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Le numérique 3
from sinon #10
LLes réseaux sociaux sont comme mes autres oreilles, yeux et bouche, tous les médias par lesquels je communique avec l’extérieur. Les réseaux sociaux sont un moyen pour moi de me connecter avec ma famille et mes amis dans mon quotidien et ils sont indispensables.
(Jen)
JJe suis Thaïlandaise et je pense que nous aimons utiliser les réseaux sociaux, peut-être que nous sommes des fous de Tik Tok, Facebook et Instagram. C’est vrai. Selon Global digital report 2021, le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux en Thaïlande équivaut à 78,7% de la population totale. Cela signifie que presque tout le monde a au moins un compte. Avant, j’étais aussi, une FOMO. Qu’est-ce que la FOMO? C’est l’anxiété de manquer une opportunité qui nous permettrait d’interagir socialement, évènement etc. J’étais connectée 24h/24 à mon téléphone. C’était indispensable pour moi de recevoir de nouveaux messages toutes les 30 minutes. Il peut être difficile de sortir d’une habitude malsaine d’utilisation des réseaux sociaux, mais c’est indispensable pour réaliser tous les jours que nous ne sommes pas juste des fous des réseaux sociaux.
Il arrive que j’aille sur les réseaux pour une raison bien précise, souvent envoyer un message. Or, de fil en aiguille, je peux me retrouver à visionner du contenu inutile et inintéressant. Seulement la prise de conscience n’est, bien souvent, pas immédiate. En effet, il arrive que je passe jusqu’à une heure sur les réseaux sans m’en rendre compte. C’est malheureusement le principe de fonctionnement de ces applications qui suppriment les notions d’utilité et de temps.
Pour moi, le numérique est l’une des plus grandes inventions du genre humain. En effet, le numérique ou ce monde virtuel est un monde qui n’a aucune limite ou a pour limite celles de son utilisateur. Et donc ce nouveau monde étant infiniment vaste, est souvent dur à conceptualiser, car l’on peut faire tout ce que l’on veut faire. Donc pour pouvoir commencer à l’appréhender, des géants de la tech comme Méta veulent créer un univers virtuel où l’on peut faire tout ce que l’on veut selon les règles propres de cet univers.
Romain Brient
Je souhaite donner un exemple en lien avec mon pays. La fraude dans les télécommunications dans le nord du Myanmar (Birmanie). J’ai fait attention à cela récemment, il y a beaucoup d’organisations de fraude de télécom là-bas. Ils ont posté beaucoup d’escroqueries sur Internet, comme le recrutement bien rémunéré, qui incite de nombreux Chinois à se rendre dans le nord du Myanmar. Une fois que ces gens entrent dans ces organisations, ils ne peuvent plus rentrer en Chine et leur vie peut même être en danger.
Nélia
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05
J’adore les réseaux sociaux mais il y a beaucoup de problèmes. Notamment le harcèlement et le piratage. Le harcèlement je trouve ça inadmissible. Ca peut blesser, certains en arrivent même à se suicider. Mais internet est aussi plein de bonnes choses, comme s’informer et communiquer, suivre nos influenceurs et continuer de rêver. D’ailleurs, je suis le compte d’une personne qui explique comment faire du business. Mais il faut être vigilant et faire attention aux informations que l’on peut transmettre, savoir à qui l’on parle.
Le numérique fait maintenant partie de notre quotidien. Nous y sommes exposés partout et à tout âge, de plus en plus jeunes désormais. La génération Z a grandi avec le numérique et profite aussi bien de ses points positifs qu’elle en est exposée à ses risques. Le numérique est nocif pour le développement des enfants en bas âge et je suis convaincue qu’il faudrait que leur contact avec celui-ci soit le plus limité possible. Le numérique cause des travers : des images choquantes, des centres d’intérêts réduits… Le numérique est dangereux et il faut protéger les enfants : ils méritent de vivre leur enfance.
Gwendal
15 ans, lycée Aristide-Briand, TG05
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG02
Je trouve que les réseaux sociaux peuvent être à la fois porteurs de bonnes choses comme être destructeurs. Ils installent chez les jeunes, plus qu’auparavant, la culture du paraître. Le regard de l’autre est plus important que tout.