PAROLE DE JÉRUSALEM
AMBASSADE CHRÉTIENNE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM / NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2022 / ÉDITION FRANCOPHONE
FÊTE DES TABERNACLES ÉDITION SPÉCIALE Les points forts de la
L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.
Nos principaux objectifs sont
• Se tenir aux côtés d’Israël ;
• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient
• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte.
Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :
• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour
• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël
L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.
CREDITS
ICEJ Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem P.O. Box 1192, Jérusalem, 9101002 Israël Tél +972 253 99 700, email: icej@icej.org Internet: www.fr.icej.org
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Directeur National Robert Baxter infos@icej-france.fr - www.icej-france.fr Tél : 01 49 17 11 24
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ICEJ – Suisse Romande www.icej.ch, Case postale, CH-8820 Wädenswil ZH Tél : +41 62 726 07 68 / romandie@icej.ch Personne de contact Dominique Walter Dons: UBS AG, Sursee IBAN CH77 0028 8288 4419 6501 R
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ICEJ – Côte d’Ivoire
Directeur National: David Silue icejcic@gmail.com Abidjan Cocody Riviera saint Viateur. 06 BP 2113 Abidjan Côte d’Ivoire. Tél : +225 52 21 21 06
ICEJ – Gabon
Directeur National Judicaël Mounguengui BP: 18014 - Libreville, Gabon contact@icej-gabon.org Tel: (+241)-074285574; (+241)-066248050
Traduction et adaptation: Eliette Héritier, Catherine Pierre-Léandre, Marie-France Bruneau
Chers amis, Après trois longues années, nous nous sommes enfin réunis en présentiel pour la Fête des Tabernacles en octobre. La Bible l’appelle la “Fête du Seigneur” et un mo’ed - ce qui signifie un “temps fixé” où le Seigneur a promis de rencontrer Son peuple à Jérusalem. Et c’est exactement ce qui vient de se passer. Tant de gens sont venus cette année en déclarant : “C’était la meilleure fête de tous les temps !” Je sais, depuis les coulisses, que nous aurions pu faire tellement de choses mieux. Mais j’ai eu l’impression que c’était “la meilleure Fête de tous les temps”, non pas grâce aux meilleurs artistes ou orateurs, ou aux meilleures compétences organisationnelles, mais simplement parce que le Seigneur s’est montré d’une manière vraiment puissante. Il y avait une atmosphère dominante de louange du premier au dernier jour. Cette année, l’adoration provenait littéralement du monde entier, d’au-delà du cercle arctique aux îles du Pacifique et à l’arrière-pays australien, jusqu’en Afrique du Sud. Mon épouse Vesna, qui a coordonné le programme de louange de cette année, s’est tournée vers moi un soir et m’a dit : “La Fête est vrai ment devenue une souccah où il y a une place pour chaque nation”. En effet, comme le prévoyait Zacharie 14:16, les nations sont venues à Jérusalem pour adorer le Seigneur, et le Seigneur, à son tour, est descendu et a tabernaclé au milieu de nous. Ce qui m’a vraiment frappé, c’est la faim et la soif qui se manifestaient chaque soir lorsque des cen taines de personnes répondaient à l’appel à l’autel pour consacrer leur vie à Dieu. Les moments les plus puissants ont peut-être été l’appel à une vie de prière et de jeûne lancé par l’intercesseur Lou Engle et le témoignage émouvant d’Andrew Brunson alors qu’il souffrait pour l’Évangile dans une prison turque. Ces témoignages ont été comme un appel clair lancé depuis Jérusalem à consacrer radicalement notre vie au Seigneur, quels que soient les défis à relever. La Fête de cette année comportait de nombreuses facettes nouvelles. Nous avons commencé pour la première fois sur les rives de la mer de Galilée où Jésus a exercé son ministère il y a 2000 ans. Un autre point fort a été une journée entière de prière où les pèlerins ont prié pour Israël et les nations qu’ils représentaient. Des prières dans des dizaines de langues remplissaient la salle, et même si souvent je ne comprenais pas un mot, je sentais quand même le poids de la prière qui reposait sur cette salle, qui touchait le monde entier. En outre, après de nombreuses années, nous avons réintroduit le service de guérison à la Fête. C’était une bénédiction de voir tant de gens venir ce soir-là, mais encore plus d’entendre les témoignages de personnes guéries de douleurs qui les avaient gênées pendant des années. Même notre directeur fondateur de l’ICEJ, Johan Lückhoff, qui venait à chaque réunion malgré sa fragilité, a vu son audition restaurée. Un autre nouveau temps fort a certainement été le rassem blement de solidarité de clôture que nous avons organisé avec les communautés israé liennes frontalières près de Gaza. Les dirigeants locaux ont été vraiment bénis de voir cette manifestation de soutien sans précédent de la part des nations. Mais nos pèlerins ont également été bénis de voir l’esprit d’espoir et de victoire dans ces communautés sous le feu de l’ennemi. Ce fut un point d’exclamation final à notre thème de la Fête, à savoir ce qu’il faut faire pour posséder la Terre des Promesses, même dans les moments difficiles. En attendant, notre ministère continue à toute allure à bénir et à réconforter Israël tout au long de l’année. Vous en saurez plus sur ces activités importantes dans ce magazine. Nous vous prions de prévoir dans la prière de vous joindre à nous pour la Fête de l’année prochaine. Merci d’être à nos côtés !
Bien à vous dans le Christ, Dr. Jürgen Bühler President
FÊTE DES TABERNACLES ÉDITION SPÉCIALE Les points forts de la AMBASSADE CHRÉTIENNE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM NOVEMBRE DÉCEMBRE 2022 ÉDITION FRANCOPHONE PAROLE DE JÉRUSALEM
ENSEIGNEMENTS À LA FÊTE : LA TERRE DES PROMESSES 6 14 4 LES MOMENTS FORTS DE LA FÊTE 2022 RETROSPECTIVE DE LA FÊTE : HUIT JOURS DANS LA TERRE DES PROMESSES APPORTER UN RAYON DE SOLEIL AUX IMMIGRANTS JUIFS À YOKNEAM 9 NOVEMBRE / DÉCEMBRE2022 ÉDITION FRANCOPHONE
International Christian Embassy Jerusalem
SOMMAIRE
WORD
POUR
LETTRE DU PRÉSIDENT 22 MOBILISATION EN AFRIQUE CENTRALE
FROM JERUSALEM
SCANNEZ
BÉNIR ISRAËL!
de la FÊTE 2022 Les points forts
Nous venons d’achever notre pre mière célébration en présentiel de la Fête des Tabernacles depuis trois ans, avec un voyage passion nant de huit jours en Israël sur le thème bi blique de la Terre des Promesses. C’était la première fois que nous organisions une Fête hybride, avec une participation à la fois en présentiel et en ligne, ainsi que la première fois que nous organisions des événements de Fête sur la mer de Galilée.
Plus de 2 000 chrétiens de 70 nations sont venus à Jérusalem pour la Fête, marquant le retour du tourisme chrétien en Israël après le covid. Plusieurs milliers d’autres, origi naires d’au moins 30 autres nations, nous ont rejoints par le biais de notre plateforme spéciale de diffusion en continu, et beaucoup d’entre eux ont assisté à des Fêtes organisées par des églises ou des foyers dans le monde entier.
La Fête a commencé dans le magnifique parc national de Capernaüm, au bord de la mer de Galilée, où nous avons passé deux nuits à adorer le Seigneur dans ce cadre incroyable et à écouter les messages inspirés de l’apôtre Rene Terra Nova du Brésil et de l’évangéliste Manasa Kolivuso des Fidji.
Nous sommes ensuite montés à Jérusalem et nous avons passé cinq journées avec au programme, l’appel coloré des nations au Pais Arena de Jérusalem, la marche de Jéru salem toujours très populaire, une journée de
prière dans le pavillon et un service de Sainte Cène émouvant au Jardin du Tombeau.
La Fête s’est terminée par un rassemblement spécial de solidarité dans le Néguev occiden tal pour montrer notre soutien aux communautés israéliennes vi vant sous la menace constante des roquettes le long de la zone frontalière de Gaza et par une cérémonie de plantation d’arbres avec Keren Kayemeth Le’Israel (KKL/JNF) pour refléter l’en gagement de l’ICEJ en faveur de la sécurité et du reverdissement de la région du Néguev occidental.
Chaque jour de la Fête a accueilli des ora teurs et des leaders de louange israéliens et internationaux. Le large éventail d’artistes musicaux a donné lieu à une merveilleuse expérience de louange multiculturelle, qui correspondait à la vision de la directrice mu sicale de la Fête, Vesna Bühler, de “construire une souccah pour toutes les nations”. Parmi eux, un orchestre symphonique d’Allemagne, sous la direction du chef d’orchestre Frie demann Meussling, ainsi que des chanteurs et des groupes de louange d’Australie, du Brésil, du Canada, d’Égypte, de Fidji, de Fin lande, d’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de Nor vège et des États-Unis, plus Trevor Sampson d’Afrique du Sud, et deux chanteurs d’origine iranienne qui ont interprété des chansons spécialement écrites en persan et en hébreu.
Une troupe de danse des Philippines a égale ment participé à de nombreux spectacles.
Entre-temps, la Parole de Dieu a été libérée avec force au cours des sessions de prédica tion et de séminaire, avec notamment des messages de Jürgen Bühler, Lou Engle, Andrew Brunson, Sergey Shidlovsky, Steve Mirpuri, Malcolm Hedding, Peter Tsukahira, David Parsons, Stephan Christianson, Calev Myers, Benjamin Berger et bien d’autres.
Lors de la soirée d’ouverture de la Fête en Galilée, le pèlerin malaisien Huan a partagé : “Nous voulons faire l’expérience de Dieu pendant cette Fête des Tabernacles... C’est comme une répétition jusqu’à ce qu’Il revienne et tabernacle avec nous”.
À Jérusalem, la soirée d’ouverture au Pais Arena a vu un déploiement coloré de dra peaux et de costumes nationaux alors que 86 nations étaient représentées en présentiel et en ligne lors de l’appel des nations. MK Sharren Haskel, co-présidente du Caucus des alliés chrétiens de la Knesset, était présente pour accueillir le retour des visi teurs chrétiens en Israël.
Le quatrième jour de la Fête, l’adjointe au maire de Jéru salem, Fleur Hassan-Nahoum,
a chaleureusement salué les pèlerins de la Fête après les difficiles années de Covid. “Ne pre nez rien pour acquis”, a dé claré Mme Hassan-Nahoum. “Tout peut être temporel. Votre maison n’est pas forcément votre château. Seul Dieu est votre protecteur, et c’est ce que nous célébrons le jour des Tabernacles. Nous sommes très ho norés que vous soyez tous notre refuge face à la haine parfois horrible que nous recevons de tant d’endroits dans le monde”.
Le point central du cinquième jour de la Fête était la très populaire Marche de Jérusalem, où plusieurs milliers de pèlerins de la Fête ont défilé dans les rues de la capitale avec leurs drapeaux nationaux et leurs costumes traditionnels pour exprimer leur amour d’Is raël. Le maire de Jérusalem, Moshe Lion, était si heureux de revoir des visiteurs chrétiens dans sa ville qu’il a invité le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, à ouvrir la marche de Jérusalem avec lui.
Une marcheuse, Mary, originaire d’Angle terre, a parlé à une équipe de tournage en brandissant le drapeau de son pays. “La Fête est une expérience extraordinaire”, a-t-elle déclaré. “J’aime Israël et le peuple juif”.
