Rapport Annuel du CIEM 2021

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RAPPORT ANNUEL DU CIEM

Août 2022

ISBN : 978-87-7482-972-0 ISSN : 2707-8981 DOI : 10.17895/ices.pub.20254731

Publication annuelle du Conseil International pour l’Exploration de la Mer

H.C. Andersens Boulevard 44–46 1553 Copenhagen V Danemark +45 3338 6700 www.ices.dk

TRADUCTION : Rising Clouds Translation Services CONCEPTION GRAPHIQUE : Pia Grøndbech

Sauf mention contraire, les droits d'auteur relatifs au contenu du rapport annuel du CIEM appartiennent à son éditeur. Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement ce document sans l'accord écrit des détenteurs des droits d’auteur. © Tous droits réservés 2022 – Conseil International pour l’Exploration de la Mer. Image de couverture: Shutterstock

TABLE DES MATIERES

Un mot de bienvenue

Le CIEM en bref L'arctique en pleine mutation

Les effets du changement climatique Zoom sur le plancton

L 'OECMS - une occasion unique pour une collaboration gagnant gagnant

Produire des avis fondés sur des données scientifiques

Diversité, équité et inclusivité ASC la conférence scientifique annuelle du CIEM en ligne

Les formations du CIEM

Le CIEM en chiffres

Le budget du CIEM

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24 26 28 30

BIENVENUE

Le CIEM est une organisation scientifique de premier plan, unique en son genre. Pour ma dernière année en qualité de Président, je suis plus fier que jamais de faire partie de cette grande équipe, qui réunit un Secrétariat dévoué, les pays membres des deux côtés de l'Atlantique, les organisations scientifiques partenaires et nos clients.

Jevoudrais avant tout remercier notre communauté pour l'année écoulée. Nos pays membres et tous ceux qui dépendent de nos avis scientifiques, sont, à travers leur

soutien et leurs besoins, la base même de notre travail, lequel repose lui-même sur celui d'une immense communauté scientifique oeuvrant à l'exploration et au maintien de nos océans et de nos mers.

Pour notre communauté et notre organisation, 2021 a commencé là où 2020 s'était terminée, avec les incertitudes liées à la pandémie de COVID-19. Déployant une grande capacité de résilience, s'adaptant à l'environnement de travail virtuel, notre communauté a pu poursuivre ses objectifs et produire un travail de grande envergure et de grande qualité : des avis scientifiques sur les pêcheries et les plans de gestion, sur les questions maritimes et de

Quel passionnant voyage que ces dix dernières années au CIEM. J'ai eu la chance de travailler avec de nombreux collègues de grande qualité au sein du Secrétariat et du réseau scientifique. C'est un précieux bagage pour mes prochaines aventures. Je vous souhaite le meilleur, certaine que nos chemins se croiseront à nouveau.

Anne Christine Brusendorff, Secrétaire générale du CIEM de 2012 à 2021.

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pêche, sur la biodiversité, des avis scientifiques sur les écosystèmes et les pêches qui couvrent de nouvelles écorégions, ainsi qu'une nouveauté dans le portefeuille des Synthèses de 2021 - la première Synthèse en aquaculture.

La pandémie nous a poussés à réfléchir à notre façon de travailler et à intégrer durablement certaines améliorations. En effet, les groupes de travail peuvent fonctionner différemment, les réunions étant un outil parmi d'autres pour un groupe d'experts. Il est inutile de se déplacer pour participer. Les événements virtuels sont plus inclusifs et réduisent l'impact environnemental. Car que dire de l'impact environnemental ? Si les méthodes de travail et le rôle de soutien du CIEM doivent permettre de se rapprocher des objectifs de développement durable fixés par les Nations unies et de faire du CIEM une "organisation responsable", comment planifier le passage à une stratégie zéro carbone ? Un sous-groupe COVID-19 a été mis en place au sein du Conseil afin d'explorer ces questions et de formuler des recommandations clés sur la manière dont le CIEM doit progresser en tant qu'organisation.

Malheureusement, 2021 marque non seulement la fin de mon mandat, mais aussi celui d'Anne Christine Brusendorff, Secrétaire générale du CIEM depuis février 2012. Sa volonté de promouvoir une compréhension intégrée des écosystèmes a conduit à l'élaboration d'évaluations écosystémiques intégrées dans chacune des écorégions du CIEM. Tout au long de son mandat, elle a contribué à mieux relier les activités du CIEM à

des dispositifs pertinents, afin de garantir que les données, les résultats et les avis scientifiques contribuent à la base de connaissances utilisée pour la gouvernance des océans, couvrant ainsi de nouveaux domaines pour le CIEM, tels que l'aquaculture et l'Arctique.

Mon parcours en tant que Président s'achève. Je vous laisse donc entre les mains expertes de notre nouveau Président, William Karp et du nouveau Secrétaire général, Alan Haynie. J'espère vous retrouver lors des événements du CIEM prévus en 2022, notamment à l'occasion de notre conférence scientifique annuelle, où notre communauté pourra se réunir en personne, en septembre à Dublin, en Irlande.

Fritz W. Köster, Président du CIEM de 2019 à 2021.

LE CIEM EN BREF LES POINTS ESSENTIELS DE NOTRE ORGANISATION

Le Conseil International pour l'Exploration de la Mer (CIEM) est une organisation de premier plan mondial dans le domaine des sciences de la mer. Elle répond de façon impartiale aux demandes sociétales sur l’état et l’utilisation durable des mers et des océans. Plus de 6000 experts constituent le réseau du CIEM, représentant 800 instituts et organisations dans ses 20 pays membres et au-delà. Chaque année, plus de 3000 experts participent à nos activités.

