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Le Quotidien doit une grande partie de sa réussite à un système de distribution unique à La Réunion. Une toile d’araignée qui s’est peu à peu étendue aux moindres recoins de l’île, amorcée en 4L fourgonnettes sous le signe du paille-en-queue. Faute de pouvoir compter d’entrée sur des abonnés en nombre, les responsables du journal décident de faire un maximum de battage. Pour Maximin Chane-Ki-Chune, l’idée passe par un moyen simple, mais là encore tout à fait novateur: recourir à une nuée de revendeurs à la criée, postés aux carrefours et autres points stratégiques de la circulation. En parallèle, des piles de Quotidien investissent les boutiques, au plus près des acheteurs potentiels, et les dépositaires mettent l’oiseau fétiche en vitrine. Dès la mi-octobre 1976, ils sont près de 80 dans l’île à compléter la vente à la criée.

les points de vente

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Points de vente

Côté pratique, les premiers chauffeurs arrivent à 1 heure du matin et les derniers aux alentours de 4 heures. Ils doivent tous avoir fini leur tournée avant 6 heures. En fin de matinée, l’équipe des encaisseurs récupère les invendus auprès des dépositaires. Le pôle presse gère aussi les abonnements. “ Nous sommes, en quelque sorte, le dernier maillon de la chaîne mais notre service occupe un rôle important. Il nous revient de prendre toutes les dispositions pour que le journal soit vendu. En deux mots: il faut être présent et visible partout », indique Jean-Richard Perianayagom, en charge de la distribution au Quotidien.

40 ans plus tard, la distribution s’articule autour de trois axes. L’envoi par la Poste et le portage directement dans vos boîtes aux lettres répondent avant tout à un choix précis de l’abonné. Mais celle qui mobilise le plus de monde reste cette toile d’araignée tissée depuis 1976 et forte aujourd’hui de quelques 1 200 points de vente. un fidèle réseau qui souligne, un peu plus, l’impact du Quotidien au sein de la société réunionnaise.

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