Parole de Jérusalem - Mars/Avril 2025

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PAROLE DE JÉRUSALEM

UN TEMPS POUR SE SOUVENIR ET REBÂTIR

ANNONCESPÉCIALE! Lisezdesnouvellespassionnantes surlaFêtedes Tabernaclesàlapage5!

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.

Nos principaux objectifs sont :

• Se tenir aux côtés d’Israël ;

• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;

• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte. Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :

• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;

• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël

L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.

WORD

FROM JERUSALEM

CREDITS

ICEJ Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem P.O. Box 1192, Jérusalem, 9101002 Israël Tél : +972 253 99 700, email: icej@icej.org Internet: www.fr.icej.org

ICEJ – France

Directeur National : Robert Baxter infos@icej-france.fr | www.icej-france.fr Tél : 01 49 17 11 24

Administration : Josiane Brassac, 1 impasse Zig Zag 26150 DIE josbra@me.com / Tél : 04 75 22 05 60

Contact pour la Martinique : eloise.renel@orange.fr

Dons: CIC Paris la Villette 75019 PARIS IBAN/FR76 3006 6107 5100 0203 4950 113 BIC/SWIFT CMCIFRPP

ICEJ – Suisse CH-8000 Zurich / +41 62 726 01 95 www.icej.ch | info@icej.ch

Dons:

UBS AG/SA : IBAN CH77 0028 8288 4419 6501 R PostFinance : IBAN CH44 0900 0000 6071 9578 3

ICEJ – Côte d’Ivoire

Directeur National: David Silue icejcic@gmail.com

Abidjan Cocody Riviera saint Viateur. 06 BP 2113 Abidjan Côte d’Ivoire. Tél : +225 52 21 21 06

ICEJ – Gabon

Directeur National : Judicaël Mounguengui BP: 18014 - Libreville, Gabon contact@icej-gabon.org Tel: (+241)-074285574; (+241)-066248050

Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre

Administration : Josiane Brassac josbra@me.com

ROSH CHODESH POUR LES FRANCOPHONES Une réunion hebdomadaire, organisée par l’ICEJ France à lieu par Zoom, tous les vendredis soir de 20h à 21h (heure d’Europe centrale) pour prier ensemble en français pour Israel. En plus, une fois sur deux, une deuxième heure supplémentaire est rajoutée de 21 h à 22h. Pour vous connecter et participer, veuillez utiliser le lien suivant : on.icej.org/RCPanelist

Chers amis,

Alors que la fin de la guerre d’Israël contre le Hamas approche, l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem interroge nos amis et contacts dans les communautés juives le long de la frontière de Gaza pour savoir comment les chrétiens peuvent les aider à reconstruire leur vie. Nous entretenons des relations de longue date avec ces communautés en raison de tous les abris antibombes, véhicules de lutte contre les incendies et autres équipements d’urgence que nous leur avons fournis au cours des dernières décennies. Ainsi, nous avons déjà convenu d’un certain nombre de projets de reconstruction majeurs pour les aider à rétablir leur vie communautaire du mieux que nous pouvons, en particulier dans les domaines des soins de traumatologie et des besoins spécifiques des plus vulnérables : les enfants et les personnes âgées. En fait, il s’agit de la série de projets de construction la plus ambitieuse jamais entreprise par l’ICEJ en une seule fois. Vous en saurez plus sur ces initiatives et sur la manière dont vous pouvez nous aider dans ce numéro de Parole de Jérusalem. Notre direction et notre personnel de haut niveau à Jérusalem viennent de tenir nos réunions stratégiques annuelles pour évaluer l’efficacité de notre ministère et comment mieux mener à bien la mission de l’ICEJ à l’avenir. Il y a plusieurs années, nous avons défini une vision pour développer une expression proactive du soutien chrétien à Israël dans chaque nation de la terre et pour avoir un impact sur chaque segment de la société israélienne en leur montrant l’amour chrétien. Nous avons également décidé d’être plus axés sur les données dans nos activités. Lors des réunions de planification de cette année, nous avons pu utiliser les derniers outils de données avec des résultats étonnants. Par exemple, les mesures ont montré que des chrétiens de 183 nations ont participé à notre rassemblement mondial de prière quotidien au cours de l’année écoulée, tandis que des chrétiens de 201 nations et territoires se sont engagés avec nous d’une manière ou d’une autre en ligne. C’est très encourageant de voir le mouvement sioniste chrétien que nous représentons s’étendre à travers le monde entier. En comparaison, les Nations Unies comptent officiellement 193 États membres. Le Seigneur rassemble en effet un peuple racheté de chaque nation, langue et tribu qui aime Jésus et aime aussi sa famille juive.

La Fête des Tabernacles de cette année, qui se tiendra du 6 au 10 octobre ici à Jérusalem, explorera le thème « Dix de chaque nation », basé sur Zacharie 8.23. Ce passage parle d’un reste juste de toutes les langues des nations qui font un pèlerinage à Jérusalem dans les derniers jours pour chercher Dieu et se connecter spirituellement avec le peuple juif. Nous croyons que le Seigneur peut utiliser notre Fête pour accomplir cette vision. Grâce aux dons récents qui ont été reçus, nous avons baissé le prix de la Fête de cette année parce que nous voulons que davantage de croyants viennent participer à ce nouveau circuit de solidarité et de victoire avec Israël. Veuillez consulter notre annonce spéciale à la page 5 et prévoyez dès maintenant de nous rejoindre pour la Fête.

Enfin, nous tenons à vous remercier pour votre soutien fidèle et vos prières alors que notre ministère a dû faire face aux défis du congé médical de Jürgen pour traitement à l’étranger au cours des derniers mois. Nous remercions Dieu pour l’esprit d’unité et de grâce qui a soutenu notre personnel et notre famille mondiale en son absence, et nous sommes très reconnaissants de son retour pour diriger à nouveau notre équipe de direction depuis Jérusalem.

En son nom puissant et merveilleux,

Dr. Jürgen Bühler Président de l’ICEJ

R. Parsons

principal de l’ICEJ

PHOTO DE COUVERTURE :

L’ICEJ et le FNJ se sont associés pour planter 1200 tulipes rouges et 251 tulipes jaunes sur le site du festival de musique Nova en l’honneur des personnes assassinées et prises en otage le 7 octobre.

Des participants venus des quatre coins du monde prennent part à la Marche de Jérusalem lors des célébrations de la Fête des Tabernacles 2024 de l’ICEJ.

QUE LA FÊTE 2025 SOIT UN ÉVÉNEMENT MARQUANT DE SOUTIEN À ISRAËL !

-PAR LE DR JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ L’appel des nations est l’une des soirées les plus populaires de la fête des Tabernacles.

Alors qu’à l’ICEJ, nous planifions notre rassemblement pour la Fête des Tabernacles 2025 d’octobre, nous pensons que cette Fête doit être marquante, car il s’agit de l’une des années les plus critiques de l’histoire moderne d’Israël. Ainsi, nous réduisons le prix d’entrée à la Fête au plus bas afin d’attirer autant de chrétiens que possible pour un circuit de solidarité et de victoire dans une nation qui se remet de la guerre et qui a plus que jamais besoin de notre amitié et de notre présence ici.

LES TRACES DU MESSIE

Je n’oublierai jamais le moment où Merv et Merla Watson m’ont parlé de la première célébration chrétienne de la Fête des Tabernacles à Jérusalem. À la fin des années 1970, ce couple canadien a entendu Dieu leur parler par Zacharie 14.6, où le prophète voit un temps où toutes les nations de la terre viendront à Jérusalem pour adorer le Seigneur pendant la Fête de Souccot (Tabernacles).

Les Watson savaient que ce passage parle d’une époque future, mais ils ont fortement senti que Dieu les conduisait à commencer ce pèlerinage prophétique dès ce moment. Ainsi, en 1979, ils ont invité des amis à se joindre à eux pour monter à Jérusalem pour célébrer la Fête des Tabernacles. À leur grande surprise, plusieurs centaines de pèlerins chrétiens ont répondu à leur appel et les ont rejoints à Jérusalem. Lors de la préparation de

cette première Fête, ils se sont demandé comment des chrétiens peuvent célébrer une Fête qui n’a jamais fait partie de leur calendrier. À leur arrivée à Jérusalem, ils sont allés voir un rabbin important de Jérusalem pour s’enquérir de la manière dont les Gentils devaient célébrer la Fête des Tabernacles. Lorsque les Watson ont quitté son bureau, il les a rappelés. Se référant à la prophétie de Zacharie 14, il a dit : « Quand les Gentils commenceront à venir célébrer Souccot, alors j’entendrai les pas du Messie à venir ! »

CONSOLEZ MON PEUPLE

La présence de Gentils à Jérusalem célébrant Souccot est devenue une puissante déclaration prophétique et une grande source de réconfort pour Israël lui-même, particulièrement l’année suivante, lors de la première célébration publique en 1980.

Pendant l’été 1980, les 13 nations qui avaient encore leur ambassade à Jérusalem ont cédé à la menace d’un embargo pétrolier de la Ligue arabe et l’ont déplacée à Tel-Aviv. Le moral à Jérusalem s’est effondré, car les Israéliens ont vu que la communauté internationale cédait à la pression pétrolière arabe plutôt que de suivre des principes moraux en restant dans la capitale d’Israël. Un ami israélien a déclaré que la tristesse régnait en Israël, car les gens se rendaient compte que, 35 ans seulement après la Shoah, les Juifs ne pouvaient toujours pas

compter sur le soutien de la communauté internationale.

C’est pourtant lors de cette première Fête publique, fin septembre 1980, que l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée pour montrer au peuple d’Israël qu’il n’était pas seul. Malgré les décisions de leur gouvernement, des chrétiens du monde entier se sont tenus aux côtés du jeune État d’Israël et de sa capitale éternelle et indivisible, Jérusalem. Ce fut sans aucun doute un moment opportun donné par Dieu. Quand Israël en avait besoin, ces chrétiens de quelque 32 nations ont apporté amour, soutien et prière.

À partir de ce moment, de plus en plus de dirigeants israéliens ont découvert ce nouveau soutien des chrétiens évangéliques à leur nation. En 1980, Teddy Kollek, maire de Jérusalem, a assisté à l’ouverture officielle de l’ambassade chrétienne. L’année suivante, le respecté Premier ministre Menahem Begin, est venu s’adresser au rassemblement de la Fête, qui comptait alors 3 000 pèlerins chrétiens venus du monde entier. Depuis lors, des présidents, premiers ministres, ministres du gouvernement, membres de la Knesset et dirigeants institutionnels d’Israël ont rendu hommage à ce mouvement croissant de chrétiens partisans d’Israël. Il a pris une telle ampleur que le Premier ministre Netanyahu a salué à plusieurs reprises les chrétiens évangéliques comme les meilleurs amis d’Israël.