NOS PRODUITS

Synthèses des écosystèmes

Synthèses de pêcheries

Synthèses d'activités aquacoles

Avis annuels récurrents sur 200 à 250 possibilités de pêche représentant 8 millions de tonnes, soit plus de 90% des captures dans l'océan Atlantique Nord-Est et dansla mer Baltique

Demandes d'avis spécifiques sur l'état et l'exploitation des écosystèmes marins, lesméthodes de surveillance, les indicateurs de l'état de l'environnement, l'évaluationdes plans de gestion

Conseils techniques

Données utilisées dans les produits et avis scientifiques

Des faits marquants scientifiques et des points de vue dans des domaines d’importance sociétale

Formations

Publications

Conférences et symposiums

Le CIEM est une organisation intergouvernementale composée de 20 pays membres : Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Finlande, France, Irlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Suède.

LE RÉSEAU DU CIEM

6000 experts 150 groupes Des contributeurs originaires de 60 pays

700 instituts et organisations

Un large panel de discplines scientifiques

Grâce à des partenariats stratégiques, nos activités dans l'Océan Atlantique Nord s’étendent à l’Arctique, la mer Méditerranée, la mer Noire et l’océan Pacifique Nord.

L'ARCTIQUE EN PLEINE MUTATION

Les recherches sur l'Arctique ont été une priorité pour notre organisation ces dix dernières années. En effet, elles visent à mieux comprendre l'évolution de l'écosystème de l'Arctique et les incidences sur toutes les parties de ce système socio-écologique particulièrement complexe.

En 2021, le CIEM a publié une nouvelle synthèse des écosystèmes pour l'écorégion de l'océan Arctique central, avec comme principal contributeur le groupe de travail sur l'évaluation intégrée des écosystèmes du centre de l'Arctique (WGICA). Il réunit le CIEM, le groupe de travail du Conseil de l'Arctique sur la protection et l'utilisation durable de l'environnement marin arctique (PAME) et l'Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord (PICES).

En voici les principaux points à retenir, résumés par les coprésidents du WGICA, Lis Lindal Jørgensen, Martine van den Heuvel-Greve et Sei-ichi Saitoh : "L'écorégion de l'océan Arctique central est essentiellement constituée d'un océan profond, loin de toute terre (c'est-à-dire de la haute mer). Le changement climatique est le facteur prédominant dans l'écorégion. Le déclin de la banquise affecte la stratification et le mélange des masses d'eau, ainsi que la diversité des espèces, ainsi que les échanges de longue distance inter-espèces entre le Pacifique et l'Atlantique."

"L'océan arctique central est un réceptacle pour les polluants et les déchets transportés à l'échelle mondiale par les courants océaniques, les rivières et

l'air. C'est une écorégion unique dans le sens où elle connaît moins d'activités humaines que les autres écorégions du CIEM. Toutefois, avec la fonte de la banquise, des opportunités de développement et d'accroissement des activités humaines naissent, notamment la navigation."

L'élaboration d'une vue d'ensemble de l'écosystème de l'océan arctique central est un véritable défi, car les données et relevés scientifiques manquent. Les données et les observations provenant des mers épicontinentales voisines, comme la mer de Barents, ont également été prises en compte.

Le nouveau groupe de travail conjoint CIEM/PICES sur l'évaluation intégrée des écosystèmes du nord de la mer de Béring et de la mer des Tchouktches (WGIEANBS-CS) complète les travaux du WGICA et consolide les observations et les données de la région arctique. Le déclin de la calotte glaciaire saisonnière et le réchauffement des températures ont été plus prononcés dans le nord de la mer de Béring et la mer des Tchouktches que dans la plupart des autres régions de l'Arctique. Les répercussions du changement climatique et des activités industrielles sont très préoccupantes, surtout pour les communautés autochtones de l'Arctique qui dépendent de la santé et de la stabilité de l'écosystème.

Nous assistons à des changements rapides sans précédent. L'intérêt pour la région arctique, le nord de la mer de Béring et la mer des Tchouktches en particulier est accru. Aussi le moment est-il propice à une synthèse des enjeux et des connaissances,

que peut réaliser une évaluation intégrée des écosystèmes (IEA). Ce groupe est également le premier à prendre résolument en compte les connaissances autochtones, traditionnelles et locales dans ses travaux.Dans la synthèse sur l'écosystème de l'océan arctique central, les déchets marins sont signalés comme l'une des principales pressions humaines dans la région. "Les données sur les déchets marins dans l'écorégion sont actuellement limitées, mais des efforts de recherche sont en cours pour examiner les déchets dans la colonne d'eau et les sédiments".

Le CIEM a été partenaire du Symposium international sur les plastiques dans la région arctique et subarctique qui s'est déroulé en ligne en mars. Il s'est agi d'évaluer l'ampleur de la pollution plastique dans les eaux arctiques et subarctiques, sa provenance et la manière dont elle est amenée dans la région. Ont également été étudiés les processus de dégradation dans la région : comment les plastiques, selon leur taille et leur type, impactent les organismes, les techniques pour réduire la pollution et leur mise en oeuvre. Ces sujets sont directement liés au travail de nombreux experts du CIEM, notamment les groupes sur les déchets marins (WGML), l'écologie du zooplancton (WGZE), les oiseaux de mer (JWGBIRD), la chimie marine (MCWG), les effets biologiques des contaminants (WGBEC), l'hydrographie océanique (WGOH) et le groupe d'évaluation intégrée des écosystèmes (IEA) pour l'océan Arctique central (WGICA).

