“mémoire feu” ToussainT Bréma

Charg De Mission Culture Et Patrimoine

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Quel souvenir a laissé cette coulée du 13 avril 1977 dans la mémoire des SaintRosiens ?

Les souvenirs de la coulée de 1977 sont toujours très précis dans la mémoire de ceux qui ont vécu l’évènement sans doute parce que celle-ci a considérablement bouleversé à la fois leur vie et leur façon de voir le volcan. Beaucoup ont encore présent à l’esprit les abandons forcés de leur domicile, la nécessité de se réfugier chez des connaissances, dans les écoles, les transports dans les véhicules militaires, les distributions de vêtements puis tout ce qui a entouré la phase du relogement. L’attachement au lieu de vie, la nécessité de se séparer des animaux et de tout ce qui appartient à la vie rurale qui étaient celle du village de Piton Sainte Rose transparaissent encore dans les témoignages des victimes d’alors.

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L’église de Piton Sainte Rose a été épargnée. Y a-t-on vu un signe de Dieu ?

Le fait que la coulée se soit produite pendant la semaine sainte n’a pas manqué d’interpeller. Mais très vite, le fait que non

Les Saint-Rosiens ont-ils davantage craint le volcan après cette coulée ? De mémoire d’homme aucun Sainte-Rosien n’avait vécu pareil épisode. Tout le monde pensait que l’espace naturel du volcan était l’enclos. Le traumatisme causé a été considérable. Chez une des victimes par exemple le bruit d’un hélicoptère qui traverse

• Lieu de vie, d’ouverture et d’échanges, pour les musiciens de tout âge et pour tous les niveaux, l’école de musique de SainteRose a ouvert ses portes le jour de la fête de la musique mercredi 23 mai dernier. Située dans les anciens locaux des services de l’urbanisme sur la Route Nationale 2, elle a pour but de susciter des vocations en donnant la possibilité aux musiciens de tout âge de venir découvrir des instruments comme la batterie, le piano et la guitare, mais également de développer le chant, indispensable à la formation de l’oreille musicale. Porteur de ce projet, l’élu Alexandre Lebon dévoile la continuation du projet : “ Nous avons des guitares sèches, électriques, des batteries et deux pianos, ce qui est rare dans seulement l’église mais aussi la gendarmerie aient été épargnées semblait écarter la piste du miracle religieux. Les discours des autorités religieuses ont également vite refusé une quelconque interprétation en ce sens. Le refroidissement de la lave qui alors a fait obstacle à la progression de celle-ci était admis comme cause de l’arrêt de l’envahissement. La ferveur religieuse a surtout accompagné très vite le retour du culte à l’église, une façon de se réapproprier rapidement les lieux après le séisme. 3 le village lui remémore l’épisode. Pour d’autres le côté spectaculaire bien souvent lié à la lave en fusion n’a pas lieu d’être. Mais c’est un phénomène qui est aussi d’une grande complexité puisqu’ après quarante années, la réappropriation de cet épisode par la population semble aussi en cours. La présence d’un observatoire aujourd’hui qui peut fournir des précisions au sujet une école de musique. Mais ce que nous sommes en train de mettre en place, c’est la création d’un studio d’enregistrement de Musique Assistée par Ordinateur (MAO) pour que tout musicien qui le souhaite puisse venir créer sa propre musique dans ce studio, avec l’avis d’un professionnel. Il manque encore un peu de matériel mais c’est la prochaine étape du développement de cette école. C’est une jeune école mais pour un début, c’est très encourageant car nous avons beaucoup d’élèves. ”

Horaires d’ouverture : Mercredi de 13h à 19h – Jeudi de 16h à 19h – Vendredi de 15h à 20h. Renseignements et inscription à la M.A.C.S. : 0262 47 37 06 d’éventuelles éruptions, contribue à aborder le phénomène de façon différente, d’avoir le sentiment d’être moins pris au dépourvu. Ceux qui sont encore là pour raconter, livrent un peu plus volontiers leurs témoignages comme si c’était là un rempart contre l’oubli. C’est aussi le sens de l’espace commémoratif qui se trouve dans l’ancienne gendarmerie.