Dossier de presse Saison culturelle Abbaye de l’Escaladieu Eté 2008 Après une première installation en haute vallée de Campan, un groupe de moines protégés par le Comte de Bigorre s’installe dans la vallée de l’Arros, plus hospitalière. Affiliés à l’ordre Cistercien, ordre monastique chrétien réformé apparu en 1098, ils construisent alors un véritable centre de vie monastique : l’Abbaye de l’Escaladieu (1160). Son nom vient de Scala Dei l’échelle vers Dieu. Invitation au pèlerin, il signifiait la halte, le repos dans la maison de Dieu. Signes de sa puissance établi au fil des siècles, l’Escaladieu aura fondé ou affilié huit abbayes « filles » en Espagne puis deux en Gascogne. L’ensemble architectural de l’abbaye de l’Escaladieu, classé monument historique, met en valeur l’harmonie des proportions et la pureté des lignes afin de répondre parfaitement au souci de recueillement des moines. Aucune décoration superflue n’ornemente ce site, mais les pierres de taille ont cependant été soigneusement agencées. L’acoustique y est ainsi remarquable et ne manque pas de séduire musiciens et spectateurs. Acquéreur de ce patrimoine en 1997, le Conseil Général des Hautes-Pyrénées y a entrepris un vaste programme de restauration. Devenu un lieu culturel agréable avec : - ses jardins où les visiteurs peuvent flâner mais aussi où les artistes y donnent représentation, - son église abbatiale qui, avec son acoustique exceptionnelle, accueille les concerts chaque été, - sa salle capitulaire, lieu de concerts, conférences et lecture, - son cloître (aujourd’hui disparu), lieu de concerts et spectacles.
La programmation culturelle Le Conseil Général des Hautes-Pyrénées souhaite l’Abbaye de l’Escaladieu comme un lieu de rencontres où artistes et grand public peuvent s’accaparer l’espace, les bâtiments, les jardins... L’Abbaye de l’Escaladieu est une vitrine pour de l’action culturelle départementale; une invitation aux artistes issus de tous les arts (chant, musiques, théâtre, cinéma, arts du cirque, lecture) à se produire dans ce lieu où l’espace dans son ensemble leur est dédié afin de partager des moments d’émotion et de plaisir avec les spectateurs. Et ils ne s’y trompent pas puisque le public, essentiellement touristique à cette époque, arrive bien avant le début des représentations afin de profiter du cadre. L’Abbaye de l’Escaladieu tire sa réputation de l’éclectisme de sa programmation :
Les artistes et compagnies sont pour partie locales. Ils adaptent leur dernières créations à l’Escaladieu qui est un lieu de diffusion largement apprécié par tous les professionnels du département : ARCAL, Cie Rosemonde Nomade, Cie Les
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Improsteurs, Cie Il est une fois, J.L. Manceau, Association Traverse,… leur permet d’avoir une vitrine de promotion pour leur spectacle.
La programmation estivale est aussi l’expression de partenariats traditionnels et privilégiés avec le concert d’ouverture du festival Piano Pic, la Toile Filante du Parvis, poésie et lecture avec la Malle d’Aurore.
Des talents extérieurs complètent cette programmation. Il s’agit généralement de compagnies ou groupes en tournée dans notre région et dont nous avons déjà pu apprécier les qualités : Théâtre de Feu de Mont de Marsan, Groupe Assurd d’Italie du Sud, Cie OPUS de Côte d’or.
Les journées du patrimoine sont l’occasion d’une visite libre ou commentée du site de l’Escaladieu. Les tables rondes animées par des artistes, des conférenciers et des acteurs locaux du patrimoine départemental y développent chaque année des thématiques liées au patrimoine : « patrimoine et création » en 2008.
Comme à l’accoutumée, la saison estivale s’achève avec l’ouverture des Concerts et spectacles d’Automne proposés par le Conseil Général des Hautes-Pyrénées qui sillonnent l’ensemble du département jusqu’en décembre. Cette année, il s’agit du Chœur Régional de Toulouse Midi Pyrénées, pour un concert de musique vocale des pays Baltes.
