Le Sarkozyland et ses méfaits

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Le Sarkozyland et ses méfaits Savoir avant de voter

Imhotep

Eric Woerth, trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a été mis en examen pour recel de financement illégal de parti politique ce qui peut laisser supposer l’illégalité de l’élection de ce dernier à la fonction de Président de la République française.


Avertissement Comme les six autres livres, celui-ci sera gratuit. Ce sera le dernier et nous arriverons à ce chiffre des templiers, celui de la semaine et des nains : sept. Après j’aurais bien mérité de la patrie et je m’arrêterai là. Pour les autres vous pouvez toujours aller les lire en suivant les liens ci-dessous, comme vous pourrez lire tous les articles ici http://www.agoravox.fr/auteur/imhotep Pour me joindre : imhotep.forumlogos@free.fr : La première année de Sarkozy La biographie de Sarkozy apocryphe La Biographie de Lefebvre L’affaire Tapie Les petites affaires de l’Immaculé Eric Révolution


Nicolas Sarkozy, candidat dès le lendemain de son élection à la fonction de Président de la République, fonction qu’il n’a jamais respectée ni à la première seconde ni pendant celles qui ont suivi se transformant en minutes, heures, jours, mois et années, au grand désespoir de la France et des Français, va déclarer sa candidature ce jour qui sera celui de publication de cet ouvrage. Tout a mal commencé avec ses bacchanales au Fouquet’s que le motodicdacte Estrosi a comparé, un jour où il était en forme, à une brasserie populaire (voici ce qu’en écrit le Fouquet’s de lui-même, commençant sa carte avec un menu à 78 ! : Le restaurant ouvre ses portes autour d'une carte qui allie une cuisine inventive et raffinée. Découvrez des plats incontournables qui font du Fouquet's Paris l'une des plus belles brasseries de luxe de Paris.) et tout a mal continué, il ne reste que tout se termine mal pour celui qui en est le responsable, à savoir qu’il ne soit même pas présent au second tour en avril prochain. Puisqu’il est candidat les Français qui doivent voter sont en droit d’en savoir un peu plus sur les méfaits de ce ce pays étrange et dévastateur qu’est le Sarkozyland. Il est illusoire de vouloir tous les conter, cependant il est essentiel d’en faire une liste détaillée aussi longue que possible en espérant ne pas avoir oublié les pires et les pis. Sarkozy aura ruiné la France, allumé des feux partout, tout le temps. Sa politique aura été de dire tout et son contraire, de diviser les Français, d’opposer une catégorie à une autre, de faire des lois iniques, puis d’en répudier certaines qu’il affirmait ne jamais toucher. Ses mensonges ont été à la hauteur des trahisons de ses promesses. Il a été arrogant, incompétent, nous a grillé auprès de l’étranger à serré les mains des forts et écrabouillé celles des faibles, il a insulté en public et en privé, du plus petit au moins grand, il n’a eu de cesse de se glorifier de tout et de rien, de se comparer en se présentant comme le meilleur de l’univers, il a été lâche. En matière de République, d’honnêteté, de démocratie, de justice, de fraternité, de solidarité il a été une espèce d’Attila où l’herbe pourrait ne pas repousser. Cette œuvre de salut public se décompose en cinq grandes sections : I- Les fiascos II- Les mensonges III- Les discours destructeurs IIII (un 4 à la mode des horloges, car le temps passe) - Les dictateurs, dictatures et tyrans V- Les affaires, de loin la plus longue. J’en ai comptées plus d’une centaine. Cela donne le tournis. Il faut juste dire quelques mots sur les affaires. Une centaine c’est inimaginable. Ce doit être un record absolu tant en France qu’à l’étranger pour des démocraties comparables à la nôtre. Ce qui est suffoquant c’est que tous les impliqués de ces affaires se comportent comme des intouchables. En plus de ne pas se sentir concernés, ils donnent parfois des leçons. Nous sommes dans un pays de fous. Ceci d’autant plus que la réaction des Français semble parfois


s’atténuer. C’est-à-dire qu’à partir d’une certaine dose, au lieu que l’indignation croisse de façon géométrique, nous avons l’impression que l’on devrait jeter un voile et que, plus les scandales s’additionnent les uns aux autres, moins nous devrions nous révolter et nous indigner. Un effet inverse à toute logique et toute justice. Il y en aurait trop et après un certain seuil, il faudrait tout oublier et faire comme si de rien n’était, comme si le principal responsable pouvait s’en tirer sans une égratignure quand en parallèle un petit délinquant mérite les foudres de la justice et celles des Français. Etrange et démoralisant. C’est pourquoi il faut réagir et que ce qui s’applique au citoyen moyen récidiviste, s’applique avec plus de sévérité encore aux détenteurs du pouvoir multirécidivistes.

I Les fiascos A- économique et financier A l’instant où l’agence Moody’s, vous savez, celle que Sarkozy recevant la toison d’or en Espagne déclarait comme bien plus importante que Standard & Poors, alors que chacune possède de son côté 40 % du marché, celle qui avait certifié que la France allait si bien, place notre pauvre pays en déconfiture sous surveillance négative avec risque de dégradation de son triple A, il n’y a plus un Français pour croire une seconde que la politique de Sarkozy fut un succès en matière économique et que c’est avec les dents qu’il est allé finalement chercher la récession. On a assisté à un bal triste des comiques quand en septembre 2007 Fillon déclarait la France en faillite et qu’en janvier 2008 Sarkozy disait qu’il ne pouvait rien faire car les caisses étaient vides, et quand, ensuite, il n’a cessé de répéter que le chômage diminuerait (janvier 2010 puis mars 2011), quand la cycliste marquise, la meilleure économiste nous annonçait que la crise ne franchirait pas l’Atlantique, puis qu’elle n’était pas économique, puis qu’elle était derrière nous. On apprend en ce mois de février 2012 qu’en fin d’année 2011 la France a continué à détruire des emplois. Le chômage a progressé alors qu’en Allemagne avec le même euro, le même coût du travail, un boulet qu’est encore l’Est de l’Allemagne, le chômage baisse et son commerce extérieur est explosivement positif, du double de nos pertes. Mais il est vrai que nous avions à la tête de la France un homme qui avait préconisé les subprimes à la française, que nos compatriotes pour employer ce terme de l’UMP, ne s’endettaient pas assez. La Cour des comptes nous a démontré que près de 65 % des soucis économiques ne venaient pas de la crise mais qu’une part venait de la dette structurelle antérieure que Sarkozy s’était ingénié avec vigueur à enfler tout en creusant les déficits quand il était ministre du budget et le reste de l’action du Président de la République en ajoutant que, donc, il n’a rien fait pour résorber le passé quand il traitait Chirac de roi fainéant et qu’il a eu tous les pouvoirs en mains avec une assemblée aux ordres. Un mot encore. Il est stupéfiant, comme l’on dit en Colombie, d’avoir entendu tous ces bons journalistes nous expliquer que la perte du triple A n’était pas si grave car les marchés l’avaient déjà intégrée. Ah bon ? Il n’était donc pas grave que depuis le


premier instant où ces marché l’avaient intégrée nous ayons perdu réellement ce triple A ce qui a eu, à cet instant précis donc, pour conséquence de faire augmenter le coût de nos emprunts et ce qui veut dire en bon français que depuis cette date nous payons entre 1,5 et 2 points de plus que l’Allemagne quand nous empruntions au même taux et que de ce fait depuis cette date cela nous coûtait par an la bagatelle de 25,5 à 34 milliards d’euros de plus, vous avez bien compris de plus ou de trop. Ces beaux et bons esprit n’étaient pas chagrinés de ce poids supplémentaire énorme du fait de cette dégradation enregistrée par avance. On marche sur la tête. On se console du fait que le constat est déjà fait, un eu comme si un médecin prenant votre température à six mois de décalage relevait votre fièvre, qui vous use et vous fatigue, et disait :« pas grave cela fait six mois qu’elle est là, votre corps l’avait bien intégrée » ! Il y a au moins trois séries de lois qui sont responsable de ce fiasco économique. - les lois TEPA avec la défiscalisation des heures supplémentaires qui a eu de double effet kiss kool : faire de la concurrence à l’emploi entre les chômeurs et ceux qui avaient déjà un emploi et un trou de plusieurs milliards d’euros annuels de déficit fiscal. Ce double effet était une double injustice : fiscale : deux foyers gagnant la même chose, toute chose étant égale par ailleurs comme disent les scientifiques, ne payent pas le même impôt si l’un fait des heures supplémentaires défiscalisées et pas l’autre. Injustice devant l’impôt. La seconde, évidemment est au niveau du travail, celui qui en a, en a encore plus bannissant la solidarité. Il est aussi évident qu’il y a eu de vrais abus, avec, ici, pour une fois, complicité patron avec employé. Je ne t’augmente pas, mais nous déclarons de fausses heures sup et nous y gagnons tous les deux : pertes de charges sociales pour les organismes sociaux et pertes d’impôts. C’est du genre qui a, a plus encore. Dans cette loi il y a eu aussi le bouclier fiscal. Et, constance de Sarkozy, il fut abrogé, mais dans une situation qui a doublement favorisé ceux qui payaient l’ISF car il y a eu dans la loi un chevauchement de périodes, le bouclier courant un an de plus à cause de son mode de calcul différent de celui de l’ISF pour sa période d’imposition. - bien évidemment la loi des 5,5 %, passés depuis à 7 %, sur la restauration. Les restaurateurs avaient déjà menti une première fois quand on les avait aidés. Il n’y avait aucune raison que cela ne se reproduise pas. Ils n’ont pas baissé leurs prix, s’en sont mis plein la poche et cela à coûté des milliards par an pour un résultat minable. - le statut d’auto-entrepreneur. Ce fut un vrai fiasco qui a coûté une fortune. A peine 10 % de ceux qui se sont inscrits ont dégagé un chiffre d’affaires décent. Mais le plus grave est que ce système, comme les heures supplémentaires a servi abondamment à ceux qui avaient déjà un emploi. Une gratte supplémentaire très peu fiscalisée et très peu chargée socialement. Les deux étant payées par tous les autres qui travaillent. De plus il y a deux écueils majeurs. Le premier : n’étant pas soumis à la TVA et avec des charges sociales faibles ils sont des concurrents imbattables par les artisans dont les prix sont, de fait, jusqu’à 100 % plus élevés. Ils leur prennent leur boulot. L’autre écueil est que si un auto-entrepreneur qui gagne des marchés parce qu’il est 50 % moins cher le jour où son chiffre d’affaires dépasse le seuil autorisé alors il se retrouve en plein dans une concurrence qu’il n’imaginait pas et périclite à toute vitesse. Là soit il rabaisse son


chiffre d’affaires soit il arrête. Mais en commençant son boulot en début d’année il ne sait pas où il va. Que se passe-t-il s’il a atteint son quota en septembre ? Il ne travaille pas pendant 3 mois et perd son revenu et sa clientèle ou alors il bascule dans l’autre régime et c’est la catastrophe. Enfin, il y a l’abus fait par des patrons qui forcent leurs employés à prendre ce statut sinon ils les licencient. Quand le chiffre d’affaires de l’entreprise baisse, plus de boulot pour l’auto-entrepreneur et pas d’ouverture au droit au chômage et c’est à nouveau la catastrophe. Un des gros dangers a été de faire croire que la simplicité de s’inscrire permettait tout et transformait en un clic qui que ce soit, y compris ceux qui n’en ont aucune capacité, en entrepreneur. De plus c’est un faux problème car le statut d’EURL, au capital faible se constitue aussi facilement et avec internet on trouve gratuitement des statuts, et les CCI sont là pour vous aider. La facilité de constitution est un miroir aux alouettes qui ne fournit ni expérience, ni clientèle, ni compétence, mais bien une illusion que c’est facile. On peut être quasi sûr que ceux qui réussissent avec ce statut auraient réussi de toutes façons, mais que ceux qui ont déjà un emploi avec sécurité ont pris du travail aux artisans, et que les pauvres qui se sont cassés le nez ont aussi pris une part aux artisans avant de se retrouver sans ASSEDIC dans une situation pire qu’avant. Vous vous souvenez sans doute que nos bons journalistes avaient crié au miracle et au génie du sauvetage de DEXIA par la France et la Belgique. La réalité est apparue en février 2012 : une perte de 118 milliards d’euros à faire pâlir l’affaire du Crédit Lyonnais. Mais cette information a vite été passée en pertes et profits, plutôt en pertes pour l’information, une information pourtant éclairante pour les électeurs français. Et à cette information négative et tragique il faut ajouter que DEXIA finançait les collectivités locales ce qui va aggraver leur situation, en fait a déjà aggravé leur situation. Ceci était au niveau franco-français, mais la presse nous a bassiné pendant deux ans concernant la merveilleuse réussite de Sarkozy en Europe. Or en 2012 nous voyons la vérité en face. Au bout de 17 réunions avec Merkel ou l’Europe, à l’issue de chacune desquelles, sans aucune honte, la presse reprenait les paroles de Sarkozy comme quoi il avait sauvé la France, l’euro, l’Europe et le Monde. 17 ! rien que le fait qu’il y en ait eu plus de deux prouvait à chaque fois que la réunion précédente était un échec. C’était la preuve définitive, ce qui n’empêchait pas les journalistes de crier victoire 17 fois quand il y avait eu 16 échecs. Et la Grèce ? Pas moins de 7 plans de sauvetage. La réalité est que Sarkozy à la remorque du binôme Merkozy fut un tragique et spectaculaire fiasco. Nous payerons longtemps ce fiasco. B- La politique étrangère Pendant 5 ans, Sarkozy a raillé les uns et les autres : Obama, le Royaume Uni, Zapatero, Berlusconi, les Tchèques, les arabes, les Polonais. Il a fanfaronné à chaque réunion, il s’est mis en avant, il a agacé tout le monde, blessé tout le monde. Il fut d’un nombrilisme effarant. Il nous a ridiculisés. En France on nous a montré un Sarkozy flamboyant et on nous a fait croire à certaines victoires qui furent en réalité des échecs sombres. Ne parlons même pas de l’absence de la France dans les printemps arabes. Il y a trois échecs sanglants que les journalistes


nous ont présentés comme des réussites. Ce furent la présidence de la France en Europe avec la gestion de la crise (on voit le résultat aujourd’hui et ceux qui comme moi en 2008 écrivait que ce qui se faisait était une catastrophe, ne faisaient que pisser dans un violon, aujourd’hui le résultat est la preuve que c’était un échec), la Géorgie et la Libye. Parlons de la crise économique. Aujourd’hui nous savons par les faits que la gestion de Sarkozy tant en 2008 que pendant les années qui suivirent fut une catastrophe. Le dire après c’est facile. Si jamais je dois tirer un peu de satisfaction c’est bien de cet article que j’ai écrit le 11 octobre 2008. Ce n’est donc pas une écriture faite à partir de l’avenir, ce qui est aisé, mais dans les temps. Vous verrez donc que déjà à l’époque il était indécent de parler de succès de Sarkozy, qu’avec les éléments en mains nous pouvions voir que cela irait dans le mur. Ce texte est une preuve en soi. Je le mets dans sa quasi intégralité. Rappelons qu’en 2008 Bayrou demandait que l’Europe soit solidaire, se réunisse et propose un grand emprunt à un taux très faible pour agir en masse et à très long terme pour les pays en difficulté. On a attendu 3 ans pour ne rien faire, ou à des taux astronomiques et dans le court terme. Si,l’Islande a réussi à s’en sortir c’est parce qu’elle a renégocié sa dette à 3 et 3,3 % jusqu’en 2046. Exactement ce que propose Bayrou : du long terme à un taux faible mais supérieur à l’inflation. Vous imaginez tout de suite plutôt qu’un court terme à des taux élevés qui étouffent un pays et qui ne peut évidemment pas s’en sortir, un emprunt à 35 ans à 3 % diminue immédiatement les remboursement d’une réelle ampleur ce qui le rend possible. Il pourrait même y avoir un accord qui permette en cas de nette amélioration d’accélérer le remboursement. Cela eut été la sagesse et Sarkozy fut un incapable de première et a empêché par sa gestion catastrophique de la crise que cela fût mis en place alors que la France, à l’époque, avait encore du crédit, une place historique en Europe et la présidence de cette Europe. Voici ce texte : Dans une analyse (si tant est que vous m’autorisez à croire que je peux en faire une) un des éléments essentiels est la chronologie. Il faut également souligner que Nicolas Sarkozy est en tant que Président de la République française en charge de l’Europe de juillet à décembre 2008. De ce fait sa vision se doit être européenne avant d’être française, d’autant que nos institutions, qui n’ont pas changé sur ce point, confèrent tous les pouvoirs nécessaires au Premier Ministre pour gérer les affaires politiques de la France. En voici une à comparer avec la courbe du CAC40 (source Boursorama) de quoi être éclairé : 15 septembre : Lehman Brothers fait faillite dans un contexte financier international extrêmement tendu 16 septembre : Sarkozy qui a passé une petite nuit et se refuse à prendre position sur la crise internationale. Il veut attendre Toulon 23 septembre : Sarkozy intervient à l’ONU pour dire qu’il faut agir. 25 septembre : Sarkozy intervient à Toulon et lance des idées de grands travaux


28 septembre : Fortis sauvé de la faillite 29 septembre : premier ministre Irlandais est reçu à l’Elysée 30 septembre : l’Irlande garantit pour 400 milliards les dépôts bancaires le double du PIB de son pays, Sarkozy réunit les banques et les assurances. Dexia sauvé de la faillite 3 octobre : après avoir été rejeté une première fois, le plan Paulson, avec ses 700 milliards de dollars, est accepté 4 octobre : réunion des 4 pays à l’initiative de Sarkozy : Allemagne, Italie, Grande Bretagne, France et Barroso 6 octobre : le CAC40 perd plus de 9 %. Il fait une déclaration comme quoi toute l’Europe est solidaire mais ce n’est qu’une déclaration d’intentions sans aucune proposition sauf que chaque état devra faire un communiqué identique pour la presse 8 octobre : Christine Lagarde accuse les américains d’être responsables car ils auraient dû sauver Lehman Brothers. Baisse des taux de la BCE, de la FED, de la BoE et des banques nationales japonaises, chinoises, russes. 9 octobre : l’Irlande étend sa garantie aux banques étrangères 10 octobre : Berlusconi demande une réunion des dirigeants européens. Zapatero demande une réunion de l’eurogroupe. Sarkozy dit que c’est une bonne idée et qu’il va réfléchir. Le CAC 40 a perdu 7,73 % et plus de 22 % dans la semaine 11 octobre : réunion du G8 et Sarkozy rencontre Angela Merkel. Tout n’est pas dans cette chronologie, notamment les semi-nationalisations anglaises, les actions italiennes et allemandes, ce qui se passe ailleurs comme en Russie, au Japon ou en Chine. Mais ce qui ne peut vous empêcher d’être frappés ce sont deux aspects fondamentaux : 1- la réaction extraordinairement tardive de Sarkozy qui attend le jeudi de la semaine suivante pour se décider à parler en ne faisant que des propositions oniriques de grands chantiers (futur très lointain et aucun financement possible) 2- en un mois de temps aucune réunion de l’Eurogroupe. L’analyse que j’ai faite, avant même d’avoir lu cet article confondant du Nouvel Observateur était la suivante : Sarkozy ne se sent bien que dans deux situations : a- en meeting où il a un parterre d’adulateurs, b - dans un groupe d’admirateurs restreints à qui il donne sans cesse des cours de communication, les engueule et dit qu’il faut qu’il fasse


tout lui-même. Il ne supporte pas d’avoir de l’ombre et ne peut en aucun cas supporter dans des réunions d’avoir des équivalents (chefs d’état) qui ne courbent pas l’échine. Il parle mais n’agit pas, il fuit en réalité lorsque sa responsabilité est engagée et que le sujet ne peut être maîtrisé. Il est d’une lâcheté confondante dans les situations de crise grave (Géorgie lorsqu’il fuyait se réfugier à Cap Nègre ou en Afghanistan. Il ne faut pas oublier qu’il avait promis une réunion du conseil européen si les Russes ne quittaient pas la Géorgie dans la semaine et qu’il a fallu qu’on lui force la main pour qu’elle ait lieu). Contrairement à l’image qu’il donne, il communique souvent vite, mais il arrive qu’il s’échappe en laissant passer le temps comme si tout devait se régler sans actes Il hait l’Europe politique car il se trouve confronté à plus fort que lui et il ne peut y trouver aucun bénéfice électoral, aucun sondage favorable. Sarkozy a commis plus que des erreurs, des fautes gravissimes : 1- il aurait dû convoquer dès la faillite de Lehman Brothers tout l’Eurogroupe au moins. 2- alors que le Premier ministre irlandais est reçu à l’Elysée, soit ce dernier ne lui a rien dit, soit Sarkozy a été incapable de le convaincre soit de ne pas le faire soit d’attendre pour l’annoncer, celui-ci le lendemain déclare que son pays garantit les banques à hauteur de 400 milliards soit deux fois son PIB. Par là on commence à comprendre que c’est la désunion qui va l’emporter. 3- il réunit 4 pays dont la Grande Bretagne qui est le symbole de l’échec de ce système financier et qui n’est pas dans la zone euro. Cette réunion exclut les autres pays et de ce fait vexe profondément les autres nations, démarque 4 pays au milieu de 27 et par évidence prouve qu’il est incapable de réunir les 27 pays. En fait il la joue solo. Il annonce même avant d’en avoir parlé aux autres pays concernés- comme d’habitude pour braquer les projecteurs sur lui - l’idée d’un fonds européen. L’effet est immédiat, il braque Merkel. Cette réunion est un fiasco complet, par la vexation entraînée, par le petit nombre et par la désunion qui en ressort. Voici du reste une partie du texte de la conférence de presse (site web Elysée) : la première : nous avons tenu à prendre un engagement solennel des chefs d’Etat et de gouvernement de soutenir les établissements bancaires et financiers face à la crise. Chaque gouvernement agira selon une méthode et avec des moyens qui lui sont propres mais de manière coordonnée avec les autres Etats européens. En quelque sorte, nous avons fixé une doctrine. Un bel aveu de désunion. Pour compenser il fait une déclaration solennelle tout seul devant le perron de l’Elysée à propos d’un texte qu’il a concocté « en se levant tôt le matin » et ayant eu en contact « certains » autres chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Europe, texte de pures intentions sans aucune proposition sauf de le faire diffuser par voie de communiqué dans chacun des états membres de l’UE. Au lieu de rassurer, ce texte lénifiant et récité de façon solitaire dans la cour élyséenne, montre par l’image que l’Europe dans son entité est absente et morcelée, et par le fond une inanité indigente à agir et à se réunir. La belle affaire de faire un


communiqué de presse ce qui n’a rien de solennel juste pour dire, sans dire comment, que chacun agira mais de façon concertée. Pas de photo de famille et c’est cela qui compte pour la confiance et vouloir la remplacer par une déclaration non commune mais multiple et chaque fois singulière n’est autre que de l’esbroufe et cautère sur jambe de bois. La sanction est immédiate - 9 %. 4- il aurait dû très rapidement en France réunir tous les leaders politiques et économiques afin de faire une véritable unité nationale et ainsi redonner un peu de confiance. Il préfère tout diriger seul et demande un blanc seing qu’évidemment personne ne peut lui donner. Et lui qui réclamait à grands cris la possibilité de parler à la Nation devant les assemblées, il n’en veut plus car il a peur et ne sait quoi dire. Et lui qui disait que l’assemblée avait de nouveaux pouvoirs, si nouveaux et si grands que la discussion pour la crise se fait sans vote et en catimini, quelques minutes par intervenants, une séance qui laisse tout le monde sur sa faim et qui prouve que cette constitution est un bel enfumage. En effet où est ce pouvoir nouveau des assemblées quand tout se décide tout seul à l’Elysée, gouvernement et assemblées exclus ? 5- il continue ses petites réunions alors que tout le monde sait qu’il n’y a, en ce qui nous concerne, que deux niveaux possibles : l’Europe et le monde. Il ne peut y avoir des bricolages ici et là. Et ça les bricolages il adore : intervenir pour Dexia et Fortis, rapprocher les Caisses d’épargnes et la Banque Populaire, jouer au mécano chez Renault. 6- au lieu d’avoir réuni très rapidement l’eurogroupe (dans la semaine de la faillite de Lehman Brothers) il a attendu et il n’a aucun poids alors que l’Europe devrait avoir un poids très important. Et de ce poids plutôt que d’avoir attendu un mois pour réunir le G8, il aurait dû s’en servir pour réunir le G20, le seul niveau où l’efficacité mondiale ait une chance d’aboutir. 7- il continue par la voix de Lagarde (dont l’Elysée se fait l’écho (même article)) à trouver des boucs émissaires comme les américains de ne pas avoir sauvé Lehman Brothers (alors que c’est le système américain qui est en cause et non ce raté). Voici ce qu’en disait notre cycliste de l’économie : Lehman : Lagarde optimiste Les répercussions de la faillite de Lehman Brothers sur les banques françaises devraient être limitées selon Christine Lagarde. Dans un communiqué, La Ministre de l’Economie et de l’Industrie indique que les engagements des établissements de crédit français sur la banque d’investissement américaine "demeurent limités" ."Les autorités françaises suivent la situation du groupe Lehman Brothers en étroite concertation avec les autres autorités concernées, tant au plan international qu’européen, qui agissent en vue de préserver le bon fonctionnement des marchés et des systèmes financiers" précise le communiqué. (JDD) La réalité qui devient éclatante c’est que Sarkozy n’est absolument pas taillé pour le costume de Président de la République. Son ascension à coups de bluff, d’intimidation, de faux courage, de promesses, de mensonges et de media complices n’est rien confrontée à la réalité du pouvoir. Toutes ces techniques de communication sont parfaitement inopérantes pour s’attaquer aux crises qui pour se résoudre ont besoin de personnages d’un autre calibre. Les deux catastrophes qui sont engendrées par cette attitude sont :