Naomi, une Israélienne qui regardait la marche, a déclaré à CBN News : “Nous nous sentons toujours si isolés en Israël - ce petit, tout petit, tout petit peuple juif. Et sentir cette étreinte de personnes du monde entier est vraiment merveil leux. Nous apprécions chaque per sonne qui est venue”.
Le lendemain, une journée spéciale de prière mondiale s’est tenue au Pa villon de Jérusalem, au cours de laquelle
les nations se sont réunies pour prier pour leurs régions respectives ainsi que pour Is raël.
Un autre moment fort pour les pèlerins de la Fête a été le service de Sainte Cène spécial organisé au Jardin du Tombeau. Le pasteur Andrew Brunson des États-Unis était l’ora teur principal, tandis que la Sainte Cène était servie par le pasteur arabe Naim Khoury de Bethléem et le pasteur juif Avraham Ben Hod d’Israël.
Un couple scandinave présent à l’office de la tombe du jardin a raconté comment il s’était rencontré à cet endroit précis il y a trois ans, lors de la Fête.
“Nous sommes maintenant un couple marié et aujourd’hui nous célébrons notre anni versaire ici même”, ont expliqué Lars et Randi. “Se rencontrer ici a été un nou veau départ pour chacun d’entre nous.
Nous croyons que Dieu nous a donné un but commun et un cœur pour Israël. Chaque vi site en Israël a été un moment particulière ment intense... Comme Yeshoua lui-même souhaitait, même enfant, rester dans le Temple, en Sa présence, nous res sentons la même chose et nous resterions si nous le pouvions.”
“C’est absolument génial”, ont ajouté Aletta et Johannes d’Afrique du Sud.
“Quand vous venez en Israël, vous venez tou jours avec une attente, ... [et] vous êtes tou jours vraiment surpris de ce que Dieu vous donne dans Son Esprit ! ...Je ne m’attendais pas à ce que tant de Juifs apprécient notre soutien à leur égard lors de la Marche de Jé rusalem. C’était... à couper le souffle !”
Le dernier jour de la Fête, 700 pèlerins de 50 nations se sont rendus dans le sud pour manifester leur solidarité avec les communautés frontalières de Gaza.
Ils ont été chaleureu sement accueillis par le maire Ofir Libshtein du conseil régional de Sha’ar HaNegev et ont entendu des témoignages de première main sur la vie de ces villes et villages résilients qui vivent près de la frontière de Gaza. À la fin du rassemblement de solidarité, 1 000 ballons bleus et blancs ont été lâchés en guise de “prières pour la paix” dans la région fronta lière de Gaza.
Nous espérons que vous envisagerez de ve nir à Jérusalem pour la Fête des Tabernacles 2023, qui aura lieu pendant la prochaine Souccot, du 29 septembre au 6 octobre.
Et profitez des magnifiques photos de la fête et des vidéos journalières sur notre site Feast Gallery à l’adresse suivante : feastgallery.icej.org
Feast HIGHLIGHTS
5 | PAROLE DE JÉRUSALEM 4 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
LAURINA DRIESSE, CHRIS CHAMBERS ET DANIELA STAENGLE
LA TERRE desPromesses
BUEHLER
“Pourquoi Jésus a-t-il choisi la Galilée ? ... À cause des manifestations surnaturelles de ce jeune homme, beaucoup plus de gens ont visité cette région de la Galilée. C’était un territoire stratégique [le long d’une route commerciale importante] pour que la vision du Seigneur puisse être étendue et diffusée. L’Ambassade Chrétienne a apporté les célébrations de la Fête des Tabernacles ici en Galilée, et vous qui êtes ici vous êtes ceux qui vont amener ce mouvement dans vos territoires. Lorsque l’ambassade chrétienne est venue en Galilée, elle a étendu son territoire. Peut-être certains regrettent-ils le désert [à Ein Gedi] ! Le désert était pour Jean le Baptiste. La Galilée était pour Jésus !”
Renê Terra Nova -
“La terre des promesses” est le thème de notre Fête. Combien savent où cette phrase exacte est écrite dans la Bible ? Dans l’Ancien ou le Nouveau Testament ? Il n’y a qu’une seule fois dans la Parole de Dieu où Israël est appelé “terre des promesses” et c’est dans le livre des Hébreux, où il est dit : “Par la foi, Abraham a vécu dans la terre promise...” (Hébreux 11:9) Ainsi, la terre des promesses n’est pas seulement une promesse de l’Ancien Testament... mais elle nous est présentée dans le Nouveau Testament par l’auteur des Hébreux. Il l’a appelée la Terre des Promess es parce qu’il a compris que les promesses de Dieu sont inébranlables et indéfectibles.
L’idée de la terre promise remonte à l’appel d’Israël dans Genèse 12. Un homme nommé Abraham vivait à Ur des Chaldéens... Un jour, il entendit la voix de Dieu qui lui di sait : “ Sors de ton pays, de ta famille et de la maison de ton père, pour aller dans un pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre.” (Genèse 12:1-3)
Vous êtes assis ici aujourd’hui à Jérusalem parce qu’il y a quatre mille ans, Dieu a fait la promesse à Abraham qu’un jour toutes les fa milles de la terre parviendraient à la connais sance salvatrice de Jésus-Christ. Vous pour riez dire où cela se trouve dans la Bible ? Dans Galates 3:8, Paul dit “les Écritures, prévoyant
que Dieu justifierait les païens par la foi”. C’est-à-dire que, par Abra ham, le Messie viendrait et toutes les nations seraient bénies.
Or Abraham et Sarah vieillis saient, et ils essayaient de faire naître cette descendance promise. Mais un jour, Dieu dit à Abraham de lever les yeux vers le ciel... et de compter les étoiles, et Il dit : “c’est ainsi que sera ta descendance”. Et Abraham demanda comment il pouvait être sûr de cela. Alors le Seigneur a fait une alliance avec lui, dans Ge nèse 15. Il a dit à Abraham de couper des ani maux en deux. Il y avait du sang partout. Et un profond sommeil s’abattit sur Abraham.
Puis la Bible dit : “Le même jour, le Seigneur fit alliance avec Abram, en disant “Je donne ce pays à ta postérité...””.
Le message était très simple. Si l’une des parties à cette alliance la rompt, que son sort soit le même que celui de ces animaux abat tus. Vous le paierez de votre vie. Une alliance est l’une des choses les plus précieuses et les plus saintes que la Bible ait à offrir.
Mais l’alliance de Genèse 15 a quelque chose de particulier... Abraham dormait, et Dieu lui-même - sous la forme d’une torche ardente - a traversé les morceaux d’animaux. Quel était le message ? Dieu disait : “Peu im porte ce que tu feras, Abraham ; peu importe ce que ton peuple fera. Peu importe s’ils Me suivent ou non... Je vais faire une alliance avec toi aujourd’hui : ceci est ta terre de promess es. Je ne vais pas changer d’avis... C’est votre
terre, c’est votre appel, c’est votre destinée, d’être une bénédiction pour les nations...”
Il y a des gens aujourd’hui dans l’Église qui disent que Dieu a changé d’avis au sujet du peuple juif. Parce qu’ils ont péché, Dieu en a fini avec Israël. Laissez-moi vous dire que si Dieu en avait fini avec Israël, votre salut et le mien reposeraient sur des bases très fragiles. Soyons honnêtes avec nous-mêmes, combien de fois le Seigneur a-t-il dû nous reprocher de ne pas prier assez, de ne pas être assez zélés, de ne pas être assez fidèles ? Bien des fois, le Seigneur a eu des raisons de changer d’avis à notre sujet... Mais la Parole de Dieu me dit que même si nous sommes infidèles, Il est toujours fidèle et tient ses promesses envers nous.
C’est pourquoi les auteurs du Nouveau Testament savaient tous que cette terre avait été promise à Israël. Et c’est pourquoi l’ambassade chrétienne, d’une voix forte, déclare que cette terre appartient au peuple juif, non pas parce que les Nations Unies le disent, ni à cause de l’Union européenne, mais parce que le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs la leur a donnée... Israël.
Andrew Brunson
“Ce qui m’a vraiment surpris lorsque j’ai atterri dans une prison [turque], c’est que j’ai commencé très rapidement à craquer de bien des manières.... J’étais très isolé, et j’ai commencé à me poser beaucoup de questions... Où était Dieu ? ... Maintenant, je ne suis pas ici pour vous parler de mon brisement. Je suis ici pour vous parler de Dieu qui me reconstruit... Et ce qui a changé, c’est que vers la fin de la première année, j’ai eu dans mon esprit une image de la vallée de l’épreuve, des croyants qui avaient échoué dans leurs épreuves. Je ne parle pas de savoir s’ils vont au ciel ou pas. Mais ils ont échoué dans leur relation avec Dieu lorsqu’ils étaient sous pression. Et j’ai commencé à crier à Dieu : “Je ne veux pas finir comme ça.” ... Et j’ai décidé de me battre... et j’ai pris la décision de tourner mes yeux vers Jésus. Et bien souvent, dans l’obscurité et à mes points les plus bas, j’ai dû prendre cette décision encore et encore... Et parfois, dans ma faiblesse, le mieux que je pouvais faire était de tourner juste à peine d’un degré dans Sa direction, parce que je suis faible, je suis brisé. Mais tourner d’un degré vers Lui, plutôt que de s’éloigner de Lui, c’est toute la différence du monde.”
- Andrew Brunson -
“Aujourd’hui, je me tiens devant une Ambassade [Chrétienne] qui touche le monde entier et tout ce que je peux voir, c’est Daniel, Shadrach, Meshach et Abednego, multipliés des milliers de fois afin de changer l’avenir en vue du retour de Christ et préparer la nation d’Israël pour sa venue. Je crois que Daniel est le prototype de la génération du dernier jour, pas l’anomalie. Regardez Daniel, un adolescent de 14 à 17 ans. Ce jeune homme, ces jeunes hommes étaient l’ambassade à l’intérieur de Babylone. Leur jeûne a ouvert la porte à la révélation divine, et ces jeunes hommes ont changé l’histoire. Mais ils vivaient à la même époque que nous. Ils étaient au début de la période de désolation de Jérusalem. Ils étaient au début du Temps des Gentils. Frères et sœurs, nous sommes dans les jours de la fin du Temps des Gentils. Daniel n’était pas une anomalie, il était un prototype de la génération de jeunes gens des derniers jours, qui se lèveront dans le jeûne et la prière pour façonner et encadrer l’avenir des nations. Et ils déclareront la domination de Dieu au milieu d’un système antichrist !” - Lou Engle -
LES ENSEIGNEMENTS de la Fête
DR. JUERGEN
Renê Terra Nova
Lou Engle
7 | PAROLE DE JÉRUSALEM 6 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
VOUS ÊTES ASSIS ICI AUJOURD’HUI À JÉRUSALEM PARCE QU’IL Y A QUATRE MILLE ANS, DIEU A FAIT LA PROMESSE À ABRAHAM QU’UN JOUR TOUTES LES FAMILLES DE LA TERRE PARVIENDRAIENT À LA CONNAISSANCE SALVATRICE DE JÉSUS-CHRIST.