Horaires et tarifs Entrée Abbaye de l’Escaladieu :
adulte 3€ - groupe 2€ Gratuités : - de 16ans, étudiants, chômeurs Du 2 mai au 30 septembre tous les jours : 9h30-12h30 et 13h30-18h30 Du 1er octobre au 30 avril tous les jours sauf le mardi : 9h30-12h30 et 13h30-17h
Accès
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La programmation culturelle ∞ Exposition peintures et sculptures « Ecritures et civilisations » Alain Laborde et Kouass Bannerman Du samedi 28 juin au dimanche 28 septembre Lieu : tous les espaces Tarif : entrée de l ‘Abbaye L’exposition permettra de découvrir deux artistes contemporains qui ont travaillé sur le thème des langages et des écritures archaïques : grand formats, sculptures et acryliques. Alain Laborde Le travail d’Alain Laborde, artiste des Pyrénées Atlantique né en 1944, aborde les premières écritures et les dessins primitifs mais traite de l’ensemble des écritures jusqu’aux plus modernes. Son talent s’exprime pleinement lorsque son art fait ici référence au métissage des civilisations. « Une odyssée artistique en terre merveilleuse du mythe : vous êtes dans ce royaume inventé par le peintre Alain LABORDE. Du bois, du fer, des sables, de la poussière d’étoiles pour matériau. Des figures et des formes ; une forme sortie d’un bestiaire archaïque pour populations. Traces, empreintes, signes, calligraphies, fragments de mémoire : une écriture multiple, totémique, archéologique qui donne de la couleur aux mots et s’offre, sur la toile, comme un répertoire indéchiffrable d’alphabet. La mémoire ouverte des civilisations perdues. » Kouass Bannerman Né en 1956 à Cotonou au Bénin, Kouass Bannerman passe son enfance et son adolescence au Togo. Il voyage en Afrique de l’Ouest, avant de se fixer dans le sud-ouest de la France. Depuis 25 ans, il habite et travaille dans les Pyrénées, à Luz-Saint-Sauveur. Artiste autodidacte, son inspiration, tant pour la peinture que pour la sculpture, prend sa source dans ses racines africaines et se nourrit de ses questionnements sur l’homme, sur sa liberté étouffée par les prisons intérieures, et sur l’aliénation première de l’esprit et du corps. « Les écritures de mes toiles sont des tissus patinés d'impression dense, des signes où ressurgissent les mémoires des 1eres pensées humaines, des espaces où se nouent les désirs, les prisons et l'empreinte de nos multiples naissances. Mes sculptures sont les berceaux des premiers mondes, où l'homme tatoué, en quête de civilisation, offre ce qui l'enchaîne à l'espace intérieur qui réenchante son être. »
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∞ Exposition « La poésie pendant la Résistance » La Malle d’Aurore, Hautes-Pyrénées Du mardi 8 au mercredi 30 juillet Lieu : scriptorium Tarif : entrée de l’Abbaye Un grand moment de floraison poétique. La poésie dite de la Résistance a joué un rôle particulièrement important dans la floraison poétique des années trente à cinquante. Elle a été, dans des conditions difficiles d’un bâillonnement de l’expression, un instrument de vérité. La poésie durant la Résistance, c’est tout simplement la poésie française qui avait pris la détermination de ne pas se taire. Elle est devenue un chant national.
La Malle d’Aurore est une association pour la poésie vivante. Elle a déjà édité 15 recueils, organise des expositions et un grand nombre de lectures mises en scène. Causerie autour de l’exposition par René Trusses, poète « La poésie durant la Résistance » Mardi 8 juillet 16h30 L’arbre à poésie Un coin lecture proposé par la Médiathèque départementale Les après-midi des 8, 9, 15, 16, 22, 23, 29 et 30 juillet
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∞ Concert de musique traditionnelle « Chant polyphonique d’Italie du Sud » Groupe ASSURD Vendredi 4 juillet, 19h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : église abbatiale L’association Brancaleone présente ASSURD. Des femmes venues de Naples et du Sud de l’Italie, qui chantent et dansent le répertoire populaire du sud de l’Italie , accompagnées au tambourin, à l’accordéon diatonique, aux nacchere, les castagnettes traditionnelles en bois de citronnier, et surtout à la tammorra, le grand tambour sur cadre des pays du Vésuve. Des voix féminines d’une exceptionnelle amplitude au service d’une interprétation épurée, essentielle, qui révèle la nature profonde de ces chants et de ces danses : l’énergie tragique forgée autour du volcan, transcendant la misère et la fragilité de vivre, mais aussi l’exaltation exubérante et sensuelle de l’univers féminin et sa puissance émotionnelle, dont la fusion communicative embrase l’auditoire. Tammurriate, Tarantelle, Pizziche, ces musiques de transes, de séduction, de défi, mais aussi de commentaire social illustrent la vitalité remarquable des cultures issues du monde paysan et du prolétariat des vieux quartiers de Napoli. Transmises et régénérées depuis l’antiquité, riches de leur fonction libératrice, elles conservent tout leur potentiel créatif et d’intervention dans la société contemporaine. Artistes de renommée internationale, Cristina Vetrone, Lorella Monti, Enza Pagliara et Enza Prestia ont collaboré avec La Nuova Compagnia di Canto Popolare, Giovanna Marini, Daniele Sepe, Marco Paolini, E Zezi, Peppe Barra, Marcello Colasurdo, Art Ensemble of Chicago, Ater Balletto et Gulbenkian Ballet…
