Cover Crops for Natural Resource Management in West Africa (Book 4)

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P&cipaiory systems developmentrElabomtimde systhes @@aiiis

181

essais auxquels participent les villageois. Ainsi dew mois apres la mise en place de la cultwe, le CC organise une visite interpaysanne pour appdcier le comportement v15gktatif des plants suivant les traitements. A ceiie visite participent des delegations d'autres localitis oil les CARDER (Centres d'Actions Regionales pour le Wveloppement Rural)n'a pas encore dussi a vulgariser avec succes le M u m a . A la dcolte, le meme CC organise une dunion villageoise pour presenter les gsultats a partir des reprdsentations pphiques produites par ew-mCmes. Les rendements sont present& en mesures locales. Pendant la reunion les paysans experimentatem expliquent les avantages tires du Mucwza ainsi que les dificultks rencontrees et les solutions envisagees par eux pour les contourner. C'est a cetke dunion que les autres paysans visiteurs s'informent sur la technologic pour une eventuelle auto vulgarisation. Depuis le demarragede c a essai en 1997,trois reunions. (me par an) ont kt&organisees.

Discussion Une synthhse des resultats (Tableau 6) porte sur la reduction du rendement mars par l'association avec le Mucvna et l'effet du Munula sur le rendement mays en prerni6t.e et deuxi&meannde aprks Ia jachkre Mucuna. L'effet ndgtif de l'association M u m a sur le rendement mals varie de 0 B 14%avec une moyenne de 5%. Les effets du site et de 1"annCe (efFet de la variete du M u m a ) ne sont pas significatifs. L'augmentation du rendement du mals en premiere annde apes Mucuna B Zouzouvou et 2 Eglimd est relativement constant, variant de 22 a 29% et 0 a 5%, respectivement. A Toffo, I'influence du M u m a varie selon la varietd de Mucuna utilisde. L'effet du Mucuna sur le rendement mays en deuxibme annee est est aussi important a Zouzouvou et ti ToEo. I1 faut noter que I'effet de Mucma est cornpar4 B l'eEet d'un precedent I~gurnineusea graine (niebe ou arachide). Si c'dtait vraiment du mais en deuxieme saison, l'effet nubitif du mucuna serait plus important et on assiterait a une reduction du rendement mars due aux problemes phytosanitaires. L'essai contribue au developpement des syst&mesculturaux integrant le Mucuna avec une diminution de per&de la petite saison et compensation de cette perte. Partant du systeme d'assolement propose, le petit producteur perdrait chaque annee un tiers de sa &colte en deuxikme saison. Selon !es essais M M R (1990), le rendement de mars de second cycle varie entre COO et 800 kgha pendant la bonne saison en milieu paysan du dkpartement Mono. Or les dsultats en annde 2 (Tabieau 4) dans les essais de Zoumuvou, Toffo et Egliimt rnontrent une augmentation moyenne de 430 kg/ha par rapport au mays fume (I'effet de mucuna) et 800 kgha ap6s un an de Mvnrna par rapport & la pratique paysan (l'effet de Muctcna confondu avec I'efEet de I'engrais).


182 Corer tmps for natutat resource managemeWIanRss de mmmm eta8stion des ~u~

nafurwRes

Tableau 6. Estimationdes dbts lib a Pintegrationde Mucune dans te sysUrne (en %) dans le sud mnln.

Reduction par association M. pruriens vat. M i s Mucuna spp. Rajada Augmentation en 16 annee M. pnrriens var. utilis Mucum spp. Rajada Augmentation en 28 a n n k M. pnrriens var. utilis

3

1997 (Tableau 3) 1998 (Tableau 4)

7

14 0

10 0

1998 flableau 4)

29

1999 (Tableau 5)

5 0

50

22

1999 Vableau 5)

50

0

50

0

Selon m e modelisation consemtrice de ce s y s t h e [avec (i) rendement mab en deuxi&mesaison kgal A la moitid du rendement en premigre saison, (ii) reduction de rendment mars de 5% en association avec Mtrcuna, (iii) maintien de rendmat initial en mays continu, et (iv) augmentation de 25% en premiere annee apres Muclcna et 15Ya en deuxihe annte] il y a un surplus de 100 kgka de mals dans le s y s t b e maislMunma A Zoutouvou sur trois ans par rapport au s y s t h e mars continu. Le surplus est beaucoup plus 8evC (jusqu'h 600 kgka ou 15%) si le rendement ma3 diiinue en culture pur d'une am& I'autre, ce qui est plus probable. A ce surplus de production s'ajoute la reduction des sarciages de la culture de ma'Ss qui est un avantage en maind'ceuvre. Ces r4sultats sont traduits dans un langage qui permet aux paysans de cornprendre les avantags du nouveau systeme. Certains paysans ont reconnu que I'assolement permet de perdre peu de rendement dans I'immtdiat mais de gagner plus dans le futur. Q'autres circonstances telle que la secheresse observie A Togo en 1998 ont aid6 h la sensibitisation des producteurs en w e d'une adoption du Mucma. En observant le Tableau 4, le surplus de rendement du mars dans la sole 1 est le rksultat de la limitation de I'6vapotranspiration par la biomasse de Mumila laisste sous fome de paillis. L'hvaluation de la quantitd de biarnasse seche h Toffo aprgs un cycle de M. pmriens var. utiiis a donnee en moyenne 7 tha. Les paysans ont iprouvt des difficultks pour recolter le ma'is dans ces rdsidus du Mtrcuna en 1997.Ce rksultat a amen6 la recherche a proposer Mucuna spp. Rajada pour les terres ferEiles oii i'objectif principal de la technoiogie est de lutter contre les adventices, comme c'est le cas B Toffo et A Eglime. Cependant,. les rksultats de 1998, une mate avec des pCriodes de stcheresse, ont amen6 les paysans B revenir sur leur decision. L'abondance de biomasse de M u m a e n phriode de stcheresse est plus un avantage qu'un contrainte. La biomasse empsche les rats de dktruire les semis et maintient i'humiditt du sol en periode de sdcheresse prolongde.


Pour accroik Ies taux d'adoption du Mucunn, des efforts supplementakessont en train d'etre men& par I'dquipe Recherche-D6veloppemeat Sud-Benh @-D Sud) dep.uis 1992 pour trouver m usage des gmhes par les producteurs, notamment pow l'alimentation humaine et h a l e . Dans ce cadre on cite la visite des paysans du ddpartement du Mono au Ghana oG la graine de M m a est utilisee en petites qwtitds pour la prBparation de la sauce. En production mimale, Gbego (1996)a mis au point me ration dimenZaire B base de graines de M u m a pour no&

les gorcs.

Conclusions et recommandations La division du champ en petites soles qui reqoivent tous les trois am le Mtlcuna est un moyen pour accrobe le iaux d'adoption de cette technologic, car la perte de la petite saison est repartis sur de petites superficies. L'asolement avec m e rotation entre cultures vivri6res et le Mucuna sur m e pdriade de txois ans ne s'est pas iraduit par une diminution de la production totale rnalgrk la perte de la petite saison de culture en premitre annee. De plus le paysan a realise de gains substantiels en main-d'oeuvre. La secheresse de I998 etait un evenement occasionel et supplementaim qui a convaincu les paysans de la ndcessitd d'une couvertute adequate du sol grace au mulch du Mucunrr. Une bonne perception de ces dsultats par les paysans est dependante d'une bonne communication, une restitution des rksuliats A travers un sysikme oh les paysans eux-mCmes muvent les rnetlrodes pow interpriier ces r6sul2ais.

Remeaciement Le travail est finance par le projet RAMR, collaboration enire INRAB et 1'Institut Royal des Tropiques avec financement des Pays Bas. Nous sommes reconnaissant de I'appui intellectuel de M.J. Vlnar, conseil technique du m&meprojet et de V. Manyong pour deux relecteurs du rnanuscrite.

R4fkiences Dovonou H. 1994. Influence de la couverture du Mucunaprwiemvaritd ufiiissur la densitk du chiendent. Pages 401-404 duns Systkmes agraires et agriculture durable en Afrique subSaharienne. 3. Wolf (dir.). International Foundation of Science, Stockholm, Sweden. Gbkgo, T.1.1996. Complkmentation alimentaire des porcins avec les graines de. Dans Rapport Annuel 1996 R-D Sud INRAB, Cotonou, Btnin.

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184 Cnnsrcmps for natural rssoum managemenWPIanfesde muvemCre etgstion des r e s s o u ~ n

a

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~

~


On-fatm study of Pueraria cover-crop fallow system in the derived savanna of West Africa

'~tzternaiionolimti~ of T~opiEa!Agrtcuhe, iba&~,Nigeria, b~&rnu!iod ImIituztle o j T q i u d Agricuhw, Cotmum, Benin

Abstract The preliminary results from 3 years on-farm research at Alabata and Oyo, near badan, Nigeria co* that Pzerwia cover nop-Wow has positive effects on the subsequent food crop. Intercropped Pvermia did not lead to reduction in yields d associated maize. Timely slashingofPuermia at the end of the rainy season pwvented reduction in yields of cassava, a long dwadon cmp, and Pvearia rees&Iished without resowing. Farmers prefened to establish Pveraria with maize/cassava rather than with maize alone. The testing of promising, systems is being extended to other sites in the derived savanna of West Afria In co~aborationwith national agricultural research and extension services @ARES) and nangovement eaganizatioas (NGOs).

Rburn6 Les ksdtats prdiminairesde trois m B e s de recherche en milieu e e l menee i Alabata et B Oyo, p h d'Ibach (Nigeria) oat co&mQ que la jach2re de Pueroria c o m e plank de couve&ure a des eEets pbsitifs sut la cultwe vivrihre subsQuente. En condition &association cultmale, Pvercvia n'a entratne aucune &duction du rendernent du ma&. Un h c h a g e opportun de Pwerwiu, B la 61 de la saison des pluies, a emp8ch6 une &duction drr mndement du manioc, une cdture B qcle long et Paeraria s'est rd~tabfiesans 6tre ressemtk. Les agriculteurs p&femnt planterPuermia avec du maWmanioc p1&t que le ma& en pur. Le test des systimespmmetteurs est en cum d ' e x k ~ i o naux autres sites dans la savane dGvde d'AEkique occidende en coWoration avec les ~Pstemesnationaux & redherehe et de vulgazidon agricoles (SNRVA) et les 0 r g ~ o 1 1non s gouvernemmtales(ON).

Intmduction An on-station

ini-

h I990 aY the h t e m S o n a l Institute of Tropical Agriculture @m),Ibadan, hi the forest+avanna zone of southwestem Nigeria, suggested covercrop M o w with PuerarIaphaseoIor'descould be a better a l t e r n v e study


to traditional natural fallow f araising OF maintaining productivity of low activity clay (LAC) soils ofthe humid tropics under shortened fallow paiods (IITA 1997, Tim et al. 1999). Pzcermin fillow is a system with a &-year cropfallow cycle: in year 1, Pzrermia is established during the same season as the food crop, and h year 2, the entire field is fallowed with Puermia fian et al. 1999). As an alternative, the fallow period with Puermia can be reduced to 6 months only, i.e., a dry-season fallow. There are no additional costs of land preparation and weeding for Puerari'crestablishment, as &e cover crop w a ~ established with the food crop. Fixation of N by the Ptceraria fallow reduces (dry-season fallow)or eliminates (I-year fallow or longer] the need for N f d l h a p p l i c a t i o n to tbe food crops. The slow initial growth of Paeraria results in limited competition with tbe associated food crop. DG-season survival and the perennial cbaracteridcs of Ptleraria guarantee the survival of the: cover crop during the dry season, and at the onset of the rainy season it should produce substantial quantities of organic matter"To promote the adoption of improved cover crop fallow systems by farmers, on-farm research on Puerari~fallow was initiated in 1997 at Alabata village, 15tan northwest of Ibadan ( 7 3 5 ' ~3"52'~), ~ and in 1998 at Oyo local government area, 50 km north of Ibadan, in Ehe derived savanna.

Materials and methods Siaes Rainfall at Ibadan is around 1300 mm (30 years mean) with a bimodal pattern: a long rainy season from April to early August and a shotz season from September to October. The dry season is fiom November to Mmh. The soils in the area are mainly nonacid Alfisols and Entisols witb moderate levels of soil fertility: pH 6-6.5, organic carbon 0.&1%, Oisen P 3-5 m@g, exchangeable base 4-6 cmol (+)kg&,and clay 510%. Fanners in the area practice s h i g cultivation with a fallow period of 3 4 years and a cropping period of 1-2 years. Much longer fallow periods atso occur occasional1y. The cassava + maize intercrop is mainly planted in the fmt rainy season and is by far the dominant crop pattern. Fields are usually cleared and burnt by the end of the dry season, and subsequently the soil is heaped with the early rains. Maize is planted on the side ofthe heaps and cassava is planted on the top, mostly 1-2 weeks later. Fertilizer is seldom used.

1eatment and approaches There are two treatments in each fanner's field: Puermia fallow system and natural regrowth fallow. Farmers' fields from 200 to 1000 m2in size were considered as replications. This includes those established at different villages and various years. Some fanners established Puermia with maize alone and others with maize and


cassava intercrop. Famew apparently prefer the Zatter (Table 3) as cassavalmaizR intercropping can bring higher pmfits than sole maize. Fklds with P2cermia est&lished with maize and cassava all received 1 year of faow. Those having Pz1ernria established with sole maize m i v e d a @-season M o w only at Alabata '(Gelds I,%, 8; and 19) or a full I-year Mlow at Oyo Fields 1,2, and 6)(Table 3). With I-year Wow, P3cermia develops extensive roots and thus will recycle more nutiients from the subsoil. Individual f$mrers managed their fields with occasiod visits by IITA technicians. Such visits were more fkqueat dduring the time of establishmentto assist fanners in identifying Puermia seedlings, so ttrat they were not weeded out.

Operations In May/June 1997, 1998, and 1999, Puermia seeds were sown at &2 weeks after planting the food crop. Maize was harvested in August and Pueraria was allowed to grow undisturbed until the next cropping. For fanners who established Puerarr'awith maize and cassava, suggestions were made to redreduce Pvwaria competition with cassava by slashingPueraria in October to 10 cm above the ground. This was done for tojust above ground Ievel also in Field 3 at Alabata. This farmer even slashed fie& February 1998. Many farmers reduced the competition by timely slashing of the Puercvia which dimbed on the cassava. Pverariu was not slashed d Field 7 at Alabata. Cassava was harvested about 12 months after planting in all bids. Before next cropping, fieids were cleared and fueruria residue or regrowth of natural vegetazion were incorporated into ridges. Maize or maiZeJcassava was planted again. No fertilizer was applied except PK for Field 8; and NPK for Field 2 in 1998 at a rate of 45 N,30 P, and 60 K in kgha as urea (N), SSP (P), and MOP (K). Ground cover was measured using a pin-point technique. A strhg marked at every 20 crn was placed across the 2 diagonals of the plot. A metal rod with a pin-head was used to touch the siring at each I 0 cm mark. Points where the pin-head touched a plant (Pueraria)part was counted as part of the area covered by the plant. Ground cover was thereafter calculated as: (total no. of touching on plant padtotal no. of 10 cm markings) * 100. Visual assessment was done at end of the dry season to determine if Paeraria fallow had been established. Fields where Pueraria had been overgrown by weeds were not considered to be under Pvwwia fallow. Observations were discontinued in such fields in the subsequent year. Determination of above-ground dry matter of Pveraria was done with one or two 1 x 1 m quadrants in each plot. Make grain was harvested at I6 weeks after planting and calculated at 12% moisture levet while fresh tuber yields were measured for cassava har~estedat 22 months after planting.


