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Bulletin de Santé Mondiale — Global Health Newsletter
Volume 7 Numéro 2 Mars 2014
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Bulletin de Santé Mondiale - Global Health Newsletter
Sommes-nous prêts à accueillir le projet de loi sur l’aide médicale à mourir? Les patients en phase terminale qui espéraient l’adoption du projet de loi 52 avant la relâche parlementaire devront attendre encore. Déposé par le parti Québécois, ce projet de loi cherche à encadrer les soins palliatifs, notamment en légalisant l’aide médicale à mourir1. Tous les partis à l’assemblée nationale sont pour son adoption. Cependant, de peur que la Parti Québécois utilise cette loi à des fins partisanes lors des élections qui s’en viennent, le chef libéral Philippe Couillard s’est positionné contre l’adoption prématurée du projet de loi. Ce dernier sera donc voté unanimement après les élections printanières. En plus de ce consensus à l’assemblée nationale, ce projet de loi reçoit l’appui d’une majorité de la population, et des médecins, de la fédération des médecins omnipraticiens du Québec, du collège des médecins et du Barreau du Québec. Cependant, sommes-nous réellement prêts pour la mise en place d’une telle politique et quels sont les problèmes que nous risquons de rencontrer lors de son application? Je salue certainement l’adoption du projet de loi proposé par le Parti Québécois, mais j’appelle à un effort collectif, venant particulièrement des hôpitaux et des universités afin d’offrir une meilleure offre de soins palliatifs. Tant qu’une majorité de médecins ne comprendra pas le caractère holistique et la philosophie centrale des soins palliatifs, et tant que la formation en soins palliatifs ne sera pas appropriée, la mise en application du projet de loi en décevra plusieurs. Nous nous devons premièrement de considérer l’évolution des soins palliatifs depuis l’ouverture des premières unités
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de soins en fin de vie aux hôpitaux RoyalVictoria et Notre-Dame, ouvertes en 1970. La relation entre le patient et le médecin a changé, donnant place à beaucoup plus d’autonomie au patient, par opposition au paternalisme médical. Le code civil du Québec reconnait maintenant le droit à chaque personne de prendre toutes les décisions médicales qui la concerne, et ce, même si un refus ou l’arrêt d’un traitement mènera à la mort. Ce choix qu’on offre maintenant au patient transforme ainsi la mort en un processus décisionnel complexe suivant les volontés en fin de vie du patient et de son entourage. Suivant un tel résonnement, la déposition d’un projet de loi permettant l’euthanasie n’est pas surprenante et témoigne beaucoup plus d’une évolution qu’on fait en tant que société et non d’une révolution. La translation des arguments propre à la sédation palliative2 ou à l’arrêt ou le refus de traitement vers l’aide médicale à mourir fut faite par une majorité des acteurs concernés. Cependant, une amélioration de la compréhension de ce que représentent les soins palliatifs reste à faire.
Laurent Darveau Vice-président aux affaires externes
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Suite au progrès scientifique fulgurant du dernier siècle, la mort d’un patient est devenue pour plusieurs médecins synonyme de défaite. Contrairement à cette vision, le paradigme qu’empruntent les soins palliatifs appréhende la mort comme un processus naturel de la vie, au mê-
Tant qu’une majorité de médecin ne comprendra pas le caractère holistique et la philosophie centrale des soins palliatifs, et tant que la formation en soins palliatifs ne sera pas appropriée, la mise en application du projet de loi en décevra plusieurs.
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me titre que la naissance. Le rapport rendu par la commission spéciale Mourir dans le Dignité, publié en mars 2012 suite à une grande consultation populaire, seconde ce propos, affirmant que « plusieurs médecins et autres professionnels de la santé ont du mal à accepter les limites de la médecine et leurs propres limites. Pour eux, la mort est un échec». , Il serait néanmoins souhaitable que les médecins soient moins hésitants lorsque vient le temps d’offrir des soins palliatifs qui pourraient bénéficier aux patients et leur éviter des souffrances inutiles. L’acharnement thérapeutique contre la mort devrait être ainsi repensé et une évolution vers une pratique plus humble de la médecine moderne, reconnaissant ses limites, se doit d’avoir lieu. Ce changement de mentalité se veut progressif et lent, et la venue de ce projet de loi contribuera, mais ne créera certainement pas un saut brusque dans ce nouveau paradigme. De plus, plusieurs témoins écoutés lors de la consultation populaire estiment que la formation des professionnels de la santé en ce qui concerne les soins palliatifs est insuffisante. Tout clinicien peut se retrouver dans une situation où l’utilisation de soins palliatifs serait appropriée et de meilleures connaissances permettraient dans un premier temps de mieux reconnaître quand la transition des soins curatifs vers les soins palliatifs devient appropriée et, dans un deuxième temps, amélioreraient la qualité des soins en fin de vie offerts. Selon la Dre Golda Tradounky, du programme des soins palliatifs de Département d’oncologie de l’université McGill, « il est incroyable que les vétérinaires reçoivent une meilleure formation en traitement de la douleur que nous futurs médecins. Les futurs vétérinaires reçoivent en moyenne 130 heures de cours uniquement sur le traitement de la douleur, alors que les étudiants de médecine, seulement une quinzaine d’heures». Le Dr Michel Morissette renchérit en disant qu’il n’a pas peur de la douleur ou de la perte de ses facultés, mais bien «de tomber entre des mains incompétentes». Je réitère donc mon appui à cette loi et invite les hôpitaux et les universités québécoises à contribuer à l’amélioration des soins palliatifs en formant un personnel plus qualifié pour soigner les maux propres aux patients en fin de vie. L’aide médicale à mourir doit être insérée dans un consortium où elle est considérée comme un soin palliatif approprié et non comme un échec à un traitement. Suite à ces progrès, ce projet de loi saura répondre réellement aux attentes des patients.
