N째47
Edition du 07 juin 2013
SOMMAIRE A L'AFFICHE Sorties de la semaine
4-9
7ème ART Alceste à bicyclette Court-métrage The Garden of Words
MUSIQUE
Arman Melies The Ruts Rodéo Boulevard
10-12 13-14 15-20
21-24 25 26-27
BLU-RAY Terminator Medium Cool Blanche-Neige et le Chasseur Battleship The End
28-30 31-36 37-39 40-42 43-45
La Semaine prochaine
46
Edition du
07 juin 2013
REDAC' CHEF Fabi
REDACTEURS Eldudo, Manitao17, Katam, Astrorock, Le Loup Céleste, Takeshi29, Tenia54, Fabi
CONCEPTION ET MISE EN PAGE Fabi
SOUTIEN ET PUBLICATION Syntaxeror
CORRECTIONS Frahlt
A l'affiche
Sorties de la semaine After earth Science fiction (01h40min) - Date de sortie : 05/06/2013 De M. Night Shyamalan Avec Jaden Smith, Will Smith Après un atterrissage forcé, Kitai Raige et son père, Cypher, se retrouvent sur Terre, mille ans après que l’humanité a été obligée d’évacuer la planète, chassée par des événements cataclysmiques.
Demi-soeur Comédie (01h30min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Josiane Balasko Avec Michel Blanc, Josiane Balasko Nénette, est une femme simple et innocente. A la mort de sa mère elle décide de partir à la recherche de son père, pourtant mort depuis longtemps. Nénette découvre alors qu’elle a un demi-frère, un pharmacien quelque peu psychorigide...
Oh boy Comédie (01h28min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Jan Ole Gerster Avec Tom Schilling, Friederike Kempter Niko, Berlinois presque trentenaire, s’apprête à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare « émotionnellement instable »...
A l'affiche
Sorties de la semaine Pop Redemptation Comédie (01h34min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Martin Le Gall Avec Julien Doré, Grégory Gadebois Chaque été, depuis leur adolescence, les Dead MaKabés se paient ce qu’ils appellent prétentieusement une "tournée d’été" - quelques concerts dans des festivals du fin fond de l’Europe.
The Iceman Thriller (01h45min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Ariel Vromen Avec Michal Shannon, James Franco Tiré de faits réels, voici l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé « The Iceman », un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises.
La fille du 14 juillet Comédie (01h28min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Antonin Peretjako Avec Vimala Pons, Grégoire Tachnakian Pator ne saurait donner tort à Hector : le meilleur moyen de séduire une fille qui vous obsède – en l’occurrence Truquette, qu’Hector a rencontrée au Louvre le 14 juillet – c’est encore de foncer l’amener voir la mer. Surtout si Truquette est accompagnée de sa copine Charlotte.
A l'affiche
Sorties de la semaine Millefeuille Comédie dramatique (01h45min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Nouri Bouzid Avec Bahram Aloui, Lofti Ebdelli Le destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de l’avenir de la Tunisie. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par une société archaïque.
Chroniques d'une cour de récré Comédie (01h25min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Brahim Fritah Avec Yanis Bahloul, Rocco Campochiaro Brahim, 10 ans, habite avec sa famille dans l’usine de construction de grues dont son pere, d’origine marocaine, est le gardien. Les films à la télé, la cour de l’usine, celle de l’école, les potes, constituent son univers.
Diaz – un crime d'Etat Drame (02h01min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Daniele Vicari Avec Claudio Santamaria, Jennifer Ulrich En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants...
A l'affiche
Sorties de la semaine Shokuzai oublier
–
Celles
qui
voulaient
Drame (02h28min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Kiyoshi Kurosawa Avec Kyôko Koizumi, Sakura Ando Il y a quinze ans, quatre fillettes étaient témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Incapables de se souvenir du visage du tueur, elles étaient menacées de pénitence par Asako, la mère de la disparue.
D'acier Drame (01h35min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Stefano Mordini Avec Michele Riondino, Vittoria Puccini C'est l'été, et en septembre Anna rentrera au lycée. Avec sa meilleure amie Francesca, elle passe ses journées entre la plage et les cabanons abandonnés environnants à filmer des vidéos pour les mettre sur YouTube.
L'Autre vie de Richard Kemp Policier (01h42min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Germinal Alvarez Avec Jean-Hughes Anglade, Mélanie Thierry Alors que le Commandant de Police Richard Kemp enquête sur un meurtre, d'étranges similitudes lui rappellent le Perce-Oreille, un tueur en série qu'il a traqué en vain au début de sa carrière. Son seul témoin est Hélène Batistelli.