Le groupe de travail du Programme de surveillance et d'évaluation du Conseil de l'Arctique (AMAP) mesure

et surveille les polluants ainsi que les effets du changement climatique sur les écosystèmes et sur la santé humaine dans l'Arctique. Les données sont vérifiées et hébergées au CIEM. Ces données sont analysées par l'AMAP et les résultats sont présentés sur l'application lancée par le CIEM en 2021.

Le Plan d'action pour l'Arctique de la Décennie des océans (Ocean Decade Arctic Action Plan) a été lancé en 2021. Le CIEM, en tant que membre de l'Arctic Ocean Decade Task Force a contribué au développement du premier plan d'action régional en soutien à la Décennie. Le travail d'évaluation intégrée des écosystèmes réalisé par le CIEM y est mis en valeur car il permet de fournir un inventaire détaillé de données et d'information, pour toute la région Arctique, en accès libre.

Notre coopération avec l'Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord (PICES) dans l'Arctique se poursuit à travers la collaboration avec la Décennie des océans. SmartNet a été fondé par le CIEM et PICES comme un réseau global d'information pour la recherche scientifique sur l'océan. Il soutient et encourage la création de groupes de travail, d'ateliers et de symposiums avec les partenaires des deux organisations dans le Pacifique sud et l'Atlantique sud, étendant sa coopération à l'Arctique.Voici les priorités du CIEM et de PICES dans le cadre de la Décennie : le changement climatique, la gestion basée sur des pêches et des écosystèmes, les dynamiques sociales, écologiques et environnementales à l'oeuvre dans les systèmes marins, les communautés côtières, les savoirs traditionnels écologiques et la dimension humaine.

JEREMY POTTER NOAA/OAR/OER

La pollution est transportée par le vent et les courants océaniques

Les facteurs favorisant l'accumulation des composés contaminants dans les profondeurs de l'océan Arctique sont le transport de surface, puis le refroidissement (et la pénétration) des eaux chaudes de l'Atlantique dans l'Arctique, ainsi que la circulation dans le sens des aiguilles d'une montre du vent dans la gyre de Beaufort, qui accumule et fait descendre les eaux de surface dans la colonne d'eau.

VUE D'ENSEMBLE DE L'ÉCOSYSTÈME DE L'OCÉAN ARCTIQUE

L'écorégion de l'océan Arctique central compte moins d'activités humaines que les autres écorégions. Cette différence est due à la couverture de glace, à la profondeur de l'océan, à la rigueur du climat, à l'éloignement ainsi qu'à l'absence de terres et d'activités humaines.

Les principales pressions anthropiques exercées sur l'écorégion sont l'introduction de composés toxiques, les déchets marins, l'introduction d'espèces non indigènes et le bruit sous-marin.

Introduction d'espèces non indigènes

Au moins 34 espèces non indigènes ont été observées dans les eaux marines voisines de l'arctique, ainsi que de nombreuses espèces cryptogénétiques. Le bioencrassement des navires et les courants naturels sont les mécanismes les plus probables à l'introduction des ENI dans l'écorégion.

La pollution s'enfonce et se propage

Le vent transporte la pollution OCÉAN ARCTIQUE CENTRAL

Le bruit sous-marin

Les principales sources humaines de bruit sous-marin dans l'écorégion sont dues au trafic maritime, aux études sismiques liées à l'exploration pétrolière et gazière dans les zones adjacentes et aux sonars militaires.

Les composés chimiques qui s'accumulent dans les réseaux alimentaires sont une grave source d'inquiétude

On trouve des niveaux élevés de mercure et de polychlorobiphényles (PCB) dans les oiseaux de mer et les grands prédateurs des zones arctiques voisines de l'écorégion, ce qui a des effets sur les populations de mammifères marins tels que les ours polaires.

Plancton

Déchets marins

Les macro et micro-plastiques sont transportés dans l'écorégion par le biais des rivières, des courants océaniques et des masses d'air. On a retrouvé des plastiques dans la banquise, laquelle peut être un important vecteur de transport à la surface de l'océan et dans la colonne d'eau.

Plastique

Mammifères marins

LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le CIEM étudie depuis de nombreuses années l'impact du changement climatique sur nos écosystèmes, sur les poissons et leurs populations. En 2021, nous avons commencé à réfléchir à la manière dont les avis du CIEM pourraient tenir compte de l'impact à court, moyen et long terme du changement climatique.

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Fabrice Pernet, de l'Ifremer, constate que "L'inquiétude des scientifiques - et de la société en général - est de plus en plus grande face au changement climatique et à son impact sur les ressources vivantes". Les préoccupations en matière de sécurité alimentaire font que "les produits de l'aquaculture sont de plus en plus importants pour l'alimentation humaine". Pernet a exploré les recherches actuelles sur "les impacts potentiels, l'adaptation et les stratégies d'atténuation de l'aquaculture marine dans une ère de changements rapids". Ces recherches ont été publiées dans le Journal des sciences marines du CIEM : "L'aquaculture marine à l'heure de l'Anthropocène". Dans ce dossier, un article du groupe de travail sur la planification des scénarios en aquaculture ( WGSPA) interroge la capacité des pays membres du CIEM à maintenir un approvisionnement durable en produits de la mer pour leurs populations.