Dans ce numéro Sommes-nous prêts à accueillir le projet de loi sur l’aide médicale à mourir? Laurent Darveau
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SCORA Sherbrooke Kissed AIDS Goodbye Nina Nguyen
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Art thérapie Stéphanie Lanthier-Labonté
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Les Jeux de la démesure Laurence De Davide
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One Health Stijntje Dijk and Sophie Albers
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Quand stage rime avec voyage Mylene Guinlat-Beauregard
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Culture et perceptions Stéphanie Lanthier-Labonté
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Quelques images des derniers mois Conseil exécutif 2013-2014
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Messages d’IFMSA-Québec Conseil exécutif 2013-2014
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Bien que le terme « euthanasie » soit celui utilisé en Belgique et aux Pays- Bas, le thème choisi au Québec est «aide médicale à mourir». Le mot « aide » renvoie à la valeur incontournable de l’accompagnement. Quant au terme « médicale », il précise la nature de l’accompagnement, qui suppose l’intervention du médecin et du personnel soignant. 2
Administration d’une médication à une personne, de façon continue, dans le but de soulager sa douleur en la rendant inconsciente jusqu’à son décès.
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Campus de Sherbrooke SCORA Sherbrooke Kissed AIDS Goodbye
Nina Nguyen Coordonatrice locale des échanges cliniques Université de Sherbrooke
Following last year’s success, SCORA Sherbrooke took part, once again, in the “Kisses 4 CANFAR” fundraising campaign. Supported by the Canadian Foundation for AIDS Research (CANFAR), our local standing committee on reproductive health including AIDS (SCORA) ran this campaign from February 1st to 15th. Various activities were organized in order to raise awareness about the state of HIV/AIDS in Canada and in the rest of world, but also to raise funds for AIDS research. The Numbers Dubbed by many as the “disease of the century”, HIV/AIDS cannot be cured yet, despite all the false hopes. Although antiretroviral drugs, the mainstay treatment of AIDS, have gotten more and more efficient over the past years, they can only slow down the progression of the disease. Hopefully, even though AIDS cannot be cured yet, it is still possible to prevent its spread. Using protection during the whole length of a sexual intercourse and avoiding the use of contaminated needles, for example, are two easy ways to reduce the risks of transmission. However, despite all the public health campaigns, in the last year, six in ten Canadians who have had multiple sex partners did not use a condom the last time they had sexual intercourse. Although the rate of new HIV infections is steady in Canada, it is still
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alarming to know that one quarter of the Canadians with HIV do not know that they are infected. Since 24% of the newly reported cases of HIV worldwide were among youth aged 19 to 25 in 2009, it is easy to figure out why young adults are targeted by CANFAR’s initiative. The Kisses SCORA Sherbrooke, supported by the team at CANFAR who supplied the committee with fundraising material, organized a few activities during the first half of February. We did not change a winning combo: the “Cupcakes and Condoms” approach was also used for this campaign. The skilled bakers of our team led the bake sales events that we held at our lunchtime kiosks, while other teammates were distributing free condoms and answering questions about sexual health. In additions to our kiosks, we have also organized a movie screening during an evening, and launched a photo contest on social media in order to generate buzz. It was one of our dedicated members of the Saguenay satellite campus, Anne-Lou McNeil, who gave us “14 Days of Kisses”! Throughout the whole campaign, our members wore lipstick, kiss-shaped tattoos and macaroons to establish a visual trademark – a trend followed by many of our classmates.
Six in ten Canadians who have had multiple sex partners did not use a condom the last time they had sexual intercourse.
IFMSA-Québec | www.ifmsa.qc.ca Our most successful kiosk, held during a themed social event for Valentine’s Day, sweetly ended our campaign. Thanks to our supporters, a little more than $350 was raised towards AIDS research! However, numbers are not everything: sparking discussions about the state of HIV/AIDS, especially between young adults, was already great of an accomplishment. The Inspiration It was the second time our committee ran this campaign, and SCORA Sherbrooke hopes to inspire other local committees, both in Quebec and in Canada, to take part in CANFAR’s campaign. It was interesting to foster professional relationships with other non-governmental organizations that share our values and beliefs, even if their headquarters are not located in our province. Next year, SCORA Sherbrooke, strong of its new members currently in first year of medical school, will lead another “Kisses 4 CANFAR” campaign. Pucker up, ladies and gentlemen: we will be back in February 2015! -Thanks to CANFAR, who supplied us with fundraising material and supported our efforts. Thanks to our supporters, who attended our activities and donated to our fundraising campaign. Thanks to our dedicated members and coordinators, who ran an excellent campaign. For further information about the campaign: www.kisses4canfar.com For further correspondence: usherbrooke.lora@usherbrooke.qc.ca Connect with us on Facebook (SCORA.Sherbrooke) and on Twitter (@SCORASherbrooke).