W0 Cover cmps for natural resource management/Planfesde comrture ef gestion des ressources natvrelles

Resub and discussion

Ground aver and Pueran'a fallow establishment The p m d cover data were not conected in 2997 and 1998.Observation at 6months after p1mting in 2999 showed ground cover of Pumaria m g h g from 23 to 72% (Table 1). Poor gromd cover in some fields $idd 14 at Oyo) might be due to tbe extretnely low clay eontent in the top soil. LOWclay content often leads to insufficient supply of nutrients and moisture to Paeraria during earIy growth. Delay in weeding also conm'buted to poor Paeraria ground cover in Field 26 at Alabata and Field 16 at Oyo (Table .)1 Based on our experience, ground cover of 30-50% for most fields in October (one month before the dry season) might be good enough far the system with cassava as higher ground cover of Puermr'a might pose a t h a t to cassava grow&. P~iermia~can easily regrow without replanting. Observations on 2 fields with P~ermia planted in 1997 showed Puermb achieved 98% ground cover 6 months after clearing in 1999 without M h e r planting. Visual assessment showed that 60% of studied fields achieved good establishment of Pzierwia fallow in 2997.The poor establishment of Pumaria fallow in the other fields was due Eo delay in weeding (25%), wide-spacing of planting: 1 x 1 m (ti%), and unintentional weeding out (8%). With good field management, fields with good establishment of Pueraria fhllow were over 90% in 1998.

Cornpetion of Pueraria with food crop A good cover cropping system should have negligible competition for the food crop fiom the cover crop. The difference in maize andfor cassava yield with and without

Pueraria was measured to determine ifthe Puerarfa's competitiveeffect is significant. The &st year mean crop yields calculated for results in Table 3 are as follow: 1.46 tlha without Pueraria and 2.48 t&a with Puerwia for fields established with maize only; 1.22 tlha without Pueroria, and 1,I9tlhawith Puerm2a far the fields established with maize and cassava intercrop. The results clearly supported our hypothesis that the competition k m P~ermiais not significant to maize. However, the competition of Puermiu with cassava is obvious as the mean cassava tuber yield during the year of Puermia establisbnmt was 9.4 tlha with Paeraria compared with 10.5 ttha in the control. This diff'mce was especially large for Field 7 at Alabata (Table 31, where Pamaria was allowed to grow uncut till the hasvest of cassava. Siashing ofpaeraria in October (Yr. 1) and February (YE2) prevented a reduction in cassava yield (Field 3 at Alabata, Table 3). This suggeststhat the competition to cassava fkom Paeraria can be cmtm21ed by timely cutting of vigorous vines.


tabk 1. Groundaver ai6awnth atd Puerarr'aat Alabata and Oya measured in October 1999 (meanf S 9 . Field Nu.

Associated mpa

Ground cover

8 9 10 11

12 13 14 15 96 Mean '~sspdatedm p : crop established with Pueraria in the same season. M: maize; M

cassava

C: maize and

Biomass Tfre above-ground biomass production of Pzieraria ranged from 4 to 9.6 &and e d mated N f i e d with Puercuia M o w was b m 84 to 202 kg Nha within an 18-month growth period (Table 2). The mean value of above-ground biomass of 8 fields (6.5 t&a) was comparable to the 7.6 trha obtained by Tian et ai. (1999) in a researchermanaged trial.

Effect an subsequent cmp yields According to the cropfallow cycle with ttre system, only fields established in 1997

could provide data on the response of food crops to the Ptrermia fdlow.For these, cassava yields are still not available, as it will still take another 6 months to be harvested. The available data h m Fields 8-, 8+, 1, 3, and 7 at Alabata (Table 3) clekly suggestthat the introductionof Puerariomay result in higher maize grain yield campared to the control. Tn 2999, mean maize grain yields of these fields was 1.32t h a for the control and 2.54 t hfor the Pueraria system. These preliminary data confirm


190 CovPrcmps for naiural CI?SaummanagemerNPantes de armduraet gesricn dw ressomes tmmlles

Table 2 The abwe-gmund dry matter (DM-AB) of i&month Puerariacover crop infarmers' fields established in 1997 at Alabala and in 1998 at Oyo (mean SE).

*

Field No.

Associated -pa

DM46 {ma)

Estimated fixed N &g!ha)b

Alabata

3 7 Oyo 1

2 6

3 4 5 7

Mean

6.5 2 0.7

*

137 15

a ~ c i a t e map: d m p established with Puerarla in the same season. M: maize; M * C: maize and Cassava. % i d N: assuming Ncunentra8an in abcwe ground vegetation is 3% man et al. 1999)and N fixation is 70% (Cadisch eta!. 7989). 'only one determeation. d

ND: not determined.

our on-station findings of a positive impact on subsequent maize from Pumaria fallow.

Fmre plan Based on experiences, the on-farm trial with Paeraria fallow was extended to nesha and Asaba in Nigeria and Asmankese (near A m ) and Kumasi h Ghana (Fig. 1). The fieldwork is being implemented in mllabmtion with the Oyo-Osogbo Diocesan Agriculture Programme (OQDAP) of the Catholic church at Oyo, Leventis Foundation Agricultural School at nesha @GO), and Delta State University 1Asaba in Nigeria, the Mhistry of Food and AgricultwqWest Akim District at Asamankes'e, and the Crop Research hastime at Kmasi in Ghana Such activity should also provide i n f o d o n on the performance of the Pzwwia faUow system under various biophysical and socioeconomicconditions wbib increasingthe exposureofthe system to fanners. Additional activities are being planned, sucb as demonstration plots and pamphlet, poster and video production for wide dissemination of this technology.

Acknowledgements We thank Samson Enodumwenben for the fieldwork and Philip lgboba for the laboratory analysis. This paper is published as IITA publication number IIT.99/ CP/22.



Control Puerarle Control Pueraria 99

98

99

99

99

99

99

99

99

98

98

98

Year established

M+C

M+C

M+C

M+C

M+C

M+C

M*C

M*C

M+C

M-kC

Mac

M*C

Associated cropa NR NR NR NR NR NR NR NR N8 NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR

97 0.65 0.74 ND ND 0.66 0.62 NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR

Maize ltlhal 98

1.00 0.77 0.71

0.94

O.8?

0.99

1.04 0.98 0.80 0.87 1.04 1.00 ND ND 0.96 0.90 ND ND

F

F F F F F

99

'~ssociatedcrop: crop established with Puemn'a in the same season M: rnalze; M * C: maize and cassava. NR: Not relevant as the parlicular crop Is no1Included in the system or the system was not established by lhat year. TD: To be determined at the hawest of the particular crop. F: Fallowing year by system.

16

15

I4

13

12

11

10

9

8

7

Puerana

Control Pueraria Control Puerarla Control Pueraria Control Pueraria Control Pueraria Control Pueraria Control Puenria Control Puerarla Control Puerarla Control

4

5

Treatments

Field No.

Table 3. (Continued)

NR NR NR NR NR NR N NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR

9.44 7.92 9.36 8.00 6.60 6.00 TD NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR NR

F F F TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD TD

F

F

F

Cassava (Uha) 97 98 99

-


Figure I.Sites (.I k r testing improved (Pueraria)fallow in Nigeria and Ghana.

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Cover crop germplasm


Plant health testing of herbaceous legumes (Mrpcunapruriens varieties and Canavalia ensiformis)in .the Republic of Benin M.AyodeM, A.C. EiGkcP, d RJ. Chrskf' O~nfenur~~onal Imfitute of Tmpical Agricul~we~ IB& Nigeria. binternatid Imtitu!e of Tropical A g r i c u h , Cofanou.B i n i ~

Abstract Cover crops have been known to harbor some plant pathogens such as h g i , bacteria, and viruses which, if not controlled, could infect economic crops. Also the effect of cover crops can be reduced by disease pressure. Therefore, to ensure that pathogens are not disseminated to other countries, CIEPCA established a health certification program for its major cover crops. The program consisted of field inspection and lab testing. The field inspection was done before flowering, which enabled roguing of plants infected with viruses, and after seed h a t i o n , which permitted the exmination of the health of the pods. We report on pathogens observed on C a m & ensijior~~is, Mucuna pruriens var. ufilis,Mucum spp. P ~ t aMumna , spp. Rajada, and Mucuna cochinchinensis. In light of the results of this analysis, it was recommended &at seed lots containing Coliefotrichuw! ljndernuthimurn and CoIIe~ofrichum gloeospouioides should not be distributed internationally without prior treatment with an eff~cient~ngicide.

11 a kt&etabli que les plantes de couverture abritent des phytopathogenes tels que les champignons, les batteries et les virus gui, lorsqu'ils ne sont pas combattus pourraient infecter des cultures Cconomiques. Par ailleurs, I'eW des plantes de couvemre peut Cgalement etre riduit par la pression des maladies. Par cons@uent et afin de pdvknir la propagation des pathoghes d m d'autres pays, le CIEPCA a mis en place m programme de certification phytosanitalre pour ses principales plantes de couverture. Le programme a consis3 en des inspections au champ et des tests au laboratoire. L'hpection au champ a &C n5alide avant la floraison ce qui a permis l'tpuration des plantes infectkes par les virus et apds la formation des grains ce qui a permis This i s IITA manuscript number IITA/OO/CP101.


198 Cover crops for natutal resource rnanagemen~lanfes de cauvertrrreetgestiun des ressources naturelles

d'examiner les conditions phytosanitaires des gousses. Le present rapport porte sur les pathogenes observCs sur Canavalia ensifomis, Mzrcuna przfriens var. zttilis, Mucuna spp. Preta, Mztczina spp. Rajada et Mtrczrna cochinchinensis. A la lumi&redes risultats de cette analyse, il a Ctk recommandC que les !o?s de semences o~ la prgsence de Culleforrichztmlindemzrihiunzmi ,etde Colfefotrichrrmgloeosporioides avait 6th notke, ne devraient pas Ctre distribues au niveau international sans un traitement prdalable avec un fongicide efficace.

Introduction In recent years, many countries in Africa have incorporated herbaceous legumes into their fanning systems. These herbaceous legumes are now proposed (and sometimes adopted) for improved fallow systems, for the improvement of the soil structure, soil fertility, and in some cases, to control erosion and suppress weeds. Herbaceous legumes, like any other crops, are infected by pathogens. Cover crops have also been known to harbor some plant pathogens such as fbngi, bacteria, and viruses (Singh and Allen 1979, Lenne 1990) which, if not controlled, could infect cash crops within the farming system or nearby fields. The need for these herbaceous legumes has led to the transfer of seeds across borders and nations. Countries have regulations governing the importation and export ofplant materials. These regulations and legislation are to prevent the introduction and dissemination of pests in areas where they are not known to occur. Most herbaceous legumes grown worldwide are distributed within and between countries by seed. Most of the pathogens isolated from these seeds are seedborne. Seed transmission has been responsible for the introduction of many diseases into different countries. Therefore, in compliance with the international requirements for the importation and export of plant material to ensure that pathogens are not disseminated to other countries, Centre d'lnfomation et d'Echanges sur les Plantes de Couverrure en Afiique (CIEPCA) established a health certification program that will ensure that the seeds distributed to collaborators are fiee of potentially infectious pathogens.

Testing program of CIEPCA In 1998, farmers in the provinces of Atacora and Borgou (northern Benin) multiplied 4 varieties of Mucuna ( M ~ m n pwiens a var. u&iCis,M.ppztriem var. uiilis Rajada, M. puriens vat. fc&iCfsPreta, and M. cochinchinensis) and CanavaCia ensgorrnis in their farms. Foundaxion seeds were supplied,tothe fanners by CIEPCA. In order to select disease free seeds, the multiplication fields were inspected twice during active growh. The fmt inspection was carried out before flowering, which enabled roguing of plants iafected with vhses. The second inspection was after seed


Cover crop gemrpIasmfM~Bnelg~nbfigu8 de @antes de ccuverlure 199

formation, which permitted the health of the pods to be examined. For certification, field obsewation was followed by laboratory seed health testing ofthe harvested seed lob. The laboratory techniques used for the seed health testing were: Dry seed inspection. Blotter method (seeds geminated on blotters, for 8 days and then examined under the microscope for presence of pathogens). Agar method (seeds plated on nutrient broth yeast agar and incubated for 4 days then examined and isolated pathogens, h g i , and bacteria subcultured and identified using specialized media). Serological tests for viruses. Electron microscopy.

During the inspection visits, more P h a leaf spots and anihracnosewere observed on M. prwiens var. atititis than on Mucuna spp. Preta, Mucuna spp. Rajada, and M cochjnchinemis. Similar leaf spots were also observed on two wild species-Hetitis s~aveolens(Lamiaceae) and Pemisetzin~po~vsfuchion(Poaceae)-which are potential host plants. The following fungi were isolated during leaf and seed analysis in the laboratory: Co11etottichm .!indemurhianzirn and C. gloeospuvioides, causal agents of iillthracnose on leaves and stems (and potentially on seed) C.fruncatum, the cause of brown blotch lesions found on the leaves and stems Macrophomi.izaphmeolinu,the causal agent of ashy stem blight and pod rot Fusarium q s p o m , the causal agent of wilt and leaf yellowing Phoma spp., responsible for Pho~naleaf spot. The bacterial pathogens isolated were: Pseudomonas syringae pv. Syringae, the cause of lesions on the Ieaves, pods, and seeds Xanthomonm canrpestris pv, Phaseoli, responsible for blight of leaves Pseudomo~assyrjngae pv. Phaseolicola, responsible for halo blight disease CluviBucier inridiosun~,the cause of bacterial wilt. Most of the viruses isolated and identified from the diseased leaves were not seedbome. The viruses that were reisolated from gwxnhouse grown plants/seeds were mostly tobacco mosaic tobamovirus which is endemic and cosmopolitan in West Africa M. puriens var. utifisand M. puriens var. utiiis Raja& were most susceptible to viruses in general. C. ensifomis was infected by blackeye cowpea mosaic poiyvirus, which was not found in any of the Mucuna varieties. Pathogens were found on seeds collected from both weedy and weed-free plots. The [ow germination of seeds is not always associated with weed infestation level of


200 Cover cmps for natural resource management/Pantes de couvem~re el gestion des resources nalurelfes

the plots. For example, 5 out of the 29 seed multiplication plots were infested with weeds. The germination potential of seeds from the 5 farms was 7+94%. On the other hand, seeds collected from 11 of the 24 weeded plots showed gemination levels as low as 39%. In light of the results of this analysis, it was recommended that seed lots containing C, lindemurhianum and C, gloeosporioides should not be distributed internationally without prior treatment with an effective fungicide. This treatment wili ensure that the seeds for distribution are free from those pathogens.

References tenne, J.M. 1990. A world list of fungal diseases of tropical pasture species. Phytopathological Paper No. 3 1 . Singh, S.R. and D.J. Allen (eds). i979. Pages 33-92 in Cowpea pests and diseases. IITA, Ibadan, Nigeria.


