art'CTRL+ hiver 2009 no01

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Art ’ CTRL +

Webzine mensuel sur l’art et les nouvelles technologies

Hiver 2009 + Numéro 01


Éditorial

Bonne rentrée !

Ah ! Les vacances ont passé à une vitesse folle ! Ne vous désespérez pas trop vite : la session passera bien aussi vite ! Vous l’ignorez encore mais l’été est déjà là, le soleil arrive... ne désespérez pas ! Le père Noël a-t-il apporté tout ce que vos coeurs ont désiré ? Nous le souhaitons ! Cette rentrée d’art’CTRL+ se fait sous le signe de la nouveauté. Dès le mois prochain, nous aurons de nouveaux chroniqueurs issus des étudiants multimédiens de première année. Ils pourront ainsi partager leurs passions avec vous ! Quelles sont vos bonnes résolutions pour effectuer une rentrée haute en couleurs ? Avez-vous songé à vous abonner à divers agenda virtuels pour vous rappeler vos échéances ? Etes-vous déjà à l’affût de vos premières notes sur Intraflex ? J’ajoute une petite note positive et encourageante pour tous ceux qui entâment leur dernière session au Collège et qui préparent leurs documents d’admission dans les universités et - parfois - leur portfolio ! N’hésitez pas à demander conseils à vos professeur(e)s et ne négligez pas cette dernière session !

À l’honneur dans ce numéro :

• Un dossier spécial sur les applications d’Adobe CS4 et un panorama de toutes les applications qui sont disponibles au sein de la firme Adobe (croyez-moi, il y en a beaucoup!). • Un petit dossier spécial pour découvrir les multiples fonctions de Google ainsi que de son allié : iGoogle ! • Une critique du spectacle des Tiger Lillies à l’Usine C. • Un article sur le design graphique pour améliorer l’esthétique de ses documents. • Une bande dessinée de Tim et Shirley inspirée par une animation Flash réalisée dans le cadre d’un cours de multimédia de l’automne dernier. • La promotion d’un événement contre la lutte à l’homophobie qui se tiendra au Collège en février prochain. • Et finalement : une série de blagues pour terminer cette première édition 2009 d’art’CTRL+. Suzanne Roy Suzanne.Roy@brebeuf.qc.ca

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Sommaire 02 --- Éditorial 04 --- Adobe CS4 16 --- iGoogle 20 --- Théâtre : Les Tiger Lillies 22 --- Théâtre : Provincetown Playhouse 24 --- Design graphique pour les nuls 28 --- Bande dessinée: Tim et Shirley 30 --- Affiche tes couleurs 32 --- Blagues 3


Dossier Découvrir Adobe CS4

Depuis la mi-décembre, il est désormais possible de télécharger des versions d’évaluation de tous les logiciels de la suite d’Adobe CS4. À l’honneur, une panoplie de logiciels pour les designers en herbe ou avertis. Pour ceux qui aimeraient connaître l’utilité de tous les logiciels chez Adobe, voici une brève description avec, en exclusivité, des images de chacunes des interfaces afin de voir à quoi ressemble la mouture CS4. Adobe est une compagnie née à la fin des années 80 et qui a fait sa popularité grâce à sa chambre noire numérique que l’on appelle Photoshop. Pour les curieux, voici à quoi ressemblait la première version d’Adobe Photoshop.

Photoshop

sert principalement à créer des images de type bitmap [soit une image composée de points / de pixels], majoritairement des dessins ou des photographies. Certes, Photoshop permet de créer des images à partir de rien puisque plusieurs crayons et pinceaux sont disponibles, mais le logiciel a surtout été reconnu pour ses outils de retouches photographiques et – pendant plusieurs années – les fameux filtres qui ont permis de modifier complètement des images. La version CS4 a surtout axé son développement sur l’intégration des objets 3D (que vous ferez avec un autre logiciel comme Blender, XSI ou 3D Studio Max). Grâce à Photoshop, vous pourrez peindre et texturiser vos objets 3D directement avec vos outils préférés ou modifier certains objets 2D et leurs appliquer des effets 3D à partir des outils de Photoshop. Pour les designers et les photographes en herbe, on notera quelques éléments intéressants, dont les outils de zoom beaucoup plus fluides et un outil de pivot intégré (nous pouvons faire basculer la zone de travail dans le sens souhaité sans modifier le canevas de l’image).

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Depuis cette époque, le célèbre logiciel est devenu tellement puissant que peu de logiciels ont réussi à lui faire compétition. Que ce soit dans l’industrie ou dans le milieu de l’éducation, Adobe Photoshop est l’un des logiciels les plus utilisés et des plus enseignés en imagerie professionnelle.


Adobe CS4 Dans les outils révolutionnaires, notons l’outil de redimensionnement intelligent qui permet d’agrandir ou de rétrécir une image en conservant les éléments présents au sein de l’image.

Pour avoir testé l’application, sachez que cette option mérite une attention particulière. Plusieurs tutoriels sur Internet sauront vous convaincre des forces, mais aussi des faiblesses de cette option. Également, une meilleure gestion des fichiers RAW qui permettent d’en modifier certains paramètres, dont l’exposition. Pour les photographes amateurs, vous comprendrez tout le potentiel de cette option.

L’interface de Photoshop CS4 est plus intuitive, bien qu’esthétiquement plus « carrée ».

