#52 Edition du 16 ao没t 2013
SOMMAIRE A L'AFFICHE Fanny Wolverine : le combat de l'immortel Lone Ranger, naissance d'un héros Pacific Rim Paris à tout prix Sorties de la semaine
7ème ART
Les Beaux Jours Court-métrage – Agnieszka Whatever works Rambo Flash Gordon
MUSIQUE
Mayhem – Imelda May Lisa LeBlanc
4-5 6-7 8-9 10-11 12-13 14-16
17-20 21 22-26 27-28 29-30
31-32 33-36
A Lire Flétrissure – Nele Neuhaus
BLU-RAY
37-38
Hôtel Transylvania The Secret (The Tall Man) Cloud Atlas Le Guetteur La Chute de la Maison Blanche One Way Trip 3D
39-41 42-44 45-47 48-50 51-53 54-57
La Semaine prochaine
58
Edition du
16 ao没t 2013
REDAC' CHEF Fabi
REDACTEURS Djee , Eldudo, Eloch, Fabi, Le Loup C茅leste, Manitao17, Takeshi29, Tenia54
CONCEPTION ET MISE EN PAGE Fabi Syntaxeror
SOUTIEN ET PUBLICATION Syntaxeror
CORRECTIONS Frahlt
A l'Affiche par Eloch
Fanny Daniel Auteuil
Le synopsis Fanny, amoureuse et abandonnée, apprend qu’elle attend un enfant de Marius. Elle se retrouve en position dramatique de mère-fille, incapable d’assurer son propre avenir et celui de son enfant. Elle accepte alors, avec l’approbation de sa mère et du grand-père de son enfant, César, de se marier avec un commerçant prospère du Vieux-Port, Honoré Panisse ; celui-ci est âgé de trente ans de plus qu’elle. Il reconnaît son enfant et l’élève comme le sien ; Panisse leur apporte une prospérité certaine, une honorabilité sociale retrouvée et un avenir confortable. Quelques mois après le mariage et la naissance du bébé, Marius, prenant conscience de son amour pour Fanny durant son voyage lointain, mais qui n’a pas de situation sérieuse, revient et cherche à reconquérir Fanny, toujours amoureuse de lui et à reprendre son enfant.
"Saveur marseillaise" Fanny pleure, pleure et pleure encore. A cause de son amour parti sur les mers, à cause également de cet enfant qu'il lui a laissé de leur nuit interdite, en catimini ou encore parce que le poids de l'honneur la force à se marier. C'est sur elle que se focalise ce deuxième volet de l'oeuvre de Pagnol. Mais aussi sur son presque beau-père et sur son futur mari. Ici, le cinéma n'est pas le plus important, il est assez hésitant, souvent assez raté dans ses transitions, la caméra se contente de filmer les personnages qui disent avec l'accent marseillais (c'est drôle au début) le texte de Pagnol. Auteuil s'il est superbe dans son rôle n'offre rien d'original à ce texte, il se contente de l'adapter, assez fidèlement d'ailleurs, en le faisant bien dire par ses acteurs. Quant à Fanny, interprétée par Victoire Bélézy, elle a la beauté et la douceur de sa jeunesse mais ne transcende pas grand chose. Victoire Bélézy est une bonne diseuse, sans plus. Auteuil offre donc un film estival, un film amoureux d'une oeuvre et le seul intérêt est d'entendre à nouveau ce texte magnifique, ces dialogues piquants mais ça, Auteuil le doit tout entier à l'auteur, lui, il se contente de le mettre en scène, très théâtralement avec assez peu de cinéma finalement, de beaux acteurs et beaucoup de douleur tout autant que de drôlerie. Le film sent "bon" le vieux et ne réinvente finalement pas grand chose. A voir en été, pour sentir bon l'air marseillais et les petis drames de la vie de quelques familles... 6/10
eloch
A l'Affiche par Le Loup céleste
Wolverine : le combat de l'immortel James Mangold
Le synopsis Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, Logan/Wolverine doit faire face au seul ennemi de son envergure dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité... Année : 2013 Durée : 126 min Réalisateur : James Mangold Acteurs : Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima, Hiroyuki Sanada, Svetlana Khodchenkova Date de sortie : 24 juillet 2013
Le film Bien supérieure au premier opus, cette nouvelle aventure en solitaire de Wolverine est un thriller psychologique au pays du soleil levant plus intimiste et moins spectaculaire qu'attendu dont l'introspection du héros, plus vulnérable que jamais, est au cœur d'un récit captivant où les rebondissements ne manquent pas. La mise en scène est parfaitement orchestrée, Hugh Jackman est dans son élément, malgré des SFX moyens les scènes d'action sont efficaces (la séquence sur le toit du train) et les décors naturels (ou pas) sont de toute beauté. Contrairement aux prévisions, "Wolverine : le combat de l'immortel" s'avère être la bonne surprise de l'été.
♥♥♥♥♥
A l'Affiche par Le Loup Céleste
Lone Ranger, Naissance d'un héros
Le synopsis Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption... Année : 2013 Durée : 149 min Réalisateur : Gore Verbinski Acteurs : Johnny Depp, Armie Hammer, Tom Wilkinson, William Fichtner, Ruth Wilson, Helena Bonham Carter Date de sortie : 07 août 2013
Le film Cette nouvelle adaptation qui dépoussière les aventures du Lone Ranger, une icône de la culture pop américaine apparue dans un feuilleton radiophonique en 1933 puis dans une série télévisée de 1949 à 1957, est un western post-moderne (dont l'amour du genre de Gore Verbinski éclate à chaque instant) à très grand spectacle peuplé de personnages hauts en couleur (le tonto irrésistible de Johnny Depp), bourré de scènes d'action pêchues aux cascades spectaculaires (la chevauchée finale n'est pas sans évoquer les meilleures heures de la saga "Indiana Jones") et teinté d'humour (noir et/ou burlesque) au second degré assumé qui applique à quelques épices près la recette de "Pirates des Caraïbes" à la sauce ranch tout en proposant une vision plus que critique et étonnamment assez violente (surtout pour la compagnie de Mickey) de la conquête de l'Ouest (les riches industriels cupides, racistes et tueurs d'indiens). À l'inverse du public américain ne faites pas mordre la poussière à ce luxueux western post-moderne qui ne le mérite assurément pas.
