Question de famille.
Question de famille.
Question de famille.
Fanny Legrand ĂŠditĂŠ en janvier 2012.
Pour moi, le fait d’aborder la question de la famille est important pour développer ensuite la problématique du seuil commun, de l’espace psychique ou physique qui se crée ou existe entre des individus.
«La photo de famille obéit à la mémoire de soi et des siens, interroge l’autobiographie. Elle convoque l’origine, la filliation, l’appartenance et l’identité. Hantée par le secret, l’abscence et la présence- leur puissance immaginaire -, elle établit un des liens les plus intenses avec l’histoire privée et l’hiqtoire collective, dont le souvenir mué en fiction se construit à travers ces images, inveties du pouvoir d’invoquer les fantômes.» Anne-Marie Garat, Photos de famille, actes sud littérature, mai 2011.
Un texte qui comporte votre opinion sur: qu'est ce que la famille et en quoi consiste la rĂŠunion de ses membres; plus largement, expliquer la relation entre individus...
Avant de parler de réunion de famille, il faut d’abord parler de la naissance de la famille. Elle se compose de deux familles celle du père et celle de la mère. La famille est déjà formée lorsque les parents ont des enfants, les parents doivent prendre plaisir à parler avec leurs enfants même s’ils pensent que les enfants ne comprennent pas tous. C’est dans ce noyau central que les enfants écoutent ou raccrochent les autres membres de la famille. C’est dans cette famille élargie, qu’il faut dialoguer avec les enfants même s’ils sont petits pour qu’ils prennent l’habitude de parler normalement, avec les autres membres de la famille. C’est en entendant les adultes parler entre eux que les enfants prendront part à la conversation des adultes à condition que les parents les laissent s’intéresser à leur conversation pour qu’ils ne se sentent pas mis à l’écart. Il est important que les adultes prennent le temps de faire l’inverse, d’écouter la conversation des enfants. Ce n’est pas parce-que ce sont des enfants qu’il faut les mettre de côté sous prétexte que se ne sont que des enfants. Le dialogue doit être dans les deux sens. Il est plus difficile de faire la même chose dans un cercle de famille plus élargie. Mais chaque membre de ce groupe de personne doit faire l’effort de dialoguer avec tous sans exception car chaque personne est aussi importante que toutes les autres réuni(e)s. Le dialogue est un échange d'idées où de pensées quelles soient politique ou sur un tout autre sujet dans tout les cas c’est un échange, chaque personne à le droit de s’exprimer. Maman.
Pour moi, la famille est constituée des frères et sœurs, des parents, des grands-parents maternels et paternels, des oncles et tantes, des cousins et cousines, des neveux et nièces. Un ensemble d’individus ayant entre eux un lien très fort, mais différent de l’amour conjugal et des liens relationnels avec les autres individus d’une région ou d’un pays. Ces individus gardent toutefois leur autonomie; la famille ne constitue ni un clan, ni une tribu. Elle peut être plus étendue, par les mariages et la naissance d’enfants puis de petits-enfants, ou plus restreinte, limitée aux frères et sœurs et aux parents. Mais dans ce dernier cas, elle ne constitue pas, à mon sens, une vraie famille. La famille, quelle qu’elle soit, est une idée importante. Elle est inhérente à l’existence de l’être humain, sauf cas très exceptionnels. Les membres de la famille peuvent se réunir pour des questions importantes telles que les mariages et les décès. Ces derniers entraînent souvent d’autres réunions pour des raisons administratives et financières. Mais la réunion de ses membres dépend du degré d’entente et d’estime qu’ils ont les uns envers les autres. Lorsque celles-ci sont très bonnes, tout est prétexte à la réunion de la famille entière: mariages, anniversaires, fêtes de Noël et du Jour de l’An, réussite à un examen, dans un emploi, soutien à un de ses membres qui se trouve dans une situation douloureuse ou désespérée, ou simplement le plaisir de se réunir et d’échanger des idées autour d’un bon repas par exemple. La réunion de ses membres consiste bien en un rassemblement de la famille dans un lieu déterminé. Ce peut être la maison natale ou ailleurs. La relation entre individus peut consister en leur rassemblement ou en un simple dialogue. Il s’agit dans les deux cas d’un lien entraînant ou motivant cette relation.La qualité de ce lien dépend de la motivation qui en est à l’origine. Papa.
