Parole de Jérusalem - Janvier/Février 2025

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PAROLE DE JÉRUSALEM

ISRAEL SE PREPARE A ACCUEILLIR PLUS DE JUIFS EN 2025

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.

Nos principaux objectifs sont :

• Se tenir aux côtés d’Israël ;

• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;

• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte. Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :

• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;

• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël

L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.

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FROM JERUSALEM

CREDITS

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Directeur National : Robert Baxter infos@icej-france.fr | www.icej-france.fr Tél : 01 49 17 11 24

Administration : Josiane Brassac, 1 impasse Zig Zag 26150 DIE josbra@me.com / Tél : 04 75 22 05 60

Contact pour la Martinique : eloise.renel@orange.fr

Dons:

CIC Paris la Villette 75019 PARIS

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ICEJ – Suisse

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Directeur National : Judicaël Mounguengui BP: 18014 - Libreville, Gabon contact@icej-gabon.org

Tel: (+241)-074285574; (+241)-066248050

Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre

Administration : Josiane Brassac josbra@me.com

ROSH CHODESH POUR LES FRANCOPHONES

Une réunion hebdomadaire, organisée par l’ICEJ France à lieu par Zoom, tous les vendredis soir de 20h à 21h (heure d’Europe centrale) pour prier ensemble en français pour Israel. En plus, une fois sur deux, une deuxième heure supplémentaire est rajoutée de 21 h à 22h. Pour vous connecter et participer, veuillez utiliser le lien suivant : on.icej.org/RCPanelist

Chers amis,

Tous nos vœux les plus chaleureux pour cette nouvelle année 2025, qu’elle soit bénie, paisible et prospère !

Après cette dernière année de guerre ici en Israël, nous espérons que l’année à venir sera bien meilleure. Israël sort en effet de ce conflit avec la victoire en vue, et nous croyons que l’année 2025 verra de meilleurs jours. Mais la douleur des vies perdues et des êtres chers disparus à cause de cette bataille prolongée est bien réelle et persistera longtemps après le dernier coup de feu.

Je viens de rencontrer une amie dont les fils jumeaux servent dans Tsahal. Elle a remercié le Seigneur qu’ils se portent bien. Mais elle a ajouté que pendant une grande partie de l’année, elle a passé des nuits blanches à composer des oraisons funèbres dans sa tête pour chacun de ses fils car elle craignait qu’il leur arrive quelque chose au combat.

Israël tout entier a besoin de temps pour guérir et ses amis chrétiens doivent rester à ses côtés pendant ce processus de rétablissement. Il est remarquable de voir la fidélité, la générosité et la compassion dont font preuve les chrétiens du monde entier envers cette nation depuis le massacre du 7 octobre. Il y a maintenant beaucoup à faire, en particulier dans les communautés le long de la frontière avec Gaza, et nous savons que vous continuerez à nous soutenir dans nos projets de reconstruction qui apporteront le plus grand bénéfice aux plus démunis.

Étonnamment, de nombreuses familles juives du monde entier souhaitent faire leur aliyah au cours de l’année à venir et nous savons que vous serez là pour elles aussi. Elles rendront Israël plus fort et un endroit encore plus fascinant qu’avant. Nous vous encourageons également à recommencer à venir en ici. Les flux habituels de visiteurs chrétiens ont manqué à tous ici et nous avons tous besoin de revoir vos visages amicaux et souriants dans le pays. Alors, prévoyez de venir bientôt, y compris à notre célébration de la Fête des Tabernacles en octobre. Alors que nous regardons vers l’avenir et attendons avec impatience le retour à la vie normale, cette guerre nous a appris à quel point la paix peut être précieuse. La paix est un bien fragile et précieux, et elle ne nous vient pas automatiquement. Au contraire, selon la Bible, nous devons « rechercher la paix et la poursuivre » (Psaume 34.14). L’épître aux Hébreux nous exhorte à « rechercher la paix avec tous les hommes, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12.14). Cela signifie que nous devons rechercher la paix activement et la préserver avec diligence. Souvent, la paix est liée à la justice d’un peuple. Le psalmiste dit que « la justice et la paix se sont embrassées » (Psaume 85.10 ; voir aussi Isaïe 32.17 ; Jacques 3.18).

Je suis convaincu qu’Israël poursuivra effectivement la paix avec ses voisins arabes au cours de l’année à venir, et il y a une réelle chance que cela inclue l’Arabie saoudite et peut-être même le Liban et la Syrie. Mais le peuple d’Israël doit également rechercher la justice. Alors que vous continuez à prier pour Israël, priez pour que la justice et la paix abreuvent ce pays en 2025.

Meilleurs vœux pour la nouvelle année !

Chretienne Internationale de Jérusalem

PHOTO DE COUVERTURE :

Les immigrants juifs sont accueillis par les autorités israéliennes à l’aéroport Ben Gourion malgré l a guerre actuelle. (Credit: JAFI)

Ambassade

« DIX DE CHAQUE NATION »

L’APPEL PROPHÉTIQUE À JÉRUSALEM

« AINSI PARLE L’ÉTERNEL DES ARMÉES : EN CES JOURS-LÀ, DIX HOMMES SAISIRONT LE PAN DU VÊTEMENT D’UN JUIF

DE TOUTES LES LANGUES, ET DIRONT : NOUS IRONS AVEC VOUS,

CAR NOUS AVONS APPRIS QUE DIEU EST AVEC VOUS. »

(ZACHARIE 8.23)

Le thème de la Fête des Tabernacles de cette année est « Dix de chaque nation », tiré de Zacharie 8.23. Ce passage nous parle à plusieurs niveaux et a de nombreuses applications. Par exemple, il se prête facilement à la pratique de plus en plus répandue des chrétiens non juifs d’explorer les racines hébraïques de leur foi, ce qui est un sujet très riche.

De nombreux évangéliques ont soif de comprendre Jésus et ses enseignements dans leur contexte hébraïque authentique. En mars 2008, dans un article intitulé « 10 idées qui changent le monde », le magazine Time a cité la tendance de « rejudaïser Jésus », soulignant que les érudits ont commencé à relire les Évangiles à travers les yeux d’un Jésus juif. Même dans les universités d’Israël, on constate un grand intérêt pour redécouvrir le Jésus historique dans sa culture israélite d’origine.

Les chrétiens ordinaires aussi sont nombreux à trouver que ces racines sont très riches, comme l’a dit l’apôtre Paul dans Ro-

mains 11.17. Plonger dans la judéité de Jésus et dans la culture hébraïque qui sous-tend toute la Bible – l’Ancien et le Nouveau Testament –peut enrichir notre marche avec le Seigneur et éclairer grandement notre compréhension des Saintes Écritures.

D’autres y voient plus spécifiquement une vision prophétique des non juifs apprenant la Torah auprès de rabbins, ce qui est également une tendance croissante aujourd’hui. En fait, il existe aujourd’hui de nombreux rabbins juifs orthodoxes qui souhaitent donner des cours de Torah aux chrétiens non juifs. Ils considèrent même ce verset comme une prédiction d’une époque où de nombreux non juifs se convertiront au judaïsme ou aux lois noachiques dans les derniers jours. Ils parviennent à cette conclusion en reliant ce verset à Zacharie 14.16, où le prophète envisage que toutes les nations monteront un jour à Jérusalem pour adorer le Seigneur et célébrer la Fête des Tabernacles. Ainsi, ils croient que ces conversions massives de non juifs auront lieu pendant Souccot.

Pour cette raison et d’autres, il faut faire preuve de prudence, car souvent ces leçons de Torah pour les chrétiens sont davantage des leçons talmudiques et le Talmud est un monde très complexe et quelque peu fermé au chrétien moyen. Or, il ressort clairement des Évangiles que Jésus connaissait très bien le Talmud et qu’il suivait son style d’enseignement par le biais de paraboles. Mais pour nous aujourd’hui, il faut un véritable enseignant entièrement dévoué à Jésus pour se plonger dans le Talmud et en extraire les trésors dont nous pouvons certainement bénéficier, tout en laissant derrière nous ce qui pourrait miner notre foi en Christ. Pour moi, l’un de ces enseignants chrétiens par excellence était le Dr Dwight Pryor, et il y en a beaucoup d’autres aujourd’hui, comme les Drs Brad Young et Steven Notley. De plus, il existe aujourd’hui de nombreux enseignants juifs messianiques qui sont tout à fait aptes à expliquer le sens original et le contexte de passages importants de l’hébreu biblique. Il suffit de dire que, à mesure que les chré-

vice-président et porte-parole de l’ICEJ
DEPUIS 1980, DES CHRÉTIENS DE TOUTES LES NATIONS SE RENDENT À JÉRUSALEM POUR LA FÊTE.

tiens se rapprochent d’Israël et du peuple juif et rencontrent inévitablement le judaïsme rabbinique, il existe de nombreux dangers qu’il convient de connaître et d’éviter. Par conséquent, lorsque nous, les non juifs, saisissons le vêtement d’un Juif, il vaut mieux saisir le bon Juif ! Il n’y a certainement pas de meilleure histoire dans la Bible qui illustre mieux cette vérité que celle de la femme atteinte d’une perte de sang, qui toucha le bord du vêtement de Jésus et fut guérie (Matthieu 9.20-22).

Dans la lignée de cette pensée, le thème de la Fête de cette année évoque plus précisément une époque où le Seigneur suscitera un reste de justes dans chaque nation et groupe linguistique païens, qui auront été attirés par la lumière de la connaissance salvatrice du seul vrai Dieu grâce au peuple juif, et en particulier par un Juif très spécial – Jésus le Messie. C’est lui qui enseignera aux nations la loi et les voies de Dieu (Ésaïe 2.3 ; Michée 4.2). Le Messie promis ne devait pas seulement racheter Jacob, mais il être aussi une lumière pour les païens, apportant le salut de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre (Ésaïe 49.6). Il est remarquable que cette mission messianique ait été et soit encore accomplie par Jésus et ses disciples. Il nous a donné le message de l’Évangile en paroles et en actes, et nous

ET CE N’EST QU’À L’ÉPOQUE MODERNE QUE LES NATIONS SONT EN MESURE DE MONTER

VERS UNE JÉRUSALEM

a confié la Grande mission de porter ces vérités rédemptrices jusqu’aux extrémités de la terre. Cela dure depuis des siècles avec des résultats variés, mais ce n’est qu’à l’époque moderne – grâce aux moyens de transport et de communication mondiaux – que chaque nation et chaque groupe linguistique de la terre a été atteint. Et ce n’est qu’à l’époque moderne que les nations sont en mesure de monter vers une Jérusalem appartenant de nouveau aux Juifs.

LE RESTE JUSTE

Dans la Bible, le chiffre des dix hommes – tel que mentionné dans Zacharie 8.23 – se rapporte clairement au concept d’un « reste juste ». Cette idée remonte à Genèse 18 et à l’histoire du patriarche Abraham, lorsqu’il fut informé par le Seigneur de la destruction à venir de Sodome, où vivait son neveu Lot. Ainsi, Abraham supplia le Seigneur d’épargner la ville s’il pouvait y trouver 50 justes, puis 45, puis 40, puis 30, puis 20 et enfin 10 justes. À partir de cette histoire, le peuple juif a développé l’idée qu’il fallait un minyan de dix justes afin d’offrir des prières collectives au Seigneur dans la synagogue. Nul doute que ceux qui entendaient Zacharie prononcer cette parole prophétique comprenaient les « dix hommes de toutes les langues des nations » dans ce sens.