♥♥♥♥♥
A l'Affiche par Le Loup céleste
Pacific Rim Guillermo del Toro
Le synopsis Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les Kaiju, ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes. Pour les combattre une arme d’un genre nouveau a été mise au point, les Jaegers, de gigantesques robots contrôlés simultanément par deux pilotes. Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju... Année : 2013 Durée : 131 min Réalisateur : Guillermo del Toro Acteurs : Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Charlie Day, Ron Perlman Date de sortie : 17 juillet 2013
Le film Lorsque "Godzilla" croise "Transformers" (avec deux cerveaux) cela donne "Pacific Rim", un rêve de gosse sincère et qui déménage sévère dont l'ampleur de la mise en scène (magnifiée par des effets spéciaux dantesques), l'efficacité de la moindre petite minute, le gigantisme des scènes d'action, le design extraordinaire des Kaiju/Jaegers et le développement (relatif mais bien présent) des personnages font oublier le classicisme et les clichés de l'histoire. Voilà donc un blockbuster de science-fiction haut de gamme qui comblera les attentes de nombreux spectateurs.
♥♥♥♥♥
A l'Affiche par Le Loup Céleste
Paris à tout prix Reem Kherici
Le synopsis Maya, d’origine marocaine, vit à Paris depuis 20 ans. C'est une it girl de la mode qui s’apprête à décrocher son premier CDI de styliste dans une maison de haute couture. Mais un simple contrôle de police, où l’on découvre que son permis de séjour est périmé, la renvoie en moins de 24 heures directement au Maroc... Année : 2013 Durée : 95 min Réalisateur : Reem Kherici Acteurs : Reem Kherici, Cécile Cassel, Shirley Bousquet, Tarek Boudali, Stéphane Rousseau
Le film Malgré des personnages stéréotypés, des facilités scénaristiques (le retour de l’héroïne en France) et quelques clichés (le monde de la mode), cette comédie girly drôle et pleine de peps sur l'importance de la famille et de ses origines mais aussi sur la réussite sociale délivre suffisamment de jolies scènes (la redécouverte pour Maya de sa chambre de petite-fille) et de bonnes vannes (celles du frère de Maya) pour passer un agréable moment.
♥♥♥♥♥
A l'affiche
Sorties de la semaine Percy Jackson : La mer des monstres Fantastique (01h45min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Thor Freudenthal Avec Logan Lerman, Alexandra Daddario Percy Jackson, fils de Poséidon, poursuit ses aventures épiques afin d'accomplir sa destinée. Aidé de ses amis, demi-Dieux comme lui, il part à la recherche de la toison d'or...
Elysium Science fiction - Date de sortie : 14/08/2013 De Neill Blomkamp Avec Matt Damon, Jodie Foster En 2159, alors que les gens riches vivent sur une station spatiale artificielle, le reste de la population tente de survivre sur la Terre dévastée. Un homme accepte une mission qui pourrait ramener l'égalité entre les deux mondes.
Keep Smiling Comédie dramatique (01h31min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Rusudan Chkonia Avec Ia Sukhitashvili, Gia Roinishvili À Tbilissi, la télévision géorgienne organise un concours pour élire la "Meilleure Mère de l’année". La gagnante recevra un appartement et 25 000 dollars. Dix mères vont alors s’affronter et tout faire pour ne pas laisser passer cette chance d’accéder à une vie meilleure.
A l'affiche
Sorties de la semaine Michael Kohlhaas Drame (02h02min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Arnaud des Pallières Avec Mads Mikkelsen, Mélusine Mayance Au XVIème siècle, quelque part dans les Cévennes, Michael Kohlhaas, un prospère marchand de chevaux, mène une vie familiale aisée et heureuse. Victime d'une injustice, cet homme pieux et intègre lève une armée et met les villes à sac pour rétablir son droit.
Drôles D'oiseaux Animation (01h23min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Wayne Thornley Avec Jeremy Suarez, Abigail Breslin Au cœur de l’Afrique, au bord des majestueuses chutes Victoria, se dresse l’étonnante Cité des Oiseaux, Zambezia, perchée sur un baobab géant. C’est là que se rend Kai, un jeune faucon qui vit isolé avec son père dans la brousse et rêve de connaitre la ville.
Un nuage dans un verre d'eau Thriller (01h30min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Srinath Christopher Samarasinghe Avec Anamaria Marinca, Gamil Ratib Bien que 50 ans les séparent, Monsieur Noun et Anna cultivent ensemble un sens de la fantaisie, le goût des faits divers et des westerns spaghettis avec Clint Eastwood. Lui, égyptien et elle, roumaine, habitent le même immeuble parisien.
A l'affiche
Sorties de la semaine Les Apaches Drame (01h22min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Thierry de Peretti Avec François-Joseph Culioli, Aziz El Haddachi Corse / Extrême Sud / L’été. Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l'un d'eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée...
An Oversimplification of Her Beauty Animation (01h24min) - Date de sortie : 14/08/2013 De Terence Nance Avec Terence Nance, Namik Minter Vous venez de rentrer chez vous après une sale journée. Vous êtes fauché et seul, même en vivant dans la plus grande ville d’Amérique. Et pourtant, il vous reste une raison d’être optimiste : il semble que vous ayez attiré l’attention d’une jeune femme très intrigante.
La Fille de Ryan Drame (03h26min) - Date de sortie : 14/08/2013 De David Lean Avec Robert Mitchum, Trevor Howard Irlande. 1916. Sarah Ryan épouse le maître d'école du village, de quinze ans son aîné. Déçue par cette union, elle tombe amoureuse du major anglais venu prendre le commandement de la garnison voisine...