La famille pour moi c'est ce qui me rappelle ce que je suis, quelles sont mes origines et d'où je viens:mon enfance difficile, et la tienne d'ailleurs, mes parents avec qui ça ne s'et pas toujours bien passé, mais avec qui le lien du sang est indiscutable. Mes tantes et oncles et mathé surtout ont été comme une seconde famille (sorte de pères et mères très lointains). Et qui, à l'enfance étaient là pour partager les lots des conflits parentaux. Les mercredis, chez mathé apportaient un peu de tendresse. Les les cousins qui ont appris beaucoup sur les sorties. Et les potes et la liberté volée peu à peu à un cadre de vie trop restrain. Ça c'est la famille biologique. Celle que l'on est content de retrouver de temps en temps parce que ce sont de marques du passé auxquelles on est toujours lié et que c'est toujours agréable lorsqu'on y est attaché. Ensuite, il y a la famille que l'on se crée eu fur et à mesure que l'on grandit et que l'on découvre le monde, (pour moi, c'est celle qui me tiens le plus à cœur). Toi par exemple même si tu es ma sœur de sang, tu fais partie de celle là. Car avec toi, loul, les vieux, mes amis proches (les vrais), on se dit tout, enfin de mon coté c'est comme ça. Et c'est ça qui est bien là, c'est se confier, être soi même sans être jugé parce que je m’appelle Aurélia et que je devrais respecter ce que l'on m'a inculqué sans me préoccuper de mes envies. Et c'est pourquoi je suis fière de mes choix plus que de mes origines. Pour moi, le liens du cœur est plus important. Je ne renie pas mes origines et c'est pourquoi j'apprécie toujours mes réunions familiales, mais c'est toujours un peu une obligation de ne pas rompre les liens su sang, (encore un conformisme du système). Je comprends, je pense, mieux que certaines personnes, à cause de ma rupture parentale, que l'on veuille se détacher des liens du sang un moment. mais mettre de l'eau dans son vin est primordial, il n'est pas bon pour son équilibre intérieur de garder de vieilles rencoeurs enfouies. J'attends toujours des excuses des parents et même si... tant pis. C'est ça la famille aussi, on ne l'a pas choisi et il faut s'en accommoder. L'être humain n'est pas fait pour vivre seul et les liens du cœur, ou du sang, sont là pour nous le rappeler. Même si vivre à plusieurs c'est dur. Aurélia.
La famille c'est la pire et la meilleure des chaines de relations humaines. Pour moi c'est d'abord mes racines : en famille on est issu d'une histoire commune , c'est un lieu de solidarité et de vie. On est né dans un même bateau, ce qui atteint un membre de la famille atteint l'ensemble de ses membres, plus ou moins fortement; comme une voie d'eau dans la coque du bateau peut amener l'ensemble à couler. Cet attachement à une origine commune et à un destin plus ou moins lié parfois prend une dimension étouffante dont on peut se sentir prisonnier. Cela a fait écrire bien des écrivains depuis La Bruyère sur le thème "Famille, je vous hais" ou bien encore sur le thème " On choisit ses amis , on ne choisit pas sa famille" Moi je pense que les amis passent, alors que la famille reste. La haine est souvent proche de l'amour; un amour blessé. Quand l'incompréhension entre en jeu dans une famille, la blessure est une souffrance dont on a du mal à se défaire, On peut se quitter, se séparer, on reste un peu infirme, racines coupées, un arbre en péril. Une amitié peut se défaire , un couple aussi. Une parentalité est éternelle, même séparé on reste parent, enfant, cousin , cousine. A tout moment on peut retisser les liens et la solidarité qui va avec... Bien vécue, loin d'être un étouffoir une famille c'est un refuge , un port d'attache, qu'on peut retrouver de loin en loin qui permet de s'affirmer dans son voyage personnel Vive la famille ouverte, accueillante et reposante qui permet à chacun de ses membres la liberté et le soutien dans son parcours de vie Je voudrais aussi parler de la famille qu'on construit et qu'on laissera derrière soi c'est une belle aventure c'est aussi par la chaine des générations un peu vivre l'éternité c'est une oeuvre qu'on peaufine et qu'on réussit plus ou moins bien mais qui finit par prendre sa propre vie qui vous échappe avec bonheur mais qui existera après soi ... c'est une des manières de vaincre la mort comme toute oeuvre de création qui laisse des traces Monique
Ta question est très complexe ... voilà pourquoi j'ai tardé à y répondre ... Une famille, ce sont des personnes liées par des liens familiaux. Ça, c'est très vrai, rien à redire. Mais ça ne dit pas plus que la question de départ. Liens de famille = liens du sang : des gènes en commun, des ressemblances, des compréhensions, des proximités. Liens de famille = des morceaux d'histoire en commun, là encore des proximités. Si tout se passe bien, si on se sent proches, on n'a pas besoin d'établir de se protéger dans une carapace dans le cadre de relations familiales. Alors, se retrouver en famille est un moment qui fait du bien, qui aide à vivre. Mais si des incompréhensions se produisent, elles sont d'autant plus douloureuses. Ce qu'on croyait avoir vécu ensemble, on l'a vécu en parallèle. Les points communs, où sont-ils ? Heureusement, en géométrie, les parallèles se rejoignent à l'infini ... on peut toujours espérer. Regarde comme on peut être proches entre soeurs. C'est magnifique. Hélas, quand cela se brouille, on peut en souffrir beaucoup. Mais le plus souvent, ce lien fraternel est un appui irremplaçable. Même si on s'éloigne par moments parce qu'on vit chacun sa vie, on se retrouve très vite. Michèle.
