Programme Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan Saison 13/14

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les rencontres-i

la saison le mag


Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton. Gaston Bachelard L’Air et les Songes. Essai sur l’imagination du mouvement, 1943


L’aventure continue ! Grâce au soutien renouvelé de la ville de Meylan, du ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Isère et de Grenoble Alpes Métropole, le projet de l’Hexagone peut se développer et nous pouvons engager des actions fortes et novatrices avec nos partenaires de projets : le CEA, le CCSTI, le CAUE, les universités Joseph Fourrier, Pierre Mendès France, Stendhal et l’INPG. Grâce au soutien et à la contribution de plus de quatre-vingts partenaires représentés par des femmes et des hommes épris de découverte, d’humanisme et d’engagement dans la cité, grâce aux visions du monde renouvelées que savent nous transmettre les artistes, vous entrez dans une nouvelle phase de l’aventure de notre magnifique théâtre. Vous avez entre les mains un document qui symbolise la décision des financeurs de l’Hexagone Scène nationale de franchir une nouvelle étape. Après douze années de construction patiente d’un projet s’appuyant sur la dynamique d’une action culturelle toujours réinventée, l’équipe de l’Hexagone, Jacques Chevallier, son président, et moi-même avons le plaisir et la satisfaction de vous présenter le programme 2013-2014 de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan. À partir de cette saison 2013-2014 et dans une évolution qui s’étalera sur trois saisons, l’ensemble de la programmation et de l’action du théâtre sera dédié à l’exploration, à l’émerveillement, et à l’édification citoyenne que permet la relation entre les arts et les sciences. Les arts vivants, les sciences de l’univers, les sciences humaines et sociales, les technologies, assemblés sous les signes conjoints des muses et du savoir, de la magie et de la rationalité : arts et sciences pour le développement du bien commun. Ainsi vous pourrez découvrir en octobre cinq créations issues de l’Atelier Arts Sciences à l’occasion de la septième édition des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences.

T R É

E • L

• E N

E A T IO N D PRÉSENT ON 13-14 L A S A IS J U IN 1 9 H 8 MARDI 1

S’il y a naïveté dans notre démarche, c’est celle de croire à la curiosité active des femmes et des hommes. S’il y a opiniâtreté, c’est celle de sans cesse remettre sur le métier de l’édification du plus grand nombre les graines de poésie, de libre arbitre et de confiance dans la communauté des hommes. S’il y a certitude, c’est celle de devoir sans cesse, devant les mouvements du monde, renouveler notre imaginaire, réinterroger nos aspirations, refonder nos espoirs.

I

Par leurs œuvres, leurs recherches, leurs interrogations, artistes et scientifiques renouvellent nos points de vue sur le monde et nos habitudes culturelles. Sachons faire fructifier ces nouveaux horizons.

Antoine Conjard, directeur de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan 1

B R E


L’HEXAGONE SCÈNE NATIONALE ARTS SCIENCES

Spectacles Conférences Colloques Action culturelle

Recherche SHS

(Sciences humaines et sociales)

Pédagogie Innovation

Résidences de Recherche Production EXPERIMENTA Édition Action culturelle

EXPERIMENTA Spectacles Colloques Action culturelle innovante

UN THÉÂTRE À LA CROISÉE DES MONDES musique

recherche en sciences humaines théâtre diffusion public numérique éducation artistique

recherche artistique transfert de technologies

actions éducatives

ressourcement

innovation technologique mécénat

édition web

communication

productions

vidéo

2

action culturelle

édition

création artistique

réseaux sociaux

réseaux spectacle vivant culture scientifique technique et industrielle

réseaux culturels européens

recherche action culturelle

danse

innovation sociale

recherche scientifique

formation

nouvelles écritures

cirque

recherche technologique


Rencontres-i du 3 au 13 octobre

p. 04

Exposition – Thinkrotron – Laurent Mulot

Du 04 oct au 05 janv

p. 06

Théâtre - 15 % - Bruno Meyssat

Labo Danse - Shake it out – Christian Ubl

Ve 04

p. 08

Théâtre - Un jour je vous raconterai… - Joris Mathieu Ma 11 / Me 12 / Je 13

p. 40

Théâtre - À la rue, O. Bloque – Marina Damestoy

Ve 04 / Sa 05

p. 09

Chanson - Loïc Lantoine

Ve 21

p. 41

Théâtre - Tête haute – Cyril Teste

Je 27 / Ve 28

p. 42

Danse – Robot ! – Blanca Li

Ve 04 / Sa 05

p. 10

Musique - Bionic Orchestra 2.0 - Ezra

Ve 04 / Sa 05

p. 11

Théâtre - L’Enfant lunaire – Daniel Danis

Sa 05 / Di 06

p. 12

Labo Théâtre - Traces – Daniel Danis

Je 10 / Ve 11 / Sa 12

p. 13

Théâtre - Le Campement mathématiques Cie Les Ateliers du spectacle, n +1

Sa 05 / Di 06

p. 14

Théâtre - Théâtre – Superamas

Ma 08 / Me 09

p. 16

Théâtre - Molin-Molette – Pierre Meunier

Ma 08 / Me 09 / Je 10 p. 17

Cirque - À bas bruit – Mathurin Bolze

Ma 08 / Me 09

p. 18

Labo Musique - Flûte ! Quelle équation ? Magic Malik

Ve 11

p. 19

Musique - La Terza luce Michele Tadini - Angelo Guiga

Ve 11 / Sa 12

Exploration urbaine Les Acteurs de Curiosité Territoriale

Du 03 au 07

p. 21

Salon - Experimenta

Je 10 / Ve 11 / Sa 12

p. 22

Colloque – Création artistique, numérique…

Ve 11 Oct

p. 24

p. 20

Février Ma 04 / Me 05 / Je 06 p. 38

Mars Musique - Leçon d’opéra… – Jean-François Zygel

Ma 11

p. 43

Théâtre - Ekatérina Ivanovna – David Gauchard

Je 20 / Ve 21

p. 44

Musique - Cosmophonies Hubert Reeves - Ensemble Calliopée

Je 27

p. 45

Théâtre - L’Ombre – Jacques Vincey

Je 03 / Ve 04

p. 46

Avril Musique - Xem Nun opus 2 – Camel Zekri

Ve 11

p. 47

Théâtre - À demain – Pascale Henry

Du Ma 15 au Ve 18

p. 48

Danse - Drums & Digging – Faustin Linyekula

Me 23 / Je 24

p. 49

Cirque – De nos jours – Ivan Mosjoukine

Ve 25

p. 50

Théâtre-Danse - Nos amours bêtes Fabrice Melquiot - Ambra Senatore

Ma 29

p. 51

p. 52 Côté pratique

L’équipe p. 53

La saison p. 25

Les abonnés - Les ateliers p. 54

Octobre Théâtre - L’école des femmes Christian Schiaretti - Robin Renucci

Formulaire abonnement p. 55 Ma 29 / Me 30

p. 26

Le mag

p. 57

Avant-propos

p. 58

p. 27

Action culturelle, relations avec le public

p. 60 p. 62

Novembre Théâtre - El Cid – Philippe Car

Me 13 / Je 14 / Ve 15

Danse - [Re]connaissance - Concours

Ve 22 / Sa 23

p. 28

Colloque - Débat

Théâtre - La Maison d’antan – Oscar Gómez Mata

Je 28 / Ve 29

p. 29

Crise : variations sur un même thème

p. 64

Nouvelles connaissances, nouvelles écritures

p. 66

Décembre

Antoine Choplin, extrait de Debout sur la terre

p. 67

Daniel Danis, facteur d’imaginaires

p. 68

p. 31

L’Atelier de l’Imaginaire

p. 70

p. 32

Acteurs de Curiosité Territoriale

p. 71

Jazz - Roberto Fonseca

Je 05

p. 30

Danse - Au plus près du monde – François Veyrunes

Ma 10 / Me 11

Cirque - Circus incognitus - Jamie Adkins

Ma 17 / Me 18

Janvier Théâtre d’objets - Sur les traces du Itfo Turak théâtre – Michel Laubu - Emili Hufnagel

Me 8 / Je 9 / Ve 10

Cirque - Mazút- Baro d’Evel cirk cie

21, 23, 24, 25

p. 34

Musique - Jordi Savall

Ma 28

p. 36

Jazz - Enrico Rava

Ve 31

p. 37

p. 33

Atelier Arts Sciences

p. 72

À propos de La Terza luce

p. 73

Réseaux

p. 74

Vive les vacances

p. 75

3


7e RENCONTRES-i, BIENNALE ARTS SCIENCES 3-13 octobre 2013

spectacles en partenariat avec les salles de l’agglomération

exploration avec le public innovations technologiques croisement des milieux professionnels

salon

créations

croisement des générations

développement de la logique de contribution

innovation sociale

nouvelles formes artistiques susciter la curiosité exposition redécouvrir le territoire rencontre entre arts, sciences et territoire


encontres-

Cette 7e édition des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences vous propose de découvrir :

• EXPERIMENTA, un salon de rencontre entre arts et sciences, • de nombreux spectacles en création issus de résidence d’artistes et de scientifiques à l’Atelier Arts Sciences, présentés dans différentes salles de spectacle de l’agglomération, • des spectacles invités, témoins de la vitalité de l’expression artistique au contact des sciences et technologies, • les œuvres d’un plasticien (à Lyon et à Grenoble) qui nourri sa démarche artistique au contact des sciences.

Cette biennale est aussi l’occasion de redécouvrir son territoire en devenant Acteur de Curiosité Territoriale (ACT), le temps d’un parcours, à la recherche de graines de futur. Autant de propositions qui vous permettront d’aiguiser votre curiosité et d’inventer demain ! Bonne découverte !

Présentation des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences au public : vendredi 13 sept 19 h à l’Hexagone. Entrée libre

Vendredi 4 octobre Parcours inaugural des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences 17 h 30 Muséum de Grenoble 19 h Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan www.rencontres-i.eu


Création

Thinkrotron

Dans le cadre de son entrée au sein de l’Atelier Arts Sciences, le CCSTI - La Casemate de Grenoble invite Laurent Mulot, artiste plasticien, photographe et vidéaste pour une résidence de création. Le résultat de cette rencontre entre l’artiste, le CCSTI et le territoire grenoblois est présenté au muséum de Grenoble à l’occasion des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences. La création de Thinkrotron coïncide avec la présentation à Lyon sur Le Plateau de la Région Rhône-Alpes d’une rétrospective de l’œuvre de Laurent Mulot. C’est l’occasion d’un parcours poétique entre Grenoble et Lyon.

Laurent Mulot (Grenoble)

Vernissage vendredi 4 octobre 17 h 30 La Chambre d’Écho L’Orangerie Muséum de Grenoble 1, rue Dolomieu, 38000 Grenoble 844 m d’art Dans les différents musées d’art à travers le monde (Modalités de la performance à découvrir au muséum de Grenoble) Mnémosyne Dans le cadre de l’exposition Les Fantômes de la liberté. Le Plateau, Hôtel de Région, Esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon Dimanche 13 octobre 15h Visite et rencontre avec Laurent Mulot et les scientifiques associés à ce projet au muséum de Grenoble dans le cadre de la Fête de la science. Entrée libre.

Muséum de Grenoble Du 04 oct 2013 au 05 jan 2014 Tarif : normal 5 €, réduit 3 €, abonné 3 € Gratuit pour jeune, demandeur d’emploi, fam. nombreuse, plus de 65 ans, personne handicapée. Gratuit les mercredi après midi du 1er au 31 oct 2013 Ouvert du ma au ve de 9 h 15 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Les samedi, dimanche et jours fériés de 14 h à 18 h. Fermeture tous les lundi et le 25 déc. 6

Laurent Mulot organise son action artistique à partir d’une œuvre générique au long cours intitulée Middle of Nowhere, véritable matrice de tous ses projets. C’est à l’intérieur de cette matrice que naissent des œuvres liées à la recherche fondamentale et à la poésie qu’elle suscite. L’œuvre se décline en un triptyque : Mnémosyne, La Chambre d’Écho, et 844 m d’art. Les trois volets questionnent « la mémoire, l’histoire, l’oubli ».1 Avec Mnémosyne, installation vidéo, l’artiste infiltre la mémoire informatique du Synchrotron et y installe un invité surprise : la poésie. Le travail commence par un dialogue avec Jacques Réda2 qui accepte que ses poèmes se « perdent » au milieu des données scientifiques, et propose que soient cités d’autres auteurs à travers l’histoire. La sélection de cette anthologie est confiée à Jean-François Duclos3 qui décide d’extraire des fragments de poèmes pour former des séries de 844 pieds, clin d’œil aux 844 m de circonférence du Synchrotron à Grenoble. La Chambre d’Écho est une installation qui met en scène la collection dite « Humides » du muséum (ensemble d’animaux conservés dans du formol) autour du « MIND 1024 » (machine à interaction neuronale démodulée). Ce qui caractérise l’ensemble de ces objets est leur progressive « perte de mémoire ». Ce sont des objets amnésiques. Qu’en est-il alors de cet oubli conservé ? 844 m d’art est une performance à faire soi-même. Chaque visiteur récupère un podomètre à condition de parcourir, dans un musée d’art, la distance exacte de 844 m. À la fin de son parcours le visiteur envoie dans l’espace de l’Orangerie du muséum le souvenir qu’il garde de son expérience.

exposition

Commissaire de l’exposition Abdelkader Damani

Paul Ricœur, La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli, Paris, Seuil, 2000. Jacques Réda (1929), pratique une poésie de la promenade et des lieux, servie par une érudition discrète, aux accents parfois élégiaques, dans une versification à la fois libre et rythmée (Larousse). Dernières publications, Lettre aux physiciens (2012), Le Grand orchestre (2011), Autoportrait (2010), La Physique amusante (2009). 3 Jean-François Duclos, professeur de littérature française au Metropolitan State University of Denver, USA. 1

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Les Fantômes de la liberté Laurent Mulot (Lyon) Commissaire de l’exposition Abdelkader Damani

© courtesy L. Mulot

Vernissage le 12 sept 2013 à partir de 18 h 30

Ivor Holberton et Janet Holberton Gardiens du Centre d’art contemporain Fantôme de Cook, South Australia, Australie.

L’exposition du Plateau commence et se termine par Middle of Nowhere. Cette œuvre est traversée, pour une rétrospective étape, par trois créations de l’artiste : Augenblick, Thinkrotron, et Aganta-Kairos.

© courtesy L. Mulot

Le Plateau Hôtel de Région - Lyon Du 10 sep 2013 au 05 jan 2014 Pauline Harris et Pere Tanui, Témoin de Aganta Kairos, Onuku Marae, Akaroa, Nouvelle-Zélande

Gratuit

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Labo Europe, Shake

it out

Chorégraphie Christian Ubl - CUBe association Assistante Fabienne Gras Compositeur MAO Fabrice Cattalano Batterie Stéphane Dunan Battandier Avec Joachim Lorca, Aniol Busquets, Christian Ubl Distribution en cours…

© CUBe

Christian Ubl

En résidence tout le mois d’octobre au Pacifique | CDC Grenoble

Pacifique I CDC-Grenoble Ve 04 oct 17 h Gratuit sur réservation

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Avec Shake it out Christian Ubl vous propose de découvrir son travail en cours de fabrication. Ce n’est donc pas un spectacle de danse abouti mais une proposition qui questionne les notions d’identité européenne, de tradition, d’appartenance, de transmission. « Je suis de plus en plus partagé, tiraillé entre mon identité autrichienne et mon identité adoptive » dit Christian Ubl. Plateau nu, tapis blanc, forêt de drapeaux à valeur de signal ou de marque, lumières tranchantes, costumes décalés ou d’inspirations folkloriques sont quelquesuns des éléments fondateurs de cette pièce en trois mouvements pour cinq danseurs, un compositeur et un batteur. Cette danse met en lumière et en perspective le corps glorieux, le corps propagande, le corps symbole, mais aussi le corps en ruine, le corps en révolte, le corps neutre, national, patriotique… Entre tensions et frictions, vagues, vibrations et pulsations.

labo danse

Production : CUBe association Coproduction : Pavillon Noir – CCN d’Aix-en-Provence, CDC du Val-deMarne - La Briqueterie Aide à la résidence : CCN de Tours – CDC de Grenoble Le Pacifique / Trois CL - Théâtre Hexagone, Scène nationale de Meylan Apport en industrie : CDC de Grenoble Le Pacifique, GTP (Aix-enProvence) Soutiens : Micadanses (Paris) – Point éphémère (Paris)


À partir de 12 ans - 45 min.

Création

À la rue, O. Bloque Marina Damestoy © Marina Damestoy

Texte et mise en scène Marina Damestoy Avec Pénélope Perdereau Création sonore Marina Damestoy, Éric Houzet / FlexRex Lumières Bruno Brinas, Bastien Peralta Le texte original Mangez-moi est édité chez François Bon. A.M.O. est à paraître en octobre 2013 aux éditions Xénographes.

théâtre

À la rue, O. Bloque raconte l’histoire d’une Ophélie contemporaine, jolie jeune fille éduquée, issue d’une famille aisée, qui glisse irréversiblement sur les pentes d’une société absurde, jusqu’à en partager la folie. « O » devient SDF, bloquée, comme en désuétude. Avec des mots, elle trace ses pensées au fond d’un cahier qui jalonne son errance, dernière rambarde pour ne pas disparaître tout à fait. Auteure de théâtre, de poésie et metteuse en scène, Marina Damestoy nous livre avec cette pièce quasi autobiographique la première partie d’A.M.O. (Antigone, Médée, Ophélie), un triptyque sur la femme contemporaine en état de résistance. Elle est par ailleurs l’initiatrice du mouvement social Génération Précaire (lutte pour l’accès à l’emploi et contre l’abus de stagiaires) et co-fondatrice de Jeudi-Noir (droit au logement). L’occasion de parler de notre monde à deux vitesses et de la pauvreté qui côtoie chaque jour le monde moderne de l’innovation !

Avec le soutien de la Fondation E.c.Art-Pomaret, du 104, du Collectif 12 et d’Arcadi Plateaux-Solidaires.

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation les 2 soirs. Découvrez dans le hall de l’Odyssée à Eybens du 21 sept au 06 oct une installation plastique et sonore réalisée à partir de ce projet, ainsi qu’une version « de rue » de la pièce samedi 05 oct à 11h (entrée libre).

Une navette gratuite (A/R) sera à votre disposition à la sortie du spectacle pour vous permettre de voir L’Enfant lunaire de Daniel Danis à l’Amphithéâtre du Pont-de-Claix.

L’autre rive - CLC Eybens

© Marina Damestoy

Ve 04 oct 20 h - Sa 5 oct 18 h Tarif : normal 11 € - réduit 9 € - abonné 8 €, 8 €, 6 € jeune et demandeur d’emploi 6 € 9


À partir de 7 ans - 1 h 15

Création

Robot ! Blanca Li

En partenariat avec Aldebaran pour les robots NAO. Coproduction  Calentito, festival Montpellier Danse 2013, festival Automne en Normandie, Espace Jean Legendre - Scène nationale de l’Oise en préfiguration. Remerciements au Centre des Arts d’Enghien.

lire aussi p. 66

Hexagone - Meylan Ve 04 oct 20 h - Sa 05 oct 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 10

danse

Robots, ordinateurs, écrans tactiles, distributeurs et bornes automatiques en tous genres, codes barres, flash codes, géolocalisation, avatars online que les mains enfantines manipulent sans y penser… Nous interagissons au quotidien avec des dizaines de machines plus ou moins automatiques, plus ou moins électroniques, plus ou moins « pensantes » qui réfléchissent nos goûts et nos actions. Blanca Li explore la relation complexe de l’homme à la machine avec huit danseurs dont les mouvements déclenchent des instruments de musique absurdes. Sa rencontre avec Maywa Denki, collectif d’artistes japonais naviguant avec humour et poésie dans l’univers techno des objets animés et avec NAO, un robot humanoïde, lui a donné envie d’explorer les interactions corps machines sur un mode plutôt cocasse et décalé. Néanmoins, la possible interchangeabilité des hommes et des machines reste la question centrale de ce spectacle abordé de manière sensible.

© Michal Batary

Chorégraphie et direction artistique Blanca Li Musique et automates musicaux Maywa Denki Musique originales Tao Gutierrez Scénographie Pierre Attrait Lumières Jacques Chatelet Vidéo Charles Carcopino Programmateur robots Thomas Pachoud en partenariat avec Aldebaran pour les robots NAO Danseurs Yacnoy Abreu Alfonso, Émilie Camacho, Geraldine Fournier, Yann Hervé, Aliashka Hilsum, Samir M’Kirech, Margalida Riera Roig, Gael Rougegrez


Durée : 1 h

Création

Bionic Orchestra 2.0

© Zoé Forget

Ezra

musique

Fruit d’une résidence de recherche à l’Atelier Arts Sciences, ce nouveau spectacle du beatboxer Ezra raconte sa propre histoire, celle du rapport passionnel qu’entretient l’humain avec la machine. Par de simples mouvements de la main, Ezra pilote la démultiplication de sa voix et la circulation du son et de la lumière dans l’espace à l’aide d’un gant interactif développé sur mesure en collaboration avec la Cie Organic Orchestra et l’Atelier Arts Sciences. Au travers du beatbox « augmenté » qui est à la fois une performance organique et technologique, il interroge ce que nous sommes dans un environnement transformé par le biais des technologies. Seul en scène, Ezra fait des prouesses de son beatbox et s’amuse de son dispositif son et lumière à 360°. Avec son gant technologique, sa démarche non verbale devient le terrain de jeu des sens, une recherche nouvelle sur le contrôle par le geste et sur la sensibilité du mouvement.

Artiste beatboxer Ezra Coordinateur des développements informatiques, électroniques et vidéo Thomas Pachoud Développeurs Martin Hermant, Ivan Huta, Cyril Laurier Scénographie Maurice L’Ampoule Création vidéo Romain Tardy (Vj Aalto) Conseillers artistiques David Gauchard et Florence Loison Créateur lumière Bruno Teutsch Graphiste Virginie Salvanez Collaborations Atelier Arts Sciences : Conseiller scientifique Dominique David, Ingénieurs électroniciens Laurent Jouanet, Cyril Gobbo Ingénieurs batteries Séverine Jouanneau et Nelly Martin Gantiers Laury Golliet et Jean Strazzeri et les élèves de l’ENSCI Les Ateliers – Grenoble Production Cie Organic Orchestra. Coproduction Atelier Arts Sciences et L’Autre Canal, Nancy. Avec le soutien financier de la DRAC - Pays de la Loire, le DICRÉAM, le conseil général de la Sarthe, le Fonds SCAN, la ville du Mans et le CNV. Avec l’aide du fonds de soutien à la création artistique numérique (SCAN) de la Région Rhône-Alpes.

lire aussi p. 66

Maison de la musique - Meylan Gant interactif : Démonstration de beatbox augmenté par EZRA dans la salle immersive de l’Atelier Arts Sciences dans le cadre de EXPERIMENTA je 10 oct 11 h, 13 h 30 et 15 h ve 11 oct 12 h et 16 h 30 sa 12 oct 11 h 30, 13 h 30 et 16 h. Entrée libre sur réservation.