Et pour nous, issu du monde de l’éducation, que pouvons-nous espérer de Photoshop ? Un meilleur module d’impression puisque, avouons-le, cette fonction était parfois complexe à saisir lorsque nos images n’étaient pas dans une taille spécifique. Ceci s’est amélioré dans CS4, fortement inspiré du logiciel Adobe LightRoom. Pour essayer et voir si toutes ces options en valent vraiment la peine, il faudra l’essayer !

Illustrator

est le pendant vectoriel de Photoshop. Les images vectorielles sont des images effectuées à partir d’un calcul mathématique qui peuvent s’agrandir sans perte de qualité. Autrement dit, ces images sont réalisées à partir de formes plus simples et loin d’être similaire à une photographie. Illustrator est surtout utilisé pour créer des images vectorielles ou, dans des cas plus profes-

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Dossier sionnels, pour créer des documents destinés à l’impression. Notez par exemple que l’affiche des finissants en Arts, Lettres et Communications est réalisée avec Adobe Illustrator. Il permet d’intégrer des images externes (sans les insérer dans le document) ce qui accélère le traitement. Il permet également de s’assurer que les couleurs destinées à l’impression sont respectées. Bref, pour des affiches ou des dessins, Illustrator est tout indiqué. Autrement dit, plusieurs outils Photoshop ont été intégrés à Illustrator, mais ceux-ci ont d’abord été adaptés afin de respecter le côté vectoriel de l’application. En soi, ce n’est pas une révolution, mais techniquement, ceux qui utilisent Illustrator vous le diront, c’est très intéressant !

Dreamweaver

Les nouveautés de CS4 sont multiples. Voyons d’abord à quoi ressemble l’interface de base. Au niveau des outils, notez que les dégradés sont de mieux en mieux gérés, dont un outil permettant la gestion de la transparence dans les dégradés. Un outil fluidité fonctionnant sur les formes vectorielles est également présent (et très agréable d’utilisation). L’outil forme de tache a été ajouté et celui-ci permet de peindre des formes vectorielle de façon plus similaire à Photoshop.

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est un logiciel de conception et d’intégration Web. Il permet de réaliser votre site internet avec très peu de connaissance dans le domaine, dans une interface WYSIWYG (What you see is what you get). Adieu la « programmation » en HTML, voici un outil simplifié pour créer son site web. Dreamweaver existe depuis plusieurs années (la version CS4 est la version 10 du logiciel). À la base, Dreamweaver appartenait à la compagnie Macromedia qui fut racheté pour une coquette somme par Adobe il y a quelques années. La version CS4 n’apporte que très peu de nouvelles options, dans l’ensemble, celles-ci ne serviront qu’aux débutants du Web et non aux développeurs avertis. L’interface met l’accent sur les derniers Spry (applications interactives en AJAX) destinés à être intégrés dans nos pages HTML qui ont fait


Adobe CS4 leur apparition dans la version CS3. Leur facilité d’utilisation est toujours aussi surprenante quoique pour les personnaliser, il faut toucher au langage CSS.

Javascript des balises HTML. Pour les développeurs avertis comme pour les débutants en CSS, cette option pourrait s’avérer intéressante. Notez que la gestion des donnés XML est fortement simplifiée. Ainsi, à l’aide d’un seul tableau de données, vous pourrez les intégrer dans diverses mises en page en quelques clics de souris. De là à être révolutionnaire, Dreamweaver CS4 peut passer un tour. Cependant, quelques outils utiles pour la formation des débutants au niveau des divers langages web restent intéressants à explorer.

Un nouvel onglet fait son apparition « Affichage en direct » qui permet de voir le résultat de son travail directement dans la fenêtre de Dreamweaver (au lieu d’ouvrir votre page dans Internet Explorer et Mozilla Firefox). Mais avouons que d’appuyer sur une touche F12 n’est pas la fin du monde. Pour ceux qui souhaitaient une meilleure intégration du code (CSS et Javascript notamment) dans Dreamweaver, c’est chose faite ! L’éditeur de styles est beaucoup plus convivial, presque identique à Word et rend l’appropriation du langage plus aisé. Pour le Javascript, un outil d’extraction du code a été ajouté, ce qui permet de séparer entièrement les portions

Flash

est également un logiciel de la suite Macromedia qui a su être bonifié par son rachat par la firme Adobe. Célèbre logiciel d’animation et de programmation de jeux vidéo [qui n’a jamais utilisé Flash pour voir des vidéos sur YouTube, pour jouer à des jeux ou être envahi par ces publicités animées… Kick the monkey !]. Les nouveautés de Flash sont vraiment très intéressantes !

En soi, l’interface ne semble pas très différente, mis à part le déplacement de nos fenêtres afin de rendre le logiciel plus axé sur la scène. Un

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Dossier onglet « éditeur de mouvement » fait également son apparition, ce qui nous permet d’animer de façon plus simple, plus ergonomique et plus professionnelle. Pour les utilisateurs de Flash, sachez que vous n’aurez plus à gérer de multiples fonctions pour animer de façon complexe. D’ailleurs, il suffit de basculer dans l’éditeur de mouvement pour créer des guides de mouvement en quelques secondes ou d’utiliser le nouvel outil Segments [bones] qui permet de relier vos symboles et de les déplacer en les contraignant les uns aux autres.

vous pourrez aisément gérer la perspective de vos objets (axe Z) dans une interpolation, car Flash pourra calculer la distance par rapport aux autres objets. Vous aurez également accès à un outil de rotation avancé qui simulera un effet 3D sur vos objets 2D.

Si ces outils ne sont pas en mesure de vous convaincre, sachez également que l’ActionScript 3 devient un langage de programmation de plus en plus puissant et saura plaire aux développeurs.

