#55
Edition du 6 septembre 2013
SOMMAIRE A L'AFFICHE
White House Down – Roland Emmerich Jeune et Jolie – François Ozon Alabama Monroe – Félix Van Groeningen Sorties de la semaine
Séries
Babioles (Auvray/Schmerkin)
4-10 11-13 14-17 18-21
22
7ème ART Le Septième Sceau – Ingmar Bergman Un Moment dans la vie de Hank Skinner Colorado – Sergio Sollima
A Lire
Jusque dans nos bras – Alice Zeniter
MUSIQUE
A Night at the Opera - Queen Bdy Music – Alunageorge
23-25 26-28 29-31
32-33
34-35 36-38
BLU-RAY Contagion – Steven Soderbergh Death Race 2000 – Paul Bartel The Innkeepers – Ti West The Gate – Tibor Takacs Vehicle 19 – Run Out – Mukunda M Dewil Die Hard – Belle journée pour mourir
39-43 44-46 47-49 50-52 53-55 56-58
La Semaine prochaine
59
Edition du
6 septembre 2013
REDAC' CHEF Fabi
REDACTEURS Djee , Eloch, Emmanuel Piat, Fabi, Le Loup Céleste, Manitao17, SnipizZ, Tenia54, Takeshi29
CONCEPTION ET MISE EN PAGE Fabi Syntaxeror
SOUTIEN ET PUBLICATION Syntaxeror
CORRECTIONS Frahlt
A l'Affiche par SnipizZ
White House Down Roland Emmerich
Le synopsis Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier… Date de sortie : 04/09/2013 Durée : 2h 12min Réalisé par : Roland Emmerich Avec : Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal... Genre : Action Nationalité : Américain
Le film Dernier gros blockbuster de l’été, White House Down conclut cette grosse saison qui a débuté en mai dernier avec Gatsby le Magnifique. Jamais il n’y aura eu, dans l’histoire du cinéma, autant de grosse productions exploitées en même temps, au détriment des moyennes et petites productions au passage. Si le débat fait rage aux USA concernant cette abondance extrême de pop-corn movies au budget démentiel, ce sont les résultats financiers qui pèseront dans la balance décisionnaire des studios pour savoir s’il ne vaut pas mieux étaler les sorties de ce genre de films sur une période plus vaste, afin de ne pas monopoliser l’attention des médias et surtout du public, au risque de les écœurer. Quoi qu’il en soit, cette saison laissera une lourde ardoise déficitaire pour certains, avec de nombreux échecs au box office, comme Lone Ranger et son budget pléthorique de 250 000 000 de $ alors qu’il n’a cumulé que 90 000 000 de $ de recettes en tout aux USA, un échec cuisant pour Disney (injuste au passage). Bref, je m’égare, mais cette question a le mérite de soulever pas mal de problématiques pour l’avenir du cinéma américain et je peux d’ores et déjà vous dire que la saison estivale de 2015 sera tout aussi chargée, suscitant ainsi les mêmes problématiques. Affaire à suivre.
Mais revenons-en à notre sujet du jour, la critique de White House Down. J’attends avec impatience chaque nouveau film de Roland Emmerich avec plaisir depuis le fameux Independence Day, sorti en 1996, qui a indubitablement marqué mon enfance. Il y a bien eu Stargate, la porte des étoiles que j’ai découvert bien après avec l’avènement de la série tv éponyme, mais pour moi, Independence Day représente vraiment un film majeur qui a participé à la construire ma culture cinématographique. C’est en quelque sortes ma madeleine de Proust. Depuis, j’ai suivi avec rigueur les pérégrinations cinématographiques d’Emmerich, qui n’a pas fait que des films d’action/catastrophe à gros budget comme Le Jour d’après et 2012, même si c’est son terrain de prédilection. En effet, il a aussi montré sa capacité à réaliser des films à petit budget, parlant de sujets éminemment plus sérieux comme dernièrement avec Anonymous, film qui développe la théorie selon laquelle William Shakespeare n’était qu’un prête nom pour masquer la véritable identité de l’homme derrière la signature (film que je vous conseille fortement de voir) ;) Dans son nouveau film, Roland Emmerich revient à ses amours pour s’attaquer à nouveau à la destruction de la Maison Blanche. White House Down raconte donc l’histoire d’un membre de la police du Capitole, John Cale qui vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…
Dans les rôles titres, on trouve Channing Tatum (John Cale), Jamie Foxx (le Président James Sawyer), Maggie Gyllenhaal (L’agent spécial Carol Finnerty) ainsi que Joey King (la fille de John), Richard Jenkins et dans le rôle du méchant Jason Clarke (de plus en plus bankable après avoir tourné dans Des hommes sans loi, Zero Dark Thirty & Gatsby le Magnifique). Bref un joli casting qui assure sans le moindre doute.
Le film se découpe en quatre parties. La première introduit les personnages sur fond d’histoire des USA et des monuments historiques de DC, façon Spielberg. On sent de suite que ça ne va pas durer ^^. Au passage, les bad guys se repèrent facilement dans cette première partie grâce à une astuce de mise en scène qui marche plutôt bien et qui fait sourire. On découvre également le background des personnages : Channing Tatum en papa poule divorcé ayant des relations tendues avec sa jeune fille passionnée d’histoire qui tient un vlog sur YouTube (première référence Geek qui en introduit d’autres bien savoureuses, dont une particulièrement drôle à propos d’Apple). Enfin, Jamie Foxx apparaît comme un président cool et insouciant qui va d’entré donner le ton humoristique au film. La seconde partie débute avec l’attaque terroriste et la prise de la maison blanche. Une troisième partie est dédié à la tentative de reprise des lieux. Et enfin, la quatrième partie constitue la conclusion et un dernier retournement de situation plus ou moins attendu. Je n’en dis pas plus pour éviter le spoil :)
Alors que dire si ce n’est que c’est plutôt pas mal. Le ton du film étant plus basé sur l’humour (la marque de fabrique d’Emmerich) que sur la pure action écervelée, ce film fait vraiment référence aux Die Hard première génération mais modernisés et ça marche relativement bien. En tout cas, c’est mieux que la Chute de la Maison Blanche, sorti un peu plus tôt cette année, abordant exactement le même thème, avec un duo Butler/Eckhart bien moins efficace que notre duo Tatum/Foxx. Force est de constater que ces deux acteurs ont particulièrement bien évolué (voir Magic Mike pour l’un et Django Unchained pour l’autre). On est également bien loin de scènes d’actions interminables et illisibles à la Michael Bay. Ici, aucune effusion de sang, et de l’action sans véritable prétention. Du coup, ça manque un peu de saveur. Les personnages sont globalement plats, sans envergure (autre marque de fabrique d’Emmerich dans ses blockbusters) et sans surprise scénaristique. On regrettera également les incrustations 3D qui ne sont pas vraiment dignes des effets spéciaux de 2013 (les hélicos en ouverture du film font vraiment effet jeuvidéo, un peu comme dans La Chute de la Maison Blanche au final…).
