fashion week

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PHOTOS : WOUTER VAN VAERENBERGH

FASHION WEEKEND Un défilé, 11 talents, un jury de pros présidé par Nathalie Rykiel, un concours international, un prix, deux gagnants ex æquo, 700 invités VIP et une party jusqu’au cœur de la nuit. Le Fashion Weekend, septième édition, c’est tout cela. Album photos. PAR ANNE-FRANÇOISE MOYSON ■

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our & Taxis habillé de voiles blancs et éclairé à la bougie, le bruit sourd d’un cœur qui bat au rythme de la mode. C’était le 20 octobre dernier, à Bruxelles, le Fashion Weekend 2010, organisé par Le Vif Weekend et Knack Weekend. En backstage, onze jeunes créateurs sélectionnés dans les écoles de mode les plus prestigieuses du Vieux Continent – La Cambre Mode(s) à Bruxelles, l’Académie royale des beaux-arts à Anvers, Central Saint Martins College of Art and Design à Londres, ArtEZ Hogeschool voor de Kunsten à Arnhem. Sur les portants, leur collection de fin d’études. Non loin de là, un jury attentif, présidé par Nathalie Rykiel, fille de Sonia, présidente et directrice artistique de la maison parisienne, Franc’ Pairon, fondatrice de La Cambre Mode(s) et aujourd’hui directrice du programme « Postgraduate de mode » à l’Institut français de la mode, à Paris, Natalia Brilli, créatrice, Sandrina Fasoli et Michael Marson, duo créateur de Sandrina Fasoli qui a gagné la première édition du Fashion Weekend en 2003 et Raf Vandersmissen, collaborateur de Dries Van Noten. Au final, deux gagnants, ex æquo, Léa Peckre et Matthew Harding, plus deux coups de cœur de Nathalie Rykiel. Les premiers remportent 10 000 euros, les seconds, un stage à Paris chez la reine de la maille. Impressions subjectives, souvenirs, frissons et joyeux pêle-mêle. ■ 80/ www.levifweekend.be

Nathalie Rykiel, présidente du jury (à droite) et Delphine Kindermans, rédactrice en chef du Vif Weekend.

DES CONCEPTS. Je suis très frappée par le côté intellectuel et cérébral du travail de ces jeunes créateurs, note Nathalie Rykiel. L’Holocauste, les cimetières, les sculptures cinétiques du Russo-Américain Naum Gabos les ont inspirés. Mais cette dissertation intellectuelle prend à mon sens parfois trop de place. À trop intellectualiser, on en oublie l’essentiel. Et l’essentiel, c’est le vêtement, que les femmes doivent pouvoir porter, avec lequel elles doivent pouvoir voyager, bouger, conduire, et être belle.


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