Tout le huitième chapitre de Zacharie est rempli de paroles bonnes et réconfortantes concernant la restauration d’Israël et de Jérusalem dans les derniers jours. Bien sûr, Zacharie a été envoyé par le Seigneur pour rétablir un flux prophétique vers la nation à une époque similaire au retour des Juifs en Terre d’Israël et à Jérusalem, à savoir le retour de l’exil à Babylone. Mais maintenant, il existe le phénomène supplémentaire des membres des nations qui parlent entre eux d’aller en masse à Jérusalem pour adorer et prier le Seigneur.

« Ainsi parle l’Éternel des armées : Des peuples viendront encore, des habitants de plusieurs villes, et les habitants d’une ville iront à une autre, en disant : Allons, prions devant

l’Éternel, et cherchons l’Éternel des armées ; j’irai moi aussi. Des peuples nombreux et des nations puissantes viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem, et prier devant l’Éternel. » (Zacharie 8.20-22)

Cela reflète en effet la vision du même prophète dans Zacharie 14.16 selon laquelle les nations viendront un jour à Jérusalem chaque année pour adorer l’Éternel des armées et célébrer la fête des Tabernacles. C’est une vision qui commence enfin à s’accomplir aujourd’hui, et ce que Zacharie chapitre 8 ajoute, c’est que Dieu fait signe à un reste juste d’au moins dix personnes de chaque nation et de chaque groupe linguistique de monter à Jérusalem pour chercher l’Éternel en faveur de leur peuple.

Dieu a toujours eu un reste juste sur la terre. Même à l’époque de la grande apostasie du temps d’Élie, le Seigneur lui a assuré qu’il avait encore un reste de 7 000 justes qui n’avaient pas fléchi le genou devant Baal. La manière dont Paul décrit cela dans Romains 11.2-5, c’est comme si Dieu se vantait de ce petit groupe de serviteurs justes et fidèles restés en Israël, tout comme il se réjouit du reste juste qu’il a préservé pour lui-même à notre époque.

Le concept biblique d’un reste juste s’avérera de plus en plus important ici à la fin des temps. Zacharie prévoit que ce reste juste parmi les non juifs reconnaîtra et s’alignera pleinement sur les desseins prophétiques de Dieu pour Israël à cette époque. Nous devons positionner nos églises et nos ministères de manière à comprendre et à défendre la signification prophétique de la restauration d’Israël, du respect des fêtes bibliques et de la vocation universelle de Jérusalem en tant que « maison de prière » pour toutes les nations et le futur trône de Jésus – le « Fils de David ».

Nous explorerons ces vérités bibliques plus en détail alors que nous nous préparerons pour la Fête des Tabernacles de cette année. Mais, commencez à vous préparer dès maintenant pour veiller à la présence d’un reste juste d’au moins dix chrétiens représentant votre nation et votre groupe linguistique à la Fête de cette année 2025.

POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR : FEAST.ICEJ.ORG

TENEZ FERMEMENT À LA JUDÉITÉ DE JÉSUS

-par le Dr Jürgen Bühler, président de l’ICEJ

La deuxième épître de Jean n’est pas seulement l’un des livres les plus courts de la Bible, mais aussi l’un des plus ignorés. La majeure partie de la deuxième épître de Jean porte sur le salut et seuls quelques versets donnent de brefs avertissements et encouragements doctrinaux. Pourtant, l’une de ces brèves déclarations a retenu mon attention ces derniers temps.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist. » (2 Jean 1.7)

La plupart des commentaires s’accordent à dire que ce verset fait référence à un nouveau mouvement dans l’Église appelé le gnosticisme, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui. Le gnosticisme était une école de pensée mystique influencée par les Grecs. L’un de leurs enseignements soutenait que Jésus n’était qu’un être spirituel qui ne pouvait pas mourir sur la croix. Cela attaquait un principe fondamental de la foi de l’Église primitive. La croix est au cœur de l’Évangile, comme l’a déclaré Paul : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » (1 Corinthiens 2.2) C’est pourquoi l’apôtre Jean a vu la nécessité de confronter cette doctrine erronée comme inspirée par l’Antichrist.

Un autre courant gnostique croyait que le Dieu de l’Ancien Testament n’était pas le même que le Dieu d’amour révélé par Jésus. Le Dieu d’Israël était appelé le Démiurge et était décrit comme un Dieu mauvais et dur qui a ensuite été vaincu par le Dieu-Esprit plus puissant et plus aimant appelé Jésus. Par conséquent, l’Ancien Testament a été rejeté, ce qui a ouvert la porte à un fort courant antijuif parmi nombre de premiers croyants.

Ces enseignements gnostiques plaisaient aux Gentils, puisque Jésus en tant qu’être spirituel n’était plus né d’une vierge juive de la tribu de David. Sa lignée juive décrite dans Luc et Matthieu est

devenue sans importance. De nombreux croyants Gentils préféraient un Jésus non juif. Paul a même averti dans Romains 11 que certains disciples du Christ étaient devenus arrogants à l’égard de leurs racines juives.

Sur ce point, il convient de noter que les épîtres de Jean sont parmi les plus récentes du Nouveau Testament, écrites à la fin du premier siècle. Auparavant, la plupart des enseignants et des apôtres de l’Église étaient juifs. Mais à mesure que l’Évangile se répandait et que de nombreux Gentils rejoignaient l’Église, celle-ci devint un mouvement international touchant chaque province de l’Empire romain, où les Juifs étaient souvent une minorité détestée.

Ainsi, la nouvelle hérésie du gnosticisme trouva un terrain fertile. Dans la troisième épître de Jean, nous lisons que les « frères » juifs n’étaient plus les bienvenus dans cette église (3 Jean 1.5-7, 10). Même l’apôtre Jean lui-même n’était plus le bienvenu (3 Jean 1.9). On se demande pourquoi ? Était-il trop juif ?

L’apôtre Jean affirme que ce nouveau courant de pensée ne peut pas être toléré dans l’Église. Il le nomme l’esprit de l’Antichrist, qui pourrait amener les chrétiens à perdre le fruit de leurs efforts et les appelle plutôt à recevoir une pleine récompense (2 Jean 1.8).

La raison pour laquelle j’aborde ce sujet est que nous voyons ces mêmes tendances dans de nombreuses églises aujourd’hui. Je me souviens qu’une fois en Allemagne un frère s’est plaint que j’avais appelé Jésus le Messie juif. Selon lui, Jésus a renoncé à son ascendance juive après la résurrection et est maintenant au ciel en tant que « frère universel de l’humanité ». Mais le livre de l’Apocalypse est clair : même au ciel, le Christ reste le « Lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5.5) et « la racine et la descendance de David » (Apocalypse 22.16).

Cela est extrêmement pertinent aujourd’hui ! Un éminent professeur de la Bible en Amérique appelle les croyants à « se détacher » de l’Ancien Testament. Il soutient que le Dieu de l’Ancien Testament ne peut pas être réconcilié avec le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus. Considérez aussi que le pape François a récemment inauguré une crèche avec un bébé Jésus couché sur un keffieh noir et blanc – un symbole du nationalisme palestinien –donnant ainsi du crédit au mythe d’un « Jésus palestinien ».

Ainsi, le même esprit trompeur de l’Antichrist est toujours vivant aujourd’hui, qui nie que Jésus est venu dans la chair en tant que Juif. L’apôtre Jean a averti clairement l’Église : « Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vous ne perdiez votre récompense ! » (2 Jean 1.8). Prenons garde et acceptons pleinement le conseil de l’Écriture. Jésus, la Parole éternelle, s’est fait chair – en tant que Juif – et a habité parmi nous (Jean 1.14). Quelle gloire attend ceux qui s’attachent fermement à cet étonnant « Lion de la tribu de Juda ».

« PAR MON ESPRIT, DIT LE SEIGNEUR »

Extraits du message d’ouverture de Suzette Hattingh, Fête 2024

Le thème de notre Fête est « Ce n’est ni par la force ni par la puissance, mais c’est par mon Esprit, dit le Seigneur. » Cette vérité résonne profondément parce qu’elle parle au cœur du message de Dieu pour nous : la percée ne viendra pas par la force humaine, mais par l’Esprit du Seigneur.

Zacharie a prophétisé cette puissante vérité, et... elle s’est réalisée pendant la reconstruction du Temple. Après un long exil, les Juifs sont revenus pour reconstruire... Cependant, la reconstruction s’est heurtée à des obstacles. Des poursuites judiciaires et des lettres de Perse ont tenté d’arrêter les progrès, mais Dieu a déclaré que... son Esprit réaliserait le travail.

Dieu a parlé à la montagne devant Zorobabel, lui disant de devenir une plaine. La montagne représentait les obstacles sur leur chemin, mais par la puissance de Dieu, ils s’effondreraient. La dernière pierre angulaire serait posée avec un cri de grâce. Malgré les défis, le plan de Dieu réussirait.

La reconstruction a été retardée pendant environ 15 ans, mais Dieu a suscité Aggée pour encourager le peuple à aller de l’avant. Il était temps de reconstruire, et Dieu l’accomplirait par son Esprit.

Comme ce fut le cas pour eux, Dieu nous parle de la même manière aujourd’hui. Malgré les défis, les doutes et les peurs, la puissance de Dieu accomplira ce que l’effort humain ne peut pas faire. Il utilise les faibles, les rejetés et les négligés pour démontrer sa force. Vous pouvez vous sentir comme la petite armée de Gédéon, mais Dieu peut vous utiliser pour avoir un impact puissant.

Gédéon se cachait dans un pressoir à vin, en train de battre du blé, par peur. Ce n’était pas le bon endroit pour cette tâche, mais la peur l’y a poussé. Combien de fois nous retrouvons-nous coincés, effrayés de nous lancer dans ce que Dieu nous a appelés à faire ?

Mais Dieu n’a pas laissé Gédéon dans la peur. Il l’a appelé « puissant guerrier, homme de valeur », même alors que Gédéon se cachait et doutait. Dieu ne nous voit pas tels que nous sommes, mais tels que nous pouvons devenir lorsque nous lui faisons confiance. Gédéon n’était pas fort, mais Dieu ne cherchait pas la force – Il avait besoin de quelqu’un prêt à lui faire confiance et à avancer dans la foi. Dieu était avec Gédéon, et sa puissance a fait la différence.

Comme Dieu a parlé à Gédéon, il nous parle aujourd’hui : « Je suis avec toi. » Malgré nos doutes, Dieu équipe ceux qu’il appelle.

Nous n’avons peut-être pas les qualifications ou les circonstances parfaites, mais lorsque Dieu nous appelle, il nous équipe.

