Anne Charles Ombre de la nuit
Dans le gris de la nuit, une ombre me suit.
Tantôt petite, tantôt infinie. Tan danse une farandole qui m’éblou
nt么t unique, tant么t multiple, elle uit, et de moi rit.
Dans la solitude de la nuit,
elle est ma seule amie.
Assis au pied d’un réverbère, sous mes pieds elle est blotie, attendant qu’à nouveau dans le gris de la nuit, de son ombre non pas me nuit, mais me réjouit .
De ses chinoiseries bien souvent je ris.
Je brave avec elle les interdits et j’Êcris.
Je ne connais rien aux rimes ou Ă la poĂŠsie mais je suis pris par une envie, une folie.
Au recto, une image d’un autre âge, celle d’un politique dont la rime irait avec i.
Au verso, une page blanche qui dĂŠcrit les couleurs des ombres, et, que du gris-nuit de mon crayon, je remplis.
Dans la solitude de la nuit, je dĂŠcris la traversĂŠe de la nuit.
e ma ville avec pour seule compagnie, une ombre dans
Voilà que j’ois des cris qui viennent par ici.
La misère aime la compagnie.
En cette nuit tout est permis, puisque j’écris.
Je ne comprends pas la poésie , et pourtant, il est des écrits dont l’alchimie me dit que ce n’est un gribouillis qui m’envahit mais un désir et j’en suis ébahi, dans ma tête c’est le cafouillis. Je ne sais plus pourquoi j’écris, j’en déduis que ce ne peut être que la folie
Qui donc peut avoir pour amie une ombre dans la nuit ?
Jamais elle ne fuit et de mon ennui jamais elle ne s’attendrit.
Ma vue faiblit il est temps de partir, mais j mon ombre n’est plus... elle s’est endormie
je n’y vois déjà plus, un dernier whisky,
Elle est patiente, généreuse et disonible, pour ses corrections merci à elle. Je la nomme, bisous à elle, Hélène Ourgant