HYPE webzine #2

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#2 le webzine amateur des artistes amateurs

Auriane Allaire, Sophie Groult, Meskins, Valentin Marceau, etc ...


COUVERTURE Loris Chiapparo http://lorischiapparo.blogspot.com


2012 SHOOTINGS CONCERTS BLOGS

RENCONTRE

ART EXPOS TALENTS MODE ECRITS FILMS CULTURE IMAGES ALBUMS

PROJETS

TENDANCES On vous souhaite au moins ça.

Toute l’équipe de Hype vous souhaite une excellente année 2012


le fabuleux

sommaire de

HYPE PHOTO

Rencontre : Auriane Allaire, Sophie Groult Galerie : Loris Chiapparo, Flrnt, Ghania Iratni, Johanna Rolle, Andrew Kalashnikov, Marine Boutron, Akhéan Polart

MUSIQUE Rencontre : Valentin Marceau, Meskins L’actu musique : Lana Del Rey, Soko, Revolver L’actu des amateurs : Sing Sing my Darling, les Wayfarers, Yucca


CINE

L’actu ciné : Sorties DVD, prochainement Micro-trottoir : «Intouchables»

ART Rencontre : Anna Emilia Laitinen Découvertes : Nina Forlani, Sacha Teboul, Jean-Baptiste Akim Culistru, Alfred H. Barr

MODE

L’actu mode : Tendances hommes/femmes 2012 Lookbook : Tenues par Alice Kong

LITTE Les romans à découvrir : L’idiot du village, Dvoïrel, Du temps qu’on existait, Tendres cauchemars

BLOG

Les trésors du net : «From me to you», «If we don’t remember me», Vodkaster

Excellente lecture en cette nouvelle année !



auriane allaire

Photo Photo: Jalis : JalisVienne Vienne


PHOTO / rencontre - Connais-tu tes modèles ? Comment les choisis-tu ? Je ne connais presque jamais mes modèles. D'ailleurs, c'est une méthode qui me convient. Quand je travaille avec mes amis, j'ai du mal à exploiter une idée. C'est plutôt les gens qui viennent me voir pour être pris en photo. En revanche, j'accepte tout le monde tant que la personne est à l'aise devant l'objectif, j'en ai connu très peu depuis.

- Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Auriane Allaire, 16 ans, en terminale L option Arts Plastiques. - Quel matériel utilises-tu ? Je ne réponds pas à cette question. Ce serait trop facile de renseigner les gens de cette manière alors qu'ils peuvent trouver d'eux-mêmes. - Comment en es-tu arrivée à pratiquer la photographie ? Une ancienne connaissance m'a fait découvrir ce domaine. - Quel thématique dans la photographie aimes-tu particulièrement ? L’irréel ou le rêve. - Qu'est-ce qui te touche dans la photographie ?Pourquoi cet art plutôt qu'un autre ? Cela m'a permis de trouver un autre moyen d'expression pour évacuer un "mal être". La peinture et le dessin sont plus difficile à manier. - Travailles-tu par série ? J'essaye de travailler par série mais j'ai du mal à trouver un point commun dans toutes mes photos. Je préfère photographier autrui selon mes envies. Par la suite, j'arrive à les regrouper.

- As-tu une idée prédéfinie de la photo que tu souhaites réaliser ? Ou se réalise-t-elle sur le moment ? Oui, je mets en place toute une organisation pour élaborer au mieux mon idée principale. Je visualise d'avance la mise en scène et cela me prend un temps fou ! Il arrive que je fasse de l'improvisation. - Recherches-tu la mise en scène ou plutôt l'instant capturé sur le vif ? La mise en scène plutôt ! Prendre sur le vif est compliqué mais cela rajoute encore plus de pression donc un meilleur résultat. - Où puises-tu ton inspiration ? Les rêves, les voyages, les livres, clips, films, publicités, observer le travail d'autrui.


- Que voudrais-tu que l'on retienne de ton travail ? J'aimerais qu'on remarque l'investissement dans l'organisation et la prise de risque. - As-tu des techniques particulières de prise de vue qui te caractérisent ? (réglages, retouches particulières...) Je reste souvent à une focale lumineuse. Récemment, j'essaye de faire des cadrages en portraits mais le paysage me touche plus. La retouche me permet avant tout de créer une ambiance. (Photofiltre, Photoscape, Gimp) - On peut remarquer que tu travailles surtout sur le portrait humain et sur l'émotion individuelle. Pourquoi ce choix ? J'ai du mal à ressentir quelque chose quand je prends en photo un animal, un arbre ou un objet. L'expression humaine est captivante. Le corps de la femme, l'est encore plus. - Quelle est ta touche personnelle qui peut faire que l'on reconnaisse ton travail à un autre ? Encore une fois, la prise du risque du modèle, peut être la retouche. On ne peut pas vraiment répondre à cette question, ce serait trop se mettre en avant. - Comment se déroule la post-production ? Je mets au moins entre 30 min et 4-5 heures à retoucher une photo. J'ai du mal à être satisfaite d'une photographie. Être trop perfectionniste est un défaut. - Que penses-tu de la démocratisation du numérique ? N'es-tu pas une nostalgique de l'argentique par exemple ? Je n'ai pas encore eu le temps d'utiliser l'argentique (hélas). Ce qui me bloque, ce sont les gens qui utilisent le numérique juste pour avoir une bonne qualité et retouchent à fond pour améliorer leurs photos. Le rendu argentique me plait.

- As-tu déjà concrétisé ton travail via des expositions, des books etc ? Et non, pas encore ! Pour l'instant, j'attends d'avoir un meilleur niveau pour exposer et me faire un book. - Veux-tu en faire ton métier ? Vu que je fais partie des jeunes gens qui se mettent tous à la photo, il y aura moins de possibilités que j’y accède facilement. Cela me plairait, oui. - Possèdes-tu un site web sur lequel les lecteurs puissent voir ton travail ? Deviantart je pense (http://panic-pr0ne.deviantart. com/) mais je rajoute largement plus de photos sur Facebook. - 3 adjectifs pour qualifier ton univers ? Insolite, intuitive, imaginative (peut être ?) - Quelque chose à ajouter ? Merci à tous ceux qui liront cette interview ! Merci à vous.

- Y a-t-il des photographes qui t'inspirent ? Je dirais Nicolas Méphane et Lili Eyes.

Interview : Manon Mella


PHOTO / galerie

Loris Chiapparo

Texte : Manon Mella

Mise au point sur Loris Chiapparo qui rentre dignement dans la catégorie des «jeunes photographes». Si ce nom ne vous dit rien il pourrait s’avérer favorable pour vos pupilles avides de belles images de le retenir. Le mouvement se fige, les sourires s’éternisent, la gravité est défiée et l’intimité est pénétrée. Loris, comme tout bon photographe, devient cet «autre» qui «développe, éveille vos émotions, vos affects» (Boris Cyrulnik) et les magnifie avec acuité. La lumière en particulier arrive toujours au bon moment et est maîtrisée remarquablement. Allongée sur le rebord d’un lit, un rayon de lumière s’axe sur la bouche d’une de ses modèles «Tatiana de Wind» et vient donner à Loris l’opportunité d’appuyer sur le déclencheur. Le résultat ? Un visage abandonné et inquiet divinisé par cette lueur d’espoir. Et c’est parce que l’œil du photographe a été sensible que ce temps qui ne cesse de courir a put être éternisé. Loris a bien compris que «la photographie est ce couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie» (Cartier-Bresson). Ces mots ne sont qu’une mise en bouche, il en est à vous de courir voir ce qu’il en est, armés bien sûr de vos yeux et surtout de vos sens. Retrouvez Loris sur : http://lorischiapparo.blogspot.com/



FLRNT

FLRNT s’inscrit dans la lignée des «Street Scenes» et de la photographie du quotidien. La mise en scène est centrée sur des modèles épurés qui sont magnifiés par une sorte de spectre lumineux toujours omniprésent. Sous la forme de halo ou de bokeh, il donne aux photographies une douceur divine. Le quotidien est réinterprété et objectivé. On fustigera souvent d’affirmer que l’appareil photo est un outil permettant de rendre objectivement la réalité, et à travers FLRNT on se rend compte que le regard du photographe agit de manière subjective. Il capte des moments décisifs et les fige pour l’éternité. Quelques mots pour qualifier son travail ? Quotidien, douceur et lueur, le tout teinté d’un incroyable appel à la liberté.

