ANATOMIE DESCRIPTIVE DU SYSTEME AXIAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE DU

A

SYSTEME AXIAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE DU

A

SYSTEME AXIAL

POLYCOPIE CONSULTABLE EN LIGNE :

POLYCOPIE CONSULTABLE EN LIGNE :

http://www.i-anatomie.com

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http://www.lamca.info

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LES AUTEURS REMERCIENT :

Leurs Maîtres en Anatomie :

LES AUTEURS REMERCIENT :

Leurs Maîtres en Anatomie :

Le Professeur Maurice LAUDE

Le Professeur Maurice LAUDE

Le Professeur André GOUAZE

Le Professeur André GOUAZE

Le Professeur Bernard DESCOTTES

Le Professeur Bernard DESCOTTES

Le Professeur Gérard OUTREQUIN

Le Professeur Gérard OUTREQUIN

Le Professeur Jacques SENEGAS

Le Professeur Jacques SENEGAS

Le Co-Auteur : Le Docteur André-Pierre UZEL

Le Co-Auteur : Le Docteur André-Pierre UZEL

Le Professeur Jean-François CHATEIL, Radiopédiatre.

Le Professeur Jean-François CHATEIL, Radiopédiatre.

Les Technico-Informaticiens :

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L’infographiste : Monsieur Fritz ESSONO

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La secrétaire : Madame Laure IDJER

La secrétaire : Madame Laure IDJER

Le technicien : Monsieur Bernard CONDOM

Le technicien : Monsieur Bernard CONDOM

Le webmaster : Monsieur Fabien SPIROUX

Le webmaster : Monsieur Fabien SPIROUX

Monsieur Michel BASPEYRAS

Monsieur Michel BASPEYRAS

Pour sa collaboration indispensable : Monsieur Justin JOSPITRE, plusieurs fois champion du monde de culturisme. Les étudiants en PCEM1 de l’UFR III Victor PACHON, Université Victor SEGALEN, Bordeaux 2.

Pour sa collaboration indispensable : Monsieur Justin JOSPITRE, plusieurs fois champion du monde de culturisme. Les étudiants en PCEM1 de l’UFR III Victor PACHON, Université Victor SEGALEN, Bordeaux 2.


TABLE DES MATIÈRES

CONVENTIONS UTILISEES

CONVENTIONS UTILISEES

LES SCHEMAS SONT ORIENTES PAR UN TREPIED DANS LES TROIS PLANS DE L'ESPACE

LES SCHEMAS SONT ORIENTES PAR UN TREPIED DANS LES TROIS PLANS DE L'ESPACE

ABREVIATIONS

ABREVIATIONS PALMAIRE

Pa

Ca

CAUDAL

Pl

Pr

M

Do

VENTRAL

V

LATERAL

L

G

GAUCHE

PLANTAIRE

Pl

PROXIMAL

DORSAL

MEDIAL

Pa

CAUDAL

PLANTAIRE

PROXIMAL

PALMAIRE

Ca

Pr

DISTAL Di

DORSAL

MEDIAL

M

DROITE

VENTRAL

V

LATERAL

L

Dr

Cr

G

GAUCHE

CRANIAL

CODES COULEURS

Do

DISTAL Di

DROITE

Dr

Cr

CRANIAL

CODES COULEURS LYMPHATIQUES

LYMPHATIQUES CAPSULE

LIGAMENTS

MEMBRANE FIBREUSE

CAPSULE

LIGAMENTS

MEMBRANE FIBREUSE

MEMBRANE SYNOVIALE NERFS

OS

CARTILAGE

MEMBRANE SYNOVIALE NERFS

OS

ARTERES

CARTILAGE

VEINES

ARTERES VEINES

MUSCLES

MUSCLES BOURSE SYNOVIALE

- la nouvelle nomenclature est en texte normal : grand glutéal, - l'ancienne nomenclature est entre parenthèses, en texte en italique : (grand fessier), - la traduction latine est entre parenthèses, en texte souligné : (gluteus maximus).

BOURSE SYNOVIALE

- la nouvelle nomenclature est en texte normal : grand glutéal, - l'ancienne nomenclature est entre parenthèses, en texte en italique : (grand fessier), - la traduction latine est entre parenthèses, en texte souligné : (gluteus maximus).


TABLE DES MATIÈRES TÊTE CONVENTIONS2 LA UTILISEES

ANATOMIE GENERALE

TABLE DES MATIÈRES 26

ANATOMIE GENERALE

2 LA TÊTE

26

INTRODUCTION

2

INTRODUCTION

26

INTRODUCTION

2

INTRODUCTION

26

ORIENTATION

2

OSTÉOLOGIE DE LA TÊTE

26

ORIENTATION

2

OSTÉOLOGIE DE LA TÊTE

26

26 26 28

INTRODUCTION

DÉFINITION

LES ORIENTATIONS

DÉVELOPPEMENT ET CROISSANCE

LES SCHEMAS SONT ORIENTES PAR UN TREPIED DANS LES TROIS PLANS DE L'ESPACE

ABREVIATIONS INTRODUCTION

DÉFINITION

LES ORIENTATIONS

Ca

LES DIFFÉRENTS TISSUS

DÉVELOPPEMENT PALMAIRE ET CROISSANCE

4

Pa

CONSTITUTION DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

I - le squelette crânial II - le squelette facial LE TISSU OSSEUX 4PLANTAIRE III - les sinus para-nasaux I - introduction 4Pl PROXIMAL II - structure 4 MORPHOLGIE DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL 30 III - histologie 4 I morphologie extérieure 30 DORSAL DISTAL IV - développement 6 Di A - la norma lateralis 30 V - classification MEDIAL 6 B - la norma ventralis 32 VENTRAL 6 VI - pathologies C - la norma dorsalis 32 D - la norma basalis 34 V LE TISSU CARTILAGINEUX 8 E DROITE - la norma verticalis 34 I - définition LATERAL II - morphologie intérieure 36 II - structure L Dr A - vue endocrânienne de la base du crâne 36 III - histologie G B vue médiale 38 LE TISSU MUSCULAIRE 10 GAUCHE C - coupe frontale du crâne 38 I - définition 10 CRANIAL II - structure 10 ARTHROLOGIE DE LA TÊTE 40 III - propriétés 10 IV - classification des muscles striés 10 DÉFINITION 40 V - pathologies 12 BASES OSSEUSES 40 LE TISSU NERVEUX 14 CODES COULEURS BASES ARTICULAIRES : MOYENS D’UNION PASSIFS 42 I - définition BASES MUSCULAIRES : MOYENS D’UNION ACTIFS 46 II - structure LYMPHATIQUES BASES NERVEUSES 46 III - histologie IV - classification MYOLOGIE DE LA TETE 48 V - pathologies CAPSULE LES MUSCLES CUTANÉS 48 LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ET CONJONCTIFS 16 LIGAMENTS I - les muscles annexés à MEMBRANE la vision 48 I - définition FIBREUSE II - les muscles annexés à l’olfaction 48 II - structure III - les muscles annexés à la gustation 50 III - histologie IV - les muscles annexés à l’audition IV - classification MEMBRANE SYNOVIALE50 50 LES ARTICULATIONS 18 NERFSV - la platysma OS LES MUSCLES MASTICATEURS 52 I - introduction 18 II - les synarthroses 18 LES MUSCLES SUPRA-HYOÏDIENS 54 A - généralités LES MUSCLES INFRA-HYOÏDIENS 54 B - syndesmoses LE MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN 56 ARTERES C - suture ou synfibrose CARTILAGE D - synchondrose LES MUSCLES SCALÈNES 56 E - symphyse RAPPORTS VEINES 58 F - synostose G - gomphoses 60 III - les syssarcoses 18 LE RACHIS MUSCLES IV - les articulations synoviales 20 A - généralités 20 GÉNÉRALITÉS 60 B - les surfaces articulaires 20 BOURSE SYNOVIALE DÉFINITION 60 C - la capsule articulaire 20 D - la cavité articulaire 20 FONCTIONS 60 E - les ligaments 20 I - organe statique F - les disques articulaires et les ménisques 20 II - organe dynamique G - les labrums 20 III - organe de protection H - les bourses et les gaines synoviales 20 DIMENSION 60 I - classification 22 COURBURES 60 1 - introduction 2 - trochoïde et trochoïde inversée CONSTITUTION 60 nouvelle nomenclature est en texte normal : grand glutéal, 3- la - ginglyme ANOMALIES DES COURBURES 62 4- l'ancienne - planes I texte - dans en le plan sagittal nomenclature est entre parenthèses, en italique : (grand fessier), 5 - ellipsoïde ou condylaire 22 - dans le plan frontal latine est entre parenthèses,22en texteIIsouligné : (gluteus maximus). 6- la - entraduction selle LES REPÈRES DE SURFACE 62 7 - sphéroïde 22 I osseux V - articulations particulières 24 II - musculaires VI - pathologies 24 OSTÉOLOGIE DU RACHIS 64 CAUDAL

Pr

M

Do

Cr

LA VERTÈBRE THORACIQUE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral

64

LES DIFFÉRENTS TISSUS LE TISSU OSSEUX

I - introduction II - structure III - histologie IV - développement V - classification VI - pathologies

LE TISSU CARTILAGINEUX

I - définition II - structure III - histologie

LE TISSU MUSCULAIRE

I - définition II - structure III - propriétés IV - classification des muscles striés V - pathologies

LE TISSU NERVEUX

I - définition II - structure III - histologie IV - classification V - pathologies

4 4 4 4 4 6 6 6 8

10 10 10 10 10 12 14

CONSTITUTION DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

I - le squelette crânial II - le squelette facial III - les sinus para-nasaux

MORPHOLGIE DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

I - morphologie extérieure A - la norma lateralis B - la norma ventralis C - la norma dorsalis D - la norma basalis E - la norma verticalis II - morphologie intérieure A - vue endocrânienne de la base du crâne B - vue médiale C - coupe frontale du crâne

ARTHROLOGIE DE LA TÊTE DÉFINITION BASES OSSEUSES

: MOYENS D’UNION PASSIFS BASES MUSCULAIRES : MOYENS D’UNION ACTIFS BASES ARTICULAIRES BASES NERVEUSES

MYOLOGIE DE LA TETE

LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ET CONJONCTIFS

16

LES MUSCLES CUTANÉS

LES ARTICULATIONS

18 18 18

LES MUSCLES MASTICATEURS

I - définition II - structure III - histologie IV - classification

I - introduction II - les synarthroses A - généralités B - syndesmoses C - suture ou synfibrose D - synchondrose E - symphyse F - synostose G - gomphoses III - les syssarcoses IV - les articulations synoviales A - généralités B - les surfaces articulaires C - la capsule articulaire D - la cavité articulaire E - les ligaments F - les disques articulaires et les ménisques G - les labrums H - les bourses et les gaines synoviales I - classification 1 - introduction 2 - trochoïde et trochoïde inversée 3 - ginglyme 4 - planes 5 - ellipsoïde ou condylaire 6 - en selle 7 - sphéroïde V - articulations particulières VI - pathologies

I - les muscles annexés à la vision II - les muscles annexés à l’olfaction III - les muscles annexés à la gustation IV - les muscles annexés à l’audition V - la platysma

LES MUSCLES SUPRA-HYOÏDIENS LES MUSCLES INFRA-HYOÏDIENS

LE MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN LES MUSCLES SCALÈNES RAPPORTS

18 20 20 20 20 20 20 20 20 20 22

LE RACHIS GÉNÉRALITÉS DÉFINITION FONCTIONS

I - organe statique II - organe dynamique III - organe de protection

30 30 30 32 32 34 34 36 36 38 38 40 40 40 42 46 46 48 48 48 48 50 50 50 52 54 54 56 56 58

60 60 60 60

ANOMALIES DES COURBURES

60 60 60 62

LES REPÈRES DE SURFACE

62

DIMENSION COURBURES CONSTITUTION

22 22 22 24 24

26 26 28

I - dans le plan sagittal II - dans le plan frontal I - osseux II - musculaires

OSTÉOLOGIE DU RACHIS LA VERTÈBRE THORACIQUE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral

64 64


III - les processus vertébraux LA VERTÈBRE LOMBALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux IV - l’isthme vertébral V - pathologies

LA VERTÈBRE CERVICALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux IV - pathologies

L’ATLAS OU PREMIÈRE VERTÈBRE CERVICALE

I - l’arc antérieur II - les masses latérales III - l’arc postérieur IV - le foramen vertébral

L’AXIS OU DEUXIÈME VERTÈBRE CERVICALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux

LE SACRUM

I - la face pelvienne II - la face dorsale III - la face latérale IV - la base du sacrum V - le sommet du sacrum VI - le canal sacral

LE COCCYX

ARTHROLOGIE DU RACHIS ARTICULATIONS DES CORPS VERTÉBRAUX

I - surfaces articulaires II - moyens d’union A - le disque inter-vertébral B - le ligament longitudinal antérieur C - le ligament longitudinal postérieur

ARTICULATIONS DES PROCESSUS ARTICULAIRES

I - surfaces articulaires A - rachis cervical B - rachis thoracique C - rachis lombal II - moyens d’union

UNION DES LAMES UNION DES PROCESSUS ÉPINEUX UNION DES PROCESSUS TRANSVERSES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

66

LE THORAX 68

70

LES MUSCLES PROFONDS

I - les muscles profonds cervico-thoraciques A - les muscles rétro-vertébraux 1 - le groupe le plus profond 2 - le groupe le moins profond B - les muscles pré-vertébraux II - les muscles profonds thoraco-lombaux A - l’ilio-costal B - le longissimus des lombes C - le longissimus du thorax D - le longissimus du cou E - l’épineux F - le transversaire épineux

LES MUSCLES SUPERFICIELS

OSTÉOLOGIE DU THORAX LE STERNUM

I - le manubrium II - le corps III - le processus xiphoïde IV - pathologies

LES CÔTES

I - caractères généraux II - la première côte III - rapports

72

ARTHROLOGIE DU THORAX

96 96 98

100 100 100 102 102 102 102 104 104 106 106 108

LES ARTICULATIONS ENTRE CÔTES ET VERTÈBRES

74 74 74 76 76 76 76 76 78 78 78 78 78 80 80 80

80 82 82 82 82 82 82 84 84 84 86 86

I - les articulations unco-vertébrales II - l’articulation lombo-sacrale III - l’articulation sacro-coccygienne IV - les articulations cervicales crâniales A - l’articulation atlanto-occipitale B - l’articulation atlanto-axoïdienne latérale C - l’articulation atlanto-axoïdienne médiane D - l’appareil suspenseur de la dent E - connexions ligamentaires entre l’os occipital et l’axis 86 F - pathologies 86

MYOLOGIE DU RACHIS

I - le plan des dentelés est le plus profond : II - l’élévateur de la scapula et le rhomboïde III - le plan du trapèze et du grand dorsal

88 88 88 88 88 90 92 94 94 94 94 94 94 94 96

LES ARTICULATIONS DES CARTILAGES COSTAUX

LES INTERCOSTAUX LES ÉLÉVATEURS DES CÔTES LE TRANSVERSE DU THORAX LES MUSCLES DE LA PAROI VENTRO-MÉDIALE DU THORAX

I - groupe ventral II - groupe médial

LE DIAPHRAGME

I - insertions périphériques A - insertions dorsales B - insertions latérales C - insertions ventrales II - insertions centrales III - orifices et interstices du diaphragme A - les orifices B - les interstices IV - rapports V - innervation VI - action VII - pathologies

MYOLOGIE DE L’ABDOMEN LES MUSCLES DES LOMBES

110 110 110 110 112 112 114 116 116

118 118 118 120 120 120

122 122

L’ILIO-PSOAS

122

LE PETIT PSOAS

122 124 124

I - origine et trajet II - terminaison III - innervation IV - action

LE CARRÉ DES LOMBES RAPPORTS

LES MUSCLES DE L’ABDOMEN

126

L’OBLIQUE EXTERNE DE L’ABDOMEN

126 128 128 128 128 130 130 130 130 130 130

L’OBLIQUE INTERNE DE L’ABDOMEN LE TRANSVERSE DE L’ABDOMEN LE TENDON CONJOINT LE FASCIA TRANSVERSALIS LE DROIT DE L’ABDOMEN LE PYRAMIDAL

LA GAINE DU MUSCLE DROIT DE L’ABDOMEN LA LIGNE BLANCHE DE L’ABDOMEN

INNERVATION DES MUSCLES DE L’ABDOMEN ACTION

LA VERTÈBRE LOMBALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux IV - l’isthme vertébral V - pathologies

LA VERTÈBRE CERVICALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux IV - pathologies

L’ATLAS OU PREMIÈRE VERTÈBRE CERVICALE

I - l’arc antérieur II - les masses latérales III - l’arc postérieur IV - le foramen vertébral

L’AXIS OU DEUXIÈME VERTÈBRE CERVICALE

I - le corps vertébral II - l’arc vertébral III - les processus vertébraux

LE SACRUM

LES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

MYOLOGIE DU THORAX

III - les processus vertébraux

I - la face pelvienne II - la face dorsale III - la face latérale IV - la base du sacrum V - le sommet du sacrum VI - le canal sacral

LE COCCYX

ARTHROLOGIE DU RACHIS ARTICULATIONS DES CORPS VERTÉBRAUX

I - surfaces articulaires II - moyens d’union A - le disque inter-vertébral B - le ligament longitudinal antérieur C - le ligament longitudinal postérieur

ARTICULATIONS DES PROCESSUS ARTICULAIRES

I - surfaces articulaires A - rachis cervical B - rachis thoracique C - rachis lombal II - moyens d’union

UNION DES LAMES UNION DES PROCESSUS ÉPINEUX UNION DES PROCESSUS TRANSVERSES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

66

LE THORAX 68

70

LES MUSCLES PROFONDS

I - les muscles profonds cervico-thoraciques A - les muscles rétro-vertébraux 1 - le groupe le plus profond 2 - le groupe le moins profond B - les muscles pré-vertébraux II - les muscles profonds thoraco-lombaux A - l’ilio-costal B - le longissimus des lombes C - le longissimus du thorax D - le longissimus du cou E - l’épineux F - le transversaire épineux

LES MUSCLES SUPERFICIELS

OSTÉOLOGIE DU THORAX LE STERNUM

I - le manubrium II - le corps III - le processus xiphoïde IV - pathologies

LES CÔTES

I - caractères généraux II - la première côte III - rapports

72

ARTHROLOGIE DU THORAX

96 96 98

100 100 100 102 102 102 102 104 104 106 106 108

LES ARTICULATIONS ENTRE CÔTES ET VERTÈBRES

74 74 74 76 76 76 76 76 78 78 78 78 78 80 80 80

80 82 82 82 82 82 82 84 84 84 86 86

I - les articulations unco-vertébrales II - l’articulation lombo-sacrale III - l’articulation sacro-coccygienne IV - les articulations cervicales crâniales A - l’articulation atlanto-occipitale B - l’articulation atlanto-axoïdienne latérale C - l’articulation atlanto-axoïdienne médiane D - l’appareil suspenseur de la dent E - connexions ligamentaires entre l’os occipital et l’axis 86 F - pathologies 86

MYOLOGIE DU RACHIS

I - le plan des dentelés est le plus profond : II - l’élévateur de la scapula et le rhomboïde III - le plan du trapèze et du grand dorsal

88 88 88 88 88 90 92 94 94 94 94 94 94 94 96

LES ARTICULATIONS DES CARTILAGES COSTAUX LES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

MYOLOGIE DU THORAX LES INTERCOSTAUX LES ÉLÉVATEURS DES CÔTES LE TRANSVERSE DU THORAX LES MUSCLES DE LA PAROI VENTRO-MÉDIALE DU THORAX

I - groupe ventral II - groupe médial

LE DIAPHRAGME

I - insertions périphériques A - insertions dorsales B - insertions latérales C - insertions ventrales II - insertions centrales III - orifices et interstices du diaphragme A - les orifices B - les interstices IV - rapports V - innervation VI - action VII - pathologies

MYOLOGIE DE L’ABDOMEN LES MUSCLES DES LOMBES

110 110 110 110 112 112 114 116 116

118 118 118 120 120 120

122 122

L’ILIO-PSOAS

122

LE PETIT PSOAS

122 124 124

I - origine et trajet II - terminaison III - innervation IV - action

LE CARRÉ DES LOMBES RAPPORTS

LES MUSCLES DE L’ABDOMEN

126

L’OBLIQUE EXTERNE DE L’ABDOMEN

126 128 128 128 128 130 130 130 130 130 130

L’OBLIQUE INTERNE DE L’ABDOMEN LE TRANSVERSE DE L’ABDOMEN LE TENDON CONJOINT LE FASCIA TRANSVERSALIS LE DROIT DE L’ABDOMEN LE PYRAMIDAL

LA GAINE DU MUSCLE DROIT DE L’ABDOMEN LA LIGNE BLANCHE DE L’ABDOMEN

INNERVATION DES MUSCLES DE L’ABDOMEN ACTION


LES POINTS FAIBLES LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE DORSALE

I - le trigone lombal II - le tétragone lombal

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE VENTRALE LE CANAL INGUINAL

LE PELVIS

132 132 132 132 132 134

136

LES POINTS FAIBLES LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE DORSALE

I - le trigone lombal II - le tétragone lombal

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE VENTRALE LE CANAL INGUINAL

LE PELVIS

132 132 132 132 132 134

136

MORPHOLOGIE GÉNÉRALE

136

MORPHOLOGIE GÉNÉRALE

136

OSTÉOLOGIE

136

OSTÉOLOGIE

136

L’OS COXAL

L’OS COXAL

LE SACRUM

LE SACRUM

ARTHROLOGIE

138

ARTHROLOGIE

138

138 138

LA SYMPHYSE PUBIENNE

MYOLOGIE DU PELVIS

140

MYOLOGIE DU PELVIS

140

LE DIAPHRAGME PELVIEN

140 140 140 142 142 142

LE DIAPHRAGME PELVIEN

140 140 140 142 142 142

LA SYMPHYSE PUBIENNE L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE

I - le muscle élévateur de l’anus II - le muscle coccygien LE DIAPHRAGME URO-GÉNITAL I - le plan profond II - le plan superficiel

L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE

I - le muscle élévateur de l’anus II - le muscle coccygien LE DIAPHRAGME URO-GÉNITAL I - le plan profond II - le plan superficiel

138 138


COTE GAUCHE DECRIT POUR LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL

COTE GAUCHE DECRIT POUR LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL

CRANE RACHIS

CRANE RACHIS

THORAX

Cr

COTE DROIT DECRIT POUR LE CORPS

Do

Cr

G

BASSIN

Do G

VUES VENTRALES

VUES VENTRALES

MEMBRE PELVIEN

MEMBRE PELVIEN

MEDIAL

CRANIAL AXE VERTICAL

MEDIAL

CRANIAL

LATERAL

LATERAL

AXE VERTICAL

PLAN HORIZONTAL OU TRANSVERSAL

PLAN HORIZONTAL OU TRANSVERSAL

GAUCHE

DROITE

CAUDAL

CAUDAL

DORSAL

PLAN SAGITTAL (LES PLANS PARALLELES AU PLAN SAGITTAL MEDIAN SONT APPELES PARA-SAGITTAUX) AXE HORIZONTAL TRANSVERSAL

PLAN FRONTAL OU CORONAL AXE SAGITTAL DORSO-VENTRAL

PLAN PARA-SAGITTAL

VENTRAL

DORSAL

PLAN SAGITTAL (LES PLANS PARALLELES AU PLAN SAGITTAL MEDIAN SONT APPELES PARA-SAGITTAUX) AXE HORIZONTAL TRANSVERSAL

PLAN FRONTAL OU CORONAL AXE SAGITTAL DORSO-VENTRAL

VENTRAL

FLEXION

GAUCHE

DROITE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

COTE DROIT DECRIT POUR LE CORPS

MEMBRE THORACIQUE

BASSIN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MEMBRE THORACIQUE

THORAX

PLAN PARA-SAGITTAL

FLEXION

ROTATIONS MEDIALE ET LATERALE

ROTATIONS MEDIALE ET LATERALE

RETROPULSION EXTENSION

ADDUCTION

ABDUCTION

RETROPULSION EXTENSION

ANTEPULSION

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ADDUCTION

ABDUCTION

ANTEPULSION

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

2

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


ANATOMIE GENERALE

ANATOMIE GENERALE

INTRODUCTION

INTRODUCTION

L’appareil locomoteur appartient au système de la vie de relation (avec le monde extérieur).

L’appareil locomoteur appartient au système de la vie de relation (avec le monde extérieur).

Il s’associe à deux autres appareils, le système de la vie végétative et le système de la reproduction, pour composer le corps humain.

Il s’associe à deux autres appareils, le système de la vie végétative et le système de la reproduction, pour composer le corps humain.

L’appareil locomoteur exécute la réponse motrice du corps à tous les stimuli environnants dans un système réflexe plus ou moins élaboré.

L’appareil locomoteur exécute la réponse motrice du corps à tous les stimuli environnants dans un système réflexe plus ou moins élaboré.

Le système de la vie de relation comprend deux systèmes d’information périphériques :

Le système de la vie de relation comprend deux systèmes d’information périphériques :

- le système nerveux,

- le système nerveux,

- les organes des sens,

- les organes des sens,

INTRODUCTION Le corps humain est un volume dont la représentation tridimensionnelle nécessite la description de plans de référence : ceci permet de décrire chaque organe du corps, et surtout ses rapports, comme s’il était situé au centre d’un cube dont les six parois sont autant de rapports. Il est indispensable d’apprendre le langage anatomique de description, langage commun au monde médical. LES ORIENTATIONS Parler anatomique, c’est d’abord s’orienter dans l’espace : - le crânial (haut) et le caudal (bas) (supérieur et inférieur), - le droit et le gauche, - le médial (en dedans) et le latéral (en dehors) (interne et externe), - le médian (dans l’axe du corps ou d’un segment), - le ventral (avant) et le dorsal (arrière) (antérieur et postérieur), La géométrie spatiale fait appel à un repère constitué de trois axes orthogonaux ; chacun des trois plans de référence est perpendiculaire à l’axe qui le définit : - l’axe vertical, ou crânio-caudal, définit le plan horizontal et les directions crâniale et caudale, - l’axe tranversal, de droite à gauche, définit le plan sagittal et les directions ventrale et dorsale,

- le système appendiculaire formé des membres thoracique et pelvien.

ORIENTATION INTRODUCTION Le corps humain est un volume dont la représentation tridimensionnelle nécessite la description de plans de référence : ceci permet de décrire chaque organe du corps, et surtout ses rapports, comme s’il était situé au centre d’un cube dont les six parois sont autant de rapports. Il est indispensable d’apprendre le langage anatomique de description, langage commun au monde médical. LES ORIENTATIONS Parler anatomique, c’est d’abord s’orienter dans l’espace : - le crânial (haut) et le caudal (bas) (supérieur et inférieur), - le droit et le gauche, - le médial (en dedans) et le latéral (en dehors) (interne et externe), - le médian (dans l’axe du corps ou d’un segment), - le ventral (avant) et le dorsal (arrière) (antérieur et postérieur), La géométrie spatiale fait appel à un repère constitué de trois axes orthogonaux ; chacun des trois plans de référence est perpendiculaire à l’axe qui le définit : - l’axe vertical, ou crânio-caudal, définit le plan horizontal et les directions crâniale et caudale, - l’axe tranversal, de droite à gauche, définit le plan sagittal et les directions ventrale et dorsale,

- l’axe sagittal, ventro-dorsal, définit le plan frontal et les directions vers médiale et latérale,

- l’axe sagittal, ventro-dorsal, définit le plan frontal et les directions vers médiale et latérale,

Chaque membre présente un axe médian (celuièmedu membre thoracique passe par la tête de l’humérus, le milieu du coude et le 3 doigt) qui permet de décrire le membre : le petit doigt est situé en dedans de la main (alors qu’il est en dehors du corps).

Chaque membre présente un axe médian (celuièmedu membre thoracique passe par la tête de l’humérus, le milieu du coude et le 3 doigt) qui permet de décrire le membre : le petit doigt est situé en dedans de la main (alors qu’il est en dehors du corps).

Les plans de référence définissent les mouvements :

Les plans de référence définissent les mouvements :

- dans le plan frontal : l’abduction éloigne le membre du plan sagittal et l’adduction le rapproche,

- dans le plan frontal : l’abduction éloigne le membre du plan sagittal et l’adduction le rapproche,

- dans le plan sagittal, l’antépulsion porte le membre en avant du plan frontal et la rétropulsion le porte en arrière ; l’extension éloigne deux segments de membre alors que la flexion les rapproche,

- dans le plan sagittal, l’antépulsion porte le membre en avant du plan frontal et la rétropulsion le porte en arrière ; l’extension éloigne deux segments de membre alors que la flexion les rapproche,

- dans le plan horizontal, la rotation médiale et la rotation latérale,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ORIENTATION

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le système appendiculaire formé des membres thoracique et pelvien.

- le système axial formé de la tête, crâne et face, du rachis et du tronc (thorax, abdomen et pelvis),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le système axial formé de la tête, crâne et face, du rachis et du tronc (thorax, abdomen et pelvis),

L’appareil locomoteur comprend différents éléments associés :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’appareil locomoteur comprend différents éléments associés :

2

- l’association mouvements décrit un cône porte leAXIAL nom de circumduction. ANATOMIEdes DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DUet SYSTEME Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- dans le plan horizontal, la rotation médiale et la rotation latérale, - l’association des mouvements décrit un cône et porte le nom de circumduction.

2


EXOSQUELETTES

CREVETTE

CRANE

CRABE

CREVETTE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CRABE

ENDOSQUELETTES

GRENOUILLE COMMUNE

TRAVEES SPONGIEUSES CORTICALE

GRENOUILLE COMMUNE

NERF OSTEOCYTE

ARTERE

TRAVEES SPONGIEUSES CORTICALE

OSTEOCLASTE

OSTEOCYTE OSTEOCLASTE

OSTEON

PERIOSTE

PERIOSTE

CANAL MEDULLAIRE

ARTERE

NERF

OSTEON

CANAL MEDULLAIRE CANAL DE HAVERS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ENDOSQUELETTES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CRANE

EXOSQUELETTES

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CANAL DE HAVERS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

4

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LES DIFFÉRENTS TISSUS

LES DIFFÉRENTS TISSUS

LE TISSU OSSEUX

LE TISSU OSSEUX

I - introduction

I - introduction

- le squelette est le système de soutien et de protection du corps :

- le squelette est le système de soutien et de protection du corps :

. l’endosquelette est une armature qui soutient les tissus : c’est un tuteur solide mais non rigide qui reste plastique et capable de déformations (le dépassement de son module d’élasticité entraîne une fracture osseuse),

. l’endosquelette est une armature qui soutient les tissus : c’est un tuteur solide mais non rigide qui reste plastique et capable de déformations (le dépassement de son module d’élasticité entraîne une fracture osseuse),

. l’exosquelette a un rôle de protection (carapace des crustacés) ; chez l’homme, le rôle de protection est essentiel au niveau du système nerveux : le crâne pour le cerveau, le rachis pour la moelle épinière,

. l’exosquelette a un rôle de protection (carapace des crustacés) ; chez l’homme, le rôle de protection est essentiel au niveau du système nerveux : le crâne pour le cerveau, le rachis pour la moelle épinière, - la moelle osseuse est aussi le site de production des cellules sanguines.

Un os est constitué de trois types de tissus osseux concentriques : - l’os spongieux, médullaire, réticulaire, central, - l’os cortical, périphérique, dense extrêmement solide, - le périoste, enveloppe périphérique qui recouvre les os dans leur ensemble à l’exception des surfaces articulaires. III - histologie

II - structure

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

II - structure

Un os est constitué de trois types de tissus osseux concentriques : - l’os spongieux, médullaire, réticulaire, central, - l’os cortical, périphérique, dense extrêmement solide, - le périoste, enveloppe périphérique qui recouvre les os dans leur ensemble à l’exception des surfaces articulaires. III - histologie

. dans celui-ci s’insèrent les tendons et les ligaments qui provoquent le plus souvent des reliefs d’os cortical, compact, appelés tubérosités ou processus d’insertions musculaires, . en coupe microscopie, on distingue : - une substance fondamentale riche en collagène et en ions phosphocalciques, - des unités, les systèmes de Havers, avec des colonnes verticales représentées par les ostéons et centrées sur un canal de Havers où passent une artère et un nerf : . les systèmes de Havers sont construits par des cellules, les ostéoblastes, qui en vieillissant deviennent des ostéocytes, . le turn over osseux nécessite une destruction par les ostéoclastes du tissus osseux, . les ostéons s’orientent en fonction des contraintes imposées à l’os, - l’os médullaire est dit spongieux, car réticulaire, pauvre en structures osseuses, formé de travées orientées selon les contraintes et infiltrées de cellules hématopoïétiques (moelle osseuse rouge) qui cèdent la place avec l’âge à des cellules adipeuses (moelle osseuse jaune).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. dans celui-ci s’insèrent les tendons et les ligaments qui provoquent le plus souvent des reliefs d’os cortical, compact, appelés tubérosités ou processus d’insertions musculaires, . en coupe microscopie, on distingue : - une substance fondamentale riche en collagène et en ions phosphocalciques, - des unités, les systèmes de Havers, avec des colonnes verticales représentées par les ostéons et centrées sur un canal de Havers où passent une artère et un nerf : . les systèmes de Havers sont construits par des cellules, les ostéoblastes, qui en vieillissant deviennent des ostéocytes, . le turn over osseux nécessite une destruction par les ostéoclastes du tissus osseux, . les ostéons s’orientent en fonction des contraintes imposées à l’os, - l’os médullaire est dit spongieux, car réticulaire, pauvre en structures osseuses, formé de travées orientées selon les contraintes et infiltrées de cellules hématopoïétiques (moelle osseuse rouge) qui cèdent la place avec l’âge à des cellules adipeuses (moelle osseuse jaune).

4

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’os cortical possède une structure dense : ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’os cortical possède une structure dense :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la moelle osseuse est aussi le site de production des cellules sanguines.

4


OSSIFICATION MEMBRANEUSE

OSTEOCYTE

OSTEOCLASTE

CALVARIA

OSSIFICATION MEMBRANEUSE

OSTEOCYTE

CALVARIA

TABLE INTERNE

TABLE EXTERNE

TABLE EXTERNE

PERIOSTE

PERIOSTE

DIPLOE

TABLE INTERNE

MEMBRANE FIBREUSE

OSSIFICATION ENCHONDRALE

DIAPHYSE

EBAUCHE CARTILAGINEUSE

EBAUCHE CARTILAGINEUSE

PERIOSTE

EPIPHYSE

MOELLE OSSEUSE

PERIOSTE

CARTILAGE DE CONJUGAISON (METAPHYSE)

CARTILAGE DE CONJUGAISON (METAPHYSE)

OS PLAT

OS SESAMOIDE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

EPIPHYSE

OS PLAT

OS COURTS

OS SESAMOIDE

OS LONGS

OS PNEUMATISES

DIAPHYSE

OS LONG

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

OS LONG

EPIPHYSE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

EPIPHYSE

OS WORMIENS

DIPLOE

MEMBRANE FIBREUSE

OSSIFICATION ENCHONDRALE

MOELLE OSSEUSE

OSTEOCLASTE

OS COURTS

OS LONGS

OS IRREGULIER

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

OS WORMIENS

OS PNEUMATISES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

OS IRREGULIER

6

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


- le développement osseux se fait soit à partir d’une maquette cartilagineuse (ossification enchondrale), soit à partir d’une maquette fibreuse (ossification membraneuse),

- l’ossification enchondrale commence dès le 2ème mois in utero et aboutit à une maquette cartilagineuse (squelette fœtal visible à la radiologie in utero),

- l’ossification enchondrale commence dès le 2ème mois in utero et aboutit à une maquette cartilagineuse (squelette fœtal visible à la radiologie in utero),

- l’ossification primaire débute aux extrémités osseuses vers l’âge de 10-11 ans,

- l’ossification primaire débute aux extrémités osseuses vers l’âge de 10-11 ans,

- à la puberté la plupart des os longs sont formés de trois parties : la diaphyse est séparée des deux épiphyses par les métaphyses, zones de croissance et d’ossification secondaire appelées cartilage de conjugaison ; ces zones de croissance métaphysaire sont responsables de la croissance en longueur de l’os alors que le périoste est responsable de la croissance en largeur,

- à la puberté la plupart des os longs sont formés de trois parties : la diaphyse est séparée des deux épiphyses par les métaphyses, zones de croissance et d’ossification secondaire appelées cartilage de conjugaison ; ces zones de croissance métaphysaire sont responsables de la croissance en longueur de l’os alors que le périoste est responsable de la croissance en largeur,

- à la fin de la puberté (vers 16 ans chez les jeunes filles, 18 ans chez les garçons), la majeure partie de l’ossification secondaire est terminée : le dernier os à s’ossifier est la clavicule vers 25 ans,

- à la fin de la puberté (vers 16 ans chez les jeunes filles, 18 ans chez les garçons), la majeure partie de l’ossification secondaire est terminée : le dernier os à s’ossifier est la clavicule vers 25 ans,

- l’ossification dite tertiaire n’est qu’un remodelage osseux permanent en fonction des contraintes où sont essentiellement utilisées les travées d’os spongieux et l’ossification périostée, - le squelette crânio-facial évolue de manière différente : à partir de la base du crâne, essentiellement enchondrale, se développent le massif crânien périphérique et le massif facial d’origine membraneuse.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le développement osseux se fait soit à partir d’une maquette cartilagineuse (ossification enchondrale), soit à partir d’une maquette fibreuse (ossification membraneuse),

- l’ossification dite tertiaire n’est qu’un remodelage osseux permanent en fonction des contraintes où sont essentiellement utilisées les travées d’os spongieux et l’ossification périostée, - le squelette crânio-facial évolue de manière différente : à partir de la base du crâne, essentiellement enchondrale, se développent le massif crânien périphérique et le massif facial d’origine membraneuse. V - classification

Selon leur forme, on distingue des os :

Selon leur forme, on distingue des os :

- longs (fémur, phalanges, métacarpiens), - courts (os du carpe), - plats (scapula, os du crâne), - irréguliers (vertèbres), - pneumatisés (certains os de la face), - wormiens (petits os surnuméraires au niveau des fontanelles), - sésamoïdes : inclus dans un tendon (patella), - accessoire (fabella), VI - pathologies - les défauts de croissance : . rachitisme (carence en vitamine D),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V - classification

- longs (fémur, phalanges, métacarpiens), - courts (os du carpe), - plats (scapula, os du crâne), - irréguliers (vertèbres), - pneumatisés (certains os de la face), - wormiens (petits os surnuméraires au niveau des fontanelles), - sésamoïdes : inclus dans un tendon (patella), - accessoire (fabella), VI - pathologies - les défauts de croissance : . rachitisme (carence en vitamine D),

. maladie des os de verre (maladie de Lobstein),

. maladie des os de verre (maladie de Lobstein),

- les anomalies de calcification et de la matrice osseuse :

- les anomalies de calcification et de la matrice osseuse :

. ostéoporose,

. ostéoporose,

. ostéomalacie,

. ostéomalacie,

. ostéopétrose,

. ostéopétrose,

- les fractures avec les cals de réparation.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

IV - développement

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

IV - développement

- les fractures avec les cals de réparation.

6

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

6


CARTILAGE FIBREUX

CARTILAGES ELASTIQUES

SURFACE ARTICULAIRE (CARTILAGE HYALIN)

METAPHYSE

DIAPHYSE

CAPSULE ARTICULAIRE

DISQUE ARTICULAIRE

DIAPHYSE

DISQUE ARTICULAIRE

LIGAMENT

CARTILAGE DE CONJUGAISON (METAPHYSE)

TENDON

CHONDROBLASTES

METAPHYSE

LIGAMENT

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CAPSULE ARTICULAIRE

EPIPHYSE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

EPIPHYSE

SURFACE ARTICULAIRE (CARTILAGE HYALIN)

CARTILAGE FIBREUX

CARTILAGES ELASTIQUES

TENDON

CHONDROCYTES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ABSENCE DE CHONDROBLASTE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CHONDROBLASTES

CHONDROCYTES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CARTILAGE DE CONJUGAISON (METAPHYSE)

ABSENCE DE CHONDROBLASTE

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LE TISSU CARTILAGINEUX

LE TISSU CARTILAGINEUX

I - définition

I - définition

C’est un tissu caractérisé par son élasticité lors des déformations ou des pressions présent :

C’est un tissu caractérisé par son élasticité lors des déformations ou des pressions présent :

. au niveau de l’oreille et du nez : cartilage élastique,

. au niveau de l’oreille et du nez : cartilage élastique,

. au niveau des disques articulaires : cartilage fibreux,

. au niveau des disques articulaires : cartilage fibreux,

. au niveau des articulations : cartilage hyalin,

. au niveau des articulations : cartilage hyalin,

II - structure

II - structure - le cartilage élastique est jaunâtre : . riche en fibres élastiques et pauvre en fibres de collagène, il est très flexible,

. c’est le cartilage de l’épiglotte,

. c’est le cartilage de l’épiglotte,

. riches en fibres de collagène et pauvres en fibres élastiques, ils sont plus résistants, . ils constituent les disques articulaires du genou, du rachis ou de la symphyse pubienne, - le cartilage hyalin est légèrement bleuâtre ; il recouvre les surfaces articulaires :

- les fibro-cartilages sont blanchâtres : . riches en fibres de collagène et pauvres en fibres élastiques, ils sont plus résistants, . ils constituent les disques articulaires du genou, du rachis ou de la symphyse pubienne, - le cartilage hyalin est légèrement bleuâtre ; il recouvre les surfaces articulaires :

. peu vascularisé, il est nourri par imbibition de liquide synovial : son usure entraîne une évolution progressive vers l’arthrose, . il se trouve égalementau niveau des cartilages costaux et trachéaux et au niveau des métaphyses, . le cartilage métaphysaire, dit de conjugaison, présente des cellules disposées en colonnes verticales : - il permet à la fois la croissance en longueur de l’os et l’ossification progressive de la métaphyse, - il est très sensible aux contraintes.

III - histologie Les cellules cartilagineuses sont les chondrocytes, issus de chondroblastes, et situés dans des logettes de la substance fondamentale cartilagineuse, très riche en eau, mais dépourvue de vaisseaux et de nerfs.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. aussi riche en fibres élastiques qu’en fibres de collagène, il est conçu pour résister aux pressions, ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. aussi riche en fibres élastiques qu’en fibres de collagène, il est conçu pour résister aux pressions,

. peu vascularisé, il est nourri par imbibition de liquide synovial : son usure entraîne une évolution progressive vers l’arthrose, . il se trouve égalementau niveau des cartilages costaux et trachéaux et au niveau des métaphyses, . le cartilage métaphysaire, dit de conjugaison, présente des cellules disposées en colonnes verticales : - il permet à la fois la croissance en longueur de l’os et l’ossification progressive de la métaphyse, - il est très sensible aux contraintes.

III - histologie Les cellules cartilagineuses sont les chondrocytes, issus de chondroblastes, et situés dans des logettes de la substance fondamentale cartilagineuse, très riche en eau, mais dépourvue de vaisseaux et de nerfs.

8

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- les fibro-cartilages sont blanchâtres :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. riche en fibres élastiques et pauvre en fibres de collagène, il est très flexible,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le cartilage élastique est jaunâtre :

8


MUSCLE STRIE VOLONTAIRE

MUSCLE LISSE VISCERAL INVOLONTAIRE

MYOCARDE (MUSCLE STRIE AUTOMATIQUE)

MUSCLE

MUSCLE SQUELETTIQUE STRIE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MUSCLE SQUELETTIQUE STRIE

MUSCLE LISSE VISCERAL INVOLONTAIRE

MYOCARDE (MUSCLE STRIE AUTOMATIQUE)

MUSCLE

FAISCEAU

FAISCEAU FIBRE

FIBRE MYOFIBRILLE

MYOFIBRILLE MICROFILAMENTS ACTINE

PERIMYSIUM EXTERNE

PERIMYSIUM INTERNE

MYOSINE

ENDOMYSIUM

PERIMYSIUM EXTERNE

PERIMYSIUM INTERNE

A : ACTINE M : MYOSINE M M FIBRE MUSCULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MUSCLE STRIE VOLONTAIRE

MICROFILAMENTS ACTINE MYOSINE

ENDOMYSIUM

A : ACTINE M : MYOSINE A

DECONTRACTION

M M

M M

A

CONTRACTION

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

FIBRE MUSCULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

A

DECONTRACTION

M M

A

CONTRACTION

10

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


I - définition

I - définition

Il est responsable de la motricité, c’est-à-dire de la mobilisation active des différents segments osseux. La mobilité peut être active, ou passive, involontaire.

Il est responsable de la motricité, c’est-à-dire de la mobilisation active des différents segments osseux. La mobilité peut être active, ou passive, involontaire.

II - structure

II - structure

Il existe différentes fibres musculaires :

Il existe différentes fibres musculaires :

- striées, à contraction volontaire, dans les muscles somatiques de l’appareil locomoteur,

- striées, à contraction volontaire, dans les muscles somatiques de l’appareil locomoteur,

- lisses, à contraction involontaire, dans les différents viscères,

- lisses, à contraction involontaire, dans les différents viscères,

- cardiaques, à part car striées mais à contraction autonome, dépendant d’un système nerveux propre, cardio-necteur.

- cardiaques, à part car striées mais à contraction autonome, dépendant d’un système nerveux propre, cardio-necteur.

- la contractibilité par impaction réciproque de deux protéines, l’actine et la myosine, - l’élasticité qui permet à un muscle de s’allonger jusqu’à une limite, la déchirure musculaire, - la fatigabilité avec des fibres musculaires peu fatigables (toniques) et des fibres musculaires rapidement fatigables (phasiques), - le tonus musculaire, légère contraction préalable à tout mouvement, - l’innervation par un nerf périphérique pour les muscles striés, végétative et sympathique pour les cellules musculaires lisses et parfois intrapariétales pour certains viscères (plexus intestinaux myentériques (Auerbach) et entériques sousmuqueux (Meissner)), Il existe ainsi pour chaque muscle un compromis entre différents éléments : - la force contre la précision, - le caractère tonique contre le caractère phasique, - la posture (attitude immobile) et le mouvement (mobilité active). IV - classification des muscles striés On différencie les muscles striés selon : - leur insertion d’origine qui peut être : . osseuse : par les fibres rouges s’insérant directement sur le périoste, . cartilagineuse : comme les muscles de l’oreille, . aponévrotique : comme le muscle temporal, . tendineuse : comme les muscles lombricaux, . fibreuse : myocarde, . cutanée : muscles cutanés des expressions du visage. - leur terminaison se fait en général par l’intermédiaire de tendons dont les fibres de Charpey pénètrent l’os cortical : . la jonction musculo-tendineuse met en rapport des fibres musculaires, directement en continuité avec des fibres tendineuses, selon diverses manières : bout à bout, penniforme, à cône ou semi-penniforme, . les cellules tendineuses sont pauvres en noyaux et très longues, . la jonction ostéo-tendineuse est particulière : - elle peut créer un tubercule, une tubérosité ou un processus d’insertion, - elle peut se faire par un périoste très solide, - elle peut parfois réaliser des pénétrations intra-osseuses, en cas de tractions violentes. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Les fibres musculaires sont caractérisées par :

III - propriétés Les fibres musculaires sont caractérisées par : - la contractibilité par impaction réciproque de deux protéines, l’actine et la myosine, - l’élasticité qui permet à un muscle de s’allonger jusqu’à une limite, la déchirure musculaire, - la fatigabilité avec des fibres musculaires peu fatigables (toniques) et des fibres musculaires rapidement fatigables (phasiques), - le tonus musculaire, légère contraction préalable à tout mouvement, - l’innervation par un nerf périphérique pour les muscles striés, végétative et sympathique pour les cellules musculaires lisses et parfois intrapariétales pour certains viscères (plexus intestinaux myentériques (Auerbach) et entériques sousmuqueux (Meissner)),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - propriétés

Il existe ainsi pour chaque muscle un compromis entre différents éléments : - la force contre la précision, - le caractère tonique contre le caractère phasique, - la posture (attitude immobile) et le mouvement (mobilité active). IV - classification des muscles striés On différencie les muscles striés selon : - leur insertion d’origine qui peut être : . osseuse : par les fibres rouges s’insérant directement sur le périoste, . cartilagineuse : comme les muscles de l’oreille, . aponévrotique : comme le muscle temporal, . tendineuse : comme les muscles lombricaux, . fibreuse : myocarde, . cutanée : muscles cutanés des expressions du visage.

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- leur terminaison se fait en général par l’intermédiaire de tendons dont les fibres de Charpey pénètrent l’os cortical : . la jonction musculo-tendineuse met en rapport des fibres musculaires, directement en continuité avec des fibres tendineuses, selon diverses manières : bout à bout, penniforme, à cône ou semi-penniforme, . les cellules tendineuses sont pauvres en noyaux et très longues, . la jonction ostéo-tendineuse est particulière : - elle peut créer un tubercule, une tubérosité ou un processus d’insertion, - elle peut se faire par un périoste très solide, - elle peut parfois réaliser des pénétrations intra-osseuses, en cas de tractions violentes.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE TISSU MUSCULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE TISSU MUSCULAIRE

10


INSERTION TENDINEUSE

INSERTION CARTILAGINEUSE

INSERTION CUTANEE

TRAJET

FIBRES DE CHARPEY

INSERTION PERIOSTEE

INSERTION APONEVROTIQUE

INSERTION TENDINEUSE

INSERTION CARTILAGINEUSE

TRAJET

FIBRES DE CHARPEY

DENTELE

FUSIFORME BICEPS

TRICEPS

QUADRICEPS

DENTELE

FUSIFORME BICEPS

UNIPENNE BIPENNE

TRICEPS

QUADRICEPS

UNIPENNE BIPENNE

DIGASTRIQUE

POULIE GAINE SYNOVIALE

DIGASTRIQUE

BI-ARTICULAIRE

POULIE GAINE SYNOVIALE

LIQUIDE SYNOVIAL

LIQUIDE SYNOVIAL

TENDON

TENDON

MONO-ARTICULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

INSERTION CUTANEE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

INSERTION APONEVROTIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

INSERTION PERIOSTEE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

BI-ARTICULAIRE

MONO-ARTICULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

12

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


- leur forme, variable : . en règle, fusiforme avec un corps musculaire, . parfois avec deux, trois ou quatre corps musculaires associés comme dans le biceps, le triceps ou le quadriceps, . parfois avec plusieurs corps musculaires successifs ou ventres musculaires : - digastrique comme le muscle du même nom, - polygastrique comme le droit de l’abdomen, - dentelé comme dans le dentelé antérieur,

- leur innervation est double : . motrice par une jonction neuro-musculaire réalisant pour chaque filet nerveux, une unité motrice, . sensitive pour transporter des informations essentiellement proprioceptives (état de tension du muscle, position des articulations),

- leur innervation est double : . motrice par une jonction neuro-musculaire réalisant pour chaque filet nerveux, une unité motrice, . sensitive pour transporter des informations essentiellement proprioceptives (état de tension du muscle, position des articulations),

- la contraction musculaire peut être : . isométrique : la contraction du muscle n’entraîne aucune mobilisation du segment osseux : elle est dite statique, . isotonique : avec mobilisation du segment osseux (contraction dynamique), V - pathologies Une paralysie musculaire peut être liée à un défaut d’innervation, à un défaut d’activité de la jonction neuromusculaire ou à un défaut d’activité des fibres musculaires elles-mêmes : elle entraîne une perte du volume musculaire ou amyotrophie. On distingue ainsi des pathologies musculaires liées à : - une atteinte neurogène (paralysie), - une atteinte myogène par défaut d’activité des fibres musculaires (myopathie), - une atteinte myo- ou fibrogène par rétraction permanente du muscle (myosite).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- leur action : . simple ou complexe, . tonique ou phasique, . peu fatigable ou très fatigable, . agoniste ou antagoniste, - la contraction musculaire peut être : . isométrique : la contraction du muscle n’entraîne aucune mobilisation du segment osseux : elle est dite statique, . isotonique : avec mobilisation du segment osseux (contraction dynamique),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- leur action : . simple ou complexe, . tonique ou phasique, . peu fatigable ou très fatigable, . agoniste ou antagoniste,

V - pathologies Une paralysie musculaire peut être liée à un défaut d’innervation, à un défaut d’activité de la jonction neuromusculaire ou à un défaut d’activité des fibres musculaires elles-mêmes : elle entraîne une perte du volume musculaire ou amyotrophie. On distingue ainsi des pathologies musculaires liées à : - une atteinte neurogène (paralysie), - une atteinte myogène par défaut d’activité des fibres musculaires (myopathie), - une atteinte myo- ou fibrogène par rétraction permanente du muscle (myosite).

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- leur forme, variable : . en règle, fusiforme avec un corps musculaire, . parfois avec deux, trois ou quatre corps musculaires associés comme dans le biceps, le triceps ou le quadriceps, . parfois avec plusieurs corps musculaires successifs ou ventres musculaires : - digastrique comme le muscle du même nom, - polygastrique comme le droit de l’abdomen, - dentelé comme dans le dentelé antérieur,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- leur trajet : . habituellement, linéaire, plus ou moins oblique, . parfois circulaire, réalisant un sphincter, . parfois passant sur des poulies de réflexion, . mono ou bi-articulaire,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- leur trajet : . habituellement, linéaire, plus ou moins oblique, . parfois circulaire, réalisant un sphincter, . parfois passant sur des poulies de réflexion, . mono ou bi-articulaire,

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CERVEAU CERVELET

CERVEAU CERVELET

ENCEPHALE SYSTEME NERVEUX CENTRAL

TRONC CEREBRAL

SYSTEME NERVEUX CENTRAL

TRONC CEREBRAL

MOELLE EPINIERE

MOELLE EPINIERE

NERFS SPINAUX

BRANCHES TERMINALES

PLEXUS BRANCHES TERMINALES

SUBSTANCE BLANCHE

SUBSTANCE BLANCHE

SUBSTANCE GRISE

SUBSTANCE GRISE

CELLULE DE SCHWANN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE

PLEXUS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

NERFS SPINAUX SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE

ENCEPHALE

CELLULE DE SCHWANN NEUROPRAXIE

MYELINE

NEUROTMESIS

MYELINE

AXONOTMESIS (SECTION DU NERF)

EPINERVE

PERINERVE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

NEUROTMESIS

AXONOTMESIS (SECTION DU NERF)

EPINERVE AXONE

NEUROPRAXIE

PERINERVE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

AXONE

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LE TISSU NERVEUX

LE TISSU NERVEUX

I - définition

I - définition

Le système nerveux associe le système de réception et de transmission de l’information et le système de commande de la réponse.

Le système nerveux associe le système de réception et de transmission de l’information et le système de commande de la réponse.

II - structure

II - structure

. somatique pour l’appareil locomoteur

. somatique pour l’appareil locomoteur

. végétatif, dit autonome, associant l’ortho- et le parasympathique, pour le système viscéral,

. végétatif, dit autonome, associant l’ortho- et le parasympathique, pour le système viscéral, - le système nerveux central est un axe médian comprenant le cerveau, le cervelet, le tronc cérébral et la moelle épinière,

- le système nerveux périphérique, issu des nerfs spinaux anastomosés et redistribués au niveau des plexus, constitue les nerfs périphériques,

- le système nerveux périphérique, issu des nerfs spinaux anastomosés et redistribués au niveau des plexus, constitue les nerfs périphériques,

- le système nerveux est formé de cellules, les neurones, qui possèdent un corps cellulaire central avec un noyau et des expansions multiples d’un côté (dendrites) et unique de l’autre (axone) : . l’ensemble des corps cellulaires constitue la substance grise, . les dendrites et les axones constituent la substance blanche, - les nerfs périphériques possèdent souvent une chaîne cellulaire formée par les cellules de Schwann qui entourent, protègent le nerf et réalisent parfois la sécrétion d’une enveloppe isolante, la gaine de myéline. IV - classification Selon la présence des gaines de Schwann (S) ou de myéline (M), on distingue : - les nerfs périphériques : S+, M+, - les nerfs non gainés de l’embryon : S-, M-, - les nerfs de la substance blanche : S+, M-, - les nerfs végétatifs : S-, M+, V - pathologies - la neurapraxie est l’écrasement du nerf, - la neurotmésis est la rupture des axones sans rupture des gaines,

III - histologie - le système nerveux est formé de cellules, les neurones, qui possèdent un corps cellulaire central avec un noyau et des expansions multiples d’un côté (dendrites) et unique de l’autre (axone) : . l’ensemble des corps cellulaires constitue la substance grise, . les dendrites et les axones constituent la substance blanche, - les nerfs périphériques possèdent souvent une chaîne cellulaire formée par les cellules de Schwann qui entourent, protègent le nerf et réalisent parfois la sécrétion d’une enveloppe isolante, la gaine de myéline.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - histologie

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- le système nerveux central est un axe médian comprenant le cerveau, le cervelet, le tronc cérébral et la moelle épinière,

IV - classification Selon la présence des gaines de Schwann (S) ou de myéline (M), on distingue : - les nerfs périphériques : S+, M+, - les nerfs non gainés de l’embryon : S-, M-, - les nerfs de la substance blanche : S+, M-, - les nerfs végétatifs : S-, M+, V - pathologies - la neurapraxie est l’écrasement du nerf, - la neurotmésis est la rupture des axones sans rupture des gaines,

- l’axonotmésis est la rupture des axones et des gaines.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- il existe deux systèmes différents :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- il existe deux systèmes différents :

- l’axonotmésis est la rupture des axones et des gaines.

14

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14


TISSUS EPITHELIAUX

TISSUS EPITHELIAUX

GLANDE SEBACEE

GLANDE SUDORIPARE

GLANDE SUDORIPARE

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GLANDE SEBACEE

PEAU

GLANDE SALIVAIRE (ET SON CANAL EXCRETEUR)

PEAU

MUQUEUSE

EPIDERME

EPIDERME GLANDE SEBACEE

GLANDE SEBACEE

DERME

DERME

HYPODERME

MUSCLE HORRIPILATEUR

HYPODERME

NERF

MUSCLE HORRIPILATEUR NERF

CELLULES CILIEES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

GLANDE SALIVAIRE (ET SON CANAL EXCRETEUR)

MUQUEUSE

CELLULES CILIEES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ET CONJONCTIFS

LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ET CONJONCTIFS

I - définition

I - définition

Ce sont des tissus de recouvrements (épithéliaux), de comblement et d’interface (conjonctifs).

Ce sont des tissus de recouvrements (épithéliaux), de comblement et d’interface (conjonctifs).

II - structure

II - structure

Les tissus épithéliaux sont :

Les tissus épithéliaux sont :

- l’épithélium de surface étendu, à la notion de peau et de muqueuses,

- l’épithélium de surface étendu, à la notion de peau et de muqueuses,

- l’épithélium glandulaire sécrétoire,

- l’épithélium glandulaire sécrétoire,

- l’épithélium superficiel de la peau est de type pavimenteux corné ; la peau est constituée sous l’épiderme, du derme et de l’hypoderme, conjonctif, - les muqueuses ont la même structure, mais l’épithélium est souvent cilié, glandulaire sur un chorion plus ou moins solide.

IV - classification

- l’épithélium superficiel de la peau est de type pavimenteux corné ; la peau est constituée sous l’épiderme, du derme et de l’hypoderme, conjonctif, - les muqueuses ont la même structure, mais l’épithélium est souvent cilié, glandulaire sur un chorion plus ou moins solide.

IV - classification Les tissus conjonctifs sont multiples :

- les fibrocytes, adipocytes, hystiocytes, - les tissus conjonctifs de comblement, dits interstitiel, souvent de glissement (séparant les muscles de leurs gaines fibreuses), - les tissus fibreux (collagène) dans les fascias, les aponévroses, les gaines et les tendons, - les tissus adipeux sous-cutanés ou profonds (corps graisseux de la joue) qui servent souvent de syssarcoses de glissement.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- les fibres réticulées, élastiques et de collagène,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- les fibres réticulées, élastiques et de collagène,

- les fibrocytes, adipocytes, hystiocytes, - les tissus conjonctifs de comblement, dits interstitiel, souvent de glissement (séparant les muscles de leurs gaines fibreuses), - les tissus fibreux (collagène) dans les fascias, les aponévroses, les gaines et les tendons, - les tissus adipeux sous-cutanés ou profonds (corps graisseux de la joue) qui servent souvent de syssarcoses de glissement.

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Les tissus conjonctifs sont multiples :

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III - histologie Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

III - histologie

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SYNCHONDROSE

SYNCHONDROSE

SUTURE

GOMPHOSE

GOMPHOSE SYNDESMOSE

SYMPHYSE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

SYMPHYSE

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SYMPHYSE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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SUTURE

SYNDESMOSE

SYMPHYSE

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LES ARTICULATIONS

LES ARTICULATIONS

I - introduction

I - introduction

L’étude des articulations est l’arthrologie.

L’étude des articulations est l’arthrologie.