A l'affiche
Sorties de la semaine Rue des Cités Drame (01h08min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Carine May, Hakim Zouhani Avec Tarek Aggoun, Mourad Boudaoud Adilse a 20 ans. Il vit en banlieue. Sa vie se déroule sur le bitume, entre retape de scooters et glandouille avec son meilleur pote. Ce jour-là, son grand-père a disparu. Il le cherche dans la cité.
Avec nos yeux Documentaire 05/06/2013
(01h31min)
-
Date
de
sortie
:
De Marion Aldighieri Avec Emmanuelle Laborit, Chantal Liennel "Avec nos Yeux" est un voyage dans le monde des Sourds. Cette chronique, filmée sur plusieurs années, suit le combat de la compagnie d'acteurs sourds, l’International Visual Theatre, et de son actrice emblématique, Emmanuelle Laborit.
Ainsi squattent-ils Documentaire 05/06/2013
(01h30min)
-
Date
de
sortie
:
De Marie Maffre Ainsi squattent-ils suit le collectif Jeudi Noir à travers son combat pour le logement. En effet, des milliers de personnes sont à la rue quand des milliers de mètres carrés restent inoccupés...
A l'affiche
Sorties de la semaine Not in Tel-Aviv Comédie (01h22min) - Date de sortie : 05/06/2013 De Nony Geffen Avec Nony Geffen, Romi Aboulafia Quand un enseignant refoulé perd son emploi, il décide de tout emporter dans sa chute. En quelques jours, il kidnappe une jeune étudiante, reprend contact avec son amour de lycée, pardonne un vieil ami, défie la police et les conventions étouffantes de son insipide petite ville.
À bas bruit Expérimental 05/06/2013
(01h43min)
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Date
de
sortie
:
De Judith Abitbol Avec Nathalie Richard L’histoire d’une amitié qui naît entre une bouchère et une cinéaste. Toutes deux créent mais pas pour les mêmes raisons.
Liberté chérie Documentaire 05/06/2013
(00h55min)
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Date
de
sortie
:
De Mika Gianotti Liberté chérie est un film documentaire qui entraîne le spectateur dans sa liberté de penser. A travers les questionnements de quelques individualités, le film s’interroge sur la fin de vie et sur les limites acceptées d’une vieillesse dégradée...
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7e Art par Takeshi29
Alceste à bicyclette
Synopsis
,
"Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré… Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer «Le Misanthrope» de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches…"
"Le Guay ou l'art de faire du très bon cinéma sans être un très bon cinéaste" Avec "Alceste à bicyclette", Philippe Le Guay confirme deux choses : premièrement ce n'est pas un grand cinéaste, deuxièmement il fait du très bon cinéma. Après "Trois Huit", drame social par ailleurs très réussi, Le Guay a pris un virage, celui d'un cinéma populaire, au sens noble du terme, un cinéma modeste, malin, généreux, vif et qui ne prend pas le grand public pour une bande de bouseux incultes. "Le Coût de la vie", "Du jour au lendemain", "Les Femmes du 6e étage" et maintenant cet "Alceste à bicyclette", autant de films qui, sous des dehors légers, parlent avec une certaine profondeur de l'humain, de la place de celui-ci dans la société. Ici, il scrute avec malice les travers de l'acteur, qu'il dépeint certes avec tendresse mais sans l'épargner.
Et Dieu sait si Luchini et Wilson semblent prendre un plaisir fou à incarner ces deux personnages narcissiques, égoïstes, qui ne vivent que pour être désirés. Comme toujours chez Le Guay, les comédiens donnent le sentiment d'une grande liberté de jeu et c'est ici particulièrement frappant, Luchini et Wilson se régalant clairement dans ces joutes verbales que permet le merveilleux texte de Molière, tout en étant finalement à l'opposé des personnages qu'ils incarnent, ni l'un ni l'autre ne voulant tirer la couverture à lui. J'entends parfaitement ceux qui diront que le scénario a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette, que la réalisation est un peu légère et en guise de réponse je n'aurai qu'un mot : plaisir. 7/10
takeshi29
Court-métrage La chronique de takeshi29
Nola
C'est une journée particulière dans la vie de Nola : c'est sa première permission de sortie après des années de détention. Le portrait d'une femme autour de qui le monde vacille est ainsi tiré... Réalisation : Askia Traoré Pays : Tchad, France Année : 2010 Support : 35 mm - Couleur - Fiction Durée : 25 min Montage : Frédéric Baillehaiche Photographe : David Chizallet Interprètes : Mata Claudine Gabin, Sophie Vaude, Satya Dusaugey Production : Abbel Films
