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LÉA VIC SAM

> À 16 ans, Léa sait déjà qu’elle sera une grande journaliste d’investigation. Elle sait qu’il faut multiplier les sources pour espérer distinguer le vrai du faux, alors quand un sujet l’intéresse, elle consulte des journaux et des médias de tous bords pour comparer les informations. Pas étonnant que sa série préférée soit Elementary.

> Vic a un superpouvoir : elle retient toutes les informations qu’elle lit ou qu’elle entend. À seulement 14 ans, elle a déjà compris le principe d’incertitude de Heisenberg et l’histoire de la civilisation mésopotamienne n’a plus de secrets pour elle. Son film favori ? “ Un jour sans fin ”, car elle raffole des comédies décalées qui titillent les neurones.

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> Il dévore les vidéos des YouTubers qui partagent leurs impressions sur les sorties de jeux vidéo et les toutes dernières tendances. Ce n’est pas la peine d’essayer de le piéger : du haut de ses 15 ans, Sam est incollable. Mais Sam sait se déconnecter pour partager avec ses proches sa deuxième passion : le sport. Son film préféré ? Avengers, sans l’ombre d’une hésitation !

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HOPE REDONNE DE L'ESPOIR AUX ORPHELINS DE GUINÉE

GRÂCE À LA GÉNÉROSITÉ DES RÉUNIONNAIS, L'ASSOCIATION HOPE

OFFRE GRATUITEMENT DES KITS SCOLAIRES À DES CENTAINES D'ENFANTS GUINÉENS DEVENUS ORPHELINS À CAUSE DU VIRUS EBOLA.

Ils sont au total plus de 1 500 enfants à avoir reçu un kit scolaire. 1 500 enfants de Guinée qui ont perdu l'un de leurs parents, parfois même les deux, lorsque le virus Ebola a frappé le pays en 2014. La situation tragique avait inquiété mais aussi ému le monde entier. C'est le cas de Maïmouna Camara, une ancienne journaliste d'origine guinéenne qui a décidé d'aider ces “ orphelins stigmatisés ”. “ Les Guinéens sont très solidaires d'habitude, mais face à Ebola, ils n'étaient pas prêts et ne savaient pas comment réagir. Beaucoup ont eu peur d'être contaminés s'ils accueillaient ces enfants ”, explique la co-fondatrice de l'association Hope.

Cette association, créée avec des amis à La Réunion, aide les orphelins à poursuivre leur scolarité. Car pendant l'épidémie, la priorité était surtout de se nourrir et de se protéger. “ Des enfants se sont retrouvés déscolarisés ”. L'association a organisé des courses dans notre île pour récolter des dons. Elle est aussi aidée par Plan International, une ONG (*) qui, depuis la Guinée, transmet des informations et les besoins sur place. Maïmouna Camara se rend ensuite en Guinée pour remettre les kits scolaires achetés grâce aux dons. Hope a commencé par la ville de Forécariah, la plus ravagée par Ebola, puis Dubréka, Guéckédou et enfin, la ville de Coyah cette année.

(*)ONG : Organisation non gouvernementale

RECONNAISSANTS ! IL N'Y A PAS DE PETITS DONS

> La remise de kits scolaires n'est possible que grâce à la générosité des Réunionnais. Une attention qui touche énormément les habitants de Guinée, rapporte Maïmouna Camara. “ Ils sont surpris que des gens de La Réunion s'intéressent à leur situation et se mobilisent pour eux ”.

Une Pid Mie Qui S Vit Toujours

Le virus Ebola n'est malheureusement pas qu'un lointain souvenir. Les médias en ont beaucoup parlé en 2014, lorsque le virus s'est propagé depuis la Guinée, mais il continue de faire des victimes. En 2014, 11 000 personnes en sont mortes en Afrique de l'Ouest. Depuis 2018, il ravage la République démocratique du Congo (RDC) où près de 3 000 décès sont à déplorer.

Les gens se disent parfois qu'ils n'ont pas assez d'argent pour aider telle ou telle cause. Pourtant, ce sont les petites actions qui en font naître des plus grandes. Comme l'indique la co-fondatrice de l'association Hope, “ 10 € sont déjà beaucoup ! Un “ petit ” don peut aider à acheter plusieurs fournitures scolaires ”.

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