"Les considérations relatives au changement climatique doivent faire partie intégrante des réflexions sur la gestion de la pêche. Il faut allouer des quotas et revoir la structure de gouvernance actuelle de la gestion de la pêche. Il faut innover en matière d'équipements et de navires pour réduire les émissions de CO2 issues des activités

et de l'industrie de la pêche. Les décideurs devraient d'abord se concentrer sur les solutions les plus accessibles". Telle est la conclusion de l'atelier conjoint du CIEM et du groupe de réflexion nordique sur le milieu marin, qui a pour objectif la création d'un forum nordique sur le changement climatique pour la pêche et l'aquaculture (WKNCCFFA). Ce workshop, organisé à la fin de l'année, a réuni des scientifiques et des professionnels de la pêche et de l'aquaculture des pays nordiques en vue de renforcer la coopération dans la lutte contre le changement climatique.

2021 a vu pour la première fois les effets du changement climatique intégrés dans une Synthèse d'écosystèmes. La Synthèse de l'écosystème des mers Celtiques fait état d'une augmentation de la température de la surface de la mer, d'une baisse de la production primaire, d'un déclin des copépodes de grande taille et de changements de répartition signalés pour la plupart des espèces commercialement importantes dans l'écorégion. Elle analyse également les impacts sur les plans de gestion internationaux liés à ces changements de répartition. L'augmentation des énergies renouvelables en mer et les impacts possibles sur la pêche sont également étudiés.

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ZOOM SUR LE PLANCTON 30 ANS DE WGZE

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En 1991, à la création du Groupe de travail sur l'écologie du zooplancton (WGZE), les deux principaux moteurs scientifiques étaient le changement climatique et le fonctionnement de l'écosystème. Trente ans plus tard, ils sont toujours essentiels dans l'orientation des travaux du groupe et des sujets abordés.

L'évolution de la législation, telle que la directive-cadre "Stratégie pour le milieu marin" (MSFD) de l'UE en 2008, a entraîné une hausse de la demande de données sur le zooplancton. Le groupe s'est également élargi, passant d'une dizaine de membres à ses débuts à une centaine aujourd'hui. Depuis sa création, le WGZE s'est réuni chaque année. La participation physique à la réunion annuelle a également progressé, puisque 32 membres ont assisté à la dernière réunion physique en 2019.

Parmi les grandes réussites du groupe, on peut citer le Manuel méthodologique sur le zooplancton, les Rapports sur l'état du zooplancton et les Symposiums internationaux sur le zooplancton, lesquels ont tous eu un profond retentissement dans le domaine. Durant sa trentième année d'existence, en plein milieu d'une pandémie, le groupe a dû se réunir à distance. Le format en ligne, plus accessible, a permis à 60 personnes de se connecter, menant des discussions plus riches et constructives que jamais.

Le retour des fiches signalétiques pour le plancton

Le Groupe de travail sur l'écologie du zooplancton (WGZE) a récemment relancé la série des fiches d'identification du plancton, après une pause de 18 ans. "Les fiches sur le plancton constituent une ressource de référence pour la communauté scientifique marine. En effet, elles sont régulièrement consultées par les chercheurs et les étudiants. Comptant parmi les principales

sources de guides taxonomiques en ligne pour l'identification du plancton, elles peuvent être utiles pour la conception future de systèmes d'analyse automatique d'images du plancton." Antonina dos Santos, ancienne présidente du WGZE et membre du SCICOM pour le Portugal.

La diversité du zooplancton est essentielle au fonctionnement des écosystèmes pélagiques et à la résistance aux facteurs de stress, mais elle reste une grande inconnue pour l'ensemble des océans. Ann Bucklin, de l'université du Connecticut (États-Unis) et lauréate du prix du CIEM en 2019, a joué un rôle essentiel dans le succès du WGZE ainsi que dans la création du groupe d'experts sur la taxonomie morphologique et moléculaire intégrée (WGIMT) en 2011. Et elle a été le principal moteur à la publication d'un ensemble thématique d'articles publié comme sélection de l'année dans le Journal des sciences marines du CIEM, Patterns of Biodiversity of Marine Zooplankton Based on Molecular Analysis. Ces articles montrent le perfectionnement continu des approches moléculaires pour l'analyse de la diversité du zooplancton, avec de nombreuses contributions des membres du WGIMT. Face au défi de l'analyse de la diversité du zooplancton, les approches moléculaires ont apporté des solutions remarquables dans le cadre de la surveillance régulière et de la gestion des écosystèmes océaniques.osystems.

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MALUZ-FERNANDEZ

L'OECMS – L'OCCASION RÊVÉE D'UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT

En vue d'une qualification OECM ("autres mesures efficaces de conservation par zone"), les mesures de gestion de la pêche par zone ont été évaluées au cours du Workshop “Testing OECM Practices and Strategies (WKTOPS)”

1Qu'est-ce qu'une OECM et en quoi diffère-telle d'une AMP ? Une aire marine protégée (AMP) est une zone où les activités humaines susceptibles de nuire à l'habitat ou à l'espèce protégée dans cette zone sont exclues. Cette mesure de gestion spatiale vise à protéger l'habitat ou l'espèce. Une "autre mesure de conservation efficace par zone" (OECM) est une zone géographiquement définie différente d'une zone protégée, régie et gérée de manière à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la biodiversité, avec les fonctions et services écosystémiques associés et, le cas échéant, les valeurs culturelles, spirituelles, socio-économiques et d'autres valeurs pertinentes au niveau local.

2Serge Garcia, du Groupe d'experts sur la pêche de la Commission de l'UICN sur la gestion des écosystèmes (UICN-CEM-FEG) :

"Pour le secteur de la pêche, les autres mesures efficaces de conservation par zone (OECM) représentent autant un défi qu'une opportunité. C'est un défi car l'identification formelle d'une OECM a des implications en termes de suivi, d'application et d'évaluation récurrente des performances. Mais c'est également l'occasion d'obtenir la reconnaissance du fait qu'en tant qu'utilisatrices durables de la biodiversité aquatique, les pêcheries bien gérées non seulement maintiennent et développent les ressources exploitées mais contribuent également à la conservation de la biodiversité."