Ve 04 oct 14 h 30 et 20 h 30 Sa 05 oct 21 h 30 Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 11


À partir de 12 ans

Création

L’Enfant lunaire Daniel Danis

Créé à Québec et Charlevoix en février 2013. Production Recto-Verso en collaboration avec l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences et l’Atelier Arts Sciences. Avec la coopération France-Québec

Amphithéâtre - Le Pont-de-Claix Sa 05 oct 19 h 30 - Di 06 oct 18 h Tarif : normal 15 € - réduit 12 € - abonné 10 €, 8 €, 6 € jeune et demandeur d’emploi 6 € 12

Le récit et la scénographie de L’Enfant lunaire cherchent à configurer de nouveaux codes de représentation. La fable pourrait se situer dans un espace comme celui évoqué dans le récit de la tour de Babel ou un désert comme celui de l’Afghanistan. Comment un enfant lunaire peut-il se mesurer au contrôle des militaires guidés par la croyance ? Que ce soit ici ou ailleurs, d’une politique à une autre, l’hégémonie d’une pensée unidimensionnelle prend un tel essor qu’il menace la liberté de notre imaginaire individuel ou collectif. Sur scène, un carré blanc et quelques objets mécanisés conçus par l’artiste plasticien Julien Maire tracent le territoire de cette fable imagée. Seul en scène, le comédien PierreFélix Gravière évolue au milieu d’une cartographie des lieux imaginée en direct. Spectacle intimiste, L’Enfant lunaire fait naître des images mentales de sa poésie poignante et parle d’une lumière qui ne provient pas du ciel mais de la terre.

théâtre

Le 5 octobre, une navette gratuite (A/R) sera à votre disposition à la sortie du spectacle pour vous permettre de voir Bionic Orchestra 2.0 à la Maison de la musique de Meylan.

© Isabel Rancier

Écrit et mis en scène par Daniel Danis Avec Pierre-Félix Gravière Scénographie mécanique Julien Maire Conception sonore Marc Doucet Réalisation de la monocorde Jean-Pierre Adam Conseiller musical Marc Vallée Conception costume Elene Pearson Programmation Yacine Sebti


Création

Traces Daniel Danis

labo théâtre

En collaboration avec Julien Maire artiste plasticien et Jean-Michel Dumas pour l’environnement sonore et la programmation.

Poète, dramaturge et plasticien, Daniel Danis est accueilli depuis trois ans en résidence à l’Atelier Arts Sciences où il expérimente aux côtés des scientifiques du CEA de nouveaux modes d’expression théâtrale. Traces, dispositif narratif poétique et sonore, invite les visiteurs à découvrir un processus de recherche créatif entre les chercheurs et l’artiste. Un lieu interactif où le regard du spectateur devient un « embrayeur d’imaginaire » entre le monde réel et le monde des rêves. Cet atelier d’artiste prendra le prétexte du mythe d’Isis et d’Osiris pour entrer en dialogue avec les scientifiques et les spectateurs. Ce séjour onirique autour des figures d’Osiris, Isis et Seth, divinités égyptiennes représentant la terre, les saisons, la fertilité et la mort, permettra une première traçabilité de nos pensées par une mise en commun de nos imaginaires… Une autre rencontre-i ! Seront invités auprès de Daniel Danis à dialoguer avec le public : Serge Gros, directeur du CAUE, Lionel Duband, CEA/Inac, Aurélien Barrau, UJF-LPSC et des chercheurs du CEA Grenoble.

Chercheurs associés à la résidence (CEA/Inac) Lionel Duband, Yves Chenavier et Christelle Gateau (CEA/Arc Nucléart) Francis Bertrand et Christophe Albino Dans le cadre de EXPERIMENTA

lire aussi p. 68

La yourte de l’Atelier Arts Sciences 29, rue Esclangon - Grenoble

Je 10 oct 13 h et 17 h Ve 11 oct 13 h et 15 h 30 Sa 12 oct 14 h 30 Tarif : gratuit sur réservation 13


À partir de 15 ans -2 h 40 (dont 30 min. d’entracte)

Le Campement mathématiques

Les Ateliers du spectacle Un parcours de deux spectacles : L’Apéro mathématiques et Fromage de tête Compagnie Les Ateliers du spectacle Conception du groupe n+1

Chercheurs associés à la résidence (CEA) Amal Chabli, Dominique David (GIPSA-Lab) Jean-Luc Schwartz, Hélène Loevenbruck (GIN) Antoine Depaulis, Julien Bastin, Marie-Jo Moutin, Michel Dojat Coproduction La Rotonde Centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de Saint-Étienne, l’École des Mines, le conseil régional Rhône-Alpes, l’Atelier Arts Sciences, le Vélo Théâtre à Apt dans le cadre de la mission de compagnonnage lieu marionnette et théâtre d’objet, le Festival Excentrique - Culture o Centre, le Théâtre Athénor à Nantes et le Laboratoire Jean Leray - Université de Nantes, le Théâtre Massalia, le TJP - CDN de Strasbourg. Avec le soutien du DICREAM, de la Chartreuse Centre national des écritures du spectacle de Villeneuve-lez-Avignon, d’Anis Gras à Arcueil, du Théâtre de la Marionnette à Paris, d’Universcience, de l’aide au projet de la DRAC Ile-de-France. La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Ile-de-France et le conseil régional d’Ile-de-France. Avec l’aide à la création du Centre national du théâtre.

L’heure bleue - Saint-Martin-d’Hères Sa 05 oct 18 h et 20 h Di 06 oct 15 h et 17 h Tarif : normal 19 € - réduit 16 € - abonné 12 €, 10 €, 7 € jeune de moins de 16 ans 8 € étudiant et demandeur d’emploi 14 € 14

Cette équipe artistique fait des spectacles comme d’autres font du camping. Ils s’installent dans un endroit inconnu et organisent l’espace en fonction du terrain. Ils invitent des chercheurs à travailler avec eux. Sans trêve ni répit, ils se posent une question : si on pouvait mettre les pieds dans l’espace qu’on a dans la tête, à quoi ça pourrait ressembler ? Deux spectacles en une soirée, fruits de leur résidence à l’Atelier Arts Sciences qui interrogent nos logiques quotidiennes et nos façons de penser sur le mode du raisonnement amusé et de l’hypothèse ludique.

L’Apéro mathématiques est un spectacle déambulatoire créé à partir d’échanges avec plusieurs chercheurs en mathématiques. Il s’agit de représenter de façon plastique et spectaculaire l’espace mental de mathématiciens, leur « médote», leur méthode dans ce


L’Apéro mathématiques Un spectacle conçu et interprété par Mickaël Chouquet, Balthazar Daninos, Léo Larroche avec la complicité de Clémence Gandillot Mise en scène Catherine Pavet et Anaïs Pélaquier Conception technique Benoit Fincker, Arthur Michel, Thibault Moutin Images Zoé Chantre Musique Catherine Pavet Construction Martin Gautron, Loïs Drouglazet, Adrien Lécuru, Arthur Michel, Thibault Moutin Régie Florian Méneret, Thibault Moutin Coordination culinaire Marie-Josée Ordener et Pierre Giannetti Costumes Jacotte Sibre Œil Jean-Pierre Larroche Production Charline Wöhrel Administration Charlène Chivard

Création

théâtre

Fromage de tête qu’elle a de personnel et singulier. Ce parcours spectaculaire s’apprécie donc selon le degré d’admiration que l’on voue au déséquilibre et à la poésie des choses !

Dans la continuité, Fromage de tête explore les mécanismes de la pensée. Comment ça marche dans la tête quand on doute, quand on imagine, quand on tourne autour d’une idée ? Autant de phénomènes mis en scène comme les rouages d’une pensée singulière et collective, alternative et continue, immobile et en mouvement. Pour ce spectacle, ils ont bivouaqué en compagnie de chercheurs grenoblois issus de différents laboratoires : le CEA, Grenoble institut des neurosciences (GIN) et GIPSA-Lab. Avec leur concours, Fromage de tête met les pieds dans l’espace qu’on a dans la tête, de front !

Un spectacle conçu et interprété par Mickaël Chouquet, Cécile Coustillac, Balthazar Daninos, Léo Larroche Avec la complicité de Clémence Gandillot Mise en scène Catherine Pavet Décor Jean-Pierre Larroche Conception technique Jean Pierre Larroche, Arthur Michel, Thibault Moutin Régie Florian Méneret, Thibault Moutin Costumes Jacotte Sibre Production Charline Wöhrel Administration Charlène Chivard

15


À partir de 15 ans - 1 h 05

Théâtre

© Christophe Demarthe

théâtre

Écriture et mise en scène Superamas Performance Lucie Eidenbenz, Karen Lambaek, Lieve De Pourcq, Faris Endris Rahoma, Bahar Temiz et Superamas Décors, sons et vidéos Superamas Lumières Henri-Emmanuel Doublier Supervision technique 3D Pierre Gufflet Conception des décors 3D et animations informatiques 3D Superamas en collaboration avec TechnocITé Mons, Belgique, CCCP, France, Howest Kortrijk, Belgique, Pierre Gufflet, Kevin Marien et Yves Gufflet Costumes Sofie Durnez Atelier décors Prototoutyp Voix Susan Bentley, Dr. Siham Bouhlal, Ass. Prof. Olga Hazan, Bianca Martin, Diederick Peteers, Nabil Rahoma, Prof. Jeffrey Ruda Régisseur plateau Martin Schwab

© Christophe Demarthe

Superamas

Hexagone - Meylan Ma 08 - Me 09 oct 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 16

Superamas mélange subtilement danse, théâtre, langues, opinions politiques, techniques vidéo, etc, pour faire le pont entre les peintres de la perspective de la Renaissance et l’arrivée d’internet. En peinture, la naissance de la perspective n’est pas étrangère à des considérations politiques, elle renvoie au cadre. C’est une vision « cadrée » et « ordonnée » du monde que le peintre donne à voir. Que dire, dès lors, de la vision du monde renvoyée par le flux d’images digitales auquel nous sommes confrontés tous les jours ? En jouant du point de vue, du cadrage et du renversement de la perspective, Théâtre propose une représentation du monde dans lequel l’illusion du politique se construit sur la politique de l’illusion. En jouant du vrai et du faux, en naviguant entre le réel et le virtuel, en s’appuyant sur la réalité augmentée Théâtre brouille les frontières de la politique et de son image et renvoie au cadre tout autant qu’à la ligne de fuite !

Coproduction Kunstencentrum Vooruit/Belgique, Maribor European Cultural Capital 2012/Slovenie, Künstlerhaus Mousonturm (dans le cadre de Frankfurter Positionen 2013 - une initiative de la fondation BHF-BANK)/Allemagne, Maison de la culture d’Amiens – Centre de création et de production/France, Szene Salzburg/Autriche, Tanzquartier Vienne/Autriche, Stereolux, Nantes/France, CECN Manège Mons/ Belgique, Impulstanz, Vienne/Autriche, EN-KNAP, Ljubljana/Slovénie. Avec la collaboration de Buda Art Center, Kortrijk/Belgique, La Gaîté Lyrique, Paris/France, TechnocITé Mons/Belgique, Howest Kortrijk/ Belgique, mokum/Belgique, l’Avant-Seine, Théâtre de Colombes/France, Agglomération Maubeuge-Val de Sambre, Gare numérique de Jeumont/France, Figurentheaterfestival Erlangen/Allemagne. Avec le soutien de la ville de Vienne/Autriche, ministère de l’Éducation, des Arts et de la Culture /Autriche, Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, ministère de la Culture et de la Communication, DICRéAM, Centre national du cinéma et de l’image animée, l’Institut Français, ministère des Affaires étrangères et européennes dans le cadre du programme « Théâtre export »/France, APAP - advanced performing arts project/EU, Forum culturel autrichien de Bruxelles et de Ljubljana, Pôle images NordPas-de-Calais (avec le soutien du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, de Lille Métropole communauté urbaine et du Centre régional de ressources audiovisuelles Nord-Pas-de-Calais)/France, Office national de diffusion artistique.


À partir de 6 ans - 50 min.

Molin-Molette Pierre Meunier

© Monika Jeziorowska

Texte et mise en scène Pierre Meunier Avec Emma Morin, Gaël Guillet Scénographe Isabelle Rousseau Lumière Bruno Goubert Régie générale Jeff Perlicuis le Meunière, Pô tion La Belle rd, Théâtre de er. Coproduc ia él ch tb Bo on ne M di au ys de Production Cl nationale - Pa e Scène conventionnée ic MA Scène Grande Ours tre jeune jeunes publ La , ne lo ue ussillon, Théâ istère de s Mag in nguedoc - Ro m Villeneuve le La du en n s ie ic ut bl le so es pu eil régional Alsace. Avec pour les jeun rgne, le cons ourg, CDN d’ ve sb Au ra AC St DR de ion, at public ic un m m de la Co r. la Culture et néral de l’Allie , le conseil gé d’Auvergne

Un homme et une femme : Molin et Molette. Ces chercheurs clownesques élèvent des ressorts et fabriquent du silence. Leurs tentatives de maîtriser le ressort et la parole se heurtent rapidement à l’indiscipline de la matière et du langage. Les mots cherchant eux aussi à s’affranchir du raisonnable et du sensé s’affirment pour eux-mêmes comme combustible pour l’imaginaire. Au-delà des écrans qui envahissent nos vies, le rocher, la souche, le ressort, le boulet, toutes ces choses que les enfants n’ont plus l’habitude de manipuler, sont mises en valeur et tordues magnifiquement. Trop encombrante, trop sale, trop dangereuse ou trop rouillée, la matière retrouve ici sa vertu. Ainsi, les deux acteurs, entourés du public, se débattent avec les phénomènes physiques et la difficulté d’en rendre compte avec des mots. Un spectacle fait de poésie et d’humanité où s’affrontent savoir et ignorance, aisance et timidité, respect de la norme et indiscipline joyeuse !

© JP Estournet

théâtre

Espace 600 - Grenoble Ma 08 oct 14 h 30 et 19 h 30 Me 09 oct 15 h Je 10 oct 9 h 30 et 14 h 30 Tarif : normal 13 € - réduit 10 € - abonné 10 €, 10 €, 6 € étudiant et demandeur d’emploi 7 € - jeune 6 € 17


À partir de 10 ans - 1 h 15

À bas bruit

Production Cie les mains, les pieds et la tête aussi. Coproduction Les Célestins - Théâtre de Lyon, le TNB - Rennes, le Parc de la Villette - Paris, le Théâtre du Rond-Point, Paris, La Passerelle Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud, le Théâtre de la Renaissance – Oullins, Bois de l’Aune - Pôle artistique et culturel de la Communauté du Pays d’Aix et Marseille - Provence 2013 – Capitale européenne de la culture, La Verrerie d’Alès en Cévennes – PNC LR. Avec le soutien de l’Espace Malraux - Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Les Nouvelles Subsistances - laboratoire international de création artistique - Lyon. Accueils en résidence Les Célestins – Théâtre de Lyon, Théâtre de la Renaissance – Oullins, KompleXKapharnaüm (résidence de construction) - La Cie est conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la ville de Lyon, régulièrement soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication – DGCA au titre de l’aide de la création et par l’Institut Français pour ses tournées à l’étranger. La Cie MPTA/Mathurin Bolze est associée au Théâtre des Célestins - Lyon pour les années 2012, 2013, 2014.

cirque

Conception et mise en scène Mathurin Bolze De et avec Mitia Fedotenko, Élise Legros, Cyrille Musy Assistante à la mise en scène Marion Floras Scénographie Goury Espace sonore Frédéric Marolleau Lumière Jérémie Cusenier Vidéo Guillaume Marmin Costumes Fabrice Ilia Leroy Régie générale Jérôme Fèvre Régie plateau Lucie Basclet (en alternance avec Bruno Rey) Ont contribué à ce projet : Yan Bernard, Marie-Anne Michel, Jean-Benoît Mollet, Tom Neal, Abdel Senhadji, Vincent Weber

© Christophe Raynaud De Lage

Mathurin Bolze

À bas bruit, c’est ainsi que se transmettent certaines épidémies, les idées rebelles à l’ordre établi, les sentiments naissants… Ainsi vont aussi les sens avant d’être nommés. Ainsi vont les récits de nos vies dans le tumulte environnant. Ainsi va la marche incessante du trio de clandestins poètes-acrobates imaginés par Mathurin Bolze, réfugiés d’entre des mondes accidentés, qui empruntent et recyclent tout ce qu’ils croisent, voyagent en roue de hamster géante, de balançoire russe en tapis roulant, évitent les trappes, sautent dans le vide comme on s’envole et nous invitent en délicatesse à leur tour des mondes intérieurs. Une précieuse promenade entre soi et tous, aux confins du théâtre, du cirque et de la danse, en compagnie entre autres de Jean Rouch - père de l’ethno-fiction et de l’anthropologie visuelle. Comme lui, la compagnie place l’aventure humaine au centre du travail et de la création.

La Rampe - Échirolles

Tarif : normal 21 € - réduit 18 € - abonné 15 €, 14 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9 € 18

© Christophe Raynaud De Lage

Ma 08 - Me 09 oct 20 h


Durée : 1 h 30

Flûte ! Quelle équation ? Magic Malik

Mathématiques et improvisation musicale

© DR MilomirKovacevic

Improvisateur et compositeur Malik Mezzadri alias Magic Malik Un batteur (distribution en cours) Enseignant chercheur, laboratoire de mathématiques Institut Joseph Fourier, Grenoble Frédéric Faure Développeur indépendant Alexandre Ratchov Enseignant chercheur en traitement des sons, laboratoire Gipsa-Lab, Grenoble Laurent Girin www.caoua.org/fqe Dans le cadre de EXPERIMENTA

labo musique

Flûte ! Quelle équation ?  est un moment de questionnement sur la musique. Pourquoi certaines notes jouées ensemble sonnent-elles harmonieusement alors que d’autres non ? Y a-t-il des notes manquantes à notre musique mais qui pourraient avoir un rôle intéressant dans une création musicale ? Autant de prétextes pour s’interroger sur le lien entre le timbre et les échelles musicales. De nouvelles pistes explorées au travers d’improvisations jouées par le flûtiste Magic Malik, une analyse mathématique de la structure des sons et de la musique par Frédéric Faure et Laurent Girin, un instrument numérique adapté pour l’occasion par Alexandre Ratchov. Cette équipe vous ouvre la porte de son atelier, pour partager ses idées et un moment de musique inhabituel.

Une navette gratuite (A/R) sera à votre disposition à l’issue de cet événement pour vous permettre de voir La Terza luce à l’Hexagone.

La Source - Fontaine Ve 11 oct 18 h 15 Tarif unique : 5 € 19


Création

La Terza luce Michele Tadini

Une scénographie de l’écoute Composition, conception Michele Tadini Scénographie lumineuse Françoise Henry Recherche technologique Angelo Guiga Avec  Thibaut Weber percussions Sophie Raynaud basson contre-basson Marie Ythier violoncelle Michele Tadini électronique temps réel

Prix A.R.T.S. 2011 Création pour les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences 2013

Hexagone - Meylan Ve 11 oct 21 h - Sa 12 oct 20 h

Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 20

Ce concert clôture deux ans de résidence à l’Atelier Arts Sciences où l’artiste Michele Tadini et le chercheur Angelo Guiga ont travaillé sur les interactions entre son et lumière. À la fois contrainte et liberté pour le compositeur, la perception synesthésique offre un champ d’exploration poétique immense. Il s’agit pour ces deux inventeurs de trouver une grammaire de la vibration commune entre le son et la lumière, de faire une exploration de leur possible relation : dissociation, superposition et chaos, rencontre et fécondation, polyphonie et échange des rôles, synesthésie. Inspiré par le rythme, les nuances et le mouvement spatial de la lumière, chaque instrument représente une façon singulière d’interagir avec elle. La forme musicale fait référence à plusieurs types de musiques : contemporaine, minimalisme, archaïque, électro et rock progressif. Entre geste musical et traitement informatique des commandes, Françoise Henry intervient en tant que scénographe, pour concevoir un espace abstrait, propice à la matérialisation de la lumière. C’est précisément la synergie de compétences et d’imaginaires différents qui modifie le processus de recherche, et abouti à une nouvelle forme d’écriture, où données physiques, mathématiques et nécessités oniriques tissent, en se répondant, un langage commun. C’est tout le sens recherché pour cette « troisième lumière », qui invite le spectateur à s’interroger, lui aussi, sur sa façon de percevoir une création plurisensorielle.

musique

Production Atelier Arts Sciences. Avec l’aide du fonds de soutien à la création artistique numérique (SCAN) de la Région Rhône-Alpes. Accueillie en coréalisation avec Mixlab.

© Françoise Henry

Chercheurs associés à la résidence : (CEA Leti) Dominique David (GIN) Michel Dojat (UPMF) Fabrice Forest (CEA Liten) Gilles Le Blevennec (LPNC, UPMF) David Alleysson


Acteurs de Curiosité Territoriale En complicité avec KompleXKapharnaüM

© Caroline Didier

Partenariat CAUE de l’Isère, Balthazard & Cotte, CCSTI-La Casemate Grenoble

exploration

Vous avez envie de devenir Acteur de Curiosité Territoriale (ACT) le temps d’un parcours ? Alors rejoignez un groupe entre le 3 et le 7 octobre et partez, à la journée, à la recherche de graines de futur sur le territoire. En choisissant un thème d’exploration, vous découvrirez le territoire avec un autre point de vue… Accompagné par une personne ressource, vous vivrez une expérience unique et vous récolterez des images, des sons, des mots… Vous aurez le choix entre : expérimenter la ville au ralenti ; travailler demain ; imaginer la vie de ses arrières-petits-enfants en 2050 ; survivre en ville quand on est un blaireau ; repenser la contribution citoyenne ; partir à la conquête du four solaire ; explorer les jardins partagés, etc. Les partenaires des Rencontres-i ne sont pas à court d’idées ! Tous les thèmes d’exploration vous seront dévoilés sur les sites : www.theatre-hexagone.eu, www.rencontres-i.eu où vous devrez vous inscrire. Lors de ces parcours, vous pourrez croiser une caméra ou un micro, discrètement embarqué par l’un des membres de l’équipe artistique KompleXKapharnaüM. Cette compagnie villeurbannaise, accueillie aux précédentes Rencontres-i avec Mémento et Embouteillage, sera le témoin privilégié de cette expérience inédite. Elle en proposera une interprétation artistique avec son langage propre, mêlant compositions sonores et images vidéo. Cette création sera proposée dans un cadre exceptionnel et… tenu secret.

Rendez-vous à tous les Acteurs de Curiosité Territoriale et plus généralement à tous les curieux qui souhaiteraient mieux connaître la conclusion de cette démarche innovante au départ de l’Hexagone où un bus vous attendra le samedi 12 octobre à 13 h ou à 16 h. Équipez-vous d’une tenue chaude et de chaussures imperméables. Attention places limitées !

lire aussi p. 71

Deux temps à partager 1 - Parcours

À choisir entre le 3 et le 7 oct 2 - RDV avec KompleXKapharnaüM

Sa 12 oct 13 h ou 16 h Départ Hexagone Meylan Gratuit, inscription indispensable 21


© Laurence Fragnol

© Laurence Fragnol

© DR

© Laurence Fragnol


EXPERIMENTA 2013 Ce salon est proposé par l’Atelier Arts Sciences

Avec le soutien de

En partenariat avec

salon

EXPERIMENTA : touchez à l’innovation !