7ème Art par Fabi
Les Beaux Jours Marion Vernoux
Le synopsis Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre. La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ? A moins que tout soit déjà là ?...
" Tiens, attrape ma poudre aux yeux !" Mardi, avant d'être attaquée par ce fichu canard du bassin des Tuileries qui prenait mes petons pour du pain, je lisais assise au soleil, un soleil si brûlant que ma peau en frissonnait, le coeur léger et les pieds dans l'eau, ivre de liberté et béate du bonheur de flemmarder à Paris, quand deux insupportables vieilles biques, parisiennes de 60 piges, puant le blé et la griffe, le chic un brin trop choc, se sont assises non loin de moi. Le verbe aussi haut que la fesse était molle, impossible de rater une miette de leur savoureuse conversation! Ces dames discutaient de stars, d'acteurs vivant à Paris. A les entendre, elles les connaissaient personnellement et vas-y que j'essaye d'être celle qui les connait le mieux, qui en a croisé le plus... elles ne disaient pas "Deneuve", elles disaient "Catherine a vraiment forci ces derniers temps, elle devrait se reprendre en mains", ou "Le dentiste de Nathalie (Baye) ne l'a pas arrangée, tu as vu?". Condescendantes avec les provinciaux, ces ignorants, qui plus est. D'une prétention, je ne vous raconte pas. Des caricatures.
Le pathétique de l'histoire, c'est qu'à aucun moment leur discussion n'a été un échange, vrai et authentique. C'était juste une compétition. Tiens, attrape ma poudre aux yeux! Peu importait qui était cette autre qui écoutait. Du moment que cette autre servait de public. Elles vivent dans la plus belle ville de l'Univers et cela leur est monté à la tête. Je n'aurais pourtant pas échangé ma dégaine et ma vie de provinciale belge contre leur "paradis". Mais je m'égare. Au plus fort de leur lamentable joute, les voilà qui critiquent MA Fanny Ardant. "Comment s'appelle-t-elle, cette vieille actrice devenue blonde pour son dernier film? Je l'ai bien connue, elle était cliente de la boutique de déco où je travaillais. Complètement inabordable, comme fille. Et fagotée! Ah elle ne se prend pas pour n'importe qui. Toujours ce mystère, jamais elle ne t'adresserait la parole!" Le film était "pas mal", elle jouait "pas mal", Laurent Lafitte était "pas mal"... J'aurais aimé faire taire ces deux pécores à coups de bouquin dans le chignon. Mais je suis une femme bien élevée, bien que belge et provinciale. Je les ai donc mentalement massacrées au katana, mon arme favorite. Venez que je rectifie ces Beaux Jours...
Fanny Ardant campe dans "Les beaux jours" une femme de 60 ans, Caroline, dentiste à la retraite depuis peu. Que va-t-elle faire de tout ce temps devenu disponible? Pour la distraire, ses filles lui offre un abonnement à un club d'activités pour vieux. Poterie, théâtre, informatique, excursions... La pré-maison de retraite, ou pas loin. Mais Caroline la bourgeoise ne va pas se contenter de meubler ses journées. Caroline est une rebelle, là tout au fond, et ne tarde pas à retrouver l'ivresse de la liberté. L'amour, le sexe, le vin et Mary Jane la rigolote en compagnie de Julien, de 20 ans son cadet. (en même temps, entre un Laurent Lafitte quarantenaire aventurier étonnamment sexy -je le vois depuis ce film, d'un tout autre oeil^^- , et un Patrick Chesnais soixantenaire petit bourgeois, mon choix est vite fait) Loin du thème de la cougar, ce film veut avant tout questionner ce moment charnière de la vie. Caroline a 60 ans, la société s'attend à ce qu'elle se range (au placard, les mamies, entre les moules à cake et les bocaux de confiture!), mais Caroline veut croire que tout est encore possible : l'amour, la vie, le plaisir, la liberté. Ce film, outre une réflexion menée avec profondeur, justesse et sensibilité, est un formidable souffle d'air frais, poétique, très joliment filmé, et une merveilleuse histoire d'amour. Fanny Ardant trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, terriblement femme, terriblement fragile, terriblement belle. Divine ! Aaaah, Fanny Ardant! Une classe folle. Cette femme a une classe folle. Cettte femme, c'est LA Femme. Sublime, intelligente, fragile. Ses yeux noirs, sa bouche pulpeuse, son timbre de voix unique. Je suis amoureuse de Fanny Ardant, c'est un fait. Et si je ne craignais l'impolitesse, je dirais que j'emmerde les vieilles peaux parisiennes.... 9/10
Fabi
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Court-métrage par Takeshi29
Agnieszka Izabela Bartosik-Burkhardt
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"Je m'appelle Agnieszka, j'ai 6 ans et j'ai mal" Quiconque a vécu une rupture douloureuse, directement ou par procuration, aura du mal à retenir ses larmes devant ce court d'animation à la fois violent et d'une douceur absolue. L'espace de 10 minutes, la réalisatrice polonaise Izabela Bartosik-Burkhardt nous propose d'être dans la peau de la petite Agnieszka. Et c'est terriblement douloureux. Avoir six ans et le cœur brisé, quel que soit votre âge, c'est possible, en cliquant ici : http://www.filmsdelarlequin.com/img/courts/agnieska/engine/swf/player.swf? url=../../data/video/agnieszka.flv&volume=100 8 /10
takeshi29
7e Art
par
Djee et Fabi
Whatever works Woody Allen
Synopsis Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Date de sortie : 1er juilley 2009 Durée : 92 min Réalisé par : Woody Allen Avec : Larry David, Evan Rachel Wood, Ed begley Jr,... Genre : comédie, romance Nationalité : américain, français
"Foutez-moi la paix avec vos "j'aurais dû, j'aurais dû". Comme ma mère le disait, si ma grand-mère avait des roues, ce serait un tramway. Ma mère, elle n'avait pas de roues, elle avait des varices." (Boris) par Fabi
Il s'appelle Boris et c'est un vieux con. Dans la fabuleuse constellation des portraits alleniens luit un sommet de névrose divinement savoureux. J'ai nommé cette teigne de Boris Yellnikoff. La langue bien pendue, l'arrogance désabusée, Boris Yellnikoff traîne sa paranoïa et son short à carreaux démodé tout au long de cette fable délirante sur le bonheur. Infâme avec ses idiots de semblables, Boris se prend pour un prix Nobel comme d'autres se prennent pour Dieu. Génie raté, mari raté, suicidaire raté, ce bavard boiteux vomit sur le monde ses sarcasmes et son humour douteux. (Un vrai délice lorsqu'il s'attaque aux mômes, ces "zombies sans cervelle"!) Et par dessus tout, ce vieux croûton est d'une mauvaise foi crasse. Il s'appelle Boris, c'est un enfoiré et je l'aime.