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Art thérapie Ce janvier, un lundi soir bien ordinaire, nous étions une douzaine d’étudiants en médecine impliqués dans IFMSAQuébec à nous réunir à Sherbrooke pour passer une soirée à discuter de santé, d’engagement, de projets, et également pour un quiz sur les dates et statistiques importantes de chaque comité. Durant la soirée, le groupe devait également faire preuve d’imagination pour participer à la création d’une œuvre collective. L’art, quel puissant moyen de créer un esprit d’équipe! Imaginez que vous rentrez dans une salle, et qu’une toile vierge, ainsi que pinceaux, peinture, et "sharpies" sont à votre disposition pour laisser aller votre imaginaire. Bien entendu, un brainstorming sur la thématique choisie est de mise: pensons en dehors de la boîte! Fresque collective : l’art pour illustrer L’art peut aussi servir d’outil de mobilisation. Par exemple, la Journée mondiale des droits de l’enfant a été soulignée en 2013 par le Conseil général des jeunes de Jura, en France. Ainsi, leur fresque collective avait pour thème: le droit à grandir en bonne santé, le droit à recevoir une éducation, le droit à une identité, et le droit à la protection contre toute forme de violence (articles principaux de la convention). Les discussions pour la construction de la fresque ont permis d’aborder différents sujets: la déconstruction des préjugés, la solidarité, la tolérance, les différences… L’art-thérapie L’art-thérapie est une méthode thérapeutique permettant à une personne d’exprimer et de résoudre des conflits psychologiques ou émotionnels par la création artistique. Elle permet de prendre cons-
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cience de résistances personnelles, et également d’évaluer notre degré de créativité. Pierre Plante, psychologue et artthérapeute, mentionne que la « créativité est un élément essentiel d’une bonne santé. Plus une personne est créative, plus elle a une grande capacité de voir différemment des problèmes qui la confrontent dans la vie, et plus elle va être en mesure de générer plusieurs regards, plusieurs perspectives face au problème. » Actuellement, l’art-thérapie au Québec est encore méconnue et commence à entrer dans les hôpitaux. Elle est utilisée avec des patients victimes d’AVC, de traumatismes crânien ou émotif, ou aussi avec des enfants provenant de culture étrangère… De plus, la neuroscience serait en train d’expliquer que l’art-thérapie permet une reconnexion entre le système limbique (siège des émotions) et le néocortex dans le cas des traumatismes sévères, et donc que la création artistique favoriserait la reconnexion (Josée Leclerc, professeure et artthérapeute à l’Université Concordia).
Stéphanie Lanthier-Labonté Coordonnatrice locale du comité de santé mondiale Université Sherbrooke
usherbrooke.logh@ ifmsa.qc.ca
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Les Jeux de la démesure Qu’est-ce que l’Olympisme?
Laurence De Davide Étudiante de 2ième année Université de Sherbrooke
Selon le site officiel du Mouvement Olympique, « L'Olympisme est une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit. Alliant le sport à la culture et à l'éducation, l'Olympisme se veut créateur d'un style de vie fondé sur la joie dans l'effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels » C’est dans cette optique d’union et de pacifisme que s’inscrit le fondement des jeux olympiques et qui rend cet événement aussi inspirant qu’impressionnant. Le geste admirable de l’entraîneur canadien Justin Wadsworth qui a prêté un ski à un fondeur russe ayant brisé le sien, est un excellent exemple de cet esprit de fraternité qui régit les jeux. Les premiers Jeux Olympiques d’hiver ont fait leur apparition en 1924 à Chamonix, en France. Accusant 28 années de retard sur leur homologue estival, l’envergure des jeux d’hiver a toutefois pris de l’expansion pour devenir un événement mondialement attendu. De 16 pays et 258 athlètes en 1924, Sochi a accueilli 88 pays participants et plus de 2800 athlètes cette année. L’engouement pour les sports d’hiver a donc subi une réelle ascension, même auprès de pays moins nordiques. Le Zimbabwe a d’ailleurs envoyé son tout premier participant cette année, Luke Steyn, en ski alpin.
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Chaque année, en plus des disciplines présentées en compétition, des sports sont aussi pratiqués en démonstration, afin d’en faire la promotion. Cette année, c’est le patinage artistique synchronisé qui a été présenté. Un de ces sports mérite une mention spéciale. Le ballet ski, ou acroski, une discipline d’origine canadienne qui plus est, a été présenté en 1988 et 1992, mais n’a malheureusement jamais été un sport de compétition officiel. Alliant grâce, souplesse et habiletés, le ballet ski forme un amalgame assez étonnant d’acrobaties et de chorégraphie sur fond musical, un peu à l’image du patinage artistique. Peut-être qu’un jour aurons-nous la chance de voir cette intrigante discipline refaire son apparition. Bref, les JO sont en constante évolution, l’introduction du saut en ski féminin, du slopestyle et du ski halfpipe cette année en est la preuve vivante. Tant au niveau sportif que de la parure, ces jeux ont repoussé certaines limites. L’extravagance du pays hôte est saisissante. Quelle borne est-il possible de franchir pour impressionner le monde entier, sachant déjà que, par exemple, l’expropriation
C’est dans cette optique d’union et de pacifisme que s’inscrit le fondement des jeux olympiques et qui rend cet événement aussi inspirant qu’impressionnant.