Retrouvez sur place la Librairie les Modernes.

Pour sa troisième édition, EXPERIMENTA, salon de rencontre entre arts, sciences et technologies, se tiendra à la Maison MINATEC et à l’Atelier Arts Sciences dans le cadre de la Fête de la science en Isère et des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences.

Programme détaillé sur www.rencontres-i.eu

Aiguisez votre curiosité dans ces rencontres inédites qui ouvrent de nouvelles perspectives entre les professionnels des milieux culturels et artistiques et les milieux de l’innovation technologique.

Partagez des temps de rencontre entre professionnels, des workshops créatifs, et participez à un colloque du ministère de la Culture et de la Communication sur le thème « Création artistique, numérique et formation » (voir page 24). Soutenu par le programme des investissements d’avenir INMEDIATS (Innovation – Médiation - Territoires) et porté par l’Atelier Arts Sciences, EXPERIMENTA s’inscrit dans une démarche de « Living Lab », un laboratoire vivant et ouvert aux visiteurs. Accompagné par les porteurs de projet et des médiateurs culturels présents pendant toute la durée de l’événement, vous pourrez expérimenter des dispositifs et des prototypes conçus par des ingénieurs, chercheurs, artistes, designers ou créateurs de startup et participer à leur évaluation en interrogeant leur portée sociale, culturelle, technologique ou encore environnementale.

© Laurence Fragnol

Découvrez des dispositifs de réalité augmentée, des œuvres interactives visuelles et sonores, des maquettes urbaines immersives, des performances artistiques nourries par la rencontre avec des scientifiques et des technologues…

Maison MINATEC

3, place Louis Néel, Grenoble

Atelier Arts Sciences

29, rue Félix Esclangon, Grenoble

Je 10 - Ve 11 oct 9 h-19 h Sa 12 oct 10 h-19 h Entrée libre 23


Création artistique, numérique et formation Colloque

Informations pratiques : Ce colloque comprend un temps réservé à une visite libre du salon EXPERIMENTA. Un repas sera servi sur place, sous réserve de réservation au préalable.

Une navette gratuite (A/R) sera à votre disposition à 17 h 15 pour vous permettre de voir Flûte ! Quelle équation ? à la Source à Fontaine puis La Terza luce à l’Hexagone. Plus d’info : marie.perrier@theatre-hexagone.eu

Avec le soutien de la direction générale de la création artistique. Remerciements aux membres du comité de pilotage. En partenariat avec le programme Promising (Investissements d’avenir)

Maison MINATEC - Grenoble Ve 11 oct de 9 h 30 à 17 h 30 Participation sur inscription sur www.theatre-hexagone.eu 24

© Laurence Fragnol

Programme en cours d’élaboration. Intervenants à préciser.

colloque

Le ministère de la Culture et de la Communication, l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences et l’Atelier Arts Sciences proposent une réflexion sur le thème « Création artistique, numérique et formation ». L’émergence de pratiques artistiques et de métiers inédits, au croisement des arts plastiques, du spectacle vivant (théâtre, musique, danse, cirque…) et des technologies innovantes met profondément en question l’évolution des processus et des contenus des formations des artistes comme des ingénieurs. À partir de témoignages d’artistes, de scientifiques et de responsables pédagogiques, cette rencontre permettra d’évoquer des initiatives et des expériences de formation qui, par la transversalité des approches, seront autant de pistes de réflexion et de propositions de réponses apportées pour développer les relations entre arts, sciences et technologies au profit de la création artistique. Ce colloque abordera tout à la fois la question de l’intégration des outils numériques au sein des cursus de formation artistique et celle du développement de synergies entre des écoles d’art et des écoles d’ingénieurs, scientifiques et technologues. Il confrontera différentes démarches tout en s’intéressant aux conditions politiques et pratiques nécessaires à leur mise en place.


musique

danse théâtre jazz indisciplinés

cirque spectacles en tournée

cirque contemporain

créations fidélités artistiques découvertes croisement des générations artistes inédits dans l’agglo

spectacles pendant les vacances scolaires


À partir de 13 ans

Création

L’École des femmes Molière Christian Schiaretti Robin Renucci

Une création en coproduction Tréteaux de France - Direction Robin Renucci et Théâtre National Populaire, Centres dramatiques nationaux, Conseil général de l’Eure.

Mardi 29 octobre

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation

Mercredi 30 octobre 17h

Rencontre-lecture autour de la femme et la jeunesse.

De quelles femmes ont peur les Arnolphe d’aujourd’hui, et que disent d’eux ces peurs ? Quelle fragilité révèle celle d’être abandonné ? En quoi une femme éduquée, autonome, émancipée, décidée, créatrice de richesses, les fait moins hommes, leur ôte intelligence ou pouvoir ? (…) Et puisqu’il s’agit de vivre ensemble, quelle part doit prendre chacun dans le soin apporté à la jeunesse, dans le soin apporté au monde dont cette jeunesse va hériter ? À partir de textes de Ricardo Montserrat les comédiens du spectacle diront aux spectateurs d’aujourd’hui en quoi L’École des Femmes nous parle, encore plus fortement, qu’à ceux d’hier, de la protection de la jeunesse et de sa destruction.

Ma 29 - Me 30 oct 20 h (pendant les vacances scolaires)

théâtre

De Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière Mise en scène Christian Schiaretti Avec Robin Renucci, Jeanne Cohendy, Patrick Palmero, Thomas Fitterer, Philippe Dusigne et Maxime Mansion*, Jérôme Quintard*, Laurence Besson* * TNP Villeurbanne Scénographie Fanny Gamet Création costumes Thibaut Welchlin Lumière Julia Grand Assistant mise en scène Maxime Mansion

Tarif : normal 26 € - réduit 21 € - abonné 18 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 26

Après Ruy Blas, Christian Schiaretti met en scène L’École des femmes, première comédie en cinq actes de Molière traitant de l’émancipation de la femme et de l’abus de pouvoir des hommes. Comment se préserver au mieux de l’infidélité féminine autrement qu’en épousant Agnès, dont l’éducation au couvent s’est appliquée à la « rendre idiote autant qu’il se pourrait » ? Arnolphe, accélère son projet de mariage lorsqu’il découvre que le fils de son ami Oronte, le jeune Horace, a conquis le cœur d’Agnès. La conquête d’Arnolphe devient un combat, celui d’un amoureux impuissant et ridiculisé, cherchant désespérément à contrarier par la ruse et la force les velléités des jeunes amants, finalement unis par un heureux coup de théâtre. Avec Robin Renucci dans le rôle d’Arnolphe, ce théâtre, espace de l’adresse à l’autre et de l’incarnation du verbe devient une formidable école d’élévation de l’esprit.

Formation des artistes En partenariat avec les Chantiers Nomades, Robin Renucci propose une semaine de formation ouverte en priorité aux artistes participants à l’éducation artistique conduite par l’Hexagone. www.chantiersnomades.com


À partir de 10 ans - 1 h 20

El Cid

théâtre

© Elian-Bachini

d’après Corneille L’Agence de Voyages Imaginaires

Coproduction Théâtre du Gymnase [Marseille], Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, ville de Neuilly-sur-Seine, Espace diamant / ville d’Ajaccio, Le Cratère, Scène nationale d’Alès, Les Instituts français d’Espagne et du Maroc. Avec Paris et Région PACA, la SPEDIDAM, la SNCM. Spectacle créé en janvier 2013 au Théâtre du Gymnase [Marseille]. L’Agence de Voyages Imaginaires est subventionnée par la ville de Marseille, le ministère de la Culture et de la Communication / DRAC PACA, la Région PACA et le Conseil général des Bouches-du-Rhône. L’Agence de Voyages Imagianires est issue des Cartounes Sardines Théâtre. Avec le soutien de l’Institut Français de Paris et Région PACA. Cofondateur et metteur en scène de Cartoun Sardines Théâtre pendant 28 ans, Philippe Car crée en 2007 l’Agence de Voyages Imaginaires.

La compagnie voyage souvent avec sa cuisine et vous propose, à l’issue du spectacle, de venir partager quelques délices d’un repas complet concocté avec des produits frais et de saison, par l’équipage de la compagnie. Les Tables Nomades sont des occasions conviviales et gourmandes d’échanger et de rêver, avec les comédiens, autour d’une table et de quelques notes de musique jouées par la troupe. Le repas coûte 11 € par personne, 8 € pour les enfants (jusqu’à 12 ans). Sur réservation auprès de l’accueil de l’Hexagone dans la limite des places disponibles.

© Elian-Bachini

Foisonnante, généreuse, pleine d’énergie, l’Agence de Voyages Imaginaires est de retour ! Entre tragique et comique, réécrit comme un drôle de thriller, El Cid nous tient en haleine du début à la fin. Il y a du sang, de la sueur et de l’amour, il y a du Shakespeare, du Hitchcock et du Tarantino. Il y a de la musique bien sûr et tout l’univers que Philippe Car et sa compagnie ont récolté lors de leur voyage d’étude en Espagne et au Maroc ! Il y a Rodrigue et Chimène qui s‘aiment. Il y a la jalousie des pères et Rodrigue déchiré entre son amour et son devoir. Et puis l’attaque du royaume par les ennemis donne à Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du Roi… Mais comment nos héros vont-ils se sortir de cette situation extraordinaire à l’issue imprévisible ?

Les tables nomades de l’Agence de Voyages Imaginaires

Mise en scène Philippe Car Avec Philippe Car, Valérie Bournet, Vincent Trouble, Marie Favereau, Nicolas Delorme Adaptation et écriture Philippe Car et Yves Fravega d’après Pierre Corneille Assistanat à la mise en scène Laurence Bournet Composition musicale Vincent Trouble Scénographie et création lumière Julo Etiévant Costume et accessoires Christian Burle Décors et accessoires Jean-Luc Tourné Régie son et lumière Damien Leclerc, Christophe Cartier

Me 13 - Je 14 - Ve 15 nov 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 27


[Re]connaissance Les 19 partenaires du concours [Re]connaissance  Le Pacifique | CDC – Grenoble (38) | Maison de la danse – Lyon (69) | Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Meylan (38) | Danse à Lille / CDC - Roubaix (59) | La Briqueterie / Cdc du Val-de-Marne (94) | Le CND - Centre national de la danse – Pantin (93) et Lyon (69) | Le Dôme Théâtre – Scène conventionnée – Albertville (73) | Micadanses – Paris (75) | La Rampe et La Ponatière – Scène conventionnée danses et musiques - Scène régionale Rhône-Alpes – Échirolles (38) | L’avant-scène – Cognac (16) | Onyx – La Carrière – Scène conventionnée – Saint-Herblain (44) | Musique et danse en Loire-Atlantique – Orvault (44) | Malandain Ballet Biarritz (Ccn) / Festival Le temps d’aimer la danse (64) | Centre culturel André Malraux – Scène nationale – Vandœuvre-Lès-Nancy (54) | CCN Ballet de Lorraine (54) | Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse (92) | Iadu (Initiatives d’artistes en danses urbaines) – Fondation de France – Parc de la Villette – Avec le soutien de la Caisse des dépôts et l’Acsé (75) | Le Rive Gauche – Scène conventionnée pour la danse – SaintÉtienne-du-Rouvray (76) | 3C-L – Centre de création chorégraphique Luxembourgeois (Lu)

Avec le soutien de la DGCA (Direction générale de la création artistique), de la DRAC Rhône-Alpes et de la Région Rhône-Alpes.

© Christian Rausch

Concours de danse

danse

Sur une idée du Pacifique l CDC de Grenoble et de La Maison de la Danse de Lyon, 19 partenaires s’associent pour contribuer au repérage de nouveaux talents. Ils créent le concours de danse contemporaine [re]connaissance. L’objectif est de rendre visible la diversité de la création chorégraphique, de mieux accompagner des artistes au talent déjà confirmé mais encore peu identifiés ou peu diffusés. 12 compagnies sélectionnées par les partenaires du concours présentent chacune une chorégraphie de courte durée, nouvelle création ou adaptation d’une pièce récente : 15 à 25 minutes maximum, pour trois à cinq danseurs. Un jury de cinq professionnels décerne les deux premiers prix, le public le troisième. Les trois lauréats partiront en tournée sur la saison 2014-2015 dans des lieux partenaires.

Il sera possible de rentrer en salle après chaque présentation de compagnie et de voter les 2 soirs. Une pause d’une heure vous sera proposée avec restauration légère.

Ve 22 nov 18 h 30 Sa 23 nov 17 h 30 Tarif unique : 6 € un soir - 10 € les deux soirées 28

Les 12 compagnies participant au concours : 1 Cie La Bazooka (76), Sarah Crépin, Queen Kong - 3 danseurs 2 Anu Sistonen (Luxembourg), Against the flow - 3 danseurs 3 Cie Chute Libre, Pierre Bolo (44), Mad Men - 3 danseurs 4 Arthur Harel (75), All along far away – 5 danseurs 5 Cie SB, Sophie Bocquet (91), Jungle Speed - 3 danseurs 6 Iffra Dia (75), Issue de secours - 5 danseurs 7 Cie La Brèche, Aurélie Gandit (54), De Pictura - 5 danseurs 8 Cie Komusin, Eun Young Lee (63), Variation 1 - 4 danseurs 9 Tabea Martin (Hollande), Duet for two dancers - 3 danseurs 10 Cie Betula Lenta, Maxence Rey (93), Sous ma peau, transformations silencieuses - 3 danseurs 11 Cie Olatz de Andrès (Espagne), Privolva - 3 danseurs 12 Selection en cours


À partir de 11 ans

Création

La Maison d’antan

© Steeve Iuncker

d’après R.-Louis Stevenson Oscar Gómez Mata

théâtre

Cette fable de R.L. Stevenson raconte l’histoire de Jack, un enfant de dix ans, déterminé à ne pas continuer à souffrir en vivant avec des chaines aux pieds. Les thèmes abordés par ce conte sont multiples : comment devenir le héros de sa vie ? Quelles sont les relations entre pouvoir et mensonge, vérité et légende, magie et réalité ou courage et expérience ? À travers cette histoire, c’est la question de la transmission qui est ici posée. Que faut-il garder de l’héritage de nos parents ? Quelles traces les artistes prétendent-ils laisser aux spectateurs ? Et de manière plus générale, que laissons-nous, que ? Pour ce transmettons-nous aux générations suivantes  faire, les comédiens de la compagnie l’Alakran, qui marque un virage avec ce projet, seront accompagnés sur scène d’un groupe d’adolescents de l’atelier théâtre du collège Lionel Terray (Meylan). Plus qu’un spectacle, il s’agit là de créer un acte d’échange public, aussi lumineux et joyeux que sombre, tout à fait mystérieux comme l’est l’atmosphère originale de la fable.

Élaboration du projet, écriture, mise en scène Oscar Gómez Mata d’après R-L. Stevenson Avec Jean-Luc Farquet, Esperanza López, Valerio Scamuffa et un groupe d’enfants Assistant à la mise en scène Bastien Semenzato Chargée de production et de diffusion Barbara Giongo, assistée de Tamara Alegre Administratrice Sylvette Riom Responsable technique et création lumières Roberto Cafaggini Scénographe Sylvie Kleiber Composition musicale et création son Andrés García Créateur vidéo Nico Baixas Costumière Isa Boucharlat Médiateur Ivan Martin Projet réalisé en partenariat avec l’atelier théâtre du collège Lionel Terray de Meylan encadré par Claire Mounier.

Jeudi 28 novembre Rencontre avec le public à l’issue de la représentation. Vendredi 29 novembre 9h - 18h Retrouvez Oscar Gómez Mata lors du colloque Déjouer l’injouable (lire page 62).

Coproduction Cie L’Alakran, Saint-Gervais Genève Le Théâtre, Bonlieu - Scène nationale d’Annecy, TLH - Sierre, Arsenic - Lausanne, Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Meylan, Théâtre Benno Besson - Yverdon-les-Bains. Avec le soutien du Théâtre Romand. La Compagnie L’Alakran bénéficie d’une convention de soutien conjoint entre la République et Canton de Genève, la ville de Genève et Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture.

Je 28 - Ve 29 nov - 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 29


Roberto Fonseca Yo

© Carlos Pericas

Claviers, piano, voix Roberto Fonseca Percussions cubaines, chœur Joel Hierrezuelo Guitare Jorge Chicoy Batterie Ramsés Rodriguez Basse Yandy Martinez Kora Sekuo Kouyate

jazz

Roberto Fonseca est la star montante du jazz cubain. À 37 ans, avec sept albums en solo à son actif, l’ex-pianiste du Buena Vista Social Club (après Ruben Gonzalez) au côté d’Ibrahim Ferrer est devenu une légende du jazz au-delà de La Havane. Son nouvel album Yo - moi en espagnol - est une sorte de manifeste autobiographique dans lequel ce musicien éclectique nous offre tout ce qui l’anime. Il explore une nouvelle dimension sonore alliant brillamment instruments acoustiques traditionnels et électroniques, le tout sous forme d’hommage à ses racines. Rythmes cubains traditionnels et africains s’épousent sur fond de jazz pur, accompagnés de percussions gnawa. Voix américaines, arabes et africaines se répondent tandis qu’au piano, son doigté toujours frénétique et funky est éblouissant. Pour ce concert, Roberto Fonseca apporte non seulement l’énergie d’un immense soliste mais également le savoir-faire d’un éminent compositeur et chef d’orchestre ayant bien choisi ses musiciens.

Je 05 déc 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 30


Durée : 1 h 05

Au plus près du monde

© Laurence Fragnol

François Veyrunes Antoine Choplin

danse

Comment danser le rapport à l’autre, qu’il soit homme ou femme ? Accueillir et ne pas subir. Accueillir et rester digne. La question de la dignité de l’homme est au cœur de ce spectacle où les danseurs, seuls, en duo ou en trio, donnent à voir quelque chose de l’entraide, de la fraternité, de l’amour. Le texte de Antoine Choplin magnifiquement murmuré en voie off par Dominique Laidet nous renvoie à l’essentiel : est-ce en le regardant de loin ou en le serrant au creux des poings que je me tiens au plus près du monde ? Défiant les lois de la pesanteur et les codes du féminin et du masculin, les trois danseurs cherchent des solutions pour ne pas sombrer et nous embarquent sur le chemin de la vie. Accompagnée d’une partition musicale envoûtante, cette danse raconte un peu de notre humanité et de nos choix de vie.

Conception, dramaturgie et chorégraphie François Veyrunes Texte Debout sur la terre Antoine Choplin Assistante Christel Brink Créé avec et interprété par Jéremy Kouyoumdjian, Sylvère Lamotte, Leila Pasquier Plasticien et direction technique Philippe Veyrunes Univers sonore François Veyrunes, Stracho Temelkovski Voix off Dominique Laidet Administratrice de production Valérie Joly-Malevergne Attachée de production Karine Trabucco

Samedi 30 novembre Stage de danse contemporaine avec François Veyrunes (voir p. 54) À voir ailleurs : Tendre Achille - création de François Veyrunes - La Ponatière - jeudi 23 janvier 20 h dans le cadre de JeudIsèreDanse Coproduction Compagnie 47-49 François Veyrunes. Grand Angle scène Rhône Alpes de Voiron, TEC Saint-Maurice-l’Exil, THV Saint-Barthélémy-d’Anjou, Espace Paul Jargot – Crolles. Soutien Diapason - Saint-Marcellin, CCN Grenoble - Jean-Claude Gallotta. La Compagnie 47-49 François Veyrunes est subventionnée par la DRAC Rhône-Alpes, ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes, le Conseil général de l’Isère et la ville de Grenoble.

lire aussi p. 67

© Laurence Fragnol

Ma 10 - Me 11 déc 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 31


À partir de 5 ans - 1 h 05

Circus Incognitus Jamie Adkins

© Amanda Russel

De et par Jamie Adkins Régisseur général Claude Houle Lumière Nicolas Descauteaux Costume Katrin Leblond Musique Lucie Cauchon Interprétation musique enregistrée Anne-Marie Levasseur Diffusion Drôles de Dames en accord avec Kid’s Entertainment.

cirque

Face au succès de ce spectacle et à l’envie de Jamie Adkins de le partager, l’Hexagone n’a pu résister à l’idée de le reprogrammer. À la fois clown, illusionniste, jongleur et fildefériste, Jamie Adkins, artiste américain résident au Canada, est réputé pour être l’un des meilleurs artistes de cirque de sa génération. Après avoir aiguisé ses multiples talents auprès du Cirque du Soleil ou du Cirque Eloize, il parcourt aujourd’hui les scènes du monde entier en solo. Circus Incognitus c’est l’éternelle histoire du burlesque  : celle d’un petit humain, avec son pantalon à bretelles et sa chemise à carreaux, aux prises avec les multiples difficultés de la vie quotidienne. Ce clown lunaire et acrobatejongleur aime jouer avec le public. Il offre pour les grands et les petits une performance quasi muette exceptionnelle d’invention et de poésie, une succession d’exploits acrobatiques drôles et émouvants. Et vous verrez qu’après ce spectacle, vous ne presserez plus vos oranges de la même manière !

Ma 17 - Me 18 déc 20 h Je 19 déc 14 h 30 Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 32


Turak bricole de la poésie en grimpant sur des piles d’objets usés pour dessiner les contours d’un pays rêvé : la Turakie septentrionale (proche de l’épaule nord). Ici, pas de sens interdit : entrer dans l’univers du Turak c’est se raconter sa propre histoire avec ce qu’on a attrapé dans son entonnoir à imaginer. Il paraît que de fausses bonnes raisons économiques ont provoqué la dissolution de l’Orchestre national de Turakie ; il s’est ensuite dissout dans le quotidien et a disparu. Il s’agira donc de rechercher ces musiciens réfugiés dans les décombres, d’avancer dans une forêt de pupitres et de partitions au milieu d’instruments abandonnés aux quatre vents. Quelques machines remettent en jeu ces instruments oubliés, des pédaliers de bicyclette actionnent des accordéons, des mailloches frappent des grosses caisses : les instruments paraissent jouer seuls en souvenir du bon vieux temps où leurs musiciens étaient réputés les plus fins interprètes du « Beau Dahu Bleu » (une musique qui a deux pattes plus courtes que les autres). Turak marche dans les traces fraîches de cet orchestre fantôme coincé entre la fanfare de chambre et l’électro-pop philharmonique de campagne !

Création

Sur les traces du ITFO* Turak Théâtre

*Import’nawouak Turakian Folklorik Orke’stars

© Turak

théâtre d’objets

À partir de 8 ans - 1 h

Auteur, metteur en scène, scénographe Michel Laubu En complicité avec Emili Hufnagel Composition musicale et arrangements Rodolphe Burger et Laurent Vichard Regard extérieur Vincent Roca Interprètes Michel Laubu, Marie-Pierre Pirson, Caroline Cybula, Emili Hufnagel (en alternance) Musiciens Frédéric Roudet, Laurent Vichard Lumière, régie générale Timothy Marozzi Son Hélène Kieffer Construction décors et personnages Charly Frénéa, Joseph Paillard, Géraldine Bonneton Production Cécile Lutz Production Turak Théâtre. Coproduction Le Bateau Feu Scène nationale de Dunkerque, Les Subsistances – Lyon, Le Carreau Scène nationale de Forbach, La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national, Théâtre Anne de Bretagne – Vannes, La Passerelle Scène nationale de Gap, Théâtre Jean Renoir, Cran Gevrier. Avec le soutien de l’Espace Paul Jargot Crolles et de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Meylan. Turak théâtre est compagnie associée au Bateau Feu Scène nationale de Dunkerque. En résidence aux Subsistances, Lyon et au Théâtre Jean Renoir, Cran Gevrier. Turak théâtre est en convention avec le ministère de la Culture et de la Communication - D.R.A.C Rhône-Alpes et la Région Rhône-Alpes et est subventionné par la ville de Lyon. Avec le soutien de la ville de Lyon et de l’Institut Français pour la mobilité internationale.