UNE NOUVELLE OPPORTUNITÉ

Ici, à Jérusalem, nous sentons que nous vivons à nouveau une opportunité, un kairos, semblable à celui de 1980. L’antisémitisme mondial a atteint un niveau sans précédent depuis la renaissance d’Israël en tant que nation en 1948. C’est un fléau qui a amené des dizaines, voire des centaines de milliers de manifestants anti-israéliens et antisémites dans les rues de nos villes du monde entier. Lors de ces manifestations, ils appellent ouvertement à la destruction d’Israël « du fleuve à la mer » et à la mort des Juifs, la plupart du temps sans intervention gouvernementale.

Israël pleure toujours les 1 200 Israéliens assassinés le 7 octobre ainsi que les centaines de soldats et de policiers tués ou blessés depuis ce pogrom, et prie pour la libération des otages restants à Gaza. En outre, environ un tiers de la nation a subi un stress post-traumatique dû à ce massacre horrible et inhumain.

Nous vivons à un moment où nous ne pouvons pas nous contenter de rester des spectateurs silencieux ; nous sommes appelés à démontrer notre amour et notre intérêt pour Israël de manière concrète, en lui rappelant une fois de plus qu’il n’est pas seul !

UNE

DÉCISION STRATÉGIQUE

DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Début février, le conseil d’administration international de l’ambassade chrétienne a pris une décision stratégique. Nous avons prié pour que la Fête des Tabernacles en 2025 devienne la plus grande mission de solidarité chrétienne en Israël cette année, en montrant à cette nation et à ce peuple, comme il y a 45 ans, qu’il n’est pas seul. Si des milliers de chrétiens défilent une fois de plus dans les rues de Jérusalem, combien cela montrera à son peuple que Dieu se soucie de lui.

Pour souligner l’importance de ce moment, le conseil a décidé de réduire le prix d’entrée comme jamais auparavant. Tout chrétien qui souhaite participer à cet appel opportun à la solidarité avec Israël peut participer à tous les événements de la Fête à Jérusalem pour un prix symbolique de 120 USD. Ce prix couvrira la participation aux quatre jours complets de célébrations à Jérusalem, y compris l’appel des nations, la soirée des invités israéliens, le service de la Sainte Cène dans le Jardin de la Tombe, la soirée de la jeunesse, les services spéciaux de prière et de guérison et bien sûr la très populaire marche de Jérusalem dans les rues de la capitale.

Il s’agit du prix le plus bas depuis 1980, et nous prions pour que Dieu bénisse cet investissement en déclarant haut et fort à Israël que nous sommes ses amis dans son temps de besoin. Nous prions pour que la Marche de Jérusalem de cette année, en particulier, soit un puissant signe de soutien et de réconfort chrétien pour Israël.

REJOIGNEZ

« DIX DE TOUTES LES NATIONS ! »

Envisagez de nous rejoindre dans la prière pour la Fête de cette année aux côtés d’autres pèlerins du monde entier alors que nous nous rassemblons pour adorer le Roi des rois à Sion et pour descendre dans les rues de Jérusalem pour montrer avec force notre amour et notre soutien. Envisagez de changer vos plans de vacances et de choisir Jérusalem à la place ! Le thème de la Fête de cette année est un défi prophétique pour nous tous : « Dix de chaque nation ». Ce passage de Zacharie 8.23

n’appelle pas à une limite de dix personnes de chaque nation, mais plutôt à un appel à un minimum de dix pèlerins de votre nation. C’est-à-dire, faites en sorte qu’un reste juste d’au moins dix croyants viennent représenter votre nation à la Fête de cette année. Les versets précédents de Zacharie 8.20-22 parlent de villes et de nations fortes venant à Jérusalem. Il est également dit que « les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant : Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées ! Nous irons aussi ! »

Si vous sentez que Dieu vous parle pendant que vous lisez ces mots, appelez vos amis, même votre pasteur, votre église ou votre groupe de prière, et dites : « Allons-y immédiatement…, moi, j’y vais ».

J’ai hâte de vous voir à Jérusalem pour adorer Jésus et vous joindre à son peuple bien-aimé d’Israël. En effet, c’est maintenant le moment de vous lever et de favoriser Sion ! (Psaume 102.13)

Merv et Merla Watson lors de la première première célébration chrétienne de la Fête des Tabernacles.

JLEÇONS DE LA RELATION D’AMOUR DE DIEU AVEC ISRAËL

-PAR INGOLF ELLSSEL

e voudrais commencer par parler de la relation de Dieu avec nous, en me concentrant sur ce que nous pouvons apprendre d’Israël. En tant que chrétiens, il est important de comprendre le cheminement des premiers croyants avec Dieu, et l’exemple clé est Abraham. Il a conclu une alliance avec Dieu dont le résultat a été une chaîne de bénédictions. L’histoire du peuple d’Israël, remplie de gloire et de honte, est consignée pour que toutes les nations puissent la lire, tant les zones de lumière que celles d’ombre.

L’amour de Dieu pour Israël est clair. Il dit : « Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre » (Deutéronome 7.6). Il s’agit d’une histoire d’amour - une belle déclaration du cœur de Dieu pour Israël. Elle se poursuit dans des passages comme 1 Samuel 12.22, où Dieu promet de ne pas rejeter Israël, parce qu’il aime l’appeler son peuple.

Même au milieu des échecs d’Israël, l’amour de Dieu reste inébranlable. Dans Ésaïe 43.4, il dit : « Tu as du prix à mes yeux, tu es honoré, et je t’aime ; c’est pourquoi je donnerai des hommes pour toi, et un peuple pour ta vie ». L’amour de Dieu pour Israël est constant, malgré le fait qu’il l’ait parfois rejeté. Jérémie 31.3 parle de cet amour en ces termes : « Je t’ai aimé d’un amour éternel, Je t’ai attiré avec amour. » Ces mots sont puissants, surtout à une époque où de nombreuses relations se brisent. L’amour de Dieu pour Israël perdure.

Cependant, la relation d’Israël avec Dieu n’a pas toujours été facile. Lorsqu’il s’est tourné vers l’idolâtrie, le cœur de Dieu a été brisé. Comme l’exprime Ésaïe 65.2-3, l’amour de Dieu a été rejeté : « J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle… un peuple qui m’irrite sans cesse en face. » Cela nous donne un aperçu de ce que Dieu ressent lorsque nous nous détournons de lui.

Le cœur de Dieu est rempli d’amour pour nous, mais aussi de douleur lorsque nous suivons notre propre chemin. Dans l’histoire du veau d’or, le rejet de Dieu par Israël est un exemple tragique. Moïse était sur la montagne pour recevoir les dix commandements,

et en son absence, le peuple a fabriqué une idole. Cet acte de rébellion a été profond, comme une trahison. Je peux le comparer à l’expérience de tomber amoureux, pour être ensuite rejeté : c’est une douleur profonde.

Quand Moïse est revenu, il a vu le péché du peuple et a agi de manière décisive. Il a ordonné à ceux qui étaient pour le Seigneur de se présenter, et les conséquences des actions des idolâtres ont été graves : 3 000 personnes sont mortes ce jour-là, le résultat tragique de l’idolâtrie et de la rébellion d’Israël.

Malgré cela, Moïse a intercédé pour le peuple, demandant à Dieu sa miséricorde. Son amour pour Israël était évident, mais en tant que pécheur lui-même, Moïse savait que seule l’effusion de sang pouvait expier leurs péchés. Ainsi le sacrifice ultime de Jésus, dont le sang ferait l’expiation pour nous tous, était préfiguré.

À travers cette histoire, nous découvrons l’amour profond de Dieu et sa douleur lorsque nous nous égarons. Cela nous rappelle que notre relation avec Dieu est sérieuse et exige de la fidélité. L’amour de Dieu est fort et éternel, mais il nous met également face à face avec les conséquences si nous nous détournons de lui.

Le Nouveau Testament confirme que le sang est nécessaire pour le pardon des péchés, comme Jésus l’a enseigné dans Matthieu 26.28, où il a dit : « Car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, en rémission des péchés.

» Son sacrifice était l’offrande finale et parfaite, car il a pris sur lui tous les péchés et est mort pour nous.

Moïse, lors de son deuxième voyage sur la montagne, savait que la satisfaction de Dieu ne pouvait pas être trouvée dans son propre sang. Moïse a supplié Dieu de continuer avec Israël, lui rappelant ses promesses. Dieu, dans son amour éternel pour Israël, doit également s’attaquer au péché. Son amour et sa souffrance coexistent. Le péché crée une distance, même dans les relations humaines, et Dieu ne peut l’ignorer.

Dans Exode 33, Dieu promet d’envoyer un ange pour guider Israël vers la Terre promise, mais il dit aussi qu’il ne sera pas avec eux à cause de leur péché. Moïse, cependant, refuse d’avancer

DIEU APPELLE SON PEUPLE À RESTER FIDÈLE, NOUS RAPPELANT À TOUS DE NE JAMAIS LAISSER LES BÉNÉDICTIONS REMPLACER NOTRE PREMIER AMOUR POUR LUI.

sans la présence de Dieu, réalisant que de simples bénédictions sans communion avec Dieu sont insuffisantes. Dieu a répondu à la supplication de Moïse, montrant sa volonté d’être présent auprès de son peuple.

Mais le péché d’Israël, comme celui de l’idolâtrie, l’a conduit à s’éloigner de Dieu, ce qui a entraîné des difficultés. Le peuple a appris par ses erreurs que le péché entraîne la séparation d’avec Dieu, et il a fait face aux conséquences. Dans Exode 32, Moïse appelle à une réponse radicale : ceux qui sont pour Dieu doivent se séparer du péché. Cette action drastique reflète la gravité de la rupture de la communion avec Dieu, et le peuple a compris ce que coûtait son idolâtrie.

Bien que Dieu ait discipliné Israël, Moïse a continué à intercéder pour eux. Son appel visait en fin de compte à obtenir la miséricorde de Dieu, mais il comprenait que l’expiation ne pouvait être obtenue que par le sang. Alors que le peuple continuait à faire face aux conséquences de son péché, le processus d’expiation par le sang est devenu plus clair. C’est un fondement sur lequel le Nouveau Testament s’appuie avec le sacrifice de Jésus.

À travers les luttes d’Israël et son éloignement de Dieu, nous voyons un schéma qui est toujours d’actualité. Les idoles apparaissent sous de nombreuses formes, souvent déguisées pour combler le vide dans le cœur des gens. Même en période de grande bénédiction et de prospérité, il existe un danger à oublier Dieu. Que ce soit par idolâtrie ou par négligence, les gens, voire les nations, peuvent perdre de vue leur Créateur.

Aujourd’hui, Israël et les nations sont confrontés à un défi spirituel : le danger de la prospérité conduisant à l’oubli de Dieu. Pourtant, Dieu appelle son peuple à rester fidèle, nous rappelant à tous de ne jamais laisser les bénédictions éclipser notre premier amour pour lui.