Certains d’entre vous sont ici ce soir pour une raison prophétique. Dieu a un but pour vous. Comme Gédéon, vous avez été envoyés pour remuer le monde spirituel et être un catalyseur de changement. Vous êtes venus recevoir un nouveau flux de l’Esprit, pour revenir et avoir un impact sur votre monde.

Bien que craintif, Gédéon a testé Dieu et a demandé des signes, et Dieu les a gracieusement donnés. Il ne s’agit pas d’une foi parfaite, mais de croire que Dieu peut travailler avec le peu de foi que nous avons.

Je vous mets au défi : êtes-vous venus juste pour passer un bon moment ou êtes-vous prêts à être renouvelés ? Êtes-vous prêts à avancer et à croire à une nouvelle dimension ? Lorsque nous laissons Dieu nous conduire au-delà de notre zone de confort, il nous apporte des percées dont personne ne peut se vanter. Tout comme Gédéon est passé de la peur à la victoire, nous pouvons le faire aussi.

Parfois, nous devons abandonner nos propres plans. Il ne s’agit pas de notre force ou de notre puissance, mais de l’Esprit du Seigneur. Dieu ne partagera pas sa gloire. Nous ne verrons pas de percée par la force, l’intelligence ou les méthodes humaines, mais seulement par son Esprit.

Êtes-vous prêt à abandonner les anciennes habitudes et à laisser Dieu vous guider vers quelque chose de nouveau ? L’œuvre de Dieu ne concerne jamais nos capacités. Il utilise les faibles et les négligés pour créer quelque chose d’extraordinaire. La petite armée de Gédéon a vaincu un grand ennemi parce que Dieu était avec eux. Il en est de même pour nous. Nous sommes peut-être peu nombreux, mais grâce à l’Esprit de Dieu, nous sommes puissants.

Dieu appelle certains d’entre vous à se libérer du « mode maintenance » et à se lancer dans quelque chose de puissant. Il prendra votre volonté et la transformera en victoire. Nous servons un Dieu qui n’est pas limité par la force humaine. Tout comme il a utilisé une mâchoire pour vaincre un ennemi, une fronde pour vaincre un géant et Gédéon pour diriger une armée, il vous utilisera.

Dieu a un plan pour votre vie. Allez-vous avancer dans la foi ? Non pas par la force, ni par la puissance, mais par son Esprit. Êtesvous prêts à être utilisés pour sa gloire ?

ISRAËL A LA VICTOIRE EN VUE

SUR

PLUSIEURS FRONTS

Après quinze mois de combats intenses, Israël sort victorieux dans plusieurs domaines clés de la guerre déclenchée par l’invasion terroriste du Hamas à Gaza le 7 octobre 2023. La bataille a été essentiellement gagnée sur plusieurs fronts tandis que d’autres ne sont pas encore vaincus, et d’autres encore comportent des menaces que le bras long de Tsahal n’a pas encore attaquées. À l’aube de la nouvelle année, voici un aperçu régional en commençant le long de la frontière de Gaza où tout a débuté.

LE FRONT DE GAZA

Les forces israéliennes ont été ébranlées par le choc initial de l’infiltration massive du Hamas lors de ce sombre Shabbat de Simchat Torah, qui a résulté en 1 200 morts et 251 otages amenés à Gaza. Mais Tsahal s’est rapidement remise et a lancé trois semaines plus tard une opération terrestre sur plusieurs fronts dans le nord de Gaza, qui a lentement encerclé et déraciné les bataillons du Hamas et du Jihad islamique dans la région de la ville de Gaza. Au cours des mois qui ont suivi, l’infanterie et les blindés de l’armée israélienne ont également progressé dans le centre et le sud de Gaza, y compris dans les villes clés de Khan Younès et Rafah, malgré les objections internationales. La direction et la structure militaire du Hamas ont depuis été décimées, le laissant seulement capable de mener des attaques de guérilla à petite échelle. Il ne reste que peu de choses de ses tunnels terroristes et de ses usines de roquettes. Son plus grand atout est la centaine d’otages, dont peut-être la moitié sont déjà morts.

Aujourd’hui, les événements à Gaza et ailleurs ont forcé le Hamas à commencer à envisager des compromis dans les pourparlers de libération d’otages, ce qui redonne l’espoir que les captifs enlevés de force il y a plus de 450 jours vont enfin pouvoir rentrer

Un tir de roquette sur un terrain de jeu druze dans le Golan a provoqué la chute du Hezbollah. (Flash90)

chez eux. Le Hamas a été gravement affaibli au point de craindre de perdre le contrôle de Gaza, tandis qu’un Hezbollah dévasté a dû se retirer des combats dans le nord. De plus, le nouveau président américain Trump va bientôt prendre ses fonctions à Washington et poursuivra probablement une politique beaucoup plus dure à l’égard du Hamas, d’autant plus qu’il reste encore sept otages américains.

Isolé et en lambeaux, le Hamas a récemment abandonné ses principales exigences, à savoir la fin totale de la guerre et le retrait complet de Tsahal de Gaza avant la libération des otages. Les principaux points de friction concernent désormais les prisonniers palestiniens qui seront libérés, y compris des terroristes condamnés pour le meurtre de plusieurs Israéliens, et la future administration de Gaza. Le Premier ministre israélien Netanyahu continue de rejeter tout rôle de l’Autorité palestinienne à Gaza après la guerre et insiste sur le fait qu’Israël aura le contrôle ultime de la sécurité sur toute la bande de Gaza à court-terme.

LE FRONT NORD

Le 8 octobre 2023, la milice terroriste du Hezbollah au Liban a rapidement rejoint la mêlée, espérant attirer les troupes et la puissance de feu israéliennes loin de Gaza

afin d’aider le Hamas, soutenu par l’Iran. Pendant des mois, le Hezbollah et l’armée israélienne se sont livrés un duel d’artillerie quotidien, en grande partie limité à 7 à 10 kilomètres de chaque côté de la frontière libanaise. Les dirigeants israéliens craignaient des infiltrations terroristes de la force d’élite Radwan du Hezbollah, similaires à celles des commandos Noukba du Hamas le 7 octobre, et ont donc évacué 65 000 civils israéliens de la zone frontalière immédiate. Mais il s’est avéré que le Hamas avait également pris le Hezbollah par surprise, et qu’il se contentait d’une guerre d’usure contre Israël tout le long de la frontière nord.

Du moins jusqu’à ce qu’Israël prenne l’initiative de faire face plus directement à la menace du Hezbollah après une frappe de roquette sur un village druze du Golan qui a tué une douzaine d’enfants dans une aire de jeux. En réponse, Israël a commencé à éliminer les hauts dirigeants du Hezbollah les uns après les autres, jusqu’au cheikh lui-même, l’impétueux Nasrallah. Dans le même temps, les services de renseignements israéliens ont lancé une opération clandestine planifiée de longue date visant à faire exploser des beepers et des talkies-walkies piégés dans les mains de plusieurs milliers de commandants de haut rang du Hezbollah, en dévastant ainsi leurs rangs.

Les drones armés comme celui-ci qui pénètrent dans l’espace aérien israélien depuis le Liban seront un problème pour les années à venir. (Flash90)

Il s’avère que les dirigeants israéliens ont toujours considéré le Hezbollah comme une menace bien plus sérieuse que le Hamas et ont concentré leurs ressources de renseignement et leur entraînement militaire sur la défaite de la milice chiite libanaise. Cela a permis à Tsahal de se débarrasser rapidement du Hezbollah, en décapitant ses dirigeants et détruisant jusqu’à 80 % de son arsenal de missiles en quelques semaines. Lorsque le Hezbollah s’est affaibli au point de perdre son emprise sur le Liban, l’Iran a soutenu sa décision de se retirer.

Ainsi, un cessez-le-feu a été conclu dans le nord d’Israël, bien que Tsahal opère toujours dans le sud du Liban pour trouver et détruire davantage d’armes et d’avantpostes du Hezbollah. La milice chiite est suffisamment affaiblie pour être éventuellement désarmée par les forces chrétiennes et arabes sunnites rivales de l’armée libanaise, qui en veulent toujours au Hezbollah d’avoir rejoint la lutte pour maintenir le dictateur syrien Bachar al-Assad au pouvoir, puis d’avoir entraîné unilatéralement le Liban dans une nouvelle guerre avec Israël.

LE FRONT SYRIEN

Pendant ce temps, des événements dramatiques se sont produits ces dernières semaines en Syrie voisine, qui ont eu un impact considérable sur les menaces qui pèsent sur Israël sur plusieurs fronts. La dynastie brutale des Assad, qui régnait depuis Damas depuis plus de 50 ans, a été soudainement renversée par des forces rebelles sunnites qui ont été entraînées et réarmées par la Turquie après leur défaite dans la guerre civile amère mais toujours en cours dans le pays. Étonnamment, ces unités rebelles ont balayé le régime d’Assad en seulement 12 jours. Cela a apporté plusieurs changements positifs pour Israël, comme l’interruption de tout réapprovisionnement en armes du Hezbollah par l’Iran via la voie terrestre habituelle à travers la Syrie. Cependant, certaines

de ces forces rebelles sunnites victorieuses sont affiliées à Daesh et à Al-Qaïda, et elles pourraient chercher des moyens d’attaquer Israël à l’avenir. Le président turc Erdogan semble également déterminé à devenir le nouveau maître de la Syrie et à menacer Israël depuis là-bas.

LE FRONT DE L’EST

Les forces de Tsahal ont accompli un travail solide dans la lutte contre les factions terroristes palestiniennes opérant en Judée-Samarie (Cisjordanie) au cours des quinze derniers mois de combats. Dernièrement, l’Iran a tenté de faire passer clandestinement davantage d’armes dans ce théâtre via la Jordanie, avec peu de réussites. Mais cela a poussé l’Autorité palestinienne à lancer une répression surprenante contre les éléments du Hamas et du Jihad islamique à Jénine et dans d’autres foyers de terrorisme, dans un effort pour protéger le peu de territoire que l’AP contrôle. Cela indique que le chef de l’AP Mahmoud Abbas pense que le Hamas est maintenant suffisamment affaibli pour que ses forces apathiques puissent les affronter, et qu’il veut montrer à l’Occident qu’il peut obtenir le contrôle de Gaza.

LE FRONT DU SUD

Les rebelles houthis au Yémen continuent de frapper Israël avec des missiles à longue portée et des drones fournis par l’Iran. Lors du dernier échange, les frappes aériennes israéliennes ont gravement endommagé trois ports que l’Iran utilise pour livrer ces armes aux houthis. La défense contre la menace de ces armements à plus longue portée, en particulier les nouveaux types plus avancés de drones armés volant à basse altitude, restera un problème pour Israël à l’avenir, même si des cessez-le-feu sont conclus sur d’autres fronts.