IFMSA-Québec | www.ifmsa.qc.ca d’habitants des abords de la Mer Noire est réelle? Avec des dépenses historiques de 50 milliards de dollars pour l’organisation des jeux de Sochi, la marche est de plus en plus haute pour les futurs hôtes de cet événement international. Ce sera à la Corée du Sud et sa ville PyeongChang de reprendre le flambeau olympique afin d’accueillir des athlètes dévoués à leur sport et en quête de l’accomplissement d’une vie, en 2018. D’ici là, Rio pourra nous impressionner en 2016 lors de la présentation des Jeux Olympiques d’été.
Nombre d’athlètes canadiens: 221, un record pour des jeux d’hiver pour le Canada!
La plus grosse délégation: les États-Unis, avec 230 athlètes
Les sports présentés à Sochi en 2014 : Biathlon Curling Patinage artistique Saut à ski Ski alpin
Source: CTV news
Bobsleigh Hockey sur glace Patinage de vitesse Skeleton Ski de fond Combiné nordique Luge Patinage sur courte piste Ski acrobatique Surf des neiges
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One Health
(Article initially published in Global Medicine, a journal from IFMSA-Netherlands) Stijntje Dijk and Sophie Albers IFMSA-Netherlands
When you ask a doctor about interdisciplinary health collaboration, they tend to name different sorts of specialists – like cardiologists, neurologists and surgeons – working together. The One Health concept, also known as One Medicine, tries to improve collaboration not only within, but also outside the profession of human medicine. The initiative aims to strengthen the bonds between physicians, nurses, veterinarians, dentists and other health and environment related disciplines. Cooperation can enhance public health efficacy, expand scientific knowledge base and improve medical education and clinical care. In February 2011 the first International One Health Congress took place in Melbourne, Australia. Since then there has been a large mobilization in favour of One Health. Global need for collaboration Worldwide, nearly 75% of all emerging human infectious diseases in the past three decades originated in animals.1 Environmental health may affect human and animal health through contamination and pollution. To provide adequate healthcare, food and water for the growing global population (estimated to grow from 7 billion in 2011 to 9 billion in 2050), health-care professions and related disci-
The initiative aims to strengthen the bonds between physicians, nurses, veterinarians, dentists and other health and environment related disciplines.
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plines and institutions must work together. Collaborations will beneficially impact the health of both people and animals, for example in the fields of research and infection control. In medical school, students do not learn anything about veterinary medicine. Human and veterinary medical education are separated in order for students to focus on their own patient groups and by this provide the best care. But, aside from the differences, these two studies also have much in common. Think of the use of antibiotics in veterinary medicine, that can lead to antibiotic resistance in bacteria causing a problem for human infection treatment. And what to think of food safety and zoonoses? A problem in developing countries… The World Health Organization (WHO) defines a zoonosis as: “any disease or infection that is naturally transmissible from vertebrate animals to humans. Zoonoses may be bacterial, viral, or parasitic, or may involve unconventional agents such as fungi or prions.” Zoonoses are a worldwide problem. Especially in developing countries, where the risk of contracting a zoonotic disease is high. The major means of income in those countries is farming and therefore the people are in close contact with domestic animals and poultry, which leads to frequent exposure to sick or infected animals. It is easy to imagine that the water people use to bathe and cook their food in, is easily contaminated by their livestock.
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Factors that contribute to the spreading of zoonoses are unhygienic living conditions, poor personal hygiene, lack of education, and poverty. According to the WHO, in 2005 alone 1.8 million people died from food-born diarrheal diseases caused by bacteria such as Escherichia coli or Salmonella. The great majority of these deaths occurred in developing countries, with 90% of these victims under the age of five.2 Lastly, zoonoses are not a mere health issue, they also create an economic problem. For example, Jean Kamanzi from the World Bank estimates that food-and-mouth disease costs Taiwan $5-8 billion. Another example is the Nipah virus in Malaysia, which costs the country $350-400 million.3 This economic impact is caused by loss of labour due to illness, a decline in production of livestock and livestock products and restriction and reduction of international trade. All in all, one can see that zoonoses have a large negative impact on developing countries.
Factors that contribute to the spreading of zoonoses are unhygienic living conditions, poor personal hygiene, lack of education, and poverty. According to the WHO, in 2005 alone 1.8 million people died from food-born diarrheal diseases caused by bacteria such as Escherichia coli or Salmonella. the number of people getting sick and dying after eating food infected by pathogens – respectively 650 000 and 75 each year in the Netherlands alone.5 In the developed world the economic impact is not so much caused by loss of labour, but rather by a decline in industrial production and restriction of international trade. Kimanzi estimated that the emergence of foot-and-mouth disease and Bovine Spongiform Encephalopathy, BSE in short, cost the UK over $40 billion per year.3
…and in developed countries as well
Your problem?