Retrouvez Flrnt sur : http://swngng.blogspot.com/


Ghania Iratni

La jeunesse libre en rafale par Ghania Iratni. Jeunesse et liberté, voilà les thèmes récurrents de son travail. Sa vie, son entourage font partie intégrante de son inspiration. Une vraie touche à la "Teenage Dream", des photographies simples et frappantes à la fois, des couleurs pastels, un rayon de lumière qui vient sublimer le tout dans une ambiance vintage qui se mêle parfois au monde de la danse classique avec l'étonnante série dans les transports en commun. Bref, Ghania réussit à saisir avec tact la beauté d’une certaine jeunesse insouciante, dont on ne se lasse pas de se rappeler. Retrouvez Ghania Iratni ici : http://ghania-i.tumblr.com/


C’est maintenant à Johanna Rolle, Rennoise de 20 ans, de faire son entrée. Paradoxalement, sa série intitulée «Twirl Around» est un tantinet aveuglante ! Pour traduire le terme, c’est dans le tournoiement des corps que Johanna a choisit de figer l’instant. Instant dans lequel les personnages se dessaisissent entièrement de l’espace, s’élèvent, repoussent l’attractivité. À contrario dans «Emerald Green» les corps choisissent d’embrasser l’espace, de s’y abandonner voire même de s’y confondre. En somme, Johanna ravive les corps dans l’ordre et le désordre de la nature. Elle offre dans une représentation picturale du sentiment de mouvement et du mouvement du sentiment, une solitude des corps rehaussée par un vertige animé. Retrouver Johanna Rolle sur : http://johannarolle.blogspot.com/

johanna Rolle


La photographie en Russie ça se passe comment ? Plutôt bien à vrai dire, du moins pour Andrew Kalashnikov, jeune photographe de 22 ans basé à St-Pétersbourg en Russie. Perfectionniste, ce touche-à-tout de l'image s'impose avec un style et une technique digne des plus grands professionnels. On le félicitera en particulier pour la polyvalence dont il fait preuve: de la photographie purement de mode, aux natures mortes, en passant par des scènes de vie, Andrew célèbre avec une maîtrise de la technique et une puissance subjective l'art photographique dans ses genres les plus variés. Allez, qu'on ne se le cache pas : la photographie, c'est mieux qu'un dessin, mais chut, il ne faut pas le dire. (dixit Ingres) Retrouvez Andrew Kalashnikov ici : http://www.andrewkalashphotography.com/

Andrew Kalashnikovv


Marine Boutron

Comme beaucoup, Marine est devenue addict à la photo depuis qu'elle a commencé à capturer des banalités quotidiennes avec un compact à 20 ans. Prise dans la magie des pixels, elle a ensuite persévéré, s'est acheté de meilleurs appareils, et la voilà aujourd'hui, assise auprès des amateurs talentueux du net. Ce qui ressort principalement de son travail est la spontanéité, le naturel des scènes, contrairement à des mises en scène prédéfinies qui pourraient paraître finalement trop lisses. Au delà de ses remarquables et frappants portraits, Marine nous surprend aussi avec des photographies d'objets qu'elle met en scène dans un univers insolite et enfantin. Entre "LifeStyle", campagne pour le magazine "Paulette", portraits en noir et blanc et mise en scène d'objets, Marine nous surprend dans sa maîtrise et nous plonge dans un univers pictural extrêmement doux et agréable, et surtout surprenant, avec même quelques photographies qui frôleraient l'art abstrait. Retrouvez Marine Boutron ici : http://marineboutron.blogspot.com/


Akhéan polart

Akhean est désormais sur la sellette et a suscité notre attention. Ses photographies nous offrent un rendu esthétique soigné et des scènes spontanées mêlant photographie de mode et photographie du quotidien. La beauté et la féminité ne sont ni froides, ni figées mais mises en scène avec succès. C’est d’ailleurs souvent dans un décor naturel que ses modèles se livrent à l’objectif de deux manières : soit en posant et donc en dialoguant avec le photographe de manière complice, ou bien en se soustrayant à sa vue, faisant abstraction de sa présence comme il en est le cas dans la série «Ordinary Day», dans laquelle le photographe se fait le chasseur latent d’une scène d’intimité. De prime abord Akhean ne m’a pas surpris dans son travail du point de vue de l’originalité mais il a gagné mon approbation grâce à une maîtrise du cadrage et de la lumière largement méritoire.

Retrouvez Akhéan Polart sur Facebook : https://www.facebook.com/Polartakhean



Sophie Groult

Photo Photo :: Jalis Jalis Vienne Vienne


PHOTO / rencontre - Si tu devais définir ton style, quel serait-il ? Je l’ignore. Je pense que je cherche à dresser un vrai portrait de la personne qui se trouve en face de moi. J’essaie de retranscrire ce que je vois, considère et comprend de la personne, corps et âme. On m’a dit que j’avais une approche assez « humaine » et « intimiste ».

- Comment et pourquoi as-tu commencé à photographier ? En réalité, j’étais une gamine assez introvertie, discrète et timide plus jeune. Je parlais peu et j’avais beaucoup de choses à exprimer. J’ai commencé à « parler avec des images » assez naturellement grâce à l’appareil argentique de mon père. Puis j’ai eu un très modeste compact qui m’a permis de vraiment m’épanouir dans le travail des ambiances et des atmosphères…. Les mots ne venaient pas, tandis que les images se formaient toutes seules. Depuis, la photographie est toujours resté mon moyen d’expression. - Comment as-tu appris ? Seule. En tâtonnant beaucoup concernant la technique (rires). Avec un certain nombre de pellicules jetées, des sites internet et des livres dédiés à la photographie consultés, et avec l’aide d’amis qui s’y connaissaient mieux que moi. - Quel matériel utilises-tu ? Qu’est-ce qui a motivé ton choix ? Je possède un boitier reflex assez modeste : un Canon 500D. N’ayant pas énormément de fonds, j’ai préféré privilégier la qualité de mes optiques, à savoir de bonnes focales fixes : le 85mm f/1,8 et le 50mm f/1,4. J’ai choisi ces objectifs car ils conviennent tout à fait au travail du portrait, qui me touche le plus… - Pourrais-tu nous donner quelques notions sur la gestion des lumières artificielles ? Tu ne travailles qu'en "monosource" ? Pas du tout ! Je n’ai jamais utilisé de lumière artificielle jusqu’à présent, je n’ai ni le matériel, ni l’envie, j’aime travailler avec ce qu’il y a dans la scène à savoir le décor inchangé et la lumière naturelle…