Fireworks

est aussi un logiciel racheté de Macromedia qui était, à l’époque, un faible compétiteur de Photoshop. Afin de conserver ce logiciel, Adobe a décidé d’investir dans un logiciel de traitement d’images orienté pour le Web. Ce qu’Image Reader était pour Photoshop devient désormais intégré à Fireworks. Cet outil à lui seul permet de créer des mouvements complexes avec une facilité déconcertante. Ainsi, un personnage pourra être animé de façon beaucoup plus réaliste puisque chaque élément pourra être relié et contraint dans son mouvement (ex : le pied, le tibia, la cuisse et le reste du corps).

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Autre fonctionnalité puissante, la gestion des axes et de la 3D (simulée) dans Flash. Ainsi,


Adobe CS4 Fireworks est un logiciel à mi-chemin entre Photoshop et Illustrator. Il permet de créer des objets et de les classer dans une bibliothèque pour les réutiliser plusieurs fois. Il permet de créer des interfaces orientées web et d’exporter les styles utilisés directement au format CSS. Cette fonctionnalité est relativement utile pour les débutants web qui ne souhaitent pas nécessairement comprendre le langage de mise en forme CSS. Dans les nouveautés du logiciel, notez que l’interface de Fireworks, également revisitée, permet également d’exporter au format PDF.

Premiere

est le logiciel de montage vidéo que nous utilisons au Collège. Sa version CS4 a été principalement bonifiée par la compatibilité des formats qu’il pourra gérer de façon native : DV, HDV, et pratiquement tous les types de caméras. Les formats de fichiers sont également bonifiés : FLV, MPEG-2, Quicktime, Windows Media, AVI, PNG, PSD, et bien entendu la gestion du Blu-Ray Nous regrettons toujours le manque de gestion du fichier SWF [fichier Flash] pourtant sous la maison mère d’Adobe et qui nécessite toujours un convertisseur pour être intégré dans Premiere [notez que Sony Vegas intègre les fichiers SWF depuis 2 ans].

Premiere intègre donc les images fixes et les vidéos afin de permettre un montage vidéo de qualité. Dans cette nouvelle mouture, vous aurez accès à une interface épurée, de meilleurs contrôles des séquences vidéo et sonores, une meilleure gestion des rendus et de l’espace disque et – l’outil vraiment intéressant –l’intégration des vidéos dans Photoshop puis dans Premiere. Ainsi, le traitement et les modes de fusion seront directement transmis de Photoshop à Premiere. On regrettera l’interface sombre et triste qui, par ailleurs, reste personnalisable. Et l’espace de travail modifiable qui sera enregistrée au sein même du projet, ce qui pourra faciliter la vie des étudiants qui doivent recréer leur espace de travail à chaque séance de montage.

AfterEffects

est un logiciel complémentaire à Premiere car il permet de créer des effets spéciaux sur les vidéos. Si l’interface n’a pas beaucoup changée et ressemble beaucoup à Premiere, cela ne signifie pas que le logiciel n’a pas beaucoup évolué. Notons que la version CS4 permet désormais l’intégration des calques 3D issus de Photoshop. Ce qui semble bien simple n’est pas de tout repos puisqu’une voiture peut être entièrement modifiée (au niveau de la couleur par exemple) dans Photoshop puis intégrée dans une vidéo dans AfterEffects et subir une transformation en 3 dimensions afin de l’incorporer à la scène dans l’axe qui vous intéresse.

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Dossier

Dans cette séquence, à voir sans faute sur le site d’Adobe, la voiture a été modifié puis importée dans AfterEffet et l’outil de rotation 3d a été utilisé pour placer la voiture correctement dans l’image. Les effets de compositing (trucages cinématographiques) sont encore plus performants grâce à cet outil 3D qui permet de recréer des séquences grâce à des objets 3D. Un autre atout d’AfterEffects, c’est qu’il permet désormais d’exporter l’ensemble des calques et des effets au format Flash. Autant en sortie (format SWF pour le web) qu’en édition (pour être ouvert et modifié avec le logiciel Adobe Flash). Un nouveau filtre dessin animé a également fait son apparition dans AfterEffects, mais cela reste un peu accessoire [l’effet ne me semble pas encore suffisant au niveau esthétique]. Cela vous permettra quand même de recréer des effets à la SinCity assez facilement.

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Un nouvel outil externe à AfterEffects a également fait son entrée, celui-ci se nomme Mocha et permet d’intégrer de la perspective dans vos vidéos. Pour ceux qui connaissent bien l’outil « perspective » dans Photoshop, celui-ci ressemble étrangement à Mocha dans AfterEffects. Vous déterminez une zone et une image pourra y être intégrée en conservant les paramètres de perspectives.


Encore

Adobe CS4

est une application liée à Adobe Premiere et sert à créer des DVD, des diques Blu-Ray et des menus de DVD. Vous pourrez ainsi créer des scènes accessibles directement à partir du menu de votre DVD ou vous assurer que votre œuvre est protégée contre la copie. La version CS4 intègre surtout l’automatisation des chapitres dans la création des menus DVD, une meilleure gestion des sous-titres et une intégration complète de la gravure des disques double couche (DVD 8,5 Go et les disques BluRay). Dans la lourdeur des fichiers vidéos de qualité, ceci n’est vraiment pas du luxe !