Une articulation, ou jointure, est constituée d’un ensemble d’éléments qui permettent l’union des os entre eux.

Une articulation, ou jointure, est constituée d’un ensemble d’éléments qui permettent l’union des os entre eux.

II - les synarthroses

II - les synarthroses

A - généralités

A - généralités

Les synarthroses sont des unions continues et serrées ; le préfixe latin syndésigne des notions de cohésion, d’association, d’alliance des pièces osseuses.

Les synarthroses sont des unions continues et serrées ; le préfixe latin syndésigne des notions de cohésion, d’association, d’alliance des pièces osseuses.

Ce sont des articulations très peu mobiles.

Ce sont des articulations très peu mobiles.

- exemple : la membrane interosseuse de l’avant-bras, l’articulation tibiofibulaire distale, C - suture ou synfibrose - la suture est un cas particulier de syndesmose, - formée du même tissu conjonctif que les pièces osseuses, - exemple : les sutures crâniennes, - il existe plusieurs types de sutures selon la configuration des surfaces articulaires : . squameuse (écailleuse, squamosa) : par chevauchement (suture temporopariétale), . dentelée (serrata) : par engrenement des dentelures (suture frontomaxillaire), . plane (harmonique, plana) : à surfaces planes (suture fronto-nasale), D - synchondrose - l’articulation de type synchondrose est une union cartilagineuse (de cartilage hyalin) que l’on retrouve aussi au niveau des cartilages de conjugaison, - elle se forme par ossification enchondrale et joue un rôle important dans le développement des os, car elle est comblée ensuite par du tissu osseux, - exemple : l’articulation entre la première côte et le sternum, E - symphyse (amphiarthrose, symphysis) - la symphyse est la réunion par du tissu conjonctif et du cartilage fibreux de pièces osseuses, - exemples : symphyse pubienne, disques intervertébraux,

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- l’union est disposée sur une surface plus ou moins large,

- l’articulation de type syndesmose est une union continue de deux os solidarisés par du tissu conjonctif à fibres de collagène et élastiques (l’os se développe dans le tissu conjonctif), - l’union est disposée sur une surface plus ou moins large, - exemple : la membrane interosseuse de l’avant-bras, l’articulation tibiofibulaire distale, C - suture ou synfibrose - la suture est un cas particulier de syndesmose, - formée du même tissu conjonctif que les pièces osseuses, - exemple : les sutures crâniennes, - il existe plusieurs types de sutures selon la configuration des surfaces articulaires : . squameuse (écailleuse, squamosa) : par chevauchement (suture temporopariétale), . dentelée (serrata) : par engrenement des dentelures (suture frontomaxillaire), . plane (harmonique, plana) : à surfaces planes (suture fronto-nasale),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’articulation de type syndesmose est une union continue de deux os solidarisés par du tissu conjonctif à fibres de collagène et élastiques (l’os se développe dans le tissu conjonctif),

D - synchondrose - l’articulation de type synchondrose est une union cartilagineuse (de cartilage hyalin) que l’on retrouve aussi au niveau des cartilages de conjugaison, - elle se forme par ossification enchondrale et joue un rôle important dans le développement des os, car elle est comblée ensuite par du tissu osseux, - exemple : l’articulation entre la première côte et le sternum, E - symphyse (amphiarthrose, symphysis) - la symphyse est la réunion par du tissu conjonctif et du cartilage fibreux de pièces osseuses, - exemples : symphyse pubienne, disques intervertébraux,

F - synostose

F - synostose

La synostose est l’articulation la plus solide ; elle apparaît en fin de croissance et aboutit à une fusion osseuse,

La synostose est l’articulation la plus solide ; elle apparaît en fin de croissance et aboutit à une fusion osseuse,

G - gomphoses

G - gomphoses

- est l’union de deux pièces osseuses dont l’une est enfoncée dans l’autre comme un coin,

- est l’union de deux pièces osseuses dont l’une est enfoncée dans l’autre comme un coin,

- exemple : articulation de la dent avec le maxillaire ou la mandibule.

- exemple : articulation de la dent avec le maxillaire ou la mandibule.

III - les syssarcoses

III - les syssarcoses

- ce sont des articulations particulières où l’union entre les pièces osseuses se fait par l’intermédiaire d’un muscle, - exempleANATOMIE : syssarcose scapulo-thoracique. DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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B - syndesmoses

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - syndesmoses

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- ce sont des articulations particulières où l’union entre les pièces osseuses se fait par l’intermédiaire d’un muscle, - exemple : syssarcose scapulo-thoracique.

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CAPSULE

MEMBRANE FIBREUSE

MEMBRANE SYNOVIALE

SURFACE ARTICULAIRE CAVITE ARTICULAIRE

MEMBRANE FIBREUSE

MEMBRANE SYNOVIALE DISQUE ARTICULAIRE

LIGAMENT

LIGAMENT

BOURSE SYNOVIALE

BOURSE SYNOVIALE

LABRUM

LABRUM

GAINE SYNOVIALE

GAINE SYNOVIALE

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CAVITE ARTICULAIRE

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DISQUE ARTICULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

SURFACE ARTICULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CAPSULE

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IV - les articulations synoviales (diarthroses, junctura synovialis)

IV - les articulations synoviales (diarthroses, junctura synovialis)

A - généralités

A - généralités

- ce sont des articulations vraies, à union discontinue, mobiles,

- ce sont des articulations vraies, à union discontinue, mobiles,

- sont des articulations complexes, qui comprennent des surfaces articulaires, une capsule articulaire, une cavité articulaire, des ligaments de renforcement et parfois des disques articulaires, des labrums ou des bourses synoviales.

- sont des articulations complexes, qui comprennent des surfaces articulaires, une capsule articulaire, une cavité articulaire, des ligaments de renforcement et parfois des disques articulaires, des labrums ou des bourses synoviales.

B - les surfaces articulaires

B - les surfaces articulaires

Les surfaces articulaires sont au moins au nombre de deux et sont revêtues de cartilage hyalin (lisse) ou, plus rarement, de fibrocartilage dont l’épaisseur varie selon la pression supportée.

Les surfaces articulaires sont au moins au nombre de deux et sont revêtues de cartilage hyalin (lisse) ou, plus rarement, de fibrocartilage dont l’épaisseur varie selon la pression supportée.

- elle comprend : . une couche périphérique, la membrane fibreuse, formée en périphérie par un manchon fibreux (collagène) et au centre par une fine membrane de fibres élastiques ; elle est vascularisée et innervée, . une couche centrale, la membrane synoviale qui sécrète le liquide synovial, - aux endroits de faible épaisseur de la capsule, des kystes synoviaux peuvent apparaître, D - la cavité articulaire La cavité articulaire contient le liquide synovial, lubrifiant et nourricier, secrétée par les cellules de la synoviale : en cas d’inflammation (arthrite), il peut exister des épanchements synoviaux, E - les ligaments Les ligaments peuvent être : - intracapsulaires comme les ligaments costo-vertébraux, - extracapsulaires comme les ligaments de l’articulation temporomandibulaire, - interosseux, F - les disques articulaires et les ménisques Ces éléments sont constitués de tissu conjonctif et de fibrocartilage. Ils ont une fonction de congruence : un disque articulaire divise la cavité articulaire en deux espaces indépendants (articulation temporo-mandibulaire) alors qu’un ménisque sépare les élements osseux au sein d’une même cavité articulaire.

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- elle peut être rigide, comme les coques condylaires du genou, ou lâche, comme la capsule dorsale du poignet,

La capsule articulaire s’insère à proximité des cartilages articulaires : - elle peut être rigide, comme les coques condylaires du genou, ou lâche, comme la capsule dorsale du poignet, - elle comprend : . une couche périphérique, la membrane fibreuse, formée en périphérie par un manchon fibreux (collagène) et au centre par une fine membrane de fibres élastiques ; elle est vascularisée et innervée, . une couche centrale, la membrane synoviale qui sécrète le liquide synovial, - aux endroits de faible épaisseur de la capsule, des kystes synoviaux peuvent apparaître, D - la cavité articulaire

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

La capsule articulaire s’insère à proximité des cartilages articulaires :

La cavité articulaire contient le liquide synovial, lubrifiant et nourricier, secrétée par les cellules de la synoviale : en cas d’inflammation (arthrite), il peut exister des épanchements synoviaux, E - les ligaments Les ligaments peuvent être : - intracapsulaires comme les ligaments costo-vertébraux, - extracapsulaires comme les ligaments de l’articulation temporomandibulaire, - interosseux, F - les disques articulaires et les ménisques Ces éléments sont constitués de tissu conjonctif et de fibrocartilage. Ils ont une fonction de congruence : un disque articulaire divise la cavité articulaire en deux espaces indépendants (articulation temporo-mandibulaire) alors qu’un ménisque sépare les élements osseux au sein d’une même cavité articulaire.

G - les labrums

G - les labrums

Constitués de tissu conjonctif et de fibres de collagène, ils augmentent la superficie des surfaces articulaires.

Constitués de tissu conjonctif et de fibres de collagène, ils augmentent la superficie des surfaces articulaires.

H - les bourses et les gaines synoviales

H - les bourses et les gaines synoviales

Ces éléments, tapissés de la membrane synoviale, améliorent le glissement des structures péri-articulaires : muscles (bourse) et tendons (gaine). ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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C - la capsule articulaire

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

C - la capsule articulaire

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Ces éléments, tapissés de la membrane synoviale, améliorent le glissement des structures péri-articulaires : muscles (bourse) et tendons (gaine).

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SYNOVIALE TROCHOIDE

SYNOVIALE TROCHOIDE

SYNOVIALE GINGLYME

SYNOVIALE ELLIPSOIDE

SYNOVIALE EN SELLE

BI-ELLIPSOIDE

SYNOVIALE ELLIPSOIDE

SYNOVIALE EN SELLE

BI-ELLIPSOIDE

SYNOVIALE SPHEROIDE

SYNOVIALE SPHEROIDE

ROTULE

ROTULE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

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SYNOVIALE PLANE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

SYNOVIALE PLANE

SYNOVIALE GINGLYME

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I - classification

I - classification

1 - introduction

1 - introduction

Il existe de nombreuses classifications, selon les axes concernés, les degrés de liberté, le nombre de surfaces articulaires ou encore la cavité articulaire.

Il existe de nombreuses classifications, selon les axes concernés, les degrés de liberté, le nombre de surfaces articulaires ou encore la cavité articulaire.

La plus utilisée est la classification en fonction de la morphologie des surfaces articulaires.

La plus utilisée est la classification en fonction de la morphologie des surfaces articulaires.

Les degrés de liberté d’une articulation désignent la mobilité de celle-ci, dans chaque plan de référence ; une articulation présente au maximum 3 degrés de liberté.

Les degrés de liberté d’une articulation désignent la mobilité de celle-ci, dans chaque plan de référence ; une articulation présente au maximum 3 degrés de liberté. 2 - trochoïde et trochoïde inversée - mettent en présence une surface en forme de cylindre plein et une surface en forme de cylindre creux : la trochoïde est l’articulation pour laquelle le cylindre plein pivote dans le cylindre creux alors que dans la trochoïde inversée, l’élément fixe est le cylindre plein,

- ne possèdent qu’un degré de liberté, dans le plan perpendiculaire au grand axe des cylindres,

- ne possèdent qu’un degré de liberté, dans le plan perpendiculaire au grand axe des cylindres,

- exemples : articulations radio-ulnaires de l’avant-bras, 3 - ginglyme (trochléenne, ginglymus) - la ginglyme oppose une surface concave comparable à un diabolo avec sa gorge et une surface convexe qui présente une crête, - possède un unique degré de liberté dans le plan de la gorge, - exemples : articulation huméro-ulnaire, articulation fémoro-patellaire,

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- mettent en présence une surface en forme de cylindre plein et une surface en forme de cylindre creux : la trochoïde est l’articulation pour laquelle le cylindre plein pivote dans le cylindre creux alors que dans la trochoïde inversée, l’élément fixe est le cylindre plein,

- exemples : articulations radio-ulnaires de l’avant-bras, 3 - ginglyme (trochléenne, ginglymus) - la ginglyme oppose une surface concave comparable à un diabolo avec sa gorge et une surface convexe qui présente une crête, - possède un unique degré de liberté dans le plan de la gorge, - exemples : articulation huméro-ulnaire, articulation fémoro-patellaire,

- la synoviale plane est une articulation qui oppose des surfaces planes, - elle présente deux degrés de liberté : mouvements de glissement, - exemple : articulation acromio-claviculaire, 5 - ellipsoïde ou condylaire (condylienne, ellipsoidea ou condylaris) - les surfaces articulaires sont l’une concave, l’autre convexe, et sont des segments d’ellipsoïde : elle peut être schématisée par un ballon de rugby (convexe), mobile dans un plat ovale (concave), - possède deux degrés de liberté, - exemple : articulation radio-carpienne, 6 - en selle (par emboîtement réciproque, sellaris) - les deux surfaces articulaires ont une forme de selle et sont concaves dans un plan et convexes dans l’autre : la représentation schématique d’une telle articulation peut être envisagée par la mise en rapport de deux diabolos, à grands axes perpendiculaires, présentant une surface convexe (dans le plan perpendiculaire à l’axe) et une surface concave (dans le plan de l’axe),

- la synoviale plane est une articulation qui oppose des surfaces planes, - elle présente deux degrés de liberté : mouvements de glissement, - exemple : articulation acromio-claviculaire, 5 - ellipsoïde ou condylaire (condylienne, ellipsoidea ou condylaris) - les surfaces articulaires sont l’une concave, l’autre convexe, et sont des segments d’ellipsoïde : elle peut être schématisée par un ballon de rugby (convexe), mobile dans un plat ovale (concave), - possède deux degrés de liberté, - exemple : articulation radio-carpienne, 6 - en selle (par emboîtement réciproque, sellaris) - les deux surfaces articulaires ont une forme de selle et sont concaves dans un plan et convexes dans l’autre : la représentation schématique d’une telle articulation peut être envisagée par la mise en rapport de deux diabolos, à grands axes perpendiculaires, présentant une surface convexe (dans le plan perpendiculaire à l’axe) et une surface concave (dans le plan de l’axe),

- elle présente deux degrés de liberté, parfois un troisième lors de rotations automatiques,

- elle présente deux degrés de liberté, parfois un troisième lors de rotations automatiques,

- exemple : articulations trapézo-métacarpienne du pouce,

- exemple : articulations trapézo-métacarpienne du pouce,

7 - sphéroïde (énarthrose, spheroidea)

7 - sphéroïde (énarthrose, spheroidea)

- les surfaces ont la forme de segments de sphères, plein et creux : la surface convexe est appelée tête, la surface concave est dénommée glène ou cotyle,

- les surfaces ont la forme de segments de sphères, plein et creux : la surface convexe est appelée tête, la surface concave est dénommée glène ou cotyle,

- présente trois degrés de liberté,

- présente trois degrés de liberté,

- exemple : articulation scapulo-humérale.

- exemple : articulation scapulo-humérale.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

4 - planes (arthrodie, plana) ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

4 - planes (arthrodie, plana)

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2 - trochoïde et trochoïde inversée

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ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE

OSSELETS DE L'OREILLE

DIASTASIS A LA PRESSION

DIASTASIS A LA PRESSION

LUXATION (PERTE DES RAPPORTS ARTICULAIRES)

RUPTURE LIGAMENTAIRE

ENTORSE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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OSSELETS DE L'OREILLE

ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE

ENTORSE

GEODES OSTEOPHYTE

LUXATION (PERTE DES RAPPORTS ARTICULAIRES)

RUPTURE LIGAMENTAIRE

GEODES OSTEOPHYTE

PINCEMENT ARTICULAIRE

PINCEMENT ARTICULAIRE

OSTEOCONDENSATION SOUS-CHONDRALE

OSTEOCONDENSATION SOUS-CHONDRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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V - articulations particulières

V - articulations particulières

Certaines articulations ne peuvent être rangées dans la classification précédente :

Certaines articulations ne peuvent être rangées dans la classification précédente :

- l’articulation temporo-mandibulaire est une articulation bi-ellispoïde complexe,

- l’articulation temporo-mandibulaire est une articulation bi-ellispoïde complexe,

- les osselets de l’oreille qui s’articulent de manière complexe.

- les osselets de l’oreille qui s’articulent de manière complexe.

VI - pathologies - l’entorse est une distension ou une rupture ligamentaire : les surfaces articulaires conservent à l’état normal des rapports normaux mais peuvent s’écarter l’une de l’autre (diastasis) lors de certaines contraintes,

- la luxation est une perte des rapports articulaires normaux ; elle s’accompagne en général d’une rupture capsulo-ligamentaire,

- la luxation est une perte des rapports articulaires normaux ; elle s’accompagne en général d’une rupture capsulo-ligamentaire,

- l’arthrose est un phénomène dégénératif qui survient avec l’âge :

- l’arthrose est un phénomène dégénératif qui survient avec l’âge :

. les surfaces osseuses viennent au contact l’une de l’autre avec : - formation d’ostéophytes,

. les surfaces osseuses viennent au contact l’une de l’autre avec : - formation d’ostéophytes, - condensation des surfaces en contact et géodes.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- condensation des surfaces en contact et géodes.

. le cartilage articulaire s’aminçit,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le cartilage articulaire s’aminçit,

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- l’entorse est une distension ou une rupture ligamentaire : les surfaces articulaires conservent à l’état normal des rapports normaux mais peuvent s’écarter l’une de l’autre (diastasis) lors de certaines contraintes,

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VI - pathologies

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G

V

V

VUES LATERALES

VUES LATERALES

BASE CARTILAGINEUSE

SUTURE CORONALE SUTURE LAMBDOIDE SUTURE SQUAMEUSE FONTANELLE SPHENOIDALE FONTANELLE MASTOIDIENNE FISSURE PETRO-SQUAMEUSE

OS FRONTAL OS PARIETAL OS OCCIPITAL

SUTURE LAMBDOIDE

OS TEMPORAL

SUTURE SQUAMEUSE

OS ZYGOMATIQUE

FONTANELLE SPHENOIDALE

MANDIBULE OS NASAL

FISSURE PETRO-SQUAMEUSE

OS SPHENOIDE

FONTANELLES ET SUTURES V

Ca Dr

VUE CRANIALE

SUTURE FRONTALE

SUTURE CORONALE FONTANELLE ANTERIEURE

SCANNER (VRT) DU CRANE D'UN ENFANT DE 18 MOIS VUES LATERALE, CRANIALE ET VENTRO-CRANIALE

Ca Dr

VUE CRANIALE

SUTURE FRONTALE

SUTURE CORONALE FONTANELLE ANTERIEURE

SUTURE SAGITTALE

SUTURE SAGITTALE

FONTANELLE POSTERIEURE

FONTANELLE POSTERIEURE

SUTURE LAMBDOIDE

SUTURE LAMBDOIDE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

BASE CARTILAGINEUSE

OS FRONTAL OS PARIETAL OS OCCIPITAL OS TEMPORAL OS ZYGOMATIQUE MANDIBULE

FONTANELLE MASTOIDIENNE

OS MAXILLAIRE

FONTANELLES ET SUTURES V

SUTURE CORONALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

G

OS MAXILLAIRE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

OS NASAL OS SPHENOIDE

SCANNER (VRT) DU CRANE D'UN ENFANT DE 18 MOIS VUES LATERALE, CRANIALE ET VENTRO-CRANIALE

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LA TÊTE

LA TÊTE

INTRODUCTION

INTRODUCTION

La tête fait partie de l’appareil locomoteur : elle donne insertion à de nombreux muscles rachidiens qui participent à l’équilibre général du corps.

La tête fait partie de l’appareil locomoteur : elle donne insertion à de nombreux muscles rachidiens qui participent à l’équilibre général du corps.

Elle comprend une grande partie du système nerveux central et la plupart des organes des sens, dont le tact facial. Elle est formée du crâne osseux et du massif facial.

Elle comprend une grande partie du système nerveux central et la plupart des organes des sens, dont le tact facial. Elle est formée du crâne osseux et du massif facial.

OSTÉOLOGIE DE LA TÊTE

OSTÉOLOGIE DE LA TÊTE

- la tête osseuse, ou squelette crânio-facial, est constituée d’os fixes, soudés entre eux, et d’os mobiles (mandibule, os hyoïde),

- d’un point de vue fonctionnel, elle présente deux parties :

- d’un point de vue fonctionnel, elle présente deux parties :

. la face, située à la moitié ventro-caudale de la tête, limite avec le crâne de multiples cavités, souvent occupées par les organes des sens (hors le tact). DÉVELOPPEMENT ET CROISSANCE - en règle générale, tout os se forme à partir d’une ébauche mésenchymateuse qui se chondrifie (formation de cartilage) puis s’ossifie, - le crâne est initialement membraneux : son ossification est progressive, incomplète à la naissance, et présente ou non une étape cartilagineuse : . la calvaria et la face s’ossifient directement (ossifcation membraneuse), . la base et la mandibule sont membraneuses puis cartilagineuses et enfin s’ossifient (ossification enchondrale), - le crâne du nouveau-né présente ainsi des zones non ossifiées, membraneuses, qui permettent sa croissance au fur et à mesure de la croissance encéphalique ; ce sont les sutures et, à leur union, les fontanelles : . les sutures sont : - la suture sagittale, entre les os pariétaux, - la suture coronale entre l’os frontal et les os pariétaux, - la suture lambdoïde entre les os pariétaux et l’os occipital, - la suture frontale (ou métopique), entre les deux ébauches frontales, - les sutures squameuses entres les os temporaux et pariétaux, - les sutures sphéno-squameuses, entre les os temporaux et sphénoïdes, - les fissures pétro-squameuses entre les parties pétreuse et squameuse des os temporaux, . les fontanelles sont : - la fontanelle antérieure (bregmatique), à l’union des sutures sagittale, frontale et coronale (fermée à 3 ans), - la fontanelle postérieure (lambdatique), à l’union des sutures sagittale et lamdoïde (fermée à 6 mois), - les fontanelles sphénoïdales (ptérique), à l’union des sutures sphénosquameuses et squameuses (fermées à 6 mois), - les fontanelles mastoïdiennes (astérique), à l’union des sutures squameuses et lambdoïde (fermées à 6 mois),

. le crâne, qui contient l’encéphale, le tronc cérébral et le cervelet, associe : - une partie crâniale : la calvaria (voûte crânienne, calvaria), - une partie caudale : la base du crâne, percée de nombreux orifices pour le passage des différents éléments vasculo-nerveux, . la face, située à la moitié ventro-caudale de la tête, limite avec le crâne de multiples cavités, souvent occupées par les organes des sens (hors le tact). DÉVELOPPEMENT ET CROISSANCE - en règle générale, tout os se forme à partir d’une ébauche mésenchymateuse qui se chondrifie (formation de cartilage) puis s’ossifie,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le crâne, qui contient l’encéphale, le tronc cérébral et le cervelet, associe : - une partie crâniale : la calvaria (voûte crânienne, calvaria), - une partie caudale : la base du crâne, percée de nombreux orifices pour le passage des différents éléments vasculo-nerveux,

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- la tête osseuse, ou squelette crânio-facial, est constituée d’os fixes, soudés entre eux, et d’os mobiles (mandibule, os hyoïde),

- le crâne est initialement membraneux : son ossification est progressive, incomplète à la naissance, et présente ou non une étape cartilagineuse : . la calvaria et la face s’ossifient directement (ossifcation membraneuse), . la base et la mandibule sont membraneuses puis cartilagineuses et enfin s’ossifient (ossification enchondrale), - le crâne du nouveau-né présente ainsi des zones non ossifiées, membraneuses, qui permettent sa croissance au fur et à mesure de la croissance encéphalique ; ce sont les sutures et, à leur union, les fontanelles : . les sutures sont : - la suture sagittale, entre les os pariétaux, - la suture coronale entre l’os frontal et les os pariétaux, - la suture lambdoïde entre les os pariétaux et l’os occipital, - la suture frontale (ou métopique), entre les deux ébauches frontales, - les sutures squameuses entres les os temporaux et pariétaux, - les sutures sphéno-squameuses, entre les os temporaux et sphénoïdes, - les fissures pétro-squameuses entre les parties pétreuse et squameuse des os temporaux,

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. de petits os surnuméraires peuvent exister entre les sutures, ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIALles os wormiens. Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. les fontanelles sont : - la fontanelle antérieure (bregmatique), à l’union des sutures sagittale, frontale et coronale (fermée à 3 ans), - la fontanelle postérieure (lambdatique), à l’union des sutures sagittale et lamdoïde (fermée à 6 mois), - les fontanelles sphénoïdales (ptérique), à l’union des sutures sphénosquameuses et squameuses (fermées à 6 mois), - les fontanelles mastoïdiennes (astérique), à l’union des sutures squameuses et lambdoïde (fermées à 6 mois), . de petits os surnuméraires peuvent exister entre les sutures, les os wormiens.

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DÉFINITION

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

DÉFINITION

26


Cr

Cr

G

G

V

V

VUE LATERALE

Cr

OS TEMPORAL

G VUE VENTRALE

Do

OS TEMPORAL

G

OS ZYGOMATIQUE

VUE VENTRALE

MANDIBULE OS MAXILLAIRE

Cr

VUE DORSALE

V

OS NASAL

OS NASAL

OS SPHENOIDE

OS SPHENOIDE

VOMER OS ETHMOIDE

Dr

MANDIBULE OS MAXILLAIRE

Cr V

OS ZYGOMATIQUE

Dr

Cr

V

Do VUE MEDIALE

OS PALATIN

VOMER OS ETHMOIDE

Dr VUE DORSALE

OS PALATIN

OS LACRYMAL

OS LACRYMAL

CORNET NASAL INFERIEUR

CORNET NASAL INFERIEUR

V

Ca

G VUE CAUDALE

Dr VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

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V

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Do

OS FRONTAL OS PARIETAL OS OCCIPITAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

OS FRONTAL OS PARIETAL OS OCCIPITAL

VUE LATERALE

Cr

Do VUE MEDIALE

V

Ca

Cr

G VUE CAUDALE

Dr VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Dr

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CONSTITUTION DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

CONSTITUTION DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

I - le squelette crânial

I - le squelette crânial

Il est formé de huit os soudés entre eux :

Il est formé de huit os soudés entre eux :

- deux paires d’os pairs : les os pariétaux et temporaux,

- deux paires d’os pairs : les os pariétaux et temporaux,

- quatre os impairs : os frontal, occipital, sphénoïde et éthmoïde,

- quatre os impairs : os frontal, occipital, sphénoïde et éthmoïde,

- trois paires d’osselets : le marteau ou malleus (malleus), l’enclume ou incus (incus) et l’étrier ou stapes (stapes) situés dans la partie pétreuse (rocher, pars petrosa) de l’os temporal et articulés entre eux.

- trois paires d’osselets : le marteau ou malleus (malleus), l’enclume ou incus (incus) et l’étrier ou stapes (stapes) situés dans la partie pétreuse (rocher, pars petrosa) de l’os temporal et articulés entre eux.

II - le squelette facial

. de six paires d’os pairs : les os nasaux (os propres du nez, nasale), lacrymaux (unguis, lacrimale), palatins (palatinum), zygomatiques (malaire, zygomaticum), les maxillaires (maxillaire supérieur, maxilla) et le cornet nasal inférieur (concha nasalis inferior), . un os impair : le vomer (vomer), . un os annexe : l’os hyoïde (hyoideum), impair et médian,

- le massif facial crânial formé : . de six paires d’os pairs : les os nasaux (os propres du nez, nasale), lacrymaux (unguis, lacrimale), palatins (palatinum), zygomatiques (malaire, zygomaticum), les maxillaires (maxillaire supérieur, maxilla) et le cornet nasal inférieur (concha nasalis inferior), . un os impair : le vomer (vomer), . un os annexe : l’os hyoïde (hyoideum), impair et médian,

III - les sinus para-nasaux Les sinus pneumatiques sont des cavités aériques creusées dans certains os du squelette crânio-facial dont ils portent le nom : - les sinus frontaux, - le sinus sphénoïdal, - les sinus maxillaires, - les cellules éthmoïdales, - les cellules mastoïdiennes.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le massif facial caudal est constitué par la mandibule (maxillaire inférieur, mandibula), os impair et mobile. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le massif facial caudal est constitué par la mandibule (maxillaire inférieur, mandibula), os impair et mobile.

III - les sinus para-nasaux Les sinus pneumatiques sont des cavités aériques creusées dans certains os du squelette crânio-facial dont ils portent le nom : - les sinus frontaux, - le sinus sphénoïdal, - les sinus maxillaires, - les cellules éthmoïdales, - les cellules mastoïdiennes.

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le massif facial crânial formé :

Il comprend :

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Il comprend :

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II - le squelette facial

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OS PARIETAL

OS SPHENOIDE GRANDE AILE PROCESSUS PTERYGOIDE

OS FRONTAL INCISURE SUPRA-ORBITALE GLABELLE

OS PARIETAL

OS FRONTAL INCISURE SUPRA-ORBITALE

OS SPHENOIDE GRANDE AILE PROCESSUS PTERYGOIDE

GLABELLE

OS LACRYMAL OS NASAL

PLAN DE FRANCFORT

OS MAXILLAIRE PROCESSUS FRONTAL EPINE NASALE ANTERIEURE FORAMEN INFRA-ORBITAL

OS TEMPORAL PARTIE SQUAMEUSE PROCESSUS MASTOIDE MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE

FISSURE PTERYGOMAXILLAIRE

PROCESSUS ZYGOMATIQUE

PROTUBERANCE OCCIPITALE EXTERNE PLAN DE FRANCFORT

OS TEMPORAL PARTIE SQUAMEUSE PROCESSUS MASTOIDE MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE PROCESSUS ZYGOMATIQUE

OS ZYGOMATIQUE

OS MAXILLAIRE PROCESSUS FRONTAL EPINE NASALE ANTERIEURE FORAMEN INFRA-ORBITAL

FISSURE PTERYGOMAXILLAIRE

OS ZYGOMATIQUE

PROCESSUS TEMPORAL

PROCESSUS TEMPORAL ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

PROTUBERANCE OCCIPITALE EXTERNE

LAME ORBITALE DE L'ETHMOIDE

OS OCCIPITAL

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LAME ORBITALE DE L'ETHMOIDE

OS OCCIPITAL

OS LACRYMAL OS NASAL

MANDIBULE FORAMEN MENTONNIER CORPS BRANCHE

Cr

MANDIBULE FORAMEN MENTONNIER CORPS BRANCHE

Cr G

G V

V

VUES LATERALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUES LATERALES

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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I - morphologie extérieure

I - morphologie extérieure

A - la norma lateralis (vue latérale)

A - la norma lateralis (vue latérale)

- le plan horizontal, passant par la limite caudale de l’orbite osseuse et le pôle crânial du méat acoustique externe (conduit auditif externe, meatus acusticus externus), est le plan de Francfort,

- le plan horizontal, passant par la limite caudale de l’orbite osseuse et le pôle crânial du méat acoustique externe (conduit auditif externe, meatus acusticus externus), est le plan de Francfort,

- l’arcade zygomatique sépare le crâne de la face,

- l’arcade zygomatique sépare le crâne de la face,

- le squelette crânien est formé par :

- le squelette crânien est formé par : . en avant et au-dessus de l’orbite, l’os frontal,

. en arrière de celui-ci et au-dessus de l’arcade zygomatique, l’os temporal parcouru par les lignes temporales supérieure et inférieure,

. en arrière de celui-ci et au-dessus de l’arcade zygomatique, l’os temporal parcouru par les lignes temporales supérieure et inférieure,

. au-dessus de l’os temporal se trouve l’os pariétal et en arrière l’os occipital,

. au-dessus de l’os temporal se trouve l’os pariétal et en arrière l’os occipital,

. au-dessus du processus mastoïde, se trouve la partie pétreuse de l’os temporal, . entre les os frontal et temporaux se situe l’os sphénoïde, - sous la base du crâne, la face est représentée de haut en bas par : . l’os nasal, en avant, . l’orbite osseuse, en arrière : au fond de celle-ci sont visibles les os frontal, éthmoïde, zygomatique et lacrymal, . sous l’orbite osseuse se trouvent le maxillaire, le zygomatique puis la mandibule, . les sutures crâniennes, faciales et crânio-faciales sont visibles : - coronale, - lambdoïde, - fronto-zygomatique, - zygomatico-maxillaire, - occipito-mastoïdienne, - sphéno-squameuse, - squameuse, - fronto-nasale, - fronto-maxillaire, - naso-maxillaire, . en arrière de l’os maxillaire, se trouve la fissure ptérygo-maxillaire,

. le méat acoustique externe s’ouvre dans l’os temporal, au-dessous et en arrière se situe le processus mastoïde, au-dessous et en avant se trouvent se trouve la partie tympanique de l’os temporal (os tympanal, pars tympanica) et son processus styloïde (apohyse styloïde, processus styloideus), . au-dessus du processus mastoïde, se trouve la partie pétreuse de l’os temporal, . entre les os frontal et temporaux se situe l’os sphénoïde, - sous la base du crâne, la face est représentée de haut en bas par : . l’os nasal, en avant, . l’orbite osseuse, en arrière : au fond de celle-ci sont visibles les os frontal, éthmoïde, zygomatique et lacrymal,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le méat acoustique externe s’ouvre dans l’os temporal, au-dessous et en arrière se situe le processus mastoïde, au-dessous et en avant se trouvent se trouve la partie tympanique de l’os temporal (os tympanal, pars tympanica) et son processus styloïde (apohyse styloïde, processus styloideus),

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. en avant et au-dessus de l’orbite, l’os frontal,

. sous l’orbite osseuse se trouvent le maxillaire, le zygomatique puis la mandibule, . les sutures crâniennes, faciales et crânio-faciales sont visibles : - coronale, - lambdoïde, - fronto-zygomatique, - zygomatico-maxillaire, - occipito-mastoïdienne, - sphéno-squameuse, - squameuse, - fronto-nasale, - fronto-maxillaire, - naso-maxillaire, . en arrière de l’os maxillaire, se trouve la fissure ptérygo-maxillaire,

- les émergences des branches de la Vème paire de nerfs crâniens, le nerf trijumeau, architecte de la face, sont alignées verticalement :

- les émergences des branches de la Vème paire de nerfs crâniens, le nerf trijumeau, architecte de la face, sont alignées verticalement :

. au niveau frontal, l’émergence du rameau supra-orbital (sus-orbitaire, supraorbitalis) de la branche frontale du V1, nerf ophtalmique (de Wrisberg),

. au niveau frontal, l’émergence du rameau supra-orbital (sus-orbitaire, supraorbitalis) de la branche frontale du V1, nerf ophtalmique (de Wrisberg),

. au niveau du maxillaire, celle du V2, nerf maxillaire (maxillaire supérieur, maxillaris),

. au niveau du maxillaire, celle du V2, nerf maxillaire (maxillaire supérieur, maxillaris),

. au niveau de la mandibule, celle du V3, nerf mandibulaire (maxillaire inférieur, mandibularis),

. au niveau de la mandibule, celle du V3, nerf mandibulaire (maxillaire inférieur, mandibularis),

- au-dessus de la base du crâne, le squelette constitue le neurocrâne ; au-dessous, il forme le splanchnocrâne. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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MORPHOLGIE DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MORPHOLGIE DU SQUELETTE CRÂNIO-FACIAL

- au-dessus de la base du crâne, le squelette constitue le neurocrâne ; au-dessous, il forme le splanchnocrâne.

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PETITE AILE DU SPHENOIDE

PETITE AILE DU SPHENOIDE

FORAMEN SUPRA-ORBITAL

GRANDE AILE DU SPHENOIDE

FORAMEN SUPRA-ORBITAL

GRANDE AILE DU SPHENOIDE

CANAL OPTIQUE

Pr. FRONTAL DE L'OS ZYGOMATIQUE

CANAL OPTIQUE

Pr. FRONTAL DE L'OS ZYGOMATIQUE

FISSURE ORBITALE INFERIEUR

Pr. ZYGOMATIQUE DE L'OS MAXILLAIRE

FORAMEN INFRAORBITAL

LAME PERPENDICULAIRE DE L'ETHMOIDE

FORAMEN MENTONNIER

FISSURE ORBITALE SUPERIEURE FISSURE ORBITALE INFERIEUR

Pr. ZYGOMATIQUE DE L'OS MAXILLAIRE

FORAMEN INFRAORBITAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

FISSURE ORBITALE SUPERIEURE

FORAMEN MENTONNIER

TUBERCULE MENTONNIER

Cr

PROTUBERANCE MENTONNIERE

Do G

VUE VENTRALE

Cr

TUBERCULE MENTONNIER

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

PROTUBERANCE MENTONNIERE

LAME PERPENDICULAIRE DE L'ETHMOIDE

Cr

G VUE VENTRALE

Cr V

V Dr

Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Do

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B - la norma ventralis (vue ventrale)

B - la norma ventralis (vue ventrale)

- la partie crâniale de la tête constitue le front :

- la partie crâniale de la tête constitue le front :

. la partie caudale et médiane de celui-ci, située à la racine du nez, est la glabelle (nasion, glabella),

. la partie caudale et médiane de celui-ci, située à la racine du nez, est la glabelle (nasion, glabella),

. de chaque côté de la glabelle se trouvent les reliefs des arcades sourcilières (arcus superciliaris),

. de chaque côté de la glabelle se trouvent les reliefs des arcades sourcilières (arcus superciliaris),

. leur bord est formé des os frontal, zygomatique et maxillaire séparés par les sutures fronto-zygomatique et zygomatico-maxillaire en dehors et par la suture fronto-maxillaire en dedans,

. leur bord est formé des os frontal, zygomatique et maxillaire séparés par les sutures fronto-zygomatique et zygomatico-maxillaire en dehors et par la suture fronto-maxillaire en dedans,

. leur paroi est constituée par :

. leur paroi est constituée par : - la grande et la petite ailes du sphénoïde, séparées par la fissure orbitale supérieure (fente sphénoïdale, fissura orbitalis superior),

- les os frontal, zygomatique et maxillaire : ces derniers sont séparés par la fissure orbitale inférieure (fente sphéno-maxillaire, fissura orbitalis inferior),

- les os frontal, zygomatique et maxillaire : ces derniers sont séparés par la fissure orbitale inférieure (fente sphéno-maxillaire, fissura orbitalis inferior),

- sous l’orbite se place le maxillaire séparé de l’os frontal par les os lacrymaux ; il présente plusieurs orifices : . le foramen infra-orbital (trou sous-orbitaire, foramen infraorbitale), . la cavité nasale (fosse nasale, cavum nasi), occupée par : - la lame perpendiculaire et les cornets supérieurs et moyens de l’éthmoïde, - les cornets inférieurs, - le vomer, . les alvéoles dentaires (alveoli dentales) occupent le bord caudal de l’arcade alvéolaire (arcade alvéolodentaire, arcus alveolaris) et accueillent les dents, - la mandibule occupe la partie la plus caudale de la face : . l’arcade alvéolaire, à sa partie alvéolaire, présente les alvéoles dentaires qui reçoivent les dents, . le foramen mentonnier se situe sous la quatrième dent, - les émergences des branches du nerf trijumeau sont alignées verticalement : . par le foramen supra-orbital émerge le nerf supra-orbital, issu du V1, . par le foramen infra-orbital émerge le nerf maxillaire, . par le foramen mentonnier sort le nerf mandibulaire,

- en dedans, l’éthmoïde, séparé de la petite aile du sphénoïde par le canal optique (trou optique, canalis opticus), et l’os lacrymal, - sous l’orbite se place le maxillaire séparé de l’os frontal par les os lacrymaux ; il présente plusieurs orifices : . le foramen infra-orbital (trou sous-orbitaire, foramen infraorbitale), . la cavité nasale (fosse nasale, cavum nasi), occupée par : - la lame perpendiculaire et les cornets supérieurs et moyens de l’éthmoïde,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- en dedans, l’éthmoïde, séparé de la petite aile du sphénoïde par le canal optique (trou optique, canalis opticus), et l’os lacrymal,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la grande et la petite ailes du sphénoïde, séparées par la fissure orbitale supérieure (fente sphénoïdale, fissura orbitalis superior),

- les cornets inférieurs, - le vomer, . les alvéoles dentaires (alveoli dentales) occupent le bord caudal de l’arcade alvéolaire (arcade alvéolodentaire, arcus alveolaris) et accueillent les dents, - la mandibule occupe la partie la plus caudale de la face : . l’arcade alvéolaire, à sa partie alvéolaire, présente les alvéoles dentaires qui reçoivent les dents, . le foramen mentonnier se situe sous la quatrième dent, - les émergences des branches du nerf trijumeau sont alignées verticalement : . par le foramen supra-orbital émerge le nerf supra-orbital, issu du V1, . par le foramen infra-orbital émerge le nerf maxillaire, . par le foramen mentonnier sort le nerf mandibulaire,

C - la norma dorsalis (vue dorsale)

C - la norma dorsalis (vue dorsale)

- les os pariétaux sont séparés l’un de l’autre par la suture sagittale ; la suture lambdoïde les sépare de l’os occipital,

- les os pariétaux sont séparés l’un de l’autre par la suture sagittale ; la suture lambdoïde les sépare de l’os occipital,

- l’os occipital est séparé des os temporaux par la suture occipito-mastoïdienne ; il est parcouru par :

- l’os occipital est séparé des os temporaux par la suture occipito-mastoïdienne ; il est parcouru par :

. les lignes nuchales suprêmes, supérieures et inférieures, sites d’insertions musculaires,

. les lignes nuchales suprêmes, supérieures et inférieures, sites d’insertions musculaires,

. la protubérance occipitale externe,

. la protubérance occipitale externe,

- la face dorsale de la mandibule apparaît en bas et en avant. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- sous le front se trouvent les orbites osseuses :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- sous le front se trouvent les orbites osseuses :

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la face dorsale de la mandibule apparaît en bas et en avant.

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SUTURE PALATINE

FOSSE INCISIVE

FOSSE INCISIVE

SUTURE PALATINE

FORAMEN GRAND PALATIN SPHENOIDE Pr. PTERYGOIDE

EPINE NASALE POSTERIEURE

GRANDE AILE

CHOANE

FORAMEN OVALE

GRANDE AILE

OS TEMPORAL Pr. STYLOIDE MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE

EPINE

FORAMEN DECHIRE

PARTIE BASILAIRE DE L'OS OCCIPITAL TUBERCULE PHARYNGIEN

CANAL CAROTIDIEN Pr. MASTOIDE OS OCCIPITAL CANAL HYPOGLOSSE

CHOANE

FORAMEN OVALE FORAMEN EPINEUX

FORAMEN DECHIRE

PARTIE BASILAIRE DE L'OS OCCIPITAL TUBERCULE PHARYNGIEN

EPINE NASALE POSTERIEURE

FORAMEN STYLOMASTOIDIEN

CONDYLE OCCIPITAL

FORAMEN MASTOIDIEN

CANAL CONDYLAIRE

FORAMEN JUGULAIRE

FORAMEN MAGNUM

OS OCCIPITAL CANAL HYPOGLOSSE CONDYLE OCCIPITAL CANAL CONDYLAIRE

FORAMEN MAGNUM

V

LIGNES NUCHALES

LIGNES NUCHALES

Cr G VUE CAUDALE

OS TEMPORAL Pr. STYLOIDE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

EPINE

SPHENOIDE Pr. PTERYGOIDE

MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE CANAL CAROTIDIEN Pr. MASTOIDE FORAMEN STYLOMASTOIDIEN FORAMEN MASTOIDIEN FORAMEN JUGULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

FORAMEN EPINEUX

FORAMEN GRAND PALATIN

V Cr G VUE CAUDALE

V

V Ca

Ca Dr

Dr

VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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D - la norma basalis (vue caudale)

D - la norma basalis (vue caudale)

- la partie ventrale correspond à l’étage facial ; elle comprend les os palatin et maxillaire :

- la partie ventrale correspond à l’étage facial ; elle comprend les os palatin et maxillaire :

. le palais osseux, constitué par le processus palatin et l’arcade alvéolaire du maxillaire et la lame horizontale de l’os palatin :

. le palais osseux, constitué par le processus palatin et l’arcade alvéolaire du maxillaire et la lame horizontale de l’os palatin :

- en avant et au milieu du palais, dans le processus palatin du maxillaire, s’ouvre le foramen incisif (foramen incisivum) par lequel passe le nerf nasopalatin (sphéno-palatin interne, nasopalatinus),

- en avant et au milieu du palais, dans le processus palatin du maxillaire, s’ouvre le foramen incisif (foramen incisivum) par lequel passe le nerf nasopalatin (sphéno-palatin interne, nasopalatinus),

- en arrière et en dehors, entre la lame horizontale de l’os palatin et le processus palatin du maxillaire, se trouve le foramen grand palatin (trou palatin antérieur, foramen palatinum majus) qui laisse passer les artères palatines et le nerf grand palatin,

- en arrière et en dehors, entre la lame horizontale de l’os palatin et le processus palatin du maxillaire, se trouve le foramen grand palatin (trou palatin antérieur, foramen palatinum majus) qui laisse passer les artères palatines et le nerf grand palatin,

- le processus pyramidal de l’os palatin présente les foramens petits palatins (trous palatins accessoires, foramina palatina minora) qui laissent passer les artères palatines et le nerf palatin accessoire,

- le processus pyramidal de l’os palatin présente les foramens petits palatins (trous palatins accessoires, foramina palatina minora) qui laissent passer les artères palatines et le nerf palatin accessoire,

- les processus ptérygoïdes sont appendus sous la grande aile et creusés par les fosses ptérygoïdiennes, - la grande aile du sphénoïde présente plusieurs orifices : . le foramen ovale pour le nerf mandibulaire, . le foramen épineux (trou petit rond, foramen spinosum) pour l’artère méningée moyenne, . l’os temporal présente :

. l’os sphénoïde : - les processus ptérygoïdes sont appendus sous la grande aile et creusés par les fosses ptérygoïdiennes, - la grande aile du sphénoïde présente plusieurs orifices : . le foramen ovale pour le nerf mandibulaire, . le foramen épineux (trou petit rond, foramen spinosum) pour l’artère méningée moyenne, . l’os temporal présente : - dans sa partie pétreuse, le canal carotidien qui laisse pénétrer l’artère carotide interne dans le crâne,

- en dehors, le méat accoustique externe et la fissure pétro-tympanique (scissure de Glaser ou fissure petro-tympano-squameuse, fissura petrotympanica) par laquelle émerge la corde du tympan, anastomose entre le VII et le V3,

- en dehors, le méat accoustique externe et la fissure pétro-tympanique (scissure de Glaser ou fissure petro-tympano-squameuse, fissura petrotympanica) par laquelle émerge la corde du tympan, anastomose entre le VII et le V3,

- en avant du méat acoustique externe, la fosse mandibulaire de l’articulation temporo-mandibulaire, - la partie dorsale : . l’os occipital est perforé par le foramen magnum (trou occipital, foramen magnum) qui laisse passer l’axe médullaire : - de part et d’autre se trouvent les condyles occipitaux, - en avant se situe la partie basilaire et son tubercule pharyngien, - en avant et en dehors du foramen magnum se situe le canal hypoglosse (canal condylienèmeantérieur, canalis hypoglossi), par lequel émerge le nerf hypoglosse, XII nerf crânien (grand hypoglosse, hypoglossus), - entre l’os occipital et l’os temporal, se situe le foramen jugulaire (trou déchiré postérieur, foramen jugulare) d’où émerge la veine jugulaire interne et les nerfs vague (X) (pneumogastrique, vagus), accessoire (XI) (spinal, accessorius) et glosso-pharyngien (XII) (glossopharyngeus),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- dans sa partie pétreuse, le canal carotidien qui laisse pénétrer l’artère carotide interne dans le crâne,

- en avant du méat acoustique externe, la fosse mandibulaire de l’articulation temporo-mandibulaire, - la partie dorsale : . l’os occipital est perforé par le foramen magnum (trou occipital, foramen magnum) qui laisse passer l’axe médullaire : - de part et d’autre se trouvent les condyles occipitaux, - en avant se situe la partie basilaire et son tubercule pharyngien, - en avant et en dehors du foramen magnum se situe le canal hypoglosse (canal condylienèmeantérieur, canalis hypoglossi), par lequel émerge le nerf hypoglosse, XII nerf crânien (grand hypoglosse, hypoglossus), - entre l’os occipital et l’os temporal, se situe le foramen jugulaire (trou déchiré postérieur, foramen jugulare) d’où émerge la veine jugulaire interne et les nerfs vague (X) (pneumogastrique, vagus), accessoire (XI) (spinal, accessorius) et glosso-pharyngien (XII) (glossopharyngeus),

- entre la partie basilaire de l’os occipital et la partie pétreuse de l’os temporal, le foramen déchiré (trou déchiré antérieur, foramen lacerum) laisse passer le nerf du canal ptérygoïdien (vidien, nervus canalis pterygoideis) et l’artère pharyngienne ascendante,

- entre la partie basilaire de l’os occipital et la partie pétreuse de l’os temporal, le foramen déchiré (trou déchiré antérieur, foramen lacerum) laisse passer le nerf du canal ptérygoïdien (vidien, nervus canalis pterygoideis) et l’artère pharyngienne ascendante,

. l’os temporal présente les reliefs de ses processus styloïde ème et mastoïde séparés par le foramen stylo-mastoïdien d’où émerge le VII nerf crânien, le nerf facial,

. l’os temporal présente les reliefs de ses processus styloïde ème et mastoïde séparés par le foramen stylo-mastoïdien d’où émerge le VII nerf crânien, le nerf facial,

E - la norma verticalis (vue crâniale)

E - la norma verticalis (vue crâniale)

- les sutures et les fontanelles (fermées) sont visibles et séparent les différentes pièces osseuses,

- les sutures et les fontanelles (fermées) sont visibles et séparent les différentes pièces osseuses,

- les fontanelles antérieure et postérieure sont deux points crâniométriques.

- les fontanelles antérieure et postérieure sont deux points crâniométriques.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. l’os sphénoïde :

- la partie moyenne est en regard de l’arcade zygomatique :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la partie moyenne est en regard de l’arcade zygomatique :

. derrière le palais osseux et au-dessus se trouvent les choanes avec, de chaque côté, les fosses infra-temporales,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. derrière le palais osseux et au-dessus se trouvent les choanes avec, de chaque côté, les fosses infra-temporales,

34

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

34


Ca Dr

Pr. CLINOIDE ANTERIEUR

SPHENOIDE

VUE CRANIALE V Ca Dr

FORAMEN CAECUM CRISTA GALLI ETHMOIDE LAME CRIBLEE Pr. CLINOIDE ANTERIEUR

SPHENOIDE

SILLON PRE-CHIASMATIQUE SELLE TURCIQUE CANAL OPTIQUE Pr. CLINOIDE POSTERIEUR FISSURE ORBITALE SUPERIEURE FORAMEN ROND FORAMEN OVALE FORAMEN EPINEUX

SILLON PRE-CHIASMATIQUE SELLE TURCIQUE CANAL OPTIQUE Pr. CLINOIDE POSTERIEUR FISSURE ORBITALE SUPERIEURE FORAMEN ROND FORAMEN OVALE FORAMEN EPINEUX

CANAL CAROTIDIEN

CANAL CAROTIDIEN

FORAMEN DECHIRE

FORAMEN DECHIRE

MEAT ACOUSTIQUE INTERNE

MEAT ACOUSTIQUE INTERNE

FORAMEN VEINEUX DU SPHENOIDE

FORAMEN VEINEUX DU SPHENOIDE

FORAMEN JUGULAIRE

FORAMEN JUGULAIRE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

V

FORAMEN CAECUM CRISTA GALLI ETHMOIDE LAME CRIBLEE

CANAL HYPOGLOSSE FORAMEN MAGNUM

FOSSE INCISIVE

FOSSE INCISIVE

FORAMEN GRAND PALATIN

FORAMEN GRAND PALATIN

CHOANE

CHOANE

FORAMEN OVALE FORAMEN EPINEUX

FORAMEN OVALE FORAMEN EPINEUX

FORAMEN DECHIRE

FORAMEN DECHIRE

CANAL CAROTIDIEN MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE

CANAL CAROTIDIEN MEAT ACOUSTIQUE EXTERNE

FORAMEN JUGULAIRE

FORAMEN JUGULAIRE

FORAMEN STYLOMASTOIDIEN

FORAMEN STYLOMASTOIDIEN

FORAMEN MASTOIDIEN

FORAMEN MASTOIDIEN

CANAL HYPOGLOSSE

CANAL HYPOGLOSSE

CANAL CONDYLAIRE

CANAL CONDYLAIRE

FORAMEN MAGNUM

CANAL HYPOGLOSSE FORAMEN MAGNUM

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE CRANIALE

FORAMEN MAGNUM

V

V

Cr VUE CAUDALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr G

VUE CAUDALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

36

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

G


II - morphologie intérieure

II - morphologie intérieure

A - vue endocrânienne de la base du crâne

A - vue endocrânienne de la base du crâne

- la fosse crânienne antérieure est occupée par les lobes frontaux du cerveau :

- la fosse crânienne antérieure est occupée par les lobes frontaux du cerveau :

. latéralement et en avant, elle est formée par la partie orbitale de l’os frontal qui présente sur sa partie médiane le foramen caecum,

. latéralement et en avant, elle est formée par la partie orbitale de l’os frontal qui présente sur sa partie médiane le foramen caecum,

. au centre, l’éthmoïde est formée par la crista galli encadrée des lames criblées qui sont traversées par les faisceaux du nerf olfactif (Ier nerf crânien),

. au centre, l’éthmoïde est formée par la crista galli encadrée des lames criblées qui sont traversées par les faisceaux du nerf olfactif (Ier nerf crânien),

. en arrière l’os frontal et l’éthmoïde s’articulent avec la petite aile du sphénoïde,

. en arrière l’os frontal et l’éthmoïde s’articulent avec la petite aile du sphénoïde,

- la fosse crânienne moyenne accueille l’hypophyse et les lobes temporaux :

- la fosse crânienne moyenne accueille l’hypophyse et les lobes temporaux :

. l’os temporal : - sa partie squameuse s’articule avec la grande aile du sphénoïde et l’os pariétal, - sa partie pétreuse est séparée du corps du sphénoïde par le canal carotidien où passe l’artère carotide interne, - la fosse crânienne postérieure est occupée par les lobes occipitaux, le cervelet et le tronc cérébral : . l’os occipital est largement percé par le foramen magnum : - en arrière de celui-ci se trouvent sur l’axe médian la crête occipitale interne et la protubérance occipitale interne,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- à la partie latérale et ventrale, la grande aile du sphénoïde, surplombée par la petite aile, s’articule avec l’os pariétal et l’os temporal ; elle présente : . les foramens rond pour le nerf maxillaire, ovale pour le nerf mandibulaire, épineux pour l’artère méningée moyenne, . entre les deux ailes du sphénoïde s’ouvre la fissure orbitale supérieure traversée par les veines ophtalmiques, les branches du V1 (nerfs frontal, lacrymal et naso-ciliaire), les nerfs oculo-moteur (III) (moteur oculaire commun, oculomotorius), trochléaire (IV) (pathetique, trochlearis) et abducens (VI) (moteur oculaire externe, abducens),

- à la partie médiane, la fosse hypophysaire, ou selle turcique, creusée dans le corps du sphénoïde : . les processus clinoïdes antérieurs surplombent les canaux optiques où passent les nerfs optiques (IIème nerf crânien) ; ceux-ci creusent une empreinte en avant du tubercule de la selle appelée sillon préchiasmatique, . les processus clinoïdes postérieurs surplombent la selle turcique de chaque côté du dos de la selle, . les parois latérales du corps du sphénoïde sont creusées par le sillon carotidien où passe l’artère carotide interne, - à la partie latérale et ventrale, la grande aile du sphénoïde, surplombée par la petite aile, s’articule avec l’os pariétal et l’os temporal ; elle présente : . les foramens rond pour le nerf maxillaire, ovale pour le nerf mandibulaire, épineux pour l’artère méningée moyenne, . entre les deux ailes du sphénoïde s’ouvre la fissure orbitale supérieure traversée par les veines ophtalmiques, les branches du V1 (nerfs frontal, lacrymal et naso-ciliaire), les nerfs oculo-moteur (III) (moteur oculaire commun, oculomotorius), trochléaire (IV) (pathetique, trochlearis) et abducens (VI) (moteur oculaire externe, abducens),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- à la partie médiane, la fosse hypophysaire, ou selle turcique, creusée dans le corps du sphénoïde : . les processus clinoïdes antérieurs surplombent les canaux optiques où passent les nerfs optiques (IIème nerf crânien) ; ceux-ci creusent une empreinte en avant du tubercule de la selle appelée sillon préchiasmatique, . les processus clinoïdes postérieurs surplombent la selle turcique de chaque côté du dos de la selle, . les parois latérales du corps du sphénoïde sont creusées par le sillon carotidien où passe l’artère carotide interne,

. l’os temporal : - sa partie squameuse s’articule avec la grande aile du sphénoïde et l’os pariétal, - sa partie pétreuse est séparée du corps du sphénoïde par le canal carotidien où passe l’artère carotide interne, - la fosse crânienne postérieure est occupée par les lobes occipitaux, le cervelet et le tronc cérébral : . l’os occipital est largement percé par le foramen magnum : - en arrière de celui-ci se trouvent sur l’axe médian la crête occipitale interne et la protubérance occipitale interne,

- en avant de celui-ci, le clivus de la partie basilaire de l’os occipital s’articule avec le sphénoïde,

- en avant de celui-ci, le clivus de la partie basilaire de l’os occipital s’articule avec le sphénoïde,

- de chaque côté et un peu en avant, les canaux hypoglosses laissent passer les nerfs hypoglosses,

- de chaque côté et un peu en avant, les canaux hypoglosses laissent passer les nerfs hypoglosses,

. la partie pétreuse de l’os temporal :

. la partie pétreuse de l’os temporal :

- est séparée de l’os occipital par le foramen jugulaire, situé en dehors et en avant des canaux hypoglosses et traversé par la veine jugulaire interne, les nerfs glosso-pharyngien, vague et accessoire,

- est séparée de l’os occipital par le foramen jugulaire, situé en dehors et en avant des canaux hypoglosses et traversé par la veine jugulaire interne, les nerfs glosso-pharyngien, vague et accessoire,

- en avant des foramens jugulaires s’ouvrent les méats acoustiques internes où s’engagent les nerfs facial (VII), intermédiaire (VII bis) (de Wrisberg, intermedius) et vestibulo-cochléaire (VIII) (auditif, vestibulocochlearis).

