IFL N° 274 by INFOPRO DIGITAL

Janvier 2014 - no 274 - 39e année - 8 €

Accessoires Valorisez le basique Actus

Salons, prêts, partez !

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Enquête

Réussir sa Saint-Valentin

Portrait

Damien Da Rocha, conteur de rêves

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Sommaire no 274

SOCIAL 1 500 entreprises de production seraient menacées de fermeture par la baisse de la consommation et la baisse des marges, ce qui représenterait plus de 20 000 emplois détruits dans la filière, selon Dominique Boutillon, présidente de la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières (FNPHP).

Accessoires Valorisez le basique Actus

Salons, prêts, partez !

Enquête

Réussir sa Saint-Valentin

Portrait

Damien Da Rocha, conteur de rêves

Janvier 2014 - no 274 - 39e année - 8 €

Édito

6 C’est dans l’actu Événements, salons, fleurs, inspiration, franchises, grossistes, social, produits…

Fleurs et plantes

28 La fleur du mois Une passion nommé Vanda 30 La plante du mois Le kentia Les pas-à-pas 32 Trophée Cœur à cœur Bouquets et composition – Encart Cocooning Abondance St Valentine’s day

Fleuristes

PORTRAIT Designer floral et scénographe, Damien Da Rocha conte des histoires fantastiques avec des fleurs et des objets de décoration comme d’autres le font avec des mots. Rencontre avec un inventeur de rêves.

36 Le créateur Damien Da Rocha 38 La boutique Nathy Fleurs à Évreux (27) 42 Shopping Quoi de neuf ? 45 En pratique Réussir sa Saint-Valentin 48 Les tendances Atout cœurs Le pas-à-pas emballage 50 Passionnément

Contenants et emballages Valorisez le basique

Services 60 62 64 Informations fleuristes n o 274

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Le dossier

Librairie Agenda Petites annonces

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Édito

“Petite fleuriste” en colère — par véronique cottier

C’est une petite lettre manuscrite arrivée sur notre bureau cet automne qui nous a touchés. Une de nos abonnées, qui se présente comme « une petite fleuriste (30 ans de métier) qui malgré tout prend plaisir à suivre quelques stages de formation florale, deux à quatre jours par an… » a pris son stylo. Malgré son expérience solide, notre fidèle lectrice n’hésite pas à descendre de sa petite commune du vert Pays basque pour se former, avec des intervenants variés, parce qu’elle estime que c’est son devoir « pour toujours apprendre », et parce que visiblement elle adore ça. Mais notre “petite fleuriste” est en colère. Pour la troisième fois en trois ans, un stage auquel elle s’était inscrite, préparée, acceptant de pousser jusqu’à Bordeaux pour avoir le meilleur, les conseils d’un meilleur ouvrier de France, a été annulé. Non pas par la faute de l’organisateur ou du formateur, mais… faute de participants ! pas assez d’inscrits, des annulations de dernière minute et le projet prévu depuis six mois tombe à l’eau. Désolant ! Certes, nous le savons, il est de plus en plus difficile aux fleuristes de laisser leur commerce

aux mains d’un employé ou d’un apprenti, pour ceux qui peuvent encore se payer le luxe de ne pas travailler seuls. Certes, les remboursements des organismes finançant la formation continue se réduisent comme peau de chagrin, mais comme le fait remarquer notre amie du Sud-Ouest, dans les mêmes conditions, « la coiffure fait le plein pour ses stages. Pourquoi pas nous ? ». Tous les secteurs du commerce de proximité et de l’artisanat souffrent depuis de longs mois. Le repli sur soi, que nous appelons le syndrome du hérisson – on se met en boule et on sort ses pics… – n’est pas à notre sens la solution qui permettra de garder la tête hors de l’eau. Alors qu’une bonne formation, permettant de se renouveler, de se remettre réguliè rement en question, et de se distinguer par son savoir-faire ne peut être que salutaire à l’heure où le marché est en berne. En cette période de bonnes résolutions, pensez-y ! Quittant le costume de Mère Fouettard, nous vous souhaitons de bonnes fêtes et surtout une très bonne année 2014. Tout particulièrement à notre “petite fleuriste” du Pays basque.

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C’est dans l’actu Fleurs —

Bientôt dans vos vases… FloraHolland Trade Fair et International Floriculture Trade Fair, organisés simultanément début novembre, près d’Amsterdam, sont l’occasion de découvrir chaque année les nouveautés introduites récemment sur le marché ou à venir dans l’année. Avec des tendances – formes, couleurs… – et des surprises. — texte et photos Par Véronique Cottier

1 Rose ‘Michka’ par Meilland – Outre ‘Bingo’, la superbe rose orange dont nous vous avons parlé dans notre précédent numéro, Meilland International a présenté ‘Michka’, une rose de taille moyenne, avec une belle fleur rose très pâle et un feuillage vert foncé. Vu à IFTF. 2 Chrysanthème ‘Pip’ chez R. & A. van der Voort – Un chrysanthème à grosses fleurs contrastées : rose clair strié de pourpre. Disponible. Vu à FloraHolland.

ronde (ø 13-15 cm), idéale en bouquet lié comme en composition piquée. Disponible en 2014. Vu à FloraHolland. 4 Gentiane triflora bleue par Egberts – On la connaît surtout comme fleur de montagne – protégée d’ailleurs – et voici une version de gentiane à utiliser en bouquet. Intéressante pour sa couleur bleue, rare dans la nature, et son feuillage abondant. Vu à IFTF.

3 Anthurium ‘Maravilla’ par Anthura – L’œil est immédiatement attiré par la couleur pourpre de sa fleur

5 Vanda ‘Moonlight Blue’ chez Anco – Remarquable par la taille de ses fleurons – près de 12 cm de diamètre – mais aussi sa robe tachetée. Vu à FloraHolland.

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C’est dans l’actu

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Va fle su et

6 Rose ‘Caraluna’ par Olij Rozen – Ne vous fiez pas à son look froissé. Un peu étrange, cette rose paraît fanée alors qu’elle est totalement fraîche, cueillie la veille. Originale, d’une belle couleur orangée très tendance, elle peut plaire aux fous des roses de jardin… Nous ne sommes pas totalement convaincus. Disponible. Vu à FloraHolland. 7 Anthurium ‘Shell Coral’ chez Evanty – Drôle de look pour cette variété ronde rouge vif dont le spadice, au lieu de sa forme classique en pointe, s’élargit comme le corail d’une coquille Saint-Jacques… Pas forcément très seyant, et pour le moins surprenant ! Vu à FloraHolland.

compositions et bouquets miniatures. Sa fleur fait moins de cinq centimètres ! Disponible toute l’année en coloris mélangés. Vu à FloraHolland. 9 Rose ‘3D’ chez Nirp – Cultivée sur les hauts plateaux d’Équateur, cette variété de taille moyenne arbore de superbes couleurs : jaune doré au centre, ses pétales rosissent progressivement en allant vers l’extérieur jusqu’au fuchsia. Vu à IFTF.

8 Gerbera ‘Piccolini’ par Gerbera United – Encore plus petit que le ‘Germini’, voici un micro-gerbera pour les

10 Chrysanthème ‘Cobra’ bronze chez Deconova – La série des Spider connaît un regain de popularité, avec des couleurs inattendues comme ce “bronze”, plutôt rouge orangé dans la réalité. Une fleur étonnante à glisser dans les compositions originales. Vu à IFTF.

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Crédit photo : Worldskills.

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Po l’In d’ Va De en ve Va

Va Co la toi

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À QUOI SERT LA COTISATION INTERPROFESSIONNELLE ? Quatre opérations extraites du rapport d'activité de Val'hor 2012-2013 : R S SU U C FO

UR US S C FO

Parole de Fleurs : assurer une visibilité des fleurs dans les médias (presse, télévision, radio, Internet).

Design par Nature : associer le végétal au design pour lui donner une valeur ajoutée nouvelle et toucher les jeunes générations.

57 parutions. Audience de plus de 55 millions de personnes.

91 parutions presse. Plus de 100 millions de contacts 25-49 ans.

FOCUS SU R

UR SS CU O

Concours : promouvoir le métier de fleuriste et l’excellence de son savoir-faire.

Communication d’urgence : relancer la consommation.

Val’hor soutient l’Oscar des jeunes fleuristes, la Coupe de France des fleuristes et les Olympiades des métiers.

200 spots diffusés à la radio. Plus de 21 millions d’auditeurs.

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PUBLICATION DES COMPTES Val’hor, l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage publie ses comptes 2012-2013 sur Internet : www.valhor.fr, rubrique “à propos de Val’hor/missions et activité”.

Crédit photo : Worldskills.

Produits Charges

6 359 577 € 6 115 440 €

Pour connaître toutes les actions menées ou soutenues par l’Interprofession, n’hésitez pas à télécharger le rapport d’activité sur le site www.valhor.fr, rubrique “à propos de Val’hor/missions et activité”. Deux fois par an, la lettre d’information “Val’hor info” est envoyée par courrier aux professionnels de la filière. Retrouvez-la sur le site Internet www.valhor.fr, rubrique “à propos de Val’hor/Val’hor info”. Val’hor est une organisation interprofessionnelle créée selon les dispositions du Code Rural (Article L.632 et suivants). Elle représente tous les professionnels de la filière du végétal d’ornement qui sont assujettis à une cotisation rendue obligatoire par arrêté interministériel.

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Optimisation des relations interprofessionnelles 7%

Projet associatif 2%

Réalisation et diffusion d’études 5% Expérimentation et innovation technique 11%

Règles de qualité et de certification 6%

Valorisation des métiers et des savoir-faire 3%

Communication et promotion collective 66%

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C’est dans l’actu I n s pi r ation —

Le Village des sens Tout au long de l’année, l’équipe marketing de FloraHolland étudie les comportements des consommateurs partout dans le monde et, cette année, elle a voulu mettre en lumière un point essentiel : le fleuriste doit mettre en éveil tous les sens. — photos Véronique Cottier

Au cœur du salon, Le Village, un espace de 500 m 2 où étaient présentés des concepts de vente de végétaux de différents circuits (jardinerie, supermarché et fleuriste), divers pays et styles, mais aussi des concepts de ventes croisées dans d’autres secteurs, où la fleur est également présente. Intéressant pour ceux qui travaillent dans

la scénographie de boutique ou l’événementiel. Comment bien choisir ses fleurs dans un magasin haut de gamme ? Comment présenter la vente additionnelle ? Comment mettre en valeur un produit ou une marque sans lui voler la vedette ? Comment sublimer une création de luxe ? Les réponses en images. Assez proche de ce que nous pouvons trouver en France, la boutique hollandaise propose : 1 Une offre sélective et qualitative de fleurs coupées. 2 Un espace dédié à l’offre additionnelle de produits de senteurs. 3 Des plantes originales dans leurs cache-pots.

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6 En Russie, la fleur est un produit de luxe, et rien n’est trop beau quitte à exagérer le trait : 4 Une offre réduite, mais très haut de gamme, de roses à (très) longues tiges et de grosses fleurs, comme les hortensias. 5 Les plantes sont, elles aussi, forcément extraordinaires, comme ces Nepenthes… Et si l’on osait boire le champagne dans leurs urnes ? 6 Jeux de matières et de mimétisme entre cette sublime orchidée Vanda tachetée et les motifs du cuir de ces chaussures de luxe.

L’univers du luxe est intimement lié aux fleurs, par tous les sens : 7 L’odorat, sur le corner d’un grand parfumeur : l’important, c’est le parfum, la fleur est là pour le sublimer. 8 La vue et le toucher, à travers la haute-couture, où les motifs floraux sont des classiques, quels que soient les styles et les modes. Robes signées Jan Tanminiau. 9 Le goût, ici avec une grande maison de champagne présentée à l’accueil d’un grand hôtel : les fleurs d’hortensia peintes en or et argent mettent en valeur les bouteilles.

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C’est dans l’actu E - C omm e r c e —

Fleuretfleurs.fr arrive Un nouvel opérateur arrive via Internet dans l’univers de la livraison de fleurs. Fleuretfleurs.fr s’appuie sur le savoir-faire du groupement Artisans fleuristes de France.

Technologies de pointe Le site fleuretfleurs.fr est accompagné d’outils : application pour Iphone et tablette, compte Facebook… et un outil de localisation des fleuristes et des lieux de livraison, « ce qui évite les problèmes sur des villes où il y a plusieurs fleuristes, mais est aussi intéressant quand le lieu de livraison est loin du centre-ville », précise Jean-Louis Anxoine. Ainsi, lorsqu’une commande est enregistrée, ce n’est pas forcément le fleuriste de la ville, mais le plus proche géographiquement, qui assurera l’exécution et la livraison. Un souci d’équité entre fleuristes, mais aussi d’économie !

Le site propose une sélection de bouquets et des conseils d’entretien.