Soundbooth

est un logiciel de traitement et de montage audio. La version CS4 gère désormais le multipiste mono et stéréo (autrefois, il fallait utiliser le même format pour chaque piste). Les nouveautés sont de tous les logiciels professionnels existants : le nouveau format ASND qui conserve la totalité des pistes (maintenant exportable directement, en conservant les pistes, en Flash, Premiere ou AfterEffects). Autre nouveauté : la correction automatique des volumes de plusieurs pistes afin d’égaliser vos sons. Il suffit d’indiquer un volume de référence unique et l’ensemble de vos pistes seront adaptées à ce paramètre.

OnLocation

est une application désormais intégrée dans Premiere (en logiciel externe) et permet l’enregistrement direct sur disque. Grâce à cette application, vous pourrez recréer les effets de Miss Météo directement à partir d’un « Green Screen » et en modifier l’arrière-plan en temps réel. Le montage se fera donc en direct.

L’outil de création de boucles, l’intégration avec l’ensemble des logiciels et la création d’images clés de volume sont des fonctionnalités existantes qui ont été améliorées tant au niveau de l’ergonomie (facilité d’utilisation) que dans la qualité du traitement audio. Bien évidemment, vous pourrez directement travailler les pistes sonores de vos vidéos avec ce logiciel puisqu’il s’intègre parfaitement bien avec Premiere et OnLocation. Un nouvel outil de transcription de vos dialogues est également intégré à cette version de Soundbooth et elle permet de retrouver aisément une section dans votre son.

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Dossier Audition

est la version achetée de Cool Edit Pro. Cette application est plus professionnelle et véritablement orientée sur la création, le traitement et le mixage audio. À la différence de SoundBooth qui est une application reliée à Premiere, AfterEffects et Flash, Audition est un logiciel sonore externe et plus puissant. SoundBooth est plus limité dans ses fonctions car il sert principalement à ajuster divers éléments sonores dans des productions externes. Par contre, Audition, plus complet et plus complexe, est destiné à de véritables amateurs de son.

Acrobat

est un logiciel d’abord destiné à créer des fichiers PDF, utile pour envoyer un document non modifiable ou avec certaines restrictions prédéfinies grâce à un logiciel maître comme Adobe Acrobat. Notez que la version Reader permet seulement d’ouvrir les fichiers PDF alors que la version Acrobat permet d’annoter, de protéger, de fusionner ou d’extraire des éléments à partir d’un fichier PDF. La version 9 d’Acrobat mise sur l’interactivité du format. Depuis que de multiples logiciels gratuits exportent directement au format PDF, Adobe a dû axer la force de son format de fichier vers des éléments multimédias. Ainsi, grâce à cette version d’Acrobat, vous pourrez aisément créer des formulaires interactifs, modifier du texte [particulièrement en fin de ligne], insérer du contenu Flash et vous pourrez aussi créer votre portfolio grâce au nouvel outil « Porte-document PDF » qui génèrera un fichier dynamique et animé pouvant contenir divers types de documents (vidéos, images, etc.) Une autre nouveauté, et non la moindre, permet de mettre en évidence les différences entre deux documents PDF. Ainsi, il sera plus simple de voir ce qui a été modifié et quelle version est celle que vous recherchez.

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Adobe CS4 De même, pour les imprimeurs en herbe, sachez que le format PDF version 9 saura vous aider dans la réalisation de maquettes alors que l’aperçu de document en surimpression vous permettra de voir comment vos couches seront imprimées. Pour ceux qui ne voient pas de fonctions intéressantes, sachez que la principale qualité d’Acrobat pour l’utilisateur moyen est de protéger ses documents contre la copie, la sélection (le fameux copier-coller) et l’impression de document. Ainsi, vos œuvres seront protégées plus facilement grâce à cette application relativement coûteuse.

Bridge

L’autre particularité de Bridge, c’est de comparer deux images très facilement. Les nouveautés de l’application ne sont pas exceptionnelles. Nous y verrons une fluidité plus grande, l’intégration des images 3D, la prise en charge des formats RAW et la possibilité de gérer des collections et de créer des galeries web et des planches contact en quelques clics.

Contribute

est un logiciel complémentaire (ou non) à Dreamweaver. Pour ceux qui ne développent pas pour le web mais qui doivent quand même modifier des pages, voici un logiciel fait pour vous !

est un logiciel qu’il faut apprendre à apprivoiser car il peut se révéler utile. Son but premier est de visualiser vos divers documents réalisés avec la suite Adobe, de les noter et de les organiser.

À partir de ce logiciel, vous pourrez mettre en ligne divers contenu avec une simplicité digne de Word. Il suffit qu’un développeur crée une coquille web et que celle-ci soit publiée. Par la suite, un utilisateur pourra se connecter et modifier les zones qui lui sont permises.

L’avantage principal est de voir, en format miniature, tous les types de fichiers allant du PDF au AI (Illustrator) et au PSD (Photoshop). Vous pourrez également voir, d’un simple clic de souris, votre fichier en taille réelle afin d’en vérifier la qualité au besoin (ex : une image de très grande taille pourra être vu directement dans Bridge).

Vous pourrez donc créer du contenu, le réviser et le modifier facilement, sans apprendre à développer avec Dreamweaver. La nouvelle mouture CS4 permet d’éditer des blogues directement avec son interface simplifiée et de travailler en collaboration avec une équipe en annotant diverses parties du site, visibles par d’autres éditeurs du site web. Une autre fonctionnalité clé de ce logiciel est de travailler directement sur le site web en question, à l’aide du navigateur. L’extension Contribute peut être ajoutée lors de l’installation de l’application et permet d’éditer votre site web directement à partir d’Internet Explorer et de Firefox.