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∞ Concert : musique mise en scènes « Promenade en Bach » Association Rencontres et Cultures de l’Aure et du Louron Direction artistique : Anne Claude Gérard Jeudi 10 juillet, 19h, 8€, 4€50 (téraif réduit) Lieux : église abbatiale, capitulaire, jardins et cloître Combien de kilomètres Jean Sébastien Bach a-t-il bien pu parcourir à pied sur les routes allemandes ? Combien d’heures, combien de jours à méditer, à échafauder des structures musicales complexes ? Bach, durant ses jeunes années à Lüneburg, a plusieurs fois été jusqu’à Hambourg, pour s’imprégner de sa riche vie musicale. Puis plus tard, en poste à Arnstadt, il fait le voyage jusqu’à Lübeck pour rencontrer le maître Buxtehude. Pas moins de 400 kilomètres et douze jours de marche… Promenade en Bach propose aux spectateurs de se mettre dans les pas du jeune compositeur, et de suivre, en quelques étapes, le fil de son imagination musicale en alternant cantates, pièces instrumentales et scènes théâtrales. Les chanteurs, coméfiens et instrumentistes amateurs et professionnels regroupés autour de Jean Claude Gérard, flûte solo, reconnu dans le monde entier, revisite avec humour la musique et les textes de JS Bach. Cantate BWV 4 « Jesus lag in Todesbanden » Pour soprano, alto, ténor, basse, chœur, choeur d’enfants et ensemble instrumental Direction musicale : Anne-Claude Gérard Ensemble instrumentaux d’après J.S. Bach Direction : Virginie Culus Partita pour flûte seule BWV 1013, et un comédien Texte et mise en scène : Emmanuel Gérard J.S. Bach : Scènes de la vie quotidienne Atelier théâtre de l’Arcal Mise en scène : Hervé Carrère Cantate BWV 213 « Hercule à la croisée des chemins » Pour soprano, alto, ténor, basse, chœur et piano Direction musicale : Anne-Claude Gérard Mise en scène : Emmanuel Gérard
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∞ Cinéma nomade et chanson La Toile filante présentée par Le Parvis « Il était une fois la liberté » Lieu : extérieur Le Parvis Scène Nationale propose des projections de cinéma en plein air depuis 1995 et la célébration du centenaire du cinéma. Ces projections ont connu un tel succès que « La Toile Filante » est née un an plus tard. Cela fait maintenant plus de dix ans, et le succès ne se dément pas. Pour son dixième anniversaire, la Toile Filante 2005 avait réuni près de 4000 personnes. Le principe des projections en plein air a été poussé à un tel niveau de technicité que le festival peut se permettre d’être chaque jour dans un endroit différent, en reproduisant chaque jour la même qualité. Cette itinérance, dans la nature même du festival, permet de mettre en évidence le réseau Ciné-Parvis, qui fonctionne toute l’année et sert de « chemin » premier à la Toile Filante. On pourrait penser que le festival se contente d’implanter un écran et de projeter des films. Mais en réalité, la démarche consiste à valoriser les partenariats humains, parfois le caractère historique des lieux, ou tout simplement leur singularité. Chaque implantation fait l’objet d’une étude, et les sites choisis, la place de l’écran, l’accès et l’accompagnement du public sont autant de facteurs pris en compte. Mardi 15 juillet, 3€ 21h : accueil musical « La Rasbaia » personnages et tranches de vie au son d’airs de jazz et de rock 22h : Goodbye Bafana de Bille August (2007), 2h20, VO Afrique du Sud – 1968 Vingt-cinq millions de Noirs vivent sous la domination d'une minorité de quatre millions de Blancs. Sous le régime brutal de l'Apartheid imposé par le gouvernement du Parti National, les Noirs n'ont ni droit de vote, ni liberté de mouvement, ni le droit de posséder des terres, des entreprises ou même un logement, et ils n'ont pas accès à l'éducation. Déterminés à garder le pouvoir, les Blancs interdisent tout regroupement, association ou manifestation d'opposition ; ils obligent les leaders noirs à s'exiler ou les emprisonnent à vie sur Robben Island. James Gregory, un Afrikaner blanc typique, considère les Noirs comme des soushommes. Ayant grandi dans une ferme dans le Transkei, il a appris à parler le Xhosa dès son plus jeune âge. Cela fait de lui l'homme idéal pour devenir le gardien de prison chargé de surveiller Nelson Mandela et ses camarades sur Robben Island : il parlera leur langue et pourra les espionner à leur insu. Ce plan va cependant se retourner contre ceux qui l'ont conçu. Au contact de Mandela, Gregory commence à questionner le système de l'Apartheid et devient progressivement le défenseur d'une Afrique du Sud libre et démocratique. Jeudi 31 juillet, 3€ 21h : accueil musical « Tom Poisson » Ses chansons parlent simplement des bouffées d’enfance, d’histoires d’amour, des envies de partir et d’être « riche à millions ». 22h : soirée court-métrage « l’odeur délicieuse de la liberté » une sélection d’excellents documents clôture la Toile filante 2008.