La livraison de fleurs à domicile attise les appétits. Après la franchise Le Jardin des Fleurs, qui a lancé son site de vente en ligne il y a quelques semaines, voici fleuretfleurs.fr. Ce nouvel opérateur, dirigé par Jean-Louis Anxoine, vient jouer dans la cour des chaînes de transmission traditionnelles. Il repose, en effet, sur le savoir-faire des membres du groupement Artisans fleuristes de France qui réunit plus de 520 artisans fleuristes. « Dans un premier temps, nous avons essayé de travailler avec les réseaux de transmission existants, mais ils nous ont traités d’emblée comme des concurrents », explique Jean-Louis Anxoine, qui a donc décidé de voler de ses propres ailes…

produit en choisissant la forme du bouquet (rond ou haut) ou de la composition (basse ou haute) ; les trois variétés de fleurs dominantes ; l’harmonie de couleurs. Ensuite, il peut les visualiser à 360 ° et en plein écran. Monter en qualité et en quantité Si les deux structures sont juridiquement indépendantes, fleuretfleurs.com travaille en priorité avec les fleuristes membres du groupement Artisans fleuristes de France, pour qui ce service est gratuit. « Ils ont l’exclusivité de l’exécution et de la livraison des commandes », confirme Jean-Louis Anxoine. « Bien sûr, le fleuriste doit faire du travail de qualité, sinon il “sautera” de la transmission et du groupement. C’est aussi pour nous une façon d’élever le niveau de nos fleuristes. » La structure s’octroie 20 % du prix du bouquet, le reste allant aux fleuristes. Toutefois, un fleuriste nonmembre du groupement peut commander via le site.« Dans ce cas, je leur accorde une remise », note Jean-Louis Anxoine, sans cacher que ce sera aussi pour son groupement une façon de recruter des membres et d’étendre sa toile.

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Une création, quatre versions Lancé mi-novembre, après plus d’un an de travail, le site marchand propose une sélection de bouquets et compositions « commerciaux, avec des fleurs couramment utilisées et faciles à réaliser », conçus chez Jean-Louis Anxoine Formation. Ils sont proposés dans quatre versions et tailles, correspondant à quatre niveaux de prix : classique, conseillé, plaisir et prestige. Un bouquet rond est accessible dans une fourchette allant de 39,90 € à 85 €. Attention, ici, les prix affichés s’entendent frais de livraison inclus. Le site propose en outre deux autres fonctions. Le client peut personnaliser son

L’internaute peut choisir la forme, les couleurs et même les trois fleurs principales de la création florale.

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C’est dans l’actu

C omm u nication —

Les fleurs, au fil des saisons

Au total, plus de trente espèces florales bénéficieront de la campagne.

L’Office hollandais des fleurs poursuit en 2014 son programme annuel de promotion des fleurs coupées. Une formule enrichie et plus large… La nouvelle campagne de promotion des fleurs coupées proposée par l’Office hollandais des fleurs à partir de ce mois de janvier communiquera sur douze fleurs principales. Le rythme ne sera pas nécessairement mensuel, mais basé sur leur disponibilité et les événements calendaires. Un éventail plus large Partant du principe qu’à part la rose, il est très rare qu’une fleur soit vendue à l’unité, ces douze fleurs vedettes ne seront pas les seules à être mises en avant. Pour positionner la fleur selon différents styles et montrer la large gamme de produits disponibles, un groupe de fleurs “accompagnantes” a été constitué. Ces espèces complémentaires peuvent rendre un bouquet classique ou moderne, créer une ambiance typique ou surprendre par leur originalité. Sur toute la ligne La campagne fleurs coupées 2014 sera principalement déployée sur Internet. Vous pourrez trouver la communication sur le site www.lajoiedesfleurs.fr, qui doit être totalement renouvelé en ce début d’année.

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Le site est connecté avec sa page Facebook, qui permettra de suivre la campagne au quotidien et de la faire vivre en temps réel. Enfin, les applications Twitter et Pinterest complètent le dispositif, respectivement en mots et en images. Vous retrouverez régulièrement des nouvelles de la campagne dans nos colonnes. Les fleurs mises en avant en 2014 Saison

Fleurs principales

Printemps Tulipe, rose, gerbera, renoncule

Fleurs accompagnantes Jacinthe, freesia, chrysanthème, limonium, anémone, iris, tulipe, œillet

Pivoine, lys, hortensia, tournesol

Œillet, rose branchue, arum, alstrœmère, lisianthus, glaïeul, célosie, dahlia

Automne

Chrysanthème, orchidée

Gerbera, rose, gypsophile, hypericum, anthurium

Hiver

Lisianthus, amaryllis

Rose, Ilex, ornithogalum

Été

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C omm u nication ( bi s ) —

Les plantes doublent la mise ! Soutenue par l’Union européenne, la campagne “À chaque mois sa plante” repart pour trois ans, dans les médias, mais aussi à travers des événements plus spectaculaires. Bonne opération pour l’Office hollandais des fleurs qui a obtenu un budget de 2 millions d’euros par an pour les quatre pays – France, Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas – où son opération de promotion des plantes est menée. Cela correspond au doublement du budget de “À chaque mois sa plante”, qui sera donc de plus grande envergure, et peut désormais être planifiée sur trois ans.

Le calendrier des plantes 2014 Le calendrier des plantes d’intérieur bénéficiant d’une mise en avant par le biais de l’opération “À chaque mois sa plante” est le suivant : le kentia en janvier, le scindapsus en février, l’hortensia en mars, la fougère en avril, le calla en mai, l’anthurium en juin, le dieffenbachia en juillet, l’echevéria en août, le calathea en septembre, le chrysanthème en octobre, le cactus de Noël en novembre et le phalaenospis en décembre.

Répondre aux attentes du public Même si ce n’est pas forcément visible dans les points de vente, où la mise en avant de la plante mensuelle est encore rare – il faudra sans doute que l’OHF concentre une grosse part de ses moyens sur ce point – la communication est de plus en plus suivie, sur Internet, mais aussi chez les grossistes et les exportateurs. « Ils sont convaincus de l’importance d’être présents quand le public est informé par un produit et séduit par les images. Cela représente 170 millions de messages vus/lus en France en 1993 ! », explique Ron Jeronimus, directeur de l’OHF pour l’Europe du Sud.

le but de l’opération », poursuit Ron Jeronimus. Pour inciter les points de vente à rejoindre l’opération, du matériel PLV (pour la boutique) et des images et textes (pour les sites Internet) seront disponibles à l’adresse www.officedesfleurs.fr Le scindapsus, plante de février 2014.

Le végétal, c’est vital ! Déjà très visible dans la presse magazine grand public – papier et Internet – l’opération “À chaque mois sa plante” continuera à promouvoir ces végétaux en tant qu’élément indispensable à la douceur de vivre en général et au quotidien. Des événements auront lieu, en relation avec d’autres domaines qui sont importants pour le public ciblé : art de vivre, intérieur, culture… Dormir dans une jungle urbaine, créer de la musique avec des plantes et admirer des images modernes sont des éléments phares de ces événements.

Motiver les points de vente… Chaque mois, la presse grand public et la filière seront informées de l’opération “À chaque mois sa plante”, que vous retrouverez également dans notre rubrique “La plante du mois”. Trois événements seront proposés au cours de l’année pour parler des plantes de façon originale, étonnante, et ainsi renouveler l’intérêt de chacun dans ce projet. « Si les points de vente suivent également ce projet, les Français y seront confrontés plus souvent, deviendront curieux et auront envie parfois d’acheter la plante mise en lumière. C’est Informations fleuristes n o 274

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C’est dans l’actu É vén e m e nt —

Maison&Objet voyage © La Forge

Maison&Objet a des envies d’aller voir ailleurs, à travers son Cahier d’inspirations et les nouveautés présentées lors de la session qui se déroulera du 24 au 28 janvier, mais aussi le lancement de deux salons à Singapour en mars 2014 et Miami en mai 2015. En ce mois de janvier, Maison&Objet vous emmène en voyage. Explorer de nouveaux horizons, de nouveaux espaces, de nouveaux styles, de nouvelles influences… Les trois “guides” habituels – Elizabeth Leriche, François Bernard et Vincent Grégoire – proposent trois échappées belles : nature et sensible pour la première avec Landscape ; solaire et joyeux avec le deuxième dans Heliotropic ; lointain et mystérieux avec le troisième qui nous entraîne Beyond (en français : au-delà). Les créateurs épatent la Gallery Deux nouveautés pour cette session : le studio Cook&Design, forum consacré à la culture culinaire (démonstrations de chefs, séances de dédicaces… ), confirme le renforcement de l’offre du hall 3 ; Scènes d’Intérieur retrouve sa vocation de tremplin pour les jeunes créateurs avec Scènes d’Intérieur Gallery où 130 maîtres de l’artisanat, de l’art et du design seront collectivement mis en scène. Une mise en valeur qui permettra de distinguer leurs réalisations et de nourrir les envies d’exception de beaucoup de visiteurs du salon. Fleuristes : suivez le guide… Côté fleuristes, considéré comme un “marché de niche” par les organisateurs du salon, le partenariat triennal avec Val’hor se poursuit. Pas de stand de l’interprofession en janvier – il reviendra pour l’édition de septembre – mais le reste du dispositif reste en place : entrée gratuite (via votre chambre syndicale), parcours spécifique pour ne pas s’éparpiller téléchargeable sur le site Val’hor, présentation des tendances dimanche 26 et lundi 27 à 10 h sur inscription sur leslie.cardou@safisalons.fr… et bien sûr les exposants qui présenteront leurs nouvelles collections. Si vous avez plus de temps, n’hésitez pas à aller découvrir de nouvelles entreprises. Ce sera votre façon d’explorer de nouveaux horizons. • Du 24 au 28 janvier 2014, au parc des expositions de Villepinte (95). Informations sur : www.maison-objet.com

De nouveaux continents Maison&Objet va aussi voyager pour de vrai en « faisant des petits ». Du 10 au 13 mars, direction Singapour pour Maison&Objet Asia. Le salon fait d’ores et déjà le plein, avec la participation d’une soixantaine d’entreprises françaises, mais aussi 30 % d’exposants locaux. Puis, en mai 2015, le concept traversera l’Atlantique vers Miami Beach pour Maison&Objet Americas, avec un “S”, car le salon se veut une porte ouverte sur tous les marchés américains, du Nord bien sûr, mais aussi d’Amérique Latine. « Ces deux éditions vont jouer un rôle d’attraction pour le “navire amiral” de Paris », explique Philippe Chaumat, directeur de la communication. « Nous espérons recueillir les premières retombées de Singapour dès septembre prochain, avec plus de visiteurs asiatiques. »

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Le Cahier d’inspirations de cette année se mue en carnet de voyage.

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Sa l on s —

Bisou en ouverture Le “tunnel” des salons de début d’année s’ouvrira du 11 au 13 janvier à Nice avec la 39 e édition de Bisou. Ce rendez-vous international des professionnels des secteurs des cadeaux, souvenirs, articles provençaux, décoration, fleuristerie… accueille bon an, mal an quelque 15 000 visiteurs, qui peuvent découvrir en avant-première les nouvelles tendances et les grands classiques. Pour le visitorat international, Bisou bénéficie de l’attractivité de la région, très touristique, même en plein hiver. Loin de la démesure des grands salons internationaux, Bisou permet une vraie rencontre entre les exposants et leurs clients, dans une ambiance conviviale et à des prix bien moindres. La grande diversité de l’offre, sur un même site et sur une courte période permet d’optimiser la prise de commandes et d’explorer de nouveaux horizons : pour les exposants, en touchant de nouveaux circuits de distribution ; pour les visiteurs, en découvrant de nouveaux fournisseurs pour leur activité principale comme pour développer leurs ventes additionnelles. • Du 11 au 13 janvier, au palais des expositions de Nice Acropolis. Entrée gratuite sur présentation d’un justificatif professionnel. Informations sur : www.bisou.com Bientôt les salons Hexagone “Cousins” bretons et aquitains de Bisou, proposant le même style d’offre sur une surface moins importante, à vocation plus régionale, deux salons Hexagone auront lieu dans les semaines suivantes : • Les 23 et 24 février, au Parc Expo de Rennes (hall 5), Hexagone Rennes accueillera les professionnels du cadeau breton et de la grande région Ouest sur 7 500 m2. • Les 9 et 10 mars, le Parc des Expositions (hall 3) de Bordeaux Lac accueillera la 2e édition d’Hexagone pour le grand Sud-Ouest, de La Rochelle à Hendaye, en passant par l’intérieur, également une grande zone touristique. Toutes les infos sur www.hexagone.fr Informations fleuristes n o 274

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C’est dans l’actu É vén e m e nt —

Christmasworld, c’est la fête ! Christmasworld est le rendez-vous international le plus important pour le secteur des articles et décoration de fêtes. Pour découvrir les tendances, les concepts de décoration intérieure et extérieure des points de vente… direction Francfort. En avant-première, le croquis de l’espace Newstalgia, conçu par le duo de 2Dezign, Rudi Tuinman et Pascal Koeleman.

entier d’inspiration russe, rencontre du monde ancien et du monde nouveau. Autre présentation source d’idées déco, pour la troisième année, Christmasworld est partenaire de l’opération “Les Sapins de Noël des créateurs”. Qui, après Jean-Paul Gaultier et Jean-Charles de Castelbajac, aura décoré le sapin présenté dans le cadre du salon et qui sera à gagner par un très chanceux visiteur ? Mystère… • Du 24 au 28 janvier, à Messe Frankfurt. Informations sur : https://christmasworld. messefrankfurt.com

Des pôles d’inspiration Côté inspiration, l’équipe de 2Dezign – les créateurs hollandais Rudi Tuinman et Pascal Koeleman – bâtira Newstalgia, un château

Damien Da Rocha : « une offre totalement différente » Décorateur floral-scénographe, Damien Da Rocha visite le salon allemand depuis dix ans. Son intérêt ? « Voir une offre totalement nouvelle, découvrir un salon en avant-garde, dix mois avant la préparation concrète des fêtes. Cela me donne le temps de construire ma propre collection sans subir d’influence, d’être libre d’esprit. Ensuite, je peux préparer mes projets et les proposer à mes clients. La date est idéale… » (Lire notre rubrique “Portrait” p. 36).