Me 08 - Je 09 - Ve 10 jan 20 h Je 09 jan 14 h 30 Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 33


À partir de 10 ans - 1 h 05

Mazùt Auteurs et artistes interprètes Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias Collaborateurs Benoît Bonnemaison-Fitte, Maria Muñoz et Pep Ramis Création lumière Adèle Grépinet Création sonore Fanny Thollot Création costumes Céline Sathal Travail rythmique Marc Miralta Ingénieur gouttes Thomas Pachoud Régie générale Marc Boudier Construction, régie plateau Laurent Jacquin Production, diffusion Marie Bataillon, Marie Dubois Coproduction Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des arts de la rue, Théâtre Mercat de les Flors de Barcelona, El Canal Centre d’arts escèniques de Salt-Girona, La Verrerie, pôle national des arts du cirque Languedoc-Roussillon et le festival Montpellier Danse 2012, le festival La Strada à Graz (Autriche). Production Baro d’Evel cirk cie. Avec le soutien de L’Animal a l’esquena à Celrà et de la Scène nationale du Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan. Avec l’aide du ministère de la Culture et de la Communication / DRAC MidiPyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées et du Conseil général de la Haute-Garonne.

Ma 21 - Je 23 - Ve 24 Sa 25 jan 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 34

© Alexandra Fleurantin

Baro d’Evel cirk cie


cirque

titre

Parce que l’humanité les dépasse, parce qu’ils ont perdu leur instinct, parce que le monde va trop vite, deux êtres partent à la recherche de leur animal intérieur, à la recherche d’un cheval mythique ou réel. Mazùt, est une plongée dans le bruissement de la matière, un embarquement dans les vibrations du monde. Eau, papier, peinture ont une place centrale dans ce spectacle. Il est question de la femme et de l’homme à la surface d’une planète où la matière et les corps jouent comme des caisses de résonance, comme des toiles à peindre… Cette poésie est en partie générée par une technologie — développée pour l’occasion par Thomas Pachoud — qui disparaît derrière l’acte artistique et le magnifie. Cette création franco-catalane réunit danse, acrobatie, musique, voix, peinture pour donner à voir l’étrange solidité du déséquilibre et rendre perceptible la métamorphose (Mazùt signifie transformation en grec et en russe). À partir de rythmes, d’acrobaties étonnantes et d’un goût immodéré pour la poésie, cette jeune équipe défriche le monde autrement et nous ramène au premier souffle, point de départ d’un être qui respire et regarde le monde.

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Jordi Savall Les Voix humaines

Programme sous réserve de modifications. Avec le soutien du Département de la Culture de la Generalitat de Catalunya, de l’Institut Ramon Llull, et du « Programme Culture » de l’Union Européenne.

Ma 28 jan 20 h Tarif : normal 26 € - réduit 21 € - abonné 18 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 36

Ayant remis au goût du jour la viole de gambe, le catalan Jordi Savall tient une place exceptionnelle parmi les artistes majeurs de la musique baroque. « Nous sommes des architectes » aime à dire Jordi Savall. Architecte des sons et des cultures musicales oubliés, il transcende son instrument pour faire entendre des partitions qui, souvent incomplètes, nécessitent autant de rigueur que d’invention de la part de l’interprète. Grâce à sa remarquable participation au film d’Alain Corneau Tous les matins du monde, grâce à son intense activité d’interprète, à sa discographie et à la création de son label d’édition musicale (Alia Vox), il est parvenu à prouver que la musique ancienne peut attirer la curiosité de tous les publics. Ainsi, fera-t-il revivre pour ce concert exceptionnel Les Voix humaines de Marin Marais et autres partitions oniriques.

musique

Invocation K.F. Abel - Prélude J.S. Bach -Allemande Johannes Schenck - Aria Burlesca Les Regrets M. de Sainte-Colombe (le fils) Fantaisie en Rondeau M. de Sainte-Colombe (le père) - Les Pleurs J.S. bach - Bourrée (& improvisations) Les Voix humaines M. de Machy - Prélude Marin Marais - Les Voix humaines Muzettes I – Ii - La Sautillante Musicall Humors de Tobias Hume A souldiers march Captaine Hume’s Pavin & Galliard Harke, Harke – Woope doe me no harme A souldiers resolution Lessons For The Lyra Viol Alfonso Ferrabosco - Coranto Thomas Ford - Why not here John Playford - La Cloche-Sarabande Bag-Pipes Tuning Anonyme (Manchester Gamba Book ca. 1580-1640) A pointe or preludium - The lancashire pipes The pigges of rumsey - Kate of bardie The cup of tea (Traditionnel Irlandais) - A toye

© David Ignaszewski

Jordi Savall joue sur une basse de viole à sept cordes de Barak Norman - Londres, 1697


Enrico Rava Quintet Tribe Enrico Rava trompette, composition Gianluca Petrella trombone Giovanni Guidi piano Gabriele Evangelista contrebasse Fabrizio Sferra batterie

© Giuseppe Pino

Inclinaisons productions

jazz

Écouter Enrico Rava c’est écouter une grande page d’histoire du jazz, un concentré d’expériences musicales, de sonorités, de rythmes. Les connaisseurs l’auront souvent entendu avec bonheur au Grenoble Jazz Festival. Ils retrouveront avec plaisir la sonorité chaude de ce trompettiste, étoile du jazz italien. Ceux qui ne connaissent pas et qui en auraient la curiosité - il n’est jamais trop tard pour bien faire - découvriront un conteur d’histoires sonores, un inventeur de mélodies sensuelles et riches. Le jazz est affaire de générosité, de transmission, de découvertes sans cesse renouvelées. Pour Tribe, Enrico Rava s’est entouré de jeunes musiciens. Au côté de Fabrizio Sferra un des meilleurs batteurs italiens, du magnifique trombone Gianluca Petrella - un son qui marie le ciel et la terre - deux jeunes recrues : le pianiste Giovanni Guidi (26 ans) et le bassiste Gabriele Evangelista (23 ans). Une manière de continuer à écrire les pages du jazz...

Ve 31 jan 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 37


théâtre

15 % c’est le taux de rentabilité que l’on promet aux actionnaires et celui réellement exigé par les acteurs des marchés financiers. Tel un anthropologue, Bruno Meyssat, intrigué par les mécanismes de la finance et toujours désireux de faire théâtre de ses interrogations, a questionné des économistes, des traders et des témoins de la crise des subprimes pour construire un spectacle visuel documenté et sans parole au sujet de nos propres pulsions et attitudes : être submergé, avoir les jambes coupées, mouiller sa chemise, bouffer du papier, danser le sirtaki comme en Grèce… Audelà de la finance, ce sont nos croyances, nos peurs, notre rapport au risque et au futur qui sont mis à nu. Au PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, qui avança un jour : « Je fais le travail de Dieu », Bruno Meyssat répond que la finance n’est pas affaire divine, mais affaire d’hommes, donc affaire de théâtre, un théâtre d’images en prise avec la réalité.

Mardi 4 février à l’issue de la représentation D’autres politiques économiques sont-elles possibles ? Rencontre avec Jean-François Ponsot, maître de conférences en sciences économiques à l’UPMF et membre des Économistes Atterrés et Bruno Meyssat, metteur en scène. Mercredi 5 février 12 h 30 Quand les artistes s’emparent de la crise financière Rencontre croisée avec Bruno Meyssat et Serge Papagalli, metteur en scène de La Position de l’autruche, Jean-François Ponsot des Economistes Atterrés, à la bibliothèque du centre-ville Grenoble. Partenariat avec la MC2: Grenoble. Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de chacune des représentations

Production Théâtres du Shaman. Coproduction le Festival d’Avignon, l’Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, le Théâtre Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, la Comédie de SaintÉtienne - Centre dramatique national, la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau. Collaborations Les Subsistances / Lyon, le Théâtre des Quartiers d’Ivry - Centre dramatique national du Val-de-Marne, le GMEM – Centre national de création musicale de Marseille, l’Institut français, la Région Rhône-Alpes / Fiacre international et l’Ambassade de France aux États-Unis. Avec le soutien de  l’Adami qui aide le Festival d’Avignon à s’engager sur des coproductions. La compagnie Théâtres du Shaman est conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et subventionnée par la ville de Lyon. Remerciements à Lucile Merlin, André Orléan, Jacques Cossart, Alexandre Harfouche, Tuan Nguyen, Joanna Thompson de Colonges, Catherine Maisonneuve, JeanLouis Jarrige, Yves Delnord, Jim Rokakis, Josh Cohen et Léla Imbert-Valassopoulos. Notre gratitude pour les droits de citations à Claire Malroux et aux éditions José Corti pour les traductions de poèmes d’Emily Dickinson, André Orléan pour les extraits de L’Empire de la valeur (ed. du Seuil), de De l’Euphorie à la panique (ed. ENS) et Paul Jorion pour les extraits de L’Implosion (ed. Fayard)

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À partir de 15 ans - 1 h 20

15 % Bruno Meyssat Conception et réalisation Bruno Meyssat Avec Gaël Baron, Pierre-Yves Boutrand, Charles Chemin, Elisabeth Doll, Frédéric Leidgens, Jean-Jacques Simonian et Jean-Christophe Vermot-Gauchy Scénographie Pierre-Yves Boutrand, Bruno Meyssat Lumière et régie générale Franck Besson Régie plateau et construction Pierre-Yves Boutrand, Laurent Driss, Thierry Varenne Univers sonore Patrick Portella et David Moccelin Costumes Robin Chemin Musiques F. Zappa, G.Ligetti, Alan Vega, J. Hassel, A. Pärt Voix J. Paulson, G.W. Bush, A.Greenspan Assistante Véronique Mailliard, Arnaud Chevalier Administration de Théâtres du Shaman Emmanuelle Moreau Ce spectacle présenté à l’Hexagone est co-accueilli en partenariat avec MC2: Grenoble

lire aussi p. 64

©Michel Cavalca

Ma 04 - Me 05 - Je 06 fév 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 39


À partir de 14 ans

Création

Un jour je vous raconterai une autre aventure extraordinaire - Cosmos Witold Gombrowicz Joris Mathieu

Mardi 11 février Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation

Ma 11 - Me 12 - Je 13 fév 20 h

Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 40

Joris Mathieu explore un théâtre science-fictionnel et poétique interrogeant avec sensibilité nos différents points de vue sur le monde. Construite comme une enquête policière la fable de ce spectacle retrace l’expérience de deux personnages, Witold et Fuchs, en plein doute sur le sens à donner à leur vie. Sur un chemin, ils découvrent au creux d’un taillis un moineau pendu à un fil de fer. C’est alors le début d’une série de signes étranges qui vont se nouer les uns aux autres et nous inviter, à travers une « loupe scénique », à entrer dans la tête de Witold. À partir d’un décor mobile à deux étages digne d’un tournage de cinéma, Joris Mathieu donne au spectateur la possibilité de multiplier son point de vue. Le sentiment de surveillance, la dimension voyeuriste, l’accès à des détails microscopiques augmentent la dimension policière de ce puzzle éclaté. Écrans mobiles, holoscreen, vidéo, toutes les nouvelles technologies utilisées nous accompagnent à la recherche d’un monde ordonné, le cosmos, en opposition au chaos.

théâtre

Coproduction Compagnie Haut et Court / Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville, Comédie de Saint-Étienne, Comédie de Caen, CDN de Normandie, L’ARC, Scène nationale du Creusot, Les Célestins de Lyon, L’espace Jean Legendre de Compiègne, Le nouveau Relax de Chaumont, La Méridienne de Lunéville, Théâtres Sorano Jules Julien de Toulouse. La compagnie Haut et Court est conventionnée par La DRAC et la Région Rhône-Alpes et soutenue par la ville de Lyon. Joris Mathieu est un artiste « familier » à l’Arc, Scène nationale du Creusot.

© DR

D’après le roman Cosmos de Witold Gombrowicz Traduction Georges Sédir Mise en scène et adaptation Joris Mathieu Avec Philippe Chareyron, Vincent Hermano, Rémi Rauzier, Marion Talotti, Line Wiblé Scénographie Nicolas Boudier, Joris Mathieu Musique Nicolas Thevenet Lumières Nicolas Boudier Création Vidéo Loïc Bontems, Siegfried Marque Régie Plateau Rodolphe Moreira Administration Olivier Bernard Avec la complicité ineffaçable de Philippe Puigserver


Loïc Lantoine J’ai changé Chant Loïc Lantoine Contrebasse François Pierron Guitares Éric Philippo Violons, saxophone, clarinette, banjo, mandoline, guitare Joe Doherty Batterie Thomas Fiancette

Une navette sera à votre disposition à la sortie du spectacle pour rejoindre le TRAM B Grand-Sablon.

© Hamza Djenat

Asterios productions

chanson

Loïc Lantoine est de retour ! Il a changé, mais pas trop quand même ! Déjà dix ans que ce poète facétieux fait tanguer la langue, chavirer la rime et culbuter les strophes. Avec son complice et alter-ego François Pierron à la contrebasse, cet héritier musical de Brel, Brassens et Ferré a baroudé de bars en clubs avec une inaltérable constance et trois albums à son actif. Pour cette nouvelle aventure, il est accompagné de trois autres complices malicieux : Joe Doherty, multi-instrumentiste irlandais (ayant joué entre autres avec Bashung), Éric Philippon à la guitare (ex La tordue) et Thomas Fiancette à la batterie. Cela donne un concert de chroniques amicales et amoureuses, des chansons à boire et à déboires riches et variées, âpres et tendres à la fois.

Ve 21 fév 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 41


À partir de 6 ans - 55 min.

Création

Tête haute

Production Collectif MxM, TGP-CDN de Saint-Denis. Coproduction Scène nationale de Cavaillon, La Filature - Scène nationale de Mulhouse, Le Canal - Théâtre intercommunal du Pays de Redon. Le Collectif MxM est artiste associé au TGP-CDN de Saint-Denis et soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île de France - ministère de la Culture et de la Communication, le conseil régional d’Île-de-France. Cyril Teste / Collectif MxM est artiste associé au CENTQUATRE – Paris et à la Scène nationale de Cavaillon. www.collectifmxm.com

Circulation et rencontre des publics En partenariat avec l’Espace 600, deux classes de Meylan et de la Villeneuve à Grenoble assisteront ensemble à ce spectacle et correspondront à partir d’ateliers mettant en lien le théâtre et la philosophie.

Je 27 fév 14 h 30 et 20 h Ve 28 fév 14 h 30 et 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 42

Cyril Teste travaille étroitement avec les nouvelles technologies et créé de la poésie dite numérique. Ce texte de Joël Jouanneau raconte l’histoire d’un enfant qui dessina la carte du monde tel qu’il lui semblait l’avoir traversé. Il la peupla de monstres, ogres et autres fées, d’animaux sauvages, de châteaux, de cabanes et de chaumières, et quand il eût terminé il comprit que ce labyrinthe était son autoportrait. N’étant jamais sorti de sa chambre et ayant lu tous les livres, les pages avaient fini par imprimer son cerveau d’épopées et aventures dont il finit par croire qu’elles lui étaient vraiment arrivées. Cette histoire d’apprentissage et de délivrance est transposée sur scène avec le principe des livres pop up. Entourés de dessins, de papier découpé tout autant que d’images numériques et de vidéo, les deux acteurs baignent dans un environnement onirique pour parler de la nécessité de se frotter à la réalité et de faire sa propre expérience de la vie.

théâtre

Texte Joël Jouanneau Mise en scène Cyril Teste - Collectif MxM Avec Murielle Martinelli, Gérald Weingand Collaboration Dramaturgique Philippe Guyard Assistante à la mise en scène Émilie Mousset Scénographie Mxm Lumière et régie générale Julien Boizard Conception vidéo Patrick Laffont Vidéo Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus Musique originale Nihil Bordures Costumes Marion Montel Régie plateau Nicolas Joubert Objets programmés Christian Laroche Construction Side Up Concept Administration Anaïs Cartier Diffusion Florence Bourgeon

© MxM

Joël Jouanneau Cyril Teste


À partir de 7 ans - 1 h 15

Leçon d’opéra

Création

Les Contes d’Hoffmann Jacques Offenbach Jean-François Zygel Distribution en cours.

À travers son émission de télévision La leçon d’opéra, JeanFrançois Zygel a révélé à de nombreux enfants, accompagnés de leurs parents, les secrets de la musique classique pour tous. L’opéra vous intimide ? Voici une manière simple et ludique d’entrer de plain-pied dans ces ouvrages d’apparence complexe. Le dispositif est simple : un piano, quatre ou cinq chanteurs, des musiciens… Une malle et quelques accessoires, un peu de lumière, quelques musiques enregistrées. Il s’agit à la fois d’une explication de texte en musique, mais aussi d’un spectacle, au cours duquel les principaux passages de l’opéra sont donnés à voir et à entendre. Les chanteurs incarnent les rôles principaux, mais aussi certains rôles secondaires, et même parfois le chœur. Jean-François Zygel, avec talent et malice, décortique les ressorts des deux récits qui s’opposent et se complètent : théâtral à la face, musical à jardin. L’opéra se présente ordinairement au public dans sa pompe, son luxe, son prestige inaccessible. En faisant l’économie de l’orchestre et des divas, cette « leçon d’opéra » fait le pari d’un rapport plus simple et direct avec le public.

© Franck Juery/Naïve

musique

En partenariat avec La Fabrique Opéra Grenoble qui proposera Les Contes d’Hoffman de Jacques Offenbach du 28 mars au 1er avril 2014 au Summum.

Ma 11 Mars - 20 h (pendant les vacances scolaires) Tarif : normal 26 € - réduit 21 € - abonné 18 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 43


À partir de 15 ans - 2 h

Création

Ekatérina Ivanovna

Jeudi 20 mars Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation

Coproduction Théâtre, Scène nationale de Saint-Nazaire, Théâtre de Villefranche-sur-Saône, Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne, Théâtre de l’Union, Centre dramatique national du Limousin, Dieppe Scène nationale, MA Scène nationale de Montbéliard, les 13 Arches, Scène conventionnée de Brive. Avec le soutien de Nuits Carrées et la Fondation Hartung Bergman / Antibes. Compagnie associée au Théâtre, Scène nationale de SaintNazaire et au Théâtre de Villefranche-sur-Saône et conventionnée par la Région Limousin et par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Limousin.

Je 20 - Ve 21 mars 20 h

théâtre

De Léonid Andreïev Adaptation, mise en scène et scénographie David Gauchard Traduction André Markowicz Texte publié aux éditions José Corti Musique Olivier Mellano Piano & ondes Martenot Christine Ott Chorégraphie Julia Cima Avec Marie Thomas, Philippe Labonne, Alexandre Le Nours, Vincent Mourlon, Marion Verstraeten, Bérengère Lebacle, Nicolas Petisoff, Christine Ott, David Gauchard, David Moreau Graphisme David Moreau Création lumière Christophe Rouffy Régie lumière Michaël Cousin Son Klaus Löhmann Construction du décor Alain Pinochet Administration & production Pierre Ménasché, Agathe Jeanneau

© Léonid Andréïev

Léonid Andreïev David Gauchard

Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 44

Tout commence par trois coups de feu. En Russie, au début du XXe siècle, Guéorgui Dmitriévitch Stibéliov député à l’assemblée vient d’essayer d’assassiner sa femme, Ekatérina Ivanovna. Il l’accuse d’adultère. Le meurtre est évité mais le couple explose et au fond de cette femme, quelque chose est mort. Accusée à tort, Ekatérina entame une lente et sourde descente aux enfers… C’est une onde de choc qui grandira d’acte en acte. Enfants, mères, frère et sœur, amis, témoins et profiteurs, tous seront irradiés. Avec cette pièce, portée par dix interprètes, David Gauchard marque un virage dans son parcours artistique. Loin de Shakespeare et des nouvelles technologies cette mise en scène dévoile un travail de recherche sur la vérité des situations et sur la relation homme femme. Chercher au plus profond de nous la sincérité quand un monde s’effondre. Pleurer, rire, courir, crier, danser encore une dernière fois avec grâce ou laideur mais surtout sans jugement. Révéler une féerie immondes derrière un monde féerique, est l’enjeu de ce spectacle.


À partir de 9 ans

Création

Cosmophonies Hubert Reeves Ensemble Calliopée Astrophysicien Hubert Reeves Ensemble Calliopée Direction artistique Karine Lethiec Programme composé d’œuvres des XXe et XXIe siècles

Production Ensemble Calliopée, en collaboration avec le CIMN.

© M. Pourny

Dans le cadre du festival Les Détours de Babel 2014

Certains comptent les étoiles, Hubert Reeves, lui, les conte… Le spectacle Cosmophonies est conçu « à double voix » par l’astrophysicien Hubert Reeves et la musicienne Karine Lethiec. C’est un dialogue sur la création et sur l’analogie entre ses différentes formes, notamment entre la création de l’univers et la création musicale. Hubert Reeves nous rappelle que nous sommes à la fois « poussières d’étoiles » et « artisan du huitième jour »… La programmation musicale, à la fois éclectique et cohérente, allie les chefs-d’œuvre du XXe siècle aux compositeurs contemporains. Ces variations sur le thème de la création musicale permettent d’illustrer les grandes lois qui nous gouvernent tous. Notes, couleurs, particules, c’est à partir de choses simples que les artistes tout comme l’univers, créent des éléments toujours nouveaux, parfois complexes, obéissants à la puissance de la pulsion créatrice, organisant la matière selon des principes d’équilibre universels, notamment celui « de hasard et de nécessité ». Pour illustrer le propos, des documents sont projetés sur écran, conduisant l’œil et l’esprit vers une compréhension sensible et profonde. Ainsi l’Ensemble Calliopée et Hubert Reeves conjuguent musique et astronomie, art et science comme il était naturel de le faire à l’époque de Léonard de Vinci.