"Boris, Larry, Woody et son haleine" Par Djee
Je n'ai jamais eu vraiment le temps de me faire un avis sur le cinéma de Woody, j'ai détesté instantanément, un blocage dû essentiellement à son physique ingrat. Et à sa mauvaise haleine. Notre première rencontre remonte à une époque où il fallait que j'aie un personnage, de préférence masculin, à qui m'identifier (ce que je fais encore régulièrement). J'étais donc plus enclin à lui préférer les Arnold, Sylvester, Bruce et autres Jean-Claude, qui avaient tous ce je ne sais quoi auquel j'aspirais et une histoire simple, surtout, avec des muscles et sans blablas putassiers autres que des "I'll be back" ou " Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir ?" (Commences-tu, brave lecteur, à cerner la douleur qui m'habite quand, aux détours de quelques conversations, certaines de mes connaissances les plus urbaines allenisent à tout-va, à m'en donner envie de dégobiller mon gazpacho sur mes claquettes PSG toutes neuves ? Pauvres d'eux.)
Je me souviens de ce jour d'été normand (ce qui ne veut strictement rien dire) où se lever le matin est la plus grosse chose à faire de la journée (avec se coucher le soir), ce jour marqué du saut de la fourmi où le piège se referma sur moi, sans que je puisse d'une part le voir venir, ou m'en extraire d'autre part avant le fatidique couperet : j'ai aimé un Allen. (écrire ça, et avoir l'envie, le besoin irrépressible de me flageller jusqu'au sang). Faut dire, il m'a cueilli, le coquin, installé dans cette salle où il faisait plus froid qu'à l'extérieur (la Normandie a ça de merveilleux qu'il peut neiger dehors, tu crames dedans, et inversement), avec le Boris. Le mec te parle et tu te dis : "Ben saperlipopette, il est marrant ce con, il me rappelle quelqu'un, mais qui !?" Vu le peu de références qui me sont données de part ma propension à oublier tout ce que je vois, j'ai pensé à Ferris, et alors évidemment, le tour était joué. Il m'a dans la poche, le moche. Et puis c'est drôle de voir un type considérer tout le monde comme de la merde, avec son avis sur tout, qui étaye systématiquement tout ce qu'il dit en te rabaissant automatiquement. (il aurait une place toute chaude et douillette icimême). Un torturé cynique qui, sous des dehors bien frustes, ouvre sa porte à l'oiseau égaré tombé du nid. Alors oui, j'ai aimé ce type, ce que Larry en a fait, ou Woody, je ne sais pas, mais j'ai aimé.
Et puis. C'est charmant aussi, c'est New York comme un village avec une poignée de nantis, qui vivotent, dissertent, se moquent, s'amusent, s'aiment, se découvrent, s'interrogent, et gravitent tous autour du Boris et ses shorts. Aux troubles évidents que le brave chauve pouvait avoir sur moi, en plus, ça se suivait. C'était léger, marrant, avec des personnages qui se transforment en gens heureux une fois accepté ou compris ce qu'ils étaient vraiment. C'était un petit monde, qui se bouleversait en me bouleversant. Je ne suis pas du genre à raconter ma vie, mon plus fidèle (castro) lecteur sait ça comme on sait, un jour, que le sein maternel nous manquera et qu'il faudra s'y faire, comme une fatalité, mais ce film te parle qui que tu sois ! Où que tu sois ! Il m'a parlé déjà, à moi qui n'entends généralement rien à ces marivaudages de bobos (et je précise qu'il y a du son, la couleur et tout). Et enfin. Il y a Superman (le nouveau, sans slip rouge apparent) mon pote, et ça, avant même qu'il le soit (en ça, c'est un film d'anticipation). Revu récemment en charmante compagnie, je l'ai d'autant plus apprécié. (comme l'enfant qui pense avoir inventé la blague de la peau de banane, me voilà me répétant et rigolant encore d'un truc dont je ne dois pas être l'inventeur, mais j'y crois pourtant, dur comme fer, à cheval.) Dommage qu'il ait mauvaise haleine.
Djee
Cinéma "Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans..." par Djee
Rambo Ted Kotcheff
Synopsis John Rambo est un héros de la Guerre du Vietnam errant de ville en ville à la recherche de ses anciens compagnons d'armes. Alors qu'il s'apprête à traverser une petite ville pour s'y restaurer, le Shérif Will Teasle l'arrête pour vagabondage. Emprisonné et maltraité par des policiers abusifs, Rambo devient fou furieux et s'enfuit dans les bois après avoir blessé de nombreux agents. Traqué comme une bête, l'ex-soldat est contraint de tuer un policier en légitime défense. Dès lors, la police locale et la garde nationale déploient des moyens considérables pour retrouver le fugitif. Le Colonel Trautman, son mentor, intervient et essaie de dissuader les deux camps de s'entre-tuer pendant que Rambo, acculé et blessé, rentre en guerre contre les autorités.
