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Ils ont déclaré
« La cause climatique est la seule cause noble qui concerne toute l’humanité dans son ensemble et Climate Chance offre la possibilité aux acteurs non étatiques de se rassembler. »
« L’Afrique n’est pas séparée du monde. Il est clair que, pour la protéger, il faut que tous les Etats accélèrent leur transition bas carbone à l’échelle mondiale.»
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Salaheddine Mezouar, président de la COP 22
« L’ambiance à Agadir et l’enthousiasme sont une réponse aux pessimistes du climat. La mobilisation de la société civile marocaine est considérable. Notant la présence de nombreux élus africains aujourd’hui, nous sommes heureux de contribuer à renforcer l’action commune entre les élus et les acteurs non-étatiques. Face à l’urgence climatique, nous n’avons déjà plus le temps de la colère, nous n’avons que le temps de la coopération ». Ronan Dantec, président de l’Association Climate Chance
Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental du Maroc
Hakima El Haité, championne de Haut Niveau pour le climat
« Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour changer la réalité climatique. Votre rôle est crucial, et c’est pourquoi ce sommet est si important ».
Patricia Espinosa, Secrétaire Générale de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCCC)
« Le Maroc est en train de mettre en œuvre les recommandations, des acteurs non étatiques, notamment grâce à la régionalisation avancée à travers l’élaboration de plans de développement régionaux, incluant un volet climat important réalisé suite à une large concertation avec les acteurs. Des tableaux de bord climatiques sont adoptés au niveau régional et une politique de financement des acteurs locaux a été définie sur la base de la création d’une banque des collectivités territoriales, afin de mobiliser des fonds pour le financement ; et enfin, la mise en place d’un centre de compétences sur les changements climatiques pour accompagner cette stratégie nouvelle et innovante. »
KIMIA AFRICA 2017 : le rendez-vous de la filière Chimie et Parachimie en Afrique
KIMIA AFRICA, le salon des matières premières et des technologies pour la chimie et la parachimie, a fait son retour pour une 2e édition, du 26 au 28 septembre à Casablanca. Organisé par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), KIMIA AFRICA a pour mission de rassembler et de fédérer les acteurs de l’ensemble de la filière chimie et parachimie. Le secteur chimique et parachimique représente plus de 16 % du PIB industriel au Maroc, soit plus de 7.000 établissements industriels, et le chiffre d’affaires attendu de ce secteur est de 150 milliards de dirhams en 2023, il est donc évident de créer un évènement spécialement conçu pour ce secteur. C’est ainsi qu’est né KIMIA AFRICA et qui a pour mission de proposer des outils innovants, des solutions compétitives pour favoriser leurs performances ainsi que de permettre aux visiteurs de rencontrer les entreprises leaders du secteur. Cette manifestation représente un concentré de l’expertise manufacturière et industrielle : des outils, des procédés, de l’équipement et des services disponibles réunis dans un seul lieu. Le salon se donne comme double objectif de reconsidérer le positionnement stratégique du Maroc en tant que hub vers l’Afrique et de devenir un rendez-vous incontournable: pour trouver, actualiser et partager de l’information en lien avec le savoir-faire. Ainsi pour cette 2e édition, étaient réunis des investisseurs, décideurs et prescripteurs de la production industrielle et de la R&D dans différents secteurs : laboratoire, agroalimentaire, agrochimie, pharmacie, cosmétique et parfums, détergents et produits d’entretien, industrie du gaz et du pétrole, textile et cuir, plastique, polymères, ingénierie et bureaux d’études… Sites industriels, nouvelles technologies et procédés : comment transformer vos usines ? Parmi les thématiques abordées dans cette édition, il a été question lors d’un panel de définir l’usine du futur selon les intervenants. Dans un environnement évoluant très rapidement, l’entreprise du futur doit disposer d’une organisation fiable où toutes les parties prenantes doivent accompagner l’entreprise dans
sa mutation. Quand on parle d’usine moderne, il faut aussi se focaliser sur l’ensemble de l’environnement de l’entreprise et non pas seulement sur les procédés techniques. Se moderniser, c’est aussi se développer durablement, notamment en réduisant sa facture énergétique. L’usine intelligente sera axée sur des technologies IT plus pointues à travers notamment l’apparition de nouveaux métiers qui vont faciliter l’implantation de cette industrie 4.0.