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3Le Workshop “Tests des Pratiques et stratégies OECM (WKTOPS)” a été le premier à appliquer les critères OECM. Ainsi, une approche systématique a été utilisée pour identifier, utiliser et évaluer les performances de mesures spatiales sur des exemples précis de pêcheries de capture en mer gérées par zone. Le WKTOPS a enquêté sur la manière d'évaluer les zones dans lesquelles des mesures de gestion spatialisée des pêches ont été mises en place en tant qu'OECM, en s'appuyant sur le guide UICN/CEM/ FEG des OECM pour la pêche. Six cas d'étude dans

l'Atlantique nord ont ainsi été évalués, selon leur taille, leurs caractéristiques de biodiversité, les types de mesures en place, leur autorité juridictionnelle et les bénéfices attendus en matière de biodiversité. Les évaluations ont porté sur la fermeture permanente de certaines zones, la restriction à certains équipements ou à certaines pêcheries visant des stocks spécifiques, ainsi que sur les permis autorisant l'aquaculture dans des zones précises. Toutes les études de cas ont montré des résultats conformes à l'intention des OECM.

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Les ingénieurs/ techniciens sociétés de matériel de pêche, sociétés scientifiques et de prélèvements
Chercheurs et universitaires
L'industrie pêcheurs, transformateurs, énergie Les organisations environnementales de conservation, les lobbyistes Les citoyens scientifiques
Qui mobiliser pour une science de pointe ?
Les managers au niveau national, régional & international
Les personnes ayant des connaissances traditionnelles/locales Les chercheurs et universitaires financements publics
Utilisateurs finaux des avis

PRODUIRE DES AVIS FONDÉS SUR DES DONNÉES SCIENTIFIQUES

Le CIEM fournit des avis scientifiques sur l'écosystème marin, ainsi que sur leurs services associés et les impacts humains, aux gouvernements et aux organismes de réglementation internationaux qui gèrent l'océan Atlantique Nord et les mers adjacentes.

En 2021, ces organismes comprenaient la Commission européenne, les gouvernements d'Islande, de Norvège et du Royaume-Uni, la Commission OSPAR, l'Organisation pour la conservation du saumon de l'Atlantique Nord (OSCAN) et la Commission des pêches de l'Atlantique Nord-Est (NEAFC). Malgré les difficultés liées à la pandémie actuelle de COVID-19, le CIEM a publié 189 avis

sur les possibilités de pêche récurrentes et 11 services techniques. Des avis ont également été publiés sur les impacts écosystémique des pêches, les habitats marins vulnérables, les rejets et les prises accidentelles d'oiseaux dans les zones de réglementation de la NEAFC, les prises accidentelles d'espèces protégées, en danger et menacées, l'estimation de la mortalité par prise accidentelles de mammifères marins dans la zone maritime OSPAR, et comment des mesures de réduction de l'impact du chalut sur les habitats de fond affectent le débarquement des prises et leur valeur. Nous avons produit des synthèses d'écosystèmes pour onze écorégions, des synthèses des pêcheries pour onze écorégions, de avis sur les pêcheries mixtes pour quatre écorégions, ainsi qu'une synthèse de l'aquaculture en mer de Norvège.

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Le cadre des avis du CIEM Le cadre des avis du CIEM

Indépendance et crédit

Des avis impartiaux encadrés par 10 principes pour permettre une gestion écosystémique, pas de lobbying pour la mise en oeuvre.

Besoin

Les décideurs ont besoin de données solides pour étayer leurs choix et élaborer leurs politiques

Dialogue et partenariats

Un dialogue attentif avec les requérants, une reconnaissance de la pluralité des idées.

Apprentissage

Production

Utilisation des données, des connaissances et de l'expertise à disposition pour produire des éléments probants, avec un contrôle des méthodes par les pairs

Requête

Précision du problème, examen des connaissances disponibles, évaluation des ressources et réponse aux attentes.

Publication

Les avis sont formulés par consensus, publiés avec des explications motivées, étayées par des données et des preuves de terrainattentes

Meilleures données scientifiques disponibles

Des données de qualité, vérifiées selon des méthodes revues par les pairs, des approches innovantes

Utilisation

Les données recueillies servent à évaluer et informer des conséquences sur les décisions prises et au développement de nouvelles mesures

Ouverture et transparence

Cartographie des flux de données, documentation des méthodes, ouverture aux observateurs.

Retours

Quels sont les besoins du CIEM pour ses avis?

Les commanditaires des avis ont besoin de données probantes pour éclairer leurs décisions - mais pourquoi faire appel au CIEM ? Nous nous efforçons de maintenir une confiance, un engagement et une pertinence envers les organisations et les pays qui sollicitent nos avis - et donc envers la politique et la société.

En 2021, le CIEM a été cité dans bon nombre d'articles évalués par les pairs, comme un exemple illustrant de manière réussie l'application de la science à la sphère politique. Selon Cvitanovic et al. 2021, la confiance est un élément clé. Cette confiance tient à plusieurs choses : la transparence, l'absence de lobbying spécifique, un processus clair pour l'élaboration et la production de recommandations et l'indépendance. Autant de stratégies que l'on retrouve dans le cadre et les principes de consultation du CIEM (ICES a dvisory framework and principles). Comme stratégie supplémentaire, un dialogue régulier avec les acteurs concernés permet de renforcer cette confiance. Ainsi, le rapport de recherche coopérative n° 353, The process in ICES of opening up to increased stakeholder engagement (1980 to 2020), publié en 2021, analyse cette évolution depuis 40 ans. Les principes, les politiques et le plan stratégique du CIEM exigent un engagement de la part de tous les acteurs.