LEXSYS: a computerized decision-support tool for selecting herbaceous legumes far improved tropical farming systems

'~nterwtiondIilstimte of 7bpiicolA g r f d b z , Cofomg Benin b ~ kkhnadx , Nepal '~&rndiod Livestock R e s e d Imtitute, Niger

mmct LEXSYS (LeP0ume Expert System) was conceived and developed by researchers in West d Central Africa who are interested in integrating legumes into kming systems. LEXSYS comists of a database ofherbaceous legumes (91 data fields) and a program that allows searching the database using 47 selection criteria The legumes are classified accordiag to determinants of ecological adaptability, cropping system niches, co~~tributiom to farming systems, and pest problems. Searches of the database allow the user to select legumes for single or multiple features. Detailed information on any selected legume cm be viewed or printed. Literature citations that were used to assemble the database can be searched Nevertheless, LEXSYS cannot be regarded as a true expert system. It combiies the knowledge of the user about the target agricultwd system, with the information stored in the database, to give a short list of legumes to be tested. Because the database contabs a synthesis of infomation &om many different observations and because there is substantial variation within species, the LEXSYS output c m o t be taken as a final recommendation but should be validated in the w e t area.

Le SYSeme Expert sur les L6gtmineuses (EXSYS) a 6t6 con~u et mis au point par des cherchem en A Q u e owidentale et centrale qui syinb5essenth l'inttgration des 16gumineuses dans les systemes de production. LEXSYS consiste en m e base de domees sur les I6gumineuses herb&s (91 champs de do1mBes) et un programme qui pennet &explorer cette base de domees en utikant 47 Cri6re.s de sbleciion. Les

This is ZITA manuscript number IITA/99/CP/2X.


202 Cover crops for nahrral resourcemanagemenfllantes de wmrtum etgestiondes mources natueiles

1Cgumineuses sont classtes selon les Clkments determinant l'adaptabilite! Ccologique, les systhes de culture, les niches, les contributions aux sysemes de production. L'exploration de la base de donnees permet A I'utilisatem de choist les ICgwnineuses selon des caract&istiques uniques ou multiples. Les informations dktailldes sur une ldgumineuseschoisie peuvent &re visualisdes ou imprimees. Les rdfkrences bibliographiques qui ont servi A crter la base de d o d e s peuvent Ctre explorees. Cependant, LEXSYS ne peut pas etre considere comme un veritable systime expert. 11 combine les connaissances de I'utilisateur sur le syst2me agricole cible et les informations stockkes dans la base de domees pour fournit.une petite liste de 1CgumineusesA tester. Etant dome que la base de donnCes contient une synthese des informations provenant de plusieurs observations diRdrentes et compte tenu des variations substantielles au niveau des espkces, les resultats obtenus par LEXSYS ne peuvent pas &treconsiddrks comme une recommandation finale mais devraient &Wevalid& dans la zone cible.

Introduction Herbaceous legumes may contribute to susrainable systems through soil protection and erosion control, nitrogen fixation, weed suppression, livestock feed, human food, and others. Designing farming systems that take advantage of herbaceous legumes is a process of matching the beneficial features of legume species/accessions with the target environment and the needs of the target production system. This is a complicated, information-intensive process that ideally should be done by farmers themselves or extension services (Weber 1996). Thus LEXSYS is an attempt to bring together all available information in a use61 manner.

The LEXSYS program IITA and NARS collaboratorshave developed a program that allows the user to search a database of commonly used herbaceous legumes. The program has 47 criteria that allow the user to be more or less restrictive in the choice of legumes from the database. The criteria are grouped according to the following questions: Ecological adaptability-Will it grow in the target area? System niche-Will it fit into the existing or desired cropping system? Contributions-How might it benefit the fan household (such as food, fodder, etc.)? Pesi problems (including insects, diseases, and parasitic weeds) - Avoidance-Does it have pest problems of its own? - Trap crops---Can it contribute as a trap crop for pests of other crops? Table 1 contains a summary of LEXSYS criteria and their groupings. The structure of LEXSYS (Fig. 1) reflects the groupings of the criteria. Each group is contained in a


SELECT subroutine option. Five SELECT subroutine options, corresponding to the five questions listed above, can be m separately and the resulting shortlists can be combined in all possible ways to shorten the list even M e r . Shortlists can be browsed on the computer screen before or &er forming combinations. They can also be printed electronically or as a k d copy.

The M S Y S database Tbe LEXSYS database currently contains about 100 herbaceous or shrub legume species (Table 2). Two &tinct accessions are included IS species. There a~ also a small number ofwoody legumes and importanttropical crops (not included in Table 2) that may be wed to check the SELECT subroutines. Each specieshiccession is contained in a record with 91 data fields (Table 3),47 of which are searched in the SELECT routines. The other data fields (includingseveral text fields) are included for detailed information when requested The complete database on any one species/ accession can be viewed on the screen; printed out (on about four A4 pages), or writien to a file. The program is written in FOXPRO and the original database files can be viewed and edited on any computer with access to that software.

Uses of msys ?be LFSSYS progcam and database have t h e disfhct uses. The f i t and simprest use

of LEXSYS is to store information on herbaceous legumes. Anyone wishing to have some preliminary information on a c e d legume can browse the database and view detailed information about the desired species. The literature that was consulted to develop the database on any chosen species can also be viewed. Another use of LEXSYS is to generate a shortlist of legumes for testing in the field. T l h requires some knowledge of the w e t environment and the cropping system. It Table O. Criteria (as they appear in LEXSYS program menus) used to search the LEXSYS database. Numbers in brackets refer to number of pests for which LDCSYS has information. Select option

Criteria

Ecological adaptability

Precipitation, altitude range, temperature range, draught risk, pHwnge, fertilii range. soil texture. waterlogging

System niche

Merphalogy, g r d a type, ILcycle, initial gmwtfi, productive growth

Contttbutiow

Vegetable for human nutrition, grain for human nutrition, fodder (green), hay for livesto&, sol1 improvement (soil nitrogen), soil improvement (soil erosion). weed suppression

Pest problems: avoid susceptibility to:

Diseases (5). insect pests (41, viruses (3). nematodes (3), parasitic 'weeds (5)

Pest ptublems: search trap crops for:

Parasiticweeds (51, nematodes (2)


204 CovercrapsfornafuralresoumemanagemenVIanfesde wmrture etgdon des ressaurces nahrreles

Start hem

Ecolagicaladaptation System Niche Canbi'butjans PesVAvaid Pesflrap

Select Options (47 cirteria in 5 groups)

-

~rawse

References

wfl Figure q. Structure of LEXSYS.

should be noted that all results of LEXSYS must be validated in the field The choser legumes cannot be recommended directly to farmers without first growing them in the target ecozone. A third use of LEXSYS is for designing cropping systems that include legumes. For this purpose, LEXSYS must be used in an iterative manner, making small changes in the selection criteria to reflect manipulation of the cropping system. The user must decide which criteria are to be given the most weight. in the following example, adaptation to soil acidity, soil textural class, and waterlogging are deEIned as restrictive criteria. It shows how selection of ecological condf ions affects the number of species chosen. Adaptation to strongly acid and sandy soil is more restrictive than adaptation to moderately acid and loamy soil. Therefore, more species are selected in focuusedtargct 1 than for the original target area. Focused target 2 differs from the original target area only in a less restrictive definition of the importance of waterlogging. The above

Ecolagical adaptation

Originat target area

Focused target 1

Focused target 2

pH range Fertility Soil texture Waterloasina

Strongly acid Low Sandy Seasonal

Maderately acid

Strongly add tow Sandy

Number chosen

6

Law Loamy Seasonal

Temuararv


Cover cmp gemlpIasmMat6riel g6netigue de plantes de leuverfure 205

Table 2. List of current herbaceous legume species in LEXSYS daiabase [species with two aocessions indicated by (213. Aeschynornene americana Aeschynornene faIcata Aeschynomene indica Aeschynomene histriv Alysicarpus vaginalis Arachis glabmta Amchis hypogea (2) Arachis monticola Cajanus cajan (2) Calopogonium rnucunoides Canavalia ensiformis Canavalia giadiafa Centrosema bmsilianum Centrosema macrocarpurn Centrosema pascuonrrn Centrosema plumien Centrosema pubescens Centrosema hetero~hyllum Centmsema virginianum Chamaecrista rutundifolia Cicer arietinum (2) Ciitoria ternatea Cmialariajuncea Crotalaria Ian ceolata Crotaiaria ochroleuca Crotalaria reiusa Crotalaria sp ectabilis Cyarnopsis fetmgonolobus (2) Desmodiurn heterncapon Desmodium incanum Desmodium trifolium Desrnodium uncinatum Dioclea virgata Glycine max (2) indigofera spicata Lablab putpureus (2) Lathyms hirsufrrm iathy~s sativus Lens culinaris (2) Lotononis trainesii Lupinus albus

Macroptilium lathyroides Mawotyloma axillare Mamtyloma geocarpum Macrofyloma uniflonrrn

Neonofonia wightif Omithopus sativus Paci-tyhizus erosus Phaseolus acutifolius Phaseolus coccineus (2) Phaseolus Iunatus (2) Phaseolus vulgaris (21 Psophocarpus palusiris Psophocarpus tetragonolobus Psomlea patens Pueraria phaseoloides Pueraria thunbergiana Sesbania bispinosa Sesbania rostrata Sesbania sesban Sesbania speciosa Sphenostylis stenocarpa Stylosanfhes scabra Sfylosanthes capitata Stylosanthes erecta Sfylosanthes fructimsa Slylosanthes guianensis (2) Stylosanfhes hamata Stylosanthes humiiis SIylosanfhes montevidensis Sfytosanfhes viscosa Tephrosia candida Tephrosia vogeiii Temmnus labialis Teramnus uncinatus Tnfolium alexandrinum Trifolrum burchellianum Tniolrum semipilosum Tnfol~umafricanum Tnfolrurn subterraneurn Trrgonella foenurngraecum fylosema escuienturn Vicia laba V,wa vrllosa Vigna alenilifoiia Vigna angulaqs (2) Vigna hosei Vigna lutea!a Vigna parken Vigna mdiata (2) Vigna subfenanea Wgna umbellata Wgna unguiculata Vigna vexillata Zomia latifola Zornia gbchidiata


Table 3. List of data fields used by LEXSYS database. f

. BINOME

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 t9 20 21 22

23 24 25

26 27 28

29 30 31

32 33 34 35 36 37 38

VERNAC SYNQNY TAXON DlST PRE-RG PRE-UP ALT-RG ALT-OP TEM-RG TEM-OP HABT SHADE FIRE PH-RG PH-OP FT-R P-REQ SDEP STYP STYPC 'NLOG ORT STOX GRl GN2 GTYC PHGT RT-SYS RT-SYSC ND-ROOT SD-SIZE L-CYC PHOTOS PHOTOSC IGR PGR NDTN

39 SDPRO 40 FLINS 41 SMINS

42 IREP 43 FLPAT 44 SMPAT 45 PREP

46 NEM

Botanical name of species Vernacular name Synonym of species Taxonomy of species Distribution of legume Precipitation range Precipitation optimum Altitude range Atiiude optimum Temperature range Temperature optimum Natural habitat Shade susceptibility Fire susceptibility pH range pHoptimum Fertility requirement Phosphorus requirement Soil deplh Soil type Comment on soil type Waterlogging tolerance Drought tolerance Soil toxicrly tolerance Morphology GrovRh type Comment on growth type Plant height Root system Comment on mot system Nodal root Seed size Life cycte Photosensitivity Comment on photosensitivity Initial growth rate Productive growth rate Nodulation Seed produdon Foliage insect Stem insect Insect on reproductive parts Soil and flowering pathogen Soil and stem pathogen Pathogen on reproductive parts Nematodes

47 48 49 50 52 52

VIR PLTG PLTGC ESTAB PPHA MULTl MAIM MAINTC VHUM GHUM GPROT GCARB GFAT GTOX HHUMC GFOD HAY HPROS HFlBR HFAT HASH ANlC OF00 INDP INDPC WODP OUSE ABlOM LDEC SNIT SORG SCOMP SEROS WEDSUP PWED PWEDC NEMSUP NEMSUCPC

Yi~ses

89

CONTS RTSYS RLSYS SlSYS SCSYS

Planting method Comment on planting method EstabBshment method Productive phase management Comment on management Maintenance management Comment on maintenance Vegetable for human nutrition Dry grain for human nutrition Grain protein Grain carbohydrate Grain fat Grain toxicity Comment on human nubition Green fodder Hay Hay protein Hay fiber Hay fat Hay ash Comment on animal n W ~ o n Other fadders Industrial products Comment on industrial products W a d products Other uses Aboveground biomass Litter dewrnpusiiion Soil nitragen contribution Soil organic matter contribution Soil compaction contn'bution Soil erosion contribution Weed suppression potential Parasitic weed suppression Comment on PWS Nematode suppression Comment on nematode s u p pression Other contribution Rotation system Relay system Simultaneous intempping Short W e d intempping

90 91

ElSYS SYSlNT

Extended intercmpping Comment on system integration

53 54 55 56 57

58 59 60 61 62

63 64 65 66 67

68 69 70 71

72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84

85 86 87 88


Cover cmp ge-MelgBnBtique

de piantes t% couvetture 207

example shsthat a target area too narrowly deked causesrejection ofmaay species, which may grow well in two major subunitswithin the area.

Development of LEXSYS The LEXSYS & b a s e was developed h m existing Z-t.i Standard books on leguminous crops such as Skerman et al. (1988) were first used to collect basic information on many widely used leguminous crops. Information on less widely known species and on speczc traits, such as the relationship between legumes md nematode pests, was subsequently collected through literature searches and by obtaining advice from experts. Data sheets were compited for each species and coded for entry into the database. While a few traits are highly heritable and strictly genetically determined characteristics of a species, many others show a wide plasticity. Expert howledge was used to summand synthesize information into one recordtentry instead of developing a more complex database, where every reference is entered as a record. Thus, ranges of adaptation or performance are estimated in all those cases where records in the literature vary widely. J i many cases, the wide rang of adaptation to an environmental condition, for example, soil acidity, is complemented by information on the smaller range of optimal performance of a species. it should be noted that there ]nay be substantial variation within a species which is not accessible in the LEXSYS database. This is one reason why LEXSYS outgut cannot be a guarantee of actual legume performance in the field in any set of environmental conditions. All information collected for the database has references attached to it which may be in the form of published and widdy available books or journal articles, reports and position papers of limited circulation, or even personal communications from experts in the field. The iirst version of LEXSYS (version 1.0) was released in 1993-94 to 30 interested researchers both in and outside Afica. Feedback resulted iri elimination of some bugs in the sohare, which was released as LEXSYS version 2.0. Tt.lis was sent out again to the first group of users in 1995. Based on their feedback, several features were improved and LEXSYS 2.1 was released in 1997. It has been distributed to approximately 100 users since then. In early 2999, LEXSYS was made Windows 95/98 compatible. This experimental version, LEXSYS 3.0, has been given to a small group of users. It still has a few minor problems that will be eliminated before wider distribution. The LEXSYS database is based on information in approximately 800 iiterature citations. Only when a substantial amount of new information is available will there be justification to update the database. IITA is willing to share the fruits of this initial effort with the wider communiry of workers in natural resource management and improvement of agricultural production systems. LEXSYS can be obtained from CIEPCA (ciepca@cgiar.org), IITA, Benin Republic.


208 Cmrcmps fornalwalresource manag!?menPlantesdeculmrtve etgestiondes ressaurces naIvreIles

References Webr, G. 1996. Legume-basedtechnologies for Afiican savannas:chatlenges for research and development, B i o l o ~ d Agriculture and Horticulture 13: 309-333.