As opposed to what many people may think, considering the risk factors mentioned earlier, zoonoses are not limited to developing countries. In the developed or newly industrialized world, zoonoses are a great risk for public health as well. Remember the large SARS outbreak in China in 2003? A virus that used to be limited to animals caused this severe acute respiratory syndrome. Another example is the methicillin resistant staphylococcus aureus, better known as MRSA, every hospital’s worst nightmare, that can be transferred from animals to humans. In the first half of 2009, 659 cases of animal-related MRSA were reported in the Netherlands.4 Being carrier of MRSA is not a direct threat to everyone, but the microbe can cause life-threatening infections in sick or older people. The best way to prevent MRSA is good hygiene. Better hygiene would also decrease
If you never had food poisoning and if you are not a farmer, you might still think that zoonoses have little to do with you. But consider the threat of zoonoses your pets might be carrying. Cats and dogs can serve as reservoirs for cat scratch fever and rabies. Petting your animal could lead to certain fungus infections that can be transferred to humans through skin-fur contact. In some cases you do not even need to be in direct contact with your pet to get sick. Pregnant women have an increased risk of contracting toxoplasmosis, through the litterbin of their cat. Several other parasites present in animals’ urine and faeces can be dangerous to humans. This article illustrates the need for good collaboration between veterinary and human medicine. It is important that both branches of medicine are aware of the fact that diseases can be transferred from animals to humans. An interdisciplinary approach will lead to new insights into preventing and controlling zoonoses.
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Bulletin de Santé Mondiale - Global Health Newsletter Together, we can One Health can be achieved through joint educational programmes between human and veterinary medical schools and schools of public health and environment, joint efforts via health networks and conferences and collaboration in clinical care for better treatment and prevention of cross-species disease transmission. Working together on comparative medicine and environmental research, development and evaluation of new diagnostic methods, medicines and vaccines and interprofessional education will lead to better prevention and control in the future. Both students and health care professionals should be encouraged to take initiative and to take responsibility to get more informed about One Health and global health related problems. Together, we can make a change. The International Federation of Medical Students Associations – the Netherlands (IFMSA-NL) is an organization for medical students. They form an international platform for student initiatives to create awareness about global health and improve global health in communities, as well as to encourage students’ personal development as future health care professionals. IFMSA-NL is part of both the “International Federation of Medical Students’ Associations” (IFMSA) and the “European Medical Students’ Association” (EMSA). This article was written on behalf of the Standing Committee On Medical Education, an organ within IFMSA -NL aiming to implement an optimal learning environment for all medical students around the world. They support active involvement in education and encourage students to seek opportunities for further development of and participation in extracurricular activities. Through worldwide efforts they create sustainable changes around the world, for medical students, the generations to come, and future patients and our communities, who are in fact the final beneficiaries of medical education.
Nouvelles d’IFMSA Les associations membres ont adopté avec une importante majorité les prises de position suivantes:
Access to safe abortion Ending discrimination to better the health of LBGT Palliative Care (co-proposé par IFMSA-Québec) Trade & Health (co-proposé par IFMSA-Québec) Future development goals (co-proposé par IFMSAQuébec) Medical placement abroad (co-proposé par IFMSAQuébec)
IFMSA est la première organisation internationale à prendre ouvertement position sur le sujet de la santé de la communauté LGBT. Il y a de quoi être fiers! Le conseil exécutif de la Fédération a également été élu: Président: Agostinho Sousa (Portugal) VP Interne: Jason Van Genderen (Pays-Bas) VP Externe: Claudel P-Desrosiers (Québec) Secrétaire général: Karim Abu Zied (Égypte) Trésorier: Wael Nasri (Tunisie) L’hôte de la rencontre de mars 2015 sera la Turquie. Pour plus de nouvelles sur la rencontre, visitez le blog: http://blog.ifmsa.qc.ca
Congrès national de printemps d’IFMSA-Québec 10 et 11 mai 2014 | Montréal Soyez des nôtres!
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Quand stage rime avec voyage
(Article initialement publié dans la revue Première ligne)
Mylene GuinlatBeauregard Étudiante Université de Montréal mylene.guinlatbeauregard @hotmail.com
Été 2013: il n’était pas question que je travaille ou que je reste à la maison pour mon dernier été de vraies vacances! J’avais besoin de défis et d’aventures! Les possibilités étaient nombreuses, mais ayant eu de bons commentaires sur les programmes d’IFMSA, je m’y suis inscrite, destination: BARCELONA! Bien avant que cette ville soit popularisée au Québec par la fameuse variété Occupation double à Barcelone, la capitale de la région de la Catalogne, comptant plus d’un million d’habitant et ayant une renommée économique et touristique mondiale, borde la mer Méditerranée par ses paysages pittoresques, sa vie nocturne, sa culture et son architecture signée Gaudi. Trèves de géographie et de démographie, j’ai eu la chance de passer quatre semaines dans cette merveilleuse ville dans un contexte de stage médical, certes, mais aussi pour visiter et faire de nouvelles rencontres précieuses. L’IFMSA (International Federation of Medical Student) offre la possibilité de faire un stage médical dans un autre pays tout en s’occupant du logement et d’un programme social avec des activités hebdomadaires dans le but de découvrir la région et de favoriser la rencontre d’étudiants venant des quatre coins du monde. Idéalement, la maîtrise de l’espagnol et du catalan est très utile si l’intention est de faire créditer le stage au Québec, mais, personnellement, ne sachant que quelques phrases seulement à mon départ, c’était un défi personnel! Je suis donc partie en terrain inconnu et en langue méconnue.