- boursière, financière et économique. On ne sait ce qui se serait passé s’il avait agi comme je me permets de le préconiser en revanche on sait exactement ce qui se passe à cause de son action tragiquement insuffisante. - européenne. L’Europe qui a déjà une image terriblement négative va apparaître et pour longtemps ce machin bureaucratique et déconnecté de la vie des gens, mais qui dans cette crise grave est tout sauf uni et solidaire. Cette course effrénée au chacun pour soi va avoir des répercutions désastreuses pour son avenir immédiat et même plus lointain. Non seulement l’Europe met des bâtons dans les roues, mais en plus elle est incapable pour agir afin de sauvegarder l’intérêt de ses ressortissants. L’Europe, du fait de l’incapacité congénitale de Sarkozy au consensus et à accepter qu’il ne peut ni ne doit tout gérer ni tout ramener à lui, va être une victime naturelle puis expiatoire de cette crise. Cela risque d’entraîner une montée importante des nationalismes, des extrêmes (droite et gauche) pour des raisons à la fois communes (anticapitalisme) et à la fois diverses (nationalisme vs universalisme). On va voir tous les démagogues resurgir et accuser l’Europe de tous les maux. Dans cette destruction de l’idée européenne, Sarkozy aura une responsabilité majeure et indélébile. Je pense qu’il est un fossoyeur déterminant de l’Europe. Venons en à cet article du Nouvel Observateur. Son titre est édifiant mais le pire est surtout dans le texte : « Tout est arbitré » à l’Elysée. Le tout concerne la gestion de la crise. Il faut que vous lisiez et relisiez cet article tant tout est confondant. On a, à le lire, une vague impression de personnes qui se donnent de l’importance, que chaque geste est capital, mais qu’en même temps, ils sont complètement à côté de la plaque. Ils se flattent d’avoir le président Bush « au moins une fois par semaine » au téléphone. La crise s’aggrave d’heure en heure et ils comptent en semaine ! Ils s’affairent à des détails, sauver ici une banque. Je parle de détails car ces banque à sauver ne doivent en aucun cas occuper le temps des présidents. Une fois la doctrine mise au point, ce sont aux services des ministères de s’en occuper. Les chefs d’Etat ont autre chose à faire que suivre le cours de la bourse le nez collé à l’écran. C’est une sorte de fascination du serpent. Dans tout ce texte au-delà de l’impression de gosses qui jouent aux financiers on remarque cette lenteur invraisemblable à l’action (au téléphone une fois par semaine) et ceci qui les rend fiers : La décision des autorités américaines de laisser la banque Lehman Brothers déposer son bilan, le 15 septembre - ce que dans l’entourage du président français on qualifie de « grosse bêtise » - a été un tournant. C’est à ce moment-là, ajoute-ton, que Nicolas Sarkozy a décidé de donner publiquement sa vision de la crise, dans un discours prononcé 10 jours plus tard à Toulon. De quoi tomber à la renverse : ils sont si heureux de dire que Sarkozy va donner sa vision dans 10 jours. La terre peut s’écrouler. Et en plus sa vision, comme s’il était le messie. On n’en est pas à la vision, au gourou qui fait une imposition des mains, mais à des responsables qui doivent agir et le plus vite possible, mais surtout agir de façon concertée et pour cela il faut se réunir. Se réunir ! Tudieu ! Et ça encore, on croirait un commando marine : Le chef de l’Etat a de nouveau dû se lever aux premières heures de la journée, jeudi, pour donner son feu vert à l’octroi d’une garantie publique pour les emprunts de Dexia. Et ceci, cet aphorisme d’une bêtise crue et dont on a rien à cirer : « Chaque soir, il sait que la nuit est propice à des décisions


importantes », souligne un conseiller, selon qui Nicolas Sarkozy a aussi joué un « rôle majeur » dans le rachat d’une partie des activités de la banque belgonéerlandaise Fortis par BNP Paribas et le rapprochement entre Caisses d’épargne et Banques populaires. On assiste à des déclarations béates et infantiles. Une glorification du chef qui a des qualités exceptionnelles comme se lever tôt, avoir une influence majeure etc. Tout ce qui n’est que constat et que tout chef d’Etat qui se respecte fait sans s’en glorifier. Il ne fait que son job comme il dit. Mais on se flatte d’actions d’une part assez maigres (deux banques sauvées, un rapprochement) bien maigres en regard de la crise : chute vertigineuse de la bourse, économie qui entre en récession, et on se rengorge en un mois de quatre petites actions ! Et ils s’occupent de faire de la propagande. A quoi Dieux du ciel cela peut-il servir de distribuer 20 000 exemplaires du discours de Toulon ? Pertes de temps et d’argent. Une telle absurdité est inimaginable. Ubu est loin d’être mort. Et nous bassine à nouveau avec ces fameux parachutes dorés qui devaient être réglés en juillet 2007 et qui attendront janvier 2009 et un code de bonne conduite. C’est comme lorsqu’il y a le feu dans la maison, si l’on s’arrêtait un instant pour cueillir une marguerite et qu’on le clamait à tous vents. Ca débloque à plein tube à l’Elysée : un discours qui va être distribué à 20.000 exemplaires par l’UMP, précise l’Elysée. Le principal conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, veille aux conséquences sociales de la crise. Il a aussi été à la manœuvre quand il s’est agi de faire pression sur les organisations patronales pour qu’elles acceptent de mettre fin au système des « parachutes dorés » pour les dirigeants de sociétés cotées en bourse. Et pour couronner le tout, ce qui confirme mon analyse, Sarkozy part faire la tournée des grands ducs : Nicolas Sarkozy entend enfin continuer à occuper le terrain politique intérieur. Il a prévu un nouveau déplacement en province, mardi prochain, cette fois sur le thème de l’emploi, qui revient au premier rang des préoccupations des Français. Après avoir annoncé des mesures de soutien au logement et aux PME, il envisage de recevoir les représentants des groupes pétroliers et de la grande distribution, concernés au premier chef par les questions de pouvoir d’achat. Si vous avez lu avec attention cet article il vous restera cette impression d’activisme, d’un chef d’Etat pendu au téléphone, qui parle franchement, qui croit s’occuper de tout, qui se renseigne minute par minute du cours de bourse ou des banques dont on nous a dit qu’il n’y avait aucune crainte qu’elles soient en France en faillite (le problème Dexia étant réglé) et la vérité est qu’effectivement il n’y a que très peu de chance qu’elles succombent, d’où un activisme superficiel, illusoire et sans aucun intérêt. Pire, sans s’en rendre compte, ils avouent l’inutilité de ces coups de téléphone : « Ce sont des discussions franches » pendant lesquelles peuvent s’exprimer des désaccords, explique un conseiller. « En général, c’est plus pour régler des problèmes que pour entériner des solutions. » Et il va se promener pour parler de l’emploi. L’urgent c’est la crise et non de se promener dans les territoires et faire des discours devant des militants convaincus ou comme au salon de l’automobile ou chez Renault entouré de services de sécurité digne d’un autocrate qui craint pour sa vie. Vous aurez donc remarqué que dans tout cet article, pas une seule ligne, pas un seul mot sur une réunion avec les autres pays européens, pas une seule ligne, pas un seul mot pour organiser dans l’urgence une réunion du G20. Non. Sarkozy se croit au centre d’une toile d’où il téléphone. Il ne


doit même pas se rendre compte que les autres aussi le font et que dans tout ce texte l’Europe est complètement absente. A part Merkel, Bush, les gouverneurs des banques, et Brown, c’est le vide interstellaire. La tragique vérité est que ce texte est terrifiant. Sarkozy vit dans un monde parallèle et n’est absolument pas à la hauteur. Cet article et les faits m’ont fait dépasser la colère. Je suis profondément abattu. Et quoiqu’en pensent ses défenseurs, et même si la crise est mondiale, l’inaction de Sarkozy quant à réunir l’eurogroupe, son incapacité à réunir l’Europe sont de sa responsabilité définitive. Il aura, par cette attitude de fuite, de comportement inadéquat et complètement décalé, aggravé de façon sensible la crise. N’oubliez pas qu’il est, comme il aime à se le dire, président de l’Europe et que cette Europe représente 1/3 du PIB mondial (c’est la première économie) devant les USA de quelques 3 000 milliards de dollars. Ceci veut dire que celui qui préside à la destinée de cette Europe a entre les mains le poids le plus puissant de toutes les nations pour agir. Sarkozy a préféré passer une petite nuit et ne pas réunir l’Europe et préparer son voyage en province. Il va finir, tard vendredi, par accepter de réunir dimanche ce fameux eurogroupe. Bien tard. Et il a fallu que Zapatero le demande et Berlusconi, et lui qui répondait à l’un que l’idée était intéressante et qu’il allait y réfléchir. Un mois de réflexion, il y en a qui n’ont pas six cerveaux mais qui y ont pensé avant. Dès le début de la crise nombreuses sont les voix en France qui l’ont réclamé. Un mois quand une semaine c’était déjà tardif. Les dégâts malheureusement sont déjà astronomiques. Voilà ce que j’écrivais en octobre 2008. La suite immédiate a été à l’avenant. Il y a eu autant de plan que de pays, une tragique absence de solidarité et d’action commune et la crise qui est passée de bancaire à économique et qui nous laisse aujourd’hui dans un état pitoyable. Ce qu’a fait et n’a pas fait Sarkozy à cette époque, et depuis, sont la cause en grande partie de ce qui arrive, à nous, mais plus grave à la Grèce avant que le feu qui y est nous brûle aussi. Passons à la Géorgie. Nos propagandistes français veulent nous faire croire à une réussite de Sarkozy dans cette histoire, et à une Europe redevenue forte grâce à lui. S’il y a une chose à laquelle il faut être très attentif c’est la chronologie des événements et, dans ce cas précis, et la chronologie et la séquence des faits sont accablantes pour Sarkozy alors en vacances au Cap Nègre. La Géorgie attaque l’Ossétie le 7 août, la Russie envahit la Géorgie le 7 ou le 8 août. Le 8 août, Bush parle à Poutine à Pékin et à Medvedev pour leur dire son inquiétude. Sarkozy fait embrasser son fils par Poutine et se tait. Le 9 août, Merkel et le président polonais font des déclarations assez dures. Sarkozy se baigne dans la Méditerranée et fait du jogging. Bush s’époumone. Saakachvili demande le cessez-le-feu. Le 10 août, Kouchner est inquiet à France 2, la guerre c’est pas beau. Bush crie toujours, enfin, après son jogging, Sarkozy qui n’avait pas eu le temps en Chine de parler à Poutine, qui le samedi n’avait pas de téléphone s’est entretenu pour la


première fois avec Medvedev (cette information confirmée par l’Elysée, donc ne pas mettre en doute soit plus de 75 heures (!) après le début du conflit). Et ce que la presse oublie, et les supporters de Sarkozy aussi, c’est qu’il propose un plan de paix, non en six points, mais en quatre points (site de l’Elysée, donc incontestable) : cessation immédiate des hostilités ; retrait des forces armées russes et géorgiennes sur leurs positions antérieures au déclenchement des hostilités ; plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie ; formules d’accompagnement international. Le 11 août au soir, Medvedev annonce son accord avec un cessez-le-feu. Le 12 août, le négociateur super fort rencontre Medvedev. Le plan passe à six points, mais la souveraineté a disparu et est apparue en revanche la possibilité pour les Russes de rester sur place. A ceci s’ajoute la phrase invraisemblable de Sarkozy qui donne sa caution pour les interventions futures de la Russie dans les pays où vivent des populations russophones (comme la Pologne et l’Ukraine) car il légitime le droit à la Russie de défendre les peuples russophones et d’envahir les pays qui les abritent. Si on regarde le plan en quatre points de la France et celui en six points que notre facteur est allé livrer le soir en Géorgie, on ne peut que déduire que Sarkozy s’est couché devant la Russie et a accepté ses exigences. Le 13 août, Sarkozy s’amuse. Il reçoit Chirac. Le 14 août, Sarkozy explique à Saakachvili (et c’est à mourir de rire, l’Elysée publie un communiqué le 17 août : La présidence de la République, dans un souci de transparence, souhaite rendre publique la lettre qui établit précisément les modalités de mise en œuvre du point cinq de l’accord de cessez-le-feu en six points, telles qu’elles ressortent de l’entretien du président de la République, Nicolas Sarkozy, avec le président Dimitri Medvedev [...] - la transparence arrive quand l’AFP a déjà déniché et diffusé ce courrier) comment la Russie a le droit de rester en Géorgie. Il reçoit Condoleezza Rice comme un pacha non à l’Elysée, mais à Fort Brégançon. Il est toujours en vacances. Le 15 août, Merkel et les Etats-Unis continuent à s’agiter. Ah oui, aussi l’Elysée communique beaucoup pour les médaillés olympiques. Sarkozy parle à Alain Bernard. Mais il reste bloqué au Cap Nègre. Condoleezza Rice, et non Sarkozy - si cela avait été lui, cela aurait été le 12 et pourquoi n’est-il pas resté jusqu’à l’obtention de la signature ? Cap Nègre l’attendait -, obtient de Saakachvili la signature du plan qu’il interprète différemment que Poutine. Le 16 août, Merkel confirme à la Géorgie qu’elle peut intégrer l’Otan. Bush continue à fulminer. Rice et Merkel déclarent que l’intégrité du territoire de la Géorgie n’est pas négociable. Sarkozy bronze au Cap Nègre et écoute, comme si de rien n’était, les ballades langoureuses du CD de Carla. La Russie signe, mais ne quitte pas le territoire géorgien. Elle reste et a détruit le port de Poti, a envahi Gori, se déploie


sur le territoire géorgien, creuse des tranchées, détruit la ligne de chemin de fer et installe peut-être des missiles en Ossétie. Les Etats-Unis et Merkel demandent le départ des Russes selon leur promesse. Les Russes rient. Sarkozy bronze. Le 17 août, Merkel et Rice demandent à nouveau le départ des Russes, Bush s’en mêle à nouveau et, enfin, dans l’après-midi après un bon repas, Sarkozy se fâche tout rouge et Medvedev lui promet à lui que la Russie commencera à quitter le territoire le lundi, soit plus de 48 heures après une parole donnée et une signature apposée. Ouf Sarkozy a agi. Le 18 août, les Russes n’ont toujours pas quitté le territoire de la Géorgie, se sont même déployés en Géorgie, six jours après la visite du guide en Russie et en Géorgie, 72 heures après la parole donnée et la signature du plan, Sarkozy dîne avec Bono au Cap Nègre. Les vacances c’est sacré ! De tout cela, il ressort que Sarkozy s’est couché devant les Russes le 12 août et a ravalé son plan de paix en quatre points. Qu’il ne s’est pas déplacé de Cap Nègre sauf une fois, que, pendant ce temps-là, les Polonais, Angela Merkel, dix fois plus présente, et Rice n’ont cessé d’agir sur place. L’Europe en ressort amoindrie, désunie et bafouée. Ensuite, Sarkozy, quand il voit que les Américains s’échauffent vraiment, décide plus de 24 heures après tout le monde à demander à Medvedev de respecter sa parole et sa signature, mais ce n’est pas lui qui obtient quoi que ce soit, puisque, camouflet suprême, il demande le retrait immédiat et le prince russe lui répond : demain dans la journée. Cela faisait quatre jours que les Russes disaient qu’ils se retiraient. On verra si ce sera demain (aujourd’hui donc), si ce n’est pas demain on rase gratis. Alors que Sarkozy, dans sa communication compassionnelle est le premier à se précipiter, à recevoir les victimes, à faire de grands discours, quand dans la vraie vie de président, il faut agir avec recul et courage, il n’y a plus personne. Il reste les pieds dans l’eau. Ne reste de cette histoire que la lâcheté. Ce que peu de Français savent, et nous l’avons appris quand Obama est arrivé au pouvoir car il avait les enregistrements des conversations, ce qui l’a fait se méfier tout de suite de Sarkozy, c’est que Sarkozy a raconté dans la presse, faisant de lui le héros de carton pâte qu’il est en réalité, une histoire très différente de la vérité. Fier comme un paon, il a révélé une conversation avec Bush junior déclarant que l’américain lui disait d’être prudent et de ne pas aller voir Poutine, et que lui, au courage herculéen, disait mais non, mais non, mon devoir est d’y aller. la vérité donc, sortant nue du puits est que c’est l’inverse. Bush lui demandait d’y aller et lui ne voulait pas. Voilà ce qu’on révélait à Obama les conversations enregistrées entre Bush et Sarkozy. En 2012 les russes sont encore en Géorgie, y ont installé une bas militaire. Terminons par la Libye. Tout n’a été que propagande. Les américains ont bien aidé car Obama ne voulait pas apparaître comme l’initiateur de tout le binz, il a donc laissé prospérer les mensonges. Cela l’arrangeait que Sarkozy se dresse sur ses


ergots et fasse le coq grâce à qui la guerre en Libye fut déclenchée. La vérité est tout autre et l’état actuelle de la Libye est une catastrophe. Les diplomates avaient averti. Il y avait d’autres méthodes et certainement pas de donner le pouvoir à un conglomérat informe à la tête duquel il y avait l’ancien ministre de la justice de Kadhafi, un juriste islamiste qui fut le responsable de la condamnation à mort des soignants bulgares. Aujourd’hui la Libye est en partie détruite, les factions rivales règlent leurs différends à coup de Kalachnikov et les partisans de Kadhafi reprennent vigueur. Il y a eu de terribles exactions des deux côtés, celles du CNT et d’autres ayant été masquées. C’est le chaos. Lorsque l'on veut un tant soit peu faire d'histoire, et nous sommes en plein dans l'histoire, il faut se ternir à quelques règles simples : la chronologie des faits et la vérification des informations. Nos damnés journalistes sont en train de nous jouer à nouveau un tour pendable. Sans doute ont-ils eu honte d'être français quand Nicolas Sarkozy a reçu le fou du désert lors de la journée des droits de l'homme lui autorisant à planter sa tente de bédouin dans les jardins de la République, puis à nouveau les 13 et 14 juillet en compagnie d'une belle brochette de dictateurs dont les El Assad, et autres Moubarak et Ben Ali, et ensuite lors des révoltes tunisienne et égyptienne quand la diplomatie française a été au-dessous de tout, voulant réparer ses gaffes par un pire Boillon arrogant, alors ces damnés journalistes voulant se sentir moins honteux, et pourquoi pas fiers de notre pays avalent d'un trait, sans recul et sans se pincer le nez, le nectar frelaté qui vient directos de la Nespresso à propagande élyséenne, ce qui n'est en réalité qu'une purge qui fait passer la vérité au second plan laissant les feux de la rampe à une mascarade de faits trompeurs et faux. Non Sarkozy n'est en rien le héros de la révolte libyenne. Avant toute chose il faut rappeler et rappeler sans cesse et encore que Nicolas Sarkozy a, en son temps, voulu faire entrer dans le concert des nations celui qu'au début 2011 lui et ses thuriféraires, toute honte bue et en tout cynisme, traitèrent de fou dangereux, assassin du peuple libyen. Il faut rappeler qu'en fin 2010 Nicolas Sarkozy espérait encore ces fameux contrats qui n'ont jamais été signés, ces contrats qui contenaient des ventes d'avions de guerre dont l'usage aujourd'hui est de bombarder les Libyens. Il faut aussi dire à ceux qui crient avec lui, ceux qui dans les commentaires, dans les articles et à la tribune n'ont eu de mots assez durs pour fustiger le Guide, qu'ils fassent profil bas, très bas et qu'ils évitent de l'ouvrir. Ils ont soutenu avec force, force de voix et force d'arguments de la Realpolitik qu'il fallait bien recevoir cet assassin, que c'était cela la politique. Seuls les constants comme nous, seuls les réfractaires à cette immonde politique, seuls ceux qui se sont élevés contre ces venues odieuses ont le droit aujourd'hui de reprendre ce qu'ils disaient il y a trois ans et demi. En quelques mots il ne faut que jamais ce qui s’est passé en 2011 efface le passé, estompe les mémoires et érode les jugements sur la politique de Nicolas Sarkozy. La presse est et a été donc en train de nous bâtir une nouvelle légende qu'il faut combattre. On nous a déjà bâti la légende de Nicolas Sarkozy, l'efficace ministre de l'intérieur, légende qu'en une phrase le néfaste Guéant a détruite définitivement


puisqu'il a reconnu en 2011, et persistant et signant, que la politique de lutte contre l'insécurité et l'immigration clandestine fut un échec absolu depuis bientôt dix ans (« Les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux. »). Lui qui vit dans les beaux quartiers et pense que notre France n'est plus la France sous la horde des envahisseurs. Lui aussi ne connaît pas son histoire de France. Poitiers devrait lui dire quelque chose, et Jules César, et Charles Quint, et quelques normands ici ou là. On nous a aussi bâti la légende de la magnifique présidence française de l'Europe alors qu'elle fut un fiasco tant à régler la crise financière (il a fallu plus de deux ans pour mettre en place l'emprunt), que celle de la Géorgie où les Russes campent et ont apporté des missiles, qu'également comme l'Europe nouvelle force politique quand on sait toutes les divergences qu'il y a eu face à la crise et dont on a perçu une paralysie mortelle face aux événements du monde arabe. En fait non l'Europe, seulement son émanation des états, car le parlement, lui, a été en pointe avec des discours et des résolutions qui peuvent nous rendre plutôt fiers, mais cette Europe des commissions, ne l'oublions pas, est celle voulue par Nicolas Sarkozy qui avec ses complices a imposé Barroso. Après, donc, ces légendes successives aussi fausses que détestables car elles trompent les Français et influent dans leur choix politique, voilà une nouvelle légende que les images trompeuses semblent accréditer et que les commentateurs développent à longueur d'heure au travers de l'étrange lucarne. Il est temps de rétablir les faits. La révolte débute à Benghazi le 13 février et arrive à Tripoli le 20 février. La révolte commence à être réprimée dans un bain de sang. Jusqu'au 25 février les rebelles progressent partout en Libye et contrôlent certains quartiers de Tripoli. Le 25, le Conseil National de Transition est créé avec à sa tête, Mostafa Mohamad Abdeljalil, ancien ministre de la justice de Kadhafi de 2007 jusqu'à sa démission. Le premier pays à parler de massacre est la Grande Bretagne, le 19 février, par la voix de son ministre des affaires étrangères qui ne s'est pas contenté de la Libye mais qui a parlé aussi du Bahreïn complètement oublié par notre diplomatie (RomandieNews) : « Je condamne la violence en Libye », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui a fait état en Libye "de tirs à l'arme lourde et d'une unité de tireurs embusqués" visant les manifestants. M. Hague a demandé aux autorités libyennes de « cesser de recourir à la force et d'empêcher l'armée d'affronter les manifestants », affirmant avoir reçu « des informations selon lesquelles 35 corps ont été amenés dans un seul hôpital ». Il a aussi regretté que « l'accès des médias » soit « sérieusement limité » dans le pays. « L'absence de caméras de télévision ne signifie pas que l'attention du monde ne devrait pas se concentrer sur les actions du gouvernement libyen ». En Libye, les forces de sécurité gouvernementales ont tué au moins 84 personnes depuis le début, mardi, des manifestations contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, selon l'organisation Human Rights Watch. Dans le même communiqué, le gouvernement britannique s'est en outre dit « profondément inquiet sur les informations qu'il a reçues (...) sur la violence


inacceptable utilisée contre les manifestants en Libye, à Bahreïn et au Yémen, et sur le nombre de morts parmi les manifestants ». « Les gouvernements doivent répondre aux aspirations légitimes de leur peuple plutôt que de recourir à la force et doivent respecter le droit de manifester pacifiquement », a estimé M. Hague. Le chef de la diplomatie britannique s'est par ailleurs entretenu au téléphone samedi après-midi avec le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al-Khalifa, à qui il a fait part de « sa profonde inquiétude concernant la situation (dans de ce petit royaume du Golfe) et de sa totale désapprobation de l'usage de balles réelles contre les manifestants» . M. Hague a en outre salué l'ordre donné plus tôt samedi par le prince aux forces de sécurité bahreïnies de "se retirer de la place de la Perle" à Manama, épicentre des manifestations. En France, pendant ce temps Nicolas Sarkozy fait sa campagne électorale, et visite sa clientèle. Il faut attendre d'abord le 21 février pour un communiqué laconique : Le Président de la République condamne l'usage inacceptable de la force contre les Libyens qui n'exercent que leur droit fondamental à manifester et à s'exprimer librement. Il adresse ses condoléances aux familles des victimes et fait part de sa sympathie aux blessés. Le Président de la République appelle à l'arrêt immédiat des violences et à une solution politique afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté., puis le 23 février seulement, et juste pour demander des sanctions économiques (Elysée.fr) : Je demande au Ministre des Affaires étrangères de proposer à nos partenaires de l'Union européenne l'adoption rapide de sanctions concrètes afin que tous ceux qui sont impliqués dans les violences en cours sachent qu'ils devront assumer les conséquences de leurs actes. Ces mesures concernent notamment la possibilité de les traduire en justice, l'interdiction d'accès au territoire de l'Union et la surveillance des mouvements financiers. Je souhaite en outre que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye, jusqu'à nouvel ordre. Lors de l'allocution télévisée du 27 février, pour le départ en fait de l'actuelle oxydée, les seuls mots concernant la Libye sont pour s'en méfier : « Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme. C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne. Nous avons donc le devoir d'agir avec une ambition qui soit à la dimension des événements historiques que nous vivons. C'est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région. […] Mon devoir de Président de la République est d'expliquer les enjeux de l'avenir mais tout autant de protéger le présent des Français. C'est pourquoi, avec le Premier Ministre François Fillon, nous avons décidé de réorganiser les ministères qui concernent notre diplomatie et notre sécurité. »


La seule crainte de Nicolas Sarkozy est alors l'invasion des barbares issus des révoltes. Il faut bien se souvenir de ces trois phrases : •

Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme. • C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne. • C'est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région. A noter aux conseils des ministres des 2 et 9 mars : rien sur la Libye. Venons-en à cette légende. On nous vend une histoire qui n'est pas l'Histoire. Le 10 mars Nicolas Sarkzoy reconnaît le CNT et veut une intervention militaire en Libye avec une zone d'exclusion. On veut nous faire croire à partir de là que la France est en pointe et que Nicolas Sarkozy a convaincu l'ONU, via Juppé, d'intervenir. Passons sur la forme de ses déclarations du 10 mars qui ne respecte rien ni personne : - ni le parlement, alors que Cameron a lui engagé une discussion et averti les parlementaires Grands-bretons, au-delà de la simple courtoise, de l'association minimale des Français au travers de leurs élus à cette grave décision, - ni les leaders politiques jamais tenus au courant - ni son ministre des affaires étrangères - ni les partenaires européens, ni l'ONU, personne - ni la simple légalité car cette reconnaissance du CNT n'a aucune validité légale ni internationale, on ne reconnaît qu'un pays, ou alors un pouvoir élu, mais non des rebelles. Et ce d'autant qu'à la tête il y a l'ancien ministre de la justice de Kadhafi de 2007 à sa démission, le moins eut été d'être circonspect. Quoi qu'il en soit c'est une erreur politique, diplomatique. Par ailleurs le Parlement Européen avait déjà pris position avant Sarkozy, que l'on veut faire passer pour le premier, voulant que l'Europe reconnaisse la CNT comme un interlocuteur valable. L'Europe décidera ensuite de reconnaître ce statut d'interlocuteur mais non sa reconnaissance comme pouvoir légal libyen. Le vote du parlement était donc antérieur à celui que l'on veut faire passer pour le faiseur de l'Histoire. On veut nous faire croire, donc, que la France est en pointe et que c'est Nicolas Sarkozy qui en est le leader. Or tout cela est faux. Le 8 mars, notez bien la date,


deux jours avant le 10 donc, la presse anglaise déclare ceci vu au travers de l'ambassade de France, et c'est éclairant : Les journaux reviennent également sur la mission diplomatique avortée en Libye. Dans un papier d’analyse, le DAILY TELEGRAPH explique que le pétrole est « en première ligne » dans les événements qui se déroulent actuellement dans ce pays. Les groupes rebelles exercent des pressions sur les compagnies pétrolières occidentales pour qu’elles fassent du lobbying auprès de leurs gouvernements afin de les aider. Certains gouvernements européens auraient déjà pris des contacts avec l’opposition libyenne, et c’est apparemment une des explications pour la tentative avortée des Britanniques le week-end dernier. BP est parmi les compagnies pétrolières qui courent le plus de risques si les combats s’accentuent. La presse évoque aussi le durcissement de la position américaine, qui pourrait déboucher sur une intervention. Sous le titre « le Royaume-Uni et la France mènent le mouvement en vue de la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne soutenue par l’ONU », le correspondant du DAILY TELEGRAPH à Washington explique que les diplomates cherchent à se mettre d’accord sur ce qui pourrait amener à la présentation d’une résolution au Conseil de sécurité (violation des Droits de l’homme, bombardement de civils, appel à des mercenaires étrangers). Le secrétaire-général de la Ligue Arabe aurait soutenu le projet de zone d’exclusion aérienne lors de son entretien avec M. Juppé dimanche dernier au Caire. Toujours, selon le DT, la Maison Blanche n’a pas encore apporté son soutien à l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne, mais s’accommode de ce que les Britanniques et les Français imposent une discussion sur le sujet. En fait les américains étaient déjà préparés à une intervention. Ils ont laissé Sarkozy jouer au coq gaulois (toujours, selon le DT, la Maison Blanche n’a pas encore apporté son soutien à l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne, mais s’accommode de ce que les Britanniques et les Français imposent une discussion sur le sujet). Nous sommes le 8 mars. Le lundi 14 mars c'est un fiasco complet au G8 dont Nicolas Sarkozy se flatte d'être le président, ce qui prouve le pouvoir de la France. En réalité ce ne sont ni Juppé, ni Sarkozy qui ont convaincu Obama d'intervenir - et on voit que les diplomates travaillent à rendre l'action présentable (le correspondant du DAILY TELEGRAPH à Washington explique que les diplomates cherchent à se mettre d’accord sur ce qui pourrait amener à la présentation d’une résolution au Conseil de sécurité (violation des Droits de l’homme, bombardement de civils, appel à des mercenaires étrangers)) - , sachant que le secrétaire général de la Ligue arabe est favorable à une exclusion de l'espace aérien, mais c'est en particulier Hillary Clinton qui a été convaincue par les émissaires du CNT, cela c'est selon une déclaration télévisée de samedi par BHL devant Paul Amar, mais cela est confirmé par ceci (Bruno Roger-Petit) : On reprend. 1/ Un article visiblement très bien informé du New-York Times décrit le processus qui a mené Obama à se décider à intervenir en Libye. Ce sont trois femmes, Hillary Clinton, Susan Rice (ambassadeur américain à l'ONU) et Samantha Powers


(conseiller au National security council) qui ont convaincu Obama jeudi dernier (soit AVANT le show Juppé de vendredi devant le Conseil de sécurité) qu'il était possible d'intervenir sans risquer de se lancer dans une opération débouchant sur un nouvel Irak. Le président américain a pris sa décision parce qu'il a été alors convaincu par ces trois femmes que les pays arabes et africains l'approuveraient et ne verraient pas en lui un néo-Bush. Par la suite, les Américains ont laissé les Français être les petits télégraphistes de leur décision, décision sans laquelle rien n'était possible. En clair, si les trois femmes en question n'avaient pas convaincu Obama, Juppé, Sarkozy et leur résolution se seraient fait retoquer à l'ONU. Du reste, il suffit pour s'en convaincre de lire attentivement le papier du NYT consacré aux coulisses du VRAI pouvoir où s'est joué la prise de décision contre Kadhafi : le nom de Sarkozy n'y apparaît pas une fois... 2/ Quant au leadership français dans la direction des affaires militaires depuis hier, un autre article du Washington Post (à lire ici en VO) vient réduire la communication sarkozyste sur le sujet à l'état de fable pour les enfants. En effet, dans cet article faisant le point sur le début des opérations militaires contre les troupes de Kadhafi, le Washington Post précise que l'ensemble de ces opérations est placée sous le commandement des forces américaines en Afrique. "The French sorties were followed quickly by the wave of missile strikes against Libyan air defenses. More than two dozen warships and a large number of warplanes made up the initial strike force, which was led by the U.S. military’s Africa command, a senior U.S. military official said." Encore une fois, la réalité est cruelle : si leadership français il y a, il s'agit d'une politesse faite par les Américains à la France de Sarkozy, "Messieurs les Français, tirez les premiers... Parce que ça nous arrange..." Rien de plus. Il faut rappeler que les Français ont besoin des américains notamment avec les avions radar. Et nous avons vu que les Français ont détruit cinq blindés pendant que les américains ont envoyé 120 missiles. On voit la différence. Sarkozy a donné l'ordre, toujours pour être le premier, avant la réunion à Paris des parties concernées. Il savait que les journalistes retiendraient, sans chercher à en savoir plus, que ce seraient les Français les premiers à bombarder et ce serait donc Nicolas Sarkozy qui serait le héros. Or nous savons que le 8 mars déjà Obama penchait pour une intervention. Du reste il suffit de simplement analyser le fait que les USA ont lancé plus de 110 missiles samedi après-midi. Pour cela il fallait qu'ils fussent prêts. En fait Sarkozy, et les journalistes avec lui, se sont flattés du rôle de la France. La réalité est toute autre. Obama s'est servi, comme un bon stratège, de la velléité électoraliste, de l'agitation de Nicolas Sarkozy, de la volonté également de Cameron (qui a respecté, lui son parlement) pour ne pas apparaître en première ligne. Sarkozy n'a été qu'une marionnette évitant à Obama d'être le responsable de la résolution. Les deux pensent y gagner, mais attendons la suite. Ainsi Obama n'apparaîtra pas comme un va-t-en guerre mais comme un acteur tardif qu'il a fallu convaincre. N'oublions pas non plus que pendant que Sarkozy faisait sa campagne électorale dans la France profonde, des partis politiques français dont notamment le MoDem, le PS, celui de Dupont Aignan, préconisaient une intervention militaire.