Skerman, Rj., RG.Camem, and F. Riveros. 1998 Tropical forage legumes, second edition. FA0 Plant Production and hote&on Series No. 2. FAO, Rome.


Performance of selected legume cover craps in an arid zone 05 Nigeria E.N.0. Iwmfor and AC. Odunze Jmtiturefor Ag~icuIh~ruI Research, A M u

Bello University, Znrk Nigeria

Nigeria

Legume cover crops can play a major role in the sustainabilityof food-crop production in the arid and semiarid savannas of West Africa. Eight selected leguminous species were evaluated in an arid climate in northern Nigria to integrate them into a cerealbased cropping system for soil improvement. tabfob parpareus and Centrosema pasmurum stood out clearly in terms of parameters used for evaluation. Germination percentage, dry-matter yield, and ground cover percentage were significantly (P = 0.05) higher with both legumes. They were closely followed by Centrosemu bras ilia nun^. S@losanthes species did not perform well in the establishment year. Specific problems associated with these best legumes are discussed.

R&um6 Les plantes de couverture de ldgumineuses peuvent jouer un riile important en matiere de durabilitk de ta production des cultures vivritres dans les zones de savane aride et semi-aride d' Afrique occidentale. Huit espkces de I4gumineuses ont kt6 bvduies en condition de climat aride dans le nord du Nigeria pour leu adaptation en w e de les intiger dans un systeme de culture a dominate cbr6aIe pour l'am6lioration du sol. Loblab purpureus et CeWosema puscuorum ont eu une performance nettement


meillewe en ce qui mcerne les param&tresdlisds pour IYt5valuation.Le pourcentage de gemination, le rendanent en matiere l c h e et le powcentage de cowerlure du sol dtaient significativment plus tievds (P = 0.05) chez ces dew I6gumineusas. Elles ont eStd suivies de prks par Centrosemn h ~ ~ ~ i l i a mLes r nesp6cesS@Emmhes . n'ont pas en m e borne performance pendant 17m6ed'6tablissement. ZRS prob2hes sp6cifiques ties 21 ces meillewes ld,gmheuses font l'objet d'une discussion.

Intraduction hgurninous crops may play major roles in farmifig systems in the West AHcan savanna They may be used as sources of food for humans and livestock and also for soil conservation and fertility maintenance. These aspects of thek robs have been widely studied (Akobundu 1984, Akobmdu and Okigbo 1984, Agisbi 1985, Cobinna 1992, Wilson et aL 1982, Tarawali eb al. 1989). Some of these roles are largely due to their ability to fix N symbioticallyand therefore spare soil N for companion crops. For any legume species to play these roles, it must be adapted to the climatic, edaphic, and biotic environment in which it is intended to be used. Screening in different ecologies before being put to any particular use is therefore, very important. Some legume species and their accessions have been screened in some humid and semiarid regions of Nigeria to look at their implications for fodder resource development in West Africa and aIso identifir alternative fomge legumes Br use as fodder banks (Tarawali et al. 2 989, Tatawali 1991 and 1994). Screening results have been reported for the semiarid zone of k e r o o n but with large seed cover crop legumes (Carsky and Ndkawa 1998). No work has been reported far the arid zone of Nigeria to identify species that may be adaptable for integration into the farming systems of the area for soil conservation and fertility improvement purposes. The present d c l e repom on the perf'ance of some selected leguminous cover crops in an arid zone of Nigeria.

Materials and methad The experiment was conducted during the 1997cropping season in Mmjibi (lZO11'N; 0897' E) at the research farm of the Kano Research Station of the Institute for AgriculhlFal Research (LAR), Abmadu Bello University (ABU), Zaria, Nigeria. Average annual rainfall is about 600-700 mm and the soil at the site is a loamy sand with pH of 5.9, CEC of 6.26 meq/lOO g soil, total N of 0.06%, available P of 1.29 mdg, and organic carbon of 0.37%. Exchangeablecation concentrationsare 1.34 (Ca), 0.09 G),and 1 meq M@100g soil. Eight leguminous cover crops were evaluated(Table 1). The field, which had millet in the previous year, was hamoved twice and millet residue and weeds were removed. Plots were laid out on flat ground. The experhenfa1 design was a randomized

.a


Cover crop germplasmWatdrie1gbndtiqlre de plantes de wuverfure 211

Table 1. Legume species evaluated in 1997 at Minjibir, northern Nigeria. Species

Acession No.

Sfylosanthes hamata cv. Verano Styiusanthes scabra Stylosanthes capitata Cenirosema brasilianun; Cenirosema pascuomm Aeschynomene histrix

ILCA 75 ILCA 441 ILCA 9023 ILCA 155 ILCA 9863

-

ILCA 11609 ILCA 10916

Abbreviation Sh SS Sc Cb CP Ah LP

Cr

No&: Source of seed was IlTNlLRl in Ibadan.

complete block with 5 replications. The plots were 2 m x 2 m and the seeds were planted in a single row in the center of the plot. Recommended seeding rates (Humphreys 1980) were used. Single super phosphate fertilizer was applied at 60 kg/ P,O,/ha by broadcast and worked in to a depth of 20 cm before planting. Plots were weeded when necessary to maintain pure stands of.the sown legumes. Performance of the species was assessed fkom establishment by measuring emergence, dry-matter yield (DMY), ground cover, root dry-matter yield (RDMY), and root length,at podding stage. For DMY, biomass h I .0 m2qwdmiswas harvested, weighed, and subsamples taken and dried in an oven at 6 5 T to determine moisture content. Emergence percentage was determined as the observed number of plants in a given area of the plot divided by the number of seeds sown. Ground cover assessment was carried out using the line point tmnsect method @aughtry et al 1995). A string marked at 5-cm intervals was stretched diagonally across the plot and the number of points in line with the legme plant was recorded. For the RDMY and root length, the soil was excavated followhg the longest root, which was measured with a meter rule to give the rod length. Thereafter all the roots within the area were harvested, washed, bagged, weighed, and dried in an oven at 6592 to determine the moisture content. In addition to assessing the performance of the species by measuring these parameters, there was visual assessment according to the method used by Tarawali (1994). Establishment and ground wver were scored as follows: 0 = none; 1 = poor; 2 = reasonable, and 3 = excellent. Persistence during the dry season and regenemtion at the beginning of the new season were also scored as above. Scores were totalled and those species scoring more than five with high DMY were considered to be the best.

Results and discussion Generally the emergence rates of Sryiosanthes spp. and Aeschynomene Aistrk were poor, being lower than LabIab prvpureus, Centrosemapascuorrcm, and Centmema brasilianum which had emergence percentage above 60% (Table 2). The small nature


Table 2. Emergence [%I, dry-matter yield (ma),ground mver (%), root dry-matter yield @ha). mot bngth (m),and total score at Minjibir. 1997 season.

Legume Sh Ss SC Cb CP Ah

LP Cr LSD (0.05)

Emergence 25.7 22.3 10.7 68.9 92.7 8.7 97.9 37.8 20.8

DMY

Ground cover

Root RDMY

length

Total score

1.37 1.10 0.40 3.07 7.19 0.81 10.92 3.10 0.43

of the Styiosanthes seeds may favor their removal by soil erosion and damage from soil biota such as ants and crickets. This may account for the low emergence. Ground cover achievement with Labjab purpureus, Centrosema pascuotum, Centrosema brasilianum, and Chamaecrista mtund$ofia was significantly higher than the other species. All Stylosanthes spp. had ground cover of less than 30% with correspondingly low DMY.Tarawaili (1934) reported that Stylosanihes species do not generally do well in the establishment year unlike Centrosema pascuorum and Chatnacrisra rotundijoiia in most ecological zones. RDMY and root length were highest for Lablab purpurelrs, Centrosema pastxiorurn, and Cenrrosema brasiiicmum. The others did not differ significantly from each other. Persistence in terms of leaf retention and greenness ofthe leaves monitored until to December showed that only Centrosema brcrsilianum remained green. This appears to be related to its root length and root dry matter. Beyond December, however, all Cen&rosema brasifianum plants in all replicates turned brown. Regeneration early in the 1998season was observed with all the species except Lablab purptrreus. Based on the parameters observed and visual scoring carried out (Table 2), species like Centrosemapascuorurn, Labiab p2crpure2cs9 Cenhsema brasiiianum, and lastly Aeschynomene hisrrtr can be chosen in that order for integration into a cereal-based system in the semiarid to arid climate zones. Labiab purpuretts may be more easily adopted than the forage legumes because its grain is often eaten in northern Nigeria. Legume species that do not have direct economic use, may not be easily adopted by farmers. Any recommendation must therefore take this important point into consideration. It may be pointed out that Cablubpurptrreus litter was more likely to be blown away by the dry season winds, while Cenrrosemapascuontm had the greatest termite attack during the dry season. Some of these reasons may necessitate incorporating these legumes into the soil at the end of the season if the priority is to


enhaace soil organic matter. Legume mixtures, both herbaceous and grain may be a good option so as to exploit the good qualities of each species.

Acknowledgements The authors wish to thank the National AgriculW Research Project (MAW) for funding this project. We also wish to thank the Director of the Institate for his permission to publish the article. We thank Dr S.A. Tmwali (IITAIILRI) for providing seed for this trial.

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Plantes de couverture et lutte contre 1'6rosion des sols :test de eomportement d'especes de l6gwmineuses dans la zone centre du Burkina Fasa

Dans les zones semi-atides d'Afrique au sud du Sahara, les plantes de couverture peuvent jouer potentiellement des r6les favombles multiples lorsqu'on les introduit judicieusement dans les systemes de culture: contr8le de I'&osion, meilleure Cconomb de I'eau, coneale des adventices, am&liowtionde la fertiliti chimique, physique et biologique des sols agricoles, etc. HuL espkes de Idgutnineuses ont fait l'objet detest de comporternent dans la zone centre du Burkina Faso (Saris, 800 mm de pluie par an) en w e de ~Clectionnercelles qui pourraient 6tre int6grCes dans un systbe de culture en association avec des c8rc5ales. CmwaIffirenrifmis, Muma spp. Nagaland, Mumna spp. Rajada et Muwm spp. Ghana sont resorties comme especes pouvant h e mltivCes dans les conditions agroclimatiques de la tone. Ces especes ont un bon taux de germination et s'hstallent assez rapidemeat. En outre, la protection de la surface du sol qu'elles aswent par la production de biomasse est kt6ressante d&sla quaaieme semaine a e s le semis. En outre, elles &vent A boucler


leur cycle et produire des semences, ce gui est primordid pow une large ulilisation des planks de couverbe. Des variQ& de Cajannrr cujm et DolicAos tublab A cycle p1us court devraient &re recherchk car ces es@ces semblent appdciees des productem pour lew ailit6 fourragbre bien connue.

In semiarid savannas in Sub-Saharan Africa, cover crops can play multiple potentially favorable roles if they are properly integrated into farming systems: erosion conhl, improved water management, weed control, improvement of soil chemical, physical and biological fertility, etc. Eight legme species were tested for their performance in the central region of BwKm Faso (Saria, m u a l rainfall of 800 mm) in order to select species likely to be integrated into a cereal-based intercropping system. Ca~zava1ia ensifomis, Mucuno spp. Nagaland, Mucuna spp. Rajada, and Mucuna spp. Ghana stood out as the species adapted to this agoclimatic zone. These species had good germination rate and rapid establishment. Moreover, they displayed good soil protection potential through biomass production as &om 4 weeks after planting. Furthermore, they completed their growth cycle and produced seeds, which is vital for a large-scale utilization of cover crops. The focus should be on early varieties of Cajanus cajan and Doiichos lablab as farmers seem to prefer them for their wellknown fodder quality.

Le Burkina Faso est un pays B climat soudano-sahelien, Le gradient clirnatique est tres variable du Nord au sud et la pluviosite moyenne annuelle est situee entre 350 mm et !ZOO mm. La situation pluviometrique aleatoire se trouve souvent aggravie par un fort ruissellement. C'est le c k du Plateau Central du Burkina Faso oQle ruissellement sur sol nu atteint 40% de la pluie en moyenne par an, et les pertes en tene sont considCrables (4 A 8 tha par an) malgrk une pente infkrieure a 3% (Roose 1981). Ces phCnomenes sont accrus par la rarefaction de la vegetation et I'encroQtetnent du sot (La1 1997, Morin 1993). L'une des solutions consiste en une meilleure protection de la surface du sol contre I'agressivite des pluies, principal facteur du ruissellement (Guillobez et Zougmork 1994). Plusieurs 6tudes ont montre que le paillage de surface permet une diminution notable du ruissellernent de plus de 60% (Leonard et Rajot 1998, Mando 1997, Guillobez et Zougmord 1994). Mais la faible disponibilitt de paille ainsi que la non compatibilitt?du paillage avec la mCcanisation du travail du sol n'ont pas favorisC une forte adoption de cette technique. L'utilisation de ldgumineuses B fort et rapide dheloppement vhgktatif comme plante de couverture nous a pant alors comme itant I'une des voies possibles. La culture de legumineuses fourrag8res en pure


216 Covercmps brnatural resommanagemenVPlantes ds couverture etgestiondes resourcesnaturefles

ou en association avec des c&6&s permet d'une part d'm&Gorerla fertilitt des soh par la forte biomasse produite et par la fixation de l'azote de !'air pieri 19891, et d'autres part de produire du fourrage pour les animaux. En outre, cyestme pratique tr2s efficace pour la protection du sol dans le cadre de la lutk anti-etosive (La1 1975). L'essai du CCROPNET {Tmwali et al., cet oumgej constitue une opportmit6 pour nous de tester b comportment d'especes de plantes de couvertme h cycle relativement court dans m e m e oit la pMode pluvieuse est particdi6remmt come. L'objectif principal est d'inaluer la capacit6 des espkes se divelopper dans les conditions -agroclimatiquesde la zone du plateau centrak plus spkcifiquement, leur capaciti A assurer une bonne couverlure du sol mais aussi h boucler le cycle de culture (production de semences). On determine Bgalement mutes les contraintes developpies au cours du cycle de croissance h savok les probl6mes de leyke des semis, les attaques d'insectes, les maladies diverses, etc.

Le site d'essai L'essai est conduit A la station de recherche agritde de Saria (80 km A l'ouest de Ouagadougou, 12"16' de latitude nord et 20gr de longitude ouest). La pluviosite moyenne amuelle est de 800 mm en 5 mois (juikactobre). Les t e m p e m moyennes miniinales oscillent erne 30째C pendant l'hivernage et 35째C des le mois d'octobre. L'ETP ageht 2096 mm en a n t e f c h e et 1'713 mm en m & ehumide. A la date du 15/10/99, le total pluviomttrique Bbit de 923 mm pig. 1). Elle est excidentaire par rapport h la rnoyenne des 30 dernieres m e e s (800 mm). Toutefais, les pluies sont ma1rkparties dans le temps. Le mois de juin et les 2 prdlSres ddcades de juillit ont ttd tr2s seches, ce qui a beaucoupjoud sur I'installation des cultures. Les mois d'aoilt et de septembte ont MH s pluvieux. Lie mois d'octobre n'a connu que 2 petites pluies totalisant 10mm, et cela a considt5rablementjoud sur la phase de matmitt5 des cultures.