© Jeff Ropars

musique

« La musique me fascine, car elle est à l’image de l’Univers qui fait toujours du neuf avec de l’éternel, sept notes et puis… commence le mystère » Hubert Reeves

Je 27 mars 14 h 30 et 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 45


À partir de 8 ans

Création

L’Ombre

Production compagnie Sirènes. Direction de production, diffusion Emmanuel Magis / ANAHI. Coproduction Le Granit, Scène nationale de Belfort, Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône, Scène nationale d’Albi, Gallia-Théâtre de Saintes, Théâtre Jacques-Prévert d’Aulnay-sousBois, La Coursive, Scène nationale de La Rochelle, Le Quartz, Scène nationale de Brest, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes, Le Rayon vert Saint-Valéry-en-Caux, Théâtre Forum Meyrin – Suisse. Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France ministère de la Culture et de la Communication. Jacques Vincey est artiste associé au Théâtre du Nord - Théâtre national Lille-Tourcoing Région Nord-Pas-de-Calais et en résidence au Centre des Bords de Marne, Scène publique conventionnée du Perreux-sur-Marne L’Ombre (de moi-même), 2007 Photographie : Marc Domage © Philippe Ramette - ADAGP Courtesy galerie Xippas

Je 03 avril 14 h 30 et 20 h Ve 04 avril 14 h 30 et 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 46

Pour la première fois, Jacques Vincey propose un conte pour enfant philosophique, mystérieux et fantastique. C’est l’histoire d’un savant et de son ombre. Un jour, l’ombre gagne sa liberté en se séparant du corps du savant. Elle voyage et découvre le monde, la réalité, les choses de la vie. Quand elle revient vers lui, celui-ci est vieux et fatigué, solitaire. Sa raison est devenue vulnérable. L’ombre au contraire est riche et sociable et invite le scientifique à voyager avec elle. Mais cette invitation se double d’un marché qui lui coutera cher... À travers ce conte, c’est le caractère double et ambigu de l’être humain qui est mis en avant. L’ombre n’est-elle pas la part inquiétante et destructrice de l’homme ? Cette dualité de l’inquiétant et du raisonnable, du réel et du virtuel, de l’art et de la science questionne notre part de responsabilité face aux événements que nous croyons subir.

théâtre

D’après le conte d’Andersen Adaptation libre de Frédéric Vossier Mise en scène Jacques Vincey Avec Genneviève de Kermabon, Antoine Fraval Kristel Largis-Diaz Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy Lumières Marie-Christine Soma Musiques et sons Alexandre Meyer, Frédéric Minière Costumes Laurence Forbin assistée de Anna-Maria Di Mambro Maquillages, perruques Paillette

© Philippe Ramette

Andersen Jacques Vincey


À partir de 9 ans - 1 h 30

Xem Nun Opus 2 Camel Zekri Guitare, composition, photographie Camel Zekri Avec l’ensemble Ongo-Brotto de Bambari (Centrafrique) Image et prise de vue Dominique Chevaucher Vidéo Lionel Palun Coproduction Les Arts Improvisées - CIMN En partenariat avec Césaré (Centre national de création musicale de Reims)

Les trompes de Centrafrique sont fabriquées à partir de racines d’arbres évidées par les termites. Elles ont la particularité d’émettre chacune une note unique. L’ensemble de trompes Ongo-Brotto composé de six musiciens constitue ainsi une gamme de six notes. Musicalement, ce projet consiste à accorder les cordes de la guitare de Camel Zekri sur les fondamentaux des notes des trompes. Favorisant l’improvisation cette forme musicale explore les utilisations possibles des trompes pour créer des jeux de souffles en hoquet traités en électro-acoustique en direct. Par ailleurs, le son est augmenté d’enregistrements réalisés à Bangui (rues, marchés, forêt, fleuve, etc.) et d’images en lien avec les compositions, en particulier sur le thème de l’eau. De même que le son est quelquefois traité, les images, elles aussi, subissent des effets directement liés au son, les trompes étant chacune reliée à certains effets transformant ainsi l’image en direct. Un voyage musical en Afrique via les nouvelles technologies !

© DR

musique

© DR

Dans le cadre du festival Les Détours de Babel 2014

Je 10 avril 14 h 30 Ve 11 avril 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 47


À partir de 16 ans - 1 h 10

À demain Pascale Henry

Production Compagnie Les voisins du dessous. Coproduction CDN des Alpes, Théâtre Jean Vilar - BourgoinJallieu,Théâtre Théo Argence - Saint-Priest. Avec l’aide des Ateliers de décor de la ville de Grenoble. La compagnie Les voisins du dessous est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes) et la Région Rhône-Alpes. Elle est subventionnée par le Conseil général de l’Isère et la ville de Grenoble au titre de l’aide à la création et à la diffusion.

lire aussi p. 63-64

Du Ma 15 au Ve 18 avril 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 48

Retenu contre son gré dans les locaux d’une institution en raison d’une mystérieuse blessure, un homme est l’enjeu d’une décision à prendre. Que doit-on faire de lui ? Son sort suspendu à l’interrogatoire qu’il subit, il ne sait pas que la nature même des questions qu’on lui pose est l’objet d’une guerre larvée dont il ignore tout. Une guerre qui a sans doute la soumission pour mobile et la peur pour conséquence. Empruntant à la série télé autant qu’à Kafka, la pièce est lancée à la poursuite d’une intuition : se serait-il passé quelque chose dans notre perception des désordres humains ? Ce théâtre de mots évoque subtilement la dérive de notre monde moderne où ce qui fait la singularité de l’homme est écrasé au profit de méthodes administratives, comptables et marchandes.

théâtre

Samedi 05 avril 14h-18h Séminaire de la Société Alpine de Philosophie Une langue qui ne prend plus la parole en lien avec ce spectacle. (lire p.63) Mardi 15 avril Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation.

© Jean-Pierre Maurin

Texte et mise en scène Pascale Henry Avec Marie-Sohna Condé, Stéphane Czopek, Aurélie Vérillon Lumière Léo Van Cutsem Création sonore Frédéric Soria, Laurent Buisson Costumes Hélène Kritikos Régie Générale et plateau Lellia Chimento Administration de production Danièle Arditi


À partir de 10 ans - 1 h 30

Création

Drums and Digging Faustin Linyekula

© Studios Kabako

Chorégraphie Faustin Linyekula (Congo) Distribution en cours Direction artistique Faustin Linyekula Assistanat artistique Dorine Mokha Avec Papy Ebotani, Véronique Aka Kwadeba, Rosette Lemba, Faustin Linyekula, Yves Mwamba, Pasnas, Pasco Losanganya Scénographie Bärbel Müller Lumière Virginie Galas

danse

Mercredi 23 avril Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation. Onze ans après avoir créé les Studios Kabako à Kisangani, Faustin Linyekula décide de se poser et de créer par sa danse des espaces d’apaisement, de suspension face au poids du quotidien… Après avoir créé More more more… future, comment trouver les moyens de parler d’autres choses que de ce qui brûle ? Accompagné de danseurscomédiens et de chanteurs, non pas pour reprendre la route, mais pour s’asseoir au bord, les pieds dans la poussière, le chorégraphe s’interroge : « Pourquoi sommes-nous toujours là à Kisangani ? Qu’avions-nous espéré ? Qu’est-ce qui nous retient encore là, nous qui avons vu le monde et qui, comme d’autres, aurions pu demeurer ailleurs… Pourquoi rester en Afrique ? » Ce spectacle créé au Festival d’Avignon In 2013 parle de dignité, de magie, de camions et de motos qui passent, d’oiseaux, de palmiers qui bruissent avant l’orage, de manguiers, de mamans qui se déplacent avec une bassine remplie de vaisselle en équilibre sur la tête, de cris et de rires d’enfants, de la réalité de l’Afrique et de ceux qui restent debout !

Production Studios Kabako – Virginie Dupray Coproduction Festival d’Avignon, KVS, Bruxelles, Théâtre de la Ville, Paris, Theaterformen, Hannover/Braunschweig. Avec le soutien de la Kulturstiftung des Bundes dans le cadre de Shared Spaces - Pamoja, projet porté par les Studios Kabako, programme ACP-UE d’appui au secteur culturel ACP financé par l’Union européenne. Les Studios Kabako sont soutenus par la DRAC Ile-de-France (aide au projet).

Me 23 - Je 24 avril 20 h Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 49


À partir de 8 ans - 1 h 50

De nos jours [notes on the circus]

Coproduction La Brèche, Centre régional des arts du cirque de Basse-Normandie, L’Hippodrome Scène nationale de Douai, Parc de La Villette, Les Subsistances Lyon, La Verrerie Alès, Pôle national des arts du cirque Languedoc-Roussillon, Cirque-Théâtre Elbeuf, Centre des arts du cirque de Haute-Normandie. Soutien pour les résidences La Brèche, La Cascade Maison des arts du clown et du cirque Bourg-Saint-Andéol, Le Monfort Paris, L’Espace périphérique Parc de la Villette, Association Regards et Mouvements hostellerie de Pontempeyrat, l’Hippodrome Scène nationale de Douai, Parc de La Villette, Les Subistances Lyon, L’Agora PNAC de Boulazac, La Ferme du Buisson Scène nationale de Marne-la-Vallée, Le centquatre Paris. Aide Jeunes Talents Cirque Europe 2009-2010. Avec le soutien de la Commission européenne, du ministère de la Culture et de la Communication, DGCA, DRAC Île de France, de la ville de Paris. Sous les couleurs de TSILO.COM

À voir ailleurs : MC2: Grenoble Sa 19 avril 19 h 30 Tarif : normal 24 € - réduit 21 € - abonné classique et exaltant 16 € - jeune et demandeur d’emploi 9 € 50

cirque

De Ivan Mosjoukine Conception et réalisation Erwan Ha Kyoon Larcher, Vimala Pons, Tsirihaka Harrivel, Maroussia Diaz Verbèke Création lumière Ivan Mosjoukine, avec les notes d’éclairage d’Elise Lahouassa Construction-scénographie Stephan Duve Costumes et accessoires Marion Jouffre Chefs monteur Tim Van Der Steen et Manu Debuck Administration et production Mathilde Ochs

© Ivan Mosjoukine

Ivan Mosjoukine

Ces quatre-là ont plus d’une corde à leur arc : acrobates, acteurs, danseurs… Co-auteurs du spectacle, ils se sont choisi le nom d’Ivan Mosjoukine pour tordre le cou aux hiérarchies admises dans le monde de la création et pour représenter leurs quatre personnalités. Ivan Mosjoukine, acteur russe des années 1920, a marqué l’histoire du cinéma, en se prêtant à une expérimentation qui prouve que le sens des images réside dans leur montage. Bref, c’est l’ensemble qui importe, le contexte de tel ou tel geste, et non le geste pris isolément. Forte de cette idée-phare, l’équipe artistique monte quatrevingt notes, à jouer les unes après les autres, les unes en parallèle des autres. Aussitôt dit, aussitôt fait. Manipulant à vue leurs corps, leurs agrès et nos attentes, les interprètes s’amusent parfois à exécuter une même action à plusieurs reprises, pour la faire voir sous un angle différent. Ils inventent, dans la foulée, des objets incongrus : « un escalier mécanique du pouvoir », ou « un mât à moitié pour se sauver »… Privilégiant l’expérimentation à la démonstration, ils slaloment entre revendications avant-gardistes, réflexions critiques à la Godard, et humour absurde. Leur cirque haut en couleurs se construit et se déconstruit devant nos yeux, jusqu’au tournis.


Nos amours bêtes Fabrice Melquiot Ambra Senatore

Figure majeure de l’écriture dramatique, auteur d’une quarantaine de textes pour le théâtre jeunesse, Fabrice Melquiot a lancé un défi original et inédit à la chorégraphe italienne Ambra Senatore : celui de jouer avec les mots de son histoire. Prenant comme point de départ le lien entre la belle et la bête, la part animale et la beauté rassurante, cinq comédiens et danseurs renouent avec les territoires de l’enfance. À force de s’apprivoiser, les phrases dansées et les pas contés font surgir des histoires où le poil se hérisse. Des histoires de mer - mère et de petite sirène… Comment aimer la bête et la rendre belle, comment aimer ce qui n’est pas aimable ? Chaque être humain n’est-il pas la moitié d’un animal ? Autour de ces thèmes inépuisables et de l’idée de jeu, l’auteur brode un récit en forme de conte à répétition dont se nourrit le corps des danseurs. Partez en vacances à Meylan !

© Elisabeth Carecchio

théâtre-danse

À partir de 6 ans - 50 min.

Chorégraphie et mise en scène Ambra Senatore Texte et dramaturgie Fabrice Melquiot d’après le conte islandais La Peau de la phoque Avec Aline Braz Da Silva, Antonio Buil, Arnaud Huguenin, Madeleine Piguet-Raykov, Barbara Schlittler Création musicale et sonore Nicolas Lespagnol-Rizzi Lumières Joël Lhopitalier Assistantes à la mise en scène Caterina Basso, Elisa Ferrari Costumes Cécile Choumiloff Assistante costumes Cholé de Senarclens Une création du Théâtre Am Stram Gram. Coproduction Théâtre de la Ville - Paris. Am Stram Gram le Théâtre est subventionné par la ville de Genève et par la République et le canton de Genève. Remerciements à Catherine Wenger, Alexis Faure, Cécile Germain Titüpron.

Spectacle proposé dans le cadre de VIVE LES VACANCES réunissant huit salles de Grenoble et son agglomération proposant, pendant les vacances scolaires, des spectacles à partager en famille.

lire aussi p. 75

Ma 29 avril 14 h 30 et 20 h © Elisabeth Carecchio

(pendant les vacances scolaires) Tarif : normal 21 € - réduit 16 € - abonné 13 €, 10 €, 8 € jeune et demandeur d’emploi 9,5 € 51


ôté pratiqu

Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Meylan

24, rue des Aiguinards - 38240 Meylan - 04 76 90 00 45 www.theatre-hexagone.eu www.rencontres-i.eu www.atelier-arts sciences.eu

Sur place et par téléphone La billetterie est ouverte au public : l du lundi au vendredi : 13 h - 18 h 45 l les samedis de représentation : 13 h - 18 h 45 l pendant les vacances scolaires du mardi au vendredi : 13 h - 17 h sauf les jours de spectacle La billetterie sera fermée du samedi 6 juillet au lundi 26 août 2013 inclus, du 23 décembre au 6 janvier 2014 inclus, le 21 avril, les 2, 9 et 30 mai 2014. Sur internet 24 h/24 h billetterie en ligne www.theatre-hexagone.eu

Par courrier Paiement par chèque à l’ordre de l’Hexagone et justificatifs à fournir pour tarif particulier. Vos places vous seront remises le soir de la représentation du 1er spectacle choisi. Accès

Tarif normal : 21 € sauf Jordi Savall, L’École des femmes et Leçon d’opéra 26 € Tarif réduit : 16 € sauf Jordi Savall, L’École des femmes et Leçon d’opéra 21 €

Carte ALICES - Cezam - Pass et Carte Loisirs - CE adhérents à l’Hexagone famille nombreuse - groupe à partir de 10 adultes - personne handicapée carte MC2 et MC2+ Grenoble - adhérents de La Rampe et La Ponatière Échirolles - carte Détours de Babel pour les spectacles de ce festival - abonnés TAG pour les spectacles du jeudi, vendredi et samedi soir.

Billet duo : dans le cadre des Rencontres-i, vous pouvez bénéficier du tarif réduit en choisissant 2 spectacles à voir le même jour. Tarif abonné adulte : Classique : à partir de 3 spectacles choisis, 13 € sur tous les spectacles à l’Hexagone sauf L’École des femmes, Jordi Savall et Leçon d’opéra 18 €

Exaltant : à partir de 10 spectacles choisis, 10 € la place sur tous les spectacles ayant lieu à l’Hexagone.

Tarif abonné jeune : à partir de 3 spectacles choisis, 8 € la place sur tous les spectacles à l’Hexagone.

Tarif jeune et demandeur d’emploi : 9,5 € Jeune - 18 ans - étudiant - 26 ans - carte M’RA et chèque jeune Isère demandeur d’emploi (justificatif de moins de trois mois à présenter) sur tous les spectacles ayant lieu à l’Hexagone.

Navette TAG : sur présentation de votre titre de transport une navette TAG vous attend à l’issue des spectacles finissant après 22h10 les jeudis, vendredis et samedis soirs pour rejoindre le TRAM B Grand Sablon.

Tarif dernière minute : 6,50 € À l’Hexagone, une demi-heure avant le début de la représentation dans la limite des places disponibles pour les jeunes de moins de 18 ans, les étudiants - de 26 ans et les demandeurs d’emploi.

Des navettes sont mises en place pour pouvoir enchaîner plusieurs spectacles dans la même soirée pendant les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences. (voir en page spectacle). En bus : ligne Chrono (arrêt Hexagone, dernier bus à 22 h 07 avec un arrêt place Verdun), ligne 31 (Aiguinards) ou 6020 (arrêt Hexagone). En voiture : Rocade sud (N87) sortie Meylan - La Tronche Grenoble centre, puis sortie Meylan mi-plaine, puis suivre les panneaux Hexagone/Aiguinards. Parking : la Société Générale met son parking à disposition les soirs de spectacles.

Difficile de faire un choix parmi les spectacles proposés ? Contactez-nous, en fonction de vos goûts et de vos désirs, notre équipe de relations avec le public est là pour vous conseiller.

Covoiturage : pour le retour des personnes n’étant pas véhiculées, le covoiturage s’organise entre spectateurs sur simple demande à l’accueil. 52

Tarifs

Ces tarifs s’appliquent sur les spectacles ayant lieu à l’Hexagone, pour les autres, se référer aux pages spectacles.

La carte d’adhésion collective entreprise 2013/2014 : 75 € Elle permet aux collectivités de bénéficier du tarif réduit sur tous les spectacles de la saison, d’affiches de spectacle et de rencontres avec les artistes. Renseignements au 04 76 90 94 20.

Conseils

Plusieurs places sont prévues pour personnes à mobilité réduite ou en fauteuil roulant. Merci de nous prévenir afin que nous réservions ces places.

L’Hexagone est un théâtre de 520 places non numérotées. Les billets ne sont remboursés qu’en cas d’annulation d’un spectacle. Seul l’échange est possible, 48h avant la date de la représentation initialement prévue, dans la limite des places disponibles.


Antoine Conjard - Directeur Thomas Vasseur - Administrateur Activités Arts Sciences

Eliane Sausse Secrétaire générale, directrice de l’Atelier Arts Sciences arts-sciences@theatre-hexagone.eu Laurence Bardini - Responsable de projets, communication 04 38 78 11 91 - rencontres-i@theatre-hexagone.eu Marie Perrier - Chargée de projets 04 38 78 19 59 – marie.perrier@theatre-hexagone.eu Laure Chataignier - Chargée du mécénat 04 38 78 22 24 - laure.chataigner@atelier-arts-sciences.eu Technique

Thomas Le Doaré - Directeur 04 76 90 02 04 - direction-technique@theatre-hexagone.eu Agnès Bozec - Régie lumière regie-lumiere@theatre-hexagone.eu Olivier Delpeuch - Régie son regie-son@theatre-hexagone.eu Relations avec le public et communication

Cécile Guignard - Directrice 04 76 90 94 23 - cecile.guignard@theatre-hexagone.eu Magalie Crouzet - Relations avec le public 04 76 90 94 24 - service-educatif@theatre-hexagone.eu Sabine Del Yelmo - Relations avec le public 04 76 90 94 20 - rp@theatre-hexagone.eu Cécile Gauthier - Relations avec le public 04 76 90 94 20 - relations-publiques@theatre-hexagone.eu Anne Bignon - Relations avec le public (en remplacement) 04 76 90 94 20 - relations-publiques@theatre-hexagone.eu Nathalie Soulier - Communication 04 76 90 94 19 - communication@theatre-hexagone.eu

Hexagone Scène Nationale Arts Sciences

L’ÉQUIPE

Accueil - Billetterie - Administration

Dorothée Manchon - Responsable billetterie 04 76 90 00 45 - billetterie@theatre-hexagone.eu Pascale Jondeau - Secrétariat et accueil compagnies 04 76 90 94 18 - accueil@theatre-hexagone.eu Odile Louret - Comptable 04 76 90 94 22 - comptabilité@theatre-hexagone.eu Sophie Mulliez - Attachée d’administration 04 76 90 09 80 - sophie.mulliez@theatre-hexagone.eu Conchita Foudral, Bruno Kolt, Evelyne Thiry – Accueil Gaétan Homerin, Paulin Jardin stagiaires pour les Rencontres-i Et les intermittents du spectacle artistes et techniciens.

SUIVEZ L’ACTUALITÉ DE L’HEXAGONE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX www.facebook.com/theatrehexagone www.twitter.com/hexagone_meylan

LE BAR EST OUVERT Avant et après toutes les représentations, vous pouvez boire un verre et vous restaurer légèrement. En semaine, dans le cadre du projet L’Étoile gourmande, le bar est tenu par les adolescents de l’Étoile du Rachais, maison d’enfants à caractère social située à la Tronche. Les bénéfices des mets, qu’ils confectionnent eux-mêmes servent à financer la réalisation de projets collectifs (voyages, sorties). Le weekend (vendredi et samedi), le bar est tenu par notre restaurant « bio » voisin La Balade des joyeux marmitons (ouvert aussi tous les vendredis soirs). L'étoile gourmande le Rachais

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our les abonné

Le public abonné à l’Hexagone nous apporte un soutien fort et précieux ; sa curiosité et son engagement nous encouragent à poursuivre nos missions. Pour nourrir encore sa soif de découverte, créer du lien et mieux le connaître, nous lui réservons de nombreux avantages et plusieurs temps forts détaillés ci-dessous.

10 bonnes raisons de s’abonner :

1 J’obtiens les tarifs les plus bas tout au long de la saison ; 2 Je suis invité(e) à visiter l’envers du décor le 10 fév 18 h 30 3 J’ai un accès prioritaire aux ateliers de pratique artistique ci-contre ; 4 Je reçois des informations personnalisées à mon domicile et la newsletter mensuelle par mail ; 5 J’ai une facilité de paiement (possible en trois fois) ; 6 Je peux bénéficier d’un tarif réduit à la Rampe et La Ponatière - Échirolles et à la MC2: Grenoble sur présentation de ma carte d’abonné ; 7 Je peux offrir deux places à tarif réduit à mes amis au moment où je prends mon abonnement ; 8 Je suis invité(e) à la présentation de la saison l’année suivante ; 9 Je peux intégrer l’atelier théâtre de l’Hexagone (voir ci-contre). 10 Je soutiens ainsi les artistes et la diffusion de leurs œuvres !

Trouvez la formule d’abonnement qui vous convient : L’abonnement classique à partir de 3 spectacles Choisissez 3 spectacles minimum et bénéficiez du tarif à 13 € (tarif adulte) ou 8 € (tarif jeune) sur tous les spectacles à l’Hexagone (sauf L’École des femmes, Jordi Savall et La Leçon d’opéra) L’abonnement exaltant 10 spectacles = 100 € Choisissez 10 spectacles minimum et bénéficiez du tarif à 10 € sur tous les spectacles ayant lieu à l’Hexagone

Faire ensemble

Ateliers de pratique artistique réservé en priorité aux abonnés

Atelier de danse contemporaine avec François Veyrunes Samedi 30 novembre de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h sur la scène de l’Hexagone

Le chorégraphe François Veyrunes vous propose un stage pour découvrir son univers artistique et sa démarche de création. Il fera expérimenter aux participants les liens entre écriture poétique et écriture chorégraphique à l’œuvre dans son spectacle Au plus près du monde. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà une expérience en danse. Il suffit juste d’avoir le désir de découvrir et de s’engager dans un voyage singulier ! Participation : 20 € et 15 € réduit. Places limitées - inscription

indispensable. Stage ouvert à toute personne abonnée âgée de plus de 15 ans ayant un billet pour le spectacle Au plus près du monde (p 31)

Atelier régulier de théâtre amateur En partenariat avec l’association loisirs jeunesse culture Horizons 25 séances les mardi soir de 20 h à 22 h

Être spectateur et être acteur. Se retrouver chaque semaine et partager le plaisir du texte, de la parole, du jeu, du théâtre. Danièle Klein, comédienne et metteur en scène ayant animé de nombreux ateliers auprès de différents centres dramatiques nationaux, vous propose un atelier hebdomadaire en lien avec la programmation de l’Hexagone. Osez-le ! Venez découvrir de nouveaux auteurs et tentez l’expérience de la scène à l’Hexagone !