La réalité est donc que Nicolas Sarkozy est intervenu très tardivement, que, tout se mettant en place (Obama changeait d'opinion, la Ligue arabe se préparait à être d'accord), il a voulu faire croire qu'il était tout à la fois à l'initiative (à la remorque en France de nombreux autres personnalités politiques, et en Europe de Cameron qui avait pris position avant lui) et le moteur de cette action militaire quand tout cela n'est que de la communication bien relayée par des images trompeuses et par des journalistes fêlons qui ne font pas leur métier et qui enfument les Français. Mais ce n'est pas tout. On apprend que le cynisme de Sarkozy n'a pas de fond. Voici ce qui est une honteuse manœuvre à immonde but de politique intérieure qui a coûté sans doute la vie à des habitants de Benghazi et ce qui devrait être su de tous (Rue89) : Le New York Times raconte ainsi que vendredi, la France a d'abord ralenti toute intervention avant le sommet de Paris, puis a accéléré d'elle-même les événements samedi, en envoyant des avions au-dessus de la Libye pendant le sommet : « Les premiers raids aériens français, qui n'étaient pas coordonnés avec les autres pays, ont irrité certains pays présents à la réunion, selon un diplomate haut placé d'un pays de l'Otan. Les informations sur les mouvements des troupes de Kadhafi vers Benghazi étaient clairs depuis vendredi, mais la France a bloqué tout accord de l'Otan sur les raids aériens jusqu'à la réunion de Paris, a affirmé ce diplomate, suggérant que les vols auraient pu commencer pendant la nuit de vendredi à samedi avant que les troupes du colonel Khadafi atteignent la ville. » Pour le Guardian, « Sarkozy parade sur la scène mondiale » La France aurait en fait refusé que l'Otan participe à l'intervention, « estimant que cela s'agirait un très mauvais signal envers les pays arabes », nuance Le Monde. Dans les pays membres de la coalition contre Kadhafi, on a pourtant du mal à croire que Nicolas Sarkozy n'a pas cherché à garder l'initiative. Aurait-il, même, confondu campagne militaire et campagne électorale ? Pour une fois, le soupçon ne vient pas de France. En Grande-Bretagne, le Guardian persifle, en rappelant les mauvais sondages de popularité du chef de l'Etat et l'approche de la présidentielle : « Nicolas Sarkozy parade sur la scène mondiale avec un œil sur les votes français. » Dans l'entourage du chef de l'Etat, on ne s'en cacherait d'ailleurs pas, selon Le Parisien, qui cite « un proche » : « Si tout se termine bien, ce sera un triomphe. Il était dans les cordes et le voilà qui réunit le monde entier à ses pieds ! » A vomir. Terminons cette analyse en tenant compte des éléments suivants : - Sarkozy a reçu par deux fois Kadhafi et lui a léché les pieds - l'UPM est un échec absolu et n'a servi à rien dans ces révoltes


- Sarkozy est intervenu de façon très tardive en Tunisie, en Egypte, pour ne pas dire qu'il est passé au travers - Sarkozy s'est cru leader alors qu'il a servi la tactique d'Obama, a agi très tardivement, a reconnu un CNT dont on sait que cela n'a aucune valeur légale et alors qu'on ignore la suite en Libye de ce mouvement, mais dont on sait que le leader était le ministre de la justice de Kadhafi - cette intervention est trop tardive politiquement et pour la révolte en Libye. Elle est aussi trop tardive pour les vies qui n'ont pas été sauvées, mais est utile pour celles qui sont à sauver, alors qu'il semble en plus que Sarkozy ait retardé de nombreuses heures l'intervention pour en faire un coup d'éclat, accélérant avant le sommet de Paris pour paraître être le premier et le capitaine. - le consensus international est une façade, la Russie, la Chine, l'Egypte, la Tunisie se sont opposés à ou ont regretté cette intervention, ce qui en soit fait une bonne partie du monde. La ligue arabe a retourné sa veste et a condamné les bombardements - cette attaque tardive qui devait durer 48 heures selon Juppé fut longue et coûteuse en vie. - cette résolution montre d'évidence qu'il y a deux poids deux mesures. Dans le même temps en Côte d'Ivoire, au Yemen, à Bahreïn ou en Syrie il y a des morts et il n'y aura pas d'intervention. Ceci démontre une belle hypocrisie et un choix des dictateurs à éliminer. N'oublions pas qu'El Assad a été lui aussi reçu les 13 et 14 juillet, qu'il a manipulé Sarkozy et que celui-ci a voulu s'en servir pour les problèmes du Liban avec à la clef un échec patent. A propos de la résolution, il faut en raconter une péripétie qui illustre bien comment les faits sont magnifiés et faux. La veille de la résolution, Obama était convaincu de l’intervention. Son représentant à l’ONU rencontre le représentant français qui doit lui aussi déposer une résolution. Celle de la France est faiblarde et bien moins engagée que celle des USA. Sachant à l’avance que les USA étaient partants, notre représentant arrive le plus tôt possible le lendemain matin à l’ONU, dépose ce que l’on appelle un bleu et comme premier arrivé premier servi, c’est cette résolution remaniée qui sera votée, reprenant les termes de celle des USA. Obama fut furieux, mais à la réflexion cela l’a arrangé : les USA n‘étaient plus les va-t-en guerre en chef. La France a trahi son allié pour la gloriole de son président. Dans l’histoire cette petite histoire qui est la vérité, disparaîtra devant le succès illusoire de Sarkozy, le vainqueur de Kadhafi. Ce même Kadhafi qui a été exécuté. On se demande si la France n’avait pas intérêt à son silence. La conclusion est qu'il ne faut pas oublier le passé à cause d'un présent douteux, que Nicolas Sarkozy n'a pas réussi ce coup de maître comme le claironne la presse, que les faits disent le contraire, la chronologie (exemple les 8 et 10 mars), les autres interventions, les missiles américains, que ce qui est présenté comme un très grand succès n'est qu'une action semi-humanitaire trop tardive qui se termine


dans le sang et qui aujourd’hui, en février 2012, ressemble plus à un chaos qu’à autre chose.

II Les mensonges Plutôt que de refaire le travail déjà effectué par d’autres voici des liens (vivent Internet et les liens !) qui vous permettront de juger les mensonges car si les écrits restent, les images sont lus fortes, ainsi que le paroles qui y sont associés. lien 1 lien 2 lien 3 lien 4

III Les discours destructeurs Les discours de Caen, Metz, Nice : Pendant la campagne électorale de 2007, à de nombreuses reprises Sarkozy, tout à fait hors de propos dans une élection franco-française, parfaitement déplacé dans le contexte de la construction de l’Europe et de l’amitié franco-allemande, déclara que nous, Français, n’avions pas inventé la solution finale. Extrait officiel : Je voudrais rappeler à ceux qui critiquent tant la France de l'intérieur comme parfois de l'extérieur. « Que la France est un des rares pays au monde, à n'avoir jamais cédé à la tentation totalitaire. La France n'a jamais exterminé un peuple. La France n'a pas inventé la solution finale, la France n'a pas commis de crime contre l'humanité, la France n'a pas commis de génocide. » Pas la peine d’en rajouter, ces paroles se suffisent à elles-mêmes.

Discours du bois de Boulogne A peine élu Sarkozy fait une stupéfiante déclaration toujours aussi déplacée que pendant la campagne, alors que ce n’est-même pas à la date anniversaire de l’événement (qui est un 16 août), alors que le soir-même il va rencontrer Angela Merkel il montre du doigts les soldats allemands de la seconde guerre mondiale en disant que ce sont des assassins. Cela fut le 16 mai 2007. Extrait : « Nous voici donc au Bois de Boulogne, en ce lieu tragique où 35 jeunes résistants furent fusillés par la Gestapo il y a 63 ans. Massacre inutile, absurde, à quelques jours seulement de la libération de Paris alors que tout est joué. Ce n’est pas un acte de guerre. C’est un meurtre perpétré de sang-froid, un acte de vengeance. Au moment même où ils sont exécutés, les 35 résistants capturés par traîtrise sont déjà des symboles. Ils le sont aux yeux mêmes de leurs bourreaux. Sur les visages des 35 martyrs dont beaucoup ont à peine 20 ans, les bourreaux lisent leur défaite


désormais inéluctable et, ce qui leur est plus insupportable encore, la préfiguration d’un avenir où ils n’auront plus leur place. Ils ont trop tué. Ils ont trop de sang sur les mains. Ce ne sont plus des soldats, ce sont des assassins qui ne sont plus mus que par le seul instinct de mort et de destruction. Ici en ce 16 août 1944, ces 35 jeunes Français qui vont mourir incarnent ce qu’il y a de plus noble dans l’homme face à la barbarie. Ici en ce 16 août 1944 ce sont les victimes qui sont libres et les bourreaux qui sont esclaves. » Sans plus de commentaires. Ah si il faut être complètement timbré pour faire ce genre de déclaration, un pyromane qui n’en appelle qu’aux mauvais instincts pour de mauvaises raisons, si tant est qu’il pourrait y en avoir de bonnes. Sarkozy commence son discours en disant que la lettre de Guy Môquet l'a ému, comme si c'était sa lettre de chevet. Mais c'est aussi avec cette lettre une grave erreur historique. Guy Môquet n'est pas un résistant, c'est un membre de la jeunesse communiste qui distribuait des tracts, non pour résister, mais pour demander la paix. Ce qui est sans doute louable, moins s'il s'agit de rester dans un statut quo où la France est envahi. Il sera exécuté, malheureusement pour lui, non pour ses actes de bravoure, mais parce qu'il y eut un attentat et que les Allemands ont demandé aux Français, ce qui a impliqué la France dans l'exécution de Guy Môquet (ce qui prouve à quel point Sarkozy est un ignare et ne comprend pas qu'en honorant la mémoire de cet adolescent il montre la complicité de la France, de choisir ceux qui seront exécutés) et il sera choisi donc non pour sa résistance mais parce qu'il est communiste. Il sera fusillé, ce qui est une tragédie, non pour fait de résistance, le contraire de ce que veut montrer Sarkozy. Il le sera pour fait politique et par un malheureux hasard, des circonstances dont il n'est que le fétu de paille mais non un acteur volontaire, comme le serait un résistant. Ceci ne remet ni en cause la tragédie de sa mort, ni son injustice, mais le symbole dont il est fait usage et ce à l'encontre et sans l'autorisation de sa famille qui ne le voulait pas. De plus cela est donc sanctifier le communisme dont il ne faut pas oublier (je parle ici des instances dirigeantes du PCF) qui fut jusqu'en 1942 l'allié objectif de l'Allemagne à cause du pacte de non agression germano-soviétique. Cette lettre de Guy Môquet fit donc une erreur historique, politique et symbolique. Il y a mille autres manières de donner un élan à la France et les exemples ne manquent pas en passant par Pasteur, Lavoisier, Maud Fontenoy, Jean-Loup Etienne, des exemples qui nous bonifient il y en a des centaines. Ceux de la guerre ne sont pas de mises.

Dakar Un des plus honteux s’il y a une hiérarchie dans la honte de tous ces discours voué à opposer, détruire, casser, de cette théorie qui fait croire qu’en enfonçant l’autre on s’élève soi-même, que l’on crée de l’énergie par la discorde, que l’on lie entre eux ceux qui ont un ennemi commun, fût-il un faux ennemi, un bouc émissaire, enfin tout ce qui favorise le pire de l’homme. Ce fut le 26 juillet 2007. On en a tant parlé qu’il suffit d’en rapporter des paroles : L’Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur. […] La colonisation n’est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l’Afrique. Elle n’est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n’est pas responsable des génocides. Elle n’est pas responsable des dictateurs. Elle n’est pas responsable du fanatisme. Elle n’est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n’est pas


responsable des gaspillages et de la pollution. […] Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable ou tout semble être écrit d’avance. Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. Le problème de l’Afrique et permettez à un ami de l’Afrique de le dire, il est là. Le défi de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire. C’est de puiser en elle l’énergie, la force, l’envie, la volonté d’écouter et d’épouser sa propre histoire. Le problème de l’Afrique, c’est de cesser de toujours répéter, de toujours ressasser, de se libérer du mythe de l’éternel retour, c’est de prendre conscience que l’âge d’or qu’elle ne cesse de regretter, ne reviendra pas pour la raison qu’il n’a jamais existé. Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. Le problème de l’Afrique, c’est que trop souvent elle juge le présent par rapport à une pureté des origines totalement imaginaire et que personne ne peut espérer ressusciter. Le problème de l’Afrique, ce n’est pas de s’inventer un passé plus ou moins mythique pour s’aider à supporter le présent mais de s’inventer un avenir avec des moyens qui lui soient propres. Le problème de l’Afrique, ce n’est pas de se préparer au retour du malheur, comme si celui-ci devait indéfiniment se répéter, mais de vouloir se donner les moyens de conjurer le malheur, car l’Afrique a le droit au bonheur comme tous les autres continents du monde. Le problème de l’Afrique, c’est de rester fidèle à elle-même sans rester immobile. Le défi de l’Afrique, c’est d’apprendre à regarder son accession à l’universel non comme un reniement de ce qu’elle est mais comme un accomplissement. Le défi de l’Afrique, c’est d’apprendre à se sentir l’héritière de tout ce qu’il y a d’universel dans toutes les civilisations humaines. C’est de s’approprier les droits de l’homme, la démocratie, la liberté, l’égalité, la justice comme l’héritage commun de toutes les civilisations et de tous les hommes. C’est de s’approprier la science et la technique modernes comme le produit de toute l’intelligence humaine. Le défi de l’Afrique est celui de toutes les civilisations, de toutes les cultures, de tous les peuples qui veulent garder leur identité sans s’enfermer parce qu’ils savent que l’enfermement est mortel. Les civilisations sont grandes à la mesure de leur participation au grand métissage de l’esprit humain. La faiblesse de l’Afrique qui a connu sur son sol tant de civilisations brillantes, ce fut longtemps de ne pas participer assez à ce grand métissage. Elle a payé cher, l’Afrique, ce désengagement du monde qui l’a rendue si vulnérable. Mais, de ses


malheurs, l’Afrique a tiré une force nouvelle en se métissant à son tour. Ce métissage, quelles que fussent les conditions douloureuses de son avènement, est la vraie force et la vraie chance de l’Afrique au moment où émerge la première civilisation mondiale.

Grenoble C’est dans ce discours du 30 juillet 2010 que Nicolas Sarkozy a proposé de faire deux catégories de Français selon leur origine devant la loi : « De même nous allons réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française. Je prends mes responsabilités. La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police ou d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique. La nationalité française se mérite et il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on tire sur un agent chargé des forces de l'ordre on n'est plus digne d'être français. Je souhaite également que l'acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique. » Au-delà de l’anti-constitutionnalité de la loi, de l’absurdité de la peine en fonction de l’origine cela implique donc qu’un Français de longue date (et depuis quand ?) serait moins coupable d’avoir tuer un policier qu’un autre. Qu’en est-il, par ailleurs, d’un étranger qui tue un policier ?

Latran Le 20 décembre 2007, le chanoine de Latran, accompagné de Bigard (avec un vol de salopes ?), quand il est enfin arrivé, malgré son retard, et lorsqu’il a eu fini d’envoyer des SMS, s’est essayé à la philosophie, celle qui mêle la religion à l’Etat avec cette phrase, donnant la supériorité de la première à la laïcité du second : « Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur. » Certains ont cru que la laïcité était inscrite au fronton de la Constitution française. On leur aurait menti ?

Mort de Ben Laden « Justice est faite » a-t-il dit.

Parrainage d'un enfant de la Shoa C’est en surprenant tout le monde, d’abord par sa venue car c’est la première fois qu’un président participe à un dîner communautaristo-religieux, et ensuite par sa proposition qui choqua Simone Veil, au dîner du Crif, que Sarkozy proposa son idée absurde et destructrice pour les plus petits, que chaque élève doive parrainer un enfant de la Shoa. Comment imaginer une horreur pareil ? Comment oser demander à un enfant encore sensible au possible de s'attacher à un autre enfant dont il saura par avance que toute la fin de sa vie ne sera qu'horreur et souffrance ? L'horizon de son amitié virtuelle et passée ne sera que cauchemar et souffrance !


Puy en Velay Le jeudi 3 mars 2011 Sarkozy en remet une couche dans la religion déclarant que nous devons conserver et restaurer l’héritage chrétien pour le transmettre à nos enfants, cet héritage de civilisation, sans complexe ni fausse pudeur. Il ignore sans doute que ce n’est pas l’Etat qui fait une civilisation - il s’était déjà aventuré dans ce monde inconnu dans ses profondeurs pour lui quand il cita en janvier 2008 Edgar Morin, en le déformant et sans son accord - et que ce n’est pas à l’Etat à faire la promotion de la religion et que c’est à la culture et à l’histoire de faire le constat du passé de notre pays. Il n’y a pas d’histoire d’Etat. En fait si, dans les dictatures.

Riyad Le ventriloque Guaino joue, au travers de sa marionnette aux lèvres toujours en mouvement, avec l’irréversible. L’orgueil démesuré, le péché d’Ubris ne l’arrêtant pas pour si peu, il veut voler le feu aux dieux et fera finir la France comme Prométhée, le foie renaissant chaque jour, puis dévoré chaque jour par un aigle, Prométhée enchaîné au rocher des paroles hérétiques qu’il n’aura cessé de faire prononcer à Sarkozy, descendant de Zeus sur terre. Le 14 janvier 2008, à Riyad, notre omniscient a lancé cette phrase terrible : « Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère, Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes. » Que peut-on être autre qu’atterré à ce genre de phrase. Tout laïc un peu sage, sans être révolutionnaire, tout croyant tranquille et républicain, n’avait pu qu’être un peu inquiet en apprenant les génuflexions orales de notre illuminé guide devant le pape. Ce Nicolas (petit aurait écrit Sempé), tout orgueil dehors et sans sentir la démesure de ses paroles, se comparant aux catholiques sacrifiés, ceux des fosses aux lions, ceux lapidés, ceux percés de flèches et celui cloué sur la croix, à cause de ses sacrifices pour accéder au pouvoir, a alors parlé de nos racines chrétiennes. Voilà que devant les rigides coraniques d’Arabie saoudite où l’on coupe encore des têtes en place de Grève, les mains qui traînent et où l’on condamne, la justice condamne, les femmes violées à recevoir des coups de bâtons ou à être fouettées. Guaino transforme notre fou d’orgueil en fou de Dieu comme l’écrit Marianne. Etrangement la presse fut peu disserte et la polémique sembla s’étouffer. Sarkozy quittait la terre. Le concret, le pouvoir d’achat : la page était tournée. On naviguait entre terre et ciel, entre philosophie et déification. Sarkozy avait raillé Joffrin, tout à son inculture historique et linguistique, confondant monarchie et royauté héréditaire, allait finir sur le trône d’un roi d’essence divine. Sarkozy est l’Icare aux ailes de cire enduite par Guaino qui lui montre le Soleil comme si celui-ci était sa destinée. Sarkozy a quitté le sol de la France et navigue là-haut vers ce qu’il croit être, le soleil de l’humanité. On en connaît à l’avance le destin, mais ce sont les ailes de la France qui brûlent avec lui. L’orgueil des hommes qu’il a fustigé à Riyad était le sien, mais en croissance géométrique. Nous lançant la civilisation comme d’autres disent qu’ils vont acheter une baguette. Dans un monde où l’économie façonne une partie de notre vie, où l’Europe nous contraint par des lois supranationales, où internet, les technologies bouleverse notre monde, notre guide en trois coups de cuillère à pot allait nous créer une nouvelle civilisation aux accents chrétiens quand dans sa vie c’est Bollywood et Ray Ban. Qui sont les hommes qui ont fait des civilisations ?


L’Empereur Constantin, Charlemagne, François Ier, Henri IV, Hitler, Mao, Staline et sa bande. Ceci est loin d’être exhaustif et n’oublie pas tous les philosophes dont les pensées ont laissé des sillons profonds. Mais dans ce monde où la France n’est qu’1 % de la population mondiale, où sa force politique décline, où les forces technologiques, économiques, populationnelles nous dépassent à 1 000 coudées, notre demi-roi nous parlait de civilisation. Il franchit le Rubicon qui sépare encore l’orgueil démesuré de la démesure de l’orgueil. Il y avait des rois anglais papistes, il y a un empereur républicain qui est déiste. Voilà ce que la chimère Sarkozy-Guaino nous dit nous proposant de choisir : « Dieu qui n’asservit pas l’homme, mais qui le libère, Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes. » Les agnostiques disent que que Dieu existe ou non, nous n’en aurons jamais la preuve et qu’il est stupide de se poser la question. Ils ne nient pas Dieu, mais nie la possibilité d’en vérifier l’existence. Les croyants le certifient et les non-croyants pensent que ce concept est l’asservissement de l’homme. Ainsi Sarkozy en défendant d’une part la laïcité et Dieu commettait-il un oxymore, puisque la laïcité comprenant des incroyants il donnait une suprématie au Dieu des croyants sur l’incroyance et parlait de l’asservisseur pour les non-croyants comme du libérateur. Sarkozy commettait l’irréparable erreur de favoriser la foi à son détriment. Et pourtant, je suis de ceux qui espèrent qu’il y aurait quelque être ailleurs qui donnerait un sens qui s’ajouterait à celui de donner la vie, mais en faisant la distinction entre cette croyance qui m’est personnelle et qui est bien à l’étroit dans une religion et qui ne concerne en rien l’Etat ou la République, et de rendre Dieu coresponsable de la politique. Cette phrase de Guaino est inepte philosophiquement parlant et dangereuse pour la paix. Elle est inepte car Dieu est Dieu, il n’est pas anthropomorphe. Sarkozy décide de choisir Dieu. Il le définit, lui donne des qualités. Il confond parfaitement la religion et Dieu. Dieu est indicible par définition. Du fait de donner un choix entre différents dieux, ou entre différents caractères du même Dieu, il détruit sans le savoir l’unicité du Dieu des monothéistes. En donnant des bons points, il se place au-dessus de Dieu. Cette déclaration fut extraordinairement dangereuse car elle plaçait Dieu au milieu de la politique et du destin des hommes, elle supprimait le droit au libre arbitre puisque Dieu, selon lui, était supérieur aux hommes, Dieu seul et non la sagesse des hommes empêcherait la folie des hommes. Seul Dieu serait le rempart. Celle-ci rejoignit l’autre facette, celle de la prédestination des malades et des criminels qu’il défendait en débat avec Onfray. Avec Sarkozy, l’homme est pris entre sa prédestination et Dieu. Et nous alors, et notre liberté de penser et d’agir, et tous ces hommes qui se battent pour la paix où ces sages qui cherchent le bonheur des autres ? Rien le néant. Naissez vous êtes condamnés, vivez et vous êtes sauvés par Dieu. Guaino est un être extraordinairement néfaste. Il confond l’alignement de formules avec la réflexion ou alors, si ce n’est pas le cas, c’est pire. Ses phrases n’ont pas de sens humaniste, mais sont des réponses ponctuelles à des idées électoralistes. Et si cela était efficace, puisque nous sommes dans la religiosité, je me mets à genou devant la Madone du Poitou et je lui glisse tout bas : priez pour nous...


IIII Les dictateurs, dictatures, tyrans En préambule les paroles de Sarkozy devant le Parlement européen le 13 novembre 2007 : « Dans la démocratie européenne, j’ajoute que tous ceux qui ont fait l’expérience de renoncer à la défense des droits de l’homme au bénéfice de contrats, n’ont pas eu les contrats, et ont perdu sur le terrain des valeurs ». Tous ne seront pas nommés, la plupart sera succinctement citée tant on les connaît, juste un, un peu moins connu, aura le droit à un plus grand développement, le premier par ordre alphabétique.

