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ACTION COMMUNAUTAIRE 18 À
24 SEPTEMBRE AU 30 DÉCEMBRE 2021
EN PRIMEUR INTERNATIONALE
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JE RÊVE D’ÊTRE UN ARBRE EST UNE INSTALLATION TEXTILE DE L’ARTISTE LOUISE LEMIEUX BÉRUBÉ. CE CORPUS MONUMENTAL TANT PAR SA DIMENSION QUE PAR LE NOMBRE D’ÉLÉMENTS QUI LE COMPOSE, SYMBOLISE UNE FORÊT RÉALISÉE PAR LE TISSAGE D’UNE TRENTAINE D’ŒUVRES AUX DENSITÉS ET AUX NUANCES VARIÉES.
Heures d’ouverture
Lundi : fermé Mardi au vendredi : 9 h à 12 h | 13 h à 17 h Jeudi et vendredi : 12 h à 20 h Samedi et dimanche : 10 h à 15 h
Ville de La Sarre
maison.de.la.culture.lasarre
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- ACTION COMMUNAUTAIRE L’INTERPRÉTATION DE LA SAINE SEXUALITÉ PAR LA SÉRIGRAPHIE
DOMINIQUE ROY
Dans les locaux de la Maison des Jeunes du Témiscamingue (MJT), les discussions sur les préoccupations de la jeune génération font partie intégrante des rencontres. Au printemps dernier, c’est la notion de consentement qui ressortait plus particulièrement, un enjeu sociétal qui a inspiré plus d’une quarantaine de jeunes et qui a mené à la création d’affiches à l’aide de la technique de sérigraphie.
Mathilde Mantha, agente de développement et superviseure à la MJT, explique que plusieurs messages concernant des situations où le consentement n’était pas respecté étaient véhiculés dans les locaux. Malgré l’information qui circule abondamment dans les médias et sur les réseaux sociaux, malgré les vagues de dénonciation, il a vite été constaté qu’il y avait encore du chemin à faire. « Aussi, avec les défis que la COVID-19 a apportés en enseignement, notamment avec le temps de présence en classe réduit, les cours d’éducation à la sexualité ont écopé dans la dernière année et demie. Selon les jeunes, ça a paru sur les comportements et sur la compréhension de certaines et certains face aux enjeux liés au couple et à la sexualité. »
C’est dans cet esprit que le problème a été abordé sous toutes ses coutures et que le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) du Témiscamingue est venu à la rencontre des jeunes pour offrir un atelier sur les violences sexuelles. La réflexion bel et bien amorcée a donc mené au projet de sérigraphie, une technique d’imprimerie qui a permis de créer des affiches aux slogans percutants. « Pour le choix de la technique de la sérigraphie, c’était vraiment en cohérence avec le message, puisqu’avant la démocratisation des presses et des imprimantes, plusieurs mouvements sociaux et militants utilisaient la sérigraphie (technique d’impression manuelle) afin de produire plusieurs exemplaires d’une affiche et répandre rapidement des slogans porteurs de revendications. Ça fait aussi partie de l’essence du projet qu’il soit à la fois pensé, réalisé et diffusé par les jeunes », explique Mme Mantha.
Bien que le tout ait été réalisé aux mois de mai et de juin, juste avant la fermeture des locaux pour la période estivale, c’est tout récemment, en octobre, que les affiches ont été installées et dévoilées au grand public. Cette démarche créative et militante s’est déroulée en marge d’un projet entrepreneurial d’art engagé dans lequel les jeunes étaient déjà bien ancrés au printemps dernier. Dans cette lancée, ils ont aussi créé des œuvres, avec la technique de la peinture sur panneau de bois, qui abordaient d’autres thèmes qui les animaient : santé mentale, misogynie et préservation de l’écosystème. Un vernissage a eu lieu en juin dernier.