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Mise à part faire le plein de caféine quotidiennement, j’ai beaucoup appris sur le système de santé espagnol, les procédures, la gestion gouvernementale et la relation patientmédecin, qui est d’une proximité incroyable: il n’était pas rare de donner la bise aux patients! Tous les matins, je prenais un bon cafe con leche au petit restaurant du coin et je sautais dans le train en direction de l’Hospital General de Granollers, où j’étais attribuée dans le département de médecine interne. Bien que la langue de Cervantes domine cette région, lors de communications avec les médecins, les patients et le personnel, je pouvais me débrouiller en anglais ou bien par mime, ce qui est, ma foi, très efficace et parfois assez drôle! Mon rôle était celui d’accompagner un médecin lors de ses visites médicales en l’assistant dans ses interventions et en faisant l’examen physique sous sa supervision. De mon expérience personnelle, les gens sont très accueillants. Médecins et patients sont d’une gentillesse irréprochable et d’une patience sans équivoque. J’étais l’attraction du département et tout le monde voulait m’aider, m’appuyer et m’accompagner pour un petit café à la cafétéria. Mise à part faire le plein de caféine quotidiennement, j’ai beaucoup appris sur le système de santé espagnol, les procédures, la
IFMSA-Québec | www.ifmsa.qc.ca gestion gouvernementale et la relation patient-médecin, qui est d’une proximité incroyable : il n’était pas rare de donner la bise aux patients! L’après-midi, j’étais libérée vers les 13 heures pour aller découvrir la ville et ses faubourgs ainsi que pour participer aux différentes activités organisées par le programme avec les autres stagiaires en médecine, tout comme moi, dans la région. Disons qu’après quatre semaines dans les rues, les restaurants, les discothèques, le métro, les plages de Barcelone, cette dernière n’a plus grands secrets pour moi! On a même eu la chance de visiter des villes avoisinantes, des festivals et des excursions en montagne lors de nos fins de semaine d’escapade. Enfin, je ne peux guère affirmer que médicalement parlant, mes connaissances ont évoluées de façon fulgurante, mais il en est totalement autrement sur le plan personnel. Partir seule dans une ville étrangère, cohabiter avec deux Serbes, une Roumaine et une Mexicaine, communiquer dans une langue inconnue, ne pas avoir une seule journée de pluie en 4 semaines, devoir sortir jusqu’à 5 heures du matin pour prendre le premier métro, s’étendre sur une plage sous des 35 degrés Celsius, ne sont pas de tout repos. Sans blague, il y eu des hauts et de bas, mais j’en sors d’autant plus gagnante de cette expérience. J’ai appris beaucoup sur moi-même et sur les autres. Bref, je conseille ce stage à quiconque désirant vivre un défi unique et qui cherche à ouvrir ses horizons sur une nouvelle culture. Vous avez des questions ou des commentaires? Vous partez à Barcelone prochainement et vous avez les moyens d’emmener un guide privé? Il vous brûle d’envie de connaître le restaurant à tapas à ne pas manquer à Barcelone? Vous pouvez m’écrire et il me fera plaisir de vous répondre!
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Culture et perceptions Un peu de moi Octobre, 2013, Sherbrooke. Discussion avec une italienne, étudiante en médecine, présentement en échange clinique à l’Université de Sherbrooke.
Stéphanie Lanthier-Labonté Coordonnatrice locale du comité de santé mondiale Université Sherbrooke
usherbrooke.logh@ ifmsa.qc.ca
«Comment se fait-il qu’un étudiant puisse parler aussi amicalement à un patron? »; incompréhension de mon amie visà-vis notre hiérarchisation des rôles. J’apprends qu’en Italie, il est rare qu’un étudiant du pré-doctorat s’adresse directement au patron; il vaut mieux s’adresser au résident. J’apprends aussi qu’il est mal vu de poser une question directement durant un cours, parce que c’est mal vu par les autres étudiants: il s’agirait d’attirer l’attention. Je ne m’attendais pas à ces différences. Novembre 2013, Sherbrooke. Discussion avec un autre étudiant. « Savais-tu qu’en général, en comparaison à l’opinion du patient « purement » québécois, le patient immigrant trouve le médecin québécois plus incompétent? Entre autre, le patient ne comprend pas pourquoi le médecin lui demande son opinion sur la raison de consultation et ce qui en serait la cause. » Pourtant, n’est-ce pas de cette façon qu’on apprend à questionner l’avis du patient, de manière à entretenir la relation avec celui-ci? Janvier 2014, Panama. Rencontre régionale des Amériques d’IFMSA. J’ai la chance de rencontrer et d’échanger avec des étudiants de plus d’une quinzaine de pays de mon continent! Il est incroyablement enrichissant de questionner les méthodes d’enseignement de chacun des pays, leurs difficultés, leur cheminement, les enjeux en santé qui sont mis à l’avant en santé publique…
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Certains de mes pairs suivent un parcours différent du mien, et ont la chance de discuter de l’avortement. Elles me racontent comment le point de départ de chaque étudiant au sujet de l'avortement était différent en fonction de ses croyances, de la politique du pays vis-à-vis l’avortement, et de l’ouverture d’esprit face à un sujet qui peut être tabou encore de nos jours dans plusieurs endroits du monde. Comment éduquer sans choquer, et surtout, comment savoir si une personne est ouverte à discuter d’un sujet sans la brusquer? Explorez cette carte du monde si vous voulez savoir les types de légalisation de l’avortement et cela pour tous les pays: http://www.worldabortionlaws.com/ map/ Février 2014, Sherbrooke. Réflexion. Ma culture, qu’elle est-t-elle? Comment affecte-elle mon comportement, et mon aptitude en tant que futur professionnel de la santé? Dois-je chercher à la laisser en dehors de mon jugement professionnel, ou la compréhension de son influence sur ce dernier est suffisante?