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Dossier Captivate

est une application permettant de générer des tutoriels vidéo très simplement. En activant Captivate, vous pourrez effectuer diverses opérations dans votre ordinateur qui seront captées par le logiciel et retransmis dans une vidéo. Le meilleur reste à venir puisque les annotations du genre « cliquez sur le menu Fichier » sera ajouté automatiquement. Il s’agit donc d’un logiciel de capture d’écran au format vidéo, tel que vous le voyez parfois sur le web lorsque des tutoriels vidéo vous sont offerts. La dernière version offre également la possibilité de reproduire les actions effectuées par l’enseignant ou de créer des quizz interactif afin de vous assurer que le spectateur a bien compris la manœuvre à effectuer.

LightRoom

est un logiciel destiné aux photographes ou aux amateurs d’images. Il permet d’annoter, de modifier légèrement et de comparer diverses images en quelques clics. Bien que sa principale fonction soit de classer vos photographies, vous pourrez également les noter, les classer, les modifier et les comparer facilement. Les outils de modification sont désormais de plus en plus évolués et risquent d’intéresser les plus visuels.

L’application vous permet d’exporter votre vidéo afin de la publier sur Internet ou de la distribuer sur cédérom. Un véritable jeu d’enfant !

La version 2 de Lightroom permet de retoucher vos images en mode non destructif, ce qui peut s’avérer intéressant pour les photographes amateurs. Le traitement par lot (appliquer un même traitement sur une multitude d’images en même temps) peut vous simplifier la vie également. Une dernière nouveauté non négligeable reste la retouche localisée puisqu’auparavant Lightroom ne permettait qu’une retouche généralisée sur l’ensemble de l’image. Bref, un compagnon idéal à Photoshop !

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Les versions « Elements »

Adobe CS4

D’autres logiciels de la suite Adobe existent. C’est le cas de Photoshop Element et de Premiere Elements. Il s’agit de version simplifiée des logiciels bien connus utilisant des fonctions de base faciles à maîtriser. Pour ceux qui ne souhaitent pas apprendre un logiciel, les versions Express sont pour les utilisateurs moins à l’aise avec les logiciels professionnels. Moins d’options, elles offrent cependant une facilité d’exécution. Si le prix est un avantage certain de ces deux logiciels, sachez que le fonctionnement simplifié pourra vous convaincre tout autant. Si vous n’êtes pas adepte de nouvelles technologies ou si vous ne vous sentez pas suffisamment à l’aise d’entreprendre un petit montage vidéo avec un logiciel comme Premiere, essayez le pendant Express qui vous simplifiera la vie. En réalité, les versions Express incluent les outils les plus fréquemment utilisées ainsi que les fonctions plus complexes qui sont complètement automatisées. Le côté moins intéressant de ces versions reste la puissance d’utilisation. En effet, la plupart des effets sont préfabriqués et il vous faudra retourner à une version professionnelle pour obtenir toute la panoplie d’outils. Cependant, pour réaliser des transformations photographiques simples (voire même complexes) ou des montages vidéos personnels, la version Express saura sûrement vous satisfaire.

Les versions « Express »

Si vous avez suivi les articles sur le Web 2.0., sachez qu’Adobe a suivi le pas avec des versions en ligne de quelques uns de ses logiciels. Vous retrouverez donc, en mode « Express » [soit en ligne], les logiciels suivants : Premiere et Photoshop.

Photoshop Express permet de retoucher vos images et vous offre, si vous vous abonnez au service (gratuit), un espace disque de 2 Go. [www.photoshop.com] Pour le logiciel Premiere Express, il nécessite la création d’un compte sur MTV ou sur PhotoBucket (gratuit également) et s’appelle VideoRemixer. Suzanne Roy Suzanne.Roy@brebeuf.qc.ca

Voici donc, en bref, à quoi servent toutes les applications connues et méconnues de la suite Adobe. Certains se sentiront interpellés par l’essai de quelques logiciels et pourront se procurer une version d’évaluation de 30 jours sur le site d’Adobe [www.adobe.fr].

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Dossier iGoogle

De toutes les applications Web 2.0. qui naissent, mon application préférée reste Google! Grâce à un compte Gmail et à une page d’accueil personnalisée, j’ai accès à mes courriels, mon agenda et l’actualité qui m’intéresse en ouvrant simplement mon navigateur. Notez que cette page ainsi que tous les modules auxquels vous vous abonnez sont privés. Il faut vous identifier pour y avoir accès.

Cliquez ensuite sur « Créez-là maintenant ». Google vous offrira les principaux points d’intérêts auxquels vous pouvez (ou non) vous abonner.

Voici ma page d’accueil et voici pourquoi vous devriez tous souscrire à un compte iGoogle !

Notez que les cases bleues (en bas) peuvent se déplacer à votre guise juste en utilisant le concept de glisser-déposer.

Pour commencer l’aventure, il suffit de vous rendre sur l’adresse suivante : http://www.google.ca/ig

En fait, iGoogle permet de personnaliser votre page d’accueil avec des modules nommés « Widgets » en anglais et des thèmes très intéressants.

L’actualité

Si vous aimez savoir ce qui se passe dans le monde, en technologie, au niveau de l’économie ou dans tout autre domaine, rien n’est plus simple ! Imaginez que tous les fils de discussions liés aux domaines qui vous intéressent appa-

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iGoogle raissent dans votre page d’accueil ! Il suffit de choisir les sites qui doivent y figurer : Radio-Canada, Le Devoir, Le Monde, CNN, Branchezvous… il suffit de le demander !

Grâce au visionnement intégré, vous pouvez également voir le résumé de l’article directement dans votre page d’accueil. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur le bouton [+] et le texte apparaîtra.