Cosmétiques, détergents, peintures : quel avenir pour la chimie du végétal Pour débattre de cette thématique, deux intervenants ont fait le déplacement: Yves Valentin, directeur général des Éditions Techniques de l’Ingénieur, et Abed Chagar, directeur général de Colorado. Yves Valentin a révélé : « La chimie verte est abordée dans notre base documentaire scientifique et technique, et c’est une thématique de plus en plus consultée. » Abed Chagar a, quant à lui, présenté Colorado comme exemple concret de cette chimie d’un nouveau genre : « Nous avons la meilleure qualité de peinture sur toute la région MENA, et ce, grâce aux opérateurs marocains de la peinture qui ont investi dans le développement de la formation des peintres. Colorado, par exemple, dispose d’une dizaine d’écoles de peintres, et nous avons ainsi formé plus de 20.000 personnes.» Revêtant sa casquette de vice-président de la Fédération de la chimie et de la parachimie (F.C.P.), le directeur général de Colorado a également mis le doigt sur l’importance d’une intégration en amont pour le secteur de la chimie: « J’ai eu l’honneur de participer à l’élaboration des écosystèmes de la chimie avec le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, pour la définition de deux projets en rapport avec l’intégration en amont du secteur. Pour Colorado, par exemple, qui importait beaucoup de ses matières première, telle que la résine, l’idée était de créer un projet industriel de production de résine qui servirait à fournir nos besoins mais aussi ceux d’autres clients. »
Comment la Chimie peut contribuer à relever les défis du développement en Afrique ? Pour épondre à cette question Abdelillah Lemerhyeratte, Directeur des laboratoires à Labomag, a affirmé : « L’industrie de la chimie est en pleine expansion en Afrique, du fait que les pays africains sont conscients de l’importance de cette filière dans le développement du continent. Si plusieurs moyens et mesures incitatives sont mis en place pour la croissance de cette activité, il reste néanmoins certains freins qui continuent de bloquer le plein essor de la chimie en Afrique, principalement les moyens financiers et les ressources humaines. Pour y faire face, les pays africains essaient de redimensionner les industries à l’échelle de leur pays et de mettre en place des technologies adaptées au contexte africain. Il y a aussi le problème de normalisation. Beaucoup de normes existent mais les moyens de les contrôler manquent. Et c’est le point qu’il faut vraiment revoir pour développer ce secteur de la chimie en Afrique. Au Maroc, l’industrie chimique est bien développée. A titre d’exemple, l’OCP qui est considéré parmi les premiers exportateurs d’engrais au niveau mondial, commence à s’implanter dans des pays africains. Sur le continent, l’Afrique du Sud se démarque également par le développement de son industrie de chimie et parachimie.»
La 11e édition du Salon Elec Expo sous le signe de la conciliation
La Fédération marocaine des professionnels de l’électricité (FENELEC) a organisé, du 4 au 7 octobre, 2017 à la Foire internationale de Casablanca, le Forum Afrique Global Elec à l’occasion de l’Elec Expo 2017.
Réunir l’ensemble des intervenants et experts dans les secteurs suivants: électricité, énergies renouvelables et composants électroniques, tel est le mot d’ordre du salon Elec Expo, en parallèle duquel la FENELEC tient deux autres événements, à savoir la 6e édition d’EneREvent, le Salon international des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et la 5eédition de Tronica Expo, Salon international des composants, systèmes et applications électroniques. Elec expo, EneREvent et Tronica Expo sont considérés comme des rendez-vous annuels réunissant plus de 160 entreprises pour cette édition de 2017 en provenance de : l’Allemagne, la France, l’Italie, la Chine, le Japon, la Turquie, l’Espagne, le Portugal et le Maroc. Des conférences et des tables rondes ont animé les sessions du Forum Afrique Global Elec, avec la participation des principaux acteurs publics et privés dans le Royaume.