"Moi je me lève pour cette bien belle Nola" Nola vit son premier jour de permission après des années de prison. Qui est cette Nola ? Pourquoi est-elle sous les verrous ? A cela Askia Traoré n'y répondra pas, tout comme il ne fera pas de cette journée exceptionnelle, au sens littéral du terme, un moment où s'enchaîneraient émotions et évènements. Non, ce réalisateur tchadien, dont c'est le premier film, semble avoir une telle confiance en sa caméra qu'il fait l'économie de tout plan, image, situations, dialogues superflus. Là où tant de réalisateurs médiocres se croient obligés, afin de combler le vide de leur cinéma, de tomber dans la mise en scène épileptique et de faire dans le bavardage inutile, Askia Traoré, lui, compte sur les yeux de son actrice, la sublime Mata Gabin, pour nous parler, pour nous transmettre toutes les émotions du monde, prouvant ainsi que quand le minimalisme est ainsi maîtrisé, il permet d'approcher de très près la quintessence de l'art. En espérant qu'un producteur courageux permette un jour à ce digne héritier de Pialat ou autre Dumont de confirmer son talent en lui donnant les clés d'un long-métrage. 9/10
Takeshi29
7e Art par Katam
Koto No Ha No Niwa The Garden Of Words Fiche technique Réalisateur: Makoto Shinkai Scénariste: Makoto Shinkai Avec (Seiyuu): Miyu Irino, Kana Hanazawa Durée: 46 min Genre: Romance Budget: Année De Production: 2013 Date De Sortie Française: Aucune Pays: Japon Note IMDB: 7,9/10
Synopsis Takao est un lycéen dont le rêve est de devenir cordonnier. Alors qu'il profite des matinées de pluie pour faire l'école buissonnière et profiter d'un jardin pour s'adonner à sa passion, il fait la rencontre de Yukino, une femme plus âgée que lui. A mesure de leurs rencontres impromptues dans ce jardin ils deviennent étrangement de plus en plus proches, mais la fin de la saison des pluies approche...
La critique de Katam Makoto Shinkai, taxé souvent à tort de nouveau Miyasaki, est un des réalisateurs les plus en vue actuellement sur la scène de la japanimation. Après sa première production Hoshi No Koe en 2002, un OAV (Original Video Animation) de 25 minutes plutôt bien accueilli, il réalisera 4 long-métrages et quelques courts. C'est par la sortie de Byoukosu 5 Centimeter qu'il se fera réellement connaître en 2007 bien que sa popularité reste confinée à l'archipel nippon et aux amateurs d'animation japonaise. Koto No Ha No Niwa est un film court, qui rappelle plutôt le format des OAV mais qui est sorti au cinéma le 31 mai dernier. Par ailleurs le BluRay du film était vendu dès cette même date au cinéma et il profitera d'une sortie mondiale courant juin, c'est assez rare pour être signalé.
Shinkai a imposé sa patte dans deux éléments en particulier, le scénario et le visuel. Pour le premier élément il y a notamment plusieurs productions que l'on pourra mettre en rapport avec Koto No Ha No Niwa : Hoshi No Koe, Kumo No Mukou Yakusoku No Basho et Byoukosu 5 Centimeter. Ce dernier en particulier vient à l'esprit car il développe le même sujet d'amour ordinaire et aigre-doux que le film dont je vous parle aujourd'hui. L'amour des personnages, s'il est réel, est impitoyablement réaliste, noyé dans un flot de complications parfaitement contemporaines et d'une justesse totale. De la même manière Shinkai préfère laisser la parole aux images plutôt que d'asphyxier le récit avec des tirades maintes fois entendues sur le sentiment amoureux. Il décrit parfaitement le fossé séparant les deux protagonistes, la difficulté d'assumer une réelle relation et la force de l'espérance. Parfaitement dans le ton, Shinkai ne cède pas aux larmes trop simples et aux dénouements faciles et représente avec une grande justesse les obstacles à une vie amoureuse épanouie dans le monde d'aujourd'hui et à quel point l'impossibilité de se réaliser personnellement peut entraver toute démarche émotionnelle. Si la simplicité apparente pourra certainement rebuter certaines personnes, tant l'histoire est traitée d'une façon inhabituelle, il reste cependant pour moi une grande force dans ce film. Capturer à ce point l'essence même de la relation entre ces deux protagonistes sans trop de paroles et dans une durée si courte est pour moi une grande réussite et Shinkai approfondit son propos.