Cesai de criblage Le dispositif est un bloc cornplBtement randomis6 avec neuf traitemen& en tmis rdpititions. Les traitemens sont: Mxmna prraiens var* utilis, Munma cochinchinensis, Mucuna spp. Rajada, Mzmtta spp. Gbana, Mucuna spp. Nagaland, Dolichos labtab, Canavaiia ensqonnis, Cqamcs c@m, et Jachere nmmlle. Les semences nous sont offertes par le CIEPCA (UTA-Bhh). Les traiternents sont installks sw des parceiies de 5 m x 5 m. Qn a laiss.4 2 m b s entre les traiternem et 3 m&es entre les rt5ptStitions. La densit&de semis est de 0.5 m x 0.2 m avec dew &a par poquet. 11 n'y a a u m apport de fumute. Le semis pour toutes bs espbces a &td rkalis6 Ze 02 juillet 1999. En raison de Z'absence de pluies en debutjuillet, les semisant


Cover crop gemplaunllMatBnel gbn.4tique de @antesde muvedum 217

--*-.------.----..---

k s g f ~ ~ ~ ? l j 9 = - = ' ~ a ~ ' a = ua o z a ~ ~ ~ m m r n ~ ~ ~ . g ; ; g ~ ~ $ 8 ~ 3 $ 8 0 6 "

,g=g,gg

.-w

V N , , , r - - h h b ~ & r N Y N

Date Figure 1. Pluviosite decadaire de Saria. 1999.

ete arrosis 4 JAS et 9 JAS pour Cviter le pourrissement des p i n e s dont on ne disposait qu'en petite quantitk. Dans chaque parcelle, il a titk delimiti un card de 3 m x 3 rn o i ont ete realisies la plupart des mesures et observations suivantes: Taux de la levte, date de debut floraison, date &apparition de la premiere gowse. Taux de couverture du sol a 4,8 et 12 sernaines aprh semis, sur une place&. de 1 m2.11 est apprecie selon la mtthode des points cadrats. Maladies et attaques d'insectes (symptiimes de maladies, dvaluation de I'incidence, de la stveritk). Production de biomasse a 95 JAS. Donntes climatiques (pIuviosit6journali&re,temperatures mini et maxi durant la saison de pluie).

R&uItats On a constatt une bonne levee pour I'ensemble des espkces. Elle a lieu 7 JAS pour la Dolique et le Canauaiia, 8 JAS pour le Cajanus et 10JAS pour les especes de Muctcna. Le taux de levte a aiteint 90% en moyenne pour toutes les especes. Ce sont les variktes de Mucuna qui assurent une couverture plus importante du sol suivies de Cmavalia ensifort~iiset de la dolique (Tableau 1). 11 est important de noter que a 30 JAS, Cunmidia ensiforn~isassure une couverture de 38% contre 20% pour les Mucuna. En fin de cycle (60 JAS), les Mucuna et la dolique assurent une protection de 60 a 70% de la surface du sol. En fin de cycle (90 JAS). le Canmalia est dija en train de perdre toutes ses feuilles tandis que les M~~czma et la dolique sont toujours vens.


218 Covernops fornatural resoun:~managemenVPIantes de couuemneetgestionUes ressaurces napurefles

Tableau 4. Taux de cauverture P un, deux et hois mois ap*s semis des e s p h s (en 9%). EspBtxs

Un mois apds semis

Deux mois

an& semis

Tmis mois aprBs semis

Mucuna pmfiens var. ufilis

1ao

Mucuna cochinchinensis Muwna spp. Rajada Mucuna spp. Ghana Mucuna spp. Nagaland Dolichos lablab Canavalia ensifomis -nus w a n Jach6re nahrrelle

100 1QO 98 1a0 63 62 90 100

Maladies et attaques d'insectes Des attaques d'insectes ont dt.4 observdes sur certains traitements d4s 23 JAS, n m e n t sur : Canavaliaensifomis: paits escargots, petits ctiquets; niveau d'attaque: 75% Mucuna cochinchinewis: vers et petits criquets; niveau d'attaque: 25% Duotickus [ablab:vers, petits criquets, mille-pattes; niveau d'attaque: 10% Munrna spp. Nagaland: vers; niveau d'attaque: 13% Mumna spp. Rajada: vers; niveau d'attaque: 5% Mzimnu spp. Ghana: vers, petits criquets: 10Yo CmwaIia ensiJormisa ete l'espece la plus touchkc par les parasites avec 75% de niveau d'attaque. Mumnu coclrfnchinemla dtS la plus sensible aux attzques parmi les mucuna avec 25% de niveau d'atraque, suivi de Mumna spp. Nagaland et de Mucuniz spp. Ghana. Ces attaques ont forternent:baissd apres les pluies successives de la 3e dtcade de juillet. L'infestation sembli Stre donc favorisde par la sicheresse de juillet. Crrjanles cqkm et Mucunapruriens var. atifis n'ont pas subi d'amques.

-

Discussion L'analyse de l'ensemble des dsultats moatre que pami les Mvmna testes, ce sont M u m spp. Nagaland, Mawno spp. Rajada, et Mgmna spp. Ghana qui pourraient &re utilistes dans la zone et cela, en annee de bonne rdpepartition pluviornt5tFique. En eRt, ces especes ont un bon taux de gemination et arrivent A s'installer assez rapidement. En outre, la protection de la surface du sol qu'elles assurent par la production dc biomasse est inttkessante des la 4kme semaine apr6s semis. Ca~avafia ekiformis est bien adapMe ii la zone mais son tam de couverture et la quantit6 de biomasse produite sont moins impomres compmtivement aux accessi~nsde Mucun~testdes. Toutes ces especes peuvent boucler ieur cycle et produire des semences, ce qui est capital pour une large utilisation des plantes de couvemire.


Covercrop germpI~aIriefg8nBtique dephtes de mwehre 219

Tableau 2. Dates d'apparition de la premiere fleur et de la premiere gousse (en JAS).

Esphces

Mucuna pnrriens var. ufilis Mucrrna oodrinchinensis

Mucuna sgp. Rajada Mucuna spp. Ghana Mucuna spp. Nagaland Dolichos lablab Canavalia ensifomis Cajmus mian Jachere naturelle

Apparition de la premiere fleur

Apparition de la premiere gousse

100 84 75 81

65 n'a pas fleuri 54 111

59 n'a pas pu emettre de gousses

Tableau 3. Rendement en biomasse seche des diierentes especes (ha). -

-

-

.-

Rendement en matiere seche (*a)

Espece Mucuna prvriens var. vtijis Mucuna cochinchinensis Mucuna spp. Rajada Mucuna spp. Nagaland Mucuna spp. Ghana Doiichos lablab Canavafia ensifomis Cajanuscajan Jachere naturelle

10.2 7.8 6.3

5.2 9.2 2.6 2.7 2.8 7.3

Des variCtks de Cajanus c@anet Dolichos kabiab ir cycle plus court devraient bke recherchkes car ces espkces semblent appriciies des productem. Ces deux espkces sont bien c o m e s des producteucs pour leur utilisation fomag2re. Lors d'une visite commende avec des agents de vulgarisation, il a ttk fortement suggM de trouver L meilleure formule d'utilisation de ces ldgmineuses (association avec une cbrkale, rotation, assolement, production des semences dans les zones de basfonds ou a l'ouest du pays, etc.), Ctant donnde que pour I'instant, la production et la comestibiliti des graines ne sont pas encore tres maitrisdes.

Conclusion Cet essai a permis de retenir quelque especes de plantes de couveme qui pomaient convenir & la zone soudano-sahelienne. I1 s'agit essentiellernent d'espkes i cycle court ne dkpassant pas 4 mois. Ces espgces pourraient &e intdgrdes dans les syst&rnes de culture de la zone (association cdrdales-ltgumineuses, assolement-rotation). Aussi, itant donnk la durie courte de la saison des pluies, iI est important de bien maitriser


220 Cmrcmps for natural resource managemenWlantes de cnwemtns st gestion des ressaurces namreiles

les dates de semis afin d'assurer le bouclage du cycle de culture des ICgumineuses. Cela sugg2re que des tests et essais soient mends dans plusieurs sites en milieu paysan non seulernent pour collecter des informationssur le comportement des esptces mais aussi, pour favoriser dkja leur plus grande utilisation par les producteurs.

L'auteur remercie le Programme Special de Conservation des Eaux et des Sols et d'agroforesterie dans le Plateau Central (CES/AGF) du Burkina Faso eE l'Institut de 17Environnernentex de Recherches Agricoles (INERA) pour avoir financd la prksente etude.

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Criblage de I6gumineuses fourragitres ara sud du Togo RKM. AgberneIo-Tsomofo Ecok Supirieure d 'Agronomic, Universiti du Biain, Lo&, Togo

Rburne Six esptces et kotypes de ICgumineuses f o m g t r e s herbacCes tropicales ont it6 6valuCes en qualitk de plantes de couverture pour leur comportement en phase d'6hblissement et leur productivite en rnatiere dche de 2990 A 2993 en saison pluvieuse et en saison skche. L'essai a eu lieu B Kovie en zone subhumide d'une s a m e arbustive forternent parsernee de jacheres. A la fin de la premiere annee (1990), tous les Bcotypes ont rapidement atteint le taux de couverture les plus Clevd (97 a 200%). A la fin de la deuxibme annee (2992), seuls C. macrocarpurn CIAT 5452, C. macrocarpurn CIAT 5713, et C. pubescens sont rest& valables en matiere de couveme de sol. Centrosema acur~olliujnet Cassia rotundifolio n'ont survdcu que pendant un an. Pour ce qui est de la production de matiere dche C. anrtifoiivm ClAT 5277 et C. rotundifoJia sont les moins productives en periode de pricipitation maximale. Mais pour ce qui concerne I'annCe entiere, les autres especes demeurent les plus productives. La production annuelle en matitre stche de la deuxieme annee (1991) chez les differentes plantes fourragkres de couverture reste extremement faible, car les especes du genre Centrosema supportent ma1 les longues saisons sbches.


222 Covercmps ~rnahlralresommanagement/Plantesde cacverhrreetgestiondes resourcesnamnes

Abstract Six species and cultivars of tropical cover cropping fodder bgmes were evaluated benveen 1990 and 1993 for their dry-matter production and environment adaptation potential in the establishmentand maximum precipitation periods. The trial took place in tbe subhumid zone at Kovie in a shrub savanna area. h the establishment period of 2990, Cassia mtund$oiia (LCA), Cenfrosema brcasiEiantcm CLAT 5234, and Centrosema pubescens CLAT 5172 produced acceptable soil cover* Centrosema anttfolium CLAT 5277 did not survive the first year. At the end of the %st year, all of the fodder ecotypes covered the soil (99 to 100%). h the rainy season of 1991, the second year, d l the fodder ecotypes showed very good soil cover potential. Cmsia rolundifolia is acceptable in the rainy period but disappears completely in the dry period. In dry-matter production, C. amti$odium CiAT 5277 and C. robundfoEia gave very poor results in the dry season of 1990, while the others gave adequate dry-matter production in 1990. h the second yw.(2991) dry-matter production by the diEmnt legumes was excessively poor because ofthe long dry period,

Introduction Au Togo et peut-@adans les pays voisins, Ies animam s'bl&yentau lieu d Y 6 edlevks. Lyblevagese rdsume zl la conduite des animam sur des pdhuages b plus souvent dbgradts et couverts de pailjles f o m e n t lignifibes, proies aux feux de brousse annuels, Qn les condut ahsi A trayem les steppes d savanes en &itant sur leur pascours m e multitude de petits champs de cultures v i v r i h a w sols appauwis par les few de brousse et le systbe dYexploMoni t i n h t d'exploitation. Pour amdliorer le s y s t h i il faudra pmteger le sol, support des planks et des animam. Par ailleurs, ambliorerle sol B peu de *is enttabe une augmentationen qualit6 et quant& de la production vt!g&tale utile d pas consdquent une somce d'approvisiomement durables de nos animaux en productions foumgtres. Aussi avons-nous recoms B cemhes planks ~ ~ B rexpeWentbes s h Ko~i.4dont les plantes de couvmwe qui parvent ea m&ne t a p s quYeUesproduisent du fowage, c5tofler les mawaises herbs, garder plus longtemps I'humiditt5 des sols, amdliorer leur structure organicye et mhdrale par les failles mortes et les nodosit6 de leurs racines. Uobjedf de cette h d e est d'idenaer des plantes fourg2res de couverhwe bien adaptkes, de b m e productiGtb en biomasse dam le but d'accroitre la productivitd des productions animales.

Matbriel et m&hodes k site Le Centre &Application Ago-pastoral de Kovid (CAAK) est situb A 32 km au nordouest de Lomb B 0 6 O 20' de Latitude Nord, de 01째06' de Longitude Est, et 25 m


d'altitude. Kovid se muve mire Ies isohy8tes 1050 mm et 1100d m .L'essai a 6td mis en place sur un terrain non d6gradB ni modifIB, codtue de sols femgineux tmpicaux lessivds et concrdtiom6s. Le sol ne pose pits de graves contmhtes (Tableau 1). Kovid codt m e grande saison des pIuies (mi-mars mi-juillet ), me petite saison skhe (mi-juillet A fin aafit), me petite saison des pluies (Septembre B minovembre), et me grande saison skbe (mi-navedm A mi-mars). La pluviom6trie moyenne sur le s b de KovS est de 900 mm avec m e tempdmtm moyenne de 27.4 OC (Tableau 2).