Un secteur en pleine expansion Le secteur de l’énergie électrique connait une croissance soutenue de la demande d’énergie électrique à hauteur de 7%, ce qui lui vaut une place importante dans l’économie de notre pays. Le secteur offre de nombreuses opportunités de développement, notamment des projets d’envergure prévus par l’ONEE, tels que la construction de plusieurs centrales électriques, la réhabilitation et le renforcement des réseaux électriques, mais aussi la mise en place du Plan d’accélération industrielle et le développement du secteur de l’automobile, contribuant à l’épanouissement des filières telles que les faisceaux de câbles et les accumulateurs électriques. Azelarab El Harti, président de la FENELEC, s’est exprimé à ce sujet à l’occasion de l’inauguration de cette 11e édition d’Elec Expo : «Nous avons la chance d’opérer dans un secteur qu’est le secteur de l’électricité, où la demande ne fait qu’augmenter et qui bénéficie du rôle des grands donneurs d’ordre notamment l’OCP, l’ONCF, ou encore l’ONEE qui ont de grands projets générateurs de gains pour l’ensemble de la filière, sans oublier les investissements
étrangers qui affluent présentement dans notre pays, à l’image du Groupe Renault, PSA, Boeing… La croissance est également palpable dans le domaine des énergies renouvelables qui connaissent une augmentation à deux chiffres et où les réalisations actuelles ont dépassé nos prévisions. En ce qui est de l’électronique, c’est un secteur du futur qui se ne peut que se développer grâce aux nouvelles technologies et à l’intelligence artificielle. » S’agissant de la branche électronique, le Maroc a créé un cadre incitatif fait d’avantages fiscaux, d’aides à l’installation couvrant le foncier et les infrastructures de bases, la formation de ressources humaines qualifiées et des offres de financement bancaires, ainsi que des incubateurs de projets par le biais de Clusters.Le Maroc s’est aussi engagé dans la voie de développement des énergies renouvelables qui participent à hauteur de 4% au bilan énergétique national et sont à l’origine de près de 10% de l’énergie électrique. La nouvelle stratégie énergétique vise ainsi à porter la part des énergies renouvelables à 42% du mix énergétique et à réaliser des économies d’énergies de l’ordre de 12% à travers l’efficacité énergétique à l’horizon 2020. La coopération maroco-africaine dans le domaine des énergies Axé sur les défis et les enjeux de l’efficacité énergétique au Maroc et en Afrique, le forum a connu la participation de plus de 70 opérateurs africains venus de 16 pays du continent : à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République du Congo, la RD Congo, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie. Comme chaque année, dans le cadre de la stratégie Maroc Export Plus, des délégations africaines composées d’une centaine de donneurs d’ordre ont pris part aux activités des trois salons. Lors de son discours inaugural, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a amplement insisté sur la dimension africaine que revêt la stratégie énergétique du Maroc : «L’Afrique est appelée à transformer ses défis énergétiques en véritables opportunités d’investissement en s’engageant dans des partenariats win-win et en mettant au point un modèle de développement propre au continent». Rappelant que « la stratégie nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, qui intervient dans le cadre de la vision clairvoyante de S.M. le Roi MohammedVI visant la transition énergétique et le renforcement des énergies renouvelables, ambitionne d’atteindre 52% d’énergies renouvelables. »
Chiffres clés du secteur :
Nombre d’emplois : 79.000 Production totale : 38 milliards de DH Valeur ajoutée : 8,3 Milliards de DH Investissement : 2,1 Milliards de DH Chiffre d’affaires à l’export : 25 Milliards de DH
AITEX 2017 dresse le portrait de l’entreprise africaine de demain
Du 27 au 29 septembre à la foire internationale de Casablanca, la 2e édition du salon Africa IT Expo, placée sous le thème «l’innovation numérique au service des organisations», a vu défiler plus de 4.000 visiteurs, venus de 16 pays, 150 exposants, 20 ateliers-solutions, 10 panels scientifiques et environ une centaine de rendez-vous BTOB.
« Nous avons une chance inouïe ; il va falloir se retrousser les manches pour donner à notre jeunesse un terreau fertile pour se développer. Mettonsnous au travail, nous avons perdu du temps et du terrain ». C’est sur ces mots poignants du ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique du Maroc, Moulay Hafid Elalamy, qu’a démarré la 2e édition de l’AITEX. Pour ceux qui l’ont raté, l’AITEX (Africa It Expo) est devenu l’événement international, regroupant les acteurs incontournables du secteur IT, dont le double objectif est d’offrir aux donneurs d’ordre une plateforme globale des services et produits du secteur IT en Afrique et de favoriser le développement du secteur et les solutions innovantes à l’échelle continentale.