LE FRONT IRANIEN

L’Iran a subi plusieurs revers majeurs

dans ses projets régionaux d’hégémonie et d’éradication de l’État juif. Le Hamas et le Hezbollah ont tous deux été écrasés par Tsahal l’année dernière et Téhéran n’a rien pu faire, ce qui a envoyé un mauvais signal à ses autres milices régionales en Irak et en Syrie. La perte de son ancrage en Syrie est un autre coup dur, qui laisse sa milice la plus précieuse, le Hezbollah, isolée et suscite le mécontentement national face à tout l’argent et les ressources gaspillés pour soutenir Assad. En outre, le régime iranien a été embarrassé par les deux fois où il a directement ciblé Israël avec des missiles à longue portée et des attaques de drones, causant peu de dégâts en Israël et provoquant des réponses de Tsahal qui ont rendu la République islamique totalement vulnérable à de nouvelles attaques israéliennes. Tout le monde attend maintenant que Donald Trump prenne ses fonctions le 20 janvier pour voir si Israël va exploiter son avantage en attaquant les installations nucléaires de l’Iran.

LE FRONT INTÉRIEUR

Israël est sur le point de remporter une victoire éclatante sur ses ennemis, le Hamas et le Hezbollah, et espère reconstruire rapidement ses communautés frontalières nord et sud, tout en recherchant activement la paix une fois de plus avec ses voisins arabes. Avec l’aide de la nouvelle administration Trump, il sera peut-être possible de s’appuyer sur les accords d’Abraham en amenant l’Arabie saoudite au sein des nations arabes qui se réconcilient avec l’État juif. Peut-être même que de futurs accords de normalisation avec le Liban et la Syrie auront lieu. Un obstacle subsistera cependant : le sort des Palestiniens. Ces pays arabes continueront très probablement d’insister sur la création d’un État palestinien, une demande que la plupart des Israéliens sont réticents à accepter si rapidement après le massacre du 7 octobre, en considérant qu’il s’agit d’une récompense pour ces terribles actes terroristes.

Bannières à Jérusalem vantant la cible d’Ismail Haniyeh, Hassan Nasrallah et Yahyeh Sinwar. (Flash90)

L’ICEJ SE PRÉPARE À UNE HAUSSE DE L’ALIYAH EN 2025

-par Howard Flower, directeur de l’ICEJ Aliyah

Malgré plus d’un an de guerre en Israël, le pays a accueilli plus de 30 000 immigrants juifs en 2024. L’Ambassade chrétienne internationale de Jérusalem (ICEJ) a joué un rôle clé dans ce flux remarquable d’aliyah, en aidant plus de 3 000 olim (nouveaux arrivants), soit environ 10 %. En 2025, l’ICEJ est prête à poursuivre cette forte dynamique en parrainant à nouveau des vols pour de nouveaux immigrants, en couvrant les besoins avant le vol et en fournissant une aide à l’intégration aux familles juives nouvellement arrivées.

Nous nous attendons pleinement à ce que nos contributions vitales à l’aliyah se poursuivent et même se développent en 2025, avec de nouvelles initiatives ciblant des régions clés et répondant aux besoins émergents au sein de la communa Agrandissement du Centre mondial JAFI uté juive mondiale, qui est actuellement confrontée à une vague menaçante d’antisémitisme.

AGRANDISSEMENT DU CENTRE MONDIAL JAFI

Une partie du nouveau soutien renforcé de l’ICEJ à l’aliyah implique un don crucial au Centre mondial de l’Agence juive, lui permettant d’étendre ses heures d’ouverture et d’augmenter ses effectifs pour le personnel anglophone et francophone dédié qui aide à traiter l’afflux de demandes d’Aliyah en provenance des pays occidentaux.

Arielle Di Porto, directrice du Centre mondial JAFI, a récemment souligné le caractère important de ses nouveaux programmes, tout en notant comment ils sont « passés de crise en crise » ces dernières années. Elle a expliqué que le centre d’appel mondial de l’Agence a été confronté à trois défis majeurs : la pandémie de COVID-19, la guerre entre l’Ukraine et la Russie et maintenant le conflit déclenché par le massacre du 7 octobre. Ainsi, le volume d’appels du centre a augmenté de façon spectaculaire, passant de 200 appels par jour à plus de 1 000 pendant les périodes de pointe de ces crises.

L’expansion du Centre mondial devrait permettre de gérer des milliers d’appels supplémentaires l’année prochaine, soutenant directement des milliers de familles d’im-

migrants potentiels en les aidant à remplir leurs demandes d’aliyah. Avec 52 numéros gratuits dans le monde entier, le centre est le cœur des opérations vitales d’aliyah de l’Agence juive, en fournissant un soutien dans plusieurs langues, dont l’anglais, le français, l’espagnol, le russe, le portugais et l’hébreu

LA MONTÉE DE L’ANTISÉMITISME MONDIAL FAVORISE L’ALIYAH

Une montée spectaculaire de l’antisémitisme mondial a suivi l’invasion terroriste du Hamas depuis Gaza le 7 octobre 2023, incitant de nombreuses familles juives du monde entier à envisager sérieusement de faire leur aliyah. L’Anti-Defamation League a signalé plus de 3 283 incidents antisémites aux États-Unis seulement entre octobre 2023 et janvier 2024. En France, les autorités ont documenté une augmentation stupéfiante de 1 000 % des incidents antisémites au cours de la même période, tandis que l’Afrique du Sud a connu des tensions croissantes, en particulier après que son gouvernement a déposé une plainte controversée pour génocide contre Israël auprès de la Cour internationale de justice de La Haye.

PERSONNEL DU CENTRE D’APPELS MONDIAL JAFI.

L’ALIYAH FRANÇAISE EN PLEIN ESSOR

La France est devenue une cible particulière des efforts d’aliyah de l’ICEJ en 2024, l’ICEJ ayant parrainé des vols pour 500 juifs français s’installant en Israël. Le nombre de demandes d’aliyah en provenance de France a augmenté de 500 % depuis octobre 2023, avec plus de 7 000 nouvelles demandes déposées en 2024 contre seulement 1 200 l’année précédente. Des sondages indiquent qu’environ 38 % des Juifs français, soit environ 200 000 personnes, envisagent désormais de faire leur aliyah en Israël. Avec votre aide, l’ICEJ est prête à parrainer des vols d’aliyah pour encore plus de Juifs français en 2025.

EXODE DES JUIFS SUD-AFRICAINS

La détérioration de la situation des Juifs en Afrique du Sud a entraîné une augmentation des aliyahs de la « Nation arc-en-ciel ». L’ICEJ a parrainé plusieurs vols d’aliyah pour des Juifs sud-africains en 2024, notamment des groupes récents du Cap et de Johannesburg. La communauté est confrontée à des défis tels que la montée de l’antisémitisme, l’instabilité économique et la forte position anti-israélienne du gouvernement, notamment concernant son dossier de génocide contre Israël devant la CIJ. Aidez-nous à préparer le retour d’un plus grand nombre de Juifs sud-africains en Israël.

L’ALIYAH ÉTHIOPIENNE SUSPENDUE

En mars 2024, l’ICEJ a parrainé des vols pour 61 Juifs éthiopiens qui avaient été sauvés des affrontements tribaux à Gondar l’été précédent. Depuis que le gouvernement israélien a repris l’aliyah éthiopienne en 2015, l’ICEJ a parrainé des vols pour 3 225 des 7 514 immigrants juifs éthiopiens. Selon des rapports récents de la Knesset, 1 226 Juifs éthiopiens supplémentaires sont actuellement éligibles à l’aliyah. L’ICEJ sera prête à apporter son aide lorsque la porte s’ouvrira pour que ce groupe puisse enfin atteindre Israël, ce qui devrait se produire au cours de la nouvelle année.

LES PROGRAMMES D’ALIYAH POUR LES JEUNES PROSPÈRENT

L’ICEJ a maintenu son soutien ferme aux programmes d’aliyah pour les jeunes de JAFI en 2024, notamment les initiatives Naale et SELA qui permettent aux jeunes étudiants juifs de terminer leurs études secondaires et universitaires en Israël. Tout au long de l’année, l’ICEJ parraine des vols pour de nombreux adolescents juifs participant à ces programmes. Le programme Naale, qui a débuté en 1992, a connu des taux de réussite impressionnants, avec environ 90 % des participants choisissant de devenir des immigrants d’Israël

RÉPONSE DE LA COMMUNAUTÉ JUIVE ALLEMANDE

En Allemagne, l’Agence juive a adapté son approche pour répondre aux défis et aux opportunités croissants. Les demandes d’aliyah et les ouvertures de dossiers ont augmenté par rapport aux années précédentes. L’ICEJ a soutenu des initiatives d’aliyah réussies en Allemagne, notamment cinq séminaires de pré-immigration à Hambourg, Munich, Duisbourg, Leer et Magdebourg, chacun attirant de nombreux participants.

Un événement particulièrement émouvant à Duisbourg a réuni 400 participants de plusieurs communautés, avec notamment le major Arye Sharuz Shalicar, un immigré juif d’origine iranienne en Israël qui est aujourd’hui commandant du bureau Europe du porte-parole de Tsahal. Ces efforts ont permis à 170 personnes de faire leur aliyah depuis l’Allemagne en 2023 et 146 début 2024, avec 38 lycéens supplémentaires participant au programme de l’Académie Naale. Nous prévoyons que davantage de Juifs allemands auront besoin de notre aide pour l’aliyah en 2025.

Des Juifs français font leur Aliyah. (crédit JAFI)
Juifs d’Afrique du Sud (crédit Dorron Kline-Telfed)

Faites un don aujourd’hui à : help. icej.org/aliyah. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJFrance à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

IMPACT MONDIAL ET PERSPECTIVES D'AVENIR

Le président de l'Agence juive, le général Doron Almog, a prédit une vague potentielle d'immigration pouvant atteindre un million de Juifs dans les années à venir, en grande partie motivée par la montée de l'antisémitisme mondial. Le conseil d'administration de l'Agence juive s'est fixé comme objectif d'accueillir 300 000 olim au cours des cinq prochaines années, en s'appuyant sur l'absorption réussie de plus de 200 000 immigrants entre 2019 et 2023.

En 2025, l’ICEJ envisage de s’appuyer sur les efforts globaux déployés l’année dernière en matière d’aliyah, qui comprenaient :

• Le parrainage de plus de 1 000 vols d’aliyah ;

• L’aide pour plus de 3 000 nouveaux immigrants lors de la préparation avant le vol ;

• Le soutien de plusieurs programmes d’aliyah pour les jeunes, tels que Naale et Sela ;

• L’organisation de camps d’été et d’hiver pour les jeunes juifs (notre dernier camp d’aliyah pour les jeunes a commencé le 25 décembre pour marquer Hanoukka) ;

• L’animation de festivals juifs et d’événements culturels ;

• Le soutien des immigrants juifs nouvellement arrivés et de leurs premiers efforts d’intégration.

L'ICEJ continue de travailler en étroite collaboration avec l'Agence juive pour Israël et d'autres partenaires pour faciliter la réussite des parcours d'aliyah, même en période de conflit. Malgré les défis posés par les tensions régionales et l'antisémitisme mondial, l'engagement de l'ICEJ à soutenir l'immigration juive en Israël reste inébranlable. « Ce sont les jeunes générations qui sont les plus inspirées - elles arrivent en premier, a observé le général Almog, soulignant leur rôle de pionniers de l'aliyah contemporaine. » Cette nouvelle vague d'immigration sert de « moteur de croissance » pour Israël, contribuant à divers secteurs, notamment les affaires, la science, la culture, la santé et la politique.