La réussite dépend à la fois des processus, des personnes et des organisations.

Cvitanovic,  et al. 2021

En prenant le CIEM comme exemple d'une organisation à l'interface entre les sciences marines et la politique, un article a identifié ce qui fait le succès de ce type d'organisation : Impacts sur l'organisation, la politique, la science, les personnes, les écosystèmes et la société.

En 2021, la Commission européenne, en référence au descripteur 6 de la directive-cadre "Stratégie pour le milieu marin" sur l'intégrité des fonds marins, a demandé comment les scénarios de gestion pour la réduction des perturbations des habitats de fonds par la pêche avec des arts trainants, peuvent affecter les débarquements de poisson et la valeur des pêches Cette requête est la dernière en date d'un processus qui a mis en évidence la complexité de la chaîne de production itérative des avis du CIEM.

La démarche, initiée en 2017 par une série d'ateliers de travail (WKBENTH, WKSTAKE, et WKTRADE), répondait à une demande d'avis antérieure de la Commission. Celle-ci visait à étudier les indicateurs de l'impact de la pêche

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LE PROCESSUS DE PRODUCTION DES AVIS

La pêche de fond est une des principales sources de perturbation physique des fonds marins en Europe, affectant de nombreux habitats. Elle constitue donc une menace majeure à laquelle il faut remédier pour que les États membres atteignent un niveau environnemental satisfaisant, conformément à la directive-cadre "Stratégie pour le milieu marin".

David Connor, chargé de mission, Direction générale de l'environnement de l'UE.

avec des arts trainants sur les fonds marins et à trouver des compromis entre les quantités capturées et la valeur des produits de la pêche qui sont débarqués, en fonction des conséquences sur les fonds marins et de leur potentiel de reconstitution. L'avis qui en a résulté indique qu'une grande part des débarquements et des revenus de la pêche de fond provient d'une petite partie de la zone de pêche en mer du Nord. Il s'agit donc d'une option de gestion potentielle, au coût relativement faible pour les pêcheries, qui réduirait l'impact de la pêche sur les fonds marins. En 2019, le WKTRADE 2 recensait les meilleures pratiques afin de mieux refléter le coût bio-économique et les compromis en termes de bénéfices. Il soulignait ainsi l'évolution vers des possibilités de gestion qui tiennent pleinement compte de la valeur socio-économique des pêches ainsi que des conséquences des

Suite à cela, l'UE a demandé cette année au CIEM de formuler un avis sur une sélection de stratégies de gestion visant à réduire l'impact des engins de pêche mobiles entrant en contact avec les fonds marins. Le CIEM devant également fournir pour chaque option une analyse comparative entre la qualité de la pêche et celle des fonds marins. Les différents acteurs ont été invités à participer à l'atelier WKTRADE3, pour que toutes les possibilités pertinentes de gestion soient analysées. Un atelier technique de suivi a évalué l'ensemble des options classées par les parties prenantes comme prioritaires pour différentes régions marines de l'UE et a analysé leurs conséquences au regard du bénéfice pour les habitats des fonds marins et de la perte en valeur pour les pêcheries.

L'expertise pour les avis du CIEM : En 2021, nous avons publié la première synthèse sur l'aquaculture pour l'écorégion de la mer de Norvège. Le CIEM a une grande expérience de l'approche écosystémique pour les synthèses des ecosystèmes et des pêches. Mais il en va différemment pour l'aquaculture, qui se produit généralement dans le périmètre d'un pays, et de l'absence d'accords internationaux et de collaboration. Au lieu de cela, le CIEM a demandé directement aux parties prenantes (industriels, chercheurs universitaires et ONG) - par le biais d'une vaste enquête en ligne - quels étaient les

30 activités à fort impact classées prioritaires

évaluer l'impact sur les fonds marins

évaluations régionales des fonds marins

données satellite des navires (VMS)

indicateurs des pressions/impacts de la pêche et arbitrages

indicateurs des pressions/ impacts de la pêche et arbitrages

2010 2015 2021
parties prenantes parties prenantes

domaines qu'ils souhaitaient voir aborder dans une synthèse sur l'aquaculture : la réponse, massive, a été le changement climatique et les informations socio-économiques. La synthèse présente le contexte social et économique de l'aquaculture dans l'écorégion. Décrivant les principaux moteurs du développement de l'aquaculture, elle indique si ces moteurs ont un impact négatif ou positif sur la nature et l'ampleur du développement de l'aquaculture dans la région au fil du temps.Le fait d'inclure des facteurs environnementaux, économiques et sociaux dans une synthèse est une nouveauté dans nos recommandations. En rassemblant la connaissance la plus récente des interactions possibles entre l'environnement, l'économie, et la société, les recommandations peuvent aider à planifier l'aquaculture. Le réseau d'experts du CIEM démontre également sa capacité croissante à faire face aux défis socio-économiques.C'est également une première que de dessiner des perspectives en termes de dangers et d'opportunités futures : menaces liées au changement climatique, menaces biologiques ou écologiques associées aux activités d'aquaculture, et nouvelles tendances en matière de développement (comme les espèces candidates émergentes et les méthodes de production). « La synthèse sur l'aquaculture contribue à mieux connaître les activités d'aquaculture dans l'écorégion, comment l'aquaculture interagit avec les facteurs environnementaux, économiques et sociaux. Elle sera utile pour notre effort continuel d'évaluation transverse, et un outil possible d'évaluation écosystémique intégrée en milieu côtier. »

Terje Svåsand, de l'Institut de Recherche Marine en Norvège, a dirigé le travail de l'écorégion dans cette première synthèse sur l'aquaculture.