Laissez-moi vous rappeler quelques points. Vous souvenez-vous du jour où vous avez commencé à croire en Jésus-Christ ? De la grâce qu’Il vous a montrée lorsqu’il vous a trouvé, et de la façon dont il vous a appelé dans son royaume pour le servir ? Il vous a béni avec des dons, des soins et même une vision pour votre ministère. Peut-être vous a-t-il également béni avec une famille, un conjoint ou des enfants.

Mais voici une question : comment gérez-vous ces bénédictions ? Aimez-vous le succès plus que Jésus ? Vous concentrez-vous plus sur votre réputation que sur votre zèle pour le royaume de Dieu ? Travaillez-vous toujours dur ou avez-vous tout délégué pour garder du temps pour vous-même ?

Même le roi David, lorsqu’il réussissait, détournait son attention de Dieu, ce qui l’a conduit sur un chemin dangereux [avec Bathsheba]. Dieu désire être avec nous, pas seulement pour accomplir ses promesses, mais pour la communion. Lorsque des choses dans notre vie créent de la distance par rapport à lui, cela provoque de la douleur, tout comme cela a été le cas pour Moïse et Israël.

Vous souvenez-vous des moments où la présence de Dieu était réelle dans votre vie ? Quand vous vous réveilliez en sentant son Esprit avec vous, vous guidant tout au long de la journée ? Nous avons besoin de Jésus en premier lieu, non seulement comme une source de bénédictions, mais comme notre partenaire éternel.

Aujourd’hui, je veux parler de certaines idoles qui peuvent s’immiscer dans nos vies. Le pouvoir, l’orgueil, l’argent, la cupidité et même des choses comme la santé ou la beauté peuvent devenir des idoles si nous n’y prêtons pas attention. Ces distractions détournent notre attention du but que Dieu a pour nous. Nous devons nous rappeler que notre vie sur terre est courte et que notre corps va s’affaiblir, nous ne devons donc pas faire des idoles de la santé ou de l’apparence.

Dans ce monde, les idoles prennent de nombreuses formes : le succès, la beauté, l’amour de soi, voire le sport ou la célébrité. Mais Jésus a enseigné que si vous aimez trop votre vie, vous la perdrez. Nous sommes souvent tentés de nous mettre au centre, mais notre vocation est de faire de Jésus le centre de notre vie.

Notre objectif devrait être l’éternité, et pour cela, nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Ne laissez aucune idole, grande ou petite, vous distraire de la mission que Dieu vous a confiée. Gardez Jésus au centre, chaque jour, à chaque étape de votre vie.

[Cet enseignement est extrait du message prononcé à Envision 2025 par le révérend Ingolf Ellßel, président du conseil d’administration international de l’ICEJ.]

Le Révérend Ingolf Ellßel, président du Conseil d’Administration International de l’ICEJ, apporte un message puissant lors de la deuxième nuit d’Envision 2025.

ENVISION 2025 UNE EXPÉRIENCE PARTICULIÈREMENT ÉMOUVANTE POUR LES PASTEURS

77 pasteurs et responsables de ministères d’une vingtaine de pays participent à Envision 2025.

Début février, 77 pasteurs et responsables de ministères d’une vingtaine de pays sont venus à Jérusalem pour Envision 2025 : quatre jours de réunions et de visites d’une journée sur les champs de bataille de la guerre qui dure depuis 16 mois dans le sud et le nord d’Israël. Alors que des cessez-le-feu fragiles sont en vigueur sur les deux fronts, les pasteurs ont pu profiter des messages d’orateurs chevronnés sur le thème « Diriger par l’Esprit », ont écouté des responsables israéliens, des analystes de la sécurité et des membres de familles d’otages, et ont visité des communautés frontalières profondément touchées par les combats depuis les atrocités du 7 octobre 2023.

1PREMIER JOUR

Le premier soir, le pasteur israélien Daniel Yahav de Peniel Fellowship à Tibériade a raconté comment, à un moment donné pendant la guerre, jusqu’à 50 membres de sa congrégation ont été appelés à servir comme réservistes de Tsahal. Il a assuré que malgré les trépidations et les hauts et les bas émotionnels, le cœur reste en paix. Yahav a ajouté que ses fidèles ont de nombreux témoignages de miracles et de victoires dans cette bataille, mais ils ont également récemment dû enterrer un membre de leur communauté qui est mort au combat.

Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a ensuite délivré le message principal de cette première nuit, après son retour d’une longue convalescence. Il a donné un aperçu de la bataille spirituelle qui entoure actuellement Israël, telle que décrite prophétiquement dans la lutte entre la femme et le dragon dans Apocalypse chapitre 12. Il a particulièrement noté la vague mondiale d’antisémitisme et les accusations scandaleuses contre Israël pendant cette guerre, qui préfigurent les tentatives de Satan de noyer la femme avec un déluge sortant de sa bouche (Apocalypse 12.15).

Le Dr. Jürgen Bühler délivre le message principal lors de la première nuit de la conférence Envision 2025.

DEUXIÈME JOUR

La matinée suivante a débuté avec le discours du vice-prési-

David Parsons, premier vice-président de l’ICEJ, s’adresse à la délégation le deuxième soir.

dent principal de l’ICEJ, David Parsons, sur les origines de cette bataille spirituelle telle qu’elle se trouve dans les chapitres 14 et 15 de la Genèse, où Dieu a promis de toujours « protéger » Abraham et ses descendants dans la mission rédemptrice à laquelle il les appelait. « L’esprit d’antisémitisme sévit désormais dans le monde, et la Bible lui a donné un nom : « Amalek », a-t-il déclaré.

Le pasteur israélien Peter Tsukahira a parlé en profondeur de cet esprit d’Amalek et du défi persistant de la théologie du remplacement dans l’Église d’aujourd’hui. Il a notamment conseillé aux pasteurs d’Envision de mieux comprendre les Évangiles en acceptant la judéité de Jésus.

Benjamin Berger, un autre pasteur israélien, a partagé un message stimulant sur l’église juive primitive et la direction dans la-

quelle Dieu conduit les chrétiens aujourd’hui. Il a décrit l’Église comme « l’unique épouse, composée de Juifs et Gentils unis... qui non seulement reflète mais révèle également la nature de Dieu ».

Les sessions d’ouverture de la matinée se sont conclues par un exposé d’actualité du Dr Mordechai Kedar, qui a apporté des informations précieuses sur le djihad en cours (guerre sainte islamique) contre Israël et sur les défis géopolitiques auxquels toute la région est confrontée.

L’après-midi, les délégués d’Envision ont visité la Knesset, où ils ont été accueillis par trois membres du parlement israélien ainsi que par Josh Reinstein, directeur du groupe des alliés chrétiens de la Knesset. Reinstein a noté que le conflit actuel « était la première fois depuis des milliers d’années que le peuple juif partait au combat et n’était pas seul. Non seulement par un soutien financier, par des prières, par un soutien moral et par un soutien politique, mais vous étiez aussi ici sur le terrain. L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a fait plus pour enseigner à la société israélienne l’importance de nos amis, nos alliés chrétiens dans le monde entier, car non seulement vous nous avez aidés avec des activités de secours et des abris anti-bombes, de la nourriture et des vêtements, un soutien moral et des logements, mais vous nous avez soutenus pendant la guerre. Vous n’êtes pas partis. L’ICEJ était ici sur le terrain pour représenter le monde chrétien. »

« Nous nous battons, mais nous ne sommes pas seuls dans cette tempête, a ajouté Ohad Tal, membre de la Knesset. C’est un sentiment incroyable d’avoir nos alliés avec nous, d’avoir des gens du monde entier qui prient, parlent et donnent de leur temps, de leur argent et de leurs efforts pour être à nos côtés dans cette grande et cruelle guerre. »

Pendant une période de questions, un pasteur d’origine iranienne qui sert maintenant en Angleterre a raconté comment il avait été endoctriné par le régime iranien dans sa jeunesse pour haïr la nation et le peuple juifs, jusqu’à ce qu’il rencontre Yéchoua et soit complètement changé. « Je suis mainte-

nant ici, soutenant Israël avec un grand cœur, a-t-il proclamé. Je vous aime tellement ! » Après cela, les participants à Envision ont également visité le ministère des Affaires étrangères et a entendu le directeur général Eden Bar Tel parler de l’impact des atrocités du 7 octobre sur Israël. « Chacun d’entre nous a radicalement changé intérieurement, a-t-il déclaré. Franchement, nous ne sommes plus les mêmes personnes qu’il y a deux ans. Il y a des émotions que nous ne pouvons pas partager avec le reste du monde et nous attendre à ce qu’il ressente la même chose. »

Ce soir-là, l’auditoire a d’abord entendu un message émouvant de Rachel Goldberg, dont le fils Hersh a été pris en otage le 7 octobre et tragiquement assassiné alors qu’il était captif du Hamas. Rachel a partagé son histoire d’espoir au milieu d’une grande tristesse, inspirant tout le monde par sa force et sa foi inébranlable.

La soirée s’est terminée par un message encourageant du président du conseil d’administration de l’ICEJ, le révérend Ingolf Ellßel, qui a parlé de notre relation avec Dieu, de l’amour qu’il offre et des leçons profondes que nous pouvons apprendre d’Israël à cet égard. Ses paroles ont profondément résonné auprès des délégués, les encourageant à réfléchir à l’amour et à la fidélité inébranlables de Dieu.

TROISIÈME JOUR

Le troisième jour d’Envision, les délégués ont eu l’occasion unique d’être témoins des conséquences de la tragédie du 7 octobre qui a secoué la zone frontalière sud d’Israël. Le groupe s’est rendu dans la région d’Eshkol, qui s’étend sur 60 % de la frontière entre Israël et Gaza et qui a été le « point zéro » de la plupart des atrocités du 7 octobre.

Les délégués se sont d’abord rendus sur le site du festival de musique Nova, aujourd’hui un lieu de mémoire pour les quelque 364 vies perdues là-bas. Le visage de chaque victime est affiché avec un lien vers leurs histoires personnelles en ligne. Un arbre a également été planté à proximité en l’honneur de chaque victime.

« En voyant tous ces jeunes visages, il est difficile de tout comprendre, a déclaré Morton, une déléguée du Royaume-Uni. On a le même sentiment qu’à Auschwitz. Mais ici, les arbres continuent de pousser… Il y a de l’espoir que la vie continue. »

« C’est si douloureux de voir tant de gens morts. Il n’y a vraiment pas de mots pour décrire cela, a déclaré Maria, une déléguée de Dubaï. Mais en même temps, je sens de l’espoir. Il y a eu un changement spirituel en Israël vers Dieu. Il fait quelque chose. J’espère pouvoir amener plus de gens ici pour en être témoins. »

En outre, l’ICEJ s’est associée au KKL/ JNF pour planter 1200 tulipes rouges en forme de cœur et 251 tulipes jaunes en forme de ruban en hommage aux personnes tuées et kidnappées, et nous les avons trouvées en pleine floraison lors de notre visite sur le site de Nova.