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∞ Concert « Visions de l’Amen » (Olivier Messiaen) Michel Beroff et Marie Josée Jude, pianos/ Didier Sandre, comédien En partenariat avec le Festival Piano Pic Mercredi 16 juillet, 19h, 13€ Lieu : église abbatiale
Marie Josée Jude et Michel Beroff sont deux artistes français de renommée internationale. Ils abordent tous les répertoires mais excellent particulièrement dans la musique française du XXème siècle. Didier Sandre a participé aux grandes aventures du théâtre subventionné de ces vingt dernières années. En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur acteur pour "Madame de Sade" de Mishima, "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais et le "Soulier de Satin" de Claudel. En 1996 il a reçu le Molière du meilleur acteur pour le rôle d’Arthur Goring dans "Un Mari idéal" d’Oscar Wilde. Théâtre privé mais également cinéma et téléfilms lui permettent d’exprimer son talent. Passionné de musique, il participe à de nombreux concerts qui intègrent un récitant dans des oeuvres de répertoire (L'Histoire du Soldat – Stravinsky-Ramuz, Le Martyre de SaintSébastien – Debussy-d'Annunzio…) ou construits spécifiquement pour la scène (Une saison en enfer - Rimbaud-Liszt, Les liaisons dangereuses – Laclos-Scarlatti…) Il a travaillé ainsi avec l'Orchestre des Concerts Pasdeloup, l'Orchestre de Paris, l'Ensemble Inter-Contemporain, l'Orchestre de Poitou-Charentes, sous la direction de Pierre Boulez, Myung Wung Chung, David Robertson, Franz Brüggen, Sylvain Cambrelaing, JeanFrançois Heisser, Jean-Claude Pennetier etc… Il travaille également régulièrement avec des solistes tels que Abdel Rahman El Bacha, Alexandre Tharaud, Jeff Cohen, Pascal Rogé, Mathieu Papadiamandis, Jean-Marie Sénia ou des formations de musique de chambre telles que le Quatuor Ludwig ou Sine Nomine ou le baryton François Le Roux. Il e st Ch e val i er d es A rt s et L e t t r e s et Ch e val i er d an s l ' O rd r e N at i on al d u M é ri t e . Cette année est l'anniversaire du centenaire de la naissance de Messiaien. Compositeur français curieux de sonorités nouvelles, fasciné par le chant des oiseaux, il s’est inspiré de symboles religieux et mystiques. C’est par un immense crescendo que son œuvre, les Visions de l’Amen (1943), présente le « thème de la Création », sorte de choral qui reviendra ponctuer les sept mouvements de l’oeuvre. « Sept est le nombre parfait, dit Messiaen, la Création de six jours sanctifiée par le sabbat divin. » Sept fois Amen, sept sens différents de ce mot, pour une vaste fresque musicale évoquant le désir, l’agonie, les oiseaux et les astres… Réservations au 05.62.95.81.82 www.piano-pic.com
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∞ Lecture « De Georges Sand à Abdelkader Djemaï : un voyage dans les Pyrénées» lecture à voix haute de Florant, Théâtre des Deux Fleuves jeudi 24 juillet, 19h, entrée libre lieu : salle capitulaire ou scriptorium Au 19ème siècle, les Pyrénées sont devenues une destination à la mode grâce au mouvement romantique attiré par la nature sauvage. Elles ont inspiré bien des écrivains qui nous feront voyager de Tarbes à Saint Savin, de Lourdes à Bag,ères… Mais aussi et surtout de découvrir des pages superbes généralement inconnues ou méconnues.
∞ Lecture « on croit savoir» Charlotte Delbo par la Malle d’Aurore Mercredi 30 juillet, 19h, entrée libre lieu : salle capitulaire ou scriptorium
Charlotte Delbo est l’une de ces 230 femmes qui, dans le convoi du 24 janvier 1943, partirent de Compiègne pour Auschwitz. De cet enfer elle a ramené des courts récits et des poèmes portant à un grand degré de densité ; ils évoquent tour à tour la souffrance, les magnifiques solidarités pour ne pas succomber et aussi, pour les rescapés, la difficulté pour revenir et essayer de revivre.
∞ Journées du Patrimoine « Patrimoine et création » visite libre ou guidée de l’Abbaye de l’Escaladieu samedi 20 et dimanche 21 septembre, de 9h30 à 18h30, gratuit
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∞ Théâtre-musique « L’Esprit du Jazz» Cie Rosemonde Nomade (mise en scène Rosemonde Cathala) Et Quatuor Emile Parisien Composition musicale de Wynton Marsalis et Emile Parisien Samedi 9 août, 21h, 8€, 4€50 (tarif réduit) lieu : église abbatiale Formée d’artistes professionnels du spectacle vivant, la compagnie, installée dans les Hautes-Pyrénées, œuvre dans le domaine du théâtre et s’attache à promouvoir plus particulièrement le théâtre contemporain à travers l’écriture et la mise en scène. Sous la responsabilité de Rosemonde Cathala, sont abordées dans les spectacles des problématiques contemporaine au travers du rapport qui les lie à l’histoire qu’elle soit générale ou individuelle. LA question du pouvoir et de sa définition dans notre société en est l’axe principal.
Présenté lors du festival Jazz In Marciac 2008, ce spectacle est un hommage au grand musicien Thelonius Monk qui a touché la présence pure de l’Esprit du Jazz. Sous forme d’échanges entre Armstrong et Monk, l’histoire qui se déroule est celle du jazz et des musiciens qui l’ont écrite. Un soir de 1957 à New York, Louis Armstrong s’arrête au club du Five Spot où Thelonious Monk le grand prêtre du Be-Bop officie. Il découvre un Monk malade obsédé par un appel à la trompette que Mile Davis lui a lancé lors de l’enregistrement d’un morceau devenu célèbre : The Man I love dans la Chanson de Gershwin. Un échange s’engage alors entre les deux hommes, échange chargé du poids de l’Histoire du peuple noir américain. Les fantômes sont là, s’engouffrent dans la brèche que leur ouvre la folie de Monk et deviennent visibles. Spectres noirs et spectres blancs s’affrontent. Peu à peu, Monk s’enfonce dans son délire, derrière les musiciens blancs et la gérante du club, il voit les grandes figures du Jazz : Miles Davis, Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Chet Baker, Ornette Coleman, Armstrong…. Son conflit avec Miles Davis éclate. Pour lui Miles a tué le plus grand moment du Jazz… Il n’a pas compris que Monk avait touché la présence pure de l’Esprit du Jazz en étirant le thème de la Chanson vers le silence…
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∞ Théâtre - art de la rue Visite historico-botanico-humoristique Cie Il est une fois (B. Monforte) La compagnie « Il est une fois » est née en 1998 sous l’impulsion de trois amis d’enfance qui ont choisi de s’installer dans les Hautes-Pyrénées. Les deux premiers, Joël Saint Mézard et Anne Durand, sont des amoureux du spectacle, le troisième est un professionnel, comédien et metteur en scène, Bernard Monforte. Deux moines cisterciens de l’Abbaye de l’Escaladieu de la fin du 12ème siècle sont propulsés à notre époque pour y créer un jardin. Au rythme de la vie monastique, les visiteurs les accompagneront à travers l’histoire et les différents espaces de l’abbaye et croiseront des personnages qui hanteront peut-être les lieux.