Le maeriel v6gtMe est constitu6 de six -types (espkes hlagiquement adaptks) qui sont Centrosema macrocmpunr G M ' 5452, Ce&msema mncmcmpm CIAT 5713, Centrosemapabeseem CIAT 5172, Cwrtrosemn act(fifo2imvich CIA' 5277, Centrosema brmiIianwn CLAT 5234, et Cassia mfwrdifotia LCA. La m6thodologie suivie est celle de W A O C @&seaupour 1'Alimentation du bdtail en AHque de I'Ouest et Centrale). Une pzemi&recoupe d'dgalisationB 3 mois aprk semis est suivie par des coupes de production pendant la saison des pluies. Une deuxieme coupe d'dgdisation 2 mois ap&s la demiBre coupe de saison des pluies est suivi de dew coupes en saison skhe. Tableau 1. Les caracteristiques physiques ei chimiques du sol sur le site de Kovie. Profondeur

(m)

Sable (%)

Limon (%)

Argile (%)

pH

M.O. Bray ll P (%) ((ppm)

Ca Mg (meq1100 g)

K

Tableau 2. Les caracti?ristiquesdu dimat sur le site de KoviB. -

Pluie imml Jan Fev Mar Avr Mai Juin

Juil Aou SeP Od Nov Dec

57.6 25.7 34.0 110.7 54.0 176.8 99.9 36.2 124.2 51.4

10.7 74.2

Temperature mensue1('C) Minimum Maximum Mo~enne 24.2 24.2 26.2 25.1 24.5 24.4 23.4 23.0 23.4 23.9 24.5 23.8

31.4

32.5 33.4 31-9 31.4

30.6 27.8 28.1 28.7

30.5 31.5 31.6

27.8 28.4 29.1) 28.5 27.9 27.5 25.6 25.6 26.0 27.2 28.0 27.7


Le dispositifexp&hental est composd de trois blocs compleEement mdomis&, b tout en mis repetitidns selon me disposition en split-plot. La pamZ1e principale est I'espece et la sous-parcelle est I ' m B la coupe. Les parcelles sont f o d e s de 4 limes de 5 m de Zang et dis%mtes de 0.5 m. La supcdlcie d'une parcelle est do 12.5 m2,les alltes blues; L'aire dYCchantiilomageest de 4 ma cornpenant les deux limes mtrales m m e longueu~de 4 m et m e lasgm de 1 m. IA sol est Idxm-6, pulvtSris6 qlani et Tatissd. I1 n'y a pas d'amendement fertilisant Les semences ont subi l'inoculation, et la dose d'inoculum utilkd est de 15 g p m 23 g de semence. Le semis est fait du. 16 au 18 mai 1990. La dose de semis oscille autom de 5.75 g h 6.75 d12.5 ma. Elle est de 120 h 200 p i n e s 112.5 m2,so%10 h 16 gainesfma. Le semis est fait par flot continu de graines. Quafire mois a@ b semis 35 g de KC1 sont appliques sur toutes les parcelles. La phase d'&blissement a deSbut4 le jour du semis et a dur4 12 semaines. Dmmt cette pMode I'&valuationde la vigueur de moissance et du d6veloppement a &5 e m e g i e h 4, 8, et 12 semaines a e s le semis par le comptage des plantes. Le comptage se fait A I'aide d'kn placeau de 1 ma que I'on place sur les deux times centrales des plantes. Le placeau est posd au hasa~dsur I'aire d'Cchantillomage. Le taux de couve~turedu sol est estimd en plagnt le placeau de lm2 qu&lld 0.20 m x 0.20 m, soit 25 divisions de 0.04 m2sur l'aire de 4 m2;la proportion de cbque division couverte esb &e5e en poment par rapport B la propartion non couverte de la mzme division et eeci 25 fois/m2sllr Paire d't5chanXillomage. La s o m e est faite:et les moyennes a sont tk&s. La p&ode de production commence B partit d'me coupe de standardisation ou d'kgalisation qui a eu lieu les 4 et 5 septemtxe 1990 parce que b mois d'aoi3 h i t entihement sec. La produdon de rnatih s6che est bvdube durant la saison des pluies i 3, 6, 9, et 12 semahes aprk la coupe d'dgalisadon. Durant la saison sbche m e nouvelle coupe d'bgalisation a lieu 8 semainesapr6s la derniere coupe d'Cvaiuation de la saison des pluies. Elle est suivie de deux coupes ap+s 6 et 12 semaines. Les coupes sont faites le matin h la disparition de la msbe (pour hviter ies m u r s de peste). La matiire veEte d'm (1 m2)rncan6 est couge a pesde bmddiatement. Un sous echantillon de 200 g en est prdlwt5 instantanhent pour la ddtermination de la rndere siche (MS)apres son ktuvage & 70째C pendant 48 fieures. Les donnkes ont Ctt5 traitees en utilisant l'analyse de variance. Vu l'importance de faire ressortir les Ccotypes ayant de bonnes performances toute i'amCe et paiticuii6rement en saison dche, le test de Newman-Keuls au seuil de 5% nous a pemis de calculer le nombre de rnoyennes ainsi que la valeur des WAS.


Cover cmp germpi2smMUWelgBnBtiquf)df)m e s tie couverture 225

Rbulbts et discussion On dishgue p m i ces plates de couverture celles qui sontp&emes et celles qui sont annuelles. Celles qui sont perennes sont Centrosemu m c r o c a r - ClAT 5452, C. m a c r o c a r - ClAT 571 3, C. pubescens CUT 5172, C. brusiIianum CIAT 5234 avec un excellent taux de c o u v e m durant les 4 m i e s d'essai (Tableaux 3 et 4). Une baisse noiable est constatde au cours de la saison skhe 1991. C'est justement l'epoque oh elles perdent beaucoup de feuitles qui pourrissent pour ervichi le sol en matihs organiques. Ces mbmes Ccotypes ont eu des pedomances irks proches les unes des autres en production de matitre sCche A I'exception de Cassia mtu~d~oiia (4.4 tma)qui a d6jl disparu en saison seche de la deuxitme anCe (en 1991). Cette production va de 4.57 thade M.S.en 1990,annee d'etablissernent de i'essai 5 3.92 tlha de M.S. en 1993 pour C.macrocarpurn ClAT 5452. C'est ainsi que nous avons C. macrocmpum CMT 5713 qui va de 4.55 t/ha de M.S.a 4.1 t/ha de 1990 a 1993. En considkraut La z n h e pCriode, C. pubescem CIAT 5 172donne de 5.29 tlha de M.S. a 3.96 t/ha de M.S.,afors que C.hsilianurn ClAT 5234 donnait 5.25 tha de M.S.en 1990 et 3.11 tmade M.S. en 1493. Ces plates montrent aussi un haut niveau d'auto-ensemencement, aptitude qui bur permet de s'kterniser 18 oh on t'a seme Ceci explique la reprise de performance d& 'La saison des pluies qui suit la saison seche precddente. Tableau 3. Taux de couverture du sol en % a Kovie en 1990.

Centrosemamacrcx;arpum (Cm) 5452 Centrusema macrocarpurn {Cm) 571 3 Centrosemapubesoens (Cp) 5172 Centrosema acuifolium vich (Ca) 5277 Centrosema brasilianum (Cb) 5234 Cassia rotunrfh1lia (Cr)

= PE

54 40

65 28 75 79

100 A 98 A IUUA 99 A 100 A 97 A

PUOA 99 A 100A 96 A 10OA 99 A

phase d ' k t a b l h m e d .

tes vdeurs suivies d e la meme tetire ne sont pas s&atisUquementdiff&entesau s a d de 5%. Tableau 4. Taux de couverture du sol en 96 A Kwib en 1991-1993.


226 Cdver crops for natural F~SOUTCBrnanagement/Pantes Ue c~mrhrre et gestion dws ressourcBS nalumlIes

Tableau 5. Production de matiere sbche en Vha.

1991

1990

1992

1993

Ecotypes

SP

SS

SP

SS

SP

SS

Cm 5452 Cm 5713 Cp 5172 Ca 5277 Cb 5234 Cr

2.40 2.36 3.06 2.07 3.29 3.66

2.15 2.19 2.23 1.48 1.96 0.74

1.91 2.18 1.97 0.91 1.07 1.13

0.28 0.28 0.21 0.07 0.31 0.04

f .43

-

1.08 0.01 0.33 0.88 0.12

-

SP

SS

1-60 1.86 1.71 0.44 1.53 0.24

2.32

2,s 2.25 1.10 1.58

-

SP = saison pluvieuse; SS = saisan seche.

Ces rCsultats sont confomes ii ceux de Payne et al. (1955, citk par Skeman 1982) aux iles Fidji A Sigatoka et de Onifade et Agishi (1990) dans les savanes du Nigeria chez C. pubescens. Les espkces du genre Centrosemaretenus couvrent bien le sol mCme en saison stche en dehors du C. acurifolilrm. Ils rksistent bien au brout et aux pidtinements; ils peuvent @treutilisks bgalement contre I'krosion hydrique. Les plantes grainent suff~ammentet surtout si elles sont sur tuteurs, elles lunent bien contre les adventices qu'elles d t o u h t shement; elles nodulent bien et s'associent facilement avec les gramides en pIturages artifidiels.

Conclusion Nous avons identifit? quelques ecotypes de l~gumineusesfomg6res qui sont bien adaptt?es aux conditions du sud Togo. I1 s'agit de Centrosema macrocarpain CMT 5452, C. macrocarpurn CiAT 5713, C.pubescens CXAT 5 172, C. brasifianumCLAT. I1 se ddveloppe actuellement au Togo des Clevages pCri-urbains aussi bien ovins-cap& que bovins. Ces Cleveurs manifestent un besoin pressant pour de la borne alimentation afm de produire non loin du march6 des consommateurs urbains, d'ailleurs les plus rCmuntrateurs, leurs produits laitiers ou de la viande. Ils utilisent ddjA plus de drograzing et des sous-produits ago-industriels que les pfimges. Ils demeurent pour le moment les paysans cibles pour Padoption de cette innovation.

Remerciernant La rkalisation de l'dtude a etk rendue possible @ce A la collabomtion e&ctive de RABAOC (Rtseau sur 1'Alimentation du Betail en Afrique Occidentale et Cenmle). L'tftude est suppoGte financi8rement par CIRAD-EMVT avec la coliaboFation matkrielle et scientifique de ILRI et CLAT.


Cover cvap gemy,Iasm/Mat&iel gBnBtique de plantes de couverflrre 227

Onifade, O.S. and E.C.Agishi. 1990. A review of forage production and utilization in Nigeria savIn Utilization of result on forage and agricultural by-product materials as animal feed resotme in Africa ( F i i workshop 5-9 December 1988 Lilongwe, Malawi, k C A Addis Ababa, Ethiopia). S3Jpp. Skerman, P.J.1982. Les 16gmineusesfourragkres tropicales. FAO, Rome.


&o!ution de la production et des pn'x de write des semences fourrag6res et ou de eouverture au nord Cameroun

Une cmtaine de c u l t i m appartmaaf: 18 especes de la fmilles des ltsgurniaeuses a dtt? intraduite en 2992 par la section Agrastologie de la Station de Rechmches ZootecMques d V&&aires de Garoua (aujoutd'hul Station Polyvalente de Rechexhes AgFicoles pow 1e Defveloppement) afin d'idenaer pow le d6veloppementcelles qui powaient &iCes comme planks ds couverture. Tmis nrltiyars appartenant B deux esptces, B savoir M U C ~ cochinchinemis, ~D Mzrnma pwr'ens vas. utilh, et Cdopogonim marnoides ont &6 retenues. ZR present attick s'est pmch6 sur Ies d e n demiers cultivass. LA multiplication des smences a 6t4 initiee en station d h 1993 et m e quanW fFbh i t & a &i? commercialisde la meme m B e des prk variant entre 3000 FCFA et 5000 FCFklkg. Ces prix &ient hors de pm6e des paysans et seuls les mgmismesde d6veloppementtelque la SODECOTON (SociM de D6veIoppement du Coton) et b GTZ peutsche GeseIlschaR fib Tmbniscbe Zusammenarbeit] au Camer~unet, T'OEJDR (Office National de DBveloppement Rural) au Tchad constituaient le match6 potentiel. D&sla cmapagne


Cover crop gemyrIamNat&iel g6n6tigue de plantes tle couvectwe 229

agricole 1994, la production des semences des Idguminewes de couverhre par les opeatem privds a commencd avkc la cdation des GToupes d'lnitiatives Communes (GIC) dans le domaine des Idgumineuses founag8res et de couverture. Md& la prise en main de la production des semences par le secteur privd, la loi du march6 basee sur I'of&e et la demande a pemis de maintenir les prEv de vente assez bIevds pendant !a campagne agricole 1995. Ceux-ci ont commend chuter des 1996 pour se stabiliser en 1999 fi 400 FCFAflrg pour Mumna cochinchinemis, 600 FCFA pour Mzccuna pmriens vm. utiijs et 2000 FCFA pour Calopogoniwn mumnoides et Stylosanthes hmata.

Abstract About 100 cultivars Ecm 18 species of legumes were introduced in 2992 by the Agrostology Unit of the Animal Science and Veterinary Research Station at Garoua (now the Multipurpose Agricultural: Research Station for Development) in order to identify species to be developed for future use as cover crops. Three cultivars of Mucuna cochincAinensis, Mucunapruriens var. utr'lis, and Cnlopogonium mumnoides were selected. This paper focuses on the last two cuitivars. On-starion seed multiplication started as Eom 1993and a limited quantity was marketed the same year at a price ranging &om FCFA 3000 to FCFA 5000kg. These prices were too high for h e r s and ody development agencies such as SODECOTO'N (Cotton Development Company) and GTZ @eutsche Gesellschafi fiir Technische Zusammenafbeit) in Cameroon and ONDR (National Oace for Rural Development) in Chad were potential buyers. From the 1994 cropping season, cover crop seed production by private seed companies started following fie creatio~of Groupes d'lnitiatives CommunedCommon Initiative Groups (GIC) dealing with Forage legumedcover crop. Despite the control of seed production by private companies, the law of supply and demand made k possible to maintain relatively high prices during the 1995 cropphg season. Then k m 1996, prices dropped but stabilized in 2999 at FCFA 400kg for M u m @ var. cochincki~ensis,CFAF 600 for Mucma utilis, and FCFA 2000 for Calopogoniiunr mumoides and Stylosanthes hmata.

Introduction La ddmographie galopante des dew derni2res &cbnies a entraki au Nord-Cameroun, le d6veloppement d'un systhe agricole tmditionel bas4 sw m e culture continue et g4neralement sans rotation des cultures sur une meme parcelle d'une annbe.8 une autre, ni de temps de jach8res. Ceci entraine une degradation rapide des sols qui deviement trop sableux, peu fertile et peuvent evoluerjwqu'au stde hmdk en laague locale, caractdrisd par une croiite de battance les rendant impem6ables. A ce stade, meme la vkg6tation naturelle a de la pine A s'installer.


230 Cover c m p fornaturalresome rnanagemenVPlantesd e c o m n e etgestiandes ressources t?aRmflnes

Au cours de la campagne agricole 1990, une demande pressante a Ct&formult5e par les organismes de dkveloppement aupr6s des services de la recherche pour que leur soit proposk des plantes pouvant permettre de gutter contre I'Crosion du sol par les earn de pluies, tout en amiliorant la structure du sol par I'apport de mati2re organique et susceprible de remonter la fertiliti: des sols dkgradis. Repondant A cette dernande, la section Agrostologie de la Station de Recherches Zootechniques et VCtkrhaires de Garoua (aujourd'hui Station Polyvalente de Recherches Agricoles pour !e Dkvelop pement) qui travaillait deja sur les ICgumineuses fourrag&resdepuis 1984 (Onana et Yonkeu 1994)s'est penchC sur le probleme en introduisant en son sein une centaine de cultivan appartenant a 18 especes. Les esptces testCes sont: Cajanus cjan, Calopogonium mumoides, Canavalia ensiformis, Centvosema pasnrontrn, Clitoria fernarea. Crotaiaria siricea, Desnzodium rfistorfum, D. intorturn, D. tortosum, D. tmcinatttm, Dofickos labtab, Macroptifivm atropurpzrreurn, Macropriiim l~t?yroides, Mtlcttna pruriens, Seba~iasesban, StyEosanches hamara, Sfyiosanrhes gxtianensis, et Vigna ztngzticuiara. Parmis toutes ces esptces, seul Mucltna pruriens et Calopogonr't~rnmucttnoides se sont averks Etre mieux adaptis et pouvant rkpondre aux attentes du dCveloppernent (Klein 1994). Les accessions Mzrwna cockinchinensis, Muczrnapruriens var. utilis, et Caiopogonilrm mucunoides ont tte largement disttibuts aupres des oganismes intervenant en milieu paysan, ce qui a cree une demande assez forte en semences des la saison agricole 1995 et, suscite I'interet des opCrateurs priu6s pour la production commerciale des semences de ltgumineuses de couveme. C'est ainsi que le Groupe des producteurs de semences ago-pastorales du Nord (GICPROSAN) qui a lance de faqon informelle ses activites pendant la campagne agricole 1995, a 6 3 legalist et enrkgistrk auprts du gouvemement. Au Cameroun, les Groupes d'lnitiatives Communes (GIC), sont des organisations a caractere economique et social de personnes physiques volontaires ayant des inter& communs et rialisant A Wavers le groupe des activites communes. 11s sont regis par la loi No. 921006 du 14 aoilt 1992 relative aux Sociitts et aux Groupes &Initiative Commune et son dicret d'application No. 92/455/PM du 23 novembre 1992 (Ministke de I'Agriculture 1992). Ce sont des organisations autonomes et privCes qui appartiennent A leur membres. Elles sont administrtes, financtes et contrblees pat ceux-ci. Leurs activitCs se dCroulent sans intervention de I'Etat, sous reserve des dispositions de la prtsente loi et de son dtcret d'application ou de conventions librement consenties et rdsiliables. A ce titres, ces organisations adoptent librernent leurs statuts. Le GiC-PROSAN est actuellement le seul ICgalement en activid dans le domaine des semences fburrag6res. 11 conditionne, puis commercialise les produits de ses membres apr6s chaque campagne agricole. Les binifices sont ripartis proportionnellement A I'investissernent financier de chaque membre confoim4rnent au smut interne du dit GIC. Ce groupe produit environ 75% de la production locale en


Covercrop g e n n p d a t 8 r i e l g&Btique de plates ab wuyertu~e231

semences de plantes fomgBres edou de couvertures. A de cette structure, certains oganismes tel que les stations de recherches, et certaines associations telle que " L'association pour la promotion de 1'Elevage au Sahel et en Savane "(APESS, centre rkgiod de Garoua),font m e production assez limitt5e. La production paysanne exisk dglement mais elle reprdsente a peine les 5% du marche.