Alors que l'année 2025 commence, l'ICEJ reste pleinement dévouée à son mandat de soutien au peuple juif dans son retour prophétique sur la Terre d’Israël. Grâce au soutien généreux des chrétiens du monde entier, l’ICEJ continue de jouer un rôle essentiel dans ce rassemblement historique, accomplissant d’anciennes promesses bibliques même au milieu des défis et des conflits actuels. Nous sommes particulièrement reconnaissants pour les dons généreux pour notre programme d’aliyah de nos branches nationales en Afrique

du Sud, en Australie et dans de nombreux autres pays l’année dernière.

L’ICEJ vous invite à vous associer à nous pour soutenir ces initiatives remarquables en ces temps difficiles. Chaque contribution contribue à réaliser les rêves des familles juives qui cherchent à rentrer chez elles en Israël, en particulier celles qui fuient le fléau renouvelé de l’antisémitisme. Comme l’ICEJ le souligne souvent, ce travail ne consiste pas seulement à relocaliser physiquement les personnes, mais à accomplir les desseins prophétiques de Dieu tout en assurant l’avenir du peuple juif dans sa patrie ancestrale.

Des membres d’une famille en liesse sont accueillis à l’aéroport Ben Gurion lors d’un vol éthiopien d’aliyah. (credit JAFI)

Un jeune arbore le drapeau israélien après avoir fait son aliyah de France. (credit JAFI)

LES VISITES À DOMICILE ÉGAYENT LES JOURNÉES !

Les soins à domicile sont un élément central du mandat fondateur de l’ambassade chrétienne de 1980 selon la parole du prophète Ésaïe donnée il y a plus de 2 500 ans : « consolez, consolez mon peuple » (Ésaïe 40.1). Le verbe hébreu « consoler » [nechama] a une signification particulière en ces jours douloureux et difficiles pour Israël.

Notre travail consiste à être là pour ceux qui sont seuls et dans le besoin, à être des amis fidèles et à renforcer les relations construites au fil des ans. Les soins à domicile sont le plus nécessaire lorsque les Israéliens se sentent de plus en plus isolés. Cette mission est difficile à expliquer mais précieuse à vivre, surtout chaque fois qu’une personne âgée nous accueille chaleureusement avec les mots : « Je vous attendais ».

Depuis le début de la guerre, les soins à domicile concernent particulièrement des personnes seules. Une dame âgée était très déprimée. Nous lui avons demandé comment nous pouvions l’aider. Elle a répondu : « Pourriez-vous me rendre visite chaque semaine ? »

Elle s’est accrochée à la promesse que nous le ferions. Chaque semaine, elle planifie sa prochaine visite, fait des courses et prépare une soupe maison pour le déjeuner. Cette anticipation hebdomadaire de se retrouver autour d’un simple repas et de partager les soucis quotidiens de la vie a sorti cette chère dame de ses craintes face à ces temps difficiles. Elle exprime toujours sa profonde gratitude en disant : « Merci d’être venue, vous m’avez apporté un peu de lumière ».

Dans certaines familles, les petits-enfants servent dans l’armée. Nous ressentons leur inquiétude pour ces jeunes hommes. Nous avons demandé à une femme où son petit-fils combattait. Elle a répondu : « Il n’a pas voulu me le dire pour que je n’aie pas peur, mais je suis inquiète et mes pensées sont avec lui jour et nuit ».

Nous rendons souvent visite à Ludmila qui vit à Jérusalem. Elle ouvre toujours la porte avec un sourire, ravie de nous voir. Petite mais avec un caractère fort, elle a fait son aliyah d’Ukraine il y a deux ans pour fuir la guerre avec la Russie. Lorsque son

fils et sa petite-fille sont partis en Israël il y a plusieurs années, elle avait décidé de rester en Ukraine avec son mari malade. Elle s’est occupée de lui avec dévouement jusqu’à sa mort. Restée seule avec son chagrin, la guerre l’a finalement poussée à quitter sa terre natale pour s’installer sur la Terre promise.

Ludmila vient d’un milieu religieux axé sur le judaïsme. Ici en Israël, elle a dû s’habituer à une nouvelle vie au sein d’une culture très différente, tout en essayant d’apprendre une nouvelle langue. Pourtant, malgré le déracinement, elle s’est également sentie chez elle en Israël, en particulier grâce à son lien étroit avec son fils et sa petite-fille.

Malheureusement, peu de temps après son aliyah, Ludmila a dû faire face à de graves problèmes de santé, limitant sa capacité à s’intégrer correctement et à se faire de nouveaux amis. Ainsi, nos visites sont précieuses pour elle. Nous l’écoutons partager des histoires de sa vie en Ukraine. Assise dans son petit appartement, la lumière du soleil entrant par la fenêtre, elle raconte souvent sa relation étroite avec une amie chrétienne pendant ses études d’infirmière il y a de nombreuses années.

« Nous sommes devenues de bonnes amies, se souvient Ludmila. Un jour, quelque chose de grave s’est produit qui

m’a amenée à défendre mon amie chrétienne devant tout un groupe du Parti communiste… J’ai défendu ce qui était juste, sans craindre les conséquences. »

Ses yeux brillaient en se souvenant de ce moment de défi et de victoire !

Même si elle a subi la discrimination en raison de son identité juive, Ludmila est une vraie combattante à qui Dieu a donné la grâce de surmonter les nombreux défis difficiles de sa vie.

Chaque visite des soins à domicile de l’ICEJ apporte encouragement, réconfort et amitié durable. Votre soutien à notre travail a un impact durable sur la vie de certains Juifs âgés qui sont rentrés chez eux en Israël.

Faites un don aujourd’hui à : help.icej.org/ homecare.

Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

Les soins à domicile de l’ICEJ rendent visite à Ludmila en ces temps difficiles.

LA BRANCHE TCHÈQUE AIDE À RECONSTRUIRE DES CLASSES MATERNELLES POUR LE KIBBOUTZ BE’ERI

par le personnel de l’ICEJ

Malgré l’immense tragédie des attentats terroristes du 7 octobre de l’année dernière, de nombreux habitants du sud d’Israël sont décidés envers et contre tout à retourner reconstruire leur maison et leur vie le long de la frontière de Gaza. Avec le soutien généreux de chrétiens du monde entier, l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem contribue actuellement à plusieurs projets de reconstruction à cet effet.

Les dons de l’ICEJ-République tchèque ont permis l’ameublement de trois classes d’école maternelle et d’un espace de jeux pour enfants pour les enfants évacués du kibboutz Be’eri qui vivent maintenant dans des logements temporaires du kibboutz Hatzerim.

Lorsqu’une délégation de l’ICEJ a visité le kibboutz Hatzerim, elle a été accueillie par Machol, une mère de quatre enfants et coordinatrice du projet de Be’eri pour le déménagement temporaire à Hatzerim. Elle est arrivée à vélo avec le sourire, tout juste sortie d’une réunion avec des ouvriers venus réparer un problème d’eau dans la

maison dans laquelle elle doit emménager sous peu.

Tout de suite, Machol a commencé à nous expliquer les constructions que nous avons vues autour de nous. Depuis notre dernière visite, il y a eu de nombreux changements : des arbres et de l’herbe verte ont été plantés devant certaines maisons et des pergolas protègent désormais les patios du soleil. Dans les espaces communs ouverts, il y a de nouvelles aires de jeux et une serre de jardinage thérapeutique prend forme pour le plaisir des familles. Et, nous a-t-on dit, plusieurs yourtes seront bientôt installées pour servir d’espaces de rassemblement communautaires pour des activités artistiques et un petit café.

Autour de cela se trouve une école pour tous les âges, avec cinq classes maternelles et un espace de jeux. À l’autre bout de cette communauté de caravanes, une immense tente blanche deviendra la salle à manger centrale et l’espace de rassemblement du kibboutz.

Il était immédiatement évident que les trois classes maternelles étaient organisées avec beaucoup d’amour. Des casiers aux couleurs vives, des chaises pour enfants aux sièges confortables et un espace de jeu dynamique ont transformé ces classes en espaces sûrs et douillets, propices à la guérison. L’espace de jeu, en particulier, est un grand succès.

Les abris anti-bombes de chaque classe maternelle ont été transformés en salles

Veuillez soutenir ces projets de reconstruction par le biais de notre fonds Israël en crise en faisant un don à l’adresse suivante : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

de sieste, invitant les enfants à se reposer dans un lieu sûr et réconfortant. Ce n’était pas encore l’heure de la sieste et les rires des enfants jouant dehors résonnaient, leur joie contagieuse.

Ces classes maternelles sont bien plus que des espaces éducatifs : elles sont un abri où les petits peuvent guérir et grandir, entourés de confort malgré l’incertitude permanente.

Le mobilier des classes maternelles et de l’espace de jeux restera à Hatzerim, où la communauté de Be’eri s’est temporairement installée, mais les suivront chez eux lorsqu’ils reviendront à Be’eri une fois le village reconstruit. Cette initiative fait partie de l’engagement plus large de l’ICEJ pour aider à restaurer les communautés frontalières de Gaza. Au kibboutz Be’eri, cela comprendra également des projets de centre de réadaptation et d’activités pour les personnes âgées et un centre éducatif l’après-midi pour les enfants des écoles primaires.

Même si les blessures du massacre du 7 octobre mettront des années à guérir, les courageux résidents du kibboutz Be’eri retrouvent l’espoir. Avec chaque acte de soutien et chaque étape de rétablissement, l’ambassade chrétienne ne se contente pas de reconstruire des structures physiques, elle reconstruit des vies.

Salle de classe pour les enfants du kibboutz Be’eri

L’ICEJ AIDE À AGRANDIR

UN RANCH THÉRAPEUTIQUE

Depuis des décennies, les habitants du kibboutz Urim vivent sous la menace constante des roquettes et des attaques terroristes en provenance de Gaza, des dangers qui ont profondément affecté toute la communauté. Ceux qui grandissent dans ce danger omniprésent en portent les cicatrices. Pour ces enfants, trouver des moyens de guérison est essentiel.

Au cours des dernières années, l’ICEJ a soutenu un centre d’équitation thérapeutique au kibboutz Urim où nous avons fait don de chevaux et de matériel d’équitation ainsi que parrainé des séances d’équitation thérapeutique innovantes pour les enfants et les jeunes.

La zoothérapie (des animaux aident les gens à faire face à des défis émotionnels, psychologiques et même physiques) s’est avérée incroyablement efficace. En plus de faire don des chevaux thérapeutiques « Andy » et « Deanna », notre parrainage de séances d’équitation pour les enfants a déjà aidé d’innombrables jeunes à reprendre confiance en autrui. Ces chevaux offrent une forme de thérapie unique qui favorise le calme, réduit le stress et aide les enfants à renouer avec leurs émotions.

Le besoin de ce type de thérapie n’a fait que croître ces dernières années, en particulier après le traumatisme du massacre du 7 octobre. Actuellement, 96 enfants bénéficient de cours de thérapie équestre au ranch d’Urim, et 84 autres enfants sont sur la liste d’attente.