Le petit répertoire Office des Phabricants d’Univers Singuliers Iconoclaste et jamais vraiment sérieux, le Conservatoire des Curiosités, se définit comme un musée fictif et itinérant des arts singuliers, et se propose de présenter une drôle de collection d’objets absurdes et astucieux issus du patrimoine inventif amateur. Une visite guidée, menée par Mr Bourdet et Mr Chon, spécialistes de l’anthropologie de la bricole, vous narre par le menu les origines et les circonstances de chaque invention, précise leur (utopique) mode d’emploi et évoque avec sourire le petit monde de leurs présumés auteurs. » Vous y découvrirez de véritables inventions offertes par des particuliers ou glanées sur les brocantes et les vide-greniers auxquelles s’ajoutent celles restaurés par le Conservatoire des Curiosités : La table à repasser les bas de pyjamas de la maison de retraite de la Guerche-sur-l’aubois, le piège à déferrer les chats de Mr Carnet, vétérinaire à Vic-des-Prés ou la machine à améliorer le vin bouchonné de Mr de Brouhin…
Mardi 12 août et mercredi 13 août, 18h, 12€50, 8€ (tarif réduit) Lieu : extérieur, disposition spéciale en cas de mauvais temps
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∞ Théâtre 19h : « Pelot, bandit de cœur » Cie des Improsteurs, mise en scène Natalia Beigbeder Lieu : extérieur, disposition spéciale en cas de mauvais temps avec Francis Ferrié, Eric Février, Yves Huet et Elsa Beigbeder
Vous aimez les opprimés qui se révoltent, les Robin des Bois français, les coups de pied au derrière des gendarmes, les belles gitanes mystérieuses, les histoires d'amour tragiques, les attaques de diligences, les curés qu'on rôtit le soir au coin du feu, les coups de pied au derrière des gendarmes, les préfets bafoués, les familles unies dans l'adversité, les jeunes vierges pas trop effarouchées, les voisins délateurs, l'aventure, l’action… Pour vous délecter des aventures légendaires d'un héros 100% bio, 100% historique, 100% bigourdan, Jean Lamon dit Pélot l'ainé! Légendaire bandit bigourdan qui défraya les chroniques au début du 19ème siècle. Bien que la pièce s'appuie sur une légende réécrite et volontairement décalée, la Compagnie des Improsteurs 100% pyrénéennes a senti la nécessité de redessiner le contexte culturel de ses origines. Cette pièce a été créée lors d’une résidence au Pari, à Tarbes en mai 2008 ponctuée d’expositions, animations et spectacles, ancrés dans les racines pyrénéennes et occitanes.
Conférence : 21h : Pelot, malandrin ou bandit d’honneur ? José Cubero, historien Cet historien et écrivain tarbais propose au cours d’une rencontre, de démêler le mythe de Pelot dans la mémoire collective et dans l’histoire. Cette conférence sur le véritable Pélot, et la naissance du mythe, ponctue cette semaine dédiée à notre histoire locale. Jeudi 21 août, 8€, 4,5€ (tarif réduit) théâtre + conférence
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∞ Théâtre « Fables et Contes de La Fontaine » Jean-Louis Manceau, comédien, Patrick Guinand, adaptation-mise en scène Jeudi 28 août, 19h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur ou salle capitulaire en cas de mauvais temps Les animaux ont-ils une âme ? Montaigne disait oui. Gassendi le sensualiste, l’inspirateur de Cyrano, disait oui. Descartes disait non. La Fontaine, courtisan habile, ne dit ni oui ni non, mais il les met en scène. Bêtes qui souvent se conduisent comme des hommes, et hommes qui encore plus souvent se conduisent comme des bêtes : nous restent 240 Fables et quelques Contes «osés », qu’il sera plus tard obligé de renier, et de nommer « infâmes ». Mais de fait, dans son bestiaire comme dans ses histoires à lire sous le manteau, La Fontaine n’aura finalement pour ambition proclamée que de divertir et de plaire, tout en faisant oeuvre d’éducation : édifier les esprits, aiguiser les sens, et mettre les rieurs de son côté. Le miracle est que ce divertissement de société, qui faisait les beaux jours du salon de Madame de la Sablière, protectrice du poète, soit devenu l’une des pierres angulaires de l’identité française. Beaucoup de ces animaleries sont connues, d’autres moins, les histoires humaines, disons plus charnelles, ou licencieuses, encore moins. Il vous en sera dit quelques-unes, comme si vous étiez invités au salon d’un beau parleur, festoyant en solitaire, moraliste l’après-midi, libertin le soir. Une sorte de conteur extravagant, un visionnaire emperruqué qui, avec les mots et les habits d’hier, entre allégories animalières et indécence policée, incarnant La Fontaine ou l’un de ses adeptes, nous rappellera quelques vérités et frivolités toujours bonnes à déguster, hier comme aujourd’hui. Jean Louis Manceau est un homme de théâtre, comédien, metteur en scène que l’on a souvent rencontré dans les Hautes-Pyrénées. Travaillant avec les plus grands metteurs en scène, il aime aussi partager avec de jeunes acteurs et des compagnies locales sont goût pour les textes d’auteur. On se souvient de sa présence dans les « chants de Maldoror » et son hommage au poète tarbais Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont. Patrick Guinand, metteur en scène de ces fables, l’a sollicité pour plusieurs rôles.