"La chasse" Welcome to Hope. Ses lacs, ses montagnes et Will Teasle, son Shérif. Plutôt facile de faire régner l'ordre par ici, serrer des pognes et éviter les embrouilles. Par exemple, escorter cet intrus, ce vagabond qui fait tache dans mon Eden/Ploucville. Surtout que ce pou arbore sur son plastron les oripeaux de vétéran du Vietnam, la plaie béante, symbole vivant de la défaite. Et il voudrait salir ma ville en la traversant ? La barbarie d'un homme naît parfois du désir de paix des autres. Des débordements aussi. Traité comme un délinquant, humilié, battu et, le rasoir étincelle réveillant la machine, le guerrier poussé à bout qui répond par ce qu'il sait faire de mieux. La guerre. Cumulant les morceaux de bravoure, bien servi par une réalisation vive et sans le moindre temps mort de Ted Kotcheff, ce survival guerrier offre à Stallone son autre grand rôle : John Rambo, sorte d'autiste spécialisé en guérilla, s'exprimant pleinement et exclusivement dans l'Art de la guerre. Sly en machine à tuer, menace invisible qui immobilise ses ennemis, les uns après les autres comme d'autres condamnent au premier regard. Une chasse à l'homme où un homme, seul contre tous, chasse les autres. Un film sur l'injustice, sur l'étranger, sur un gamin qui veut encore pouvoir pleurer dans le creux de l'épaule de son père.
Djee
What the... !?! par Eldudo
Flash Gordon
Mike Hodges
Synopsis Le footballeur Flash Gordon et ses amis, le docteur Zarkov et Dale Arden, sont fait prisonniers par Ming, empereur de la galaxie Mongo. Ils trouvent une alliĂŠe, la fille de Ming, qui va les sauver de la mort certaine. Celle-ci a en tĂŞte bien d'autres projets pour Flash Gordon.
Flash Gordon "Flash !, Hanhan, Savior of the Universe !" est un splendide nanar qu’on regarde oscillant entre la pitié, l’étonnement et le rire. Comment autant d’argent et de possibilités techniques (nous sommes quand même 3 ans après Star Wars) ont pu donner ça comme résultat ! Deux souvenirs : les formes d’Ornella Muti (mutine aux yeux mutins) et la musique kitchissime de Queen. Si la musique est ce qu’elle est, je ne veux pas me faire d’ennemis parmi les fidèles de Queen, le visuel vaut son pesant de cacahouètes. Les costumes oscillent entre ceux d’un opéra rock sponsorisé par TF1 (du brillant, du clinquant et du carton) et ceux d’un combat de gladiateurs sponsorisé par Michou. Les décors font croire que le producteur Dino de Laurentis a eu des prix sur la peinture dorée et les vaisseaux spatiaux sont aussi crédibles qu’un ministre du budget ayant un compte en suisse (c’est dire). Je ne vous parlerai pas des ailes des hommes oiseaux (découpés - il doit rester des pointillés - dans un patron cartonné de la Veillée des Chaumières) ni des acteurs confondants de réalisme. Flash Gordon est joué par un véritable acteur américain (Sam Jones) ex playmate mâle qui posait nu dans des magazines féminins avant de faire acteur. Melodie Anderson joue le rôle de Dale Arden avec autant de charisme qu’un poisson mort, et parmi les autres acteurs on retrouve un futur James Bond Timothy Dalton (en collants très seyants), un sacré acteur Max Von Sydow (le méchant empereur) et la vamp italienne par excellence de ces années là (avec Clio Goldsmith) Ornella Muti (des yeux...et pas que ça). L’histoire mérite-t-elle d‘être décrite ? Allons-y. Flash, Dale Arden et le Docteur Hans Zarkov (qui devait revenir de la chasse) se retrouvent accidentellement propulsés sur un monde extra terrestre dirigé par l’empereur tyrannique Ming de Mongo. Ca se castagne dur et finalement Flash gagne et se tape Dale. Le résumé est à l’aulne du film, désolé. Bref, un film qui doit être vu par nostalgie, par vice ou par hasard mais qui laisse des traces. A voir si vous avez 2h à perdre et si quelqu’un vous prête le DVD/BR.
ed
Musique par Manitao17
Mayhem Imelda May
Contemplation novice d'un discours et racolage des tempos, les artistes irlandais réceptionnent régulièrement les influences culturelles et abritent souvent la velléité des portées américaines. Du Bluegrass au Rockabilly, la Monroe des clubs qu'est Imelda May enregistre en 2010 "Mayhem", album au caractère trempé et au charisme porteur de saveurs. L'irlandaise virevolte sur les plateaux en magnifiant les sons par sa présence.
En deux temps trois mouvements, on découvre une machine à laver les idées. L'artiste enclenche le turbo et facilite l'osmose vitale qui lie le corps et le son comme dans l'illustre "Tainted Love" et "Pulling The Rug". Les rythmes endiablés au tempo "Tarantinoesque" et les trompettes déraisonnables, dans "All For You" ou le magnifique "Too Sad To Cry", accentuent inexorablement l'ivresse et obligent à monter les potards d'une musique proche de la saturation. Les transitions sont des attentes aux envolées festives et démystifient les impressions majestueuses des mélodies rapides de l'album. Et oui, les pauses sont de courtes durées mais toujours trop présentes. Le fredonnement est abandonné pour laisser place aux claquements de doigts jusqu'à imposer à la variante encéphalique du mouvement de déclarer forfait. Le soutien des baguettes toniques et la maltraitance des peaux confirment l'euphorie gagnante à l'écoute d'un "Sneaky Freak" ou d'un "Let Me Out". Le trop plein d'énergie développe les lobes et conquièrent les cellules ciliées comme dans "Jonnhy Got A Boom Boom". Imelda May sait aussi saupoudrer ses chants de douceur et, happé par la dignité des notes ,dans "Kentish Town Waltz" et "Too Sad To Cry", l'auditeur succombe au délices des vibrations. Alors comme un mythe oublié, un vieux souvenir enfoui dans les années soixante-dix, le charme opère efficacement. Album bien conçu et directement sorti d'un esprit bienveillant, il se pourrait que la belle exerce quelques pouvoirs attractifs pour vous pousser à aller l'écouter dans "Mayhem".