Le directeur du Caucus des Alliés Chrétiens de la Knesset, Josh Reinstein, avec d’autres membres de la Knesset.
1451 tulipes rouges et jaunes plantées pour former un ruban et un cœur.

Le groupe s’est ensuite rendu au « cimetière de voitures » où sont exposés plus de 1600 véhicules brûlés le 7 octobre, dont beaucoup avaient été incendiés avec des personnes à l’intérieur. Chaque voiture a sa propre histoire déchirante sur ceux qui ont péri.

« Il est important de venir témoigner parce qu’un jour les gens diront que cela n’a pas eu lieu, a déclaré Vivienne, directrice nationale de l’ICEJ-Afrique du Sud. »

La délégation a ensuite visité le complexe scolaire de la région de Sha’ar HaNegev, où trois grands abris anti-bombes entièrement équipés, financés par les branches de l’ICEJ en Australie, au Canada, en Suisse et aux ÉtatsUnis, ont été dédiés à la protection des enfants qui suivent une thérapie de traumatologie sur place.

« Du fond du cœur, nous remercions l’ICEJ d’avoir compris nos besoins, de nous avoir aidés à réaliser nos rêves et d’avoir donné vie à ces abris. C’est un atout inestimable pour notre communauté, a déclaré Maya, du Conseil régional de Sha’ar HaNegev. »

La visite d’une journée s’est terminée par une table ronde avec les dirigeants de la communauté locale centrée sur l’espoir, la guérison et l’avenir. Rafi, qui dirige un centre d’incubation de haute technologie dans la région, a exprimé son optimisme : « nous allons non seulement survivre, mais aussi grandir. » Ses remarques puissantes ont résumé la résilience de nombreux habitants de la région alors qu’ils reconstruisent leur vie.

La dernière étape de la visite a été le kibboutz Ruhama, où des logements temporaires ont été construits pour environ 60 % des familles évacuées de Kfar Aza qui ne peuvent toujours pas rentrer chez elles.

L’ICEJ a fourni des paniers de pendaison de crémaillère à toutes ces familles qui y résident actuellement en attendant la reconstruction de leur communauté au cours de l’année prochaine.

Ce soir-là, le pasteur local Israël Pochtar d’Ashdod a partagé ses expériences du 7 octobre 2023 et depuis. Il a noté comment le jour du massacre, une lourdeur spirituelle s’est abattue sur Israël. Mais alors qu’il rassemblait sa congrégation pour prier, le Saint-Esprit est également venu réconforter et des occasions ont commencé à se présenter pour montrer de l’amour et du soutien aux cœurs brisés et à ceux qui vivent dans la peur. Par exemple, il s’est rappelé comment il a pu partager à des personnes dans un abri antibombes que des chrétiens priaient pour eux.

L’évangéliste australien Tim Hall a également exercé son ministère ce soir-là et a raconté le lien spécial entre Israël et l’Australie à travers la bataille de Beersheba fin octobre 1917, qui a contribué à ouvrir la voie à la renaissance nationale d’Israël. Il a ajouté que les prières des chrétiens d’aujourd’hui ont un impact plus important en Israël que nous ne pouvons savoir.

QUATRIÈME JOUR

Le dernier jour d’Envision, les délégués ont bravé une tempête hivernale alors que nous voyagions jusqu’à la frontière nord, avec un magnifique arc-en-ciel apparaissant le long de la route. Le voyage en bus s’est terminé à Shlomi, une ville située juste à la frontière avec le Liban, qui a subi des tirs de

roquettes répétés du Hezbollah au fil des ans. Les délégués ont appris que l’ICEJ avait récemment rénové 72 abris anti-bombes souterrains à Shlomi. Cela faisait partie de notre soutien aux communautés frontalières dans tout le nord d’Israël, notamment la mise en place d’abris portables, la rénovation d’abris souterrains et la fourniture d’appareils de communication spéciaux aux équipes de sécurité et de premiers secours locales. La délégation a été accueillie par Gabi Naaman, le maire de Shlomi, qui a déclaré : « Nous sommes encerclés par des ennemis dont le seul but est de nous détruire. Si ce qui s’est passé dans le sud s’était produit ici, aucun d’entre vous ne pourrait nous rendre visite aujourd’hui. Malgré cela, nous sommes un peuple qui recherche la paix… Merci d’être venus à Shlomi et d’avoir investi dans notre sécurité. »

Le groupe a également reçu un briefing de Tal Hazan, le chef de la sécurité de la ville. Il a mentionné que l’armée israélienne avait récemment découvert encore plus de tunnels terroristes le long de la frontière voisine, ce qui indique que l’armée israélienne ne

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Une réunion spéciale pour clôturer Envision 2025 a eu lieu à Kehilat HaCarmel dans le nord d’Israël, avec un temps d’adoration en anglais, en hébreu et en arabe.

Deux nouvelles ambulances offertes au Magen David Adom par les branches suisse et américaine de l’ICEJ.

devrait pas se précipiter à quitter le sud du Liban.

Le circuit dans le nord a compris la visite des bureaux du conseil régional de Mateh Asher, où l’ICEJ a également fourni des abris anti-bombes et des appareils de communication. Il y a eu aussi l’inauguration de deux nouvelles ambulances offertes au Magen David Adom par les branches suisse et américaine de l’ICEJ. Ces ambulances desserviront désormais des régions du nord d’Israël. Anne Ayalon, directrice des Amis chrétiens de l’ICEJ, s’est adressée à l’assemblée et a souligné que « l’ICEJ veille à ce que les dons soient destinés à des causes véritablement significatives ».

Plus tard dans l’après-midi, le groupe d’Envision s’est rendu au Mont Carmel, où la congrégation Kehilat HaCarmel a organisé une réunion de clôture. Au milieu d’un magnifique moment de culte en anglais, en hébreu et en arabe, l’assemblée s’est lancée dans une danse joyeuse et a offert des prières en plusieurs langues.

Le pasteur cofondateur Peter Tsukahira a partagé un message sur Élie et sur la vision originelle de son église qui était de restaurer l’autel du Seigneur et de rassembler les pierres vivantes, le peuple du Seigneur, en un seul corps, Juifs et Arabes confondus, en tant qu’« un seul homme nouveau ».

Dani Sayag, pasteur principal de Kehilat HaCarmel, a également parlé de l’homme nouveau unique et de la manière dont l’apôtre Paul dans Éphésiens 2 a enseigné que le mur de séparation entre Juifs et Gentils avait été supprimé par le Christ. « La paix avec Dieu, par le Messie, nous donne la capacité de vivre en paix les uns avec les autres, a affirmé le pasteur Sayag ».

Tom Craig, coordinateur de l’ICEJ pour le Moyen-Orient, a également parlé de la vision prophétique de la réconciliation régionale prévue dans le passage sur la route d’Ésaïe 19.

Ce fut une expérience unique pour les pasteurs d’Envision de voir et d’expérimenter comment Dieu agit pour rassembler les croyants juifs et arabes en Jésus, même au milieu d’une guerre longue et difficile en Israël.

La conférence Envision de cette année s’est tenue à une époque de conflit et de cessez-le-feu fragiles sur deux fronts. Elle a été marquée par des enseignements puissants, des temps d’adoration et des discussions sincères. Des participants du monde entier se sont réunis pour prier pour Israël, approfondir leur foi et acquérir de nouvelles perspectives sur la terre et avec le peuple où la foi chrétienne a commencé.

L’HISTOIRE D’ORIT

: DES RÊVES BRISÉS ET DES ESPOIRS RENOUVELÉS

Lors de notre récente conférence des pasteurs Envision à Jérusalem, les délégués ont visité les régions d’Eshkol et de Sha’ar HaNegev dans le sud d’Israël, où ils pouvaient encore voir les traces de la dévastation laissée par le massacre du 7 octobre. Mais ils ont également entendu des histoires de résilience, d’espoir et de détermination à reconstruire et à aller de l’avant. L’une de ces histoires est remarquable.pacífica en el kibutz y sus sueños de vivir en armonía con sus vecinos en Gaza. Pero es día, hace 16 meses, su sueño se hizo añicos.

Orit est originaire de Kfar Aza et a raconté aux pasteurs sa vie autrefois paisible au kibboutz et ses rêves de vivre en harmonie avec leurs voisins proches à Gaza. Mais ce jour sombre, il y a 16 mois, son rêve a été brisé.

« Nous avons vu des choses que nos propres yeux ne pouvaient pas croire, a confié Orit. » Lors du pogrom du 7 octobre, 64 membres de Kfar Aza ont été tués et 19 autres pris en otage. Dans ce qu’elle décrit comme une « intervention divine », Orit avait passé la nuit précédente à Tel Aviv en raison d’un étrange sentiment de danger imminent. Heureusement, ses quatre enfants n’étaient pas non plus à la maison cette nuit-là. Cependant, son exconjoint Omer était toujours au kibboutz et a été tué alors qu’il se rendait à la salle où étaient stockées les armes du conseil régional. Il a fallu attendre 30 heures avant qu’Orit reçoive la terrible nouvelle de sa mort.

« Pourquoi cela nous est-il arrivé ? Parce que nous sommes Juifs. Nous étions naïfs ; nous pensions pouvoir vivre à côté de la barrière, a déclaré Orit. Des gens me demandaient comment je pouvais vivre comme ça. Je leur répondais que c’était temporaire, qu’un jour, nous pourrons parler aux Gazaouis, que c’était leur gouvernement qui était terroriste, pas eux. Mais le 7 octobre, nous nous sommes réveillés face à une réalité différente. Dans les premières semaines qui ont suivi le 7 octobre, j’ai assisté à huit enterrements par jour pendant deux semaines. Je connaissais tout le monde et je voulais leur rendre hommage à tous. »

« Nous ne pouvons pas continuer à guérir tant qu’il reste des otages à Gaza, a-t-elle déploré. »

Malgré son chagrin persistant, Orit est optimiste quant à l’avenir.

« Nous ne les laisserons pas gagner, a-t-elle décidé. Je veux bien vivre et retourner chez moi à Kfar Aza. Nous voulons reconstruire notre vie. Je veux que mes petits-enfants soient élevés comme moi. Nous devons reconstruire, encore plus magnifiquement qu’avant. »

« Je vois des gens comme vous, et vous me donnez l’espoir que la plupart des gens dans le monde sont bons, contrairement à ceux qui sont venus le 7 octobre et ont tué ma famille et mes amis, a-t-elle déclaré aux pasteurs d’Envision. »

Aujourd’hui, Orit vit dans un logement temporaire du kibboutz Ruhama, qui a été mis en place pour les résidents évacués de Kfar Aza jusqu’à ce qu’ils puissent enfin rentrer chez eux dans un an ou plus. En attendant, ils restent unis en tant que communauté soudée pour se renforcer et se réconforter les uns les autres.