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À peine Noël 2013 passé, c’est à nouveau Noël dès fin janvier à Francfort où l’on prépare les ambiances et tendances des fêtes de fin d’année 2014. Mais limiter Christmasworld à une foire à la décoration de Noël serait fort réducteur. « Les visiteurs peuvent y trouver des articles de décoration pour toutes les fêtes, tous les événements comme le mariage, par exemple », explique Eva Olbrich, commissaire du salon, qui accueille annuellement plus de 30 000 visiteurs – les Français sont deuxièmes en nombre de visiteurs – et environ 950 exposants. S’ils ont légèrement modifié la disposition du salon « pour raccourcir les parcours de visite », les organisateurs ont conservé ce qui en fait le succès, « une bonne combinaison entre information et business », poursuit Eva Olbrich. « Il y a bien sûr les nouveautés produits en matière de décoration saisonnière, les tendances couleurs et matériaux, des idées de merchandising… pour différents groupes cibles, de l’artisan fleuriste aux acheteurs en grands volumes. »

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A l l e magn e —

Ambiente, le méga salon offres sourcing correspondant à chaque univers. À voir, les tendances déco seront présentées par le bureau de style bora.herke.palmisano selon quatre thématiques : tempérament superbe, esprit subtil, nature sereine et esprit frappant. Il y règne une quiétude, une élégance sans exubérance, résumées sous la devise “Calme souverain”. Ambiente est aussi une plateforme de jeunes talents, d’innovation et de design marquée par des présentations, des remises de prix, des conférences. Très riche ! • Informations sur : http://ambiente. messefrankfurt.com

C’est, selon ses organisateurs, l’événement mondial le plus important des biens de consommation, avec plus de 4 700 exposants attendus ! Du 7 au 11 février 2014, Ambiente occupera l’intégralité du parc des expositions de Francfort. Les halls 1 à 6 couvriront l’offre Dining, univers de la cuisine et des arts de la table ; en 9 et 11, on trouvera Giving, l’espace cadeau, beauté, bijoux et, enfin, en 8 et 11, Living regroupera la décoration d’intérieur, les articles saisonniers et l’offre outdoor, un univers qui parle plus aux fleuristes. Aux étages inférieurs seront concentrées les

B e l gi q u e —

All4Home, deuxième ! La 2e édition du salon belge All4Home se déroulera du 2 au 5 février 2014 à Brussels Kart Expo, à l’ouest de la capitale belge. La première mouture, organisée à Gand fin août 2013, semble avoir été une réussite. Une position plus centrale ne nuira pas à l’événement. De taille “conviviale”, le salon développe une offre sur trois secteurs : cadeaux,

décoration et articles pour les fleuristes, avec des démonstrations de grands noms de l’art floral belge. L’édition d’août avait attiré 130 exposants et 6 300 visiteurs, dont 33 % de fleuristes et 31 % professionnels de l’univers de la décoration. Ce (encore) petit salon ne demande qu’à se développer. • Informations sur : www.all4home-fair.be Informations fleuristes n o 274

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C’est dans l’actu s a l on s —

Angers passe au vert

Un nouveau pôle distribution L’agrandissement de la surface d’exposition (30 000 m 2 désormais) entraîne une nouvelle répartition des espaces et des nouveautés. Par exemple, le stand Innovert regroupant les produits du concours de l’innovation migre vers Ardesia 2, près de l’espace Inspiration et de l’espace Prospectives végétales. Une partie du hall Ardesia 1 voit arriver un nouveau pôle Distribution qui regroupera les chaînes de magasins, les aménageurs d’espaces, les producteurs travaillant avec la distribution, la presse spécialisée et les organismes professionnels. Au centre de cet espace, un îlot de 36 m 2 proposera une animation sur le thème

« Comment dynamiser les ventes de plantes vertes en 2015 ? », avec une typologie de produits et des mises en scène adaptées à chaque circuit. Tous les végétaux d’ornements Du jeune plant à l’arbre, en passant par les fleurs coupées et les plantes d’intérieur, on trouve tous les types de végétaux à Angers. Et bien sûr, tout le nécessaire pour leur commercialisation : les équipements, les services et les conseils. Depuis quelques années déjà, le salon est très orienté vers l’innovation, à travers ses concours, et la prospective, en proposant des conférences et des mini-formations pratiques et adaptées aux visiteurs qui passent en général une seule journée sur le salon. Plus de services Pour faciliter la journée de visite, l’équipe d’organisation du salon a rédigé un guide où les visiteurs trouveront les informations téléchargeables sur Internet. Elle a également simplifié l’entrée au salon avec de nouveaux badges d’entrée (gratuite). Il suffit de s’inscrire au www.salon-du-vegetal.com. Une fois l’inscription validée, reste à imprimer le badge envoyé par e-mail. • Du 18 au 20 février, au parc des expositions d’Angers (49). Informations sur www.salon-du-vegetal.com

Les fleurs coupées à l’heure brésilienne Côté fleurs coupées, une nouveauté cette année avec un espace de présentation des fleurs françaises des différentes régions productrices. « L’Anjou et la Bretagne », énumère Serge Tsvetoukhine, « et peut-être le Var. Si le salon est de plus en plus international, nous sommes d’abord là pour promouvoir la production locale ». Dans le hall Amphitea, les fleuristes retrouveront l’espace Tendances printemps-été, avec les mises en scènes d’Interflora, Oya et des Artisans fleuristes de France. Toujours là aussi, Bouquets d’Aujourd’hui avec des démonstrations le mardi et le jeudi, et le concours le mercredi. Le thème choisi cette année est le Brésil et les couleurs, le vert et le jaune.

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En cette année de coupe du monde de football au Brésil, le vert et le jaune, couleurs du pays de la samba, seront à l’honneur.

Innover toujours et faire comprendre le côté indispensable du végétal dans la vie sociale – d’où le slogan de cette année « Passez au vert ! » – seront les objectifs de l’édition 2014 du Salon du Végétal d’Angers qui se tiendra du mardi 18 au jeudi 20 février. 550 exposants et près de 15 000 visiteurs sont attendus dans un parc des expositions rénové et agrandi. Ainsi, l’ancien hall Les Terrasses devient Ardésia (1 et 2), avec une grande entrée vitrée, pendant de l’entrée principale du hall Amphitéa. « Cela nous permet d’ouvrir un deuxième accès de qualité aux visiteurs concernés par l’agencement d’espaces verts notamment », explique Serge Tsvetoukhine, commissaire général du Salon.

Dans une conjoncture rude, le Salon du Végétal d’Angers innove toujours. De nouveaux bâtiments, un pôle distribution, des nouvelles présentations et un message choc : passez au vert !

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OPIFLOR vous présente son nouveau catalogue 2014 de plus de 340 pages et 3000 articles spécialement adaptés aux fleuristes.

A l l e magn e —

Pavillon France à IPM Essen

Veuillez découvrir les nouvelles tendances printanières pour une créativité sans limites !

Pour la deuxième année, la filière horticole hisse le pavillon France à IPM Essen, le salon international du végétal qui se déroulera du 28 au 31 janvier 2014. Organisés et mis en scène par Val’hor, les espaces sont répartis dans deux halls : la pépinière d’une part, l’horticulture d’autre part. Ils devraient, cette année, permettre à une quinzaine de producteurs hexagonaux de faire connaître leur savoir-faire au-delà des frontières et leur offrir une belle opportunité de séduire de nouveaux clients. Au total, plus de 1 500 exposants venus d’une cinquantaine de pays sont annoncés. Les fleuristes visiteurs, quant à eux, outre la découverte de nouveaux produits, bénéficieront d’animations spécifiques dans le cadre du Florist Event Center : des démonstrations par les meilleurs designers allemands pour présenter les nouvelles tendances en matière d’art floral ; la fédération allemande des fleuristes délivrera des conseils marketing sur la vente de plantes en pots en boutique ; des idées de mise en scène seront proposées avec des chrysanthèmes et des anthuriums ; des ateliers proposés par l’École des maîtres fleuristes de Gelsenkirchen. • Informations sur : www.ipm-essen.de

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C’est dans l’actu Grossistes —

Waterdrinker, un monde de plantes

Waterdrinker est un des grossistes en plantes leader du marché hollandais, voire européen. Ses portes ouvertes organisées début novembre ont permis de mettre sous les projecteurs son offre énorme. Les nouveautés, qui ne seront en vente que fin 2014, voire en 2015 pour certaines !

— photos par Véronique Cottier

Profitant du pôle d’attractivité créé par la tenue de FloraHolland Trade Fair au marché d’Aalsmeer, Waterdrinker, grossiste en plantes dont les installations jouxtent l’espace d’exposition, organisait début novembre une semaine de portes ouvertes et expositions sur le thème « Our world of plants » (en français « Notre monde de plantes »). Expositions de créations à base de plantes, telles des œuvres d’art dans une galerie, animations prospectives sur l’importance de la plante dans le futur, table ouverte, offres spéciales et présentations de variétés qui ne seront mises sur le marché qu’en 2015… Tout était fait en grand ! Qualité du produit et des services L’occasion pour nous de découvrir ce mastodonte des plantes, toutes les plantes. En effet, le grossiste hollandais présente plus de 9 000 variétés à son catalogue, dont 300 orchidées. Plantes vertes, plantes fleuristes, succulentes, classiques ou originales, nouveautés actuelles et à venir, l’assortiment y est impressionnant. Sans oublier une sélection d’accessoires indispensables à leur mise en valeur. « Ce qui ne nous empêche pas une proximité importante avec nos clients comme avec nos fournisseurs », explique Ines van der Boon, du service marketing et communication. « En permanence, nous avons des corners où sont expliquées l’histoire et la provenance des plantes. Des producteurs se déplacent ici pour venir parler de leurs produits, de leur travail. Ce côté humain est très important. » Des “têtes de gondoles” proposent également des mises en scène afin de donner aux clients des propositions de présentation des plantes : fêtes calendaires, thèmes tendances… et propose même des services sur mesure.

Waterdrinker en chiffres → + de 9 000 références en plantes vertes, dont 300 variétés d’orchidées. → 12 000 m2 de surface de vente cash & carry, dans le bâtiment de FloraHolland Aalsmeer. → 24 000 m2 de centre logistique, dans un second bâtiment à proximité. → 250 personnes employées sur les deux sites.

L’offre disponible sur Internet Pour les clients effrayés par le nombre de référence, Waterdrinker propose sa sélection de la semaine – le meilleur du moment – un

condensé de son assortiment. Et depuis quelques semaines, tout le stock est également accessible sur Internet, pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer. « Nos clients peuvent désormais acheter indifféremment sur le cash & carry ou sur notre webshop. Ils seront ensuite livrés par transporteur de la même manière », poursuit Ines van der Boon. Le site donne aussi accès au système d’informations botaniques Wikiplant et délivre des conseils d’entretien.

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Les plantes élevées au rang d’œuvre d’art.

Un des îlots où les producteurs viennent présenter le fruit de leur travail.

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N omination —

Stéphane Chanteloube, ambassadeur Oasis

JANVIER

LE KENTIA

FÉVR FÉ FÉVRIER VRIE IERR

LE SCINDAPSUS LE SCINDAPSUS

L’équipe des ambassadeurs Oasis compte un nouveau membre. L’Auvergnat Stéphane Chanteloube, champion de France 2011, rejoint Mikaël Besnardeau, Jacques Castagné, Hervé Frézal, Arnaud Lechantre, Pascal Phaner et Charline Pritscaloff, tous meilleurs ouvriers de France. Stéphane Chanteloube est à la tête de la boutique Fleurs, Nature et création, à Gerzat, près de Clermont-Ferrand (63). Leur rôle est de promouvoir la marque et les produits Oasis, Eychenne et Floralife auprès des fleuristes lors de démonstrations d’art floral. Ils réalisent aussi les compositions servant à illustrer les catalogues et testent régulièrement les produits avant leur mise sur le marché ou pour travailler à leur amélioration. Reconnu pour son talent en art floral, mais aussi sa bonne humeur permanente, Stéphane sera sans nul doute un ambassadeur apprécié.

MARS

L’Hortensia AVRI AV AVRIL RIL RI IL

LA FOUGÈRE LA FOUGÈRE

MAI MA MAI

la C la Calla allla JUIN JUI JU JUIN IN IN

L’Anthurium L’Anthurium JUIL JU JUILLET ILLE IL LET LE ET

LE DI LE DIEFFENBACHIA DIEFFENBACH IEFFENBACHIA

AOÛT

L ÉCHEVÉRIA L’ÉCHEVÉRIA SEPTEMBRE

LE CALATHEA

N o u v e a u té s —

OCTOBRE

LE CHRYSANTHÈME

‘Pink Floyd’ et ‘Callas’ chez Penja !

Le Cactus de Noel

Bien qu’on nous annonce l’arrivée de ‘Pink Floyd’ et ‘Callas’ à Rungis, il ne s’agit ni de rock, ni d’art lyrique, mais de nouvelles références de fleurs coupées chez La rose ‘Pink Floyd’. Penja ! ‘Pink Floyd’ est une rose de Colombie et d’Équateur d’une belle couleur rose vif, dont la tenue en vase est d’environ dix jours. Disponible en tiges de 50, 60 et 80 cm, elle est très rare en production, Penja reçoit seulement 10 bottes par semaine. La réservation est donc recommandée. Par ailleurs, Penja travaille depuis fin novembre avec un nouveau fournisseur du Kenya et propose de nouvelles références de ‘Callas’, disponibles en 50, 60, 70 et 80 cm ; coloris : blanc, chocolat, rouge, jaune et orange. Prix fixes jusqu’au 1er janvier 2014. À tester sans tarder !