- Sur quels critères te bases-tu pour choisir tes modèles ? Cela va paraître un peu « mystique » mais c’est au feeling et presque instantané. Lorsque je sens un lien qui se crée, une aura qui me plait, une personnalité qui résonne en moi… En général ce sont des jeunes femmes, car je me projette en elles. - Le thème de la séance est-il programmé à l'avance ? En réalité il n’y a pas de thème. J’arrive chez la personne, et je fais avec tout ce qu’il y a : du décor du moment à l’humeur du modèle… C’est totalement improvisé à chaque fois. Je ne fais pas autrement. - Y-a-t-il dans ton portfolio une photo que tu affectionnes particulièrement ? Si oui, pourquoi ? Je ne saurais pas dire, mais en général, j’aime les photos que j’ai prises sur le vif. Elles ont plus de valeur à mes yeux. - Quel conseil donnerais-tu à un débutant ? De se chercher, selon moi la photographie c’est un art qui vient de soi et pour soi. - Si tu devais citer UNE référence en matière de photographie, quelle serait-elle ? Je n’ai pas vraiment de référence, mais des millions de petites images souvenirs dans ma mémoire, et c’est un ensemble d’artistes d’aujourd’hui comme d’hier…


- Une fois la photo réalisée, y-a-t-il un gros travail de retouche ? Quel logiciel utilises-tu ? La Photographie se décompose pour moi en deux temps : la prise de vue puis le traitement. L’un ne remplaçant pas l’autre. Pour moi, c’est un ensemble complémentaire permettant d’atteindre un travail abouti et achevé. Le degré de traitement dépend des clichés, en général oui, je passe une dizaine de minutes pour traiter une photo. Je retouche jusqu’à ce que je sente que le cliché est entier, comme un peintre achèverait sa toile. - Quels sont tes rapports avec les modèles ? Et comment se déroule la séance ? J’ai un rapport humain avec mes « modèles ». Avant de les photographier, je les rencontre, je les découvre, et je les apprends. Je les regarde et écoute. J’ai besoin de savoir ce qu’elles pensent, croient, et sont. Pour moi, c’est tout aussi important que de découvrir leur physique. Lors de la séance photo, en général, je viens chez mes modèles, nous parlons beaucoup, nous créons à deux le cliché. Entre « légère pose » et sur « le vif ». J’ai besoin d’une certaine « alchimie » pour que cela fonctionne bien. Ainsi que de la confiance mutuelle, car je rentre dans de l’intimité des sentiments de mes modèles et je confronte l’image qu’elles ont d’elles et celle que j’ai. - Quelles sont les émotions, le message, que tu souhaites faire passer à travers tes créations ? J’essaie en général de mettre en avant la valeur de la personne photographiée. Je trouve qu’on passe trop vite là-dessus, trop de gens restent dans l’ombre ou ne sont vues que d’une seule manière. Je trouve qu’on ne voit plus assez les trésors que renferment les personnes. Les bonheurs du quotidien trop vite oubliés.

- Une anecdote à nous raconter ? J’ai manqué de tomber (avec mon appareil) dans la Seine en glissant le long des quais saint Michel (Paris) pour prendre en photo un superbe… pigeon. - Quels sont tes projets en ce qui concerne la photographie ? Je pense que j’aimerais continuer ainsi : faire des photographies pour m’exprimer, quand ça va, quand ça ne va pas. Pour mon plaisir uniquement. Sans devoir me plier aux offres ou commandes dans un quelconque but lucratif. Faire de la photographie libre. Peut être avec un meilleur appareil photo, certes… - Tu envisages de t'essayer à un tout autre type de photographie ? Si oui, lequel ? Non, je pense que j’ai trouvé ce qui me correspond. - Où peut-on te retrouver sur le net ? Sur ma page fan Facebook ici : https://www. facebook.com/pages/Photographies-de-SophieGROULT/182721597803 Sur mon blog ici : http://sophiegroult.blogspot.com/ - Le mot de la fin ? Une philosophie que je tente de suivre : « Vivons libres et sereins. »

- Quelle est ton opinion au regard de la photographie actuelle ? Ça nait de partout, moi j’aime bien contrairement à pas mal de critiques.

Interview : Manon Mella




MUSIQUE / rencontre

Valentin Marceau Interview : Alexandre Perez / Photos : Lucile Avezard

Valentin Marceau c’est LE coup de cœur. Dans la lignée de la nouvelle chanson française, ce chanteur de 20 ans donne vraiment vie à ce qu’il chante, en chantant ce qu’il raconte, dans la lignée de Jacques Brel. Leader du groupe parisien BoXon, il chante aussi en solo. Il a de l’expérience : il a fondé son premier groupe à 10 ans. Aujourd’hui, deux albums solo sont en préparation.

- Je vais d’abord te laisser te présenter. Et bien je m’appelle Valentin, et j’ai 20 ans depuis plusieurs mois. J’ai passé mes dernières années au côté de mon groupe qui s’appelait BoXoN. Il y a eu du vécu, beaucoup de dates, un album dans les bacs... Aujourd’hui, j’ai signé pour deux albums en solo. Tout se prépare dans le meilleur des mondes. - Au niveau de ton actualité, ça se passe comment ? Signature de mon album. Je suis donc en préparation studio pour les mois à venir. L’album est écrit, et tout prêt à être travaillé. - Comment en es-tu venu à la musique ? Astu d’autres passions ? Je suis un grand passionné par les humains de manière générale. Et très jeune, j’ai voué une fascination pour des chanteurs comme Dylan, Raphaël... C’est tout simplement de là que vient mon envie de chanter.


- J’ai cru comprendre que l’amour était un thème récurrent dans tes chansons. Peux tu nous parler de ton univers et de tes influences, musicales comme littéraires ? L’amour, oui, c’est le sentiment qui berce chacune de mes perceptions. C’est sûrement de notre âge. Je ne pense pas mentir dans mes chansons, j’ai un petit cœur meurtri... (rires) Non plus sincèrement, je suis complètement fan des épopées romantiques ! - Explique nous comment, depuis tes débuts, tu fais pour te faire connaitre dans ce milieu. Je pense avoir eu la chance de faire de bonnes rencontres, d’être tombé sur un producteur qui n’a pas eu froid au yeux... Et petit à petit, avec les tournées, les médias, maisons de disque on se fait un réseau de personnes qui ont envie de soutenir le projet. Mais il y encore beaucoup beaucoup de routes... et heureusement !!!

- As-tu un groupe qui te suis ? Si oui, présente le. Pas pour le moment. Bien que j’ai des idées sur les personnes que j’aimerais à mes côtés, je n’ai pas encore travaillé sur la formation scénique. - Pour changer un petit peu de sujet, y-a-t-il quelque chose qui te révolte aujourd’hui ? Oh oui ! Tellement de choses ! Je ne pense pas en parler comme ça, car j’aurais l’air de sortir les plus grandes banalités... On a tous cette petite révolte au fond de nous. Celle qui nous pousse à essayer d’être plus fort qu’elle. - Et dans vingt ans, tu te vois... ? Avec une guitare acoustique, dans un rockingchair (rires).

Retrouvez-le ici : http://www.myspace.com/valentinboxon


MUSIQUE / actus Aujourd’hui, sur la scène des nouveaux talents qui veulent percer, on retrouve beaucoup de candidats. Les opportunités ALBUMS sont nombreuses pour se faire connaître.SORTIES A chaque numéro, vous retrouverez des bons plans musicaux et techniques.

Lana del Rey - Born to Die (Polydor) Après un premier succès de sa chanson Video Games sortie en 2011, et même entendue dans la série Gossip Girl, cette jeune chanteuse américaine sort son premier album. Marqué par des sonorités folk-rock, Lana del Rey s’est aussi inspirée de l’univers américain du milieu du siècle dernier.