- en avant des foramens jugulaires s’ouvrent les méats acoustiques internes où s’engagent les nerfs facial (VII), intermédiaire (VII bis) (de Wrisberg, intermedius) et vestibulo-cochléaire (VIII) (auditif, vestibulocochlearis).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. le sphénoïde présente :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le sphénoïde présente :

36

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

36


VARIATIONS DE LA PNEUMATISATION DES SINUS DE LA FACE

VARIATIONS DE LA PNEUMATISATION DES SINUS DE LA FACE

SINUS FRONTAL

SINUS FRONTAL

CELLULES ETHMOIDALES

CELLULES ETHMOIDALES

SINUS MAXILLAIRE

Cr

SINUS MAXILLAIRE

Cr

Dr

Dr

VUE MEDIALE

Cr

VUE MEDIALE

Do G

REPRESENTATION SCHEMATIQUE DE LA CLOISON NASALE, DES FOSSES NASALES ET DES CELLULES ETHMOIDALES

Do G

VUE VENTRALE

� �

QUADRANTS DENTAIRES

��

�� ��

REPRESENTATION SCHEMATIQUE DE LA CLOISON NASALE, DES FOSSES NASALES ET DES CELLULES ETHMOIDALES

VUE VENTRALE

QUADRANTS DENTAIRES

��

� � CELLULE ETHMOIDALE

CORNET SUPERIEUR

BLONDEAU FACE HAUTE S. FRONTAL ET MAXILLAIRE C. ETHMOIDALES

MEAT NASAL SUPERIEUR CORNET MOYEN MEAT NASAL MOYEN

CORNET INFERIEUR MEAT NASAL INFERIEUR

CORNET INFERIEUR MEAT NASAL INFERIEUR

SINUS MAXILLAIRE LAME PERPENDICULAIRE DE L'ETHMOIDE

SINUS MAXILLAIRE LAME PERPENDICULAIRE DE L'ETHMOIDE

BLONDEAU FACE HAUTE S. FRONTAL ET MAXILLAIRE C. ETHMOIDALES

Cr

Do G

COUPE FRONTALE

PROFIL SINUS SPHENOIDAL

ASYMETRIE DE PNEUMATISATION DES SINUS FRONTAUX

PROFIL SINUS SPHENOIDAL

COUPE CORONALE TDM

COUPE CORONALE TDM

MEAT NASAL MOYEN

MEAT NASAL MOYEN

CORNET INFERIEUR

CORNET INFERIEUR

SINUS MAXILLAIRE

SINUS MAXILLAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

� � �� �� � �

CELLULE ETHMOIDALE

CORNET SUPERIEUR

MEAT NASAL SUPERIEUR CORNET MOYEN MEAT NASAL MOYEN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Do Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Do

Cr

Do G

COUPE FRONTALE

ASYMETRIE DE PNEUMATISATION DES SINUS FRONTAUX

38

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


B - vue médiale

B - vue médiale . en avant se trouve l’os nasal, articulé avec l’os frontal,

. l’os frontal présente à sa partie ventro-caudale une cavité aérique qui s’ouvre sous le cornet moyen, le sinus frontal,

. l’os frontal présente à sa partie ventro-caudale une cavité aérique qui s’ouvre sous le cornet moyen, le sinus frontal,

. en arrière de l’os frontal, l’éthmoïde présente sa lame criblée et sa crista galli ; il s’articule en arrière avec le sphénoïde,

. en arrière de l’os frontal, l’éthmoïde présente sa lame criblée et sa crista galli ; il s’articule en arrière avec le sphénoïde,

. le corps du sphénoïde est excavé par la selle turcique, que surplombent en avant et en arrière les processus clinoïdes anérieurs et postérieurs, et creusé par le sinus sphénoïdal qui s’ouvre dans le nasopharynx,

. le corps du sphénoïde est excavé par la selle turcique, que surplombent en avant et en arrière les processus clinoïdes anérieurs et postérieurs, et creusé par le sinus sphénoïdal qui s’ouvre dans le nasopharynx,

. en arrière se trouve l’os occipital dont la partie basilaire s’articule avec le clivus sphénoïdal pour former le dos de la selle turcique,

. en arrière se trouve l’os occipital dont la partie basilaire s’articule avec le clivus sphénoïdal pour former le dos de la selle turcique,

. la calvaria est périphérique, formée de deux lames corticales, externe et interne (tables externe et interne, laminae externa et interna), séparées d’une une partie spongieuse, la diploë ; elle est parcourue par : - les sutures osseuses, - des sillons vasculaires pour les artères et les veines méningées et pour les sinus veineux : l’artère méningée moyenne peut être blessée lors de fractures de la calvaria, avec un risque d’hématome extra-dural,

. la calvaria est périphérique, formée de deux lames corticales, externe et interne (tables externe et interne, laminae externa et interna), séparées d’une une partie spongieuse, la diploë ; elle est parcourue par : - les sutures osseuses, - des sillons vasculaires pour les artères et les veines méningées et pour les sinus veineux : l’artère méningée moyenne peut être blessée lors de fractures de la calvaria, avec un risque d’hématome extra-dural,

. le septum nasal osseux (cloison nasale, septum nasi osseum) formé par la lame perpendiculaire de l’éthmoïde et le vomer, et en avant par septum nasal cartilagineux : - en arrière, le vomer détermine avec l’os palatin et les processus ptérygoïdes du sphénoïde les choanes, - le vomer et l’éthmoïde s’articulent avec le sphénoïde, . le palais osseux, formé par le processus palatin du maxillaire et la lame horizontale de l’os palatin, . plus latéralement, le processus alvéolaire du maxillaire reçoit l’implantation des dents et la lame perpendiculaire de l’os palatin s’articule avec le corps et le processus ptérygoïde du sphénoïde ; entre le corps du sphénoïde et la lame perpendiculaire de l’os palatin se trouve le foramen sphéno-palatin qui livre passage au pédicule vasculo-nerveux sphéno-palatin, - au-dessous, se place le massif lingual tendu entre la mandibule et l’os hyoïde, C - coupe frontale du crâne - les sinus para-nasaux sont des cavités aériques tapissées d’une muqueuse : . ils allègent le squelette facial tout en augmentant sa résistance, . ils naîssent à partir des cellules éthmoïdales, au nombre de neuf, agencées en trois colonnes et trois rangées : - la cellule éthmoïdale crâniale donne le sinus frontal, situé dans la diploë de la partie ventro-caudale de l’os frontal et de volume variable, - la cellule éthmoïdale caudale donne le sinus maxillaire sous l’orbite osseuse, au-dessus du processus alvéolaire du maxillaire : les racines de certaines dents peuvent faire issue dans le sinus maxillaire et être à l’origine de sinusites infectieuses,

- le massif facial est représenté par : . le septum nasal osseux (cloison nasale, septum nasi osseum) formé par la lame perpendiculaire de l’éthmoïde et le vomer, et en avant par septum nasal cartilagineux : - en arrière, le vomer détermine avec l’os palatin et les processus ptérygoïdes du sphénoïde les choanes, - le vomer et l’éthmoïde s’articulent avec le sphénoïde, . le palais osseux, formé par le processus palatin du maxillaire et la lame horizontale de l’os palatin, . plus latéralement, le processus alvéolaire du maxillaire reçoit l’implantation des dents et la lame perpendiculaire de l’os palatin s’articule avec le corps et le processus ptérygoïde du sphénoïde ; entre le corps du sphénoïde et la lame perpendiculaire de l’os palatin se trouve le foramen sphéno-palatin qui livre passage au pédicule vasculo-nerveux sphéno-palatin,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le massif facial est représenté par :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. en avant se trouve l’os nasal, articulé avec l’os frontal,

- au-dessous, se place le massif lingual tendu entre la mandibule et l’os hyoïde, C - coupe frontale du crâne - les sinus para-nasaux sont des cavités aériques tapissées d’une muqueuse : . ils allègent le squelette facial tout en augmentant sa résistance, . ils naîssent à partir des cellules éthmoïdales, au nombre de neuf, agencées en trois colonnes et trois rangées : - la cellule éthmoïdale crâniale donne le sinus frontal, situé dans la diploë de la partie ventro-caudale de l’os frontal et de volume variable, - la cellule éthmoïdale caudale donne le sinus maxillaire sous l’orbite osseuse, au-dessus du processus alvéolaire du maxillaire : les racines de certaines dents peuvent faire issue dans le sinus maxillaire et être à l’origine de sinusites infectieuses,

- la cellule éthmoïdale dorsale donne le sinus sphénoïdal creusé dans le corps du sphénoïde, d’importance variable,

- la cellule éthmoïdale dorsale donne le sinus sphénoïdal creusé dans le corps du sphénoïde, d’importance variable,

. les cellules éthmoïdales et le sinus maxillaire se draînent sous le cornet moyen dans la cavité nasale ; le sinus frontal se draîne sous le cornet supérieur et le sinus sphénoïdal en regard des choanes, dans le naso-pharynx,

. les cellules éthmoïdales et le sinus maxillaire se draînent sous le cornet moyen dans la cavité nasale ; le sinus frontal se draîne sous le cornet supérieur et le sinus sphénoïdal en regard des choanes, dans le naso-pharynx,

. leur pneumatisation se fait au cours de la croissance et peut être extrêmement variable d’un sujet à l’autre et d’un côté à l’autre : - les cellules éthmoïdales sont présentes dès la naissance, - les cellules mastoïdiennes apparaîssent dans les premiers mois, - les sinus maxillaires à 18 mois, - le sinus sphénoïdal à 3 ans, - les sinus frontaux vers 6 ou 7 ans,

. leur pneumatisation se fait au cours de la croissance et peut être extrêmement variable d’un sujet à l’autre et d’un côté à l’autre : - les cellules éthmoïdales sont présentes dès la naissance, - les cellules mastoïdiennes apparaîssent dans les premiers mois, - les sinus maxillaires à 18 mois, - le sinus sphénoïdal à 3 ans, - les sinus frontaux vers 6 ou 7 ans,

- l’orbite osseuse, la cavité nasale et la cavité buccale sont également visibles. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

38

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- l’orbite osseuse, la cavité nasale et la cavité buccale sont également visibles.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le crâne et la base du crâne :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le crâne et la base du crâne :

38


Cr

Cr G

G V

V

FISSURE PETRO-TYMPANIQUE

FISSURE PETRO-TYMPANIQUE

FOSSE MANDIBULAIRE

FOSSE MANDIBULAIRE

PANORAMIQUE DENTAIRE TUBERCULE ARTICULAIRE TEMPORAL

50°

DISQUE ARTICULAIRE

A. TEMPORO-MANDIBULAIRE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUES LATERALES

PANORAMIQUE DENTAIRE TUBERCULE ARTICULAIRE TEMPORAL

PROCESSUS CONDYLAIRE

50°

DISQUE ARTICULAIRE

PROCESSUS CONDYLAIRE

PROCESSUS CONDYLAIRE

Cr Do Md VUE VENTRALE

10°

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

PROCESSUS CONDYLAIRE

Cr Do Md VUE VENTRALE

10°

130°

V

Cr

Cr G

FOSSE MANDIBULAIRE

A. TEMPORO-MANDIBULAIRE

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

130°

V

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUES LATERALES

G FOSSE MANDIBULAIRE

VUES CAUDALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUES CAUDALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


ARTHROLOGIE DE LA TÊTE

ARTHROLOGIE DE LA TÊTE

La seule articulation mobile de la tête est l’articulation temporo-mandibulaire.

La seule articulation mobile de la tête est l’articulation temporo-mandibulaire.

DÉFINITION

DÉFINITION

. elle est située à la partie latérale de la tête, en arrière du massif facial, sous la base du crâne, juste en avant et légèrement au-dessous du méat acoustique externe,

. c’est une articulation mobile, paire et symétrique ; les deux articulations temporo-mandibulaires sont reliées par un os unique et médian, la mandibule (système bige),

. c’est une articulation mobile, paire et symétrique ; les deux articulations temporo-mandibulaires sont reliées par un os unique et médian, la mandibule (système bige),

. elle appartient aux articulations synoviales bi-ellipsoïdes (ou bi-condylaires) et présente un disque articulaire intermédiaire,

. elle appartient aux articulations synoviales bi-ellipsoïdes (ou bi-condylaires) et présente un disque articulaire intermédiaire,

. c’est l’articulation de la mastication ; ses dysfonctions sont extrêmement fréquentes,

. c’est l’articulation de la mastication ; ses dysfonctions sont extrêmement fréquentes,

BASES OSSEUSES Les surfaces articulaires associent : - les surfaces temporales : . la fosse mandibulaire (cavité glénoïde, fossa mandibularis) : - est large, profonde et ellipsoïde ; son grand axe est orienté en arrière et en dedans, - est divisée en deux parties par la fissure pétro-tympanique (scissure de Glaser ou fissure pétro-tympano-squameuse, fissura petrotympanica) : . la partie ventrale est articulaire, . la partie dorsale, non articulaire, est limitée en arrière par la partie tympanique de l’os temporal, . le tubercule articulaire (condyle temporal, tuberculum articulare) : - la base du processus zygomatique forme un relief convexe dans les plans sagittal et frontal, à grand axe parallèle à celui de la fosse mandibulaire qu’il limite en avant, - seuls le versant dorsal et le sommet du tubercule articulaire sont recouverts de cartilage articulaire, - la tête de la mandibule : . est située à l’extrémité crâniale du processus condylaire de la mandibule, . est une éminence éllipsoïde, supportée par un col rétréci, au-dessus du bord dorsal de la branche de la mandibule et en arrière de l’incisure mandibulaire (échancrure coronoïde, incisura mandibulae),

- l’appareil manducateur met ainsi en jeu 5 articulations, les deux articulations temporo-discales, les deux articulations disco-mandibulaires et l’occlusion dentaire. BASES OSSEUSES Les surfaces articulaires associent : - les surfaces temporales : . la fosse mandibulaire (cavité glénoïde, fossa mandibularis) : - est large, profonde et ellipsoïde ; son grand axe est orienté en arrière et en dedans, - est divisée en deux parties par la fissure pétro-tympanique (scissure de Glaser ou fissure pétro-tympano-squameuse, fissura petrotympanica) : . la partie ventrale est articulaire, . la partie dorsale, non articulaire, est limitée en arrière par la partie tympanique de l’os temporal,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’appareil manducateur met ainsi en jeu 5 articulations, les deux articulations temporo-discales, les deux articulations disco-mandibulaires et l’occlusion dentaire.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. elle est située à la partie latérale de la tête, en arrière du massif facial, sous la base du crâne, juste en avant et légèrement au-dessous du méat acoustique externe,

. le tubercule articulaire (condyle temporal, tuberculum articulare) : - la base du processus zygomatique forme un relief convexe dans les plans sagittal et frontal, à grand axe parallèle à celui de la fosse mandibulaire qu’il limite en avant, - seuls le versant dorsal et le sommet du tubercule articulaire sont recouverts de cartilage articulaire, - la tête de la mandibule : . est située à l’extrémité crâniale du processus condylaire de la mandibule, . est une éminence éllipsoïde, supportée par un col rétréci, au-dessus du bord dorsal de la branche de la mandibule et en arrière de l’incisure mandibulaire (échancrure coronoïde, incisura mandibulae),

. est convexe dans les plans sagittal et frontal : son grand axe est orienté en dedans et en arrière et forme avec l’axe opposé un angle ouvert en avant de 130° dont le sommet se situe au bord ventral du foramen magnum,

. est convexe dans les plans sagittal et frontal : son grand axe est orienté en dedans et en arrière et forme avec l’axe opposé un angle ouvert en avant de 130° dont le sommet se situe au bord ventral du foramen magnum,

. est déportée en dedans du plan passant par la face latérale de la mandibule,

. est déportée en dedans du plan passant par la face latérale de la mandibule,

. sa partie crâniale décrit un « dos d’âne » lorsqu’elle est vue de face et présente de profil deux versants séparés par une crête mousse : le versant ventral est articulaire, le versant dorsal ne l’est pas.

. sa partie crâniale décrit un « dos d’âne » lorsqu’elle est vue de face et présente de profil deux versants séparés par une crête mousse : le versant ventral est articulaire, le versant dorsal ne l’est pas.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

40

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- l’articulation temporo-mandibulaire relie la mandibule à la base du crâne (articulation crânio-mandibulaire) :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’articulation temporo-mandibulaire relie la mandibule à la base du crâne (articulation crânio-mandibulaire) :

40


M. MASSETER

M. MASSETER

M. TEMPORAL

M. TEMPORAL

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

L. LATERAL

L. LATERAL

L. DISCAL

CENTRE

Md

L. DISCAL

CENTRE

Cd V

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE CRANIALE

Do M

COUPE FRONTALE COMPARTIMENT TEMPORO-DISCAL

COMPARTIMENT TEMPORO-DISCAL

COMPARTIMENT DISCO-MANDIBULAIRE

COMPARTIMENT DISCO-MANDIBULAIRE

CAPSULE ARTICULAIRE

CAPSULE ARTICULAIRE

CORDE DE FARABEUF

Cr

G V

G V

VUES LATERALES

COUPE FRONTALE

VUES LATERALES

MEMBRANE SYNOVIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MEMBRANE SYNOVIALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Do M

DISQUE ARTICULAIRE

L. LATERAL

CORDE DE FARABEUF

Cr

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

DISQUE ARTICULAIRE

Cd V

VUE CRANIALE

L. LATERAL

Md

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BASES ARTICULAIRES : MOYENS D’UNION PASSIFS

BASES ARTICULAIRES : MOYENS D’UNION PASSIFS

. le terme de ménisque est impropre car le disque articulaire ne réduit pas l’incongruence articulaire liée à l’asymétrie des surfaces articulaires,

. le terme de ménisque est impropre car le disque articulaire ne réduit pas l’incongruence articulaire liée à l’asymétrie des surfaces articulaires,

. c’est un fibro-cartilage interposé pour organiser une instabilité volontairement contrôlée ; il a la forme d’une lentille bi-concave elliptique :

. c’est un fibro-cartilage interposé pour organiser une instabilité volontairement contrôlée ; il a la forme d’une lentille bi-concave elliptique : - son grand axe est orienté globalement en dedans et en arrière,

- il est plus épais en arrière qu’en avant et présente un bourrelet dorsal épais et un bourrelet ventral plus mince,

- il est plus épais en arrière qu’en avant et présente un bourrelet dorsal épais et un bourrelet ventral plus mince,

- son centre est très mince, parfois même déhiscent (disque annulaire),

- son centre est très mince, parfois même déhiscent (disque annulaire),

- il sépare l’espace temporo-mandibulaire en deux cavités articulaires : l’une crâniale, temporo-discale, l’autre caudale, disco-mandibulaire,

- il sépare l’espace temporo-mandibulaire en deux cavités articulaires : l’une crâniale, temporo-discale, l’autre caudale, disco-mandibulaire,

- il est fixé au processus condylaire de la mandibule et à l’os temporal par les ligaments discaux (freins méniscaux) : . en avant par les ligaments disco-temporal antérieur, extensible, et discomandibulaire antérieur, inextensible, très solide, . en arrière par les ligaments disco-temporal postérieur, extensible, et disco-mandibulaire postérieur, inextensible, très solide, . qui autorisent les mouvements d’avant en arrière du disque,

- il est fixé au processus condylaire de la mandibule et à l’os temporal par les ligaments discaux (freins méniscaux) : . en avant par les ligaments disco-temporal antérieur, extensible, et discomandibulaire antérieur, inextensible, très solide, . en arrière par les ligaments disco-temporal postérieur, extensible, et disco-mandibulaire postérieur, inextensible, très solide, . qui autorisent les mouvements d’avant en arrière du disque,

. la membrane fibreuse : - elle est solide et s’insère : . en haut : en avant sur le tubercule articulaire, en arrière sur la fissure pétro-tympanique et en dedans sur l’épine du sphénoïde, . en bas autour de la surface articulaire de la tête mandibulaire, sauf en arrière de celle-ci où elle est à 5mm du cartilage articulaire, - elle possède deux sortes de fibres : . longues, superficielles, temporo-mandibulaires, . courtes avec une insertion sur la périphérie du disque articulaire, - elle constitue un cône fibreux tendu du col mandibulaire à l’os temporal, inséré à la périphérie du disque articulaire : elle est serrée au-dessous de lui et très lâche au-dessus, - elle limite deux cavités articulaires, l’une temporo-discale, l’autre discomandibulaire : la capsule temporo-discale est plus lâche que la capsule discomandibulaire, . la membrane synoviale est double et détermine des cul-de-sacs synoviaux ventraux, dorsaux et latéraux ; elle sécrète un liquide synovial très peu abondant.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- la capsule articulaire : . la membrane fibreuse : - elle est solide et s’insère : . en haut : en avant sur le tubercule articulaire, en arrière sur la fissure pétro-tympanique et en dedans sur l’épine du sphénoïde, . en bas autour de la surface articulaire de la tête mandibulaire, sauf en arrière de celle-ci où elle est à 5mm du cartilage articulaire,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- la capsule articulaire :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- son grand axe est orienté globalement en dedans et en arrière,

- elle possède deux sortes de fibres : . longues, superficielles, temporo-mandibulaires, . courtes avec une insertion sur la périphérie du disque articulaire, - elle constitue un cône fibreux tendu du col mandibulaire à l’os temporal, inséré à la périphérie du disque articulaire : elle est serrée au-dessous de lui et très lâche au-dessus, - elle limite deux cavités articulaires, l’une temporo-discale, l’autre discomandibulaire : la capsule temporo-discale est plus lâche que la capsule discomandibulaire, . la membrane synoviale est double et détermine des cul-de-sacs synoviaux ventraux, dorsaux et latéraux ; elle sécrète un liquide synovial très peu abondant.

42

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le disque articulaire (ménisque, discus articularis) :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le disque articulaire (ménisque, discus articularis) :

42


F. SUPERIEUR ELASTIQUE

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

F. SUPERIEUR ELASTIQUE

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

Cr

Cr

Do M

M

COUPE FRONTALE

COUPE FRONTALE

VEINE NERF

NERF

Cr

G

V

V

VUES LATERALES

Cr

VUES LATERALES

Cr

Dr Do

Dr Do

VUE MEDIALE

VUE MEDIALE

RAPHE PTERYGOMANDIBULAIRE

CANAL MANDIBULAIRE LINGULA MANDIBULAIRE

FORAMEN MANDIBULAIRE ET NERF ALVEOLAIRE INFERIEUR

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. STYLO-MANDIBULAIRE

RAPHE PTERYGOMANDIBULAIRE

CANAL MANDIBULAIRE LINGULA MANDIBULAIRE

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L. SPHENO-MANDIBULAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. LATERAL

G

L. LATERAL

VEINE

L. SPHENO-MANDIBULAIRE

L. LATERAL

Cr

F. INFERIEUR NON ELASTIQUE

C. INFERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

L. LATERAL

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F. INFERIEUR NON ELASTIQUE

C. INFERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

Do

FORAMEN MANDIBULAIRE ET NERF ALVEOLAIRE INFERIEUR

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. STYLO-MANDIBULAIRE

44

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- les ligaments :

- les ligaments :

. le ligament discal antérieur est très lâche et présente peu d’intérêt,

. le ligament discal antérieur est très lâche et présente peu d’intérêt,

. le ligament discal postérieur est très important : il est formé de deux parties séparant un espace dorsal, la zone bilaminaire :

. le ligament discal postérieur est très important : il est formé de deux parties séparant un espace dorsal, la zone bilaminaire :

- la partie crâniale est représentée par le ligament temporo-discal postérieur, très élastique, servant de ressort de rappel en fermeture buccale, dés lors que le disque avance à l’ouverture,

- la partie crâniale est représentée par le ligament temporo-discal postérieur, très élastique, servant de ressort de rappel en fermeture buccale, dés lors que le disque avance à l’ouverture,

- la partie caudale, disco-mandibulaire, est purement fibreuse sans aucune élasticité,

- la partie caudale, disco-mandibulaire, est purement fibreuse sans aucune élasticité,

- la zone bilaminaire est remplie de tissu conjonctif lâche dans lequel circulent de nombreux plexus veineux qui forment un système de coussinets, voire de pompe veineuse lors de l’ouverture et de la fermeture de la bouche, associés à de nombreuses terminaisons nerveuses,

- la zone bilaminaire est remplie de tissu conjonctif lâche dans lequel circulent de nombreux plexus veineux qui forment un système de coussinets, voire de pompe veineuse lors de l’ouverture et de la fermeture de la bouche, associés à de nombreuses terminaisons nerveuses,

- son faisceau antérieur est particulièrement épais et constitue la corde de Farabeuf qui joue un rôle important dans l’avancée passive du système condylo-discal à l’ouverture de la bouche, . le ligament médial (latéral interne de Morris, mediale) est presque inexistant, simple renforcement capsulaire tendu de l’épine du sphénoïde à la partie dorsomédiale du col mandibulaire, . le ligament sphéno-mandibulaire : - est une lame fibreuse tendue en éventail de l’épine du sphénoïde à la face médiale de la branche mandibulaire, autour du foramen mandibulaire, ostium du canal mandibulaire dans lequel s’engage le nerf alvéolaire inférieur, - sert de protection à la distension des nerfs mandibulaire et alvéolaire inférieur entre le foramen ovale et la lingula de la mandibule (épine de Spix, lingula mandibulae), point qui se déplace le moins lors de l’ouverture buccale, . le ligament stylo-mandibulaire : - naît du processus styloïde et s’insère sur la face médiale de l’angle mandibulaire, - constitue une limite à la propulsion mandibulaire, . le raphé ptérygo-mandibulaire : - s’étend de l’hamulus du processus ptérygoïde à l’extrémité dorsale du sillon mylo-hyoïdien,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- ses fibres convergent en triangle, sur la partie dorso-latérale du processus condylaire de la mandibule : il lui forme une sorte d’écharpe dorsale,

- naît du tubercule articulaire et de la partie dorsale du bord caudal du processus zygomatique de l’os temporal, - ses fibres convergent en triangle, sur la partie dorso-latérale du processus condylaire de la mandibule : il lui forme une sorte d’écharpe dorsale, - son faisceau antérieur est particulièrement épais et constitue la corde de Farabeuf qui joue un rôle important dans l’avancée passive du système condylo-discal à l’ouverture de la bouche, . le ligament médial (latéral interne de Morris, mediale) est presque inexistant, simple renforcement capsulaire tendu de l’épine du sphénoïde à la partie dorsomédiale du col mandibulaire,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- naît du tubercule articulaire et de la partie dorsale du bord caudal du processus zygomatique de l’os temporal,

. le ligament sphéno-mandibulaire : - est une lame fibreuse tendue en éventail de l’épine du sphénoïde à la face médiale de la branche mandibulaire, autour du foramen mandibulaire, ostium du canal mandibulaire dans lequel s’engage le nerf alvéolaire inférieur, - sert de protection à la distension des nerfs mandibulaire et alvéolaire inférieur entre le foramen ovale et la lingula de la mandibule (épine de Spix, lingula mandibulae), point qui se déplace le moins lors de l’ouverture buccale, . le ligament stylo-mandibulaire : - naît du processus styloïde et s’insère sur la face médiale de l’angle mandibulaire, - constitue une limite à la propulsion mandibulaire, . le raphé ptérygo-mandibulaire : - s’étend de l’hamulus du processus ptérygoïde à l’extrémité dorsale du sillon mylo-hyoïdien,

- donne insertion en avant au muscle buccinateur et en arrière au muscle constricteur supérieur du pharynx.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. le ligament latéral (latéral externe, laterale) :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le ligament latéral (latéral externe, laterale) :

- donne insertion en avant au muscle buccinateur et en arrière au muscle constricteur supérieur du pharynx.

44

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44


M. TEMPORAL

M. MASSETER

Cr

G V

M. TEMPORAL

G V

VUES LATERALES

VUES LATERALES

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

C. SUPERIEUR

C. SUPERIEUR

C. INFERIEUR

C. INFERIEUR

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL M. TEMPORAL

N. ALVEOLAIRE INFERIEUR

M. MASSETER P. ZYGOMATICOCORONOIDIENNE

M. MASSETER P. ZYGOMATICOCORONOIDIENNE

P. PROFONDE

P. PROFONDE

P. SUPERFICIELLE

P. SUPERFICIELLE

M. TEMPORAL

C. INFERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

INSERTIONS MUSCULAIRES SUR LE DISQUE ARTICULAIRE Cr

C. SUPERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL M. TEMPORAL

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

M. MASSETER

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

Do G

INSERTIONS MUSCULAIRES SUR LE DISQUE ARTICULAIRE Cr

V3

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

M. MASSETER

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

Do G

COUPE FRONTALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

N. ALVEOLAIRE INFERIEUR

M. TEMPORAL

C. INFERIEUR DU M. PTERYGOIDIEN LATERAL

V3

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Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. MASSETER

COUPE FRONTALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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BASES MUSCULAIRES : MOYENS D’UNION ACTIFS

BASES MUSCULAIRES : MOYENS D’UNION ACTIFS

- le muscle temporal :

- le muscle temporal :

. est un muscle large, aplati, rayonné, tendu de la fosse temporale au processus coronoïde,

. est un muscle large, aplati, rayonné, tendu de la fosse temporale au processus coronoïde,

. ses fibres ventrales, verticales, sont propulsives, ses fibres moyennes, verticales, sont élévatrices et ses fibres dorsales, horizontales, sont rétropulsives,

. ses fibres ventrales, verticales, sont propulsives, ses fibres moyennes, verticales, sont élévatrices et ses fibres dorsales, horizontales, sont rétropulsives,

. quelques fibres s’insèrent sur le bord ventral du disque articulaire,

. quelques fibres s’insèrent sur le bord ventral du disque articulaire,

. est un muscle court très épais, tendu de l’arcade zygomatique et de l’os zygomatique au bord latéral de l’angle mandibulaire,

. est un muscle court très épais, tendu de l’arcade zygomatique et de l’os zygomatique au bord latéral de l’angle mandibulaire,

. présente trois parties : superficielle, profonde et zygomatico-coronoïdienne,

. présente trois parties : superficielle, profonde et zygomatico-coronoïdienne,

. la partie zygomatico-coronoïdienne envoie des fibres au bord ventral de la capsule et du disque articulaires,

. la partie zygomatico-coronoïdienne envoie des fibres au bord ventral de la capsule et du disque articulaires,

. est un muscle court, tendu du processus ptérygoïde et de la grande aile du sphénoïde au condyle mandibulaire et au disque articulaire, . est formé de deux chefs : - supérieur ou sphénoïdal qui se fixe sur le disque articulaire en débordant sur le tiers crânial de la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, - inférieur ou ptérygoïdien qui naît de la face latérale de l’aile latérale du processus ptérygoïde et se termine en grande partie dans la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire avec quelques fibres pour le disque articulaire. BASES NERVEUSES - l’innervation de l’articulation temporo-mandibulaire est multiple : . le nerf mandibulaire (V3), branche du trijumeau (V), donne : - le nerf auriculo-temporal qui innerve les parties dorsale et médiale, - les nerfs temporaux profonds qui innervent la partie ventrale de la capsule, - le disque articulaire n’est pas innervé en dehors de sa partie périphérique d’insertion capsulaire, - la plupart des fibres nerveuses se situent dans la zone bilaminaire, . les nerfs végétatifs sont issues du V3 qui contient des fibres parasympathiques et orthosympathiques : ceci explique les réactions cardiaques générales lors de la stimulation temporo-mandibulaire, - les neuro-récepteurs de l’articulation temporo-mandibulaire informent le système nerveux central :

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- le muscle ptérygoïdien latéral :

- le muscle ptérygoïdien médial participe à la sangle ptérygo-masséterine tendue de la fosse ptérygoïdienne, entre les ailes ptérygoïdiennes et la partie médiale et caudale de l’angle mandibulaire, - le muscle ptérygoïdien latéral : . est un muscle court, tendu du processus ptérygoïde et de la grande aile du sphénoïde au condyle mandibulaire et au disque articulaire, . est formé de deux chefs : - supérieur ou sphénoïdal qui se fixe sur le disque articulaire en débordant sur le tiers crânial de la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, - inférieur ou ptérygoïdien qui naît de la face latérale de l’aile latérale du processus ptérygoïde et se termine en grande partie dans la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire avec quelques fibres pour le disque articulaire.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le muscle ptérygoïdien médial participe à la sangle ptérygo-masséterine tendue de la fosse ptérygoïdienne, entre les ailes ptérygoïdiennes et la partie médiale et caudale de l’angle mandibulaire,

BASES NERVEUSES - l’innervation de l’articulation temporo-mandibulaire est multiple : . le nerf mandibulaire (V3), branche du trijumeau (V), donne : - le nerf auriculo-temporal qui innerve les parties dorsale et médiale, - les nerfs temporaux profonds qui innervent la partie ventrale de la capsule, - le disque articulaire n’est pas innervé en dehors de sa partie périphérique d’insertion capsulaire, - la plupart des fibres nerveuses se situent dans la zone bilaminaire, . les nerfs végétatifs sont issues du V3 qui contient des fibres parasympathiques et orthosympathiques : ceci explique les réactions cardiaques générales lors de la stimulation temporo-mandibulaire, - les neuro-récepteurs de l’articulation temporo-mandibulaire informent le système nerveux central :

. les récepteurs articulaires, dits mécanorécepteurs ou nocicepteurs sont : - les corpuscules de Ruffini, proprioceptifs, - les organes de Golgi, sensibles à la vitesse des mouvements, - les corpuscules de Paccini, très sensibles aux différentes pressions articulaires et aux tractions exercées sur la capsule,

. les récepteurs articulaires, dits mécanorécepteurs ou nocicepteurs sont : - les corpuscules de Ruffini, proprioceptifs, - les organes de Golgi, sensibles à la vitesse des mouvements, - les corpuscules de Paccini, très sensibles aux différentes pressions articulaires et aux tractions exercées sur la capsule,

. les récepteurs musculaires : - les fuseaux neuro-musculaires sont extrêmement nombreux dans le chef supérieur du ptérygoïdien latéral, - les organes neuro-tendineux, présents au niveau des insertions tendineuses, servent de protection aux excès de tension tendineuse, - les corpuscules de Paccini sont très nombreux au niveau des gaines tendineuses.

. les récepteurs musculaires : - les fuseaux neuro-musculaires sont extrêmement nombreux dans le chef supérieur du ptérygoïdien latéral, - les organes neuro-tendineux, présents au niveau des insertions tendineuses, servent de protection aux excès de tension tendineuse, - les corpuscules de Paccini sont très nombreux au niveau des gaines tendineuses.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

46

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le masseter :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le masseter :

46


M. EPICRANIEN

M. EPICRANIEN

GALEA APONEVROTIQUE

GALEA APONEVROTIQUE

M. OCCIPIO-FRONTAL

M. OCCIPIO-FRONTAL

C. OCCIPITAL

C. OCCIPITAL

C. FRONTAL

C. FRONTAL

M. CORRUGATEUR DU SOURCIL

M. ORBICULAIRE DE L'OEIL

M. ORBICULAIRE DE L'OEIL

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M. CORRUGATEUR DU SOURCIL

P. ORBITALE P. PALPEBRALE M. PROCERUS M. NASAL

M. ELEVATEUR DE LA LEVRE SUPERIEURE ET DE L'AILE DU NEZ

VII

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

P. TRANSVERSE P. ALAIRE

VII

M. ABAISSEUR DU SEPTUM M. CANIN

Cr

P. PALPEBRALE M. PROCERUS M. NASAL P. TRANSVERSE P. ALAIRE M. ELEVATEUR DE LA LEVRE SUPERIEURE ET DE L'AILE DU NEZ M. ABAISSEUR DU SEPTUM M. CANIN

Cr G

G V

V

VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

P. ORBITALE

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VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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LES MUSCLES CUTANÉS (peauciers)

Les muscles cutanés sont les muscles de la mimique, c’est-à-dire de l’expression du visage.

Les muscles cutanés sont les muscles de la mimique, c’est-à-dire de l’expression du visage.

Leur contraction provoque des déplacements de la peau ; leur rôle est l’optimisation des organes des sens : ils se situent autour des orifices de la face.

Leur contraction provoque des déplacements de la peau ; leur rôle est l’optimisation des organes des sens : ils se situent autour des orifices de la face.

Tous les muscles cutanés sont innervés par la VIIème paire de nerfs crâniens, le nerf facial.

Tous les muscles cutanés sont innervés par la VIIème paire de nerfs crâniens, le nerf facial.

I - les muscles annexés à la vision

I - les muscles annexés à la vision

- le muscle épi-crânien (epicranius) est formé du muscle occipito-frontal (occipitofrontalis) et de la galea aponévrotique (aponévros épicrânienne, galea aponeurotica ou aponeurosis epicranialis) : . le muscle occipito-frontal est digastrique et présente deux chefs : en arrière, le muscle occipital et en avant, le muscle frontal, reliés par la galea : - le chef occipital s’insère sur les deux tiers latéraux de la ligne nuchale suprême (ligne courbe occipitale suprême, linea nuchae suprema) jusqu’au processus mastoïde, - le chef frontal se termine dans le derme du sourcil en s’imbriquant avec les muscles abaisseur des sourcils et procerus. . la galea aponévrotique adhère au cuir chevelu mais est séparée du crâne osseux par du tissu cellulo-adipeux, . il attire en arrière la peau du front et élève les sourcils ; sa contraction exprime l’étonnement,

- le muscle épi-crânien (epicranius) est formé du muscle occipito-frontal (occipitofrontalis) et de la galea aponévrotique (aponévros épicrânienne, galea aponeurotica ou aponeurosis epicranialis) : . le muscle occipito-frontal est digastrique et présente deux chefs : en arrière, le muscle occipital et en avant, le muscle frontal, reliés par la galea : - le chef occipital s’insère sur les deux tiers latéraux de la ligne nuchale suprême (ligne courbe occipitale suprême, linea nuchae suprema) jusqu’au processus mastoïde, - le chef frontal se termine dans le derme du sourcil en s’imbriquant avec les muscles abaisseur des sourcils et procerus. . la galea aponévrotique adhère au cuir chevelu mais est séparée du crâne osseux par du tissu cellulo-adipeux, . il attire en arrière la peau du front et élève les sourcils ; sa contraction exprime l’étonnement,

- le muscle corrugateur du sourcil (sourcilier, corrugator supercilii) est tendu de la partie nasale de l’os frontal à la face profonde du derme du sourcil. Il rapproche les sourcils l’un de l’autre et attire leur extrémité médiale vers le bas : il exprime le stress, l’inquiétude, l’angoisse, la douleur ou la réflexion, - le muscle abaisseur du sourcil (depressor supercilii) naît du processus frontal de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la partie médiale du sourcil. Il attire les sourcils vers le bas, - le muscle procerus (pyramidal du nez, procerus) est tendu du grand cartilage de l’aile du nez et de l’os nasal (os propres du nez, os nasale) à la peau de la région inter-sourcilière. Il abaisse la peau inter-sourcilière et provoque de multiples rides horizontales à l’angle naso-frontal : il exprime la menace, l’agression. II - les muscles annexés à l’olfaction

- le muscle orbiculaire de l’oeil (orbiculaire des paupières, orbicularis oculi) est un muscle sphinctérien qui réalise en son centre la fente palpébrale ; il présente 3 parties : . orbitale (pars orbitalis) : périphérique, insérée sur la portion nasale de l’os frontal, le processus frontal de l’os maxillaire et ligament palpébral médial, il entoure complètement l’orifice orbital, . palpébrale (pars palpebralis) : centrale, fixée sur les ligaments palpébraux médial et latéral, . lacrymale (muscle de Horner, pars lacrimalis) : tendu entre la crête lacrymale postérieure et les tarses supérieur et inférieur des paupières, il entoure le sac et les conduits lacrymaux, . il est responsable de l’occlusion palpébrale ; sa partie lacrymale comprime le sac lacrymal et évacue les larmes,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le muscle orbiculaire de l’oeil (orbiculaire des paupières, orbicularis oculi) est un muscle sphinctérien qui réalise en son centre la fente palpébrale ; il présente 3 parties : . orbitale (pars orbitalis) : périphérique, insérée sur la portion nasale de l’os frontal, le processus frontal de l’os maxillaire et ligament palpébral médial, il entoure complètement l’orifice orbital, . palpébrale (pars palpebralis) : centrale, fixée sur les ligaments palpébraux médial et latéral, . lacrymale (muscle de Horner, pars lacrimalis) : tendu entre la crête lacrymale postérieure et les tarses supérieur et inférieur des paupières, il entoure le sac et les conduits lacrymaux, . il est responsable de l’occlusion palpébrale ; sa partie lacrymale comprime le sac lacrymal et évacue les larmes,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LES MUSCLES CUTANÉS (peauciers)

- le muscle corrugateur du sourcil (sourcilier, corrugator supercilii) est tendu de la partie nasale de l’os frontal à la face profonde du derme du sourcil. Il rapproche les sourcils l’un de l’autre et attire leur extrémité médiale vers le bas : il exprime le stress, l’inquiétude, l’angoisse, la douleur ou la réflexion, - le muscle abaisseur du sourcil (depressor supercilii) naît du processus frontal de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la partie médiale du sourcil. Il attire les sourcils vers le bas, - le muscle procerus (pyramidal du nez, procerus) est tendu du grand cartilage de l’aile du nez et de l’os nasal (os propres du nez, os nasale) à la peau de la région inter-sourcilière. Il abaisse la peau inter-sourcilière et provoque de multiples rides horizontales à l’angle naso-frontal : il exprime la menace, l’agression. II - les muscles annexés à l’olfaction

- le muscle nasal (nasalis) est formé de deux parties qui s’insèrent sur les téguments du sillon naso-génien : . transverse (muscle transverse du nez, pars transversa) : elle se termine sur le dos du nez en s’intriquant avec son homologue controlatérale ; elle rétrécit la narine, . alaire (muscle dilatateur de la narine, pars alaris) : elle se fixe sur la peau du bord caudal de la narine ; elle ouvre les narines et exprime le désir ou l’appétit,

- le muscle nasal (nasalis) est formé de deux parties qui s’insèrent sur les téguments du sillon naso-génien : . transverse (muscle transverse du nez, pars transversa) : elle se termine sur le dos du nez en s’intriquant avec son homologue controlatérale ; elle rétrécit la narine, . alaire (muscle dilatateur de la narine, pars alaris) : elle se fixe sur la peau du bord caudal de la narine ; elle ouvre les narines et exprime le désir ou l’appétit,

- le muscle abaisseur du septum (myrtiforme, depressor septi) naît de l’os maxillaire, en regard de la canine, et se termine dans la peau de la cloison nasale. Il abaisse la cloison nasale et ferme les narines,

- le muscle abaisseur du septum (myrtiforme, depressor septi) naît de l’os maxillaire, en regard de la canine, et se termine dans la peau de la cloison nasale. Il abaisse la cloison nasale et ferme les narines,

- le muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l’aile du nez (releveur commun de la lèvre supérieure et de l’aile du nez, levator labii superioris alaeque nasi) s’insère sur le processus frontal de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la lèvre supérieure et de l’aile du nez. Il attire vers le haut la lèvre supérieure et l’aile du nez et dilate la narine : il exprime l’insatisfaction, le déplaisir.

- le muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l’aile du nez (releveur commun de la lèvre supérieure et de l’aile du nez, levator labii superioris alaeque nasi) s’insère sur le processus frontal de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la lèvre supérieure et de l’aile du nez. Il attire vers le haut la lèvre supérieure et l’aile du nez et dilate la narine : il exprime l’insatisfaction, le déplaisir.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

48

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MYOLOGIE DE LA TETE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MYOLOGIE DE LA TETE

48


M. AURICULAIRE SUPERIEUR

M. AURICULAIRE POSTERIEUR

M. TEMPORO-PARIETAL M. AURICULAIRE ANTERIEUR M. CORRUGATEUR DU SOURCIL

M. AURICULAIRE POSTERIEUR

M. TEMPORO-PARIETAL M. AURICULAIRE ANTERIEUR M. CORRUGATEUR DU SOURCIL

M. PETIT ZYGOMATIQUE M. GRAND ZYGOMATIQUE M. ELEVATEUR DE LA LEVRE SUPERIEURE

M. STERNO-CLEIDOMASTOIDIEN

M. BUCCINATEUR M. ORBICULAIRE DE LA BOUCHE VII

M. ABAISSEUR DE LA LEVRE INFERIEURE

M. STERNO-CLEIDOMASTOIDIEN

VII

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. AURICULAIRE SUPERIEUR

M. TRANSVERSE DU MENTON

M. TRAPEZE

M. TRAPEZE

M. ABAISSEUR DE L'ANGLE DE BOUCHE M. RISORIUS PLATYSMA

Cr

Cr

G V

G V

VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE LATERALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. ELEVATEUR DE LA LEVRE SUPERIEURE M. BUCCINATEUR M. ORBICULAIRE DE LA BOUCHE M. ABAISSEUR DE LA LEVRE INFERIEURE M. MENTONNIER

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. MENTONNIER

M. PETIT ZYGOMATIQUE M. GRAND ZYGOMATIQUE

M. TRANSVERSE DU MENTON M. ABAISSEUR DE L'ANGLE DE BOUCHE M. RISORIUS PLATYSMA

50

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- le muscle orbiculaire de la bouche (orbiculaire des lèvres, orbicularis oris) est circulaire, péri-buccal ; il comprend deux parties qui se fixent à la face profonde de la peau péribuccale et entourent la bouche : . marginale (orbiculaire externe, pars marginalis), . labiale (orbiculaire interne, pars labialis),

Sa contraction ferme la bouche et projette les lèvres en avant (moue, sifflement, baiser) : il exprime le doute.

Sa contraction ferme la bouche et projette les lèvres en avant (moue, sifflement, baiser) : il exprime le doute.

- le muscle buccinateur (buccinator) est un muscle sous-muqueux, tendu du raphé ptérygo-mandibulaire (ligament ptérygo-maxillaire, raphe pterygomandibularis) et des rebords alvéolaires du maxillaire et de la mandibule à la commissure labiale. Il régule la pression intra-buccale (muscle du trompettiste) et attire la commissure labiale en dehors et en arrière. Il exprime la satisfaction.

- le muscle buccinateur (buccinator) est un muscle sous-muqueux, tendu du raphé ptérygo-mandibulaire (ligament ptérygo-maxillaire, raphe pterygomandibularis) et des rebords alvéolaires du maxillaire et de la mandibule à la commissure labiale. Il régule la pression intra-buccale (muscle du trompettiste) et attire la commissure labiale en dehors et en arrière. Il exprime la satisfaction.

- les muscles grand et petit zygomatiques (zygomatici major et minor) naîssent de l’os zygomatique (malaire, zygomaticum) et se dirigent vers la commissure labiale. Ils élèvent la lèvre supérieure et ouvrent la bouche ; ils expriment la gaieté (sourire, rire).

- les muscles grand et petit zygomatiques (zygomatici major et minor) naîssent de l’os zygomatique (malaire, zygomaticum) et se dirigent vers la commissure labiale. Ils élèvent la lèvre supérieure et ouvrent la bouche ; ils expriment la gaieté (sourire, rire).

- le muscle risorius est formé de petits faisceaux musculaires tendus du fascia du muscle masseter à la commissure labiale. Il attire la commissure labiale en arrière et intervient dans le sourire.

- le muscle risorius est formé de petits faisceaux musculaires tendus du fascia du muscle masseter à la commissure labiale. Il attire la commissure labiale en arrière et intervient dans le sourire.

- le muscle canin ou élévateur de l’angle de la bouche (canin, levator anguli oris ou caninus) s’insère dans la fosse canine de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la commissure labiale. Il élève l’angle de la bouche et la lèvre supérieure en regard de la canine ; il exprime l’agressivité, la menace, l’ambition. - le muscle abaisseur de l’angle de la bouche (triangulaire des lèvres, depressor anguli oris) naît du bord caudal de la mandibule et se rend à la commissure labiale. Il abaisse la commissure labiale et exprime la tristesse. - le muscle transverse du menton (de Santorini, transversus menti) est tendu horizontalement entre les tubercules mentonniers. Il est en rapport avec la formation du double menton et la constitution d’une fossette menonnière. - le muscle mentonnier s’insère sur la mandibule, en regard de l’incisive latérale inférieure, et se termine dans la peau du menton. Il attire vers le haut le menton et exprime le doute. - le muscle abaisseur de la lèvre inférieure (carré du menton, depressor labii inferioris) naît du bord caudal de la mandibule et se termine dans la peau de la lèvre inférieure. Il abaisse la commissure labiale et exprime la tristesse. IV - les muscles annexés à l’audition - les muscles auriculaires postérieur, supérieur et antérieur sont considérés comme des faisceaux aberrants du muscle épi-crânien ; ils s’insèrent sur le cartilage auriculaire : . le postérieur est issu du processus mastoïde, . le supérieur naît de la galea aponévrotique, . l’antérieur provient du fascia temporal, Leur rôle est d’orienter le pavillon de l’oreille, qui ne bouge presque plus chez l’homme. Ils avaient chez nos ancêtres très probablement un rôle dans l’ouverture et la fermeture du méat acoustique externe,

- le muscle élévateur de la lèvre supérieure (releveur propre de la lèvre supérieure, levator labii superioris) naît de l’os maxillaire, sous le bord caudal de l’orbite, et se termine dans la peau de la lèvre supérieure. Il attire la lèvre supérieure vers le haut. - le muscle canin ou élévateur de l’angle de la bouche (canin, levator anguli oris ou caninus) s’insère dans la fosse canine de l’os maxillaire et se termine dans la peau de la commissure labiale. Il élève l’angle de la bouche et la lèvre supérieure en regard de la canine ; il exprime l’agressivité, la menace, l’ambition. - le muscle abaisseur de l’angle de la bouche (triangulaire des lèvres, depressor anguli oris) naît du bord caudal de la mandibule et se rend à la commissure labiale. Il abaisse la commissure labiale et exprime la tristesse.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le muscle élévateur de la lèvre supérieure (releveur propre de la lèvre supérieure, levator labii superioris) naît de l’os maxillaire, sous le bord caudal de l’orbite, et se termine dans la peau de la lèvre supérieure. Il attire la lèvre supérieure vers le haut.

- le muscle transverse du menton (de Santorini, transversus menti) est tendu horizontalement entre les tubercules mentonniers. Il est en rapport avec la formation du double menton et la constitution d’une fossette menonnière. - le muscle mentonnier s’insère sur la mandibule, en regard de l’incisive latérale inférieure, et se termine dans la peau du menton. Il attire vers le haut le menton et exprime le doute. - le muscle abaisseur de la lèvre inférieure (carré du menton, depressor labii inferioris) naît du bord caudal de la mandibule et se termine dans la peau de la lèvre inférieure. Il abaisse la commissure labiale et exprime la tristesse. IV - les muscles annexés à l’audition - les muscles auriculaires postérieur, supérieur et antérieur sont considérés comme des faisceaux aberrants du muscle épi-crânien ; ils s’insèrent sur le cartilage auriculaire : . le postérieur est issu du processus mastoïde, . le supérieur naît de la galea aponévrotique, . l’antérieur provient du fascia temporal, Leur rôle est d’orienter le pavillon de l’oreille, qui ne bouge presque plus chez l’homme. Ils avaient chez nos ancêtres très probablement un rôle dans l’ouverture et la fermeture du méat acoustique externe,

- le muscle temporo-pariétal (temporal superficiel de Henlé, temporoparietalis) est inconstant, situé entre le muscle auriculaire supérieur et le chef frontal du muscle occipito-frontal. Il s’insère parfois sur la galea aponévrotique.

- le muscle temporo-pariétal (temporal superficiel de Henlé, temporoparietalis) est inconstant, situé entre le muscle auriculaire supérieur et le chef frontal du muscle occipito-frontal. Il s’insère parfois sur la galea aponévrotique.

V - la platysma (peaucier du cou, platysma)

V - la platysma (peaucier du cou, platysma)

Muscle plat, il double en profondeur la peau de la région ventro-latérale du cou ; il va du bord caudal de la mandibule, de la peau de la commissure labiale et de la joue à la peau des régions claviculaire et acromiale. Il tend la peau du cou, abaisse les commissures labiales et exprime la frayeur.

Muscle plat, il double en profondeur la peau de la région ventro-latérale du cou ; il va du bord caudal de la mandibule, de la peau de la commissure labiale et de la joue à la peau des régions claviculaire et acromiale. Il tend la peau du cou, abaisse les commissures labiales et exprime la frayeur.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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- le muscle orbiculaire de la bouche (orbiculaire des lèvres, orbicularis oris) est circulaire, péri-buccal ; il comprend deux parties qui se fixent à la face profonde de la peau péribuccale et entourent la bouche : . marginale (orbiculaire externe, pars marginalis), . labiale (orbiculaire interne, pars labialis),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - les muscles annexés à la gustation sont très nombreux :

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III - les muscles annexés à la gustation sont très nombreux :

50


M. MASSETER

P. PROFONDE

F. ZYGOMATICOCORONOIDE

P. SUPERFICIELLE

Cr

P. PROFONDE

G V

VUES LATERALES

M. TEMPORAL

M. TEMPORAL V3

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

C. SUPERIEUR

C. SUPERIEUR

C. INFERIEUR

C. INFERIEUR

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

N. ALVEOLAIRE INFERIEUR

M. TEMPORAL

V3

Cr Do G

M. MASSETER

Cr

G V

VUES LATERALES

V3

N. ALVEOLAIRE INFERIEUR

M. TEMPORAL

M. PTERYGOIDIEN LATERAL M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

COUPE FRONTALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

F. ZYGOMATICOCORONOIDE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

P. SUPERFICIELLE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. MASSETER

V3

M. PTERYGOIDIEN LATERAL

M. MASSETER

M. PTERYGOIDIEN MEDIAL

Cr Do G COUPE FRONTALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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Ce sont les muscles qui participent à la manducation.

Ils sont innervés par les rameaux du V3 ou nerf mandibulaire (maxillaire inférieur, mandibularis), branche du nerf trijumeau (trigeminus).

Ils sont innervés par les rameaux du V3 ou nerf mandibulaire (maxillaire inférieur, mandibularis), branche du nerf trijumeau (trigeminus).

- le muscle masséter (masseter) naît de l’arcade zygomatique et s’insère sur la face latérale de la mandibule ; il présente deux parties : . la partie superficielle (pars superficialis) est la plus volumineuse ; ses fibres sont obliques en bas et en arrière, tendues entre les trois quarts ventraux du bord caudal de l’arcade zygomatique et la face latérale de l’angle de la mandibule où elles déterminent la tubérosité masséterique, . la partie profonde (pars profunda) dont les fibres sont presque verticales : - elles s’insèrent sur le quart dorsal du bord caudal et de la face médiale de l’arcade zygomatique, jusqu’au processus zygomatique, et se terminent sur la face latérale de la branche mandibulaire, - un faisceau s’individualise parfois en profondeur, le faisceau zygomaticocoronoïdien, qui se fixe sur le processus coronoïde de la mandibule et donne des attaches fibreuses au disque de l’articulation temporo-mandibulaire, . le masséter est un puissant élévateur de la mandibule ; il ferme donc la bouche. Sa partie superficielle induit une légère propulsion mandibulaire. Lors de certaines pathologies (tétanos), sa contraction peut entrainer un trismus.

- le muscle masséter (masseter) naît de l’arcade zygomatique et s’insère sur la face latérale de la mandibule ; il présente deux parties : . la partie superficielle (pars superficialis) est la plus volumineuse ; ses fibres sont obliques en bas et en arrière, tendues entre les trois quarts ventraux du bord caudal de l’arcade zygomatique et la face latérale de l’angle de la mandibule où elles déterminent la tubérosité masséterique, . la partie profonde (pars profunda) dont les fibres sont presque verticales : - elles s’insèrent sur le quart dorsal du bord caudal et de la face médiale de l’arcade zygomatique, jusqu’au processus zygomatique, et se terminent sur la face latérale de la branche mandibulaire, - un faisceau s’individualise parfois en profondeur, le faisceau zygomaticocoronoïdien, qui se fixe sur le processus coronoïde de la mandibule et donne des attaches fibreuses au disque de l’articulation temporo-mandibulaire, . le masséter est un puissant élévateur de la mandibule ; il ferme donc la bouche. Sa partie superficielle induit une légère propulsion mandibulaire. Lors de certaines pathologies (tétanos), sa contraction peut entrainer un trismus.

- le muscle ptérygoïdien latéral (ptérygoïdien externe, pterygoideus lateralis) est le muscle de l’articulation temporo-mandibulaire ; il présente deux chefs : . supérieur, sphénoïdal, tendu de la crête infra-temporale (crête sphéno-temporale, crista infratemporalis) sur la face latérale de la grande aile de l’os sphénoïde au disque articulaire de l’articulation temporo-mandibulaire et à la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, . inférieur, ptérygoïdien, entre la face latérale de la lame latérale du processus ptérygoïde de l’os sphénoïde et de la tubérosité maxillaire à la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, - le muscle ptérygoïdien médial (ptérygoïdien interne, pterygoideus internis) est parallèle à la face médiale de la mandibule : . il s’insère dans la fosse ptérygoïdienne de l’os sphénoïde, sur le processus pyramidal de l’os palatin et sur la lame latérale du processus ptérygoïde, . il se termine sur la face médiale de l’angle mandibulaire où il détermine la tubérosité ptérygoïdienne,

- le muscle temporal (temporalis) est triangulaire à sommet caudal, aplati : . origine : il est issu de la fosse temporale et des deux tiers crâniaux de la face profonde du fascia temporal, . trajet : les fibres ventrales et moyennes sont verticales, les dorsales sont obliques en bas et en avant ; elles convergent toutes sur un tendon terminal, . terminaison : le tendon du muscle temporal est très solide et s’insère sur les bords ventral et dorsal du processus coronoïde de la mandibule, . action : les fibres ventrales sont élévatrices et propulsives, les fibres moyennes sont élévatrices et les fibres dorsales rétropulsives.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le muscle temporal (temporalis) est triangulaire à sommet caudal, aplati : . origine : il est issu de la fosse temporale et des deux tiers crâniaux de la face profonde du fascia temporal, . trajet : les fibres ventrales et moyennes sont verticales, les dorsales sont obliques en bas et en avant ; elles convergent toutes sur un tendon terminal, . terminaison : le tendon du muscle temporal est très solide et s’insère sur les bords ventral et dorsal du processus coronoïde de la mandibule, . action : les fibres ventrales sont élévatrices et propulsives, les fibres moyennes sont élévatrices et les fibres dorsales rétropulsives.

- le muscle ptérygoïdien latéral (ptérygoïdien externe, pterygoideus lateralis) est le muscle de l’articulation temporo-mandibulaire ; il présente deux chefs : . supérieur, sphénoïdal, tendu de la crête infra-temporale (crête sphéno-temporale, crista infratemporalis) sur la face latérale de la grande aile de l’os sphénoïde au disque articulaire de l’articulation temporo-mandibulaire et à la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, . inférieur, ptérygoïdien, entre la face latérale de la lame latérale du processus ptérygoïde de l’os sphénoïde et de la tubérosité maxillaire à la fossette ptérygoïdienne du condyle mandibulaire, - le muscle ptérygoïdien médial (ptérygoïdien interne, pterygoideus internis) est parallèle à la face médiale de la mandibule : . il s’insère dans la fosse ptérygoïdienne de l’os sphénoïde, sur le processus pyramidal de l’os palatin et sur la lame latérale du processus ptérygoïde, . il se termine sur la face médiale de l’angle mandibulaire où il détermine la tubérosité ptérygoïdienne,

- les muscles ptérygoïdiens sont des propulseurs et des élévateurs de la mandibule lors de la contraction bilatérale et des diducteurs (mouvements de latéralité) lors de la contraction unilatérale.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Ce sont les muscles qui participent à la manducation.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LES MUSCLES MASTICATEURS

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LES MUSCLES MASTICATEURS

- les muscles ptérygoïdiens sont des propulseurs et des élévateurs de la mandibule lors de la contraction bilatérale et des diducteurs (mouvements de latéralité) lors de la contraction unilatérale.

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L. STYLO-HYOIDIEN

L. STYLO-HYOIDIEN

M. STYLO-HYOIDIEN

M. STYLO-HYOIDIEN

M. DIGASTRIQUE

M. DIGASTRIQUE

POULIE FIBREUSE DU M. DIGASTRIQUE

M. STYLO-GLOSSE M. DIGASTRIQUE

M. DIGASTRIQUE

M. GENIO-HYOIDIEN

M. HYO-GLOSSE

G

M. MYLO-HYOIDIEN M. GENIO-HYOIDIEN

V VUES LATERALES

Cr G V VUES LATERALES

M. BUCCINATEUR

M. BUCCINATEUR

M. HYO-GLOSSE M. STYLO -GLOSSE

M. HYO-GLOSSE M. STYLO -GLOSSE

M. CONSTRICTEUR SUPERIEUR DU PHARYNX M. GENIO-GLOSSE

Cr

M. CONSTRICTEUR SUPERIEUR DU PHARYNX

Do G

COUPE FRONTALE

M. GENIO-GLOSSE

M. GENIO-HYOIDIEN M. MYLO-HYOIDIEN M. DIGASTRIQUE

RAPHE MEDIAN DU M. MYLO-HYOIDIEN

M. GENIO-HYOIDIEN M. MYLO-HYOIDIEN

Cr

M. DIGASTRIQUE

Do

RAPHE MEDIAN DU M. MYLO-HYOIDIEN

G VUE VENTRALE

LOSANGE DE LA TRACHEOTOMIE

M. HYO-GLOSSE

LOSANGE DE LA TRACHEOTOMIE

M. THYRO-HYOIDIEN M. OMO-HYODIEN V. JUGULAIRE INTERNE M. STERNO-HYOIDIEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CARTILAGE THYROIDE M. STERNO-THYROIDIEN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. OMO-HYODIEN V. JUGULAIRE INTERNE M. STERNO-HYOIDIEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. MYLO-HYOIDIEN

M. STYLO-HYOIDIEN Cr

Cr

Do G

COUPE FRONTALE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. STYLO-HYOIDIEN M. HYO-GLOSSE

POULIE FIBREUSE DU M. DIGASTRIQUE

M. STYLO-GLOSSE

Cr

Do G

VUE VENTRALE

M. HYO-GLOSSE

M. THYRO-HYOIDIEN CARTILAGE THYROIDE M. STERNO-THYROIDIEN

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- le muscle digastrique (digastricus) présente deux ventres musculaires : . le ventre postérieur s’insère sur l’incisure mastoïdienne de l’os temporal et se termine sur le tendon intermédiaire du muscle digastrique en regard de la petite corne de l’os hyoïde ; il est innervé par le nerf le nerf facial (VII) et le nerf glossopharyngien (IX), . le ventre antérieur est tendu de la fosse digastrique de la symphyse mandibulaire au tendon intermédiaire ; il est innervé par le nerf mylo-hyoïdien, issu du trijumeau (V), . le tendon intermédiaire du muscle digastrique passe dans une boucle formée par le muscle et le ligament stylo-hyoïdiens lorsqu’ils s’insèrent sur l’os hyoïde, . action : il est abaisseur de la mandibule, il ouvre donc la bouche ; il est élévateur et fixateur de l’os hyoïde,

- le muscle stylo-hyoïdien (stylohyoideus) est grêle : . s’insère sur le processus styloïde de l’os temporal, . se termine sur le bord latéral de l’os hyoïde : son tendon terminal se dédouble pour entouré le tendon intermédiaire du digastrique, . est longé en dedans par le ligament stylo-hyoïdien qui se dédouble également pour entourer le tendon intermédiaire du digastrique, . innervé par le nerf facial, il est fixateur de l’os hyoïde qu’il attire en arrière et en haut lors de la déglutition,

- le muscle stylo-hyoïdien (stylohyoideus) est grêle : . s’insère sur le processus styloïde de l’os temporal, . se termine sur le bord latéral de l’os hyoïde : son tendon terminal se dédouble pour entouré le tendon intermédiaire du digastrique, . est longé en dedans par le ligament stylo-hyoïdien qui se dédouble également pour entourer le tendon intermédiaire du digastrique, . innervé par le nerf facial, il est fixateur de l’os hyoïde qu’il attire en arrière et en haut lors de la déglutition,

- le muscle génio-hyoïdien (geniohyoideus) : . s’insère sur l’épine mentonnière (apophyse geni, spina mentalis) de la mandibule, . se termine sur la face ventrale du corps de l’os hyoïde, . innervé par le nerf hypoglosse (XII), il est élévateur de la langue et de l’os hyoïde, fixateur de l’os hyoïde et abaisseur de la mandibule, LES MUSCLES INFRA-HYOÏDIENS (sous-hyoïdiens, infra-hyoideus) Enveloppés par la lame pré-trachéale du fascia cervical, les muscles infra-hyoïdiens sont innervés par l’anse cervicale du nerf glosso-pharyngien (IX). Ils sont fixateurs ou abaisseurs de l’os hyoïde, abaisseurs de la mandibule, fléchisseurs du rachis cervical ; ils participent accessoirement à l’inspiration et à la déglutiton.