Je l'ai écrit précédemment, les deux éléments les plus représentatifs des films de Makoto Shinkai sont le scénario et le visuel, et si le premier est la suite logique de ses premiers films, le second atteint ici son paroxysme. C'est bien simple, dans ce style je crois qu'il n'y a aucune production actuelle qui puisse rivaliser. La douceur des traits, la complexité des décors ou l'animation magnifique de la pluie, tout est d'une perfection technique absolue. Rajoutez à cela le talent de Shinkai pour inscrire une lumière fantastique dans l'ensemble et vous obtenez un visuel à se damner. Si vous êtes amateur d'animation je vous encourage à regarder ce film rien que pour cet aspect tant il est réussi. Shinkai apprivoise toujours mieux son style avec une lumière rasante, presque fantastique, des plans fixes intercalés formidablement détaillés et toujours une forme de justesse et de sobriété incroyables dans le dessin de ses personnages. La pluie à l"image du ciel peut être considérée comme un personnage à part entière tant elle impose sa présence à chaque moment. Le cadrage n'est pas en reste et Shinkai qui était plutôt adepte des plans larges a resserré ici son point de vue mais a réussi diablement bien son entreprise. Sans aucun doute une nouvelle référence en la matière.
Au niveau de la bande originale composée par Tenmon, c'est une réussite également, même si elle ne parvient pas à égaler la majesté visuelle du film. Elle est constituée de pièces de piano parfaitement dans le ton, à mi chemin entre romantisme et mélancolie. Son côté un peu trop ordinaire, même s'il colle au propos, ne lui permet néanmoins pas d'imposer sa présence suffisamment pour être inoubliable. Au rayon des doublages c'est du très bon même si les dialogues ne sont pas d'une première importance ici. Il faut quand même préciser que les deux seiyuu tenant les premiers rôles livrent ici leur première performance.
Koto No Ha No Niwa est donc une excellente surprise après le précédent film Hoshi Wo Ou No Kodomo qui ressemblait plus à un Ghibli qu'à un véritable projet personnel. Shinkai retrouve ici son univers et sublime sa patte graphique et c'est un véritable enchantement. Si l'histoire trop ordinaire pourra en laisser certains sur le carreau j'ai trouvé le propos parfaitement mis en scène et d'une grande justesse. Un must see pour les amateurs d'animation, une belle expérience à tenter pour les autres. 8/10
Katam
Musique par Takeshi29
IV Arman MELIES "Vous aimez la magie de Georges? Laissez-vous tenter par celle d'Arman! "
"IV" s'ouvre avec "L'Art perdu du secret", morceau épique, spectaculaire, grandiose. Nous voilà donc rassurés, le Arman Méliès de "Casino" est de retour et nos cinq années d'attente vont être comblées par un nouvel album tout aussi monstrueux et fougueux que le précédent.
Que nenni mes amis ! Arman Méliès n'est pas homme à rester les deux pieds dans le même sabot, en attestent ses innombrables activités depuis 2008 : collaborations avec Bashung ou Thiefaine, participations au sein des collectif Basquiat’s Black Kingdom ou Gran Volcano, etc etc. Avec son art du contre-pied, son besoin de se renouveler sans cesse, il nous entraîne donc dans un univers totalement nouveau. Dès le second titre, les choses sont claires : si sa plume est restée la même, le bonhomme a cette fois décidé de convoquer les synthés et les années 80 qui vont avec. Il triture, il malaxe pour marier son univers symphonique et nostalgique avec de l'électro, du funk, de la pop, du krautrock, de la new-wave, et même, ce qui peut vraiment surprendre de sa part, dans la chanson engagée *... Tout y passe sans qu'à un seul instant cela ne semble daté. C'est du Taxi Girl, du Kraftwerk, du New Order, mais surtout et avant tout du Méliès.
Jamais Jan Fiévé n'aura aussi bien choisi son nom de scène. Georges m'a fait rêver en images, Arman me fait maintenant rêver en sons . "L'abîme c'est le ciel renversé William Blake un brin photoshopé Si je plonge, plongeras-tu mon aimée ? Si je songe retourner à tes pieds... Tu pleures, épouvantée, les moissons maigres du passé Mais rien n'a changé, a-t-on rêvé ? L'abîme c'est le ciel renversé La jeune fille à la perle reliftée Moi qui rêve à l'envers Majesté Toi à la verticale de l'été..."
* Là où beaucoup de chanteurs dits "engagés" usent facilement de la démagogie, Arman lui choisit un angle bien différent et terriblement percutant. Sur fond de boucle électronique inquiétante, il retranscrit avec froideur le discours de Nicolas Sarkozy prononcé au soir de sa victoire en 2007. A noter que le clip a été mis en ligne le 19 avril 2012, soit à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle. Un an plus tard, le morceau est bel et bien présent sur l'album mais cette fois expurgé de toutes paroles. Probablement sa manière à lui de dénoncer la vacuité de ces mots de politiciens... http://youtu.be/4XldEcwA4dU Je comprends dorénavant pourquoi j'ai toujours autant aimé Arman Méliès : il décide de trucider les Daft Punk, Julien Doré, Benjamin Biolay, Dominique A... mais décide d'épargner Christophe... http://youtu.be/NEYQJEU2CvM 9/10
takeshi29
Musique par Astrorock
The Ruts
S’il ne fallait retenir qu’un disque de 1979, ce serait « The Crack », seul LP du météorique groupe Ruts. Car Ruts avait tout : un chanteur charismatique, Malcolm Owen, une folle énergie, un sens de la mélodie et une maîtrise technique rares pour un groupe de la scène punk anglaise et un syncrétisme pop/rock/reggae inégalé. Mais sa trajectoire sera brisée net par le décès par overdose de Owen le 14 juillet 1980. Le groupe ne s'en remettra jamais. Alors pas grand-chose à dire si ce n’est de vous précipiter sur ce joyau et de visualiser ce que produisait le groupe sur scène via YouTube.