Tout Israël se bat pour obtenir la libération des otages de Gaza, à un prix aussi élevé – à savoir la libération de centaines de terroristes palestiniens, dont beaucoup ont du sang sur les mains et le désir de tuer à nouveau. De nombreux arguments pour et contre l’accord ont été soulevés. Il s’avère que ce débat dure depuis des siècles au sein des communautés juives. En effet, le commandement de racheter les captifs a été largement discuté dans la littérature halakhique, ce qui reflète la prévalence de tels enlèvements dans l’histoire juive.

La position principale a été articulée par Maïmonide, l’érudit séfarade du 12e siècle, qui a déclaré : « Il n’y a pas de plus grand commandement que de racheter les captifs. » Il a soutenu que « racheter les captifs est plus important que nourrir les pauvres et les vêtir, car les captifs sont inclus parmi les affamés, les assoiffés et les nus, en danger de perdre la vie. Et celui qui détourne le regard sans leur venir en aide transgresse les commandements « Tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main » (Deutéronome 15.7) et « Tu ne t’élèveras point devant le sang de ton prochain » (Lévitique 19.16) … et annule le commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19.18) et de nombreux préceptes similaires. »

Mais il existe une exception majeure, comme l’explique le Talmud. « On ne demande pas aux captifs une rançon supérieure à leur valeur en raison du Tikkoun Olam (pour le bon ordre du monde). Sinon, les ravisseurs seraient encouragés à continuer d’enlever des Juifs parce que cela rapporte.

Le débat dans la tradition juive tourne autour de l’équilibre entre ces deux principes contradictoires. Quand paie-t-on plus

LIBÉRER OU NE PAS LIBÉRER

LE DILEMME DE L’ACCORD D’OTAGES D’ISRAËL

« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi… et je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25.35-36, 40)

que la juste valeur ? Comme d’habitude, l’approche juive ne fournit pas une réponse faisant autorité. Elle montre simplement le pour et le contre, et chacun doit décider par lui-même.

Dans la Bible, les histoires de sauvetage d’otages abondent. Dans Genèse 14, Abram a sauvé Lot de ses ravisseurs. Dans 1 Samuel 30, David a sauvé ses femmes et tout son camp des Amalécites. Et lors de l’Exode d’Égypte, Dieu a miraculeusement délivré toute la nation de l’esclavage.

L’accord actuel n’est pas une victoire militaire, et la libération des prisonniers implique d’énormes risques car il s’agit de terroristes endurcis qui attaqueront probablement à nouveau. Mais le 7 octobre a été une journée unique, qui a nécessité le

sauvetage de centaines de captifs. Il ne s’agit pas de peser la valeur d’un ou deux individus par rapport aux risques pour la communauté. Les deux actions ont des répercussions sur l’ensemble de la communauté. Les otages sont eux aussi en grand danger.

Pour les chrétiens, le conseil de Maïmonide ressemble aux paroles de Jésus dans Matthieu 25.35 et suivants. Jésus considère chaque « prisonnier » comme ses frères et sœurs, et ceux qui luttent pour leur libération le font pour lui.

Prions pour la société israélienne qui est confrontée à ce dilemme très difficile. Demandons que tous les otages rentrent chez eux sains et saufs et que le Seigneur protège le peuple d’Israël contre de nouveaux ravages causés par ses ennemis impitoyables.

L’otage israélien libéré Sagui DekelChen et sa femme réunis après 498 jours de captivité du Hamas. (crédit : porte-parole de Tsahal)

UN TEMPS POUR REVENIR ET RECONSTRUIRE

L’ICEJ S’EST ENGAGÉE DANS DES PROJETS DE CONSTRUCTION MAJEURS DANS

LE SUD D’ISRAËL

Après plus de 16 mois de guerre, les communautés israéliennes le long de la frontière de Gaza commencent lentement à rentrer chez elles et à faire des plans. L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem s’efforce de soutenir ces communautés dévastées par de nombreuses initiatives de grande envergure visant à les aider à se remettre du traumatisme du 7 octobre et à reconstruire leur vie.

Carte de la frontière sud d’Israël avec Gaza.

(Google Earth)

Les habitants de ces villages du Néguev occidental se rendent compte qu’ils devront faire face au traumatisme et à la destruction infligés par le Hamas pendant des années encore, et ils demandent de l’aide. L’ICEJ leur répond en soutenant plusieurs projets qui vont des reconstructions complètes aux rénovations majeures et à la réaffectation de bâtiments très endommagés le 7 octobre.

Les communautés que nous aidons savent qu’elles doivent inciter leurs résidents à revenir non seulement en reconstruisant leurs maisons, mais aussi leur communauté encore mieux qu’avant. De nombreuses familles de cette région ont vécu des événements traumatisants dans leur propre maison, et ces souvenirs effrayants ne seront pas faciles à surmonter. L’une des clés de ce processus de reconstruction sera d’offrir un large éventail d’activités et de services communautaires qui n’auraient peut-être pas été aussi facilement accessibles dans cette région, et ainsi d’y rendre la vie plus attrayante.

Le gouvernement prévoit des budgets

pour aider à reconstruire les maisons privées détruites au cours des prochaines années, mais chaque communauté devra trouver des fonds pour restaurer ses bâtiments publics, qui sont les véritables centres de la vie communautaire. Ce sont des endroits qui peuvent améliorer la qualité de vie des résidents locaux et les inciter à revenir malgré les mauvais souvenirs de l’invasion du Hamas.

L’une de ces communautés est Kfar Aza, qui a été brutalement envahie par plus de 300 terroristes du Hamas le 7 octobre. Sur 950 habitants, 62 ont été assassinés ce jourlà et 18 autres ont été kidnappés à Gaza. La bataille de Kfar Aza a duré plusieurs jours, et de nombreuses familles se sont retrouvées bloquées dans leurs abris anti-bombes. Près de la moitié des maisons ont été gravement endommagées ou détruites.

En 48 heures, la plupart des survivants ont été évacués vers un hôtel à Shefayim, un autre kibboutz situé sur la côte centrale. Beaucoup d’entre eux ont récemment été installés dans des logements temporaires à Ruhama, à environ 24 km de Kfar Aza, où ils resteront jusqu’à ce que leurs nouvelles maisons soient terminées. Pour pouvoir rentrer en toute tranquillité d’esprit, après avoir subi de telles destructions et tensions, les habitants de Kfar Aza et d’autres villages voisins ont besoin d’un accès facile à des soins de traumatologie ainsi qu’à des activités et services communautaires pour leurs familles.

Ainsi, l’ICEJ investit dans 6 grands projets de reconstruction et de rénovation spécialement conçus pour améliorer la vie publique dans ces communautés de la région frontalière de Gaza.

CENTRE DE TRAITEMENT DES TRAUMATISMES INFANTILES DE KFAR AZA

Les communautés frontalières de Gaza sont très préoccupées par l’impact à court et à long terme du massacre du 7 octobre sur leurs enfants. Les plans visant à revitaliser la vie communautaire à Kfar Aza comprennent un centre spécial pour le traitement des

symptômes de traumatisme chez les enfants, avec les techniques et équipements thérapeutiques les plus récents. Avec l’aide de l’ICEJ, une école maternelle sera entièrement réaménagée pour apporter des soins de santé mentale aux enfants souffrant de traumatismes physiques et émotionnels. Le projet est conçu pour offrir un environnement sûr aux jeunes de différents âges pour apprendre à surmonter le stress et l’insécurité qu’ils ressentent encore à cause de l’attaque terroriste. Le personnel du centre instruira et responsabilisera également les parents pour qu’ils puissent faire face aux angoisses persistantes de leurs enfants et aux leurs.

CENTRE DE MUSICOTHÉRAPIE

DE KFAR AZA

Il s’agit de rénover totalement un bâtiment public pour qu’il serve de centre de diverses formes de musicothérapie pour les résidents de tous âges afin de faciliter la créativité et l’expression musicales individuelles, qui sont reconnues comme un outil thérapeutique efficace pour le soulagement et la guérison du stress et des traumatismes extrêmes. Le centre comprendra des salles de répétition, un studio d’enregistrement, un espace d’atelier et un espace ouvert pour spectacles et autres événements communautaires. Grâce à l’aide de l’ICEJ, le centre proposera également divers instruments de musique et des systèmes sonores de qualité. De plus, les prestations musicales produites par le centre contribueront à restaurer le sens de la communauté au sein du kibboutz.

CENTRE D’ACTIVITÉS POUR LES JEUNES DU KIBBOUTZ BE’ERI

A quelques kilomètres de là, le kibboutz Be’eri a également beaucoup souffert le 7 octobre. Connue depuis toujours pour son esprit pionnier, la communauté a été dévastée par l’infiltration du Hamas. Quelque 132 membres ont été tués ou enlevés à Gaza, dont 51 résidents âgés. Plus de 120 maisons ont été détruites, tandis que l’école maternelle et les garderies

Des rénovations seront apportées au jardin d’enfants existant.

ont été incendiées et vandalisées. En réponse à la demande d’aide du kibboutz, l’ICEJ s’est engagée à reconstruire complètement un centre d’activités pour les jeunes que les terroristes du Hamas avaient transformé en poste de commandement lors de la bataille pour le kibboutz. Le terrain a maintenant été nettoyé et les travaux de construction commenceront bientôt pour aider à restaurer cet élément clé du système de soutien éducatif à Be’eri. Le centre proposera des activités de groupe aux jeunes qui terminent leur journée d’école en début d’après-midi et ont besoin d’être surveillés jusqu’à ce que leurs parents rentrent du travail plus tard dans la soirée. Ils bénéficieront de repas, d’aide pour les devoirs et d’activités enrichissantes, tandis que le centre accueillera également des camps de vacances. De tels centres d’activités pour les jeunes sont assez courants en Israël et essentiels à une vie sociale stable, car dans de nombreux foyers, les deux parents travaillent à plein temps.

CENTRE DE SOINS ET D’ACTIVITÉS POUR PERSONNES ÂGÉES DU KIBBOUTZ BE’ERI

Après les atrocités du Hamas du 7 octobre, les résidents âgés de ce kibboutz ont fait face à de nombreuses difficultés et auront besoin d’une attention particulière lors de leur retour chez eux. Beaucoup ont eu du mal à s’adapter à des séjours temporaires dans des hôtels qui ont duré beaucoup plus longtemps que prévu. La communauté compte également un nombre proportionnellement élevé de retraités, ce qui ne devrait qu’augmenter dans les années à venir. Ainsi, l’ambassade chrétienne contribue à transformer une maison de retraite endommagée au milieu du kibboutz en un centre de réadaptation et d’activités pour personnes âgées. Le centre de Ne’ot Be’eri leur offrira une thérapie physique vitale et des soins de santé mentale ainsi que des événements culturels et des activités d’apprentissage. Il proposera aussi des traitements de récupération cognitive et physique et des services infirmiers

Le centre d’activités pour les jeunes a été détruit par le Hamas lorsqu’il a tenté de s’emparer du kibboutz Be’eri.