Dos Santos, José Eduaordo, Angola La question que l’on peut de poser était de savoir jusqu’où la France allait glisser vers l’abysse de l’immoralité politique en matière de relations internationales. A chaque palier, on se disait que nous avions fini de glisser vers les profondeurs du reniement et de la honte, mais la glissade n’en finit pas. Il n’est plus qu’à attendre d’avoir atteint le fond. S’il y en a un... Ce texte n’est pas pour complaire aux pragmatiques, et se tourne vers ceux qui croient et espèrent que la politique peut aussi être noble et défendre son idéal quitte à en payer collectivement le coût. On répète inlassablement la phrase de Churchill qui promettait du sang et des larmes. Alors peut-être faut-il en matière de relations internationales ne pas prendre le bon peuple français en traître et lui demander collectivement et par avance de soutenir des causes de justice morale qui pourraient avoir un contrecoup. Aujourd’hui notre devise est devenue tout autre : du pétrole et des dollars. Mais avant de poursuivre juste un rappel - je fais comme Devedjian, c’est-à-dire faire se ressouvenir à Sarkozy ses paroles citées en préambule de ce IIII. Comme en est l’exemple la Bible, c’est une litanie que l’on pourrait composer avec les reniements à cette belle promesse. Courber devant les forts, bomber le torse devant les faibles, se rallier aux pétro-dollars, chercher de faux contrats, en signer avec le sang, voilà ce que nous promettait cette nouvelle politique étrangère. De cette litanie dont il faut rappeler quelques exploits, en voici un extrait : Kadhafi en France, félicitations quasi unique et le premier de la victoire de Poutine, voyage non seulement silencieux en Chine sans Rama Yade, mais reconnaissance des desiderata des Chinois en matière hégémonique, acceptation en Russie de la spécificité russe comme le droit à l’extermination en Tchétchénie par celui à qui on ne serrerait pas la louche, discussion avec le Hamas qui ne reconnaît pas Israël, ce qui est contraire au discours du Crif, premier voyage chez Omar Bongo, vieux dictateur transformé en vieux sage africain, déclaration admirative du Royaume théocratique wahhabite dont on chante le libéralisme, louange tunisienne avec une Rama Yade réduite à jouer à la poupée Barbie. A chaque voyage, accompagné d’une cohorte de porte-chéquier et de porte-stylo, notre guide éclairant termine ses communiqués et ses conférences de presse par le sésame du capitalisme en lequel il croit, remplaçant le barbu hôte céleste par le veau d’or que pourtant les


servants du divin vouent aux gémonies. Le mot qui ouvre tous les droits et autorise tout : contrat. Peu importe que ce n’est la plupart du temps que de l’esbroufe, qu’Airbus mis à toutes les sauces ait engagé des pourparlers bien avant l’arrivée au pouvoir de Sarkodollar, que les retombées, surtout futures, ne seraient pour nous que la part congrue et en s’amenuisant avec les délocalisations dans la zone dollar (Plan Power Eight en anglais dans le texte pour un groupe majoritairement franco-allemand). Comme la ruche en "transhumance", Sarko l’atomique essaime partout dans le monde le nucléaire made in France. Ne croyez pas que ces lignes tombent comme un cheveu sur la soupe, tirées comme ça d’une colère permanente et irrépressible contre Nicolas Sarkozy. Non, cela tient à une actualité qui fit à l’époque peu de bruit : la visite éclaire du pigeon voyageur en Angola. 17 heures d’avion, quatre heures d’embrassades et de congratulations réciproques et un siècle de honte. L’Angola a trois caractéristiques : du pétrole, une corruption massive et l’Angolagate. Avant de s’appesantir sur le 3e point, juste un mot des deux premiers. L’Angola est considéré comme le second producteur de pétrole de l’Afrique sub-saharienne et devait devenir trois ans plus tard le premier réservoir d’or noir du monde. Etaient du voyage le grand patron de Total et devinez qui ? l’aéronaute, le prêteur de transporteur aérien et de bateau maltais : Bolloré. Retour d’ascenseur ? En matière de corruption l’Angola est classé 174e sur 179. Un record. Un autre record celui-là énoncé par Le Figaro : de fait, si l’Angola, après vingt-sept ans de guerre civile, a retrouvé la paix en 2002 et une certaine prospérité, la population demeure, elle, l’une des plus misérables du monde. Angolagate résumé très succinct : alors que l’Angola est en guerre et que l’ONU impose un embargo concernant la vente d’armes à ce pays, Pierre Falcone, aidé par le cosmopolite Arcadi Gaydamak, fourgue pour 790 millions de dollars d’armes entre 1993 et 2000. De très nombreuses personnalités ont été touchées dans cette affaire dont Charles Pasqua, renvoyé en correctionnelle, soupçonné entre autres du financement de son parti pour la campagne européenne par la société Brenco international, Jean-Charles Marchiani élu à partir de 1999 député européen ce qui a valu une demande de levée d’immunité parlementaire, le fameux Attali, le dépensier somptuaire de la Berd, celui du rapport du même nom, le donneur de leçons à la terre entière, Hubert Védrine ministre, Papa-m’a-dit, autrement appelé Jean-Christophe Mitterrand, l’ex-député UMP et à l’époque magistrat Georges Fenech. Grâce à une loi de 1939 qui empêche de poursuivre dans une affaire de vente d’armes sans l’aval du ministère des Armées, une partie des poursuites a été annulée, celle concernant la poursuite pour "commerce d’armes illicite". On se souvient du reste de la défense lamentable du fils de l’ancien président socialiste se servant entre autres de cet argument juridique, mais des plus amoraux qui soient. Restent les divers et variés abus de biens, trafic d’influence, corruption. Que des douceurs. On le voit, cette affaire est gentillette : trafic d’armes pour 790 millions de dollars, implication à tous les étages, viole d’embargo pour un pays en guerre et enfin implication au plus haut niveau du gouvernement angolais, là où je voulais en venir. Le procès français débuta le 3 octobre 2008 (il fallait faire vite et venir en Angola


avant cette date). Un des principaux acteurs, Pierre Falcone a obtenu en 2003 le titre d’ambassadeur de l’Angola auprès de l’Unesco afin de bénéficier du statut d’immunité diplomatique. Ceci qui n’est pas un détail, montre l’arrogance et le poids de Santos le président lusophone d’Angola. Avec cette justice qui a tenté de passer, le secret défense n’ayant pas été levé, et qui passera comme une tondeuse qui ne rase que la moitié d’un crâne, les relations diplomatiques franco-congolaises se sont refroidies. Mais chacun sait que le pétrole lampant éclaire d’un jour nouveau les dérangeants obscurantistes de la saine justice et de la morale pour ne faire que briller les silver quaters, et celui des poêles à mazout (ce n’est pas du chti ni de la biloute) réchauffe, voilà que la glace fond à grande vitesse entre les deux pays au fur et à mesure que le cours du baril monte et que les réserves de l’Angola font briller les pupilles de nos Français contractants Total et Bolloré. Vous trouverez ici un article qui révèle qu’il y a une liste que détenait le juge, à l’époque, tristement célèbre devenu procureur contre l’avis de ses pairs mais pour complaire à Sarkozy, Courroye et qui contenait quinze noms de la plus haute hiérarchie angolaise. Le président Santos détiendrait un compte de bons et beaux billets virtuels au Luxembourg pour la somme de 37 millions de dollars. Par ailleurs, l’organisation Human Right Watch estime qu’entre 1997 et 2002 le régime a détourné des caisses de l’État quatre milliards de dollars de rentes pétrolières. Vous avez bien lu 4 milliards de dollars de détournement. Juste une conclusion, notre néo-politique d’assainissement de nos relatons internationales, appelée la politique du carnet de chèque à tout prix a fait dire à la France par l’intermédiaire des mobiles lèvres de notre phare de la morale que toute cette affaire dans un pays où la manne pétrolière laisse le peuple parmi les plus misérables du monde et où la corruption enrichit la clique à la tête de l’Etat - et je vous laisse juges de cette effarante déclaration - n’était qu’un malentendu et que maintenant la page était tournée : « Je suis venu vous proposer une alliance qui reposerait sur des principes simples », a-t-il [Sarkozy] déclaré dans un toast lors d’un déjeuner offert en son honneur par le président angolais, José Eduardo Dos Santos : « Le respect mutuel, un partenariat d’égal à égal, la satisfaction de nos intérêts réciproques. » Un peu plus tôt, lors d’une déclaration conjointe à la presse, à l’issue d’un entretien avec son homologue angolais, il avait dit qu’ils avaient tous les deux « décidé de tourner la page des malentendus du passé ». Effectivement Sarkodollar a, alors, tourné les pages de notre honneur et s’est engagé à mettre ses pas l’un après l’autre dans les traces des adorateurs du veau d’or. Ce furent les nouveaux principes simples de notre politique. Vespasien avait raison : l’argent n’a pas d’odeur.

Berdymouhamedov, Gourbangouly,Turkménistan Reçu à Paris les 1er et 2 février 2010, président d’un pays où Bouygues fait de bonnes affaires (2 milliards d’euros), un des pires dictateurs de la planète, culte de la personnalité, projets pharaoniques quand le peuple crève de faim, élu à près de 90 % des voix dont un des opposant s’est suicidé de trois balles.


El Achad, Bachar, Syrie C’est en décembre 2011 que ce sinistre personnage a été reçu à l’Elysée. Auparavant il avait été convié le 14 juillet avec d’autres dictateurs. Vous en savez assez sur lui maintenant que depuis des mois et des mois il massacre son peuple quand nous ne faisons rien. La Syrie est le Darfour, en somme.

Guelleh Ismail Omar, Djibouti Ce pays où le juge Borrel a été assassiné sans doute par le pouvoir en place en 1995 et que la France a tout fait pour protéger. E 2010, après avoir fait modifier la constitution, il est réélu pour la seconde fois avec 80,6 % des voix et soit-disant 70 % de participation. Sarkozy le reçoi à l’Elysée le 21 décembre 2011

Hu, Jintao, Chine Du 4 au 7 novembre 2012 le potentat chinois visite une France aux allures de pays soviétique : des Chinois sont placés le long du parcours du cortège avec des drapeaux pour acclamer le représentant du plus grand pays tortionnaire au monde. Sarkozy s’est couché devant lui tant pour le Tibet que pour le Darfour, le prix Nobel de la Paix et récemment pour la Syrie. Lors des Jeux Olympiques, le parlement européen, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie ont sauvé l’honneur, Sarkozy a fait sombrer le nôtre. Notre humiliation fut totale quand ce fut la police chinoise qui donna les ordres à la nôtre pour le passage de la flamme olympique qui donna lieu à une scène extravagante entre David Douillet et le service de sécurité qui ont manqué en venir aux mains.

Kadhafi, Mouammar, décédé, Libye Il fut reçu en grandes pompes sur les pelouses d’un de nos châteaux où il planta sa tente, montrant que c’était bien lui qui décidait. Il fut encensé par les Ollier, Boillon, DSK, chez qui Guaino passa ses vacances de Noël, Guéant avec Takkiedine et Hortefeux firent des affaires, notamment en toute illégalité avec autorisation du pouvoir de l’époque, d’apport de système de surveillance électronique de la population (téléphone et Internet). Son fils a déclaré que son père avait financé la campagne électorale de Sarkozy. Le président du Conseil National de Transition, reconnu en premier par la France au travers de son Président sans notre avis, était le ministre de la justice qui avait condamné à mort les soignants bulgares, spécialiste en droit et de la charia : Moustafa Abdel Jalil

Musharraf, Pervez, Pakistan Le 23 janvier 2008 il est reçu à l’Elysée. S’empare du pouvoir au Pakistan par un coup d’état militaire. Exilé à Londres il est poursuivi dans son pays dans l’assassinat de Benazir Bhutto pour ne pas avoir su assurer sa protection. Un autre mandat d’arrêt le concerne pour la mort d’un indépendantiste Akbar Bugti

Nazarbaïev Noursoultan, Kazakhstan Cet ancien cacique communiste a érigé le culte de la personnalité en art. Les billets de banque sont recouverts de l’empreinte de sa main. C’est lui qui a composé l’hymne national, « vérité » inscrite dans la constitution. Elu pour 4 ans en 1990, il a


fait changé les lois afin qu’il soit réélu constamment depuis cette époque. Sarkozy l’a reçu à l’Elysée le 19 septembre 2011

Sassou Nguesso, Denis Dictateur du Congo reçu le 8 février 2012. Est attaqué en France par l’association Sherpa dans l’affaire dite des biens mal acquis.

V Les affaires Il ne s’agit pas ici de faire un développement complet de chaque affaire, cela nécessiterait plusieurs tomes, un peu comme la saga des Rois fainéants. Au moins l’essentiel et pour quelques unes il y a une documentation complète à laquelle des liens renvoient. Par ordre alphabétique 14 juillet 2008 Ce fut une date funeste lors de laquelle Sarkozy a fait défilé l’armée devant une brochette de dictateurs : El Assad, Moubarak, Ben Ali et Kadhafi, pour ne citer que les l-plus symptomatiques Adidas Voir Tapie, Bernard Aeschlimann, Manuel Encore un proche de Sarkozy (il fut son conseiller technique en 2005) et encore un gars des Hauts de Seine. Un repère ce département. Il a eu droit à une enquête car il aimait les fichiers ethniques dans sa bonne ville d’Asnière (9-2, bien plus infamant que le 9-3 en somme) d’où il fut battu. Il a planqué un rapport de la chambre régional des comptes qui s’étonnait de sa gestion notée somptuaire à propos des avocats par exemple. Il fut condamné en première instance et en appel à 18 mois de prison avec sursis, quatre d’inéligibilité réduite à un en appel, 20 000 euros d’amende pour favoritisme. Comme de bien entendu cela ne le gêne absolument pas pour se représentant à la députation en 2012 soutenu par l’UMP à qui il demande l’investiture et à qui Yade a voulu s’opposer, nouvelle candidate du Parti radical. Un tel candidat ne peut qu’honorer l’Union des Menteurs Pathologiques. Ambassades Outre Bouillon qui a été propulsé ambassadeur à Tunis avec le succès que l’on sait, étant passé outre les démarches et canaux habituels, il y a trois autres cas : Yves Marek, Damien Loras et Bertrand Lortholary, tous trois conseillers, pour le premier du Sénat, pour les deux autres de l’Elysée, ils ne peuvent prétendre à la fonction faute d’avoir exercé des responsabilités dans l’encadrement et justifié de


trois années de service à l’étranger. Leur nomination est attaqué par la CFDT en conseil d’état et déjà l’un d’entre eux (Marek) a subi un revers car il n’a pas eu sa lettre de créances à Monaco, un autre (Loras) n’est pas arrivé au Brésil, quant au 3é on espère le stopper en vol. Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 ! (TTC et avec l'étude). Il faut ajouter que le coût de cet avion a été volontairement masqué et que le surcoût de 70 millions en regard des devis n’a jamais été révélé. Il faut également savoir qu’il était possible pour l’autonomie (grand argument devant l’éternel) de l’ancien Airbus, pouvait être accru par le changement de moteurs et l’adjonction de réservoirs supplémentaires. Quant au prestige, Cameron prend le train et il nous semble que le Royaume Uni avec son Commonwealth a un prestige équivalent à celui de notre France étriquée. Enfin par des tours de passe-passe, cet avion a été acheté à une compagnie privée et est revenu plus cher qu’un avion plus neuf et ayant moins d’heures de vol proposé par Air France. Il n’y a pas eu d’appel d’offre. La société Sabena Technic achète à une société de location ILFC 45 millions d’euros l’avion qu’elle revend ensuite 50 millions, bénéfice net sans rien faire 5 millions de surcoût pour nous. Par ailleurs alors qu’Air France proposait un avion de 2003 avec 15 000 heures de vol c’est cet autre AirBus avec 50 000 heures de vol de 1998 qui a été chois. Air France est français ILFC non, son siège social est à Los Angeles, Californie, pour un avion plus ancien et ayant plus volé. On fait mieux comme acheteur. Mais cela n’est pas suffisant il a fallu sécuriser les moteurs. Sabena, en bons marchand de tapis, entreprise malgré tout française, mais privée qui s’est goinfrée de 5 millions à ne rien faire, proposait un devis entre 2,7 millions et 30,1. On a décidé de tout simplement les changer pour 23,4 millions !. Surcoût 9 %. Et les fameux fours à 131 000 !, plus la porte blindée etc. Amara, Fadela Cette jeune femme a eu la chance de participer au gouvernement de Sarkozy (excusez-moi, car si la constitution instaure Fillon Premier Ministre, la pratique en Sarkozyland est que c’est Nicolas Sarkozy qui fut tout à la fois Président de la république, Premier Ministre, ministre(s) et secrétaire(s) d’état. Les seules fois où il n’a pas pris la parole ce fut pour annoncer les mauvaises nouvelles où il envoyait régulièrement ses troupes en première ligne). Sans doute les ors de la République l’ont-ils éblouie, toujours est-il qu’il a mis à disposition, en toute illégalité, son appartement de fonction et les services qui vont avec (maître d’hôtel etc.) de ses frères qui paraît, en plus, ont été odieux et exigeants. Appartement de la Jatte On attend toujours que Sarkozy nous montre, comme promis, les factures de l’escalier intérieur de son appartement de la Jatte. Il a été soupçonné d’avoir bénéficié de travaux très largement subventionnés. mais surtout il obtient un duplex du cabinet Lasserre qui - ô miracle - a le permis de construire et le droit de bâtir cet immeuble à Neuilly. Le Canard enchaîné a démontré que Sarkozy entre l’achat et les aménagements aurait pu bénéficier d’un avantage entre 100 et 300 000 euros et lui de son côté, aux détriment des habitats de Neuilly aurait fait une ristourne de


120 000 ! au groupe Lasserre pour ce terrain où fut construit l’immeuble sur l’île de la jatte. Le groupe Lasserre était un des premiers constructeurs de Neuilly. Hein … Notons que dans la déclaration de patrimoine de Sarkozy président n’apparaissent comme toute possession aucun timbre (qu’il collectionne pourtant), aucune montre, et ni mobilier ni argenterie (il se préparait déjà à recevoir Kadhafi sous la tente et à manger le couscous en boulette avec les doigts), pas de plat, rien. Son appartement de la jatte était vide, un matelas dans un coin et pis cétou. C’est ici sa déclaration pour preuve. Comment le Conseil Constitutionnel a-t-il pu accepter cela, Sarkozy le seul Français à n’avoir aucun meuble ! ? Aréva Cette affaire est sans doute symptomatique comment on voit les affaires en Sarkozyland. Anne Lauvergeon a été nommé par le pouvoir socialiste à la tête d’Aréva. Sarkozy n’a jamais aimé Lauvergeon. Il a tenté, tant qu’il a pu de la mettre de côté. Il a tenté avec l’appuis de Proglio d’en faire prendre le contrôle par ses amis. Il est arrivé ensuite l’affaire d’Uranim. Une société minière sur-cotée et achetée au mauvais moment quand l’Uranium était haut et que Fukushima n’avait pas encore subi le tsunami. Cette affaire Uranim a été montée en épingle afin de punir Ane Lauvergeon qui a d’un côté refusé le démantèlement d’Aréva et de l’autre refuser de faire du nucléaire low cost - ce qui était la demande de notre VRP Sarkozy avec les dictatures - ou du nucléaire non sécurisé à cause des régimes en place. Or les appétits son sauvages dans le cercle qui entoure Sarkozy. Ainsi alors qu’Ane Lauvergeon a réussi à faire d’Aréva. Voici une entrevue au Monde qui donne la mesure de ces faits, vous aurez ici une lettre d’Anne Lauvergeon aux administrateurs d’Aréva : Qui vous en voulait tant ? J'ai catalysé la foudre divine ! Tous ceux qui s'opposaient à ces opérations commerciales devaient disparaître. Je dois dire que François Fillon n'a jamais soutenu cette politique. Elle était menée par Claude Guéant [alors secrétaire général de l'Elysée], relayée par François Roussely [ex-patron d'EDF], banquier conseil des Qataris et d'EDF, et chargé fin 2009 par le chef de l'Etat d'une mission pour restructurer la filière nucléaire, et par Henri Proglio [actuel PDG d'EDF]. J'ai dérangé des intérêts de toute nature, des réseaux et des intermédiaires dont je ne soupçonnais même pas l'existence il y a quelques années. Dans l'achat d'UraMin, reconnaissez-vous des erreurs ? L'acquisition d'UraMin s'est faite au mauvais moment, je le reconnais. C'était en 2007, juste avant la crise financière, quand le prix de l'uranium était très élevé. Il faut rappeler qu'en 2005 l'Etat avait refusé qu'Areva fasse une opération stratégique pour bien moins cher : l'uranium de la mine australienne d'Olympic Dam. Et qu'en 2007, l'acquisition d'UraMin, si critiquée par certains, a fait l'objet d'au moins quatre comités exécutifs, deux directoires, un comité stratégique et deux conseils de surveillance ; que M. Oursel était présent et consentant dans huit de ces instances ; que l'ensemble des analyses techniques et des rapports financiers de la banque Rothschild ont été transmis intégralement à l'Etat. Nommé au moment de cette acquisition à la tête du secteur minier, Sébastien de Montessus a proposé d'investir prioritairement sur le gisement de Trekkopje (Namibie). Alors qu'il clame aujourd'hui urbi et orbi qu'UraMin est "une catastrophe


financière", il restait si enthousiaste en avril 2011 qu'il souhaitait organiser une réunion des analystes financiers sur le site, suivie d'un dîner avec le chanteur sudafricain Johnny Clegg. J'ai mis le holà à cette fantaisie. Pensez-vous que Sébastien de Montessus, alors directeur des mines d'Areva, a commandé seul les deux enquêtes sur UraMin, dont l'une a visé votre mari ? Un jeune cadre ambitieux comme lui ne prend pas, seul, la décision de faire espionner le mari de sa présidente, et donc sa présidente elle-même. Je voudrais aussi savoir comment un cadre peut connaître une société comme celle qui a espionné mon mari [Alp Services à Genève] et rencontrer douze fois son dirigeant sans jamais s'émouvoir de l'utilisation de moyens illégaux ni du recel qui en découlent. Votre successeur, Luc Oursel, aurait-il pu les commander ? Vous imaginez cet autre cadre ambitieux prendre un risque pareil ? Ils ont forcément eu besoin de réassurance. Balladur, Edouard Sa présence ici de sa suffisance jevousdemandevousarreter est pour son lien directe dans l’affaire Karachi et son lien avec Nicolas Sarkozy. Sans rire il a affirmé que les quelques millions de francs en grosses coupures venaient de la vente de tee-shirts et de gadgets dans ses meetings. Il avait aussi été interrogé sur la gestion du tunnel du Montblanc et quelques avantages mystérieux, et récemment sur l’achat d’une somptueuse villa Tourgeville (Calvados) en 1996 pour 7,3 millions de francs, possédant déjà une villa non loin de là à Deauville.. Baroin, François Outre le fait qu’il a trahi Chirac pour rejoindre Sarkozy qu’il n’avait pas dans son cœur pour un maroquin (pour faire plaisir à Guéant, ps, je sais, l’orthographe n’est pas la même, je précise, car on ne sait jamais), outre le fait qu’il fut désigné le plus mauvais économiste de la zone euro par des journalistes de la perfide Albion, outre le fait qu’il ne fut pas pressé d’agir dans l’affaire Wildenstein, c’est pour parler de sa compagne, Michèle Laroque, que je le mets dans cette petite liste. Quand il fut nommé ministre, celle-ci rappliqua du Nevada où elle habitait, soit disant plus de six mois par an, car elle y jouait de nombreux rôles dans les films, bien que son nom n’apparût que dans un seul film durant les 5 ans de sa résidence américaine. En effet cela faisait mauvais genre d’avoir pour compagne une exilée fiscale quand on s’occupe des impôts des Français. Le Nevada est un paradis pour ceux qui prennent des boutons quand on leur parle d’impôts. Bazire, Nicolas Bazire fut une des deux chevilles ouvrières de la campagne de Balladur dont il fut le directeur de cabinet. Avec Sarkozy on les appelait les deux Nicolas, les jumeaux. Ami et proche de Sarkozy, il fut témoin au mariage avec Carla Bruni). Il fut aussi un« banquier » chez Rothschild (le monde est petit), puis directeur général du Groupe Arnault, un autre proche de Sarkozy, puis aussi a dirigé un fonds d’investissement commun avec Albert Frère, un autre proche de Sarkozy, tout comme il est engagé dans les participations et les conseils de groupe de presse (La Tribune, Investir) et IPSOS. Cela peut toujours servir. Il fut même à la tpete, au


sein de l’UMP, du comité de réflexion pour la campagne de 2012 de Sarkozy avec Woerth, l’autre mis en examen qui fait partie de la cellule Riposte, on est entre ami. Ils auront peut-être la même cellule à la santé ? Benamou, Georges-Marc Ce pseudo journaliste a subi un revers. C’est un petit Epad qui a foiré. Ce thuriféraire de Sarkozy avait été projeté au Kärcher à la direction de la villa Médicis alors que son passé culturel n’était pas d’une évidence biblique - quoi que la Bible est parfois obscure - et fut bien marri d’être obligé de se retirer tant cette nomination fait du prince était incongrue. Berlin, le mur Sarkozy annonce le 9 novembre 2009 sur sa page Facebook qu’il était présent au mur de Berlin le premier jour, ce qui était faux. Il n’y est allé qu’une semaine après. Le bon Juppé a bafouillé quelques explications qu’il ne savait plus très bien, sa mémoire flanchait. On n’oublie pas un tel événement. Bertrand, Xavier Lui a l’immense privilège de signer des accords mémorables entre le Parti Communiste Chinois et l’UMP interdisant cette dernière de prendre position dans les affaires intérieures de la Chine. Il a eu comme conseillers (2) des spécialistes qui avaient travaillé pour Servier. Il est mis en examen pour avoir dit que Médiapart usait de méthodes fascistes en restant ministre, bien sûr. C’est la règle en Sarkozyland. Ce bon petit soldat a eu cette lumineuse idée d’envoyer à tous les restaurateurs un bulletin d’adhésion à l’UMP après la baisse de la TVA à 5,5 %. Petit mélange des genres. A-t-il fait de même après l’augmentation à 7 % ? Bachelot, Roseline Non seulement elle fut partie prenante dans les contrats négociés avec les entreprises pharmaceutiques qui ont fourni les vaccins HN1 avec des clauses inimaginables, ce qui a voûté des sommes faramineuses à la France (on a parlé de 800 millions d’euros de dépenses inappropriées) mais elle fut d’une parfaite incompétence pour organiser la vaccination qui passa d’une stratégie sans médecins libéraux par ensuite avec les médecins, alors qu’un simple calculette suffisait pour se rendre compte que son organisation de pouvait absolument pas tenir la route. Cela, hors le coût direct des vaccinations, a eu de très fortes incidences de désorganisation des hôpitaux pour un résultat sanitaire nul. Indépendamment de ce sandale de grande ampleur, elle a casé son fils en parfait conflit d’intérêt. Il fut à ses côtés dans les ministères, mais surtout c’est sa nomination à 41 ans comme responsable au sein de l’Inpes, un institut qui dépend du ministre de la santé. Pierre Bachelot a pour tout diplôme celui de l’Institut supérieur des Arts de Paris. C’est un sacré potier, peut-être. On voit mal la concordance avec ce rôle au sein de cet institut qui dépend du minsitère de sa mère. Il n’y aurait pas eu assez de compétence en interne. Tiens donc. Les Beaux Arts cela mène à tout.


Besson, Eric, Au-delà de sa trahison et du paiement de celle-ci par un poste de ministre, bien qu’il fut d’une violence extrême auparavant contre le sinistre de l’intérieur de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, cet homme restera dans l’histoire pour avoir été le premier ministre de l’immigration et de l’identité nationale, récompensé par là où il avait pêché, la critique de l’immigration sous Sarkozy, et d’avoir lancé l’abominable débat sur l’Identité nationale, ce fut son fait d’armes. Il fut bien sûr, lui aussi accusé d’avoir utilisé les fonds de l’Etat pour ses escapades d’amoureux, mais ce sont les sommes dépensées pour son coaching qui dépassent l’entendement : 100 000 ! en 2009. Il est vrai que cette somme, en pleine crise, ne pouvait pas mieux être employée. Il est vrai aussi qu’un ministre de ce pouvoir a si peu d’activité ministérielle qu’il faut bien s’occuper d’autant que le peu de temps que les ministres travaillent c’est pour faire de la politique politicienne et passer leur temps à la radio et à la télévision ou dans les déplacements de Sarkozy qui ont coûté 8 millions d’euros en 2011 ou a tweeté comme Morano (« hou ! la menteuse » selon une blogueuse condamnée pour cette gravissime insulte). Cela a coûté au total pour ce type 180 000 euros, mais pas perdus pour tout le monde car c’est le Cabinet Giacometti Péron qui les a récupérés, ces picaillons. Bettencourt Voir Woerth Biens mal acquis En France trois associations portent plainte en mars 2007 (Survie, Sherpa et FCD) contre cinq chefs d’Etat et leur famille pour recel de détournements de biens et complicité. Ce sont : (Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Eduardo Dos Santos (Angola) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale). Décembre 2008 Transparency international dépose une plainte contre Bongo. La doyenne des juges, contre l’avis du parquet, a déclaré la plainte recevable. Le parquet fait appel et gagne l’appel mais la cour de cassation juge recevable cette plainte. Blanc, Christian Oh lui ce n’est pas grand chose. En peine crise économique, alors que l’administration interdit de fumer, ce membre du gouvernement de Sarkozy s’est fait offrir la bagatelle de 12 000 ! de cigares en 10 mois par l’administration ! C’est comme ça en Sarzkozyland : on veut fumer, on se sert dans la poche du contribuable et pas pour une petite somme. Il ne faut pas jouer petit bras quandmême. 1 200 euros par mois de cigares, soit 60 euros par jours (week-end non compris). Le gentil monsieur, si peu arrogant, en a remboursé d’abord 3 500. Il faut juste savoir qu’un ministre touche entre 15 et 20 000 ! par mois. On comprend mieux. Il n’avait pas les moyens de se les offrir. Blanc, Yannick Ce haut fonctionnaire proche du P a été traîné dans la boue pour avoir été accusé de corruption pour titre de séjours par l’IGS qui a tronqué et trafiqué des PV et qui dans le même temps a laissé prospérer une véritable corruption d’agents policiers révélée par leurs enregistrements téléphoniques lors de leur enquête.