Mais au final, les 2h12 passent relativement vite. On retrouve un peu cette insouciance des films américains des années 80/90 avec une touche d’irréalisme patenté qui faisait leur charme, parfait pour les nostalgiques du genre comme moi. Prochain film d’Emmerich à ne pas rater, la suite d’Independance Day pour 2015 (et oui, en concurrence directe avec Star Wars 7, Terminator 5, Avatar 2, Die Hard 6, j’en passe et des meilleurs… Mais globalement que des suites…). Note : 7/10
SnipizZ
A l'Affiche par Eloch
Jeune et jolie François Ozon
Le synopsis Le portrait d'une jeune fille des beaux quartiers à travers 4 saisons, sa première rencontre, son aventure dans la prostitution et sa séparation familiale. Sortie : 21 août 2013 Réalisé par : François Ozon Avec : Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot... Genre : Drame Durée : 1h35min
"Décembre en été"
C'est le film d'un détachement, le film d'un apprentissage et surtout le film de l'affirmation, bien que difficile et timide, d'un être à part entière. Isabelle a beau être jeune et jolie, elle est aussi fragile et vaguement provocatrice. Pourtant, c'est sans désir, ni même dévergondage qu'elle se lance dans la prostitution, avec un sourire qui en dit long... Un sourire, non pas de satisfaction mais de mélancolie, celui d'une clarté qui lui fait posséder son corps tout autant qu'en faire prendre possession. Qu'elle soit face à la brusquerie de certains clients où à la douceur (presque) perverse de Georges, le client plus "exceptionnel". L'amour, elle ne le connait que très furtivement, elle le vit comme une jeune fille de 17 ans et elle le perd aussi dès que survient, chaque fois l'acte sexuel où le plaisir s'invite sans que cela ne soit clairement signifié au départ. Ce n'est pas ici le portrait d'une adolescente lambda qui découvre la transgression mais plutôt la naissance au monde d'une jeune femme. Une jeune femme que Marine Vacht illumine d'une présence inoubliable. Ce n'est pas tant sur sa beauté que s'arrête la caméra mais sur cette présence entêtante, ce faible sourire, qui en font un souvenir fort. C'est un personnage à la fois fantomatique et extrêmement réel mais surtout c'est une incarnation par l'actrice à la fois agaçante et extrêmement touchante voire bouleversante.
Et Ozon dans tout ça ? Il est à l'image du petit frère qui observe avec ses jumelles, qui arpente le chemin du désir et de la découverte, qu'on protège mais qui entend tout... Il veut envahir tout l'espace, percer les secrets, montrer mais avec un regard encore "pudique" dans le sens où aucune image de sexe, jamais, n'est explicitement sale dans ce film. Les scènes sont là mais toujours coupées au moment opportun, jamais totalement voyeuses, jamais totalement pures. Il n'y a alors aucune vulgarité. Et dès lors, si Ozon tout comme le petit frère veulent saisir Isabelle, c'est dans son intégralité, sa personnalité entière et sa construction présente et à venir qu'elle échappe. Il y a cette part latente de mystère qui fascine, qui ne s'accorde à aucune saison, qui accepte l'ironie (en chansons ou en succession de plans en parfait décalage). Isabelle est comme le passage d'une saison à une autre: brusque et douce à la fois. Changeante, mouvante mais aussi cyclique et en variation constante, avec toujours dans le visage quelque chose de connu, d'apprivoisable tout autant que de variable... Une symphonie où la morale est absente, où tout échappe aux explications, ou personne ne comprend vraiment tout en voulant juger, sauf peut-être le réalisateur, qui laisse le temps à Isabelle de grandir, de chercher et même de comprendre...D'aller au bout d'ellemême, sans n'avoir encore rien vu de la vie que d'autres seront prêts à lui livrer (peut-être même sous les traits de Charlotte Rampling). 7 /10
eloch
A l'Affiche par Emmanuel Piat
Alabama Monroe Félix Van Groeningen
Le synopsis Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle... Date de sortie : 28 août 2013 Durée : 1h52min Réalisé par : Félix Van Groeningen Avec : Johan Heldenberg, Veerle Baetens, Nell Cattrysse Genre : Drame Nationalité : Belge
Le film Alabama Monroe est un film qui raconte la trajectoire intimiste d'un couple confronté à ce qu'aucun parent ne souhaite vivre. La chronologie déconstruite livre, comme un goutte à goutte, de petites tranches de vie de manière non-linéaire et permet au spectateur de peu à peu comprendre les tenants et les aboutissants de ce drame en deux actes tout en comblant les vides grâce à un portrait intime des personnages de plus en plus détaillé. Veerle Baetens qui joue le role d'Elise est réellement remarquable et campe un personnage avec un parcours particulièrement crédible et émouvant. Johan Heldenbergh joue un personnage qui est légèrement moins réussi, la faute à une écriture qui lui fait parfois prendre des positions outrancières et notamment un manque étonnant de compréhension des réactions de sa femme qui vont sceller le destin tragique du couple. La réalisation déconstruite chronologiquement est en fait remarquablement intelligente dans sa manière de livrer les événements et l'évolution des protagonistes.
En alternant les scènes à caractère dramatique avec les scènes de bonheur simple et de découverte de l'autre et de son intimité, elle fait basculer en permanence le spectateur entre plusieurs états émotionnels et donne à ce film sa richesse et son identité particulière. On peut néanmoins reprocher une inconstance dans la qualité cinématographique des scènes. Certaines sont de véritables bijoux en terme de mise en scène (la première scène intime m'a vraiment marquée), d'autres semblent plus forcées, comme si le réalisateur avait eu peur de ne pas réussir sa démonstration. La photographie est réellement remarquable. Elle alterne les lumières froides de la campagne flamande et des scènes à l'hôpital avec les tons chauds pendant le ballet des corps, des moments d'intimité et les récitals de Bluegrass Country. Les nuances et la lumière sont très travaillées et font penser à celle de films comme Winter's bone ou The Ghost Writer. Les portraits en gros plan sont magnifiés par une qualité quasi photographique notamment grâce à l'exploitation de contre-jours qui sculptent les visages et induisent de subtils dégradés de contrastes. Une part non négligeable de l'atmosphère de ce film est aussi apportée par la musique et les chansons de Bluegrass Country interprétées par les acteurs. Ce sont de purs moments de plaisir musicaux qui font penser à des films comme Walk the line même si la mise en scène des récitals est moins élaborée. La partition sait aussi se montrer inventive à la manière d'Another Earth quand les personnages sont en plein désordre ou détresse psychologique. Toujours à base d'instruments à cordes propres aux style musical du film, la musique se fait alors à la fois ténue et sourde avec quelques tonalités insistantes particulièrement glaçantes.
