Les enduits superficiels 1°) Introduction : L’enduit superficiel est une technique d’entretien dont le rôle est d’assurer l’étanchéité de la surface de la chaussée et de régénérer la rugosité superficielle. Pour les routes peu circulées, certaines départementales par exemple, la recherche de solutions à faible coût conduit à utiliser, à la place des enrobés, des enduits superficiels réalisés à partir d’émulsion de bitumes dont le stockage, le transport et la mise en œuvre se font à température comprise entre 65 et 80°C. L’enduit superficiel est une technique de revêtement d’entretien qui associe à la surface de la chaussée des granulats et un liant hydrocarboné. C’est une technique sans apport structurel et se caractérise par une épaisseur faible. Elle est destinée principalement à imperméabiliser la chaussée et à améliorer les caractéristiques de surface en liaison avec le confort et la sécurité de l’usager. Cette technique d’enduits superficiels demeure la plus utilisée pour l’entretien des chaussées à moyen ou à faible trafic. Sur les routes nationales, les enduits superficiels représentent encore 25% des surfaces entretenues chaque année. En revanche les enduits superficiels ont pratiquement disparu du secteur autoroutier.
2°) Les différents enduits superficiels : 2.1°) Les enduits monocouche (type LG) : Le monocouche est constitué par une couche de liant (L) surmonté d’une couche de granulats (G). L’inconvénient de l’enduit monocouche simple est que tout excès de gravillons se traduit par des rejets.
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2.2°) Les enduits monocouche double gravillonnage (type LGg) : L’intérêt du monocouche double gravillonnage est de répandre une première couche de gravillons avec un dosage plus faible que le « pouvoir couvrant » (on dit gravillonner « clair ») de façon à ce que chaque gravillons trouve sa « place » pour se coller sur le liant. On vient ensuite répandre une deuxième couche de petits gravillons pour venir « bloquer » les gravillons plus gros de la première couche. Les rejets occasionnés par ce deuxième gravillonnage sont sans conséquence pour la circulation, car on estime que les bris de pare-brise interviennent avec des gravillons supérieurs à 8 ou 10 mm. Ce qui ne dispense pas d’enlever l’excès de petits gravillons avec une balayeuse aspiratrice.
g G L
2.3°) Les enduits bicouches (type LGlg) : Le bicouche est la superposition de deux monocouches. On l’utilise en général lorsque l’on est en présence d’un support hétérogène, la première couche ayant pour objectif d’homogénéiser le support. La première couche est constituée de gravillon 6/10 ou 10/14 alors que la deuxième est réalisée avec des petits gravillons 4/6 ou 2/4 avec l’existence d’une discontinuité entre les deux coupures granulométriques. (Par exemple : 10/14 + 4/6 ou 6/10 + 2/4)
g l G L
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2.4°) Les enduits monocouche inversé ou « sandwich » (type GLg) : Le monocouche inversé est réalisé en répandant une première couche de gravillons « à sec » puis une couche de liant, et enfin une couche de petit gravillons. Cette solution est utilisée dans le cas de support hétérogène, plaques de ressuages notamment (bitume ramolli, qui ressort de la couche de roulement pour revenir en surface).
g L G
3°) Le répandage du liant : Une répandeuse de liant est capable de répandre un dosage donné de liant. Elle est constituée par : -
Une citerne calorifugée (et équipée d’un système de réchauffage) montée sur un châssis de camion, dont la capacité est comprise entre 5 et 9 m².
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Une rampe de répandage du liant, dont la largeur de base (2.5m) peut être portée à près de 4 mètres grâce à deux rallonges.
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Un système de dosage et de contrôle du liant
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4°) Les phases d’exécution : 4.1°) Les enduits monocouche (type LG) :
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4.2°) Les enduits monocouche double gravillonnage (type LGg) :
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4.3°) Les enduits bicouches (type LGlg) :
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4.4°) Les enduits monocouche inversé ou « sandwich » (type GLg) :
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