« On choisit ses amis, pas sa famille » Quelle blague ! Beaucoup d'exemples montrent qu'on est beaucoup plus libre qu'avant vis à vis de la famille. Pour moi, j'ai bcp de cousin(e)s qui me sont devenus lointains et indifférents. Nous ne prenons plus de nos nouvelles et ignorons mutuellement ce que les uns et les autres deviennent. Même ma s ur est quelqu'un que je fréquente peu et avec qui je correspondant très peu. Inversement plusieurs ami(e)s me sont très chers. Je cherche leur compagnie et nous échangeons nos réflexions, mêmes intimes parfois, plus qu'avec certains membres proches de la famille. Si je perds certains de vue un certain temps je suis heureux de les revoir. S'ils me trahissaient j'en serai très affecté. Il est vrai pourtant que la famille « nucléaire » (mais pas atomique. Haha!) joue un rôle fondamental dans l'enfance : parce que le phénomène biologique d'imprégnation fait que la maman est souvent irremplaçable même par la meilleure des nounous. Cf le roman de Hugo « Sans famille » parce qu’on ne choisit pas ses parents et qu'on se les « tape » jusqu'à parce que le Petit Prince voit très juste lorsqu'il dit « Si ma rose est si importante pour moi c'est à cause de tous les soins que je lui ai donnés », et que cela s'applique aussi aux parents. Souviens toi de tous les cadeaux émouvants que les petits font à leurs parents. Même les colliers de nouilles sont des soins importants des enfants aux parents. Parce que s'opère en famille une construction de nos pensées, mythes, automatismes, que même la plus « criseuse » des adolescences ne peut pas extirper de nos « fin-fonds » Notre tribu familiale qui se rassemble à chaque Noël ne doit pas faire illusion : elle n'est qu'une partie de la famille, même du point de vue de Monique et Michèle. Elle est en grande partie choisie, tant en positif (par affinités) qu'en négatif (ceuxcelles qui s'en excluent + ou volontairement). Elle est donc assez proche d'une tribu d'amitié. Et il est d'autres tribus auxquelles nous sommes attaché(e)s. Peut-être autant pour certains.
Nos liens les plus forts sont révélés par la question suivante : En cas de coup dur, qui irions-nous voir à l'hôpital ou en prison ? Et qui le ferait pour nous ? Pas toute la famille et pas seulement la famille. Quant à la qualité de ces liens, qui t'écoute plutôt que te dirige ? Et qui écoutes-tu sans éprouver le besoin de le (la) diriger ? Mais il est une circonstance extrême qui éclaire les choses autrement : qui irais-tu voir sur son lit de mort ? Cette fois la cartographie est modifiée et la famille y revient au grand complet, révélant une caractéristique fondamentale : sa permanence. Cette permanence existe même dans l'indifférence. De sorte que des résurgences sont toujours possibles, même après un long parcours souterrain. Peut-être est-elle due à un sentiment de responsabilité mutuelle qui reste reste attaché aux liens biologiques de la famille et à ses alliances. Un aspect de la famille que tu ne connais pas encore : quand des petits enfants aiment leur grand-père (ou mère) et le leur montrent, que c'est doux ! D'ailleurs c'est pas mal non plus avec les nièces ! Yves.