- le muscle mylo-hyoïdien (mylohyoideus) : . s’insère sur la ligne mylo-hyoïdienne de la face médiale de la mandibule, . se termine sur le raphé mylo-hyoïdien, qui unit les muscles droit et gauche sur la ligne médiane, et sur le bord crânial du corps de l’os hyoïde, . obliques en bas et en dedans, les muscles droit et gauche forment le plancher buccal, hamac sur lequel repose le massif lingual, . innervé par le nerf trijumeau (V), il est élévateur du plancher buccal lors de la déglutition, il élève l’os hyoïde et abaisse la mandibule, - le muscle génio-hyoïdien (geniohyoideus) : . s’insère sur l’épine mentonnière (apophyse geni, spina mentalis) de la mandibule, . se termine sur la face ventrale du corps de l’os hyoïde, . innervé par le nerf hypoglosse (XII), il est élévateur de la langue et de l’os hyoïde, fixateur de l’os hyoïde et abaisseur de la mandibule,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le muscle mylo-hyoïdien (mylohyoideus) : . s’insère sur la ligne mylo-hyoïdienne de la face médiale de la mandibule, . se termine sur le raphé mylo-hyoïdien, qui unit les muscles droit et gauche sur la ligne médiane, et sur le bord crânial du corps de l’os hyoïde, . obliques en bas et en dedans, les muscles droit et gauche forment le plancher buccal, hamac sur lequel repose le massif lingual, . innervé par le nerf trijumeau (V), il est élévateur du plancher buccal lors de la déglutition, il élève l’os hyoïde et abaisse la mandibule,

LES MUSCLES INFRA-HYOÏDIENS (sous-hyoïdiens, infra-hyoideus) Enveloppés par la lame pré-trachéale du fascia cervical, les muscles infra-hyoïdiens sont innervés par l’anse cervicale du nerf glosso-pharyngien (IX). Ils sont fixateurs ou abaisseurs de l’os hyoïde, abaisseurs de la mandibule, fléchisseurs du rachis cervical ; ils participent accessoirement à l’inspiration et à la déglutiton.

Ils forment ensemble le losange de la trachéotomie, organisé en deux plans : - le plan superficiel est constitué par : . le muscle omo-hyoïdien (omohyoideus) est un muscle digastrique : - le ventre supérieur (ventre antérieur, venter superior) s’insère sur la moitié latérale du bord caudal du corps de l’os hyoïde et sur le tendon intermédiaire, - le ventre inférieur (ventre postérieur, venter inferior) se fixe sur le bord crânial de la scapula, en dedans de l’incisure scapulaire, - le tendon intermédiaire du muscle omo-hyoïdien croise la veine jugulaire interne et joue un rôle dans le drainage veineux de la tête, - classiquement, l’omo-hyoïdien sous-tend la lame pré-trachéale du fascia cervical comme une voile latine, . le muscle sterno-hyoïdien (sterno-cléido-hyoïdien, sternohyoideus) qui : - s’insère sur la face dorsale du manubrium sternal, sur l’extrémité médiale de la clavicule et sur le bord crânial du premier cartilage costal, - se termine sur la face dorsale du bord caudal du corps de l’os hyoïde, - le plan profond comprend : . le muscle sterno-thyroïdien (sternothyroideus) est recouvert par le sternohyoïdien : - il naît des faces dorsales du manubrium sternal et du 1er cartilage costal, - il se termine sur la ligne oblique du cartilage thyroïde, . le muscle thyro-hyoïdien (thyrohyoideus) : - s’insère sur la ligne oblique du cartilage thyroïde, - il se termine sur le tiers latéral de la face dorsale du corps de l’os hyoïde et surANATOMIE sa grandeDESCRIPTIVE corne. ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

54

Ils forment ensemble le losange de la trachéotomie, organisé en deux plans : - le plan superficiel est constitué par : . le muscle omo-hyoïdien (omohyoideus) est un muscle digastrique : - le ventre supérieur (ventre antérieur, venter superior) s’insère sur la moitié latérale du bord caudal du corps de l’os hyoïde et sur le tendon intermédiaire, - le ventre inférieur (ventre postérieur, venter inferior) se fixe sur le bord crânial de la scapula, en dedans de l’incisure scapulaire, - le tendon intermédiaire du muscle omo-hyoïdien croise la veine jugulaire interne et joue un rôle dans le drainage veineux de la tête, - classiquement, l’omo-hyoïdien sous-tend la lame pré-trachéale du fascia cervical comme une voile latine, . le muscle sterno-hyoïdien (sterno-cléido-hyoïdien, sternohyoideus) qui : - s’insère sur la face dorsale du manubrium sternal, sur l’extrémité médiale de la clavicule et sur le bord crânial du premier cartilage costal, - se termine sur la face dorsale du bord caudal du corps de l’os hyoïde, - le plan profond comprend : . le muscle sterno-thyroïdien (sternothyroideus) est recouvert par le sternohyoïdien : - il naît des faces dorsales du manubrium sternal et du 1er cartilage costal, - il se termine sur la ligne oblique du cartilage thyroïde, . le muscle thyro-hyoïdien (thyrohyoideus) : - s’insère sur la ligne oblique du cartilage thyroïde, - il se termine sur le tiers latéral de la face dorsale du corps de l’os hyoïde et sur sa grande corne.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le muscle digastrique (digastricus) présente deux ventres musculaires : . le ventre postérieur s’insère sur l’incisure mastoïdienne de l’os temporal et se termine sur le tendon intermédiaire du muscle digastrique en regard de la petite corne de l’os hyoïde ; il est innervé par le nerf le nerf facial (VII) et le nerf glossopharyngien (IX), . le ventre antérieur est tendu de la fosse digastrique de la symphyse mandibulaire au tendon intermédiaire ; il est innervé par le nerf mylo-hyoïdien, issu du trijumeau (V), . le tendon intermédiaire du muscle digastrique passe dans une boucle formée par le muscle et le ligament stylo-hyoïdiens lorsqu’ils s’insèrent sur l’os hyoïde, . action : il est abaisseur de la mandibule, il ouvre donc la bouche ; il est élévateur et fixateur de l’os hyoïde,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LES MUSCLES SUPRA-HYOÏDIENS (sus-hyoïdiens, supra-hyoideus)

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LES MUSCLES SUPRA-HYOÏDIENS (sus-hyoïdiens, supra-hyoideus)

54


M. STERNO-CLEIDO-MASTOIDIEN

M. STERNO-CLEIDO-MASTOIDIEN

PETITE FOSSE SUPRACLAVICULAIRE

C. STERNAL

C. STERNAL

C. CLAVICULAIRE

C. CLAVICULAIRE

Do G

VUES VENTRALES

M. SCALENE MOYEN

PLEXUS BRACHIAL

M. SCALENE ANTERIEUR

PLEXUS BRACHIAL

M. SCALENE POSTERIEUR

VAISSEAUX SUB-CLAVIERS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

Do G

VUES VENTRALES ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

PETITE FOSSE SUPRACLAVICULAIRE

M. SCALENE MOYEN M. SCALENE ANTERIEUR M. SCALENE POSTERIEUR

VAISSEAUX SUB-CLAVIERS

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

56

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LE MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN (sternocleidomastoideus)

Il est oblique tendu de la base du crâne à la jonction sterno-claviculaire.

Il est oblique tendu de la base du crâne à la jonction sterno-claviculaire.

Enveloppé dans un dédoublement de la lame superficielle du fascia cervical, le sternocléido-mastoïdien est formé de deux chefs :

Enveloppé dans un dédoublement de la lame superficielle du fascia cervical, le sternocléido-mastoïdien est formé de deux chefs : - origine : . le chef sternal s’insère par un tendon sur la face ventrale du manubrium sternal, . le chef claviculaire s’insère sur le tiers médial de la face crâniale de la clavicule, . les deux chefs sont séparés par la petite fosse supra-claviculaire (triangle de Sedillot, fossa supraclavicularis minor),

- terminaison : les deux chefs fusionnent et se terminent sur le pourtour du processus mastoïde de l’os temporal et la moitié latérale de la ligne nuchale supérieure,

- terminaison : les deux chefs fusionnent et se terminent sur le pourtour du processus mastoïde de l’os temporal et la moitié latérale de la ligne nuchale supérieure,

- remarque : l’ancienne nomenclature décrivait 3 chefs organisés en deux plans : . le plan profond comprenait le chef cléido-mastoïdien tendu de la clavicule au pourtour ventro-latéral du processus mastoïde, . le plan superficiel comprenait : - le chef sterno-mastoïdien, en avant, tendu du sternum au processus mastoïde et à la ligne nuchale supérieure, - le chef cléido-occipital, en arrière, inséré sur la clavicule, juste en avant du chef cléido-mastoïdien, et la ligne nuchale supérieure, - ces deux chefs décrivent un N,

- remarque : l’ancienne nomenclature décrivait 3 chefs organisés en deux plans : . le plan profond comprenait le chef cléido-mastoïdien tendu de la clavicule au pourtour ventro-latéral du processus mastoïde, . le plan superficiel comprenait : - le chef sterno-mastoïdien, en avant, tendu du sternum au processus mastoïde et à la ligne nuchale supérieure, - le chef cléido-occipital, en arrière, inséré sur la clavicule, juste en avant du chef cléido-mastoïdien, et la ligne nuchale supérieure, - ces deux chefs décrivent un N,

- innervation : par le nerf accessoire (XI) (spinal, accessorius) et par le plexus cervical, - action : . contraction bilatérale : extenseur de la tête et du rachis cervical, inspirateur accessoire, . contraction unilatérale : flexion, inclinaison homolatérale et rotation controlatérale de la tête,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- origine : . le chef sternal s’insère par un tendon sur la face ventrale du manubrium sternal, . le chef claviculaire s’insère sur le tiers médial de la face crâniale de la clavicule, . les deux chefs sont séparés par la petite fosse supra-claviculaire (triangle de Sedillot, fossa supraclavicularis minor),

- innervation : par le nerf accessoire (XI) (spinal, accessorius) et par le plexus cervical, - action : . contraction bilatérale : extenseur de la tête et du rachis cervical, inspirateur accessoire, . contraction unilatérale : flexion, inclinaison homolatérale et rotation controlatérale de la tête, - c’est le muscle du torticolis.

Recouverts par la lame pré-vertébrale du fascia cervical, ils sont tendus du rachis cervical aux deux premières côtes : - le muscle scalène antérieur (scalenus anterior) : . naît des tubercules antérieurs des processus transverses des 3ème, 4ème, 5ème et 6ème vertèbres cervicales, . se termine par un court tendon sur le tubercule du scalène antérieur (de Lisfranc), de la première côte, - le muscle scalène moyen (scalenus medius) : . s’insère sur les tubercules antérieurs des processus transverses des 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème vertèbres cervicales, . se termine sur la première côte, en arrière et en dehors du scalène antérieur, - le muscle scalène postérieur (scalenus posterior) : . naît des tubercules postérieurs des processus transverses des 4ème, 5ème et 6ème vertèbres cervicales, . se termine sur le bord crânial de la deuxième et parfois de la troisième côtes, - innervation : rameaux issus des plexus cervical et brachial,

LES MUSCLES SCALÈNES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LES MUSCLES SCALÈNES

Recouverts par la lame pré-vertébrale du fascia cervical, ils sont tendus du rachis cervical aux deux premières côtes : - le muscle scalène antérieur (scalenus anterior) : . naît des tubercules antérieurs des processus transverses des 3ème, 4ème, 5ème et 6ème vertèbres cervicales, . se termine par un court tendon sur le tubercule du scalène antérieur (de Lisfranc), de la première côte, - le muscle scalène moyen (scalenus medius) : . s’insère sur les tubercules antérieurs des processus transverses des 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème vertèbres cervicales, . se termine sur la première côte, en arrière et en dehors du scalène antérieur, - le muscle scalène postérieur (scalenus posterior) : . naît des tubercules postérieurs des processus transverses des 4ème, 5ème et 6ème vertèbres cervicales, . se termine sur le bord crânial de la deuxième et parfois de la troisième côtes, - innervation : rameaux issus des plexus cervical et brachial,

- action : . élévateur des deux premières côtes : ce sont donc des muscles inspirateurs accessoires, . inclinaison latérale et rotation controlatérale du rachis cervical lors de la contraction unilatérale, . fixateur du rachis cervical lors de la contraction bilatérale,

- action : . élévateur des deux premières côtes : ce sont donc des muscles inspirateurs accessoires, . inclinaison latérale et rotation controlatérale du rachis cervical lors de la contraction unilatérale, . fixateur du rachis cervical lors de la contraction bilatérale,

- rapports : . entre les scalènes antérieur et moyen existe un espace cellulo-adipeux, le défilé des scalènes, dans lequel s’engagent les racines du plexus brachial et les vaisseaux sub-claviers : le syndrome du défilé des scalènes, lié à la compression de ces éléments par des muscles volumineux (pilote de formule 1), est responsable de troubles vasculaires et nerveux intermittents du membre thoracique, . au-dessus de la première côte, le tubercule du scalène antérieur sépare la veine sub-clavière, en dedans, de l’artère sub-clavière, en dehors.

- rapports : . entre les scalènes antérieur et moyen existe un espace cellulo-adipeux, le défilé des scalènes, dans lequel s’engagent les racines du plexus brachial et les vaisseaux sub-claviers : le syndrome du défilé des scalènes, lié à la compression de ces éléments par des muscles volumineux (pilote de formule 1), est responsable de troubles vasculaires et nerveux intermittents du membre thoracique, . au-dessus de la première côte, le tubercule du scalène antérieur sépare la veine sub-clavière, en dedans, de l’artère sub-clavière, en dehors.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

56

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- c’est le muscle du torticolis.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN (sternocleidomastoideus)

56


COUPES HORIZONTALES PAR C7 V G V. JUGULAIRE ANTERIEURE

M. STERNO-HYOIDIEN GLANDE THYROIDE

GAINE VISCERALE TRACHEE OESOPHAGE

M. STERNO-THYROIDIEN M. OMO-HYOIDIEN

N. LARYNGE INFERIEUR

M. STERNO-CLEIDOMASTOIDIEN

GAINE CAROTIDIENNE ANSE CERVICALE (XII) A. CAROTIDE COMMUNE V. JUGULAIRE INTERNE

PLATYSMA GLANDE PARATHYROIDE

N. VAGUE (X) NOEUD LYMPHATIQUE V. JUGULAIRE EXTERNE

M. LONG DU COU M. SCALENES

N. PHRENIQUE TRONC SYMPATHIQUE

N. ET Vx. VERTEBRAUX

M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA

PLEXUS BRACHIAL

G V. JUGULAIRE ANTERIEURE

M. STERNO-HYOIDIEN GLANDE THYROIDE

GAINE VISCERALE TRACHEE OESOPHAGE

M. STERNO-THYROIDIEN M. OMO-HYOIDIEN

N. LARYNGE INFERIEUR

M. STERNO-CLEIDOMASTOIDIEN

GAINE CAROTIDIENNE ANSE CERVICALE (XII)

PLATYSMA GLANDE PARATHYROIDE M. LONG DU COU M. SCALENES N. ET Vx. VERTEBRAUX

M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA

A. CAROTIDE COMMUNE V. JUGULAIRE INTERNE N. VAGUE (X) NOEUD LYMPHATIQUE V. JUGULAIRE EXTERNE N. PHRENIQUE TRONC SYMPATHIQUE

PLEXUS BRACHIAL

MM. PROFOND DU COU

M. TRAPEZE

M. TRAPEZE

FASCIA BUCCO-PHARYGIEN

FASCIA BUCCO-PHARYGIEN

ESPACE RETRO-PHARYNGIEN

ESPACE RETRO-PHARYNGIEN

GAINE VISCERALE

GAINE VISCERALE

GAINE CAROTIDIENNE

GAINE CAROTIDIENNE

FASCIA CERVICAL

FASCIA CERVICAL

LAME SUPERFICIELLE

LAME SUPERFICIELLE

LAME PRE-TRACHEALE

LAME PRE-TRACHEALE

LAME PRE-VERTEBRALE

LAME PRE-VERTEBRALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

LAME PRE-VERTEBRALE DU FASCIA CERVICAL

MM. PROFOND DU COU

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

LAME PRE-TRACHEALE DU FASCIA CERVICAL

Cr

LAME PRE-VERTEBRALE DU FASCIA CERVICAL

COUPES HORIZONTALES PAR C7

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LAME PRE-TRACHEALE DU FASCIA CERVICAL

LAME SUPERFICIELLE DU FASCIA CERVICAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LAME SUPERFICIELLE DU FASCIA CERVICAL

58

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


RAPPORTS

RAPPORTS

Sur une coupe horizontale passant par C7, les muscles du cou sont engainés par les différentes lames du fascia cervical :

Sur une coupe horizontale passant par C7, les muscles du cou sont engainés par les différentes lames du fascia cervical :

. est tendue de la partie médiane du corps vertébral, où elle adhère au ligament longitudinal antérieur, au tubercule antérieur des processus transverses cervicaux, puis à leur tubercule postérieur et se termine sur le sommet du processus épineux.

. entoure successivement d’avant en arrière, les muscles pré-vertébraux, scalènes et les muscles des gouttières vertébrales,

. entoure successivement d’avant en arrière, les muscles pré-vertébraux, scalènes et les muscles des gouttières vertébrales,

. donne insertion en avant à la gaine viscérale qui entoure la trachée et l’œsophage accompagné des nerfs laryngés inférieurs (récurrents, laryngeus inferior) ; elle est séparée de celle-ci par l’espace rétro-pharyngien,

. donne insertion en avant à la gaine viscérale qui entoure la trachée et l’œsophage accompagné des nerfs laryngés inférieurs (récurrents, laryngeus inferior) ; elle est séparée de celle-ci par l’espace rétro-pharyngien,

. à la face ventrale des processus transverses, elle inclut dans un dédoublement la chaine sympathique cervicale.

. à la face ventrale des processus transverses, elle inclut dans un dédoublement la chaine sympathique cervicale.

. est tendue du bord caudal de l’os hyoïde au bord dorsal de l’incisure jugulaire du sternum et de la clavicule et au bord crânial de la scapula, . fusionne latéralement avec la lame superficielle au bord latéral du muscle omohyoïdien, . présente un dédoublement ventro-latéral : - le feuillet profond engaine les muscles thyro-hyoïdien et sterno-thyroïdien, - le feuillet superficiel entoure les muscles sterno-hyoïdien et omo-hyoïdien, . enveloppe en arrière les muscles splenius, complexus et élévateur de la scapula, . se termine en arrière sur le ligament nuchal, - la lame superficielle du fascia cervical (aponévrose cervicale superficielle, lamina superficialis) : . située à la face profonde de la platysma, elle entoure complètement le cou, . s’insère sur le bord caudal de la mandibule, le processus mastoïde et la ligne nuchale supérieure en haut, adhère au corps de l’os hyoïde puis se fixe en bas sur le bord ventral de l’incisure jugulaire, la face crâniale de la clavicule et le bord dorsal de l’épine de la scapula, . s’unit en avant à la lame pré-trachéale, . engaine en avant le muscle sterno-cléido-mastoïdien et en arrière le muscle trapèze : entre les deux se trouvent la grande fosse supra-claviculaire (région susclaviculaire, trigonum omo-claviculare ou fossa supraclavicularis major) : - en profondeur de celle-ci existent de nombreux nœuds lymphatiques, - à ce niveau, la lame pré-trachéale du fascia cervical est fragmentée,

- la lame pré-trachéale du fascia cervical (aponévrose cevricale moyenne, lamina prevertebralis) : . est tendue du bord caudal de l’os hyoïde au bord dorsal de l’incisure jugulaire du sternum et de la clavicule et au bord crânial de la scapula, . fusionne latéralement avec la lame superficielle au bord latéral du muscle omohyoïdien, . présente un dédoublement ventro-latéral : - le feuillet profond engaine les muscles thyro-hyoïdien et sterno-thyroïdien, - le feuillet superficiel entoure les muscles sterno-hyoïdien et omo-hyoïdien,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- la lame pré-trachéale du fascia cervical (aponévrose cevricale moyenne, lamina prevertebralis) :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. est tendue de la partie médiane du corps vertébral, où elle adhère au ligament longitudinal antérieur, au tubercule antérieur des processus transverses cervicaux, puis à leur tubercule postérieur et se termine sur le sommet du processus épineux.

. enveloppe en arrière les muscles splenius, complexus et élévateur de la scapula, . se termine en arrière sur le ligament nuchal, - la lame superficielle du fascia cervical (aponévrose cervicale superficielle, lamina superficialis) : . située à la face profonde de la platysma, elle entoure complètement le cou, . s’insère sur le bord caudal de la mandibule, le processus mastoïde et la ligne nuchale supérieure en haut, adhère au corps de l’os hyoïde puis se fixe en bas sur le bord ventral de l’incisure jugulaire, la face crâniale de la clavicule et le bord dorsal de l’épine de la scapula, . s’unit en avant à la lame pré-trachéale, . engaine en avant le muscle sterno-cléido-mastoïdien et en arrière le muscle trapèze : entre les deux se trouvent la grande fosse supra-claviculaire (région susclaviculaire, trigonum omo-claviculare ou fossa supraclavicularis major) : - en profondeur de celle-ci existent de nombreux nœuds lymphatiques, - à ce niveau, la lame pré-trachéale du fascia cervical est fragmentée,

- la gaine carotidienne est une formation fibreuse issue de ces différentes lames située sur le côté de la gaine viscérale : elle entoure les artères carotides commune puis interne, la veine jugulaire interne et les nerfs X et XII,

- la gaine carotidienne est une formation fibreuse issue de ces différentes lames située sur le côté de la gaine viscérale : elle entoure les artères carotides commune puis interne, la veine jugulaire interne et les nerfs X et XII,

- la loge thyroïdienne se situe en avant de la gaine carotidienne à laquelle elle adhère.

- la loge thyroïdienne se situe en avant de la gaine carotidienne à laquelle elle adhère.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

58

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la lame pré-vertébrale du fascia cervical (aponévrose cervicale profonde, lamina prevertebralis) :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- la lame pré-vertébrale du fascia cervical (aponévrose cervicale profonde, lamina prevertebralis) :

58


CHARNIERE CRANIO-CERVICALE

RACHIS CERVICAL 7 VERTEBRES

CHARNIERE CRANIO-CERVICALE

RACHIS CERVICAL 7 VERTEBRES

LORDOSE CERVICALE

LORDOSE CERVICALE

RACHIS THORACIQUE 12 VERTEBRES

CHARNIERE CERVICO-THORACIQUE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CHARNIERE CERVICO-THORACIQUE

RACHIS THORACIQUE 12 VERTEBRES CYPHOSE THORACIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CYPHOSE THORACIQUE

CHARNIERE THORACO-LOMBALE

RACHIS LOMBAL 5 VERTEBRES

RACHIS LOMBAL 5 VERTEBRES LORDOSE LOMBALE

LORDOSE LOMBALE

CHARNIERE LOMBO-SACRALE

SACRUM 5 VERTEBRES

SACRUM 5 VERTEBRES

CYPHOSE SACRALE

CYPHOSE SACRALE

CHARNIERE SACRO-COCCYGIENNE COCCYX 3 à 5 VERTEBRES ATROPHIEES

Cr Do VUE VENTRALE

G

G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE LATERALE

V

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CHARNIERE LOMBO-SACRALE

CHARNIERE SACRO-COCCYGIENNE COCCYX 3 à 5 VERTEBRES ATROPHIEES

Cr

CHARNIERE THORACO-LOMBALE

Cr

Cr

Do VUE VENTRALE

G

G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

VUE LATERALE

60

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LE RACHIS

LE RACHIS GÉNÉRALITÉS DÉFINITION

La colonne vertébrale (columna vertebralis), constituée par l’empilement des vertèbres (vertebræ), constitue, avec la tête, le thorax et le bassin, le squelette axial.

La colonne vertébrale (columna vertebralis), constituée par l’empilement des vertèbres (vertebræ), constitue, avec la tête, le thorax et le bassin, le squelette axial.

Elle forme une tige segmentaire dorsale, médiane, résistante, articulée et flexible.

Elle forme une tige segmentaire dorsale, médiane, résistante, articulée et flexible.

FONCTIONS

FONCTIONS

I - organe statique Il permet de se tenir debout, en position verticale, c’est-à-dire l’orthostatisme. La transmission du poids du corps se fait le long du rachis jusqu’au sacrum : il existe une augmentation du volume des vertèbres de haut en bas.

I - organe statique Il permet de se tenir debout, en position verticale, c’est-à-dire l’orthostatisme. La transmission du poids du corps se fait le long du rachis jusqu’au sacrum : il existe une augmentation du volume des vertèbres de haut en bas.

II - organe dynamique Les vertèbres sont articulées entre elles ; les muscles fléchisseurs et extenseurs du rachis participent à sa mobilisation. III - organe de protection La moelle épinière et ses enveloppes méningées sont protégées par le canal vertébral (canal rachidien, canalis vertebralis).

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

DÉFINITION

II - organe dynamique Les vertèbres sont articulées entre elles ; les muscles fléchisseurs et extenseurs du rachis participent à sa mobilisation. III - organe de protection La moelle épinière et ses enveloppes méningées sont protégées par le canal vertébral (canal rachidien, canalis vertebralis).

Sa hauteur est de 70 à 80 centimètres en moyenne, y compris le sacrum et le coccyx (soit 45% de la taille totale). Le raccourcissement lié à l’âge peut atteindre 5 centimètres, par affaissement des disques intervertébraux. COURBURES Rectiligne dans un plan frontal, il présente des courbures physiologiques dans un plan sagittal : lordoses cervicale (30°) et lombale (50°), cyphoses thoracique (40°) et sacrale. CONSTITUTION La colonne vertébrale est composée de cinq segments qui s’articulent par des jonctions appelées charnières : - trois segments sont mobiles : . le rachis cervical : formé de 7 vertèbres, . le rachis thoracique (dorsal) : formé de 12 vertèbres, . le rachis lombal (lombaire) : formé de 5 vertèbres,

Sa hauteur est de 70 à 80 centimètres en moyenne, y compris le sacrum et le coccyx (soit 45% de la taille totale). Le raccourcissement lié à l’âge peut atteindre 5 centimètres, par affaissement des disques intervertébraux. COURBURES Rectiligne dans un plan frontal, il présente des courbures physiologiques dans un plan sagittal : lordoses cervicale (30°) et lombale (50°), cyphoses thoracique (40°) et sacrale. CONSTITUTION La colonne vertébrale est composée de cinq segments qui s’articulent par des jonctions appelées charnières : - trois segments sont mobiles : . le rachis cervical : formé de 7 vertèbres, . le rachis thoracique (dorsal) : formé de 12 vertèbres, . le rachis lombal (lombaire) : formé de 5 vertèbres,

- deux segments sont fixes, constitués de vertèbres soudées entre elles, parfois appelées fausses vertèbres : . le sacrum (5 vertèbres soudées), . le coccyx (3 à 5 vertèbres atrophiées) qui est un organe rudimentaire.

- deux segments sont fixes, constitués de vertèbres soudées entre elles, parfois appelées fausses vertèbres : . le sacrum (5 vertèbres soudées), . le coccyx (3 à 5 vertèbres atrophiées) qui est un organe rudimentaire.

- les charnières sont donc : . crânio-cervicale, . cervico-thoracique, . thoraco-lombale, . lombo-sacrale, . sacro-coccygienne.

- les charnières sont donc : . crânio-cervicale, . cervico-thoracique, . thoraco-lombale, . lombo-sacrale, . sacro-coccygienne.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

60

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

DIMENSION ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

DIMENSION

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

GÉNÉRALITÉS

60


SCOLIOSE THORACO-LOMBALE

SCOLIOSE THORACO-LOMBALE

HYPERLORDOSE CERVICALE

C7 PROEMINENTE

C7 PROEMINENTE

T2

T2 GRAND PECTORAL

T4

GRAND DORSAL

DENTELE ANTERIEUR

DENTELE ANTERIEUR

OBLIQUE EXTERNE

DROIT DE L'ABDOMEN

DROIT DE L'ABDOMEN

T7

L2

T7

L2

PL = LCS

L4

GRAND PECTORAL

T4

GRAND DORSAL OBLIQUE EXTERNE

PL = LCS

L4

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

HYPERLORDOSE CERVICALE

Cr V

V Dr

VUE DORSALE

REPERES OSSEUX ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Dr

REPERES MUSCULAIRES Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE DORSALE

REPERES OSSEUX ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

REPERES MUSCULAIRES

62

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


ANOMALIES DES COURBURES

ANOMALIES DES COURBURES

I - dans le plan sagittal

I - dans le plan sagittal

L’exagération de la cyphose thoracique constitue une hypercyphose thoracique.

L’exagération de la cyphose thoracique constitue une hypercyphose thoracique.

Les lordoses lombales et cervicales exagérées sont des hyperlordoses.

Les lordoses lombales et cervicales exagérées sont des hyperlordoses.

Des inversions de courbure peuvent survenir à l’étage cervical, très mobile, lors de traumatismes cervicaux (coup du lapin) avec une cyphose centrée sur un étage.

Des inversions de courbure peuvent survenir à l’étage cervical, très mobile, lors de traumatismes cervicaux (coup du lapin) avec une cyphose centrée sur un étage.

II - dans le plan frontal

II - dans le plan frontal

LES REPÈRES DE SURFACE

Ils sont osseux et musculaires.

Ils sont osseux et musculaires.

- médians : . il est possible de compter les processus épineux (apophyses épineuses, processus spinosus) de l’ensemble des vertèbres à la palpation (et de les numéroter), . C7 a un processus épineux plus proéminent que les autres, elle est appelée vertèbre proéminente (vertebræ proeminens), . le ligament nuchal (ligament cervical postérieur, ligamentum nuchæ) s’élargit progressivement du processus épineux de C7 à la protubérance occipitale externe, . la crête sacrale médiane (crista sacralis mediana) et les foramens sacraux dorsaux (trous sacrés postérieurs, foramina sacralia dorsalis) sont palpables. - latéraux : . la scapula (omoplate) : son angle crânial correspond à T4 et son angle caudal à T7, . les côtes : la dernière arrive jusqu’au niveau de L2, . la crête iliaque (crista iliaca) : la ligne bi-iliaque passe par L4 : on réalise les ponctions lombaires de liquide cérébro-spinal (céphalo-rachidien) en regard de la ligne bi-iliaque car la moelle épinière s’arrête en L1-L2, . l’épine iliaque postéro-supérieure (spina iliaca posterior superior). II - musculaires Ils sont beaucoup plus visibles chez le maigre et le musclé (culturiste) : - en avant : les muscles pectoraux (grand et petit) et les muscles abdominaux (droit de l’abdomen et oblique externe), - en arrière : le trapèze et le grand dorsal, - latéralement : le dentelé antérieur (grand dentelé, serratus anterior).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

I - osseux - médians : . il est possible de compter les processus épineux (apophyses épineuses, processus spinosus) de l’ensemble des vertèbres à la palpation (et de les numéroter), . C7 a un processus épineux plus proéminent que les autres, elle est appelée vertèbre proéminente (vertebræ proeminens), . le ligament nuchal (ligament cervical postérieur, ligamentum nuchæ) s’élargit progressivement du processus épineux de C7 à la protubérance occipitale externe, . la crête sacrale médiane (crista sacralis mediana) et les foramens sacraux dorsaux (trous sacrés postérieurs, foramina sacralia dorsalis) sont palpables. - latéraux : . la scapula (omoplate) : son angle crânial correspond à T4 et son angle caudal à T7, . les côtes : la dernière arrive jusqu’au niveau de L2, . la crête iliaque (crista iliaca) : la ligne bi-iliaque passe par L4 : on réalise les ponctions lombaires de liquide cérébro-spinal (céphalo-rachidien) en regard de la ligne bi-iliaque car la moelle épinière s’arrête en L1-L2, . l’épine iliaque postéro-supérieure (spina iliaca posterior superior).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

I - osseux

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LES REPÈRES DE SURFACE

II - musculaires Ils sont beaucoup plus visibles chez le maigre et le musclé (culturiste) : - en avant : les muscles pectoraux (grand et petit) et les muscles abdominaux (droit de l’abdomen et oblique externe), - en arrière : le trapèze et le grand dorsal, - latéralement : le dentelé antérieur (grand dentelé, serratus anterior).

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

L’existence d’une courbure latérale avec rotation des corps vertébraux est pathologique et constitue la scoliose, souvent associée à une cyphose formant une cypho-scoliose.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’existence d’une courbure latérale avec rotation des corps vertébraux est pathologique et constitue la scoliose, souvent associée à une cyphose formant une cypho-scoliose.

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MURS

V

SURFACE CRIBLEE

MURS

V

SURFACE CRIBLEE

Ca Dr

Ca Dr

VUE CRANIALE

VUE CRANIALE TETE DE LA COTE

FOSSETTE COSTALE SUPERIEURE FORAMEN VERTEBRAL

TETE DE LA COTE

FOSSETTE COSTALE SUPERIEURE FORAMEN VERTEBRAL

TUBERCULE COSTAL

PROCESSUS TRANSVERSE

PROCESSUS TRANSVERSE

GOUTTIERE VERTEBRALE

LAME

PROCESSUS EPINEUX

Cr

Cr

G

G V

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

V

VUE LATERALE INCISURE VERTEBRALE SUPERIEURE

FOSSETTE COSTALE TRANSVERSAIRE

FOSSETTE COSTALE TRANSVERSAIRE

PROCESSUS TRANSVERSE FORAMEN INTER-VERTEBRAL PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

PEDICULE CORPS VERTEBRAL DISQUE INTER-VERTEBRAL

PROCESSUS TRANSVERSE FORAMEN INTER-VERTEBRAL PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

FOSSETTE COSTALE SUPERIEURE

FOSSETTE COSTALE INFERIEURE INCISURE VERTEBRALE INFERIEURE PROCESSUS EPINEUX

CYPHOSE THORACIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

GOUTTIERE VERTEBRALE

VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

PROCESSUS EPINEUX

LAME

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

TUBERCULE COSTAL

INCISURE VERTEBRALE SUPERIEURE

PEDICULE CORPS VERTEBRAL DISQUE INTER-VERTEBRAL FOSSETTE COSTALE SUPERIEURE

FOSSETTE COSTALE INFERIEURE INCISURE VERTEBRALE INFERIEURE PROCESSUS EPINEUX

CYPHOSE THORACIQUE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

64

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Une vertèbre est constituée de deux parties principales issues de points d’ossification différents : la partie ventrale est le corps vertébral (spondyle, corpus vertebræ), la partie dorsale est l’arc vertébral (arc neural, arcus vertebræ), composé de divers éléments.

Une vertèbre est constituée de deux parties principales issues de points d’ossification différents : la partie ventrale est le corps vertébral (spondyle, corpus vertebræ), la partie dorsale est l’arc vertébral (arc neural, arcus vertebræ), composé de divers éléments. LA VERTÈBRE THORACIQUE

Il existe 12 vertèbres thoraciques (dorsales, vertebræ thoracicæ), dont le volume augmente de haut en bas, et sur lesquelles s’articulent les 12 paires de côtes (costæ).

Il existe 12 vertèbres thoraciques (dorsales, vertebræ thoracicæ), dont le volume augmente de haut en bas, et sur lesquelles s’articulent les 12 paires de côtes (costæ).

La vertèbre thoracique type est T6.

La vertèbre thoracique type est T6.

I - le corps vertébral Il est cylindrique, légèrement aplati transversalement. Ses faces supérieure et inférieure présentent une zone criblée entourée d’un bourrelet marginal. Celui-ci est un épaississement osseux lié au poids : il est plus saillant sur les vertèbres caudales. Chaque face latérale possède à la partie dorsale, deux fossettes costales (hémi-facettes, fovea costales), supérieure et inférieure, qui répondent à la tête costale (caput costæ). La tête de la côte s’articule avec deux corps vertébraux adjacents par une surface divisée en deux facettes costales : - la facette costale supérieure s’articule avec la fossette costale inférieure de la vertèbre crâniale, - la facette costale inférieure s’articule avec la fossette costale supérieure de la vertèbre caudale, Remarques : - T1 posséde en haut une fossette costale complète qui répond totalement à la première côte et en bas une fossette inférieure pour la deuxième côte, - T10 ne possède qu’une fossette costale supérieure, - T11 et T12 possèdent une seule fossette, complète, pour la côte correspondante. Les faces ventrale et dorsale du corps sont les murs vertébraux.

I - le corps vertébral Il est cylindrique, légèrement aplati transversalement. Ses faces supérieure et inférieure présentent une zone criblée entourée d’un bourrelet marginal. Celui-ci est un épaississement osseux lié au poids : il est plus saillant sur les vertèbres caudales. Chaque face latérale possède à la partie dorsale, deux fossettes costales (hémi-facettes, fovea costales), supérieure et inférieure, qui répondent à la tête costale (caput costæ). La tête de la côte s’articule avec deux corps vertébraux adjacents par une surface divisée en deux facettes costales : - la facette costale supérieure s’articule avec la fossette costale inférieure de la vertèbre crâniale, - la facette costale inférieure s’articule avec la fossette costale supérieure de la vertèbre caudale, Remarques : - T1 posséde en haut une fossette costale complète qui répond totalement à la première côte et en bas une fossette inférieure pour la deuxième côte, - T10 ne possède qu’une fossette costale supérieure, - T11 et T12 possèdent une seule fossette, complète, pour la côte correspondante. Les faces ventrale et dorsale du corps sont les murs vertébraux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - l’arc vertébral Il délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral (canal rachidien, trou vertébral, canal vertébral, foramen vertebraæ), circulaire, qui contient la moelle épinière et ses enveloppes méningées. Il est limité par : - en avant, la face dorsale du corps vertébral - latéralement, les pédicules (pediculus arcus vertebræ) qui s’implantent à la partie haute de la face dorso-latérale du corps, obliques en haut, en arrière et en dehors : . leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure (échancrure pédiculaire, incisura vertebralis superior), leur partie caudale, plus accentuée , forme l’incisure vertébrale inférieure. . les incisures vertébrales supérieure et inférieure de deux vertèbres contiguës forment le foramen inter-vertébral (trou de conjugaison, foramina intervertebralia) par où émerge le nerf spinal (rachidien). - en arrière, par les lames (lamina arcus vertebræ) courtes, quadrilatères, obliques en bas et en arrière, et dont la réunion forme le processus épineux. Leurs faces ventrales regardent en bas et en dedans de telle sorte qu’elles s’imbriquent comme les tuiles d’un toit.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LA VERTÈBRE THORACIQUE

II - l’arc vertébral Il délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral (canal rachidien, trou vertébral, canal vertébral, foramen vertebraæ), circulaire, qui contient la moelle épinière et ses enveloppes méningées. Il est limité par : - en avant, la face dorsale du corps vertébral - latéralement, les pédicules (pediculus arcus vertebræ) qui s’implantent à la partie haute de la face dorso-latérale du corps, obliques en haut, en arrière et en dehors : . leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure (échancrure pédiculaire, incisura vertebralis superior), leur partie caudale, plus accentuée , forme l’incisure vertébrale inférieure. . les incisures vertébrales supérieure et inférieure de deux vertèbres contiguës forment le foramen inter-vertébral (trou de conjugaison, foramina intervertebralia) par où émerge le nerf spinal (rachidien). - en arrière, par les lames (lamina arcus vertebræ) courtes, quadrilatères, obliques en bas et en arrière, et dont la réunion forme le processus épineux. Leurs faces ventrales regardent en bas et en dedans de telle sorte qu’elles s’imbriquent comme les tuiles d’un toit.

III - les processus vertébraux - les processus transverses (apophyses transverses, processus transversus) sont obliques en dehors et en arrière ; leur extrémité ventrale présente une fossette costale transversaire (facette costale, fovea costalis transversalis), dirigée en haut, en dehors et en avant, et qui répond au tubercule (tubérosité) costal (sauf T11 et T12). - le processus épineux (apophyse épineuse, processus spinosus), saillant sous la peau, est très oblique en bas et en arrière ; son extrémité est unituberculée . Sa palpation correspond à la hauteur du corps de la vertèbre sous-jacente. - la gouttière vertébrale est l’angle formé par les faces dorsale du processus transverse et latérale du processus épineux ; elle contient les muscles extenseurs du rachis, - les processus articulaires supérieurs (apophyses articulaires supérieures, processus articularis superior), situés à l’union des lames, des pédicules et des processus transverses sont orientés en arrière ; ils s’articulent avec les processus articulaires inférieurs de la vertèbre sus-jacente, dirigés en avant. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

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III - les processus vertébraux - les processus transverses (apophyses transverses, processus transversus) sont obliques en dehors et en arrière ; leur extrémité ventrale présente une fossette costale transversaire (facette costale, fovea costalis transversalis), dirigée en haut, en dehors et en avant, et qui répond au tubercule (tubérosité) costal (sauf T11 et T12). - le processus épineux (apophyse épineuse, processus spinosus), saillant sous la peau, est très oblique en bas et en arrière ; son extrémité est unituberculée . Sa palpation correspond à la hauteur du corps de la vertèbre sous-jacente. - la gouttière vertébrale est l’angle formé par les faces dorsale du processus transverse et latérale du processus épineux ; elle contient les muscles extenseurs du rachis, - les processus articulaires supérieurs (apophyses articulaires supérieures, processus articularis superior), situés à l’union des lames, des pédicules et des processus transverses sont orientés en arrière ; ils s’articulent avec les processus articulaires inférieurs de la vertèbre sus-jacente, dirigés en avant.

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OSTÉOLOGIE DU RACHIS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

OSTÉOLOGIE DU RACHIS

64


V

V Ca

Ca Dr

SURFACE CRIBLEE

PEDICULE

PROCESSUS COSTIFORME

FORAMEN VERTEBRAL

PROCESSUS ACCESSOIRE

PROCESSUS MAMILLAIRE

PROCESSUS MAMILLAIRE

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

LAME

PROCESSUS EPINEUX

PROCESSUS EPINEUX

FORAMEN INTER-VERTEBRAL

FORAMEN INTER-VERTEBRAL

LORDOSE LOMBALE

DISQUE INTER-VERTEBRAL

NERF SPINAL

PEDICULE

PROCESSUS COSTIFORME

FORAMEN VERTEBRAL

PROCESSUS ACCESSOIRE

SURFACE CRIBLEE

VUE CRANIALE

Cr

LAME

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE CRANIALE

DISQUE INTER-VERTEBRAL

NERF SPINAL

Cr G

G V

V

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

VUE LATERALE

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

VUE LATERALE

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR (OREILLE)

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR (OREILLE)

ISTHME VERTEBRAL (COLLIER)

ISTHME VERTEBRAL (COLLIER)

LAME (CORPS)

LAME (CORPS)

PROCESSUS EPINEUX

PROCESSUS EPINEUX

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

PEDICULE (OEIL) PROCESSUS COSTIFORME (MUSEAU)

PEDICULE (OEIL)

Cr G

PROCESSUS COSTIFORME (MUSEAU) V

VUE 3/4 DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LORDOSE LOMBALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Dr

Cr G V

LYSE ISTHMIQUE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE 3/4 DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LYSE ISTHMIQUE

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Les cinq vertèbres lombales sont de plus en plus volumineuses de haut en bas. La cinquième s’articule avec le sacrum et supporte la plus grande partie du poids du corps.

Les cinq vertèbres lombales sont de plus en plus volumineuses de haut en bas. La cinquième s’articule avec le sacrum et supporte la plus grande partie du poids du corps.

La vertèbre lombale type est L3.

La vertèbre lombale type est L3.

I - le corps vertébral

I - le corps vertébral

Il est épais et réniforme à grand axe transversal et à hile dorsal.

Il est épais et réniforme à grand axe transversal et à hile dorsal.

II - l’arc vertébral

II - l’arc vertébral

Il délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, large et coraliforme.

Il délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, large et coraliforme.

Il est épais et formé par :

Il est épais et formé par : - les pédicules courts, obliques en arrière, en dehors et en haut : leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure,

- les lames plus hautes que larges : les lames sus- et sous-jacentes se recouvrent comme des tuiles ; leur résection chirurgicale constitue la laminectomie qui est nécessaire à l’ouverture du foramen vertébral.

- les lames plus hautes que larges : les lames sus- et sous-jacentes se recouvrent comme des tuiles ; leur résection chirurgicale constitue la laminectomie qui est nécessaire à l’ouverture du foramen vertébral.

- les processus costiformes (transverses, processus costarius) sont transversaux et s’implantent à l’union des pédicules et des lames. Ce ne sont pas des processus transverses mais les homologues des côtes : près de leur base, à leur partie dorsale, le processus accessoire (tubercule accessoire, processus accessorius) correspond à un processus transverse qui ne s’est pas développé. Le bord dorso-latéral du processus articulaire supérieur porte le processus mamillaire (tubercule mamillaire, processus mamillaris), zone d’insertion musculaire, - le processus épineux, court, épais et large, se dirige vers l’arrière et vers le bas ; son extrémité est unituberculée, - les processus articulaires supérieurs possèdent une facette concave, en forme de larme, qui regarde en arrière, en haut et en dedans. Elle s’articule avec la facette du processus articulaire inférieur de la vertèbre sus-jacente, convexe et orientée en avant, en bas et en dehors. IV - l’isthme vertébral est la partie de l’arc vertébral située à l’union du pédicule et de la lame, entre les processus articulaires supérieur et inférieur. Cette zone est visible radiologiquement sur incidence de 3/4 et forme le « collier du petit chien ». V - pathologies - l’isthmolyse (ou spondylolyse) uni- ou bilatérale est une fracture de l’isthme avec déplacement en avant du corps vertébral : spondylolisthésis ; sur l’incidence radiologique de 3/4, le petit chien perd son collier, - le tassement vertébral est une fracture du corps, plus fréquente en thoracique ou en lombal, qui peut-être cunéiforme ou bi-concave, - une métastase entraîne une diminution ou une augmentation de la densité osseuse ; lorsqu’elle est pédiculaire, dans le premier cas, le pédicule normalement hyperdense disparaît : le petit chien devient borgne,

III - les processus vertébraux - les processus costiformes (transverses, processus costarius) sont transversaux et s’implantent à l’union des pédicules et des lames. Ce ne sont pas des processus transverses mais les homologues des côtes : près de leur base, à leur partie dorsale, le processus accessoire (tubercule accessoire, processus accessorius) correspond à un processus transverse qui ne s’est pas développé. Le bord dorso-latéral du processus articulaire supérieur porte le processus mamillaire (tubercule mamillaire, processus mamillaris), zone d’insertion musculaire,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - les processus vertébraux

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- les pédicules courts, obliques en arrière, en dehors et en haut : leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure,

- le processus épineux, court, épais et large, se dirige vers l’arrière et vers le bas ; son extrémité est unituberculée, - les processus articulaires supérieurs possèdent une facette concave, en forme de larme, qui regarde en arrière, en haut et en dedans. Elle s’articule avec la facette du processus articulaire inférieur de la vertèbre sus-jacente, convexe et orientée en avant, en bas et en dehors. IV - l’isthme vertébral est la partie de l’arc vertébral située à l’union du pédicule et de la lame, entre les processus articulaires supérieur et inférieur. Cette zone est visible radiologiquement sur incidence de 3/4 et forme le « collier du petit chien ». V - pathologies - l’isthmolyse (ou spondylolyse) uni- ou bilatérale est une fracture de l’isthme avec déplacement en avant du corps vertébral : spondylolisthésis ; sur l’incidence radiologique de 3/4, le petit chien perd son collier, - le tassement vertébral est une fracture du corps, plus fréquente en thoracique ou en lombal, qui peut-être cunéiforme ou bi-concave, - une métastase entraîne une diminution ou une augmentation de la densité osseuse ; lorsqu’elle est pédiculaire, dans le premier cas, le pédicule normalement hyperdense disparaît : le petit chien devient borgne,

- l’arthrose est source d’ostéophytes sur le corps vertébral (excroissance osseuse : bec de perroquet en avant ou en arrière) qui peuvent comprimer le nerf spinal.

- l’arthrose est source d’ostéophytes sur le corps vertébral (excroissance osseuse : bec de perroquet en avant ou en arrière) qui peuvent comprimer le nerf spinal.

- la sciatique est une compression des racines nerveuses du nerf sciatique par une hernie discale, un ostéophyte ou un processus expansif,

- la sciatique est une compression des racines nerveuses du nerf sciatique par une hernie discale, un ostéophyte ou un processus expansif,

- la discite est l’atteinte infectieuse du disque inter-vertébral avec, en général, constitution d’un abcès ; l’extension de l’infection aux corps vertébraux adjacents constitue une spondylodiscite, elle est habituellement lombale.

- la discite est l’atteinte infectieuse du disque inter-vertébral avec, en général, constitution d’un abcès ; l’extension de l’infection aux corps vertébraux adjacents constitue une spondylodiscite, elle est habituellement lombale.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

66

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LA VERTÈBRE LOMBALE (lombaire, vertebræ lombales)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LA VERTÈBRE LOMBALE (lombaire, vertebræ lombales)

66


PROCESSUS UNCIFORME

CORPS VERTEBRAL

FORAMEN TRANSVERSAIRE

M. INTERTRANSVERSAIRE ANTERIEUR

NERF SPINAL CERVICAL

SCALENES ANTERIEUR ET MOYEN

A., V. ET N. VERTEBRAUX

SCALENE POSTERIEUR M. INTERTRANSVERSAIRE POSTERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRES SUPERIEURS

NERF SPINAL CERVICAL

SCALENES ANTERIEUR ET MOYEN

A., V. ET N. VERTEBRAUX

SCALENE POSTERIEUR M. INTERTRANSVERSAIRE POSTERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRES SUPERIEURS

FORAMEN VERTEBRAL

V

LAME

Ca Dr

LAME

Ca Dr

VUE CRANIALE

Cr

M. INTERTRANSVERSAIRE ANTERIEUR

VUE CRANIALE PROCESSUS UNCIFORME

G V

Cr

V

A. VERTEBRALE

VUE LATERALE

INCISURE VERTEBRALE SUPERIEURE

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

FORAMEN TRANSVERSAIRE

LAME

G

VUE LATERALE PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

CORPS VERTEBRAL

FORAMEN TRANSVERSAIRE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

FORAMEN VERTEBRAL

PROCESSUS UNCIFORME

LAME

CORPS VERTEBRAL

PROCESSUS EPINEUX PEDICULE

RACINE VENTRALE

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

SILLON PROCESSUS TRANSVERSAIRE TRANSVERSE

INCISURE VERTEBRALE INFERIEURE

PROCESSUS EPINEUX PEDICULE

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

3/4

HERNIE DISCALE

HERNIE DISCALE

MOELLE EPINIERE

MOELLE EPINIERE

FACE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

A. VERTEBRALE INCISURE VERTEBRALE SUPERIEURE FORAMEN TRANSVERSAIRE

CORPS VERTEBRAL

RACINE VENTRALE

SILLON PROCESSUS TRANSVERSAIRE TRANSVERSE

INCISURE VERTEBRALE INFERIEURE

RACINE DORSALE 3/4

PROCESSUS UNCIFORME

RACINE DORSALE

FACE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

68

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LA VERTEBRE CERVICALE

Elles sont au nombre de sept. Les deux premières sont atypiques.

Elles sont au nombre de sept. Les deux premières sont atypiques.

La vertèbre cervicale type est C4.

La vertèbre cervicale type est C4.

I - le corps vertébral

I - le corps vertébral

- est schématiquement rectangulaire, plus large dans le plan frontal que dans le plan sagittal.

- est schématiquement rectangulaire, plus large dans le plan frontal que dans le plan sagittal.

- les bords latéraux de sa face crâniale (plateau vertébral supérieur) sont épaissis au niveau des processus unciformes (processus semi-lunaires, uncus).

- les bords latéraux de sa face crâniale (plateau vertébral supérieur) sont épaissis au niveau des processus unciformes (processus semi-lunaires, uncus).

- sa face caudale est concave sagittalement et convexe transversalement, comme une selle de cheval.

- sa face caudale est concave sagittalement et convexe transversalement, comme une selle de cheval.

- délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, triangulaire à base ventrale. - est formé par : . les pédicules, hauts et courts : leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure. . les lames, plus larges que hautes, s’imbriquent les unes sur les autres,

II - l’arc vertébral

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II - l’arc vertébral

- délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, triangulaire à base ventrale. - est formé par : . les pédicules, hauts et courts : leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure. . les lames, plus larges que hautes, s’imbriquent les unes sur les autres,

- les processus transverses s’implantent sur les faces latérales du corps : . larges, ils sont perforés par le foramen transversaire (trou transversaire, foramen transversarium). Ce foramen n’existe pas au niveau de C7. . l’empilement des foramens transversaires forme le canal transversaire, vertical, contenant le pédicule vasculo-nerveux vertébral. . mis à part C7, l’extrémité des processus transverses présente deux tubercules, postérieur et antérieur ; ce dernier correspond au vestige d’une côte cervicale atrophiée, il est volumineux en C6 où il forme le tubercule carotidien (de Chassaignac) en avant duquel passe l’artère carotide commune, - les processus épineux sont courts et larges, bituberculés, et se dirigent en bas et en arrière ; en C7, il est volumineux, unituberculé et appelé processus proéminent, - les processus articulaires, supérieur et inférieur, forment une véritable colonne osseuse, située à la jonction des pédicules et des lames. La surface articulaire supérieure regarde en arrière et en haut, la surface articulaire inférieure regarde en avant et en bas.

- les processus transverses s’implantent sur les faces latérales du corps : . larges, ils sont perforés par le foramen transversaire (trou transversaire, foramen transversarium). Ce foramen n’existe pas au niveau de C7. . l’empilement des foramens transversaires forme le canal transversaire, vertical, contenant le pédicule vasculo-nerveux vertébral. . mis à part C7, l’extrémité des processus transverses présente deux tubercules, postérieur et antérieur ; ce dernier correspond au vestige d’une côte cervicale atrophiée, il est volumineux en C6 où il forme le tubercule carotidien (de Chassaignac) en avant duquel passe l’artère carotide commune, - les processus épineux sont courts et larges, bituberculés, et se dirigent en bas et en arrière ; en C7, il est volumineux, unituberculé et appelé processus proéminent, - les processus articulaires, supérieur et inférieur, forment une véritable colonne osseuse, située à la jonction des pédicules et des lames. La surface articulaire supérieure regarde en arrière et en haut, la surface articulaire inférieure regarde en avant et en bas.

IV - pathologies

IV - pathologies

- les vertèbres cervicales sont fréquemment touchées par l’arthrose,

- les vertèbres cervicales sont fréquemment touchées par l’arthrose,

- une compression des nerfs spinaux, entraînant des névralgies cervicales ou cervicobrachiales, peut avoir lieu lors d’une uncodiscarthrose ou de hernies discales.

- une compression des nerfs spinaux, entraînant des névralgies cervicales ou cervicobrachiales, peut avoir lieu lors d’une uncodiscarthrose ou de hernies discales.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - les processus vertébraux ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - les processus vertébraux

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LA VERTEBRE CERVICALE

68

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

68


TUBERCULE INFRA-GLENOIDAL TUBERCULE ANTERIEUR

TUBERCULE INFRA-GLENOIDAL TUBERCULE ANTERIEUR

FORAMEN TRANSVERSAIRE

LIGAMENT TRANSVERSE DE L'ATLAS

N. VERTEBRAL

VEINE VERTEBRALE

N. VERTEBRAL

VEINE VERTEBRALE ARTERE VERTEBRALE

FOSSETTE ARTICULAIRE SUPERIEURE

LIGAMENT LONGITUDINAL POSTERIEUR

MEMBRANA TECTORIA

SILLON DE L'ARTERE VERTEBRALE V

FOSSETTE ARTICULAIRE SUPERIEURE MEMBRANA TECTORIA

SILLON DE L'ARTERE VERTEBRALE V

TUBERCULE POSTERIEUR

Ca Dr

VUES CRANIALES

LIGAMENT LONGITUDINAL POSTERIEUR

Ca Dr

VUES CRANIALES

DENT DE L'AXIS DANS LA PARS DENTIS

Cr

DENT DE L'AXIS DANS LA PARS DENTIS

Cr G V

VUE LATERALE

MOELLE EPINIERE DANS LA PARS NERVOSA

V VUE LATERALE

MOELLE EPINIERE DANS LA PARS NERVOSA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

G

MASSE LATERALE TUBERCULE POSTERIEUR

TUBERCULE ANTERIEUR

TUBERCULE POSTERIEUR

PROCESSUS TRANSVERSE

FOSSETTE ARTICULAIRE SUPERIEURE ARTERE VERTEBRALE

ARTERE VERTEBRALE PROCESSUS TRANSVERSE

M. DROIT ANTERIEUR DE LA TETE M. LONG DU COU

FOSSETTE ARTICULAIRE INFERIEURE

MASSE LATERALE

Cr G VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARC ANTERIEUR

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MASSE LATERALE

TUBERCULE ANTERIEUR PROCESSUS TRANSVERSE

FOSSETTE ARTICULAIRE SUPERIEURE PROCESSUS TRANSVERSE

M. DROIT ANTERIEUR DE LA TETE M. LONG DU COU

FOSSETTE ARTICULAIRE INFERIEURE

Do

TUBERCULE POSTERIEUR

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ARTERE VERTEBRALE

FORAMEN TRANSVERSAIRE

LIGAMENT TRANSVERSE DE L'ATLAS

MASSE LATERALE

Cr Do G VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARC ANTERIEUR

70

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Elle a la forme d’un anneau avec deux masses latérales, qui supportent le crâne osseux, et deux arcs.

Elle a la forme d’un anneau avec deux masses latérales, qui supportent le crâne osseux, et deux arcs.

Elle ne possède pas de corps : le corps de C1 est la dent de C2.

Elle ne possède pas de corps : le corps de C1 est la dent de C2.

L’articulation avec la base du crâne permet des mouvements de flexion - extension de la tête (mouvement du oui).

L’articulation avec la base du crâne permet des mouvements de flexion - extension de la tête (mouvement du oui).

I - l’arc antérieur (arcus anterior)

I - l’arc antérieur (arcus anterior) Concave en arrière, il présente un tubercule antérieur, reliquat du corps vertébral, où s’insère le ligament longitudinal antérieur (ligament vertébral commun antérieur, ligamentum longitudinale anterius).

A la face dorsale de l’arc, il existe une surface articulaire ovalaire, à grand axe vertical, qui répond à la dent de l’axis (processus ou apophyse odontoïde de l’axis, dens axis).

A la face dorsale de l’arc, il existe une surface articulaire ovalaire, à grand axe vertical, qui répond à la dent de l’axis (processus ou apophyse odontoïde de l’axis, dens axis).