Mes courriels tout de suite ! Même si je ne suis pas une adepte des courriels avec Gmail, je dois avouer que l’application est facile d’utilisation puisqu’elle me permet de récupérer mes courriels à tous les autres endroits (ma boîte personnelle, mon hotmail, mon compte Groupwise, etc.). Je peux non seulement voir si j’ai de nouveaux courriels, mais les lire et y répondre par un seul clic de souris.

Les outils

Si vous avez un compte iGoogle (Gmail), vous pourrez également avoir accès à une multitude d’applications Google dont mes favoris : • Google Documents (création et modification de fichiers Word, Excel et Powerpoint) • Google Agenda (un agenda en ligne qui vous rappellera vos rendez-vous !) • Gmail (un courriel en ligne, rapide et fiable)

Google Bookmarks me permet de conserver mes liens favoris sous la main. Vous pouvez personnaliser plusieurs catégories et les éditer très simplement.

Les modules

Pour ceux qui souhaitent avoir une page iGoogle intéressante mais qui ignorent quoi y ajouter, voici mes favoris. Tout d’abord, la météo ! Pourquoi pas ? Il est toujours intéressant d’avoir un aperçu de la météo de la journée ou de la semaine ! Il suffit de configurer son application Météo et de placer votre module à l’endroit souhaité !

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Dossier Google Documents

me permet d’avoir accès à mes fichiers word, excel ou powerpoint directement en ligne. Fini les backups, il suffit de conserver les éléments importants dans Google ! Vous n’avez pas Word ? Aucun problème, l’éditeur de Google servira les fonctions simples du traitement de texte, complètement en ligne !

Pour ma part, comme j’utilise peu le téléphone, je conserve mon carnet d’adresse et téléphonique dans un fichier contact qui m’est désormais accessible très facilement !

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Google Agenda

est l’une des applications les plus importantes à conserver sous la main. Vous pourrez inscrire tous vos rendez-vous et les voir dès l’ouverture de votre navigateur. Vous pouvez également ajouter une notification par courriel afin que Google vous rappelle divers événement 24 ou 48 heures à l’avance. L’agenda est également au format Web 2.0. et se gère très facilement.

Autres modules

Si vous êtes passionné par un sujet particulier, Google a certainement un module pour vous intéresser. Divers outils sont également disponibles : des dictionnaires, des vidéos YouTube, votre horoscope, des jeux, etc. Il suffit de naviguer par catégorie ou de rechercher un module par mot-clé.


Les thèmes

Si votre nouveau jouet vous amuse et que vous en voyez l’utilité, pourquoi ne pas le personnaliser selon votre humeur ? Sachez qu’une multitude de thèmes vous sont offerts et que certains d’entres eux changent au fil de la journée (selon le moment de la journée : matin, midi, soir, nuit).

iGoogle

Les flux rss

sont des fils de discussions souvent reliés à l’actualité d’un site internet. Ceux-ci sont indexés dans un fichier xml, indépendant de l’esthétique d’un site web. Par iGoogle, vous pouvez vous abonner à ce flux qui s’affichera directement dans votre navigateur. Les blogues de vos amis, par exemple, peuvent apparaître dans votre page d’accueil. Vous ne raterez jamais un nouveau billet ! C’est également le cas des blogues Brébeuf auxquels je me suis abonnée très facilement. Je peux non seulement voir les nouveaux billets, mais les lire directement dans mon interface de iGoogle. Quelques blogues auxquels je suis inscrites : Le site Make Use Of qui offre le meilleur des nouvelles technologies (pour tout savoir sur tout… c’est l’endroit). Le site de VladStudio qui réalise de magnifiques fonds d’écran. Toutes ses nouveautés sont affichées automatiquement !

Les onglets

Vous avez envie de plusieurs onglets, rien de plus facile ! Cliquez sur « Ajouter un onglet », nommez-le et personnalisez-le. Ainsi, chaque onglet pourra avoir ses modules personnalisés. Pour ma part, j’aime bien utiliser mes onglets pour gérer les liens relatifs à chacun de mes cours. Après tout, il peut arriver que nous cherchions longtemps le bon site, la bonne image ou les bons documents… iGoogle me permet de tout retrouver en quelques clics.

Des blogues spécialisés sur le design, l’animation et la typographie… Vous croyez que iGoogle n’est pas fait pour vous ? Vous avez surement raison ! Après tout, pourquoi se simplifier la vie lorsque nous avons une clé usb sous la main ? Personnellement, je vous mets au défi de l’essayer pendant quelques jours… vous ne pourrez plus vous en passer ! Heureusement… c’est gratuit ! Suzanne Roy Suzanne.Roy@brebeuf.qc.ca