Astrorock http://www.youtube.com/watch?v=VFoGXPXNI-c
Musique par Manitao17
Rodéo boulevard
Anis
Le verbe n'a qu'un atout, celui de l'action imaginative et lorsque l'ensemble d'une oeuvre jouit d'une reconnaissance dérangeante, les vibrantes scintillent sur un phrasé propulsant souvent la rage vers le ravissement. C'est à la sortie de son troisième album en 2008 que le parcours du compositeur/chanteur élevé au Tom Waits et John Lee Hooker se raffermit. Il introduit sa plus belle révérence au microcosme parisien avec l'album "Rodéo Boulevard" où le maître-mot "réussite" bascule en être prêt à maîtriser le mot pour réussir.
Textes étoilés et mirifiques, soutenus par des musiques jazzy et bluesy avec quelques réminiscences comme pour "Swing Javanaise", l'album nous abreuve de pensées claires où les mots jouent à cache-cache avec leur sens. Le contexte est sensuel et favorise l'épanouissement verbal, l'artiste bucolique trinque alors avec les rimes. Hymne à l'amitié comme dans "José", ou hymne à l'amour pour "Dans tes yeux", le rythme sait aussi être entraînant dans "Rodeo boulevard" ou "A la ramasse". La mise à l'honneur d'une musique française qui trouve son credo, est alors compactée autour d'harmonica comme dans "La trentaine" et de trompettes dans "Dieu protège nos os". L'ensemble s'accompagne certes d'une voix chevrote, presque monotone, mais à l'action destinée aux reprises et inspirée de récupérations glorieuses. Le recouvrement résiduel qui en résulte mêle joie, tristesse, attirance et souffrance sans jamais dépasser l'extrême. Le fatalisme de l'écoute qui en découle nous amène donc à passer un bon moment, à la chaleur reggae et à la nostalgie existentielle. Il contrebalance les valeurs de plaisirs immédiats et de provocations euphoriques présents quotidiennement. Anis éclaire à sa manière la scène française et tape insidieusement autour de mélodies éclectiques. Il y a dans son jeu comme un air curieux, soyez-le aussi en allant écouter Anis dans "Rodéo Boulevard".
Manitao17
Test Blu-ray 2D par Opbilbo
Terminator
Le Film
J
ames Cameron 1984. Cette restauration aux petits oignons est une renaissance pour un classique de la SF devenu culte, qui aborde notamment les thèmes du voyage dans le temps et de la guerre contre des machines qui ont asservi l'humanité. Un film tourné avec assez peu de moyens comparé à ses suites, mais un manque compensé par une action soutenue et efficace, le talent du réalisateur derrière la caméra et aussi un casting inspiré. On oubliera pas les coupes de cheveux "caniche" de l'époque, ni le terminator complètement dénudé qui cherche des vêtements, mais surtout l'attaque du commissariat et l'éprouvante poursuite finale. Bref, du très bon cinéma d'action des années 80.
Critique technique L'image A+ (MPEG4/AVC) Format 1.85:1 Une restauration de haute volée qui restitue une image presque comme au cinéma : Image très homogène bien définie type argentique avec un grain cinéma et un très bon niveau de noirs : Seuls les effets spéciaux ont mal vieilli ! -Piqué/ Précision : bon. -Définition : bonne à très bonne (très rares "flous artistiques"). -Niveau des noirs : excellents la plupart du temps. -Colorimétrie : très belle. -Grain : homogène, omniprésent et modéré. -Compression : parfaite. -DNR/EE : 0 -Banding : 0 -Homogénéité : très bonnes (excepté les scènes à effets spéciaux : mais c'est indépendant de la restauration).
Echelle de notation principale de l'image : A++ > A+ > A > A- > B+ > B > B- > C+ > C > C- > D
La bande son La VF est un peu amortie au niveau des basses, et reste contenue, tandis que la VO, bien qu'ayant plus d'ampleur et des basses plus percutantes, a les voix un peu en retrait et les aigus parfois criards.