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

LE PHALAENOPSIS

Téléchargez le matériel PLV

gratuitement sur www.officedesfleurs.fr

CAMPAGNE FINANCÉE AVEC LE CONCOURS DE L’UNION EUROPÉENNE

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C’est dans l’actu

I mpo r tation s —

Un accord libre-échange entre la Colombie et l’Union européenne est appliqué depuis le 1er août. Conséquence, certains produits du pays latino-américain, dont les fleurs, vont arriver en plus grand nombre et moins cher sur les marchés européens. La nouvelle a fait moins de bruit de notre côté de l’Atlantique, et pourtant ce sera un concurrent de plus pour les horticulteurs français. Le 1er août dernier est entré en vigueur un accord commercial de libre-échange entre la Colombie et l’Union européenne. Ce qui signifie, pour simplifier, la suppression des droits de douanes entre le pays sud-américain et ses partenaires de l’Union européenne, dont la France. Fin octobre se sont retrouvés à Paris, sous l’égide de Proexport Colombia*, une centaine d’exportateurs colombiens et une cinquantaine d’acheteurs français des quatre grands secteurs concernés : objets décoratifs, d’ameublement et d’entretien ; textile ; cosmétiques naturels et secteur agro-industriel, englobant l’horticulture. France et Allemagne principale cibles La Colombie est actuellement le deuxième producteur de fleurs dans le monde et le premier producteur d’œillets. Actuellement, plus de 80 % de la production part vers le marché nord-américain. « Nous pensons qu’il y a un vrai potentiel pour nos produits dans les pays de l’Union européenne, qui sont pour nous un marché quasiment neuf », explique Eddier Martínez Aguledo, directeur de Sunshine Flowers, une exploitation de 12 hectares d’hortensias coupés dans la région de Medellin (nord du pays). « Je n’ai qu’un client en Europe, au Royaume Uni, mais je pense qu’il y a des ouvertures possibles en France et en Allemagne. »

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Plus de fleurs colombiennes ? Serres de chrysanthèmes en Colombie.

Un assortiment varié Côté acheteurs, on se montre plus qu’intéressé. Certains ont même déjà commencé à travailler avec la Colombie : le groupe de grande distribution Casino – présent en Colombie sous l’enseigne Exíto, a proposé fin octobre une opération de promotion des fleurs de Colombie dans ses magasins français – mais aussi des grossistes comme Agora ou Thomas Fleurs, via un importateur. « Le niveau de qualité est aussi bon, voire meilleur que celui des fleurs d’Équateur », explique un acheteur. L’autre avantage est la variété de l’offre. Outre les roses et les œillets, alstrœmères, hortensias et chrysanthèmes sont disponibles dans une palette de variétés intéressante. Reste un point noir : le fret. Les producteurs colombiens souhaiteraient pouvoir livrer leurs futurs clients français et allemands en direct, sans passer par le hub d’Amsterdam. Pour l’instant, cela coûte cher. Mais si le flux de marchandise augmente… * Proexport Colombia est un organisme gouvernemental chargé de la promotion des exportations, du tourisme et des investissements étrangers.

De gros progrès sociaux et environnementaux Exploitation de la main-d’œuvre, normes sanitaires peu respectées… Les mêmes reproches reviennent lorsqu’on parle floriculture au niveau de l’équateur. Des clichés balayés d’un revers de mains par les producteurs, les responsables de Proexport Colombia, mais aussi les acheteurs travaillant déjà avec la Colombie. « Nos employés, parmi lesquels une majorité de femmes chefs de familles, ont gagné beaucoup de droits médicaux et sociaux pour elles et leurs enfants. Sur le plan environnemental, nous sommes aussi très rigoureux en matière de traçabilité, de protection de la personne, mais aussi sur la mise en valeur du travail de chaque employé. »

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Ad Valorem

D i s tinction —

Poterie d’Albi reçoit le label EPV

l’expert-comptable des fleuristes comptabilité – fiscalité – paies et charges sociales – conseil

Après le label Entreprise familiale centenaire (EFC) reçu au printemps 2013,  Poterie d’Albi a obtenu le label français d’Entreprises du patrimoine vivant (EPV). Ce label récompense les entreprises ayant des savoir-faire artisanaux d’excellence et qui concilient  le savoir-faire rare et la création, le travail et la passion, le patrimoine et l’avenir, le local, le national et l’international.  Pour Poterie d’Albi, cette qualité provient de ses tourneurs à la main et de son type d’émaillage à la louche, au pinceau ou au trempé (qui nécessitent beaucoup plus de techniques et d’expérience qu’un tournage mécanique en machine ou un émaillage au pistolet) mais aussi de son atelier de recherche sur les émaux qui permet de proposer des couleurs uniques. Les produits sont commercialisés sous deux marques : Poterie d’Albi et Clair de Terre. Les collections, variées dans les formes comme dans les couleurs, explorent des styles très variés, parfois très contemporaines comme la récente collection Le Yin et le Yang, blanche striée de bleu, clin d’œil à Jean-Paul Gaultier, ses marinières, le bord de mer, mais aussi par l’équilibre d’un blanc et d’un bleu marine noir très subtil. Installée à Albi et Lescure dans le Tarn, la poterie créée en 1891 est désormais dirigée par Élisabeth Camillo, 5e génération de potiers, sa fille Lore étant chargée de la création.

Nouvelle collection : Le Yin et le Yang.

Dany Fleurs (Caroline LIETAER – 91) : Quelles obligations désormais en matière de mutuelle pour les fleuristes ? Yann CHAPPUIT, expert-comptable : • Depuis le 1er janvier 2013, la convention collective des fleuristes rend obligatoire l’adhésion à une régime de frais de santé (mutuelle) auprès de l’Institut de Prévoyance du Groupe Mornay (IPGM) - désormais KLESIA. • La cotisation mensuelle s’élève à 20 euros (hors Alsace-Moselle, la cotisation y étant de 14,60 euros) dont la répartition est fixée à 50 % pour la part salariale et 50 % pour la part patronale. • Un régime supplémentaire peut venir améliorer les prestations en contrepartie d’une majoration du coût de 5 euros sur option de l’entreprise. • Ce régime s’applique à tous les salariés (CDI, CDD, Contrat pro, Apprenti …) après un mois d’ancienneté dans l’entreprise. • Il existe néanmoins 4 cas d’exclusion possibles : · bénéficiaires de la CMU, · salarié à temps partiel ou apprenti dont la rémunération brute mensuelle serait inférieure ou égale à 100 €, à leur demande, · salarié à employeurs multiples sur demande écrite dans les 15j de l’embauche et justifiant d’une couverture obligatoire ailleurs, · apprenti sous contrat < à 12 mois, ou sous contrat d’au moins 12 mois mais sous réserve d’un mutuelle personnelle avec les mêmes garanties. NB : dès que le salarié a rempli la condition d’ancienneté requise pour bénéficier de la garantie frais de santé, les cotisations sont dues rétroactivement à sa date d’embauche.

contact

Le cabinet Ad VALOREM accompagne et conseille les Fleuristes sur la France entière. Vous pouvez nous contacter pour toute question ou demande de devis par téléphone au 01 83 73 63 50 ou par mail à l’adresse : fleuristes@advalorem-expertise.fr

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C’est dans l’actu Socia l —

Nouvelle grille des salaires

Niveau Échelon

Les salaires minimaux conventionnels de la branche des fleuristes, de la vente et des services des animaux familiers ont été revalorisés. Voici la nouvelle grille devant entrer en vigueur au 1er janvier 2014.

L’accord de salaires du 27 juin 2013 prévoit une nouvelle grille applicable à compter du 1er janvier 2014, sous réserve de la publication au Journal Officiel de l’arrêté d’extension, qui n’était pas encore paru au Journal officiel à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les salaires minimaux fixés par cet accord sont applicables sous réserve du respect du SMIC en vigueur, lorsque celui-ci leur est supérieur. Ce qui est actuellement le cas pour la profession de fleuriste, le SMIC étant à 1430,22 €. Dans le cas où le SMIC serait revalorisé au 1er janvier 2014, les salaires conventionnels inférieurs s’effaceraient. Ce pourrait notamment être le cas pour le coefficient 110, fixé actuellement à 1 435 € brut.

Coefficient

Salaire minimal

110

1435,00 €

120

1444,32 €

130

1454,35 €

210

1464,38 €

220

1469,40 €

230

1479,43 €

III

310

1489,46 €

III

320

1499,49 €

III

330

1544,62 €

410

1569,70 €

420

1604,80 €

430

1634,89 €

510

1765,28 €

520

1865,58 €

530

1965,88 €

610

2086,24 €

620

2236,69 €

630

2457,35 €

VII

710

3089,24 €

VII

720

3249,72 €

VII

730

3410,20 €

Source : Fédération nationale des fleuristes de France.

R e v e ndication s —

La fin d’année a été agitée socialement, et la filière horticole n’a pas échappé à la contestation. Plus encore que l’éco-taxe, c’est la hausse du taux de TVA qui a mobilisé la filière à tous les niveaux : entreprises du paysage, horticulteurs et des détaillants ont fait savoir leur mécontentement lors de manifestations, notamment à Lille et en Bretagne. De son côté, la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières (FNPHP) a lancé une pétition via Internet pour dire non à la hausse. « Après une première augmentation de 5,5 à 7 % en janvier 2012, notre TVA doit de nouveau augmenter au 1er janvier 2014. C’est trop ! », explique la présidente Dominique Boutillon. Selon elle, les conséquences

risquent d’être dramatiques pour le secteur. Elle estime « 1 500 entreprises de production menacées de fermeture par la baisse de la consommation et la baisse des marges ; plus de 20 000 emplois détruits dans la filière. » Les représentants de la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières ont également exprimé leur mécontentement lors du conseil spécialisé horticulture et pépinière de FranceAgrimer. Après lecture d’une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, ils ont quitté provisoirement le conseil pour « donner un aperçu de ce qu’il sera quand nous aurons disparu de la production horticole française ».

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La TVA agite l’horticulture

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P r of e s s ion —

La FNFF en sursis ?

La Fédération nationale des fleuristes de France (FNFF) va-t-elle disparaître ? La loi sur la représentativité patronale en préparation pourrait signer son avis de décès si les fleuristes n’adhèrent pas en plus grand nombre à leur chambre syndicale.

Robert Farcy, président de la FNFF.

L’heure est grave. La Fédération nationale des fleuristes de France pourrait cesser ses activités à l’horizon 2017 si elle n’est pas plus représentative, en nombre, de la profession. En effet, le gouvernement légiférera au 1er semestre 2014 sur la représentativité patronale, comme cela a déjà été le cas pour les syndicats de salariés. Selon les premiers éléments connus suite à la publication d’un rapport remis le 23 octobre à Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, sept critères devront être remplis pour qu’une profession soit représentative et puisse participer à tous les débats, proposer des alternatives, conclure des accords d’ordre social… Six critères sur sept acquis Pour être reconnue, l’organisation patronale devra exister depuis au moins deux ans, respecter les valeurs républicaines, être indépendante, offrir une transparence financière, jouir d’une certaine influence – en matière d’activité et d’expérience – et d’une implantation territoriale équilibrée, mais

aussi d’une audience (effectifs d’adhérents et cotisation) d’au moins 8 %. Or, c’est là que le bât blesse pour la FNFF. Le compte n’y est pas. « Nous en sommes à un peu moins de 6 % de fleuristes adhérents d’une chambre syndicale, qui elle-même adhère à la Fédération. Nous comptons une quarantaine de chambres syndicales départementales ou régionales (NDLR : en fait, 35), cela ne suffit pas et nous préoccupe », alerte Robert Farcy, président de la FNFF. « Nous devons absolument trouver ces 2 %. Sinon, les fleuristes n’auront plus voix au chapitre. » La convention collective remise en cause ? Quel danger pour la profession en cas de non-représentation ? Le métier de fleuriste serait rattaché à une interprofession, l’Union patronale artisanale via la Confédération nationale des métiers et des services, instance généraliste de l’artisanat, avec d’autres métiers sans aucun rapport (cordonnerie, par exemple) et n’ayant pas les mêmes préoccupations. « La convention collective des fleuristes pourrait tomber, et les fleuristes dépendre d’une autre convention avec des risques sur le travail du dimanche par exemple. Pas un interdit mais avec des employés payés double, ce que nos entreprises ne peuvent supporter… », poursuit Robert Farcy. « Je dis aux fleuristes : réveillez-vous ! Sinon vous ne serez plus représentés. Et s’en sera fini aussi des concours et des opérations de promotion du métier… »

« Nous devons absolument trouver ces 2 %. Sinon, les fleuristes n’auront plus voix au chapitre »

Déficit de communication Le président de la FNFF reconnaît un manque de communication de la part de ses instances. La Fédération travaille, mais ne sait pas faire connaître ses actions, « d’où une impression qu’elle ne fait rien, alors qu’en 2013, nous avons beaucoup œuvré, notamment sur la TVA. Par nos discussions avec les ministres, nous avons réussi à sauver le double taux de TVA, à 10 et 20 %, alors que pour nos collègues animaliers, tout passe à 20 % au 1er janvier ! C’est aussi la Fédération qui rénove les programmes des examens comme le CAP. » Et de lancer un appel à la mobilisation. « Nous avons besoin de concertation, de gens qui s’impliquent. » Informations fleuristes n o 274

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Fleurs et plantes

LA FLEUR DU MOIS —

Une passion nommée Vanda — par véronique cottier

Vanda ‘Natcha Magix red’.