Manitao17
Musique
Lisa LeBlanc (2012)
"Moi aussi j'ai envie de te c창lisser jusqu'au boutte et de te dire de belles affaires" par Takeshi29
Confessions 1/ Je possède cet album depuis quelques mois maintenant, précisément depuis le passage de Miss LeBlanc chez Frédéric Taddeï : http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/lives/live-lisaleblanc_48810 Mais rien à faire, j'ai eu beau expliquer maintes fois à ma platine que cette jeune fille était formidable, celle-ci refusait obstinément de bouffer de la chanteuse québecquoise. 2/ Après d'âpres discussions et une bonne dose de chantage, je suis parvenu à lui faire entendre raison et je peux enfin dire au monde que je suis définitivement amoureux d'une Acadienne possédant à peu près le sexappeal d'un routier. 3/ Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas ressenti la moindre envie de tuer quelqu'un en entendant une chanteuse à l'accent pourtant fort prononcé. 4/ Je peux avouer que j'aimerais me réincarner en banjo ou en guitare pour être caressé, maltraité par les doigts de Lisa... http://youtu.be/cYipXVojZYo
5/ Depuis que j'ai entendu ce blues furieux et coquin (http://youtu.be/FmYbrjusCD), ce folk trash débridé (http://youtu.be/G9Cw5Ffa-Oc), cette country sous acide (http://youtu.be/DZ2pde276F), je rêve qu'un bûcheron canadien me sussurre à l'oreille : "J'ai envie de te câlisser jusqu'au boutte et de te dire de belles affaires.", je veux me déguiser en Bonhomme et m'envoler pour le carnaval de Québec ( http://youtu.be/z6VMRz3mYiw ), enfourcher un bon gros taureau et me lancer dans un rodéo effréné.
6/ Tu sais quoi Lisa ? J'ai envie que tu interprètes tes tounes douces,émouvantes et pas niaiseuses ( http://youtu.be/--glCIJ1S3M ) rien que pour moi, j'aimerais que "tu m'écrives des poèmes avec des beaux mots qu'on comprend pas, qu'on se fasse une soirée avec des p'tites fleurs pis des chandelles même si tu trouves ça quétaine pour mourir, danser un slow avec toi même si tu me casses un orteil." Et puis t'as raison, "au pire on rira ensemble, on mangera du Kraft Dinner"... http://youtu.be/8k914FAsc1U "C'est tout c'qu'on a de besoin", c'est vrai, de ça et d'un peu de Johnny Cash aussi : http://youtu.be/ibDD71rK7Cg http://youtu.be/L44L6ia4eCg http://youtu.be/_1SOeBdCcSY http://youtu.be/4tFXbp_RszM
takeshi29
A Lire par Eldudo
Flétrissure Nele Neuhaus
Il est toujours étonnant de constater combien le passé est important et formate le présent. Comment les trauma de l’enfance ressurgissent à un moment ou à un autre sans qu’on le veuille tels une odeur qui vous rappelle un petit matin ensoleillé ou un mauvais souvenir. Nous faisons tous des actes qui sont dictés par notre enfance ou par notre éducation à tel point qu’entre libre arbitre et réflexe Pavlovien notre cerveau et notre coeur oscillent. Finalement, ne sachant pas vraiment si ce que nous décidons vient de la raison ou du coeur nous hésitons souvent entre l’umbra et l’imago.
“Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l'autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage du groupe sanguin que portaient les membres de la Waffen SS… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l'enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret. Un polar allemand magistral qui regarde l'Histoire en face.” Premier policier allemand policier que je lis en tout état de cause. Mes premières impressions sont que c’est “allemand” (!) : carré, un peu froid, détaillé et planifié comme un projet géré par des allemands. Sorti de ces premières impressions, il est évident que Nele Neuhaus n’est pas un bleu et que ce roman se dévore de la première à la dernière page même s’il y a quelques longueurs. Il en faut de la finesse et de la justesse, pour mélanger passé douloureux, nazisme, shoah sans partir dans le jugement historique ; qui plus est quand viennent se greffer ces lourds secrets de famille sans qui les romans policiers ne seraient pas ce qu’ils sont. Dans “Flétrissure” nous suivons des policiers allemands (non Horst Tapper n’en fait pas partie) sur les traces de meurtriers de très vieilles personnes (dans les 90 ans). Après ‘Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire” vous allez vraiment me prendre pour un gérontophile mais les hasards de la lecture, à l’opposé d’une stagiaire chez VMD, sont impénétrables. L’histoire est plutôt bien ficelée, basée sur un passé qui ne passe pas. Les personnages (nombreux, il ne faut pas penser à autre chose en lisant) sont intéressants et pourraient donner lieu à une série. Les vieillards vivants ou morts ne sont pas forcément de gentils p’tits vieux ce qui change des poncifs mais le côté politique et le supérieur qui débarque avec un passif sont nettement moins originaux. Bref, un livre agréable à lire, pas un super bouquin qui fait marque mais un bon policier. Encore une fois Actes Sud / Actes Noirs m’a fait découvrir un auteur que je vais suivre avec attention. J’ai déjà sous le coude un autre de ses romans “Blanche-Neige doit mourir” (Forcément chez Actes Noirs ). Chose amusante, en surfant sur le site d’Actes Sud j’ai réalisé que Nele (j’aurais du m’en douter vu le prénom) est une femme, ravissante de surcroit !