Fiche technique (en VF) Réalisé avec : JVC HD1 + Pioneer LX91 sur écran de 2m03 de base. Genre: SF Durée: 1h47 Zone: ABC Doublage: oui Langues: anglais DTS HD HR 5.1 et français DTS HD MA 5.1 Sous-titres: anglais, français
Images: Son: J'ai Aimé:
Opbilbo
On en parle sur Bluray & DVD viewtopic.php?p=177212923#p177212923
Test Blu-ray 2D par Tenia54
Medium Cool Haskell Wexler
Medium Cool commence comme il finira : sans préciser si l'on voit un film scénarisé ou un documentaire. Un klaxon retentit sans discontinuer, un cameraman d'une chaine d'infos et un preneur de son filment une voiture accidentée. A l'intérieur, une passagère, en train de vivre ses derniers instants. Afin de mieux capter les derniers soupirs de celle-ci, le preneur de son éteint le klaxon. Une fois repus, les 2 hommes repartent dans leur voiture, garée 20m plus loin. "Better call an ambulance", concluent-ils.
L'idée de départ du film vient de Wexler qui, alors qu'il tournait un film au Vietnam, a vu sous ses yeux un paysan perdre une jambe sur une mine anti-personnel. Son 1er réflexe fut de courir près du lieu, caméra allumée, et de filmer cela. Il en dira plus tard que 2 émotions contradictoires se sont élevées en lui à ce moment précis : la 1ere était "je viens de filmer un truc incroyable" et la 2e était de poser la camera pour aider les personnes qui filaient un coup de main au paysan. Cette réflexion sur la notion d'implication du journaliste est le coeur de Medium Cool : à quel moment le journaliste est spectateur et à quel moment il doit s'arrêter s'observer et devenir acteur. Toute la beauté du film est de constamment jouer là dessus : qu'est-ce qui est scripté ? Qu'est-ce qui est joué ? A quel moment a-t'on des acteurs mis dans une situation réelle et à quel moment des personnes réelles sont dans le film ?
C'est par contre dommage qu'il est inclut dans le film une romance entre notre journaliste et une mère célibataire (accompagnée de son fils de 8 ans, rapidement insupportable car moteur de digressions qui tiennent parfois du deus ex machina pourri), car cela éloigne le film de tout ce jeu réel/film vers quelque chose de bien moins intéressant. Si l'on fait abstraction de cette partie, Wexler joue de l'absence de repères clairs sur ce qui est scénarisé et le fait d'une manière assez virtuose, un coup camera à l'épaule, un coup plan large bien calé, un coup au fish eye, manipulant l'image et le montage (visuel comme sonore) pour brouiller la frontière au maximum. Jusqu'au moment où l'on finit par se demander clairement : "Mais ça a été filmé comment, bon dieu ?" La convention démocrate est-elle reconstituée ? Ont-ils obtenu la possibilité de filmer depuis les balcons, comme des journalistes ? Et puis, il y a ce final dans les manifestations de 68 à Chicago, ville du film, représentative de l'époque changeante dont Medium Cool discute : ses hippies, ses communautés, et malheureusement, ses manifestations réprimées par la violence des policiers. A ce point du film, Medium Cool a depuis longtemps établi ses racines dans une société au bord du chaos, de la violence, capturant la délicate et tendue situation politique et sociétale de l'époque. Les échos des assassinats de martin Luther King et Robert Kennedy résonnent dans le film à de nombreuses reprises, tout comme ces manifestions d'une contre-culture qui deviendra bientôt une sous-culture.
C'est dans ces manifs que Wexler et son équipe vont filmer, envoyant les acteurs traverser la manif, bien réelle, lui derrière en train de manoeuvrer la caméra. On se dit "C'est pas possible, c'est scripté, c'est des figurants". Mais non. "Look out Haskell, it's real !" entend-on, dans cette rupture du 4e mur créée au montage où la fiction ne dépasse pas la réalité, mais s'y fond, fusionne avec elle : les lacrymogènes étaient bien réels. L'avertissement, lui, a été ajouté au montage. Et c'est là précisément le coeur du film, ce qu'il interroge constamment de tout son être : la frontière entre ce qu'est le journalisme et le spectacle. Au début du film, on suit au détour d'une séquence un groupe de gens discutant, dans ce qui semble être une soirée un peu chic, du journalisme, de son influence, de ses conditions de travail. Cette séquence sert d'ouverture de boucle dans le sens où elle explicite clairement cette question du journalisme-divertissement : la nécessité, pour capter l'audience, d'aller au-delà du simple fait, mais d'y ajouter une dramaturgie, un background, un sensationnalisme. Certains sont intéressés par le pourquoi, d'autres le comment. Dans les 2 cas, le journalisme décrit va au-delà du simple rapport de faits, de la pure information, mais va via un traitement subjectif aux objectifs de la rédaction.