Ce sont deux massifs osseux qui s’articulent avec la base du crâne grâce aux fossettes articulaires supérieures (cavités glénoïdes, fovea articularis superior) en forme d’empreinte de pas : celles-ci sont concaves en haut, leur grand axe est oblique en avant et en dedans). La fossette articulaire inférieure des masses latérales est concave et regarde en bas et en dedans. Sur la face médiale des masses latérales, le tubercule infra-glénoïdal (sousglénoïdien, tuberculum infra glenoidale) reçoit l’insertion du ligament transverse de l’atlas (ligamentum transversum atlantis) qui passe en arrière de la dent. Le processus transverse, unituberculé, s’implante sur la face latérale des masses latérales : il est perforé par le foramen transversaire. III - l’arc postérieur (arcus posterior) Concave en avant, il présente le tubercule postérieur (tuberculum posterius), reliquat du processus épineux, sur lequel s’insère le ligament nuchal (ligament cervical postérieur ou septum nuchal ou ligament sus-épineux cervical, ligamentum nuchae). A sa partie ventrale, sa face crâniale forme un sillon pour l’artère vertébrale. IV - le foramen vertébral Il est divisé en deux parties par le ligament transverse de l’atlas : - la pars dentis, ventrale, où se loge la dent de l’axis, - la pars nervosa, dorsale, plus large, qui contient le névraxe.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - les masses latérales Ce sont deux massifs osseux qui s’articulent avec la base du crâne grâce aux fossettes articulaires supérieures (cavités glénoïdes, fovea articularis superior) en forme d’empreinte de pas : celles-ci sont concaves en haut, leur grand axe est oblique en avant et en dedans). La fossette articulaire inférieure des masses latérales est concave et regarde en bas et en dedans. Sur la face médiale des masses latérales, le tubercule infra-glénoïdal (sousglénoïdien, tuberculum infra glenoidale) reçoit l’insertion du ligament transverse de l’atlas (ligamentum transversum atlantis) qui passe en arrière de la dent.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - les masses latérales

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Concave en arrière, il présente un tubercule antérieur, reliquat du corps vertébral, où s’insère le ligament longitudinal antérieur (ligament vertébral commun antérieur, ligamentum longitudinale anterius).

Le processus transverse, unituberculé, s’implante sur la face latérale des masses latérales : il est perforé par le foramen transversaire. III - l’arc postérieur (arcus posterior) Concave en avant, il présente le tubercule postérieur (tuberculum posterius), reliquat du processus épineux, sur lequel s’insère le ligament nuchal (ligament cervical postérieur ou septum nuchal ou ligament sus-épineux cervical, ligamentum nuchae). A sa partie ventrale, sa face crâniale forme un sillon pour l’artère vertébrale. IV - le foramen vertébral Il est divisé en deux parties par le ligament transverse de l’atlas : - la pars dentis, ventrale, où se loge la dent de l’axis, - la pars nervosa, dorsale, plus large, qui contient le névraxe.

70

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L’ATLAS OU PREMIÈRE VERTÈBRE CERVICALE (C1)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’ATLAS OU PREMIÈRE VERTÈBRE CERVICALE (C1)

70


FACETTE ARTICULAIRE ANTERIEURE

APEX DENT DE CORPS L'AXIS BASE

BASE

CORPS

CORPS

PROCESSUS TRANSVERSE

PROCESSUS TRANSVERSE Cr

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

BEC G

Do

LIGAMENTS ALAIRES

LIGAMENT TRANSVERSE DE L'ATLAS

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

PEDICULE

LIGAMENT APICAL DE LA DENT LIGAMENT TRANSVERSE DE L'ATLAS PEDICULE

FORAMEN TRANSVERSAIRE

Cr G

PROCESSUS EPINEUX

FACETTE ARTICULAIRE ANTERIEURE PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

V VUE LATERALE

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

LAME

PROCESSUS TRANSVERSE

FACETTE ARTICULAIRE ANTERIEURE

FORAMEN TRANSVERSAIRE FACETTE ARTICULAIRE POSTERIEURE

PEDICULE PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

PROCESSUS EPINEUX

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR PEDICULE PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

FORAMEN VERTEBRAL

FORAMEN VERTEBRAL

LAME

LAME PROCESSUS EPINEUX

Ca Dr

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR FORAMEN TRANSVERSAIRE

G

BEC

LAME

LIGAMENTS ALAIRES

Cr

PROCESSUS TRANSVERSE

V VUE LATERALE

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VUE VENTRALE

LIGAMENT APICAL DE LA DENT

V

PROCESSUS TRANSVERSE BEC PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

PROCESSUS TRANSVERSE FORAMEN TRANSVERSAIRE FACETTE ARTICULAIRE POSTERIEURE

PROCESSUS EPINEUX

Ca Dr

VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

PROCESSUS ARTICULAIRE INFERIEUR

BEC G

VUE VENTRALE

V

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Do

DENT DE CORPS L'AXIS

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

Cr

FACETTE ARTICULAIRE ANTERIEURE

APEX

VUE CRANIALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

72

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L’articulation entre l’axis et l’atlas, par l’intermédiaire de la dent de l’axis, permet les mouvements de rotation de la tête (mouvements du non).

L’articulation entre l’axis et l’atlas, par l’intermédiaire de la dent de l’axis, permet les mouvements de rotation de la tête (mouvements du non).

I - le corps vertébral

I - le corps vertébral

Il est aplati d’avant en arrière et porte à sa partie crâniale, la dent de l’axis (apophyse odontoïde, dens axis).

Il est aplati d’avant en arrière et porte à sa partie crâniale, la dent de l’axis (apophyse odontoïde, dens axis).

Celle-ci possède une base étroite, ou col, et un corps qui présente :

Celle-ci possède une base étroite, ou col, et un corps qui présente :

- une facette articulaire antérieure (fascies articularis anterior), ovalaire à grand axe vertical, qui s’articule avec l’arc antérieur de l’atlas,

- une facette articulaire antérieure (fascies articularis anterior), ovalaire à grand axe vertical, qui s’articule avec l’arc antérieur de l’atlas,

- une facette articulaire postérieure (fascies articularis posterior), ovalaire à grand axe horizontal, pour le ligament transverse de l’atlas.

- une facette articulaire postérieure (fascies articularis posterior), ovalaire à grand axe horizontal, pour le ligament transverse de l’atlas.

II - l’arc vertébral - délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, triangulaire à sommet dorsal. - est formé par : . des pédicules courts et épais : - leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, - leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure, . des lames, courtes, plus larges que hautes, III - les processus vertébraux - les processus transverses, uni-tuberculés, sont perforés par le foramen transversaire, - le processus épineux, bituberculé, est très volumineux, - les processus articulaires supérieurs sont deux surfaces articulaires, ovoïdes et convexes, situées à la base de la dent : ils regardent en haut et en dehors, et s’articulent avec les fossettes articulaires inférieures des masses latérales de l’atlas, qui regardent en bas et en dedans, - les processus articulaires inférieurs s’implantent à l’union des pédicules et des lames : leur surface articulaire regarde en bas et en avant.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

La face caudale du corps vertébral forme en bas et en avant le bec de l’axis.

Au sommet de la dent (apex), s’insèrent le ligament apical de la dent (suspenseur de la dent ou occipito-odontoïdien médian, ligamentum apicis dentis) et les ligaments alaires (occipito-odontoïdiens latéraux, ligamentum alaria). La face caudale du corps vertébral forme en bas et en avant le bec de l’axis. II - l’arc vertébral - délimite, avec la face dorsale du corps, le foramen vertébral, triangulaire à sommet dorsal. - est formé par : . des pédicules courts et épais : - leur partie crâniale constitue l’incisure vertébrale supérieure, - leur partie caudale forme l’incisure vertébrale inférieure,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Au sommet de la dent (apex), s’insèrent le ligament apical de la dent (suspenseur de la dent ou occipito-odontoïdien médian, ligamentum apicis dentis) et les ligaments alaires (occipito-odontoïdiens latéraux, ligamentum alaria).

. des lames, courtes, plus larges que hautes, III - les processus vertébraux - les processus transverses, uni-tuberculés, sont perforés par le foramen transversaire, - le processus épineux, bituberculé, est très volumineux, - les processus articulaires supérieurs sont deux surfaces articulaires, ovoïdes et convexes, situées à la base de la dent : ils regardent en haut et en dehors, et s’articulent avec les fossettes articulaires inférieures des masses latérales de l’atlas, qui regardent en bas et en dedans, - les processus articulaires inférieurs s’implantent à l’union des pédicules et des lames : leur surface articulaire regarde en bas et en avant.

72

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L’AXIS OU DEUXIÈME VERTÈBRE CERVICALE (C2)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’AXIS OU DEUXIÈME VERTÈBRE CERVICALE (C2)

72


PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

AILE

AILE M. ILIAQUE

BASE

M. ILIAQUE BASE PROMONTOIRE

SILLON SACRAL ANTERIEUR

SILLON SACRAL ANTERIEUR

FORAMEN SACRAL PELVIEN

CORNE LATERALE

Cr

CORNE LATERALE

Cr

Do

Do

G

G

VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

CANAL SACRAL

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

AILE

CANAL SACRAL AILE

FOSSETTES CRIBLEES

CRETE SACRALE MEDIANE

SURFACE AURICULAIRE SILLON SACRAL DORSAL

FASCIA THORACO-LOMBAL TUBERCULES SACRAUX DORSO-MEDIAUX

M. ILIOCOSTAL DES LOMBES

TUBERCULES SACRAUX DORSO-LATERAUX

FORAMEN SACRAL DORSAL

M. GRAND GLUTEAL

FOSSETTES CRIBLEES SURFACE AURICULAIRE SILLON SACRAL DORSAL M. ILIOCOSTAL DES LOMBES FORAMEN SACRAL DORSAL

HIATUS SACRAL CORNE DU SACRUM

CORNE DU SACRUM CORNE DU COCCYX

COCCYX

CORNE LATERALE

Cr

Dr

PROCESSUS ARTICULAIRE SUPERIEUR

CRETE SACRALE MEDIANE FASCIA THORACO-LOMBAL TUBERCULES SACRAUX DORSO-MEDIAUX TUBERCULES SACRAUX DORSO-LATERAUX M. GRAND GLUTEAL HIATUS SACRAL

COCCYX

CORNE LATERALE

V Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

FORAMEN SACRAL PELVIEN

CORNE DU COCCYX

Cr

V

M. PIRIFORME

LIGNES TRANSVERSALES Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. PIRIFORME

LIGNES TRANSVERSALES

R. VENTRAUX DES N. SACRAUX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

R. VENTRAUX DES N. SACRAUX

PROMONTOIRE

VUE DORSALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

74

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C’est un os impair, médian et symétrique, placé entre le rachis lombal et le coccyx avec lequel il participe à la constitution du bassin.

C’est un os impair, médian et symétrique, placé entre le rachis lombal et le coccyx avec lequel il participe à la constitution du bassin.

Il a une forme de pyramide fortement concave en avant, à base crâniale et à sommet caudal.

Il a une forme de pyramide fortement concave en avant, à base crâniale et à sommet caudal.

Il est formé par la soudure de cinq vertèbres sacrales ou sacrèbres.

Il est formé par la soudure de cinq vertèbres sacrales ou sacrèbres.

Il possède quatre faces, une base et un sommet.

Il possède quatre faces, une base et un sommet.

I - la face pelvienne (facies pelvina)

I - la face pelvienne (facies pelvina) C’est sa face ventrale, elle est concave en avant.

Quatre lignes transversales (crêtes transversales, linea transversæ) séparent les corps des cinq vertèbres sacrales.

Quatre lignes transversales (crêtes transversales, linea transversæ) séparent les corps des cinq vertèbres sacrales.

Aux deux extrémités de ces lignes, il existe des orifices, les foramens sacraux pelviens (trous sacrés antérieurs, foramina sacralia pelvina), prolongés latéralement par une gouttière osseuse, le sillon sacral antérieur.

Aux deux extrémités de ces lignes, il existe des orifices, les foramens sacraux pelviens (trous sacrés antérieurs, foramina sacralia pelvina), prolongés latéralement par une gouttière osseuse, le sillon sacral antérieur.

II - la face dorsale (facies dorsalis) Elle est convexe en arrière, très irrégulière. - sur la ligne médiane, elle présente la crête sacrale médiane (crête sacrée médiane, crista sacralis mediana), très marquée, renforcée par quatre tubercules étagés correspondant aux sommets des quatre processus épineux. Le fascia thoraco-lombal (aponévrose lombo-sacrée ou aponévrose lombaire, fascia thoracolumbalis) et le muscle grand glutéal s’insèrent sur la crête sacrale médiane. La partie caudale de la crête sacrale se termine par les cornes du sacrum (cornua sacralia) qui limitent une déhiscence triangulaire appelée hiatus sacral (hiatus sacrococcygien, hiatus sacralis), orifice caudal du foramen vertébral. Celui-ci est fermé par une toile fibreuse, la membrane recouvrante. - de chaque côté de la crête sacrale médiane, la surface osseuse forme le sillon sacral dorsal (gouttière sacrale postérieur), où s’insère le muscle iliocostal des lombes (masse musculaire sacro-lombaire, iliocostalis lumborum). Cette surface correspond aux lames. - en dehors des sillons sacraux dorsaux se trouvent les quatre tubercules sacraux dorso-médiaux formant la crête sacrale intermédiaire (crête sacrée intermédiaire, crista sacralis intermedia), résidus des processus articulaires des vertèbres sacrales. En dehors de ces tubercules et à leur hauteur, se trouvent les quatre foramens sacraux dorsaux (trous sacrés postérieurs, foramina sacralia dorsalia), d’où émergent les branches sensitives des nerfs sacraux.

L’insertion du muscle piriforme entoure les deuxième et troisième foramens sacraux pelviens. Au-dessus se trouve l’insertion sacrale du muscle iliaque. II - la face dorsale (facies dorsalis) Elle est convexe en arrière, très irrégulière. - sur la ligne médiane, elle présente la crête sacrale médiane (crête sacrée médiane, crista sacralis mediana), très marquée, renforcée par quatre tubercules étagés correspondant aux sommets des quatre processus épineux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’insertion du muscle piriforme entoure les deuxième et troisième foramens sacraux pelviens. Au-dessus se trouve l’insertion sacrale du muscle iliaque.

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C’est sa face ventrale, elle est concave en avant.

Le fascia thoraco-lombal (aponévrose lombo-sacrée ou aponévrose lombaire, fascia thoracolumbalis) et le muscle grand glutéal s’insèrent sur la crête sacrale médiane. La partie caudale de la crête sacrale se termine par les cornes du sacrum (cornua sacralia) qui limitent une déhiscence triangulaire appelée hiatus sacral (hiatus sacrococcygien, hiatus sacralis), orifice caudal du foramen vertébral. Celui-ci est fermé par une toile fibreuse, la membrane recouvrante. - de chaque côté de la crête sacrale médiane, la surface osseuse forme le sillon sacral dorsal (gouttière sacrale postérieur), où s’insère le muscle iliocostal des lombes (masse musculaire sacro-lombaire, iliocostalis lumborum). Cette surface correspond aux lames. - en dehors des sillons sacraux dorsaux se trouvent les quatre tubercules sacraux dorso-médiaux formant la crête sacrale intermédiaire (crête sacrée intermédiaire, crista sacralis intermedia), résidus des processus articulaires des vertèbres sacrales. En dehors de ces tubercules et à leur hauteur, se trouvent les quatre foramens sacraux dorsaux (trous sacrés postérieurs, foramina sacralia dorsalia), d’où émergent les branches sensitives des nerfs sacraux.

- en dehors des foramens sacraux dorsaux se trouvent les quatre tubercules sacraux dorso-latéraux qui forment la crête sacrale latérale (crête sacrée latérale, crista sacralis lateralis) et qui dérivent du sommet des processus transverses des vertèbres sacrales.

- en dehors des foramens sacraux dorsaux se trouvent les quatre tubercules sacraux dorso-latéraux qui forment la crête sacrale latérale (crête sacrée latérale, crista sacralis lateralis) et qui dérivent du sommet des processus transverses des vertèbres sacrales.

A l’extérieur de ces tubercules, existent des surfaces déprimées, marquées d’orifices vasculaires : les fossettes criblées.

A l’extérieur de ces tubercules, existent des surfaces déprimées, marquées d’orifices vasculaires : les fossettes criblées.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

74

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LE SACRUM (os sacrum)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE SACRUM (os sacrum)

74


Cr

Cr

G

V VUE LATERALE

G

V VUE LATERALE

20째

DISQUE INTERVERTEBRAL PROMONTOIRE

FOSSETTE CRIBLEE

45째 SURFACE AURICULAIRE

M. GRAND GLUTEAL

20째

PROMONTOIRE

FOSSETTE CRIBLEE

45째 SURFACE AURICULAIRE

M. GRAND GLUTEAL

L. SACRO-TUBERAL

L. SACRO-TUBERAL

L. SACRO-EPINEUX

L. SACRO-EPINEUX

R. VENTRAL DU NERF SACRAL

V

Ca

M. ILIAQUE

Dr

CANAL SACRAL

VUE CRANIALE R. DORSAL DU NERF SACRAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

Ca Dr

VUE CRANIALE R. DORSAL DU NERF SACRAL

CRETE SACRALE MEDIANE

CORNE DU COCCYX

CORNE DU COCCYX

PROCESSUS TRANSVERSE

PROCESSUS TRANSVERSE M. COCCYGIEN

L. SACRO-COCCYGIEN VENTRAL

L. SACRO-COCCYGIEN DORSAL

M. ELEVATEUR DE L'ANUS

L. SACROTUBERAL

L. SACRO-COCCYGIEN VENTRAL

M. GRAND GLUTEAL

M. ELEVATEUR DE L'ANUS

Cr

Cr Do G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

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M. COCCYGIEN

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M. COCCYGIEN

R. VENTRAL DU NERF SACRAL

DISQUE INTERVERTEBRAL

M. COCCYGIEN

M. ILIAQUE CANAL SACRAL

CRETE SACRALE MEDIANE

L. SACROTUBERAL

L. SACRO-COCCYGIEN DORSAL

M. GRAND GLUTEAL

Cr

Cr

V

Do Dr

G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

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V Dr


III - la face latérale

III - la face latérale

Sa moitié crâniale est large et supporte une vaste surface articulaire (en forme de L), concave en arrière : la surface auriculaire (facette auriculaire, facies auricularis), qui s’articule avec l’os coxal (os iliaque) : - en arrière de celle-ci se trouve la première fossette criblée. - en avant, le sillon pré-auriculaire donne insertion à la capsule de l’articulation sacro-iliaque.

Sa moitié crâniale est large et supporte une vaste surface articulaire (en forme de L), concave en arrière : la surface auriculaire (facette auriculaire, facies auricularis), qui s’articule avec l’os coxal (os iliaque) : - en arrière de celle-ci se trouve la première fossette criblée. - en avant, le sillon pré-auriculaire donne insertion à la capsule de l’articulation sacro-iliaque.

La moitié caudale de la face latérale forme un bord tranchant sur lequel s’insèrent : - les ligaments sacro-tubéral (grand ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrotuberale) et sacro-épineux (petit ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrospinale), - les muscles grand glutéal en arrière et coccygien (ischio-coccygien, coccygeus) en avant.

La moitié caudale de la face latérale forme un bord tranchant sur lequel s’insèrent : - les ligaments sacro-tubéral (grand ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrotuberale) et sacro-épineux (petit ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrospinale), - les muscles grand glutéal en arrière et coccygien (ischio-coccygien, coccygeus) en avant. IV - la base du sacrum

De part et d’autre, les ailes (aileron du sacrum, alæ sacrales), surfaces triangulaires et planes, donnent insertion à une partie du muscle iliaque (iliacus) en dehors du sillon sacral antérieur. La base du sacrum (basis ossis sacri) délimite l’orifice crânial du canal sacral dans lequel passent les nerfs de la queue de cheval. Chaque côté de cet orifice est surplombé par les processus articulaires supérieurs du sacrum dont la surface articulaire regarde légèrement en haut, en dedans et en arrière et qui s’articulent avec les processus articulaires inférieurs de L5.

Elle est constituée, au centre par la surface crâniale de la première vertèbre sacrale qui est saillante en avant et forme le promontoire (promontorium).

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Elle est constituée, au centre par la surface crâniale de la première vertèbre sacrale qui est saillante en avant et forme le promontoire (promontorium).

De part et d’autre, les ailes (aileron du sacrum, alæ sacrales), surfaces triangulaires et planes, donnent insertion à une partie du muscle iliaque (iliacus) en dehors du sillon sacral antérieur. La base du sacrum (basis ossis sacri) délimite l’orifice crânial du canal sacral dans lequel passent les nerfs de la queue de cheval. Chaque côté de cet orifice est surplombé par les processus articulaires supérieurs du sacrum dont la surface articulaire regarde légèrement en haut, en dedans et en arrière et qui s’articulent avec les processus articulaires inférieurs de L5.

Il s’articule avec le coccyx par l’intermédiaire d’une petite facette articulaire, ovalaire à grand axe transversal. L’orifice caudal du canal sacral est limité latéralement par les cornes du sacrum. VI - le canal sacral Triangulaire, c’est le prolongement du foramen vertébral, il s’étend de l’orifice crânial du sacrum au hiatus sacral. Il s’ouvre : - en avant, par les quatre paires de foramens sacraux pelviens, - en arrière, par les quatre paires de foramens sacraux dorsaux, Il contient les derniers nerfs spinaux, les nerfs de la queue de cheval, rassemblés en faisceaux. LE COCCYX Os peu important, situé sous le sacrum, triangulaire, concave en avant, formé classiquement de trois à cinq vertèbres atrophiées et soudées entre elles :

Il s’articule avec le coccyx par l’intermédiaire d’une petite facette articulaire, ovalaire à grand axe transversal. L’orifice caudal du canal sacral est limité latéralement par les cornes du sacrum. VI - le canal sacral Triangulaire, c’est le prolongement du foramen vertébral, il s’étend de l’orifice crânial du sacrum au hiatus sacral. Il s’ouvre : - en avant, par les quatre paires de foramens sacraux pelviens, - en arrière, par les quatre paires de foramens sacraux dorsaux, Il contient les derniers nerfs spinaux, les nerfs de la queue de cheval, rassemblés en faisceaux. LE COCCYX Os peu important, situé sous le sacrum, triangulaire, concave en avant, formé classiquement de trois à cinq vertèbres atrophiées et soudées entre elles :

- sur sa face ventrale concave, se trouvent de chaque côté de la ligne médiane les insertions du chef ilio-coccygien du muscle élévateur de l’anus (releveur de l’anus, levator ani), du muscle coccygien (ischio-coccygiens, coccygeus) et des ligaments sacro-coccygiens ventraux.

- sur sa face ventrale concave, se trouvent de chaque côté de la ligne médiane les insertions du chef ilio-coccygien du muscle élévateur de l’anus (releveur de l’anus, levator ani), du muscle coccygien (ischio-coccygiens, coccygeus) et des ligaments sacro-coccygiens ventraux.

- sur sa face dorsale, celles du grand glutéal, du ligament sacro-tubéral et des ligaments sacro-coccygiens dorsaux.

- sur sa face dorsale, celles du grand glutéal, du ligament sacro-tubéral et des ligaments sacro-coccygiens dorsaux.

- il s’articule avec le sacrum par une petite surface articulaire, ovalaire, située au centre de sa base.

- il s’articule avec le sacrum par une petite surface articulaire, ovalaire, située au centre de sa base.

- de chaque côté de cette surface s’élèvent les cornes du coccyx (cornes supérieures, cornua coccygea) qui s’articulent avec les cornes du sacrum.

- de chaque côté de cette surface s’élèvent les cornes du coccyx (cornes supérieures, cornua coccygea) qui s’articulent avec les cornes du sacrum.

- transversalement s’étendent deux processus : les cornes latérales ou processus transverses (corne moyenne, cornua laterale) du coccyx.

- transversalement s’étendent deux processus : les cornes latérales ou processus transverses (corne moyenne, cornua laterale) du coccyx.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V - le sommet du sacrum (apex) ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V - le sommet du sacrum (apex)

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

IV - la base du sacrum

76


RENFLEMENT LOMBAL

QUEUE DE CHEVAL

QUEUE DE CHEVAL

CANAL VERTEBRAL

CANAL VERTEBRAL

DISQUE INTERVERTEBRAL

DISQUE INTERVERTEBRAL

CORPS VERTEBRAL

CORPS VERTEBRAL

HERNIE DISCALE LOMBALE L5 - S1

L5

IRM DU RACHIS LOMBAL

ANNULUS FIBROSUS

NUCLEUS PULPOSUS

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

HERNIE DISCALE NEVRALGIE RADICULAIRE

V

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

IRM DU RACHIS LOMBAL

HERNIE DISCALE LOMBALE L5 - S1

NUCLEUS PULPOSUS

HERNIE DISCALE NEVRALGIE RADICULAIRE

Cr Dr

COUPE HORIZONTALE

PEDICULE SECTIONNE DISQUE INTER-VERTEBRAL

DISQUE INTER-VERTEBRAL L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

Cr G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

Dr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

V

Cr Dr

COUPE HORIZONTALE

PEDICULE SECTIONNE

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

Cr

Do

V

ANNULUS FIBROSUS

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

Cr

Cr

Do

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L5

RENFLEMENT LOMBAL

V G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

Dr

78

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ARTICULATIONS DES CORPS VERTÉBRAUX

ARTICULATIONS DES CORPS VERTÉBRAUX

Ces articulations sont des symphyses (amphiarthroses) semi-mobiles dont les surfaces articulaires sont la face inférieure de la vertèbre sus-jacente et la face supérieure de la vertèbre sous-jacente.

Ces articulations sont des symphyses (amphiarthroses) semi-mobiles dont les surfaces articulaires sont la face inférieure de la vertèbre sus-jacente et la face supérieure de la vertèbre sous-jacente.

La concavité des surfaces articulaires est légèrement atténuée par la présence d’une fine couche de cartilage hyalin centrale.

La concavité des surfaces articulaires est légèrement atténuée par la présence d’une fine couche de cartilage hyalin centrale.

I - surfaces articulaires

I - surfaces articulaires - rachis cervical : très mobile en flexion - extension et inclinaisons latérales, les corps sont petits, à grand axe transversal,

- rachis thoracique : la forme d’un segment cylindrique, légèrement plus développé dans le sens ventro-dorsal que dans le sens transversal des corps vertébraux, facilite l’inclinaison latérale. La face inférieure des corps est concave en bas et la face supérieure l’est vers le haut,

- rachis thoracique : la forme d’un segment cylindrique, légèrement plus développé dans le sens ventro-dorsal que dans le sens transversal des corps vertébraux, facilite l’inclinaison latérale. La face inférieure des corps est concave en bas et la face supérieure l’est vers le haut,

- rachis lombal : les mouvements de flexion - extension sont favorisés par la forme du corps vertébral, réniforme à hile dorsal et à grand axe transversal,

- rachis lombal : les mouvements de flexion - extension sont favorisés par la forme du corps vertébral, réniforme à hile dorsal et à grand axe transversal,

- rachis sacral : les vertèbres sont soudées entre elles. Au niveau des trois premières vertèbres sacrales, la pression du poids du tronc et des membres thoraciques se transmet au bassin par les articulations sacro-iliaques, puis aux membres pelviens par les articulations coxo-fémorales.

- rachis sacral : les vertèbres sont soudées entre elles. Au niveau des trois premières vertèbres sacrales, la pression du poids du tronc et des membres thoraciques se transmet au bassin par les articulations sacro-iliaques, puis aux membres pelviens par les articulations coxo-fémorales.

Ce sont : - le disque inter-vertébral, véritable ligament interosseux (discus intervertebralis), - les ligaments longitudinaux (vertébraux communs, ligamentum longitudinale) antérieur et postérieur. A - le disque inter-vertébral C’est un fibro-cartilage qui occupe l’intervale compris entre deux corps vertébraux. Il a la forme d’une lentille biconvexe, adaptée aux faces supérieure et inférieure des vertèbres. Il existe 23 disques inter-vertébraux dont la hauteur diminue jusqu’au disque T5T6 pour augmenter à nouveau jusqu’au disque L5-S1. L’ensemble des disques représente environ 1/4 de la hauteur totale du rachis. - structure : - en périphérie : il est formé de fibres denses, concentriques et résistantes, l’annulus fibrosus ou anneau fibreux, - un peu en arrière du centre : des fibres moins serrées entourent une cavité ovalaire qui contient une gelée incompressible, inextensible, déformable et très hygromatique : le nucleus pulposus ou noyau pulpeux, - vascularisation et nutrition : . chez le foetus : il est vascularisé par les artères spinales ; chez le jeune enfant, il ne reçoit plus que de fins vaisseaux issus de la partie centrale du corps vertébral et qui abordent le disque par ses faces crâniale et caudale, . chez l’adulte : la nutrition se fait uniquement par imbibition au contact des faces supérieure et inférieure des vertèbres adjacentes ; chez le vieillard, le disque perd beaucoup de sa vascularisation : il s’altère, se fragmente, s’affaisse et peut s’ossifier. Ces phénomènes peuvent provoquer une discarthrose,

II - moyens d’union Ce sont : - le disque inter-vertébral, véritable ligament interosseux (discus intervertebralis), - les ligaments longitudinaux (vertébraux communs, ligamentum longitudinale) antérieur et postérieur. A - le disque inter-vertébral C’est un fibro-cartilage qui occupe l’intervale compris entre deux corps vertébraux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - moyens d’union

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- rachis cervical : très mobile en flexion - extension et inclinaisons latérales, les corps sont petits, à grand axe transversal,

Il a la forme d’une lentille biconvexe, adaptée aux faces supérieure et inférieure des vertèbres. Il existe 23 disques inter-vertébraux dont la hauteur diminue jusqu’au disque T5T6 pour augmenter à nouveau jusqu’au disque L5-S1. L’ensemble des disques représente environ 1/4 de la hauteur totale du rachis. - structure : - en périphérie : il est formé de fibres denses, concentriques et résistantes, l’annulus fibrosus ou anneau fibreux, - un peu en arrière du centre : des fibres moins serrées entourent une cavité ovalaire qui contient une gelée incompressible, inextensible, déformable et très hygromatique : le nucleus pulposus ou noyau pulpeux, - vascularisation et nutrition : . chez le foetus : il est vascularisé par les artères spinales ; chez le jeune enfant, il ne reçoit plus que de fins vaisseaux issus de la partie centrale du corps vertébral et qui abordent le disque par ses faces crâniale et caudale, . chez l’adulte : la nutrition se fait uniquement par imbibition au contact des faces supérieure et inférieure des vertèbres adjacentes ; chez le vieillard, le disque perd beaucoup de sa vascularisation : il s’altère, se fragmente, s’affaisse et peut s’ossifier. Ces phénomènes peuvent provoquer une discarthrose,

- fonction : le disque inter-vertébral stabilise le rachis, joue le rôle d’un amortisseur (surtout lors de la marche) et permet la répartition des pressions. Le nucleus pulposus est une véritable rotule qui permet les mouvements des vertèbres entre elles.

- fonction : le disque inter-vertébral stabilise le rachis, joue le rôle d’un amortisseur (surtout lors de la marche) et permet la répartition des pressions. Le nucleus pulposus est une véritable rotule qui permet les mouvements des vertèbres entre elles.

- pathologie : . lors d’une fissuration dorsale du disque, le nucleus pulposus tend à s’énucléer en arrière, vers le foramen vertébral ; cette protrusion peut entraîner une hernie discale, susceptible de comprimer ou irriter une racine nerveuse et provoquer une névralgie radiculaire (sciatique). Parfois, l’exclusion du nucleus pulposus est totale et celui-ci peut franchir le ligament longitudinal postérieur et migrer dans le foramen vertébral, . une rachialgie (cervicalgie, dorsalgie, lombalgie) est une douleur liée à la souffrance du disque inter-vertébral, innervé par de petits rameaux sensitifs, . chez l’enfant en croissance, le disque est plus résistant que les faces des vertèbres et peut les déformer : ce sont les hernies intra-spongieuses de la maladie de Schmorl, dont les séquelles sont souvent visibles sur les ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA radiographies rachidiennes des adultes. DU SYSTEME AXIAL

- pathologie : . lors d’une fissuration dorsale du disque, le nucleus pulposus tend à s’énucléer en arrière, vers le foramen vertébral ; cette protrusion peut entraîner une hernie discale, susceptible de comprimer ou irriter une racine nerveuse et provoquer une névralgie radiculaire (sciatique). Parfois, l’exclusion du nucleus pulposus est totale et celui-ci peut franchir le ligament longitudinal postérieur et migrer dans le foramen vertébral, . une rachialgie (cervicalgie, dorsalgie, lombalgie) est une douleur liée à la souffrance du disque inter-vertébral, innervé par de petits rameaux sensitifs, . chez l’enfant en croissance, le disque est plus résistant que les faces des vertèbres et peut les déformer : ce sont les hernies intra-spongieuses de la maladie de Schmorl, dont les séquelles sont souvent visibles sur les radiographies rachidiennes des adultes.

78

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ARTHROLOGIE DU RACHIS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARTHROLOGIE DU RACHIS

78


Cr

Cr G

G V

V

VUE LATERALE

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

FORAMEN INTER-VERTEBRAL ET SON OPERCULE FIBREUX OSTEOPHYTE

CAPSULE

L. JAUNE

L. JAUNE

L. INTER-EPINEUX

L. INTER-EPINEUX

L. SUPRA-EPINEUX

DISQUE INTER-VERTEBRAL

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. SUPRA-EPINEUX L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

Cr

Cr G

G V

L. JAUNE L. INTER-EPINEUX

V VUE 3/4 DORSALE

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

L. JAUNE L. INTER-EPINEUX

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. SUPRA-EPINEUX

L. SUPRA-EPINEUX

L. JAUNE

Cr G

G V

V

VUE LATERALE

VUE LATERALE

MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE POSTERIEURE

MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE POSTERIEURE

L. NUCHAL

L. NUCHAL

M. INTER-EPINEUX

M. INTER-EPINEUX

L. INTER-EPINEUX

L. INTER-EPINEUX

A. VERTEBRALE

L. SUPRA-EPINEUX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. JAUNE

Cr

L. JAUNE

DISQUE INTER-VERTEBRAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

OSTEOPHYTE

CAPSULE

VUE 3/4 DORSALE

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

FORAMEN INTER-VERTEBRAL ET SON OPERCULE FIBREUX

VUE LATERALE

T1

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A. VERTEBRALE

L. JAUNE L. SUPRA-EPINEUX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

T1

80

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C’est une longue bande fibreuse, plus étroite à l’étage cervical, elle s’élargit au niveau thoracique pour se rétrécir à nouveau en lombal. Elle descend le long du rachis, à sa partie ventrale, depuis le tubercule pharyngien (tuberculum pharyngeum) de l’os occipital juqu’à la deuxième vertèbre sacrale.

C’est une longue bande fibreuse, plus étroite à l’étage cervical, elle s’élargit au niveau thoracique pour se rétrécir à nouveau en lombal. Elle descend le long du rachis, à sa partie ventrale, depuis le tubercule pharyngien (tuberculum pharyngeum) de l’os occipital juqu’à la deuxième vertèbre sacrale.

Il s’insère sur la partie ventrale des corps mais n’adhère pas aux disques intervertébraux.

Il s’insère sur la partie ventrale des corps mais n’adhère pas aux disques intervertébraux.

C - le ligament longitudinal postérieur Moins large, il se situe dans le foramen vertébral, appliqué contre la face dorsale des corps et des disques. Il s’étend de l’empreinte médullaire (gouttière basilaire, impressio medularis) de l’os occipital, située en avant du foramen magnum (trou occipital) jusqu’au coccyx. Il est formé de fibres longues, médianes et adhère aux disques et aux bords dorsaux des faces supérieures et inférieures des vertèbres par des fibres courtes et obliques. Ces fibres obliques forment des plaques losangiques.

C - le ligament longitudinal postérieur Moins large, il se situe dans le foramen vertébral, appliqué contre la face dorsale des corps et des disques. Il s’étend de l’empreinte médullaire (gouttière basilaire, impressio medularis) de l’os occipital, située en avant du foramen magnum (trou occipital) jusqu’au coccyx. Il est formé de fibres longues, médianes et adhère aux disques et aux bords dorsaux des faces supérieures et inférieures des vertèbres par des fibres courtes et obliques. Ces fibres obliques forment des plaques losangiques.

Au niveau des rachis cervical et thoracique, ce sont des synoviales planes (arthrodies) à deux degrés de liberté. Au niveau du rachis lombal, ce sont des trochoïdes à un degré de liberté, dont les surfaces sont de forme cylindrique. I - surfaces articulaires A - rachis cervical Les surfaces des processus articulaires supérieurs regardent en arrière et en haut. Celles des processus articulaires inférieurs regardent inversement, en avant et en bas. B - rachis thoracique Les surfaces des processus articulaires supérieurs sont orientées en arrière. Celles des processus articulaires inférieurs sont orientées en avant. C - rachis lombal Les surfaces des processus articulaires supérieurs regardent en arrière, en haut et en dedans. Celles des processus articulaires inférieurs regardent inversement, en avant, en bas et en dehors. II - moyens d’union Ils sont constitués par une capsule articulaire, mince et lâche au niveau cervical, plus résistante ensuite, formée d’une membrane fibreuse et d’une membrane synoviale, et renforcée par des fibres des ligaments jaunes (ligamenta flavum). UNION DES LAMES Les lames, imbriquées les unes dans les autres, sont réunies par les ligaments jaunes. Ce ligament, très épais et très résistant, est étendu entre les lames sus- et sous-jacentes : - en arrière, les ligaments jaunes d’une même vertèbre fusionnent sur la ligne médiane, - en avant ils renforcent la capsule des articulations des processus articulaires,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Ce sont des articulations synoviales (diarthroses).

ARTICULATIONS DES PROCESSUS ARTICULAIRES Ce sont des articulations synoviales (diarthroses). Au niveau des rachis cervical et thoracique, ce sont des synoviales planes (arthrodies) à deux degrés de liberté. Au niveau du rachis lombal, ce sont des trochoïdes à un degré de liberté, dont les surfaces sont de forme cylindrique. I - surfaces articulaires A - rachis cervical Les surfaces des processus articulaires supérieurs regardent en arrière et en haut. Celles des processus articulaires inférieurs regardent inversement, en avant et en bas.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARTICULATIONS DES PROCESSUS ARTICULAIRES

B - rachis thoracique Les surfaces des processus articulaires supérieurs sont orientées en arrière. Celles des processus articulaires inférieurs sont orientées en avant. C - rachis lombal Les surfaces des processus articulaires supérieurs regardent en arrière, en haut et en dedans. Celles des processus articulaires inférieurs regardent inversement, en avant, en bas et en dehors. II - moyens d’union Ils sont constitués par une capsule articulaire, mince et lâche au niveau cervical, plus résistante ensuite, formée d’une membrane fibreuse et d’une membrane synoviale, et renforcée par des fibres des ligaments jaunes (ligamenta flavum). UNION DES LAMES Les lames, imbriquées les unes dans les autres, sont réunies par les ligaments jaunes. Ce ligament, très épais et très résistant, est étendu entre les lames sus- et sous-jacentes : - en arrière, les ligaments jaunes d’une même vertèbre fusionnent sur la ligne médiane, - en avant ils renforcent la capsule des articulations des processus articulaires,

Ils sont dits jaunes car ils contiennent beaucoup de fibres élastiques qui leur donnent cette couleur.

Ils sont dits jaunes car ils contiennent beaucoup de fibres élastiques qui leur donnent cette couleur.

L’ensemble des lames et des ligaments jaunes ferme en arrière le foramen vertébral.

L’ensemble des lames et des ligaments jaunes ferme en arrière le foramen vertébral.

Sa résistance est perceptible lors des ponctions lombales, pour prélever du liquide cérébro-spinal (céphalo-rachidien, cerebrospinale).

Sa résistance est perceptible lors des ponctions lombales, pour prélever du liquide cérébro-spinal (céphalo-rachidien, cerebrospinale).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

80

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

B - le ligament longitudinal antérieur

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - le ligament longitudinal antérieur

80


20째

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

DISQUE INTER-VERTEBRAL

20째

45째

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

45째

G V

VUE LATERALE ARTICULATIONS UNCO-VERTEBRALES

ARTICULATIONS UNCO-VERTEBRALES

VUE VENTRALE

Do L. ILIO-LOMBAL

L. SACRO-LOMBAL

L. SACRO-LOMBAL

ARTICULATION SACRO-ILIAQUE

ARTICULATION SACRO-ILIAQUE

Cr

Cr

V

Do

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. ILIO-LOMBAL

Do Dr

VUE DORSALE

G VUE VENTRALE

L. SACRO-COCCYGIEN DORSAL

L. SACRO-COCCYGIEN DORSAL

L. SACRO-COCCYGIEN LATERAL

L. SACRO-COCCYGIEN LATERAL

L. SACRO-COCCYGIEN VENTRAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

G V

VUE LATERALE

Cr Do

G

G VUE VENTRALE

Cr

VUE VENTRALE

Cr

Cr

DISQUE INTER-VERTEBRAL

G

Cr V Dr

VUE DORSALE

L. SACRO-COCCYGIEN VENTRAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

82

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- les ligaments inter-épineux (ligamenta interspinalia), courts, élastiques, tendus entre les processus épineux (bord caudal d’un processus épineux au bord crânial du suivant), forment des cloisons verticales médianes en contact avec le ligament jaune en avant et le ligament supra-épineux en arrière,

- les ligaments inter-épineux (ligamenta interspinalia), courts, élastiques, tendus entre les processus épineux (bord caudal d’un processus épineux au bord crânial du suivant), forment des cloisons verticales médianes en contact avec le ligament jaune en avant et le ligament supra-épineux en arrière,

- le ligament supra-épineux (ligament sus-épineux, ligamentum supraspinale) recouvre le sommet des processus épineux depuis l’os occipital jusqu’à la crête sacrale médiane ; il est très développé au niveau cervical où il a l’aspect d’une lame triangulaire et prend le nom de ligament nuchal (ligament cervical dorsal, ligamentum nuchae) :

- le ligament supra-épineux (ligament sus-épineux, ligamentum supraspinale) recouvre le sommet des processus épineux depuis l’os occipital jusqu’à la crête sacrale médiane ; il est très développé au niveau cervical où il a l’aspect d’une lame triangulaire et prend le nom de ligament nuchal (ligament cervical dorsal, ligamentum nuchae) :

. sa base correspond à la protubérance occipitale externe,

. sa base correspond à la protubérance occipitale externe,

. son sommet aux processus épineux de C7,

. son sommet aux processus épineux de C7,

. son bord ventral aux processus épineux des vertèbres cervicales,

. son bord ventral aux processus épineux des vertèbres cervicales,

. son bord dorsal se confond avec les fibres tendineuses du muscle trapèze,

. son bord dorsal se confond avec les fibres tendineuses du muscle trapèze,

. sur ses faces latérales s’insèrent les muscles dorsaux du cou et de la nuque (importants chez les quadrupèdes).

. sur ses faces latérales s’insèrent les muscles dorsaux du cou et de la nuque (importants chez les quadrupèdes).

ARTICULATIONS PARTICULIÈRES I - les articulations unco-vertébrales (synoviales planes) Elles unissent les processus unciformes de la vertèbre cervicale sous-jacente aux parties latérales, creusées en sillon, de la face inférieure de la vertèbre sus-jacente. Les moyens d’union sont le disque inter-vertébral et le ligament unco-vertébral ; les processus unciformes créent de chaque côté un moyen de stabilité latérale supplémentaire. L’ articulation comporte une membrane synoviale propre. L’arthrose de cette articulation, ou uncodiscarthrose, peut comprimer le nerf spinal cervical et entraîner une névralgie cervico-brachiale. II - l’articulation lombo-sacrale Elle est saillante en avant et décrit l’angle lombo-sacral lié à la station debout. C’est une symphyse qui met en présence la base du sacrum et la surface inférieure de L5. Par rapport au plan horizontal, la face crâniale de S1 est inclinée de 45° vers le bas et l’avant et la face inférieure de L5 de 25°. Les moyens d’union sont : - le disque inter-vertébral, - les ligaments longitudinaux antérieur et postérieur, - des ligaments spécifiques : . le ligament ilio-lombal (ilio-lombaire, iliolumbale), formé de deux faisceaux reliant les processus costiformes de L4 et L5 à l’os coxal, . le ligament sacro-lombal, tendu de L5 au sacrum.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Leur sommet est uni par les ligaments inter-transversaires (intertransversarium), absents au niveau cervical et plus développés au niveau lombal où ils unissent les processus accessoires.

UNION DES PROCESSUS TRANSVERSES Leur sommet est uni par les ligaments inter-transversaires (intertransversarium), absents au niveau cervical et plus développés au niveau lombal où ils unissent les processus accessoires. ARTICULATIONS PARTICULIÈRES I - les articulations unco-vertébrales (synoviales planes) Elles unissent les processus unciformes de la vertèbre cervicale sous-jacente aux parties latérales, creusées en sillon, de la face inférieure de la vertèbre sus-jacente. Les moyens d’union sont le disque inter-vertébral et le ligament unco-vertébral ; les processus unciformes créent de chaque côté un moyen de stabilité latérale supplémentaire.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

UNION DES PROCESSUS TRANSVERSES

L’ articulation comporte une membrane synoviale propre. L’arthrose de cette articulation, ou uncodiscarthrose, peut comprimer le nerf spinal cervical et entraîner une névralgie cervico-brachiale. II - l’articulation lombo-sacrale Elle est saillante en avant et décrit l’angle lombo-sacral lié à la station debout. C’est une symphyse qui met en présence la base du sacrum et la surface inférieure de L5. Par rapport au plan horizontal, la face crâniale de S1 est inclinée de 45° vers le bas et l’avant et la face inférieure de L5 de 25°. Les moyens d’union sont : - le disque inter-vertébral, - les ligaments longitudinaux antérieur et postérieur, - des ligaments spécifiques : . le ligament ilio-lombal (ilio-lombaire, iliolumbale), formé de deux faisceaux reliant les processus costiformes de L4 et L5 à l’os coxal, . le ligament sacro-lombal, tendu de L5 au sacrum.

Ces ligaments sont très développés.

Ces ligaments sont très développés.

III - l’articulation sacro-coccygienne

III - l’articulation sacro-coccygienne

Le sommet du sacrum est uni à la base du coccyx par une petite symphyse.

Le sommet du sacrum est uni à la base du coccyx par une petite symphyse.

La surface articulaire du sacrum est convexe vers le bas, celle du coccyx concave vers le haut.

La surface articulaire du sacrum est convexe vers le bas, celle du coccyx concave vers le haut.

Les moyens d’union sont : - un ligament interosseux (ligamentum interosseum), analogue à un disque intervertébral, - des ligaments périphériques : . le ligament sacro-coccygien ventral en forme de V, . le ligament sacro-coccygien dorsal en forme de A, . le ligament sacro-coccygien latéral formé de deux faisceaux tendus entre les cornes latérales du coccyx et les bords latéraux du sacrum.

Les moyens d’union sont : - un ligament interosseux (ligamentum interosseum), analogue à un disque intervertébral, - des ligaments périphériques : . le ligament sacro-coccygien ventral en forme de V, . le ligament sacro-coccygien dorsal en forme de A, . le ligament sacro-coccygien latéral formé de deux faisceaux tendus entre les cornes latérales du coccyx et les bords latéraux du sacrum.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

UNION DES PROCESSUS ÉPINEUX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

UNION DES PROCESSUS ÉPINEUX

82

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

82


L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR MEMBRANA TECORIA

L. APICAL DE LA DENT L. ALAIRES

L. TRANSVERSE DE L'ATLAS

ARC DORSAL DE C1 SECTIONNE

FAISCEAU LONGITUDINAL INFERIEUR (L. TRANSVERSOAXOIDIEN)

FAISCEAU LONGITUDINAL SUPERIEUR (L. OCCIPITOTRANSVERSAIRE)

FAISCEAU LONGITUDINAL INFERIEUR (L. TRANSVERSOAXOIDIEN)

MEMBRANE TECTORIA

Cr

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR V Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

L. ALAIRES

L. TRANSVERSE DE L'ATLAS

ARC DORSAL DE L'AXIS SECTIONNE

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

L. APICAL DE LA DENT

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARC DORSAL DE C1 SECTIONNE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

FAISCEAU LONGITUDINAL SUPERIEUR (L. OCCIPITOTRANSVERSAIRE)

OS OCCIPITAL

L. CRUCIFORME

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

OS OCCIPITAL

L. CRUCIFORME

MEMBRANA TECORIA

ARC DORSAL DE L'AXIS SECTIONNE MEMBRANE TECTORIA

Cr

V Dr

VUE DORSALE

84

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IV - les articulations cervicales crâniales

IV - les articulations cervicales crâniales

C’est une synoviale bi-ellipsoïde : les condyles occipitaux (condyli occipitales) reposent sur les fossettes articulaires (cavités glénoïdes, fovea articularis superior) des faces crâniales des masses latérales de l’atlas.

C’est une synoviale bi-ellipsoïde : les condyles occipitaux (condyli occipitales) reposent sur les fossettes articulaires (cavités glénoïdes, fovea articularis superior) des faces crâniales des masses latérales de l’atlas.

Les moyens d’union sont :

Les moyens d’union sont : - une capsule articulaire pour chaque articulation, renforcée par des ligaments atlanto-occipitaux latéraux,

- un ligament ventral : la membrane atlanto-occipitale antérieure (ligament occipito-atloïdien antérieur, membrana atlanto-occipitalis anterior) tendue du bord ventral du foramen magnum à l’arc ventral de l’atlas,

- un ligament ventral : la membrane atlanto-occipitale antérieure (ligament occipito-atloïdien antérieur, membrana atlanto-occipitalis anterior) tendue du bord ventral du foramen magnum à l’arc ventral de l’atlas,

- un ligament dorsal : la membrane atlanto-occipitale postérieure (ligament occipito-atloïdien postérieur, membrana atlanto-occipitalis posterior) tendue du bord dorsal du foramen magnum à l’arc dorsal de l’atlas.

- un ligament dorsal : la membrane atlanto-occipitale postérieure (ligament occipito-atloïdien postérieur, membrana atlanto-occipitalis posterior) tendue du bord dorsal du foramen magnum à l’arc dorsal de l’atlas.

Les fossettes articulaires inférieures des masses latérales de l’atlas, concaves, orientées en bas et en dedans, s’articulent avec les surfaces articulaires supérieures (facies articularis superior) de l’axis, convexes, dirigées en haut et en dehors. Ces surfaces articulaires ne sont pas parfaitement planes, mais appartiennent néanmoins au groupe des synoviales planes (glissement). Les moyens d’union sont : - la capsule articulaire avec une membrane fibreuse et une membrane synoviale, - le ligament atlanto-axoïdien antérieur (ligamentum atlanto-axialis anterior), tendu de l’arc ventral de l’atlas à la face ventale de l’axis, - le ligament atlanto-axoïdien postérieur (ligamentum atlanto-axialis posterior), entre l’arc dorsal de l’atlas et les lames de l’axis ; entre ce dernier et la capsule articulaire, émerge le deuxième nerf cervical qui donne le grand nerf occipital (d’Arnold, nervi occipitalis major), - la membrana tectoria (ligament occipito-axoïdien) est une bande fibreuse qui s’insère sur le bord ventral du foramen magnum, la face médiale des condyles occipitaux et la face dorsale du corps de l’axis.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - l’articulation atlanto-axoïdienne latérale (atloïdo-axoïdienne, atlanto-axialis lateralis) Les fossettes articulaires inférieures des masses latérales de l’atlas, concaves, orientées en bas et en dedans, s’articulent avec les surfaces articulaires supérieures (facies articularis superior) de l’axis, convexes, dirigées en haut et en dehors. Ces surfaces articulaires ne sont pas parfaitement planes, mais appartiennent néanmoins au groupe des synoviales planes (glissement).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - l’articulation atlanto-axoïdienne latérale (atloïdo-axoïdienne, atlanto-axialis lateralis)

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- une capsule articulaire pour chaque articulation, renforcée par des ligaments atlanto-occipitaux latéraux,

Les moyens d’union sont : - la capsule articulaire avec une membrane fibreuse et une membrane synoviale, - le ligament atlanto-axoïdien antérieur (ligamentum atlanto-axialis anterior), tendu de l’arc ventral de l’atlas à la face ventale de l’axis, - le ligament atlanto-axoïdien postérieur (ligamentum atlanto-axialis posterior), entre l’arc dorsal de l’atlas et les lames de l’axis ; entre ce dernier et la capsule articulaire, émerge le deuxième nerf cervical qui donne le grand nerf occipital (d’Arnold, nervi occipitalis major), - la membrana tectoria (ligament occipito-axoïdien) est une bande fibreuse qui s’insère sur le bord ventral du foramen magnum, la face médiale des condyles occipitaux et la face dorsale du corps de l’axis.

84

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

A - l’articulation atlanto-occipitale (occipito-atloïdienne, articulatio atlantooccipitalis)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

A - l’articulation atlanto-occipitale (occipito-atloïdienne, articulatio atlantooccipitalis)

84


MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE POSTERIEURE

GRAND NERF OCCIPITAL 1er N. CERVICAL

CAPSULE DE L'ARTICULATION ATLANTO-AXOIDIENNE

L. ATLANTO-AXOIDIEN POSTERIEUR 2ème N. CERVICAL

PROCESSUS EPINEUX DE L'AXIS

A. VERTEBRALE

Cr

CAPSULE DE L'ARTICULATION ATLANTO-OCCIPITALE

1er N. CERVICAL

CAPSULE DE L'ARTICULATION ATLANTO-AXOIDIENNE

L. ATLANTO-AXOIDIEN POSTERIEUR 2ème N. CERVICAL

A. VERTEBRALE

Cr

V

V

Dr

Dr

VUE DORSALE

VUE DORSALE

FAISCEAU LONGITUDINAL SUPERIEUR L. DE L'APEX DE LA DENT ET ALAIRES

OS OCCIPITAL

MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE ANTERIEURE ARC VENTRAL DE L'ATLAS

MEMBRANE ATLANTOOCCIPITALE POSTERIEURE

L. TRANSVERSE DE L'ATLAS

ARC POSTERIEUR DE L'ATLAS L. ATLANTO-AXOIDIEN POSTERIEUR ARC POSTERIEUR DE L'AXIS

DENT DE L'AXIS L. ATLANTO-AXOIDIEN ANTERIEUR FAISCEAU LONGITUDINAL INFERIEUR MEMBRANA TECTORIA

L. JAUNE

L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

L. INTER-EPINEUX

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

Cr G

OS OCCIPITAL

MEMBRANE ATLANTOOCCIPITALE POSTERIEURE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

CAPSULE DE L'ARTICULATION ATLANTO-OCCIPITALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

GRAND NERF OCCIPITAL

MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE POSTERIEURE

PROCESSUS EPINEUX DE L'AXIS

FAISCEAU LONGITUDINAL SUPERIEUR L. DE L'APEX DE LA DENT ET ALAIRES MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE ANTERIEURE ARC VENTRAL DE L'ATLAS

L. TRANSVERSE DE L'ATLAS

ARC POSTERIEUR DE L'ATLAS L. ATLANTO-AXOIDIEN POSTERIEUR ARC POSTERIEUR DE L'AXIS L. JAUNE

DENT DE L'AXIS L. ATLANTO-AXOIDIEN ANTERIEUR FAISCEAU LONGITUDINAL INFERIEUR MEMBRANA TECTORIA L. LONGITUDINAL ANTERIEUR

L. INTER-EPINEUX

L. LONGITUDINAL POSTERIEUR

Cr G

V

V

COUPE SAGITTALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

COUPE SAGITTALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

86

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


C’est une synoviale trochoïde inversée : le corps de la dent de l’axis s’articule avec l’arc ventral de l’atlas et le ligament transverse de l’atlas qui sépare le foramen vertébral de C1 en pars dentis, en avant, et pars nervosa, en arrière.

C’est une synoviale trochoïde inversée : le corps de la dent de l’axis s’articule avec l’arc ventral de l’atlas et le ligament transverse de l’atlas qui sépare le foramen vertébral de C1 en pars dentis, en avant, et pars nervosa, en arrière.

La dent possède deux surfaces articulaires ovalaires, encroûtées de cartilage :

La dent possède deux surfaces articulaires ovalaires, encroûtées de cartilage :

- l’une ventrale qui répond à une surface articulaire ovalaire à grand axe vertical, située sur la face dorsale de l’arc antérieur de l’atlas,

- l’une ventrale qui répond à une surface articulaire ovalaire à grand axe vertical, située sur la face dorsale de l’arc antérieur de l’atlas,

- l’autre dorsale, ovalaire à grand axe transversal, pour le ligament transverse de l’atlas.

- l’autre dorsale, ovalaire à grand axe transversal, pour le ligament transverse de l’atlas.

Il existe deux capsules articulaires, avec deux cavités synoviales distinctes.

Il existe deux capsules articulaires, avec deux cavités synoviales distinctes.

Les bords crânial et caudal du ligament transverse de l’atlas donnent :

Les bords crânial et caudal du ligament transverse de l’atlas donnent : - le faisceau longitudinal supérieur du ligament cruciforme (ligament occipito-transversaire) s’insére sur l’os occipital,

- le faisceau longitudinal inférieur du ligament cruciforme (ligament axoïdotransversaire) s’insére sur le corps de l’axis,

- le faisceau longitudinal inférieur du ligament cruciforme (ligament axoïdotransversaire) s’insére sur le corps de l’axis,

D - l’appareil suspenseur de la dent Le sommet de la dent est relié à l’os occipital par trois ligaments : le ligament de l’apex de la dent (ligament occipito-odontoïdien médian, ligamentum apicis dentis) et les deux ligaments alaires (ligaments occipito-odontoïdiens latéraux, ligamenta alaria). E - connexions ligamentaires entre l’os occipital et l’axis Le ligament cruciforme est recouvert de deux solides ligaments qui passent en pont de l’os occipital à l’axis : - la membrana tectoria, avec des faisceaux médians et latéraux, - le ligament longitudinal postérieur. En avant se trouve le ligament longitudinal antérieur. F - pathologies La dent de l’axis est séparée de la pars nervosa par un appareil ligamentaire résistant. Des compressions nerveuses sont cependant possibles lors des mouvements de flexion - extension de la tête, lors de fractures de la dent ou de ruptures ligamentaires. Il peut alors se produire une section en coupe cigare de la moelle épinière, accompagnée d’une luxation de C2 (coup du lapin), entraînant une tétraplégie.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’ensemble forme le ligament cruciforme (ligamentum cruciforme atlantis) en forme de croix : la branche horizontale correspond au ligament transverse de l’atlas, la branche verticale aux faisceaux longitudinaux. D - l’appareil suspenseur de la dent Le sommet de la dent est relié à l’os occipital par trois ligaments : le ligament de l’apex de la dent (ligament occipito-odontoïdien médian, ligamentum apicis dentis) et les deux ligaments alaires (ligaments occipito-odontoïdiens latéraux, ligamenta alaria).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’ensemble forme le ligament cruciforme (ligamentum cruciforme atlantis) en forme de croix : la branche horizontale correspond au ligament transverse de l’atlas, la branche verticale aux faisceaux longitudinaux.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le faisceau longitudinal supérieur du ligament cruciforme (ligament occipito-transversaire) s’insére sur l’os occipital,

E - connexions ligamentaires entre l’os occipital et l’axis Le ligament cruciforme est recouvert de deux solides ligaments qui passent en pont de l’os occipital à l’axis : - la membrana tectoria, avec des faisceaux médians et latéraux, - le ligament longitudinal postérieur. En avant se trouve le ligament longitudinal antérieur. F - pathologies La dent de l’axis est séparée de la pars nervosa par un appareil ligamentaire résistant. Des compressions nerveuses sont cependant possibles lors des mouvements de flexion - extension de la tête, lors de fractures de la dent ou de ruptures ligamentaires. Il peut alors se produire une section en coupe cigare de la moelle épinière, accompagnée d’une luxation de C2 (coup du lapin), entraînant une tétraplégie.

86

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

C - l’articulation atlanto-axoïdienne médiane (atlanto-odontoïdienne, atlanto-axialis mediana)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

C - l’articulation atlanto-axoïdienne médiane (atlanto-odontoïdienne, atlanto-axialis mediana)

86


M. PETIT DROIT POSTERIEUR DE LA TETE

GRAND NERF OCCIPITAL

NOEUDS LYMPHATIQUES

ATLAS

M. PETIT DROIT POSTERIEUR DE LA TETE

GRAND NERF OCCIPITAL

ATLAS

M. GRAND DROIT POSTERIEUR DE LA TETE M. OBLIQUE INFERIEUR DE LA TETE

AXIS

A. VERTEBRALE

AXIS

A. VERTEBRALE

Cr

Cr V

NOEUDS LYMPHATIQUES

M. OBLIQUE INFERIEUR DE LA TETE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. GRAND DROIT POSTERIEUR DE LA TETE

M. OBLIQUE SUPERIEUR DE LA TETE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. OBLIQUE SUPERIEUR DE LA TETE

V Dr

Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

88

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


MYOLOGIE DU RACHIS

MYOLOGIE DU RACHIS

LES MUSCLES PROFONDS

LES MUSCLES PROFONDS

I - les muscles profonds cervico-thoraciques

I - les muscles profonds cervico-thoraciques

Ils se disposent en deux plans, pré- et rétro-vertébraux.

Ils se disposent en deux plans, pré- et rétro-vertébraux.