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Article

Les

Tiger Lillies à L’Usine C

Il m’arrive parfois d’avoir une pulsion romantique qui me fait tourner la tête et me donne envie de participer à l’effervescence d’une fête partagée par tous. Souvent, c’est Noël. J’ai alors des envies de concert d’église et de comédies musicales enneigées. Mais cette fois-ci, j’ai eu envie de m’enivrer d’Halloween. Assister à un cabaret morbide présenté à l’Usine C était donc tout à fait ce qu’il me fallait. C’est comme ça que je me suis retrouvée au spectacle des Tiger Lillies, sans trop savoir à quoi m’attendre, impatiente de me laisser surprendre. Et pour être surprise, je l’ai été… J’ai découvert bien autre chose que ce que je savais déjà, même si j’en savais peu, sur le groupe. J’étais au fait que le trio de musiciens du Royaume-Uni allait nous servir un concert tout à fait dans l’atmosphère de l’Halloween. J’ai appris plus tard que le groupe ne se déguisait pas que pour l’occasion et que leurs chansons grotesques et morbides gardaient le même ton à l’année longue. J’ai aussi découvert que j’avais un côté prude, ou en tout cas, qu’il en fallait moins pour me choquer que je ne le pensais. L’atmosphère qui régnait dans la salle aurait dû me mettre la puce à l’oreille : de toute évidence, ceux qui assistaient au spectacle savaient à quoi ils auraient droit. Et ils avaient manifestement hâte. Néophyte du cabaret morbide je m’attendais à tout ce que les Tiger Lillies nous ont offert au niveau de la forme du spectacle : les costumes baroque, l’univers inquiétant d’un cirque d’évadés, l’atmosphère burlesque, et même l’utilisation d’instruments moins traditionnels (l’égouine et l’onde de radio, par exemple, qui ont donné un très beau rendu). Tout ça, je m’y attendais. Ce qui m’a surprise, c’est le fond.

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Théâtre

Je ne sais pas si c’est moi qui suis trop « square » comme l’aurait sûrement dit Martyn Jacques, le chanteur du groupe, mais les chansons ne m’ont pas fait rire du tout. Oui, l’idée était bonne de chanter des chansons comiques qui ont pour thème la mort, le sexe triste et la violence. C’était leur façon de faire un pied-de-nez à notre orgueil collectif et de se moquer de nos tabous. Mais j’aurais peut-être pris un peu plus de second, voire de troisième degré… Une chanson à la mélodie entraînante interprétée par un Jacques qui swingue entre le falsetto et le baryton et qui raconte l’histoire d’un bébé mort peut faire sourire à cause de son étrange décalage, mais deux heures de discours qui veut choquer pour faire rire, c’est long. Surtout quand on ne nous donne pas de pause entre une chanson en rots et une autre qui a pour seules paroles : « Fuck, fuck, fuuuuuck, fuck ». Visiblement le public présent dans la salle était enchanté, alors j’en tire cette conclusion : soit j’ai un humour défaillant, soit l’humour défaillant des Tiger Lillies ne me fait pas rire. Quoi qu’il en soit, mieux vaut être un aficionado du genre pour aller les voir en spectacle, ou avoir un spectre d’humour très large… Par Alix Dufresne

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Article Provincetown Playhouse Provincetown Playhouse, Juillet 1919, j’avais 19 ans, texte de Normand Chaurette, mise en scène de Carole Nadeau, du 13 au 31 janvier au Théâtre d’Aujourd’hui. C’est à l’initiative de la directrice artistique du Théâtre d’Aujourd’hui, Marie-Thérèse Frotin, que l’on doit la présence de textes de dramaturges québécois marquants à l’occasion du quarantième anniversaire de l’établissement. C’est donc dans ce cadre que nous avons pu assister à la représentation de Provincetown Playhouse, Juillet 1919, j’avais 19 ans, une pièce de Normand Chaurette qui avait été présentée en 2003 et dont la mise en scène de Carole Nadeau lui avait valu le titre de meilleur spectacle étranger par l’Asociación de Criticos Theatrales del Uruguay. Cette nomination ne surprend guère, vu la qualité du spectacle que nous offre encore une fois celle qui est à la barre de la compagnie du Pont Bridge. Pour avoir lu la pièce avant d’en avoir vu la version jouée, on peut dire que le défi d’adapter l’histoire à un univers scénique était de taille, mais le résultat en fut d’autant plus fascinant. Carole Nadeau a su traduire l’univers éclaté d’une histoire qui se divise en autant de ramifications qu’il y a de points de vue sur le drame qui s’est joué 19 ans plus tôt. Charles Charles, le narrateur, est interné pour avoir créé une pièce où l’on « immolait la beauté » et par le fait même un jeune garçon à l’insu des acteurs qui ont assené à l’enfant exactement 19 coups de couteau. Entre leurs témoignages, les délires de Charles Charles à l’institut et les retours dans le temps, le spectateur se retrouve emporté dans les méandres d’un thriller déroutant.

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Théâtre Les projections, les miroirs déformés et les cloisons de vitres teintées sont autant de procédés efficaces à rendre le désordre et la tension qu’évoque le texte. Ajoutons à cela l’apport important de la dimension corporelle qu’offre l’interprétation juste et créative de Martin Bélanger, le danseur dans la peau de Charles Charles, qui a su habiter l’espace avec une sensibilité touchante. Un seul bémol peut-être, c’est que Carole Nadeau a retouché, avec l’approbation de l’auteur, le texte pour le délester de sa part de romantisme et de revendication sociale (très présents dans le courant romantique gai des années 80, époque où fut écrite la pièce). Ces éléments ajoutaient non seulement une dimension humaine touchante au texte, mais aussi des pistes qui justifiaient l’acte de Charles Charles. On peut tout de même dire que la pièce est une expérience théâtrale enlevante réalisée par des créateurs qui n’ont pas toujours facilement tribune. En effet, il n’est pas mauvais de rappeler le très petit nombre de metteur en scène féminin à œuvrer dans le monde du théâtre québécois dont les quelques Haentjens, Filiatrault et Pintal continuent d’ouvrir les portes à la mise en scène au féminin. Rappelons aussi qu’il nous aura fallu près de trente ans pour reconnaître la force et la beauté du texte de Normand Chaurette avant de le présenter dans nos théâtres. Mettre à l’honneur nos auteurs pendant toute une saison est donc un geste qu’il faut encourager en courant au Théâtre d’Aujourd’hui voir Provincetown Playhouse. Par Alix Dufresne