ed
Test Blu-ray 2D par Tenia54
Hotel Transylvania Genndy Tartakovsky
Synopsis Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire «monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore… Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…
Hotel Transylvania est d'un classique presque décontenançant : enfilant les poncifs avec une régularité impressionnante, c'est son rythme qui ne faiblit jamais et sa réalisation au top qui permettent de le boire comme du petit lait. L'introduction est un peu longuette, il faut bien l'avouer, surtout pour positionner une intrigue on ne peut plus simplette : papa Dracula couve sa petite fille, et n'ose pas la laisser sortir dans le monde plein de méchants humains. Il a donc fait construire un hotel pour monstres, loin des humains, dans lequel il organise tous les ans une fête pour l'anniversaire de sa gamine. Pour ses (1)18 ans, celle ci souhaite partir, mais voilà que débarque un ado, tout ça tout ça. L'ensemble est d'un convenu quasi sidérant et la fin est devinable avant même le début du film. Mais la pléthore de monstres secondaires permettent des blagues de tout instant, des petits clins d'oeils, des petites remarques ci ou là qui remplissent sans problème le film, et lui permettent de ne jamais retomber, malgré un trio principal pas forcément les plus passionnants du monde. Pour autant, difficile de voir plus dans le film d'un honnête divertissement sans grande ambition, ni originalité. Ce qui lui manque, c'est plus de passion, et plus de finesse.
Critique technique Visuellement, le nouveau Tartakovsky est un régal. Si les personnages principaux n'impressionneront que peu (la faute à l'aspect lisse habituel des productions actuelles du genre), ce sont les détails sur les personnages secondaires (les momies, notamment) et surtout les décors et arrière plans qui impressionneront. C'est beau comme tout, ultra détaillé et pointu, avec des couleurs et un contraste impeccables. Rien d'étonnant pour un film d'animation 2012-2013, mais tout de même. Même son de cloche pour le son, avec une VO qui dépote comme il faut. Si le film manque de scènes permettant l'envolée des enceintes, la scène sonore est ample et généreuse, avec notamment une belle utilisation du caisson (notamment lors des quelques séquences pop, comme à la 59e minute, ou en fin de film) et une constante utilisation de l'ensemble des enceintes.
Tenia54
Fiche technique Sony, 2013 (FR) BD-50, Zone Frr 1.85, couleurs 1080p, AVC, débit vidéo moyen : 24488 kbps English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2224 kbps / 16bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2253 kbps / 16bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) STF, STA, amovibles
Image : 10/10 Son : 9.5/10 Film : 7.5/10
Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
The Secret (The Tall Man) Pascal Laugier
Le synopsis À Cold Rock, petite ville minière isolée des États-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant...
Le film Riche en réflexion, ce thriller virtuose à la mise en scène épatante, au décorum angoissant et à l'intrigue manipulatrice qui brouille les cartes pour faire surgir l'horreur là où ne l'attend pas (un vertigineux retournement de situation digne du "Sixième Sens") ne laissera aucun spectateur insensible. Un film étonnant dans le bon sens du terme.
Fiche technique
Le Blu-ray
♥♥♥♥♥
• Image
Le film
D'une précision constante et d'une finesse rare ce transfert HD est tout simplement irréprochable. Les détails sont nombreux, la palette colorimétrique est magnifiquement nuancée, les contrastes sont splendides et les noirs sont d'une profondeur sans faille. C'est magnifique !
Le Blu-ray Disc Format vidéo
Pistes sonores
Soustitres
1080p24 (AVC) / [2.35]
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 - Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1
Français
• Audio Des pistes sonores dont la clarté des voix, la dynamique de la centrale, l'ampleur de la musique et la richesse des ambiances ne pâtissent que d'un manque de force dû à M6 Vidéo. Comme toujours chez cet éditeur, il ne faut pas hésiter à augmenter le volume pour profiter convenablement du mixage sonore.
Le Loup Céleste
bbbbb
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
M6 Vidéo
09 janvier 2013
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Cloud Atlas
Le synopsis À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement. Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié... Année : 2012 Durée : 170 min Réalisateurs : Andy Wachowskin, Lana Wachowski, Tom Tykwer Acteurs : Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae, Ben Whishaw, Susan Sarandon, Hugh Grant
Le film Cette adaptation pharaonique et particulièrement ambitieuse de la "Cartographie des nuages" est une œuvre de science-fiction philosophico-métaphysique visuellement splendide (un vrai travail d’orfèvre) porté par des acteurs époustouflants (chacun interprétant une multitude de personnages), qui traite de l'esclavage, de la résistance, du capitalisme, de l'effet papillon et de la réincarnation tout en s'interrogeant sur la liberté et le déterminisme à travers six histoires de différents genres (entre autres film historique, comédie british, thriller paranoïaque, film d'anticipation et fable postapocalyptique) éclatées au sein d'une structure narrative virtuose (le montage est d'une rare maitrise) faite de flashbacks et de flashforwards. Un chef-d’œuvre !
Le Blu-ray
Fiche technique
♥♥♥♥♥
• Image
Le film
Un sans-faute de la part de l'éditeur qui nous propose un transfert HD époustouflant. La définition est hautement ciselée, les détails sont raffinés, la palette colorimétrique est d'une richesse incroyable et permet de traverser avec fluidité les six univers bien distincts du film, les noirs sont d'une grande profondeur et la compression est invisible.
Le Blu-ray Disc Format vidéo
Le Loup Céleste
Pistes sonores
Sous-titres
1080p24 (AVC) / [2.40]
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 Français - Anglais (Audio Anglais pour Description) Dolby malentendant Digital 5.1 s - Français (VFF) Dolby Digital 5.1
Région
Éditeur
• Audio Même si le mixage est identique dans les deux cas, la VO est bien plus ample que la petite VF. Les dialogues sont bien reproduits, la façade avant est dynamique et la scène arrière est sollicitée à de nombreuses reprises. Un petit bémol néanmoins concernant le canal LFE qui ne force jamais son talent.
bbbbb
B Warner Bros. (France)
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Date de sortie 13 juillet 2013
Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Le Guetteur Michele Placido
Le synopsis Le commissaire Mattei est sur le point d’arrêter un notoire gang de braqueurs de banques lorsqu’un tireur d’élite décime à lui seul une armée de flics et permet à ses complices de s’enfuir... Année : 2012 Durée : 88 min Réalisateur : Michele Placido Acteurs : Daniel Auteuil, Mathieu Kassovitz, Olivier Gourmet, Francis Renaud, Violante Placido
Le film Ce polar français nerveux dont l'intrigue prenante s'éparpille un peu à force de brouiller les pistes, est un film noir soigneusement emballé à la direction d'acteurs maitrisée, aux personnages ambiguës, au rythme soutenu et aux scènes d'action nerveuses.