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances»
IFMSA-Québec | www.ifmsa.qc.ca La compétence culturelle Nos valeurs culturelles sont la base de notre comportement, et de nos attitudes. Et cela, que nous en soyons conscients ou pas. En effet, nos valeurs sont le filtre à travers duquel nous évaluons les actions et les attitudes d’autrui (Schoeffel, Cinfo et Thompson, 2007). Dans le domaine de la santé, le concept de compétence culturelle est de mise dans la relation de soins avec le patient issu d’une culture différente. C’est une notion qui se définit comme le savoir et les compétences nécessaires pour faire face aux différentes cultures pour qu’un professionnel puisse interagir efficacement auprès du patient d’origine étrangère. La compétence culturelle comprend la reconnaissance de l’influence de sa culture sur sa propre vision du monde, l’attitude envers les différences culturelles, la reconnaissance de pratiques culturellement différentes, et les aptitudes interculturelles, telle que la communication interculturelle. Le dialogue est un processus affecté par les différences entre le travailleur et son patient; des différences qui sont à la fois culturelles et structurelles en terme de position sociale et de contexte social. Ainsi, le travailleur doit entreprendre une réflexion sur l’influence de sa culture, et de sa position sociale (M. Chung Yan, 2010). La santé mentale des immigrants au Canada Au Canada, les professionnels œuvrant dans le domaine de la santé mentale sont confrontés de routine à travailler avec des groupes multiculturels (M. Chung Yan, 2010). Au 21 e siècle, la commission de la santé mentale du Canada met de l’avant le besoin d’améliorer la prestation de soins en santé mentale pour répondre aux besoins des immigrants, des réfugiés et des groupes ethnoculturels. C’est en effet un défi auquel nous sommes confrontés. Ainsi, l’effort d’améliorer la compétence culturelle fait partie du plan d’action: il s’agit de faire bénéficier les clients des minorités ethniques et raciales des mêmes traitements que les autres clients. « La langue et la culture jouent un rôle important dans la prestation de services en santé mentale. Par exemple, si je consulte un prestataire de services qui ne parle pas ma langue et ne connaît pas ma culture, je ne serai pas capable de lui expliquer mon problème comme je le veux et, même s’il me comprend, il ne pourra tout de même pas me fournir un traitement adapté à ma culture, ce qui est très important. » — Participant à une séance de réflexion (Commission de la santé mentale du Canada) Modèle des orientations de valeurs Il existe des modèles d’orientations de valeurs par F. Klukhohn, Strodtbeck et G. Hofstede qui établissent des liens entre le comportement et les valeurs culturelles. Ces modèles peuvent servir de base pour entretenir une réflexion sur nos propres valeurs culturelles et leurs différences avec les personnes de cultures différentes que nous côtoyons (Schoeffel, Cinfo et Thompson, 2007).
Orientation L'être humain et la nature Sens du temps Nature humaine Activité Relations sociales
Spectre des orientations de valeurs Subordination à la nature
Harmonie avec la nature
Maîtrise de la nature
Orientation vers le passé Fondamentalement mauvaise Modifiable / immuable Etre
Orientation vers le présent Neutre, ou bonne et mauvaise Modifiable / immuable Etre et devenir
Orientation vers le futur Fondamentalement bonne Modifiable / immuable
Lignée Décisions verticales
Interdépendance Décisions de groupes
Individualisme Autonomie de décision
Faire
Note : Les cultures mentionnées sont basées sur des fonctionnements majoritaires dans les cultures.
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Bulletin de Santé Mondiale - Global Health Newsletter Également, Hofstede, en 1991, se base sur des recherches dans 53 pays pour illustrer des exemples de variables culturelles.