Bijoux En janvier 2009 Cécilia Attias, ex Sarkozy, s’est fait dérober pour dit-on 500 000 ! de bijouX, certains disent 50 000 et d’autres que les 500 000 sont des francs (étrange en 2009 de parler de francs). Si la somme de 500 000 ! est exacte (y compris 50 0000), la véritable question est de savoir pourquoi Nicolas Sarkozy a déclaré dans sa déclaration de patrimoine en 2007, déposée une fois élu, qui comportent tous les avoirs de sa famille porche (épouse et enfants) néant dans la rubrique VI. ! Collections, objets d’art, bijoux, pierres précieuses, or. La preuve est ici. En effet il était déjà très étrange que Cécilia, à l’époque, Sarkozy n’eût strictement aucun bijou, ne serait-ce que de famille, ou que son premier mari, Jacques Martin, ne lui en ait jamais offert - quant à Sarkozy, Cécilia Attias ayant fait cette déclaration comme quoi il était radin, on peut le supposer - et encore plus étrange quand ensuite elle s’en fait voler, à moins qu’en un an de temps Attisa lui ait acheté tous ces bijoux, plus ceux qui lui restent pour ne pas être disparus dans le cambriolage. Nous savons également que Sarkozy possède une belle collection de timbres et de montres (et de stylos …). Néant. Voilà. Néant et cela n’a pas étonné les sages, néant pour les bijoux et objets de collection, néant pour les meubles meublants, néant pour les valeurs mobilières. Boillon, Boris Voilà bien le prototype du Sarkozyland. Ce gars, assez insignifiant par ailleurs, sans grande expérience - il parle l’arabe de façon déliée, c’est déjà cela - a été propulsé - il est proche de Sarkozy - en Tunisie pour prendre la place de l’ambassadeur déficient, selon le pouvoir. Ce gars est une sorte de réplique de Dujardin, dans le fameux OSS 117 en Egypte qui distribue au petit peuple inférieur des photos du président du conseil français. Lui qui sur sa page face de bouc, non en fait je galège c’est sur copain d’avant, se met en scène en maillot de bain a réussi dès la première heure à monter toute son arrogance de Français de Dakar et se faire détester en moins de temps qu’il faut pour dire Air Sarko One. Arrivé le 17 février 2011, le 18 les Tunisiens manifestaient devant l’ambassade de France pour réclamer son renvoi. Il avait répondu ceci à une journaliste : « Vous croyez que moi, l'ambassadeur de France en Tunisie, je vais répondre à cette question ? ! ». Sur son CV on trouve cette affirmation formidable qu’il considérait Kadhafi comme un père qui, du reste, l’appelait son fils. On ne peut avoir meilleure référence. Avec Guéant il a participé activement à la venue de Kadhafi en France. Cela mérite une médaille sarkyste, non ? Bolloré, Vincent Lui fut le tour operator de Sarkozy, Malte avec le Paloma (400 000 ! pour 4 jours, yacht et mousses fournis, jet privé aller et retour offert), quand Sarkozy disait qu’i allait faire une retraite afin d’habiter la fonction (il est fâché avec les concepts car c’est la fonction qui vous habite, mais pas un journaliste n’a relevé). Dernièrement il nous a parlé du Carmel. Après ce sera la Trappe ! Puis ce fut la fuite en Egypte qui de toutes façons coûté très cher aux Français, car comme le président revenait avec l’avion présidentiel, il a fallu que le joujou vienne en Egypte, puis qu’il soit accompagné d’un Falcon. Soit trois avions au total. Le merveilleux fut que Sarkozy nous a dit : vous auriez préféré que ce soit la France qui paye ? D’une part ce fut le


cas et ensuite nous aurions tout simplement préféré que ce soit lui qui paye ses vacances, avec 20 000 ! par mois cela devrait suffire. Le Bolloré, nous le verrons plus bas, est aussi embringué dans l’affaire Dupuydauby. Ce dernier accuse Sarkozy d’être le VRP de luxe afin d’offrir des concessions portuaires en Afrique et notamment chez Faure Gnassingbé (Togo) et Denis Sassou-NGuesso (Congo). Bolloré est aussi un acteur dans les media (40 % dans la SFP, Euro Media Télévision à 23,9 % et 29 % dans Aegis achat d’espace), a eu Direct soir, et possède à 100 % l’institut de sondage CSA, premier actionnaire d’Havas. Bongo, Omar Un ancien proche de Bongo, Mike Joktane, sans n’avoir jamais été poursuivi en diffamation, a déclaré que Nicolas Sarkozy était venu en personne dans le palais de Bongo où il y aurait eu des caméras pour filmer les échanges, chercher du liquide pour se financer. Rappelons que Sarkozy est allé voir Bongo lors de son premier voyage en Afrique. Cette déclaration du 22 novembre 2011 est complétée par une preuve que veut y voir Jaktane : la reconnaissance officielle très rapide par la France de la victoire d’Ali Bongo qui aurait en réalité perdu les élections, ce qui serait le retour d’ascenseur des mallettes. Borloo, Jean-Louis Sarkozy voulait, d’après Libération, acheter Borloo avec la complicité de Proglio en lui offrant la direction de Véolia. L’ébruitement de l’affaire l’a fait capoter. Bourgi, Robert Cet avocat se dit proche de la FrançAfrique et serait venu dire à Nicolas Sarkozy tout ce qu’il savait des mallettes (Villepin et Chirac) quand ce dernier était ministre de l’intérieur et au lieu de faire son devoir qui est l’obligation de dénoncer ceci à la justice, il a fait beaucoup mieux, l’a pris sous son aile, l’a décoré de la Légion d’honneur en personne le 27 septembre 2007. Boutin, Christine, Vous savez celle qui fait du chantage à la bombe atomique à Sarkozy si on ne lui trouve pas les 500 signatures, puis ensuite chantage au soutien à Bayrou, avant de rejoindre Sarkozy qui lui a promis une mission s’il gagne. Vous voyez un peu le grand écart. Elle, pour la calmer, on lui avait déjà donné, au printemps 2010, une mission confortablement payée, pour un objet sans intérêt, pour un rapport destiné au classement vertical. Le tollé fut tel qu’elle a été obligée de refuser sa rémunération. Il est vrai qu’elle cumulait déjà deux retraites, celle de son ancienne profession - que les journalistes ont oubliée (et pourtant elle fut elle-même journaliste, attachée de presse administrative au Crédit Agricole et a travaillé plus de 20 ans et donc avait l’âge légale (née en 1944) pour toucher sa retraite au moment de cette mission (66 ans) - celle de parlementaire et son indemnité de conseillère générale qu’elle touchait donc sans faire le job car elle faisait celui de sa mission. Comme cette rémunération pour une mission bidon de 9 500 ! par mois ne suffisait pas on lui avait alloué voiture avec chauffeur, secrétaire et bureau. Bon il faut bien avoir un lieu pour faire croire que l’on travaille.


Buisson, Patrick Conseiller de l’Elysée, venant du journal modéré Minute, a bénéficié de contrat indus sans appel d’offre. Il a été pris dans l’affaire dite des sondages révélée par la Cour des Coptes et Philippe Séguin. Cela lui a permis, pas sa société Publifact, de recevoir 1,5 millions d’euros en 2008. Il dirige également une filiale de TF1 ce qui aurait permis celle-ci de toucher 270 000 ! du ministère de la culture grâce à sa proximité avec Sarkozy. Il a été légionné d’honneur en 2007, le 27 septembre, par Nicolas Sarkozy, lui qui les distribue comme des bonbons. Bruni, Carla Voici trois petites histoires dont une assez grave. Hors le fait qu’elle est une anatomiste de premier rang à avoir trouvé à chouchou six cerveaux, qu’elle aime à chanter tu es ma came, ma colombienne, elle a eu ce geste sympathique de distribuer son disque (ou son mari l’a fait) à tous les ministres et il y eut ce cirque extravagant que certains sont sortis sur le perron de Matignon, avec bien en vue le CD. La courtisanerie est sans fond, tout comme le ridicule. La seconde n’est pas une historiette. Un tout proche de Carla Bruni, Julien Civanges, qui avait un bureau à l’Elysée, au travers de ses sociétés, pour une noble cause : qu’aucun enfant ne naissent avec le sida d’une mère infectée, a touché plusieurs millions d’euros d’ONU Sida parce qu’il était l’ami de Carla Bruni et sans appel d’offre, ce qui est contraire aux statuts. Il a eu le culot de déposer une marque - pour une cause humanitaire - Born HIV free. De même le site, ou plutôt les pages Internet sur le site de Clara Bruni ont été facturées par un membre de la même bande, proche de Civanges, La fabrique du net, la rondelette somme de 132 756 ! en utilisant un logiciel libre pour des pages qui comportent seulement 52 billets et que nombre de prestataires auraient offert gracieusement. Cette affaire a valu la place du Directeur d’ONU Sida, fondé par Chirac, Michel Kazatchkine en abîmant une nouvelle fois l’image de la France dans les instances internationales. Les détails de cette affaire ici. La troisième se discute. Il faut la replacer dans le contexte, celui où Fillon a été d’une violence extrême contre Eva Joly lui disant qu’elle ne devait pas connaître la tradition française quand elle a proposé de modifier le 14 juillet en supprimant le défilé militaire. Or si nous comparons Eva Joly et Carla Bruni, la première a été naturalisée depuis 40 ans, fut magistrate, et aime la France. La seconde a déclaré aux journaux anglais que Paris sentait mauvais et était sale, qu’elle n’aimait pas les Français et fut naturalisée en express court-circuitant les passages obligés à tout immigré. Ce qui peut être gênant, en suivant le raisonnement de Fillon, c’est que Carla Bruni a appelé sa fille, et celle d’un Président de la république française en exercice, Giulia, prénom écrit et prononcé à l’italienne, féminin de l’équivalent Jules qui fut empereur à Rome et non prince à Paris. Fillon ne devrait-il pas poser la même question avec autant de violence à Carla Bruni de savoir si elle a un tout petit peu de sens des convenances et de la tradition française ? Chirac, Jacques Il n’est cité ici que pour la même affaire qui l’a amené à être condamné malgré le parquet (ah ah) qui voulait la relaxe. Il y a eu une collusion honteuse entre Delanoë et l’UMP qui, sur ordre de Sarkozy, a payé une partie de l’argent volé aux Parisiens. Il y a là un double scandale. Le premier est le retrait de la plainte car, contrairement à ce que dit Delanoë il ne s’agit pas d’acharnement mais de justice et que la justice


ce n’est pas seulement la réparation du préjudice mais aussi la punition qui va avec. Le second est que si l’UMP a réglé une partie de l’ardoise, c’est en fait nous qui en avons payé une bonne part car les partis sont financés en majorité par l’Etat en fonction des voix obtenus et du nombre d’élus. A notre corps défendant nous avons payé les turpitudes de Chirac, turpitudes qui lui ont permis d’être élu et les Parisiens ont payé eux-mêmes par leurs impôts une partie de ce qui leur était dû. Il s’agit rien moins que 2,2 millions d’euros. Ceccaldi Raynaud, Joelle Cette jeune femme entreprenante fut la suppléante de Nicolas Sarkozy dans la 6é circonscription des hauts de Seine. Elle est en froid polaire avec son père. C’est elle qui fut élu à la tête de l’EPAD à l’issue de l’invraisemblable candidature du prince Jean à la tête de ce premier centre d’affaire européen. Comme un peu tous les proches de Sarkozy elle a des rapports étroits avec la justice. Elle fut condamnée en diffamation en 2006 ayant accusé pour le moins, un opposant, Christophe Grébert, de pédophilie. Depuis cet opposant opiniâtre est sans cesse poursuivi en diffamation alors qu’il s’attaque à la magistrature de Puteaux dont la sémillante jeune femme est maire à la suite de son père. Il est vrai que dans les Hauts de Seine on aime bien les dynastie (sa fille est aussi sur sa liste). Dallas, argent, amour et gloire etc. Selon Le Canard enchaîné en octobre 2011 elle aurait possédé un compte bancaire aux îles Vierges britanniques (paradis fiscal) ouvert le 24 septembre 1996 dans une banque au Luxembourg. Il y aurait eu pour 4 millions d’euros de mouvement de fonds. On rapporte que dès la parution du volatile la mairie aurait envoyé des employés municipaux pour acheter tous les exemplaires du volatile, ce qui n’a fat qu’augmenter la publicité de l’histoire. Grébert, avec l’autorisation du Canard aurait fait des copies et diffusé l’article. Certains kiosquiers, sinon tous, auraient eu peur de recommander des exemplaires par risque de représailles. César Il s’agit de l’une des affaires Woerth et de la succession du sculpteur César dans laquelle est impliqué le président de la fondation Cartier, Alain Dominique Perrin, réfugié en Angleterre pour payer moins d’impôts, ce grand donateur de l’UMP, membre du Premier Cercle. Woerth est accusé d’avoir offert un dégrèvement fiscal de la modique somme de 27 millions d’euros de la succession de l’artiste. De plus des œuvres auraient disparu (on a parlé de 230 puis de 38 seulement), d’autres n’auraient pas été déclarées. Libération publie comme preuve le facsimilé de la lettre de Woerth à l’avocat de la succession. Charon, Pierre Un drôle de personnage qui aime lancer des bruits - c’est lui qui aurait affirmé savoir que le bruit courait des infidélités réciproques du couple élyséen -, qui joue sur divers tableaux à la fois, manigance, se croit une éminence grise, se révolte parfois contre le château jusqu’à se présenter contre Jouano et emporter l’élection sénatoriale, suspendu de l’UMP mais réintégré en décembre 2011 car il a gagné, a bénéficié de petits avantages indus. Bien que ne faisant pas partie des conseillers de l’Elysée il a eu à sa disposition une Velsatis avec gyrophare - Mon Dieu - et le droit d’user à son profit personnel d’un maître d’hôtel de l’Elysée de temps en


temps sur place. Pourtant il est membre du CES grâce à Sarkozy et président du domaine de Chambord, grâce à Sarkozy, et des chasses présidentielles. En voilà un beau de parasite sur notre dos. Ciotti, Eric Un gars du sud, là où les mimosas poussent en janvier et les Anglais se promènent. Lui c’est le matamore des lois durs contre la racaille, mais c’est aussi un petit dépensier, pas de ses sous, de ceux de ses administrés. Il en est ainsi qu’il a trouvé judicieux en janvier 2012, quand la crise n’est ignorée de personne d’offrir aux employés du conseil général une petite fête avec Canteloup, qui ne se déplace pas pour rien (77 000 !) pour à peine 200 000 !. Il est vrai qu’au Conseil général des Alpes Maritimes, il faut cajoler ceux qui sont en peine. Clearstream Dans cette sombre affaire il y a quelques points qui sont passés à la trappe. Par Exemple MAM, ministre de la défense à l’époque des faits, ensuite ministre de la justice est passée complètement au travers, pourtant supérieure de Rondot longuement cité dans cette affaire. Lahoud dont la femme fut la directrice de cabinet d’un certain Woerth ! Il y a eu l’instrumentalisation de la justice, un procureur Marin au service du château qui invente des délits pour l’occasion, qui vient prendre conseil à l’Elysée avant de faire appel de la relaxe de Villepin, le fait que Sarkozy en interview américaine bafoue la présomption d’innocence en déclarant coupable les prévenus. Il y a aussi le conseiller Ouart, conseiller justice qui intervient en conseil auprès de Sarkozy en parfait conflit d’intérêt entre son poste, sa fonction et l’action de conseil auprès d’un des protagonistes de l’affaire. Enfin, Sarkozy au courant de l’affaire Clearstream avait pour obligation, selon la loi, comme toute personne en charge de l’autorité publique, de dénoncer à la justice un fait délictueux, ce qu’il n’a jamais fait. Il a été poursuivi en justice par l’avocat de Villepin pour les deux faits : pour e pas avoir dénoncé les faits et pour avait bafoué la présomption d’innocence. Enfin Clearstream est la société qui a servi aux transferts des rétro-pots-de-vin dans le Karachigate. Cocktail de New York Alors que l’ambassade de France peut loger notre président, lui préfère les grands hôtels à nos frais. Mais en plus il estime qu’il doit être acclamé et pour se faire, afin qu’il puisse se rengorger un verre à la main, on organise un petit cocktail à 400 000 euros. Une paille. Il n’y sera resté pas une heure. Sans doute une des heures, non les plus glorieuses de la France mais des plus chères. Ceci c’était le 23 septembre 2009, cela se passait dans la très chic salle de Gala du Manhattan Center Studio. Cette somme n’a concerné que le cocktail. On a parlé d’un montant global de 2 millions d’euros. Cela nous rappelle le dîner de l’UPM. Compiègne, hippodrome Voir Woerth Contre espionnage En toute illégalité et abus de biens publics le contre-espionnage français est mis au service de Sarkozy, d’abord pour savoir qui avait lancé des rumeurs de corne-cul


concernant les possibles infidélités du couple chouchou aux six cerveaux, puis dans l’affaire dite des fadettes, pour les deux affaires les plus connues. Copé, Jean-François Nous devons sans doute à la providence que Copé soit encore envie. Si vous souvenez il avait déclaré : « Moi vivant, il n’y aura pas d’augmentation de la redevance », elle fut augmentée en janvier 2010 et Copé … pas mort . Les voies du Seigneur sont impénétrables. Lui traîne quelques casseroles. Tout d’abord il fut fort étonnant qu’il eut un salaire d’avocat de 200 000 ! par ans alors qu’il était en même temps maire de Meaux, président de communauté urbaine, cacique de l’UMP et président de groupe parlementaire de l’UMP à l’Assemblée Nationale. Le cabinet qui l’a engagé était partie prenante dans les transactions de l’Etat. Ce cabinet, Gide Loyrette Nouel, l’employait quand il est intervenu plusieurs fois pour faire enterrer la fusion des ingénieurs conseils en brevets et des avocats qui intervenaient dans le dépôt de brevet. Gide était contre. Dati pour. Elle voulait que cela se fasse. Copé est intervenu. Ensuite MAM l’oxydée a remplacé Dati et après un repas avec Copé a enterré le projet … Le conflit d’intérêt étant patent, Copé, employé de ce cabinet, ne pouvait déontologiquement pas intervenir. Plus grave encore. Jean-Marie Kuhn accuse Copé de conflit d’intérêt massif dans la fusion GDF Suez. Entre 2004 et 2007 Copé suit de très près le dossier GDF Suez lorsqu’il était ministre du budget. Et quel était le cabinet conseillant l’Etat dans ce dossier ? Devinez. Oui c’est cela-même. En 2007, très étrangement Copé est recruté par ce cabinet même au salaire extravagant pour un dixième de temps à 200 000 ! par an (oui comment pouvait-il consacrer plus de temps avec ses trois mandats et son poste de cacique à l’UMP et son poste de président de groupe … et peut-être sa famille … et ses voyages au Liban, à Venise payés par Takieddine, ses plongeons dans la piscine de Takieddine, ses voyages à bord du bateau de Takieddine. En fait c’est un homme qui a la chance de disposer de 48 heures pour 24. Mediapart, par ailleurs, a découvert que Copé était redevable de certaines sommes d’argent auprès du sulfureux intermédiaire Takieddine qui lui a offert une Rolex. Copé fut souvent l’invité de Takieddine. Copé est soupçonné d’être intervenu pour un proche de Takieddine pour un petit arrangement financier avec le trésor à la suite d’un redressement fiscal. Copé a été photographié sur le Yacht et dans la piscine de Takieddine. Ce dernier bien qu’ayant une fortune de plusieurs millions, dizaines de millions d’euros (40 a-t-on dit), ne payait strictement aucun impôt en France et a été mis en examen pour l’affaire Karachi. Il y a aussi cette petite affaire de l’Île Moustique où Takieddine a eu un accident étrange que l’on dit être une tentative de meurtre. Copé, ni une ni deux, utilise les services de l’Etat et ses moyens pour envoyer un chirurgien français s’occuper de Takieddine. Le tout à nos frais. Copé était ministre à l’époque. On appelle cela, dans le privé, abus de biens sociaux, et dans le public abus de biens publics. C’est aussi lui qui a proposé un amendement, voté, qui annule la disposition pénal contre les élus ayant menti sur leur patrimoine. Courroye, Philippe Lui c’est tout un roman. En très vite il est mis en examen pour l’histoire des fadettes du Monde. Pour le reste, de façon plus complète, je vous renvoie à mon livre sur Woerth qui lui garde une bonne part. Les petites affaires de l’Immaculé Eric


Dassault, Serge Il a été couronné par le journal Marianne en 1997, lors de son premier numéro, comme l’empereur de la corruption, du reste il fut condamné à deux ans de prison avec sursis dans l’affaire belge Agusta. Il est un propriétaire influent et, comment dire, dirigiste du Figaro qui mène une campagne tellement partiale que par deux fois en peu de temps les journalistes ses sont rebellés, notamment en février 2012 considérant que le Figaro n’était pas le journal de propagande de Sarkozy ce à quoi répondu l’homme du cerveau un disponible, Etienne Mougeotte, que ce journal était de droite tout comme il avait dit lors de la première Bronca, que si certains n’étaient pas contents, il y avait la porte. En 2009 le conseil d’Etat a annulé son élection car il avait, en gros, acheté des électeurs. Ce fut confirmé en appel. Inéligible pour un an ce fut un UMP, Bechter qui fut élu, mais son élection, à Corbeil-Essonnes, fut, elle aussi invalidée. N’oublions pas que le fortune de Dassault est dû grâce à l’Etat qui a aidé au développement du groupe et le seul pays, jusqu’à présent à avoir acheter les fameux Rafale. Dassault a été malin comme un singe. Il a laisse faire l’Etat qui a financé la recherche des avions de combats et quand tout fut fait, il a acheté le petit pourcentage d’actions qui lui a permis de devenir majoritaire pour profiter faire ce qu’il veut. Dassault est un membre éminent de l’UMP, grand financeur, grand prosélyte grâce au Figaro. Son père, lui, c’était Jour de France et sa célèbre chronique du café du commerce, une page complète charmante et surannée. Dati, Rachida Dati aime les belles robes. Elle joue au mannequin et sert de femme sandwich aux grandes marques. Il y a pire. Elle a servi Yves Saint Laurent, puis lassée, Dior. Le problème c’est qu’elle oubliait de rendre les robes. Et YSL, selon le volatile, aurait réclamé la bagatelle de 39 000 ! début 2008 à son ministère. Du reste on a dit que ce même ministère avait des factures de quoi, de maquillage. De maquillage ? Oui. En fait dès 2007 il a fallu faire une rallonge de 100 000 ! car son budget réception avait explosé dépassant les plafonds de 30 %. Aussi de coatching. On su que Dati avait de l’énergie, tant que, sous cet effet magique, les directeurs de cabinets et le personnels virevoltaient à la vitesse de la lumière. On appelle cela le turn-over. Mais à la différence des notes en mathématiques au lycée, quand il est élevé c’est mauvais signe. En revanche, elle en a beaucoup moins quand elle se trouve au parlement européen. On se souvient d’une conversation téléphonique où elle pensait qu’elle allait en mourir d’ennui. Sympathique pour ses électeurs et pour l’Europe. On l’a vu aussi au conseil municipal dont Juppé lui a offert le premier poste, comme il a osé le dire en commentaire dans la bataille avec Fillon le courageux fuyons, de Paris, où elle lisait son journal. Pas gênée pour un rond, elle rentre dans le lard de ce Fillon qui veut lui piquer sa place. Elle, la parachutée, n’apprécie pas un autre parachuté qui en bon et courageux militant ne va pas dans sa Sarthe natale pour les législatives de 2012 qui s’annoncent difficiles mais à Paris là où une chèvre, même pas de monsieur Seguin, serait élue. En 2010 elle avait fâché Sarkozy qui lui a retiré escorte et voiture de fonction, une Peugeot 607. C’était après le 14 mars. Il y avait aussi 3 officiers. Et c’est là que nous avons découvert qu’elle bénéficiait illégalement de ces avantages qui auraient dû s’arrêter en décembre 2009. Avantages déjà exorbitants il va de soi. Cela nous confirme


aussi que Sarkozy agit en monarque qui donne et reprend, au mépris des lois, selon son bon plaisir. Voir aussi Santini. Déclaration d’impôts Les services fiscaux dont dépend Sarkozy étaient affolés en août 2008. Sarkozy n’avait toujours pas déposé sa déclaration ni papier ni par Internet. Tout contribuable normal se serait vu appliquer sans recours une pénalité de 10 %. Dépenses somptuaires de l’Elysée A peine quelques chiffres : 280 000 ! de fleurs par an, deux fois plus d’employés que la Reine d’Angleterre qui, elle, n’a qu’une fonction de représentation, 12 000 ! de frais bouche en moyenne par jour, un million d’euros de boissons (champagne et vins fins). Sarkozy a été obligé de rembourser, à la suite des observations en 2009 de Philippe Séguin, les 1 200 ! mensuels d’épicerie fine. Et 19 gardes du corps quand Giscard, par exemple, n’en avait que deux. A ce propos ce fut la consternation quand Sarkozy est allé au parlement européen. En effet ce fut le seul de tous les chefs d’Etat qui sont venus dans ces lieux à avoir, pour lui, des tireurs d’élite sur le toits, dont un malheureusement est passé au travers d’un toit et en est mort. Un parc de 121 véhicules à l’Elysée quand sous Chirac il y en avait 55. Une visite de Lascaux, interdite au public, au coût faramineux de 130 000 !. Etc. Déplacements En contradiction avec toute déontologie, en parfait abus de biens publics, Sarkozy s’est servi des services de l’Etat pour sa propagande électorale pendant 5 ans. Il usa des déplacements comme autant de tribunes, tant de déplacements qui prouvent, avec un nombre invraisemblable de jours de vacances, et de réunion politicienne avec les caciques de l’UMP ou de la majorité présidentielle à l’Elysée, toujours à nos frais, que contrairement à ses affirmations reprises de façon honteuse par les journalistes, Sarkozy n’a jamais travaillé 24 par jour pour la France, mais a fait du bruit, de la propagande pro-domo. Ces voyages organisés de telle sorte que les centres villes furent paralysés, ou des secteurs entiers, interdits à la circulation pendant des heures et des heures avant la venue de Sarkozy, un déploiement de force inimaginable, parfois quasi plus de CRS, de gendarmes que d’habitants, avec des figurants, ou des personnes choisies en fonction de la taille, de faux consommateurs, des militants UMP, le tout à nos frais. René Dosière a estimé à 600 000 ! le coût d’un déplacement en 2011. La même année, le budget des œuvres sociales de l’Elysée est passé de 300 000 ! en 2006 à 165 000 en 2010, soit un voyage aurait permis de les multiplier par 4 ! ce qui prouve les priorités de Sarkozy. Desmarais, Paul Voir GDF. Un des plus riches Canadiens chez qui s’est réfugié Sarkozy mors d’une période de blues. Il fut légionné d’honneur (!?) le 16 février 2008 par Nicolas Sarkozy : Un homme m'a invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt, et il me disait : il faut que tu t'accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi. - notez bien une stratégie avec un des milliardaires les plus puissants de la planète - , aurait payé le dîner du


Fouquet’s. Il a été récompensé de son amitiés dans l’affaire GDF avec son autre ami le belge Albert Frère. Dictateurs et autres crapules Ce fut une constance de l’ère Sarkozyste plier devant les dictatures, remettre dans le concert des nations des dictateurs mis au ban des nations. Ce fut l’aplatissement devant la Chine pour le Tibet et le Darfour, et la Russie en Géorgie contrairement à la légende française. Ce furent les réceptions scandaleuse de Kadhafi, El Assad et Mousharaf. Ce furent les visites à Bongo et Dos Santos. Dîner de l’UPM Avec un fiasco que fut l’UMP il fallait bien par anticipation s’en mettre plein la lampe. Usant illégalement des fonds budgétés pour l’Europe (nous sommes en 2008, la France préside l’Europe et non Sarkozy comme il a beaucoup aimé à le dire) le pouvoir a organisé le 13 juillet 2008 une ch’tite réunion qui a coûté la bagatelle de 16,6 millions d’euros (Dosière) dont 1 million pour dîner et l’installation d’une douche pour 245 772 euros, le prix d’un château en Lozère ou au Larzac. Divorce illégal ? la loi impose, dans le cadre d’un divorce à l’amiable, qui est un acte légal, que les deux époux se présentent ensemble chez le juge des divorces. Sarkozy n’en a cure. Cécilia Sarkozy est allée seule dans le bureau du juge et ce n’est que le lendemain la juge s’est déplacée à l’Elysée. Il y a deux entorses : la présence commune obligatoire et que cela se passe dans le bureau du juge. La juge a été breloquée par la suite. Djourhi, Alexandre Avec lui on est en plein roman. Petit délinquant ou grand délinquant, on ne sait. Il est accusé d’être un proche de Proglio (légion d’honneur, Fouquet’s, ce qui vous classe out de suite qui il est) et lui aurait ouvert des marchés dans l’eau. Accusé d’être proche de Villepin, Guéant, celui des civilisations, celui que l’on retrouve partout, la cheville ouvrière de la partie sombre du Sarkozyland, avec Hortefeux, Péchenard et Squarcini, et, tiens, du squale Squarcini. Il est accusé d’avoir trempé dans la tentative de meurtre contre Takieddine, un autre sacré lascar et de menace de mort contre Ouart, le mal qualifié conseiller justice de l’Elysée. Dans son livre Péan, La République des mallettes, il en fait un des hommes les plus puissants de la république et un homme de l’ombre, un intermédiaire dans le pétrole, l’eau et les déchets, notamment au proche orient. Donnedieu de Vabres, Renaud Une des chevilles ouvrière de la campagne de Balladur, il est maintenu connu pour avoir été mis en examen dans l’affaire Karachi. Ce proche de Sarkozy a finalement reconnu avoir imposé les intermédiaires inutiles dans la vente des sous-marins au Pakistan, dont Takieddine. Il a aussi été cité dans l’affaire Bettencourt quand Maistre a demandé à Bettencourt, René, de refaire un chèque à l’UMP de 7500 ! le premier ayant été encaissé par Donnedieu de Vabres. On n’a pas eu de nouvelles de cet encaissement qui peut ressembler à un détournement de fonds. Il


a été condamné en 2004 pour détournements de fonds lors du financement du siège du Parti Républicain. Dupuydauby Cet homme d’affaire a rien moins qu’accusé Sarkozy de tentative d’extorsion de fonds dans le livre Sarkozy m’a tuer. Aucune plainte en diffamation n’a été déposé contre lui. Sarkozy aurait proposé à cet homme de travailler pour lui. Ce dernier disant qu’il avait déjà un avocat, Sarkozy lui aurait expliqué que la politique coûtait cher et qu’il lui ferait une note d’honoraires en contre partie de … aucun travail. Dupuydauby ayant refusé Sarkozy l’aurait menacé de sa vindicte future. Il accuse également Sarkozy d’être intervenu au profit de Bolloré dans divers pays africain et notamment pour le port de Lomé au Togo où sa société Progasa avait eu la concession, renouvelée que le nouveau président Faure Gnassingbé, proche de Sarkozy, (Dans son édition du 6 février 2008, le satirique français, le Canard enchaîné rapportait que Nicolas Sarkozy, lors d’un échange en marge du sommet Europe-Afrique de Lisbonne en 2007, avait indiqué à son homologue togolais au sujet de la concession du port autonome de Lomé : « Bolloré est sur les rangs. Quand on est ami de la France, il faut penser aux entreprises françaises. ») lui a fait des misères en l’accusant de fraudes fiscales et en lui retirant sa concession pour l’attribuer à, devinez qui ?, Oui oui Bolloré Elysée Depuis le tout début les locaux de l’Elysée, les conseillers ont été mis au service des intérêts politiques du candidat Sarkozy. Ce fut même institutionnalisé par des groupes qui ont évolué avec le temps. Il y a eu les réunions du mardi, du lundi. Il y a eu aussi un nombre considérable de fois où les parlementaires furent invités à l’Elysée sans que jamais les journaux ne s’en choquent ni de la première fois, ni du fait, ni de sa répétition. Tout comme Nicolas Sarkozy est allé devant l’UMP, a nommé les dirigeants de l’UMP et allé à un dîner au Bristol des donateurs les plus fortunés (Premier Cercle) ce qui est un mauvais mélange des genres. Dans le cadre de l’utilisation des services et des conseillers de l’Etat il y a eu la création même d’une cellule anti Bayrou avec à sa tête Alain Marleix et un certain Dominique Paillé. Ce sont eux qui ont récupéré à Pau le socialiste Uriéta pour le soutenir et qui dans la triangulaire qui a opposé au second tour la candidate socialiste à Bayrou et Uriéta, le responsable local UMP a demandé à ses militants de voter contre leur candidat Uriéta et pour la socialiste pour faire battre Bayrou. On se souvient que le RPR avait fait la même chose contre Giscard. C’est génétique chez eux. EPAD Voir Sarkozy, Jean Estrosi, Christian Le motodidacte a ouvert la voie à Joyandet. En effet juste pour assister à un cocktail privé et être sûr de pincer la louche de Sarkozy, il n’a rien mieux de trouver à faire que de louer aux frais des péquins un jet privé de 138 000 ! le 23 janvier 2008 pour revenir de Washington. IL a aussi créer la polémique en laissant à la disposition de sa fille un deuxième logement de fonction qui fut le premier qu’il avait