Au final, Alabama Monroe est un drame qui a une qualité et une originalité cinématographiques certaines mais qui pêche néanmoins par une écriture de qualité asymétrique entre le personnage masculin et le personnage féminin. C'est cependant un film qui traite avec intelligence un sujet particulièrement délicat et qui évite remarquablement tout pathos grâce à sa construction chronologique particulière. Cette dernière réussit le tour de force de mixer en permanence les scènes de vie heureuses avec les scènes dramatiques et cette particularité fait d'Alabama Monroe à la fois une belle construction cinématographique et un beau film.
Emmanuel Piat
A l'affiche
Sorties de la semaine White House Down Action (02h12min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Roland Emmerich Avec Channing Tatum, Jamie Foxx Un groupe paramilitaire lourdement armé prend le contrôle de la Maison Blanche...
You're Next Epouvante-horreur (01h34min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Adam Wingard Avec Sharni Vinson, Nick Tucci Une réunion de famille, celle des Davidson, tourne brusquement court lorsque leur demeure est prise d’assaut par un groupe de tueurs psychopathes portant des masques d'animaux. Un à un, les membres de la famille périssent dans des pièges sophistiqués...
Tirez la langue, mademoiselle Comédie dramatique (01h42min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Axelle Ropert Avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins dans le quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients. Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule.
A l'affiche
Sorties de la semaine Gare du Nord Comédie dramatique (01h59min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Claire Simon Avec Nicole Garcia, Reda Kateb Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer.
Grand départ Comédie (01h26min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Nicolas Mercier Avec Pio Marmai, Jérémie Elkaïm Entre la figure écrasante d’un frère cyclotimique, et celle d’un père atteint d’une folie neurodégénérative aussi drôle qu’inquiétante, Romain ne peut plus se contenter d’être celui qu’il a toujours été : le garçon qui fait ce qu’on attend de lui sans broncher.
Ilo Ilo Drame (01h39min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Anthony Chen Avec Yann Yann Yeo, Tianwen Chen A Singapour, Jiale, jeune garçon turbulent vit avec ses parents. Les rapports familiaux sont tendus et la mère, dépassée par son fils, décide d’embaucher Teresa, une jeune Philippine.
A l'affiche
Sorties de la semaine Romeos Drame (01h34min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Sabine Bernardi Avec Rick Okon, Maximilian Befort Lukas vient d’avoir 20 ans. Il commence son service civil en même temps que sa meilleure amie Ine. Face aux autres, il tente de préserver son secret – Lukas est transgenre, une fille devenue garçon.
La Danza de la Realidad Biopic (02h10min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Alejandro Jodorowsky Avec Brontis Jodorowsky, Pamela Flores "M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie." Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie.
Vic + Flo ont vu un ours Drame (01h36min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Denis Côté Avec Pierrette Robitaille, Romane Bohringer Victoria, une ex-détenue sexagénaire, s’installe dans une cabane à sucre retirée en forêt après avoir purgé une longue peine en prison. Sous la surveillance de Guillaume, un jeune agent de libération conditionnelle empathique, elle tente d’apprivoiser sa nouvelle liberté.
A l'affiche
Sorties de la semaine Chaque jour que Dieu fait Comédie (01h35min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Paolo Virzì Avec Luca Marinelli, Federica Victoria Caiozzo Guido est timide, réservé et instruit. Antonia est agitée, susceptible et fière de son ignorance. Lui est portier de nuit, il aime les langues anciennes et les saints tandis qu'elle, chanteuse en herbe, travaille pour une entreprise de location de voitures.
Runaway Train Action (01h51min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Andrei Konchalovsky Avec Jon Voight, Rebecca De Mornay Deux évadés d'un pénitencier s'enfuient sur un train fou, dont le conducteur est tombé de la locomotive. Parviendront-ils à l'arrêter ?
Khmers Rouges, une simple question de justice Documentaire (01h20min) - Date de sortie : 04/09/2013 De Rémi Lainé Le film suit les investigations d’un juge d’instruction et de son équipe, nommés par l’ONU pour traquer les principaux responsables des crimes commis au Cambodge sous le régime khmer rouge au cours duquel, d’avril 1975 à janvier 1979, près de deux millions de personnes ont péri.
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Séries par Takeshi29
Babioles Mathieu Auvray Nicolas Schmerkin
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"Babioles, ça pue, ça pète, ça prend son cul pour une trompette" Mathieu Auvray a imaginé un monde où trois petits jouets de notre enfance, un pingouin un peu en surpoids, un lapin crétin et un petit indien, se retrouveraient dans le monde réel, mais malheureusement pour eux, surtout confrontés au pires situations de la vie quotidienne. C'est ainsi par exemple que nos trois comparses se retrouvent coincés entre les fesses d'un bébé victime de "légères" flatulences ou éjectés au fond de la cuvette des toilettes d'un bar miteux par un couple en train de faire des cochoncetés. Babioles, c'est un peu comme si Gaspar Noé était embauché chez Pixar. Pouet pouet !!!!!!!!!!! 7/10
takeshi29
7ème Art par Djee
Le Septième Sceau Ingmar Bergman
Synopsis De retour des croisades, le chevalier Antonius Blok rencontre la Mort sur son chemin. Il lui demande un délai et propose une partie d'échecs. Dans le même temps, il rencontre le bateleur Jof et sa famille. Jof a vu la vierge Marie. Un des films qui firent découvrir le cinéma suédois et qui contribuèrent à la grande notoriété de Bergman. Date de sortie : 16 février 1957 Durée : 1h 32min Réalisé par : Ingmar Bergman Avec : Max Von Sydow, Gunnar Björnstrand, Nils Poppe... Genre : Drame, fantastique Nationalité : Suédois
"S'il n'est pas trop tard, Ingmar..." Ingmar, si tu m'entends, j'ai un truc à te dire. Ça ne prendra pas longtemps, j'ai cinq minutes et toi l’Éternité, alors n'aie crainte, je viens en ami. Du passé, faisons table arabe! Je viens pour m'excuser et, au diable les varices, je vais faire ça dans les règles. Je te jure que j'avais tenté à de nombreuses reprises de t'approcher, et à chaque fois, une furieuse envie de crever, trop lourde à porter, me faisait plier sous son poids et déverser ma bile sur ton compte. Tout le monde (ou presque, donc) y allait de courbettes en révérences, de «Qu'il est beau, mon Ingmar!» en quolibets sur ma personne pour n'avoir vu tes œuvres, les dithyrambes des biques réussissant à me convaincre de t'accorder un moment. Mes choix de films n'ont certainement pas été les plus judicieux, j'en ressortais anéanti. Je te détestais. Je suis, j'en conviens, un peu con. Con mais obstiné, besogneux et surtout, pas rancunier. Car, je le dis encore ici et après j'arrête, j'ai appris l'art délicat du nœud-coulant grâce à ta Flûte Enchantée (ouais ça peut prêter à confusion, mais je ne parle pas de ton vît, rassure-toi, surtout qu'à l'heure où je bave, ton membre doit ressembler à un Dodo. Tu sais, cet oiseau qui ne volait pas mais qui a disparu quand même).