Une palette de plus en plus large D’abord réduite aux couleurs bleu-violet et rose fuchsia, la palette s’est fortement élargie ces der nières années. On trouve maintenant des Vanda rouge vif, jaune – pâle, orangé, vif, citron… –, bronze, bordeaux ou chocolat, unis ou tachetés. Il faut souvent plus de dix ans pour créer une nouvelle variété avant qu’elle puisse être mise sur le marché, et certaines ne sont accessibles que sur commande. Une véritable collection née du travail de sélection de spécialistes pointus, comme la société Anco, fournisseur de la plupart des grossistes français. Ses orchidées sont d’abord cult ivées en Thaïlande, puis achèvent leur croissance aux Pays-Bas. Lorsqu’elles arrivent en boutique, elles ont donc déjà beaucoup vécu et voyagé. Une touche de luxe Disponible toute l’année, l’orchidée Vanda offre des tiges garnies d’une quinzaine de fleurons dont la taille varie selon la variété. Les fleurs de ‘Natcha’ sont les plus petites, leur diamètre excédant rarement 6 cm. Au niveau supérieur, on trouve les ‘Tayanee’, entre 6 et 8 cm. Les autres variétés – ‘Kanchana’, ‘Sunanda’, ‘Nitaya’, ‘Divana’, ou ‘Sumathi’ – dépassent généralement les 10 cm de diamètre… À ce stade, et vu le prix de la tige complète, le fleuriste utilisera un seul fleuron, fixé avec de la colle végétale ou placé dans une éprouvette.

Parmi les quelque 20 000 variétés du genre offertes dans la nature, les orchidées Vanda ont une place à part, qu’elles soient utilisées en fleurs coupées ou comme plantes, en pot ou en racines aériennes.

l’abri du froid, mais aussi de l’excès de chaleur. L’idéal étant de maintenir une température comprise entre entre 12 et 16 °C. - En boutique, ne placez surtout pas les fleurs en chambre climatique ! - Si les branches sont un peu molles, faites tremper entièrement les fleurs dans l’eau tiède pendant une nuit. Elles s’épanouiront à nouveau et se conserveront mieux. - Lorsque vous utilisez une éprouvette, inutile de changer l’eau, la fleur en consomme très peu. À savoir Contrairement à la plupart des fleurs, la Vanda ne flétrit pas sous l’influence de l’éthylène. Source : Anco.

Soins en magasin et chez le client Lorsque vous allez acheter vos Vandas chez votre grossiste, vous devez prendre quelques précautions : - Lors du transport, conservez vos Vandas à

Un joyau vivant L’orchidée Vanda est à l’art floral ce que le diamant est à la jopaillerie. Jouant à fond la carte de la fleur-bijou, Anco a lancé l’an dernier la collection “Living Jewel” – “joyau vivant” en français –, disponible chez les grossistes en fleurs coupées. Elle est constituée de kits composés d’un tube refermable, et du nécessaire pour réaliser une broche, un pendentif ou un diadème. Dans la même collection, on trouve aussi des tubes d’insertion d’une longueur de 56 cm, qui permettent d’intégrer un fleuron de Vanda à un bouquet. Pour en savoir plus : www.anco-pure-vanda.nl

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Fleurs et plantes

LA PLANTE DU MOIS —

Le kentia Le kentia trouve son origine sur l’île Lord Howe, située dans l’Océan Pacifique Sud à environ 700 km à l’est de Sydney (Australie), et a été découvert au 19e siècle. Il fait partie de la grande famille des arecaceae (palmiers) et est également connu sous le nom latin de Howea.

Il s’agit probablement du palmier le plus répandu en tant que plante d’intérieur, notamment grâce à ses longues feuilles souples et étirées qui arborent un vert soutenu et brillant mais aussi parce qu’il est facile d’entretien. De plus, il présente l’avantage d’assainir l’air.

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besoins et soins • Maintenez une température ambiante entre 20 °C et 25 °C. • Trouvez-lui un emplacement plutôt ombré. • Arrosez-le de manière modérée et attendez que la terre sèche entre deux arrosages. Cela évitera que ses feuilles jaunissent. • Ajoutez un nuage de brumisateur lors des journées chaudes, ou en hiver si la pièce est surchauffée, de préférence avec de l’eau non calcaire ou de l’eau de pluie à température ambiante.

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Fleuristes pa s à pa s —

Trophée — E n partenariat avec hortisud, Composition réalisée par hervé frézal. photos sarah chambon.

Les astuces de l’expert hortisud → Temps de réalisation : 20 minutes. → Prix de vente conseillé : 30 €.

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1 Végétaux : 10 giroflées, 5 viburnums. Accessoires : couronne de mousse florale, 1 feuille de pandanus séché, chatterton, fil de fer, laine, agrafeuse. 2 Réaliser une poignée avec le fil de fer et la fixer à la base de la couronne en mousse. 3 Piquer le pandanus autour de la couronne avant de l’agrafer.

4 Disposer ensuite les giroflées en spirale à l’intérieur de la structure. 5 Placer les viburnums à la base. 6 Attacher le bouquet à l’aide du chatterton, puis recouvrir avec de la laine.

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Fleuristes

pa s à pa s —

Cœur à cœur — composition réalisée par Jean-Luc Finck. Photos David Tameriou pour JLF ST BARTH Formation.

Les astuces de l’expert Rosedor & Vincentflor → Temps de réalisation : 15 minutes. → Budget fleurs et accessoires : 12 €. → Prix de vente conseillé : 50 €. Fleurs disponibles sur www.rosedor.fr

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1 Végétaux : 2 germinis rouges, 3 roses ‘Mimi eden’, ½ botte de galax, jasmin. Accessoires : 2 contenants en forme de cœur, plateau ardoise, mousse florale, colle, perles nacrées, épingles, mikados violets.

4 Disposer la ‘Mimi eden’ en masse dans la mousse.

2 Rouler et piquer le galax en utilisant les épingles.

6 Coller de plus grosses perles sur le plateau et placer le jasmin pour faire le lien entre les compositions.

3 Piquer les germinis en asymétrie dans les contenants.

5 Ajouter les mikados pour créer une continuité entre les deux cœurs. Enfiler les perles de manière irrégulière sur les mikados.

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Fleuristes

PO RT RA I T —

Damien Da Rocha

Beaucoup de fleuristes ont découvert son travail lors de Maison&Objet, en septembre dernier. Damien Da Rocha est le concepteur-réalisateur du stand Val’hor, qui fut très remarqué. Rencontre avec un créateur de rêves. — par véronique cottier

etit, Damien Da Rocha était fasciné par l’univers de la mode et, dans sa Picardie natale, il rêvait de Paris, ville lumière, capitale de la création, de la mode et de l’élégance. « Je me suis souvenu que j’allais aussi cueillir des fleurs dans les champs… ». Lorsqu’il a fallu choisir un métier, il opte pour l’horticulture, puis la fibre créatrice vibrant de plus en plus fort, il passe en un an son CAP à l’École des fleuristes de Paris. Il collabore notamment avec Danyèle Hugon et Fabrice Vallez. Travailler le végétal le passionne, mais pas n’importe comment. « Avoir une boutique ne me faisait pas vibrer. Je voulais créer le Beau et travailler sur des projets qui me fassent voyager. Techniquement, je m’éclatais plus à faire de la déco. » S’imprégner de l’image du client En 2002, Damien crée Perspective, un atelieragence de design floral et décoration. Il aborde d’abord l’univers de l’entreprise et de l’événementiel par des livraisons de bouquets, des abonnements, puis des décorations éphémères. Sa clientèle se développe par le bouche à oreille, et les projets prennent de l’ampleur. De la déco ration d’un appartement en chantier pour une réception dans une ambiance chalet à la scénographie du Faubourg-Saint-Honoré, fleuri de 10 000 roses, en passant par les 40 000 fleurs d’amours en cage, placées une par une, pour décorer le stand Val’hor, il ne s’interdit rien pour assurer ses prestations. « La plus grosse force que nous avons, c’est que pour rendre un projet cré dible, nous allons raconter une histoire », explique Damien. « Contrairement à un fleuriste en bouti que, lorsq u’un client vient nous voir, ce n’est pas forcément pour avoir des fleurs. Nous avons besoin

de nous imprégner de son image, de son position nement, et de lui faire formuler ses idées. À nous ensuite de créer l’univers qui les mettra en scène et de l’entraîner dans notre scénario. Nous appel lerons cela du marketing floral. » Un monde à part Une fois le projet accepté, la magie de la création entre en fusion. Une alchimie que Damien explique avec des yeux pleins d’étoiles. « La réa lisation, c’est de la féerie, de la poésie. Nous tra vaillons sur les matières, les textures, les couleurs, les tendances. Tous les sens sont mis en éveil… » Son atelier d’Issy-les-Moulineaux comme son showroom du quartier de l’Opéra, à Paris, offrent des décors un peu hors du monde, avec une note de fantastique – « plutôt à la Tim Burton », précise-t-il – ou de surréalisme. Un rêve qui cache un travail énorme de prospection, dans les salons comme Maison&Objet ou Christmasworld (Allemagne), et de prise en compte de contraintes techniques liées aux lieux parfois classés. Tout cela pour quelques heures seulement… « J’aime l’idée de procurer du bonheur et de le faire disparaître, l’idée d’offrir un moment entre parenthèses. » Autre parenthèse, annuelle celle-là : l’opération des Sapins de Noël des créateurs, dont il est l’une des chevilles ouvrières. Des grands noms de la mode, du design ou de la cuisine réinterprètent le sapin de Noël pour une vente aux enchères au profit de la Fondation AVEC contre le cancer. Et certains sont aussi exposés à Christmasworld. Damien offre la décoration florale, un engagement fort, qui lui donne l’occasion de côtoyer des grands noms qui le faisaient rêver lorsqu’il était petit. Preuve qu’il faut toujours croire en ses rêves d’enfant… Informations fleuristes n o 274

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Bio-express → 1976 : naissance à Soissons (02) ; → 1996 : BEPA option horticulture ; → 1998 : BTS horticulture ; → 1999 : CAP fleuriste en un an à l’École des fleuristes de Paris ; → 2002 : création de Perspective design floral, à Issy-les-Moulineaux (92).

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Fleuristes

LA B O UTI Q UE —

Nathy Fleurs, au hasard des chemins Depuis plus de vingt ans, Nathalie Degremont tient la boutique Nathy Fleurs, à Évreux (27). Un magasin plein de couleurs qui ressemble à la maîtresse des lieux : une femme de caractère, passionnée par son métier, dans lequel elle est pourtant tombée par hasard. — Par Élisabeth Duverney-Prêt

FICHE SIGNALÉTIQUE

e hasard fait bien les choses… Et ce n’est pas Nathalie Degremont qui vous dira le contraire. Car c’est bien par hasard si cette femme de caractère est devenue fleuriste. « Pour tout vous avouer, à l’issue de mes études, j’ai eu le choix entre deux apprentissages : pharmacie ou fleuriste. J’ai opté pour fleuriste sans trop savoir si cela me plairait. » Et elle a bien fait ! Car aujour d’hui, Nathalie Degremont est à la tête de la bou

tique Nathy Fleurs, implantée dans le quartier de Navarre, à Évreux. Cette jolie boutique offre aux clients un large choix de fleurs coupées, bou quets ronds, bouquets linéaires et plantes diverses. Le tout dans un univers coloré : « J’aime les couleurs vives, et ça se voit ! Lorsqu’un client pousse ma porte, il entre dans un autre univers. Cela plaît beaucoup. Le pastel : très peu pour moi. » Ici, le rouge, le jaune et le vert d’un bouquet hau

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Nathy Fleurs 64 avenue Aristide Briand - 27000 Évreux Tel./Fax : 02.32.33.24.32 E-mail : nathyfleurs@orange.fr Site Internet : www.nathyfleurs.fr/ Date d’ouverture de la boutique : mai 1993. Superficie : 35 m2 de surface de vente et un atelier de 5 m2. Effectif : une personne. Flotte : véhicule personnel. Jours et horaires d’ouverture : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30, le samedi de 9 h à 20 h et le dimanche de 9 h à 13 h ; fermé le mercredi.

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Savoir-faire - Une offre variée allant des bouquets ronds aux bouquets linéaires, en passant par des fleurs coupées et des plantes. - Un attachement aux produits frais impliquant des déplacements réguliers à Rungis et Rouen. - Un magasin propre et bien agencé. - Un service sur-mesure pour les clients avec un accueil personnalisé. - Une offre en objets déco (tableaux, bougeoirs…), notamment sur le thème des fleurs.

