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L’éCOLE DE MUSIQUE DE BEAUSéJOUR

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Guitare, trompette, saxophone, ou encore piano et violon, les 400 élèves de l’école de Beauséjour s’en donnent à cœur joie. o uverte en 2013, l’ é cole possède plusieurs départements, dont un département de musiques et de percussions réunionnaises.

Dix-sept enseignants sont mandatés pour partager leur savoir, et surtout, pour révéler les talents. Du classique à du plus ambiancé, les élèves se produisent régulièrement sur les scènes des communes de la Cinor, Sainte-Suzanne, Sainte-Marie et Saint-Denis. De 5 à 99 ans, tous ceux qui veulent apprendre à jouer d’un instrument sont les bienvenus, et chaque élève bénéficie d’un accompagnement individuel.

Et afin de toucher le plus grand nombre, l’école de musique va jusque dans les établissements scolaires où les professeurs ont chacun un temps imparti pour monter des projets avec les enfants. Parmi eux, un musicien de renom, Bernard Permale c’est le bassiste des groupes Baster et Zambaville depuis de nombreuses années. Rencontre avec un professeur de musique des plus impliqués et respectés au sein de la profession.

B ERn ARD pERMALE D E LA SC èn E à L’éCOLE

À 45 ans, cela fait une bonne trentaine d’années qu’il fait de la musique, et il était tout naturel qu’il en vienne à distiller son savoir. “ J’ai essayé plein d’autres métiers, j’ai été chauffeur, balayeur de rues, maçon, mais à chaque fois, l’appel de la musique se faisait ressentir. Alors, je ne l’ai plus quittée ”. Bernard

Permale est à l’origine de la création du département de musique réunionnaise, en plus du solfège, il enseigne l’histoire de la musique réunionnaise à l’Ecole de musi- que. Ils sont environ une trentaine à suivre les cours et à apprendre à jouer du kayamb, du bobre ou du roulèr. Depuis 2013, il enseigne également la basse électrique. “ Les ados aiment jouer et reproduire ce qu’ils entendent à la radio, comme les chansons de Missty ou Ségael, moi je leur apprends Carrousel, Ziskakan, Alain Peters et certaines découvertes sont tout simplement magiques pour eux. Et ça va dans les deux sens, je leur apprends des choses, mais eux aussi m’en apprennent.”

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