Sortie le 23 janvier

SoKo - I Thought I Was An Alien (Because) Son album qui était normalement attendu en octobre dernier est maintenant annoncé en février. Après avoir été la Lily Allen française découverte grâce à Internet, elle est partie s’installer aux Etats Unis et est devenue actrice. On ne regrette pas son retour à la musique. Ce premier album sonne comme une pépite. Sa voix qui domine la musique, nous donne envie de nous émerveiller. Il risque déjà de devenir l’album des romantiques amatrices de ballades folk, de vintage et de jolies petites choses.

Sortie le 31 octobre 2011

Revolver - Wind Song (EMI) Ce trio français revient avec un nouvel album en 2012. Ils passent d'une musique inspirée par leur formation classique à une musique plus rock, bien qu'il y ait aussi des musiques lentes. Après Get Around Town, ils reviennent avec deux EP déjà disponibles: Wind Song et The Letter.

Sortie le 12 mars


MUSIQUE / actus amateurs C'est le parcours habituel, on forme un groupe, on commence à se produire dans sa ville, on crée un Facebook, un Myspace. Un petit groupes de « fans » commence à se crée autour des amis. Puis on participe à des scènes plus grandes, dans la ville et la région. Lorsque les fans commencent à plébisciter les musiciens dans d'autres villes, on participe à des concours puis on fait des scènes, de plus en plus grandes. Jusqu'au jour où des gens nous disent « votre musique me transporte ». Et enfin ce sera la consécration : signer un label avec une maison de disque. Cette étape étant peut-être une des plus difficile. Les chances pour pouvoir montrer sa musique sont tellement nombreuses que le talent ne se perd pas, alors croyez-y.

Sing Sing my Darling

Les Wayfarers

Sing Sing my Darling c’est un groupe comme on en voit souvent : quatre garçons sortis fraîchement du lycée qui veulent percer. Mais c’est aussi plus que ça, et sans se fier aux apparences, c’est plus que ça, c’est un groupe rare. Après s’être rencontrés au lycée à Toulouse (vrai nouvel écrin de nouveaux talents) ils commencent à se produire sur des scènes de plus en plus importantes, jusqu’à arriver à jouer au Baron à Paris. Leur musique pop d’inspiration variée, presque exotique, est un souffle de fraîcheur. Ils s’inspirent beaucoup de leurs sentiments du moment pour écrire leur musique. Coup de cœur pour leur titre Disco Love.

Finalistes du concours Festival Rock inter écoles du Gibus, originaires de Metz, leur musique mérite d'être démarquée des autres groupes. Il s'agit d'un mélange d'influence entre rock et swing des années trente, et ils chantent en français. « Et pour couronner le tout, enfin des jeunes rockeurs qui assument de ne pas être né dans le Mississipi ! Et c’est pour notre plus grand plaisir que nous comprenons leurs histoires loufoques aux allures de scénario de séries B, sur fond de contrebasse slappée, et de guitare western. »

http://www.myspace.com/singsingmydarling

Yucca Velux Ces jeunes artistes parisiens, amenés par la voix incroyable de la chanteuse, sont là pour nous rappeler l'été et son swing. Ils passent facilement de mélodies pop à des chansons plus calmes, presque soul. Un superbe groupe à découvrir. http://www.facebook.com/pages/ Yucca-Velux/148922107281?sk=a pp_100921326210

http://www.myspace.com/thewayfarersmusicshow

Aujourd’hui, la scène des nouveaux talents qui Concourssur jeunes talents : veulent percer, on retrouve beaucoup de candidats. Les opportunités pour seBMP faire connaître. Concours sont SFRnombreuses jeunes talents Contest A(pour chaqueles numéro, vous retrouverez des bons plans Djs) musicaux et techniques. http://www.sfrjeunestalents.fr/musique/concours/ concours-sfr-jeunes-talents-bpm-constest-2012

C’est le parcours habituel, on forme un groupe, on commence produire dans sa Vernier-sur-Rock: ville, on crée un FaceTremplinà se jeunes artistes book, un Myspace. Un petit groupes de « fans » comhttp://www.mx3.ch/stage/festivalverniersurrock mence à se crée autour des amis. Puis on participe à des scènes plus grandes, dans la ville du et laPays région. Lorsque Tremplin musical jeunes Sud Touleslousain fans commencent à plébisciter les musiciens dans d’autres villes, on participe à des concours puis on fait http://tremplin-saves.ek.la/

Texte : Florence Bousquet




MUSIQUE / rencontre

Meskins

Interview : Alexandre Perez / Photos : Cindy Lee THE MESKINS est un jeune groupe de quatre lycéens formé depuis 2008. Leurs mélodies d'instrumentation rock sont superposées à des textes français, juvéniles, presque parlés. C'est un concentré de style d'horizons différents. Petit à petit, le groupe s'affirme sur la scène musicale francilienne, après avoir assuré la première partie du groupe britannique The Bishops, joué en tête d'affiche lors de la soirée de lancement des concerts Gibus On Stage, et écumé les clubs rocks et les salles de la région parisienne. C'est ainsi que MESKINS commence, peu à peu, son ascension vers les devants de la scène française.

-Alors, salut les MESKINS ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais d'abord vous demander de présenter le groupe. Théo : Alors, on est un groupe de rock, on est quatre, on est formé depuis maintenant plus de trois ans et on s'apprête à sortir notre premier single d'ici peu.

- Vous êtes plutôt jeunes ! J'ai pu voir dans vos influences et entendu dans certaines sonorités que vous ne vous limitez pas au rock, et surtout à ses "groupes légendaires" que tout le monde aime – peut-être un peu par principe – aujourd'hui. Parlez moi un peu des goûts musicaux de chacun. Théo : Les influences du groupe sont vraiment variées, on écoute aussi bien du rap que du blues, en passant forcément par le rock et l'électro. Remi : En fait le désir qu'on a de faire de la musique ensemble est né lorsqu'on s'est rendu compte qu'on aimait énormément d'artistes et de groupes d'horizons totalement différents. On voulait faire notre propre musique.

- J'ai justement écouté ce premier single prévu pour janvier 2012, qui est d'ailleurs vraiment sympathique et bien produit, et j'ai eu l'occasion de voir une vidéo sur YouTube... C'est un peu dur de saisir tout l'univers du groupe avec si peu, mais on sent que vous maîtrisez votre sujet parfaitement. Donc dites m'en un peu plus sur ce single, et sur l'actualité du groupe. Niels : Merci pour le compliment... Je pense que ça vient du fait que la sortie de ce premier single est logique, elle n'est pas précipitée, on a pris le temps de faire ce qu'on voulait, avec le son qu'on voulait. Phil : En fait on a fait pas mal de scène, puis il y a eu une longue période où on s'est un peu enfermé en studio pour composer et affiner notre son, nos chansons, notre univers. Et puis on a enregistré ce premier single et maintenant on est bien heureux de le présenter au public. Théo : La prochaine étape sera d'aller défendre nos chansons sur scène. On écoute en effet vraiment de tout, pop indé, electro, rap… et on pioche ce qu'on aime pour les introduire dans nos sons. Évidemment, il y a une ligne "rock" à la base, assez brute, et autour de ça viennent se greffer des choses complètement différentes, des sonorités electro, des batteries plutôt tournées hip-hop...