1 La boutique Nathy Fleurs, claire et agencée avec goût. 2 Une vitrine aux couleurs automnales. 3 Le bouquet rond, très prisé des clients.

teur côtoient l’orange et le rose d’un joli bouquet rond dans une explosion de teintes et de senteurs. Un régal pour les sens… Un investissement nécessaire Mais cela a un prix pour la fleuriste : « Je travaille un produit vivant. C’est à la fois extrêmement enrichissant et complexe. Il n’y a pas de place pour les incertitudes : si je veux être sûre du résultat, il faut que je puisse compter sur la fraîcheur de mes fleurs. » Chaque semaine, donc, direction Rouen et Rungis. « En général, je m’y rends deux fois par semaine, le mardi et le jeudi. C’est un vrai investissement personnel puisqu’il faut que je parte d’Évreux à 1 h 30 du matin quand je vais à Rungis et à 3 h pour me rendre à Rouen, mais c’est la clé de tout. Même s’il faut ensuite assurer une journée de travail dans la boutique ! Là-bas, on peut constater la qualité des fleurs, choisir précisément ce dont on a besoin. Et ce sont des endroits passionnants… C’est un pan de mon métier que j’aime particulièrement. » À ses débuts, Nathalie Degremont a bien essayé les fournisseurs qui la livraient en boutique pour plus de facilité, « mais il fallait se battre à chaque fois pour avoir quelque chose de convenable. Et pour moi c’est tellement inconcevable de proposer aux clients un produit qui n’est pas parfait, que j’ai vite abandonné cette solution ». Une boutique qui tombe à pic Originaire de Conches-en-Ouche, une commune située à quinze kilomètres à l’est de la capitale euroise, Nathalie Degremont a fait ses débuts en

apprentissage chez Milady Flor en alternance avec le CFA de Val-de-Reuil. « J’ai tout découvert en l’espace de trois ans. Et j’y ai vraiment pris goût. Je ne me connaissais pas de talent artistique particulier, mais j’avais ça en moi. C’est vite devenu une évidence. » Salariée ensuite pendant un an chez le même fleuriste, elle change de patron « pour des Informations fleuristes n°274

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Fleuristes raisons économiques » les trois années suivantes, toujours à Conches-en-Ouche. Et le hasard va, là encore, pointer le bout de son nez. « Au moment où je commençais à songer à ouvrir ma propre boutique, la fleuriste de Navarre m’a proposé de prendre sa relève. C’est tombé à pic. J’y ai bien réfléchi, évidemment, car il s’agissait d’une aventure autrement plus complexe que d’être salariée, mais j’ai eu tout de suite envie de dire oui !!! » C’est ainsi qu’en mai 1993, Nathalie Degremont ouvre les portes de son magasin. Le temps de se faire connaître, « et les clients ont commencé à affluer. C’était en décembre, je m’en rappelle très bien. J’ai su que je resterai ici longtemps ». Depuis, elle a affiné son style et trouvé sa clientèle. Fidèle. Il faut dire que la boutique est bien placée, au cœur de l’ancien quartier ouvrier d’Évreux. « Je connais nombre de mes clients depuis des années. J’ai pu les suivre dans leur vie : baptême, communion, mariage et aussi décès. Les fleurs sont là pour partager des moments heureux mais aussi accompagner des instants douloureux. Cela n’est pas toujours facile, dans notre métier, mais c’est la vie… » En outre, la fleuriste n’a jamais pris d’employé, juste des apprentis venus tirer profit de son savoir-faire, et en apprendre sur son caractère. « Je suis une femme qui aime que tout soit carré ! On pourrait croire que ce n’est pas conciliable avec les fleurs, mais c’est le contraire. Je ne peux pas imaginer un magasin qui ne serait pas propre et bien agencé, où les bouquets ne seraient pas en harmonie les uns avec les autres… L’importance de la clientèle Seule inquiétude pour Nathalie Degremont : réussir à proposer des jolis bouquets à des prix de plus en plus serrés : « Il y a une dizaine d’années, le prix moyen des bouquets dépassait

Environnement et concurrence La boutique Nathy Fleurs est située en plein cœur de Navarre, l’ancien quartier ouvrier d’Évreux. Elle est stratégiquement bien placée, à l’entrée de la rue marchande du quartier. Un parking d’une trentaine de places, situé en face, rend aisé l’accès au magasin. Côté concurrence, la fleuriste étant la seule dans le quartier, elle ne pâtit que de la proposition florale du supermarché situé à deux kilomètres. Mais pas de quoi inquiéter Nathalie Degremont puisque son offre est totalement différente.

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Nathalie Degremont, une fleuriste exigeante.

souvent la trentaine d’euros. Aujourd’hui, la majorité de mes clients a un budget de 15 à 20 euros maximum. C’est très difficile, je trouve, de concilier un prix mini avec un produit esthétique et de qualité, mais ce problème m’appartient. Les clients sont rois, donc je dois résoudre ce casse-tête au quotidien pour répondre à leurs attentes. C’est le seul moyen de continuer dans ce métier. Les jeunes ont d’ailleurs du mal à l’admettre. De même

1 Les préférés de notre fleuriste : les bouquets en hauteur. 2 Pour Nathalie Degremont, les couleurs vives attirent le regard des passants.

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FLORIS FRANCE FLEURS I PLANTES I ACCESSOIRES

qu’à accepter de donner de leur temps sur les week-ends ou les nuits lorsqu’il faut aller à Rouen et Rungis. Je sais bien que ce métier est difficile mais pour moi la passion est tellement là que je ne m’en rends pas vraiment compte. » Les fleurs sont toute sa vie. Un heureux hasard les a mis sur sa route il y a plus de vingt ans. Et notre fleuriste semble être taillée pour continuer encore de nombreuses années.

Comme depuis bien longtemps ... ... et encore pour bien plus de temps ... 18 Floris en France à votre service.

Bonne année 2014! Angers (F) Biarritz (F/A) Bordeaux (F/A) Caen (F/P/A) Hyères (F/P) Lille (F/P/A) Limoges (F) Lyon (F/A) Metz (F/P/A) Montpellier (A) Mulhouse (F/A) Orléans (F) Paris (F/P/A) Rouen (F/P/A) Strasbourg Min (F) Strasbourg Sud (F/A) Toulouse Min (F) Toulouse St Jory (F/A)

02 41 77 29 80 05 59 43 13 43 05 57 83 83 00 02 31 26 73 00 04 94 35 32 76 03 21 08 57 67 05 55 75 47 47 04 72 47 08 45 03 87 51 49 50 04 99 04 38 07 03 89 75 41 22 02 38 45 13 16 03 44 54 09 91 02 35 98 40 11 03 88 10 46 20 03 90 40 33 20 05 61 47 25 62 05 34 27 34 34

F: Fleurs coupées - P: Plantes - A: Accessoires

Une passion sans compter Nathalie Degremont est à 43 ans une fleuriste épanouie dans son métier. Femme de caractère, elle aime que tout soit impeccable : agencement, bouquets, couleurs… Elle se donne sans compter pour ce métier qu’elle a découvert via un CAP de fleuriste suivi au centre de formation de Val-de-Reuil (27). Elle a aiguisé son sens artistique au fil des années, proposant aujourd’hui une offre aboutie, pleine de couleurs et de sensibilité. Elle travaille seule depuis vingt ans, accueillant tout de même régulièrement des apprentis.

Soyez les

bienvenus!

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Fleuristes

SHOPPING —

Quoi de neuf ? Flores de Clayrton’s – Le fabricant d’emballages floraux revisite son sac à orchidée. Nouveaux motifs et, surtout, nouveau système de fermeture : les pastilles auto-agrippantes sont remplacées par des boutons pression en plastique. Six couleurs : vert anis, blanc, argent, noir, rouge et rose. Deux tailles : H 45 cm pour pots de 10 à 12 cm ; H 73 cm pour pots de 12 à 14 cm. Disponible en février 2014. Prix HT : N. C.

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Aromatiques et petits légumes chez Sicamus – Ce sera l’une des tendances du printemps, cultiver des herbes aromatiques et ses mini légumes à domicile. Sicamus propose des cache-pots (16 x 16 cm) coordonnés, utiles, pratiques et esthétiques. Prix HT : 5,90 € l’assortiment 4 herbes ou piments et tomates.

Couleurs au jardin chez Fiskars – La gamme Fiskars Inspiration se pare de deux nouvelles couleurs, Lucy en bleu et Ruby en rose. Équipé de lames en acier au carbone durable, avec un revêtement antifriction, le sécateur est doté de poignées en FiberComp, un polyamide renforcé de fibre de verre qui allie légèreté et résistance. Prix de vente conseillé TTC : 14,90 €.

ars

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Duo de vases du Jardin d’Ulysse – Deux versions pour ces vases en céramique, disponibles en deux coloris, rose ou prune, et deux tailles : 21,5 x 21,5 x H 19 cm ou 19 x 19 x H 28 cm. Prix de vente conseillé TTC : 25 € le vase.

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a enj ©P

Bindwire marron de Smithers-Oasis – Un nouveau coloris vient compléter la palette de ficelle armée, déjà disponible en beige et vert. Proposé en bobines de 205 m. Prix HT conseillé : 9,50 € l’unité.

Un terreau ultra léger chez Algoflash – À base de fibre de coco, il est deux fois moins lourd qu’un terreau traditionnel. Sa formule pour balcon et terrasse est vendue prête à l’emploi avec un engrais longue durée et une forte capacité de rétention en eau. Prix de vente conseillé TTC : 8,55 €.

Des contenants originaux chez Penja – En provenance de Bali, ces supports en bois de Maripa sur pieds sont, à l’origine, la spathe de la fleur du cocotier. Leurs quatre formes différentes sont naturelles. Disponibles en brun, naturel, blanc, acajou et or. Prix HT : N. C.

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y r to n ’s © Cla

Vase spirale de Clayrton’s – Ce nouveau contenant, vase ou cache-pot, en plastique incassable est disponible en quatre coloris : blanc, rouge, fuchsia ou vert. Dimensions : base 9,5 cm ; col 14,5 cm ; hauteur : 20 cm. Prix HT : N. C.

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preview, © Cyril Lagel. Fotolia, Getty Images. Organisation SAFI, filiale des Ateliers d’Art de France et de Reed Expositions France

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Fleurs et plantes b o u q u e t s D E S A I SO N —

Cocooning

— Bouquets réalisés par Elize Eveleens pour l’Office Hollandais des Fleurs.

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Fleurs et plantes

Abondance © Hortisud

— Bouquet réalisé par Hervé Frézal pour Hortisud

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St Valentine’s day

— Bouquet réalisé par Hervé Frézal pour Hortisud

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Fleurs et plantes

Cocooning Prix de vente approximatif en magasin : N. C. Végétaux : 17 tulipes variées (rouges frangées/ flammées, blanches), 15 hellébores (blanches, vertes). Accessoires : 9 petits vases blancs et roses, plateau. Réalisation : couper les tulipes et les hellébores puis les distribuer dans les vases. Bien répartir les couleurs et varier les hauteurs. Temps de réalisation : 10 minutes.

Abondance

Prix de vente approximatif en magasin : 30 €. Végétaux : 20 renoncules. Accessoires : pot, ruban d’aluminium. Réalisation : réaliser un bouquet main et le placer dans le pot. Terminer par un ruban d’aluminium. Temps de réalisation : 5 minutes.

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St Valentine’s day Prix de vente approximatif en magasin : 65 € les trois. Végétaux : 9 roses rouges. Accessoires : 3 vases boules, ruban d’aluminium. Réalisation : couper les tiges des roses et ne laisser apparaître que le bouton. Disposer trois roses dans chaque vase puis finaliser en ajoutant le ruban d’aluminium. Temps de réalisation : 5 minutes. Informations fleuristes n o 274

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e n P R AT I Q U E —

Prêts pour la Saint-Valentin ! La Saint-Valentin est, après la fête des Mères, l’un des événements les plus importants de l’année pour les fleuristes. C’est également une période très stressante. Voici quelques conseils pour ne pas vous emmêler les pinceaux. — Par Marie Roques

peine sortis des strass et du stress de Noël, il vous faut déjà penser aux commandes de roses rouges et autres contenants en forme de cœur ! Car le 14 février, date de la Saint-Valentin, approche à grands pas. Comment être prêt et ne manquer aucune vente le jour J ?

Anticiper les commandes « Pour bien faire, il faut bien commencer », dit l’adage. Et autant dire que préparer un événement comme la Saint-Valentin nécessite une mobilisation des équipes au moins un mois à l’avance. « Je commence par un calcul rapide de ce que j’ai vendu l’année dernière et je me fie à ces chiffres pour les commandes », explique Corinne Morvan, gérante de Fleurs du Patio, boutique située à Rueil-Malmaison (92). « Les roses rouges à l’unité partent très vite, j’en prévois aussi pour les compositions, les bouquets ronds et les cœurs de roses. » La rose rouge reste la star de la Saint-Valentin malgré les tentatives de diversification. Il est aussi important de préparer ses commandes suffisamment tôt pour obtenir le meilleur prix de la part des fournisseurs. Le 14 février, la plupart des boutiques alignent leurs tarifs sur ceux de leurs fournisseurs, et la rose rouge unique peut être vendue 6,50 euros à cette période, contre 2,50 ou 3,50 euros le reste de l’année. Pour préparer ses commandes, Gilles Pavan, gérant de la boutique Au lilas blanc installée à Montauban (82) et dont la fréquentation est multipliée par cinq ou six ce jour, étudie aussi précisément les ventes de l’année précédente.

Le cœur de roses rouges, une valeur sûre (Interflora).