Et voilà Le Septième Sceau. Me voilà bien perplexifié. Je viens de tomber en amour devant un de tes films, Ingmar. Tu m'as pris en traître. J'ai juste envie de chialer tellement ça bouleverse mon petit univers. Ce coup de Trafalgar, Ingmar... tu as trouvé ma longueur d'onde et donné envie de manger des fraises. La mort, ça doit te parler davantage quand tu commences à être cerné par les enterrements, c'est sombre mais éblouissant et ça t'accroche de la première à la dernière image. Même après, puisque me voilà m'excusant. Tu as remarqué ? Pas une rime avec slibard ou bâtard. Alors ? Sans rancune ? 10/10
Djee
Documentaire par Fabi et Takeshi29
Un moment dans la vie de Hank skinner
Jordan Feldman
Synopsis 11 mars 2010, Texas. Dans treize jours, son mari va mourir. Exécuté. La Française Sandrine Ageorges-Skinner est l'épouse de l'Américain Hank Skinner, condamné à mort en 1995 pour un triple meurtre. A-t-il réellement assassiné sa compagne d'alors et les deux fils de celle-ci ? Le doute est permis. Et manifestement cela ne perturbe guère les autorités judiciaires, qui depuis dix ans refusent les demandes de tests ADN réclamées par les Skinner. Jordan Feldman a suivi son combat contre l'attente... Sortie : 2011 Durée : 1h 34min Réalisé par : Jordan Feldman Avec : Sandrine Ageorges-Skinner
"Le courage a un visage" Ce remarquable documentaire ne se contente pas d'être un plaidoyer contre la peine de mort, tant il n'insiste que très peu sur l'aspect technique des choses, allant même jusqu'à ne pas aborder l'affaire qui a mené Hank Skinner dans le couloir de la mort. Difficile de dire quels étaient les intentions de départ du réalisateur mais toujours est-il qu'il accouche finalement d'une magnifique histoire d'amour doublée du portrait tellement émouvant d'une Femme avec un grand f, dont le courage donne foi en la vie. A signaler également le livre de Sandrine Ageorges-Skinner "Entre nos lignes Lettre à Hank" : http://www.20minutes.fr/livres/1059543-entre-lignes-lettre-ahank-sandrine-ageorges-skinner-chez-stock-paris-france 8/10
takeshi29
Comment exprimer ce que je ressens pour ce film? Difficile... Ou plutôt, non, c'est facile, il suffit de laisser exploser tout ce que j'ai dans le coeur, tout ce qui m'a émue, tellement profondément, dans la grandeur et la générosité de cette femme, dans la force qu'elle puise dans leur amour si puissant, dans ce que cela m'a renvoyé sur ma propre histoire. Mais si je laisse sortir tout ça, je vais encore pleurer. (et j'ai déjà eu les yeux très irrités en regardant le documentaire) Je trouve leur histoire si touchante. L'évidence, entre eux. Leurs lettres. Son double. Leurs sentiments, envers et contre tout. Alors qu'elle le sait condamné. Qu'elle sait qu'il y a peu de chance. Elle se bat contre la terre entière pour le sauver. Tout en acceptant malgré tout avec dignité la possibilité de l'inévitable, pour lui. Et elle trouve encore le courage, malgré l'inhumanité de ce qu'elle vit, de réconforter les autres, de penser à lui d'abord, à ses filles,... Cette femme est positive et courageuse, et d'une générosité incroyable! C'est tellement beau et tellement pur, et c'est tellement d'espoir. Une belle réflexion sur la fatalité, la souffrance, la foi en l'amour, en la vie. Un documentaire poignant qui surpasse tellement de films que j'ai pu voir. 9 /10
Fabi
Cinéma "Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans..." par Djee
Colorado
Sergio Sollima
Synopsis Un chasseur de primes pouchasse Cuchillo, un peon mexicain accusé de viol et de meurtre par des gros propriétaires. Date de sortie : Durée : 1h 30min Réalisé par : Sergio Sollima Avec : Lee Van Cleef, Tomàs Milian, Fernando Sancho... Genre : Western Nationalité : Italien
"Colorado : Run, man, run" Quand, petit con que j'étais, j'ai découvert Van Cleef, il s'appelait Sentenza et c'est lui que j'ai adoré. Tuco ensuite. (Blondin n'a jamais été ma came) Il avait la classe, une tige de chasseur de primes, aussi sec qu'un caillou, avec une tête d'oiseau déplumé, des yeux qui te percent, un schmeck qui te pique... Fiente de ptérodactyle, je ne suis pas en train de le décrire en poulet, moi ? Mais on dirait bien que si, mon brave. Alors, il va falloir te calmer et respecter le môssieur qui te donne son nom au risque d'en prendre une dans ta face. C'est un peu comme si c'était ton daron et tu lui manques de respect, petit con d'ingrat ! Dans Colorado, Lee, c'est un chasseur de primes. Mais pas le genre cynique comme chez Leone. On n'est pas dans le suintant à l'italienne où tout est un opéra grandiloquent et baroque. On n'est pas non plus dans la violence et le masochisme boueux de Corbucci. On est face, étrangement, à un western dans la plus pure tradition américaine. Un chasseur qui course une proie plus maline qu'il en a l'habitude. La proie c'est Tomás Milián.