en usage avant d’aller résider dans un second sans abandonner celui-ci. Il n’y a pas de petit profit, et la République est une bonne fille que l’on peut violer en tournante quand on est au pouvoir. Facebook Sarkozy aurait bénéficié avant tout le monde du service Timeline de Facebook. Il se pourrait que l’entreprise ait mis des collaborateur au service de Sarkosy, ce qui esrt rigoureusement interdit (financement illicite de parti et de candidat). Qui a financé le site : l’Elysée ou l’UMP ? Nicolas Princen, conseiller rémunéré par le château a travaillé trois mois sur le projet. Il peut s’agir d’un abus de biens publics et d’un financement illicite de la campagne. Fetia Api Le Fetia Api est un microscopique parti polynésien qui permettra au Nouveau Centre en toute amoralité de toucher 900 000 ! par an alors que ce parti a été incapable d’avoir au moins 1 % de voix dans au moins 50 départements pour les législatives qui ouvrent droit au financement par élu. Il existe une loi qui a sa justification pour aider l’outre-mer, chaque élu peut ainsi obtenir 45 000 !. Le Fetia Api c’est au niveau national 1 000 voix et quelques. Vous notez bien cela 1 000 voix. Ce qu’il y a de plus inique c’est que le Nouveau Centre et le Fetia Api ont fusionné, mais non avant les élections, après ce qui devrait rendre caduc cet accord. Cette fusion a permis ainsi au Nouveau Centre de toucher de notre poche nous Français un financement moralement, démocratiquement indu. Du reste il vous suffit de consulter le rapport annuel du financement des partis politiques où vous n’y verrez aucun Nouveau Centre. Cette magouille, ce détournement de la loi sont évidemment une honte nous démontrant ce qu’est le Nouveau Centre. Fillon, François Le Premier Sinistre qui devrait travailler dans un cirque tellement il a l’échine souple devant Sarkozy et qui peut avaler des boas sans tousser les uns après les autres pendant 5 ans. Lui c’est une sorte de caméléon qui a bénéficié longtemps d’une bonne opinion dans le public, selon ce bon proverbe qui dit que l’habit ne fait pas le moine, lui qui a des airs de clergyman, lui servant à merveille pour masquer un bling bling masqué mais authentique. Un gars qui a couvert et défendu tous ses ministres y compris les plus corrompus, un gars qui a mis en œuvre toute la politique de Sarkozy, responsable à l’identique dans ce désastre, un gars qui a abondamment insulté ses adversaires comme Eva Joly par exemple, mais qui semblait ne pas être éclaboussé par sa bave, un gars qui a le courage d’un pleutre visant une circonscription parisienne de peur de se faire laminer en Sarthe, un gars qui est une sorte de lame d’acier, dure devant les faibles et pliant devant le monarque Sarkozy en avalant sa langue, un gars aux vacances payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc, un gars qui se fait prêter une Ferrari en 2009 en pleine crise, et qu’il n’obtient non sur sa bonne mine mais bien parce qu’il est le Premier Ministre de la France, ce qui est un abus de position, un gars dont les voyages à 27 000 ! pour retourner en Sarthe une ou plusieurs fois par mois alors que le train met 1 h 20.


Fontaine, Cécile Ce qui concerne cette femme de 40 ans est l’exact opposé de ces déclarations de Sarkozy : « Je veux que les nominations soient irréprochables. » « Je veux changer la pratique de la République. » « Au fond, je souhaite, si vous me faites confiance, être le Président d'une démocratie moderne, qui sera exemplaire au regard du monde. » Sarkozy a fait nommer par le tour extérieur cette conseillère à l’Elysée à la cour des comptes d’abord malgré un avis contraire du premier président issu d’un consultation du procureur général et des huit présidents de Chambres Régionales. Cet avis n’étant que consultatif Sarkozy passe outre, mais en plus elle est nommée d’abord avec un risque de conflit d’intérêt car elle sera amenée à contrôler des dossiers qu’elle a gérés à l’Elysée et avec un grade de conseiller maître que n’atteignent ceux qui sont entrés dans cet organisme qu’après 45 ans et, pour le tour extérieur, après 55 ans. Elle gagne donc 10 à 15 ans d’avancement. Voilà ce qu’est une société au mérite. France.fr Un site qui a coûté les yeux de la tête (2,5 millions d’euros au lancement en 2010, 800 000 ! en 2011 et peut-être 1 million en 2012) n’a même pas fonctionné au premier essai. Frère, Albert Voir GDF. Lui c’est l’autre du couple avec Desmarais. Lui aussi a eu droit à sa médaille (26 février 2008 sans que cela n’apparaissent à l’agenda présidentiel malgré toute la transparence affichée, tout comme nombre de breloques), bien que lui aussi étranger, il est belge, lui aussi était au Fouquet’s, lui aussi est un des hommes les plus riches et les plus influents et le plus riche de Belgique. Il est poursuivi par Jean-Marie Kuhn dans l’affaire GDF Suez. Fouquet’s La brasserie populaire selon Estrosi, il est vrai que dans le même genre Nora Bera a demandé aux SDF de rester chez eux à cause du grand froid, ce qui donne en vie de faire sa Révolution, est un symbole qui restera gravé dans nos mémoires quand la populace indigne attendait ailleurs. Voici la liste des présents et surtout il semble que ce soit le riche canadien Desmarais qui est régalé tout ce petit monde dont Virenque, le dopé à l’insu de lui-même : Mathilde Agostinelli, responsable de la communication de Prada-France Robert Agostinelli, fondateur du fonds d’investissement Rhône Capital, membre du Council on Foreign Office Christine Albanel, ex-directrice du château de Versailles, future ministre Bernard Arnault, président de LVMH, numéro un du luxe français, première fortune de France Arthur, producteur et animateur de télévision Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret Isabelle Balkany, premier adjoint de son mari, vice-présidente du Conseil général des Hauts-de-Seine Nicolas Baverez, essayiste, chroniqueur au Point Nicolas Bazire, secrétaire général de LVMH


Antoine Bernheim, banquier d’affaires, président de la compagnie d’assurances Generali Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro Basile Boli, ancien joueur de l’OM, héros de la finale de coupe d’Europe des Clubs champions 1993 Vincent Bolloré, PDG d’Havas, sixième groupe de communication mondial Zofia Borucka, top model, femme de Jean Reno Martin Bouygues, PDG de Bouygues, premier actionnaire de TF1 Conrada de La Brosse, dirigeante de la maison de l’Esprit de Château François de La Brosse, publicitaire Denis Charvet, ex-rugbyman du Racing, actionnaire de casinos Marie-Anne Chazel, comédienne Christian Clavier, acteur de cinéma Stéphane Courbit, ex-président d’Endemol France Agnès Cromback, présidente de Tiffany France Bruno Cromback, joaillier, PDG d’Augis 1880 Jean-Claude Darmon, ex-président de Sportfive, ancien grand argentier du football français Serge Dassault, PDG de Dassault et du journal le Figaro Rachida Dati, future ministre Jean-Claude Decaux, PDG de JCDecaux, leader mondial de mobilier urbain Paul Desmarais Sr, milliardaire canadien, PDG de Power Corporation, actionnaire de plusieurs groupes français Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière François Fillon, futur Premier ministre Bernard Fixot, éditeur de best-sellers Valérie-Anne Giscard d’Estaing, éditrice, épouse de Bernard Fixot Albert Frère, première fortune de Belgique Hugues Gall, président de l’Institut de financement du cinéma et des industries culturelles Pascal Gentil, triple vainqueur de la coupe du monde de taekwondo Pierre Giacometti, directeur général d’Ipsos France Henri Guaino, conseiller spécial et « plume » du Président Claude Guéant, préfet, futur secrétaire général de l’Elysée Johnny Hallyday, première vente de disques en France Laeticia Hallyday, épouse de Johnny Hallyday Roger Karoutchi, futur secrétaire d’Etat Patrick Kron, PDG d’Alstom Bernard Laporte, sélectionneur de l’équipe de France de rugby David Martinon, futur porte-parole de l’Elysée Alain Minc, président d’AM Conseil, conseil de grands dirigeants Henri Proglio, PDG de Veolia, ex-Compagnie générale des eaux Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre Jean Reno, acteur de cinéma Andrée Sarkozy, mère du Président François Sarkozy, frère du Président, vice-président du conseil de surveillance du groupe Bio-Alliance Pharma Guillaume Sarkozy, frère du Président, ancien vice-président Medef


Xavier et Sylvie de Sarrau, les meilleurs amis Eric Vu-an, maître de ballet au Ballet national de Marseille Richard Virenque, ancien coureur cycliste et maillot de jaune du tour de France Philippe Warrin, unique photographe présent au Fouquet’s, agence SIPA Gandrange C’est le symbole-même des habituelles et misérables promesses de matamore de Sarkozy qui vend du vent et bombe le torse. Il avait promis qu’il règlerait cette affaire des hauts-fourneaux de Gandrange et que nous allions voir ce que nous allions voir, il mettrait Mittal à genou. Mittal court toujours et Sarozy n’est jamais retourné à Gandrange devant les sidérurgistes, juste en catimini dans la mairie, bien vite et bien protégé. Il prend les Français pour des demeurés. Mais il y a une stèle à son nom, stèle disparue une fois mais refaite à l’identique. Le 4 février 2008, Sarkozy fait la promesse qu’avec ou sans Mittal l’Etat investirait. Il devait revenir un an après. Ni l’un, ni l’autre ne fut tenu. Gaudron, André Député maire UMP d’Aulnay sous-bois en février 2008 Le Canard enchaîné a découvert que ce denier, touchait en plus de son traitement de député 1 500 ! des Assedic. Il se trouve que cet ancien hydrogéologue (il a trouvé là un gisement liquide bien approprié) touchait depuis août 2005 des indemnités, à ce jour de 1 500 ! par mois, en plus de sa rémunération de maire. Gaubert, Thierry Lui c’est un vieux de la vieille, aux côtés de Sarkozy depuis Neuilly jusque dans les ministères. Il est un de ceux qui ont quelques casseroles retentissantes. En février 2012 il est en procès pour une longue liste de délits allant de l'escroquerie à l'exercice illégal de la profession de banquier, en passant par abus de confiance, prise illégale d'intérêts et abus de biens sociaux. Il est poursuivi pour escroquerie dans le cadre du 1% logement qu’il n’avait aucun droit de collecter, et il se trouve qu’étrangement deux ministères (budget et intérieur : Sarkozy ?) ont versé à cette société ce qu’ils n(avaient aucune obligation de verser. Il aime aussi la Colombie où il a pu acheter avec des fonds douteux une villa (Cactus) de plusieurs de milliers de mètres carrés où il a reçu entre autres Olivier Dassaut, Juniac et Takieddine. Il y possède en association deux bars dont l’un s’appelle avec élégance le Nibar. On lui suppose de la prostitution. Il est inquiété par la justice pour subornation de témoin ayant menacé son épouse qui l’a accusé d’être allé de nombreuses fois en Suisse chercher de l’argent avec le fumeux Takieddine. On a parlé aussi de la présence physique de Sarkozy au moins une fois. Il a été mis en examen dans l’affaire Karachi. Gautier Sauvagnac, Denis Ceci est l’histoire d’un détournement de fonds qui en plus rapporte un parachute dorée à celui qui en est l’origine, avec le parquet qui traîne les pieds. Les sommes ne sont pas minces puisque nous parlons de 20 millions d’euros détournés des cotisations des entreprises à un syndicat patronal, l’UINM, somme qui a permis de payer au black quelques personnes bien contentes. Vous trouverez ici et là, le détail de ce scandale qui est passé aux oubliettes.


Giacometti, Pierre S’il y en a un qui fut contant de l’élection de Sarkozy c’est bien lui. Sa place au Fouquet’s n’était pas un hasard. Il s’en est mis plein les poches, mais plein les poches. Il a eu, sans aucun appel d’offre des contrats mirifiques avec l’Elysée pour conseiller, avec nos sous, Sarkozy. 1,3 millions d’euros. Il a truqué les sondages, les a donnés par exemple au Figaro qui ainsi n’a pas eu à le spayer le prix fort. Les questions étaient posées pour obtenir les bonnes réponses. Ce fut le fameux scandale des sondages et de leur manipulation dénoncé par Philippe Séguin. Vivons cachés, vivons heureux. On ne se débarrasse pas si vite du gâteau. Alors une fois que la Cour des Comptes a mis son nez, hop là, un petit détour. On diminue les affaires avec le château, mais on on signe avec Matignon, avec le GIC (le groupement Intergouvernemental de Communication) qui voit son budget triplé et on peut dire à la face du monde : vous voyez on a diminué nos frais et maintenant on respecte la loi. Un beau tour de passe ensuite. Le cabinet a un juteux contrat de 356 000 qui fait tiquer car il est attribué sur appel d’offre mais avec un seul candidat qui répond, le fameux cabinet. Il aurait dû être déclaré infructueux. Ensuite alors on le divise en deux un un contrat de coaching pour NKM et Devedjian pour 214 000 !, comme si nous devions payer un coaching et le fameux contrat de 356 000 diminué à 142 000 !. Vous faites le total : on retrouve nos 356 000 ! avec Matignon, soustrait à l’Elysée. Le business continue et contourne cette fameuse transparence, tout comme les déplacements qui sont sortis du budget de l’Elysée. Ah cette transparence ! Le cabinet fut poursuivi, ainsi qu’Emmanuelle Mignon pour avoir signé les contras. Mais celle-ci, au mépris de toute justice fut considérée comme sous la protection juridique du Président de la République qui a pu ainsi étendre son immunité sur elle ! Giacommetti fut le cofondateur et directeur d’un prestigieux institut de sondage ce qui, toute déontologie écrasée, ne l’a pas empêché de continuer d’un côté pendant la campagne électorale de 2007 son rôle éminent de spécialiste auprès des étranges lucarnes, tout en conseillant Sarkozy. Le mélange des genres est la marque de fabrique de ce pouvoir. Autrefois on disait eau gaz à tous les étages, c’est pareil ici : conflit d’intérêt à tous les étages, mélange des genres à tous les niveaux, coupe réglé de l’Etat derrière chaque porte. Ah au fait Pierre Giacometti a été légionné d’honneur par Sarkozy le 31 janvier 2008. GDF Au-delà de la promesse de Sarkozy de ne jamais privatiser GDF, se cache sous cette privatisation sans doute un scandale de bonne envergure. Un certain Jeanmatie Khun a lancé plusieurs actions judiciaires en France, elle fut stoppée nette par le parquet, et en Belgique où elle a été jugée recevable contre Albert Frère. En France il a redéposé une plainte avec constitution de partie civile qui impose un juge d’instruction. Il accuse une filiale de la Caisse des dépôt d’avoir acheté à Albert Frère la société Quick pour 800 millions d’euros alors qu’elle n’en valait que 300 en 206 et cotée 550 millions d’euros en octobre 2006 lors de la cession à la filiale de la CDC. Cette somme a permis à Albert Frère, breloqué par Sarkozy et présent au Fouquet’s de monter au capital de Suez, en association avec Desmarais, breloqué par Sarkozy et qui aurait payé la soirée du Fouquet’s, qui a ensuite fusionné avec GDF avec l’appui du Gouvernement français. Voir aussi


Longuet. Sarkozy a soutenu l’opération de Suez. Jean-Marie Khun accuse Albert frère et Sarkozy d’avoir signé un pacte (comme Faust ?) en 2004 pour la future fusion GDF et Suez. Guaino, Henri Cet j-homme de l’ombre qui aime la lumière et parle dans le poste alors qu’il n’a aucun mandat ni électif, ni exécutif, qui aime la Libye de Kadhafi est la plume sombre et orgueilleuse de Sarkozy. C’est le toxique littéraire qui prend des airs de gaulliste pour écrire des envolées hypothétiquement lyriques - mais souvent aussi creuse que ce fameux : une certaine idée de la France qui veut faire croire en quelque chose, de grand on suppose, et qui en fait est vide de sens profond - plus insanes les unes que les autres, se rengorgeant de mots grandiloquents pour exprimer ce qui remue les tripes et tous les mauvais instincts. Il a atteint ses sommets avec les discours de Riyad, de Latran et de Dakar … et la fameuse lettre de Guy Môquet. Dieu partout, les noirs qui ont raté leur destin et un communiste pacifiste qui fut un tragique accident car choisi par hasard et non pour ses actes de bravoures par la Gestapo, mais non un résistant, devenu héros obligatoire de la nation comme au temps de l’URSS. Le débat sur l’identité nationale, c’est lui aussi. Il est de ces petits penseurs qui sont comme la fable de la Fontaine, de la grenouille et du bœuf. Cet homme orgueilleux qui n’a jamais rien fait de ses dix doigts, qui n’a jamais été capable d’être élu, puisque la seule fois où il s’est présenté soutenu par le RPR il n’a fait, à Paris, que 9 %, veut donner des leçons à la terre entière y compris de civilisation dans un fameux discours de 2008. Avec Guéant c’est un néfaste. Guéant, Claude Avec Guaino, c’est un des toxiques de la République, un de ceux qui sont aussi néfaste dans l’ombre qu’à la lumière. C’est la sorte de quille bien à droite du Sarkozyland. Droit dans ses bottes, à la Juppé, quand aux monstruosités qu’il sort et avec lesquelles il s’enferre. C’est le décomplexé à lui tout seul. Il lance des circulaires, le 31 mai 2001 contre les étudiants étrangers, montrant à quel point notre pays est accueillant pour l’élite intellectuelle venant d’autres horizons, et avant, ce qui avait ému toute l’Europe jusqu’au Pape, la circulaire contre les Roms. C’est aussi la manipulation des statistiques des chiffres de la délinquance et l’incapacité à analyser - volontairement - les chiffres de l’échec scolaire, mélangeant pourcentage et chiffres absolus, voulant stigmatiser les enfants d’immigrés et leur incapacité à réussir et, malgré toutes les preuves lui donnant tort persistant. Il est vrai que depuis Darcos, une règle de trois est un effort insurmontable pour le pouvoir en place. C’est aussi celui des sociétés qui ne se valent pas. Mais c’est aussi la cheville ouvrière de l’ombre des petites et grosses combines. On le retrouve dans l’affaire d’Aréva, mais aussi dans celle des fadettes et le soutien indéfectible à Squarcini pourtant mis en examen, quand un pauvre préfet pour un sifflet est mis au placard et muté dans la seconde ce qui aux yeux de ce pouvoir est beaucoup plus grave qu’un des plus hauts responsables des détenteurs de la force publique au service du respect des lois, qui la viole avec allégresse au service d’intérêts particuliers et politiques, également avec ses amitiés avec Takieddine et les contrats sulfureux en Libye, en Arabie saoudite. Mais son courage va jusqu’à renier ses amitiés avec l’intermédiaire franco-libanais, ce


qui n’a pas plu à ce dernier. Il ne faut pas l’oublier que celui qui crie au scandale des fuites a vraisemblablement fourni au Figaro, l’encre pas encore sèche, les PV tronqués de Claire Thibout voulant dédouaner Woerth que la justice a rattrapé plus tard notamment à partir des témoignages constants (11 interrogatoires quandmême) de la comptable de Bettencourt. Comme le toxique n’est à court d’aucun moyen pour courir derrière le FN il nous a sorti que le droit de vote des étrangers entraînerait la viande halal obligatoire dans toutes les cantines. Il fallait oser, il l’a fait. Hallyday, Johnny Le 14 juillet 2009, la crise est là, il donne un concert qui coûte à la France 1,9 millions d’euros dont 300 000 ! pour l’exilé fiscal. Hortefeux, Brice Oui, Brice de l’UMP les cumule. Un des plus proches de Sarkozy, ami de Takieddine, complice de Takieddine dans les contrats avec la Libye, l’Arabie saoudite, une des chevilles ouvrières de la campagne de Balladur, celui qui a mis en contact au Maroc Tapie et Sarkozy, celui de la condamnation en première instance pour son petit jeu d’Auvergnat, celui qui a défendu 7 policiers qui ont menti et qui ont été condamné, leurs mensonges ont manqué envoyé un innocent en prison et Hortefeux les défend ! Un de ceux qui aiment les sports extrêmes de la philosophie politique. Vous savez bien, la circulaire illégale contre les Roms, circulaire qui a fait jusqu’à faire réagir le Pape, éh bien c’est lui. Inscription illégale sur les listes électorales La volatile déclare en avril 2008 que Sarkozy aurait été inscrit en toute illégalité 3 jours après la clôture des inscriptions avec un document anti-daté dans le VIIIé arrondissement de Paris. Il n’y a eu aucune poursuite ni radiation. Or ce faux en écriture est pénal. Lebel, le maire a nié être au courant, mais c’est lui qui a marié le couple, en toute illégalité aussi à l’Elysée, Bruni Sarkozy. Il y a un second problème c’est que Sarkozy n’habite pas à l’Elysée mais à la Lanterne ou dans le XVIé chez l’épouse de chouchou. A propos d’élection rappelons que Cécilia, à l’époque Sarkozy, n’avait pas voté au second tour ce qui prouve la confiance qu’elle mettait en son mari. Jouyet, Jean-Pierre Lui, il est issu de la gauche, ce qui ne l’empêche pas de participer au gouvernement de Sarkozy. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer les biffetons - le salaire de son prédécesseur a été augmenté pour lui en passant de 149 000 à 220 000 ! puis tenant compte de l’inflation à 228 723, nets, grâce à l’inénarrable Woerth, avec effet rétroactif au 15 décembre - ni de quitter comme un malpropre son secrétariat d’état à l’Europe, le 15 décembre 2008 alors que la France, dans les difficultés économiques et de crise que l’on connaît, préside aux destinées de l’Europe, et alors que son mandat n’est pas fini, pour aller se faire très grassement payer chez les gendarmes de la bourse en prenant le premier rôle - alors que la décence et le respect de l’Europe aurait voulu qu’il attente au moins le premier janvier 2009 - mais en préférant les voleurs dans m’affaire Lagardère, alors que les rapporteurs trouvaient à redire dans le cadre d’un délit d’initié pour EADS qui aurait


permis à Lagardère de s’enrichir de la bagatelle d’un milliard d’euros, que le Jouyet a enterré de première classe. Joyandet, Alain Un clone d’Estrosi. Il s’est fait offrir un voyage en jet privé pour rejoindre la Martinique au modeste coût de 116 500 !, mais il en faut plus pour être éjecté d’un pouvoir dont la condition première pour être recruté est d’avoir des contacts étroits avec la justice. Il fut accusé d’avoir bénéficié illégalement d’un permis de construire pour agrandir sa maison à Grimaud. Il voulait atteindre la surface de 231 m2 hors dans son secteur il était impossible d’augmenter de plus de 50 %. La surface initiale de 105 m2 avait été gonflée à 185 m2. Juppé, Alain Le meilleur d’entre nous. Avec lui les journalistes sont très cléments. Qu’il fut condamné dans les emplois fictifs n’est qu’une broutille, alors que dans une démocratie digne de ce nom cela devrait valoir pour au moins dix ans l’inéligibilité. Au sens propre Juppé est un repris de justice. Il faut souligner aussi que cet homme politique ne tient pas non plus ses promesses. Dans le scandale de sa réélection à la mairie de Bordeaux - en effet les contribuables bordelais ont dû payer les frais d’une nouvelle élection municipale alors que rien ne le demandait sauf la démission du conseil municipal dans le seul objet invraisemblable de permettre à Juppé de se présenter et d’être élu maire, on ne détourne pas mieux la République et la Démocratie pour donner un poste à un homme, l’élection ne devenant qu’un jouet et une mascarade - le meilleur d’entre nous avait promis de ne pas quitter son poste de maire puisqu’il se consacrerait entièrement à sa ville. Non seulement il a renié sa parole mais il a eu l’indécence de ne pas démissionner de son poste de maire alors que le poste de ministre des affaires étrangères n’est pas un emploi à temps partiel. Ensuite nous avons vi son extrême compétence dans l’affaire libyenne où il a déclaré que l’affaire serait réglé en 48 heures ce qui prouve sa bonne connaissance des dossiers, sa capacité d’analyse et son extralucidité. A noter enfin qu’en plein désaccord avec la politique de Sarkozy il obéit comme un toutou sans courage, droit dans ses bottes comme il dit. Il ,‘est pas le roseau qui plie, il est le larbin qui courbe l’échine. L’appel des ors de la République est plus efficace que les sirènes contre Ulysse le rusé. Karachi Cette affaire traqique est connue. On suppose que les intermédiaires inutiles imposés par la Balldurie lors de la signature du contrat auraient servi à financer la campagne de Balladur par rétro-pots-de-vin. Il faut savoir que par deux fois les études de mi 1994 déterminaient que ces contrats étaient à perte et dangereux compte tenu de la situation locale entre l’Inde et le Pakistan, en plus du transfert de technologique. Les contrats furent signés dans l’urgence et les versements des commissions pour une majorité, contre toute règle habituelle, furent versées très rapidement et non en fonction du prorata des paiements. A ce jour le nombre de mis en examen est exponentiel. Citons Takieddine, proche du clan Sarkozy, Donnedieu de Vabres, proche de Sarkozy, Gaubert, très proche de Sarkozy, Bazire, très très proche de Sarkozy. Il reste quand même Léotard et Balladur et … et Sarkozy qui selon la logique et la justice devraient être amenés à se trouver dans le


cabinet d’un juge pour s’expliquer. Sarkozy a signé l’autorisation de la création de la société Heine au Luxembourg où ont transité les commissions. Il fut en rapport avec Jean-Marie Boivin qui fit un chantage de 8 millions d’euros à l’Etat en envoyant son courrier tant à Chirac qu’à Sarkozy menaçant de révéler ce qu’il savait. L’affaire aurait été conclue dans l’île de Man pendant le début de la présidence de Sarkozy. Dans les cahier de Menayas apparaissent les initiales de Sarkozy, selon le même Menayas, dans un passage qui indique qua Sarkozy aurait fait intervenir des barbouzes auprès de Boivin pour le calmer. Lagarde, Christine Celle qui conseilla de prendre son vélo, la marquise qui n’a cessé de chanter que tout va bien, que la crise des subprimes n’atteindrait pas la France, puis que la crise n’était pas économique, puis qu’elle était derrière nous, que la croissance par trois fois était au rendez-vous, fut nommé en quelque sorte par Sarkozy à la tête du FMI pour lequel elle a fait campagne avec notre argent tout en continuant à être rémunérée comme ministre, et surtout tout en sachant qu’elle pouvait être poursuivie par la Cour de Justice de la République. Elle fut aidé en particulier par les Chinois ‘l’UMP de Bertrand ayant signé un accord avec le PCC - est-ce la raison) et parlant parfaitement américain, elle l’avocate qui a passé sa vie professionnelle en dehors de France, - ce qui veut dire que la honte qui va rejaillir sur notre pays sera dû à cette femme imbue et irresponsable, qui s’est sentie intouchable (mot que l’on du mal à utiliser depuis le film pour ce genre de très mauvais exemple que sont les Lagarde et Cie) mais qui n’aurait jamais dû briguer ce mandat et à Sarkozy pour la seconde fois consécutive pour avoir mis DSK à cette même place trois ans et demi avant en toute connaissance de cause pour un coup politique bidon et bas de plafond, celle femme donc a été pris en charge par la Cour de Justice de la République pour rien moins qu’abus de biens publics, complicité de faux en écriture etc. dans l’affaire Tapie. Le rapport du procureur Nadal étant édifiant. Un petit détail encore. Christine Lagarde a été une brillante conseillère municipale, brillante surtout par son absence ce qui ne l’a pas empêché d’(empocher les émoluments d’une fonction où sa principale qualité fut sa non participation. Elle fait, bien sûr partie de cette UMP qui fustige les fainéants de chômeurs et les escrocs à l’Assedic et aux prestations sociales. Lagardère, Arnaud Le fils de son père qui comme le Bouygues, n’a eu comme grand mérite dans sa vie que de naître, est plus qu’un ami de Sarkozy, c’est son frère, comme il le dit luimême. Un ami précieux car propriétaire de media : Elle, Paris Match, Le JDD, Europe 1, Virgin Radio etc. On l’a accusé d’avoir bloqué un article du JDD qui révélait que Cécilia Sarkozy n’avait pas voté au second tour des élections de 2007. Alain Genestar l’a accusé de l’avoir mis dehors un an après un article montrant dans Paris Match Cécilia Sarkozy avec son futur époux Attias le 25 août 2005. Le licenciement arrivera en 2006. La vengeance est un plat qui se mange froid. Lagardère est réputé pour être intervenu de nombreuses fois à Europe 1 au profit de son « frère ». Je ne sais si cela est de la broutille, cependant l’accusation de délit d’initié dans l’affaire EADS est d’une autre gravité. Rien moins que près d’un milliard d’euros de plus value ! Il a vendu ses actions avant qu’Airbus annonce de lourds retard dans l’A 380, retards connus de la direction et non dévoilés. Le titre