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Article Design graphique pour les

nu ls

Design graphique. De nos jours, cette expression est malheureusement fortement rattachée au domaine de la publicité. Et qui dit pu-blicité, dit vente de produits… Mais il en est bien plus. Renouons donc avec cette discipline en constante évolution qui, avec les quelques conseils qui suit, pourrait bien être à votre portée ! D’abord, de quoi s’agit-il ? Le design graphique, qui autrefois était liée à l’art, est aujourd’hui devenu une discipline dont l’unique but est d’organiser des informations, de former une idée ou communiquer une émotion. Ça veut dire que tous vos prochains projets, que ce soit pour construire une page web, une affiche ou même pour mettre en page une chronique comme celle-ci, auraient intérêt à utiliser un minimum de design graphique ! Je dois dire que l’article que vous lisez, n’est PAS un bon exemple de design. S’il avait été réellement design, il aurait ressemblé à ça : http://www.adearfriend.com/belly/project/dialogue/dialogue.html Mais que voulez-vous, on ne nait pas tous talentueux.

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Éducatif Pour vous que j’imagine être aussi débutant que moi, suivez ces 3 règles :

1.

Structurez toujours.

Tout comme vous le feriez pour un texte, structurez les images de façons hiérarchiques. Observons cette publicité assez comique : L’œil occidental se promène de haut en bas, de gauche à droite. Alors, pensez à mettre l’information clé en haut à gauche. En-suite le sujet au cen-tre. Puis, la signature en bas à droite.

2. Proportions. Chaque objet doit être proportionnel à l’importance de son rôle. C’est-à-dire que le sujet doit nécessairement occuper la quasi entièreté de la page, ou être mis en valeur. Rien de doit l’obstruer; au premier coup d’œil, on doit déjà avoir une idée de quoi il s’agit.

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Article 3.

Soyez original !

Être original ce n’est pas foutre en l’air toutes les conventions et faire à sa tête. Non. Être original, c’est de connaître tous les codes esthétiques ou logiques et d’en faire de nouvelles combinaisons.

Voilà qui est original :

On combine l’idée de perforation de la trachée avec le trou d’un cendrier public. Simplement génial. Imaginez une seconde si cette affiche était simplement placardée sur un mur ? Probablement que tous les fumeurs passerait à côté en se disant : ¨Pas encore une horreur sur les fumeurs!¨ Pour conclure, pensez-y avant de vous lancer dans du montage d’information. Ça prend quelques minutes! Une fois que vous appliquerez ces conseils en gardant en tête de TOUJOURS illustrer l’information pour qu’elle soit comprise au premier regard, alors vous obtiendrez des résultats semblables :

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Éducatif Publicités sur Fox Channel

Publicité de Playstation

Affiches pour Le Cube Festival

Pour en voir plus : www.graphic-exchange.com Pascal Huynh

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Bande DessinĂŠe

Le sourire niais de l’amour.

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Tim et Shirley

29 Catherine Olivier


Spectacle

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CJMLH Pourquoi ? Premièrement, laissez moi vous présenter la mission de la Coalition jeunesse Montréal de la lutte à l’homophobie: « La mission de la Coalition jeunesse montréalaise de lutte à l’homophobie est de favoriser l’insertion sociale des jeunes gais, lesbiennes, bisexuel(e)s, en questionnement et leurs alliés afin de créer des environnements favorables à l’épanouissement des jeunes, quelle que soit leur orientation sexuelle et identité sexuelle dans une perspective de développement social et une approche globale à la santé des populations. Pour ce faire, nous avons deux objectifs: Outiller et former les décideurs et les intervenants des milieux jeunesse montréalais en rapport avec l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’homophobie. Mettre en commun les forces et l’expertise propre à chaque organisme membre pour une meilleure cohésion des actions contre l’homophobie. »

J’ai décidé d’organiser ce spectacle pour venir en aide à cet organisme qui voudrait ouvrir un centre jeunesse. Voici, en quelques mots, le projet que leur porte-parole nous a présenté (texte en anglais seulement) : « MYCAH’s Secure Space for Youth Project aims to create a safe space for youths to hang out and meet one another. The space will be modeled to be like a community-center, with couches, games, computers and internet, resources (magazines, books, movies), and more. MYCAH and other supportive groups and individuals feel that this sort of space would be a great asset to queer youths in providing a safe space for them during the day and as an alternative to clubs/bars at night. It would foster connections among queer youth and a sense of safety and home. »

Si vouz désirez en apprendre plus sur le sujet vous pouvez consulter leur site internet. http://www.coalitionjeunesse.org/

Catherine Olivier olivier.catherine@live.ca

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Blagues Toto est à l’école.

La maîtresse lui demande de r verbe marcher à tous les temps. Il répond: Je marche sous la pluie. Je marche sous la gêle. Je marche au soleil.

Un professeur de philosophie dit à ses élèves : «Les hommes intelligents sont toujours dans le doute. Il n’y a que les idiots pour être affirmatifs.» Un élève questionne : - «Vous êtes sûr de ce que vous avancez là ?» - «Certain,» fait le professeur.

Enseignant : Nommez moi une chose importante aujourd’hui et qui n’existait pas il y a 10 ans. Élève : 32

Moi !

Vu comment ça rame appellent ça un navig


réciter le

e... je comprends qu’ils gateur...

Il l’a fait ! [Touche Escape !]

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