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∞ INSTALLATION /PERFORMANCE/MUSIQUE/VIDEO /LECTURE « 20h08 : Tangled Skein » Carte blanche à Traverse Samedi 6 septembre, 20h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur et église abbatiale Composée de membres originaires du département ou de nouveaux arrivants, l’association Traverse est un groupement de créateurs résidant dans les HautesPyrénées. En investissant l’espace et le quotidien des habitants d’une vallée, Traverse propose de créer des événements artistiques pluridisciplinaires : une inscription sensible et poétique dans le territoire des Hautes-Pyrénées. Traverse poursuit la décentralisation des activités artistiques en offrant une alternative aux lieux de diffusion institutionnels notamment en investissant des lieux atypiques, de vallée en vallée : rues, granges, gare,… Mêlant les époques et les territoires à travers la quête de différents personnages, Traverse souhaite questionner la place de nos frontières : intimes, sociales, institutionnelles… Le 6 septembre à 20H08, le Docteur Jules Crevaux tend son hamac en pleine forêt équatoriale, et relate dans son journal l’histoire du peuple Boni… A 20h23, l’anglais Henry Maynard, rentrant d’Italie, s’est perdu. Mathématicien bohème et musicien invérifiable, Maynard a d’ailleurs tout perdu : la géométrie, le fil, le sens... 20h31 : M. Nayrac découvre une partie inexplorée de sa propriété et mentionne dans son journal la présence de rôdeurs autour de l’Abbaye. 20h46 : Pour Sir Walter Raleigh, découvrant l’existence d’ Ewaipanoma au bord du fleuve Caora, s’éclaircit enfin le mystère de l’arc démesuré… Entre chiens et loups, entre divagations et explorations, nous invitons le public à déambuler aux alentours de l’abbaye afin de démêler les destins de ces personnages. Prévoir : chaussures de marche, vêtements chauds, tenue de pluie, lampe de poche et montre à l’heure.
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∞ Théâtre « Les plaisirs du Vin » Théâtre de Feu Dimanche 14 septembre, 17h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur
Invités du maître de maison, les spectateurs sont amenés à leur siège par l’intendante. Femme revêche « comme une sardine », dans une robe flamboyante, elle s’échine à faire bonne figure quand tout va à veau l’eau : dans les cuisines, rien n’est prêt et le marmiton est plus occupé à courir après la plantureuse soubrette qu’à préparer le repas des hôtes. Pour faire patienter ses invités, l’intendante plonge à grandes goulées dans la genèse du vin et de la vigne, racine envoyée par la main divine pour soulager les peines de Noé après sa longue et périlleuse croisière. Dans un décor clair-obscur où la lumière vient uniquement de la table, les trois personnages chantent, dansent, crient, murmurent, s’attirent et se repoussent. De la Commedia Dell’arte assaisonnée au baroque, le tout relevé par une pincée de théâtre contemporain. Amour et gastronomie se mêlent dans des libations sensorielles, le vin devint une femme que le marmiton déshabille avec douceur… Le théâtre de Feu de Mont de Marsan signe là un spectacle à consommer sans modération. Textes de Gérard Levoyer, Saint-Amand, Scarron, Molière… Musiques de Jean Baptiste Lully, Gabriel Bataille et Benigne de Bacilly Mise en scène Aurélia Bartolomé et Olivier Suaud Comédiens : Aurélia Bartolomé, « commedia », danse Lisandro Nesis, chanteur Laurence Niedzwiecki, actrice
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∞ Concert Ouverture des concerts et spectacles d’automne Musique vocale des pays baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) Dimanche 28 septembre, 17h, 12€50, 8€ (tarif réduit) Lieu : église abbatiale L’Estonie tout comme la Lituanie présente la particularité d’un grand attachement aux traditions et une pratique très développée du chant choral. L’ensemble de ces œuvres, qu’elles soient sacrées ou profanes, est caractérisée par une simplicité d’expression voulue par leurs compositeurs (dont on connaît Arvo, Pärt ou Edward Grieg) pour en faciliter l’écoute par le public. Les traditions plutôt protestantes (Estonie) ou catholiques (Lituanie) sont facilement perceptibles dans les pièces sacrées. Chœur de Toulouse Midi-Pyrénées Direction artistique François TERRIEUX – Chef de chœur assistant William HEDLEY En 1982, le Ministère de la Culture suscite la création des premiers grands choeurs amateurs, partenaires des orchestres nationaux de région. C'est ainsi que naît, à l'initiative de Michel Plasson, le Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées - Choeur Régional, partenaire privilégié de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qui le sollicite dès lors pour participer à des oratorios et des oeuvres symphoniques. Trois directeurs musicaux se sont succédés depuis sa création : José Aquino de 1982 à 1995, Alix Bourbon de 1996 à 1999, François Terrieux depuis septembre 1999. Le Choeur Régional, association Loi 1901, a pour mission de développer le répertoire choral et de le diffuser dans toute la région Midi-Pyrénées. Ses choristes sont encouragés et aidés à suivre une formation régulière. Dans ce cadre, le Choeur de Toulouse MidiPyrénées collabore avec l'Atelier Régional de Pratiques musicales Amateurs (ARPA). Fondamentalement centré sur un répertoire classique, il n’hésite pas à aller vers d’autres musiques, créations contemporaines, ou même à mener un travail original avec un compositeur africain… le chœur de Toulouse se produit autant dans des concerts d’envergure nécessitant plus de quatre vingt choristes, que dans des concerts à effectif réduit a cappella ou accompagnés de petites formations instrumentales, concerts avec orgue.