De Pasolini à Soderbergh, de -spaghettaise- Bolognini en passant par Umberto Lenzi ou Steven Spielberg, le cubain truculent, pendant latin d'un Klaus Kinski, totalement Al Pacino avant l'heure et parfait opposé de Lee Van Cleef. Il incarne un péquenot mexicain et lui apporte un charme, une touche de folie qui feront de Cuchillo, son personnage, un des symboles des pauvres du monde révolutionnaire des années 70. Les personnages sont bien là, mais ne sont pas plus grands que les décors. Car ce qui m'a frappé, ce sont eux! Naturels, grands. Sollima pose sa caméra en Espagne et déroule avec classe cette histoire de chasse à l'homme. Les personnages, Corbett, le bounty-killer, aux pseudo motivations politiques, Cuchillo, le mexicain jovial expert en couteaux et puis la musique, camarade! Morricone des grands soirs balance une partoche qui ne bouffe pas tout le film mais l'accompagne comme une gentille chérie peut tenir chaud, avec une tendresse à faire perler les larmes sur mes joues. Un peu comme cette anecdote sur papa que colportait Sollima (l'Italien, en plus d'être tricheur, est colporteur de rumeurs, c'est bien connu) : Van Cleef n'est pas un acteur, c'est avant tout une gueule, un physique, une présence et lorsqu'il a bu ses trente ou quarante bières par jour, ça marche. Papa, les chiens ne font pas des chats. 9 /10
Djee VanCleef
A Lire par Eloch
Jusque dans nos bras Alice Zeniter
"Surgit alors l'étonnante chronique d'une génération mal connue..." Le livre d'Alice Zeniter accroche d'emblée par trois pages d'introduction qui analysent de façon percutante (et assez juste) la génération des années 8090 ... Un constat implacable qui l'amène à préjuger d'une disparition des valeurs qu'elle va tenter de remettre en avant en racontant une "histoire du racisme", comme ses pages de souvenirs l'appellent souvent. Alice Zeniter nous plonge alors dans la vie d'une jeune femme, le livre étant en partie autobiographique: on retrouve des éléments lui appartenant en propre comme le nom et prénom ainsi que le passage par l'école nationale supérieure et l'âge, en fictionnalisant un mariage blanc qui la mène à la fois à raconter de manière douce-amère son enfance et adolescence ainsi qu'un présent d'écriture où elle nous compte le jour de son mariage: on commence par le mariage, on termine par celui-ci. Entre ces deux états: un énorme flash-back qui traverse plusieurs époques.
Le livre alterne un chapitre dans le passé plus lointain: enfance/adolescence et un dans le "présent": avec l'année du mariage: le projet, les doutes, la revendication, la réflexion qu'il entraîne. On découvre alors l'histoire d'une jeune femme de son temps, qui met aussi en scène son communautarisme (un moment assez drôle de la liste de tout ce qu'elle jugeait comme "non admissible" ado ou la demande du tambour à Mad) et son ouverture au monde par la volonté de défendre et d'aider son ami sans papier. Jamais prétentieux, le livre est lucide, cruel et drôle. Alice Zeniter décrit la quête d'identité, avec sa tâche de naissance en forme d'Afrique, l'adolescence, l'enfance avec une justesse (et même une beauté) époustouflante. L'écriture est travaillée avec minutie pour atteindre cette forme du langage où tout parait naturel, fluide, évident et percutant (à l'image du terme papamaman qui désigne l'entité tantôt à rejeter, tantôt rassurante mais surtout l'origine). Ce livre fait presque penser au film" Le nom des gens" dans la veine d'un discours à la fois implacable sur la perception de l'autre qui n'est pas comme soi et de la manière dont on peut tout à coup être rejeté (quelques scènes suffisent) ou encore la découverte du monde au delà du cercle familial, du papamaman, par l'appropriation étrange du terme "bougnoule", d'abord perçu comme drôle pour la toute petite fille parce que nouveau, il devient vite ce qu'il est pour Alice, affreux parce que développant l'autre comme mauvais. Enfin, l'auteure est à la fois juste dans sa défense des valeurs de droits et de liberté mais aussi consciente des propres rejets qu'elle formule, de ses contradictions et évolutions. Son mariage blanc n'est jamais un bonheur mais toujours un choix qui rapproche des êtres qui se connaissent comme une évidence.... Alice Zeniter crée aussi son monde fait de petites piques et de références cinématographiques (musicales et livresques aussi) essentiellement qui nourrissent son livre d'images et de souvenirs, de ce qui construit aussi un être et des êtres humains, devant une connaissance commune... Il y a de la beauté et un effet coup de poing dans l'écriture d'Alice Zeniter, une analyse fine de certains mécanismes de nos sociétés, de ce besoin vital d'être connectés, ensemble, entre-soi tout en ne cessant de nous rendre conscients que nos prises de conscience sont des petites rébellions qui nous ouvrent les portes d'un ailleurs, ou du moins permettent d'aller voir au plus loin de soi, s'il n'y a pas un combat à mener... 8/10
éloch
Musique par Manitao17
A Night at The Opera Queen
Mouvoir et surtout émouvoir, recréer la sobriété d'un discours policé jusqu'à sentir les saveurs infiltrées des pores humains. Queen groupe mythique créé en 1970 autour de Freddie Mercury a su reconnaître l'autre et regarder derrière soi sans jamais contempler la route parcourue. Gracié par l'Eternel, touché par quelques flammes, effleuré par plusieurs vibrations aériennes qui couvrent le chant du vécu et découvre le champ de l'absence, l'album "A Night At The Opéra" de 1975 participe pleinement à la métamorphose et l'aguerrissement du quatuor.