Je ne suis pas beaucoup plus inspirée qu'il y a 15 jours mais je te cite de nouveau (et de mémoire) une réplique entendue dans un spectacle : "La famille : à l'intérieur, on étouffe, à l'extérieur, c'est l'exil." Je ne sais pas de qui c'est parce que c'était un montage de différents textes, mais ça résume assez bien ce que je ressens. A chaque fois ou presque que je vois ma famille proche, il me faut plusieurs jours pour m'en remettre mais sans elle, je me sentirais comme un atome perdu dans l'infini. Oui, c'est ça, la famille, c'est ce qui nous relie, verticalement à nos ancêtres,et donc à une origine (on ne vient pas de nulle part), mais aussi horizontalement avec les frères, soeurs, cousins etc. (on n'est pas seul au monde). Et puis bien sûr, via la descendance, la famille nous assure l'immortalité, du moins le sentiment de laisser une petite trace de notre passage sur terre. Hélène.
Je vais essayer de répondre mais rapidement. pour moi la famille c'est la plus petite unité sociale. elle est une des bases fondamentale de la cohésion de la société humaine(même si ça fait pétainiste de le dire c'est pas grave j'ai pas parler de patrie). c'est le seul lieu social que l'on ne peut pas choisir. De ce fait on n'y ai souvent confronté à des opinions, des idées, des modes de vie qui ne sont pas forcément ceux auxquels on adhère. d'où l'importance de s'y réunir puisque ce sont la nos antagonistes que l'on connait le mieux. la famille est l'un des endroits les plus approprié pour prendre le pouls d'une société. la famille c'est aussi ceux qui nous ont vu et qu'on a vu grandir. ce sont des repères dans une destinée si floue. plus personnellement, c'est des gens que j'aime et que j'aime croiser pour entrevoir leur route et ses détours. la famille grandie, de par les frères et soeurs que l'on rencontre en chemin de par les générations nouvelles. Alors les routes se multiplient et il devient difficile de pouvoir tout suivre. il est bon de se revoir pour se rappeler d'où l'on vient. Philippe.
La famille. La vie c’est gaie, la vie c’est triste. et la famille c’est pareil. C’est beau c’esta compliqué. Quand tout s’éffondre tu as de la chance si ta famillepeut être là près de toi... Nous avons une belle grande, complexe, famille et se retrouver comme nous le faisons régulièrement est pour moi une grande chance. La famille c’est un ancrage, un port où se reposer... Mais aussi quelque part ce qui dit qui nous sommes, nos défauts, nos peurs aussi... Ça va globalement avec, je vote pour. Et je sais que j’ai beaucoup de chance de voter pour. Et si tu veux te servir de tout ça pour ton travail, tu dois prendre en compte dans ta réflexion qu’aucun de nous n’est neutre dans son message puisque nous sommes ta famille. Rien n’est jamais neutre d’ailleurs... Alors, il faut penser un cran plus loin, c’est un conseil de cousine. Odile.
La famille, c’est ce qui nous rend immortel. C’est ce qui nous donne un sens à notre présence sur terre. Laure.
-je travaille sur la relation entre les individus du coup je pense commencer un travail d'édition sur la famille mais à vrais dire je ne sais pas exactement comment aborder la question -c'est quoi ce que tu appeles un travail d'édition ? (oui désolé je sais rien) -édition c'est un bouquin -ok tu vas écrire un bouqin sur la famille donc ? les antrhopologues se sont beaucoup intéressés a la famille ils appelent ça la parenté d'ailleurs -j'ai demander à des gens de ma famille de m'écrire un texte sur:qu'est ce que la famille et en quoi consiste la réunion de ses membres; plus largement, expliquer la relation entre individus -dans ta famille précisement ? -il ya aura des textes des personnes de ma famille mais aussi de moi et des définitions et synonymes -et en quoi tu voudrais que je t'aide ? -heu ba des références des bouquins à lire là dessus parce que je suis un peu pommé -sur la famille française tu as pleins de bouquins de sociologie tous les plus imbitables les uns que les autres tu peux essayer du coté de Kaufman ou bien françois de Singly aussi peut etre attends pour Kaufman il faut que je te retrouve son prénom sinon tu vas jamais trouver ah voila Jean-Claude Kaufmann
-disons que je commence à aborder la question de la famille parce que je bosse sur la notion d'entre deux c'est à dire l'espace physique ou psychique qui existe entre des individus -très bien bah tu peux commencer par Aristote qui imaginait un modèle de société ou tous les membres de cette société serait liés par des relations de parenté (symbolique, mais de parenté quand même), ainsi tous les individus seraient les parents de tout le monde et en fait ce qui est drôle c'est qu'il imaginait ça mais que ce type de parenté existe notamment du coté d'Hawaii c'est pour ça qu'on appelle ce type de parenté le type Hawaiien Parce que oui j'ai oublié le concept de famille c'est un peu complexe en soi disons qu'il ne va pas de soi notre conception de la famille nous parait naturelle, au motif qu'elle serait basée sur l'alliance et sur le "sang" mais en vrai il y a des variabilités assez grandes à l'échelle de l'humanité quand à la manière d'organiser la descendance, la parenté etc.. même le mot famille nucléaire ne renvoie pas a la même chose nous on l'entend comme "enfants père et mère" mais dans une autre société ça peut renvoyer à l'unité "enfants, mère et frère de la mère" par exemple bref, il y a une très grande variabilité dans la manière que les sociétés on de concevoir "la famille" comme le mot "famille" renvoie a un concept un peu particulier et galvaudé on a plutôt tendance à parler de parenté en anthropologie et des deux choses qui organisent la parenté: la filiation et l'alliance des anthopologues ont essayé d'établir des tipologies en distinguant des "types" de parenté je sais plus trop bien, je crois qu'il y en a 5 ou 6 genre le type iroquois, le type hawaiien, le type inuit etc je crois qu'on appartient au type iroquois, mais je sais plus du tout aujourd'hui.