Cultures individualistes Identité en termes de « Je » Objectifs individuels Priorité à l'interindividuel Réciprocité optionnelle Gestion de personnes
Cultures collectivistes Identité en termes de « Nous » Objectifs de groupes Priorité au groupe Réciprocité obligatoire Gestion de groupes
Exemples de pays où Hofstede a trouvé un pourcentage élevé de personnes pour qui l'individualisme est central : États-Unis, Australie, Grande-Bretagne, Canada, PaysBas, Nouvelle-Zélande, Suède, France, Allemagne
Exemples de pays où Hofstede a trouvé un pourcentage élevé de personnes pour qui le collectivisme est central : Guatemala, Équateur, Panama, Indonésie, Pakistan, Taiwan / République populaire de Chine, Japon, Burkina Faso, Kenya
Cultures à faible distance hiérarchique
Cultures à forte distance hiérarchique
Accent mis sur l'égalité Crédibilité individuelle Interaction symétrique Accent mis sur l'informalité Les subordonné-e-s s'attendent à être consulté-e-s
Accent mis sur la distance hiérarchique Séniorité, âge, rang, titre Interaction asymétrique Accent mis sur la formalité Les subordonné-e-s s'attendent à être dirigé-e-s
Exemples de groupes : Autriche, Israël, Danemark, Nouvelle Zélande, République d’Irlande, Suède, Norvège, Allemagne, Canada, États-Unis
Exemples de groupes : Malaisie, Guatemala, Panama, Philippines, Pays arabes, Inde, Mauritanie, Mali, Singapour
Faible évitement de l'incertitude
Fort évitement de l'incertitude
L'incertitude est valorisée Changement de carrière La prise de risque est encouragée Les conflits peuvent être positifs Les innovations sont attendues et souhaitées Exemples de groupes : Singapour, Jamaïque, Danemark, Suède, Hong-Kong, États-Unis et Canada, Norvège, Australie
L'incertitude est une menace Stabilité en termes de carrière Des procédures claires sont demandées Le conflit est négatif Maintien du statu quo Exemples de groupes : Grèce, Portugal, Guatemala, Uruguay, Japon, France, Espagne, Corée du Sud
Conclusion Pour conclure, « les valeurs culturelles structurent nos perceptions, et exercent une influence considérable sur les styles de communication et de conflit, ainsi que sur les normes non verbales que nous développons. » (Schoeffel, Cinfo et Thompson, 2007). Au fur et à mesure que nous explorons nos perceptions et celles des gens autour de nous, nos perceptions de valeurs culturelles peuvent se modifier. Plus nous apprenons l’art de la communication interculturelle, plus notre perception du monde se modifie. Le professionnel doit donc développer une haute ouverture culturelle, cela signifiant aussi de prendre conscience de son propre profil culturel!
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March Meeting 2014 - Tunisie Notre délégation
De gauche à droite: Frédéric Morin, Jouhayna Bentaleb, Mathieu Hains, Anne Paquette-Tremblay, Patrick Achkar, Claudel P-Desrosiers, Maxime Leroux-Lapierre, Camille Pelletier-Vernooy et Joel Neves Briard
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Assemblée générale (3 mars)
Début de la journée: 9h00, sessions présidentielles. Après avoir fait un tour de présentation rapide, nous avons parlé du processus de planification stratégique et de consultation publique d’IFMSA. Ceci était particulièrement intéressant, comme IFMSA-Québec est ellemême en cours de rédaction d’un premier plan de la sorte. Claudel P-Desrosiers
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New Generation of Global Health Leaders (March 4th and 5th)
Day 2 focused on advocacy: we asked the participants to develop some talking points regarding a
certain global issue; to prepare a 5 minutes objective presentation for the member states; and to draft a statement for a consultative session at the Global World Health Organization Simulation.
Day 3 was my favorite so far I think: I got to witness our participants’ progression, as they acted as
the civil society and they worked hard to influence the member states and to input the final resolution. We had recommendation to invest more in climate change and health research, to develop some mental health prevention policies and to ensure social floor protection.
Claudel P-Desrosiers
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Formation en leadership et santé mondiale Trois-Rivières (7 au 9 février)
Sous le thème de "Becoming the Physician of the 21st century", deux parcours parallèles étaient proposés: le premier plus classique en leadership, gestion et communication; le deuxième comprenant un volet santé mondiale et advocacy.
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Messages d’IFMSA-Québec IFMSA-Quebec Health and Human Rights Conference 2014 The Human Rights and Peace Committee from McGill University organizes a national conference, entitled "Beyond International Boarders, Advocating For Refugees Health". When: Saturday, March 22nd, 2014 - 10AM to 4PM Where: McGill University (Montreal) - McIntyre Medical Building (3655 Promenade Sir William Osler, Montréal). Registration: hrh.conference.ifmsa.qc.ca For any questions, email Kelly and Alexandre at mcgill.lorp@ifmsa.qc.ca.
MonWHO Simulation: les inscriptions sont ouvertes! La très attendue simulation du l'Organisation Mondiale de la Santé se déroulera du 28 au 30 mars 2014 à Montréal. Les inscriptions sont maintenant ouvertes au www.monwho.org The much awaited World Health Organization will take place in Montreal from March 28 to 30, 2014. Registration is now open at www.monwho.org.
Colloque de Santé Mondiale 2014 - Vous n'êtes pas prêts... Sur le thème L'industrialisation de la santé, à la poursuite d'un idéal contre nature? le Colloque de Santé Mondiale lance officiellement sa campagne de promotion. Le plus gros événement d'IFMSA-Québec de l'année se tiendra à l'Université de Montréal les 26 et 27 avril 2014. Réservez vos dates, aimez-nous sur Facebook et restez à l'affût sur Youtube. With this year's topic L'industrialisation de la santé, à la poursuite d'un idéal contre nature? the Global Health Colloquium lauches officially its promotion campaign. IFMSA-Québec's biggest event of the year will take place at Université de Montréal, April 26 and 27, 2014, and you do not want to miss it. Book the dates, like us on Facebook and stay tuned to Youtube.
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Équipe éditoriale / Editorial Team Antoine Desilets Claudel P-Desrosiers Auteurs / Authors Sophie Albers Laurent Darveau Laurence De Davide Stijntje Dijk Mylene Guinlat-Beauregard Stéphanie Lanthier Labonté Nina Nguyen
Photo de couverture / Frontpage picture: Assemblée générale d'IFMSA, Tunisie (Mars 2014)
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