« Même si on ne sait jamais exactement comment les clients vont réagir », nuance-t-il. « Les choses varient beaucoup si la Saint-Valentin tombe en semaine ou le week-end. » Selon lui, il est également essentiel de commander ses produits pour s’assurer de la bonne qualité des fleurs. Les chaînes de transmission aident à anticiper. « Nous adressons en amont un sondage aux fleuInformations fleuristes n o 274

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ristes de notre réseau en leur présentant une sélection élargie de produits spécifiques à cette fête afin qu’ils puissent nous donner leur avis et nous aider à sortir la sélection finale », explique ainsi Fabrice Freixas, directeur commercial de Florajet. Vérifier son matériel « Souvent, nous effectuons des précommandes de manière à nous renseigner sur les tarifs car ils fluctuent beaucoup à cette période », ajoute Anaïs Coureau, co-gérante de la boutique Carré roses à Bordeaux (33). L’ensemble des professionnels interrogés insiste sur le fait qu’il est indispensable de proposer des produits adaptés, comme des roses unitaires joliment emballées ou des bouquets ronds avec réserve d’eau pour les clients pressés. Après avoir procédé aux commandes des végétaux, il est éga lement conseillé de bien vérifier son matériel. Feuillage, papier d’emballage, étiquettes du magasin, ruban adhésif… tout doit être passé en revue. Pour la Saint-Valentin, Gilles Pavan va même jusqu’à modifier l’agencement de son magasin afin que la circulation des employés et des clients se fasse plus facilement. « Nous mettons les plantes vertes plus en arrière car nous les vendons moins et privilégions nos variétés de roses », précise-t-il. Rien ne doit être laissé au hasard. Vases, contenants, soliflores, accessoires divers, doivent être adaptés et de circonstances. « Nous les repérons lors de salons pour nous démarquer, changer des produits que l’on a l’habitude de voir en cash chez les fournisseurs », explique Anaïs Coureau. Carré roses insiste également sur la

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nécessité de travailler la vitrine. « Une véritable mise en scène de notre savoir-faire et de notre personnalité, elle doit être attractive. » Communiquer grâce à la PLV Les chaînes de transmission mettent à votre dispo sition un dispositif de PLV pour communiquer auprès de vos clients et les inciter à commander à l’avance. « Le mois précédent la Saint-Valentin, nous mettons en avant dans notre newsletter les produits phares et les références que nos fleuristes adhérents peuvent consulter sur le site », détaille Mélodie Logan, directrice marketing de Téléfleurs. « Cette année, nous avons également envoyé des petites brochures dans lesquelles nous avons mis en évidence huit produits pour permettre aux fleuristes de passer leurs commandes. » De la même façon, l’Agitateur floral Renforcer ses équipes le jour J Pour ne pas trop faire attendre les clients ou honorer toutes vos livraisons, mieux vaut muscler un peu vos équipes et vous faire aider le jour J ou la semaine qui précède. Si la plupart des professionnels font appel à la solidarité familiale, nombreux sont ceux qui embauchent des salariés en “extra”, en contrat à durée déterminée (CDD) d’une ou plusieurs journées. Étudiants ou salariés confirmés, les petites annonces pour ce type de missions ne manquent pas, par exemple à Rungis. « Le plus intéressant est de faire appel à des personnes en apprentissage en CAP ou BP », explique Anaïs Coureau, co-gérante de la boutique Carré roses, à Bordeaux. « Cela permet d’avoir une vraie réciprocité dans l’échange. On peut parfois être surpris du professionnalisme et de la créativité de certains apprentis. » Attention ! Si vous employez des “extras”, soyez vigilants sur le respect du Code du travail et les déclarations d’embauches préalables. L’Urssaf est particulièrement active les jours de fêtes… Et les peines encourues pour travail dissimulé vont de plusieurs milliers d’euros à trois ans de prison ! Informations fleuristes n o 274

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envoie des éléments de PLV juste après les fêtes. « Nous n’imposons rien », nuance Thierry Chevallier, son directeur général. « L’idée est d’adresser un clin d’œil aux fleuristes pour qu’ils communiquent auprès de leurs clients autour de la Saint Valentin. » L’essentiel pour l’Agitateur floral est de proposer des produits d’appel rehaussés d’une touche artistique dans des budgets raisonnables. Pour Interflora, il est essentiel d’aider les fleuristes à préparer leurs commandes en amont à travers une PLV mettant en avant les produits. « Cette année encore, il faut faire des offres de prix très serrés, comme une rose unique dans un mini-vase », analyse Pascale Denain, responsable marketing produit floral. Tout doit donc être réfléchi en amont. « Le jour J, tout doit être prêt, il suffit de sourire et d’être le plus professionnel possible », conclut Anaïs Coureau.

1 La PLV doit permettre aux fleuristes de présenter les produits aux clients et de les orienter dans leurs choix (Agitateur floral).

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2 La communication auprès de ses fleuristes est un point capital (Téléfleurs).

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3 Il est essentiel de proposer des produits élégants pour de petits budgets (Interflora).

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Fleuristes

LES TENDANCES —

Atout cœurs Pour la Saint-Valentin, il y a mille et une façons de déclarer sa flamme, mais de préférence avec des fleurs. Pour agrémenter vos créations avec tout votre cœur, voici notre sélection de contenants et accessoires.

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— Par Véronique Cottier

Basique élégant chez Chinoh – Série de cache-pots en zinc ornés d’un motif cœur martelé. Disponible en rouge et en blanc. Nombreuses contenances disponibles. Prix HT : N. C.

Cœur de verre chez comingB – Vase sur pied en verre transparent. Disponible en trois tailles. Prix HT : PM (10 x 7 x 12,4 cm) 2,20 € ; MM (12 x 7 x 15 cm) 2,80 € ; GM (15 x 8 x 20 cm) 3,70 €.

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Mise en boîte chez Mat-Flor – Cœur ouvrable en céramique (ø 13 cm), à glisser dans un bouquet ou une composition pour y cacher un petit mot doux ou un présent. Existe en rouge ou en blanc. Prix HT : 2,80 €.

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Feux de l’amour au Jardin d’Ulysse – Photophore en verre camouflé par une feuille d’écorce de bouleau avec découpe en forme de cœur. Trois tailles disponibles. Prix HT : N. C.

Le cœur au bout du fil chez Sicamus – Cache-pot en céramique blanc orné d’un fil rouge formant un cœur à la base. Deux tailles disponibles. Prix HT : PM (ø 10 x H 10,5 cm) 2,65 € ; GM (ø 13 x 13 cm) 4,25 €.

Duo de cœurs par Le Comptoir – Set de deux cœurs “diamants” rouges à suspendre pour décorer votre boutique pour la Saint-Valentin (ø 50 cm). Prix HT : N. C.

Accroche-cœur chez Sicamus – Cœur en fil métal (20 x 25 cm) à suspendre tel quel ou à garnir de fleurs. Disponible en rouge, vert anis, fuchsia et orange. Prix HT : 2,15 €.

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Film “Juliette” de Clayrton’s – Polypropylène incolore imprimé de motifs cœurs rouges façon rubis, ourlés de fines volutes. Existe en 35 et 40 microns. Disponible en 60 cm et 80 cm de large sur 120 m de long. Prix HT : N. C.

Soliflore chez Penja – Cœur en osier avec son tube en verre transparent (H 28 cm) sur un présentoir en fer. Disponible en naturel ou en blanc. Prix HT : 2,20 €. Vendu par cinq à la couleur.

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Fleuristes pa s à pa s —

Passionnément

— Composition réalisée par Angeline Cochereau, À la fleur qui parle, à Tourcoing (59), pour Clayrton’s.

Les conseils de Clayrton’s → Emballage rapide qui donne tout de suite de la prestance à la rose. → Avec un rouleau de kraft vous pouvez réaliser 80 étuis. → Temps de réalisation : 4 minutes. → Difficulté : facile. → Prix de vente conseillé : N. C. Retrouvez d’autres réalisations sur www.clayrtons.com

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1 Fournitures : 1 rose à longue tige, une feuille de papier mousseline (Smooth) rouge, un rouleau de kraft duo gris/beige, ruban de fibre décorative (Mistral) bordeaux, agrafeuse, ruban adhésif et ciseaux. 2 Plier en deux la feuille de papier mousseline dans sa longueur, puis rabattre les pointes du haut. 3 Déposer la rose au centre. Rabattre le papier mousseline sur celle-ci et fixer avec de l’adhésif.

4 Couper un rectangle de kraft d’environ 80 x 50 cm et rabattre les pointes du haut. 5 Replier les bords du kraft vers l’intérieur. Rabattre les côtés du kraft comme pour le papier mousseline. 6 Couper une bande de ruban de fibre décorative d’environ 1 mètre. Nouer la base de l’emballage et fixer le reste de la longueur le long de l’étui. Le maintenir à l’aide de l’étiquette magasin et couper la pointe en biais.

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Le dossier

Contenants et emballages La créativité, un remède anti-crise La profession traverse une période difficile. L’automne a souvent été catastrophique pour les chiffres d’affaires, les finances sont au plus bas et le moral des fleuristes aussi. Pour faire des économies, le budget consacré aux contenants et emballages se réduit comme peau de chagrin depuis plusieurs mois. Les basiques, moins onéreux, sont privilégiés. Au détriment parfois de l’esthétique et au risque de sacrifier un élément marketing essentiel. Mais pour rompre avec la morosité des contenants passe-partout, des solutions peu coûteuses existent. Le moment est venu d’exploiter au mieux les talents créatifs.

— Par Anne Dory

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Un mauvais pari ? Mais rogner sur les coûts des contenants pour limiter les dépenses n’est pas nécessairement un bon calcul. Si l’aspect passe-partout des basiques fait leur force, ce sont aussi des produits très commerciaux et banals qui n’attirent

Sylvie di Martino, démonstratrice et fleuriste à Sennecey-le-Grand (71). « Quand j’ai commencé dans la fleuristerie, j’ai tout de suite constaté que les fleuristes ne savaient pas emballer. Il faut apprendre ! »

pas le regard s’ils ne sont pas valorisés et customisés. « Ce retour aux valeurs sûres est compréhensible, mais c’est dommage car cela ne pousse pas à la vente alors que c’est primordial en ce moment », regrette Béatrice Tinguely, p-dg de Mat-Flor. Il faut pouvoir offrir aux clients la possibilité de fonctionner par coup de cœur. En cette période de contraction du pouvoir d’achat, ces derniers poussent plus difficilement la porte des fleuristes, mais un produit bien mis en valeur en vitrine peut les amener à franchir le pas. « Si le fleuriste ne vend que du basique, il va être directement concurrencé par les jardineries », assure Béatrice Tinguely. Pour pouvoir proposer des contenants à bas prix comme le réclament les fleuristes, Mat-Flor importe tous ses produits, principalement de Chine. « Si l’on met un produit fabriqué en Europe à côté d’un autre importé, c’est le double du prix, poursuit-elle. Les fleuristes ne sont pas prêts à payer pour ça. » Aussi, pour convaincre les professionnels de la fleur que d’autres solutions existent dans le choix des contenants, Béatrice Tinguely a organisé un stand tendance sur le “fluo” (voir Informations Fleuristes n° 273, pages 48-49) lors du salon Novafleur, en octobre dernier. L’idée qu’un manque d’audace peut être pénalisant à terme est également partagée par Bertrand Petit, propriétaire de Carré Fleurs dans le 9 e arrondissement de Lyon. « Les contenants sont une part essentielle de notre marketing, c’est ce qui nous permet de nous démarquer de la concurrence », confie-t-il. Quasiment tous ses produits sont vendus avec des contenants dont le coût est intégré au prix final. Alors, malgré des mois très difficiles, il n’est pas question d’abaisser les exigences en termes d’esthétique.

« On peut trouver des produits qui sortent de l’ordinaire, avec une valeur ajoutée, à des prix très abordables. »

Bertrand Petit, propriétaire de Carré Fleurs à Lyon (69). « Pour les contenants, c’est comme pour les fleurs. Un produit doit être séduisant, sinon il se vend moins bien. » © DR

ela n’aura échappé à personne, la crise n’en finit pas et elle n’épargne pas les fleuristes. « Sur le mois d’octobre, on a fait presque 40 % de chiffre d’affaires en moins », confie Élisabeth Borel, propriétaire de Pollen de Fleurs, à Lyon (69). « Toute l’année a été difficile, mais un coup de frein comme ça, on n’avait jamais connu », poursuit la fleuriste. Et son cas n’a rien d’isolé. Alors, pour s’en sortir, Élisabeth Borel achète des fleurs en plus petite quantité et privilégie des espèces à longue tenue comme l’amaryllis ou le lys. Elle fait aussi des économies sur les fournitures. Contenants et emballages sont souvent les premiers postes de dépenses réduits par les fleuristes en ces temps difficiles, et pour faire des économies ils privilégient des articles plus simples. « Les clients se rabattent sur les basiques parce que ce sont des produits moins chers, c’est une tendance nette depuis un ou deux ans », confirme Stéphane Oualid, acheteur pour le Comptoir des Fleuristes et des Jardiniers à Rungis. La céramique et le verre sont les matériaux les plus demandés, dans des tons naturels (gris, beige, terracotta, verre translucide) qui peuvent être utilisés à n’importe quelle saison. « Mais attention, produit “basique” ne veut pas dire “produit de mauvaise qualité”, assure Stéphane Oualid. Aujourd’hui, on arrive à trouver des choses qui sortent de l’ordinaire, avec une valeur ajoutée, à des prix très abordables. » Ainsi, les articles en zinc, les petits seaux et les cache-pots de couleur fonctionnent très bien et sont peu onéreux.

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2 Petit seau en zinc Le Comptoir des Fleuristes. 3 Cache-pot en toile de jute Le Comptoir des Fleuristes.

4 Cache-pot en écorces Le Comptoir de Fleuristes.

Un luxe que s’autorise Carré Fleurs, notamment grâce à la facilité d’obtenir des prix de la part des fournisseurs. L’importance de la boutique permet en effet de faire de grosses commandes et ainsi de bénéficier des réductions qui ne sont pas accessibles à des magasins de taille plus modeste… Des solutions peu coûteuses La bonne nouvelle pour les fleuristes contraints de réduire leurs coûts, c’est qu’il existe des moyens d’arriver à un résultat original et peu

Tendance basique Le repli sur les basiques n’a pas échappé aux fournisseurs : cette année la mode est au naturel. Pour les cache-pots et les produits déco, la tendance est au métal. Les tons un peu foncés, cuivrés, fonctionnent très bien, mais c’est surtout la fibre qui l’emporte. La toile de jute, les pots en tissu, les produits agrémentés d’écorce et de bois ont le vent en poupe. Et pourquoi ne pas le faire soi-même ?