bref déjà il y a les parentés matrilinéaires, patrilinéaires et bilinéaires nous on est dans un cadre de parenté bilinéaire (idéalement j'entends) (parce que ça aussi c'est un souci: est-ce que c'est vraiment possible d'établir des types de parentés pour chaque société ?) (parce qu’on élabore des modèles, et ces modèles seraient censés se répéter à l'identique dans une même culture) (donc ça sent un peu l'illusion de chercheurs accrocs aux typologies et aux modélisations abusives) quoiqu'il en soit la parenté c'est un peu le lien social de base la famille une micro-société et quand à l'espace de l'entre deux, la parenté est le premier lieu parlequel on se reconnait soi-même le même que l'autre (la tu notes que c'est un peu à contre pied de la dialectique hegelienne) ( et c'est pas plus mal) on est affecté par les malheurs et les bonheurs de nos parents comme si il s'agissait des notres, la mort et la vie touche toute la famille également c'est bien de mêmeté et pas d'altérité qu'il s'agit au sein de la famille or c'est la première chose qu'on connait, dès qu'on nait du coup le lien social ne se réaliserait pas par dépassement dialectique des altérités réciproques, mais par la reconnaissance immédiate de soi comme même que l'autre bref
ca c'est des idées développées par Marshal Sahlins un grand anthropologue qu'il faut lire et qui t'aideras surement dans tes réflexions sur l'entre deux je te le recommande vivement Marshall Sahlins je chercherais plus tard les bouquins précis que tu dois lire de lui bon enfin la c'est un peu confus mais tout ça pour dire que la famille, c'est très compliqué dès que t'essaye de décentrer un peu le regard -c'est quoi déjà la dialectique hegelienne -en gros je crois que c'est le dépassement dialectique des altérités réciproques je sais plus, j'avais eu des cours la dessus en gros c'est un jeu de miroirs entre toi et l'autre par lequel tu constitue ton identité et tu reconnais l'altérité, et ca serait la condition du lien social l'article de wkipedia va pas nous éclairer plus, il est completement pourri, ca veut rien dire par contre tu peux lire l'article sur HEgel, il est déjà plus compréhensible et en plus il ne me donne pas tort ça n’enlève rien mieux reformulé c'est ça: tu pose d'abord ton identité ensuite vient son opposition ou sa négation: l'altérité après tu retourne en toi pour nier cette négation et te reconnaitre comme même que l'autre, et c'est la condition du lien social mais c'est un point sur lequel sont d'accord les anthropologues et les psychologues avec leur fameuse expérience du miroir: la reconnaissance de l'altérité précède la reconnaissance d'une identité et la intervient Sahlins en renversant la , quand il explique qu'on se reconnait avant tout comme le même que tous les autres
«Il va de soi qu’entre eux s’étendent des espaces sans qualité, [...]Qu’y a t-il entre deux points nodaux, entre deux lieux de mémoire? Il n’y a rien. Du blanc sur les cartes.» Pascal Convert, De Mémoire, Le Fresnoy, édition Hazan.
remerciement à Maman, Papa, Aurélia, Monique, Michèle, Yves, Phillipe, Hélène, Odile, Laure. et aussi à...
Fanny Legrand ĂŠditĂŠ en janvier 2012.
Fanny Legrand ĂŠditĂŠ en janvier 2012.