A - les muscles rétro-vertébraux sont organisés en deux groupes :

A - les muscles rétro-vertébraux sont organisés en deux groupes :

- innervation : par des rameaux de la branche dorsale du premier nerf cervical qui traverse le trigone sub-occipital, - le trigone sub-occipital : . est limité en dedans par le grand droit postérieur, en dehors et en haut par l’oblique supérieur , en dehors et en bas par l’oblique inférieur, . dans le fond de celui-ci passent l’artère vertébrale et se trouvent de nombreux nœuds lymphatiques (parfois hypertrophiés lors de certaines pathologies infectieuses (rubéole, toxoplasmose) ou tumorales (lymphome, leucémie)), . le deuxième nerf cervical donne une très volumineuse branche dorsale, le grand nerf occipital (d’Arnold, nervi occipitalis major), sensitive pour le cuir chevelu (névralgie d’Arnold) ; il contourne le bord caudal de l’oblique inférieur de la tête.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- est représenté par quatre petits muscles disposés en triangle qui limitent le trigone sub-occipital (triangle des droits et des obliques de Tillaux, trigone suboccipitale) : . le petit droit postérieur de la tête (rectus capitis posterior minor) : - origine : sommet du tubercule dorsal de l’atlas, - trajet : vertical, à peine oblique en dehors, - terminaison : face dorsale de l’os occipital, sous le tiers médial de la ligne nuchale inférieure (ligne courbe occipitale inférieure, linea nuchæ inferior), . le grand droit postérieur de la tête (rectus capitis posterior major) lui est parallèle : - origine : sommet du processus épineux de l’axis, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : en dehors du petit droit postérieur, sous le tiers moyen de la ligne nuchale inférieure, . action commune : extension de la tête, . l’oblique inférieur de la tête (grand oblique de la tête, obliquus capitis inferior) : - origine : face latérale du processus épineux de l’axis, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : partie dorso-caudale de l’extrémité du processus transverse de l’atlas, . l’oblique supérieur de la tête (petit oblique de la tête, obliquus capitis superior) : - origine : extrémité du processus transverse de l’atlas, - trajet : oblique en haut et un peu en dedans, - terminaison : sous le tiers latéral de la ligne nuchale inférieure, en dehors du grand droit postérieur, . action commune : extension de la tête et rotation homolatérale de la face,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- est représenté par quatre petits muscles disposés en triangle qui limitent le trigone sub-occipital (triangle des droits et des obliques de Tillaux, trigone suboccipitale) : . le petit droit postérieur de la tête (rectus capitis posterior minor) : - origine : sommet du tubercule dorsal de l’atlas, - trajet : vertical, à peine oblique en dehors, - terminaison : face dorsale de l’os occipital, sous le tiers médial de la ligne nuchale inférieure (ligne courbe occipitale inférieure, linea nuchæ inferior), . le grand droit postérieur de la tête (rectus capitis posterior major) lui est parallèle : - origine : sommet du processus épineux de l’axis, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : en dehors du petit droit postérieur, sous le tiers moyen de la ligne nuchale inférieure, . action commune : extension de la tête, . l’oblique inférieur de la tête (grand oblique de la tête, obliquus capitis inferior) : - origine : face latérale du processus épineux de l’axis, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : partie dorso-caudale de l’extrémité du processus transverse de l’atlas, . l’oblique supérieur de la tête (petit oblique de la tête, obliquus capitis superior) : - origine : extrémité du processus transverse de l’atlas, - trajet : oblique en haut et un peu en dedans, - terminaison : sous le tiers latéral de la ligne nuchale inférieure, en dehors du grand droit postérieur, . action commune : extension de la tête et rotation homolatérale de la face,

- innervation : par des rameaux de la branche dorsale du premier nerf cervical qui traverse le trigone sub-occipital, - le trigone sub-occipital : . est limité en dedans par le grand droit postérieur, en dehors et en haut par l’oblique supérieur , en dehors et en bas par l’oblique inférieur, . dans le fond de celui-ci passent l’artère vertébrale et se trouvent de nombreux nœuds lymphatiques (parfois hypertrophiés lors de certaines pathologies infectieuses (rubéole, toxoplasmose) ou tumorales (lymphome, leucémie)), . le deuxième nerf cervical donne une très volumineuse branche dorsale, le grand nerf occipital (d’Arnold, nervi occipitalis major), sensitive pour le cuir chevelu (névralgie d’Arnold) ; il contourne le bord caudal de l’oblique inférieur de la tête.

88

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

1 - le groupe le plus profond

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

1 - le groupe le plus profond

88


C1

LIGNES NUCHALES SUPERIEURE ET INFERIEURE

LONGISSIMUS DE LA TETE

C2

C1

C1

C2

C2

C3

C3

C4

LONGISSIMUS DE LA TETE

SPLENIUS DE LA TETE

C1 C2

C3

C3

C4

C4

C4

C5

C5

C5

C5

C6

C6

C6

C6

C7

C7

C7

C7

T1

T1

T1

T1

SPLENIUS DU COU

T2

T2

T2

SPLENIUS DU COU

T3 T3

T4

SEMI-EPINEUX DE LA TETE

T5

T3 T4

T4

SEMI-EPINEUX DE LA TETE

T5

T5

T4

T5

T6

T6 T6

Cr

T6

Cr

V Dr

V Dr

VUES DORSALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

T3

T2

SPLENIUS DE LA TETE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LIGNES NUCHALES SUPERIEURE ET INFERIEURE

VUES DORSALES

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

90

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


2 - le groupe le moins profond

2 - le groupe le moins profond

. le semi-épineux de la tête (grand complexus, semi-spinalis capitis) : - origine : tubercule dorsal des processus transverses des quatre dernières vertèbres cervicales (C4 à C7) et sur l’extrémité des processus transverses des vertèbres thoraciques T1 à T6, par des languettes distinctes, - trajet : vertical dans les gouttières vertébrales, - terminaison : à la face dorsale de l’os occipital entre les deux lignes nuchales supérieure et inférieure,

. le longissimus de la tête (petit complexus, longissimus capitis) : - origine : tubercule dorsal des processus transverses des 5 dernières vertèbres cervicales et de la première à la troisième vertèbres thoraciques, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : sur le bord dorsal du processus mastoïde,

. le longissimus de la tête (petit complexus, longissimus capitis) : - origine : tubercule dorsal des processus transverses des 5 dernières vertèbres cervicales et de la première à la troisième vertèbres thoraciques, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : sur le bord dorsal du processus mastoïde,

- le plan des splenius : ce sont des muscles dorso-latéraux du cou : . le splenius du cou (splenius cervicis) : - origine : sommet des processus épineux de T3 à T5, - trajet : oblique en haut et en dehors, il contourne la face latérale du cou, - terminaison : par trois tendons qui s’insèrent sur la partie dorsale des processus transverses de C1 et C2 et sur le tubercule dorsal du processus transverse de C3, - action : extension du cou et rotation homolatérale des premières vertèbres cervicales, . le splenius de la tête (splenius capitis) : - origine : sommet des processus épineux de C4 à C6, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : face dorsale de l’os occipital, sur les deux tiers latéraux de la ligne nuchale supérieure, près du bord dorsal du processus mastoïde, - action : extension de la tête et du rachis cervical, rotation homolatérale de la tête, - innervation commune : segmentaire, par les branches dorsales des nerfs cervicaux et des premiers nerfs intercostaux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. action commune : extension du rachis et de la tête, - le plan des splenius : ce sont des muscles dorso-latéraux du cou : . le splenius du cou (splenius cervicis) : - origine : sommet des processus épineux de T3 à T5, - trajet : oblique en haut et en dehors, il contourne la face latérale du cou, - terminaison : par trois tendons qui s’insèrent sur la partie dorsale des processus transverses de C1 et C2 et sur le tubercule dorsal du processus transverse de C3, - action : extension du cou et rotation homolatérale des premières vertèbres cervicales,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. action commune : extension du rachis et de la tête,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. le semi-épineux de la tête (grand complexus, semi-spinalis capitis) : - origine : tubercule dorsal des processus transverses des quatre dernières vertèbres cervicales (C4 à C7) et sur l’extrémité des processus transverses des vertèbres thoraciques T1 à T6, par des languettes distinctes, - trajet : vertical dans les gouttières vertébrales, - terminaison : à la face dorsale de l’os occipital entre les deux lignes nuchales supérieure et inférieure,

. le splenius de la tête (splenius capitis) : - origine : sommet des processus épineux de C4 à C6, - trajet : oblique en haut et en dehors, - terminaison : face dorsale de l’os occipital, sur les deux tiers latéraux de la ligne nuchale supérieure, près du bord dorsal du processus mastoïde, - action : extension de la tête et du rachis cervical, rotation homolatérale de la tête, - innervation commune : segmentaire, par les branches dorsales des nerfs cervicaux et des premiers nerfs intercostaux.

90

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le plan des capitis est constitué de longs muscles tendus entre le rachis cervico-thoracique et la partie dorsale du crâne :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le plan des capitis est constitué de longs muscles tendus entre le rachis cervico-thoracique et la partie dorsale du crâne :

90


M. DROIT ANTERIEUR DE LA TETE

M. DROIT ANTERIEUR DE LA TETE

C1

C1

C2

C2

C3

C3

C4

C4 M. LONG DE LA TETE

C5

C5

C6

C6

M. LONG DU COU (PORTION OBLIQUE CAUDALE) C7

M. LONG DU COU (PORTION MEDIANE)

M. LONG DU COU (PORTION OBLIQUE CAUDALE) C7

T1

T1

T2

T2

T3 Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. LONG DU COU (PORTION OBLIQUE CRANIALE)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. LONG DU COU (PORTION OBLIQUE CRANIALE)

M. LONG DE LA TETE

M. LONG DU COU (PORTION MEDIANE)

T3 Cr

Do

Do G

G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE VENTRALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

92

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Ils sont recouverts par la lame pré-vertébrale du fascia cervical.

Ils sont recouverts par la lame pré-vertébrale du fascia cervical.

Il en existe trois appliqués contre la face ventrale des corps vertébraux :

Il en existe trois appliqués contre la face ventrale des corps vertébraux :

- le muscle droit antérieur de la tête (petit droit antérieur de la tête, rectus capitis anterior) :

- le muscle droit antérieur de la tête (petit droit antérieur de la tête, rectus capitis anterior) :

. origine : partie ventrale de la masse latérale de l’atlas, près du processus transverse,

. origine : partie ventrale de la masse latérale de l’atlas, près du processus transverse,

. terminaison : partie basilaire de l’os occipital, en avant du foramen magnum,

. terminaison : partie basilaire de l’os occipital, en avant du foramen magnum,

. innervation : branche ventrale de C1,

. innervation : branche ventrale de C1,

. action : flexion de la tête,

. action : flexion de la tête, - le muscle long de la tête (grand droit antérieur de la tête, longus capitis) est le plus volumineux et le plus latéral de ce groupe :

. origine : tubercule ventral du processus transverse des vertèbres cervicales C3 à C6, par des tendons distincts,

. origine : tubercule ventral du processus transverse des vertèbres cervicales C3 à C6, par des tendons distincts,

. innervation : branches du plexus cervical, . action : flexion de la tête avec une légère rotation homolatérale, - le muscle long du cou (longus colli) est formé de trois parties triangulaires : . la portion oblique crâniale est latérale et crâniale ; elle va des tubercules ventraux des processus transverses de C3, C4, C5 et C6 au tubercule ventral de l’atlas, . la portion oblique caudale, latérale et caudale, va de la face ventrale des corps des trois premières vertèbres thoraciques, au tubercule ventral du processus transverse de C5, C6 et C7, . la portion longitudinale médiane s’étend de la face ventrale du corps de C2, C3, C4 et C5 au corps de C6, C7, T1, T2 et T3, . innervation : branches ventrales des 4 premiers nerfs cervicaux, . action : - chaque muscle long du cou est rotateur homolatéral de la tête et du rachis cervical, - la contraction bilatérale fléchit la tête et le rachis cervical.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. terminaison : sur la partie basilaire de l’os occipital, en avant du foramen magnum, . innervation : branches du plexus cervical, . action : flexion de la tête avec une légère rotation homolatérale, - le muscle long du cou (longus colli) est formé de trois parties triangulaires : . la portion oblique crâniale est latérale et crâniale ; elle va des tubercules ventraux des processus transverses de C3, C4, C5 et C6 au tubercule ventral de l’atlas, . la portion oblique caudale, latérale et caudale, va de la face ventrale des corps des trois premières vertèbres thoraciques, au tubercule ventral du processus transverse de C5, C6 et C7,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. terminaison : sur la partie basilaire de l’os occipital, en avant du foramen magnum,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le muscle long de la tête (grand droit antérieur de la tête, longus capitis) est le plus volumineux et le plus latéral de ce groupe :

. la portion longitudinale médiane s’étend de la face ventrale du corps de C2, C3, C4 et C5 au corps de C6, C7, T1, T2 et T3, . innervation : branches ventrales des 4 premiers nerfs cervicaux, . action : - chaque muscle long du cou est rotateur homolatéral de la tête et du rachis cervical, - la contraction bilatérale fléchit la tête et le rachis cervical.

92

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

B - les muscles pré-vertébraux

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - les muscles pré-vertébraux

92


VUES DORSALES

Cr

VUES DORSALES V Dr

C1

M. LONGISSIMUS DU COU

M. ILIO-COSTAL DU COU

M. ILIO-COSTAL DU COU

M. LONGISSIMUS DU THORAX

T6

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

T1

M. LONGISSIMUS DU THORAX

M. ILIO-COSTAL DU THORAX

M. ILIO-COSTAL DU THORAX

M. EPINEUX

M. EPINEUX

LIGNE DE L'ANGLE DORSAL DES COTES

L1

T12

LIGNE DE L'ANGLE DORSAL DES COTES

L1 M. LONGISSIMUS DES LOMBES

M. LONGISSIMUS DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

L5

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Dr

C1

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

T12

V

M. LONGISSIMUS DU COU

T1

T6

Cr

L5

M. ROTATEUR

M. ROTATEUR

M. MULTIFIDE

M. MULTIFIDE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

94

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Situés dans les gouttières vertébrales, ils sont divisés en deux groupes : - ceux qui naissent de la masse sacro-lombale, les plus superficiels, sont longs et penniformes : le muscle ilio-costal et le longissimus du thorax et des lombes, - ceux qui s’insèrent sur processus vertébraux, plus profonds : . sur les processus transverses : longissimus du cou (transversaire du cou, longissimus colli), . sur les processus épineux : épineux (long épineux ou épi-épineux, spinalis) . sur les processus transverses et épineux : multifides et rotateurs (transversaire épineux, faisceaux longs et courts, multifidus et rotatores).

Situés dans les gouttières vertébrales, ils sont divisés en deux groupes : - ceux qui naissent de la masse sacro-lombale, les plus superficiels, sont longs et penniformes : le muscle ilio-costal et le longissimus du thorax et des lombes, - ceux qui s’insèrent sur processus vertébraux, plus profonds : . sur les processus transverses : longissimus du cou (transversaire du cou, longissimus colli), . sur les processus épineux : épineux (long épineux ou épi-épineux, spinalis) . sur les processus transverses et épineux : multifides et rotateurs (transversaire épineux, faisceaux longs et courts, multifidus et rotatores).

A - l’ilio-costal est très long et comporte trois chefs :

A - l’ilio-costal est très long et comporte trois chefs : - muscle ilio-costal des lombes (iliocostalis lumborum) : . origine : sur la lèvre latérale de la crête iliaque et, par l’intermédiaire du fascia sacro-lombal, sur la crête sacrale médiane et les processus accessoires des vertèbres lombales, . terminaison : angle dorsal des côtes cinq à douze,

- muscle ilio-costal du thorax (iliocostalis thoracis) : . origine : angle dorsal des 6 dernières côtes, . terminaison : angle dorsal des 6 premières côtes,

- muscle ilio-costal du thorax (iliocostalis thoracis) : . origine : angle dorsal des 6 dernières côtes, . terminaison : angle dorsal des 6 premières côtes,

B - le longissimus des lombes (long dorsal des lombes, longissimus lumborum) : - origine : tubérosité iliaque et bord médial de la crête iliaque, - terminaison : processus costiformes et tubercules accessoires des vertèbres lombales, C - le longissimus du thorax (long dorsal, longissimus thoracis) est très long : - origine : masse sacro-lombale, sur les processus épineux des vertébres lombales et sur la crête sacrale médiane par l’intermédiaire du fascia sacro-lombal, - trajet et terminaison : il donne : . des faisceaux médiaux pour les processus accessoires des vertèbres lombales et les processus transverses des vertèbres thoraciques de T12 à T2, . des faisceaux latéraux pour le col des côtes 2 à 12 et les processus costiformes des vertèbres lombales, D - le longissimus du cou (transversaire du cou, longissimus colli) est un muscle inter-transversaire, tendu de la partie dorsale du processus transverse de C2 et des tubercules dorsaux des processus transverses de C3 à C7 aux processus transverses de T1 à T5 par des faisceaux distincts. Les muscles longissimus de la tête, du cou, du thorax et des lombes constituent le muscle longissimus. E - l’épineux (épi-épineux, spinalis) est un muscle inter-épineux, tendu entre le sommet des processus épineux de T3 à L3 par des faisceaux distincts,

- muscle ilio-costal du cou (iliocostalis cervicalis) : . origine : angle dorsal des côtes 4 à 7, . terminaison : tubercules dorsaux des processus transverses de C4 à C7, B - le longissimus des lombes (long dorsal des lombes, longissimus lumborum) : - origine : tubérosité iliaque et bord médial de la crête iliaque, - terminaison : processus costiformes et tubercules accessoires des vertèbres lombales, C - le longissimus du thorax (long dorsal, longissimus thoracis) est très long :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- muscle ilio-costal du cou (iliocostalis cervicalis) : . origine : angle dorsal des côtes 4 à 7, . terminaison : tubercules dorsaux des processus transverses de C4 à C7,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- muscle ilio-costal des lombes (iliocostalis lumborum) : . origine : sur la lèvre latérale de la crête iliaque et, par l’intermédiaire du fascia sacro-lombal, sur la crête sacrale médiane et les processus accessoires des vertèbres lombales, . terminaison : angle dorsal des côtes cinq à douze,

- origine : masse sacro-lombale, sur les processus épineux des vertébres lombales et sur la crête sacrale médiane par l’intermédiaire du fascia sacro-lombal, - trajet et terminaison : il donne : . des faisceaux médiaux pour les processus accessoires des vertèbres lombales et les processus transverses des vertèbres thoraciques de T12 à T2, . des faisceaux latéraux pour le col des côtes 2 à 12 et les processus costiformes des vertèbres lombales, D - le longissimus du cou (transversaire du cou, longissimus colli) est un muscle inter-transversaire, tendu de la partie dorsale du processus transverse de C2 et des tubercules dorsaux des processus transverses de C3 à C7 aux processus transverses de T1 à T5 par des faisceaux distincts. Les muscles longissimus de la tête, du cou, du thorax et des lombes constituent le muscle longissimus. E - l’épineux (épi-épineux, spinalis) est un muscle inter-épineux, tendu entre le sommet des processus épineux de T3 à L3 par des faisceaux distincts,

F - le transversaire épineux (transverso-spinalis) est formé des muscles multifides et rotateurs (faisceaux longs et courts des muscles épineux et lamellaires, multifidus et rotatores) disposés en chevrons étagés sur toute la hauteur du rachis :

F - le transversaire épineux (transverso-spinalis) est formé des muscles multifides et rotateurs (faisceaux longs et courts des muscles épineux et lamellaires, multifidus et rotatores) disposés en chevrons étagés sur toute la hauteur du rachis :

- origine : sommet d’un processus transverse ou costiforme, crête sacrale latérale,

- origine : sommet d’un processus transverse ou costiforme, crête sacrale latérale,

- terminaison : par quatre faisceaux qui s’insèrent sur les processus épineux (multifides) et les lames (rotateurs) des vertèbres sus- et sous-jacentes ; les faisceaux de l’ensemble de ces muscles sont imbriqués les uns dans les autres,

- terminaison : par quatre faisceaux qui s’insèrent sur les processus épineux (multifides) et les lames (rotateurs) des vertèbres sus- et sous-jacentes ; les faisceaux de l’ensemble de ces muscles sont imbriqués les uns dans les autres,

- innervation : les muscles des gouttières vertébrales sont innervés par les branches dorsales des nerfs spinaux,

- innervation : les muscles des gouttières vertébrales sont innervés par les branches dorsales des nerfs spinaux,

- action : . extension du rachis : ce sont les muscles de la bipédie, . ce sont des antagonistes des muscles abdominaux avec lesquels ils permettent la statique vertébrale.

- action : . extension du rachis : ce sont les muscles de la bipédie, . ce sont des antagonistes des muscles abdominaux avec lesquels ils permettent la statique vertébrale.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

94

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II - les muscles profonds thoraco-lombaux

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - les muscles profonds thoraco-lombaux

94


C6

T3

C6

T3

M. DENTELE POSTERO-SUPERIEUR

M. DENTELE POSTERO-SUPERIEUR

APONEVROSE INTERMEDIAIRE DES DENTELES

T11 M. DENTELE POSTERO-INFERIEUR

Cr

Cr

L3

V

L3

V

Dr

Dr

VUE DORSALE

VUE DORSALE

C1

C1 M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA

C6 C7 T1

C6 C7 T1

M. PETIT RHOMBOIDE

T5

T5 M. GRAND RHOMBOIDE

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

T11

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APONEVROSE INTERMEDIAIRE DES DENTELES

M. DENTELE POSTERO-INFERIEUR

M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA

M. PETIT RHOMBOIDE

M. GRAND RHOMBOIDE

Cr V

V Dr

Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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LES MUSCLES SUPERFICIELS

LES MUSCLES SUPERFICIELS

Ils recouvrent les muscles profonds de la nuque et des gouttières vertébrales.

Ils recouvrent les muscles profonds de la nuque et des gouttières vertébrales.

Ils sont disposés en trois plans de la profondeur à la superficie :

Ils sont disposés en trois plans de la profondeur à la superficie :

- le plan des dentelés : dentelés postérieurs supérieur et inférieur,

- le plan des dentelés : dentelés postérieurs supérieur et inférieur,

- le plan de l’élévateur de la scapula et du rhomboïde,

- le plan de l’élévateur de la scapula et du rhomboïde,

- le plan du trapèze et du grand dorsal.

- le plan du trapèze et du grand dorsal.

I - le plan des dentelés est le plus profond :

I - le plan des dentelés est le plus profond :

- ces deux muscles sont réunis par l’aponévrose intermédiaire des dentelés postérieurs, lame fibreuse qui recouvre les muscles des gouttières vertébrales, - innervation : branches dorsales des nerfs intercostaux,

- le dentelé postérieur et inférieur (petit dentelé postéro-inférieur, serratus posterior inferior) : . origine : sommet des processus épineux de T11 à L3, . trajet : oblique en haut et en dehors, . terminaison : angle dorsal des côtes 9 à 12, - ces deux muscles sont réunis par l’aponévrose intermédiaire des dentelés postérieurs, lame fibreuse qui recouvre les muscles des gouttières vertébrales, - innervation : branches dorsales des nerfs intercostaux,

II - le plan de l’élévateur de la scapula et du rhomboïde - l’élévateur de la scapula (angulaire de l’omoplate, levator scapulae) est tendu de la scapula au rachis cervical : . origine : sur le sommet des processus transverses de C1 et C2 et sur les tubercules dorsaux de C3, C4 et C5, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : partie dorsale de l’angle crânio-médial de la scapula, . innervation : nerf dorsal de la scapula (de l’angulaire et du rhomboïde, dorsalis scapulae), branche du plexus brachial (C4-C5), . action : il élève la scapula, amène son angle caudal en dedans et incline latéralement le rachis cervical, - le grand rhomboïde (rhomboideus major) est tendu de la scapula à la partie haute du rachis thoracique : . origine : sommet des processus épineux des 5 premières vertèbres thoraciques, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : partie dorsale du bord spinal de la scapula, par l’intermédiaire d’une arcade fibreuse, . petit rhomboïde : un faisceau musculaire crânial accessoire peut se terminer sur les processus épineux de C6 et C7 et constitue alors le petit rhomboïde (rhomboideus minor), . innervation : nerf dorsal de la scapula, branche du plexus brachial (C4-C5), . action : il est élévateur et adducteur de la scapula.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - le plan de l’élévateur de la scapula et du rhomboïde - l’élévateur de la scapula (angulaire de l’omoplate, levator scapulae) est tendu de la scapula au rachis cervical : . origine : sur le sommet des processus transverses de C1 et C2 et sur les tubercules dorsaux de C3, C4 et C5, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : partie dorsale de l’angle crânio-médial de la scapula, . innervation : nerf dorsal de la scapula (de l’angulaire et du rhomboïde, dorsalis scapulae), branche du plexus brachial (C4-C5), . action : il élève la scapula, amène son angle caudal en dedans et incline latéralement le rachis cervical, - le grand rhomboïde (rhomboideus major) est tendu de la scapula à la partie haute du rachis thoracique : . origine : sommet des processus épineux des 5 premières vertèbres thoraciques, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : partie dorsale du bord spinal de la scapula, par l’intermédiaire d’une arcade fibreuse, . petit rhomboïde : un faisceau musculaire crânial accessoire peut se terminer sur les processus épineux de C6 et C7 et constitue alors le petit rhomboïde (rhomboideus minor), . innervation : nerf dorsal de la scapula, branche du plexus brachial (C4-C5), . action : il est élévateur et adducteur de la scapula.

96

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- action : inspirateur pour le supérieur, expirateur pour l’inférieur. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- action : inspirateur pour le supérieur, expirateur pour l’inférieur.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le dentelé postérieur et inférieur (petit dentelé postéro-inférieur, serratus posterior inferior) : . origine : sommet des processus épineux de T11 à L3, . trajet : oblique en haut et en dehors, . terminaison : angle dorsal des côtes 9 à 12,

- le dentelé postérieur et supérieur (petit dentelé postéro-supérieur, serratus posterior superior) : . origine : sommet des processus épineux de C6 à T3, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : angle dorsal des côtes 2 à 5, Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le dentelé postérieur et supérieur (petit dentelé postéro-supérieur, serratus posterior superior) : . origine : sommet des processus épineux de C6 à T3, . trajet : oblique en bas et en dehors, . terminaison : angle dorsal des côtes 2 à 5,

96


L. NUCHAL

M. TRAPEZE

L. NUCHAL

N. ACCESSOIRE

M. GRAND ROND

M. GRAND ROND

M. GRAND DORSAL

FASCIA TRIANGULAIRE

M. OBLIQUE EXTERNE

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N. ACCESSOIRE

N. THORACO-DORSAL FASCIA TRIANGULAIRE

M. TRAPEZE

M. GRAND DORSAL

M. OBLIQUE EXTERNE

FASCIA LOMBO-SACRAL ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

FASCIA LOMBO-SACRAL

N. THORACO-DORSAL

Cr

Cr V

V Dr

Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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- le trapèze (trapezius : capuchon de moine)

- le trapèze (trapezius : capuchon de moine)

C’est le plus superficiel des muscles du dos, très vaste, triangulaire.

C’est le plus superficiel des muscles du dos, très vaste, triangulaire.

Il va de la face dorsale de l’os occipital et de toute la hauteur du rachis cervicothoracique à la ceinture scapulaire, il présente trois chefs :

Il va de la face dorsale de l’os occipital et de toute la hauteur du rachis cervicothoracique à la ceinture scapulaire, il présente trois chefs : . origine : - chef crânial : sur le tiers médial de la ligne nuchale supérieure de l’os occipital et sur le sommet des processus épineux de C1 à C7, - chef moyen : sur le sommet des processus épineux de T1 à T6, - chef caudal : sur le sommet des processus épineux de T7 à T12, - ces insertions se font sur le ligament nuchal, pour le rachis cervical, et par des fascias triangulaires pour le rachis thoracique,

. trajet : les fibres convergent vers la ceinture scapulaire où elles se terminent : - le chef crânial est oblique en bas et en dehors, - le chef moyen est horizontal, - le chef caudal est oblique en haut et en dehors,

. trajet : les fibres convergent vers la ceinture scapulaire où elles se terminent : - le chef crânial est oblique en bas et en dehors, - le chef moyen est horizontal, - le chef caudal est oblique en haut et en dehors,

. innervation : par une branche du nerf accessoire (spinal) (onzième nerf crânien) et par le nerf du trapèze issu des branches ventrales de C2 à C4, . action : - rôle statique : il est fixateur de la ceinture scapulaire, - rôle dynamique : . il élève et bascule la scapula en amenant son angle caudal en dehors : il élève ainsi le moignon de l’épaule et participe à l’abduction de l’épaule (sonnette de Cruveilher), . les fibres occipitales permettent l’extension de la tête, . pathologie : la paralysie du trapèze entraîne la chute du moignon de l’épaule, avec impossibilité de hausser l’épaule. - le grand dorsal (latissimus dorsi) : C’est le plus grand muscle de l’organisme. Il est large et plat, tendu du rachis thoraco-lombo-sacral jusqu’à l’épaule. Il appartient aux muscles péri-articulaires de l’épaule : . origine : par l’intermédiaire du fascia lombo-sacral, il s’insère sur la crête sacrale médiane, sur le sommet des processus épineux des vertèbres lombales et des dernières vertèbres thoraciques (T6 à T12), ainsi que sur le tiers dorsal de la lèvre latérale de la crête iliaque, . trajet : - les fibres sont obliques en haut, en dehors et en avant : elles se moulent sur la paroi dorso-latérale du thorax, subissent une torsion, contourent le bord caudal du grand rond et convergent sur un tendon qui passe en avant de ce muscle, - accessoirement, elles s’insèrent sur la face latérale des quatre dernières côtes et parfois sur l’angle caudal de la scapula,

. terminaison : - sur la partie dorsale de la face crâniale de la clavicule, dans son 1/3 latéral, - sur la face crâniale de l’acromion, - sur le versant crânial du bord dorsal de l’épine de la scapula ; les fibres les plus médiales se terminent par un fascia triangulaire à l’extrémité de l’épine, . innervation : par une branche du nerf accessoire (spinal) (onzième nerf crânien) et par le nerf du trapèze issu des branches ventrales de C2 à C4, . action : - rôle statique : il est fixateur de la ceinture scapulaire, - rôle dynamique : . il élève et bascule la scapula en amenant son angle caudal en dehors : il élève ainsi le moignon de l’épaule et participe à l’abduction de l’épaule (sonnette de Cruveilher), . les fibres occipitales permettent l’extension de la tête,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. terminaison : - sur la partie dorsale de la face crâniale de la clavicule, dans son 1/3 latéral, - sur la face crâniale de l’acromion, - sur le versant crânial du bord dorsal de l’épine de la scapula ; les fibres les plus médiales se terminent par un fascia triangulaire à l’extrémité de l’épine,

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. origine : - chef crânial : sur le tiers médial de la ligne nuchale supérieure de l’os occipital et sur le sommet des processus épineux de C1 à C7, - chef moyen : sur le sommet des processus épineux de T1 à T6, - chef caudal : sur le sommet des processus épineux de T7 à T12, - ces insertions se font sur le ligament nuchal, pour le rachis cervical, et par des fascias triangulaires pour le rachis thoracique,

. pathologie : la paralysie du trapèze entraîne la chute du moignon de l’épaule, avec impossibilité de hausser l’épaule. - le grand dorsal (latissimus dorsi) : C’est le plus grand muscle de l’organisme. Il est large et plat, tendu du rachis thoraco-lombo-sacral jusqu’à l’épaule. Il appartient aux muscles péri-articulaires de l’épaule : . origine : par l’intermédiaire du fascia lombo-sacral, il s’insère sur la crête sacrale médiane, sur le sommet des processus épineux des vertèbres lombales et des dernières vertèbres thoraciques (T6 à T12), ainsi que sur le tiers dorsal de la lèvre latérale de la crête iliaque, . trajet : - les fibres sont obliques en haut, en dehors et en avant : elles se moulent sur la paroi dorso-latérale du thorax, subissent une torsion, contourent le bord caudal du grand rond et convergent sur un tendon qui passe en avant de ce muscle, - accessoirement, elles s’insèrent sur la face latérale des quatre dernières côtes et parfois sur l’angle caudal de la scapula,

. terminaison : le tendon se termine sur la lèvre médiale du sillon intertuberculaire de l’humérus en avant et en dehors du grand rond,

. terminaison : le tendon se termine sur la lèvre médiale du sillon intertuberculaire de l’humérus en avant et en dehors du grand rond,

. innervation : nerf thoraco-dorsal (du grand dorsal, thoracodorsalis), branche dorsale du plexus brachial (C6-C8), qui traverse la fosse axillaire et atteint le muscle au niveau de ses insertions hautes,

. innervation : nerf thoraco-dorsal (du grand dorsal, thoracodorsalis), branche dorsale du plexus brachial (C6-C8), qui traverse la fosse axillaire et atteint le muscle au niveau de ses insertions hautes,

. action : rotateur médial, adducteur et rétropulseur du bras ; il intervient lors de l’expiration forcée et de la toux.

. action : rotateur médial, adducteur et rétropulseur du bras ; il intervient lors de l’expiration forcée et de la toux.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

98

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III - le plan du trapèze et du grand dorsal

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - le plan du trapèze et du grand dorsal

98


G

ANGLE VENTRAL

AXE MEDIAN

VUES VENTRALES

ANGLE DORSAL

AXE MEDIAN

Do G

AXE MEDIAN

VUES VENTRALES

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Cr

Do

Cr V Dr

ANGLE VENTRAL

AXE MEDIAN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANGLE DORSAL

Cr

GRILL COSTAL

GRILL COSTAL

V Dr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

100

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OSTÉOLOGIE DU THORAX

Le thorax est formé de 12 anneaux métamériques plus ou moins complets, associant une vertèbre thoracique, une côte et une sternèbre.

Le thorax est formé de 12 anneaux métamériques plus ou moins complets, associant une vertèbre thoracique, une côte et une sternèbre.

La cage thoracique est formée d’arcs costaux qui ne s’ossifient jamais complètement : leur partie ventrale reste cartilagineuse et s’articule en avant avec le sternum.

La cage thoracique est formée d’arcs costaux qui ne s’ossifient jamais complètement : leur partie ventrale reste cartilagineuse et s’articule en avant avec le sternum.

Les deux derniers anneaux sont incomplets : la onzième et la douzième côte sont dites flottantes ou asternales et ne rejoignent pas le sternum.

Les deux derniers anneaux sont incomplets : la onzième et la douzième côte sont dites flottantes ou asternales et ne rejoignent pas le sternum.

A l’étage thoracique, les arcs costaux correspondent à l’expansion du tubercule antérieur des processus transverses cervicaux et le sternum peut alors être considéré comme une colonne vertébrale ventrale ou colonne sternébrale

A l’étage thoracique, les arcs costaux correspondent à l’expansion du tubercule antérieur des processus transverses cervicaux et le sternum peut alors être considéré comme une colonne vertébrale ventrale ou colonne sternébrale

Le sternum est un os plat, impair, médian et symétrique de la partie ventrale de la cage thoracique. Il est allongé verticalement, long d’environ 18 centimètres, globalement oblique en bas et en avant et aplati d’avant en arrière. Il est formé par la soudure des sternèbres qui s’organisent en trois pièces comparables à celles d’une épée : - le manubrium sternal ou pré-sternum représente un tiers de la longueur totale de l’os et forme la poignée de l’épée, - le corps sternal ou méso-sternum correspond à la lame de l’épée, - le processus xiphoïde (appendice xiphoïde, processus xiphoideus), long de 4 à 5 centimètres, constitue la pointe de l’épée.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE STERNUM Le sternum est un os plat, impair, médian et symétrique de la partie ventrale de la cage thoracique. Il est allongé verticalement, long d’environ 18 centimètres, globalement oblique en bas et en avant et aplati d’avant en arrière. Il est formé par la soudure des sternèbres qui s’organisent en trois pièces comparables à celles d’une épée :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE STERNUM

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OSTÉOLOGIE DU THORAX

- le manubrium sternal ou pré-sternum représente un tiers de la longueur totale de l’os et forme la poignée de l’épée, - le corps sternal ou méso-sternum correspond à la lame de l’épée, - le processus xiphoïde (appendice xiphoïde, processus xiphoideus), long de 4 à 5 centimètres, constitue la pointe de l’épée.

100

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LE THORAX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE THORAX

100


INCISURE JUGULAIRE

LAME PRE-TRACHEALE DU FASCIA CERVICAL

INCISURE CLAVICULAIRE

LAME SUPERFICIELLE DU FASCIA CERVICAL

LAME PRE-TRACHEALE DU FASCIA CERVICAL

LAME SUPERFICIELLE DU FASCIA CERVICAL L. STERNOCLAVICULAIRE POSTERIEUR

L. STERNOCLAVICULAIRE ANTERIEUR

L. STERNOCLAVICULAIRE POSTERIEUR

L. STERNOCLAVICULAIRE ANTERIEUR

M. STERNOCLEIDOMASTOIDIEN

M. STERNOCLEIDOMASTOIDIEN

M. STERNOHYOIDIEN

M. STERNOHYOIDIEN

1ère COTE

M. STERNOTHYROIDIEN

1ère COTE

M. STERNOTHYROIDIEN 2ème COTE

L. STERNOPERICARDIQUE SUPERIEUR

M. GRAND PECTORAL

INCISURE JUGULAIRE

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INCISURE CLAVICULAIRE

L. STERNOPERICARDIQUE SUPERIEUR

M. GRAND PECTORAL

3ème COTE

4ème COTE

5ème COTE

6ème COTE

L. STERNOPERICARDIQUE INFERIEUR M. DROIT DE L'ABDOMEN LIGNE BLANCHE

Cr

7/8/9/10ème COTE L. COSTOXIPHOIDIEN

M. DIAPHRAGME

Cr

Do

Dr

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LIGNE BLANCHE

Cr

V G

L. STERNOPERICARDIQUE INFERIEUR M. DROIT DE L'ABDOMEN

VUE DORSALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

L. COSTOXIPHOIDIEN

Cr

Do

3ème COTE

4ème COTE

M. TRANSVERSE DU THORAX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. TRANSVERSE DU THORAX

2ème COTE

5ème COTE

6ème COTE

7/8/9/10ème COTE

M. DIAPHRAGME

V Dr

G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE DORSALE

102

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- son bord crânial présente trois incisures : . l’incisure jugulaire (fourchette sternale, incisura jugularis), médiane, concave en haut : elle reçoit la lame superficielle du fascia cervical en avant et sa lame pré-trachéale en arrière (aponévroses cervicales superficielle et moyenne), . les incisures claviculaires (échancrure claviculaire, incisura clavicularis), latérales, articulaires avec l’extrémité distale de la clavicule : elles sont orientées en haut et en dehors, en forme de selles concaves dans le plan frontal et convexes dans le plan sagittal.

- sa face ventrale est parcourue à sa partie crâniale par une crête mousse en forme de T: . au-dessus et en dehors de celle-ci se trouvent l’insertion du muscle sternocleïdo-mastoïdien et des ligaments sterno-claviculaire antérieurs, . au-dessous, l’insertion du muscle grand pectoral par l’intermédiaire du raphé médian pré-sternal,

- sa face ventrale est parcourue à sa partie crâniale par une crête mousse en forme de T: . au-dessus et en dehors de celle-ci se trouvent l’insertion du muscle sternocleïdo-mastoïdien et des ligaments sterno-claviculaire antérieurs, . au-dessous, l’insertion du muscle grand pectoral par l’intermédiaire du raphé médian pré-sternal,

- sa face dorsale donne insertion aux muscles sterno-hyoïdien (sterno-cleïdohyoïdien, sterno-hyoideus) et sterno-thyroïdien (sterno-thyroideus) et aux ligaments sterno-claviculaires postérieurs.

- sa face dorsale donne insertion aux muscles sterno-hyoïdien (sterno-cleïdohyoïdien, sterno-hyoideus) et sterno-thyroïdien (sterno-thyroideus) et aux ligaments sterno-claviculaires postérieurs.

- l’union entre le manubrium et le corps réalise un angle à sinus dorsal : l’angle sternal (de Louis), - la face ventrale : . est légèrement concave de haut en bas et convexe transversalement, . présente trois ou quatre crêtes transversales, vestiges de la soudure des sternèbres, avec en dehors l’insertion du grand pectoral, - la face dorsale : . est médiastinale, concave en arrière dans les plans sagittal et horizontal, lisse, . dans ses deux tiers caudaux s’insèrent le muscle transverse du thorax (triangulaire du sternum, transversus thoracis), . reçoit à ses deux extrémités les ligaments sterno-péricardiques, - les bords latéraux, très épais et irréguliers, sont crénelés par 7 incisures costales (échancrures costales, incisurae costales) : . orientées en arrière et en dehors, . articulaires avec les 7 premiers cartilages costaux : - la première est sur le bord du manubrium, sous l’incisure claviculaire, - la deuxième se situe en regard de l’angle sternal, - la quatrième à la moitié du corps, - les trois suivantes sont adjacentes. III - le processus xiphoïde - est très variable dans sa forme : son extrémité peut être triangulaire, ovalaire, rectangulaire, parfois bifide mais toujours cartilagineuse, - sa face ventrale présente une surface rugueuse où s’insère le muscle droit de l’abdomen, - sa face dorsale reçoit le diaphragme, par deux insertions qui déterminent une fente médiale.

II - le corps - l’union entre le manubrium et le corps réalise un angle à sinus dorsal : l’angle sternal (de Louis), - la face ventrale : . est légèrement concave de haut en bas et convexe transversalement, . présente trois ou quatre crêtes transversales, vestiges de la soudure des sternèbres, avec en dehors l’insertion du grand pectoral, - la face dorsale : . est médiastinale, concave en arrière dans les plans sagittal et horizontal, lisse, . dans ses deux tiers caudaux s’insèrent le muscle transverse du thorax (triangulaire du sternum, transversus thoracis), . reçoit à ses deux extrémités les ligaments sterno-péricardiques,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - le corps

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- son bord crânial présente trois incisures : . l’incisure jugulaire (fourchette sternale, incisura jugularis), médiane, concave en haut : elle reçoit la lame superficielle du fascia cervical en avant et sa lame pré-trachéale en arrière (aponévroses cervicales superficielle et moyenne), . les incisures claviculaires (échancrure claviculaire, incisura clavicularis), latérales, articulaires avec l’extrémité distale de la clavicule : elles sont orientées en haut et en dehors, en forme de selles concaves dans le plan frontal et convexes dans le plan sagittal.

- les bords latéraux, très épais et irréguliers, sont crénelés par 7 incisures costales (échancrures costales, incisurae costales) : . orientées en arrière et en dehors, . articulaires avec les 7 premiers cartilages costaux : - la première est sur le bord du manubrium, sous l’incisure claviculaire, - la deuxième se situe en regard de l’angle sternal, - la quatrième à la moitié du corps, - les trois suivantes sont adjacentes. III - le processus xiphoïde - est très variable dans sa forme : son extrémité peut être triangulaire, ovalaire, rectangulaire, parfois bifide mais toujours cartilagineuse, - sa face ventrale présente une surface rugueuse où s’insère le muscle droit de l’abdomen, - sa face dorsale reçoit le diaphragme, par deux insertions qui déterminent une fente médiale.

IV - pathologies

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

I - le manubrium

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

I - le manubrium

IV - pathologies

- des anomalies embryologiques peuvent entraîner : . une fissure médiane qui sépare deux hémi-sternums, . six sternèbres séparées par des symphyses, . un pectus excavatus où le sternum est trés enfoncé en arrière.

- des anomalies embryologiques peuvent entraîner : . une fissure médiane qui sépare deux hémi-sternums, . six sternèbres séparées par des symphyses, . un pectus excavatus où le sternum est trés enfoncé en arrière.

- les ponctions de moelle osseuse sont réalisées dans le manubrium, riche en moelle osseuse rouge, hématopoïétique,

- les ponctions de moelle osseuse sont réalisées dans le manubrium, riche en moelle osseuse rouge, hématopoïétique,

- les fractures sternales sont rares, le plus souvent par traumatisme direct,

- les fractures sternales sont rares, le plus souvent par traumatisme direct,

- l’abord du médiastin, en particulier du coeur, nécessite l’ouverture de la cage thoracique par une sternotomie médiane : section verticale du sternum sur toute sa Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA hauteur. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’abord du médiastin, en particulier du coeur, nécessite l’ouverture de la cage thoracique par une sternotomie médiane : section verticale du sternum sur toute sa hauteur.

102

102


VUE MEDIALE COURBURE DES BORDS

Dr

Cr Dr

Do

Do

FACETTES COSTALES

FACETTES COSTALES Cr

Do

Do

G

G

VUE VENTRALE COURBURE D'AXE

VUE VENTRALE COURBURE D'AXE PLAN HORIZONTAL

PLAN HORIZONTAL

CARTILAGE COSTAL

CARTILAGE COSTAL

ANGLE VENTRAL

ANGLE VENTRAL

CORPS

CORPS

TETE

TETE

COL

COL

ANGLE DORSAL

ANGLE DORSAL

V

V

Cr

Cr

G

G

VUE CAUDALE COURBURE D'ENROULEMENT

VUE CAUDALE COURBURE D'ENROULEMENT

M. LONGISSIMUS DU THORAX

M. LONGISSIMUS DU THORAX M. DENTELE POSTERIEUR M. DENTELE ANTERIEUR

M. ILIOCOSTAL DU THORAX

M. OBLIQUE EXTERNE M. PETIT PECTORAL M. GRAND PECTORAL

Cr M V VUE LATERALE

M. GRAND DORSAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. INTERCOSTAL EXTERNE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

TUBERCULE COSTAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

TUBERCULE COSTAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

VUE MEDIALE COURBURE DES BORDS

Cr

M. DENTELE POSTERIEUR M. DENTELE ANTERIEUR

M. ILIOCOSTAL DU THORAX

M. OBLIQUE EXTERNE M. PETIT PECTORAL M. GRAND PECTORAL

Cr M V VUE LATERALE

M. GRAND DORSAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. INTERCOSTAL EXTERNE

104

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LES CÔTES

I - caractères généraux

I - caractères généraux

- ce sont des os plats, en forme d’arcs, aplatis de dehors en dedans. Les arcs costaux constituent le grill costal radiologique,

- ce sont des os plats, en forme d’arcs, aplatis de dehors en dedans. Les arcs costaux constituent le grill costal radiologique,

- il existe 12 paires de côtes :

- il existe 12 paires de côtes : . les 7 premières, les vraies côtes, sont unies directement au sternum,

. les 3 suivantes, les « fausses » côtes, sont reliées au sternum par l’intermédiare d’un cartilage commun,

. les 3 suivantes, les « fausses » côtes, sont reliées au sternum par l’intermédiare d’un cartilage commun,

. les onzième et douzième côtes sont appelées côtes flottantes, ou asternales, et ne sont pas articulées au sternum,

. les onzième et douzième côtes sont appelées côtes flottantes, ou asternales, et ne sont pas articulées au sternum,

. leur longueur augmente jusqu’à la septième puis diminue de la septième à la douzième,

. leur longueur augmente jusqu’à la septième puis diminue de la septième à la douzième,

. la courbure selon l’axe correspond à la torsion de la côte ; elle explique que la face latérale du segment dorsal de la côte est dirigée en bas et en arrière alors que celle de son segment ventral est orientée en haut et en avant, . la courbure d’enroulement : la côte est concave en dedans, elle s’enroule autour du thorax ; cette courbure diminue progressivement de la première côte, très fermée, à la douzième, très ouverte,

- l’axe général des côtes est oblique en bas et en avant ; elles présentent trois courbures (d’axe, d’enroulement et des bords) : . la courbure selon l’axe correspond à la torsion de la côte ; elle explique que la face latérale du segment dorsal de la côte est dirigée en bas et en arrière alors que celle de son segment ventral est orientée en haut et en avant, . la courbure d’enroulement : la côte est concave en dedans, elle s’enroule autour du thorax ; cette courbure diminue progressivement de la première côte, très fermée, à la douzième, très ouverte,

- les dix premières côtes sont osseuses dans leurs 4/5èmes dorsaux et cartilagineuses dans leur 1/5ème ventral (cartilage costal) : . le segment osseux de la côte présente : - à son extrémité dorsale, la tête, articulée avec les disques intervertébraux et les fossettes costales des vertèbres, - le col, plus étroit, aplati dans le plan sagittal, - le tubercule costal (tubérosité costale, tuberculum costale), articulaire avec l’extrémité du processus transverse de la vertèbre sous-jacente, - le corps, en arc de cercle, présente trois portions inégales et de directions différentes : . dorsale : courte, oblique en bas, en dehors et en avant jusqu’à l’angle dorsal, . moyenne : entre les angles dorsal et ventral, oblique en bas et en avant, . ventrale : de l’angle ventral à l’extrémité cartilagineuse, oblique en avant, en dedans et en bas, . sa face caudale est concave en bas et forme le sillon costal, . sa face médiale est à peine concave en dedans, . sa face latérale est convexe en dehors,

. la courbure des bords donne à la côte l’aspect d’un S avec une extrémité dorsale relevée et une extrémité ventrale plongeante, ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. la courbure des bords donne à la côte l’aspect d’un S avec une extrémité dorsale relevée et une extrémité ventrale plongeante,

- les dix premières côtes sont osseuses dans leurs 4/5èmes dorsaux et cartilagineuses dans leur 1/5ème ventral (cartilage costal) : . le segment osseux de la côte présente : - à son extrémité dorsale, la tête, articulée avec les disques intervertébraux et les fossettes costales des vertèbres, - le col, plus étroit, aplati dans le plan sagittal, - le tubercule costal (tubérosité costale, tuberculum costale), articulaire avec l’extrémité du processus transverse de la vertèbre sous-jacente, - le corps, en arc de cercle, présente trois portions inégales et de directions différentes : . dorsale : courte, oblique en bas, en dehors et en avant jusqu’à l’angle dorsal, . moyenne : entre les angles dorsal et ventral, oblique en bas et en avant, . ventrale : de l’angle ventral à l’extrémité cartilagineuse, oblique en avant, en dedans et en bas, . sa face caudale est concave en bas et forme le sillon costal, . sa face médiale est à peine concave en dedans, . sa face latérale est convexe en dehors,

. le cartilage costal peut se calcifier avec l’âge, surtout chez l’homme.

. le cartilage costal peut se calcifier avec l’âge, surtout chez l’homme.

- l’angle costo-xiphoïdien est plus ou moins ouvert selon la morphologie du sujet : très aigu chez le longiligne, plus obtus chez le bréviligne : sa valeur moyenne est de 70°.

- l’angle costo-xiphoïdien est plus ou moins ouvert selon la morphologie du sujet : très aigu chez le longiligne, plus obtus chez le bréviligne : sa valeur moyenne est de 70°.

- le corps vertébral de T1, la première côte et le sternum circonscrivent l’ouverture supérieure du thorax (orifice supérieur du thorax, apertura thoracis superior) ; la douzième côte et le corps vertébral de T12 forment l’ouverture inférieure du thorax (orifice inférieur du thorax, apertura thoracis inferior).

- le corps vertébral de T1, la première côte et le sternum circonscrivent l’ouverture supérieure du thorax (orifice supérieur du thorax, apertura thoracis superior) ; la douzième côte et le corps vertébral de T12 forment l’ouverture inférieure du thorax (orifice inférieur du thorax, apertura thoracis inferior).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- l’axe général des côtes est oblique en bas et en avant ; elles présentent trois courbures (d’axe, d’enroulement et des bords) :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. les 7 premières, les vraies côtes, sont unies directement au sternum,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LES CÔTES

104

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

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L. COSTO-CLAVICULAIRES

L. COSTO-CLAVICULAIRES PLEXUS BRACHIAL

M. SUB-CLAVIER

V. SUB-CLAVIERE

PLEXUS BRACHIAL

M. SUB-CLAVIER

V. SUB-CLAVIERE

A. SUB-CLAVIERE M. SCALENE ANTERIEUR SUR SON TUBERCULE M. DENTELE ANTERIEUR

M. DENTELE ANTERIEUR

M. INTERCOSTAL EXTERNE

M. INTERCOSTAL EXTERNE

M. SCALENE MOYEN

M. SCALENE MOYEN

M. DENTELE POSTERIEUR ET SUPERIEUR

M. DENTELE POSTERIEUR ET SUPERIEUR

Dr

Ca

L. COSTO-TRANSVERSAIRE

VUE CRANIALE

M. ELEVATEUR DES COTES

V Dr VUE CRANIALE

PEDICULE VASCULO-NERVEUX DU MEMBRE THORACIQUE

PEDICULE VASCULO-NERVEUX DU MEMBRE THORACIQUE

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Ca

L. COSTO-TRANSVERSAIRE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. ELEVATEUR DES COTES

V

A. SUB-CLAVIERE M. SCALENE ANTERIEUR SUR SON TUBERCULE

Cr Do

Do G

G

VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

106

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


II - la première côte

Elle est presque horizontale, très courte, petite, large, aplatie dans le plan frontal, à courbure très marquée :

Elle est presque horizontale, très courte, petite, large, aplatie dans le plan frontal, à courbure très marquée :

- la tête comporte une seule facette articulaire, complète, pour T1,

- la tête comporte une seule facette articulaire, complète, pour T1,

- le col est très court et épais,

- le col est très court et épais,

- sa face crâniale présente :

- sa face crâniale présente : . à la partie ventrale : - les insertions du muscle sub-clavier et des ligaments costo-claviculaires, - le tubercule du scalène antérieur (de Lisfranc), insertion de ce muscle, limité de part et d’autre par deux sillons : . en dedans, pour la veine sub-clavière, . en dehors, pour l’artère sub-clavière ; en dehors de celle-ci passent les faisceaux du plexus brachial,

. à la partie moyenne : les insertions des muscles scalène moyen, petit dentelé postérieur et supérieur et du grand dentelé,

. à la partie moyenne : les insertions des muscles scalène moyen, petit dentelé postérieur et supérieur et du grand dentelé,

. à la partie dorsale : les insertions du ligament costo-transversaire et du muscle élévateur des côtes (sur-costal, levatores costi), Elle limite avec la clavicule la fente costo-claviculaire par laquelle le paquet vasculonerveux du membre thoracique quitte le thorax : lors de l’abduction de l’épaule, cette zone de passage se rétrécit ce qui peut entraîner un syndrome du défilé costo-claviculaire (ou de la traversée thoraco-brachiale) qui associe des troubles vasculaires et nerveux liés à la compression du pédicule vasculo-nerveux du membre thoracique.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. à la partie ventrale : - les insertions du muscle sub-clavier et des ligaments costo-claviculaires, - le tubercule du scalène antérieur (de Lisfranc), insertion de ce muscle, limité de part et d’autre par deux sillons : . en dedans, pour la veine sub-clavière, . en dehors, pour l’artère sub-clavière ; en dehors de celle-ci passent les faisceaux du plexus brachial,

. à la partie dorsale : les insertions du ligament costo-transversaire et du muscle élévateur des côtes (sur-costal, levatores costi), Elle limite avec la clavicule la fente costo-claviculaire par laquelle le paquet vasculonerveux du membre thoracique quitte le thorax : lors de l’abduction de l’épaule, cette zone de passage se rétrécit ce qui peut entraîner un syndrome du défilé costo-claviculaire (ou de la traversée thoraco-brachiale) qui associe des troubles vasculaires et nerveux liés à la compression du pédicule vasculo-nerveux du membre thoracique.

La cage thoracique est limitée en arrière par le rachis thoracique, latéralement par les côtes et en avant par le sternum : - elle présente un orifice crânial, l’ouverture supérieure du thorax, et un orifice caudal, l’ouverture inférieure du thorax, fermé par le diaphragme, - la face médiale des côtes est tapissée par le facia endo-thoracique qui la sépare du feuillet pariétal de la plèvre ; son feuillet viscéral recouvre le poumon : l’espace compris entre ces deux feuillets est la cavité pleurale, normalement virtuelle mais qui peut être remplie de liquide lors d’une pleurésie, de sang lors d’un hémothorax ou d’air lors d’un pneumothorax. Les espaces intercostaux sont occupés par les muscles intercostaux. Dans le sillon costal (gouttière sous-costale, sulcus costae) se trouve le paquet vasculonerveux intercostal, artère, veine et nerf : - l’anesthésie du nerf peut se faire par injection d’anesthésiant sous la côte,

La cage thoracique est limitée en arrière par le rachis thoracique, latéralement par les côtes et en avant par le sternum : - elle présente un orifice crânial, l’ouverture supérieure du thorax, et un orifice caudal, l’ouverture inférieure du thorax, fermé par le diaphragme, - la face médiale des côtes est tapissée par le facia endo-thoracique qui la sépare du feuillet pariétal de la plèvre ; son feuillet viscéral recouvre le poumon : l’espace compris entre ces deux feuillets est la cavité pleurale, normalement virtuelle mais qui peut être remplie de liquide lors d’une pleurésie, de sang lors d’un hémothorax ou d’air lors d’un pneumothorax. Les espaces intercostaux sont occupés par les muscles intercostaux. Dans le sillon costal (gouttière sous-costale, sulcus costae) se trouve le paquet vasculonerveux intercostal, artère, veine et nerf : - l’anesthésie du nerf peut se faire par injection d’anesthésiant sous la côte,

- lors d’une ponction pleurale, le médecin pique au ras du bord crânial de la côte sous-jacente, afin de ne pas blesser ce pédicule.

- lors d’une ponction pleurale, le médecin pique au ras du bord crânial de la côte sous-jacente, afin de ne pas blesser ce pédicule.

Sur le plan fonctionnel, l’augmentation des trois diamètres du thorax par l’horizontalisation des côtes permet l’inspiration :

Sur le plan fonctionnel, l’augmentation des trois diamètres du thorax par l’horizontalisation des côtes permet l’inspiration :

- les muscles qui élèvent les côtes les horizontalisent ; ils sont donc inspirateurs,

- les muscles qui élèvent les côtes les horizontalisent ; ils sont donc inspirateurs,

- les muscles qui abaissent les côtes sont expirateurs.

- les muscles qui abaissent les côtes sont expirateurs.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - rapports ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - rapports

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II - la première côte

106

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

106


L. COSTO-TRANSVERSAIRE SUPERIEUR

L. RADIE DE LA TETE COSTALE

L. RADIE DE LA TETE COSTALE

L. COSTOLAMELLAIRE

L. COSTOLAMELLAIRE

Cr

G

G

V

V

VUE LATERALE

Dr VUE DORSALE

L. COSTO-TRANSVERSAIRE LATERAL

Cr

L. COSTO-TRANSVERSAIRE SUPERIEUR

V

V

VUE LATERALE

L. COSTO-TRANSVERSAIRE LATERAL

Cr

L. COSTO-TRANSVERSAIRE SUPERIEUR

V Dr

L. COSTO-VERTEBRAL POSTERIEUR

VUE DORSALE

L. INTRA-ARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

L. COSTO-VERTEBRAL POSTERIEUR L. INTRA-ARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

L. COSTO-LAMELLAIRE

L. COSTO-LAMELLAIRE

L. COSTO-TRANSVERSAIRE

L. COSTO-TRANSVERSAIRE

L. RADIE DE LA TETE COSTALE Cd

L. INTRAARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

Dr VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. INTRAARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

L. INTRAARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

V

Cd Dr

VUE CRANIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. COSTO-TRANSVERSAIRE SUPERIEUR

L. RADIE DE LA TETE COSTALE L. INTRAARTICULAIRE DE LA TETE COSTALE

L. COSTOTRANSVERSAIRE

L. COSTOTRANSVERSAIRE

L. COSTO-TRANSVERSAIRE LATERAL

L. COSTO-TRANSVERSAIRE LATERAL

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ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

108

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LES ARTICULATIONS ENTRE CÔTES ET VERTÈBRES

LES ARTICULATIONS ENTRE CÔTES ET VERTÈBRES

On distingue les articulations costo-vertébrales et les articulations costo-transversaires :

On distingue les articulations costo-vertébrales et les articulations costo-transversaires :

- les articulations costo-vertébrales :

- les articulations costo-vertébrales : . unissent les têtes des côtes à la partie latérale des corps vertébraux thoraciques,

. sont des articulations synoviales planes dites doubles : les deux facettes de la tête costale s’articulent avec les fossettes des corps des vertèbres thoraciques sus- et sous-jacentes,

. sont des articulations synoviales planes dites doubles : les deux facettes de la tête costale s’articulent avec les fossettes des corps des vertèbres thoraciques sus- et sous-jacentes,

. sont stabilisées par une capsule et des ligaments costo-vertébraux : - postérieur, entre le col de la côte et la face dorsale du corps de la vertèbre susjacente, - antérieur ou ligament radié (rayonné) de la tête costale, tendu entre la partie ventrale de la tête costale et la face latérale des vertèbres sus- et sous-jacentes et du disque intervertébral, - intra-articulaire (interosseux) de la tête costale, qui s’insère sur le disque intervertébral et sépare les deux cavités articulaires,

. sont stabilisées par une capsule et des ligaments costo-vertébraux : - postérieur, entre le col de la côte et la face dorsale du corps de la vertèbre susjacente, - antérieur ou ligament radié (rayonné) de la tête costale, tendu entre la partie ventrale de la tête costale et la face latérale des vertèbres sus- et sous-jacentes et du disque intervertébral, - intra-articulaire (interosseux) de la tête costale, qui s’insère sur le disque intervertébral et sépare les deux cavités articulaires,

- les articulations costo-transversaires : . unissent le tubercule costal et la fossette costale transversaire des vertèbres thoraciques, . sont des articulations synoviales trochoïdes, . n’existent pas pour la onzième et la douzième côtes, . sont stabilisées par une capsule et les ligaments : - costo-transversaire latéral (postérieur) : le plus solide, tendu entre le tubercule costal et l’apex du processus transverse, - costo-transversaire supérieur : entre le col de la côte et le bord caudal du processus transverse de la vertèbre sus-jacente, - costo-transversaire (costo-transversaire interosseux) : entre la face dorsale du col de la côte et la face ventrale du processus transverse, - costo-lamellaire : entre la face dorsale du col de la côte et la lame de la vertèbre sus-jacente.

