APPRENDRE LES BONS GESTES EN CLASSE

On fêt e c et te an né e le dix i èm e an n iversai r e du projet “Paré p a s p aré”, qui p e rmet d’ap p rend re en clas s e les c o mportem e n t s à a d o pter fac e a ux risque s naturels.

La rectrice, Chantal Manès-Bonnisseau, et le directeur de la Plateforme d’intervention régionale Océan Indien, Christian Pailler, ont marqué le dixième anniversaire du projet “ Paré pas paré ” avec une visite de l’école dionysienne des Baies Roses, au Moufia (Saint-Denis). D’une année sur l’autre, un cahier est rédigé de manière ludique, avec des exercices invitant par exemple l’élève à choisir un chemin en cas d’inondation, à relier des mots correspondant à des risques, ou bien encore à remplir une grille de mots croisés sur le thème des risques majeurs… Autant de notions désormais travaillées en classe.

Il y a dix ans, trois écoles participaient au projet. Cette année, ce sont 150 établissements – et 19 000 élèves -–qui ont été concernés par “ Paré Pas Paré ”. Et en 2024, le rectorat prévoit de sensibiliser l’ensemble des 25 000 élèves de CM1, CM2 et 6 e ”.

“ Il faut compter au moins 45 minutes dans chaque classe pour la sensibilisation à chacun des sept risques identifiés ”, souligne Philippe Cantet, conseiller pédagogique de l’Éducation nationale en développement durable. “ On montre par exemple des vidéos du risque étudié. Une falaise qui s’effondre sur une route sur laquelle circulent des voitures – et qui ressemble à la route du littoral –, des images de cyclones avec de fortes pluies, des arbres couchés, des inondations au Tampon où l’on voit une voiture se faire emporter, des gens qui traversent à pied la rivière d’Abord avec de l’eau jusqu’au genou… Et on détaille les bons gestes à adopter ”.

“ Après ces dix années de collaboration, nous pouvons nous engager demain à aller plus loin : dans les collèges et dans les lycées ”, confie Christian Pailler.