DES NATIONS L’adoration
La Fête de cette année comprenait un certain nombre de groupes de louange très oints qui nous ont instantanément transportés dans la présence du Seigneur pendant les huit jours de notre rassemblement. Le large éventail de chanteurs et d’artistes musicaux venus d’Israël et d’ailleurs a donné lieu à une merveilleuse expérience de louange multiculturelle, qui correspondait à la vision de la directrice musicale de la Fête, Vesna Bühler, de “construire une souccah pour que toutes les nations s’y rassemblent”. Les équipes de louange étaient composées de certains des favoris habituels de la Fête, tels que les chanteurs Dorothy Bedford (États-Unis) et Gilmar Britto (Brésil), le violoniste Serguei Popov (Finlande) et les leaders de louange messianique bien connus comme Shilo Ben Hod avec SOLU et Joshua Aaron, tous venus d’Israël. Il y avait également un très beau mélange de nouveaux
chanteurs et groupes musicaux, notamment un orchestre symphonique de louange de Stuttgart, en Allemagne, sous la direction du chef d’orchestre Friedemann Meussling, ainsi que Trevor Sampson d’Afrique du Sud, Simone Worsnop et AVAD OZ d’Australie, le groupe Sound of the Nations de Fidji, Saila Ruotsala et Lasse Heikkilä de Finlande, Siegfried Fietz d’Allemagne, Kedesch de Côte d’Ivoire, Filadelfia Lovsang de Norvège, et les chanteurs d’origine iranienne Saeid Miryaghoobi du Canada et Peyman Mojtahedi des États-Unis qui ont interprété des chansons spécialement écrites en persan et en hébreu. La troupe de danse philippine Raise the Banner a également participé à de nombreux spectacles, apportant une nouvelle vague de louange et d’adoration à la Fête, qui a favorisé à plusieurs reprises la présence glorieuse du Seigneur au milieu de nous.
RETROSPECTIVE de la Fête
Pour la première fois en plus de quatre décennies de Fête, l’ICEJ a emmené sa célébration de Succot au bord de la mer de Galilée. Le cadre magnifique du parc national de Capernaüm a constitué la toile de fond parfaite pour notre rassemblement, qui s’est déroulé dans une salle comble pour les deux premières nuits de la Fête de cette année.
Au cours des deux soirées, nous avons reçu les salutations des pas teurs israéliens locaux Daniel Yahav de Tibériade et Saleem Shalash de Nazareth, ainsi qu’un briefing sur la sécurité par le Major (Res.) El liot Chodoff de l’Armée de Défense d’Israël, tandis que les messages
DEUX SOIRÉES GLORIEUSES EN GALILÉE LES NATIONS APPARAISSENT À SION
principaux ont été délivrés par l’apôtre Renê Terra Nova du Brésil et l’évangéliste Manasa Kolivuso de Fidji. En outre, un ensemble de leaders de louange oints d’Israël et de l’étranger nous ont conduits dans des mo ments de louange et d’adoration qui ont résonné sur la mer de Galilée.
“Il faut que cela soit diffusé dans le monde entier. Le Saint-Esprit était vraiment présent”, a déclaré l’évêque Festus Mulwanda de Zambie après avoir goûté pour la première fois à la Fête. “Le groupe de louange venu de Norvège (Filadelfia Lovsang) a porté la présence du Seigneur, et je veux les faire venir en Zambie”.
Après être montés à Jérusalem, les pèlerins de la Fête se sont rassemblés dans le Pais Arena pour le traditionnel “appel des nations”, lorsque chaque nation représentée à la Fête se présente devant le Seigneur à Sion, avec son drapeau national et souvent en costume traditionnel. Les drapeaux colorés de 86 nations ont défilé sur scène et ont été affichés sur des écrans pour reconnaître tous les pays dont les pèlerins assistent à la Fête en présentiel ou en ligne.
Sharren Haskel, membre de la Knesset israélienne, a également adressé un salut officiel aux pèlerins de la Fête et les a remerciés d’être venus à Jérusalem. “Le prophète Zacharie a parlé d’un temps futur où toutes les nations viendraient à Jérusalem pour célébrer la Fête de Succot. Regardez autour de vous maintenant. Nous sommes la preuve vivante de la vérité de la Parole de Dieu”, a déclaré MK Haskel.
“Ce rassemblement est une indication de ce qui va se passer lorsque nous nous tiendrons devant le trône de la grâce au ciel”, s’est exclamé un pasteur du Liberia. “Pour participer à cette Fête, je me vois dans la présence de Dieu. Et la terre d’Israël est incroyable... Nous marchons dans la Bible !”
LA MARCHE DE JÉRUSALEM
Nos pèlerins de la Fête sont toujours enthousiastes à l’idée de descendre dans les rues de Jérusalem pour exprimer leur amour d’Israël lors de la populaire Marche de Jérusalem. Une atmosphère festive régnait alors que de nombreux pèlerins, parés de leurs costumes nationaux, interagissaient avec la foule d’Israéliens qui observaient le défilé.
Le maire de Jérusalem, Moshe Lion, était si heureux de voir les chrétiens visiter à nouveau sa ville après la pandémie mondiale qu’il a invité le président de l’ICEJ, Juergen Buehler, à ouvrir la marche avec lui. “Je dois vous dire que vous nous avez manqué ces deux dernières années. Nous sommes très heureux de vous accueillir”, a déclaré le maire.
Le pasteur Manasa Kolivuso, des Fidji, a répondu : “C’était un tel plaisir pour moi de ren contrer tous les Israéliens aujourd’hui le long du parcours de la Marche et de leur dire que nous les soutenons et prions pour eux. C’est la première fois que je viens en Israël, et nous parlons déjà d’affréter un vol entier depuis les Fidji l’année prochaine.”
L’adoration DES NATIONS
RETROSPECTIVE de la Fête
9 | PAROLE DE JÉRUSALEM
Un autre moment fort pour les pèlerins de la Fête a été de partager la Sainte Cène dans le Jardin du Tombeau avec des chrétiens du monde entier. Cette année, le pasteur Andrew Brunson a parlé avec force de la manière dont sa relation avec le Seigneur a grandi pendant ses deux années de souffrance dans une prison turque. “J’ai découvert qu’il existe une intimité qui ne vient qu’avec l’épreuve, une intimité qui ne vient qu’avec les difficultés et la souffrance”, a déclaré Brunson.
La semaine de Fête s’est achevée par une visite dans le Néguev occidental pour manifester son soutien aux communautés israéliennes situées le long de la frontière de Gaza, qui vivent sous la menace constante des roquettes et des ballons incendiaires. Plus de 700 chrétiens de 50 nations du monde entier ont participé à un rassemblement de solidarité organisé dans la région de Sha’ar HaNegev. Le maire Ofir Libshtein a chaleureusement accueilli les visiteurs chrétiens et a remercié l’ICEJ de contribuer “à rendre nos vies plus sûres... C’est un endroit étonnant et merveilleux pour vivre 95 % du temps. Mais il y a cinq pour cent du temps où il n’est pas facile de vivre ici”.
Outre le don de 140 abris anti-bombes portables et de deux douzaines de véhicules de lutte contre les incendies dans la région au cours des dernières années, l’ICEJ s’associe désormais à Keren Kayemeth Le’Israel (KKL/JNF) pour planter des haies de protection et reboiser les zones brûlées dans la périphérie de Gaza.
À la fin du rallye de solidarité, les délégués de l’ICEJ ont lâché 1 000 ballons bleus et blancs dans les airs en guise de “prières pour la paix” dans la région frontalière de Gaza.
La Fête 2022 de cette année a été largement couverte par la presse israélienne, étrangère et chrétienne. Le fait même que des milliers de chrétiens soient de retour en Israël pour Souccot, après deux ans de baisse du tourisme, était certainement une nouvelle digne d’être rapportée.
Dans un cas, la MK Sharren Haskel, co-présidente du Caucus des alliés chrétiens de la Knesset, a profité de son discours officiel de bienvenue aux pèlerins de la Fête pour exhorter les chrétiens à se tenir aux côtés du peuple iranien en quête de libertés fondamentales en ce moment. Dans un acte dramatique qui a fait les gros titres dans tout Israël, Mme Haskel a coupé une partie de sa chevelure flottante en signe de soutien aux manifestantes en Iran.
Pendant ce temps, deux chanteurs d’origine iranienne qui se produisaient à la Fête ont été interrogés par plusieurs médias sur leur soutien à Israël et leur conversion au christianisme. “Notre peuple aime Israël”, a assuré Peyman Motjtahedi, un chanteur originaire du Texas, à un journaliste israélien. “La fraternité entre les peuples juif et perse est belle pour nous”. Il a ajouté que plusieurs juifs perses ont versé des larmes lorsqu’ils l’ont vu porter le traditionnel drapeau iranien lors de la marche de Jérusalem.
Plusieurs articles ont également été consacrés à l’ancien président de la Cour suprême d’Afrique du Sud, Mogoeng Mogoeng, qui a reçu le prix annuel Néhémie de l’ICEJ pour sa position courageuse et de principe en faveur d’Israël. Et le pasteur américain Andrew Brunson, qui a passé deux ans dans une prison turque, a également parlé à plusieurs journalistes des relations entre Israël et la Turquie.
La Fête des Tabernacles est une entreprise colossale pour notre personnel à plein temps à Jérusalem, et pour relever ce défi, de nombreux chrétiens dévoués viennent fidèlement chaque année donner de leur temps pour la Fête. Cette année, nous avions 106 membres de l’équipe de la Fête, dont 35 servaient pour la première fois, tandis que 12 autres aidaient depuis l’étranger pour la Fête en ligne. Ils ont tous fait des sacrifices pour servir les autres lors de la Fête, et ont travaillé sans relâche pour s’assurer que tous les aspects de cet événement d’une semaine se déroulent sans problème. Qu’il s’agisse des huissiers, de la sécurité, des écouteurs, du transport et de l’inscription, des musiciens, de la production scénique, des photographes, de la logistique, etc., ils ont tous joué un rôle essentiel pour que les pèlerins puissent profiter pleinement de leur expérience de la Fête.
Nous remercions également les nombreux traducteurs qui ont contribué à la diffusion de la Fête dans de nombreuses langues cette année encore, ce qui a constitué un défi supplémentaire du fait qu’il s’agissait d’une “Fête hybride” réunissant des pèlerins en présentiel et en ligne. Il était techniquement impossible d’assurer la traduction par une seule équipe pour les deux publics à la fois, nous avons donc dû organiser deux équipes travaillant simultanément. L’ensemble de l’équipe linguistique comptait 52 membres qui ont rendu la Fête accessible en espagnol, français, portugais, russe, chinois, allemand, finnois, norvégien, danois, italien, tchèque/slovaque et thaïlandais.
Enfin, nous souhaitons rendre un hommage particulier à Elgonda Brockhurst, une organisatrice clé de la toute première Fête en 1980. Elgonda est décédée au début de cette année, mais elle a pu, il y a quelques années, partager avec notre personnel les nombreux défis qu’elle a dû relever pour organiser cette première Fête. C’était un long et étonnant témoignage de prières exaucées. Elle ne parlait pas hébreu, et c’était avant les téléphones portables et le courrier électronique. Elle avait besoin de traducteurs, de charpentiers, de danseurs, de couturiers, de chaises, de matériel de sonorisation... et il y avait très peu d’argent. Mais le Seigneur l’a dirigée de manière incroyable, et nous rendons hommage à Elgonda pour avoir contribué à donner le ton de la foi et de l’abnégation parmi ceux qui travaillent dans les coulisses pour faire de la Fête un succès chaque année.