Le centre de soins et d’activités pour personnes âgées Ne’ot Be’eri.

ainsi que des activités de groupe stimulantes pour encourager l’interaction sociale.

FERME DE THÉRAPIE ANIMALE

AU KIBBOUTZ URIM

Non loin de là, l’ICEJ a déjà aidé le rétablissement du kibboutz Urim en investissant dans sa ferme de thérapie animale. Nous avons récemment fait don de trois chevaux thérapeutiques à son ranch et parrainé des séances d’équitation pour des dizaines d’enfants de la région avec un besoin urgent de soins traumatiques. L’ambassade chrétienne cherche maintenant à restaurer et à agrandir le centre animalier créé par un résident d’Urim aujourd’hui âgé de 97 ans. Grâce au soutien de chrétiens, ce zoo va être rénové et agrandi pour offrir des soins aux enfants de la région, qui ont déjà souffert de deux décennies d’attaques incessantes de roquettes du Hamas avant même l’invasion terroriste du 7 octobre. Le centre animalier rénové comportera de nombreux animaux câlins, de nouveaux abris confortables pour eux, 2 cliniques et des zones pour les séances de thérapie. Avec le ranch de thérapie équestre à côté, cet endroit promet d’être très bénéfique pour les enfants du Néguev occidental, en leur permettant de reconstruire leur sentiment de sécurité et de confiance dans le monde qui les entoure.

Une nouvelle salle de classe en serre sera mise à la disposition des étudiants qui suivent des études agricoles spécialisées.

SALLE DE CLASSE À SDE NITZAN

Plus au sud, l’ICEJ s’associe à une toute nouvelle école d’agriculture à Sde Nitzan en finançant la construction d’une grande salle de classe sous serre. L’école a été initialement lancée peu de temps après le 7 octobre, lorsque les fondateurs ont vu des lycéens de tout Israël venir comme volontaires dans le Néguev occidental pour aider à la récolte des cultures au milieu des combats à proximité à Gaza. L’idée d’encourager d’autres étudiants à venir apprendre les dernières techniques agricoles, à mener des recherches sur de nouvelles méthodes agro-technologiques et, espérons-le, à tomber amoureux de la région pour décider de s’y installer et d’aider à développer la terre en est née. L’école compte actuellement 27 lycéens qui reçoivent également une éducation de base en plus de leurs études agricoles. L’ambassade chrétienne a accepté de financer une grande serre qui servira de salle de classe principale pour que les étudiants apprennent l’agriculture sous serre et mènent des expériences pour augmenter la qualité et le rendement de leurs fruits et légumes.

L’HEURE DE LA RECONSTRUCTION

De même que Néhémie a conduit le peuple d’Israël à reconstruire les murs en ruine de

L’ICEJ participera à la rénovation du coin des animaux de la ferme de thérapie animale d’Urim.

Jérusalem, il est temps pour les chrétiens d’aider à reconstruire les communautés meurtries le long de la frontière de Gaza. En effet, le prophète Isaïe a prédit une époque où les Gentils craignant Dieu seraient impliqués dans de tels efforts, en disant : « Les fils d’étrangers rebâtiront tes murs » (Isaïe 60.10).

Il s’agit d’une période vraiment unique pour l’ambassade chrétienne, car nous n’avons jamais eu autant de projets de construction majeurs en cours en même temps. Une partie du financement de ces initiatives provient déjà de chrétiens généreux du monde entier, mais nous aurons besoin de votre aide pour terminer ces projets et, espérons-le, passer aux suivants. Les besoins sont grands et il s’agit d’une occasion exceptionnelle de bénir et de réconforter le peuple d’Israël.

Bien que le chemin vers la guérison soit difficile, ces communautés apprécient tellement que des chrétiens les accompagnent dans leur moment de besoin. Rejoignez-nous pour les aider à commencer à revenir et à reconstruire avec un regard plein d’espoir sur l’avenir. Vous pouvez participer à ce processus de restauration et de rétablissement en soutenant ces projets de construction essentiels.

Faites un don dès aujourd’hui à notre fonds « Israël en crise » à l’adresse suivante : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

LE RETOUR DES EXILÉS

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem se prépare à une année record en matière d’aliyah –l’incroyable retour d’aujourd’hui des exilés juifs dans leur patrie ancestrale en Israël. Nos efforts s’intensifieront dans les semaines à venir, car l’ICEJ parrainera des vols pour 143 immigrants juifs de France et 100 autres de pays russophones.

L’année dernière, l’ICEJ a aidé 3 653 Juifs dans leur processus d’aliyah et d’intégration en Israël, ce qui représente 11,3 % du total des chiffres d’immigration pour 2024. Cela porte notre total cumulé à 188 977 Juifs aidés à l’aliyah depuis la fondation de l’ambassade chrétienne en 1980.

Malgré la guerre actuelle, l’Agence juive pour Israël s’est fixé pour objectif de ramener 300 000 Juifs en Israël au cours des cinq prochaines années. L’ambassade chrétienne travaillera aux côtés de l’Agence juive pour ramener davantage de familles juives chez elles, car nous espérons augmenter notre part des chiffres globaux de l’aliyah. Mais nous avons besoin de votre aide pour réaliser cette vision prophétique du grand rassemblement du peuple juif du monde entier à notre époque.

Le thème de notre Fête d’octobre dernier résonne bien avec la vague actuelle d’immigration juive en Israël. « Ni par la force, ni par la puissance, mais par mon Esprit »”, tiré de Zacharie 4.6, nous rappelle la main de Dieu derrière le retour continu des Juifs en Eretz Israël.

Michael Utterback porte une femme juive pendant le projet « Exobus » soutenu par l’ICEJ, où plus de 35 000 immigrants juifs sont arrivés dans les années 1990.

Le prophète hébreu Zacharie a joué un rôle majeur pour encourager le peuple juif lors du retour de l’exil babylonien au 6e siècle avant J.-C. Les prophéties de Zacharie, riches en visions apocalyptiques et en connotations messianiques, ont alors apporté l’espoir et l’assurance de la fidélité de Dieu à son alliance avec Israël.

Faites un don aujourd’hui pour nos initiatives d’aliyah à l’adresse suivante : help.icej.org/aliyah. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Ces paroles et ces visions prophétiques sont pertinentes non seulement pour la période postexilique, mais aussi pour notre époque actuelle, alors qu’Israël a été restauré en tant que nation et attend plus que jamais son Messie.

Le retour du peuple juif dans sa patrie n’est pas que le résultat d’un effort humain ou d’une manœuvre politique mais c’est une œuvre divine orchestrée par Dieu. Cette di-

mension surnaturelle de l’aliyah est souvent négligée dans les discussions profanes, mais elle reste essentielle pour comprendre la signification prophétique évidente de la renaissance d’Israël.

Même à l’époque de Zacharie, le retour des Juifs de Babylone était attribué à une intervention divine. Dieu a touché le cœur des rois perses, en particulier Cyrus, pour autoriser et même encourager les Juifs à retourner dans leur patrie. Nous ne pouvons comprendre de tels événements historiques que si nous tenons compte de la dimension spirituelle.

La période qui a suivi la reconstruction du Temple de Jérusalem a vu un renouveau spirituel et un renouveau parmi le peuple. Zacharie 8.23 prophétise également une période

En 2014, l’ICEJ a financé des vols d’urgence pour amener des centaines de Juifs ukrainiens en danger en Israël.

future de renouveau mondial lorsque « dix hommes de toutes les langues des nations saisiront le pan d’un Juif, et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous ».

Même le réveil qui a suivi le retour de Babylone ne s’est pas limité au peuple juif, mais a aussi touché les nations environnantes. Cela préfigurait l’impact mondial qu’aurait la restauration d’Israël aujourd’hui dans l’accomplissement ultime de la Grande Mission.

La redécouverte de la Fête des Tabernacles, qui avait été largement négligée par le peuple juif pendant de nombreux siècles, est devenue un aspect clé de ce réveil. Néhémie 8.17 rapporte que toute l’assemblée de ceux qui étaient revenus d’exil célébrait la Fête de Souccot ou des Cabanes, notant qu’elle n’avait pas été observée de cette manière depuis l’époque de Josué. Ce retour à l’observance biblique

L’année dernière, l’ICEJ a aidé 3 653 juifs dans leur processus d’aliyah et d’intégration d’intégration en Israël, ce qui représente 11,3 % de l’immigration totale pour 2024.

symbolise le nouvel engagement spirituel d’Israël envers son alliance divine avec Dieu. Ainsi, le thème biblique « Par mon Esprit » prend une signification accrue dans le contexte de l’aliyah moderne. La création de l’État d’Israël en 1948 et les vagues d’immigration juives qui ont suivi en provenance du monde entier ont souvent été vues selon le prisme des réalisations politiques et militaires. Pourtant, derrière ces efforts visibles se cache une main invisible, qui œuvre à l’accomplissement d’anciennes prophéties bibliques.

Les commentaires hébreux sur Zacharie soulignent donc que les visions du prophète s’étendent bien au-delà de son contexte immédiat, et font allusion à une époque future où les Juifs seraient rassemblés des quatre coins de la terre. Ce rassemblement mondial, selon Zacharie 10.8-10, sera si vaste qu’il n’y aura pas assez de place pour tous les rapatriés. Cette prophétie reflète très clairement l’aliyah moderne, qui a vu des millions de Juifs revenir en Israël de divers pays et cultures.

L’aspect spirituel de l’aliyah moderne est d’une importance vitale. Il implique non seulement le retour physique des Juifs en Israël, mais aussi un réveil spirituel au sein du peuple juif. Zacharie 12.10 parle d’une époque où Dieu « répandra sur la maison de David

et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication ». Ce renouveau spirituel est considéré comme un aspect intégral de la restauration d’Israël, indiquant un objectif plus profond au-delà de leur simple relocalisation géographique.

Il y a sans aucun doute eu un côté surnaturel dans la préservation et la restauration d’Israël au cours des millénaires. Malgré des siècles de persécution, de dispersion et de tentatives d’annihilation, le peuple juif a conservé son identité et son lien avec la Terre d’Israël. Cette survie et ce retour éventuel défient les explications naturelles et ne sont rien de moins que l’accomplissement de promesses divines.

Juifs et chrétiens doivent reconnaître cette étonnante restauration comme une œuvre continue qui nécessite de s’appuyer constamment sur sa dynamique spirituelle sous-jacente. Cela exige de l’humilité et de la dépendance à l’égard de la puissance de Dieu pour achever son œuvre non seulement en Israël mais aussi parmi les nations.

Nous avons vu que Zacharie relie directement le retour actuel des Juifs en Israël aux retours et aux renaissances précédents, nous aidant à voir que tout cela fait partie d’un plan divin qui se déroule à travers l’histoire. Alors que nous assistons à l’accomplissement continu de prophéties bibliques à l’époque contemporaine, nous sommes encouragés à regarder au-delà des aspects visibles de la restauration d’Israël pour reconnaître les forces spirituelles invisibles qui réalisent les desseins rédempteurs de Dieu pour le peuple juif et, par extension, pour toutes les nations.

