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LA SCULPTURE SUR PIERRE

Veut Se Tailler Une Place Dans Le Tourisme Local

Misant sur les aptitudes artistiques de 3 jeunes de la commune pour développer une culture locale, la municipalité a permis, par une formation conduite par le sculpteur Marco Ah Kien durant un an, l’émergence de talents bruts dans le domaine de la sculpture sur roche. Rencontre sur le site du Case de Bois blanc avec Olivier Gomar, Laurent Boyer et David Leocadie, 3 jeunes artistes de Bois Blanc..

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• Je sculpte sur du basalte depuis deux ans et c’est grâce à M. Vergoz, qui a œuvré pour que cet art se développe et devienne un atout touristique à Sainte-Rose. La commune récupère la roche et nous aide aussi de ce côté-là. Marmaille, je travaillais sur le bois et sur la roche volcanique. Je faisais des pots et d’autres petites choses. Et puis la municipalité nous a donné l’opportunité de nous améliorer en faisant venir un maître, Marco Ah Kien. Avec lui, nous avons beaucoup appris. Aujourd’hui, nous sommes au début d’une aventure artistique qui fera de Sainte-Rose la capitale réunionnaise de la sculpture sur roche.

• C’est une passion depuistout petit. Pour l’instant, nous sommes en train de sonder notre capacité de développement. Chacun ramène ses idées avec son expérience et c’est ce qui fait notre force. Le but, c’est de créer un artisanat local fort qui puisse se vendre sur La Réunion, mais aussi qui intéresse les touristes de passage sur notre île. Ça passe par la création d’un local artisanal qui servira de lieu de vente. On va travailler à créer sur toute sorte de volumes, pour que ce soit pratique à transporter, car nous sommes capables de sculpter du petit cendrier à la Métisse, que nous avons faite dernièrement, qui pèse 6 tonnes !

DaviD léOcaDie

• La sculpture c’est une passion depuis longtemps. Je suis très content d’avoir fait cette formation avec Marco Ah Kien. C’est une belle opportunité que nous a donnée Monsieur le maire. Je pense que la sculpture sur roche est complémentaire des coulées de lave car elle consiste à tailler et polir ce qui est brut et sauvage. Mais je rejoins ce que mes deux amis ont dit, il nous faut une structure pour accueillir les gens. Le Caz de Bois Blanc, c’est bien mais pour pouvoir développer la sculpture à Sainte-Rose, il faut investir dans un bon local. Pourquoi pas ici d’ailleurs ?

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