En réponse à cette demande croissante, notre dernier don au centre équestre d’Urim est Marty, un appaloosa croisé de 4 ans. Son entraîneur Oded a récemment expliqué pourquoi Marty est un si bon candidat pour le ranch équestre.

« Il est déjà entraîné au travail thérapeutique, il est fort mais doux et pas trop grand, ce qui le rend parfait pour travailler avec des enfants de tous âges. Son tempérament détendu aide à calmer les enfants nerveux, a-t-il déclaré. »

Marty aide déjà chaque semaine entre 15 et 18 enfants avec des cours d’équitation et des randonnées en plein air.

En plus de la thérapie équestre, le ranch Urim a une nouvelle vision pour restaurer son zoo pour enfants. C’était autrefois un endroit populaire pour les enfants

de tout le Néguev, mais il a depuis été négligé et n’est plus utilisé quotidiennement, en partie à cause du Covid puis de la guerre. Il y a donc beaucoup d’enthousiasme dans la communauté pour restaurer et agrandir le zoo pour enfants afin d’en faire un lieu plus accueillant et efficace pour la traumathérapie.

Cette vision a été mise en œuvre pour la première fois par Yoel Zeigler, qui a fondé le zoo en 1970. Yoel, aujourd’hui âgé de 96 ans, continue de s’occuper des quelques animaux restants chaque matin. Il se souvient des premiers jours où les enfants aidaient à construire les premiers enclos à partir de boîtes métalliques réutilisées de l’usine du kibboutz.

« Tout ici est recyclé, a déclaré fièrement Yoel. »

Aujourd’hui, grâce à l’initiative visant à faire revivre le zoo, la nouvelle génération prend le relais. Un membre du kibboutz qui a grandi avec les animaux se souvient du zoo à son apogée.

« Nous rêvions de transmettre ce souvenir à nos enfants, a-t-il confié. Maintenant, mon fils ne veut plus partir. Il veut rester au kibboutz et voir le zoo revivre. »

Les efforts pour le reconstruire sont bien avancés, mais il reste encore beaucoup à faire. La vision est claire : un espace entièrement restauré où les enfants peuvent venir, se connecter avec divers animaux amicaux et ainsi trouver la guérison dont ils ont besoin. Avec l’aide de chrétiens du monde entier, ce rêve deviendra certainement réalité.

L’arrivée de Marty ne marque que le début de cette nouvelle phase passionnante pour le kibboutz Urim. Sa présence apaisante et sa nature douce font déjà la différence, mais le travail de restauration et d’agrandissement du zoo se poursuit.

En tissant des liens avec des animaux comme les chevaux thérapeutiques Marty, Andy et Deanna de l’ICEJ, les enfants traumatisés apprennent à refaire confiance, à trouver le calme et à guérir. Nous espérons que notre soutien au ranch et au zoo d’Urim permettra à de nombreux autres jeunes de retrouver l’innocence et la joie de l’enfance. Rejoignez-nous dans cet effort en faisant un don à notre fonds Israël en crise.

Le nouveau cheval Appaloosa de l’ICEJ, ‘Marty’, avec son entraîneur Oded.

Yoel Zeigler, aujourd’hui âgé de 96 ans, a fondé le zoo pour enfants du kibboutz Urim.

Veuillez soutenir ces projets de reconstruction par le biais de notre fonds Israël en crise en faisant un don à l’adresse suivante : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

LA VISITE PRATIQUE

‘ Vous avez répondu à notre cri du coeur.’

Début décembre, un groupe de chrétiens du monde entier est arrivé en Israël pour effectuer un service bénévole dans un pays qui souffre de plus d’un an de guerre. Les blessures du massacre du 7 octobre restent vives, alors que la nation continue de lutter contre la tragédie de plus d’un millier de vies perdues en une journée et de 100 Israéliens toujours otages à Gaza.

Au milieu de cette crise, le groupe de volontaires chrétiens est venu se tenir aux côtés d’Israël. « Ce n’est pas une visite touristique habituelle ; il s’agit d’établir des liens avec le peuple de la Terre, a déclaré un volontaire. »

Notre voyage a commencé dans le sud du pays, au kibboutz Nir Oz, la plus durement touchée de toutes les communautés frontalières de Gaza, avec plus d’un quart de ses habitants tués ou pris en otage. Ici, les participants ont cueilli des avocats et ont été témoins des atrocités du 7 octobre. Alors que nous marchions dans la dévastation d’un village agricole autrefois prospère, aujourd’hui vidé de toute vie, Yiftach, un ancien habitant de Nir Oz, a partagé l’histoire de son oncle, Gadi Moses, qui est toujours retenu en otage à Gaza.

L’étape suivante était Jérusalem, où nous avons visité le siège de United Hatzalah pour en apprendre davantage sur sa croissance remarquable : c’est maintenant un réseau de 8 000 secouristes bénévoles. L’un des moments forts a été la rencontre avec le fondateur Eli Beer, qui nous a dit combien cela comptait pour lui que nous soyons venus ici pour servir depuis des nations du monde entier. Sur place, notre groupe a assemblé 300 kits médicaux pour les bénévoles de l’entrepôt de United Hatzalah à Beit Shemesh, qui avait été vidé de tout son équipement le 7 octobre.

Le lendemain, notre équipe s’est dirigée vers le nord, en Galilée, pour tailler des plants de tomates dans une vaste serre, en travaillant aux côtés des agriculteurs locaux. Hannah, la femme d’un agriculteur, nous a confié : « Vous avez répondu à notre cri du cœur et êtes venus nous aider. Nous ressentons votre amour et votre dévouement. »

Le groupe a ensuite rencontré Rena Quint, une survivante de l’Holocauste, qui a souligné l’importance de se souvenir et de s’exprimer. « Le 7 octobre a eu lieu. La Shoah a eu lieu. Nous devons nous souvenir et agir, a-t-elle insisté. »

Le lendemain, notre équipe est allée dans le sud de Tel Aviv, pour prépa-

Cueillette d’avaches.

L’équipe du siège de United Hatzalah.

rer des sandwichs pour les soldats de Tsahal stationnés à Gaza. « Les soldats mangent souvent des conserves, alors les repas faits maison leur remontent le moral, a déclaré Aliya, notre hôte. » Puis, l’équipe s’est rendue à la place des otages pour prier pour leur retour sain et sauf. La journée s’est terminée par une séance de louange au piano qui a rempli la place de chants d’espoir.

Nous avons ensuite revisité une ferme biologique à Carmiya, où notre équipe a emballé des légumes pour des supermarchés. Michal, une bénévole locale, a été émue aux larmes après avoir entendu pourquoi le groupe était là, et a même appelé son mari pour qu’il se joigne à nous.

« Vous m’avez comblée, s’est-elle exclamée. J’en ai les larmes aux yeux. C’est tellement incroyable ! »

L’après-midi, le groupe a passé du temps dans un centre d’intégration à Ash-

kelon, où les participants ont rencontré des immigrants juifs.

D’Ashkelon, nous sommes retournés au nord jusqu’à Haïfa, où les participants ont rencontré les résidents du foyer spécial de l’ICEJ pour les survivants de l’Holocauste et ont aidé au nettoyage et à l’organisation.

La visite pratique s’est ensuite terminée à Nazareth, où l’équipe a emballé des cadeaux de Noël avec des partenaires arabes chrétiens et terminé la journée avec la Sainte Cène dans l’église de notre hôte, le pasteur Saleem Shalash.

Le dernier soir, la responsable de la visite, Jannie Tolhoek d’ICEJ Aid, a lancé un défi aux participants : « Vous êtes tous des témoins. Que ferez-vous de tout ce que vous avez vu et entendu ? »

Marja, une chrétienne néerlandaise, a répondu : « Ce voyage a été une telle bénédiction. Je n’avais aucune idée de l’ampleur du traumatisme. J’aurai plus de courage pour partager la vérité en Hollande. »

Cette visite d’une semaine a été un voyage profond de foi, de compassion et de solidarité. Beaucoup se sont souvenus des mots d’Hannah : « Vous avez répondu à notre cri du cœur. »

N’hésitez pas à vous joindre à la prochaine visite pratique de l’ICEJ pour servir ces communautés.

Tenez-vous informé sur notre site Web : icej.org.

En attendant, soutenez nos nombreux projets d’aide humanitaire par le biais du fonds Israël en crise. Faites un don dès aujourd’hui à l’adresse suivante : help. icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW. ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/ DONS

Chaya tient joyeusement sa poupée thérapeutique.

AU SERVICE DES SURVIVANTS DE L’HOLOCAUSTE À HAÏFA

Début décembre, plusieurs membres du personnel de l’ICEJ à Jérusalem ont rejoint des bénévoles chrétiens lors de notre dernière visite pratique pour se rendre au foyer de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah à Haïfa.

L’ambiance dans le bus était enthousiaste lorsque le groupe, dirigé par notre coordinatrice de la visite, Jannie Tolhoek, s’est lancé dans le voyage de deux heures de Jérusalem à Haïfa.

Une fois à Haïfa, le groupe a été chaleureusement accueilli par la directrice adjointe de l’aide de l’ICEJ, Yudit Setz, qui supervise les bénévoles chrétiens du foyer. Elle a partagé notre vision d’un foyer de vie assisté unique pour les survivants de l’Holocauste et a présenté notre équipe locale. Puis, le groupe a retroussé ses manches pour apporter une aide pratique au foyer. Certains ont commencé à trier des vêtements donnés pour les nécessiteux, tandis que d’autres ont balayé les cages d’escalier et les espaces publics des différents immeubles du foyer. Le reste de l’équipe a travaillé dans les jardins entourant les immeubles résidentiels.

Le point culminant de la journée a été un cours de physiothérapie qui a utilisé des poupées réalistes à des fins thérapeutiques avec les résidents. Nous avons été étonnés de voir le rôle clé que les poupées, données par des chrétiens de l’étranger, ont joué dans le programme. Simcha, physiothérapeute de l’ICEJ en Allemagne, a demandé aux résidents de lever les bras et de soulever les poupées, de taper sur leurs genoux et de bouger leurs jambes et leurs pieds. Cela a été suivi d’un exercice d’équilibre tout en choisissant soigneusement des vêtements de bébé pour les poupées et en les habillant magnifiquement. Parfois, cet exercice est également effectué avec les résidents debout sur un tapis en éponge.

C’était agréable de voir la joie que ces poupées apportent, en particulier aux femmes âgées. Alors que Chaya, une survivante de l’Holocauste, habillait sa poupée, elle a raconté comment elle avait l’habitu-

de de s’occuper de vrais bébés. Lorsqu’elle a fini, Chaya a fait un magnifique sourire et s’est écrié joyeusement : « Tu es belle ! »

La relation entre Simcha et les résidents qui participent aux cours de physiothérapie est pleine de tendresse et d’affection mutuelles.