Participation 274 € (en fonction du QF pour les meylanais) + adhésion familiale à Horizons (17 €) + coût de l’abonnement (5 spectacles minimum). Public adulte. Parcours de 5 spectacles à voir ensemble et rencontres avec les artistes programmés : L’École des femmes, El Cid, Un jour je vous raconterai une aventure extraordinaire, Ekatérina Ivanovna, À demain. Renseignements et réservations à l’accueil de Horizons (à côté de l’Hexagone) 04 76 90 32 85 – info@horizons-meylan.com

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L’ABONNEMENT « CLASSIQUE » : 3 SPECTACLES MINIMUM L’ABONNEMENT « EXALTANT » : 10 SPECTACLES MINIMUM POUR 100 € (prix variable hors Hexagone) Pour une famille avec le même choix de spectacles, utilisez un seul formulaire en précisant les noms et prénoms de chaque personne. (Sinon merci d’utiliser un autre formulaire - téléchargeable sur notre site internet)

L’abonnement est nominatif. Pendant l’été, les abonnements souscrits par courrier ou par internet seront traités par ordre d’arrivée, merci de retirer vos billets à l’accueil de l’Hexagone. ADULTE(S) - Je choisis ...... abonnement(s) classique(s) minimum 3 spectacles ou/et ...... abonnement(s) exaltant(s) minimum 10 spectacles NOM PRÉNOM NOM (2e adulte) PRÉNOM (2e adulte) Adresse Code postal Ville e-mail Tél. (important en cas d’annulation de spectacle) n J’accepte de recevoir la newsletter mensuelle par mail JEUNE(S) - Je choisis ...... abonnement(s) classique(s) minimum 3 spectacles NOM PRÉNOM NOM (2e jeune) PRÉNOM (2e jeune) Adresse Code postal Ville Tél. (important en cas d’annulation de spectacle) e-mail Je coche le choix de la représentation, j’indique le nombre de places (colonne adulte et/ou jeune) et j’entoure le tarif : NBRE DE NBRE DE LIEU GENRE SPECTACLE DATE HEURE CHOIX PLACES PLACES ADULTE JEUNE

1 L’autre rive Théâtre À la rue, O. Bloque p.9 Clc Eybens 2 Hexagone Danse Robot ! p.10

Bionic orchestra 2.0 p.11 3 Maison de la musique Musique meylan

ADULTE ADULTE JEUNE Classique Exaltant Classique mini 3 mini 10 mini 3

ve 04 oct sa 05 oct

20h 18h

n .......... .......... 8 8 6 n .......... .......... 8 8 6

ve 04 oct sa 05 oct

20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10

8 8

ve 04 oct sa 05 oct

20h30 21h30

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10

8 8

4 Amphithéâtre Théâtre L’enfant lunaire p.12 Pont-de-claix

sa 05 oct di 06 oct

19h30 18h

n .......... .......... 10 n .......... .......... 10

8 8

6 6

5 L’heure bleue Théâtre Le campement Saint-Martin-d’Hères mathématiques p.14

sa 05 oct sa 05 oct di 06 oct di 06 oct

18h 20h 15h 17h

n n n n

.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ..........

10 10 10 10

7 7 7 7

ma 08 oct 20h me 09 oct 20h

n .......... .......... 13 10 8 n .......... .......... 13 10 8

ma 08 oct 19h30 me 09 oct 15h

n .......... .......... 10 10 6 n .......... .......... 10 10 6

ma 08 oct 20h me 09 oct 20h

n .......... .......... 15 n .......... .......... 15

14 14

8 8

ve 11 oct sa 12 oct

21h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10

8 8

10 Hexagone Théâtre L’école des femmes p.26 (Vacances scolaires)

ma 29 oct 20h me 30 oct 20h

n .......... .......... 18 n .......... .......... 18

10 10

8 8

11 Hexagone Théâtre El Cid p.27

me 13 nov je 14 nov ve 15 nov

20h 20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10 10

8 8 8

12 Hexagone Danse [Re]connaissance p.28

ve 22 nov sa 23 nov

18h30 17h30

n

13 Hexagone Théâtre La Maison d’antan p.29

je 28 nov ve 29 nov

20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

6 Hexagone Théâtre Théâtre p.16

12 12 12 12

7 Espace 600 Théâtre Molin-Molette p.17 Grenoble 8 La Rampe Cirque À bas bruit p.18 Échirolles 9 Hexagone Musique La terza luce p.20

.......... .......... 10 10 10 10 10

8 8

L’article 27, de la loi 78-17 du 06/01/78, vous garantit un droit d’accès et de rectification des informations recueillies par l’hexagone scène nationale arts sciences meylan. Ces informations sont réservées à l’usage de l’hexagone scène nationale arts sciences meylan

FORMULAIRE D’ABONNEMENT - SAISON 2013-2014

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NBRE DE NBRE DE LIEU GENRE SPECTACLE DATE HEURE CHOIX PLACES PLACES ADULTE JEUNE

ADULTE ADULTE JEUNE Classique Exaltant Classique mini 3 mini 10 mini 3

14 Hexagone Jazz Roberto Fonseca p.30

je 05 déc

20h

n .......... .......... 13

10

8

15 Hexagone Danse Au plus près du monde p.31

ma 10 déc me 11 déc

20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10

8 8

Cirque Circus incognitus p.32 16 Hexagone

ma 17 déc me 18 déc

20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

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17 Hexagone Théâtre Sur les traces du itfo p.33 d’objets

me 08 jan je 09 jan ve 10 jan

20h 20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

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18 Hexagone Cirque Mazùt p.34-35

ma 21 jan je 23 jan ve 24 jan sa 25 jan

20h 20h 20h 20h

n n n n

.......... .......... 13 .......... .......... 13 .......... .......... 13 .......... .......... 13

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19 Hexagone Musique Jordi Savall p.36

ma 28 jan

20h

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20 Hexagone Jazz Enrico Rava p.37

ve 31 jan

20h

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21 Hexagone Théâtre 15% p.38

ma 04 fév 20h me 05 fév 20h je 06 fév 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10 10

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22 Hexagone Théâtre Un jour je vous raconterai… p.40

ma 11 fév me 12 fév je 13 fév

20h 20h 20h

n .......... .......... 13 n .......... .......... 13 n .......... .......... 13

10 10 10

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.......... 18

23 Hexagone Musique Loïc Lantoine p.41

ve 21 fév

20h

n .......... .......... 13

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24 Hexagone Théâtre Tête haute p.42

je 27 fév ve 28 fév

20h 20h

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ma 11 mars 20h 25 Hexagone Musique leçon d’opéra p.43 (Vacances scolaires)

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26 Hexagone Théâtre Ekatérina Ivanovna p.44

je 20 mars 20h ve 21 mars 20h

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27 Hexagone Musique Cosmophonies p.45

je 27 mars 20h

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28 Hexagone Théâtre L’ombre p.46

je 03 avril 20h ve 04 avril 20h

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29 Hexagone Musique Xem nun Opus 2 p.47

ve 11 avril

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30 Hexagone Théâtre À demain p.48

ma 15 avril me 16 avril je 17 avril ve 18 avril

20h 20h 20h 20h

n n n n

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31 Hexagone Danse drums & digging p.49

me 23 avril 20h je 24 avril 20h

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Sa 19 avril

n .......... .......... 16 16 9

32 MC2: Grenoble Cirque

De nos jours… p.50

19h30

ma 29 avril 20h n .......... .......... 13 10 33 Hexagone Théâtre Nos amours bêtes p.51 (Vacances scolaires) Danse

8

À choisir en sus de l’abonnement : À déterminer Exploration Parcours acteurs urbaine de curiosité territoriale p.21

Le Pacifique I CDC

Labo Danse

Shake it out p.8

La Yourte de l’Atelier Labo Traces - Daniel Danis p.13 Arts Sciences Théâtre

La Source-Fontaine Labo Musique

Flûte ! Quelle équation ? p.19

du 03 au 07 oct

+ d’info n .......... .......... gratuit gratuit gratuit par mail

ve 04 oct

17h

n .......... .......... gratuit gratuit gratuit

je 10 oct je 10 oct ve 11 oct ve 11 oct sa 12 oct

13h 17h 13h 15h30 14h30

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ve 11 oct

18h15

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Hexagone Débat Une langue qui ne sa 05 avril 14h-18h prend plus la parole p.63 J’offre 1 ou 2 places à mes proches au tarif réduit et je note le spectacle et la date choisie : 56

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n .......... .......... 5 5 gratuit Total places .......... Sous-total ...........€ ..........€ ..........€

Total global

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Avant, après, autour des spectacles nouvelles écritures

colloque

action culturelle exploration

recherche entre arts et sciences

technologies réseaux

nouvelles connaissances

pédagogie

éducation artistique

nouveaux métiers

sciences humaines débat


Derrière le foisonnement d’initiatives générées par l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences, : faire se rencontrer les projets un objectif  artistiques et les forces vives du territoire. C’est avec l’action culturelle que tout commence. D’abord centrée sur l’acte artistique, cette action culturelle s’appuie sur les expériences développées par les spectateurs. Cela va jusqu’au développement de savoir–faire vitaux comme le souffle (voir les ateliers conduits par Robin Renucci et son équipe). Se construisent ainsi des projets qui s’adressent tant aux spectateurs qu’aux citoyens. L’acte artistique comme un temps privilégié - hors temps - mais aussi l’acte artistique comme un temps utile, partie prenante des courants de pensée, des projections collectives. Le temps de la représentation est un temps hors tout. Avant, l’artiste s’enferme dans sa loge pour se concentrer. C’est un au revoir, comme pour un voyage, une parenthèse. Il sait que toute l’équipe du théâtre préservera cette immersion collective, que chacun fera de son mieux pour que l’émerveillement apparaisse le temps de la représentation. Viendra, viendra pas  ? C’est le vivant du spectacle, c’est la confiance en chacun  : artistes, techniciens, spectateurs. Après, on se retrouve, le voyage accompli, c’est le temps des échanges, ici et maintenant et parfois dans six mois. C’est ici que le spectacle fait œuvre, ou pas… C’est par l’échange, par la parole que le spectacle trouve son utilité. Viendra, viendra pas ? C’est dans l’engagement de chacun que se trouve en langage « abeille », le butin. Pour faire butin, le butinage a son intérêt, mais rien ne vaut l’enrichissement par amour. Ainsi l’amateur cultive patiemment, s’enrichit et enrichit les autres. Il augmente sa lecture d’un spectacle, comme la richesse de son point de vue sur le monde.

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C’est vers cette richesse que sont tendues toutes nos actions culturelles, dans la relation que nous menons avec le public. Parce que arts et sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme comme aurait pu le dire Rabelais. Ici, l’âme, c’est le territoire et ses habitants. Ce qui est fabuleux aujourd’hui c’est que nos méthodes de travail développées dans l’action culturelle trouvent une validité confirmée dans les recherches technologiques, scientifiques et pédagogiques. C’est de cette déclinaison dont les pages à venir vont vous parler, un cahier ouvert sur les trésors patiemment et méthodiquement ciselés par l’équipe de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences et ses partenaires. Vous trouverez donc ci-après : - les relations avec le public, l’action culturelle, travail « cousu main » pour chaque situation, une part de ce qui fait le socle de notre maison ; - les recherches que nous réalisons dans le cadre de l’Atelier de l’Imaginaire qui permettent de transférer nos expériences dans le monde de la formation, recherches qui trouvent donc une application concrète ; - les recherches menées dans le cadre de l’Atelier Arts Sciences et leurs incidences dans le monde des sciences et de la technologie avec des débouchés qui sont autant du domaine de l’outil que du ressourcement ; - et enfin, ce que cela génère en terme de réseau local, régional, national et international. Vous le saviez, l’Hexagone est une ruche !

Antoine Conjard Directeur de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan


« DES PROJETS QUI S’ADRESSENT TANT AUX SPECTATEURS QU’AUX CITOYENS »

Rencontres-i, Biennale Arts Sciences 2011 : Mémento de KompleXKapharnaüM dans les rues de Meylan


Classe Arts Sciences

A C T I O N C U LT U R E L L E - R E L A T I O N S A V E C L E P U B L I C Rencontres avec les artistes, auteurs ou interprètes, conférences, répétitions ouvertes au public, ateliers de pratique artistique et maintenant les « Acteurs de Curiosité Territoriale », tous les moyens sont bons pour donner au spectacle sous toutes ses formes des clés de compréhension ou de réflexion, comme dans un gigantesque laboratoire artistique ouvert à tous.

Atelier Beatbox M.C.P.A.

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©Laurence Fragnol

Florilège d’actions…

À L’ÉCOLE DE LA SCÈNE Le jumelage c’est 280 collégiens et lycéens dans 12 établissements de l’agglomération qui participent à des ateliers de pratique artistique sous la houlette (bienveillante) d’artistes choisis par l’Hexagone, avant de présenter leurs travaux sur scène… C’est aussi un blog très actif : www.entractes.theatre-hexagone.eu Partenaires : Direction régionale des affaires culturelles, Éducation nationale PLUS FORT QUE LE HANDICAP Le cirque, la danse et le théâtre se glissent dans plusieurs instituts médico-éducatifs où les enfants handicapés pratiquent avec des artistes choisis par l’Hexagone. Ils font également un parcours de spectateurs et présentent parfois une partie de leur production sur scène, en fin d’année. Partenaires : IME La clé de sol, IME Daudignon, APF SPECT-ACTEURS À L’HORIZON 5 spectacles au programme pour alimenter un atelier de théâtre et d’échanges entre spectateurs devenus acteurs et les metteurs en scènes ou interprètes de ces spectacles. Une façon inédite pour les participants de voir et d’éprouver le théâtre… (voir p. 54) Partenaires  : MJC Horizons Meylan LA BELLE HISTOIRE DES HISTOIRES Des personnes âgées, des écoliers, des bibliothécaires et une conteuse.

En 2012 s’est clôturé le projet Mémoires qui raconte sur scène et accroche aux cimaises d’une expo itinérante un florilège de tranches de vie et une rencontre avec des neurosientifiques. La maison cantonale des personnes âgées à l’origine de ce projet travaillera cette année sur des ateliers de philosophie. Partenaires : Maison cantonale personnes âgées Meylan, Bibliothèques de Meylan, Jennifer Anderson, conteuse, Cie Ithérée, Les Arts du Récit en Isère, ville de Meylan… « L’ÉTOILE GOURMANDE », TRAITEURS SPECTATEURS Plusieurs fois dans l’année, les enfants et ados du Foyer du Rachais se font cuisiniers le matin et vendeurs en extra de leurs productions culinaires avant et après le spectacle, dont ils sont bien sûr les spectateurs VIP… Partenaires : Maison d’enfants à caractère social L’Étoile du Rachais La Tronche ARTS, SCIENCES ET ENFANCE, LA CLASSE ! Deux classes d’écoles primaires dans les fauteuils de l’Hexagone, deux spectacles jeune public parlant d’arts et de sciences, des auteurs qui aiment échanger avec les enfants, une plateforme numérique de travail collaborative et hop ! Tout le monde en chantier ! On écrit, on rêve, on réinvente tout avant de présenter sur la scène le fruit de ce beau travail sur le langage.

Partenaires  : Direction régionale des affaires culturelle, Éducation nationale, écoles de Meylan et la Villeneuve Grenoble, outil d’écriture collaborative Framapad. SOUFFLER C’EST JOUER De passage à l’Hexagone avec Ruy Blas, Robin Renucci et son complice le comédien Alan Boon ont rencontré des professionnels de la santé pour expérimenter « le souffle, premier instrument du comédien ». Rendez-vous pris, les sagesfemmes du CHU ont pu bénéficier d’une formation intitulée « le souffle c’est la vie », une manière de réunir l’art, les sciences et les techniques au commencement de la vie. Partenaires : Atelier Arts Sciences, Hôpital Couple-Enfant, CHU La Tronche. PARTENARIAT AVEC LES COMPAGNIES DE THÉÂTRE AMATEUR En lien avec les spectacles, des ateliers et des rencontres avec les artistes sont organisés. Vous pratiquez le théâtre dans une compagnie de théâtre amateur ? N’hésitez pas à contacter l’équipe des relations avec le public pour construire un parcours en lien étroit avec le projet de votre compagnie ! Partenaires : Coup de Théâtre, La Petite plaisance, Théâtre Ensemble...


REPÈRE

Saloua Adli, philosophe

PHILOSOPHIE Depuis plusieurs années, Saloua Adli, philosophe et scientifique de formation, anime, à l’initiative de l’Hexagone, des Classes Arts Sciences auprès des élèves d’écoles primaires de tous horizons (Meylan, La Villeneuve Grenoble...) Comment les enfants accueillent-ils cette approche « Arts Sciences ? » Saloua Adli : Sans doute plus facilement que les adultes ! D’abord parce qu’ils sont naturellement ouverts à tous les apprentissages, mais surtout parce que cet assemblage est beaucoup moins contradictoire que le monde d’aujourd’hui voudrait le faire croire. Il n’en a pas toujours été ainsi ? Saloua Adli : Le XVIIe siècle a connu simultanément la « révolution Copernicienne » ouvrant la voie aux découvertes de Johannes Kepler, Galilée, Newton, et l’explosion des « arts baroques ». Arts et sciences étaient alors étroitement liés pour imaginer ensemble « un monde où tous les contraires seraient harmonieusement possibles ». Nous sommes aujourd’hui très éloignés d’une telle convergence de vue. Il suffit de considérer les filières d’orientation de l’Éducation nationale pour mesurer la

© Hélène Jusselin

Classe Arts Sciences philosophie

profondeur des fossés qui compartimentent ces « spécialités ». À l’école, il faut très tôt faire un choix entre l’univers rationaliste des sciences et de la technique, et celui, sensible, des arts et de la culture. Cette séparation n’existe pourtant pas à la base, c’est nous qui avons jeté les arts et les sciences à des extrémités, alors que dans la vie ils sont naturellement liés. C’est une question de regard porté sur ce qu’on fait : on peut marcher en se disant « je mets un pied devant l’autre en utilisant la gravitation et l’énergie musculaire » ou on peut se laisser porter par le sens du mouvement, et danser, produisant alors un message à caractère artistique… Mais la danse elle-même demande une compréhension du transfert de poids, de l’élévation, des contraintes liées à la gravitation ! Tout est lié ! Existe-t-il un espoir de rectifier cette logique de dichotomie entre arts et sciences ? Saloua Adli : Bien sûr ! En commençant par les initiatives de l’Hexagone qui fait depuis longtemps figure de précurseur dans cette nécessaire mutation dont je vérifie de plus en plus les effets bénéfiques auprès des enfants avec qui je travaille… L’Éducation nationale cherchant à revaloriser les filières scientifiques, ce type d’initiative devrait être démultiplié. Je perçois une évolution, de grandes entreprises adoptent un discours qui va dans le même sens. Lors d’une table ronde organisée par le collège doctoral de Grenoble, un dirigeant d’une grande entreprise industrielle a présenté aux futurs docteurs le « besoin pour la science de développer des esprits créateurs, affirmant que les scientifiques manquaient souvent d’ouverture, de curiosité sur les sciences humaines, sur l’art. » Après les avoir invités à « ne pas trop rester dans (leur) pratique et (leurs) théories, et à conserver ce qui fait (d’eux) des chercheurs : la capacité à trouver de nouvelles choses » il les a enjoints à se replonger dans les écrits de Gaston Bachelard. Au-delà de la pédagogie, il s’agit au fond de travailler sur le développement des individus. Peu importe qu’on regarde par une fenêtre ou par une autre, l’essentiel est de savoir qu’il y en a plusieurs, autorisant plusieurs points de vue. Et pourquoi pas dès lors, percer une nouvelle ouverture pour proposer une nouvelle vision du monde…

Gaston Bachelard, dans ses travaux d’analyse de l’histoire des sciences, rappelle, entre autres, qu’il existe une forme de rupture entre les théories de Newton et d’Einstein, ce qui exclut l’hypothèse d’une continuité, d’une accumulation dans la progression des savoirs… Il propose l’idée selon laquelle une construction continue, exempte de points de rupture, génère tôt ou tard la survenue de ce qu’il nomme « obstacle épistémologique », qui trompe le chercheur dans sa représentation d’un phénomène. Il propose, pour éviter ce type de piège, de « réaliser une catharsis intellectuelle et affective, réformer son esprit, refuser tout argument d’autorité et laisser sa raison inquiète. »* Cette idée de rupture, de remise à plat des connaissances est une des clés de ce que le philosophe épistémologue nomme « la pédagogie de la déformation » qui propose des méthodes intégrant « une vie poétique, une vie artistique » pour favoriser la création de nouvelles théories. * Gaston Bachelard. La Formation de l’esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective. Paris, Urun, 1938

Propos reccueillis par Bernard David-Cavaz

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Colloque international

Jeudi  28  novembre  9 h - 18 h Amphidice - Campus SMH

Vendredi 29 novembre 9 h - 18 h Hexagone - Meylan

Déjouer l’injouable Le texte de théâtre n’aura de valeur pour nous qu’inattendu, et – proprement – injouable. L’œuvre dramatique est une énigme que le théâtre doit résoudre. Il y met parfois beaucoup de temps. Nul ne savait comment jouer Claudel au commencement, ni Tchékhov, mais c’est d’avoir à jouer l’impossible qui transforme la scène et le jeu de l’acteur […]  Antoine Vitez, L’Art du théâtre, 1985 À l’heure où le public s’est habitué à déployer son imaginaire face à des décors non réalistes, à l’heure où il est admis que le metteur en scène peut « faire théâtre de tout » sans se cantonner au texte dramatique, on pourrait penser que l’idée même d’injouable est devenue caduque et que plus rien n’est irréalisable sur un plateau de théâtre. Et pourtant, le champ des impossibles s’est probablement plus déplacé qu’évanoui. Afin de cerner les contours des injouables contemporains qui persistent à défier la scène, chercheurs et artistes viendront évoquer ces œuvres longtemps perçues comme non théâtrales, ces expérimentations techniques et projets utopiques qui aimantent les créateurs – précisément parce qu’ils constituent autant d’invitations paradoxales à remettre en jeu(x) les limites du théâtre. Colloque organisé en partenariat avec les chercheurs Alice Folco et Séverine Ruset (Université de Grenoble, Traverses 19-21). Avec le soutien de l’université Stendhal (UFR LLASIC, équipe d’accueil Traverses 19-21, pôle CINESTHEA), l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan, la Région Rhône-Alpes, Grenoble-Alpes Métropole, la ville de Grenoble. Programme détaillé sur www.theatre-hexagone.eu www.u-grenoble3.fr

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Entrée libre


DÉBAT

Séminaire de la Société alpine de philosophie Samedi 5 avril de 14 h à 18 h

societealpinedephilosophie.over-blog.com

Une langue qui ne prend plus la parole* Risque zéro et course contre le temps ont insidieusement élu domicile dans la vie contemporaine. Disséminés un peu partout, dans la vie intime, dans le travail, dans le soin, dans la vie politique, dans les décisions de justice, dispositifs et procédures chiffrées garantissent aujourd’hui de déjouer le risque et d’aller à l’essentiel. Évaluation, science du comportement, techniques de communication se sont substituées au récit, à la transmission et à la valeur de l’expérience. Quels sont les implications de ce changement et les mobiles de ce « progrès » ? Quels effets produisent-ils sur notre perception du monde et d’autrui, sur notre rapport au langage ?