LES ARTICULATIONS DES CARTILAGES COSTAUX - les articulations chondro-costales sont des synchondroses, - les articulations inter-chondrales unissent les 7éme, 8éme, 9éme et 10éme cartilages costaux par des surfaces planes maintenues par des ligaments chondroïdes.

. la tête des première, onzième et douzième côtes s’articule avec un seul corps vertébral par l’intermédiaire d’une articulation synoviale plane dépourvue du ligament intra-articulaire de la tête costale. - les articulations costo-transversaires : . unissent le tubercule costal et la fossette costale transversaire des vertèbres thoraciques, . sont des articulations synoviales trochoïdes,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. la tête des première, onzième et douzième côtes s’articule avec un seul corps vertébral par l’intermédiaire d’une articulation synoviale plane dépourvue du ligament intra-articulaire de la tête costale.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. unissent les têtes des côtes à la partie latérale des corps vertébraux thoraciques,

. n’existent pas pour la onzième et la douzième côtes, . sont stabilisées par une capsule et les ligaments : - costo-transversaire latéral (postérieur) : le plus solide, tendu entre le tubercule costal et l’apex du processus transverse, - costo-transversaire supérieur : entre le col de la côte et le bord caudal du processus transverse de la vertèbre sus-jacente, - costo-transversaire (costo-transversaire interosseux) : entre la face dorsale du col de la côte et la face ventrale du processus transverse, - costo-lamellaire : entre la face dorsale du col de la côte et la lame de la vertèbre sus-jacente.

LES ARTICULATIONS DES CARTILAGES COSTAUX - les articulations chondro-costales sont des synchondroses, - les articulations inter-chondrales unissent les 7éme, 8éme, 9éme et 10éme cartilages costaux par des surfaces planes maintenues par des ligaments chondroïdes.

- les articulations chondro-sternales sont des articulations synoviales planes stabilisées par une capsule, un ligament sterno-costal intra-articulaire et des ligaments sternocostaux radiés (rayonnés) antérieur et postérieur ; les ligaments sterno-costaux radiés antérieurs réalisent en mélant leurs fibres la membrane sternale (raphé pré-sternal, membrana sterni) qui donne insertion au muscle grand pectoral.

- les articulations chondro-sternales sont des articulations synoviales planes stabilisées par une capsule, un ligament sterno-costal intra-articulaire et des ligaments sternocostaux radiés (rayonnés) antérieur et postérieur ; les ligaments sterno-costaux radiés antérieurs réalisent en mélant leurs fibres la membrane sternale (raphé pré-sternal, membrana sterni) qui donne insertion au muscle grand pectoral.

LES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

LES ARTICULATIONS PARTICULIÈRES

- la symphyse manubrio-sternale et la synchondrose xipho-sternale,

- la symphyse manubrio-sternale et la synchondrose xipho-sternale,

- les articulations sterno-costales et sterno-claviculaires. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

108

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- les articulations sterno-costales et sterno-claviculaires.

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ARTHROLOGIE DU THORAX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ARTHROLOGIE DU THORAX

108


M. INTERCOSTAL EXTERNE

M. INTERCOSTAL EXTERNE

M. INTERCOSTAL INTERNE

M. INTERCOSTAL INTERNE

M. INTERCOSTAL INTIME

M. INTERCOSTAL INTIME

POUMON

POUMON

EXPIRATION

VUES CRANIALES

VUES CRANIALES V

Ca L

Ca L

CAVITE PLEURALE

CAVITE PLEURALE

Cr M

PEDICULE VASCULONERVEUX INTERCOSTAL

V VUE LATERALE

PONCTION PLEURALE FASCIA ENDOTHORACIQUE

INSPIRATION

Cr

M

PEDICULE VASCULONERVEUX INTERCOSTAL

V VUE LATERALE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

EXPIRATION

PONCTION PLEURALE FASCIA ENDOTHORACIQUE

Cr

Cr Do

Do M

M

COUPE FRONTALE

COUPE FRONTALE

M. TRANSVERSE DU THORAX

M. TRANSVERSE DU THORAX

M. ELEVATEURS DES COTES

M. ELEVATEURS DES COTES

F. LONG

F. LONG

F. COURT

F. COURT

Cr

Cr V

V L

L

VUES DORSALES ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUES DORSALES ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

110

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

INSPIRATION


LES INTERCOSTAUX

LES INTERCOSTAUX

- au nombre de trois, ils comblent les 11 espaces intercostaux en hauteur mais n’occupent pas la totalité de la longueur de l’espace :

- au nombre de trois, ils comblent les 11 espaces intercostaux en hauteur mais n’occupent pas la totalité de la longueur de l’espace : . le muscle intercostal externe (musculi intercostales externi) : - est oblique en bas et en avant, - s’insère sur la lèvre latérale du sillon costal et se termine sur la face latérale de la côte sous-jacente, - s’étend du tubercule costal en arrière jusqu’au cartilage costal en avant, - se continue en avant par la membrane intercostale externe (membrana intercostalis externa) jusqu’au bord latéral du sternum,

. le muscle intercostal interne (moyen, interni) : - est oblique en bas et en arrière, - double en dedans le précédent : il s’insère sur la lèvre latérale du sillon costal et se termine sur le bord crânial de la côte sous-jacente, - s’étend du sternum en avant jusqu’à l’angle dorsal des côtes en arrière, - est prolongé en arrière par la membrane intercostale interne (membrana intercostalis interna),

. le muscle intercostal interne (moyen, interni) : - est oblique en bas et en arrière, - double en dedans le précédent : il s’insère sur la lèvre latérale du sillon costal et se termine sur le bord crânial de la côte sous-jacente, - s’étend du sternum en avant jusqu’à l’angle dorsal des côtes en arrière, - est prolongé en arrière par la membrane intercostale interne (membrana intercostalis interna),

- le pédicule vasculo-nerveux intercostal se situe à la partie crâniale de l’espace, entre les muscles intercostaux interne et intime, dans le sillon costal : il est constitué d’une artère intercostale, de ses deux veines satellites et du nerf intercostal situé sous les vaisseaux : . les artères intercostales naîssent de l’aorte, . le nerf intercostal envoie des rameaux aux muscles de l’espace intercostal qu’il parcourt, - l’action des muscles intercostaux est difficile à déterminer : . le muscle intercostal externe est élévateur des côtes donc inspirateur (accessoire), . les muscles intercostaux interne et intime sont abaisseurs des côtes et donc expirateurs (accessoires). LES ÉLÉVATEURS DES CÔTES (surcostaux, levatores costarum) Ce sont des petits muscles, obliques en bas et en dehors, qui occupent la partie dorsale des espaces intercostaux :

. le muscle intercostal intime (interne, intimi) : - est oblique en bas et en arrière, - est peu développé et parfois absent, - va de la lèvre médiale du sillon costal au bord crânial de la côte sous-jacente, - occupe la partie de l’espace intercostal située entre l’angle dorsal et l’angle ventral des côtes, - sa face profonde est tapissée par le fascia endothoracique,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le muscle intercostal intime (interne, intimi) : - est oblique en bas et en arrière, - est peu développé et parfois absent, - va de la lèvre médiale du sillon costal au bord crânial de la côte sous-jacente, - occupe la partie de l’espace intercostal située entre l’angle dorsal et l’angle ventral des côtes, - sa face profonde est tapissée par le fascia endothoracique,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. le muscle intercostal externe (musculi intercostales externi) : - est oblique en bas et en avant, - s’insère sur la lèvre latérale du sillon costal et se termine sur la face latérale de la côte sous-jacente, - s’étend du tubercule costal en arrière jusqu’au cartilage costal en avant, - se continue en avant par la membrane intercostale externe (membrana intercostalis externa) jusqu’au bord latéral du sternum,

- le pédicule vasculo-nerveux intercostal se situe à la partie crâniale de l’espace, entre les muscles intercostaux interne et intime, dans le sillon costal : il est constitué d’une artère intercostale, de ses deux veines satellites et du nerf intercostal situé sous les vaisseaux : . les artères intercostales naîssent de l’aorte, . le nerf intercostal envoie des rameaux aux muscles de l’espace intercostal qu’il parcourt, - l’action des muscles intercostaux est difficile à déterminer : . le muscle intercostal externe est élévateur des côtes donc inspirateur (accessoire), . les muscles intercostaux interne et intime sont abaisseurs des côtes et donc expirateurs (accessoires). LES ÉLÉVATEURS DES CÔTES (surcostaux, levatores costarum) Ce sont des petits muscles, obliques en bas et en dehors, qui occupent la partie dorsale des espaces intercostaux :

- origine : processus transverse,

- origine : processus transverse,

- terminaison : bord crânial de la côte sous-jacente,

- terminaison : bord crânial de la côte sous-jacente,

- innervation : rameaux dorsaux des nerfs spinaux thoraciques,

- innervation : rameaux dorsaux des nerfs spinaux thoraciques,

- action : inspirateurs accessoires,

- action : inspirateurs accessoires,

LE TRANSVERSE DU THORAX (triangulaire du sternum, transversus thoracis)

LE TRANSVERSE DU THORAX (triangulaire du sternum, transversus thoracis)

Il s’étend en éventail entre le sternum et les premiers cartilages costaux :

Il s’étend en éventail entre le sternum et les premiers cartilages costaux :

- origine : face dorsale du corps sternal et du processus xiphoïde, éme

éme

éme

- terminaison : bord caudal des 2 , 3 , 4 , 5

éme

éme

et 6

- origine : face dorsale du corps sternal et du processus xiphoïde, - terminaison : bord caudal des 2éme, 3éme, 4éme, 5éme et 6éme cartilages costaux,

cartilages costaux,

- action : abaisseur des côtes, donc expirateur. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MYOLOGIE DU THORAX

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MYOLOGIE DU THORAX

110

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- action : abaisseur des côtes, donc expirateur.

110


M. PETIT PECTORAL

M. PETIT PECTORAL

M. CORACO-BRACHIAL

M. CORACO-BRACHIAL

FASCIA CLAVI-PECTORAL

FASCIA CLAVI-PECTORAL

A. BRACHIALE

A. BRACHIALE

M. DENTELE ANTERIEUR

M. DENTELE ANTERIEUR

Cr

Cr Do

Do G

G

VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. SUB-CLAVIER

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. SUB-CLAVIER

112

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LES MUSCLES DE LA PAROI VENTRO-MÉDIALE DU THORAX

LES MUSCLES DE LA PAROI VENTRO-MÉDIALE DU THORAX

I - groupe ventral

I - groupe ventral

Cet ensemble musculaire constitue la paroi ventrale de la fosse (creux) axillaire.

Cet ensemble musculaire constitue la paroi ventrale de la fosse (creux) axillaire.

Il se compose de deux plans :

Il se compose de deux plans : - le plan profond est formé par le muscle sub-clavier en haut et le muscle petit pectoral en bas. Ils sont tous les deux entourés par le fascia clavi-pectoral (aponévrose clavi-pectoro-axillaire de Richet, fascia clavipectoralis) qui : . s’insère en haut sur les berges du sillon du sub-clavier,

. engaine ce muscle et se poursuit en entourant le petit pectoral puis le muscle coraco-brachial,

. engaine ce muscle et se poursuit en entourant le petit pectoral puis le muscle coraco-brachial,

. rejoint en bas le fascia (gaine aponévrotique) du grand pectoral pour former avec lui le ligament suspenseur de l’aisselle (de Gerdy),

. rejoint en bas le fascia (gaine aponévrotique) du grand pectoral pour former avec lui le ligament suspenseur de l’aisselle (de Gerdy),

- à la partie basse, ses feuillets rejoignent ceux du petit pectoral, se portent en arrière et fusionnent avec le fascia du groupe musculaire dorsal.

- le sub-clavier (sous-clavier, sub-clavius) est compris dans le fascia clavi-pectoral :

- le plan superficiel est formé du muscle grand pectoral entouré de son fascia, - à la partie basse, ses feuillets rejoignent ceux du petit pectoral, se portent en arrière et fusionnent avec le fascia du groupe musculaire dorsal.

- le sub-clavier (sous-clavier, sub-clavius) est compris dans le fascia clavi-pectoral :

. terminaison : à la face caudale de la clavicule, dans le sillon du muscle sub-clavier, . innervation : nerf sub-clavier (du sous-clavier, nervus subclavius) issu du plexus brachial (C5-C6), . action : il assure la fixité de la clavicule et abaisse son extrémité distale si le point fixe est en dedans ; il élève la 1ère côte si le point fixe est en dehors (inspirateur accessoire).

- le petit pectoral (pectoralis minor) est également enveloppé du fascia clavi-pectoral : . origine : trois digitations sur la face ventrale et le bord crânial des 3ème, 4ème et 5ème côtes, . terminaison : sur la face médiale de la partie horizontale du processus coracoïde, près de l’extrémité,

. origine : par de courtes fibres tendineuses, sur la 1ère côte et son cartilage, ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. origine : par de courtes fibres tendineuses, sur la 1ère côte et son cartilage,

. terminaison : à la face caudale de la clavicule, dans le sillon du muscle sub-clavier, . innervation : nerf sub-clavier (du sous-clavier, nervus subclavius) issu du plexus brachial (C5-C6), . action : il assure la fixité de la clavicule et abaisse son extrémité distale si le point fixe est en dedans ; il élève la 1ère côte si le point fixe est en dehors (inspirateur accessoire).

- le petit pectoral (pectoralis minor) est également enveloppé du fascia clavi-pectoral : . origine : trois digitations sur la face ventrale et le bord crânial des 3ème, 4ème et 5ème côtes, . terminaison : sur la face médiale de la partie horizontale du processus coracoïde, près de l’extrémité,

. innervation : nerf pectoral médial (nerf du petit pectoral, nervus pectoralis medialis) (C7-T1), branche du faisceau médial du plexus brachial, et anse des pectoraux,

. innervation : nerf pectoral médial (nerf du petit pectoral, nervus pectoralis medialis) (C7-T1), branche du faisceau médial du plexus brachial, et anse des pectoraux,

. action : abaisse le moignon de l’épaule, assure la fixité de la scapula, inspirateur accessoire (élève les 3ème, 4ème, et 5ème côtes).

. action : abaisse le moignon de l’épaule, assure la fixité de la scapula, inspirateur accessoire (élève les 3ème, 4ème, et 5ème côtes).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

112

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le plan superficiel est formé du muscle grand pectoral entouré de son fascia,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. s’insère en haut sur les berges du sillon du sub-clavier,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le plan profond est formé par le muscle sub-clavier en haut et le muscle petit pectoral en bas. Ils sont tous les deux entourés par le fascia clavi-pectoral (aponévrose clavi-pectoro-axillaire de Richet, fascia clavipectoralis) qui :

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C. CLAVICULAIRE

C. CLAVICULAIRE

C. STERNOCHONDRO-COSTAL

C. STERNOCHONDRO-COSTAL

A. BRACHIALE

A. BRACHIALE

C. ABDOMINAL

C. ABDOMINAL

M. DROIT DE L'ABDOMEN

M. DROIT DE L'ABDOMEN

M. GRAND PECTORAL

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

TENDON DU CHEF LONG DU BICEPS BRACHIAL

M. GRAND PECTORAL

Cr

Do

Do

G

G

VUES VENTRALES

VUES VENTRALES

N. THORACIQUE LONG

N. THORACIQUE LONG M. DENTELE ANTERIEUR

M. DENTELE ANTERIEUR

V

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

TENDON DU CHEF LONG DU BICEPS BRACHIAL

V

G

G

COUPE HORIZONTALE

COUPE HORIZONTALE

SYSSARCOSE INTERSERRATO-SCAPULAIRE

SYSSARCOSE INTERSERRATO-SCAPULAIRE

SYSSARCOSE INTERSERRATO-THORACIQUE

SYSSARCOSE INTERSERRATO-THORACIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

114

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


. origines : trois chefs : - crânial ou claviculaire : sur les 2/3 médiaux du bord ventral de la clavicule, la partie adjacente de sa face crâniale et la face ventrale des 2 premiers cartilages costaux ; il est oblique en bas et en dehors, - moyen ou sterno-chondro-costal : sur la partie ventro-latérale du manubrium et du corps du sternum (raphé tendineux d’entrecroisement des insertions droite et gauche), sur les cartilages costaux de la 1ère à la 6ème côte, presque horizontal, - caudal ou abdominal, le plus faible : sur le feuillet ventral de la gaine du muscle droit de l’abdomen (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis) dans sa partie proximale et le fascia abdominal ; il est oblique en haut et en dehors,

. terminaison : par un large tendon en forme de « U » ouvert en haut ou de « J » : - le chef crânial forme le plan ventral du U, le chef moyen sa partie caudale et le chef caudal, dont les fibres subissent une torsion, son plan dorsal, - ce tendon occupe le versant latéral de la lèvre latérale du sillon intertuberculaire jusqu’à la tubérosité deltoïdienne,

. terminaison : par un large tendon en forme de « U » ouvert en haut ou de « J » : - le chef crânial forme le plan ventral du U, le chef moyen sa partie caudale et le chef caudal, dont les fibres subissent une torsion, son plan dorsal, - ce tendon occupe le versant latéral de la lèvre latérale du sillon intertuberculaire jusqu’à la tubérosité deltoïdienne,

. action : adduction du bras, rotation médiale (muscle du bras de fer), antépulsion (pour la nage par exemple), abaissement de l’épaule (monter à la corde). Il est aussi inspirateur accessoire (élévation des côtes), . pathologies : - autrefois, lors d’un cancer du sein, on amputait le sein et le grand pectoral (opération d’Halsted), aujourd’hui on le conserve (opération de Pathey), - l’absence congénitale de grand pectoral peut exister dans le syndrome de Poland. II - groupe médial Constitué d’un seul muscle le dentelé antérieur (grand dentelé, serratus anterior) qui forme, avec la cage thoracique qu’il recouvre, la paroi médiale de la fosse axillaire. - origine : par plusieurs digitations charnues de la 1ère à la 10ème côte : le plus souvent il y a plusieurs digitations par côte (deux à trois). Elles s’insèrent sur la face latérale des côtes suivant une ligne courbe à concavité dorsale ; on distingue trois portions : . portion crâniale : digitations des 1ère et 2ème côtes reliées par une arcade fibreuse, . portion moyenne : digitations des 2ème, 3ème, 4ème côtes, . portion caudale : digitations de la 5ème à la 10ème côtes. - terminaison : le long du bord spinal de la scapula, sur la face ventrale : . portion crâniale : angle crânial, . portion moyenne : bord spinal, . portion caudale : angle caudal. - innervation : nerf thoracique long (respiratoire de Charles Bell ou nerf respiratoire externe, nervus thoracicus longus) (C5-C7), branche du plexus brachial.

. innervation : nerf pectoral latéral (nerf du grand pectoral, nervus pectoralis lateralis) (C5-T1) issu du faisceau latéral du plexus brachial. Il s’anastomose avec le nerf pectoral médial pour former l’anse des pectoraux, . action : adduction du bras, rotation médiale (muscle du bras de fer), antépulsion (pour la nage par exemple), abaissement de l’épaule (monter à la corde). Il est aussi inspirateur accessoire (élévation des côtes), . pathologies : - autrefois, lors d’un cancer du sein, on amputait le sein et le grand pectoral (opération d’Halsted), aujourd’hui on le conserve (opération de Pathey), - l’absence congénitale de grand pectoral peut exister dans le syndrome de Poland.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. innervation : nerf pectoral latéral (nerf du grand pectoral, nervus pectoralis lateralis) (C5-T1) issu du faisceau latéral du plexus brachial. Il s’anastomose avec le nerf pectoral médial pour former l’anse des pectoraux,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. origines : trois chefs : - crânial ou claviculaire : sur les 2/3 médiaux du bord ventral de la clavicule, la partie adjacente de sa face crâniale et la face ventrale des 2 premiers cartilages costaux ; il est oblique en bas et en dehors, - moyen ou sterno-chondro-costal : sur la partie ventro-latérale du manubrium et du corps du sternum (raphé tendineux d’entrecroisement des insertions droite et gauche), sur les cartilages costaux de la 1ère à la 6ème côte, presque horizontal, - caudal ou abdominal, le plus faible : sur le feuillet ventral de la gaine du muscle droit de l’abdomen (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis) dans sa partie proximale et le fascia abdominal ; il est oblique en haut et en dehors,

II - groupe médial Constitué d’un seul muscle le dentelé antérieur (grand dentelé, serratus anterior) qui forme, avec la cage thoracique qu’il recouvre, la paroi médiale de la fosse axillaire. - origine : par plusieurs digitations charnues de la 1ère à la 10ème côte : le plus souvent il y a plusieurs digitations par côte (deux à trois). Elles s’insèrent sur la face latérale des côtes suivant une ligne courbe à concavité dorsale ; on distingue trois portions : . portion crâniale : digitations des 1ère et 2ème côtes reliées par une arcade fibreuse, . portion moyenne : digitations des 2ème, 3ème, 4ème côtes, . portion caudale : digitations de la 5ème à la 10ème côtes. - terminaison : le long du bord spinal de la scapula, sur la face ventrale : . portion crâniale : angle crânial, . portion moyenne : bord spinal, . portion caudale : angle caudal. - innervation : nerf thoracique long (respiratoire de Charles Bell ou nerf respiratoire externe, nervus thoracicus longus) (C5-C7), branche du plexus brachial.

- action : attire la scapula en avant. Il abaisse donc l’épaule (mouvement qui constitue un préalable à son antépulsion). Il est également abducteur de l’épaule au-delà de 90° par bascule de la scapula (mouvement de sonnette). Il est inspirateur accessoire,

- action : attire la scapula en avant. Il abaisse donc l’épaule (mouvement qui constitue un préalable à son antépulsion). Il est également abducteur de l’épaule au-delà de 90° par bascule de la scapula (mouvement de sonnette). Il est inspirateur accessoire,

Le dentelé antérieur réalise de part et d’autre de lui deux espaces de glissement contenant de la graisse : syssarcose inter-serrato-thoracique et syssarcose interserrato-scapulaire. Ces pseudo-articulations permettent à la scapula de glisser et de tourner sur le thorax,

Le dentelé antérieur réalise de part et d’autre de lui deux espaces de glissement contenant de la graisse : syssarcose inter-serrato-thoracique et syssarcose interserrato-scapulaire. Ces pseudo-articulations permettent à la scapula de glisser et de tourner sur le thorax,

- pathologies : . la paralysie du dentelé antérieur donne une scapula « ailée » ou « volante » ; l’élévation du bras au-dessus de 90° n’est plus possible, . la paralysie isolée du rhomboïde donne aussi une scapula volante mais l’élévation du bras reste possible. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- pathologies : . la paralysie du dentelé antérieur donne une scapula « ailée » ou « volante » ; l’élévation du bras au-dessus de 90° n’est plus possible, . la paralysie isolée du rhomboïde donne aussi une scapula volante mais l’élévation du bras reste possible.

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le grand pectoral (pectoralis major) est un muscle très puissant, volumineux, en forme de quadrilatère les bras ballants et triangulaire lorsque les bras sont levés :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le grand pectoral (pectoralis major) est un muscle très puissant, volumineux, en forme de quadrilatère les bras ballants et triangulaire lorsque les bras sont levés :

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VUE LATERALE Cr G

VUE LATERALE Cr G

V

V

N. VAGUE GAUCHE

N. VAGUE GAUCHE

OESOPHAGE

OESOPHAGE

N. VAGUE DROIT

N. VAGUE DROIT

VEINE CAVE INFERIEURE

VEINE CAVE INFERIEURE

PILIER ACCESSOIRE

PILIER ACCESSOIRE

PILIER

M. GRAND PSOAS

M. GRAND PSOAS

M. CARRE DES LOMBES

M. CARRE DES LOMBES

Cr Do

Do G

G

VUES VENTRALES

VUES VENTRALES

L. ARQUE MEDIAN

L. ARQUE MEDIAN

N. GRAND SPLANCHNIQUE

N. GRAND SPLANCHNIQUE

L. ARQUE MEDIAL

N. PETIT SPLANCHNIQUE

TRIGONE STERNO-COSTAL

TRIGONE STERNO-COSTAL

V

Dr VUE DORSALE

ARCADES COSTALES

L. ARQUE LATERAL CONDUIT THORACIQUE

FENTE MEDIALE

N. INTERCOSTAUX Cr

ARCADES COSTALES

L. ARQUE MEDIAL

N. PETIT SPLANCHNIQUE

FENTE MEDIALE

N. INTERCOSTAUX

V. LOMBALE ASCENDANTE

PILIER

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

AORTE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

AORTE

Cr

Dr VUE DORSALE

L. ARQUE LATERAL CONDUIT THORACIQUE

TRONC SYMPATHIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

V. LOMBALE ASCENDANTE

TRONC SYMPATHIQUE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Le diaphragme est un muscle large et plat qui forme une vaste voûte allongée transversalement séparant la cavité thoracique (cavum thoracis) de la cavité abdominale (cavum abdominale).

Le diaphragme est un muscle large et plat qui forme une vaste voûte allongée transversalement séparant la cavité thoracique (cavum thoracis) de la cavité abdominale (cavum abdominale).

Il est fixé au niveau du pourtour de l’ouverture inférieure du thorax et du rachis lombal.

Il est fixé au niveau du pourtour de l’ouverture inférieure du thorax et du rachis lombal.

Ses deux coupoles remontent très haut dans le thorax : en expiration, la droite atteint le 4ème espace intercostal antérieur et la gauche le 5ème ; en inspiration, la droite descend au niveau du 6ème espace intercostal antérieur et la gauche du 7ème. La région située sous les coupoles diaphragmatiques mais à l’intérieur des côtes est la région thoraco-abdominale.

Ses deux coupoles remontent très haut dans le thorax : en expiration, la droite atteint le 4ème espace intercostal antérieur et la gauche le 5ème ; en inspiration, la droite descend au niveau du 6ème espace intercostal antérieur et la gauche du 7ème. La région située sous les coupoles diaphragmatiques mais à l’intérieur des côtes est la région thoraco-abdominale.

C’est un muscle strié dont la contraction est à la fois volontaire et automatique : c’est le muscle inspirateur principal.

C’est un muscle strié dont la contraction est à la fois volontaire et automatique : c’est le muscle inspirateur principal.

I - insertions périphériques

I - insertions périphériques A - insertions dorsales : partie lombale (pars lumbalis)

Elles se font par l’intermédaire des piliers du diaphragme qui donnent naissance à de gros faisceaux musculaires ; les piliers droits descendent plus bas que les gauches : - les piliers (crus) s’insèrent sur la face ventrale du rachis lombal, en position para-médiane, près des faces supérieure et inférieure des corps vertébraux et sur les disques intervertébraux adjacents : . sur L1, L2 et L3 pour le pilier droit (crus dextrum), . sur L1 et L2 pour le pilier gauche (crus sinistrum), . les fibres de ces deux piliers s’entrecroisent à la face ventrale des vertèbres, - les piliers accessoires s’insèrent sur la paroi latérale des corps vertébraux et des disques adjacents : . de L1 et L2 pour le droit, . de L1 pour le gauche, . ces piliers accessoires sont formés par les fibres les plus latérales des piliers, séparées de ceux-ci par les nerfs grands splanchniques, - le ligament arqué médian (ligamentum arcuatum medianum) est une arcade fibreuse formée par la fusion des deux piliers en regard de T12 qui délimitent ainsi le hiatus aortique (orifice aortique, hiatus aorticus) : . les fibres musculaires issues du ligament arqué médian forment avec celuici un «8» et constituent le hiatus œsophagien (orifice œsophagien, hiatus esophageus) au-dessus et en avant du hiatus aortique, . quelques fibres musculaires s’insèrent sur l’œsophage (muscle de Rouget et de Juvara), . cette structure participe au maintien de l’œsophage et donc à celui de l’estomac dans la cavité abdominale : sa déhiscence est une cause possible des hernies hiatales pouvant entraîner un reflux gastro-œsophagien.

Elles se font par l’intermédaire des piliers du diaphragme qui donnent naissance à de gros faisceaux musculaires ; les piliers droits descendent plus bas que les gauches : - les piliers (crus) s’insèrent sur la face ventrale du rachis lombal, en position para-médiane, près des faces supérieure et inférieure des corps vertébraux et sur les disques intervertébraux adjacents : . sur L1, L2 et L3 pour le pilier droit (crus dextrum), . sur L1 et L2 pour le pilier gauche (crus sinistrum), . les fibres de ces deux piliers s’entrecroisent à la face ventrale des vertèbres, - les piliers accessoires s’insèrent sur la paroi latérale des corps vertébraux et des disques adjacents : . de L1 et L2 pour le droit, . de L1 pour le gauche, . ces piliers accessoires sont formés par les fibres les plus latérales des piliers, séparées de ceux-ci par les nerfs grands splanchniques, - le ligament arqué médian (ligamentum arcuatum medianum) est une arcade fibreuse formée par la fusion des deux piliers en regard de T12 qui délimitent ainsi le hiatus aortique (orifice aortique, hiatus aorticus) : . les fibres musculaires issues du ligament arqué médian forment avec celuici un «8» et constituent le hiatus œsophagien (orifice œsophagien, hiatus esophageus) au-dessus et en avant du hiatus aortique, . quelques fibres musculaires s’insèrent sur l’œsophage (muscle de Rouget et de Juvara), . cette structure participe au maintien de l’œsophage et donc à celui de l’estomac dans la cavité abdominale : sa déhiscence est une cause possible des hernies hiatales pouvant entraîner un reflux gastro-œsophagien.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

B - insertions latérales : partie costale (pars costalis) - ces insertions se font par les arcades fibreuses lombo-costales : . le ligament arqué médial (arcade du psoas, ligamentum arcuatum mediale) entre le pilier accessoire et le sommet du processus costiforme de L1, . le ligament arqué latéral (arcade du carré des lombes ou ligament cintré du diaphragme, ligamentum arcuatum laterale), est tendu du sommet du processus costiforme de L1 à l’extrémité de la 12ème côte, . les arcades costales (arcades de Sénac, arcus costalis) sont tendues entre l’extrémité de 2 côtes consécutives : 12ème à 11ème, 11ème à 10ème, . les insertions suivantes sont chondro-costales puis chondrales pour les 9ème, 8ème, 7ème côtes : elles se font sur la face médiale, au contact des insertions du muscle transverse de l’abdomen, - les fibres musculaires issues de ces insertions forment les coupoles diaphragmatiques et se dirigent vers le centre tendineux du diaphragme, - au-dessus du ligament arqué latéral se trouve le trigone lombo-costal (hiatus costo-lombaire, trigonum lumbocostalis) : zone dépourvue de fibres musculaires qui sépare la plèvre de la région rénale.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

A - insertions dorsales : partie lombale (pars lumbalis)

B - insertions latérales : partie costale (pars costalis) - ces insertions se font par les arcades fibreuses lombo-costales : . le ligament arqué médial (arcade du psoas, ligamentum arcuatum mediale) entre le pilier accessoire et le sommet du processus costiforme de L1, . le ligament arqué latéral (arcade du carré des lombes ou ligament cintré du diaphragme, ligamentum arcuatum laterale), est tendu du sommet du processus costiforme de L1 à l’extrémité de la 12ème côte, . les arcades costales (arcades de Sénac, arcus costalis) sont tendues entre l’extrémité de 2 côtes consécutives : 12ème à 11ème, 11ème à 10ème, . les insertions suivantes sont chondro-costales puis chondrales pour les 9ème, 8ème, 7ème côtes : elles se font sur la face médiale, au contact des insertions du muscle transverse de l’abdomen, - les fibres musculaires issues de ces insertions forment les coupoles diaphragmatiques et se dirigent vers le centre tendineux du diaphragme, - au-dessus du ligament arqué latéral se trouve le trigone lombo-costal (hiatus costo-lombaire, trigonum lumbocostalis) : zone dépourvue de fibres musculaires qui sépare la plèvre de la région rénale.

C - insertions ventrales : partie sternale (pars sternalis) Deux languettes tendineuses s’insèrent à la face dorsale du processus xiphoïde : - l’interstice qui les sépare est la fente médiane du diaphragme (fente de Marfan), - leur bord latéral est séparé de la partie costale par le trigone sterno-costal (hiatus costo-xiphoïdien ouFONCTIONNELLE fente de Larrey, trigonumAXIAL sternocostalis). ANATOMIE DESCRIPTIVE ET DU SYSTEME Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

116

C - insertions ventrales : partie sternale (pars sternalis) Deux languettes tendineuses s’insèrent à la face dorsale du processus xiphoïde : - l’interstice qui les sépare est la fente médiane du diaphragme (fente de Marfan), - leur bord latéral est séparé de la partie costale par le trigone sterno-costal (hiatus costo-xiphoïdien ou fente de Larrey, trigonum sternocostalis).

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE DIAPHRAGME (diaphragme thoraco-abdominal, diaphragma)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE DIAPHRAGME (diaphragme thoraco-abdominal, diaphragma)

116


FENTE MEDIALE

TRIANGLE STERNO-COSTAL PERICARDE

FOLIOLE VENTRALE VEINE CAVE INFERIEURE ET N. PHRENIQUE

N. PHRENIQUE GAUCHE

N. VAGUE GAUCHE

OESOPHAGE FOLIOLE GAUCHE

N. VAGUE DROIT

FENTE MEDIALE

TRIANGLE STERNO-COSTAL PERICARDE

FOLIOLE VENTRALE VEINE CAVE INFERIEURE ET N. PHRENIQUE

N. PHRENIQUE GAUCHE

N. VAGUE GAUCHE

OESOPHAGE FOLIOLE GAUCHE

N. VAGUE DROIT

AORTE FOLIOLE DROITE

AORTE FOLIOLE DROITE TRIANGLE LOMBO-COSTAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

TRIANGLE LOMBO-COSTAL CONDUIT THORACIQUE

V

Cr G

CONDUIT THORACIQUE

V

G VUE CAUDALE

1 : REGION EPIGASTRIQUE

1

4'

5

2

5'

6

3

6'

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE CAUDALE

4

1 : REGION EPIGASTRIQUE

2 : REGION OMBILICALE 3 : REGION PUBIENNE 4 - 4' : REGIONS DES HYPOCHONDRES 5 - 5' : REGIONS LATERALES Cr

6 - 6' : REGIONS INGUINALES

4

1

4'

5

2

5'

6

3

6'

2 : REGION OMBILICALE 3 : REGION PUBIENNE

4 - 4' : REGIONS DES HYPOCHONDRES 5 - 5' : REGIONS LATERALES Cr

6 - 6' : REGIONS INGUINALES

Do

Do

G

G

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE VENTRALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

118

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


II - insertions centrales

II - insertions centrales

Elles se font sur le centre tendineux (centre phrénique ou miroir de Van Helmont, centrum tendineum), zone fibreuse, brillante, blanc-nacrée.

Elles se font sur le centre tendineux (centre phrénique ou miroir de Van Helmont, centrum tendineum), zone fibreuse, brillante, blanc-nacrée.

En forme de trèfle, celui-ci est formé par deux faisceaux fibreux, les bandelettes semi-circulaires, qui constituent trois folioles : - la bandelette semi-circulaire supérieure est ventro-latérale droite et forme les folioles ventrale et droite, - la bandelette semi-circulaire inférieure est transversale, droite-gauche, et forme les folioles droite et gauche, - la foliole droite a donc une double épaisseur, - les deux bandelettes semi-circulaires sont séparées du côté droit par le foramen de la veine cave inférieure (foramen vena cavae inferior),

En forme de trèfle, celui-ci est formé par deux faisceaux fibreux, les bandelettes semi-circulaires, qui constituent trois folioles : - la bandelette semi-circulaire supérieure est ventro-latérale droite et forme les folioles ventrale et droite, - la bandelette semi-circulaire inférieure est transversale, droite-gauche, et forme les folioles droite et gauche, - la foliole droite a donc une double épaisseur, - les deux bandelettes semi-circulaires sont séparées du côté droit par le foramen de la veine cave inférieure (foramen vena cavae inferior),

IV - rapports - la face crâniale du diaphragme supporte les viscères thoraciques : . poumons, enveloppés de la plèvre, . coeur, entouré du péricarde : celui-ci repose sur la foliole ventrale du centre tendineux auquel il adhére par les ligaments phrénico-péricardiques (phrénopéricardiques, phrenicopericardiaca) antérieur, droit et gauche, - la face caudale du diaphragme est en contact avec : . le foie situé sous la coupole droite et le centre tendineux, . le fundus gastrique (grosse tubérosité de l’estomac, fundus ventriculi) et la rate situés sous la coupole gauche, - la région abdominale est divisée en neufs régions par deux lignes verticales passant au milieu de chaque pli inguinal et deux lignes horizontales, l’une rasant le bord caudal de la cage thoracique, l’autre passant par les épines iliaques antérosupérieures : . région épigastrique (épigastre, regio epigastrica), . région ombilicale (péri-ombilicale, regio umbilicalis), . région pubienne (hypogastre, regio pubica), . régions des hypochondres droit et gauche (hypochondre, regio hypochondriaca), . régions latérales droite et gauche (flanc, regio lateralis), . régions inguinales (regio inguinalis) droite et gauche. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

B - les interstices - entre les piliers et les piliers accessoires passent, des deux côtés, le nerf grand splanchnique (splanchnicus major) et la veine lombale ascendante (lumbalis ascendens), - sous le ligament arqué médial passent des deux côtés le grand psoas, le nerf petit splanchnique (splanchnicus minor) et le tronc sympathique (chaine sympathique, truncus sympathicus), avec à droite la veine azygos (azygos) et à gauche la veine hémi-azygos (hemiazygos), - sous le ligament arqué latéral passent le muscle carré des lombes et le 12ème pédicule vasculo-nerveux intercostal, - les digitations costales suivantes sont traversées par les pédicules intercostaux correspondants, - le triangle sterno-costal est parcouru par l’artère épigastrique supérieure issue de l’artère thoracique interne et par un rameau du nerf phrénique.

A - les orifices - dans le hiatus aortique, entre les piliers et sous le ligament arqué médian, passent l’aorte et le conduit thoracique (canal thoracique, ductus thoracicus), - le hiatus œsophagien, musculaire et extensible, laisse passer l’œsophage et les deux nerfs vagues (vague ou pneumogastrique, vagus), Xème paire de nerfs crâniens, - le foramen de la veine cave inférieure, rigide et inextensible, est traversé par la veine cave inférieure ; le nerf phrénique (phrenicus) droit s’y termine, - le nerf phrénique gauche passe de la région thoracique à la région abdominale entre la foliole ventrale et la foliole gauche, à la périphérie du centre tendineux du diaphragme, B - les interstices - entre les piliers et les piliers accessoires passent, des deux côtés, le nerf grand splanchnique (splanchnicus major) et la veine lombale ascendante (lumbalis ascendens), - sous le ligament arqué médial passent des deux côtés le grand psoas, le nerf petit splanchnique (splanchnicus minor) et le tronc sympathique (chaine sympathique, truncus sympathicus), avec à droite la veine azygos (azygos) et à gauche la veine hémi-azygos (hemiazygos), - sous le ligament arqué latéral passent le muscle carré des lombes et le 12ème pédicule vasculo-nerveux intercostal, - les digitations costales suivantes sont traversées par les pédicules intercostaux correspondants, - le triangle sterno-costal est parcouru par l’artère épigastrique supérieure issue de l’artère thoracique interne et par un rameau du nerf phrénique.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

A - les orifices - dans le hiatus aortique, entre les piliers et sous le ligament arqué médian, passent l’aorte et le conduit thoracique (canal thoracique, ductus thoracicus), - le hiatus œsophagien, musculaire et extensible, laisse passer l’œsophage et les deux nerfs vagues (vague ou pneumogastrique, vagus), Xème paire de nerfs crâniens, - le foramen de la veine cave inférieure, rigide et inextensible, est traversé par la veine cave inférieure ; le nerf phrénique (phrenicus) droit s’y termine, - le nerf phrénique gauche passe de la région thoracique à la région abdominale entre la foliole ventrale et la foliole gauche, à la périphérie du centre tendineux du diaphragme,

IV - rapports - la face crâniale du diaphragme supporte les viscères thoraciques : . poumons, enveloppés de la plèvre, . coeur, entouré du péricarde : celui-ci repose sur la foliole ventrale du centre tendineux auquel il adhére par les ligaments phrénico-péricardiques (phrénopéricardiques, phrenicopericardiaca) antérieur, droit et gauche, - la face caudale du diaphragme est en contact avec : . le foie situé sous la coupole droite et le centre tendineux, . le fundus gastrique (grosse tubérosité de l’estomac, fundus ventriculi) et la rate situés sous la coupole gauche,

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- la région abdominale est divisée en neufs régions par deux lignes verticales passant au milieu de chaque pli inguinal et deux lignes horizontales, l’une rasant le bord caudal de la cage thoracique, l’autre passant par les épines iliaques antérosupérieures : . région épigastrique (épigastre, regio epigastrica), . région ombilicale (péri-ombilicale, regio umbilicalis), . région pubienne (hypogastre, regio pubica), . régions des hypochondres droit et gauche (hypochondre, regio hypochondriaca), . régions latérales droite et gauche (flanc, regio lateralis), . régions inguinales (regio inguinalis) droite et gauche.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

III - orifices et interstices du diaphragme

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

III - orifices et interstices du diaphragme

118


Cr

N. PHRENIQUE

Cr

G V

V

N. PHRENIQUE

VUES LATERALES

N. INTERCOSTAUX

VUES LATERALES

N. INTERCOSTAUX

INSPIRATION

HERNIE HIATALE

HERNIE HIATALE

HERNIE DIAPHRAGMATIQUE

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

INSPIRATION

HERNIE DIAPHRAGMATIQUE

Cr Do

Do

G VUES VENTRALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

G

G VUES VENTRALES

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

120

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


V - innervation

V - innervation

Le diaphragme a une origine embryologique haute, cervicale.

Le diaphragme a une origine embryologique haute, cervicale.

Lors de sa migration embryologique, il emmène avec lui son innervation principale et sa vascularisation.

Lors de sa migration embryologique, il emmène avec lui son innervation principale et sa vascularisation.

Son innervation est triple :

Son innervation est triple :

- les nerfs phréniques droit et gauche (C4) sont les nerfs moteurs du diaphragme,

- les nerfs phréniques droit et gauche (C4) sont les nerfs moteurs du diaphragme,

- les six derniers nerfs intercostaux, moteurs pour les muscles intercostaux, donnent des rameaux sensitifs au diaphragme,

- les six derniers nerfs intercostaux, moteurs pour les muscles intercostaux, donnent des rameaux sensitifs au diaphragme,

- le tronc sympathique assure son innervation végétative et sa tonicité.

- le tronc sympathique assure son innervation végétative et sa tonicité.

- il aprticipe à la continence oeso-gastrique en s’opposant au reflux gastroœsophagien, - il intervient dans le hoquet, le rire, le sanglot, le cri et le bâillement. VII - pathologies - les hernies diaphragmatiques peuvent être congénitales ou acquises ; habituellement unilatérales, elles peuvent contenir différents viscères abdominaux selon leur importance, - les hernies hiatales sont liées à une déhiscence de l’orifice œsophagien du diaphragme qui permet le passage dans la cavité thoracique de la jonction oesogastrique et d’une partie des l’estomac, - les tétraplégies par section ou traumatisme médullaire sont viables si le niveau lésionnel se situe sous C4 ; au-dessus elles s’accompagnent d’une paralysie diaphragmatique.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- il intervient activement dans tous les actes physiologiques où la pression abdominale augmente (miction, défécation, accouchement),

- c’est le muscle inspirateur principal, très puissant : lors de l’inspiration, le centre tendineux du diaphragme s’abaisse et prend appui sur la poulie viscérale abdominale qu’il repousse en partie vers le bas : grâce à la résistance de celle-ci, les insertions périphériques du diaphragme soulèvent les côtes, ce qui entraîne une augmentation du volume thoracique à l’origine de l’inspiration, - il intervient activement dans tous les actes physiologiques où la pression abdominale augmente (miction, défécation, accouchement), - il aprticipe à la continence oeso-gastrique en s’opposant au reflux gastroœsophagien, - il intervient dans le hoquet, le rire, le sanglot, le cri et le bâillement. VII - pathologies - les hernies diaphragmatiques peuvent être congénitales ou acquises ; habituellement unilatérales, elles peuvent contenir différents viscères abdominaux selon leur importance,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- c’est le muscle inspirateur principal, très puissant : lors de l’inspiration, le centre tendineux du diaphragme s’abaisse et prend appui sur la poulie viscérale abdominale qu’il repousse en partie vers le bas : grâce à la résistance de celle-ci, les insertions périphériques du diaphragme soulèvent les côtes, ce qui entraîne une augmentation du volume thoracique à l’origine de l’inspiration,

- les hernies hiatales sont liées à une déhiscence de l’orifice œsophagien du diaphragme qui permet le passage dans la cavité thoracique de la jonction oesogastrique et d’une partie des l’estomac, - les tétraplégies par section ou traumatisme médullaire sont viables si le niveau lésionnel se situe sous C4 ; au-dessus elles s’accompagnent d’une paralysie diaphragmatique.

120

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VI - action

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VI - action

120


VUE VENTRALE

Cr

Cr

Do

Do G

G

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

M. CARRE DES LOMBES

M. CARRE DES LOMBES

N. SUB-COSTAL

N. SUB-COSTAL

N. ILIO-HYPOGASTRIQUE N.ILIO-INGUINAL

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

N. CUTANE LATERAL DE LA CUISSE

V. LOMBALE ASCENDANTE

N. ILIO-HYPOGASTRIQUE

N. CUTANE LATERAL DE LA CUISSE N. GENITO-FEMORAL

M. ILIAQUE

M. ILIAQUE

N. FEMORAL

N. FEMORAL

N. OBTURATEUR

N. OBTURATEUR

V. LOMBALE ASCENDANTE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

N. GENITO-FEMORAL

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

V. LOMBALE ASCENDANTE

V. LOMBALE ASCENDANTE

A. LOMBALE

A. LOMBALE

M. TRANSVERSE

M. TRANSVERSE

M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

M. CARRE DES LOMBES

M. CARRE DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

V

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

N.ILIO-INGUINAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE VENTRALE

V Cr

Cr G

G

COUPE HORIZONTALE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

COUPE HORIZONTALE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

122

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LES MUSCLES DES LOMBES

LES MUSCLES DES LOMBES

Ce sont les muscles ilio-psoas, carré des lombes et l’inconstant petit psoas.

Ce sont les muscles ilio-psoas, carré des lombes et l’inconstant petit psoas.

L’ILIO-PSOAS (psoas-iliaque, iliopsoas)

L’ILIO-PSOAS (psoas-iliaque, iliopsoas)

C’est un muscle puissant, triangulaire à base médiale qui s’étend du rachis lombal et du bassin jusqu’au fémur ; il est composé de deux muscles, le grand psoas et l’iliaque :

C’est un muscle puissant, triangulaire à base médiale qui s’étend du rachis lombal et du bassin jusqu’au fémur ; il est composé de deux muscles, le grand psoas et l’iliaque :

I - origine et trajet

I - origine et trajet

- l’iliaque (iliaque, iliacus) : . s’insère dans la fosse iliaque, sur la lèvre médiale de la crête iliaque, sur le ligament ilio-lombal ainsi que sur les ligaments ventraux de l’articulation sacroiliaque et l’aile du sacrum, . le corps musculaire fusionne avec celui du grand psoas et l’accompagne. II - terminaison : les deux muscles possèdent un tendon commun qui traverse le plan profond du trigone fémoral pour se terminer sur le petit trochanter, III - innervation L’ilio-psoas et l’iliaque sont innervés de façon segmentaire par des branches collatérales courtes du plexus lombal ou par des rameaux issus du nerf fémoral. Les fibres nerveuses sont issues de L1, L2 et L3 pour le muscle grand psoas et de L2, L3 et L4 pour le muscle iliaque. IV - action : il est extrêmement puissant :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le grand psoas (psoas, psoas major) est formé de deux chefs : . le chef corporéal forme le plan superficiel : - il s’insère par des languettes tendineuses sur la face latérale des disques intervertébraux lombaux et sur la partie adjacente des faces supérieure et inférieure des corps vertébraux de T12 à L5, - les languettes d’insertion sont réunies par des arcades tendineuses en regard des faces latérales de chaque corps vertébral, . le chef costiforme constitue le plan profond et s’insère par des languettes musculaires sur les processus costiformes des quatre premières vertèbres lombales et, accessoirement, de la cinquième, . ces deux chefs se réunissent pour former un corps musculaire triangulaire : - oblique en bas, en dehors et en avant, - qui traverse l’excavation pelvienne au-dessus du détroit supérieur et passe devant le bord ventral de l’os coxal, sous le ligament inguinal, dans la lacune musculaire, en dehors de l’arcade ilio-pectinée, accompagné du nerf fémoral qui longe son bord latéral,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- le grand psoas (psoas, psoas major) est formé de deux chefs : . le chef corporéal forme le plan superficiel : - il s’insère par des languettes tendineuses sur la face latérale des disques intervertébraux lombaux et sur la partie adjacente des faces supérieure et inférieure des corps vertébraux de T12 à L5, - les languettes d’insertion sont réunies par des arcades tendineuses en regard des faces latérales de chaque corps vertébral, . le chef costiforme constitue le plan profond et s’insère par des languettes musculaires sur les processus costiformes des quatre premières vertèbres lombales et, accessoirement, de la cinquième, . ces deux chefs se réunissent pour former un corps musculaire triangulaire : - oblique en bas, en dehors et en avant, - qui traverse l’excavation pelvienne au-dessus du détroit supérieur et passe devant le bord ventral de l’os coxal, sous le ligament inguinal, dans la lacune musculaire, en dehors de l’arcade ilio-pectinée, accompagné du nerf fémoral qui longe son bord latéral,

- l’iliaque (iliaque, iliacus) : . s’insère dans la fosse iliaque, sur la lèvre médiale de la crête iliaque, sur le ligament ilio-lombal ainsi que sur les ligaments ventraux de l’articulation sacroiliaque et l’aile du sacrum, . le corps musculaire fusionne avec celui du grand psoas et l’accompagne. II - terminaison : les deux muscles possèdent un tendon commun qui traverse le plan profond du trigone fémoral pour se terminer sur le petit trochanter, III - innervation L’ilio-psoas et l’iliaque sont innervés de façon segmentaire par des branches collatérales courtes du plexus lombal ou par des rameaux issus du nerf fémoral. Les fibres nerveuses sont issues de L1, L2 et L3 pour le muscle grand psoas et de L2, L3 et L4 pour le muscle iliaque. IV - action : il est extrêmement puissant :

- lorsque le point fixe est le rachis, il est fléchisseur de la cuisse sur le bassin, rotateur latéral et adducteur de la hanche,

- lorsque le point fixe est le rachis, il est fléchisseur de la cuisse sur le bassin, rotateur latéral et adducteur de la hanche,

- si le point fixe est le fémur, il fléchit le tronc,

- si le point fixe est le fémur, il fléchit le tronc,

- la contraction bilatérale des deux ilio-psoas renforce la rigidité du rachis lombal et participe ainsi à l’équilibre vertical du corps.

- la contraction bilatérale des deux ilio-psoas renforce la rigidité du rachis lombal et participe ainsi à l’équilibre vertical du corps.

LE PETIT PSOAS (psoas minor)

LE PETIT PSOAS (psoas minor)

- c’est un faisceau accessoire du grand psoas, constitué de languettes musculaires issues de T12 et L1, qui croisent en avant le grand psoas,

- c’est un faisceau accessoire du grand psoas, constitué de languettes musculaires issues de T12 et L1, qui croisent en avant le grand psoas,

- il se termine dans le fascia iliaca et dans l’arcade ilio-pectinée.

- il se termine dans le fascia iliaca et dans l’arcade ilio-pectinée.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MYOLOGIE DE L’ABDOMEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MYOLOGIE DE L’ABDOMEN

122

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

122


VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

Cr

Cr

Do

Do G

G

M. CARRE DES LOMBES

L. ILIO-LOMBAL

L. ILIO-LOMBAL

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

M. GRAND PSOAS (C. CORPOREAL)

V. LOMBALE ASCENDANTE

V. LOMBALE ASCENDANTE

A. LOMBALE

A. LOMBALE

M. TRANSVERSE

M. TRANSVERSE

M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

M. GRAND PSOAS (C. COSTIFORME)

M. CARRE DES LOMBES

M. CARRE DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

M. ILIO-COSTAL DES LOMBES

V

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. CARRE DES LOMBES

V Cr

Cr G

G

COUPE HORIZONTALE ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

COUPE HORIZONTALE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

124

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Muscle large, plat et rectangulaire, tendu de la douzième côte à la crête iliaque et au rachis lombal ; il est engainé dans un fascia qui donne insertion au muscle transverse de l’abdomen :

Muscle large, plat et rectangulaire, tendu de la douzième côte à la crête iliaque et au rachis lombal ; il est engainé dans un fascia qui donne insertion au muscle transverse de l’abdomen :

- origine : sur le bord caudal de la douzième côte,

- origine : sur le bord caudal de la douzième côte,

- trajet et terminaison :

- trajet et terminaison :

. le faisceau ventral est le plus épais : il est vertical et se termine sur : - le tiers dorsal de la lèvre médiale de la crête iliaque, - le ligament iliolombal (ligamentum iliolumbale), - les processus costiformes de L1, L2, L3 et L4,

. le faisceau ventral est le plus épais : il est vertical et se termine sur : - le tiers dorsal de la lèvre médiale de la crête iliaque, - le ligament iliolombal (ligamentum iliolumbale), - les processus costiformes de L1, L2, L3 et L4,

. le faisceau dorsal est oblique en bas et en dedans et se termine sur les processus costiformes de L2, L3, L4 et L5,

. le faisceau dorsal est oblique en bas et en dedans et se termine sur les processus costiformes de L2, L3, L4 et L5,

- innervation : douzième nerf intercostal, et collatérales courtes du plexus lombal,

- innervation : douzième nerf intercostal, et collatérales courtes du plexus lombal,

- action :

- action :

. si sa contraction est bilatérale, il renforce la rigidité du rachis lombal, . lors de l’appui unipodal, il soulève la hanche du côté du pied levé pour que le bassin reste horizontal. RAPPORTS - entre les deux plans du grand psoas, existe un espace cellulo-adipeux dans lequel cheminent : . le plexus lombal, . la veine lombale ascendante, . les artères et les veines lombales ainsi que les rameaux communicants du tronc sympathique lombal qui passent sous les arcades tendineuses du grand psoas, - les vaisseaux iliaques et fémoraux cheminent contre le bord médial du grand psoas, - à la face ventrale du muscle se trouvent des organes rétro-péritonéaux (pôle caudal du rein, uretère, vaisseaux génitaux) et des organes intra-péritonéaux : cæcum et appendice vermiculaire à droite (psoïtis lors de l’appendicite), colon sigmoïde à gauche, - le muscle est recouvert par le fascia iliaca (aponévrose lombo-iliaque) qui occupe transversalement toute la fosse iliaque, depuis les insertions hautes du muscle iliopsoas jusqu’à son insertion trochantérique.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. incline le rachis lombal par ses insertions costiformes,

. abaisse la douzième côte, il est donc expirateur, . incline le rachis lombal par ses insertions costiformes, . si sa contraction est bilatérale, il renforce la rigidité du rachis lombal, . lors de l’appui unipodal, il soulève la hanche du côté du pied levé pour que le bassin reste horizontal. RAPPORTS - entre les deux plans du grand psoas, existe un espace cellulo-adipeux dans lequel cheminent : . le plexus lombal,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. abaisse la douzième côte, il est donc expirateur,

. la veine lombale ascendante, . les artères et les veines lombales ainsi que les rameaux communicants du tronc sympathique lombal qui passent sous les arcades tendineuses du grand psoas, - les vaisseaux iliaques et fémoraux cheminent contre le bord médial du grand psoas, - à la face ventrale du muscle se trouvent des organes rétro-péritonéaux (pôle caudal du rein, uretère, vaisseaux génitaux) et des organes intra-péritonéaux : cæcum et appendice vermiculaire à droite (psoïtis lors de l’appendicite), colon sigmoïde à gauche, - le muscle est recouvert par le fascia iliaca (aponévrose lombo-iliaque) qui occupe transversalement toute la fosse iliaque, depuis les insertions hautes du muscle iliopsoas jusqu’à son insertion trochantérique.

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE CARRE DES LOMBES (quadratus lumborum)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE CARRE DES LOMBES (quadratus lumborum)

124


Cr

Cr M

M V

V

GAINE DU DROIT DE L'ABDOMEN

GAINE DU DROIT DE L'ABDOMEN

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. GRAND DORSAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUE LATERALE

M. GRAND DORSAL

COUPE SAGITTALE Cr M V

L. INGUINAL

L. INGUINAL

M. OBLIQUE EXTERNE

ANNEAU INGUINAL

ANNEAU INGUINAL

M. CREMASTER

M. CREMASTER LIGAMENT INGUINAL

VUE VENTRALE

Cr

Cr Do

Do G

G

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

LIGAMENT INGUINAL LACUNE MUSCULAIRE

FIBRES INTER-CRURALES

GAINE DU DROIT DE L'ABDOMEN

ANNEAU INGUINAL PILIER LATERAL

LACUNE VASCULAIRE PILIER POSTERIEUR

PILIER MEDIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M V

LIGAMENT INGUINAL LACUNE MUSCULAIRE

FIBRES INTER-CRURALES ARCADE ILIO-PECTINEE

FASCIA TRANSVERSALIS

Cr

LIGAMENT INGUINAL

VUE VENTRALE

GAINE DU DROIT DE L'ABDOMEN

COUPE SAGITTALE

M. OBLIQUE EXTERNE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE LATERALE

LIGNE BLANCHE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

ARCADE ILIO-PECTINEE FASCIA TRANSVERSALIS

LACUNE VASCULAIRE

ANNEAU INGUINAL

PILIER POSTERIEUR

PILIER LATERAL PILIER MEDIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LIGNE BLANCHE

126

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LES MUSCLES DE L’ABDOMEN

LES MUSCLES DE L’ABDOMEN

Ce sont les muscles qui forment la paroi de l’abdomen ou sangle abdominale, avec de la superficie vers la profondeur :

Ce sont les muscles qui forment la paroi de l’abdomen ou sangle abdominale, avec de la superficie vers la profondeur :

- latéralement : trois muscles larges et plats :

- latéralement : trois muscles larges et plats :

. l’oblique externe de l’abdomen (grand oblique, obliquus externus abdominis),

. l’oblique externe de l’abdomen (grand oblique, obliquus externus abdominis),

. l’oblique interne de l’abdomen (petit oblique, obliquus internus abdominis),

. l’oblique interne de l’abdomen (petit oblique, obliquus internus abdominis),

. le transverse de l’abdomen (transversus abdominis),

. le transverse de l’abdomen (transversus abdominis),

. le muscle pyramidal (pyramidal de l’abdomen, pyramidalis),

. le muscle pyramidal (pyramidal de l’abdomen, pyramidalis),

. le muscle droit de l’abdomen (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis).

. le muscle droit de l’abdomen (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis).