Chaque année, à l’occasion de la Fête, l’ambassade chrétienne remet son prix Néhémie à un dirigeant chrétien qui s’est distingué en tant que partisan convaincu et engagé d’Israël et du peuple juif. Cette année, le prix a été décerné au Chef de Justice de la République d’Afrique du Sud, l’honorable Mogoeng Mogoeng, récemment retraité.
Le juge en chef Mogoeng est un chrétien fervent et un juriste très respecté dans toute l’Afrique. Au cours de l’année écoulée, il a pris publiquement position en faveur d’Israël en se fondant sur des principes bibliques et a courageusement refusé de reculer face à d’énormes pressions et à une diffamation généralisée en Afrique du Sud et ailleurs. Au plus fort de ce bras de fer, ICEJ-Afrique du Sud a lancé une pétition publique de soutien à Mogoeng, signée par plus de 150 000 concitoyens.
En recevant le prix Néhémie, le juge en chef Mogoeng a décrit comment il a refusé de céder à un sombre programme qui aurait privé l’Afrique du Sud de sa destinée nationale, à savoir être une “bénédiction” pour Israël, conformément aux Écritures.
“J’aimerais avoir le temps d’exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont soutenu à l’époque où j’étais confronté à un vitriol et à une persécution sans nom, mais le temps ne le permet tout simplement pas”, a déclaré Mogoeng à l’assemblée de la Fête. C’est le besoin apparent de se préserver, ou la tentative d’éviter les atteintes à la réputation, l’amour de la position ou du pouvoir, la célébrité ou le bien en apparence... qui ont conduit beaucoup de gens à renier Jésus-Christ, mais par la grâce de Dieu, et avec les prières des saints, j’ai rassemblé le courage de dire : “Non, j’appartiens à Jésus”.
“Un rejet de Jacob ou d’Israël et de ses descendants est un rejet des promesses de Dieu pour eux. Et c’est aussi une attraction de la malédiction pour vous.... Regardez attentive ment tous ceux qui ont choisi de maudire au lieu de bénir Israël et les enfants d’Israël, et c’est à vous de juger si vous voyez plutôt des bénédictions ou des malédictions.”
LE JARDIN
VISITE DE SOLIDARITÉ DANS LA RÉGION FRONTALIÈRE DE GAZA LA FÊTE DANS LES MÉDIAS
VOLONTAIRES
RETROSPECTIVE de la Fête
SAINTE CÈNE DANS
DU TOMBEAU
LE JUGE EN CHEF MOGOENG REÇOIT LE PRIX NÉHÉMIE LES
SERVENT À LA FÊTE UN HOMMAGE À ELGONDA BRONKHURST NOS FORMIDABLES TRADUCTEURS
11 | PAROLE DE JÉRUSALEM 10 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
UNE “MAISON DE LA PRIÈRE” À LA FÊTE !
JOSH GOODING, RESPONSABLE DE LA PRIÈRE DE L’ICEJ
Pour ceux qui n’ont pas pu se rendre à la Fête à Jérusalem, beaucoup se sont joints aux watch parties organisées dans les foyers et les congrégations dans des dizaines de pays du monde entier - de l’île de Sakahlin en Russie à la Lettonie, en passant par les hauteurs des Andes, du Danemark à l’Amérique, à l’Afrique de l’Ouest et à l’Asie du Sud-Est. Par exemple, à Singapour, l’église City Missions a connu beaucoup de joie lors de la célébration de leur watch parties lorsqu’ils ont invité Yeshoua à tabernacler au milieu d’eux. Ils ont également construit une belle souccah décorée de fruits, pour symboliser la provision de Dieu dans le désert ainsi que notre vie abondante en Jésus. Et au Gabon, quelque 200 croyants se sont réunis pour des watch parties pendant plusieurs nuits.
Quel moment extraordinaire que de se connecter à nouveau personnelle ment avec d’autres croyants lors de la Fête des Tabernacles de cette année, après deux années de pandémie mondiale. Pourtant, ces temps de sépara tion physique nous ont aussi conduits de manière inattendue à de nouveaux moyens numériques de nous connecter en ligne, ainsi qu’à mettre un nouvel accent sur la prière dans le ministère mondial de l’ICEJ. Grâce aux rassemblements de prière mondiaux hebdomadaires et aux chaînes de prière mensuelles de Rosh Chodesh, nous nous sommes réunis sur Zoom et nous nous sommes liés d’une manière qui a renforcé la foi et la vie de prière de toutes les personnes impliquées.
Souccot est une Fête de la joie, et quel plaisir de rencontrer enfin bon nombre des personnes avec lesquelles nous avons travaillé dans la prière en ligne ces der nières années. C’était étrange de rencontrer des personnes qui semblaient être de vieux amis, alors qu’on les voyait pour la première fois face à face. Certains étaient plus grands qu’on ne le pensait, d’autres avaient une apparence un peu différente de celle qu’ils avaient à l’écran, mais il y eut partout beaucoup d’embrassades cha leureuses et de sourires.
De nombreux vétérans de la Fête ont également noté qu’il y avait une plus grande onction tout au long de la semaine, tant dans la louange que dans la prédi cation de la Parole, et une grande partie de cette onction a sans doute découlé des deux dernières années de plus grande fidélité dans la prière.
Tout au long de la Fête, la prière a continué à jouer un rôle de premier plan, nos responsables de ministères et nos orateurs invités ayant pris le temps non seule ment de partager ce que le Seigneur fait, mais aussi de diriger les rassemblements dans la prière et l’intercession. Nous avons été particulièrement heureux d’avoir les intercesseurs bien connus Lou Engle et Serguey Shidlovsky au sein de l’équipe ministérielle de la Fête.
En plus d’une chaîne de prière en ligne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant toute la semaine de la Fête, le sixième jour a été consacré à une journée complète de prière au cours de laquelle les délégués se sont réunis à des heures précises pour présenter leurs nations et régions devant le trône de la grâce. Nous avons commencé par les dirigeants du Corps local du Christ en Israël, qui ont prié pour les nations et pour lesquels on a prié. Au cours des 12 heures suivantes, différentes régions et groupes linguistiques sont venus sur la scène du Pavillon et ont transformé Jérusa lem en une véritable “maison de prière” (Esaïe 56:7). C’était un avant-goût de ce que doit être le paradis avec toutes les langues et les tribus en adoration devant le Sei gneur. Certaines nations ont adoré avec des chants, des danses et des costumes tra ditionnels. Tous sont venus dans un seul but : se présenter devant le Seigneur à Sion.
Le plus important, c’est que nous recevons de nombreux témoignages de prières exaucées lors de la Fête. Une mère célibataire de Fidji a fait de grands sa crifices pour assister à la Fête et a demandé au Seigneur de l’aider à récupérer ce qu’elle avait dépensé. Puis, pendant la Fête, elle a vu un collègue de travail qui lui a dit qu’ils venaient tous deux de recevoir une augmentation de salaire au travail, rétroactive depuis le mois de janvier, ce qui représentait trois fois le montant dont elle avait besoin pour couvrir son voyage.
Alors, louons le Seigneur ! Notre Dieu répond en effet à nos prières !
UNE BÉNÉDICTION SUR ROUES
MAXINE CARLILL
Alors qu'ils voyagent sur les routes d'Is raël, elle raconte son histoire d'éva sion. Comment elle a récemment fui d'un endroit à l'autre en Ukraine, avec des délais tendus entre chaque arrêt. Comment un voyage de deux heures en voiture a pris douze heures. Lorsqu'elle a traversé la fron tière pour se mettre à l'abri en Pologne, elle a encore dû compter sur la bonté d'étrangers pendant quelques jours. Passer par une telle épreuve, Corrie van Maanen, infirmière à do micile, peut difficilement l'imaginer. Elle jette un coup d'œil à la passagère de sa voiture de soins à domicile, qui mange avec délectation le repas que Corrie lui a fourni. Corrie se de mande depuis combien de temps elle n'a pas mangé.
Mais Corrie entend alors quelque chose qui ne l'a pas quittée.
"Dès la première minute où j'ai mis les pieds sur ce chemin d'évasion, j'ai su que le Dieu d'Israël était avec moi, à chaque étape de ce voyage effrayant", assure sa passagère.
Une semaine auparavant, Corrie avait reçu un appel téléphonique à la fois enthousiaste et effrayant de Katya, une immigrée juive ukrainienne en Israël. Ses mots tombaient les uns après les autres alors qu'elle s'exclamait: "Ma mère est sortie d'Energodar et c'est un grand miracle. Elle est en route pour Israël !"
En effet, Energodar, est une ville d'Ukraine où se trouve une grande centrale nucléaire et pendant des mois, il a été impossible de sortir de la ville embrasée.
Katya, à qui sa mère manquait beaucoup, avait immigré en Israël avec son mari il y a plusieurs années. Le couple s'est marié très jeune et a rapidement eu trois enfants, ce qui a mis leur mariage à rude épreuve et ils ont fini par se séparer. C'est à ce moment-là que l'ICEJ Homecare est entré dans sa vie en lui apportant une aide financière et pratique pour la soutenir dans cette période difficile de sa vie.
Une semaine plus tard, Katya appelle à nouveau de chez elle à Beersheva, cette fois-ci en pa nique. "Ma mère arrive demain, mais il n'y a personne qui puisse al ler la chercher à l'aéroport".
Corrie raconte ce qui est devenu un jour de joie.
"Le lendemain, je me rends à l'aéroport avec une photo que Katya m'avait donnée", raconte-telle. "Les portes du hall des arrivées s'ouvrent et se ferment tandis que j'attends avec impatience. Soudain, j'ai aperçu une dame qui passait la porte seule. Elle avait l'air fati gué et cherchait manifestement quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Au moment où nous nous sommes reconnues, ce fut le sou lagement ! Après un gros câlin et des larmes dues à la pression des jours précédents, elle a soudain été soulagée de savoir qu'elle était en sécurité. Elle était en Israël".
Malheureusement, son mari, son fils et sa famille sont toujours en Ukraine. Mais une fois qu'elle est arrivée à Beersheba, et que la mère, la fille et les petits-enfants ont été réunis, ce fut un moment émouvant. Aucun mot ne pouvait exprimer le sentiment de ce moment précieux, mais dans les larmes de joie et les étreintes, il y avait mille mots inex primés.
Sur le chemin du retour vers Jérusalem, Corrie a gardé à l'esprit cet aspect unique des soins à domicile.
"C'est une question de relations", a-telle expliqué. "Il s'agit d'intervenir là où nous en voyons le besoin. C'est bien plus que des soins infirmiers et cela peut coûter du temps et des efforts, comme la mission d'aujourd'hui. Pour une mère, ce jour-là, nous avons fait la différence. Une voiture est devenue le véhicule de la bénédiction, pour rendre cela possible.
Quelques jours plus tard, la mère de Katya a appris que sa ville avait subi une énorme at taque à la roquette, la maison du voisin ayant été endommagée et des personnes qu'elle connaissait ayant été tuées. Au fil du temps, bien qu'elle aime être avec sa fille, elle lutte toujours contre le mal du pays et s'ennuie de ses proches restés au pays.