Avec la participation de Roland Gori, professeur émérite de psychopathologie clinique à l’Université d’Aix-Marseille, psychanalyste membre d’Espace analytique et auteur de La Fabrique des imposteurs, 2013 et de La Dignité de penser., 2011.

Reste-t-il de la parole qui résiste aux chiffres ? De la pensée qui réussisse encore à forcer le passage à l’articulation du monde ? Si les chiffres disent la vérité, que reste-t-il de nos subjectivités ? « Ce qui va de travers » n’a-t-il guère plus de sens que de nous menacer de sortir de la normalité ou de peser inutilement sur la bonne marche des affaires ? Un discrédit pèse logiquement sur la parole et la transmission de l’expérience dans ce contexte. « Le cours de la parole a chuté ». N’y a-t-il pas là, la promesse d’une violence nouvelle ? Et dont nous recevons les effets ? C’est autour de ces questions et à l’occasion des représentations de À demain (voir p.48) que cette rencontre propose de croiser les regards et les expériences.

Pascale Henry, auteur et metteur en scène du spectacle À demain.

Il y a une attention partagée entre les différents intervenants de ce séminaire : la langue et ce qu’elle est à l’être humain. Ce qui semble avoir colonisé le langage et soumis le corps social comme les individus mérite qu’on s’y arrête à plusieurs. *Titre du texte de Nadine Epron à propos du spectacle À demain TARIFS : normal 10€, réduit 5€ (abonné et adhérents SAP), gratuit pour les demandeurs d’emploi, les jeunes de moins de 18 ans et les étudiants

Thierry Ménissier, philosophe, professeur de philosophie de l’innovation à l’UPMF-Grenoble2.

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CRISE

Invitée permanente de l’espace médiatique, « la crise » sait se parer des atours les plus aguicheurs : de doctes analyses financières prodiguées par d’éminents spécialistes, en nauséabonds déballages au parfum de scandale, elle réussit pourtant l’exploit, malgré son omniprésence, de générer une sorte de lassitude propre à anesthésier l’esprit critique des observateurs les plus vigilants. Par bonheur, il reste des lieux d’expression un peu moins formatés, où les mots et les images ne prennent pas leur source dans des agences à produire du scoop. L’Hexagone présente deux approches, deux auteurs, deux visions, sur ce thème de « crise » envisagée ici dans son sens le plus organique, comme quelque chose qui fait mal, qu’on sait diagnostiquer mais qu’on ne sait pas soigner…

Bruno Meyssat la raconte en images, en traitant de celle des subprimes et de ses conséquences, des traders et de leur inconséquence. Et pour en explorer les mécanismes, il a entraîné sa troupe, plusieurs semaines, « sur les lieux du crime », à New York, Cleveland et Paris… pour mieux en capter et assimiler l’inquiétante réalité. Pascale Henry l’installe entre trois chaises, dispositif aussi minimaliste qu’inconfortable, pour un improbable entretien où les grilles d’évaluation tiennent lieu de présentation, et la conformité de personnalité…

VA R I AT I O N S S U R U N M Ê M E T H È M E

VIOLENCE(S) CONTEMPORAINE(S)

À demain - Pascale Henry

© Jean-Pierre Maurin

Bruno Meyssat : le sens derrière les images Un an d’immersion documentaire : à New York, où le « monstre » se réincarne chaque jour, à Cleveland, où ses victimes n’en finissent pas d’agoniser, et dans les couloirs du palais de justice, où l’un de ses « héros », Jérôme Kerviel, nargue la lumière des projecteurs. Un an de lecture monomaniaque, de regards concentriques obsessionnels, de rencontres précieuses avec des économistes et des acteurs des marchés financiers, un an pendant lequel l’équipe de Bruno Meyssat se nourrit de la même — peu ragoûtante — pitance, jusqu’à l’indigestion. Exercice indispensable pour donner du sens aux improvisations, intuitions formelles qui naîtront de ce voyage dans un monde déconnecté des réalités, et auquel la troupe donne sa chair. Châteaux de sucre s’effondrant sous l’assaut diffus d’un simple brumisateur, chemises immaculées découpées à même le corps, suicide grotesque d’un Omer Simpson de foire…  15 % est la synthèse spectaculaire d’errances partagées dans les coulisses de la violence contemporaine. Pascale Henry : Les images derrière les mots « Vous avez mal — Non ça va très bien — Je ne crois pas… » Cela débute par une petite rengaine, délicate comptine qui tourne sur elle-même sur le plateau d’une boite à musique. Jusqu’à ce que les rouages se grippent, et s’emballent, produisant une conversation assourdie de malentendus. Comment peut-on ne pas souffrir alors même que tous les symptômes de la douleur sont là ? Et comment peut-on souffrir d’une violence dont on n’a pas perçu l’impact ? C’est souvent du vide et du silence que naît l’angoissante hypothèse d’une présence… de représentations fantasmées de l’invisible, que naissent les plus grandes peurs… L’art de ne pas montrer devient alors une terrifiante machine à images.

• 15 % de Bruno Meyssat du mardi 4 au jeudi 6 février à 20 h (p. 38) • À demain de Pascale Henry du mardi 15 au vendredi 18 avril à 20 h (p. 48) à l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan 64


Š Michel Cavalca

15 % - Bruno Meyssat


NOUVELLES CONNAISSANCES NOUVELLES ÉCRITURES par Antoine Conjard vision du monde, qu’elles ouvrent chaque jour de nouvelles portes qui nourrissent autant d’interrogations, de remises en cause de la place de l’homme, de nouvelles déstabilisations des appuis éthiques et moraux. De nouveaux outils naissent, de nouvelles pensées se développent qui changent notre manière de voir nos relations ou de nous envisager dans le monde. Ces évolutions font évoluer l’écriture des artistes. Il est par exemple intéressant de noter comment un siècle après leur découverte les théories de physique quantique nourrissent aujourd’hui de nombreux projets artistiques. Qu’ils soient chorégraphes, auteurs, metteurs en scène, marionnettistes, circassiens, musiciens, leur manière d’écrire un spectacle, de composer s’en trouve modifiée, renouvelée. L’action de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences les soutiendra dans cette démarche. Cela prend la forme de résidence d’auteur, comme avec Daniel Danis, de résidence de recherche et de création (voir les Ateliers du Spectacle et leur Campement mathématiques) et ce, dans le cadre de l’Atelier Arts Sciences, de l’Atelier de l’Imaginaire, des Rencontres-i, ou de la programmation spectacles de la saison. Ce soutien doit permettre la naissance de textes de théâtre et l’enrichissement narratif et dramaturgique des nouvelles écritures issues des nouvelles technologies, de l’image et des arts du mouvement.

Thomas Pachoud, augmenteur Aux côtés des concepteurs de lumière, son, costumes, décors, aux côtés des metteurs en scène et chorégraphes, de nouveaux personnages font une entrée remarquée sur les plateaux de théâtre et de danse ou sur les pistes de cirque… Nous avons rencontré un de leurs plus brillants représentants. Regard angélique, silhouette dégingandée, chevelure autogérée, verbe économe, on pense tout d’abord avoir affaire à un pur produit de la génération des geeks taiseux capables de décrypter tous vos numéros de codes bancaires rien qu’en regardant le capot du smartphone que vous avez laissé traîner sur le bureau… Mais l’œil se met à briller en même temps que la langue se délie dès qu’on aborde les questions du métier, sitôt les présentations achevées. Études d’informatique en IUT puis école d’ingénieur multimédia à l’IMAC. Stage de deuxième année au « Cube » centre de référence pour l’art et la création numérique. Premier exercice, première rencontre avec le spectacle vivant : Judith Depaule, de la compagnie Mabel Octobre, lui demande de bricoler et d’animer un petit chien-robot programmé pour saluer, applaudir, et faire de petites interventions, sur le modèle de l’Aibo de Sony. L’animal et son maître suivent la troupe en tournée. « Au-delà de ma mission, je suis instantanément tombé amoureux du monde du spectacle, du travail en équipe, de la magie de la scène, de l’ambiance des tournées… J’ai tout de suite su que c’était l’univers — tellement ouvert — dans lequel je voulais évoluer, contrairement à certains de mes camarades qui avaient choisi le cinéma et qui sont aujourd’hui hyper spécialisés, l’un dans les mouvements de foules, l’autre dans le poil, mouvements des cheveux ou fourrures d’animaux… » Ce premier bain de scène date de quelques années seulement, mais Thomas a depuis multiplié les collaborations, notamment avec didascalie.net, structure d’accompagnement de projets impliquant les nouvelles technologies pour le spectacle, dont il est devenu un des piliers, le cirque

© Chris Herzfeld

Dans le partenariat avec le CEA et le CCSTI au sein de l’Atelier Arts Sciences les recherches sont orientées vers les technologies dans des logiques d’innovation et de création. L’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences est ainsi un point de contact pour les artistes et concepteurs avec le monde de la recherche scientifique et technologique. Ces nouvelles technologies ouvrent de nouveaux champs à la poésie – chacun aura pu le constater, par exemple, avec les œuvres de Adrien Mondot et de Yann Nguéma. Elles permettent de nous montrer le monde sous de nouvelles facettes. Et à partir de ces nouveaux outils c’est encore une nouvelle dimension qui s’ouvre à l’exploration poétique, celle des mythes, des représentations de l’homme dans son univers. Le mythe renvoie à une image sans âge, certes. Il faut aussi s’en faire une image très contemporaine produite par la fabuleuse capacité de l’homme à symboliser, à fabriquer de l’imaginaire à partir de sa propre expérience, de ses échanges, de sa vie sociale. Tout autant que les événements politiques, les migrations, les événements sociaux, notre imaginaire est façonné par les outils que nous utilisons et par les connaissances scientifiques apprises à l’école ou distillées par les médias. Nouvelles connaissances – Nouvelles écritures : le nouveau ici ne renvoie pas à une quête post-moderne d’innovation tous azimuts. Il renvoie au constat simple que les connaissances scientifiques révolutionnent notre

NOUVEAUX MÉTIERS

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Baro d’Evel cirk cie, l’Australian Dance Theatre, Organic Orchestra, la chorégraphe franco-espagnole Blanca Li…

« À chaque fois, je me trouve face à un nouveau défi. Donner une existence — comme un fantôme — à un personnage de petite fille : elle prendra finalement la forme d’une marionnette créée, filmée et projetée sur un écran de tulle, puis pré-programmée pour interagir en temps réel avec des comédiens en chair et en os… Mettre en place une véritable formation musicale à base de gouttes d’eau : l’orchestre aqueux prendra forme à l’aide de petits moteurs programmés pour “lire la partition“ et libérer au dixième de seconde près des gouttes d’eau dont la chute dans des récipients adaptés produit la pièce musicale écrite pour le spectacle Mazùt… Augmenter graphiquement et produire un montage instantané à partir de l’image de danseurs filmés en temps réel par trois caméras HD… imaginer et animer (retour aux sources ?) des dizaines de “machines à danser“ pour le spectacle Robot ! de la chorégraphe Blanca Li, avec “l’obligation d’être drôle, il faut qu’on s’amuse !“ » Le rôle de Thomas consiste, à chaque nouvelle collaboration, à donner vie aux fantasmes — parfois indistincts — des artistes. « Mais le champ des possibles offert par les nouvelles technologies est tellement ouvert que la plupart du temps, le briefing de départ se transforme en temps de recherche et d’exploration, avant d’aboutir au prolongement, voire à la métamorphose, de la création de l’œuvre… » Vous avez dit Arts Sciences ?…

Découvrez son travail dans : • Robot ! - Blanca Li – p. 10 • Bionic Orchestra 2.0 - Ezra – p. 11 • Mazùt - Baro d’Evel cirk cie – p. 34

EXTRAIT

DEBOUT SUR LA TERRE, Antoine Choplin Extrait de Debout sur la terre de Antoine Choplin © Editions La passe du vent, janvier 2012 Ce texte a été écrit pour les spectacles chorégraphiques Debout sur la terre et Au plus près du monde, crées par la Compagnie 47.49, François Veyrunes. (p. 31)

[…] quand ça commence tout en bas dans le silence des jardins que je quitte sur la pointe des pieds et les premiers pas sur le chemin des fins de nuit Debout sur la terre au premier promontoire gagné l’œil mesurant le parcouru et clignant du restant à parcourir Debout sur la terre quand la lumière longtemps douce et diffuse explose à la faveur d’une brèche et que je bois un coup

quand m’apparaît l’enveloppe farceuse du cyclone dans l’œil duquel nous nous goinfrons d’air immobile Debout sur la terre vagabonds indécis : est-ce que en le regardant de loin ou en le serrant au creux des poings que je me tiens au plus près du monde ? […] Debout sur la terre arrivé là au fin fond des équilibres piéton d’un grain de beauté du ciel passager à la pauvre semelle hanté par cette facétie de géant : marcher sur les étoiles, et cette question : ceux qui trébuchent peuvent-ils se récupérer ? […] Debout sur la terre parmi les sentiers que l’enfance explore à pleines paumes les bras jetés à l’entour des arbres yeux fermés en prélude aux baisers urgents et maladroits Debout sur la terre

Debout sur la terre

pour toujours celle de mes sueurs insouciantes et de mes cris de bravache

là-haut toutes pentes annulées à regarder d’ici comme je n’ai jamais pu regarder d’ailleurs

c’est que je suis né […] Debout sur la terre

Debout sur la terre tout sauf conquérant mais conquérant pourtant en veille sur les horizons mouvementés

comme aux doigts du sculpteur ces femmes élancées et maigres pétries à l’infini jusqu’à la brisure l’œil fermé de tellement d’amour Debout sur la terre

même si moins bien que ces femmes-là trop dignes et que ces hommes en marche trop fragiles trop allant […] Debout sur la terre marchant et questionnant la marche un pied puis l’autre comme deux désirs égaux fuir la terre et s’y ancrer s’élever ailleurs et rester là […] Debout sur la terre dans les traces de la danseuse incarnat et de farandole orpheline je ramasse ses souliers abandonnés et la regarde tournoyer là-bas au creux des sillons du champ dans le halo d’effort du cheval de trait […] Debout sur la terre je reviendrai vers eux les murs en pierre sèche les odeurs de feu les autonomes sanguins le parchemin des mains grises les collines comme des seins les laines grossières les silences ventés Debout sur la terre je reviendrai et toi tu surgiras de l’ombre du cellier devant la fontaine muette il y aura cette accolade une fois pour toute

[…] 67


NOUVELLES ÉCRITURES

DANIEL DANIS, FACTEUR D’IMAGINAIRES Après avoir offert à l’Hexagone la rencontre avec le dramaturge et metteur en scène d’origine libanaise Wajdi Mouawad (Incendies, Forêts, Seuls…) la « Belle province » de Québec apporte à nouveau un de ses enfants les plus brillants : Daniel Danis. Poète, dramaturge et plasticien, il est accueilli depuis trois ans en résidence à l’Atelier Arts Sciences où il expérimente, aux côtés de scientifiques éminents, ses propres recherches artistiques De cette collaboration vont naître deux œuvres événement : L’Enfant lunaire, pièce de théâtre multidisciplinaire, et Traces, dispositif poétique interactif et évolutif.

De quand date votre intérêt pour le croisement entre arts et sciences ? Daniel Danis : Il remonte à la fin des années 1990, quand je suis passé de l’écriture manuscrite à la pratique du clavier d’ordinateur. J’ai très vite senti le potentiel de l’outil informatique pour accélérer les processus d’échange et de transaction entre les sons, les mots et les images… J’ai commencé à rencontrer des scientifiques et j’ai nommé ma compagnie arts/sciences car je savais que je prolongerais durablement l’exploration de ces zones situées entre le monde fusionnel, le monde réel et le monde des rêves. Qu’espérez-vous trouver dans l’univers des chercheurs ? DD : Je ne suis pas un scientifique, je travaille plutôt dans l’onirisme, monde parallèle dans lequel j’« introspecte » le monde réel — tout comme les scientifiques interrogent leurs savoir à partir de leurs intuitions. Leurs hypothèses sont les déclencheurs d’une petite machine ludique connectée au monde et à l’art du vivant. Votre rencontre avec l’agglomération Grenobloise ? DD : Antoine Conjard, directeur de l’Hexagone, m’a ouvert les portes de l’Atelier Arts Sciences, ce qui m’a permis, pendant trois ans, de butiner un peu de savoir scientifique dans de nombreux laboratoires, jusqu’à m’éloigner quelque peu de la simple expression théâtrale pour me diriger vers la notion « d’atelier ». L’expérience de la représentation est alors partagée avec des spectateurs via l’intervention, au côté des artistes, de scientifiques dont le regard devient soudain un « embrayeur d’imaginaire ». Votre prochain atelier s’intitule Traces ? DD : J’ai remarqué que dans les appareillages du CEA, beaucoup d’instrumentations naissent d’hypothèses, d’intuitions. Et la question qui se pose est : quels instruments mettre en œuvre pour garder la trace de nos expériences, pour valider ou infirmer nos hypothèses ? Cette idée de trace est aussi présente dans l’art. C’est un chemin, un parcours qui naît des images que l’on

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féconde intérieurement, que l’on transfère vers le langage, lequel produit à son tour des images qui sont autant de représentations du monde. L’ambition est de parvenir à faire se rejoindre artistes et scientifiques dans leurs trajectoires, projections, et représentations respectives du monde de demain. Pouvez-vous nous livrer quelques pistes de réflexions concernant les « traces » qui vont se croiser sous la yourte de l’Atelier Arts Sciences ? DD : Lorsque la terre passe de l’hiver au printemps, la métamorphose du temps et de l’espace qui s’opère ouvre un lieu imaginaire allant de la graine végétale minuscule à l’immensité du cosmos. Je rapproche cette métamorphose du mythe d’Isis et d’Osiris, que je choisis comme métaphore pour entrer en dialogue avec les scientifiques. J’imagine un objet : un corps de femme — celui d’Isis, représentation métaphorique de la Terre — dans la position du poirier. Son apparence est translucide, apte à recevoir la lumière d’Osiris — le ciel —, les proportions de ce corps sont calculées selon les principes du nombre d’or qui fondèrent la construction des grandes pyramides d’Égypte. Mathématiciens et biologistes sont conviés à cette réalisation. De la rencontre avec Arc Nucléart, j’ai conservé la fascination pour ces barques millénaires dont le bois traversé de rayons Gamma s’engage pour l’éternité. Elles nous embarquent vers le Nil, centre névralgique de l’imaginaire du monde. L’une d’entre elles est le tombeau d’Osiris, assassiné et dépecé par son frère Seth. Le tombeau est découvert par Isis qui reconstitue l’être aimé avant de le doter d’un sexe d’argile pour que renaisse la fécondité de la terre, le blé, la lumière… Les barques, la luminescence, le végétal… Ces représentations nées de l’univers des laboratoires et dont la matière transite par le langage s’entrechoquent et se croisent pour ouvrir, avec le mythe d’Isis et d’Osiris, des espaces imaginaires sur la Terre, l’Humain et le Ciel, vers des représentations des mondes potentiels métaphoriques, mythologiques, scientifiques…


Daniel Danis présente deux créations dans le cadre des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences :

L’Enfant lunaire à l’Amphithéâtre du Pont-de-Claix (p. 12). Traces dans une yourte spécialement aménagée dans le jardin de l’Atelier Arts Sciences (p. 13).

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F U T U R E N G E S TA T I O N

L’Atelier de l’imaginaire, SAISON 2 L’Atelier de l’Imaginaire regroupe des enseignants-chercheurs issus des trois universités grenobloises, le Conseil en architecture, urbanisme et environnement (CAUE) de Grenoble et l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan. Leur projet : une expérimentation collective visant l’exploration de l’imaginaire contemporain, la formation des étudiants de master et de personnes en formation continue, et la co-construction d’une réflexion-action avec les partenaires et les artistes des Rencontres-i, Biennale Arts Sciences.

Nous adopterons la définition initiale suivante de l’imaginaire : faculté mentale composée de représentations de ce qui n’existe pas encore ou pas vraiment, et qui n’existera pas nécessairement. De ce fait, l’imaginaire œuvre à la création de possible(s). Les imaginaires, au pluriel, désignent les systèmes d’images et de symboles engendrés par cette faculté.

Objectifs l Sur une durée de 3 ans, produire des

protocoles collectifs permettant de révéler les imaginaires contemporains, en phase avec les nombreux changements qui nous affectent aujourd’hui et les mutations tant annoncées pour nos sociétés. l Contribuer à l’émergence d’un « écosystème apprenant » (formation recherche-action territorialisée), par exemple en agissant ensemble avec les partenaires des Rencontres-i : acteurs et habitants du territoire, artistes, étudiants et enseignants, chercheurs. l Nourrir les approches artistiques par l’apport des sciences humaines, et vice versa. l Et de ce fait participer ici et maintenant à la transformation du monde par la production d’images et de symboles.

Postulats l L’imaginaire (comme faculté mentale) est

un puissant moteur de la transformation du monde. l La force des imaginaires (comme systèmes d’images) est liée à la qualité de la vie, au bien-être ressenti et même à la question philosophique du bonheur. l Les imaginaires se construisent dans le mouvement, dans l’« éprouver ensemble » et dans le travail collectif. l La coexistence entre les images et symboles anciens et actuels stimule et entrave le renouvellement des imaginaires.

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l L’imaginaire se projette dans un territoire et

participe à la construction métropolitaine.

l L’imaginaire métropolitain grenoblois

nous apparaît régi par le paradoxe entre l’innovation technologique et sa culture, et les inégalités sociales.

Déroulement Trois séances sont prévues pour la prochaine année universitaire, associant les étudiants de master, un public plus général en formation continue et les futurs Acteurs de Curiosité Territoriale 2015. Les travaux se dérouleront les 21 novembre, 3 décembre et 9 janvier. Ils s’articuleront autour de « L’imaginaire de la rencontre, entre organisation et surprise ».