Le Cameroun et le Nigéria à l’honneur Cette année, Africa IT Expo a mis l’accent sur le partage de savoir-faire dans les nouvelles technologies en Afrique en rendant hommage à deux pays africains : le Cameroun et le Nigéria, comme l’a déclaré la présidente de l’Apebi, Saloua KakriBelkeziz : «Le Cameroun, qui depuis 2016 a mis en place une stratégie Cameroun Numérique 2020, et le Nigéria, qui affine sa stratégie depuis des décennies». Ainsi, durant ces trois jours, diverses thématiques en rapport avec la digitalisation et la transformation numérique ont été abordées, parmi lesquelles: L’innovation numérique : Quels enjeux pour les organisations ?A qui profite la dématérialisation ?Industrie 4.0 : état des lieux.L’entreprise de demain : pour une dématérialisation annoncée.
Les grands axes de la transformation digitale dans les entreprises de demain Une des conférences phares de cette édition de l’AITEX a consisté en l’exposé de Hicham Iraqi Houssaini, Directeur général de Microsoft Maroc, qui a présenté la vision de Microsoft
sur le développement numérique de l’entreprise. Il a parlé des principaux vecteurs de transformation, à savoir : user experience, bigdata, intelligence artificielle, réalité virtuelle, les objets connectés dont le chiffres passera de 5 milliards d’objets connectés aujourd’hui à travers le monde à 30 milliards en 2020. Microsoft voit sur quatre axes ces grandes tendances virtuelles de demain: il s’agit tout d’abord d’impliquer les citoyens ou les clients d’une entreprise en leur procurant une nouvelle expérience utilisateur; le deuxième axe est la valorisation des employés en leur donnant les moyens qui vont leur permettre de créer cette possibilité d’expérience des utilisateurs, le troisième axe est l’optimisation des opérations à travers la numérisation des processus, le dernier axe consiste en la transformation des produits.
L’innovation numérique : mythe ou réalité pour l’entreprise en Afrique ? L’AITEX a été aussi l’occasion de répondre à des questionnements plus terre-àterre, par exemple essayer de savoir
en quoi l’Afrique peut bénéficier du développement technologique pour résoudre les problématiques concrètes du continent, telles que la corruption, l’éducation, la santé... Un panel composé d’intervenants de différentes spécialités s’est exprimé sur le sujet. A l’instar de Reine Essobmadje, Founder digital consutling&strategy, Evolving consulting, qui a affirmé: « En Afrique, nous avons oublié un pilier important et qui est celui de la formation, à l’exception de rares pays africains, par exemple le Rwanda qui a énormément investi dans ce sens, ce qui lui permet d’avoir de l’innovation. La coopération Nord-Sud doit être recentrée autour de la montée en compétences des talents de demain et basée sur le transfert de savoir-faire. On parle beaucoup de la Silicon Valley, mais 70% des compétences qui s’y trouvent sont des étrangers et donc quand on veut de l’innovation, il faut savoir attirer les bons talents et c’est ce dont on a besoin en Afrique. Les challenges en Afrique restent finalement très basiques, comme l’accès à l’eau potable, à l’électricité ou encore l’infrastructure des transports, et donc les solutions numériques doivent être tournées vers ces challenges en essayant de résoudre des choses simples, comme comment réduire le taux de mortalité, comment amener internet à des populations africaines excentrées. Il faut vraiment comprendre les spécificités locales pour apporter les solutions adéquates. Aujourd’hui, la réflexion se fait dans le mauvais ordre, dans le sens où nous essayons de transposer la technologie à la réalité alors qu’il faut commencer par comprendre les challenges puis réfléchir à des solutions globales en s’appuyant sur les technologies existantes. » La discussion a également connu l’apport enrichissant du CEO de Linagora en France, Alexandre Zaplosky, qui a déclaré : « Je suis convaincu que l’enjeu du numérique en Afrique doit permettre de profiter avant tout aux Africains euxmêmes. Les Africains ne doivent pas faire l’erreur de croire que la solution est au-delà de leurs frontières, mais il faut qu’ils essaient d’inventer leur propre numérique ; nous créons des écosystèmes numériques africains, qui nécessitent de la compétence, l’Afrique a besoin d’un million de nouveaux jeunes
formés aux métiers du numérique chaque année pour les quinze prochaines années, donc il faut un investissement massif dans le domaine de la formation, en imaginant créer un grand réseau du numérique par exemple comme c’est le cas actuellement en France. » Huawei dévoile sa nouvelle solution All Cloud En marge de cette deuxième édition du salon AITEX, un acteur phare des télécoms, Huawei Maroc, a tenu des forums sur l’industrie des TIC sur le thème : « Pour une Afrique mieux Connectée » et a annoncé par la même occasion le lancement de sa nouvelle solution «Cloud-based Digital Services», un ensemble de services numériques s’appuyant sur la technologie All Cloud . En ce sens, Huawei réitère son engagement dans la promotion du développement de l’industrie des TIC au Maroc.