- Vous chantez en Français, alors que votre musique sonne très "british". Le contraste est intéressant, et surprenant dans l'approche mélodique. Est-ce important pour vous d'être compris par votre public ? Pensez-vous que c'est un atout ? Remi : Oui, ce n'est pas étonnant que notre musique sonne comme ça : les groupes qui nous inspirent sont souvent anglo-saxons. Je pense que le public peut tout à fait comprendre des textes en anglais, ce n’est pas vraiment le problème, mais j’aurais forcément du mal a écrire des choses qui ne sont pas « creuses » en anglais. Parce que ça sonne tout de suite mieux, on est vite tenté de faire des textes en anglais… Mais l’enjeu des paroles d’une chanson c’est quand même le sens, ce qu’on cherche à dire, donc écrire dans ma langue maternelle me paraît évident, finalement. Même si ça demande plus de travail lors de l’écriture, pour que ça reste mélodique, c’est un choix, et on s’y tient. - Au niveau de l'écriture des paroles, je suppose que c'est toi, Remi, le chanteur, qui t'y colle. Tu as des influences particulières ? Remi : Oui, je suis influencé par beaucoup de chose, c'est très vaste. L'idée c'était de faire sonner "rock" les textes en français, et d'éviter à tout prix de tomber dans le cliché soupe variété... Et ce n'est pas évident, mais c'était un peu un challenge. J'aime les textes de certains grands comme Gainsbourg ou Bashung, qui m'inspirent dans leur manière de jouer avec les mots... Plus généralement, j'essaye d'écrire de manière assez fluide, à l’instinct, pour rester dans une ambiance rock…

- Pensez-vous, en prenant en compte des faits actuels: téléchargement illégal, peu de place en radio ou en télé pour la musique indépendante... qu'un groupe à notre époque peut se faire une vraie réputation et un vrai capital "survie" en faisant essentiellement de la scène ? Remi : La scène est un élément fondamental pour se faire connaître du public, mais c’est un tout je pense, c’est pas suffisant. Maintenant, avec internet, un groupe peut acquérir une base de fan solide. Mais ça me paraît risqué d’affirmer qu’un groupe peut s’épanouir et durer sans vendre de disque. - Pour en revenir au groupe lui même, vous avez des projets particuliers pour le futur ? Phil : Pour le futur? Drogue, pute et piscine de champagne... (rires) - La musique, trip d'ado ou métier d'avenir ? Vous faites des études ? Niels : Pour le moment, on est tous au lycée, donc la question ne se pose pas, on a l'intention de passer le bac ! (rires) -Bonne continuation! Théo : Merci !

Malgré votre jeune age, on sent que vous avez déjà une certaine expérience et maturié dans la composition. Avez-vous déjà fait de belles rencontres depuis vos débuts? Théo : On joue ensemble depuis pas mal de temps, donc nos compositions ont forcément évolué et gagné en maturité... Niels : Pour ce qui est des rencontres, oui un peu, mais finalement, on aime bien bosser dans notre cocon à quatre, sans trop faire intervenir qui que ce soit, jusqu'à présent en tout cas. «Plus De Limite», le premier single du groupe, sort en digital (itunes, amazon, deezer, etc....) le 25 janvier 2012

www.facebook.com/meskins


CINE / actus Sorties DVD

Micro-trottoir : Intouchables

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

 Julien (lycéen) : « Bien réalisé, touchant, drôle, personnages emblématiques, histoire originale, la bande son était très bien. »

Spectaculaire ! Steven Spielberg et Peter Jackson nous ont épaté. La motion capture est digne d’Avatar ; on est impressionné par les moindres détails numériques. La photographie est sublime. L’univers d’Hergé est tout à fait respecté (pour les plus pointilleux), même s’il y a un coté américain concernant les scènes d’action (qui sont d’ailleurs très agréables à regarder). Le jeu des acteurs est plus que satisfaisant (oui en motion capture on parle de jeu, ce n’est pas que de l’animation) et le scénario est très bien mené. Aucun temps mort. Les aventures de Tintin: Le secret de la licorne est un film à ajouter à sa collection de DVD !

Destination Finale 5

Ce dernier opus rattrape largement les deux derniers épisodes qui sombraient dans le nanar. Il n’y avait plus de scénario, les acteurs n’étaient pas top et les effets spéciaux laissaient à désirer. En bref, les épisodes 3 et 4 n’étaient pas à la hauteur du charisme des deux premiers. Ce cinquième épisode est sans doute le meilleur ! On ne tombe pas dans le côté « bidon », l’humour noir est très bien justifié. Les acteurs sont bons : les personnages sont choqués quand il le faut sans tomber dans le drame, chacun a sa vison de ce qu’il lui arrive. Les morts ne s’enchaînent pas à vitesse « grand V ». Les connotations de la faucheuse sont beaucoup plus réalistes qu’auparavant. Pour finir, la chute est digne de clore cette tétralogie. On ne s’y attend pas du tout. Destination Finale 5 n’est pas un chef d’œuvre mais un bon film. Le meilleur de cette série.

Virginie (surveillante) : « C’était un très beau film avec un très grand jeu d’acteurs. On parle plus d’Omar Sy mais François Cluzet est au top, car je pense que cela ne doit pas être facile de jouer un tétraplégique. Il y a de très beaux moments de rigolades, pas mal de phrases cultes. C’est à mon avis ce qui explique le succès du film. » Constance (lycéenne) : « J’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé cela touchant et original. » Enora (lycéenne) : « J’ai trouvé ça bien, c’était drôle et un peu émouvant. » Mme Dagorn (professeur) : « J’ai passée un très bon moment. Il y a certaines répliques où l’on rit vraiment très fort. Il y a une certaine controverse autour du film entre les handicapés et les personnes de banlieue. Mais le film reste politiquement correct. Ça marche comme un bon spectacle comique même si il y a certains moments ou ça peut paraître un peu facile. Le personnage du petit frère de Drys est un peu stéréotypé. Il plonge dans le trafic de drogue et s’en sort vers la fin : les choses ne sont pas si faciles que ça dans la vie. Mais bon, c’est normal car c’est un film, il faut que les choses se terminent bien. Le gros avantage, c’est que ça fait beaucoup de bien un film comme celui-là. » Marine (lycéenne) : « J’ai bien aimé le jeu des acteurs. Le lien entre les deux personnages était intéressant. Je pense que le film va aider les handicapés à mieux s’intégrer dans la société. Ce film est touchant et drôle, et pour moi un film qui possède ces deux qualités, c’est un bon film. Je ne vois pas de côtés négatifs (rires). »


Prochainement J. Edgar

Sortie : 11 janvier 2012 Pourquoi on l’attend ? Tout simplement parce que Leonardo DiCaprio, selon l’unanimité des critiques, signe ici l’une de ses plus grandes performances. Mais aussi parce que c’est sa première collaboration avec le grand Clint Eastwood, qui revient en force après son malheureux Au-delà. En tout cas, ce film s’annonce comme l’un des grands favoris des Oscars 2012.

Titanic 3D

Sortie : 4 avril 2012 Pourquoi on l’attend ? Parce que c’est l’un des plus gros succès de tous les temps, qu’il a marqué toute une génération, qu’il pourrait être comparé à un film d’aujourd’hui grâce à sa technologie visionnaire de l’époque, et aussi parce qu’on a envie de voir le résultat de 6 mois de travail de la part de James Cameron sur la reconversion en 3D. Un résultat qui promet d’être remarquable.

The amazing Spider-man

Sortie : 4 juillet 2012 Pourquoi on l’attend ? Parce que c’est une nouvelle vision qui se rapproche beaucoup plus des comics, avec un style « dark » comme les Batman de Christopher Nolan. Bien sûr, la trilogie de Sam Raimi était plus que parfaite, les acteurs, les scénarios, les costumes, les scènes d’action, l’univers… Tous ces ingrédients en ont fait une trilogie culte. Même si on regrette de ne pas voir un quatrième opus des aventures de l’homme araignée, ce reboot en intéressera plus d’un.