Depuis que la guerre a éclaté en Ukraine il y a huit mois, le travail de Homecare a pris une dimension supplémentaire. Il s'agit non seule ment d'aider les immigrants à faire face à la vie quotidienne en Israël, avec tous ses défis, mais aussi d'écouter les histoires des membres de la famille et des amis qui vivent dans un pays déchiré par la guerre. Nous ne comprenons qu'en partie ce que signifie vivre dans une zone de guerre, sans aucune certitude quant au lendemain. Mais nous connaissons bien l'appel que nous avons à réconforter le peuple juif, en particulier en ces temps de détresse. De nombreux nouveaux arrivants d'Ukraine et de Russie souffrent de trauma tismes et de douleurs émotionnelles. Israël doit relever le défi d'apporter l'aide appro priée. Le défi que nous lancent les nations est de prier et de donner, afin de participer à cette Aliyah urgente et croissante.
La ville assiégée d’EnergodarUkraine (credit Agencia Nova)
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RETROSPECTIVE de la Fête
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1 2 3 4 LES SOINS À DOMICILE [
PARTIESWatch
République centrafricaine.
Sakhaline Russie.
Lettonie.
Singapour.
give. icej.org/homecare
Sa nouvelle ville de Beersheva (crédit Times of Israel) 13 | PAROLE DE JÉRUSALEM
APPORTER UN RAYON DE SOLEIL AUX IMMIGRANTS JUIFS DE YOKNEAM
LAURINA DRIESSE
a acheté un billet pour Israël mais a été re tenue en raison de la réglementation relative à un test PCR qu'elle n'a pas pu obtenir à temps. M. Peres a pu parler avec les autori tés compétentes et, en quelques minutes, elle était sur le vol. Puis une autre dame a appelé en pleurant parce qu'elle avait des difficultés à prendre un vol parce qu'elle n'avait pas l'autorisation du vétérinaire pour amener son chat. Au cours de ces premiers jours de confusion et de folie, de nombreux obsta cles ont dû être surmontés pour permettre aux personnes de venir avec le peu qu'elles avaient, aussi rapidement et facilement que possible.
Les défis se poursuivent aujourd'hui, mais sous une forme différente. Il faut trouver des emplois et des logements convenables, ainsi que des articles de base pour fonder un nou veau foyer. Il y a aussi beaucoup de trauma tismes à surmonter. De nombreuses familles ont besoin d'un soutien psychologique, en particulier les enfants et les personnes ayant des besoins spécifiques. Certains enfants ont appris peu après leur arrivée en Israël que leur ancienne école avait été détruite et que des amis avaient perdu la vie.
Lorsque les nouveaux immigrants arrivent en Israël, beaucoup sont d'abord hébergés dans des hôtels. La ville de Yokneam a chargé une équipe d'aller dans les hôtels et d'inviter les immigrants dans leur ville, puis a travaillé dur pour les accueillir et les aider à s'installer correctement.
leur vie, et Georgi a eu une carrière de 40 ans en tant que médecin et conférencier éminent en Ukraine.
Malheureusement, l'histoire semble se ré péter pour Georgi dans sa vieillesse, car il est contraint de fuir à nouveau, d'abord à Kiev, puis en Israël. Mais cette fois, il fuit seul, car sa femme est déjà décédée.
Le maire adjoint Peres a vu Georgi pour la première fois dans un hôtel pour immigrés à Tel Aviv et l'a décrit comme un homme en costume avec un petit sac et une peine inex primable sur son visage. La ville de Yokneam a proposé de s'occuper de Georgi en lui trou vant un appartement et en l'aidant à s'installer avant même qu'il n'ait rempli ses papiers pour obtenir la citoyenneté israélienne.
Georgi a exprimé ses remerciements les plus sincères pour le soutien de tous ceux qui se trouvent aux Pays-Bas et dans le monde entier. Il était tellement reconnaissant pour le colis qu'il a donné plusieurs accolades à Nicole Yoder pour combler le manque de mots.
Pendant ce temps, Olga est une citoyenne israélienne de retour au pays qui a mis en sécurité ses parents âgés survivants de la Shoah. Son père, âgé de 90 ans, et sa mère, âgée de 86 ans, ont une histoire similaire à celle de Georgi. "Dès le début, Israël était là pour nous aider dans tous les domaines. Même à la frontière, avec des équipes mé dicales. Ils ont été très utiles ici. C'est bon d'être ici", partage Olga.
Meira
Meira, qui est arrivée d'Ukraine il y a seu lement 20 jours, a partagé son expérience traumatisante et l'histoire de sa fuite, tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Elle est d'abord restée quelque temps à Kharkiv, mais les attaques et les explosions étant très proches et n'ayant qu'une table sous laquelle se cacher, elle a compris qu'elle allait devoir fuir vers une autre ville. Un trajet qui prend habituellement six heures, a pris trois jours.
Bien qu'elle ait été reçue avec amour et cha leur, elle savait qu'Israël serait sa destination finale.
"J'ai dit aux gens qui nous sommes, pour quoi nous sommes venus et combien nous sommes désolés pour ce qu'ils ont subi ces derniers mois", a expliqué Nicole. "En plus du soutien que nous avons pu apporter pour les vols, l'évacuation et les hôtels pour qu'ils puissent venir en Israël, nous voulons qu'ils sachent que nous pensons à eux et que nous voulons faciliter leur chemin pendant qu'ils s'installent dans le pays avec ce cadeau. Nous leur avons souhaité la bienvenue et les avons bénis pour qu'ils trouvent une bonne vie ici dans le pays."
Le soleil a brillé un peu plus pour les Ukrai niens et autres immigrants juifs en ce jour juste après la fin des vacances de Souc cot à la mi-octobre, même si certains ont lut té contre leurs émotions et ont eu les larmes aux yeux lorsque de parfaits inconnus leur ont montré de l'amour et un soutien pratique.
Les directeurs nationaux de l'ICEJ-Pays-Bas, Jacob et Hennie Keegstra, ont accompagné Ni cole Yoder, vice-présidente de l'AID et de l'Aliyah, et son assistante, Jannie Tolhoek, dans la ville israélienne de Yokneam, située au sud de Haï fa. Leurs véhicules étaient chargés de paquets de soins et de chèques-cadeaux préparés avec amour pour 40 familles de nouveaux immi grants. Jacob et Hennie ont également distribué des cartes spéciales pour bénir les gens, conte nant des bénédictions écrites par des chrétiens néerlandais de leur pays. Cette touche person nelle a fait couler beaucoup de larmes.
Le maire adjoint de Yokneam, Roman Peres, a chaleureusement salué l'équipe de l'ICEJ et a expliqué que sa ville avait accueilli 250 nouvelles familles d'immigrants depuis le début de la guerre en Ukraine en février der nier. Bien que la ville ait toujours reçu des im migrants, c'est un nouveau scénario pour eux de recevoir des immigrants réfugiés qui ont dû fuir sans aucun temps de préparation, lais sant tout derrière eux. Les personnes âgées et les jeunes sont arrivés avec des mères qui ont dû laisser derrière elles leur mari et d'autres êtres chers.
Le maire adjoint Peres se souvient qu'au début de la guerre, son bureau a commencé à recevoir des demandes d'assistance pour les immigrants en fuite en route vers Israël. La première demande concernait une mère céli bataire avec un enfant qui avait fui à Budapest avec seulement deux sacs et son enfant. Elle
Lorsque l'équipe de l'ICEJ a commencé à distribuer les colis de soins aux nouveaux im migrants, elle a été émue de dé couvrir que parmi les personnes âgées se trouvaient plusieurs survivants de la Shoah qui avaient également fui l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale.
Georgi, 89 ans, est un survi vant de la Shoah qui est né en Ukraine. À l'arrivée des nazis, il a fui avec sa mère et ses frères vers l'Est, laissant derrière lui son père, qui était dans l'armée. Leur ville natale a été détruite pendant la guerre. Après la guerre, ils sont retournés dans leur ville où ils ont reconstruit
"Un jour, j'ai réalisé qu'Israël m'atten dait", se souvient Meira. "J'ai senti que j'avais des ailes et que je devais être en Is raël. Je me suis adressée à l'Agence Juive et j'ai trouvé le chemin de la Pologne où j'ai fi nalement obtenu un vol pour Israël. Je veux rester ici pour le reste de mes jours".
Alors que Nicole par lait des chrétiens du monde entier qui aiment Israël et veulent montrer leur intérêt et leur soutien au peuple juif de manière concrète, Meira s'est mise à pleurer et à envoyer à Ni cole des petits signaux du cœur depuis l'autre bout de la pièce.
"La plupart des personnes auxquelles nous avons parlé nous ont dit qu'elles n'avaient pas prévu de faire l'Aliyah", a ajouté Nicole. "Pour tant, certains en avaient rêvé à un stade an térieur de leur vie ou avaient envisagé cette option mais ils n'y avaient pas vraiment pensé sérieusement jusqu'à cette soudaine tournure des événements."
"Vous vous réveillez un matin avec la guerre et une situation géopolitique que vous n'aviez pas anticipée et nous voilà - tout un village. Tout à coup, les priorités ont changé. Tout change du jour au lendemain", a noté le maire adjoint Peres. "Sans partenaires, nous n'aurions pas réussi. Merci à l'ICEJ d'être l'un de ces partenaires".
Veuillez continuer à soutenir les projets d'Aliyah et d'intégration de l'ICEJ, qui font une différence dans la vie de nombreux nouveaux immigrants juifs en Israël.
ALIYAH & INTÉGRATION
L’adjoint au maire Roman Peres accueille l’équipe de l’ICEJ à Yokneam.
Hennie et Jacob Keegstra donnant des paquets à un nouvel immigrant.
[FAITES UN DON SUR : give.icej.org/aliyah
Devant : Nicole avec Georgi, Olga en vert, Meira en t-shirt blanc. Derrière : Hennie et Jacob avec le maire adjoint Roman Peres.
15 | PAROLE DE JÉRUSALEM 14 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
ALIYAH
LA PLANTATION DU SEIGNEUR
avec une franchise de bagages supplémentaires. Il s'agit aus si d'aider chacun à s'implanter dans la patrie de ses ancêtres, ce que le Seigneur dit qu'il fera "de tout mon cœur et de toute mon âme" (Jérémie 32:41).
LE DIFFICILE VOYAGE DE LANA EN ISRAËL
NICOLE YODER
Aliyah signifie "monter" dans un sens spirituel aussi bien que physique. Ce terme hébreu cache l'aspiration à Jéru salem et à Sion que le peuple juif a transmise de génération en génération en exil depuis 2 000 ans. Le mot "Aliyah" est utilisé dans la Genèse 50:13-14 en référence aux ossements de Jacob remontés d'Égypte pour être enterrés en Terre d'Israël. C'est de là que vient le lien avec "monter au pays".
Ayant personnellement fait l'expérience de déménager dans un nouveau pays, je sais com bien cela peut être difficile. Habituellement, on planifie soigneusement des mois (ou des années) avant de faire un tel déménagement. Tout d'abord, il y a les formalités administra tives à remplir pour déterminer l'admissibili té à l'immigration. Ensuite, il faut idéalement prendre le temps de s'informer sur les options et de planifier l'endroit où l'on va vivre, tra vailler ou étudier. De nombreux autres détails pratiques doivent être réglés avant de monter dans l'avion.
Pour certains, l'Aliyah arrive après une longue attente - comme celle que de nom breuses familles éthiopiennes endurent depuis maintenant deux décennies. Pour d'autres, comme les milliers de nouveaux ar rivants d'Ukraine ces derniers mois, l'Aliyah
arrive soudainement, avec à peine le temps de faire ses bagages ou de faire des plans ! Et l'arrivée en Israël n'est que le début de leur voyage.