Tout cela exige que nous priions pour la poursuite du retour des exilés juifs sur la terre d’Israël. Et que nous priions pour savoir ce que nous pouvons faire individuellement pour contribuer à ce que cela se produise de manière naturelle, alors que Dieu œuvre fidèlement pour réaliser ses desseins spirituels ultimes à travers Israël et les chrétiens dévoués du monde entier.

UN CŒUR JOYEUX EST UN BON REMÈDE

-PAR PERSONNEL DE L’ICEJ

Cinq résidents russophones se lancent dans l’apprentissage de l’hébreu dans la nouvelle classe d’hébreu.

Les bénévoles Gabriela et Daniel Hess de Suisse avec la survivante Sonja.

En ces temps difficiles de guerre, nous travaillons avec les résidents du Foyer de Haïfa de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah en créant des espaces qui offrent réconfort et guérison à leur corps et à leur âme.

En plus de la variété d’activités que nous proposons déjà, nous sommes ravis d’annoncer l’ouverture prochaine d’un salon de beauté dans l’une de nos chambres vacantes au Foyer de Haïfa. L’idée est venue de Genia, une résidente appréciée qui est décédée à 100 ans. Elle a dit un jour : « Je me réveille souvent déprimée, mais une fois que je m’habille, que je mets une belle robe, que je me coiffe et que je me maquille, je me sens toujours beaucoup mieux… »

L’apparence peut aider les gens à se sentir mieux à l’intérieur. Cette nouvelle extension sera particulièrement bénéfique pour de nombre de nos survivantes, qui ont été privées de tant de choses dans leur jeunesse pendant la Shoah. Les résidentes y auront accès à des coupes de cheveux, des traitements de coloration, des manucures et des pédicures, offerts par des professionnels attentifs dans une atmosphère relaxante, avec une musique douce et une boisson chaude.

JAMAIS TROP VIEUX POUR APPRENDRE

En vieillissant, ce ne sont pas seulement nos muscles qui ont besoin d’être activés, mais aussi notre cerveau. Consciente de cela,

POUR SOUTENIR LE FOYER DE HAÏFA ET SES SURVIVANTS DE LA CRUAUTÉ NAZIE, FAITES UN DON AUJOURD’HUI À L’ADRESSE SUIVANTE : HELP.ICEJ.ORG/SURVIVORS. VOUS POUVEZ AUSSI FAIRE UN DON SUR LE SITE DE L’ICEJ-FRANCE À WWW.ICEJ-FRANCE.FR OU POUR L’ICEJ-SUISSE SUR ICEJ.CH/DONS.

Maria, membre du personnel de l’ICEJ, a lancé un nouveau cours d’hébreu pour 5 résidentes russophones, après la remise des diplômes à sa dernière classe. Svetlana, qui a fui sa ville natale de l’Ukraine déchirée par la guerre à l’âge de 89 ans, est l’élève la plus âgée. Aujourd’hui à 91 ans, Svetlana a toujours un fort désir d’apprendre l’hébreu, la langue de sa nouvelle patrie. La plupart de ses camarades de classe ont plus de 80 ans et sont tous prêts à relever de nouveaux défis, quel que soit leur âge. Ces résidents ne cessent de nous inspirer.

PLUS JAMAIS ! – JOURNÉE INTERNATIONALE DÉDIÉE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE LA SHOAH

Lors de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, le 27 janvier, le Foyer de Haïfa a organisé un rassemblement pour commémorer le 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Deux de nos résidents qui ont survécu au camp de la mort d’Auschwitz, Miriam (103 ans), née en Pologne, et Judith (96 ans), née en Hongrie, ont allumé la flamme en mémoire de tous ceux qui ont péri.

Cette cérémonie a été suivie par des consuls de divers pays, ainsi que par des dignitaires israéliens, dont le ministre de l’Énergie, Eli Cohen.

Le vice-président principal de l’ICEJ, David Parsons, a prononcé un discours fort, en concluant : « De nombreux chrétiens ressentent aujourd’hui le devoir moral de faire face aux ennemis de la nation et du peuple juifs. Vous n’êtes pas seuls dans cette bataille. Les chrétiens sont plus nombreux que jamais à vos côtés. Et ensemble, nous vaincrons ! »

LES SURVIVANTS DE LA SHOAH EN ISRAËL

Lorsque l’ICEJ a commencé à privilégier davantage l’aide aux

survivants de la Shoah vers 2006, ils étaient environ 250 000 en Israël. Selon un récent rapport du gouvernement, leur nombre actuel est de 123 715, ce qui comprend 41 751 personnes qui ont survécu aux persécutions nazies et 44 334 qui ont fui l’avancée des forces nazies, en particulier celles de l’ex-Union soviétique. 37 630 autres survivants ont été victimes d’antisémitisme pendant la guerre hors de l’Europe, principalement des Juifs vivant sous le régime français de Vichy au Maroc et en Algérie ainsi que de Juifs irakiens.

• 63 % des survivants actuels sont des femmes.

• 37 % sont nés dans l’exUnion soviétique, 17 % au Maroc et 11 % en Irak.

• Un tiers des survivants restants sont arrivés en Israël entre 1948 et 1951.

• La plus grande concentration de survivants se trouve à Haïfa, avec 8 359 habitants, suivie de Jérusalem avec 7 890 et de Tel Aviv avec 6 177.

IMPRESSIONS DE DEUX

VOLONTAIRES TEMPORAIRES

L’une des choses que nous apprécions le plus au Foyer de Haïfa est l’accueil de volontaires temporaires venus du monde entier. Leur présence remonte le moral des survivants et apporte un soutien précieux à notre équipe. Nous sommes particulièrement reconnaissants à Gabriela et Daniel Hess, de Suisse, de nous avoir rejoints pendant trois mois. Voici leurs impressions.

« Notre volontariat vient de commencer et nous avons déjà acquis de précieuses connaissances sur le travail important de l’ICE, ont-ils confié. Nous avons été particulièrement impressionnés par le grand engagement de

toute l’équipe. Leur objectif de transmettre la joie et l’amour se ressent à chaque rencontre. Chaque personne met tout son cœur dans son travail, montrant un véritable intérêt pour les gens. L’équipe est tout simplement géniale ! »

« La fête fait partie intégrante de la vie quotidienne ici, car elle est une expression de reconnaissance et de joie de vivre, ont-ils ajouté. Les résidents, chacun avec sa propre histoire, vivent l’amour, le respect et un profond sentiment de communauté. C’est ce qui rend cet endroit vraiment exceptionnel. Nous sommes honorés de faire partie de cette merveilleuse équipe et de mettre nos talents au service de ce ministère. »

UN ENGAGEMENT VARIÉ

Notre travail est diversifié et contribue au bien-être des résidents de nombreuses façons. L’art-thérapie offre un espace d’expression créative et de traitement émotionnel. La physiothérapie atténue les inconforts et apporte une nouvelle énergie par le mouvement. Dans les cours de langue, même les résidents plus âgés abordent de nouvelles langues

avec patience et curiosité. De plus, une infirmière rend régulièrement visite à tous les résidents.

RELEVER LES DÉFIS AVEC SENSIBILITÉ

Ici, des personnes de différentes de cultures se réunissent, créant une atmosphère dynamique où la sensibilité et la patience sont essentielles pour se comprendre. L’une des forces particulières du Foyer est la coordinatrice Yudit Setz. C’est une véritable bâtisseuse de ponts et son cœur est toujours à l’écoute.

DES MOMENTS À RETENIR

Nous avons été vraiment touchés récemment par un soin apaisant des mains offert par deux résidents, une pause apaisante et réparatrice que nous avons tous profondément appréciée.

Puis, après avoir nettoyé et rangé l’un des appartements, nous avons installé un petit marché pour les résidents. L’air était rempli de rires et de danses, et les sacs, les fauteuils roulants et les déambulateurs étaient remplis de nouveaux trésors.

Nouveau mobilier pour l’ouverture prochaine d’un salon de beauté au foyer de Haïfa.

QUAND LE PAIN ET LE BEURRE SONT UN SOUVENIR PRÉCIEUX

Depuis le début de la guerre, 68 survivants de la Shoah ont fait leur aliyah en Israël, dont 44 venaient de la Russie. L’âge moyen des 123 715 survivants de la Shoah en Israël est de 88 ans, tandis que 257 survivants ont plus de 100 ans.

De nombreux survivants revivent la période sombre de la Seconde Guerre mondiale en raison de la guerre actuelle et se rappellent leur douleur et leur peur. Quelques-uns d’entre eux reçoivent régulièrement la visite de l’équipe de soins à domicile de l’ICEJ et, au fil des ans, de précieuses amitiés se sont nouées avec ces chers survivants, comme Luba.

Laissez-nous vous raconter une récente visite à cette petite dame de 98 ans, élégamment vêtue, que nous avons aidée chaque fois qu’elle en avait besoin.

Lorsque nous avons sonné à la porte de son petit studio dans un grand immeuble délabré, elle a mis du temps à venir car elle entend mal. Mais elle a ouvert la porte avec un sourire chaleureux.

Pour Luba, la vie est devenue plus difficile lorsque son fils unique et sa femme sont décédés il y a quelques années. Malgré des contacts étroits avec ses petits-enfants et sa nièce qui vivent à l’étranger, elle dit parfois avec tristesse : « Je me sens souvent si seule, surtout pendant les longues soirées. J’aimerais que vous veniez plus souvent. »

Dans sa petite cuisine confortable, le thé était prêt à être servi. Nous lui avons demandé quel était son plat préféré, elle a répondu avec enthousiasme : « du pain avec du beurre ». Ces aliments très ordinaires lui rappellent le voyage en train qu’elle a dû endurer à 15 ans pendant des mois avec sa famille pour fuir la menace de l’Allemagne nazie. À chaque arrêt, sa mère et d’autres passagers

sortaient du train pour chercher de la nourriture. Tous les objets de valeur qu’ils emportaient avec eux étaient progressivement échangés contre de la nourriture. Sa mère a pu acheter du pain et du beurre, et c’est grâce à ces aliments de base qu’ils ont survécu à ce long et effrayant voyage.

Tout en racontant son évasion, Luba a pris un couteau pour montrer le minuscule morceau de beurre qu’elle avait le droit de mettre sur sa tartine. Elle a révélé que même si elle fuyait parce qu’elle était Juive, elle ne savait pas vraiment ce que cela signifiait. Elle a rencontré des juifs orthodoxes dans ce train pour la première fois.

Après la guerre, elle s’est mariée et a travaillé dur dans la Biélorussie communiste avant de faire son aliyah avec son fils.