La visite au foyer a eu lieu au moment où un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban était entré en vigueur quelques jours plus tôt. Même si les sirènes qui alertent en cas de tirs de roquettes sont désormais moins nombreuses, Chaya espère encore plus. Lorsqu’on lui a demandé si c’était mieux pour elle maintenant qu’il y avait une trêve, elle a répondu : « Nous ne voulons pas mieux, nous voulons le bien ! »

« Comment pouvons-nous être heureux alors que nous avons encore de la ‘famille’, les otages, à Gaza, a-t-elle ajouté. »

En effet, les inquiétudes concernant les otages toujours retenus à Gaza pèsent lourdement sur chaque Israélien.

« La visite du groupe de visite pratique était comme de l’eau rafraîchissante, a noté Yudit après coup. Leur enthousiasme à servir et leur amour pour le peuple d’Israël ont été précieux pour nos résidents et pour nous en tant qu’équipe de l’ICEJ. C’est toujours très encourageant pour notre équipe de recevoir la visite de ces groupes. »

La visite du foyer de Haïfa s’est terminée par un moment de prière avec notre équipe de bénévoles chrétiens. Et avant de partir, chaque visiteur a eu droit à une agréable surprise : choisir lui-même une œuvre d’art unique peinte par un survivant de la Shoah en guise de souvenir de sa visite.

Veuillez soutenir le travail incroyable qui est accompli pour aimer et prendre soin des survivants de la Shoah dans notre foyer de Haïfa.

▲ Simcha, physiothérapeute de l’ICEJ, montre certains des équipements utilisés à la maison.

▼ Un bénévole balaie la cage d’escalier.

Faites un don dès aujourd’hui à l’adresse suivante : help.icej.org/ survivors Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

L’ICEJ NOMME UN NOUVEAU REPRÉSENTANT EN SERBIE

Lors de leur récent voyage en Europe du Sud-Est, les dirigeants de l’ICEJ, Mojmir Kallus et Jaroslav Sloboda, ont visité la Serbie et ont participé à une conférence nationale des Églises pentecôtistes à Kraljevo, organisée par le pasteur Aleksandar Vitakić, un dirigeant dynamique, qui comprend Israël et la vision de l’ICEJ et souhaite la communiquer à ses fidèles en Serbie. C’était l’un des meilleurs étudiants de notre cours de leadership. Lors de la conférence, Aleksandar a été officiellement nommé représentant de l’ICEJ-Serbie.

Aleksandar Vitakić nommé nouveau représentant de l’ICEJ-Serbie.

UN NOUVEL ÉLAN EN

CROATIE

par Dr. Mojmir Kallus, Vice-président pour les affaires internationales

En novembre, j’ai visité Zagreb, la capitale de la Croatie, accompagné de notre coordinateur régional Jaroslav Sloboda pour évaluer le nouvel élan de l’ambassade chrétienne dans la région des Balkans. Nous avons eu droit à un programme très riche organisé par Vatroslav Župančić, le nouveau représentant de l’ICEJ pour l’ICEJ-Croatie.

L’itinéraire comprenait une interview d’une heure à la télévision nationale croate, menée par Romano Bolković, un célèbre journaliste local. Son programme « en tête-à-tête » est bien connu dans le pays et toutes les personnes avec lesquelles nous avons parlé étaient ravies que nous participions à cette émission. L’interview s’est déroulée dans une atmosphère détendue et amicale, et j’ai pu expliquer les raisons pour lesquelles les chrétiens soutiennent Israël, notre approche de la guerre actuelle, comment Israël mène une guerre juste et les dangers du régime islamique radical en Iran.

Nous avons également rencontré la présidente du groupe parlementaire Croatie-Israël, Mme Marijana Petir, et rendu visite au grand rabbin de Croatie, Luciano Moše Prelević.

Mojmir visite le Parlement croate avec la présidente Marijana Petir.

Mojmir Kallus (de gauche à droite), Vatroslav Župančić et Boris Havel à la bibliothèque publique.

Nous avons également rencontré le Dr Michal Brandl, président des études juives et de la Shoah à l’Université de Zagreb, et avons eu un débat public à la bibliothèque locale avec Boris Havel, professeur associé d’études du Moyen-Orient à l’Université de Zagreb, où il est connu en Croatie sous le nom de « Monsieur Israël ».

Ce voyage annonce une nouvelle ère dans le travail de l’ICEJ dans ce pays à prédominance catholique. Notre engagement dans ce pays a en fait une longue histoire. Boris Havel, qui avait auparavant étudié à l’école biblique d’Ulf Eckman à Uppsala, en Suède, est devenu le premier représentant de l’ICEJ il y a de nombreuses années. Il est un fervent partisan d’Israël et a fait une carrière publique en tant que journaliste, fonctionnaire et universitaire. Sa voix est largement respectée en Croatie, qui compte actuellement parmi les pays les plus favorables à Israël dans l’Union européenne. Avec Vatroslav, un pasteur méthodiste, et le soutien de Boris, l’ICEJ peut jouer un rôle efficace pour encourager les chrétiens à réconforter et à soutenir Israël en Croatie.

Début novembre, une violente attaque antisémite a eu lieu après un match de football Ajax-Maccabi Tel Aviv à Amsterdam. Les supporters israéliens du club Maccabi ont été traqués, harcelés et certains violemment agressés. Cette mêlée choquante a rapidement conduit les dirigeants israéliens et mondiaux à la qualifier de « pogrom ». Pour aggraver encore la tragédie, les émeutes ont eu lieu le 8 novembre, juste un jour avant l’anniversaire de la Nuit de Cristal, la tristement célèbre « Nuit de Cristal » qui a marqué le début de la Shoah.

La branche néerlandaise de l’ICEJ a condamné avec force cette vile attaque antisémite et a appelé les dirigeants du gouvernement néerlandais à prendre des mesures immédiates pour enrayer la vague montante d’antisémitisme. Jacob Keegstra, directeur national de l’ICEJ-Pays-Bas, a également publié une déclaration exprimant son horreur et sa honte à l’égard des événements du 8 novembre. En seulement 10 jours, la déclaration a rapidement recueilli plus de 14 000 signatures de chrétiens néerlandais en soutien à la communauté juive locale. Cette péti-

Jacob Keegstra a également partagé la pétition avec le grand rabbin néerlandais Binyomin Jacobs

tion, ainsi que les signatures manuscrites, ont été remises au Premier ministre Dick Schoof, au président de la Chambre des représentants, le député Martin Bosma, ainsi qu’à l’ambassadeur adjoint d’Israël Yaron Wax.

par Marelinke van der Riet

LES SURVIVANTS DE BE’ERI

RACONTENT LEUR HISTOIRE EN RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

▲ Les survivantes du kibboutz Be’eri, Miri Gad Messika et Ayelet Hakim, à Olomouc, en Tchéquie.

▼ Les survivants du kibboutz Be’eri, Yair Rotem et Lior Alon, lors d’une visite de Lidice, devant un mémorial unique en son genre dédié aux 82 enfants tués.

En novembre, la branche tchèque de l’ICEJ a organisé deux visites de survivants du massacre du kibboutz Be’eri pour raconter leur histoire à un large public. Ils se sont rendus dans quatre villes pour prendre la parole lors de réunions publiques, dans des églises et une synagogue, ont visité deux universités et ont été accueillis par le groupe parlementaire tchéco-israélien dans la capitale de Prague.

Les tournées de conférences de nos invités du kibboutz Be’eri ont été un grand succès. Toutes les salles étaient pleines et les témoignages personnels ont été très bien reçus. En fait, nos invités israéliens ont été surpris par l’accueil positif. On a également pu constater que raconter leurs histoires avait également un effet thérapeutique sur eux.

L’idée d’inviter des membres de Be’eri est née de la relation personnelle étroite de l’ICEJ avec le kibboutz. La branche tchèque a décidé juste après le massacre du 7 octobre de concentrer ses efforts de collecte de fonds sur Be’eri. Grâce à l’ICEJ, les chrétiens de République tchèque ont déjà financé une ambulance militaire blindée, deux salles de classe mobiles et de nouveaux équipements pour quatre classes maternelles. Ils collectent également actuellement des fonds pour aider les familles avec enfants qui s’installent dans des abris temporaires du kibboutz Hatzerim.

Nous avons choisi Be’eri en raison du lien particulier que les Tchèques entretiennent avec Israël. Tout comme Be’eri est devenu un symbole de la destruction causée par le Hamas aux communautés israéliennes le 7 octobre, le village de Lidice en Tchéquie a subi un massacre similaire qui reste le symbole des atrocités nazies dans le pays. En juin 1942, le village a été complètement détruit, tous les hommes ont été assassinés et toutes les femmes et enfants ont été envoyés dans des camps de concentration, tout cela en représailles à l’assassinat de Reinhard Heydrich, l’architecte en chef de la Shoah.

En novembre, nous avons visité Lidice avec deux membres de Be’eri et avons constaté à notre grande surprise que les similitudes entre les histoires sont encore plus fortes que nous le pensions au départ. Le maire de Lidice et le directeur du mémorial local se sont montrés très compréhensifs et ont immédiatement accepté diverses formes de coopération entre les deux communautés. Comme premier acte symbolique, Lidice offrira des rosiers à Be’eri au printemps.

Les visites des survivants israéliens du massacre du 7 octobre sont très importantes en ce moment, et je ne peux que recommander aux autres sections d’organiser des tournées de conférences similaires dans leurs pays.

L’AUSTRALIE REND HOMMAGE À UN DIRIGEANT ABORIGÈNE

QUI A DÉFENDU DES JUIFS

Sarah Way, directrice nationale de l’ICEJAustralie, a récemment participé à une cérémonie spéciale organisée par les ambassades d’Israël et d’Allemagne en l’honneur d’un ancien aborigène chrétien qui a parcouru une grande distance pour protester contre le pogrom nazi contre les Juifs lors de la Nuit de Cristal, en novembre 1938. L’événement a dévoilé une plaque commémorative pour saluer le courage de William Cooper, 77 ans, qui, après avoir entendu parler plusieurs jours

plus tard de la nuit de persécutions brutales contre les Juifs, a marché de son domicile à Melbourne, dans l’État de Victoria, jusqu’au consulat allemand pour manifester contre le régime nazi.

William Cooper a également été honoré le même jour avec la marche commémorative annuelle qui retrace ses pas. Le voyage s’est terminé par la remise d’une déclaration commune au gouvernement avec des dirigeants et dignitaires chrétiens, et du consul allemand. Cette année, l’équipe de l’ICEJ-Australie a participé à l’organisation de la marche et a été représentée lorsque des Juifs et des chrétiens se sont également rassemblés dans une synagogue pour commémorer l’héritage de William.

Le Dr Tim Hall, membre du conseil d’administration australien, un évangéliste dont le grand-oncle était commandant de la brigade Lighthorse lors de la bataille de Beersheva en 1917, a prononcé un discours inspirant. Malgré le rejet du consulat allemand en décembre 1938, la position courageuse de Cooper reste un puissant symbole de solidarité et de résistance contre la haine. Sa protestation contre l’Allemagne nazie est reconnue à Yad

Chrétiens et juifs australiens participent à la marche en l’honneur de William Cooper.

Vashem comme la seule au monde contre la Nuit de Cristal.

À l’époque, les Australiens autochtones n’étaient même pas comptés comme citoyens de leur propre pays et William Cooper a également lutté sans relâche pour leurs droits.