Entretien Chakib Achour , Directeur Marketing et Consultation commerciale chez Huawei Maroc
IDM : Pouvez-vous nous en dire plus sur l’ensemble de vos activités ici au Maroc ? Chakib Achour : En tant qu’éditeur mondial de l’infrastructure réseau, Huawei a commencé ses activités au Maroc il y a un peu plus de 10 ans et nos clients étaient surtout les opérateurs télécoms nationaux; depuis, nous avons travaillé à diversifier notre portefeuille et actuellement notre offre comprend également les entreprises, les banques, les industriels et le gouvernement. Aujourd’hui, nous nous positionnons en tant que leaders sur toute la partie TIC sur le marché marocain. Huawei se positionne
aujourd’hui leader en B2B Cloud par une couverture de plus 50 pays par le biais de partenariat de DT, T-System, Orange, OBS, Telefonica , BT .. Nous comptons aujourd’hui pas moins de 40 services disponibles dans notre service catalogue Cloud : Iaas, IoT as Services, Connected Car, SAP Hana, Cloud Video Surveillance. .. Huawei est le seul provider à fournir une solution ICT E2E depuis DC, IT Infra, Cloud OSopenstack, Orchestration tool et services catalogue. Notre but est de développer au Maroc un B2B Cloud Écosystème afin d’enrichir
le catalogue de services avec des services spécifiques au Marché Marocain. J’invite donc tous les SI, les Startups Marocaines et les éditeurs de se joindre à Huawei afin de développer cet écosystème et apporter ainsi le service et le confort aux citoyens et augmenter la compétitivité des entreprises au Maroc.
Pourquoi avoir choisi Casablanca pour l’installation de votre siège régionale en Afrique francophone ? Quels avantages offre le Maroc pour un groupe comme le vôtre ? Notre choix de nous installer à Casablanca
a été tout d’abord motivé par le fait que c’est une ville qui offre une infrastructure importante, où résident d’importantes compétences humaines, et aussi parce que la plupart des pays en Afrique sont francophones et donc il valait mieux choisir le Maroc pour notre installation. Toutes ces raisons nous poussés à choisir Casablanca dans le but d’en faire un hub de notre installation en Afrique francophone. Le Maroc un marché qui nous offre des opportunités importantes pour le développement de notre business. Nous y avons démarré avec les opérateurs télécoms et aujourd’hui nous sommes leaders sur toute l’infrastructure et la couverture réseau pour les trois opérateurs nationaux. En plus, il y a un marché qui se développe de plus en plus au Maroc, c’est le marché bancaire, ce qui élargit nos perspectives dans le Royaume.
Huawei détient désormais la deuxième
position sur le marché africain et dans la région du Moyen-Orient. Quelle est votre stratégie pour atteindre cet objectif ? Aujourd’hui, Huawei se transforme : nous sommes désormais leaders TIC et notre ambition est de nous positionner en tant que leader Cloud. Parce que nous sommes profondément convaincus que le futur c’est le Cloud et donc notre objectif est de développer une plateforme Cloud au Maroc pour les entreprises, le gouvernement… Voire créer une sorte d’écosystème avec des partenaires marocains et développer des services adaptés au marché local. Quel est l’enjeu de votre participation à l’AITEX ? L’enjeu de notre participation à l’AITEX consiste en une volonté de renforcer notre image de marque sur la partie IT et sur la partie Cloud. Aujourd’hui, tout le monde sait que Huawei est leader sur la partie réseau et infrastructure, et donc nous voulons renforcer notre image sur la partie TIC. Nous cherchons également, à travers notre participation à ce salon, à apporter notre soutien au gouvernement dans cette vision de digitalisation des services sur le pays et sur le continent.