Les choses les plus urgentes qu'un im migrant doit faire à son arrivée - apprendre l'hébreu, trouver un logement et un emploi convenables, et développer un nouveau cercle social - sont toutes des défis en soi. Il faut également surmonter la difficulté d'essayer de s'intégrer dans une nouvelle culture et de développer une nouvelle identité, ce qui peut être un processus difficile. Néanmoins, au fil du temps, la société bénéficie du développe ment de cette riche tapisserie culturelle. C'est comme replanter un arbre dans un nouveau climat avec un type de sol différent. Au départ, le changement est un choc pour le système et il faut apporter un soin particulier au nouveau sol pour que l'arbre s'y épanouisse.
Au fil des ans, de nombreux chrétiens ont donné généreusement pour atténuer les difficultés de l'Aliyah, car nous savons que le Seigneur appelle les nations païennes à l'aide (voir, par exemple, Ésaïe 49:22-23). Cepen dant, l'appel à "porter les fils et les filles sur nos épaules" va bien au-delà de la simple or ganisation de séminaires d'information préAliyah et de la prise en charge du coût d'un vol
Ne vous y trompez pas, cette phase d'intégration, d'enraci nement en Israël, est cruciale. Sans elle, un immigrant est condamné à une lutte perma nente, et beaucoup se décou ragent et cherchent à repartir, ce qui dissuade les autres de tenter de venir. Ce processus d'enracinement nécessite de nourrir et de soigner l'arbre. Ces soins peuvent prendre de nombreuses formes, telles que l'aide au loge ment, l'apprentissage de la langue, la forma tion professionnelle ou la recertification des titres professionnels. Une aide peut être né cessaire pour combler les lacunes en matière d'éducation. Les besoins de base sous la forme d'un don d'articles ménagers ou d'un encadre ment pratique par des autochtones peuvent faire une différence cruciale pour une famille qui cherche à s'adapter avec succès en Israël.
Bien que les besoins varient selon les si tuations, notre aide est une formidable source de confort et d'assistance pour des immigrants souvent dépassés. Certains ont besoin d'aide de multiples façons, tandis que d'autres n'ont besoin que d'un coup de pouce initial dans la bonne direction et ils peuvent aller de l'avant par eux-mêmes.
Grâce à la générosité de nos amis du monde entier, le travail d'Aliyah de l'ICEJ four nit une aide essentielle pour toutes les étapes de l'Aliyah, y compris la phase cruciale d'inté gration. L'aide aux vols est une joie et un pri vilège, mais nous sommes également là pour aider à relever les défis souvent à plus long terme qui attendent ces nouveaux immigrants une fois descendus de l'avion.
AIDEZ-NOUS À IMPLANTER DAVANTAGE DE FAMILLES JUIVES DANS LEUR TERRE PROMISE D’ISRAËL. FAITES UN DON DÈS AUJOURD’HUI À L’ADRESSE SUIVANTE : give.icej.org/aliyah
"Tout ce qui s'est passé m'a amenée ici", dit Lana alors que nous visitons son nouvel appartement qu'elle partage avec un immigrant russe nouvellement arrivé. "Nous nous sommes mis d'accord pour ne pas amener la guerre ici ce pendant. Nous sommes tous deux juifs et cela suffit !"
À 20 ans, Lana avait déjà passé six mois en Israël et avait pleinement l'intention de faire son Aliyah. Mais elle est d'abord retournée en Ukraine pour terminer ses études universi taires. Mais l'amour est intervenu ! Elle s'est mariée, est devenue mère, a créé deux entre prises, a divorcé et, seulement quinze ans plus tard, a recommencé à penser à faire l'Aliyah. Elle n'a pas pu venir plus tôt car son ex-mari a refusé que leur fille l'accompagne. Entretemps, elle a travaillé dur avec ses entreprises de tourisme et d'animalerie.
Malheureusement, le coronavirus a fait reculer ses affaires. Mais son ex-mari accepte finalement que leur fille la rejoigne en Israël. Elle entame donc la procédure d'immigration, la fille devant venir une fois Lana établie.
Tout semble aller pour le mieux. Au début du mois de février de cette année, Lana a reçu son visa d'Aliyah. Son animalerie avait un ache teur, et son vol était prévu pour le 24 février. Alors qu'elle s'active à préparer son départ, elle n'a pas conscience de ce qui va se passer.
"Sept heures seulement avant le début de l'invasion russe, un ami m'a dit qu'une guerre était sur le point de commencer et m'a deman dé si j'avais préparé un sac d'urgence. Je n'en avais aucune idée. J'ai été totalement prise par surprise", raconte Lana.
Au début, elle est restée dans un sous-sol de Kiev. Elle n'a pas pu joindre son ex-mari, qui a été appelé en service. Sa fille était avec ses parents, mais elle n'a pas pu les joindre pen dant trois jours. Dans cette confusion, elle ne savait pas quoi faire.
"Ce fut la décision la plus difficile de ma vie, celle d'aller de l'avant et de laisser ma fille derrière moi. J'essaie encore de ne pas me pu nir pour cela", a-t-elle confié.
Aucun vol n'était disponible, mais une fe nêtre s'est ouverte lorsque les voisins lui ont proposé un billet de train pour la Pologne.
Avec un couvre-feu annoncé au coucher du soleil, elle savait qu'elle devait monter dans ce train, mais elle n'avait que six heures pour rentrer chez elle, faire ses bagages et se rendre à la gare.
Que faut-il emporter dans un tel mo ment ? Pour ne rien arranger, la centrale élec trique avait été bombardée ce jour-là, laissant la ville dans le noir. Son jeune frère a aidé Lana à emballer 35 ans de sa vie. Elle n'avait pas d'argent, mais les voisins lui ont donné 380 dollars en liquide. Elle a donc pris son chat, son sac de couchage et son sac à dos, et s'est précipitée vers la gare.
Heureusement, elle est arrivée saine et sauve en Pologne, et plus tard, l'Agence Juive l'a placée sur un vol pour Israël. Faisant preuve d'une remarquable résilience, Lana a terminé le processus d'Aliyah en 12 jours, a obtenu sa carte d'identité israélienne, a ou vert un compte bancaire et a commencé à tra vailler comme serveuse.
Tragiquement, trois jours seulement après avoir commencé son nouvel emploi, Lana a été renversée par une bicyclette à moteur, ce qui lui a causé une fracture capillaire à une jambe et une fracture latérale de la cheville à l'autre. Heureusement, elle venait de recevoir la veille sa carte d'assurance maladie israélienne, qui couvrait les plus gros frais d'opération, mais elle avait encore de plus petites factures mé dicales à payer.
"Soudain, je ne pouvais même plus me le ver pour aller me chercher un verre d'eau",
J'ai été coincée dans un fauteuil roulant pen dant un mois avec un plâtre. Je suis forte, mais ce genre de choses brise les gens".
Heureusement, l'aide est venue de sa colo cataire russe et de deux nouveaux amis, ainsi que de l'ICEJ.
"Ces jambes cassées m'ont aussi permis d'entrer en contact avec des gens tellement bons. Je crois à nouveau en quelque chose de mieux que la guerre", a-t-elle déclaré. "Votre don m'a permis d'acheter de la nourriture et de couvrir certains frais médicaux et de sub sistance. Je ne peux pas vous remercier assez".
Interrogée sur ses rêves pour l'avenir, Lana a répondu : "Je veux avoir ma fille avec moi... Je veux faire quelque chose qui aidera d'autres personnes comme on m'a aidée."
Nous voulons nous faire l'écho des remer ciements de Lana pour vos généreux dons, qui nous permettent de l'aider, elle et de nom breux autres nouveaux immigrants juifs qui arrivent souvent en Israël après des voyages très ardus, avec presque rien.
ALIYAH & INTEGRATION
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NICOLE YODER, ICEJ VICE PRESIDENT FOR AID & ALIYAH
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POUR SOUTENIR NOS EFFORTS D’ALIYAH ET D’INTÉGRATION, FAITES UN DON À L’ADRESSE SUIVANTE : give.icej.org/aliyah
L’assistante de l’ICEJ AID Jannie Tolhoek distribue des paquets cadeaux aux nouveaux Olim.
raconte Lana. "Pas de famille ! Pas d'argent ! Je ne pouvais pas travailler ni même m'habiller.
17 | PAROLE DE JÉRUSALEM 16 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
LE FOYER DE L’ICEJ À HAÏFA BOURDONNE D’ACTIVITÉS JOYEUSES.
YUDIT SETZ
La joie et le bonheur ont inondé les cœurs des résidents du foyer de l’ICEJ à Haïfa pour les survivants de la Shoah pendant la Fête de Souccot, lorsqu’ils ont reçu de nom breux visiteurs internationaux apportant de beaux cadeaux et avec lesquels il ont eu de précieuses conversations.
Une visite inattendue de Slovaquie Martin et Yulia Herbert de Slovaquie ont visité le foyer de Haïfa juste avant le début de la Fête des Tabernacles en Israël. Ils sont venus avec leur fille et ont apporté des cadeaux et des mes sages d’amour de la seule maison de retraite juive dédiée aux survivants de la Shoah en Slovaquie.
“Nous avons entendu parler de vous, et nous aimerions vous offrir quelques petites choses is sues de notre atelier de création. Nous espérons qu’elles vous rendront heureux”, peut-on lire sur une carte joliment décorée par les résidents et le personnel d’Ohel David à Bratislava, capitale de la Slovaquie. En effet, leur
visite a apporté une telle joie à nos résidents. Ils ont admiré le travail manuel des résidents de la communauté d’Ohel David, les sacs peints avec créativité et d’autres objets artisanaux fabriqués par les résidents du foyer slovaque, dont beau coup ont plus de 90 ans. Notre propre Fanny S., que l’on peut trouver tous les jours dans notre salle d’art, s’est immédiatement rendue chez elle pour leur donner des chaussettes qu’elle avait tricotées elle-même et leur a montré toutes ses œuvres d’art dans son appartement.
Souccot, la Fête de la joie Une souccah magnifiquement décorée a été construite à l’extérieur du foyer de Haïfa, dans laquelle les résidents ont eu le plaisir de s’asseoir en profitant de la compagnie des au tres, et en accomplissant le commandement du Lévitique 23:42-43 de “demeurer” dans la souccah pendant la semaine de la Fête.
Visiteurs de la Fête de l’ICEJ Après une longue période où nous n’avons pas été en mesure d’accueillir des groupes et des visiteurs au foyer, nous avons eu le privilège d’accueillir un groupe allemand qui a participé à la Fête des Tabernacles de cette année, ainsi que différents donateurs qui étaient en Israël et voulaient voir le foyer de Haïfa de leurs propres yeux.
Après sa visite, Ann, du Royaume-Uni, a écrit : “Je tiens à vous remercier infini ment de nous avoir permis de visiter le foyer des survivants de la Shoah hier. Merci de nous avoir consacré autant de temps. C’était vraiment très spécial, et cela m’a profondément marqué. Que le Seigneur continue à vous bénir et à vous soutenir très richement alors que vous vous occupez de ces êtres chers qui sont si proches de son cœur”.
Projet “Arbre de vie”
Notre infirmière de l’ICEJ, Chris tine, a eu la brillante idée de ré aliser un projet avec les résidents qui mettrait l’accent sur la re connaissance et les bons mo ments que nos résidents ont vécus dans leur vie.