s’est effondré. le gendarme de la bourse par son enquête concluait qu’il fallait aller plus loin, Jouyet, proche de Sarkozy, devenu le gendarme en chef le 15 décembre 2008, contre l’avis de la commission a enterré l’affaire. C’est lors de cette affaire que Lagardère a prononcé cette fameuse phrase : « J’ai le choix entre passer pour quelqu’un de malhonnête ou d'incompétent, qui ne sait pas ce qui s’est passé dans ses usines, j’assume cette seconde version ». Nous pouvons lui répondre que l’on peut être les deux mon général. Lanterne, La La Lanterne est le lieu de villégiature du Premier Ministre. Alors que Sarkozy n’était, bien qu’élu, pas encore Président de la République, il mis Villepin dehors en mai 2007 quand bien-même celui-ci fut encore en fonction, pour y loger et ce contrairement aux règlements, bonnes mœurs, habitudes de la Républiques. La Lanterne est affectée à Matignon et non à l’Elysée. Sarkozy utilise donc un bien qui n’est pas dévolu à sa fonction. Laporte, Bernard Laporte, lui, il aime bien vendre les maillots de l’équipe de France de rugby illégalement (en violant les règles de la fédération française de rugby qui interdit les joueurs et les entraîneurs d’utiliser l’image de marque du rugby français pour leur intérêt personnel) en en voulant s’enrichir au passage (septembre 2007). Il n’y a pas de petit profit, celui-ci devait être de 500 000 ! avec comme promis la signature de BL sur 10 000 maillots qui en fait n’était que la sérigraphie de la signature, une entourloupe en plus. C’est aussi un casinotier qui ferait du chantage ou plutôt monnayerait ses connaissances pour obtenir des ouvertures de salles de jeu ou à l’inverse ferait pression pour ne pas être inquiété dans son business. Il paraît aussi qu’il fait faillite et qu’il y a de sombres affaires de TVA. Mais on dit tant de choses. Il fut l’ami du frère Jean-Louis Fargette grand bandit assassiné en 1993 et fait quelques affaires avec cette même famille. Alors que le parquet voulait que fut prononcé un non lieu, la doyenne des juges d’u-instruction du pôle financier a au contraire ouvert une enquête dans le cadre du casino de Gujan-Mestras dont la propriétaire a eu des démêlés avec plainte avec Laporte qui s’était réclamé de soutien en 2005 de Nicolas Sarkozy alors ministre de l’intérieur et donc ministre de tutelle des casinos. Lefebvre, Frédéric Vous le connaissez, lui, l’homme de Voltaire & Zadic, celui qui dit que ses mots sont des balles, l’aboyeur en chef de l’UMP, le pitbull à la mâchoire plus grosse que le cerveau, celui qui voulait que l’on travaille pendant les congés maladie. Vous avez dans cet ouvrage ses plus belles déclarations : La Biographie de Lefebvre . Cependant il faut en sortir un petit extrait pour que vous sachiez comment fonctionne le Sarkozyland, et de tout temps. Voici en avant goput la phrase complète : « vous savez on on [répétition du locuteur NdA] dit beaucoup de moi, souvent, que je suis un porte flingue et ben, écoutez, moi j'en suis fier. De temps en temps j'ai même envie de poser le pistolet et de prendre un M60 pass' que vous avez compris que mes balles c'est des idées [...] Oh oui guillotine ça veut dire que ben finalement vous coupez court au débat c'est ce qu'on voit au parti socialiste, alors qu'un M16 vous multipliez les idées ».


Certains d'entre vous connaissent Géo Trouvetout ou bien Iga Biva. Lui c'est Réponsatout sauf ... sauf quand justement Canal pluche l'interroge, lui et sa Majesté et Estrosi ont mieux à faire que de répondre. Donc le Lucky Luke du communiqué qui parle même quand personne ne lui demande rien – c'est-à-dire la majeure partie du temps – devient subitement muet quand enfin des réponses de sa part intéressent au plus haut point la communauté française. En effet, celui qui ne sait rien faire de ses doigts, et qui n'a fait aucune étude en communication, ni n'a jamais travaillé comme consultant dans ce domaine, crée du jour au lendemain (remarquez, il faut bien créer du jour au lendemain, mais cette fine expression, vous l'aurez compris, va plus loin qu'il n'y paraît. Dans le cas précis veut dire sans expérience et donc de manière étrangement rapide) une société en communication institutionnelle et en lobbying. Il a de l'humour involontaire l'animal car la première société qu'il crée notamment avec Stephan (prononcer Stéfan et non Stéphane) Denoyés du nom de Perroquet Institutionnel Conseil (Pic Conseil). Comme une de mes amies dit en s'étonnant : j'y crois pas ! Perroquet. Il sait qui il est ma foi. Moins les couleurs. Ensuite cette société s'associe à Causalis, qui fait aussi dans la pression, pour donner Domaines Publics. Enfin en mal d'activité, il crée, en toute modestie, Frédéric Lefebvre Conseil. Il est amusant (amusant est une expression) de constater comment se débrouille en affaire les défenseurs de la méritocratie. En effet les sociétés de notre ami ont pour clients des Bouygues (le parrain du fils de), le groupe Lucien Barrière propriétaire du Fouquet's (comme on se retrouve) etc. Vous avouerez que c'est plus facile de commencer une carrière quand le propriétaire de la laisse est son mentor et qui a des amis qui ont besoin de communication institutionnelle ... et de lobby ! Evidemment on est très très loin de la libre concurrence, du capitalisme moralisé et de la méritocratie. Eric Zemmour sera bien là pour nous défendre tout ça au nom de son cynisme auto assumé et dont il est, le benêt, assez fier. Comme un braqueur de banques serait fier de ses actes et s'en flatterait au nom du cynisme glorieux (il faudrait qu'il retourne lire ses grecs celui-là), car si lui ne braquait pas un autre le ferait alors autant, avec cynisme – bis repetita placent -, être le premier et en prendre le plus possible. La question que tout citoyen se pose et en attend des réponses est de savoir s'il est éthique, moral et autorisé qu'un actionnaire, que deux actionnaires (car le Stephan est aussi concerné), de sociétés de lobby travaillant pour le BPT (Bouygues), l'immobilier (syndicat national des professions immobilières) l'hôtellerie et les jeux (Lucien Barrière), le tabac (Altadis), la sécurité et les alcools ai(en)t une fonction rémunérée au sein du ministère de l'intérieur dont ses attributions couvrent l'aménagement du territoire (BTP), les jeux et l'alcool, l'hôtellerie. Il peux également se poser la question de savoir pourquoi les concernés refusent de répondre. Ou pourquoi Estrosi (secrétaire d'Etat de l'aménagement du territoire) dit tout ignorer des activités de Denoyés qui a été son attaché parlementaire. Le citoyen peut également se demander avec justesse et raison pourquoi la société des deux loustics a vu son chiffre d'affaires progresser de plus de 60 % en un an quand les deux mêmes loustics ont émargé à l'intérieur avec comme taulier Sarkoko (792 000 euros de bénéfices nets en 2005 pour un CA de 1,582 millions ). Il est vrai comme l'avoue humblement un des co-fondateurs : Nous vendons notre matière grise plutôt cher. Plus que les chercheurs qui eux la vendent bien moins cher et qui


irritent notre Scientifique International qui gouverne le Titanic. Parler de matière grise quand il s'agit de Lobby c'est comme parler de couleur alors que la télévision est en noir et blanc, ou comparer l'extorsion de fonds à de la gestion financière. Et quand cela fait 24 ans que le Couteau Suisse de la République embarque Lefebvre dans tous ses bagages. Et lui qui sait tout sur tout le monde ignore tout des activités de ses proches conseillers. Il dira à Canal pluche :« Vous me l'apprenez. Je n'en sais rien du tout et franchement c'est pas mon problème. » Crédible ? A vous de juger comme dirait l'autre télégénique. Pour vous éclairer voici ce qu'en dit Jean François Cassant secrétaire général du syndicat USCP AN :« Le rapport entre collaborateur en poste et lobby est ça semble incompatible, complètement incompatible, avec le minimum d'éthique. Il y a un conflit d'intérêt manifeste entre exercer son métier au jour le jour avec un député et parallèlement être rémunéré par une entreprise pour faire du lobby. C'est impossible. » Ce qui n'empêche pas par exemple, en 2006, la collaboratrice de Jean-Michel Couve, député UMP du Var, d'être également employée par Domaines Publics pour le compte de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania). Et à ceux qui pensent qu'il n'y a aucun conflit d'intérêt je bous joins ici un petit extrait de l'Express du 28 septembre 2006 : La firme s'est activée en coulisses, ces derniers mois, lors des débats parlementaires sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics, la publicité pour le vin, les droits d'auteur sur Internet ou la lutte contre l'obésité. Légion d’honneur Cette breloque a été distribuée par Sarkozy comme des bonbons. La quantité est telle qu’il faudrait un bottin pour les donner. Juste pour la route quelques noms : Bourgi, Desmarais (canadien), Frère (belge), Maistre, Peugeot, Richard, Servier, Wildesntein … Longuet, Gérard Cet ancien d’occident a été attaqué en justice par Jean-Marie Khun en 2009 alors qu’il est ministre de la défense pour corruption active et passive, prise illégale d’intérêt. Alors qu’il était sénateur il a bénéficié d’un étrange contrat de 450 000 ! comme consultant de la société Suez. Par ailleurs Longuet a utilisé le privilège comme ministre des PTT les timbres rares pour financer l’achat de biens immobiliers, conflit d’intérêt et abus de privilège révélés par Martin Hirsch dans son livre, le godelureau qui dénonce ces faits quand il n’est plus au gouvernement mais n’a pas dénoncé les Paloma et autres voyages en Egypte. Mariage illégal ? Le mariage est un acte juridique qui impose certaines règles parmi lesquelles au moins deux : le lieu qui doit être la mairie et public et la publication des bans. L’objet est de permettre à quiconque qui en a les raisons impérieuses de s’opposer au mariage. Or le mariage de Bruni et Sarkozy s’est fait sans publication de bans, hors mairie à l’Elysée et en privé. La seule raison qui autorise un mariage hors mairie et privé est le risque de trouble à l’ordre public. où est ce risque ? Tout le comportement de Sarkozy le prouve, sa ligne de conduite est de n’avoir aucune


contrainte ni légale ni morale (son inscription sur les listes électorales, sa déclaration d’impôts, sa rémunération de ministre prolongée etc.). MAM, L’inoxydable qui a fini oxydé, celle qui est passée au travers de l’affaire Clearstream et on se demande encore comment quand elle avait sous ordres le général Rondot et qu’elle était, sinon au cœur, du moins pas loin de toute cette mystification, a osé proposé à ben Ali notre savoir faire répressif. En tant que ministre des affaires étrangères et menteuse comme pas deux a usé d’un avion d’un affairiste tunisien, associé à la famille de ce même Ben Ali, alors que la révolution avait commencé, que le jeune s’était déjà immolé, pour aller négocier une affaire immobilière avec ses parents nonagénaires (il est vrai que l’on se soucie à plus de 90 ans de faire un investissement immobilier pas encore sorti de terre) qui semble être en fait une façon de détourner les droits de succession sur des terrains qui auraient en fait étaient détournés de leur destination initiale, autrefois protégés et inconstructibles, par des canaux corrupteurs, avec son compagnon Ollier, le proche lui de Kadhafi. En quelques jours tout y était : insulte au peuple tunisien, incapacité à voir ce qu’était la révolution tunisienne, vacance avec un affairiste et mélange des genres, investissement tant douteux pour leur finalité que pour leur origine, conflit d’intérêt, utilisation des biens avec recel et l’indécence et l’arrogance de tous ces intouchables qui se croient tout permis et son si infatués d’eux-mêmes et si sûrs de leur mauvais droit qu’ils ne voient rien de répréhensible quand il condamne avec violence, force et une haute idée d’euxmêmes et de leur tâche (que l’on devrait écrire tache) une racaille lorsqu’elle en fait dix fois moins qu’eux. Tant en tant que ministre de la justice que de la défense elle a fait un blocage parfait aux enquêtes de la justice, interdisant aux fonctionnaires de témoigner par exemple. Marin, Jean-Claude Son véritable nom est le classeur sans suite, ou l’obligé de Sarkozy. Pour Sarkozy il a inventé le délit spécial Villepin : la notion de « complicité par abstention volontaire ». Il a déclaré à la presse avant le procès les arguments du réquisitoire, ce qui fut une première. Il est allé à l’Elysée prendre conseil pour savoir s’il devait faire appel après la relaxe de Villepin. Il a classé sans suite une quantité invraisemblable d’affaires. Celle de Pérol par exemple, celle de Bettencourt, celle de GDF Suez. Dans l’affaire Chirac, qui fut condamné, il avait demandé un non lieu. Il a fait mieux que de violer le secret de l’instruction dans l’affaire Dray puisqu’il a fourni aux avocats de ce dernier les éléments de l’enquête préliminaires afin qu’ils fassent leur observation pour qu’il prenne sa décision. Les faits reprochés à Dray sont graves, mais celui-ci est un proche de Sarkozy et Marin ne préconise qu’un simple rappel à la loi. Marin est pour une justice de puissants et de faibles. Marleix, Alain Il s’est rapproché de Sarkozy lors de la campagne de Balladur, ensuite a mis ses réseaux à son service. Au sien de l’UMP il était chargé des élections, tout en étant dans le gouvernement de Sarkozy le responsable du découpage électoral, comme quoi le conflit d’intérêt est une constante à l’UMP. Il prit aussi la tête d’une cellule en 2008 avec Dominique Paillé dont l’objectif était, au sein de l’Elysée, de tuer


politiquement Bayrou ce qui fut tenté à Pau en apportant le soutien de l’UMP au candidat ex -socialiste au premier tour et en faisant voter les militants de Pau pour la candidate socialiste au second tour. Comme tout est dynastique en Sarkzoyland, son fils Olivier devient conseiller technique de Sarkozy en 2007. Martinon, David Voir Sarkozy Jean. Juste un mot, il fut insulté par Sarkozy lors de sa fameuse interview avec CBS où il est parti en plein milieu refusant de répondre aux questions de la journaliste. C’est en effet son habitude de ne pas répondre, mais aux USA, on ne fait pas comme en France, on repose la question. C’est aussi son habitude d’humilier les personnes en public, journalistes, policier, gendarmes, préfets etc. Actuellement il se la coule douce en Californie où il représente l’Etat français Megève La société Nissan qui licenciait 20 000 personnes, en parfait abus de biens a mis à la disposition du couple présidentiel à Megève rien moins que cinq 4 X 4 Pathfinder au coût estimé de 20 000 !. Sarkozy était venu y faire un tour d’un saut d’hélicoptère arrivant de la coupe du monde de ski à Val d’Isère. Le Air Sarko One n’étant pas en fonction, sinon il aurait bien demandé d’aménager une piste spéciale pour qu’il vienne s’y poser. C’était les 14 et 15 février 2009. Il ne faut pas oublier à ce coût celui de 19 gardes du corps, pas moins. Micro-partis C’est le détournement typique de la loi. Les Partis institutionnels sont financés par les adhésions, les subventions publiques en regard du nombre de voix et d’élus et par des donation privées ne pouvant dépassés 7 500 ! par personne et 4 600 pour un candidat. Les politiques ont ainsi à leur disposition trois sources de financements (ou plus) leur parti d’origine (7 500 par personne) l’association de financement (4 600) et les micro-partis. Woerth, Pécresse (qui ont eu leur chèque de Bettencourt) mais aussi Chatel, Sarkozy, Fillon, Copé, Wauquiez ont leur microparti. Or les sommes des particuliers sont déductibles en partie des impôts. Nous Français nous finançons 66 % de ce détournement de la loi. Il y a 20 ans il y a 20 partis, aujourd’hui nous en sommes à 280 ! La loi doit être revue d’urgence. Prenons, tiens Bettencourt. Un couple : 15 000 à l’UMP, 15 000 au micro parti de Sarkozy et enfin 9 200 pour le candidat : total 39 20 ! Et si pour la campagne présidentielle une vingtaine de micro-partis soutiennent Sarkozy cela fait pour un couple membre du Premier Cercle, la possibilité de verser 309 200 ! quand la loi n’aurait permis que 9 200 ! Et cela favorise les candidats des plus fortunés. Mignon, Emmanuelle Cette proche de Sarkozy a été poursuivie dans l’affaire des sondages de l’Elysée, mais le parquet a estimé que l’immunité présidentielle s’étendait jusqu’à elle. Voilà un beau parachute aussi large que l’Amazone. Le toxique avait obtenu son éloignement, mais la voilà de retour dans la maison Sarkozy pour la campagne électorale. Ce fi-ut aussi elle qui ne voyait pas le problème avec l’église de scientologie. Il est vrai qu’un de ses éminent membre, Tom Cruise, fut reçu avec tous les honneurs par Sarkozy. Enfin se fut à elle que Sarkozy posa sa toute


première question de nouveau président : Combien qu’est-ce qu’y gagne un président ? Suivi d’une crise de nerfs (apocryphe): Jamais j’toucherai si peu ! Une des rares promesses qu’il ait tenues. Mitterrand, Frédéric Alors que Roman Polanski fut arrêté en Suisse pour avoir fui la justice américaine pour le viol d’une mineur droguée par lui, cet homme qui s’est flatté d’avoir eu des relations avec de jeunes hommes, dont il est fort possible qu’il fussent mineurs, en Thaïlande a pris la défense éhontée de l’amateur sans freins de chair fraîche et excusé tout sous prétexte de génie. Morano, Nadine Tout simplement la honte de la République. Nationalité, débat sur Voir Besson, Eric Nationalité, perte Ce pouvoir a voulu créer deux sortes de Français, des Français pour qui la loi n’est plus égale et d’où la punition ne dépend plus de la faute mais de l’origine de celui qui la commet. Rama Yade qui a fait un abus de bien public avec sa réservation d’hôtel à un prix stratosphérique en pleine crise aurait-elle été déchue de sa nationalité ? Ouart, Patrick Conseiller justice du château il fut en relation étroite avec Maistre, lui annonçant même plusieurs mois à l’avance la future décision de Courroye d’émettre un non lieu dans l’abus de faiblesse de la veuve Bettencourt, quand on sait ce qu’il en advint plus tard on imagine bien que ces rendez)vous ont eu une certaine influence, Ouart ayant déclaré selon les enregistrements clandestins du majordome que Sarkozy suivait de près cette affaire, Courroye étant un proche de ce dernier. Ouart, en tout conflit d’intérêt et abus de biens publics a conseillé le particulier Sarkozy dans l’affaire qui l(opposait à l’autre particulier Villepin dans l’affaire Clearstream. Il est devenu proche de Sarkozy pendant la campagne de Balladur. Ce gentil conseiller, considéré comme le vrai ministre de la justice à la place de Dati, a eu, lui aussi, c’est une habitude, mis en examen en 2007 en Belgique pour avoir été soupçonné d’avoir participé à l’espionnage informatique, là aussi c’est une habitude en Sarkozyland, de la société Electrabel pour le compte d’Albert Frère, un autre proche de Sarkozy, en 2004. Après cette parenthèse gouvernementale il est retourné à LVMH où était aussi Bazire, du fameux Arnault, lui aussi un proche de Sarkozy. Péchenard, Frédéric Ce tout proche de Sarkozy fut nommé par ce dernier directeur général de la police national. Un des plus hauts postes de ceux qui sont chargés de défendre la République et ses administrés. Il a mis au service de Sarkozy les moyens de la République, notamment dans l’affaire des fuites du Monde où il fut convoqué en témoin assisté par la justice. Il a été accusé également de ce même travers quand


des bruits ont couru sur les infidélités réciproques et possibles du couple Bruni Sarkozy. Les services de l’Etat ont été utilisés par son entremise pour des histoires de cornecul d’ordre privé. Dans l’affaire des fadettes il faut rappeler que le procureur Courroye et son adjointe son mis en examen et que son subordonné Squarcini fut lui aussi mis en examen. Il faut aussi ne pas laisser passer l’histoire de son fils qui, saoul sur la voie publique (les Champs Elysées) a insulté la maréchaussée avec l’arrogance de l’intouchable et s’est retrouvé au poste. Le gardien de la paix a voulu porter plainte. Péchenard à l’opposé d’un père responsable qui, comme le demande toute l’UMP à ce que chacun soit responsable de ses actes, aurait voulu que ce fils saoul subisse les conséquences de ses actes, comme le même Péchenard le réclame à grands cris pour la racaille, est intervenu pour faire disparaître la plainte et a ramené le petit au bercail. Pégard, Catherine Cette ancienne journaliste, devenue conseillère à l’Elysée - ce qui prouve son impartialité quand elle officiait dans les media, en particulier au Point qui fait une campagne outrageante pour Sarkozy et se bat avec le Figaro pour savoir lequel lèche mieux les bottes et désinforme le plus - a reçu en récompense - journaliste politique, non culturel faut-il souligner - à la tête de Versailles. Elle n’y connaît rien ni en histoire, ni en patrimoine, ni en culture. Elle a donc parfaitement sa place à la tête de Versailles. Pérol, François Ce gars-là est une sorte de gros poisson de la finance. Il a touché en honoraire plus d’un million d’euros pour avoir conseillé les Banques Populaires et les caisses d’Epargne d’avoir en commun une banque, la Natixis qui fut un des pires échecs des 50 dernières années en matière de finances. La perte des petits actionnaires a atteint 90 % et plus. Pour le remercier, lui qui fut associé gérant de la banque Rothschild, il fut nommé secrétaire adjoint de l’Elysée. Il est un des artisans du scandale de la fusion Suez et GDF. Il fut aussi l’intermédiaire entre Imad Lahoud, celui de Clearstream, hein, selon ce même Imad Lahoud qu’il a rencontré au moins 10 fois dans les années 2004 et 2005 et Nicolas Sarkozy. A l’Elysée il s’est occupé du secteur bancaire et a eu à connaître tout de celles-ci. Contre toute déontologie et en toute illégalité, sans demander l’avis de la commission de déontologie, avec au passage un beau mensonge de Nicolas Sarkozy qui a affirmé le contraire, il a pu prendre, le 26 février 2009, la tête du groupe fusionné Caisse d’Epargne et Banque Populaires sans n’avoir jamais dirigé de banque et sans avoir une seule expérience dans une banque de dépôt. Un action en justice a été classée sans suite de la part du parquet, dont on sait sa parfaite indépendance au pouvoir. Il est devenu vice président de la Fédération des banques française. Une progression a faire envier la fusée Ariane par la vitesse de sa progression. Une sorte de Monopoly avec une carte chance. Pérol est un des grands scandales du Sarkozyland, il ne faut pas s’y tromper. Il a reçu la breloque. Peugeot, Robert Un chasseur émérite, membre du Premier Cercle, breloqué lui aussi mais - tiens tiens - par Woerth en juin 2010 dans les locaux de Peugeot, évidemment, a eu une


affaire rocambolesque, celle des lingots. Il se fait cambrioler le 5 décembre 2009 alors qu’il succombe à son plaisir à massacrer des animaux en Turquie, déclare à la police qu’il y en a pour 500 000 !, police qui se fera remonter les bretelles pour avoir diffuser dans la presse cette première information, puis se rendant compte que sa déclaration fiscale est quelque peu différents fait ramener ce chiffre à 150 000 - une petite erreur d’estimation de 350 000, rien que cela ! - celui de sa déclaration. Comme par hasard, il appelle Woerth et dîne avec lui très rapidement. hasard, hasard … Pleyel, salle Hubert Martigny, condamné dans l’affaire Altran (fausses factures 1 million d’euros d’amendes), avait acheté la salle Pleyel grâce à l’intermédiation du beau-frère de Sarkozy, frère de Cécilia, a revendu à l’Etat sur une ligne de crédit réservée au secteur automobile sous la signature de Woerth, proche de Sarkozy. Ce fut une très mauvaise affaire pour l’Etat mais une excellente pour Martigny. Préfets A son habitude, Sarkozy use de l’Etat comme d’une machine électorale verrouillée (tout comme la nomination des procureurs ex Marin et Courroye pour bloquer les affaires). Nombre de nouveaux préfets viennent du corps de la police (Grenoble, Marseille pour ne citer que ces deux grandes villes) et sont proches du chef de l’Etat, le corps préfectoral ne servant plus l’Etat mais un clan. Mais les préfets ou les grands commis subissent les foudre de Sarkozy. Il y a eux exemples majeurs. Le plus symbolique fut le crime de lèse pelouse qui fut commis contre Jacouille la fripouille, le Clavier corse, car quelques manifestants avaient foulé sa pelouse, il s’en était plaint dans la journée et aussitôt Sarkozy, en bon lâche, a demandé au ministre de l’intérieur, une certaine MAM, de sanctionner le coordinateur des forces de sécurité intérieure en Corse, Dominique Rossi, début septembre 2008. Quand le parlement de Corse avait brûlé à la suite d’un acte criminel, acte autrement plus grave, aucune sanction n’avait été prise. Dans l’affaire Clavier, Rossi avait, au contraire, pris la bonne décision, car il n’y a eu pas de dégradation, sinon quelques brins d’herbe couchés. Cela se passe à Saint Lô, le 12 janvier 2009, Sarkozy est sifflé par quelques manifestants qui n’apprécient pas sa venue. Très rapidement le préfet de la Manche est puni-muté, ou muté-puni, comme vous voulez. Mais un mois après c’est le chef de la police qui est muté. Vive la Démocratie. Proglio, Henri Ce Fouquet’s boy eu cette phrase qui doit en ravir plus d’un quand on a critique son augmentation de salaire, pour atteindre 1,4 millions d’euros, à la tête d’EDF quand son prédécesseur faisait le même boulot pour 40 % de moins : Je ne vois pas pourquoi l’on crie tant avec un million d’euros on n’a même pas de quoi s’acheter un appartement ! Plus arrogant et indécent il n’y a pas. Si, Sarkozy. Ce Proglio, proche de Sarkozy n’a pas montré une grande efficacité au sein de Véolia, société d’un monde économique où d’un côté les soupçons de corruptions d’élus et d’administratifs sont généralisés et de l’autre la surfacturation des services de l’eau une constante. En revanche il a été en mission commandée pour démanteler Aréva et enrichir une bande de financiers qui voudraient dévorer la dépouille de spécialiste du nucléaire. Il serait intervenu au profit de Borloo afin que celui-ci


soutienne Sarkozy au sein de Véolia pour qu’il en devienne le président. L’affaire ébruitée a capoté. Proglio va toucher une retraite chapeau offerte par Véolia d’un montant de 746 000 ! en cumul avec son salaire augmenté d’EDF. Réformes iniques Il y en a quelques unes, et la liste peut s’allonger. La nomination des présidents de chaînes de télévision et de radio par le pouvoir en place. Tordons tout de suite le cou à une présentation fausse et fallacieuse par le pouvoir en disant qu’il fallait un accord des 3/5 de l’assemblée, ce qui est l’opposé de la vérité il faut un accord des 3/5 de l’assemblée pour réfuter le candidat du pouvoir, autant dire impossible. La réforme constitutionnelle, l’immunité pénale du Président de la République, les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec la récupération de leur mandat, sans élection, des députés virés du pouvoir, la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité, son extension, le fichier EDVIGE … Rémunération illégale de Sarkozy de fin septembre au 31 décembre 2007, La loi autorise, privilège indu, à un ex ministre de toucher ses émoluments pendant six mois après avoir quitté le poste. Une des premières choses qu’a demandé Sarkozy à Emmanuelle Mignon, après son retour de retraite à Malte, fut de savoir quel était le montant de sa rémunération. L’horreur l’a frappé d’un coup et son sang ne fit qu’un tour. Il décida sur le champ de l’augmenter de 186 % et avec toute la transparence hypocrite qui le caractérise et la mauvaise foi des trompettes du pouvoir a dit que ce n’était pas lui qui fixait son salaire et qu’il ne pouvait que se plier aux désir de la Vox populi. Cependant ce nouveau salaire de 20 000 ! par mois ne pouvait être versé qu’à partir de 2008. Sa rémunération d’ex-ministre étant supérieur à celui de président il a décidé de la conserver. Cependant la loi lui interdisait de le toucher après le 26 septembre (six mois après sa démission de ministre de l’intérieur) ce qui ne l’a nullement gêné de continuer à le percevoir jusqu’au 31 décembre 207 en toute illégalité et sans que le trésorier payeur général et les services administratifs s’y opposent, complices d’un abus de biens publics. Richard, Stéphane Celui-ci mérite une mention spéciale. Sarkozy lui remet la breloque en étant fier de lui car il était riche et que le Nicolas l’envie et aimerait faire comme lui. Or ce gus a fait cet exploit qui n’est possible que dans une république bananière : devenir dudirecteur de cabinet de Lagarde tout en étant condamné par le fisc pour fraude fiscale à reverser 660 000 ! y compris 5 % pour mauvaise foi (versés en octobre 2007 alors qu’il est en poste ! On rêve debout). Pour entrer dans ce gouvernement si vous n’avez pas une grosse casserole vous avez peu de chances. Quant à sa fortune, il ne doit à aucun talent. Il réussit ce bon coup d’investir dans une société immobilière Netixy qui était une filiale de la Compagnie générale des eaux, de ce monde obscure où plane sans cesse l’ombre de la corruption massive, 600 000 ! qui deviendront 20 millions dans le cadre de la revente de ses parts à l’occasion d’un LBO. Il fait partie de ceux pour qui le conflit d’intérêt est l’essence-même de la carrière passant du privé au public et vice versa. Il a abouti chez France Télécom où il gagne plus de 20 fois ce que gagne Xavier Neel de free.