De ce fait, le plan final, qui renvoie à la déconstruction que Godard opérait déjà dans Le mépris 5 ans plus tôt via son générique, boucle cette boucle en voyant Wexler tourner sa caméra vers le spectateur et renvoie directement à cette réflexion : est-ce vrai ou faux ? est-ce factuel ou est-ce spectacle ? Ou, pour reprendre les mots du preneur de son lors de la soirée introductive : le journaliste doit-il être acteur, ou simplement l'extension des cameras et magnétophones qu'il utilise ? Cinédocuvéritédocuciné.
Critique technique La restauration 4K présentée ici par Criterion est tout bonnement sublime. A l'exception de quelques plans à la précision plus faible (le plus souvent du aux visuels d'origine, de nombreuses séquences ayant une mise au point qui change très souvent et très rapidement), Medium Cool possède une copie HD de première main. La stabilité du cadre et des couleurs est exemplaire, avec une absence de fluctuation de luminosité ou de contraste, ainsi qu'une image d'une extrême propreté (aucune tâche / griffure / poussière n'est à déplorer). De nombreux plans possèdent une définition impressionnante, comme par exemple les séquences filmées à la convention démocrate. Un exemple type de la réussite du transfert se trouve aussi autour de la 50e minute : très haut niveau de détails sur les visages, stabilité du cadre, saturation impeccable des couleurs. En l'état, le film parait facilement 20 à 25 ans plus jeune qu'il ne l'est et on tient un des transferts Criterion les plus impressionnants de l'année.
Fiche technique Criterion, 2013 (US) BD-50, Zone A 1.85, couleurs 1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34977 kbps English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit STA, amovibles Image : 9.5/10 Son : 9/10 Film : 8.5/10
La piste mono est tout aussi impressionnante, avec une bonne dynamique (pour une piste mono), une absence de souffle, un détachement et un rendu clairs des dialogues, permettant à la piste un excellent rendu.
Tenia54
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Blanche-Neige et le Chasseur Rupert Sanders
Le synopsis Alors qu'elle est retenue captive dans le donjon du château de son père depuis la prise de pouvoir de la Reine Ravenna, Blanche-Neige arrive à s'échapper. La cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle envoie alors un chasseur à sa poursuite... Année : 2012 Durée : 128 min (Version Cinéma) / 132 min (Version Longue) Réalisateur : Rupert Sanders Acteurs : Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron, Sam Claflin, Ian McShane, Bob Hoskins, Ray Winstone
Le film Cette adaptation du conte mythique des frères Grimm est un spectacle de dark fantasy envoûtant qui s'éloigne du conte de fées pour s'inscrire avec réussite dans une mouvance beaucoup plus sombre et héroïque, mais il ne s'agit pas du grand film épique tant attendu. La production design (costumes, décors, effets-visuels et maquillages) qui n'est pas sans rappeler la trilogie du "Seigneur des Anneaux" et même "Princesse Mononoke" est une franche réussite, la mise en scène est soignée et livre de magnifiques images à la fois ténébreuses et enchanteresses, les acteurs semblent bien investis (Kristen Stewart est moins fade qu'a l'accoutumée et Charlize Theron se fait visiblement plaisir), un souffle romanesque surgit des scènes d'action et le score est très immersif. Néanmoins, les personnages sont stéréotypés et creux (en dehors de la méchante Reine qui est de loin le personnages le plus développé et fascinant), les enjeux sont assez faiblards, la relation amoureuse entre les trois héros est nébuleuse et faute d'émotions l'on suit l'aventure sans être totalement impliqué. "Blanche-Neige et le chasseur" est donc un spectacle de dark fantasy visuellement magnifique mais scénaristiquement un peu léger pour pouvoir prétendre au titre de grande épopée, mais il reste suffisamment divertissant pour que l'on puisse croquer à pleines dents (et là ce n'est pas une pomme empoisonnée) dans cette relecture sombre et envoûtante du conte des frères Grimm.
Le Blu-ray • Image Un piqué splendide, une définition qui en met plein les yeux (malgré quelques baisses de régime), une profondeur de champ fabuleuse, une palette colorimétrique magnifique, des noirs intenses, des contrastes aiguisés et une sensation cinéma fort agréable. Ça claque !
Fiche technique Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc
Format vidéo
Pistes sonores
Sous-titres
1080p24 (AVC) / [2.35]
- Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 - Français (VFF) DTS 5.1
Français Anglais pour malentendants
• Audio Une VO HD 7.1 époustouflante en terme de dynamisme, de précision et de puissance qui propose une immersion fulgurante, une localisation des effets étonnante, des surrounds éloquents, des voix limpides et des basses colossales. À côté, la petite VF non HD 5.1 avec sa dynamique anémique et ses basses endormies se fait littéralement écraser malgré une localisation et une précision des effets qui n'ont presque rien à envier à la VO, d'où la perte d'un point à la note technique.