The Dark Night rises

Sortie : 25 juillet 2012 Pourquoi on l’attend ? Tout simplement parce qu’il s’annonce comme le plus impressionnant. C’est le chapitre final. La vision que le réalisateur a de Bane et de Catwoman s’annonce surprenante. Beaucoup de rumeurs ont circulé sur le net durant le tournage. Les fans sont impatients. En même temps, après The Dark Knight, Christopher Nolan en a séduit plus d’un dans sa réalisation concernant le chevalier noir.

Bilbo the hobbit

Sortie : 12 décembre 2012 Pourquoi on l’attend ? Peter Jackson revient avec son grand classique: Le Seigneur des Anneaux. Sa trilogie avait remporté de nombreux Oscars. Le style des trois films, avec les effets spéciaux de l’époque, étaient incroyables. On a hâte de voir ce que cela va donner avec la technologie d’aujourd’hui. Bilbo le Hobbit risque d’être spectaculaire.

Texte : Valentin Jean


ART / rencontre

Anna Emilia Laitinen

Texte : Florence Bousquet

Elle n'est pas artiste mais illustratrice. Lui consacrer une page est délicat, dans le sens où l'on ne parle pas d'Art avec un grand A. Anna Emilia Laitinen est en effet la dessinatrice de la poésie. Alors nous avons choisi de nous éloigner de l'évolution de l'histoire de l'Art et de vous présenter des petits dessins « tout jolis », car l'art aujourd'hui c'est aussi un besoin d'enchantement et d'évasion. Certes ses dessins correspondent plus à un univers féminin, presque trop niais peut-être, mais dans le froid de l'hiver, ses dessins sont comme une petite bougie éclairant notre mélancolie et transcendant le moment donné, la poésie de l'hiver. Anna Emilia Laitinen a 28 ans, elle est née en Finlande, ce qui explique aussi son univers « tumblrien » de fraises de bois, de lacs et de forêts, comme dans un conte. Après des études de design graphique, elle se consacre à la peinture. A l'heure de la fragmentation géographique de l'art et de l'intérêt de plus en plus présent pour les pays du nord et scandinaves, expliqué peut-être par l'alliance réussie du design de la vie moderne et de la nature, loin de l'exubérance new-yorkaise, ses œuvres sont une image de cette Scandinavie fantasmée.

Je laisse contempler.

Retrouvez Anna Emilia Laitinen ici : http://www.annaemilia.com/ http://annaemilial.blogspot.com/



ART / découvertes Nina Forlani Nina Forlani est une jeune artiste, diplômée des Beaux-arts. Elle vient de participer au Grand Prix de la Création de la ville de Paris qui récompense les jeunes artistes des métiers d'art. Ses œuvres, entre sculptures et installations, sont le reflet de notre société, et en particulier de son mythe, de ce qu'il en restera quand nous ne seront plus là. A travers, par exemple, un tableau de Mickael Jackson représenté en saint (Icône), elle nous montre la « mystification » que nous créons autour de certains objets ou codes aujourd'hui. Elle s'amuse à travers cela à jouer de certains principes et des conventions, par exemple dans sa série de photographies intitulée Principes (photo ci-contre), qui se moque des habitudes des bourgeois. Son univers, animé d'un concept intéressant mais pas tellement proche des artistes conceptuels, se rapproche aussi d'un esthétisme convaincant, loin de la froideur de l'art des années 90 et 2000. Elle réussit à allier à la fois l'intelligence et la poésie. Retrouvez Nina Forlani sur : http://ninaforlani.blogspot.com/

Jean-Baptiste Akim Calistru Ce jeune artiste, né en Roumanie, travaille actuellement en France. Il est issu de cette génération d'artistes sortie des Beauxarts au deuxième millénaire, et présenté à l'exposition « Soudain Déjà 2001-2011 » aux Beaux-arts de Paris, qui expose une trentaine d'artistes sortis des Beaux-arts depuis 2001. Ses œuvres sont toutes « torturées », c'est un artiste du monde intérieur. Il s'est notamment isolé dans une maison dans la Sarthe appelée La Lande où il a essayé de vivre avec la nature, en accordant de l'importance à de micro-éléments : lorsqu'il s'ennuie, il se passionne pour une fourmilière. Il questionne ainsi le temps qui passe et l'isolement. A travers des objets, des « preuves » de cet enfermement, il nous présente une nouvelle façon concrète et sentimentale de « vivre » l'art. Il expose actuellement à la galerie Kamel Mennour (Paris 6°). Retrouvez Jean-Baptiste Akim Calistru sur : http://www.kamelmennour.com/fr/media/1550/jean-baptisteakim-calistru-vue-de-lexposition-la-lande.html


Sacha Teboul

Sacha Teboul est un jeune graphiste. Ses dessins sont inspirés par le pop-art et l'univers disco-pop des années 2000, sur des images totalement actuelles aux slogans ironiques. Il a crée une marque de tee-shirts qui reprend ses créations, « Are you serious ? » Retrouvez Sacha Teboul sur : http://web.me.com/edgard.teboul/areyouserious.fr/

Le coup de cœur :

Alfred H. Barr

Historien de l'Art américain mort en 1981 et premier directeur du MoMA de New-York, il a réalisé dans le domaine des arts-plastiques un dessin pour la couverture d'un livre d'Art, qui n'avait pas de grande vocation, et qui exerce une grande attraction aujourd'hui. Il s'agit d'un résumé du courant cubiste sous forme d'un schéma. Elle inaugure les images graphiques qualifiées de « cercle d'influence ». Sans véritable vocation artistique, ces images offrent un enseignement direct et sont esthétiques. A l'heure de la facilité et de la rationalité, elles permettent un raccourci de connaissance mais aussi sa simplification. C'est une façon de faire entrer l'histoire de l'Art dans un monde mathématique.

Les meilleures expositions : Yayoi Kusama, Centre Georges Pompidou jusqu'au 9 janvier Ai Wei Wei Entrelacs, Jeu de Paume, à partir du 21 février Erre variations labyrinthiques, Centre Pompidou Metz, jusqu'au 5 mars


MODE / actus

tendances femme

L’hiver pointe le petit bout de son nez. Je vous vois déjà sortir vos petits mouchoirs pour nettoyer votre petit nez tout rouge, sortir les gants et tout l’attirail qui va avec afin de se réchauffer le mieux que l’on peut. Pas facile hein ? Et la mode dans tout ça ? Qu’est-ce qu’elle nous propose à part claquer du fric ? Qu’est-ce qu’elle nous propose pour arrêter de greloter comme des grand-mères en petites culottes ? Et bah elle nous a proposé LA CAPE.

Qui aurait cru que la cape du petit chaperon rouge serait la tendance top ultra méga cool à avoir cet hiver ? Pas moi déjà… Bref Il y’en a pour tous les goûts et bien sur pour tous les portefeuilles. Il y’en a de toutes les couleurs et de toutes les formes. Je conseillerai de porter cela avec un slim ou un collant et une bonne paire de bottines. Evitez les jeans large avec des converses ou derbies bas de gamme (Je dis ça car j’en ai déjà vu avec ce genre d’accoutrement… ).

IMPOSSIBLE (A prononcer avec l’accent anglais s’il-vous-plaît !) de sortir en ville sans en voir dans les vitrines des magasins ou dans la rue. Elle est partout !

La cape Sonia Rykiel à 920 euros : La cape Ralph Lauren à 990 euros :

Ou

C&A à 49 euros :

Ou encore une petite cape à 49,90 euros :

MIM


Pastel

Patchwork

Et que nous réserve la fin de l’hiver en l’ère 2012 ?