Comment Huawei accompagne-t-il le continent africain dans son ambition de transformation digitale ? Huawei est d’abord une société ayant ses racines en Afrique. Nous sommes présents dans la quasi-totalité des pays africains et nous avons soutenu le développement du continent en œuvrant à y démocratiser la technologie, c’est-à-dire qu’aujourd’hui le citoyen africain peut utiliser un Smartphone de manière simplifiée. Nous avons également apporté de nouvelles technologies en Afrique : après avoir démarré avec le mobile, nous avons développé toute la partie mobile banking et la partie services et Cloud en Afrique.
Success Story Groupe Koutoubia
Devant l’ampleur de son évolution, Koutoubia a rapidement compris la nécessité d’intégrer une plateforme de digitalisation, complète, flexible et autonome, tel que JobRouter, lui permettant une plus grande efficacité et un gain de productivité. Ainsi, Koutoubia a été l’une des premières entreprises au Maroc à se doter de ce système. Derrière cette plateforme de digitalisation d’origine allemande se cache une équipe professionnelle rigoureuse et réactive, assurant un suivi quasi instantané.
Avant JobRouter Ali Bimzzagh, Directeur des Systèmes d’information du groupe Koutoubia, est revenu sur le contexte précédent la mise en place de cette plateforme de digitalisation GED, WORKFLOW –BPM, JobRouter, plus précisément en 2014, année durant laquelle il assiste à une présentation du Directeur général de JobRouter Maroc, Ahmed Ouahab. C’était une sorte de déclic, dans le sens où l’entreprise a vite compris que cette solution allait lui permettre de répondre à un grand nombre de ses besoins de manière fluide et intuitive. Le Directeur des Systèmes d’Information du groupe explique : «Avant d’adopter la plateforme de digitalisation JobRouter, nous utilisions une solution dite Open Source, ayant pour principal avantage sa gratuité. Ceci dit, les inconvénients étaient nombreux, puisque c’était une solution difficile à maintenir, nécessitant un support permanent et qui ne nous permettait pas une grande évolutivité. Nous rencontrerions également d’autres contraintes techniques auxquelles cette solution ne nous permettait pas de répondre, notamment la fonction des tableaux et des sous-tableaux par exemple. »
Défis Dans les grandes entreprises comme Koutoubia, qui dénombre plusieurs filiales, il est nécessaire de garder une vue d’ensemble, ce qui nécessite un système apte à une souple conception et, en particulier, capable d’être configuré et administré en interne. Pour la partie commerciale par exemple, le « déblocage client » posait problème à l’entreprise Koutoubia, vu son activité rendant le circuit assez lourd, puisque le commercial faisait une demande de déblocage client qui en premier lieu devait être validée par un responsable, puis par un autre superviseur, ce qui entrainait en général une grande perte de temps et rendait l’entreprise sujette à d’interminables délais d’exécution. En outre, les règles d’approbation n’étaient pas clairement connues de toutes les parties impliquées, de sorte que les validations se faisaient au ralenti. Pour pallier de tels désagréments, JobRouter permet une grande traçabilité, en offrant la possibilité à l’entreprise de savoir à n’importe quel moment qui a initié la demande, qui l’a validée, mais aussi qui l’a débloquée. Voilà pourquoi il fallait impérativement se tourner vers une solution capable d’apporter contrôle
et transparence à l’entreprise Koutoubia par rapport à son activité.
La mise en œuvre En ce qui est de sa mise en œuvre, JobRouter offre cette particularité d’être une plateforme de développement accessible, c’est-à-dire qu’on n’a pas besoin d’une très grande technicité pour s’en servir. De plus, son installation ne nécessite que très peu de formations en raison de la facilité d’utilisation. En effet, après un transfert de compétences qui consiste en une formation de deux jours à une semaine, les développeurs peuvent concevoir leurs processus euxmêmes selon leurs propres besoins.