Mais le miracle n'existe pas, l'histoire de la musique regorge de drames humains et de héros bâtis sur leur croix. Queen reste et sera toujours la lutte d'un homme, d'une plasticité vocale hors norme, proche de la perfection et de l'émotion perpétuelle, une simple écoute de "Love Of My Life"en reste l'emblème. De "Live" en "Masters", l'œuvre incontournable du Monsieur comble l'irrespect et ajoute à l'auditeur la reconnaissance infinie à chaque mémoire. Batterie martelée, riffs explosifs d'un "The Prophet's Song", air subliminal d'un "Death On Two Legs", telles sont les conditions imposées pour augmenter le volume jusqu'à accuser le trop plein de décibels. Il semble alors aisé de se tromper, se corriger et se perdre enfin dans l'inconnu d'un rythme régulier, d'une basse pleine ou d'un solo historique de Brian May qui forceront le destin du groupe. Mais la revue d'effectifs de 1975 est concentrée, pleine, presque gavée de données provocatrices et réalistes à l'image du disque noir de la même époque, au bord du baroque mais aussi "So British"pourrait-on dire comme dans l'homérique "Bohemian Rhapsody". Mercury, livré à lui-même, n'aurait que peu existé s'il n'avait pas vécu, aussi la voix, la musique, la force intrinsèque dégagée par l'icône n'auront jamais leur place sur l'île de oubli. L'image est donc réelle et le réflexe auditif naturel, vous ne pourrez pas vous tromper en vous approchant de l'album éloigné de Queen nommé "A Night At The Opéra".
Manitao17
Musique par takeshi29
Body Music AlunaGeorge
"Pourquoi j'ai plus 17 ans ? Qu'est-ce que j'aurais emballé là-dessus..." Mai 2012, ceci déboule sur la toile : http://youtu.be/iDAScB0kacU Bonjour Mademoiselle, comment vous appelez-vous ? Quel est votre 06 ? Ce déhanché est-il humain ou bien d'origine extra-terrestre ? Qui est ce drôle de bonhomme tout timide à côté de vous ? Et d'où nous sortez-vous cette musique brûlante, apte à provoquer des bisous avec la langue entre amateurs de trucs pointus qui se la racontent et bouffeurs de musique FM ? Ah ok, vous vous appelez Aluna Francis, votre copain bizarre se nomme George Reid, d'où AlunaGeorge. Jusqu'ici tout est logique. Mais serait-il possible d'en savoir un peu plus, d'où vous venez, si vous avez sorti autre chose avant ce "Just a touch" dont je ne me remets pas ?
Merci pour votre réponse rapide. J'ai bien reçu votre premier single autoproduit en 2011. Pas mal du tout d'ailleurs ce "We are chosen" (http://youtu.be/KHSJ6-uRBJw) et cet "Analyser" (http://youtu.be/HpMIcAiPwCU). Content d'apprendre qu'un label a eu le nez creux en vous signant, TriAngle Records balance donc les deux petites soeurs de "Just a touch". Excellente nouvelle, je glisse immédiatement cet EP dans la platine. Ah m... mon ampli vient de prendre feu, il a tenu le choc avec " Put up your hands" mais n'a pas résisté à "You know You like it" (http://youtu.be/cmXZuv5BaHg). Trop chaud cacao !!!!!! J'apprends que vous faites le buzz au Royaume-Uni, les rosbeefs sont eux aussi en feu. Je vais faire réparer mon ampli en attendant avec impatience la suite des évènements. Un album peut-être ? Ah il va falloir patienter jusqu'en juillet 2013 ? Quelques bonbons pour patienter ? Je viens de vous retrouver avec Rustie. Très sympa... http://youtu.be/aaMDljanpyM * Et que dire de cette version ? Waouuuuuuuuuu http://youtu.be/7Dt0_aMtNRM * L'album se dévoile tranquillement et il ne sera pas le seul. En effet si vous voulez mon avis, peu de gens resteront habillés après avoir écouté ça : http://youtu.be/VfCSx5641U4 Et ce n'est pas votre "Attracting files" que vous nous offrez à quelques semaines de la sortie de l'album qui va arranger les choses. C'est toujours aussi bouillant... http://youtu.be/7d_HD89ZlJE
Décidément vous transformez tout ce que vous touchez en or, votre présence aux côté de vos copains londoniens de Disclosure n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd et pif paf numéro 1 dans les charts britanniques... http://youtu.be/bkk2H3Ztrfk * 29 juillet 2013, Aluna et George sont heureux de vous annoncer la naissance de leur bébé. Il se porte à merveille et pèse 19 bonnes plages et pas moins de 68 minutes. Vous y retrouverez toutes les bombes lâchées au cours des mois précédents et vous prendrez quelques gifles supplémentaires avec le sensuel "Diver" (http://youtu.be/z84Hi_bF3rg), la merveille "This is how we do it" ou encore cette ritournelle charnelle et entêtante : http://youtu.be/bYs6JZ5zLV8 Bien sûr au milieu de ces 19 titres, quelques-uns brilleront un peu moins que les autres, "Outlines", "Kaleidoscope love", "Bad idea" (http://youtu.be/u_7T6opEWnU), "Friends to lovers ", "We are chosen", "Indestructible" et "B Ur Boo" semblant un peu en retrait par rapport à l'ensemble. Ne cherchez pas à classifier la musique d'AlunaGeorge, c'est Aluna elle-même qui le dit, elle aime autant Fuck Buttons que Beyoncé. Et seule semble compter pour elle la musique du corps... http://youtu.be/TyfbKaNlarI 8/10
takeshi29
Test Blu-ray 2D par Tenia54
Contagion
Steven Soderbergh
Synopsis Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population…
Malgré un sur-découpage du fait d'un bien trop grand nombre de story-lines, Contagion reste efficace grâce à un schéma mécanique (qui semble en plus bien documenté, en se basant sur le Nipah Virus) n'hésitant pas à expliciter un brin de virologie en passant, ce qui ne fait pas de mal. Et puis, il y a un côté parfois transgressif, avec tous ces grandes pontes qui font n'importe quoi (le scientifique qui ne détruit pas ses échantillons, le grand chef qui file son vaccin perso, la nana qui expérimente sur elle même, l'autre qui vire Stockholm style) qui fait parfois mouche (et parfois moins, forcément). Au final, ça dépote sec pendant une bonne moitié de film, avant de patiner quand Soderbergh et cie ont 5-6 arcs en même temps à cumuler. Résultat : impossible de comprendre comment certains ont pu louer en particulier telle ou telle prestation tant les alternances de montage privent les acteurs de véritable largeur d'expression. Pour autant, le rythme reste malgré tout là, bien plus que dans 90% des films récents que j'ai pu voir, malgré (c'est dire) une Marion Cotillard qui a réussi à s'infiltrer là dedans (formidable, du coup, elle n'aura que 5-10 min à l'écran).