Lorsque Luba nous racontait comment le pain et le beurre sont devenus ses aliments préférés, elle nous ouvrait son cœur. De cette période sombre, c’est la principale chose dont elle se souvient. Ce qui lui a donné de la joie, le pain et le beurre, est resté avec Luba toute sa vie.

Luba apprécie la vie, et même si elle a vécu l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, elle s’accroche toujours au bien, ce qui lui donne de l’espoir. Dans son cœur se cache un doux souvenir au milieu de circonstances difficiles.

Nous nous sentons privilégiés de faire partie de sa vie. Plus tard, nous lui avons dit au revoir et nous sommes sortis sous le soleil printanier. Nous avons été surpris

Merci de soutenir le programme de soins à domicile de l’ICEJ.

Les soins et le confort fournis à ces immigrants juifs âgés signifient beaucoup pour eux. Vous pouvez faire un don dès aujourd’hui à l’adresse suivante : help.icej.org/homecare. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

par la beauté de la nature en voyant un amandier en fleurs juste à l’extérieur de son bâtiment, un beau rappel des saisons de la vie. L’amandier est le premier arbre à fleurir. Il annonce que l’hiver sera bientôt terminé et qu’une nouvelle vie va commencer. Comme dans l’histoire de Luba, des cendres de l’Holocauste ont surgi la vie et un nouvel espoir.

En passant du temps avec ces incroyables survivants, nous savons que même si le gouvernement fait de son mieux, beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts.

-PAR MAXINE CARLILL

CONFÉRENCE À DUBLIN

(de gauche à droite) David Parsons, Maurice Cohen, Paul et Nuala O’Higgins, et Paul Coulter.

ICEJ-Irlande a organisé sa deuxième conférence nationale annuelle à Dublin en février, avec une foule de plus de 300 personnes, soit le double de celle de l’année dernière. Fondée officiellement en tant que branche indépendante il y a seulement 12 mois, la branche irlandaise a connu une croissance significative qui contredit le récit selon lequel l’Irlande est un pays antisémite. Les délégués sont venus des quatre coins de l’Irlande pour déclarer leur amour pour le Dieu d’Israël ainsi que pour la nation et le peuple juifs.

Parmi les intervenants figuraient le vice-président principal d’ICEJ, David Parsons, de Jérusalem, ainsi que le Dr Paul et Nuala O’Higgins, venus de Floride spécialement pour la conférence. Les délégués enthousiastes ont également accueilli cha-

leureusement Maurice Cohen, président du Conseil représentatif juif d’Irlande. Cohen a parlé des difficultés auxquelles Israël et la communauté juive locale sont confrontés en raison de la position anti-israélienne véhémente du gouvernement irlandais. Au nom de la communauté juive d’Irlande, il a exprimé sa reconnaissance pour le soutien solide des chrétiens irlandais et son désir de travailler plus étroitement avec nous.

La conférence a promulgué « La Déclaration de Dublin », une déclaration des dirigeants et représentants chrétiens irlandais aux deux Chambres du Parlement affirmant le droit légal, biblique et inaliénable du peuple juif à son ancienne patrie d’Israël et rejetant les accusations selon lesquelles Israël est un pays d’apartheid ou commet un génocide à Gaza. Elle a été signée par les délégués de la conférence et sera officiellement présentée au Parlement irlandais en temps voulu pour exprimer l’appui des chrétiens irlandais à la nation d’Israël.

La conférence a également appris que l’Irlande a un fier héritage de sionistes chrétiens, y compris le petit-fils du brasseur de renommée internationale, Arthur Guinness. La récompense Henry Grattan Guinness a été créée pour honorer toute une vie visant à promouvoir l’appui des chrétiens irlandais à Israël et au peuple juif. Paul et Nuala

LE RÉVEIL DE CUBA POUR ISRAËL

PAR LE RÉVÉREND MOISÉS DE PRADA, DIRECTEUR NATIONAL

Il est étonnant de voir comment l’Évangile se développe dans ce pays athée. Ici, à Cuba, les chrétiens ont souvent été déconcertés par l’antisémitisme du gouvernement et par ses déclarations continuelles contre Israël. Pour cette raison, ces dernières années, de nombreuses églises ont eu à cœur d’enseigner aux chrétiens que nous devons aimer et bénir le peuple, car Dieu a toujours une alliance perpétuelle avec eux. Je peux témoigner de ce changement d’attitude en tant que surintendant général des Assemblées de Dieu et président national de l’Alliance des églises évangéliques de Cuba.

Je sens que nous traversons actuellement un renouveau. Grâce à Dieu, les chrétiens de nombreuses confessions se réveillent à l’égard d’Israël. Ils viennent me demander :

« Comment pouvons-nous bénir Israël? » ou « Que pouvons-nous faire pour eux? » Profitant de cet élan, l’ICEJ-Cuba a collaboré avec diligence avec plusieurs églises afin d’organiser des réunions pour renforcer la faveur envers Israël. Aujourd’hui, plusieurs de nos églises participent déjà à la bénédiction d’Israël. Leurs pasteurs dirigent des prières, parlent de ce qu’est Israël pour Dieu et pour nous, et collectent des offrandes qui seront envoyées à l’ambassade chrétienne internationale à Jérusalem.

Nous travaillons actuellement avec les huit plus grandes confessions du pays, mais nous avons reçu des demandes de 14 autres souhaitant rejoindre le mouvement pro-israélien. Notre objectif est d’organiser un événement de grande envergure avec au-

O’Higgins en sont les premiers bénéficiaires en reconnaissance de leur travail en Irlande pour fortifier le soutien à Israël et organiser des visites en Terre Sainte au cours des 50 dernières années.

Plusieurs intervenants ont exprimé leur déception face à la fermeture de l’ambassade d’Israël à Dublin, mais l’ont pleinement soutenue comme une réponse appropriée aux déclarations et actions antisémites du gouvernement irlandais depuis le 7 octobre 2023.

En tant que directeur national de l’ICEJ-Irlande, j’ai exprimé ma conviction claire que les actions hostiles du gouvernement irlandais au cours de l’année écoulée sont clairement antisémites et démontrent que l’Irlande n’est pas un partenaire loyal dans les relations diplomatiques avec Israël. Pourtant, nous sommes convaincus qu’Israël continuera de prospérer et d’accomplir sa destinée de lumière pour les nations, avec ou sans aide de l’Irlande.

tant d’églises que possible dans la capitale de La Havane.

En effet, le mouvement connaît une croissance exponentielle et nous travaillons à le diffuser dans toute la nation cubaine.

DE L’ICEJ-CUBA

Chers amis,

l’année passée, nous vous avions demandé de soutenir deux projets particuliers : Le don d’une ambulance entièrement équipée pour remplacer celles détruites lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et d’un grand abri pour le centre de traitement des traumatisés situé dans le centre scolaire régional de Sha’ar Ha Negev à Sderot (voir PdJ 2024_4) !

Grâce à vos généreux dons, les deux projets ont pu être réalisés et nous avons pu à l’occasion de la conférence pour pasteurs Envision faire la dédicace officielle. Merci de tour cœur pour votre soutient.

Merci de vos dons et vos prières !

Que Dieu vous bénisse !

Dominique P. Walter

Directeur national et administrateur

► IL EST PRÉVU QUE L’AMBULANCE sera stationnée au Kibboutz Chanita en bordure de la frontière libanaise. Cette communauté fait partie de la ville de Shlomi, directement exposée au Hezbollah. Un abri spécifique doir encore être construit pour éviter que l’ambulance soit détruite en premier lors d’attaques, comme ce fut le cas le 7 octobre 2023 en bordure de la bande de Gaza.

A l’origine, il était prévu que l’ambulance soit destinée au Néguev, mais suit au retard de la livraison dû à l’incendie de l’atelier de production aux USA (voir PDJ 2024_2), elle a été finalement livrée au Nord, d’autres ambulances ayant remplacées celles détruites par le Hamas au Sud.

▲Dédicace de l’ambulance offerte par la Branche Suisse de l’ICEJ par Dominique Walter (g), Dieter Gerster (membre du comité de direction) et Markus Bützer (contrôleur des comptes depuis 1989)

► AU SAPIR COLLEGE DE SDEROT, trois grands abris ont pu être offerts par l’ICEJ afin de permettre l’utilisation des nouvelles salles de traitement de traumatisme. Ces abris ont nécessité des fondations particulières à cause de sol sablonneux. Un abri a été payé par la Branche australienne, un autre par les Branches des USA et du Canada et celui du milieu par la Branche Suisse. Lors de l’inauguration, la nouvelle maire de la région, qui a remplacé Ofir Lipstein tué par le Hamas en défendant son Kibboutz, a en particulier remercié la Branche Suisse pour toute l’aide reçue (appareils de communication radio, abris, véhicules de lutte contre les incendies) durant les 15 dernières années. Cette aide est précieuse et très encourageante, car la population habitant la région en bordure de Gaza, se sent souvent abandonnée et délaissée face à la destruction du 23 octobre 2023.

◄▲Inauguration de l’abri offert par la Branche Suisse pour le centre de traitement de traumatisme de Sderot. De g. à d : Nicole Yoder (responsable ICEJ Aid Department), la nouvelle Maire régionale, les membres du comité directoire présent durant la conférence Envision, Rabbi Shmuel Bowman (LifeShelter) et une autre responsable de la région.

TOURNÉE EN SUISSE ROMANDE

Cette année, nous prévoyons une tournée en Suisse début septembre ensemble avec un pasteur messianique et un pasteur arabe d'Israël. Quelques dates sont encore libres pour la Suisse romande.

Contactez-moi, si vous désirez organiser une rencontre ou soirée dans votre église.

HANDS-ON

Ensemble avec Arise (jeunes adultes de l'ICEJ en Allemagne) et BlessNations Experience (enseignements bibliques et séjour en Israël), la Branche Suisse de l'ICEJ organise des missions de reconstruction et d'aide en Israël. Il s'agit de missions d'une semaine en allemand pour des personnes de plus de 18 ans désirant aider pratiquement en Israël. Les besoins sont énormes aussi bien dans la reconstruction que dans l'agriculture. Beaucoup de saisonniers et d'ouvriers étrangers ont quitté le pays. La main d'œuvre dans les kibboutz manque également à cause des réservistes enrôlés.

De nouveaux séjous sont prévus au cours de l'année. Nous essayons de maintenir les frais au plus bas, mais il faut compter environ CHF 700.00 par semaine en plus des vols et déplacements. Pour beaucoup de jeunes apprentis et étudiants, cela reste une somme élevée. Si vous avez à cœur de soutenir des personnes désirant aller aider pratiquement sur place, vous pouvez me contacter.

Vous trouverez plus d'informations (en allemand) sur notre site internet : www.icej.ch

AGENDA 2025

(sous réserve de changements)

Septembre

Tournée en Suisse avec un pasteur messianique et un pasteur arabe venant d'Israël

6 au 13 octobre

Fête des Tabernacles (en ligne et voyage en Israël du 5 au 19 octobre)

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