Santini, André Amateur de cigares, comme Sarkozy, de bons mots, mais certainement pas de questions qui l’embarrassent. Cet élu des Hauts de Seine, comme Sarkozy, maire d’Issy les Moulineaux, qui fut ministre de Sarkozy, est suivi de près par la justice dans l’affaire de la fondation Hamon (pas le porte parole du PS) qui lui a valu une mise en examen pour détournements de fonds publics. Cette histoire est l’interrogation du versement de 800 000 !, sans contrôle, à un promoteur, ledit Hamon, qui a fait fortune dans l‘immobilier et a légué quelques 192 œuvres d’art au département mais qui a encaissé cette somme des Hauts de Seine après la constitution d’un syndicat mixte avec à la tête un certain Pasqua, le multi mis en examen, et ce même Santini. Ceci était en 2000. Quand Sarkozy prend la suite de Pasqua à la tête du département les versements continuent et Dati était à l’époque directrice des services financiers. Pasqua et Santini, et d’autres fonctionnaires firent mis en examen. Le parquet (tiens, tiens) voulait que l’enquête reparte à zéro car les détournements de fonds n’étaient pas caractérisés selon lui, ce qui n’a pas empêché la juge de renvoyer ce petit monde en correctionnel. Rappelons qu’un certain Devedjian, voulait nettoyer les écuries d’Augias, en parlant de ce département après les passages de Pasqua et Sarkozy à sa tête. Ses paroles avaient dépassé ses pensées, et ses pensées ses actes, car les écuries sont toujours aussi répugnantes. Sarkozy, Jean A celui-là le Nicolas ne risque pas de le renier. Cet étudiant attardé infoutu d’avoir sa seconde année, qui bénéficie de changement de faculté car il avait épuisé ses possibilités et ne pouvait plus légalement poursuivre ses études qui a hésité entre le droit et le théâtre avec la fille de Tapie (on a les amis que l’on peut) qui au demeurant n’est pas responsable d’être la fille de son père, sans l’ombre d’une hésitation à 22 ans,sans expérience et sans diplôme, postule, sans se rendre compte une seconde du ridicule et de l’extravagance de la situation, à la présidence de l’EPAD, le premier centre d’affaire européen ! Rien de moins. Il fut soutenu de façon encore plus ridicule par le gouvernement, les députés, Copé, Bertrand, et par ce Solère qui a eu ce mot historique à classer comme la sortie du siècle naissant, quoiqu’un peu entamé, : « Jean est le fils d'un génie politique, il n'est pas étonnant qu'il soit précoce. » ! Et tous ceux qui l’ont soutenu se trouvèrent fort dépourvu quand Sarkozy après fait payer, on pense, par l’Elysée un conseil en communication qui pendant un mois a travaillé avec prince Jean pour défendre l’indéfendable - on a même entendu le fils faire concurrence au père en disant qu’il travaillait 14 heures par jour, soit 10 de moins que que Chouchou, soi dit en passant ! -, a décidé de rompre et de retirer le guignol de la compétition. Il est vrai que c’est un digne héritier que Jeannot. Lorsqu’on lui vole son scooter c’est la terre entière qui se met en branle, tests ADN etc. L’addition, c’est pour nous. En revanche quand le même scooter percute un pauv’con, celui-ci perd son procès, le fiston défendu par un cador du barreau dont on ne sait qui a payé, là aussi l’addition, sachant que ce ténor est l’avocat régulier de l’Elysée (je ne tiens pas à lui faire de la publicité -, je tairais donc son nom). Son entrée en politique fut tonitruante. Après avoir soutenu à mort Martinon, l’envoyé de Sarkozy au casse pipe à Neuilly où il a trouvé un os en l’occurrence un certain Fromantin, JeanChristophe, qui gagna la mairie et battit la Balkany qui est partie à la retraite, vous


savez celle du couple infernal et semidictatorial et pillleur de mairie. Ni une ni deux, le fils du génie du Neuillyois, abandonne Martinon. Il se fait élire conseiller général et en un coup de cuiller à pot prend la place du responsable local de l’UMP et la tête du groupe UMP dans les Hauts de Seine, poussée (avant qu’elle ne se rétame) par la Balkany, voyant en lui à quelques 24 ans le futur président du département des Hauts de Seine. Sarkozy, Louis Le pauvre n’est pour rien s’il a sa présence ici. Juste deux exemples qui démontrent comment son père conçoit la vie de son fils. En août 2008, avec nos sous, il lui offre le voyage en Chine pour voir les Jeux Olympiques (le moindre eut été de lui payer sa place), mais ce qui est d’une autre gravité c’est qu’il l’amis dans les bras de Poutine qui l’a embrassé au sens littéral du terme. Nous ne pouvons oublier que s’il peut y avoir des rapports d’Etat à Etat, il est autre chose que d’envoyer un enfant de dix ans dans les bras d’un tyran qui a du sang sur les mains, un ex du KGB qui envoie les chars contre les civils, qui est corrompu jusqu’à la moelle. Le second fait est quand Sarkozy a décidé d’utiliser l’ONU comme une sorte de garderie. Sarkozy doit bien être le seul homme d’Etat à venir avec son fils en session plénière. Et si vous trouvez cela sympathique c’est que vous le prenez hors contexte et que vous ne voyez pas que si tous les diplomates venez avec leur progénitures en séance plénière cela fera un beau désordre. Il existe la possibilité à des enfants de venir parler à la tribune, mais c’est dans un autre cadre. Sarkozy, Pierre, Le fils aîné de Sarkozy avait déclaré le soir de l’élection dans une vidéo qui a fait le tour du Web que l’on n’entendrait jamais parler de lui pendant les 5 ans à venir. Certes on n’en a que peu entendu parler, en revanche on a quelques informations. Le loustic pour sa passion de DJ parcourt le monde, mais ce sont nos impôts qui payent les deux gardes du corps qui l’accompagnent. Oh, à peine 176 000 ! par an pour le personnel sans compter les frais de déplacement, de logement et de nourriture. On peut s’interroger sur le bien fonder de la protection de cet adulte qui gagne sa vie. Mais, ce qui est moins su, c’est que le rejeton de chouchou accompagne aussi chouchou dans les voyages officiels (Maroc, Mexique par exemple) à nos frais alors qu’il n’est en rien un ambassadeur de la France, qu’il n’apporte rie, ni pour le rayonnement de notre pays, ni pur son exportation, son économie. Enfin, le petiot a fait un malaise lors d’une soirée privée à Odessa et alors que il n’était pas au bord de la tombe, chouchou déplace un avion de l’Etat pour le Pierrot au coût d’environ 40 000 ! dont une partie est réglée, environ 7 600 ! alors qu’il est interdit aux avions de l’Etat de concurrencer le privé sauf intérêt général. Sarkozy veut, Sarkozy se sert, et les administratifs complices acceptent. Au fait pourquoi a-t-on fait une révolution ? Ne peut-on dire que ceci est un privilège exorbitant ? et en pleine crise car cela date du 25 janvier 2012. Scooter 1, Voir Sarkozy, Jean


Scooter 2, Voir Sarkozy, Jean Senoussi, Abdallah Bras droit du regretté Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger Servier Tout le monde connaît le scandale Servier il est donc inutile e s’étendre (voir aussi Bertrand). Il est juste bonde rappeler que Sarkozy fut l’avocat de Servier et qu’il s’est vanté de l’avoir aider à défiscaliser un max ce qui est réconfortant quand on a été ministre du budget et président de la République qui défend l’intérêt de l’Etat. Et bien évidemment il lui a donné la breloque le 31 décembre 2008 : J'espère que chacun aura compris que c'est un grand Français que je vais décorer au nom de la République française. Le coût estimé - au-delà de la tragédie des morts - pour la sécurité sociale est de 1,2 milliards d’euros : le grand homme ! Solly, Laurent A un poste éminent dans la campagne de Sarkozy, ce qui a fait un grand remous ce fut lorsque Sarkozy a annoncé qu’il serait nommé directeur général de TF1 quand sa nomination n’était pas encore faite. Solly passera d’abord par le groupe Bouygues pour son intégration, un parcours initiatique d’une longueur de temps épouvantable et éprouvante, vous jugerez par vous-même, qu’il rejoindra le 23 mai 2007 pour prendre la direction générale de TF1 le 22 juin 2007 ! Sans n’avoir jamais été dans l’audiovisuel, Sarkozy place son pion à TF1 avec la bénédiction de Martin Bouygues qui rend service à son ami qui le lui rendra dans la supression de la publicité, en partie, dans l’audiovisuel public. Mais cela n’a pas eu les résultats escomptés. Comme quoi, on ne maîtrise pas toujours l’avenir. Squarcini, Bernard Le directeur de la DCRI, appelé le squale, semble être un manipulateur de première, un spécialiste des coups tordus. Il a été mis en examen dans l’histoire des fadettes du Monde. Il est extravagant qu’un des plus hauts policiers de France reste en place quand il est mis en examen. Mais cet homme, très proche de Sarkozy, a aussi une réputation sulfureuse pour ses amitiés avec Guérini, ou Djourhi. On le dit aussi proche des impliqués dans le cercle de Wagram qui semble être une trouble affaire de blanchiment et d’extorsion de fonds où se mêlent grands bandits et ex-policiers. Une barmaid dans la guerre des héritiers de la brise de mer et un autre clan, est restée en place quand le cercle a changé de mains. Interrogée par le juge elle a reconnu qu’elle appelait Squarcini tonton. Elle le connaît depuis qu’elle a 14 ou 15 ans dit-elle. Lorsqu’on a voulu perquisitionner son logement Squarcini est intervenu pour qu’on ne casse pas tout car elle allait revenir le lendemain. Comme c’est gentil. Le Canard Enchaîné a annoncé qu’il serait impliqué dans l’affaire Guérini avec trafic d’influence à la clef. Son fils aurait été augmenté dans une société d’économie mixte, Treize Développement, dépendant du conseil général des Bouches du Rhône sur ordre de Guérini, quand sa fille


serait employée du même Conseil Général. Le 9 février, le juge, Charles Duchaine, aurait demandé un élargissement de l’enquête au parquet, voulant entendre Squarcini. Soubie, Raymond En voilà un qui ne néglige pas ses intérêts, le conseiller social de Sarkozy. Je vous mets sa lettre d’au revoir, envoyée directement de l’Elysée qui laisse pantois et qui ignore ce qu’est un conflit d’intérêt et un abus de biens. Le tout jeune retraité n’aime rien tant les cumuls et devrait remercier Sarkozy qui l’a bombardé au Conseil Economique, social et environnemental (CESE). Elle vaut son pesant de cacahouètes et use de sa position pour regonfler sa clientèle. Sarkozy devrait faire un referendum sur ce cas particulier et tous les autres de cet acabit. Le petit gars ne doute de rien. « Je quitte demain mardi 23 novembre 2010 mes fonctions à l’Elysée, comme convenu avec le Président de la République. Depuis plusieurs mois, j’avais exprimé mon souhait de reprendre la présidence d'Arfilia, ma société holding familiale, fonction que j’avais abandonnée lors de mon entrée à l'Elysée en 2007. » « La holding Arfilia a pour objet de prendre et de gérer des participations, généralement majoritaires, ou ayant vocation à le devenir, dans divers domaines d’activités, en particulier, mais pas exclusivement, dans le secteur de l’information professionnelle sur Internet et dans le conseil. » « Dans le domaine de l’information professionnelle, Arfilia est déjà l'actionnaire majoritaire du Groupe AEF, dont je prends aussi la présidence. Marc Guiraud, fondateur et actuel président, devient vice-président et directeur général, Danielle Deruy et Philippe Kienast conservent leurs fonctions de directeurs généraux. » « Groupe AEF comprend les agences d'informations spécialisées AEF (éducation, enseignement supérieur, recherche & innovation, cursus & insertion, ressources humaines, politiques de l'emploi, formation professionnelle, protection sociale), AEDD (Energie & Environnement, RSE & Eco-responsabilité), AULH (Aménagement, Urbanisme, Logement social et Habitat) et AISG (Sécurité globale), ainsi que Verbatim Communication (communication éditoriale et événementielle). » « Groupe AEF est aussi actionnaire majoritaire de la société Arcaneo, organisateur de congrès et conférences dans le domaine des ressources humaines, de la mobilité et du développement des talents. » « Dans le domaine du conseil, Arfilia va prendre prochainement le contrôle de la majorité du capital d'Alixio, société de conseil en stratégie, organisation, management, communication et ressources humaines créée en juin 2010. Je deviendrai président d’Alixio. Xavier Lacoste, précédemment directeur général d’Altedia, en sera directeur général, avec, à ses côtés, Philippe Kienast et Danielle Deruy. Alixio va prendre le contrôle de la société Alixio Care Management Consulting, société de conseil en organisation aux entreprises et organismes


d’assurance, de prévoyance, de protection sociale, de santé et de services à la personne créée en juillet 2010 sous le nom de Keen. » « Après trois ans passés au service de l'Etat, je souhaite reprendre mes activités d'entrepreneur et travailler au développement de ces deux secteurs, tant par croissance organique que par acquisitions : l'information d'un côté, le conseil de l'autre. Groupe AEF et Alixio, bien qu’ayant un actionnaire majoritaire commun, sont deux sociétés totalement indépendantes l'une de l'autre. » « Par ailleurs, je continuerai à exercer mes fonctions de président du Théâtre des Champs Elysées, comme celles, toutes récentes, de président du groupe des personnalités qualifiées et de membre du Conseil Economique Social et Environnemental. » Stylos Nul ne sait jusqu’où Sarkozy aura fait honte à la France. En février 2008 il embarque en Roumaine le stylo qui a servi à signer des accords. la vidéo ayant fait le tour du monde, en mars de la même année lors du CEBIT, Angela Merkel, d’un bien sadique humour, a fait préparer un petit paquet pour Sarkozy dans lequel il y a le stylo ayant servi à la signature du livre d’or. Il a recommencer avec Clara Bruni comme interprète auprès de Shimon Peres pour prendre un nouveau stylo. Il est vrai qu’il demande à chaque fois, cependant en Roumanie ce n’est pas le symbole qui l’intéresse pour la bonne raison, comme le montre la vidéo, il le regarde sous toutes les coutures par deux fois et ensuite il le met dans sa poche intérieure comme un stylo qui lui appartiendrait. Ce n’est pas le comportement pour un stylo qui porterait en lui un symbole historique immense, et encore moins pour le lovre d’or de Peres. C’est : je veux, je prends. Takieddine, Ziad Ce très proche de Guéant, qui l’a renié, d’Hortefeux , de Copé à qui il a offert des voyages au Liban, à Venise, sur son yacht, dans sa piscine sur la côte d’Azur, une Rolex, est passé à côté du fisc avec pourtant un patrimoine estimé en France à 40millions d’euros et pourtant après avoir encaissé des sommes pharaoniques avec des contrats d’armements. Il est impliqué dans le Karachigate où il a été mis en examen. Il a, aidé par Guéant et Hortefeux, signé des contrats en Libye, a raté un contrat mirifique avec l’Arabie Saoudite (350 millions d’euros de commission) dit le contrat MIKSA, mais a bien réussi ledit SAWARI II. Il a été imposé par Donnedieu de Vabres et le cabinet de Léotard dans la vente au Pakistan des sousmarins. Selon Médiapart il a bénéficié de la protection de la DGSE qui aurait brouillé volontairement les pistes lors d’enquêtes le concernant. La femme de Gaubert l’a accusé d’avoir donné via la Suisse des fonds à son mari. On le soupçonne d’avoir fait des rétro-pots-de-vin dans la campagne de Balladur. Tapie, Bernard Toute l’affaire est là : L’affaire Tapie


Tibéri, Dominique Pour laisser place nette au courageux Fillon qui délaissera sa Sarthe pour venir briguer à Paris une place de député dans une circonscription où même une chèvre qui sentirait l’étable serait élu en portant une étiquette autour du cou comme un pilori : droite qui défend les riches, ce même Fillon, contre l’avis des commissions ad hoc, nomme le fils de son père Tibéri (oui le tricheur qui trafique la liste des électeurs condamné en première instance le 19 mai 2009 pour ce fait) à qui cette même circonscription était réservée car il en est le député héréditaire, contrôleur général économique et financier de première classe à l'administration de Bercy. Cependant le Conseil d’état annule cette promotion jugeant le Tibéri ne pas avoir l’aptitude nécessaire et suffisante pour ce poste. Validation des comptes de campagne Nous savons tous maintenant que le Dumas, bien chaussé par la putain de la République, a permis cette entorse inimaginable à la démocratie de valider en 1995 les comptes de campagne de Balladur, alors que les rapporteurs ne le voulaient pas, leur demandant de revoir leur copie, afin d’éviter d’invalider l’élection de Chirac car ses comptes à lui étaient tout autant sinon plus invalides comme dirait Napoléon. Véolia Voir Borloo et Proglio Villa de Wolfeboro C’est là où Cécilia Sarkozy qui a eu une angine diplomatique et Nicolas Sarkozy ont passé quelques jours de vacances dans une villa qui a coûté la bagatelle de 44 000 ! payés, non par les utilisateurs mais par les Agostinelli et Cromback, des marques Prada et Tiffany. Villa mexicaine Sarkozy fut l’invité d’un banquier mexicain, Roberto Hernandez Ramirez, avec Carla, ce banquier fut accusé aux USA pour blanchiment de trafic de drogue. Cela se passait début mars 2009. Il y a eu une sorte de patate chaude entre l’Elysée qui disait que c’était le Mexique qui avait payé la partie loisir de Sarkozy dans la résidence de luxe du banquier, et le Mexique qui le niait. Pour information voici un extrait d’une interview du journaliste qui a parlé et prouvé le trafic. Extrait de l'enquête du journal Por Esto! consacrée à Roberto Hernadez Ramirez (DR) Je lis l'article et ses informations correspondent à mes propres enquêtes sur le fonctionnement du narcotrafic au Mexique et aux Etats-Unis. Donc je me rends au siège du journal et je rencontre l'auteur de l'article qui est en fait le directeur du journal, Mario Mendez Rodriguez. Plus nous parlons de l'enquête, plus il me montre des documents très intéressants. Mario Mendez avait déjà publié ses conclusions en 1996, et depuis, il avait été attaqué dix-sept fois devant les tribunaux pour diffamation. Or Mario Mendez Rodriguez n'a jamais perdu aucun procès, fait très rare au Mexique.


Son enquête est fondée sur des photos qui montrent clairement des bateaux colombiens en train de débarquer de la cocaïne sur les plages des propriétés de Robert Hernandez Ramirez, et des avions qui partent des mêmes propriétés en direction du Nord. Comment a-t-il obtenu de tels documents ? Grâce aux pêcheurs qui travaillaient depuis toujours dans cette zone. Quand M. Hernandez s'approprie des eaux territoriales, en toute illégalité, soit dit en passsant, ses sbires menacent les pêcheurs et les empêchent de travailler au large de ses propriétés. Le journaliste Al Giordano (DR)Il faut savoir que M. Hernandez possède plus de soixante kilomètres de côtes dans cette péninsule, que les locaux appellent le triangle de la cocaïne. Ces mêmes pêcheurs vont aller dénoncer au journal leur éviction, qu'ils pensent liée au trafic de drogue. Ils vont beaucoup aider les photographes de Por esto ! à étayer les faits. Au même moment, il existait déjà des preuves de l'implication de sa banque, Banamex, dans des activités de blanchiment d'argent, suite à une enquête de trois ans des autorités américaines et de la DEA (l'agence antidrogue américaine) dénommée « l'opération Casablanca ». Ceci n'était pas nouveau, presque toutes les banques mexicaines et américaines sont impliquées dans le blanchiment d'argent à différents niveaux. Ce qui était nouveau, en revanche, c'est qu'un banquier, dont les activités illicites étaient bien connues dans le Yucatan, pouvait ainsi être l'hôte d'un sommet contre la drogue entre deux présidents, et ainsi prouver au monde qu'il était un homme respectable. Je rentre donc aux Etats-Unis et je publie dans le Boston Phoenix cette enquête. Pour Banamex, il était compliqué d'attaquer un grand journal comme le Boston Phoenix : ils ne feront aucun procès. Narco News, un site et une école Al Giordano est journaliste et fondateur de The Narco News Bulletin, un « journal sur Internet » (comme il se définit), traitant de toute l'actualité en Amérique. Le journal est spécialisé sur le narcotrafic et les mouvements sociaux, en particulier les zapatistes au Mexique. Narco News a créé une « école du journalisme authentique » dans plusieurs pays du continent. Evo Morales, le président bolivien comme Alvaro Garcia, le vice-président, ont été des professeurs de cette école. Comment en arrive-t-on alors à la justice new-yorkaise ?


En 2000, je fonde le site d'information The Narco News Bulletin : je voulais publier mes enquêtes sur le narcotrafic au Mexique, qui ne trouvaient pas d'écho dans les journaux classiques. Je les publie donc sur Internet et je traduis aussi en anglais le travail de Mario Mendez. Et c'est là que, quelques mois plus tard, Banamex décide de nous attaquer devant la Cour suprême de justice de New York pour diffamation, arguant qu'ils n'étaient pas des narcotrafiquants, et que nos enquêtes ternissaient leur réputation. En juillet 2001, le procès commence et la même semaine, Banamex est rachetée par Citigroup, la plus grande institution financière de la planète, où Roberto Hernandez obtient un siège au conseil d'administration. Nous nous retrouvons donc face aux géants de la finance. Le jugement est rendu en décembre 2001 : la Cour suprême estime que Banamex n'a pas réussi à prouver que les faits incriminés étaient faux, ni que Narco News avait fait preuve de mauvaise foi. Vols divers Il y a eu une étrange épidémie de vols : dans la nuit du 7 au 8 octobre 2010 vol de deux ordinateurs, de CD roms, d’un disque dur à Médiapart. Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 octobre 2010, le portable de Davet (Le Monde) et son GPS sont volés. La même nuit le portable de Gattegno (le Point) est volé. Ces deux journalistes travaillent sur l’affaire Bettencourt. Coïncidence ? Wauquiez, Laurent Vous savez c’est celui qui parle de cancer de la société française à cause de l’assistanat et du RSA, l’aile sociale du Sarkozyland qui tient des discours durs que ne renieraient aucun des Novelli et autres protégés qui demandent aux faibles de se bouger le cul. Il veut faire sa place et, ne sachant pas comment, il aboie. Mais il fait aussi partie de ceux qui possèdent des micro-partis et il a été pris dans un petit scandale. Le 28 juin 2010, il combine un voyage officiel payé par nos sous pour rencontrer des financiers, se servant de sons statut de membre du gouvernement (mélange des genres, et abus de position car s’il n’était que conseiller général de la haute Loire, non seulement il n’aurait pas pu récolter des fonds, mais il n’aurait même pas pu rencontrer les financiers), pour collecter des fonds pour son Nouvel Oxygène. Il ne manque pas d’air. Mais avec les Woerth la France est habituée à cette osmose entre intérêt d’Etat et privé. Wildenstein, Guy C’est du corsé comme dirait Jacouille. Bien sûr lui aussi est breloqué. Il est cofondateur de l’UMP, membre éminent du Premier Cercle, représentant de l’UMP à Washington et fils d’un célèbre et richissime marchand de tableaux, Daniel Wildenstein. mais ces gens-là qui chassent le chômeur et la racaille, n’aiment pas payer d’impôts. Il est poursuivi pour avoir fraudé de façon industriel le fisc (on parle là de 3 milliards d’euros de succession). Vous aurez tous les détails dans l’opuscule réservé à Woerth qui n’a pas bougé une oreille quand l’avocate de la veuve de son frère, qui se supposait spoliée, elle est décédée depuis, avait envoyé


deux lettres circonstanciées à Woerth, l’Immaculé qui ne ment jamais, avec la preuve de dissimulation de tableaux au fisc et de société écran dans les îles magiques, celles qui grâce à des fiducies rendent invisible l’argent. Woerth ? Rien. Baroin ? rien. L’avocate a retrouvé en Suisse un appartement richement dité en tableaux qui n’existaient pas. Mais cet éminent cadre supérieur de l’UMP, a aussi d’autres cordes à son arc : le vol pur et simple. Il est accusé par la brigade qui s’occupe des objets d’art volés d’avoir spolié plusieurs héritiers. Ce n’est pas moins de 30 œuvres d’art dont certaines volées qui ont été retrouvés dans son coffre. Yves Rouart, un des héritiers des derniers possesseurs d’une œuvre de Berthe Morisot, estimée la bagatelle de 800 000 !, œuvre disparu il y a 20 ans, a porté plainte pour recel de vol. Et c’est dans le coffre Wildenstein qu’on l’a retrouvée, cette huile avec des dessins de Degas, des bronzes de Rembrandt et Bugatti. Bien sûr aussi, lui, proche de sarkozy, un de plus, fut mis en examen Woerth, Eric Toute l’affaire est là : Les petites affaires de l’Immaculé Eric Yade, Rama Elle est le symbole et l’archétype de l’imposture intellectuelle et politique, une femme de posture trahie et de convictions multiples et éphémères qui a bénéficié d’une aura médiatique autant abondante qu’injustifiée. Le pire fut quand la presse unanime l’a flattée et l’a applaudie à tout rompre sur sa saillie contre Kadhafi pleine de paillasson, d’histoire et de morale, une presse à la mémoire si courte qu’elle avait oublié son sourire extrême en serrant le même Kadhafi quand elle s’en fut en Libye, sans aucune protestation et avec une joie bien visible. Ce fuit ensuite le silence quand, par la suite, elle est revenue sur sa belle déclaration puis retrouvant le chaud bercail a soutenu la visite de Kadhafi et a présenté ses excuses. Presse sans mémoire, danger de la démocratie. On l’a trouvée bien silencieuse en Tunisie, la Tunisie de Ben Ali, tout autant silencieuse pour le Tibet. On a aussi oublié sa volteface concernant le discours de Dakar de Sarkozy qu’elle aurait critiqué dans un premier temps mais qu’elle soutiendrait en fait : « Mon propos était de dire qu'il y avait eu un malentendu, une mauvaise interprétation du discours de Dakar. Je connais suffisamment le président de la République pour savoir que son intention n'était pas de blesser ». On l’a vu menteuse quand elle a déclaré habiter à Colombes, rayée des listes électorales, voulant se présenter conter le fameux Aeschliman, puis une plagiaire en grande largeur pour son livre qui, ainsi, ne mérite même pas d’être cité. On l’a vu critiquer l’équipe de France de football en Afrique du sud quand elle avait réservé un hôtel 5 étoiles, une chambre à 667 ! la nuit après avoir appelé les joueurs « à la décence en période de crise ». On l’a vu accepter sans rechigner, sans aucune expérience, par passe-droit et passant devant des diplomates chevronnés pour devenir ambassadrice à l’UNESCO, crachant ensuite sur ce poste en disant que pour ce qu’il comptait elle s’en foutait s’il lui était retiré, insultant les autres diplomates ainsi et abîmant, une fois de plus notre image, image abîmée aussi par les caprices de Sarkozy, comme un monarque qui offre, en notre nom, un hochet et quand cela ne lui plaît plus le retire. Et rama Yade en contradiction avec le devoir de réserve s’est permise de faire de la politique jusqu’à, sentant le vent venir, après avoir proclamé quelques jours auparavant que l’UMP était sa famille et qu’elle aimait Sarkozy, est allée rejoindre


Borloo pour annoncer quelques mois plus tard que Bayrou n’était pas si mal. A oublier.

Si à la suite de la lecture de cette liste vous n’avez pas le vertige, un sentiment de totale incrédulité tellement cela fait beaucoup et une colère légitime qui monte en vous c’est que soit cela vous a assommé et il faut vous réveiller et agir, soit que vous devez avoir un problème avec le plus petit bon sens, le plus petit dénominateur commun entre la justice et l’honnêteté et alors votez pour Sarkozy.


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