Intégrer l'innovation

Intégrer l'innovation et les nouvelles découvertes dans le processusconsultatifimpliqueque les avis

Le CIEM est sans aucun doute en passe de devenir pour l'aquaculture ce qu'il est pour la pêche, c'està-dire une communauté de scientifiques qui met ses compétences et ses recherches au service d'une gestion intelligente de l'aquaculture. Cela inclut à la fois la recherche scientifique et les recommandations, ainsi que le cheminement entre les deux. Il s'agit d'un vaste sujet, souvent négligé par la communauté relativement restreinte des chercheurs en aquaculture.".

du CIEM soient basés sur les meilleures données possibles. En 2021, WKIRISH a développé une méthode à base d'indicateurs écosystémiques pour fournir des points de référence pour la mortalité par pêche basés sur les écosystèmes (FECO), dans les fourchettes FMSY du CIEM, ajoutant ainsi des informationsécosystémiquesauxrecommandations du CIEM sur les captures. Le comité consultatif (ACOM) a validé cette méthode pour donner un avis sur les opportunités de pêche. Les FECO réduisent la mortalité par pêche lorsque les conditions écosystémiques du stock sont mauvaises et l'augmentent lorsque les conditions sont bonnes. Cette approche prouve qu'une compréhension de l'écosystème peut être incorporée dans le cadre de précaution existant, concrétise l'approche écosystémique de la gestion des pêches et permet de progresser vers une gestion des pêches fondée sur les écosystèmes.

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DIVERSITÉ, ÉQUITÉ ET INCLUSIVITÉ UNE CULTURE DE TRAVAIL INCLUSIVE

inclusiveLe CIEM est un réseau de personnes issues d'horizons géographiques, culturels et disciplinaires divers. La promotion d'un environnement de travail inclusif et accueillant où la science peut s'épanouir est au coeur de l'engagement pris dans notre plan stratégique, à savoir "cultiver un environnement de travail accueillant, plein de ressources, diversifié, inclusif et équilibré sur le plan du genre, ainsi que respectueux".

Grâce à un partenariat avec l'Université mondiale de la mer et à des recherches doctorales sur le projet Empowering Women pour la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, nous avons travaillé sur l'égalité des sexes au sein de notre organisation. 2021 a été une année consacrée au cadrage, à la sensibilisation et à la planification d'actions à tous les niveaux institutionnels.

L'année a démarré avec le parrainage d'une projection du film "Picture a Scientist" pour notre communauté. Ce film dépeint de manière judicieuse le vécu des femmes qui travaillent aujourd'hui dans le domaine des sciences. Excellent point de départ, il a permis de consulter notre réseau et d'entamer des discussions sur la création d'un environnement de travail inclusif

ainsi que sur les facteurs complexes qui peuvent contribuer à la sous-représentation des femmes dans les rôles de direction au sein de l'organisation.

Lors de la conférence scientifique annuelle, nous avons organisé une séance virtuelle de travail en réseau sur l'égalité des sexes, la diversité, l'équité et la mixité, au cours de laquelle les réactions des panélistes et de l'auditoire ont contribué à la réflexion sur les mesures à prendre, telles qu'un programme d'égalité des sexes.

La prise en compte des différentes étapes de la carrière est également essentielle pour l'avenir de notre organisation. La nouvelle initiative stratégique sur l'intégration des scientifiques en début de carrière, lancée cette année, reconnaît l'importance de la diversité, de l'équité et de la mixité avec un terme de référence spécifique qui croise leurs activités.

La stratégie est principalement axée sur la volonté de garantir que les personnes impliquées dans un processus participatif au sein du CIEM aient des rôles et des responsabilités clairs et que le CIEM effectue son travail de manière équitable et transparente. Les possibilités accrues pour les divers utilisateurs des ressources et les citoyens nécessitent des voies claires pour s'engager dans les différents aspects du réseau du CIEM. Il est crucial de prendre en compte et de promouvoir la diversité et l'inclusion, ainsi que de réduire et d'éviter les préjugés involontaires dans ce processus.

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LA CONFÉRENCE SCIENTIFIQUE ANNUELLE DU CIEM EN LIGNE

En raison de la pandémie actuelle de COVID-19 et des restrictions en matière de déplacements et de grands rassemblements, la Conférence scientifique annuelle (ASC) de 2021 a été organisée pour la première fois en ligne. Notre événement phare a ainsi attiré 800 participants de 37 pays, durant les sessions tenues du 6 au 10 septembre. Ce nouveau format nous a permis de tester de nouvelles approches, offrant une plus grande accessibilité et préparant un avenir moins carboné. Parmi les participants, 32 % étaient des scientifiques en début de carrière et la moitié assistait à l'ASC pour la première fois.

Au programme de cette conférence : trois conférences invitées, 18 sessions thématiques, trois sessions en réseau, des cérémonies d'ouverture et de clôture, ainsi que des possibilités de réseautage en ligne via l'application. Au total, 234 présentations orales et 76 posters ont été soumis à notre

plateforme. Les participants inscrits ont ainsi pu consulter toutes les présentations de mi-août à fin septembre.

L'organisation de cette conférence en ligne a posé de nouveaux défis, entraînant davantage de travail de préparation et de support que pour un format classique. Les participants ont du acquérir de nouvelles compétences, soumettre une présentation enregistrée dans un délai précis et bien avant les échéances normales de l'ASC. Il a fallu mobiliser davantage de personnel du secrétariat pour assurer le bon déroulement des sessions parallèles. Les participants ont été invités à visionner à l'avance les contenus enregistrés : ceci a permis aux sessions d'être centrées sur l'interaction et les discussions. Au vu des retours des participants, la conférence a été un succès. Fortes de cette expérience précieuse, l'organisation et la communauté sont désormais mieux préparées à passer au mode de travail hybride post-COVID.