Une enqu6te a dt4 menee aupss des services de la recherche afin d'identifier toutes les personnes tani physiques que modes ayantbtn6ficid sof des dons de semences, soit qui en ont paye depuis 1994. Parce que c e h e m e n t peu ~nseigntsou ma1 organists, les paysans n'ont pas actuellement accbs au ,orand march6 de semences fourrag2res et/ ou de couverture. Ceci nous a ament a examiner dans le cadre de ceite publication, uniquement les activitks du GIC-PROSAN qui est le plus actif et le plus present dans ce rnarcht. Une reconstitution des quantitds de semences produites annee apr& annee ainsi que la destination de celles-ci a 6t6 autant que possible fait. Les donnkes ont kt6 relevdes sur les techniques de rtcolte des semences, leur conditio~ement,ainsi que sur leur stockage. L'offre et la dernande en semences de Mumna cochinchi~ensiset de CoIopogonium mumnoides ont dgalement 6tk 6tudi&s en analysant la production k l l e et les qwtitds vendues par ce groupe.

R&rrItaEs Les enquetes menees auprks du GIC-PROSAN montrent que les gousses de Mucuna cochinchinensis sont gentrafernent r&olGes au mois de novernbre avant leur dehiscence d b qu'elles cornmencent A noircir, ce qui est un signe visueI de l e u maturit6. Elles soni laisstes 6 l'air libw pendant quelquesjours, puis dkortiqdes soit avec les dgraineuses de ma& monties localement par la SODECOTON, soit par battage d m des sacs en jutte avec des longs baitons. L'egminage B la machine est assez facile, peu penible et plus economique (400 FCFA par sac de graine obtenu). La production moyenne est de 1600 kg/ha (Onana et Yonkeu 1994). Les graines dcoltees ne subissent aucun traitement particulier et sont emballees dans des sacs en jute de 100 kg. Ces sacs sont par-la suite entreposCes sur des echaiauds dans des magasins adrks. La difference entre la production et le stockage des semences de Caiupogonium mumnoides et ce qu'on vient de dicrire avec Mucuna prw-iens riside dans la technique de dcolte. Le Ca!opogoniuma me maturation des fruits assez Btal& dans le temps ce qui en-ine la dispersion d'une bonne pattie de semences avant la dcolb. Chez la plus part des producteurs rencontr6s y compris le GIC-PROSAN, celles-ci soni recuperdes it mCme Ie sol. La production moyenne est de 400 kgka.


232 Cdvercropsfornatural~sovrcemanagemen~antes demuuertureef gestion des resso-

naturenes

Notre enquEte a dgalement rev246 que les semences produites au Nord-Camerom au cows de la campagne agricole 1994 ont r5tk essentiellement vendues B P ONDR (OEce National du dtheloppement Rural) au Tchad, au projet de Dk~eioppement Paysanal et Gestion des TerroiFs (Projet DPGT) de la SODECOTON (Socittk de DCveloppement du Coton) et au Projet Intdgration AgiculmelElevage de l'Extr2meNord (PIAE) de la GTZ (Deutsche Gesellschaft Br Technische Znsammenarbeit) au Cameroun. La cooptration sous-regionale entre la station ONDR de Moundou (%had) et la station lRZV (Cameroun) B permis d'dcouler plusieurs tomes de semences de Mzleuna pmriens et queiques cenaines de kilogrammes de CaEopogonim muanoides. Les rapports sur ces introductions (Ngamine,communicationpersonelle) dans les sysemes agricoles Tchadiens font Btat d'une adoption massive de ces Idgumineuses. L'L'analyse des donntes collectkes sw la production de semences de Mzrczrna cochinchinensis et Catopogon&imrn~czmoid~s par le GIC-PROSAN (Fig. 1) montrent que celle-ci a baissd entre 1994 et 1998. La phcipale explication donnit: par les responsables du GIC-PROSAN rdside dans la baisse de la demande 6 partir de la campape agn'cole 1996. Les productions pouvant etre commeaialis6es pendant deux campagnes, les producteurs prkfirent ne pas faire de la sur-production qui A priori ne sera pas BcouIde tel que le montre la Figure 2. En effet, apri!s la grande campagne de vulgarisation lancde par I'ONDR au Tchad, Ngamine (communication personelle), signale que les paysms se sont eux rnemes par la suite investis dam la production locales de semences. Ceci explique le fait que depuis la campagne agricole 1997, les semencesproduites en 1996 n'aient pas 6td suffisamentvendues. Des petites quantitds ont cependant Ctk cornmercialisdes par le GIC auprcs du Programme de Restauration des Pitwages naturels du Labmatoire de Recherches Vdt4rinaires et Zootechniques de Farcha (Tchad). La chutte brutale des prix de semences observde pendant la cmpagne agricole 1999(Fig. 3) s'explique par le fait que les seuls clients potentiels identifies par les GIC B savoi le. Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) et la SODECOTON ont imposd leur prix d'achat au producteur. En effet, ces organismes qui par ailleurs m'avaient pas besoin de grandes quantites pour la saison, ont identifie des paysans leur proposant la production des semences B des prix plus fayorabbs que ceux pratiquds par le GIC les &es antdrieures.

Discussion En tone soudana-sahCffenne du Cameroun, le march6 des semences de Calopogonim r n ~ m o i d e set Mumnu cochinchinensb, est tr2s instable ce qui ne motive pas m e production soutenue de ces deux accessions. Cette diBcultc5est.lite PI la diffusion &?is i-ecente des tecimiques utibant ces plmtes de couvemre dans la restamtion ou le


Figure 1. Productionde semences de Mucuna cochinchinensis et de Calopogoniummucunoides par le GE-PROSAN entre 1994 et 1998.

Figure 2. Quantiies de scrnences de Mucuna cochinchinensis et de Calopogonium mucunoides commercialisbespar le GIC-PROSAN entre 1995 et 1999.


2ur

crops for nah*al resource managemen~lanlesde coorrvetiuw el gestion des ressaurces nahrrelles

Figure 3. Evolution des prix de vente des semende Mucuna cochinchinensis et de Calopogonium mucunoides commercialiseespar le GIGPROSAN au Nord-Cameroun en& 199A ei 1999.

manitien de la fertilitd des sols dans la zone. Les rendements p i n i e r s de ces deux lkgunineuses sont moyens (Onana et Yonkeu 1997) cornparis B ceux signal& par Pugliese (1984) et qui sont de 1950 si 3850 kglha pour Mucuna pnrriens. Ce marche n'est pas actuellement sature rnais plut8t limit6 parce quc tous les paysans n'ont pas encore adopt6 la technique. Apr6.s les deux prernikres -6es pendant lesquelles les producteurs ont vu leur chiffie d'affaue augmenter, les prix de vente ont rkgulikrementbaissk. La conquete de nouveaux marches nous semble la voie i suivre par les unites de production en place. Des nouvelles oppoxtuaites s'ouvrent A ce secteur dans la sous rkgion avec le Zancement il y a d m ans du P61e Rigional de Recherches Agricoles Appliqukes aux Savanes d'Afrique Centrale (PRASAC). Malgrk la chutte des prix de vente, Z'activitC de production des semences des plantes de couverture reste encore compititive cornparhe A la production des ctrkales destinies A la consommation humaine, production qui dkgage une marge benkficiaire ne depassant mere 150000 FCFAIha. Les coiits de production des semences au niveau du GTC peuvent Etre revues ;ila baisse, ci ce demier pouvait racheter la production des petits producteurs. Ce groupe p o r n i t ainsijouer un r6le important dans l'organisation de la filikre des semences fourraghres. A; Cameroun, l'inspection phyto-sanitaire est une exigkance dans I'activiti de production des semences. Elle est assuree par 1'Ctat I travers son ministere de l'agriculture. Les producteun clandestins Cchappent souvent ice contthle. Une loi


Cover aop gemplaUnmnat&rielggngtique de planies de wuverhrne 235

vismt 5 c w i e r et organiser la filicre semenciire est actuellement en cows de pr+aration en vue de pennettre awr utilisateurs, d'acquerir des semences de borne qualit4 g4netique, ayaut un pouvoir genninatif conforme aux norrues inkmationales e?, saioes du point de vue phytosanitaire. En attendant la mise en place de tous ces textes, les services de la recherche continuent de produire les semences de prk-base qu'& vendent aux multiplicateurs. Les structures organisks et ofhcieUement em4gistr4es (?el que le GIC-PROSAN) font riguliirement inspecter bur champs pendant Za campape agricole jusqu'ii la recolte. Les semences sont g6n6ralement mises dans b s sacs enjutte p i s entreposees d m des magasins traitis. Le MARSHAL 25 ST (un carbosulfan qui se prksente sous forme de poudre siche de couleur rouge) est utilise B raison de 40 grammes de produit pour 50 kg de semences pour desinfecter les semences et biter des pertes de la production pendant la piriode de stockage.

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Country and network reports

Rapports nationaux et du 6seau


Progrgs et perspectives du Centre dylnformationet dYEchangessur les Plantes de Couverture en Afrique (CIEPCA)

Rburn6 Le Centre d'hformation et dVEchangessur les Plantes de Couverture en Afrique

(CIEPCA)est c d i pour supporter les systemes de developpement de cultures de couvertute (cc) au b6ndfice des cherchews, des ~ I g a i s a t e met des agricuIteurs en Afrique de I'Ouest. Le CIEPCA a approximativement trois ans d'existence. Beaucoup de choses ont 6t6 accornplies durant cette periode. Cornme realisations, nous pounions citer entre autres, la production de 4 bulletins d'information (en Anglais et en Frangais), la dissemination de plus de 5 tomes de semences de cc et la connexion it Z'internet de 6 (sur les 8) correspondants nationaux de CIEPCA. Bien qu'une Ctude d'impact n'ai pas 6tt faite, le CIEPCA a certainement catalyst d'importants travaux s w les cc en stimulant I'Information et l9'Cchangedes semences. Au cours de la prochaine phase, le CIEPCA s'efforcera d'dtendre son influence au reste .de 1'Afique et de renforcer les liens.

Absbct The Center for Cover Crops Information and Seed Exchange in Africa (CIEPCA) was esablished to support cover crops systems development for researchers, extension workers, and farmers in West Africa. ClEPCA has been in existence for approximately 3 years. In that period, much has been accomplished. Among the highlights, we can cite the production of four newsletters (in English and in French), the dissemination of more than 5 tonnes of cover crops seeds, and the connection of 6 (out of 8) CIEPCA country representatives to the Internet. Although an impact stydy has not been conducted, ClEPCA has certainly stimulated more efficient work on cover crops by stimulating information and seed exchange. in the next phase, CIEPCA will akeppt to broaden its influence to the iest of Africa and strengthen global linkage.

Introduction Demat-rt effectivement en janvier 1997,le Centre d'lnformatio~et d'Echanges sur les Plantes de Couverture en Afiique (CIEPCA) a fait du pro@& eu egard aux objectifk


240 Covercmps farnaturalresource managemenVPantesdecolrverhrre etgestion des mSs4mesnaturenes

vises au sdininaire atelier d'octobre 1996 qui a donne naissance au Centre. D'une fason globale, la mission du CIEPCA consistat A faciliter le flux d'informations relatives a m cultures de couverture (cc) et la disponibilitd de semences des ces c u b e s dans les pays sub-sahariens. Et de fa~onspCcifique, ces objectifs se traduismt en: collection et synthbe d'informations relatives aux cc dissCmhation des informations synthbtisdes * multiplication et dissdmination des semences de cc stimulation A la recherche sur des questions strathgiques influensant l'utilisation des cc dans la rkgion. Le pr6smt document fait Xe point des progr2s rtfalisds dam l'accomplissement de ces objectifs et donne les perspectives du Centre.

Co!lection et synthbe d'infomations La bibliothtque du CIEPCA contient I fm 1999 appmximativement 30 livres, 75 rapports publib, et 25 rapports non publids traitant des questions relatives am cc dms les tropiques. Les informations sont synthCtis6es et mises dans bs d i k e n t s n u m b s du bulletin d'infomation du CIEPCA.Les questions touchCs par les numCros dCj&publiks sont diverses: alimentation des animam par les produits des cc, fedlit6 du sol, sources de semences de cc, repertoire des persomes et des institutions aavaillant dans le domaine de cc, pages web sur les cc, les maladies et les pestes des cultures de c o u v e m , etc.

Dissbmination des informations A la fuz de i'amke 1999, la base de dbmdes de CIEPCA contient 460 persomes travaillant sur les cc dont 392 en Aeque (85%) gdographiquementdparti de la fagon

suivant le Tableau 1 ci-dessous. Ces personnes demmdent ou resoivmt du CEPCA divers documents tels que le bulletin d'infomation du CIEPCA, les actes de I'atelierd'octobre 2996 ou des articles publies dans des joumaux internationam et se trouvmt dans la bibliotheque du CIEPCA. Le CEPCA a multiplik k s copies de Lexsys 2.1 qul est un logiciel pennettant de fs.irem e selection de ltsgumineuses sur la base de cxiteres tels que I'envimnnement, le type de I&gumineuse,la susceptibilite il une peste donnee, etc. Envjron 35 pewonnes avec plus de 25 persomes en Afique ont reCu gratuitment c h a m e me copie de Lexsys 2.1 durant les trois ans de CIEPCA. Une version de lexsys campatile 52 Wmdows 95 est achteilement en test. Le CIEPCA a distribuk gratuiternent plus de 135 copies de la monog*iphie intihle 'W~ucuna-herbaceouscover legume with potential for multiple uses" dont environ


Tableau 9. Pays et nombrede personnes qui travaillent sur les plantesde wuvertvre en Afrique et qui figurent darts la base de donnees de CIEPCA Pays

Nomtrre

Angola Wnin Burkina Faso Cameroun Cenirafrique

Pays

Nombre

Malawi Mali Mauritanie Namibie Niger Nigeria Ouganda

Congo Congo Demouatique C6te d'lvoire

Senegal Sierra Leone Tchad Tag0

Gabon Ghana Guhee Unya Madagascar

Zambie

I00 en Afique. Le Centre a achete du CRDl 120 copies des aces de I'ateller dgional que a eu lieu B Cotonou en d'octobre 1996 sur les cultures de couverture et les a disiribuC am chercheurs et developpews surtout d'Afrique (Tableau 2). Le CIEPCA a public54 num6ros du bulletla &information en Franqais et en Anglais. ZR premier num&o a paru en fdyrier 1998, le second en octobre de la mbme annee, le troisieme en mars 1999et Ie quatri6rnenumero B fin 1999. SoWte-quatre percent des lectern du bulletin pdferent recevoir la version en Frangais et 32% celle en Anglais. Les 4% restanis constitu& de centres de documentation des institutions reqoivent le bulletin dans les dew langues pdcitks. Le nombre d'exemplaires distribues par langue (et donc globalemat) ne cesse de cmitEe depuis la premi6re parution. Une qumtaine de aouveaux abonnes s'ajoutent d'une parution A m e autre (Fig. 1).