Le Blu-ray
Fiche technique
♥♥♥♥♥
• Image
Le film
Malgré quelques petites baisses de définition engendrées par l’atmosphère très froide voulue par le chef opérateur, ce transfert HD frôle la perfection avec un piqué frappant (cf le final devant le tribunal), une profondeur de champ saisissante, des contrastes toujours denses et une palette colorimétrique grisâtre à l'aspect délavée tout simplement magnifique.
Le Blu-ray Disc
• Audio Une piste sonore d'une belle clarté qui exploite essentiellement la scène frontale (dialogues audibles et bonne balance droite-gauche) même si quelques effets s'invitent à l'arrière lors des fusillades (les coups de feu claquent bien) et que la musique est très correctement spatialisée.
Le Loup Céleste
Format vidéo
bbbbb
Pistes sonores
Sous-titres
- Français DTSHD Master Audio 1080p24 5.1 Français pour (AVC) / - Français (Audio malentendants [2.40] Description) Dolby Digital 2.0 Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
StudioCanal
08 janvier 2013
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
La Chute de la Maison Blanche Antoine Fuqua
Le synopsis Lorsqu’un commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en otage le président américain, son ex-garde du corps se retrouve seul à pouvoir lui venir en aide... Année : 2013 Durée : 119 min Réalisateur : Antoine Fuqua Acteurs : Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman, Rick Yune, Melissa Leo
Le film Malgré des CGI trop voyants et un patriotisme exacerbé (on aime ou pas), "La Chute de la Maison Blanche" s'impose comme une série B d'action efficace, rythmée et tendue à la mise en scène musclée, au casting quatre étoiles, aux scènes d'action scotchantes riches en pyrotechnie (la prise de la Maison Blanche est anthologique) et au scénario rondement mené qui ménage son lot de surprises. Voilà donc un actionner aussi testostéroné que prenant !
Fiche technique
Le Blu-ray • Image
Le film
Une palette colorimétrique généreuse et bien pétante, une définition souvent solide (de petites pertes dans l'obscurité), un piqué tranchant, des contrastes expressifs, mais il y a aussi en basse lumière des fourmillements et de la solarisation.
• Audio Des pistes sonores imposantes et explosives qui soumettront votre installation à rude épreuve. Le mixage est volontairement démesuré, la dynamique est monstrueuse, la spatialisation est démonstrative, les effets surround sont très nombreux et le canal LFE s'en donne à cœur joie.
Le Loup Céleste
♥♥♥♥♥
Le Blu-ray Disc Format vidéo 1080p24 (AVC) / [2.35]
bbbbb
Pistes sonores
Soustitres
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 - Français (VFF) Français DTS-HD Master Audio 5.1
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
M6 Vidéo
24 juillet 2013
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Test Blu-ray 3D par Le Loup Céleste
One Way Trip 3D Markus Welter
Le synopsis Un groupe de jeunes, à la recherche de champignons hallucinogènes dans le Jura suisse, tombent dans les griffes d'un psychopathe... Année : 2011 Durée : 89 min Réalisateur : Markus Welter Acteurs : Sabrina Reiter, Melanie Winiger, Herbert Leiser, Martin Loos, Aaron Hitz
Le film Ce slasher austro-suisse qui n'a vraiment rien de honteux possède une ambiance pesante, un boogeyman atypique et des scènes de meurtre particulièrement graphiques, souffre d'une petite impression de déjà-vu et d'acteurs pas toujours crédibles, et s'écroule tristement sur son propre poids lors d'un twist final plus que tiré par les cheveux alors que le scénario de base, classique mais plausible, tenait plutôt bien la route.
La 3D Cette première incursion dans le domaine de la 3D pour la Suisse et l'Autriche s'avère assurément concluante malgré la présence infime de diaphonie lors de la dernière (très sombre) partie. La fenêtre de profondeur et la perception de l'espace impressionnent de jour (les vues de l'intérieur du véhicule et les plans larges de la forêt) et restent plus classique de nuit, la sensation de volume et le détachement des éléments sont concluants en toutes circonstances, les débordements sont omniprésents (bustes, visages, décors) et les cinq jaillissements, dont deux violentes projections, sont suffisamment prononcés (l’œil au bout du couteau) pour assurer le spectacle.
Le Blu-ray • Image Un transfert HD propre, détaillé et contrasté à la palette colorimétrique riche et aux noirs solides. Il n'y a finalement que les scènes nocturnes qui pâtissent d'une petite baisse de définition.
• Audio Une piste sonore musclée et puissamment immersive qui ne lésine ni sur les ambiances ni sur les effets chocs. L'ouverture frontale est très dynamique et précise, la scène arrière est abondamment exploitée, la directivité des effets est maîtrisée et l'impression d'enveloppement ne déçoit à aucun moment.
Le Loup Céleste
Fiche technique Le film
♥♥♥♥♥
Le Blu-ray Disc
bbbbb
La 3D
Format vidéo
Piste sonore
Soustitres
1080p24 - Allemand DTS-HD Master Aucun (MVC) / [1.78] Audio 5.1 Région
Éditeur
Date de sortie
B (Allemagne)
Ascot Elite Home Entertainment
13 mars 2012
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Rendez-vous le vendredi 23 août 2013 pour HCFR L'HEBDO n°53