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∞ Lecture « De Georges Sand à Abdelkader Djemaï : un voyage dans les Pyrénées» lecture à voix haute de Florant, Théâtre des Deux Fleuves jeudi 24 juillet, 19h, entrée libre lieu : salle capitulaire ou scriptorium Au 19ème siècle, les Pyrénées sont devenues une destination à la mode grâce au mouvement romantique attiré par la nature sauvage. Elles ont inspiré bien des écrivains qui nous feront voyager de Tarbes à Saint Savin, de Lourdes à Bag,ères… Mais aussi et surtout de découvrir des pages superbes généralement inconnues ou méconnues.
∞ Lecture « on croit savoir» Charlotte Delbo par la Malle d’Aurore Mercredi 30 juillet, 19h, entrée libre lieu : salle capitulaire ou scriptorium
Charlotte Delbo est l’une de ces 230 femmes qui, dans le convoi du 24 janvier 1943, partirent de Compiègne pour Auschwitz. De cet enfer elle a ramené des courts récits et des poèmes portant à un grand degré de densité ; ils évoquent tour à tour la souffrance, les magnifiques solidarités pour ne pas succomber et aussi, pour les rescapés, la difficulté pour revenir et essayer de revivre.
∞ Journées du Patrimoine « Patrimoine et création » visite libre ou guidée de l’Abbaye de l’Escaladieu samedi 20 et dimanche 21 septembre, de 9h30 à 18h30, gratuit
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∞ Théâtre-musique « L’Esprit du Jazz» Cie Rosemonde Nomade (mise en scène Rosemonde Cathala) Et Quatuor Emile Parisien Composition musicale de Wynton Marsalis et Emile Parisien Samedi 9 août, 21h, 8€, 4€50 (tarif réduit) lieu : église abbatiale Formée d’artistes professionnels du spectacle vivant, la compagnie, installée dans les Hautes-Pyrénées, œuvre dans le domaine du théâtre et s’attache à promouvoir plus particulièrement le théâtre contemporain à travers l’écriture et la mise en scène. Sous la responsabilité de Rosemonde Cathala, sont abordées dans les spectacles des problématiques contemporaine au travers du rapport qui les lie à l’histoire qu’elle soit générale ou individuelle. LA question du pouvoir et de sa définition dans notre société en est l’axe principal.
Présenté lors du festival Jazz In Marciac 2008, ce spectacle est un hommage au grand musicien Thelonius Monk qui a touché la présence pure de l’Esprit du Jazz. Sous forme d’échanges entre Armstrong et Monk, l’histoire qui se déroule est celle du jazz et des musiciens qui l’ont écrite. Un soir de 1957 à New York, Louis Armstrong s’arrête au club du Five Spot où Thelonious Monk le grand prêtre du Be-Bop officie. Il découvre un Monk malade obsédé par un appel à la trompette que Mile Davis lui a lancé lors de l’enregistrement d’un morceau devenu célèbre : The Man I love dans la Chanson de Gershwin. Un échange s’engage alors entre les deux hommes, échange chargé du poids de l’Histoire du peuple noir américain. Les fantômes sont là, s’engouffrent dans la brèche que leur ouvre la folie de Monk et deviennent visibles. Spectres noirs et spectres blancs s’affrontent. Peu à peu, Monk s’enfonce dans son délire, derrière les musiciens blancs et la gérante du club, il voit les grandes figures du Jazz : Miles Davis, Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Chet Baker, Ornette Coleman, Armstrong…. Son conflit avec Miles Davis éclate. Pour lui Miles a tué le plus grand moment du Jazz… Il n’a pas compris que Monk avait touché la présence pure de l’Esprit du Jazz en étirant le thème de la Chanson vers le silence…
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∞ Théâtre - art de la rue Visite historico-botanico-humoristique Cie Il est une fois (B. Monforte) La compagnie « Il est une fois » est née en 1998 sous l’impulsion de trois amis d’enfance qui ont choisi de s’installer dans les Hautes-Pyrénées. Les deux premiers, Joël Saint Mézard et Anne Durand, sont des amoureux du spectacle, le troisième est un professionnel, comédien et metteur en scène, Bernard Monforte. Deux moines cisterciens de l’Abbaye de l’Escaladieu de la fin du 12ème siècle sont propulsés à notre époque pour y créer un jardin. Au rythme de la vie monastique, les visiteurs les accompagneront à travers l’histoire et les différents espaces de l’abbaye et croiseront des personnages qui hanteront peut-être les lieux.