“Il y a la joie, qui vient d’un cœur joyeux. Mais
comment un cœur brisé et une âme amère peu vent-ils retrouver la joie ?” s’interroge Chris tine. “Une façon de le faire est de se souvenir des bonnes choses de la vie et la gratitude peut redonner le sourire au cœur.”
L’idée était de les aider à se souvenir de leur courage, de l’espoir et de la force qu’ils avaient pour recommencer leur vie après toutes les souf frances qu’ils ont endurées.
“Grâce à ce projet, j’ai pu mieux compren dre nos résidents et établir des relations pro fondes. J’ai beaucoup appris de leurs histoires sur le courage, l’amour et la force, et j’ai vu en eux des personnes qui se battaient pour retrou ver le chemin de la vie après beaucoup de souf frances”, a partagé Christine.
Naomi, l’une des résidentes qui a partici pé au pro jet “Arbre de vie”, était émue aux larmes lorsqu’elle a essayé d’ex pliquer ce que ce projet lui avait apporté.
Fière, elle a commencé à raconter l’histoire de son “arbre de vie” à chaque visiteur qui vient et partage toutes les choses pour lesquelles elle est si reconnaissante.
Présentation de nouveaux résidents
Seize nouveaux résidents d’Ukraine ont trouvé leur chemin vers notre foyer de Haïfa. Deux de nos derniers arrivants sont Alexander et Irina de Mariupol, en Ukraine.
Alexander est né à Mariupol et a dû fuir en 1941 avec sa famille lorsque l’Allemagne nazie a enva hi l’Ukraine.
Ils se sont retrouvés en Arménie et il se sou vient encore de cette période comme d’une période de peur, de faim et de manque. De l’automne 1941 à 1944, les nazis ont tué environ 1,5 million de Juifs ukrainiens, et plus de 800 000 ont été déplacés vers l’est.
Ils sont finalement retournés à Mariupol, où Alexander est devenu ingénieur et a épousé Irina, qui est pédiatre. Une fille est née de leur union.
Bien que désormais âgés, ils étaient encore très actifs lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en février. Ils vivaient à côté de l’usine sidérur gique Azovstal, désormais célèbre, à Mari upol, et leur vie s’est rapidement transformée en un cauchemar de bombardements, de faim et de manque des produits de première néces sité. Leur vie était souvent épargnée lorsque des bombes tombaient à plusieurs reprises à prox imité et détruisaient les fenêtres et d’autres par ties de leur maison. Un jour, on leur a dit de pré parer leurs sacs et qu’on viendrait les chercher dans les 15 minutes pour fuir Mariupol. Irina
a encore beaucoup de mal à parler de toutes les épreuves qu’ils ont subies.
“C’est la seule robe que j’ai pu emporter avec moi”, dit Irina en montrant la tenue qu’elle portait. Ils sont arrivés en Israël en juin de cette année, avec leur fille, et en septembre ils ont emménagé dans le foyer de Haïfa.
“Les gens ont été très gentils avec nous”, a exprimé Alexandre avec un sourire. “Nous avons reçu tout ce dont nous avons besoin. Ce qui m’a le plus surpris en Israël, c’est qu’on construit partout, et que le pays est en pleine effervescence... J’ai hâte d’apprendre de nou velles choses et j’espère que nous pourrons en core passer de bonnes années ici en Israël.”
Réflexions d’un volontaire allemand Josh, qui fait partie de notre équipe du foyer de Haïfa depuis huit mois, a récemment partagé son expérience de travail ici.
“Au foyer de Haïfa, je fais tout ce qui est nécessaire”, a déclaré Josh. “Je suis doué pour la technologie, alors j’aide les résidents avec leurs téléviseurs et leurs ordinateurs. Je nettoie égale ment les appartements et les parties communes. Parfois, je m’occupe des jardins. Je prends et monte des photos pour les publications et je ré dige les mises à jour de l’ICEJ Aid. Je gère les lettres et les colis que les donateurs du monde entier envoient aux résidents. Mais mon activité préférée est simplement de m’asseoir avec les résidents et de leur parler.”
“Aucun des travaux que j’ai effectués avant de venir ici ne se compare à ce que je fais en ce moment, en prenant soin de ces personnes précieuses qui ont perdu leur famille de la manière la plus brutale et qui ont traversé tant de douleurs dans leur vie”, a-t-il poursuivi. “Nous avons ici des gens qui ont dû vivre dans les bois pendant des années lorsqu’ils étaient enfants, en cherchant de la nourriture et en souffrant de malnutrition. Ces personnes ont vu comment la plupart de leur famille a été assassinée de sang-froid. Et aujourd’hui, ils vivent ensemble dans la même rue. Partageant le déjeuner et le dîner, les amitiés, jouant aux cartes ensem ble et les soirées dansantes. Vivre en paix.”
“Ensuite, il y a des survivants de la Sho ah de deuxième génération qui travaillent ici, en y mettant tout leur cœur chaque jour. Ils ont plus de 60 ou 70 ans, mais ils sont toujours aussi forts, ils répondent à toutes les demandes des résidents et ils essaient toujours de faire en sorte que ça marche.”
“Nous avons des musulmans qui travail lent en étroite collaboration avec des juifs et des chrétiens, ce qui prouve que la co existence ne peut pas seulement fonction ner, mais permet des relations florissantes”, a ajouté Josh.
“Des travailleurs des services péniten tiaires, dont certains avaient commis des crimes graves, mais qui ont choisi de changer de vie. Si vous regardez certains d’entre eux, la façon dont ils s’occupent des résidents est tellement douce et gentille, vous ne croiriez pas ce qu’ils ont fait dans le passé”, a-t-il ex pliqué.
“Des volontaires allemands comme moi. Le jour de Yom HaShoah (jour de commé moration de la Shoah), l’une des résidentes m’a dit que j’avais rendu ce jour au moins un peu plus supportable pour elle. Être avec eux ce jour-là, les serrer dans mes bras et part ager une partie de leur souffrance a été un tel privilège, sachant que mes arrière-grandspères ont contribué au régime nazi. C’était un jour de tristesse et j’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises, mais j’ai aussi ressenti une immense gratitude de vivre cette expéri ence.”
“Je ressens encore de la gratitude tous les jours quand je viens travailler, parce que juste d’un point de vue humain, c’est l’endroit le plus spécial que j’ai jamais vu”, a conclu Josh.
FEAST OF TABERNACLES 2020 LE FOYER DE HAÏFA
Une délégation d’Allemagne visite le foyer des survivants de la Shoah autour de Souccot. Josh et Renate, une résidente, profitent d’une promenade à l’extérieur du foyer des survivants [FAITES UN DON AUJOURD’HUI À L’ADRESSE SUIVANTE : give.icej.org/survivors 19 | PAROLE DE JÉRUSALEM 18 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
LES BRANCHES MONDIALES DE L’ICEJ AUX CÔTÉS D’ISRAËL
LA CONFÉRENCE DE L’ICEJ AUX PAYS-BAS APPELLE À SOUTENIR L’ALIYAH AU MILIEU DES CRISES MONDIALES.
L’ICEJ-FINLANDE ACCUEILLE LA CONFÉRENCE
ANNUELLE “EXODUS DAY”.
PLANTER UN ARBRE POUR
EMBELLIR ISRAEL
Le dernier jour de la Fête de cette année, quelque 700 chrétiens de 50 nations ont rejoint les responsables de l’ICEJ lors d’une visite dans le Néguev occidental pour prendre part à un rassemblement spécial de solidarité avec les communautés israéli ennes locales le long de la frontière de Gaza et à une cérémonie symbolique de plantation d’arbres avec Keren Kayemeth Le’Israel (le Fonds National Juif).
Nous nous sommes également engagés auprès du KKL/FNJ à laisser un impact du rable dans la région en faisant don d’arbres qui redonneront vie aux forêts du Néguev occidental brûlées par les récents incendies criminels de ballons, tout en plantant des haies de protection pour protéger les com munautés israéliennes proches de la fron tière de la ligne de mire des escadrons de roquettes opérant à Gaza.
de baignade et des supports à vélo gratuits pour en faire un lieu encore plus attrayant pour les visites en famille. Ainsi, la nouvelle forêt de l’ICEJ sera un rappel durable pour de nombreux Israéliens de notre soutien et de notre attention pour leur nation.
Rejoignez-nous dans ces efforts impor tants pour embellir et reverdir le Néguev oc cidental, et pour protéger les communautés israéliennes des dommages intentionnels émanant de Gaza. Ces projets de plantation d’arbres utiliseront des eucalyptus, des tama ris, des feuillus et d’autres espèces d’arbres qui poussent rapidement, s’accommodent bien des conditions arides, sont touffus, fournissent une bonne ombre et se régé nèrent rapidement après les incendies.
Un don de 25 dollars (comprenant le traitement et la livraison de votre certificat numérique d’arbre) permet de planter un arbre. Les dons plus importants sont également les bienvenus et très appréciés.
En partenariat avec le KKL, l’ICEJ va re planter des zones brûlées dans une grande partie de la forêt de Be’eri, près de la frontière de Gaza, qui sera rebaptisée “forêt de l’ICEJ”. Cette belle forêt est très appréciée des Israé liens, surtout lorsque les tapis d’anémones rouges fleurissent au début du printemps. Et le KKL vient d’ajouter de nouveaux sentiers DONATE A TREE TODAY AT: give.icej.org/trees
Alors, s’il vous plaît, donnez un arbre pour em bellir Israël et protéger les résidents locaux !
Début septembre, le Président de l’ICEJ, Dr. Jürgen Bühler, s’est ren du aux Pays-Bas pour être l’orateur principal de la conférence an nuelle sur Israël organisée par notre bureau ICEJ-Pays-Bas, dirigé par les directeurs nationaux Jacob et Henni Keegstra. Jürgen et Jacob ont tous deux parlé du sujet “Crossroads for Israel, the World and the Church”, et de l’importance de faire confiance à Dieu au milieu des nombreuses crises auxquelles le monde est confronté en ces temps difficiles. Jay et Meridel Rawlings, qui ont été parmi les fondateurs de l’Ambassade Chrétienne au début des années 1980, sont également montés sur scène. Les Rawlings ont donné une conférence puissante sur “Crossroads in Aliyah” et ont présenté leur travail de pionniers pour construire la compréhension chrétienne et le soutien à l’Aliyah à travers leurs films documentaires, tels que “Apples of Gold”. Les chré tiens néerlandais en présentiel et en ligne ont répondu avec force en faisant des dons pour les projets d’AID et d’Aliyah de l’ICEJ, y compris les paquets de bienvenue pour 60 nouveaux immigrants en Israël.
L’ICEJ AU FORUM AMÉRIQUE CENTRALE-ISRAËL II
Claudia Fierro, coordinatrice de l’ICEJ en langue espagnole, était présente au deuxième Forum d’Amérique centrale et d’Israël, qui s’est tenu cette année dans l’hémicycle emblématique du Parla tino (le Parlement latino-américain), dans la ville de Panama, du 6 au 8 septembre. Organisé par le Mouvement de lutte contre l’antisémitisme (CAM), le Forum a rassemblé des législateurs et des dirigeants évangé liques et juifs de 14 pays d’Amérique centrale pour discuter des initiatives et des politiques d’Etat visant à combattre efficacement l’antisémitisme dans la région. Parmi les intervenants figurait le refusnik juif soviétique et ancien vice-premier ministre israélien Natan Sharansky. L’ICEJ-Panama a participé très activement à l’événement, par le biais de notre directeur adjoint dans le pays, le pasteur Yeni Moreno, qui a convoqué un certain nombre de participants de l’Alliance évangélique du Panama, ainsi que le Poli Capellanes, un corps national d’aumôniers dans les écoles, les hôpi taux, les prisons et les réponses aux crises.