Le printemps et l’été arriveront à grand pas (Je l’espère)et adios les écharpes et le nez qui coule. Les imprimés seront de retour et les couleurs pastels feront leur coming-out (Pour la énième fois). Enfin c’est ce que l’on peut en conclure des différents salons comme le WHO’S NEXT Prêt à Porter Paris. Et dans les différents défilés de la fashion week

Ce sont les seules infos que j’ai pu trouver concernant la tendance du printemps à venir. Mais bon, la mode est un éternel recommencement alors qui sait ? On aura finalement décidé de revenir aux plateforme shoes pour les femmes et aux T-shirts flashys aveuglants pour les hommes (90’s power). D’ici là, sortez couverts et ne vous arrêtez pas à ce que la mode vous propose. Créez votre propre mode.

Vert bouteille Imprimés loufoques

Plissé

Texte : Julie Héry


MODE / actus

tendances homme

La saison Hiver déjà quasiment terminée, (et oui, c’est aussi ça la magie de la Mode) il est temps pour nous de faire un point sur les tendances masculines de ce Printemps 2012. Souvent plus urbaines et plus sobres que les excentriques et colorées collections estivales, les pré-collections, ou collections dites Croisière, servent de douce transition entre la richesse des cachemires et des peaux lainées qui nous ont habillées cet hiver, et la finesse et la légèreté des soies et des voiles de coton qui nous (dés)habillerons cet été.

Silhouette Aperçu déjà les saisons précédentes, il sera impossible de passer à coté de la tendance phare de ce printemps-été, à savoir la longueur cheville ou dites « feu de plancher ». Jeans, chinois ou pantalons de costume, aucun ne résistera au raccourcissement réglementaire de notre dressing. De coupe large, il est faussement négligé lorsqu’il est porté avec une veste croisée cintrée ou avec un trench over-size chez Dior Homme ; étroit, il dédramatise le smoking lorsqu’il est porté avec une veste col châle chez Yves Saint Laurent, enfin, il est élégamment décontracté avec une maille loose chez Hermès ou chez Bottega Veneta.

La maille quant à elle, qu’elle soit fine, over-size, unie, à motifs ou jacquard, est de tous les défilés. De Paris à Milan, les créateurs ont fait des pullovers et autres cardigans la pièce maitresse des gardes robes masculines. En lin, en soie, en résille ou en coton, la maille se porte loose, seulement structurée au niveau des épaules. Seule, sur un pantalon, elle est mise en avant chez Dries Van Noten ou chez Bottega Veneta, elle sert de base de couleurs et de lumière sous une veste faussement stricte chez Missoni ou chez Burberry.


Matières Particulièrement plébiscitée cette saison aux cotés des traditionnels lins et popelines de coton, le cuir est sans conteste la matière mode de ce printemps. Utilisée en détails et en garnitures pour souligner des détails de coupe, le cuir se porte également en total look. Tout de noir chez Lanvin, tout de rouge chez Raf Simons, il s’adoucit en camel chez Dior Homme.

Fortement présent dans sa version veau velours sur des blousons inspirés de l’univers du sport, le cuir se décline dans de magnifiques notes ocres, bleus, grises, chez Acné et Bottega Veneta. La maison Hermès, spécialiste dans ce domaine, et sa Directrice Artistique Homme, Mme Véronique Nichanian, ont fait le parti-pris audacieux d’utiliser en empiècements des peausseries précieuses. Le résultat ? Quelques très beaux blousons d’inspiration Teddy en cuir et crocodile, un must.

Couleurs Coté couleurs, loin des totals looks white ou color block aux connotations plus estivales, les collections Printemps se déclinent sur des tonalités sobres. Gris clairs, camaïeux de beiges et de sables, dégradés de bleu nuit et de bleu pétrole sont quelquefois rehaussés d’imprimés graphiques chez Bottega Veneta, les motifs sont abstraits, proches de l’inspiration africaine chez Burberry et chez Carven. Déclinaisons sérielle des imprimés graphiques, les tartans et autres tissus écossais font leur grand retour dans la garde robe masculine. Détournés de leurs codes premiers, on les retrouve en noir et blanc chez Alexander McQueen ou encore sur des bases de kakis ou de violet chez Jean-Paul Gaultier et Raf Simons et enfin en un incroyable

écossais bleu et rouge chez Louis Vuitton. Enfin, acmé ultra branché des tendances de cette saison, le total look imprimé, est sans nul doute réservé à une clientèle d’initiés. Animalier, floral, figuratif ou abstrait, on le retrouve chez tous les créateurs, de Givenchy à Moschino en passant par Christopher Kane et Kenzo ou encore Qasimi et Jean-Paul Gautier. Porté sur des pièces aux coupes plus confortables, une allure indéniablement inspirée de l’univers de la Street Culture. Bad Boy stylistique, Dandy décontracté ou Elégant baroudeur des villes, il ne vous reste plus qu’à faire un choix pour ce printemps 2012. D’ici là, un seul mot d’ordre messieurs : retroussez vos bas de pantalons !

Texte : Andy Constantin


MODE / lookbook Pull blanc : New Look

Jupe : Zara

Bottines noires : H&M

Pull vert/bleu : Ralph Lauren

Short camel : H&M


Pull jaune :

Friperie Episode

Jean :

Mango

Bottines :

Friperie Kiliwatch

Gilet : H&M

Marinière : Lacoste

ZOOM

Tenues et modèle : Alice Kong Photos : Jalis Vienne


LITTE / à découvrir

L’idiot du village de Bruno Pellegrino Gagnant du Prix du Jeune Ecrivain 2011, Bruno Pellegrino brille par son style et son sens du rythme hors du commun. L’idiot du village est divisé en sept parties, sept phrases : un parti pris étonnant et gonflé quand on sait que la nouvelle s’étale sur une vingtaine de pages ! On pourrait croire que la rareté des points rend la lecture difficile, et pourtant non. La cadence du texte, d’une justesse implacable, permet de le parcourir agréablement et on l’a terminé beaucoup plus tôt qu’on ne le voudrait. A la veille de la Seconde guerre mondiale, un petit village est touché par la peste. On s’interroge, on a peur, on cherche un coupable. Un coupable pour rassurer, pour mettre un visage sur ce fléau et pour enfin le maîtriser. Et qui de mieux pour incarner ce rôle que l’idiot du village ? Au fil des pages, la tension monte, s’installe et éclate en un drame écrit avec précision, en silence, et d’une beauté insoupçonnable. L’idiot du village et autres nouvelles, publié chez Buchet/Chastel. Vous pouvez également retrouver Bruno Pellegrino, en tant que chroniqueur pour Le Passe-Muraille.

Dvoïrel de Pauline Feray Pauline Feray, lauréate du Prix du Jeune Ecrivain 2011, compose Dvoïrel alors qu’elle est en 1ère S au lycée Lakanal, à Sceaux. Et elle compose bien, remarquablement bien. En puisant dans son histoire familiale, elle nous immerge au cœur d’un thème très largement étudié : la déportation des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. Par la construction de son texte, Pauline Feray a su innover, se démarquer et faire vibrer le lecteur. Une nouvelle menée d’une main de maître, jusqu’au dénouement. Le narrateur s’adresse à Dvoïrel, lui raconte ce qu’il a vécu. Le colonel Kroveilig, la voiture, les jeunesses communistes de Friskowna. Un bouquet d’émotions prend le lecteur à la gorge. L’incompréhension, l’inquiétude, la peur. Puis vient l’effroi, quand Micha découvre la vérité. Un récit plein d’émotion et de pudeur, publié chez Buchet/Chastel dans le recueil L’idiot du village et autres nouvelles.