- origine : par des digitations charnues sur la face latérale et le bord caudal des côtes 5 à 12 et des cartilages costaux correspondants : . ces insertions décrivent une ligne oblique en bas et en arrière, . les insertions les plus basses sont imbriquées avec celles du grand dorsal, les plus hautes avec celles du dentelé antérieur, - trajet : les fibres musculaires s’épanouissent en éventail : les plus hautes sont horizontales, les moyennes sont obliques et les plus basses verticales, - terminaison : . les fibres dorsales, issues des 3 dernières côtes, s’insèrent directement sur la moitié ventrale de la lèvre latérale de la crête iliaque et sur le bord ventral de l’os coxal jusqu’à l’épine iliaque antéro-supérieure, . les fibres moyennes s’enroulent sur le ligament inguinal, tendu entre l’épine iliaque antéro-supérieure et le pubis : - elles se terminent sur le pubis au niveau de la ligne (crête) pectinée en formant le ligament lacunaire (de Gimbernat), - elles se divisent pour former trois languettes tendineuses ou piliers : . le pilier latéral (crus latéral) se termine sur le tubercule pubien (épine du pubis) homolatéral, . le pilier médial (crus medial) s’insère sur la surface inguinale du pubis et le tubercule pubien controlatéraux, . le pilier postérieur ou ligament réfléchi (pilier de Colles, crus posterior) croise la ligne médiane pour se terminer sur le bord crânial de la branche pubienne controlatérale, . les trois piliers délimitent, avec les fibres intercrurales (arciformes de Nicaise, fibræ intercrusales), l’orifice superficiel du canal inguinal ou anneau inguinal (annulus inguinalis). Celui-ci livre passage au cordon spermatique chez l’homme et au ligament rond chez la femme.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Muscle large, irrégulièrement quadrilatère, il s’étend de la cinquième côte en haut au pubis en bas et du grand dorsal en arrière à la ligne blanche en avant :

L’OBLIQUE EXTERNE DE L’ABDOMEN Muscle large, irrégulièrement quadrilatère, il s’étend de la cinquième côte en haut au pubis en bas et du grand dorsal en arrière à la ligne blanche en avant : - origine : par des digitations charnues sur la face latérale et le bord caudal des côtes 5 à 12 et des cartilages costaux correspondants : . ces insertions décrivent une ligne oblique en bas et en arrière, . les insertions les plus basses sont imbriquées avec celles du grand dorsal, les plus hautes avec celles du dentelé antérieur, - trajet : les fibres musculaires s’épanouissent en éventail : les plus hautes sont horizontales, les moyennes sont obliques et les plus basses verticales,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’OBLIQUE EXTERNE DE L’ABDOMEN

- terminaison : . les fibres dorsales, issues des 3 dernières côtes, s’insèrent directement sur la moitié ventrale de la lèvre latérale de la crête iliaque et sur le bord ventral de l’os coxal jusqu’à l’épine iliaque antéro-supérieure, . les fibres moyennes s’enroulent sur le ligament inguinal, tendu entre l’épine iliaque antéro-supérieure et le pubis : - elles se terminent sur le pubis au niveau de la ligne (crête) pectinée en formant le ligament lacunaire (de Gimbernat), - elles se divisent pour former trois languettes tendineuses ou piliers : . le pilier latéral (crus latéral) se termine sur le tubercule pubien (épine du pubis) homolatéral, . le pilier médial (crus medial) s’insère sur la surface inguinale du pubis et le tubercule pubien controlatéraux, . le pilier postérieur ou ligament réfléchi (pilier de Colles, crus posterior) croise la ligne médiane pour se terminer sur le bord crânial de la branche pubienne controlatérale, . les trois piliers délimitent, avec les fibres intercrurales (arciformes de Nicaise, fibræ intercrusales), l’orifice superficiel du canal inguinal ou anneau inguinal (annulus inguinalis). Celui-ci livre passage au cordon spermatique chez l’homme et au ligament rond chez la femme.

. les fibres les plus hautes se jettent sur un fascia qui passe en avant du muscle droit de l’abdomen, participe à la constitution de la gaine fibreuse de celui-ci et se termine dans la ligne blanche abdominale.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- en avant : deux muscles longs et plats :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- en avant : deux muscles longs et plats :

. les fibres les plus hautes se jettent sur un fascia qui passe en avant du muscle droit de l’abdomen, participe à la constitution de la gaine fibreuse de celui-ci et se termine dans la ligne blanche abdominale.

126

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

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Cr

Cr G

G V

V VUES LATERALES

M. DROIT DE L'ABDOMEN

M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE INTERNE

FASCIA DORSAL DU TRANSVERSE

FASCIA DORSAL DU TRANSVERSE

M. TRANSVERSE

M. TRANSVERSE

FASCIA THORACO-LOMBAL

FASCIA THORACO-LOMBAL

L. INGUINAL

L. INGUINAL

M. CREMASTER

M. CREMASTER

FASCIA TRANSVERSALIS

FASCIA TRANSVERSALIS

M. TRANSVERSE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE INTERNE FASCIA VENTRAL DU TRANSVERSE

M. DROIT

M. TRANSVERSE M. OBLIQUE INTERNE FASCIA VENTRAL DU TRANSVERSE

FASCIA DE L'OBLIQUE INTERNE

FASCIA DE L'OBLIQUE INTERNE

ORIFICE INGUINAL PROFOND ET CANAL INGUINAL

ORIFICE INGUINAL PROFOND ET CANAL INGUINAL

TENDON CONJOINT

M. CREMASTER

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. DROIT DE L'ABDOMEN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

VUES LATERALES

M. OBLIQUE EXTERNE M. DROIT

TENDON CONJOINT

M. CREMASTER VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

Cr

Cr Do

Do G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

128

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L’OBLIQUE INTERNE DE L’ABDOMEN

L’OBLIQUE INTERNE DE L’ABDOMEN

Muscle aplati et large, il s’étend de la région lombo-iliaque et des côtes à la ligne blanche de l’abdomen et au pubis :

Muscle aplati et large, il s’étend de la région lombo-iliaque et des côtes à la ligne blanche de l’abdomen et au pubis :

- origine : il s’insère sur :

- origine : il s’insère sur :

. les deux tiers ventraux de la lèvre médiale de la crête iliaque,

. les deux tiers ventraux de la lèvre médiale de la crête iliaque,

. le tiers latéral du ligament inguinal,

. le tiers latéral du ligament inguinal,

. sur les processus épineux de L5 et S1, par l’intermédiaire du feuillet profond du fascia thoraco-lombal,

. sur les processus épineux de L5 et S1, par l’intermédiaire du feuillet profond du fascia thoraco-lombal, . les fibres dorsales sont obliques en haut, en dedans et en avant, et se terminent par 4 digitations sur l’extrémité des quatre dernières côtes et sur les cartilages costaux correspondants,

. les fibres moyennes, plus obliques, se jettent sur un fascia qui participe à la constitution de la gaine fibreuse du muscle droit de l’abdomen (vagina musculus recti abdominis) ; au bord latéral du droit de l’abdomen : - dans les deux tiers crâniaux : ce fascia se dédouble et passe en avant et en arrière du muscle, - dans le tiers caudal : il passe en avant du muscle,

. les fibres moyennes, plus obliques, se jettent sur un fascia qui participe à la constitution de la gaine fibreuse du muscle droit de l’abdomen (vagina musculus recti abdominis) ; au bord latéral du droit de l’abdomen : - dans les deux tiers crâniaux : ce fascia se dédouble et passe en avant et en arrière du muscle, - dans le tiers caudal : il passe en avant du muscle,

LE TRANSVERSE DE L’ABDOMEN - origine : il s’insère par l’intermédiaire du fascia dorsal du transverse sur le sommet des cinq processus costiformes lombaux et sur le fascia du carré des lombes : . les fibres crâniales se fixent sur la face médiale des 5 dernières côtes et des cartilages costaux correspondants, par des insertions qui s’intriquent avec les insertions costales du diaphragme, . les fibres caudales s’insèrent sur les trois quarts ventraux de la crête iliaque et le tiers latéral du ligament inguinal, - trajet : les fibres sont horizontales, elles se dirigent vers l’avant en s’enroulant autour de la cavité abdominale, - terminaison : le muscle se jette sur le fascia ventral du transverse : . la limite entre les fibres musculaires et celui-ci est concave en dedans et forme la ligne semi-lunaire (ligne de Spiegel, linea semilunaris), . ce fascia ventral participe à la formation de la gaine du muscle droit de l’abdomen de la même façon que le fascia de l’oblique interne, . les fibres musculaires les plus basses fusionnent avec celles de l’oblique interne pour former le tendon conjoint. LE TENDON CONJOINT (falx inguinalis, tendo conjonctivus)

. les fibres les plus basses fusionnent avec celles du transverse et passent en pont au-dessus du cordon spermatique pour former le tendon conjoint. LE TRANSVERSE DE L’ABDOMEN - origine : il s’insère par l’intermédiaire du fascia dorsal du transverse sur le sommet des cinq processus costiformes lombaux et sur le fascia du carré des lombes : . les fibres crâniales se fixent sur la face médiale des 5 dernières côtes et des cartilages costaux correspondants, par des insertions qui s’intriquent avec les insertions costales du diaphragme,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. les fibres les plus basses fusionnent avec celles du transverse et passent en pont au-dessus du cordon spermatique pour former le tendon conjoint.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. les fibres dorsales sont obliques en haut, en dedans et en avant, et se terminent par 4 digitations sur l’extrémité des quatre dernières côtes et sur les cartilages costaux correspondants,

. les fibres caudales s’insèrent sur les trois quarts ventraux de la crête iliaque et le tiers latéral du ligament inguinal, - trajet : les fibres sont horizontales, elles se dirigent vers l’avant en s’enroulant autour de la cavité abdominale, - terminaison : le muscle se jette sur le fascia ventral du transverse : . la limite entre les fibres musculaires et celui-ci est concave en dedans et forme la ligne semi-lunaire (ligne de Spiegel, linea semilunaris), . ce fascia ventral participe à la formation de la gaine du muscle droit de l’abdomen de la même façon que le fascia de l’oblique interne, . les fibres musculaires les plus basses fusionnent avec celles de l’oblique interne pour former le tendon conjoint. LE TENDON CONJOINT (falx inguinalis, tendo conjonctivus)

Formé par des fibres issues des muscles oblique interne et transverse de l’abdomen, il s’insère sur le pecten et la face ventrale du pubis ; quelques fibres musculaires accompagnent le cordon spermatique vers la bourse et forment le muscle crémaster :

Formé par des fibres issues des muscles oblique interne et transverse de l’abdomen, il s’insère sur le pecten et la face ventrale du pubis ; quelques fibres musculaires accompagnent le cordon spermatique vers la bourse et forment le muscle crémaster :

- dont le faisceau latéral provient de l’oblique interne,

- dont le faisceau latéral provient de l’oblique interne,

- et le faisceau médial du muscle transverse de l’abdomen.

- et le faisceau médial du muscle transverse de l’abdomen.

LE FASCIA TRANSVERSALIS (fascia transversalis)

LE FASCIA TRANSVERSALIS (fascia transversalis)

C’est un feuillet cellulo-adipeux qui tapisse la face profonde de la paroi abdominale. Il rejoint la terminaison du muscle oblique externe qui entoure le ligament inguinal en formant la bandelette ilio-pubienne de Thompson (ligament inguinale).

C’est un feuillet cellulo-adipeux qui tapisse la face profonde de la paroi abdominale. Il rejoint la terminaison du muscle oblique externe qui entoure le ligament inguinal en formant la bandelette ilio-pubienne de Thompson (ligament inguinale).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- trajet et terminaison :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- trajet et terminaison :

128

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

128


VUE VENTRALE

VUE VENTRALE

Cr

Cr Do

Do

FEUILLET VENTRAL DE LA GAINE DU DROIT

INTERSECTION TENDINEUSE

FEUILLET DORSAL DE LA GAINE DU DROIT 1

LIGNE BLANCHE

FEUILLET DORSAL DE LA GAINE DU DROIT

LIGNE SEMI-LUNAIRE

M. PYRAMIDAL

2

L. DE HENLE

COUPES HORIZONTALES

M. PYRAMIDAL

V G

1

M. DROIT DE L'ABDOMEN

2

M. PYRAMIDAL

PERITOINE

M. TRANSVERSE DE L'ABDOMEN

FASCIA TRANSVERSALIS

Cr G

1

M. DROIT DE L'ABDOMEN M. TRANSVERSE DE L'ABDOMEN M. OBLIQUE INTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE EXTERNE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

2

L. DE HENLE

M. PYRAMIDAL

PERITOINE

M. OBLIQUE INTERNE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

INTERSECTION TENDINEUSE

2

COUPES HORIZONTALES

Cr

M. DROIT DE L'ABDOMEN

1

LIGNE BLANCHE

LIGNE SEMI-LUNAIRE

V

FEUILLET VENTRAL DE LA GAINE DU DROIT

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. DROIT DE L'ABDOMEN

G

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

FASCIA TRANSVERSALIS

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Il est rubanné, vertical :

Il est rubanné, vertical :

- origine : sur le bord crânial du pubis, entre le tubercule et la symphyse, par deux faisceaux, médial et latéral. Ce dernier donne une expansion fibreuse triangulaire et latérale, le ligament de Henlé (ligament inguinale),

- origine : sur le bord crânial du pubis, entre le tubercule et la symphyse, par deux faisceaux, médial et latéral. Ce dernier donne une expansion fibreuse triangulaire et latérale, le ligament de Henlé (ligament inguinale),

- trajet : vertical pour les fibres médiales, en haut et en dehors pour les latérales. Le corps musculaire possède trois ou quatre intersections tendineuses horizontales, reliquats de la métamérisation primitive, visibles sous la peau chez les personnes musclées (tablettes de chocolat),

- trajet : vertical pour les fibres médiales, en haut et en dehors pour les latérales. Le corps musculaire possède trois ou quatre intersections tendineuses horizontales, reliquats de la métamérisation primitive, visibles sous la peau chez les personnes musclées (tablettes de chocolat),

- terminaison : par trois digitations sur la face ventrale du processus xiphoïde et le 7ème cartilage costal, puis sur le bord caudal des 6ème et 5ème cartilages costaux.

- terminaison : par trois digitations sur la face ventrale du processus xiphoïde et le 7ème cartilage costal, puis sur le bord caudal des 6ème et 5ème cartilages costaux.

LE PYRAMIDAL (pyramidal de l’abdomen, pyramidalis)

LE PYRAMIDAL (pyramidal de l’abdomen, pyramidalis)

Il est situé à la partie caudale de la paroi abdominale ventrale, en avant du muscle droit :

Il est situé à la partie caudale de la paroi abdominale ventrale, en avant du muscle droit : - origine : par des fibres tendineuses fixées en avant de l’insertion du droit,

- trajet : les fibres convergent en haut et en dedans, donnant au muscle une forme triangulaire à sommet effilé, crânial,

- trajet : les fibres convergent en haut et en dedans, donnant au muscle une forme triangulaire à sommet effilé, crânial,

LA GAINE DU MUSCLE DROIT DE L’ABDOMEN Le muscle est enveloppé dans une épaisse gaine fibreuse formée par les fascias des muscles latéraux : - son feuillet ventral couvre toute la hauteur de la face ventrale du droit de l’abdomen : il est formé par le fascia de l’oblique externe et le dédoublement ventral du fascia de l’oblique interne, - son feuillet dorsal ne recouvre que les 2/3 crâniaux de la face dorsale du muscle : . il est constitué du fascia du transverse et du dédoublement dorsal du fascia de l’oblique interne, . son bord caudal est marqué par un épaississement, la ligne arquée (arcade de Douglas, linea arcuata) dont l’extrémité latérale se prolonge par le ligament interfovéolaire (d’Hesselbach, ligamentum interfoveolare) qui renforce en dedans et en bas l’orifice profond du canal inguinal. LA LIGNE BLANCHE DE L’ABDOMEN C’est une structure fibreuse, étroite, qui s’étend sur la ligne médiane de la paroi ventrale, entre le processus xiphoïde et la symphyse pubienne : - formée par l’intrication des fibres des gaines des deux droits de l’abdomen, - située dans l’intervalle qui sépare les bords médiaux de ces muscles, - plus large à sa partie moyenne où existe un orifice circulaire, l’ombilic (ombilicus), - constitue une voie d’abord chirurgical de l’abdomen (laparotomie médiane) et peut se distendre chez la femme enceinte (diastasis des droits), INNERVATION DES MUSCLES DE L’ABDOMEN Ils sont innervés par les six derniers nerfs intercostaux, les nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal (nerfs grand et petit abdomino-génitaux, iliohypogastricus et ilioinguinalis).

- terminaison : sur la ligne blanche de l’abdomen, par de courtes fibres tendineuses issues du bord médial du muscle, LA GAINE DU MUSCLE DROIT DE L’ABDOMEN Le muscle est enveloppé dans une épaisse gaine fibreuse formée par les fascias des muscles latéraux : - son feuillet ventral couvre toute la hauteur de la face ventrale du droit de l’abdomen : il est formé par le fascia de l’oblique externe et le dédoublement ventral du fascia de l’oblique interne, - son feuillet dorsal ne recouvre que les 2/3 crâniaux de la face dorsale du muscle : . il est constitué du fascia du transverse et du dédoublement dorsal du fascia de l’oblique interne, . son bord caudal est marqué par un épaississement, la ligne arquée (arcade de Douglas, linea arcuata) dont l’extrémité latérale se prolonge par le ligament interfovéolaire (d’Hesselbach, ligamentum interfoveolare) qui renforce en dedans et en bas l’orifice profond du canal inguinal.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- terminaison : sur la ligne blanche de l’abdomen, par de courtes fibres tendineuses issues du bord médial du muscle,

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- origine : par des fibres tendineuses fixées en avant de l’insertion du droit,

LA LIGNE BLANCHE DE L’ABDOMEN C’est une structure fibreuse, étroite, qui s’étend sur la ligne médiane de la paroi ventrale, entre le processus xiphoïde et la symphyse pubienne : - formée par l’intrication des fibres des gaines des deux droits de l’abdomen, - située dans l’intervalle qui sépare les bords médiaux de ces muscles, - plus large à sa partie moyenne où existe un orifice circulaire, l’ombilic (ombilicus), - constitue une voie d’abord chirurgical de l’abdomen (laparotomie médiane) et peut se distendre chez la femme enceinte (diastasis des droits), INNERVATION DES MUSCLES DE L’ABDOMEN Ils sont innervés par les six derniers nerfs intercostaux, les nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal (nerfs grand et petit abdomino-génitaux, iliohypogastricus et ilioinguinalis).

ACTION

ACTION

Les muscles de la paroi abdominale travaillent en synergie et entraînent la réaction de muscles antagonistes (muscles extenseurs du rachis) : - ils soutiennent et protègent les viscères abdominaux, - ils augmentent la pression intra-abdominale lors des efforts de poussée abdominale et dans tous les actes d’exonération abdominale (défécation, miction, accouchement), - en synergie avec les muscles antagonistes, ils permettent la statique du tronc : leur atonie entraîne une hypertonie des muscles rachidiens avec des troubles de la statique vertébrale (de nombreuses obésités s’accompagnent d’hyperlordose lombale),

Les muscles de la paroi abdominale travaillent en synergie et entraînent la réaction de muscles antagonistes (muscles extenseurs du rachis) : - ils soutiennent et protègent les viscères abdominaux, - ils augmentent la pression intra-abdominale lors des efforts de poussée abdominale et dans tous les actes d’exonération abdominale (défécation, miction, accouchement), - en synergie avec les muscles antagonistes, ils permettent la statique du tronc : leur atonie entraîne une hypertonie des muscles rachidiens avec des troubles de la statique vertébrale (de nombreuses obésités s’accompagnent d’hyperlordose lombale),

- ils sont de puissants muscles de l’expiration forcée. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

130

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- ils sont de puissants muscles de l’expiration forcée.

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LE DROIT DE L’ABDOMEN (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE DROIT DE L’ABDOMEN (grand droit de l’abdomen, rectus abdominis)

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Cr

Cr V

V Dr

Dr VUES DORSALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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VUES DORSALES

VUE VENTRALE Cr

VUE VENTRALE Cr

Do G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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Do G

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

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LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE DORSALE

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE DORSALE

I - le trigone lombal (triangle de Jean-Louis Petit, trigonum lombale)

I - le trigone lombal (triangle de Jean-Louis Petit, trigonum lombale)

- superficiel, il est situé entre le grand dorsal en arrière et en dedans, l’oblique externe en avant et en dehors et la crête iliaque en bas.

- superficiel, il est situé entre le grand dorsal en arrière et en dedans, l’oblique externe en avant et en dehors et la crête iliaque en bas.

- il peut être le siège d’abcès péri-néphrétiques qui s’y fistulisent parfois et, plus rarement, de hernies.

- il peut être le siège d’abcès péri-néphrétiques qui s’y fistulisent parfois et, plus rarement, de hernies.

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE VENTRALE Ils peuvent être le siège de hernies : - les hernies de la ligne de semi-lunaire, ou hernies abdominales latérales, sont assez rares ; elles surviennent à travers les fascias des muscles larges, au bord latéral du droit de l’abdomen, - les hernies de la ligne blanche de l’abdomen, ou hernies médianes : . l’ombilic est situé au-dessus de la ligne bi-iliaque : la peau qui le recouvre porte la cicatrice du cordon ombilical contenant les résidus fibreux des vaisseaux ombilicaux et de l’ouraque ; il peut être le siège : - de hernies ombilicales, - de malformations congénitales : . fistules urinaires, par persistance du canal de l’ouraque, . fistules intestinales par ouverture à la peau du diverticule iléal de Meckel, . kystes ombilicaux, . la ligne blanche présente parfois des déhiscences supra- ou infra-ombilicales qui peuvent aussi donner lieu à des hernies ou des éventrations.

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- il est barré en profondeur par le ligament lombo-costal (de Henle) qui couvre le recessus pleural dorsal, - c’est une voie d’abord chirurgical du rein (lombotomie) dont le pôle caudal est en regard de sa partie crâniale.

LES POINTS FAIBLES DE LA PAROI ABDOMINALE VENTRALE Ils peuvent être le siège de hernies : - les hernies de la ligne de semi-lunaire, ou hernies abdominales latérales, sont assez rares ; elles surviennent à travers les fascias des muscles larges, au bord latéral du droit de l’abdomen, - les hernies de la ligne blanche de l’abdomen, ou hernies médianes : . l’ombilic est situé au-dessus de la ligne bi-iliaque : la peau qui le recouvre porte la cicatrice du cordon ombilical contenant les résidus fibreux des vaisseaux ombilicaux et de l’ouraque ; il peut être le siège : - de hernies ombilicales, - de malformations congénitales : . fistules urinaires, par persistance du canal de l’ouraque, . fistules intestinales par ouverture à la peau du diverticule iléal de Meckel, . kystes ombilicaux, . la ligne blanche présente parfois des déhiscences supra- ou infra-ombilicales qui peuvent aussi donner lieu à des hernies ou des éventrations.

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

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- c’est une voie d’abord chirurgical du rein (lombotomie) dont le pôle caudal est en regard de sa partie crâniale.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- il est barré en profondeur par le ligament lombo-costal (de Henle) qui couvre le recessus pleural dorsal,

- plus profond et plus médial que le trigone lombal, il est limité en dehors par l’oblique interne, en dedans par le muscle ilio-costal, en haut par la 12ème côte et le petit dentelé postérieur et inférieur, en bas par la crête iliaque,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- plus profond et plus médial que le trigone lombal, il est limité en dehors par l’oblique interne, en dedans par le muscle ilio-costal, en haut par la 12ème côte et le petit dentelé postérieur et inférieur, en bas par la crête iliaque,

II - le tétragone lombal (quadrilatère lombo-costo-abdominal de Grynfelt, tetragonum lombale) :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

II - le tétragone lombal (quadrilatère lombo-costo-abdominal de Grynfelt, tetragonum lombale) :

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CANAL INGUINAL

VUES VENTRALES

CANAL INGUINAL

Cr

VUES VENTRALES Cr

Do

Do G

FASCIA TRANSVERSALIS

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G

FASCIA TRANSVERSALIS

M. TRANSVERSE

M. OBLIQUE EXTERNE

M. OBLIQUE INTERNE

M. TRANSVERSE M. OBLIQUE INTERNE

M. DROIT

ORIFICE INGUINAL PROFOND

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ORIFICE INGUINAL PROFOND ANNEAU INGUINAL HERNIE FEMORALE

HERNIE FEMORALE

HERNIE INGUINO-SCROTALE

HERNIE INGUINO-SCROTALE

LIGNE ARQUEE

M. DROIT

ANNEAU INGUINAL

LIGNE ARQUEE

L. INTER-FOVEOLAIRE

L. INTER-FOVEOLAIRE

HERNIE OBLIQUE EXTERNE

ORIFICE INGUINAL PROFOND A. EPIGASTRIQUE VUE DORSALE

M. OBLIQUE EXTERNE

HERNIE DIRECTE

A. EPIGASTRIQUE VUE DORSALE

Cr

HERNIE OBLIQUE EXTERNE

ORIFICE INGUINAL PROFOND HERNIE DIRECTE

Cr V Dr

V

HERNIE FEMORALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Dr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

HERNIE FEMORALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

134

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


- c’est une zone de faiblesse de la paroi abdominale ventrale située au pli de l’aine,

- c’est une zone de faiblesse de la paroi abdominale ventrale située au pli de l’aine,

- il correspond à un espace aménagé entre les différentes couches musculo-fibreuses de la paroi ventro-latérale de l’abdomen,

- il correspond à un espace aménagé entre les différentes couches musculo-fibreuses de la paroi ventro-latérale de l’abdomen,

- il est virtuel et peut être décrit comme un conduit de 4 à 5 centimètres de long, oblique en bas, en dedans et en avant :

- il est virtuel et peut être décrit comme un conduit de 4 à 5 centimètres de long, oblique en bas, en dedans et en avant :

. l’oblique externe forme sa paroi ventrale,

. l’oblique externe forme sa paroi ventrale,

. le fascia transversalis constitue sa paroi dorsale :

. le fascia transversalis constitue sa paroi dorsale : - elle est épaisse et tendineuse dans sa partie médiale, formée par : le pilier postérieur de l’oblique externe controlatéral, le tendon conjoint, une expansion fibreuse de la gaine du droit de l’abdomen et le fascia transversalis,

- elle est plus fine et plus lâche dans sa partie latérale uniquement formée par le fascia transversalis en partie renforcé par le ligament interfovéolaire,

- elle est plus fine et plus lâche dans sa partie latérale uniquement formée par le fascia transversalis en partie renforcé par le ligament interfovéolaire,

- ceci explique l’engagement possible des hernies directes.

- ceci explique l’engagement possible des hernies directes.

. le ligament inguinal forme sa paroi caudale. - il présente à chaque extrémité un orifice : . l’orifice superficiel ou orifice de sortie est l’anneau inguinal ; il est médial, fibreux et circonscrit par l’entrecroisement des piliers de l’oblique externe : piliers latéral et médial renforcés en arrière par le pilier postérieur ; quelques fibres intercrurales le circonscrivent en haut, . l’orifice profond ou orifice d’entrée est en situation latérale : il est lâche, uniquement sous-tendu par le ligament interfovéolaire, ce qui explique l’engagement possible des hernies obliques externes, - chez l’homme, ce canal oblique permet le passage du cordon et des vaisseaux spermatiques, enveloppés du fascia spermatique, de la cavité abdominale vers les bourses, - chez la femme, il est atrophié et constitue le canal de Nück qui contient le ligament rond, - les zones de faiblesse de cette région sont le siège potentiel de hernies : . le canal inguinal peut être le siège d’une hernie inguinale oblique externe : ce type de hernie est plus rare chez la femme car le diamètre de l’orifice profond est plus petit, . les hernies directes se font en dedans du ligament interfovéolaire et se rencontrent plus volontiers chez le sujet âgé par perte de tonicité de la paroi abdominale,

. le tendon conjoint passe en pont au-dessus du canal inguinal et constitue sa paroi crâniale, . le ligament inguinal forme sa paroi caudale. - il présente à chaque extrémité un orifice : . l’orifice superficiel ou orifice de sortie est l’anneau inguinal ; il est médial, fibreux et circonscrit par l’entrecroisement des piliers de l’oblique externe : piliers latéral et médial renforcés en arrière par le pilier postérieur ; quelques fibres intercrurales le circonscrivent en haut, . l’orifice profond ou orifice d’entrée est en situation latérale : il est lâche, uniquement sous-tendu par le ligament interfovéolaire, ce qui explique l’engagement possible des hernies obliques externes,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. le tendon conjoint passe en pont au-dessus du canal inguinal et constitue sa paroi crâniale,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- elle est épaisse et tendineuse dans sa partie médiale, formée par : le pilier postérieur de l’oblique externe controlatéral, le tendon conjoint, une expansion fibreuse de la gaine du droit de l’abdomen et le fascia transversalis,

- chez l’homme, ce canal oblique permet le passage du cordon et des vaisseaux spermatiques, enveloppés du fascia spermatique, de la cavité abdominale vers les bourses, - chez la femme, il est atrophié et constitue le canal de Nück qui contient le ligament rond, - les zones de faiblesse de cette région sont le siège potentiel de hernies : . le canal inguinal peut être le siège d’une hernie inguinale oblique externe : ce type de hernie est plus rare chez la femme car le diamètre de l’orifice profond est plus petit, . les hernies directes se font en dedans du ligament interfovéolaire et se rencontrent plus volontiers chez le sujet âgé par perte de tonicité de la paroi abdominale,

. les hernies fémorales traversent l’anneau fémoral, sous le ligament inguinal, entre les vaisseaux fémoraux et le ligament lacunaire,

. les hernies fémorales traversent l’anneau fémoral, sous le ligament inguinal, entre les vaisseaux fémoraux et le ligament lacunaire,

. ces hernies peuvent être plus ou moins complexes, contenant parfois des viscères abdominaux, et responsables, lors d’étranglements, d’occlusion intestinale (urgence thérapeutique).

. ces hernies peuvent être plus ou moins complexes, contenant parfois des viscères abdominaux, et responsables, lors d’étranglements, d’occlusion intestinale (urgence thérapeutique).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

134

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE CANAL INGUINAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE CANAL INGUINAL

134


Cr

Do G

Cr G

Dr

VUE VENTRALE

Cr

Do

V

VUE DORSALE

V Dr

VUE VENTRALE

VUE DORSALE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

OUVERTURE SUPERIEURE DU PELVIS

OUVERTURE SUPERIEURE DU PELVIS

GRAND PELVIS

GRAND PELVIS

Do G

Do G

PETIT PELVIS OUVERTURE INFERIEURE DU PELVIS (DETROIT INFERIEUR)

COUPE FRONTALE

Cr

Cr Do

V VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE MEDIALE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

PETIT PELVIS

OUVERTURE INFERIEURE DU PELVIS (DETROIT INFERIEUR)

COUPE FRONTALE

Cr

Dr

G

LIGNE TERMINALE (DETROIT SUPERIEUR)

Cr

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LIGNE TERMINALE (DETROIT SUPERIEUR)

Cr

Cr Dr

G

Do

V VUE LATERALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

VUE MEDIALE

136

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


LE PELVIS

LE PELVIS

Le pelvis (bassin, pelvis) est formé par les deux os coxaux unis au sacrum en arrière et réunis par la symphyse pubienne en avant. Il délimite la cavité pelvienne (cavum pelvis), région en forme d’entonnoir qui correspond à la partie la plus caudale de la cavité abdominale.

Le pelvis (bassin, pelvis) est formé par les deux os coxaux unis au sacrum en arrière et réunis par la symphyse pubienne en avant. Il délimite la cavité pelvienne (cavum pelvis), région en forme d’entonnoir qui correspond à la partie la plus caudale de la cavité abdominale.

MORPHOLOGIE GÉNÉRALE

MORPHOLOGIE GÉNÉRALE

Le pelvis est plus large à sa partie crâniale qu’à sa partie caudale :

Le pelvis est plus large à sa partie crâniale qu’à sa partie caudale :

- l’ouverture supérieure du pelvis (apertura pelvis superior) est formée par :

- l’ouverture supérieure du pelvis (apertura pelvis superior) est formée par :

. en avant : le pecten du pubis, - l’ouverture inférieure du pelvis (apertura pelvis inferior), ou détroit inférieur, est limitée par : . en arrière : le coccyx, . latéralement : les ligaments sacro-tubéraux et le bord caudal des ischions, . en avant : la symphyse pubienne,

. en dehors : les crêtes iliaques et le bord ventral des ilions, . en avant : le pecten du pubis, - l’ouverture inférieure du pelvis (apertura pelvis inferior), ou détroit inférieur, est limitée par : . en arrière : le coccyx, . latéralement : les ligaments sacro-tubéraux et le bord caudal des ischions, . en avant : la symphyse pubienne,

- la cavité pelvienne est séparée en grand pelvis (grand bassin, pelvis major) en haut et petit pelvis (petit bassin, pelvis minor) en bas par la ligne terminale (linea terminalis), ou détroit supérieur ; celle-ci est formée par : . en arrière : le promontoire, . latéralement : la ligne arquée des ilions, . en avant : le bord crânial du pubis, Le pelvis de la femme est plus large que haut, à la différence de celui de l’homme ; son ouverture supérieure est également plus inclinée vers l’avant et le bas.

OSTÉOLOGIE L’OS COXAL (cf. ostéologie du membre pelvien) C’est un os plat, en forme d’hélice, formé par l’union de trois pièces triangulaires :

. cet orifice, en forme de losange, est fermé par le plancher pelvien, ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. cet orifice, en forme de losange, est fermé par le plancher pelvien,

- la cavité pelvienne est séparée en grand pelvis (grand bassin, pelvis major) en haut et petit pelvis (petit bassin, pelvis minor) en bas par la ligne terminale (linea terminalis), ou détroit supérieur ; celle-ci est formée par : . en arrière : le promontoire, . latéralement : la ligne arquée des ilions, . en avant : le bord crânial du pubis, Le pelvis de la femme est plus large que haut, à la différence de celui de l’homme ; son ouverture supérieure est également plus inclinée vers l’avant et le bas.

OSTÉOLOGIE L’OS COXAL (cf. ostéologie du membre pelvien) C’est un os plat, en forme d’hélice, formé par l’union de trois pièces triangulaires :

- l’ilion, en haut,

- l’ilion, en haut,

- l’ischion en bas et en arrière,

- l’ischion en bas et en arrière,

- le pubis en bas et en avant,

- le pubis en bas et en avant,

LE SACRUM (cf. supra).

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

. en dehors : les crêtes iliaques et le bord ventral des ilions,

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. en arrière : le promontoire et les ailes du sacrum, Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. en arrière : le promontoire et les ailes du sacrum,

LE SACRUM (cf. supra).

136

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

136


VUE DORSALE

Cr

V

VUE DORSALE V

Dr

Dr

LIGNE BLANCHE

LIGNE BLANCHE

M. DROIT DE L'ABDOMEN

M. DROIT DE L'ABDOMEN

L. SUPERIEUR DU PUBIS

M. PYRAMIDAL

L. ARQUE DU PUBIS

L. TRANSVERSE DU PERINEE

VUES VENTRALES

L. SUPERIEUR DU PUBIS

M. PYRAMIDAL

L. ARQUE DU PUBIS

L. TRANSVERSE DU PERINEE

VUES VENTRALES

Cr

Cr Do

Do G

G

L. SACROILIAQUE VENTRAL

L. SACROILIAQUE VENTRAL OS COXAL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

SACRUM

L. SACRO-ILIAQUE INTEROSSEUX V COUPE HORIZONTALE

Cr G

L. SACRO-EPINEUX V

OS COXAL

SACRUM

L. SACRO-ILIAQUE INTEROSSEUX V

COUPE HORIZONTALE

L. SACRO-ILIAQUES DORSAUX

Cr

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Cr

Cr G

L. SACRO-ILIAQUES DORSAUX

L. SACRO-EPINEUX

Cr V

Dr VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. SACRO-TUBERAL

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Dr VUE DORSALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. SACRO-TUBERAL

138

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


ARTHROLOGIE

ARTHROLOGIE

LA SYMPHYSE PUBIENNE (symphysis pubica)

LA SYMPHYSE PUBIENNE (symphysis pubica)

- les surfaces articulaires occupent le bord médial du corps du pubis : recouvertes de cartilage hyalin, elles sont ovoïdes, à grand axe oblique en bas et en arrière de 30° sur l’horizontale,

- les moyens d’union : . le disque inter-pubien (ligament interosseux, discus interpubicus), est un fibro-cartilage très peu mobile de structure analogue au disque inter-vertébral, . un manchon fibreux constitué par quatre ligaments recouvre la symphyse : - les ligaments antérieur et postérieur du pubis forment le « surtout symphysaire » : le ligament antérieur est résistant, renforcé par les fascia des muscles larges et droits de l’abdomen ; le ligament postérieur est plus fin, - le ligament supérieur du pubis (ligamentum pubicum superius) tendu entre la face crâniale des deux pubis, - le ligament arqué du pubis (ligament arqué sous-pubien, ligamentum arcuatum pubis), très résistant, tendu sous la symphyse, entre les deux branches inférieures du pubis,

- les moyens d’union : . le disque inter-pubien (ligament interosseux, discus interpubicus), est un fibro-cartilage très peu mobile de structure analogue au disque inter-vertébral, . un manchon fibreux constitué par quatre ligaments recouvre la symphyse : - les ligaments antérieur et postérieur du pubis forment le « surtout symphysaire » : le ligament antérieur est résistant, renforcé par les fascia des muscles larges et droits de l’abdomen ; le ligament postérieur est plus fin, - le ligament supérieur du pubis (ligamentum pubicum superius) tendu entre la face crâniale des deux pubis, - le ligament arqué du pubis (ligament arqué sous-pubien, ligamentum arcuatum pubis), très résistant, tendu sous la symphyse, entre les deux branches inférieures du pubis,

Elle unit l’os coxal au sacrum ; c’est une articulation mixte, à la fois symphyse et synoviale de type ellipsoïde, très peu mobile, essentiellement sollicitée lors de l’accouchement : - les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage hyalin ; elles ont une forme de croissant à concavité dorso-crâniale : . la surface auriculaire (facies auricularis) de l’os coxal est située à la face médiale de celui-ci, en arrière de la fosse iliaque (rail plein de Farabeuf), . la surface auriculaire (facies auricularis) du sacrum est située à la partie crâniale de la face latérale du sacrum ; elle est concave et présente un sillon central bordé de deux reliefs (rail creux de Farabeuf), . les surfaces auriculaires s’emboîtent en réalisant une image en S, la partie crâniale de l’interligne est concave en dedans, sa partie caudale est concave en dehors, - les moyens d’union : . la capsule articulaire est solide avec une membrane synoviale et une membrane fibreuse qui s’insèrent au ras des surfaces articulaires, . les ligaments : - le ligament sacro-iliaque interosseux (ligamenta sacroiliaca interossea) comprend deux faisceaux : il est épais et court, tendu entre la tubérosité iliaque et la face dorsale du sacrum, en dehors des deux premiers tubercules sacraux dorso-latéraux, - le ligament sacro-iliaque dorsal (ligamenta sacroiliaca dorsalia), constitué de quatre faisceaux obliques en bas et en dedans, tendus entre la tubérosité iliaque et les quatre tubercules sacraux dorso-latéraux, - le ligament sacro-iliaque ventral (ligamenta sacroiliaca ventralia), large et mince, oblique en haut et en dehors ; il est formé de deux faisceaux, supérieur entre l’aile du sacrum et l’aile iliaque, et inférieur entre la face pelvienne du sacrum et le bord ventro-crânial de la grande incisure ischiatique, - à distance se trouvent : . le ligament ilio-lombal (cf. supra), . le ligament sacro-tubéral (grand ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrotuberale) entre d’une part les épines iliaques postérieures, les bords latéraux du sacrum et du coccyx et d’autre part la tubérosité ischiatique et la branche de l’ischion, . le ligament sacro-épineux (petit ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrospinale) tendu entre les bords latéraux du sacrum et du coccyx et l’épine ischiatique,

L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE (articulatio sacroiliaca) Elle unit l’os coxal au sacrum ; c’est une articulation mixte, à la fois symphyse et synoviale de type ellipsoïde, très peu mobile, essentiellement sollicitée lors de l’accouchement : - les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage hyalin ; elles ont une forme de croissant à concavité dorso-crâniale : . la surface auriculaire (facies auricularis) de l’os coxal est située à la face médiale de celui-ci, en arrière de la fosse iliaque (rail plein de Farabeuf), . la surface auriculaire (facies auricularis) du sacrum est située à la partie crâniale de la face latérale du sacrum ; elle est concave et présente un sillon central bordé de deux reliefs (rail creux de Farabeuf), . les surfaces auriculaires s’emboîtent en réalisant une image en S, la partie crâniale de l’interligne est concave en dedans, sa partie caudale est concave en dehors,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE (articulatio sacroiliaca)

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- les surfaces articulaires occupent le bord médial du corps du pubis : recouvertes de cartilage hyalin, elles sont ovoïdes, à grand axe oblique en bas et en arrière de 30° sur l’horizontale,

138

- pathologie : l’articulation sacro-iliaque est la localisation élective de la ANATOMIE DESCRIPTIVE Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA spondylarthrite ankylosante.ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- les moyens d’union : . la capsule articulaire est solide avec une membrane synoviale et une membrane fibreuse qui s’insèrent au ras des surfaces articulaires, . les ligaments : - le ligament sacro-iliaque interosseux (ligamenta sacroiliaca interossea) comprend deux faisceaux : il est épais et court, tendu entre la tubérosité iliaque et la face dorsale du sacrum, en dehors des deux premiers tubercules sacraux dorso-latéraux, - le ligament sacro-iliaque dorsal (ligamenta sacroiliaca dorsalia), constitué de quatre faisceaux obliques en bas et en dedans, tendus entre la tubérosité iliaque et les quatre tubercules sacraux dorso-latéraux, - le ligament sacro-iliaque ventral (ligamenta sacroiliaca ventralia), large et mince, oblique en haut et en dehors ; il est formé de deux faisceaux, supérieur entre l’aile du sacrum et l’aile iliaque, et inférieur entre la face pelvienne du sacrum et le bord ventro-crânial de la grande incisure ischiatique, - à distance se trouvent : . le ligament ilio-lombal (cf. supra), . le ligament sacro-tubéral (grand ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrotuberale) entre d’une part les épines iliaques postérieures, les bords latéraux du sacrum et du coccyx et d’autre part la tubérosité ischiatique et la branche de l’ischion, . le ligament sacro-épineux (petit ligament sacro-sciatique, ligamentum sacrospinale) tendu entre les bords latéraux du sacrum et du coccyx et l’épine ischiatique, - pathologie : l’articulation sacro-iliaque est la localisation élective de la spondylarthrite ankylosante.

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Elle unit la partie ventrale des deux os coxaux et présente des mouvements de glissements verticaux de faible amplitude lors de la marche :

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

Elle unit la partie ventrale des deux os coxaux et présente des mouvements de glissements verticaux de faible amplitude lors de la marche :

138


Cr

Cr Dr

Dr Do

M. ILIAQUE

VUE MEDIALE

M. GRAND PSOAS

M. ILIO-COCCYGIEN M. PUBO-COCCYGIEN M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS L. SACRO-TUBEREUX

M. COCCYGIEN L. SACRO-EPINEUX ARCADE TENDINEUSE DU FASCIA PELVIEN CENTRE TENDINEUX DU PERINEE

M. PUBO-COCCYGIEN M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS L. SACRO-TUBEREUX

M. PUBO-COCCYGIEN

M. PUBO-COCCYGIEN

M. ILIO-COCCYGIEN

M. ILIO-COCCYGIEN

M. COCCYGIEN

M. COCCYGIEN

M. PIRIFORME

M. PIRIFORME

M. PUBO-COCCYGIEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

CENTRE TENDINEUX DU PERINEE

M. PUBO-COCCYGIEN M. PUBO-VAGINAL

M. PUBO-RECTAL

M. PUBO-RECTAL

F. LATERO-RECTAL

F. LATERO-RECTAL

F. RETRO-RECTAL

F. RETRO-RECTAL

CENTRE TENDINEUX DU PERINEE

VUES CRANIALES

ARCADE TENDINEUSE DU FASCIA PELVIEN

M. PUBO-VAGINAL

F. COCCYGIEN Dr

L. SACRO-EPINEUX

M. ILIO-COCCYGIEN

FENTE URO-GENITALE

Ca

M. COCCYGIEN

ARC TENDINEUX DE L'ELEVATEUR DE L'ANUS

FENTE URO-GENITALE

V

M. PIRIFORME

FASCIA DE L'OBTURATEUR INTERNE

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

M. PIRIFORME

FASCIA DE L'OBTURATEUR INTERNE ARC TENDINEUX DE L'ELEVATEUR DE L'ANUS

VUE MEDIALE

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

M. GRAND PSOAS

Do

M. ILIAQUE

L. ANO-COCCYGIEN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

V

F. COCCYGIEN Ca

CENTRE TENDINEUX DU PERINEE

Dr VUES CRANIALES

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. ANO-COCCYGIEN

140

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Le pelvis est fermé par un ensemble musculaire sur lequel reposent les viscères abdominopelviens. Les muscles sont disposés en deux groupes organisés sur trois plans :

Le pelvis est fermé par un ensemble musculaire sur lequel reposent les viscères abdominopelviens. Les muscles sont disposés en deux groupes organisés sur trois plans : - le groupe profond correspond au plan profond : il forme le diaphragme pelvien et comprend les muscles élévateur de l’anus et coccygien,

- le groupe superficiel constitue le plancher pelvien, formé par le diaphragme uro-génital ou périnée musculaire et organisé en deux plans : . profond : composé des muscles transverse profond du périnée et le sphincter de l’urètre, . superficiel : formé des muscles transverse superficiel du périnée, ischio-caverneux, bulbo-caverneux et du sphincter externe de l’anus.

- le groupe superficiel constitue le plancher pelvien, formé par le diaphragme uro-génital ou périnée musculaire et organisé en deux plans : . profond : composé des muscles transverse profond du périnée et le sphincter de l’urètre, . superficiel : formé des muscles transverse superficiel du périnée, ischio-caverneux, bulbo-caverneux et du sphincter externe de l’anus.

LE DIAPHRAGME PELVIEN (diaphragma pelvis)

LE DIAPHRAGME PELVIEN (diaphragma pelvis)

I - le muscle élévateur de l’anus (releveur de l’anus, levator ani)

I - le muscle élévateur de l’anus (releveur de l’anus, levator ani)

- il s’insère sur la paroi du pelvis, se dirige en bas et en arrière vers la région anococcygienne et forme avec son homologue controlatéral une solide sangle musculaire en fer à cheval autour du canal anal,

- il s’insère sur la paroi du pelvis, se dirige en bas et en arrière vers la région anococcygienne et forme avec son homologue controlatéral une solide sangle musculaire en fer à cheval autour du canal anal,

. le muscle ilio-coccygien (iliococcygeus) est mince, essentiellement statique, il forme la partie latérale, sphinctérienne, de l’élévateur de l’anus : - origine : il naît de l’arc tendineux du muscle élévateur de l’anus, épaississement du fascia pelvien qui recouvre l’obturateur interne entre le bord ventral du canal obturateur et l’épine ischiatique, et de la face médiale de l’épine ischiatique, - trajet : il se dirige en dedans, en bas et en arrière, et croise la face latérale du rectum, - terminaison : il se fixe sur le ligament ano-coccygien (ligamentum anococcygeum), les bords latéraux du coccyx et la face dorsale du canal anal, . le muscle pubo-coccygien (pubococcygeus) est épais, essentiellement dynamique, il forme la partie médiale, élévatrice, de l’élévateur de l’anus : - origine : sur la face dorsale du corps du pubis, près de la symphyse, - trajet : il est épais et puissant ; il se dirige sagittalement en bas et en arrière et croise successivement l’urètre et la face latérale du vagin ou de la prostate, - terminaison : elle se situe au-dessus de celle du muscle ilio-coccygien et se fait selon 2 chefs : . le muscle pubo-rectal (puborectalis) se dirige vers l’angle ano-rectal et se termine par 3 faisceaux : - le faisceau latéro-rectal gagne les parois latérales du rectum, s’insinue entre les sphincters interne et externe de l’anus et aboutit à la peau de l’anus, - le faisceau rétro-rectal réalise avec son homologue une sangle rétrorectale qui entoure l’angle ano-rectal, - le faisceau coccygien se fixe sur le ligament sacro-coccygien ventral, . le muscle pubo-vaginal (pubovaginalis) chez la femme ou élévateur de la prostate chez l’homme (pubo-prostatique, levator prostatae) se fixe sur le centre tendineux du périnée (centrum tendinum perinei), - innervation : issue du nerf pudendal, de S3, parfois de S2 et S4, et des nerfs rectaux inférieurs pour le faisceau pubo-vaginal ou élévateur de la prostate,

- du point de vue morphologique et fonctionnelle, il présente 2 parties : . le muscle ilio-coccygien (iliococcygeus) est mince, essentiellement statique, il forme la partie latérale, sphinctérienne, de l’élévateur de l’anus : - origine : il naît de l’arc tendineux du muscle élévateur de l’anus, épaississement du fascia pelvien qui recouvre l’obturateur interne entre le bord ventral du canal obturateur et l’épine ischiatique, et de la face médiale de l’épine ischiatique, - trajet : il se dirige en dedans, en bas et en arrière, et croise la face latérale du rectum, - terminaison : il se fixe sur le ligament ano-coccygien (ligamentum anococcygeum), les bords latéraux du coccyx et la face dorsale du canal anal, . le muscle pubo-coccygien (pubococcygeus) est épais, essentiellement dynamique, il forme la partie médiale, élévatrice, de l’élévateur de l’anus : - origine : sur la face dorsale du corps du pubis, près de la symphyse, - trajet : il est épais et puissant ; il se dirige sagittalement en bas et en arrière et croise successivement l’urètre et la face latérale du vagin ou de la prostate, - terminaison : elle se situe au-dessus de celle du muscle ilio-coccygien et se fait selon 2 chefs : . le muscle pubo-rectal (puborectalis) se dirige vers l’angle ano-rectal et se termine par 3 faisceaux : - le faisceau latéro-rectal gagne les parois latérales du rectum, s’insinue entre les sphincters interne et externe de l’anus et aboutit à la peau de l’anus, - le faisceau rétro-rectal réalise avec son homologue une sangle rétrorectale qui entoure l’angle ano-rectal, - le faisceau coccygien se fixe sur le ligament sacro-coccygien ventral, . le muscle pubo-vaginal (pubovaginalis) chez la femme ou élévateur de la prostate chez l’homme (pubo-prostatique, levator prostatae) se fixe sur le centre tendineux du périnée (centrum tendinum perinei),

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- du point de vue morphologique et fonctionnelle, il présente 2 parties :

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le groupe profond correspond au plan profond : il forme le diaphragme pelvien et comprend les muscles élévateur de l’anus et coccygien,

- innervation : issue du nerf pudendal, de S3, parfois de S2 et S4, et des nerfs rectaux inférieurs pour le faisceau pubo-vaginal ou élévateur de la prostate,

- action : il maintient la pression intra-abdominale et assure la fermeture anale ; lors de l’accouchement, il guide la présentation : . le muscle pubo-rectal : maintient le vagin chez la femme et rapproche les parois dorsale et ventrale du rectum : cette action refoule le bol fécal dans le côlon sigmoïde ou l’expulse dans le canal anal : il participe donc à la continence rectale et à la défécation, . le muscle pubo-coccygien maintient le canal anal, . le muscle ilio-coccygien est responsable de l’angulation du canal anal. - pathologie : les déchirures musculaires ou les désinsertions favorisent les prolapsus génitaux,

- action : il maintient la pression intra-abdominale et assure la fermeture anale ; lors de l’accouchement, il guide la présentation : . le muscle pubo-rectal : maintient le vagin chez la femme et rapproche les parois dorsale et ventrale du rectum : cette action refoule le bol fécal dans le côlon sigmoïde ou l’expulse dans le canal anal : il participe donc à la continence rectale et à la défécation, . le muscle pubo-coccygien maintient le canal anal, . le muscle ilio-coccygien est responsable de l’angulation du canal anal. - pathologie : les déchirures musculaires ou les désinsertions favorisent les prolapsus génitaux,

II - le muscle coccygien (ischio-coccygien, coccygeus)

II - le muscle coccygien (ischio-coccygien, coccygeus)

Tendu entre l’épine ischiatique et le bord latéral du sacrum (S4 et S5) et du coccyx, il est appliqué sur le ligament sacro-épineux. Innervé par S4, il participe au soutien des organes ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA pelviens.

Tendu entre l’épine ischiatique et le bord latéral du sacrum (S4 et S5) et du coccyx, il est appliqué sur le ligament sacro-épineux. Innervé par S4, il participe au soutien des organes pelviens.

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

MYOLOGIE DU PELVIS

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

MYOLOGIE DU PELVIS

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TRIANGLE URO-GENITAL

TRIANGLE URO-GENITAL

TRIANGLE ANAL

TRIANGLE ANAL

VUES CAUDALES

VUES CAUDALES V

Cr G

G

BULBE DU PENIS

M. ISCHIO-CAVERNEUX L. TRANSVERSE DU PERINEE CENTRE TENDINEUX DU PERINEE M. TRANSVERSE SUPERFICIEL

CORPS CAVERNEUX DU PENIS M. BULBO-SPONGIEUX

CORPS SPONGIEUX DU PENIS M. TRANSVERSE PROFOND

M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS M. COCCYGIEN

N. PUDENDAL

L. ANO-COCCYGIEN

V. DORSALE DE LA VERGE

URETRE

BULBE DU PENIS

M. ISCHIO-CAVERNEUX L. TRANSVERSE DU PERINEE CENTRE TENDINEUX DU PERINEE M. TRANSVERSE SUPERFICIEL M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS M. COCCYGIEN

V. DORSALE DU CLITORIS M. ISCHIO-CAVERNEUX M. SPHINCTER DE L'URETRE L. TRANSVERSE DU PERINEE CENTRE TENDINEUX DU PERINEE M. TRANSVERSE SUPERFICIEL

CORPS CAVERNEUX DU CLITORIS VAGIN BULBE VESTIBULAIRE M. BULBO-SPONGIEUX M. TRANSVERSE PROFOND N. PUDENDAL

M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS M. COCCYGIEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. ANO-COCCYGIEN

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

V. DORSALE DE LA VERGE

URETRE

Cr

M. ISCHIO-CAVERNEUX M. SPHINCTER DE L'URETRE L. TRANSVERSE DU PERINEE CENTRE TENDINEUX DU PERINEE M. TRANSVERSE SUPERFICIEL

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

V

CORPS CAVERNEUX DU PENIS M. BULBO-SPONGIEUX

CORPS SPONGIEUX DU PENIS M. TRANSVERSE PROFOND N. PUDENDAL

L. ANO-COCCYGIEN

V. DORSALE DU CLITORIS CORPS CAVERNEUX DU CLITORIS VAGIN BULBE VESTIBULAIRE M. BULBO-SPONGIEUX M. TRANSVERSE PROFOND N. PUDENDAL

M. SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS M. COCCYGIEN

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

L. ANO-COCCYGIEN

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Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA


Il ferme l’ouverture inférieure du pelvis, de forme losangique et divisée par une ligne reliant les tubérosités ischiatiques et passant par le centre tendineux du périnée en deux triangles : ventral ou uro-génital et dorsal ou anal.

Il ferme l’ouverture inférieure du pelvis, de forme losangique et divisée par une ligne reliant les tubérosités ischiatiques et passant par le centre tendineux du périnée en deux triangles : ventral ou uro-génital et dorsal ou anal.

I - le plan profond n’occupe que le triangle uro-génital :

I - le plan profond n’occupe que le triangle uro-génital : - le muscle sphincter de l’urètre (sphincter urethrae) . entoure l’urètre membranacé et s’insère sur le centre tendineux du périnée ; quelques fibres se fixent sur la prostate chez l’homme et sur le vagin chez la femme, . est innervé par le nerf pudendal et assure la continence urinaire volontaire.

- le muscle transverse profond du périnée (transversus perinei profundum) est un muscle aplati et triangulaire : . origine : sur la face médiale de l’ischion et de la branche ischio-pubienne, . terminaison : les fibres se dirigent en dedans et se terminent sur le centre tendineux du périnée, . innervation : nerf pudendal, . action : maintient de la vessie, de la prostate ou du vagin, participation à l’érection,

- le muscle transverse profond du périnée (transversus perinei profundum) est un muscle aplati et triangulaire : . origine : sur la face médiale de l’ischion et de la branche ischio-pubienne, . terminaison : les fibres se dirigent en dedans et se terminent sur le centre tendineux du périnée, . innervation : nerf pudendal, . action : maintient de la vessie, de la prostate ou du vagin, participation à l’érection,

II - le plan superficiel occupe les deux triangles : - le triangle uro-génital comprend : . le muscle ischio-caverneux (ischiocavernosus) : - s’insère sur la face médiale de la branche ischio-pubienne, de part et d’autre du corps caverneux, que ses fibres entourent, - est innervé par le nerf pudendal : sa contraction comprime le corps caverneux, corps érectile du pénis ou du clitoris, et assure l’érection, . le muscle bulbo-spongieux (bulbo-caverneux, bulbospongiosus) : - s’insère en arrière sur le centre tendineux du périnée, s’enroule autour des corps spongieux auxquels il donne quelques fibres et fusionne en avant avec son homologue controlatéral en formant un raphé médian, - innervé par le nerf pudendal, il comprime la veine dorsale de la verge ou du clitoris et participe ainsi à l’érection, . le muscle transverse superficiel du périnée (transversus perinei superficialis) : - a la même forme que le transverse profond du périnée à la superficie duquel il est appliqué, - s’insère sur la face médiale de l’ischion et se termine sur le centre tendineux du périnée, - innervé par le nerf pudendal, il participe au maintien des viscères abdomino-pelviens, . le muscle constricteur de la vulve (constrictor vulvae) : - est propre à la femme, il s’insère sur le centre tendineux du périnée, se dirige vers l’avant et se termine sur les parois latérale et ventrale du vagin, - est innervé par le nerf pudendal et participe au maintien du vagin,

- les fascia supérieur et inférieur du diaphragme uro-génital (feuillets supérieur et inférieur de l’aponévrose moyenne du périnée, fascia diaphragmatis urogenitalis superior et inferior) entourent les deux muscles et fusionnent en avant du transverse profond du périnée pour former le ligament transverse du périnée (lame sus-urétrale, ligamentum transversum perinei). II - le plan superficiel occupe les deux triangles : - le triangle uro-génital comprend : . le muscle ischio-caverneux (ischiocavernosus) : - s’insère sur la face médiale de la branche ischio-pubienne, de part et d’autre du corps caverneux, que ses fibres entourent, - est innervé par le nerf pudendal : sa contraction comprime le corps caverneux, corps érectile du pénis ou du clitoris, et assure l’érection,

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

- les fascia supérieur et inférieur du diaphragme uro-génital (feuillets supérieur et inférieur de l’aponévrose moyenne du périnée, fascia diaphragmatis urogenitalis superior et inferior) entourent les deux muscles et fusionnent en avant du transverse profond du périnée pour former le ligament transverse du périnée (lame sus-urétrale, ligamentum transversum perinei).

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

- le muscle sphincter de l’urètre (sphincter urethrae) . entoure l’urètre membranacé et s’insère sur le centre tendineux du périnée ; quelques fibres se fixent sur la prostate chez l’homme et sur le vagin chez la femme, . est innervé par le nerf pudendal et assure la continence urinaire volontaire.

. le muscle bulbo-spongieux (bulbo-caverneux, bulbospongiosus) : - s’insère en arrière sur le centre tendineux du périnée, s’enroule autour des corps spongieux auxquels il donne quelques fibres et fusionne en avant avec son homologue controlatéral en formant un raphé médian, - innervé par le nerf pudendal, il comprime la veine dorsale de la verge ou du clitoris et participe ainsi à l’érection, . le muscle transverse superficiel du périnée (transversus perinei superficialis) : - a la même forme que le transverse profond du périnée à la superficie duquel il est appliqué, - s’insère sur la face médiale de l’ischion et se termine sur le centre tendineux du périnée, - innervé par le nerf pudendal, il participe au maintien des viscères abdomino-pelviens, . le muscle constricteur de la vulve (constrictor vulvae) : - est propre à la femme, il s’insère sur le centre tendineux du périnée, se dirige vers l’avant et se termine sur les parois latérale et ventrale du vagin, - est innervé par le nerf pudendal et participe au maintien du vagin,

. ces muscles sont enveloppés en haut par le fascia inférieur du diaphragme uro-génital et en bas par le fascia superficiel du périnée (aponévrose périnéale superficielle, fascia perinei superficialis),

Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

LE DIAPHRAGME URO-GÉNITAL (diaphragma urogenitale)

ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL

LE DIAPHRAGME URO-GÉNITAL (diaphragma urogenitale)

. ces muscles sont enveloppés en haut par le fascia inférieur du diaphragme uro-génital et en bas par le fascia superficiel du périnée (aponévrose périnéale superficielle, fascia perinei superficialis),

- le triangle anal comporte seulement le muscle sphincter externe de l’anus (sphincter ani externus) :

- le triangle anal comporte seulement le muscle sphincter externe de l’anus (sphincter ani externus) :

. c’est un muscle strié, volontaire, formé de fibres circulaire péri-anales,

. c’est un muscle strié, volontaire, formé de fibres circulaire péri-anales,

. il s’insère sur le coccyx et le raphé ano-coccygien en arrière, entoure le canal anal et se fixe sur le centre tendineux du périnée en avant,

. il s’insère sur le coccyx et le raphé ano-coccygien en arrière, entoure le canal anal et se fixe sur le centre tendineux du périnée en avant,

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. innervé par le nerf pudendal, il est responsable de la continence anale volontaire. ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DU SYSTEME AXIAL Pr. CAIX - Pr. MONTAUDON - LAMCA

. innervé par le nerf pudendal, il est responsable de la continence anale volontaire.

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