Le Loup Céleste
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
Universal Pictures
23 octobre 2012
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Test Blu-ray 2D par Le Loup Céleste
Battleship Peter Berg
Le synopsis Année : 2012 Durée : 131 min Réalisateur : Peter Berg Acteurs : Taylor Kitsch, Rihanna, Liam Neeson, Alexander Skarsgård, Brooklyn Decker, Tadanobu Asano Au large d’Hawaï, l’US Navy déploie toute sa puissance pour une opération navale d'envergure internationale. Mais bientôt, une forme étrange et menaçante émerge à la surface des eaux, suivie par des dizaines d’autres dotées d’une puissance de destruction inimaginable. La bataille pour sauver notre planète débute en mer...
Le film Hautement spectaculaire, parfaitement calibré et mené tambour battant, cet actioner SF décérébré et décomplexé dans la veine de la saga "Transformers" assume totalement la vacuité de son récit (à la différence de la saga précitée) en ne se prenant jamais au sérieux et en réussissant à déjouer les clichés attendus grâce au second degré qui parsème allégrement l'entreprise. En dehors de cette idée judicieuse, "Battleship" reste un film de destruction massive rythmé par une bande-son héroïque qui enterre toutes les productions de Michael Bay ou Roland Emmerich par l'hallucinant déferlement de batailles navales emportées par un tsunami d'effets spéciaux qui dépasse l'imagination. "Battleship" s'impose donc comme la nouvelle référence du blockbuster décérébré qui n'a pour seul but de divertir et qui le fait avec un savoir faire qui dépasse l'entendement.
Le Blu-ray • Image Une pure démo visuelle à la définition excellente, au piqué monstrueux, à la palette colorimétrique très saturé dont les teintes solaires sont magnifiques, aux contrastes poussés, aux noirs abyssaux et surtout à la fluidité parfaite. Tout simplement grandiose !
• Audio Une VO DTS-HD MA 5.1 dantesque à la dynamique tonitruante, à la puissance persuasive, à la localisation des effets spectaculaire, à la scène arrière redoutable d'efficacité et aux basses dévastatrices. À cause d'un manque cruel de dynamique et de basse, la VF DTS 5.1 mi-débit ne fait pas le poids et semble même complètement plate, d'où la perte d'un point à la note technique.
Fiche technique Le film
♥♥♥♥♥
Le Blu-ray Disc
Format vidéo
Pistes sonores
Sous-titres
1080p24 (AVC) / [2.40]
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 - Français (VFF) DTS 5.1
Français Anglais pour malentendants
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
Universal Pictures
16 août 2012
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Le Loup Céleste
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The End Jorge Torregrossa
Le synopsis Un groupe d'amis qui ne se sont pas vus depuis 20 ans se retrouve pour un week-end dans un chalet au fond des bois, dans une région montagneuse d’Espagne. Un soir, alors qu’ils se racontent quelques souvenirs au coin du feu, une étrange lumière traverse le ciel. Ils se rendent alors compte que les téléphones portables se sont éteints, l’électricité semble coupée, quant aux batteries de voitures, elles sont à plat... Année : 2012 Durée : 89 min Réalisateur : Jorge Torregrossa Acteurs : Maribel Verdú, Daniel Grao, Clara Lago
Le film Ce thriller fantastique soigné et intriguant couronné du Prix du Jury au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2013, est un film catastrophe plus psychologique que spectaculaire basé sur les rapports humains, où le scénario qui parvient à entretenir le mystère (avec une métaphore subtile à la clé) permet aux acteurs d'interpréter avec conviction des personnages confrontés à LA peur ! "The End" est de la sorte une oeuvre solide et tendue pour quiconque se laissera happer par la grande solitude qui émane de son ambiance.
Le Blu-ray • Image Un niveau de détails stupéfiant, une profondeur de champ splendide, une palette colorimétrique de toute beauté, des contrastes au top, des noirs bétonnés mais aussi quelques traces de banding.
Fiche technique Le film
♥♥♥♥♥
Le Blu-ray Disc
Format vidéo
Pistes sonores
Sous-titres
1080i25 (AVC) / [2.35]
- Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1 - Français (VFF) DTSHD Master Audio 5.1
Français imposés sur la VO
Région
Éditeur
Date de sortie
B (France)
Seven7
13 mai 2013
• Audio Des pistes sonores à la frontale limpide, aux surrounds riches en ambiances, aux basses régulières et à la spatialisation parfaitement équilibrée qui permettent une immersion de tout premier choix !
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