Du temps qu’on existait de Marien Defalvard Marien Defalvard, 19 ans. Fréquente Hypokhâgne à 14 ans, écrit Du temps qu’on existait à 15, quitte l’école à 16, bref : c’est celui qui bouscule la rentrée littéraire, celui qui ébahit par son jeune âge et son vocabulaire, c’est celui qu’on propulse au rang de génie, c’est le nouveau Rimbaud, le Proust du XXIème, le successeur de Radiguet. Certes. Sans conteste, Marien Defalvard est brillant, et incroyablement talentueux pour son âge. Mais voilà, son âge, c’est ce qui retient l’attention des médias : normal me direz-vous, c’est assez peu commun de recevoir le Prix de Flore et le Prix du premier roman à 19 ans. Cependant, mettons ce facteur de côté, distinguons l’auteur de l’œuvre pour nous pencher uniquement sur ce roman. D’abord, un cadre qu’on devine très agréable, très beau : Sacierges, commune de l’Indre où le narrateur (particulièrement agaçant et hautain d’ailleurs) passera ses plus belles années. On trouve dans ce roman beaucoup de poésie, de mélancolie, mais aussi de nostalgie. Et même quelques passages drôles. On suit ce garçon aux quatre coins de France : Strasbourg, Brest, Lyon, et j’en passe. A mesure qu’il grandit, qu’il vieillit, l’écriture se fait un peu moins pompeuse, les propos se nuancent et on finit par s’attacher à cet homme qui vit sans vraiment prêter attention à quoi que ce soit, hors du temps, rêveur. Bémol : les tournures de phrases extrêmement alambiquées, le vocabulaire foisonnant et complexe et l’écriture souvent surchargée. Marien Defalvard, un auteur à suivre de très près. En attendant de voir si son deuxième roman enflammera de la même manière les médias, vous pouvez trouver Du temps qu’on existait chez Grasset.

Tendres cauchemars de Marion Police Marion Police voit son premier ouvrage publié chez Publibook, alors qu’elle n’a que 12 ans. Aujourd’hui à l’aube de ses 17 ans, elle propose un récit fantastique : Tendres cauchemars, directement inspiré d’un de ses rêves. Elle nous entraîne dans un univers sombre et inquiétant, peuplé de créatures fantastiques. Angoisses, doutes et suspens au rendez-vous, Marion Police signe ici un texte prometteur. Extrait. « Le fil silencieux de la rivière sinueuse qui se mouvait entre les galets se jetait dans une sorte de bassin naturel dans lequel le centre de la lune se reflétait aussi précisément que s’il avait s’agit d’une photographie. Je m’accroupis au bord des eaux sombres pour tenter d’y discerner quelque chose, mais n’aperçus rien, pas même le fond. Soudain j’entendis un craquement de branche, tout près de moi. »

Texte : Milène Jallais


BLOG / Les trésors du net Le mot gif dans ma tête c'était un peu le truc ringard que j'allais piocher sur des sites au background plein de paillettes qui scintillent mal, de curseurs avec des étoiles gravitant autour de la souris et de la musique douteuse en fond (Nyan Cat est le digne successeur de ces mélodies affreuses) (et des gifs affreux), avec des catégories du style "bébés" "sport" "saisons" en police Comic sans MS. Des gifs dessinés ou des photos successives pixelisées. Tout ça pour "décorer" mon blog et faire des dédicaces d'amour/amitié à mes petits camarades de collège. Bref pas la classe absolue, crédibilité zéro. Puis un jour j'ai grandi. J'ai laissé tomber mon skyblog, j'ai arrêté mes collections de successions d'images criardes bling bling. J'ai vu que la coolitude des images animées avait évolué. Le gif a changé avec les années tel un adolescent au physique ingrat devenu bombe absolue à 20 ans.

Oui récemment j'ai découvert… la photo joliment animée. Des gifs d'une grande qualité et d'une grande beauté. C'est ce que propose le blog http://fromme-toyou. tumblr.com/ tenu par Jamie Beck. Un blog sur l'univers de la mode… mais passons sur ce point là, ce n'est pas vraiment le plus intéressant. Les gifs que l'on peut y trouver sont subtils, fins, poétiques. Une image immobile avec un élément qui s'anime délicatement comme le vent qui fait bouger un pli de jupe, des yeux qui clignent, une main qui tourne une cuillère dans son café, un homme lisant le journal sur un banc, des boucles de cheveux en mouvement. Des arrêts sur image, des instants suspendus où le monde est silencieux autour du personnage principal, de l'objet en animation. C'est un procédé neuf vraiment très intéressant. Cette idée d'image animée est une sorte de renouveau dans la pratique photographique, une nouvelle façon de voir les choses.

La photographie de http://fromme-toyou.tumblr.com/ est belle, bien composée, avec de bonnes lumières, des émotions qui passent, des couleurs superbes et la qualité d'image est non négligeable. On est bien loin des gifs pixelisés composés d'à peine 3 variations d'une même action. Ce type de photographie animée se répand doucement, des essais sont trouvables sur des blogs amateurs, plus ou moins bien réussis. Si vous voulez vous y essayer aussi, des tutoriels apparaissent un peu partout sur le web, certains assez réussis, clairs, efficaces, d'autres un peu moins. La recette ? Une rafale de photos (principe du stop motion à la prise de vue), superposer les calques sur Photoshop, sélectionner une zone à animer, jouer avec les calques et le pinceau, être précis et ne pas être pressé. Mais en attendant vous pouvez juste vous contenter de contempler ceux de Jamie Beck et c'est déjà très plaisant. Ou alors vous pouvez continuer à collectionner les vieux gifs de manière nostalgique, ce qui est pas mal aussi.


Toujours au sujet de l'image animée un autre bon blog, le tumblr If we don't, remember me. (http://iwdrm. tumblr.com/) qui est une superbe collection de gifs animés des scènes les plus cultes des films les plus cultes du cinéma, avec des acteurs cultes, bien entendu. 1,2,3 secondes de joie, de trouille, d'émotion, de colère, de tension, de rire. Une image muette, mais qui fait presque autant son effet que la scène originale. Orange mécanique, L'Odyssée de l'Espace, Shining, Fight Club… et de nombreux autres bons films. Des gifs qui donnent envie de revoir les films ou bien de les découvrir pour la première fois. Des images animées à fixer inlassablement. Hypnotique. Et si vous préférez voir ces scènes cultes en vrai, avec le son, l'image d'avant et d'après il vous suffit d'aller sur http://www.vodkaster.com/ un site qui possède une collection d'extraits de films assez conséquente. Des extraits pas toujours disponibles sur Youtube ou les autres plateformes.

Pour revoir ses passages préférés ou pour voir une petite scène et frimer avec un : Ah ce film ? Oui je l'ai vu, j'ai adoré quand... (alors qu'en réalité on est un gros menteur qui n'a jamais vu ce film cultissime. Mais au fond, on a tous déjà fait pareil (en ce qui concerne les films ennuyeux à mourir que tout le monde adore) et puis de toute façon qui se souvient de la suite ou du début ? (Voir cette scène phare suffit. Non ?) de 2011 la palette de films proposés est assez variée. Et je termine en vous proposant de regarder la scène contemplative de la douche dans Paranoid Park de Gus Van Sant. Et oui ce film ci je l’ai vu. Pour de vrai. 3 fois. Des longs métrages des années 50 aux navets déjà oubliés de 2011 la palette de films proposés est assez variée. Et je termine en vous proposant de regarder la scène contemplative de la douche dans Paranoid Park de Gus Van Sant. Et oui ce film ci je l'ai vu. Pour de vrai. 3 fois.

http://iwdrm.tumblr.com http://www.vodkaster.com/ http://fromme-toyou.tumblr.com

Texte : Audrey Aznar


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