« Nous avons commencé par des procédures métiers auxquels nous ne pouvions pas répondre à l’aide de progiciels existants et une fois que nous avons mis en place les procédures de JobRouter, les utilisateurs n’arrivaient plus à s’en passer. Le premier processus a duré pratiquement une semaine, le transfert de compétence est assez rapide avec JobRouter ; au bout de 5 jours, nous étions tous déjà autonomes. Ensuite, nous avons continué par la mise en place d’autres processus pour arriver aujourd’hui à une quarantaine en tout, avec une dizaine utilisée de manière quotidienne, et ce, à une fréquence élevée, en plus de ceux en cours de développement. »
Les différents services La solution s’adresse à tous les services de l’entreprise, par exemple le service commercial, ou les Ressources Humaines qui représentent un champ plus vaste, où le nombre de tâches est élevé (demandes de congé, maladie, sortie, demande d’accès à internet…), le service achat également et le service production. Tous les services sont ainsi concernés, surtout du fait de la notion d’accès directe sans le besoin de passer par une quelconque authentification, ce qui simplifie énormément les différentes requêtes au quotidien. Par exemple, le directeur d’exploitation a accès à toutes les informations concernant les points de vente de Koutoubia, et en temps réel grâce à JobRouter.
Après JobRouter Pour les grandes entreprises comme Koutoubia, qui opère dans le secteur agroalimentaire, l’une des principales problématiques réside dans le fait que l’utilisateur final dispose de plusieurs systèmes d’exploitation, et plusieurs sessions dont il doit se servir simultanément. La valeur ajoutée de JobRouter dans ce sens, c’est de permettre aux utilisateurs d’exécuter plusieurs requêtes à travers une interface unique, en faisant interagir plusieurs systèmes et progiciels conjointement. Comme le révèle le Directeur des
Systèmes d’information de Koutoubia : « Actuellement, nous sommes à 300 instances initiées. Si on calcule le temps d’exécution que prend chaque instance, cela nous fait pratiquement 5 min par instance et par jour. Maintenant, si on les multiplie par 300 instances, cela représente une énorme perte de temps». Avec JobRouter, le gain de temps est palpable, dans le sens où il permet à l’entreprise d’éviter toutes les réunions inutiles qui font perdre du temps et règle le problème de communication entre les services, surtout dans les sociétés industrielles, en offrant des connecteurs avec tous les systèmes de gestion de base de données ,les ERP, CRM, etc. Qui dit gain de temps, dit gain de productivité : « Depuis la mise en place de JobRouter, nous constatons une nette amélioration de 15 à 20 % en termes de productivité », insiste le Directeur Des systèmes d’Information du groupe Koutoubia.
Vers la dématérialisation des documents ou le zéro papier Parce que l’époque des montagnes de papier est résolument révolue, le système de gestion de workflow JobRouter se veut une véritable plateforme de digitalisation, qui permet à l’entreprise de se débarrasser des innombrables piles de papier qui la retardent dans la réalisation de ses objectifs stratégiques. Ainsi, en termes d’archivage, grâce à JobRouter, Koutoubia a pu dématérialiser tous ses documents, pour éliminer tout ce qui est paperasse et tendre au « 0 papier ». C’est une stratégie qui va dans le sens des ambitions du Top Management du groupe Koutoubia qui veut automatiser et informatiser autant que possible ses procédés.
Profil du Projet Client: Groupe Koutoubia Industrie: Agroalimentaire Employés: 3.000 Instances: 300 instances / jour Basede données: MSSQL Processus actuels: Traitement de facture, de demandes achats, dossiers de personnel et facturation électronique… Modules et Éditions JobRouter: É d i t i o n JobRouter Entreprise / JobArchive 100.000 Documents
Portrait du Groupe Koutoubia Fondée en 1985, cette entreprise marocaine opérant dans le secteur agroalimentaire, spécialisée dans la charcuterie, a connu un véritable succès dès 1993. Actuellement, Koutoubia approvisionne 70 % du marché marocain et avec pas moins de 60 produits différents. Elle a été la première dans le secteur de transformation des viandes au Maroc à être certifiée ISO 9001 version 2000 en 2003.