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Descente d’organes :
Le prolapsus génital de la femme augmente avec l’âge. Le terrain génétique, les accouchements, l’obésité, entre autres, sont aussi des facteurs de risque. Des solutions avec ou sans chirurgie existent pour se sentir mieux.
Cystocèle : la vessie descend de son emplacement normal et vient s’appuyer contre la paroi vaginale antérieure.
Hystérocèle (ou prolapsus utérin) : l’utérus glisse vers le bas en direction de la région vaginale.
Le plancher pelvien est constitué de muscles et de ligaments. Il forme un hamac qui va du pubis au coccyx. Cette structure de soutien peut se relâcher. Certaines mailles du filet s’élargissent, laissant ainsi descendre, par effet de gravité, l’un des trois organes qu’il retient : la vessie, l’utérus ou le rectum (portion terminale du tube digestif située entre le côlon et l’anus). On parle alors de prolapsus génital. « Dans certains cas, un de ces trois organes descend et repousse le vagin. La patiente ressent une boule gênante qui peut aussi sortir par la vulve », explique le Pr Patrick Dällenbach, responsable de l’Unité de périnéologie du Service de gynécologie.
Parmi les facteurs de risque influençant la survenue d’un prolapsus, il y a l’âge : « Plus de 95% des femmes de plus de 70 ans en ont un, mais pour les trois quarts d’entre elles, il est léger et ne cause aucune gêne. Le plancher pelvien perd de son efficacité avec le temps et ne parvient plus à retenir correctement les organes », précise le spécialiste. Le terrain génétique a une influence prépondérante sur l’incidence de cette pathologie. « Une femme qui souffre de varices, de hernie abdominale ou encore d’une souplesse excessive est plus susceptible d’avoir un prolapsus, car tout cela est dû à des tissus conjonctifs – ceux qui entourent les muscles ou les vaisseaux – trop élastiques et pas assez soutenants. L’obésité ou le tabagisme, surtout s’il est accompagné de toux chronique, sont aussi des facteurs de risque. Ils occasionnent une forte pression sur le plancher pelvien. » Enfin, les accouchements par voie vaginale (de par le risque de déchirure pelvienne occasionnée par le passage du bébé), les grossesses, les sports avec impact (tennis, course, haltérophilie) peuvent aussi être responsables d’une descente d’organe.
Rectocèle : il s’agit d’un bombement du rectum qui s’appuie sur la paroi postérieure du vagin.
Prévenir ou guérir Une bonne hygiène de vie et des exercices pour renforcer le plancher pelvien ont un effet préventif. Lorsqu’un prolapsus génital