L’année dernière, les événements annuels en Australie honorant la mémoire de Cooper ont été particulièrement significatifs lorsque des détails ont émergé d’un horrible incendie criminel dans une synagogue de Melbourne le jour même.

La directrice de la branche australienne Sarah Way devant la plaque commémorative de W. Cooper.

Chers amis,

Au moment, où je vous écris ces lignes, le cessez-le-feu avec le Hamas pour la libération des otages est toujours encore remis en question. Israël paie un prix énorme en échange des 98 otages séquestrés depuis bientôt 500 jours en libérant progressivement plus de 1’700 prisonniers, dont en grande partie des terroristes.

Continuons de prier pour Israël et tous les défis du Proche-Orient, mais aussi pour notre propre gouvernement et pays, afin que la volonté de Dieu se fasse en toutes choses !

AGENDA 2025

(sous réserve de changements)

3 au 6 février 2025

Conférence Envision pour pasteurs et leaders à Jérusalem (en anglais)

9 février 2025

Stand ICEJ à la Journée InterÉglises de Genève à Palexpo 22 mars

Rassemblement des groupes de prières pour Israël en Suisse romande, CET Tavannes

6 avril

Journée de Solidarité IWS pour Israël, Berne (Place Fédérale)

Août/septembre

Tournée en Suisse avec un pasteur messianique et un pasteur arabe venant d’Israël

6 au 13 octobre 2025

Fête des Tabernacles (en ligne et voyage en Israël du 5 au 19 octobre)

NOUS VOUS REMERCIONS

POUR VOTRE SOUTIEN ET VOS PRIÈRES !

QUE DIEU VOUS BÉNISSE !

TOURNÉE

EN SUISSE ROMANDE

Cette année, nous prévoyons une tournée en Suisse entre mi-août et début septembre ensemble avec un pasteur messianique et un pasteur arabe d'Israël.

Quelques dates sont encore libres pour la Suisse romande. Contactez-moi, si vous désirez organiser une rencontre ou soirée dans votre église.

HANDS-ON

Ensemble avec Arise (jeunes adultes de l'ICEJ en Allemagne) et Bless Nations Experience (enseignements bibliques et séjour en Israël), la Branche Suisse de l'ICEJ organise des missions de reconstruction et d'aide en Israël. Il s'agit de missions d'une semaine en allemand pour des jeunes adultes de plus de 18 ans désirant aider pratiquement en Israël. Les besoins sont énormes aussi bien dans la reconstruction que dans l'agriculture. Beaucoup de saisonniers et d'ouvriers étrangers ont quitté le pays. La main d'œuvre dans les kibboutz manque également à cause des réservistes enrôlés.

Un premier séjour aura lieu du 21 au 28 janvier et d'autres sont prévus au cours de l'année. Nous essayons de maintenir

les frais au plus bas, mais il faut compter environ CHF 700.00 par semaine en plus des vols et déplacements. Pour beaucoup de jeunes apprentis et étudiants, cela reste une somme élevée. Si vous avez à cœur de soutenir des personnes désirant aller aider pratiquement sur place, vous pouvez me contacter.

Vous trouverez plus d'informations (en allemand) sur notre site internet : www.icej.ch

STAND ICEJ AU PRAISECAMP 2024

Le PraiseCamp est un rassemblement de jeunes chrétiens de 13 à 25 ans qui a lieu tous les deux ans entre Noël et Nouvel-An pour louer et chercher Dieu. Durant cette semaine, plus de 7'000 personnes ont remplis les bâtiments de la foire de Bâle, transformés en dortoirs, salle plénière etc. Le concept du PraiseCamp s'adresse principalement à des groupes de jeunes, afin d'offrir aux jeunes un encadrement sur place par des personnes qu'ils connaissent déjà. Durant les temps libres, beaucoup d'activités diverses, allant d'activités sportives aux séminaires et sessions d'évangélisation dans les rues, sont proposées. Le but du PraiseCamp est d'aider les jeunes à découvrir leur vocation et de les encourager et fortifier dans leur engament de foi.

Pour la première fois, nous avons pu avoir un stand dans le village des exposants, ensembles avec beaucoup d'autres œuvres et sociétés missionnaires.

Nous avons dédié notre stand entièrement aux missions Hands-On d'aide pratique en Israël (voir ci-dessus) qui démarrent cette année. En plus du stand, chaque exposant a dû meubler un coin-repos ouvert à tous, qui a aussi été utilisé pour les temps de recueillement des groupes de jeunes.

▲▲▲ Plus de 7'000 jeunes Chrétiens fêtent Nouvel-An ensemble à Bâle au PraiseCamp

▲▲ Salle plénière du PraiseCamp lors de la soirée publique limitée à 1’000 visiteurs supplémentaires, soit environ 8’000 personnes…

▲ Coin-repos publique de l’ICEJ Suisse

► Stand ICEJ Suisse au PraiseCamp

L’ICEJ EN BRETAGNE

La rencontre s’est déroulée le 12 janvier avec des chrétiens de diverses dénominations dans la ville de Taulé, une bourgade située dans le Léon, une région du Finistère. La vision de la journée a été initiée par Martin et Marie-José Bonan de Paimpol et soutenue, entre d'autres, par Jean-Paul et Cathy Champenois. Une cinquantaine de personnes sont venues des quatre coins de la Bretagne pour louer Dieu ensemble et pour en apprendre davantage au sujet du plan de Dieu pour Israël.

Je m’y suis rendu avec Kathryn afin de présenter le travail de l’ICEJ, d'encourager les bien-aimés à soutenir Israël, et de les enseigner au sujet du sionisme biblique. La journée a été une vraie réussite et nous avons hâte d’en faire d’autres dans d’autres régions de France.

Dans peu de temps, Kathryn et moi emmènerons notre premier groupe en Israël. Il y a quelques années le Seigneur m’avais mis à cœur d’emmener les Français en Israël pour faire des rencontres avec Dieu ainsi qu’avec les habitants du pays, et le moment est arrivé. Nous partons de Paris le 5 mars pour une semaine inoubliable. Au moment où j’écris cet article il reste encore quelques places. Donc si Dieu touche votre cœur alors que vous lisez cet article, contactez-nous très rapidement via notre site web pour réserver votre place avec le groupe ! Cliquez sur : https://www.rkbaxter.com/

J’aimerais aussi inviter tous nos lecteurs à venir assister à la rencontre an-

nuelle de l’ICEJ-France du 14 au 16 mars à Mâcon. Toute l’équipe de l’ICEJ-France sera présente, et nous allons profiter du ministère de Jacob Keegstra, Directeur National de la Branche Néerlandaise de l’ICEJ qui sera notre invité. Jacob est paneliste et président régulier du GPG (Groupe de Prière Mondial). Son épouse Hettie qui l’accompagnera a vécu une dizaine d’années en Israël. Jacob et Hettie partageront leur témoignage ainsi que leur profonde connaissance de la Parole de Dieu.

L’objectif de notre rencontre annuelle est de ne pas seulement raconter toutes les merveilles que Dieu a faites durant l’année passée, mais aussi de mettre en place une stratégie pour notre avenir en France. Notre pays a besoin d’entendre de plus en plus un message biblique sur Israël, et d’avoir les bonnes informations concernant ce qui se passe sur le terrain. Suite à la réussite de notre journée en Bretagne, j’espère répéter ce genre d’événement partout en France. Pour réaliser tout ceci, nous aurons vraiment besoin de votre participation à la rencontre annuelle.

Si vous ne pouvez pas venir à la rencontre à Mâcon, regardez bien les notices que nous allons vous envoyer pour que vous puissiez vous connecter à nos réunions via Internet. Néanmoins, j’espère de tout cœur vous retrouver en présentiel.

Robert BAXTER Directeur National de la Branche Française de l’ICEJ

CONFÉRENCE INTERNATIONALE ICEJ BATA 2025

Démarrées en 2021 à Libreville, au Gabon, les Conférences Internationales de l'ICEJ en Afrique centrale sont des rassemblements de chrétiens de diverses confessions religieuses visant à établir des bases de liens d’amitié et de coopération ecclésiastiques entre le corps du Christ en Israël et les églises de cette région du continent.

En effet, lors de ces rencontres, la participation et l’implication de nombreuses communautés/églises ont souvent joué un rôle essentiel dans la réussite de l'événement. Ces conférences, qui ont déjà eu lieu en République Centrafricaine et au Cameroun, ont été d’un très haut niveau. Elles ont fréquemment été rehaussées par la présence des Vice-Présidents de l'ICEJ, tels que le Révérend Mojmir KALLUS et le Révérend Barry DENISON. Ces conférences sont désormais un rassemblement interconfessionnel d’édification et de prière des communautés chrétiennes d’Afrique centrale pour la paix de Jérusalem.

Au vu de la grâce que Dieu accorde à la dynamique de ces conférences, il est prévu cette année une édition à Bata, en Guinée équatoriale, les 19 et 20 avril 2025, sous le thème principal : « Le mystère d’Israël révélé à l’Église des nations », d’après Romains 11.25. Cette thématique sera développée par le Rav Dr Ricky MEVIANE NGUEMA. L’Ambassadeur Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI, en sa qualité de Coordonnateur régional de l'ICEJ pour l'Afrique centrale, présentera l'ICEJ. Enfin, cet événement, qui verra la participation de délégués venus des autres pays d'Afrique centrale, se déroulera à l’Église de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire de Bata. Les hôtes principaux seront le Révérend Faustino OBIANG ONDO NKARA et son épouse, Pasteure Luz Divina OBIANG ONDO NKARA.

Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI

Directeur National ICEJ Gabon, Coordonnateur régional de l'ICEJ pour l'Afrique centrale.

Zacharie 8:23

10 DE CHAQUE NATION

6-13 Octobre 2025

Réserve la date !

Rejoignez-nous cette année à Jérusalem pour la Fête des Tabernacles.

Des forfaits en ligne ou en présentiel sont proposés

Pour plus d'informations, visitez feast.icej.org ou envoyez un email à events@icej.org

feast.icej.org

Participez à notre circuit de service pratique !

MONTREZ VOTRE SOUTIEN À ISRAËL DE MANIÈRE CONCRÈTE

DU 02 AU 11 MARS 2025

PRIX : 1700 USD (par personne) en chambre à plusieurs

Fin des inscriptions : 24 FÉVRIER 2025

Lors de ce voyage pratique, chaque activité est essentielle pour soutenir Israël. Vous travaillerez aux côtés d’Israéliens et de personnes venues de l’étranger dans des lieux limitrophes de Gaza ainsi que dans des lieux proches de Tel Aviv.

Rejoignez-nous en mars pour apporter espoir et guérison à la suite de l'attaque du 7 octobre et à la guerre avec Gaza. Soutenons Israël et soyons une lumière dans l’obscurité grandissante.

CE QUI EST INCLUS : Hébergement* Voyage en bus. Petit-déjeuner, Déjeuner (les jours ouvrés), dîner. Occasions de servir.

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POUR PLUS D'INFORMATIONS, VISITEZ : icej.org/hands-on-tour

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