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Nicole Billant, démonstratrice et formatrice. « Il suffit souvent d’une cordelette ou d’un ruban pour agrémenter un produit simple. »

1 Contenant noir en céramique de Mat-Flor.

5 Cache-pot en céramique de Mat-Flor.

Le dossier

Béatrice Tinguely, p-dg de Mat-Flor. « Le passe-partout ne convainc pas les clients, il n’y pas d’achat d’impulsion s’il n’y a que du basique. »

onéreux à partir de contenants basiques. « La première chose, que l’on oublie parfois, c’est qu’il faut être créatif », explique Nicole Billant, démonstratrice et formatrice. Une des astuces est, bien sûr, d’assortir les fleurs au contenant et de customiser des produits basiques. « Il suffit souvent d’une cordelette ou d’un ruban pour agrémenter un produit simple », assure-t-elle. Elle conseille également de faire des semaines à thème : « on ne vit plus avec un stock important, mais on peut acheter un stock pour 10 jours ». Il s’agit ensuite de réaliser, dans ce laps de temps, toutes les compositions dans le même contenant et pourquoi pas, de proposer une promotion. « Si par exemple on part sur la base d’un contenant jaune, on peut travailler les compositions sur des tons jaunes, blancs et verts », explique-t-elle. Cela demande de glaner des idées. « Pour voir ce qui se fait nous parcourons les salons en France et aussi à l’international », confirme Bertrand Petit, de Carré Fleurs. Il faut aussi être inventif. « Je construis tous les supports moi-même, j’utilise

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Le dossier des boîtes de conserve, des pots en plastique que je récupère et que je recouvre d’éléments frais comme du sapin », explique Régis Blanrue, fleuriste à Saint-Dié-des-Vosges (88). Pour fixer ses compositions, il utilise des planches en bois de récupération, comme de la palette, qu’il recouvre de mousse ou de givre. « Cela permet d’obtenir des supports originaux, et pas coûteux voire même gratuits », affirme le fleuriste. Toutes ses bonnes idées ne lui sont pas venues de nulle part. Régis Blanrue a suivi une formation proposée par le Norvégien Tor Gundersen. « Dans les pays nordiques, les fleurs sont très chères, et on utilise très peu de fleurs fraîches dans les compositions. En revanche, on travaille beaucoup avec la laine, le carton, et tout est recyclé. »

« Les fêtes et leur préparation sont l’occasion de faire remonter un chiffre d’affaires en berne. »

Exploiter les ressources naturelles Pour tous les fleuristes qui vivent une fin d’année difficile, les fêtes et leur préparation sont en effet l’occasion de faire remonter un chiffre d’affaires en berne. « Cette année les clients ont besoin de rêver », remarque Sylvie di Martino, fleuriste à

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Régis Blanrue, fleuriste à Saint-Dié-des-Vosges (88). « C’est possible de tout construire soi-même, du contenant aux objets de décoration. »

Stéphane Oualid, acheteur pour le Comptoir des Fleuristes et des Jardiniers. « Du basique d’accord, mais avec une valeur ajoutée. Les clients ne veulent pas de produits passés. »

Savoir personnaliser « Il faut déterminer un thème unique pour la vitrine, s’affirmer dans un choix », explique Sylvie di Martino, démonstratrice. Il est important ensuite de le décliner dans les contenants et emballages. Si vous choisissez de faire une vitrine de Noël dans les tons rouges, achetez un kraft assorti. Et pourquoi ne pas agrémenter vos cachets-pots et emballages d’un bouton ou d’un ruban rouge ? En plus le tout pourra resservir pour la Saint-Valentin !

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1 Couronne

de l’avent par Sylvie di Martino : facile à faire soi-même sur une base de mousse et d’écorces ornée de pommes de pins, rondelles d’oranges séchées, et bâtonnets de bois flotté. À acheter : les bougies rouges et les sujets en terre cuite.

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pour bouquet rond, par Nicole Billant : deux carrés de kraft bicolore pliés puis agrafés entre eux et des perforations en forme de fleur. en cube de bois et fils de fer, par Régis Blanrue.

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3 Support

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Le dossier Sennecey-le-Grand (71) et formatrice en emballage. « Même en réduisant les moyens, il est possible de faire des choses attractives. Nous avons Dame Nature pour nous aider », assure-t-elle. Et la période de Noël est tout indiquée pour l’exploiter. Ramasser des feuilles mortes, des écorces ou des écailles de sapin ne coûte rien, si ce n’est une promenade dans les parcs ou dans les bois « Il suffit de tout bomber, de tout coller sur une vieille bouteille ou une veille boîte », explique la démonstratrice qui conseille, elle aussi, de miser sur le recyclage. Tout peut être utile : la toile de jute des sacs de pommes de terre, les chutes de tissu, les boutons. Le polystyrène peut aussi servir pour faire des boules de Noël sur lesquelles on collera de la laine ou du tissu. Jouer avec les basiques et toutes ces matières est chose aisée. « Si vous utilisez des contenants en

La récupération Créer demande du temps, mais surtout du matériel. Et pour que cela ne soit pas trop coûteux, pensez à la récupération. Exploitez les commerces voisins : un magasin de tissu pour récupérer des chutes, un cordonnier pour du cuir, un entrepôt pour des palettes et des cartons. Pensez aussi à conserver les pots en plastique des plantes que vous achetez, ils pourront servir de base pour vos contenants.

verre translucide, il faut penser à la laine, conseille Sylvie di Martino. On peut faire des collages intérieurs ou extérieurs, mais il faut utiliser de l’adhésif double face et pas de la colle chaude. » N’importe quel contenant peut être transformé en le trempant dans la colle à papier peint et servir de support à un patchwork. Il y a toutefois une règle d’or à respecter, c’est de ne pas mettre plus de trois éléments par contenant : « sinon ça devient fouillis », prévient la démonstratrice. L’emballage, un atout marketing « Mais tous ces efforts n’auront guère d’intérêt si les contenants ne sont pas vendus dans un bel emballage », constate Sylvie di Martino. Pour des raisons de budget, les fleuristes se sont recentrés sur le papier kraft et les feuilles de cellophane, au détriment d’emballages plus travaillés. Mais, là aussi, il y a des choses à faire. Un emballage très simple peut être agrémenté de manière à devenir chic. Une rondelle d’orange séchée agrafée avec une petite branche de sapin, une pièce en chocolat dans son papier doré glissée dans un emballage... Il faut penser à des petits signes distinctifs qui vont démarquer le fleuriste de la concurrence et marquer l’esprit du client. Alors tous à votre colle et à vos ciseaux, il y a mille choses à imaginer !

Composition de Sylvie di Martino : dans une coupe en verre, sur une base de graviers orange, un potiron, un épi de maïs et des rondelles d’orange séchées. Quatre fleurs fraîches, placées dans des soliflores rattachés à la composition par du fil de fer violet, viennent agrémenter cette nature morte.

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Services - Librairie

Inspirations BOUQUETS —

Flowers imagination Gillian Wheeler, fondatrice et directrice de l’Académie florale de Covent Garden à Londres, se révèle être une artiste pleine d’imagination et une designer qui sait utiliser une large palette de fleurs. Pour ses bouquets ou ses créations destinées à mettre en valeur d’autres arts, comme le ballet ou l’art du pliage de papier dans lequel excelle son mari et partenaire d’entraînement artistique Alan, ses choix expriment un charme classique et élégant. 156 pages, 28 x 28 cm, en anglais. Prix : 49,90 € - REF. : FLOIMA.

SURPRISES —

Hiroyuki Oka - Monographie Le design floral japonais se distingue souvent par son sens de la perfection et de la symétrie. Les créations de Hiroyuki Oka n’échappent pas à cette règle. Mais en plus de la finesse de son savoir-faire, cette jeune artiste florale est douée d’un grand sens de l’humour. Ainsi, à côté de compositions traditionnelles, cette première monographie captive par sa créativité, son originalité et l’esprit dessins animés destiné à amener une note conceptuelle et colorée surpassant la prévisibilité de la perfection pure. 96 pages, 28 x 28 cm, en anglais. Prix : 39,90 € - REF. : HIROMO.

TECHNIQUE —

Floral Art by Serguey Karpunin Le russe Sergey Karpunin est un homme aux multiples talents. Cette première monographie réunit des créations traditionnelles, des arrangements symétriques raffinés et d’autres inspirés du Pop Art. À l’aise aussi bien dans l’Ikebana minimaliste oriental, que dans un style occidental plus classique, c’est un technicien hors pair. Conseiller et juge de nombreux concours d’art floral, Serguey Karpunin influence toute une génération de fleuristes en herbe. Autant de raisons pour mettre en avant cette personnalité haute en couleur et ses œuvres éclectiques sous les feux de la rampe. 96 pages, 33 x 24,5 cm, en anglais. Prix : 39,90 € - REF. : FLOSER.

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CONTeMPOR AIN —

Japanese contemporary floral art Entouré de fleurs dès son plus jeune âge, devenir designer floral a été une évidence pour le Japonais Hideyuki Niwa. Il dirige aujourd’hui une société organisant des cérémonies de mariage dans les hôtels au Japon et à l’étranger. Avec son frère Sinji, il poursuit sa quête d’un nouveau type de décors floraux, en combinant les fleurs avec d’autres matériaux, d’où le nom de leur partenariat “Mélange”. Son style classique, linéaire et l’expression minimaliste avec un placement prudent de matières végétales, des caractéristiques par excellence de la conception esthétique japonaise wabi sabi, lui ont valu la feuille de bronze dans l’édition 2010/2011 et la feuille d’or dans l’édition 2012/2013 du prestigieux International Art de Stichting Kunstboek Floral. 96 pages, 33 x 24,5 cm, en anglais. Prix : 39,90 € - REF. : JAPFLO.

TA B L E —

Tischblumen Le grand livre du design floral pour la décoration de table. Du simple dîner en amoureux joliment fleuri au buffet pour les occasions officielles, richement décoré, cet ouvrage propose de nombreuses idées et suggestions pour rendre ces moments de convivialité les plus agréables possible. Les plus belles créations de l’équipe de Bloom de ces dernières années y sont réunies. Ce livre est une mine d’inspiration pour tout designer floral. Richement illustré, il offre une large palette artistique de projets à réaliser ou à soumettre à vos clients. 256 pages, 24 x 33,5 cm, en anglais et allemand, français et russe. Prix : 49 € - REF. : TISCHB.

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Services - Agenda Manifestations professionnelles Moinet&Fils → Nouvelle collection déco printemps. Du lundi 20 au vendredi 24 janvier 2014. → Showroom Saint-Valentin Du lundi 27 au vendredi 31 janvier 2014. → Semaine commerciale Saint-Valentin. Du lundi 3 au vendredi 7 février 2014. → Semaine commerciale Fête des Grands-mères. Du lundi 17 au vendredi 21 février 2014. → Salon du mariage. Du lundi 3 au vendredi 7 mars 2014. → Foire de printemps. Du lundi 24 au vendredi 28 mars 2014.

Salons Bisou → Du 11 au 13 janvier 2014, Palais des Expositions de Nice Tél. : 04 93 52 13 12 Email: info@bisou.com Internet : www.bisou.com Christmasworld → Du 24 au 28 janvier 2014, Parc des expositions de Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Internet : http:// christmasworld. messefrankfurt.com IPM Essen → Du 28 au 31 janvier

2014, au parc des expositions de Essen (Allemagne) Internet : www.ipm-essen.de

Salon international de l’Agriculture → Du 22 février au 2 mars 2014, Parc expo, Porte de Versailles, Paris. Internet : www. salon-agriculture.com

All4Home → Du 2 au 5 février 2014, Brussels Kart Expo Internet : www.all4home-fair.be Ambiente → Du 7 au 11 février 2014, Parc des expositions de Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Internet : www.ambiente. messefrankfurt.com

Les salons professionnels

Salon du Végétal → Du 18 au 20 février 2014, Parc des expositions d’Angers. Tél. : +33(0)2 41 79 14 17 Internet : www.salonduvegetal. com

Maison&Objet → Du 24 au 28 janvier 2014, Parc des expositions, Paris Nord-Villepinte. E-mail : info@maison-objet.com Internet : www.maison-objet.com

Renaud Distribution → Semaine commerciale sur le thème Avant-première collections printemps. Du lundi 20 au vendredi 24 janvier 2014.

Hexagone Rennes → Les 23 et 24 février 2014, Parc des expositions de Rennes-Bruz (hall 5). Tél. : +33(0)4 92 09 18 69 E-mail : info@hexagone.fr Internet : www.hexagone.fr Hexagone Bordeaux → Les 9 et 10 mars 2014, Parc des expositions de Bordeaux (hall 3). Tél. : +33(0)4 92 09 18 69 Internet : www.hexagone.fr Franchise expo → Du 23 au 26 mars 2014, Pavillon 2 et 3 de la porte de Versailles, Paris. Internet : www.franchiseparis.com

Sicamus → Du 6 au 25 janvier 2014 soldes d’hiver.

Hexagone Lyon → Les 14 et 15 septembre 2014, Parc des expositions de Lyon - Eurexpo (hall 6.1). Tél. : +33(0)4 92 09 18 69 Internet : www.hexagone.fr

Formation Vanda Formation → Du 31 mars au 2 avril 2014 séminaire mariage,au Château des trois fontaines, 84210 Pernes les Fontaines. Tél. : 06 07 94 17 25 (Céline Jouve) Email : contact@ vanda-formation.fr Internet : www. chateau3fontaines.com

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