En août, l’ICEJ-Finlande a organisé sa conférence annuelle “Exo dus Day” axée sur nos efforts actuels d’Aliyah. L’événement a eu lieu dans la ville de Lappeenranta, non loin de la frontière russe. L’orateur principal était David Parsons, vice-président de l’ICEJ et porteparole principal, ainsi que Jonathan Parsons, leader de louange, tous deux venant de notre siège à Jérusalem. Parmi les autres intervenants figuraient le directeur national finlandais Jani Salokangas, le président du conseil d’administration John Remes et le membre du conseil consul tatif Fredrik Ekholm, tandis qu’un représentant de l’Agence juive était également présent pour faire le point sur les derniers développements de l’Aliyah. Malgré les nouveaux obstacles à l’Aliyah dressés par la Russie, l’ICEJ continue d’aider les Juifs à immigrer en Israël depuis les anciennes républiques soviétiques. Le public finlandais, tant sur place qu’en ligne, s’est montré très généreux en soutenant les efforts continus de l’ICEJ en matière d’Aliyah et nos autres activités d’aide sociale en Israël.
LES BRANCHES TCHÈQUE ET SLOVAQUE HONORENT LES ÉVADÉS D’AUSCHWITZ
Récemment, les branches de l’ICEJ en Slovaquie et en République tchèque ont organisé leur marche annuelle en l’honneur de deux Juifs slovaques qui ont échappé à Auschwitz et ont informé le monde des atrocités commises dans le camp de la mort nazi. Quarante personnes ont pris part à la marche de 130 kilomètres entre Auschwitz, en Pologne, et Žilina, en Slovaquie, qui suit l’itinéraire emprunté par Al fred Wetzler et Rudof Vrba, les deux hommes juifs qui, en avril 1944, ont réussi à s’échapper du camp nazi et à rédiger un rapport détaillé de 32 pages sur les horreurs qui y étaient commises par les nazis. Le groupe de marcheurs, qui comprenait un membre du parlement slovaque, avait pour objectif d’attirer l’attention sur la nécessité de continuer à lutter contre l’antisémitisme.a detailed 32-page report on the horrors being committed there by the Nazis. The group of marchers, which included a member of the Slovak parliament, were aiming to draw attention to the continuing need to fight antisemitism.
FEAST OF TABERNACLES 2020
1.
2.
3.
1 2 3 ICEJ DANS LE MONDE ICEJ AID
LE PERSONNEL DE L’ICEJ
Conférence sur Israël organisée par ICEJ-Pays-Bas
David Parsons s’exprime lors de la conférence annuelle “ Exodus Day “ organisée par ICEJ-Finlande
Les branches tchèque et slovaque rendent hommage aux évadés
Les panélistes d’une des sessions du Forum Amérique centrale-Israël (credit CAM)
21 | PAROLE DE JÉRUSALEM 20 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
DIEU VOUS ATTEND DANS SON PAYS LA BRANCHE ICEJ AU GABON ET CELLE DE LA RÉGIONALE AFRIQUE CENTRALE SE MOBILISENT
Al’instar de la Communauté chré tienne Messianique mondiale, l'Am bassade Chrétienne Internationale de Jérusalem (ICEJ) célèbre depuis le dimanche 9 octobre et ce jusqu'au 16 octobre 2022 l'édition 2022 de la Fête des Tabernacles.
La Branche ICEJ au Gabon et celle de la Régionale de l’Afrique Centrale se sont mobi lisées pour la circonstance.
En effet, ceux des Membres du Bureau de l’Ambassade Chrétienne au Gabon n'ayant pas pu faire le déplacement habituel pour Jérusalem en Israël, cette année, se sont retrouvés pour la journée d’ouverture du dimanche 09 octobre 2022.
Le programme a commencé à partir de 9h au "Ministère d’Evangélisation et de l’Espérance Messianique-Eglise Biblique la Grâce de Christ", chez le Révérend Bernard MAKO CHO, par un culte spécial de célébration locale commune.
Au cours de celui-ci, l’homme de Dieu susmentionné a édifié les participants sur la signification, les origines bibliques et la dimension prophétique tant pour les Juifs que pour les Chrétiens de cette Fête des Tabernacles.
Il a signifié que : « la Fête des Taber nacles remonte à l’acte prophétique posé par Jacob en Genèse 33 : 17. Sa célébration commence à la sortie d’Egypte des Israé lites selon Exode 12 37. Elle est le symbole
des mille ans du règne sur terre de Jésus le Messie.
Ce culte d’ouverture et de célébration locale commune s’est achevé par une photo de famille des participants.
Révérend MAKOCHO lors de la prédication
Photo de famille du culte de célébration au Gabon de la Fête des Tabernacles 2022
Les Responsables de ICEJ et Leaders ecclésiastiques de la Région Afrique Centrale
Puis, dans un second temps en après-midi, de 15h à 16h, des échanges avec les inter ventions (en ligne) des Hommes de Dieu de la Région ICEJ de l’Afrique Centrale.
En effet, débutée à 15h00 (heure d’Afrique Centrale) et initialement prévue pour 1h, cette deuxième session du jour a duré 2h, non sans la satisfaction des panélistes. Ces derniers ont eu l'opportunité de s'expri mer tour à tour sur plusieurs aspects de cette sainte convocation annuelle. Les participants se sont entretenus à travers des partages édifiants d'exhorta tion (du Révérend Dr MEVIANE NGUEMA, conformément aux prescriptions bibliques de L'Éternel à Moïse en Lévitique 23:33-36), et des témoignages autour de la Fête des Tabernacles.
La journée s'est achevée par un temps de prière pour Israël et ICEJ.
Le rendez-vous en ligne a été pris pour la session de clôture, prévue pour le dimanche 16 octobre 2022 toujours à partir de 15h, heure locale d’Afrique Centrale sur la même plateforme en ligne.
Les échanges en ligne ont vu la par ticipation de différentes personnalités ecclésiastiques de la Région de l'Afrique Centrale, notamment : L'Ambassadeur Judicaël MOUNGUENGUI, Directeur Na tional de ICEJ Gabon concomitamment, Directeur Régional ICEJ Afrique Centrale ; l’Evêque-Apôtre Julius EKIE, Directeur National de ICEJ Cameroun ; le Révérend Docteur Eschatologue Ricky MEVIANE du Gabon, Pasteur Président de la Congré gation Messianique et Prophétique du Gabon, Église Beth Sepher ; le Révérend Firmin NGATOUA, Directeur National de ICEJ Centrafrique ; le Révérend Bernard MAKOCHO du Gabon, Pasteur Président du Ministère d'Evangélisation et de l'Es pérance Messianique, Église biblique La Grâce ; le Révérend Pasteur BALATA du Cameroun, Directeur chargé de l’expan sion de ICEJ Cameroun ; le Pasteur Michel TCHOUDA Secrétaire Général de ICEJ Cameroun ; le Pasteur André MAGNOUM BA du Gabon, Pasteur à la Congrégation Messianique et Prophétique, Église Beth Sepher ; la chantre Aïcha MANDAMBOU BADI du Gabon ;
Signalons que bien avant toutes ces rencontres du dimanche 9 octobre 2022, la Congrégation Messianique et Prophétique du Gabon du Ré vérend Dr Ricky MEVIANE NGUEMA avait déjà collecté et acheminé sur Israël une Offrande Nationale pour le Compte du Gabon.
Baruch Ashem. Le Bureau d’Information de ICEJ Gabon
L
a Fête des Tabernacles 2022 était une réussite dans tous les sens du terme. Tout d’abord, c’était une joie immense de pouvoir mettre le pied à nouveau en Israël, pour la première fois depuis la Fête en 2019. Qui aurait pu imaginer pendant cette Fête qu’une pandémie, aux propor tions bibliques, frapperait le monde entier provoquant la fermeture des frontières? Néanmoins, Dieu est bon, et avec à peine 4 mois de préavis, le gouvernement Israélien a an noncé que les pèlerins pourraient à nouveau venir en Terre Sainte pour les fêtes d’automne.
Comme vous avez déjà pu le lire dans les articles précé dents, le QG de l’ICEJ comptait cette année sur une partici pation modeste d’environ 2000 délégués. Ces attentes ont été largement dépassées, à tel point que certains événements prévus pendant la Fête n’ont pas pu accueillir tout le monde.
Pour la délégation française, nous étions à peine six personnes inscrites pour les événements de la Fête de l’ICEJ. Néanmoins, il y a de plus en plus de ministères francophones qui organisent leur propre événement pendant la Fête des Tabernacles. Même si cela pourrait être vu comme une concurrence, il est quand même encourageant de voir qu’il y a maintenant de plus en plus de chrétiens qui montent à Jérusalem pour les fêtes bibliques.
Pour la première fois depuis la création de l’ICEJ, nous avons proposé aux délégués d’inclure dans le programme de la conférence des visites de certains sites en Israël. Kathryn et moi avons donc pris la décision de faire l’ensemble nous avons visité une dizaine de sites bibliques hors de Jérusalem, y compris le fleuve du Jourdain, où nous avons baptisé une trentaine de personnes !
Quelle joie de pouvoir croiser les délégués venant de 70 nations pendant la semaine de la Fête. Il y avait 14 nationa lités différentes représentées juste dans notre bus ! Le jeudi était la Marche de Jérusalem, où Juifs et Chrétiens mar chaient dans les rues de la ville pour bénir et être bénis par les habitants. Le vendredi était une journée consacrée à la prière pour Israël ainsi que pour les nations représentées. Le temps de prière pour l’Europe était particulièrement fort. Et le samedi soir nous avons eu une réunion « spéciale guéri son » où Dieu a opéré de nombreux miracles.
Lorsque notre avion a atterri à Tel Aviv le 8 octobre, j’ai eu la drôle sensation de rentrer "chez moi" après une longue absence. Mes chers amis, je ne pense pas du tout être une personne sentimentale, mais je ne pouvais pas me débar rasser de ce sentiment durant tout notre séjour. Que ce soit en Galilée, à Jérusalem ou dans le Néguev, je me sentais vraiment chez moi. Et j’aimerais travailler pour que vous puissiez passer par des expériences similaires.
Donc, nous allons organiser un voyage pendant la der nière quinzaine du mois de mars 2023, et nous allons com mencer dès maintenant à préparer la Fête des Tabernacles 2023. Si vous aimez le Seigneur, il faut nous accompagner dans l’un de ces voyages. Et si ce n’est pas pour l’année 2023, prenez la décision de le faire en 2024. Mais décidez de le faire. Dieu vous attend dans son pays.
Robert BAXTER Directeur
Branche française - ICEJ
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23 | PAROLE DE JÉRUSALEM 22 | NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2022
Célébration de la Fête des Tabernacles édition 2022
Le
Centrafrique delegation en Israel
• King ofall the eart h • 29 September 6 october 2023 Restez connecté pour plus d’informations sur les forfaits en présentiel ou en distanciel “ Car Dieu est roi de toute la terre : Chantez un cantique ! “ Psaume 47:7 Connectez-vous
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