La connexion a I'e-mail Pour permeme m e bonne diffusion de I'infomation dans les pays, le CIEPCA a vouh favoriser la comexion & I'e-mail des chercheurs et nalgarisakurs des SNRA. Six des huit correspondants nationaux de CEPCA et deux collaborateurs du Benin ont d e Tableau 2. Repartition de 2 documents et mpie de lexsys distribub par Ie ClEPCA DDignatian

Acks atelier 1956 Managraphie Mucuna Lexsys 2.1

Afrique

Ailleurs

Total

67 115 27

11 20 7

'135 3rZ

78


450

Nombre total distribute

400

360

300

Bull

Bu12

Bu13

Figure 1. Croissana du nombre d'exemplaires du bulletin de CIEPCA distribubs.

connectts a I'e-mail (Fig. 2). En dehors des correspondants nationaux, les 2 autres correspondants nationaux et d'autres collaborateuts seront connect& tr2s prochainement.

La list@de discussion 6lectronique EVECSL et le site web du CIEPCA L'Universite de Cornell aux USA A travers son programme MOIST @4anagementof Organic Inputs 'm Soils of the Tropics) abrite une liste de discussion dlecaonique ddnommte EVECS-L (liste sur les Engrais Verts et les Plmtes de Couverture du Sol). Cette liste est modCree par le coordonnateur du CIEPCA et la langue de communication est normalernent le Franqais. A la date du 17 janvier 2000, soixantecinq personnes sant ioscrites sur la liste et ichangent des informations relatives aux cc. En 19984999, les discussions les plus intkssantes on: notamment port6 sw le march6 des semences de .mucuna et la distribution grahlite ou non des cc aux agricukeurs. L'Universitd de Cornell a aussi aide le CIEPCA A avo2 une page web dont l'adresse est <http:ll ppathw3.cais.cornelI.eduhba_project/CIEPC~ome~ hm1>

Multiplicationet Biss6minationdes sernences de cultures de cowerture Le CXEPCA a multiplit des esp6cesfaccessions prornetteuses de culturesc o u v e m en 2997 dans des stations de recherche et f m e s de production de semences du Ministkre du DCveloppement Rural du Btnin. Des accessions de Mumna spp., Aachpomene CISs&h, et Canm~Iic~ ensgormis sont les plus multiplites. En 2998, le Centre a fourni des semences de base aux paysans dans le Nord-Benin qui les ont multiplides et les ont vendues en retar B CZEPCA sur la base d'm consrat prkalable. Eavantage de faire ceEe multiplication sur la'base d'un c o n m avec les paysans &side dans le fait qua ce


Country andnetwork repomlRapportsnationaux et du rdsseau 243

Figure 2. Connexion a I'e-mail des wllaborateurr el correspondant nationaw du CIEPCA. Conneth5s :A = CRI. Ghana; 6 = CDHVISTZA, Senegal; C = CMDT, Mali; D = NRCRI. Sud Esi Nigeria; E = IAR, Nord Nigeria; F = ICAT, Togo; G = DPE. Benin*; H = CARDER-Atlantique, Bnin* A connecter bienm I = IRAD-Garoua, Cameroun; J = INERA-Farakoba, Burkina; K = INERAOuaga, Burkina'; L = INERA-Fada N'Gounna. Burkina'; M = QREPID. Benin'; N = CRA-Sudl INRAB, Benin*; 0 = SARI, Ghana'

*: Cdlabomteu~s

sont Ies paysans qui prennent les risques tels que les feux de brousse lies a l'opbration. Par ailleurs, la multiplication en milieu paysan est aussi un moyen de diffusion de la kchoologie des cc. La Figure 3 ci-dasous prbsente le schema de la multiplication I la distribution des semences. A l'issue de ses analyses, I'bquipe GHU a recomrnande que les lots de semences dcolides en fin Gcembre 1998et debut 1999 qui contiennent Coiietotrichumlindemufhja~umet Co~~e~otur'chm gloeosporbides ne soient pas distribuis sur le plan international a moins que ces lots aient subit un traitement avec un fongicide eficace tel que Eabilite 70% PM (Manebe 50% et Methylthiophanate 20%) et que ces lots de semences soient par la suite prouvtis exempts des pathogenes inculpds. Pr&sde 5 tonnes de semences ont 6tk distribuks par le CIEPCA au cows de cette premlkre phase du projet dont la quasi totalit6 est distribuCes en Afrique. Nous souhaiterions quYAI'avenir les pays puissent disposer d'un programme de multiplication de semences ce qul diminuerdt les &isde transport. Le Sbdgal a Mndfici8 du support de 1 265 0000 CFA du ClEFCA pour la multiplication de certaines accessions et especes de cultures de couverture au cows de I'm&1999.


<7>-a

249 Covercrops for natural resource managemenPlantes de mwertue etgestionEles ressomes namnes

+ l n m o n s am

y

Unite de Cantr6le ~osanitairs

mulbiplicateurs

Echanbionsde plan-

et graines

base

D i M n t a pays CrAfrlquf~ (chercheurs,wlgarisateurs. agricultaurs. ONG, e t ~ )

Figure 7. Schorna de la rnultipllcation I la distribution des semenes de cultures de couverture par le CIEPCA.

A la fin de la premiere phase du projet CIEPCA, les participants A l'atelier regional

sur les cc ont requ en octobre 1999m e formation sur la reconnaissance des sympt6mes des principales maladies des cc. Cette fornation a Ct.5 domCe par un expert phytopathologiste.

Stimulation B la recherche Le ClEPCA a support4 m e dtude d'adoption et d'impact du Mgcuna dans trois departements au Sud du Benin. Le tapport de cette Ctude mentiorme 14 000 personnes qui auraient adopt4 lajachere Mcuna au Sud du Benin et met en exergue l'effet positif

d'un march6 d'achat du Mucuna pour l'adoption de la techologie (Manyong et a t 1999, Honlonkou A.N. non publie). Une autre 6mde presque analogue A la premiere mais portant sur tes 1Cgumineuses & graines et des especes locales est en voie de dalisation.


Countryand network ~ ~ p o r t ~ ond-r t s

et du &mu 245

Le ClEFCA a s e de~catalyseur a des rdsem informeis de personnes en AGque et d'ailleurs travaillant sur les cc. LRs principaws thbmes s m t utilisation du Muc21na pour !a consommation humaine, taxonomic du Macma utiHsant les marqueurs moleculaires, I'dimentation des mimaw a base de cc {enprrrticulier M m n a ) . Cela a rdsulG B des partenariats de recherche que nous espdrons s'amdliorer dans le TuturL'atelier dgional sur les cc en octobre 1999 a stimule les echanges e w e les chercheurs de plusieurs pays.

Perspeclives du CIEPCA Le CEPCA poursuivra ses activigs en 2000-2002 avec le soutien fuzancier de la Fondation Rockefeller. Dans cette dewcikme phase du projet, nous ktablirons plus de contacts avec le reste de 1'Afique. Par ailleurs, le CIEPCA est actueHement membre d'un consortium d'institutions intdress8es dans la stimulationde flux &information sur I'agriculture basee sur les cc. Ce consortium denommC pour k moment TropSCORE (Tropical Soil Cover and Organic Resources Exchange) est consistud de CIDlCCO (Centre d'lnformation sur les Cultures de Couverture) bas6 en Honduras, ECHO (Educational Concerns for Hunger Organization) bas6 en Floride, Eta&Unis d'Am&rique,MOIST/CIIFAD base a Z'Universie de Cornell dans l'&t de New-Yo* et CIEPCA. Une des activitis de TropSCORE consistera a adopter l'utillsation de Lexsys de fqon globale et de le rendre plus accessible a d'autres utilisateurs. LR CEPCA ne continuera plus a fomir dkectement le support ir la comexion ii I'email mais laissera cetce activitds A CCROPNET (â‚Ź3.Tarawdi et al. dans cet oumge). Le CIEPCA continuera it travailler avec le CCROPNET et profitera des avantages de la connexion au rdseau des personnes travaillant sur les cc. Le CIEPCA continuera ir multiplier des semences de cc rnais les larges quantitt5s de seiences seront vendues au lieu d ' e e domdes phitement.

Rememiemen& Nous h e i o n s remercier le CRDI pour les fonds initiaux, accord6 au CLEPCA, ia Fondation Rockefefler qui a pourvu au financement du Centre pour Ies dew srns B venir et I'IITA qui abrite le Centre. Now rernercions aussi Monsieur Albert Kolobo6 et les autoritdsdes CARDER Atacora et Borgou pout leur franche collaboration au cours de la rnultipfication des semences de cc arr Nord-Benin. Cet oumge est publie A l'lita et port le numdro IITA/OO/CP/02.


246 Cwercmps fwnaluralIQSOufCBmanagem~nWh~es deco~nrerkm e t g a s h des ressomBSnafllfsflm

Manyong V.M., V.A. Houdkkon, PC Smgingq P Vissoh, et A.N. Honlonkou. 1999. Mucuna fallow diffusion in southern Benin, International institute for Tropical Agriculture. ibadan, Nigeria Pages 7-9 durn Dynamique de f'adoption de la jacEre Mwma au Sud du B&in, edit6 par A.N. Honlonkou. Rappen pr6liminaire soumis A CIEPCA.


Introduction des plantes de couverture au Si?ni?gal

RbumQ Au Sentgal, la culture de plantes de couverture de lt,pzineuses herbacdes non comestibles n'est pas encore entvie daas les pratiques des producteurs. Avec l'appui du CIEPCA nous avons produit 5 kg de semences de Mzlcumz spp. Rajada pendant la saison des pluies en 1997. La multiplication porte sur une plus large g a m e d'espkces en 2999. Des semences venant du CIEPCA ont Btd awsi dh-ibutes A des actem du developpement agricole teIs que les OrganisationsNon Gouvenrementales (ONG), les cherchew, les producteurs et un projet de d6veloppement. Des tests de comportement sont en corn daus dew sites Bcologiquement diS&ents:' Ie Bassin Arachidier au Centre (zone semi-aride) et la Moyenne Casamanceau Sud (zone humide). Le nombre et la supedicie des testes sont limit& par les f$ibles quantites des semences disponibles. En attendant la &action des payans, now considErons que b s plantes de couvettme ont un r61e important jouer dans la suppression des nematodes phytoparasites en cultures mmich6res.

h Senegal, the production of edible herbaceous legume cover crops is yet to be a common practice among farmers. With the support of CIEPCA, we produced 5 kg of M v c w a spp. Rajah seeds during the 1997 rainy season. h 1999, seed rnuItiplication activities were carried out on a wider range of species. Seeds from CIEPCA were also


dis~butedto agricultural development partners, i-e., nongovernmental organizations (NGOs), scientists, fgrmers and one development project. Performance trials are ongoing in locations in two different ecologies: the groundnut basin in the central part of the country (semiarid zone) and the middle bek of Casamance in the south (hump zone). The number and areas of trials are limited due to low availability of seeds. Although we are waiting for faimers' reaction, we do consider that cover crops have a major role to play in the control of plant parasitic nematodes in vegetables.

Introduction Au Sbn6gal bien qu'on note quelques tentatives &introduction de Mucuna (Stizoiobiam) deerirgiianum fi SCfa au Sud du Stndgal (Habas 1965), la culture de plantes de c o u ~ e m mde IBgumineuses herbactes non comestibies n'est pas encore entrde dans les pratiques des producteurs. LRs efforts fournis dans le domaine de la restauration et I'am8lioration de la fertilitt des sols avec les plantes, sont orient& vers I'utilisation des plantes ligneuses telles que Lezdcaena ietrcocephah et les essences forestibes. Pour la difision des planks de couverture herbackes, une dtude particufiae embrassant le volet socio-Cconomique et les problhes de -fertilitd des tesres en milieu rdel doit accompagner l'introduction de la technologic dans les systernes de production pow une adoption constquente et durable. Dans le cadre du Centre d'lnformations et d9EcRanges sur les Plantes de Couverture en Afrique de I'Ouest (CIEPCA) les activitis au Shtgal sont dkcrits ciaprgs.

Diision d'informations sur CIEPCA Dans le but de constiher une base de domees sur les utilisateurs des plantes de couverture au SCnbgal, une lettre d'informations a 4td adressee a m institutions de 1 ' 6 ~6voluant dans I'agriculture, au groupement de pmducteurs, aux ONG, A des chercheurs, au bailleur. L'infomation porte sur le r a b de CEPCA et sur son bulletin d'infornation.

Multip'licationde semences en station de recherche La premi6re multiplication de semences a port6 sur Muctma spp. Rajada et Mucuna cochin8inensi.s pendant la saison des pluies en 1997. Les graines de Mumna cochinckinensis n'ont pas germd. Des rksultats Ont 6td obtenus avec klkcana spp. Rajada dont 5 kg de graines sont rtcoltt2es I partir de 200 g de semences pour un cycle de 5 mois. Une seconde multiplication de semences pour I'an 1999 est en cows. Cette multiplication porte sur Muctrna spp. Rajada, Munrna spp. Nagaland, Mzicuna spp.



250 Covercrops for natural resaw managemenVPlanlesde comrtum etgestion des ressources naiurelles

Tableau 2. Tests de prk-germination.

Taux de levbe (%)

Esp6ces

Cmfalariaochm!euca (Blnin 1997) Crotaiariacarha (BBnin 1995)

55.5 56.5

Mucuna spp. Rajada (CDH 1997) Mucuna spp. Rajada (BOnin 1997) Mucuna spp. Rajada (Bbnin 1998) Mucuna spp. Nagaland (Benin 1998) Mucuna spp. Ghana (Benin 1997) Aeschynornene histrix (Benin 1998) Sesbania roslrata (Benin 1995)

98 76 94

82 4 78.5 0

NB: Les sernences son: s:ack&s dans des sachets en plastique et laissks B ia temperature ambiante.

&Bloc 012

...................... ---.*---..---**-----a**---.------------.

1

I

W399

9110199

9/24/94

91171%

10111B9

I

I

101W99 10115199

Dab

+Rajada

1

+Nagaland I B:Btoc 013

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .A.

X

1

Semi

13-Sep

22-Sep

-

1

1-03

1SQct

9-0d

18-03

Dates

*iada

Sen -*rAeachynmene cchml-

+Nagaland2 +Nagatand3 +Cmta$rla

calresa

J

Rgum 1. Evolution(%) de la population des plantes de couvemrre culW4es en station.


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