Renseignements : Laurence Bardini : rencontres-i@theatre-hexagone.eu Membres fondateurs de l’Atelier de l’Imaginaire : Antoine Conjard, directeur, et l’équipe de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences ; Serge Gros, directeur du CAUE – Isère ; Luc Gwiazdzinski, enseignant-chercheur à l’IGA-Université Joseph Fourier Grenoble 1 ; Fabienne Martin-Juchat, enseignantechercheuse à l’ICM-Université Stendhal Grenoble 3 ; Thierry Ménissier, enseignant-chercheur à G2i-UPMF Grenoble 2. Avec la participation des étudiants du Master Innovation de Grenoble Institut de l’Innovation (UPMF-Grenoble 2), du Master Innovation et territoire de l’Institut de Géographie Alpine (ujf-upmf-école d’architecture Grenoble), du Master Production et médiation des formes culturelles (Université Stendhal et UPMF). En partenariat avec le programme Promising (Investissements d’avenir)

© DR

Définitions


ACTEURS DE CURIOSITÉ TERRITORIALE MODE D’EMPLOI Les Acteurs de Curiosité Territoriale débarquent dans les Rencontres-i… Quel est ce nouvel OVNI (Objet Vivant Non Identifié) ? Antoine Conjard : La descente de la route de Chartreuse en cars pédagogiques avait permis à leurs cent-vingt passagers d’explorer, sous l’œil expert de paysagistes embarqués, le thème des « limites » territoriales, musicales, culturelles… La tournée extraordinaire de l’Ambarrassadeur de la Platogne libre, avait déclenché, dans moult salles municipales iséroises, de tonitruants débats sur l’aménagement des territoires pentus… La descente de l’Isère, « de Bergès à Minatec », avait embarqué — et emballé — une centaine de marins d’eau douce venus se mouiller dans quelques dizaines de barques à fond plat… Les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences, en collaboration avec le CAUE, ont depuis longtemps donné le la d’une certaine idée de l’arpentage et de l’observation du territoire. Les Acteurs de Curiosité Territoriale (ACT) prolongent ce cycle de découverte et de création de type centripète : l’ambition est d’explorer de nouveaux mécanismes d’action culturelle, habituellement conçue comme un guide autour des œuvres d’artistes, facilitant l’appropriation par le public de ce qu’il peut aimer, voir, entendre, étudier… Il s’agit ici de lâcher le guide et de rendre le regard autonome et collectif, de l’envoyer faire ses propres découvertes, pour débusquer des « graines de futur » à partager. Comment ça marche ? AC : Il faut l’envisager comme un « jeu de pistes pour une destination inconnue »… On met en place des groupes d’une dizaine de personnes accompagnées par l’Acteur de Curiosité. Un objet de curiosité est défini ensemble, dans chaque atelier à l’occasion d’un repas ou d’un pique-nique, et chacun est invité à aiguiller le groupe vers des lieux ou des personnes susceptibles d’enrichir la découverte. Pas de parcours pré-programmé, il s’agit, comme dit Bernard Stiegler, « d’attendre l’inattendu ». Des trajectoires s’établissent, des rencontres de hasard peuvent surgir. Des notes, des images, sont prises tout au long du parcours, jusqu’au grand partage, en fin de Rencontres-i, dans un rendez-vous donné à l’Hexagone avec KompleXKapharnaüM.

Quels genres d’objets de curiosité ? AC : « Cultures de pleine ville »… « La ville au ralenti »… « La démocratie demain »… « Le Net ici »… « L’eau de là ». « Vivre en ville quand on est un blaireau »… C’est très ouvert, pourvu qu’il soit question de territoire et d’avenir. L’ambition des Rencontres-i est d’apporter de nouvelles clés d’ouverture au monde : des clés artistiques, avec des spectacles d’un genre nouveau, technologiques, avec le salon EXPERIMENTA, et éminemment humaines, avec les Acteurs de Curiosité Territoriale…

TÉMOIGNAGES Les Acteurs de Curiosité Territoriale ont vocation à rayonner sur un large territoire. Nous avons demandé à des partenaires métropolitains de nous parler de cette expérience.

Laurent Ageron Chef de projet à la Cité des arts et des sciences de Pont-de-Claix.

« Au départ, on pourrait penser que ce dispositif n’est au fond qu’une bonne idée ludique qui promet à des équipes de curieux impénitents de passer de bons moments ensemble. Mais on prend vite conscience qu’elle fait écho à des réalités prégnantes dans la gestion de la cité. De la nôtre en tout cas. Pont-de-Claix est une commune en pleine évolution. Elle vient de subir la fermeture d’importants sites industriels, elle met en place un Plan local d’urbanisme — et à ce titre a déjà entamé des procédures de concertation de la population — elle nourrit d’importants projets à caractère culturel, et elle est partenaire des Rencontres-i depuis de nombreuses années. Il est clair que l’idée de la quête de « graines de futur » tombe à point nommé dans un tel contexte ! Avec la fraîcheur de la nouveauté et la générosité des objectifs en plus. Sitôt le principe évoqué dans le cadre de l’Atelier de l’Imaginaire auxquels nous avons participé l’hiver dernier, les idées de thématiques ont spontanément fusé, tant notre cité semble calibrée pour accueillir ce type d’initiative. Mais surtout, ce projet répond pleinement à la volonté de la commune d’être en lien avec la population, en fédérant les idées et les projets de toutes sortes d’habitants.

Josette Verdun Présidente de ACACIA (Association centre activités culturelles inter-âge) - Meylan

Les membres de l’association ACACIA sont, pour la plupart d’entre eux, d’anciens scientifiques, enseignants ou universitaires. Ils ont en commun un goût prononcé pour la culture, une insatiable curiosité et… l’âge d’être d’attentifs grands-parents ! Autant dire que les questions d’avenir les préoccupent au plus haut point. Au départ de leur périple d’explorateurs territoriaux, la visite guidée d’un laboratoire du CEA servira de déclencheur à une réflexion collective et prospective sur les années 2050, terreau de l’épanouissement de leurs chères petites têtes blondes !

Geneviève Goubel Chargée de mission, Agence locale de l’énergie et du climat (ALEC)

« Acteurs de Curiosité Territoriale en quête de graines de futur »… La formule contient la plupart des termes qui régentent l’activité de l’ALEC : le futur, constamment dans notre viseur ; les graines, que nous tentons de faire germer dans l’esprit de tous ceux dont nous voudrions voir évoluer le comportement ; le territoire, vaste champ d’expérimentation de la grande transition énergétique qui motive toutes nos initiatives. Mais dans cette formule, le mot le plus intéressant est sans doute le moins institutionnel, celui de « curiosité ». L’influence des artistes dont les approches sensibles sont souvent inhabituelles pour nous, nous a convaincu de rejoindre les équipes de « curieux territoriaux ». Non pas avec l’attitude d’experts prêts à apporter leur contribution, mais plutôt de « candides » venus chercher de nouvelles manières d’appréhender nos propres problématiques. Découvrir de nouveaux visages, de nouveaux partenaires, élargir le champ de nos préoccupations, voilà l’objectif ! 71


AT E L I E R A R T S S C I E N C E S En s’associant avec le CEA et le CCSTI, l’Hexagone favorise des processus d’innovation et de création. Cela se traduit pour le monde artistique et culturel par deux démarches complémentaires : • favoriser l’appropriation de nouvelles technologies dans le spectacle vivant, ce que nous appelons le transfert de technologies ; • comprendre les nouvelles visions du monde induites par les nouvelles connaissances et leurs exploitations dans les technologies, c’est le programme « Nouvelles Connaissances - Nouvelles Écritures ».

RÉSIDENCES

L’Atelier Arts Sciences laboratoire commun de recherche à l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan, au CEA et au CCSTI - La Casemate Grenoble, créé en 2007 propose des résidences de recherche aux artistes et aux scientifiques…

CRÉATIONS

L’Atelier Arts Sciences est aujourd’hui producteur et diffuseur de certaines créations issues des résidences. Sont proposées en tournée dès octobre 2013, La Terza luce, L’Enfant lunaire et Traces. + d’infos marie.perrier@theatre-hexagone.eu

MÉCÉNAT

Le Cercle des mécènes de L’Atelier Arts Sciences organisera sa soirée annuelle en avant-première de EXPERIMENTA, le 9 octobre. Pour faire un don : laure.chataigner@atelier-arts-sciences.eu

EZ3kiel

© Cédric Malcoëff

Depuis 2012 l’Atelier Arts Sciences travaille à nouveau avec des artistes issus du groupe EZ3kiel. Yann Nguema, musicien et artiste multimédia et Arnaud Doucet, concepteur lumière associés aux chercheurs du Laboratoire SPICE du CEA font une recherche sur une installation scénique lumineuse appelée Pixel motion. Celleci verra le jour en 2014/2015.

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GRAINES DE FUTURS

Un concours d’étudiants pour sensibiliser à l’énergie HESPUL, l’ALEC et l’AGEDEN, espaces INFO->ÉNERGIE Rhône-Alpes, organisent, en partenariat avec les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences et l’Atelier Arts Sciences, le concours « Graines de futurs ». Ce concours s’adresse aux étudiants des domaines artistiques et scientifiques de la région Rhône-Alpes. Sensibiliser petits et grands à la thématique de la transition énergétique est un travail de longue haleine. Pour beaucoup, les enjeux énergétiques et environnementaux apparaissent comme lointains. Et pourtant, à l’aube du XXIe siècle, il apparaît urgent de modifier nos modes de vie afin d’aboutir à une société durable. Loin des discours moralisateurs et culpabilisants, il s’agit de penser une sensibilisation différente qui repose sur la rencontre entre les arts et les sciences. Une rencontre improbable mais d’une richesse débordante. Quand l’art rencontre la science et vice versa, l’imaginaire est d’une infinie diversité. Le concours « Graines de futurs » sera l’occasion pour les étudiants participants d’explorer l’imaginaire de l’énergie. Ils devront soumettre un projet de création artistique qui évoque la transition énergétique de manière positive. Les projets primés recevront une aide financière pour la réalisation de l’œuvre dans les mois suivant la

remise de prix. Les œuvres seront exposées pendant le salon EXPERIMENTA 2014, un événement organisé par l’Atelier Arts Sciences. Elles seront également visibles dans les espaces INFO->ÉNERGIE lors d’actions de sensibilisation sur le terrain. Le concours « Graines de futurs » sera lancé le vendredi 11 octobre 2013 à 11 h 30 dans le cadre des Rencontre-i, Biennale Arts Sciences lors du colloque « Création artistique, numérique et formation ». D’autre part des ateliers seront proposés dans le cadre de EXPERIMENTA afin de transmettre aux futurs candidats des connaissances sur l’énergie.

BIVOUACS

Témoignages de deux des douze chercheurs associés à la résidence Bivouacs de la cie Les Ateliers du spectacle, n+1. « Nous, scientifiques de la cognition, psychologues, mathématiciens, neuroscientifiques, physiciens, linguistes, philosophes, généticiens, sociologues, tentons de mailler autant que faire se peut et avec gourmandise les voies d’approches vers les mystères du cerveau. Nous étions forcément un peu dans notre élément dans ce bivouac… et un peu pris à contre-pied aussi, c’était tout l’intérêt. À quand la poésie et le théâtre comme disciplines constituantes des sciences cognitives ? » Jean-Luc Schwartz, chercheur - GIPSA-lab « Ce qui finalement est mon guide lorsque j’imagine, lorsque je cherche, c’est l’esthétique du lien entre les idées, les images, les représentations. Cette esthétique se traduit par « la trace », le chemin que j’ai construit et que je vais partager avec les autres. » Amal Chabli, chercheur - CEA


LA Terza Luce

en quête d’une Troisième lumière Michele Tadini

Compositeur et enseignant de composition et informatique au Conservatoire supérieur de musique et de danse de Lyon

Angelo Guiga

Technicien-chercheur au CEA - Leti de Grenoble

Lauréats du prix A.R.T.S. 2011, ce binôme est en résidence de recherche à l’Atelier Arts Sciences depuis un an et demi sur les interactions son et lumière et sur les synesthésies possibles. Il y a un siècle, Scriabine établissait une table de correspondances du spectre des hauteurs sonores et du spectre des couleurs (do = rouge, ré = jaune brillant, la = vert…). D’autres musiciens après lui se sont questionnés sur les interactions possibles entre le son et la lumière, tentant une fusion des arts et des sens. Si le projet de Michele Tadini et Angelo Guiga – La Terza luce – s’inscrit dans la lignée de ces illustres prédécesseurs, il présente l’immense intérêt de s’affranchir de cette stricte correspondance. Il crée d’autre part des liens inédits, au-delà de la synchronisation habituelle, pour ouvrir de nouveaux horizons synesthésiques… Retour sur la genèse d’une recherche novatrice grâce à la rencontre d’un duo complice.

En quoi votre projet se distingue-t-il des recherches des éclairagistes des théâtres ? M.T. : Nous n’allons pas essayer de trouver la « belle lumière » pour accompagner le concert prévu pour les Rencontres-i 2013. A.G. : C’est une recherche nouvelle sur la programmation de plusieurs fréquences lumineuses qui, lorsqu’elles se superposent, créent des battements lumineux tout comme avec du son. L’idée est de composer une partition de lumière. L’utilisation de projecteurs à LEDs permet de générer plus facilement les résultats de ces battements et harmoniques de fréquences. Visuellement cela donne des effets surprenants.

Et en termes plus simples, pourriez-vous à présent expliquer votre recherche ? M.T. : J’aborde la lumière de manière inédite

avec ma fibre de musicien. C’est un projet son et lumière qui tente de créer de nouvelles relations entre les deux médias pour dépasser le seul rapport de synchronie fréquemment utilisé dans les concerts. Nous avons commencé par la relation simple de synchronie en couplant par exemple un trémolo sonore à un tremblement lumineux. Cette similarité des deux médias les renforce et facilite la compréhension de l’écoute. Mais nous cherchons d’autres rapports possibles avec le son en expérimentant des relations de développement et de réponse avec de multiples combinaisons. Essayer de faire vivre la lumière comme une pulsation autonome ! Je me demande aussi si je peux appliquer à la lumière l’écriture en contrepoint et jusqu’à quel point c’est compréhensible pour le public.

Qu’appelez-vous écriture en contrepoint ? M.T. : Un système d’écriture musicale qui a

pour objet la superposition de deux ou plusieurs lignes mélodiques qui respecte des règles d’harmonie et de linéarité. Par analogie en lumière ce serait une superposition de plusieurs effets lumineux. Je recherche les règles.

Vous recherchez aussi s’il existe une « troisième lumière », pour faire écho au titre de votre projet La Terza luce. De quoi s’agit-il ? A.G. : Il s’agit de « battements lumineux » auto-

nomes à partir de vibrations lumineuses, tout comme parfois un troisième son émerge de deux sons joués ensemble. Nous sommes arrivés par moment à créer cette troisième lumière en faisant vibrer les LEDs à des fréquences différentes, mais il s’agit d’une perception subjective et nous voudrions savoir si les gens la discernent.

Lire aussi p.20

Extraits de l’entretien réalisé par Christiane Dampne, journaliste, en juillet 2012


RÉSEAUX

RENCONTRES PROFESSIONNELLES AUTOUR DU SALON EXPERIMENTA Arts et Sciences : une rencontre de professionnels Jeudi 10 octobre - 10 h Salle 301 de l’Atelier Arts Sciences

Que ce soit à partir d’outils numériques, dans la recherche de destins exceptionnels de scientifiques, dans la recherche de nouveaux points de vue sur le monde ou pour soutenir les propositions artistiques, les sciences et les technologies font de plus en plus partie des projets développés par les artistes. Ces nouveaux outils favorisent le passage d’un mode d’expression à un autre, du spectacle à l’exposition, de la vidéo au web… Ainsi un même artiste va s’adresser à plusieurs réseaux pour construire ses projets : les réseaux du théâtre, les festivals, mais il fera aussi de plus en plus souvent appel à des centres de sciences, des CCSTI, des musées, des centres d’art. Pour favoriser l’émergence de projets entre arts et sciences, l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences invite les responsables artistiques de ces différentes institutions pour échanger sur les spectacles et œuvres vus et imaginer les accompagnements futurs d’artistes. Ce rendezvous aura lieu pendant les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences autour d’EXPERIMENTA. Rencontre organisée par l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan et l’Atelier Arts Sciences. Renseignements : marie.perrier@theatre-hexagone.eu

Découverte du prototypage rapide Jeudi 10 octobre de 14h à 18h Plate-forme de prototypage Gi-Nova (UJF/AIPPRIMECA DS)

Les nouvelles technologies de prototypage enrichissent l’atelier de l’accessoiriste, voire celui du costumier, de l’atelier de construction de décors, ou tous ceux des artistes de la marionnette, et de l’objet. Pour découvrir les nouvelles possibilités offertes par les imprimantes 3D, les machines de stratoconception et de découpe laser, les possibilités de robotisation voire de « FAO » et de numérisation associée, une séquence de découverte est proposée par l’Université Joseph Fourier sur la plateforme inter-universitaire Gi-Nova. Ce rendez-vous aura lieu pendant les Rencontres-i, autour d’Expérimenta. Il est organisé en partenariat avec THEMAA, Association nationale des théâtres de marionnettes et des arts associés. Attention nombre de places limitées Renseignements : sylvie.reghezza@ujf-grenoble.fr

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Scène Nationale Arts Sciences et scènes Rhône-Alpes L’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan est également labellisé scène Rhône-Alpes par le conseil régional Rhône-Alpes. Les 39 lieux labellisés « scènes Rhône-Alpes » soutiennent activement la création en accueillant des artistes en résidence et en coproduisant des spectacles. Leurs programmations sont concertées et complémentaires ; elles jouent un rôle fondamental dans la diffusion de la création contemporaine décentralisée et de la création régionale, et s’ouvrent à d’autres disciplines. La médiation entre les artistes, les œuvres et le public reste une priorité. Ces 39 scènes sont également engagées dans un processus de développement durable, respectueux de l’environnement et de l’égalité homme/femme.

LE GROUPE DES 20 Situés dans les villes moyennes au cœur de la Région, dans les périphéries des agglomérations grenobloise, lyonnaise, stéphanoise ou dans les territoires ruraux, les théâtres du Groupe des 20 constituent un réseau représentatif de la décentralisation du spectacle vivant et de sa vitalité. Lieux pluridisciplinaires de diffusion, en première ligne dans la défense de la création artistique, ils inscrivent leur action sur un territoire, travaillent à l’élargissement des publics en relation avec des équipes artistiques associées, dans une volonté de promouvoir la démocratisation culturelle. Ils sont installés au plus près des habitants, souvent au cœur des cités. En milieu rural, ils apportent fréquemment la première offre culturelle de qualité et de proximité. Le Groupe des 20 porte plusieurs dispositifs de soutien à la création et des rencontres thématiques. Ce réseau est constitué actuellement de 23 théâtres qui se sont mutuellement reconnus. Le Groupe des 20 travaille en partenariat avec la Région Rhône-Alpes et le ministère de la CultureDirection régionale des affaires culturelles. Rendez-vous sur : http://blog.france3.fr/theatres-en-rhone-alpes

Le Dôme Théâtre - Albertville, Château Rouge Annemasse, Quelque p’Arts… – Boulieu-Lès-Annonay, Théâtre de Bourg-en-Bresse, Espace Albert Camus – Bron, Le Polaris - Corbas, La Rampe, La Ponatière– Échirolles, L’Amphithéâtre – Le Pont-de-Claix, L’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences – Meylan, Théâtre de la Renaissance – Oullins, Train Théâtre – Porte-Lès- Valence, Théâtre de Privas, Centre culturel – La Ricamarie, L’heure Bleue – SaintMartin-d’Hères, Théâtre Théo Argence – Saint-Priest, L’Auditorium – Seynod, Théâtre Maurice Novarina Thonon-les-Bains, Centre Culturel Charlie Chaplin – Vaulx-en-Velin, Théâtre de Vénissieux, Théâtre de Vienne, Théâtre du Vellein – Villefontaine, Théâtre de Villefranche, Le Grand Angle – Voiron.

NATIONAL L’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Meylan adhère à l’association des Scènes nationales, réseau de production et de diffusion du spectacle vivant, regroupant 68 salles de spectacles sur 54 départements.

International L’IETM est un réseau de responsables culturels et artistiques auquel adhère l’Hexagone. Prochain rendez-vous des 600 adhérents : Athènes, avec un focus sur Arts et Sciences.


VIVE LES NCES VACA toussaint dès

n grenoblois s. gglomératio l’a e d s les vacance lle sa Huit les pendant c ta c e sp s e e proposent d de la richess découverte une public ! je le ur o p Partez à la s ue q ti is rt ons a des propositi

6 ans

DANSE, MUSIQUE Echoa sam. 19 oct. 17 h

La Rampe, Échirolles dès

sam. 19 oct. 10 h, mar. 22 oct. 15 h

Espace 600, Grenoble

1 an

THÉÂTRE, MUSIQUE Pouss’Caillou mer. 30 et jeu. 31 oct. 10 h, 11 h15, 15 h

La Bobinette, Grenoble

printemps dès

6 ans

THÉÂTRE, DANSE Nos amours bêtes graphisme : camanquepasdair.com

mar. 29 avril 14 h 30, 20 h

Hexagone Scène nationale de Meylan dès

noël dès

2 ans

THÉÂTRE D’OBJETS Papa est en bas lun. 23 déc. 10 h, 15 h

3 ans

THÉÂTRE Ode à la vie

dès

une public spectacles je e

L’autre rive - CLC, Eybens

hiver dès

7 ans

DANSE Partituur

sam. 1er, lun. 3 et mar. 4 mars10 h, 14 h, 16 h

Amphithéâtre, Le Pont-de-Claix dès

5 ans

CIRQUE Roue Libre mer. 5 mars 15 h

Centre culturel J-J Rousseau Seyssinet-Pariset dès

1 an

THÉÂTRE D’OBJETS, CHANT Rouge mer. 12 et jeu. 13 mars 9 h 30, 10 h 45,14 h 30, 16 h

4 ans

PEINTURE, LUMIÈRE Tierra Efimera mar. 6 mai 11h, 15 h

La Bobinette, Grenoble

L’heure bleue, Saint-Martin-d’Hères

www.vivelesvacances.net 75


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Lieux partenaires 2013-2014 L’autre rive - Eybens 27, rue Victor Hugo 04 76 24 22 32 La Rampe et La Ponatière - Échirolles Avenue du 8 Mai 1945 04 76 40 05 05 L’heure bleue – Saint-Martin-d’Hères Avenue Jean-Vilar 04 76 14 08 08 Espace 600 - Grenoble 97, galerie Arlequin 04 76 29 42 82 Amphithéâtre – Le Pont-de-Claix Place Michel Couëtoux 04 76 99 83 77 Le Pacifique l CDC - Grenoble 30, chemin Alpins 04 76 46 33 88 La Maison de la musique - Meylan 4, avenue du Granier 04 76 18 54 00 La Source - Fontaine 38, avenue Lénine 04 76 28 76 76 MC2: Grenoble 4, rue Paul Claudel 04 76 00 79 00 CCSTI, Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle de Grenoble – La Casemate Place Saint-Laurent 04 76 44 88 80 Muséum de Grenoble 1, rue Dolomieu 04 76 44 05 35 La Yourte - Atelier Arts Sciences – Grenoble 29, rue Esclangon 04 38 78 19 59 Maison MINATEC – Grenoble 3, parvis Louis Néel

Directeur de la publication Antoine Conjard Conception, rédaction et suivi Cécile Guignard, Nathalie Soulier, Laurence Bardini Conception graphique et rédaction Bernard David-Cavaz Réalisation Philippe Borsoi Tiré à 36 000 exemplaires sur les presses de l’imprimerie des DeuxPonts iso 14001 protection de l’environnement papier provenant de forêts à gestion durable· Encre à base de matières premières végétales renouvelables et biodégradables sans pigments à base de métaux lourds label Imprim’vert. Remerciements à Pascale Puig pour sa relecture.


Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan 24, rue des Aiguinards - 38240 Meylan Billetterie : 04 76 90 00 45 Administration : 04 76 90 09 80 www.theatre-hexagone.eu www.rencontres-i.eu www.atelier-arts-sciences.eu


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