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Dave Reid
Reconstruirelaviemarine: oUngranddéfietune bligationéthique Lauréatduprixdesréalisations exceptionnellesduCIEM2021
Carlos M. Duarte
L'incertitude des scénarios et des modèles de biodiversité
Yunne Shin
Valeuretréglementation surlesmarchésmondiaux desproduitsdelamer © IRD/LUC
Martin Smith
RIOLON

LES FORMATIONS

Grâce à une alternance de réunions en ligne, de conférences vidéo en direct et enregistrées, de lectures obligatoires et de travaux pratiques, un programme complet en ligne a été dispensé avec succès par le programme de formation du CIEM en 2021.

Analyses des données VMS pour les impacts écosystémiques et économiques des pêches

8–12 février 2021

FORMATEURS:

Niels Hintzen, Recherche marine de l'Institut Wageningen, Pays-Bas

Katell Hamon, Recherche économique de l'Institut Wageningen, Pays-Bas"

Ce que j'ai appris sur le VMS, le codage et l'industrie de la pêche va me servir dans mon doctorat. Cela m'a également donné quelques idées d'analyses à essayer sur une base de données publique réalisée par le CIEM à partir de données VMS.

Inne Withouck, University of Highlands and Islands, Royaume-Uni

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Rédaction et publication scientifiques

26 et 28-30 avril 2021

FORMATEURS:

Jan A. Pechenik, Université de Tufts, USA

Howard Browman, Institut de recherche marine, Nor vège

"La chose la plus importante que j'ai retirée de ce cours, c'est de vraiment apprendre à rédiger et améliorer mon style pour écrire des textes scientifiques clairs et concis, afin d'augmenter mes chances de pouvoir publier et partager mes connaissances."

Jasper Van Vlasselaer, ILVO, Belgique

Introduction à l'évaluation des stratégies de gestion

23-27 août 2021

De notre point de vue de formateurs, le cours en ligne s'est très bien déroulé. Nous avions soigneusement étudié et testé les outils en amont, pour garantir une participation en ligne optimale et recréer une partie des caractéristiques d'une réunion en présentiel. Malgré les différents fuseaux horaires, la quasi totalité des participants ont pu rejoindre les sessions en direct pour profiter des discussions en petits groupes ainsi que des questions-réponses à la fin de chaque présentation.

Introduction à l'évaluation des stocks

27 octobre - 1er novembre 2021

FORMATEURS:

Coby Needle, Marine Scotland, Royaume-Uni

Colin Millar, ICES Secretariat

FORMATEURS:

Carryn de Moor, Université de Cape Town, Afrique du Sud

José De Oliveira, Cefas, Royaume-Uni

Simon Fischer, Cefas, Royaume-Uni

Introduction aux campagnes de marquage-recapture

4–8 octobre 2021

FORMATEURS:

Lisa Aillouad, NOAA, USA

Doug Beare, ICCAT, Espagne

Le programme de formation du CIEM vous semble incomplet ? Nous sommes toujours ravis de recevoir des propositions de formation. Veuillez prendre contact avec traning@ices.dk

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28 3392 experts représentant 66 pays ont participé à nos activités en 2021 = 17934 JOURS ! La totalité des jours consacrés par les experts aux travaux du CIEM en 2021 EN CHIFFRES 395 réunions 12 synthèses sur les écosystèmes 1 synthèse sur l'aquaculture synthèses sur les pêcheries 11
762 L'ASC a diffusé 40 heures de sessions en direct participants à la Conférence annuelle en ligne CHIFFRES présentations orales et 76 posters présentés 234 29 5 formations avec 140 participants –entièrement en ligne 4 fiches d'identification techniques en Sciences marines environnementales (TIMES) 2 Les participants ont visionné un total de 2411 heures de contenu 3 rapports de recherche coopérative (CRR) rapports scientifiques 135

LE BUDGET DU CIEM

TOUS LES MONTANTS SONT EN COURONNES DANOISES

Allemagne Belgique Canada Danemark Espagne Estonie États-Unis d’Amérique Fédération de Russie Finlande France Irlande Islande Lettonie Lituanie Pays-bas Norvège Pologne Portugal Royaume-Uni Suède

1 750 000 875000 1 312 500 1 312 500 1 312 500 437 500 1 312 500 1 312 500 656 250 1 750 000 875000 1 312 500 437 500 437 500 1 312 500 1 750 000 1 312 500 875000 1 750 000 1 312 500 23 406 250 437 500 238 843 750

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REVENUS DES CONTRIBUTIONS NATIONALES 2021 Total des contributions Total des contributions nationales Contributions des Îles Féroé & du
Groenland

REVENUS DES PRODUITS ET SERVICES

AUTRES REVENUS

Dépenses

31 4 255 916 22 660 301 50 759 967 56 413 967 200 000 0 50 759 967
demandeurs
Revenus issus des
d'avis du CIEM : Commission européenne, DG MARE et ENV, OSPAR, CPANE, OSCAN, Islande, Norvège; traitement des données pour OSPAR et HELCOM
Revenus issus de contrats, projets et du ICES Journal of Marine Science : Journal du Conseil
Transfert de fonds propres Intérêts Solde de l'année TOTAL DES REVENUS
ICES.DK
RAPPORT ANNUEL DU CIEM 2021

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