Mais le souci de fond reste la froideur scientifique qui règne de A à Z, anticinématographique au possible. Alors oui, ça permet au film d'enchaîner pas mal de trucs bien brutaux, mais d'un autre côté, combinée au trop grand nombre d'arcs narratifs, ça reste éminemment froid. Un des persos principaux meurt ? Tout le monde s'en fout complètement. Il a fait 5 minutes à l'écran, il est passé par ici vivant, il repassera par là mort. Ca tient plus de la reconstitution mathématique qu'autre chose. Une fois qu'on comprend et accepte cela, on comprend aussi que Soderbergh se contre-fout de ses personnages. Mais complètement. Et d'un certain point de vue, c'est normal. Dans la vraie vie, les virus, ça attaque comme ça, un peu au hasard. Tu le chopes, tu meurs, et tu ne peux rien y faire. Et puis, l'épilogue final explicatif se charge de boucler la boucle. C'est aussi ça qui peut plaire, ce côté bêtement logique, mais aussi, du coup, froid et distant. Ça fait à la fois la force et la faiblesse du film, et l'empêchera probablement de marquer de manière durable. 8/10
Critique image La copie est dans l'ensemble très belle, et respectueuse des intentions de l'équipe de tournage. Tourné en numérique sur Red One, on peut supposer que cela n'a pas posé beaucoup de problèmes à encoder, malgré un débit vidéo inutilement bas (17 Mbps, soit la moitié du maximum possible), tout ça pour économiser en utilisant un Blu Ray simple couche au lieu d'un double couche... Merci Warner. Heureusement, cela n'entache en rien le résultat final, où la compression reste invisible. Pour le reste, malgré un rendu évidemment sans grain du fait du matériel de tournage, la précision et la définition globale sont excellentes, avec notamment une régulière belle profondeur de champ. Si la photographie est plutôt terne, les scènes dans le casino de Macao permettent de profiter d'une belle palette saturée de couleurs.
Fiche technique Critique audio Côté son, la VO 5.1 est très agréable dans sa gestion des sons d'ambiance, et ce dès les premiers instants où l'on suit Gwyneth Palthrow à l'aéroport. Les bruitages d'ambiance (bruits de pas, de passagers, annonces sur les haut parleurs) nous arrivent de toute part, remplissant complètement le champ sonore. La musique de Cliff Martinez complète alors du côté des basses, plutôt soutenues dans la BO, ce qui compense le manque d'expressivité du film. Cependant, le sound design reste efficace malgré sa discrétion, et la piste 5.1 se charge d'utiliser au mieux la spatialisation pour rendre tout ça.
Tenia54
Warner, 2012 (FR) BD-50, Zone Free 1.78, couleurs 1080p, AVC, débit vidéo moyen : 16845 kbps English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3633 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) French / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps / DN -4dB STF, STA, amovibles Image : 9/10 Son (VO 5.1) : 8.5/10 Film : 8/10
Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Death Race 2000 Paul Bartel
Le synopsis En l'an 2000, M. le President qui est le chef du Parti Unique, règne en maitre sur l'ensemble de la Terre après le krach mondial de 1979. L'événement sportif majeur est désormais la course automobile transcontinentale, un jeu de téléréalité où cinq bolides partis de la côte est des États-Unis doivent rejoindre "New Los Angeles", en Californie, et où les points se mesurent au nombre de passants écrasés... Année : 1975 Durée : 79 min Réalisateur : Paul Bartel Acteurs : David Carradine, Sylvester Stallone, Simone Griffeth
Le film C'est à Roger Corman, à travers sa compagnie New World Pictures, que l'on doit l'existence de cette toute petite série B (ou Z selon votre sensibilité) d'exploitation qui est sortie pour surfer sur le succès du "Rollerball" de Norman Jewison. Le résultat est aujourd'hui kitsch à souhait (il devait déjà l'être à l'époque de toute façon) et interprété avec les pieds (sur les pédales), mais la critique acerbe des dérives de la société américaine (ne pensez-vous pas que les scénaristes étaient visionnaires concernant l'engouement des spectateurs pour la télé-réalité ?), les séquences de course bourrées de meurtres cruels, l'humour très noir et la présence totalement gratuite de filles nues (les hommes apprécieront) font passer un agréable moment de cinéma bis comme seul Roger Corman en a le secret.
Le Blu-ray • Image Il y a certes du grain, des scratches, des taches, des débris et des rayures aléatoires qui jonchent le master mais cela donne bizarrement un aspect rugueux/sale qui sied parfaitement à cette petite péloche culte des 70's, surtout que le gain en définition est inespéré, que le niveau de détail est important et que les couleurs sont bien rendues.
• Audio Des pistes sonores peu concluantes et vraiment pas terribles dont le souffle, les effets peu distinguables et/ou absents, les dialogues étouffés et le rendu trop aiguë de l'ensemble rappellent le microscopique budget alloué au mixage sonore de ce film.
Le Loup Céleste
Fiche technique Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc
bbbbb
Format vidéo
Pistes sonores
Soustitres
1080p24 (AVC) / [1.78]
- Anglais Dolby Digital 2.0 - Français (VFF) Dolby Digital 2.0
Aucun
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
Fusion
17 septembre 2011
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
The Innkeepers Ti West
Le synopsis Après cent ans d’existence, l’hôtel The Yankee Pedlar n’est qu’à quelques jours de sa fermeture définitive. Les derniers employés Claire et Luke sont bien décidés à profiter du peu de clients pour lever le mystère de cet hôtel considéré comme le plus hanté de la Nouvelle-Angleterre... Année : 2011 Durée : 101 min Réalisateur : Ti West Acteurs : Sara Paxton, Pat Healy, Kelly McGillis
Le film Divisé en trois chapitres et un épilogue, ce film d'épouvante à l'ancienne qui se déroule à huis clos (un hôtel hanté) et qui prend (vraiment) le temps de développer ses irrésistibles personnages (la direction d'acteur est excellente), mélange de façon étonnante l'humour (qui désamorce volontairement la tension) et le fantastique comme dans de nombreuses productions du genre des années 80, et s'avère être bien plus suggestif qu'explicite malgré des passages bien angoissants et quelques visions cauchemardesques bienvenues.
Le Blu-ray • Image Malgré la présence furtive de quelques petits points blancs, voilà un transfert HD d'une grande netteté même lors des scènes plongées dans l'obscurité dont la finesse des détails, la richesse des couleurs et la solidité des contrastes assurent un bon confort de visionnage.
Fiche technique Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc Format vidéo
1080p24 (AVC) / [2.40]
• Audio Des pistes sonores sobres (il n'y a pas de grosses envolées sonores dans cet hôtel) aux voix claires et à la spatialisation immersive, qui délivrent sur l'ensemble des canaux des atmosphères délicieusement angoissantes (les bruits perçus avec l'amplificateur de sons) et des effets surprenants (portes qui grincent, toquements suspects).
Le Loup Céleste
bbbbb
Pistes sonores
Sous-titres
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 Français imposés sur la VO - Français (VFF) Français pour DTS-HD Master malentendants Audio 5.1 - Français (VFF) audio-3D
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
TF1 Vidéo
28 août 2013
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
The Gate
Tibor Takács
Le synopsis Quelque part aux États-Unis, en l'absence de leurs parents, Glen et Terry, deux inséparables amis, découvrent par hasard une mystérieuse fissure près d'un vieil arbre qui s'avère être un passage entre le monde réel et un univers terrifiant d'où surgissent des petits démons et des zombies qui menacent la vie des adolescents... Année : 1987 Durée : 86 min Réalisateur : Tibor Takács Acteurs : Stephen Dorff, Christa Denton, Louis Tripp
Le film Même si les effets spéciaux restent corrects pour l'époque, cette petite série B d'épouvante qui évoque parfois "Les Goonies" est un "Evil Dead" pour enfants qui a aujourd'hui beaucoup vieilli et qui souffre de prestations peu concluantes et d'une exposition bien trop longue avant que le rythme ne s'accélère enfin lors d'un final horrifique bien senti.
Fiche technique Le Blu-ray • Image Un simple upscale de DVD avec un apport HD absent (piqué flagada, couleurs ternes, noirs grisâtres, contrastes ridicules) malgré un très léger gain en définition.
• Audio La piste sonore 2.0, claire mais parasitée par un souffle agaçant, n'est en fait que monophonique et la piste sonore 5.0, brouillonne et étouffée, n'est qu'en stéréo.
Le Loup Céleste
Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc Format vidéo
bbbbb Pistes sonores
Sous-titres
- Français (VFQ) Dolby 1080i25 Digital 5.0 (AVC) / [1.85] - Français (VFQ) Dolby Digital 2.0
Aucun
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
Rone
17 septembre 2011
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Vehicle 19 (Run Out) Mukunda Michael Dewil
Le synopsis Michael Woods, récemment libéré de prison, ne veut que reprendre une vie normale. Mais lorsqu'il découvre un pistolet, un téléphone cellulaire et une femme inconsciente dans le coffre de sa voiture de location, il est emporté dans une poursuite infernale... Année : 2013 Durée : 85 min Réalisateur : Mukunda Michael Dewil Acteurs : Paul Walker, Naima McLean, Gys de Villiers
Le film Ce thriller routier, filmé intégralement en caméra embarquée à l'intérieur d'un véhicule, propose un concept en huis clos original et sans temps mort interprété par un Paul Walker crédible, mais souffre d'un scénario tenant sur un timbre poste aussi prévisible que tiré par les cheveux.
Le Blu-ray • Image Une définition des contours tranchante, un niveau de précision et de détail élevé, des couleurs solaires lumineuses, des contrastes et noirs musclés, un léger grain argentique qui texture élégamment l'image et une compression discrète.
• Audio Des pistes sonores HD efficaces et immersives avec des voix claires (trop mises en avant sur la VF), une ouverture frontale dynamique, des surrounds accrocheurs, une spatialisation crédible (les ambiances extérieures qui passent plus ou moins brusquement de l'avant à l'arrière de la fourgonnette selon la vitesse et la direction empruntées par le conducteur), des basses bien prégnantes (le grondement du moteur) et un score tendu distinctement balancé sur l'ensemble des enceintes.
Le Loup Céleste
Fiche technique Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc Format vidéo
1080p24 (AVC) / [2.40]
bbbbb
Pistes sonores
Sous-titres
- Anglais Dolby TrueHD 5.1 - Anglais Dolby Digital 2.0 Anglais et - Français (VFQ) Dolby Français TrueHD 5.1 - Français (VFQ) Dolby Digital 2.0
Région
Éditeur
Date de sortie
A, B, C (Canada)
VVS Films
23 juillet 2013
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Die Hard Belle journée pour mourir John Moore
Le synopsis L’inspecteur John McClane se rend à Moscou porter secours à son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, la situation va vite dégénérer et les deux McClane vont devoir apprendre à travailler ensemble... Année : 2013 Durée : 98 min (vercion cinéma) / 102 min (version longue) Réalisateur : John Moore Acteurs : Bruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch, Yuliya Snigir, Rasha Bukvic
Le film Cette cinquième mésaventure du lieutenant John McClane, que Bruce Willis incarne avec toujours autant de désinvolture (quoique l'humour et le cynisme du personnage sont bien moins présents), est un gros blockbuster d'action high-tech plein de bruit et de fureur qui n'a plus grand chose à voir avec les trois premiers opus de la franchise (le quatrième n'avait déjà plus la même carrure) et qui s'apparente maintenant plus à un thriller explosif genre "Jason Bourne" mis en scène comme un jeu vidéo (le format scope laisse sa place à du 1.85). Pour ceux qui accepteront la nouvelle tournure qu'a prise la série, cet opus trop balisé où le scénario invraisemblable n'est qu'un prétexte à enchaîner d'incroyables scènes d'action ultra-spectaculaires (la course-poursuite entre véhicules dans les rues de Moscou est anthologique) à un rythme frénétique, s'apprécie comme un bon divertissement pop-corn.
Le Blu-ray • Image Un transfert HD de compétition qui restitue merveilleusement bien les choix esthétiques fortement stylisés du directeur photo et du réalisateur. Le grain est volontairement prononcé (dû à l'utilisation de pellicules Fuji), la définition est exemplaire, les détails sont légions, la profondeur de champ est poussée, la photographie froide délivre de jolies teintes grisées et parfois même d'étonnants effets flashy (comme les faux lens flares bleutés à Tchernobyl), les contrastes sont en béton armé, les noirs sont particulièrement denses et la qualité de la présente compression n'est jamais mise en défaut.
• Audio Des pistes sonores acoustiquement ravageuses. La dynamique est détonante, l'ensemble des canaux n'arrêtent jamais de délivrer moults détails (les ambiances urbaines) et/ou effets (explosions, fusillades, fracas de tôles, crissements de pneus) spatialisés avec une redoutable précision, le subwoofer s'en donne à cœur joie et la musique de Marco Beltrami dépote un max.
Fiche technique Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc
bbbbb
Format vidéo
Pistes sonores
Sous-titres
1080p24 (AVC) / [1.85]
- Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 - Français (VFF) DTS 5.1
Anglais et Français
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
20th Century Fox
26 juin 2013
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Rendez-vous le vendredi 13 septembre 2013 pour L'HEBDO n°56