Le petit répertoire Office des Phabricants d’Univers Singuliers Iconoclaste et jamais vraiment sérieux, le Conservatoire des Curiosités, se définit comme un musée fictif et itinérant des arts singuliers, et se propose de présenter une drôle de collection d’objets absurdes et astucieux issus du patrimoine inventif amateur. Une visite guidée, menée par Mr Bourdet et Mr Chon, spécialistes de l’anthropologie de la bricole, vous narre par le menu les origines et les circonstances de chaque invention, précise leur (utopique) mode d’emploi et évoque avec sourire le petit monde de leurs présumés auteurs. » Vous y découvrirez de véritables inventions offertes par des particuliers ou glanées sur les brocantes et les vide-greniers auxquelles s’ajoutent celles restaurés par le Conservatoire des Curiosités : La table à repasser les bas de pyjamas de la maison de retraite de la Guerche-sur-l’aubois, le piège à déferrer les chats de Mr Carnet, vétérinaire à Vic-des-Prés ou la machine à améliorer le vin bouchonné de Mr de Brouhin…
Mardi 12 août et mercredi 13 août, 18h, 12€50, 8€ (tarif réduit) Lieu : extérieur, disposition spéciale en cas de mauvais temps
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∞ Théâtre 19h : « Pelot, bandit de cœur » Cie des Improsteurs, mise en scène Natalia Beigbeder Lieu : extérieur, disposition spéciale en cas de mauvais temps avec Francis Ferrié, Eric Février, Yves Huet et Elsa Beigbeder
Vous aimez les opprimés qui se révoltent, les Robin des Bois français, les coups de pied au derrière des gendarmes, les belles gitanes mystérieuses, les histoires d'amour tragiques, les attaques de diligences, les curés qu'on rôtit le soir au coin du feu, les coups de pied au derrière des gendarmes, les préfets bafoués, les familles unies dans l'adversité, les jeunes vierges pas trop effarouchées, les voisins délateurs, l'aventure, l’action… Pour vous délecter des aventures légendaires d'un héros 100% bio, 100% historique, 100% bigourdan, Jean Lamon dit Pélot l'ainé! Légendaire bandit bigourdan qui défraya les chroniques au début du 19ème siècle. Bien que la pièce s'appuie sur une légende réécrite et volontairement décalée, la Compagnie des Improsteurs 100% pyrénéennes a senti la nécessité de redessiner le contexte culturel de ses origines. Cette pièce a été créée lors d’une résidence au Pari, à Tarbes en mai 2008 ponctuée d’expositions, animations et spectacles, ancrés dans les racines pyrénéennes et occitanes.
Conférence : 21h : Pelot, malandrin ou bandit d’honneur ? José Cubero, historien Cet historien et écrivain tarbais propose au cours d’une rencontre, de démêler le mythe de Pelot dans la mémoire collective et dans l’histoire. Cette conférence sur le véritable Pélot, et la naissance du mythe, ponctue cette semaine dédiée à notre histoire locale. Jeudi 21 août, 8€, 4,5€ (tarif réduit) théâtre + conférence
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∞ Théâtre « Fables et Contes de La Fontaine » Jean-Louis Manceau, comédien, Patrick Guinand, adaptation-mise en scène Jeudi 28 août, 19h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur ou salle capitulaire en cas de mauvais temps Les animaux ont-ils une âme ? Montaigne disait oui. Gassendi le sensualiste, l’inspirateur de Cyrano, disait oui. Descartes disait non. La Fontaine, courtisan habile, ne dit ni oui ni non, mais il les met en scène. Bêtes qui souvent se conduisent comme des hommes, et hommes qui encore plus souvent se conduisent comme des bêtes : nous restent 240 Fables et quelques Contes «osés », qu’il sera plus tard obligé de renier, et de nommer « infâmes ». Mais de fait, dans son bestiaire comme dans ses histoires à lire sous le manteau, La Fontaine n’aura finalement pour ambition proclamée que de divertir et de plaire, tout en faisant oeuvre d’éducation : édifier les esprits, aiguiser les sens, et mettre les rieurs de son côté. Le miracle est que ce divertissement de société, qui faisait les beaux jours du salon de Madame de la Sablière, protectrice du poète, soit devenu l’une des pierres angulaires de l’identité française. Beaucoup de ces animaleries sont connues, d’autres moins, les histoires humaines, disons plus charnelles, ou licencieuses, encore moins. Il vous en sera dit quelques-unes, comme si vous étiez invités au salon d’un beau parleur, festoyant en solitaire, moraliste l’après-midi, libertin le soir. Une sorte de conteur extravagant, un visionnaire emperruqué qui, avec les mots et les habits d’hier, entre allégories animalières et indécence policée, incarnant La Fontaine ou l’un de ses adeptes, nous rappellera quelques vérités et frivolités toujours bonnes à déguster, hier comme aujourd’hui. Jean Louis Manceau est un homme de théâtre, comédien, metteur en scène que l’on a souvent rencontré dans les Hautes-Pyrénées. Travaillant avec les plus grands metteurs en scène, il aime aussi partager avec de jeunes acteurs et des compagnies locales sont goût pour les textes d’auteur. On se souvient de sa présence dans les « chants de Maldoror » et son hommage au poète tarbais Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont. Patrick Guinand, metteur en scène de ces fables, l’a sollicité pour plusieurs rôles.
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∞ INSTALLATION /PERFORMANCE/MUSIQUE/VIDEO /LECTURE « 20h08 : Tangled Skein » Carte blanche à Traverse Samedi 6 septembre, 20h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur et église abbatiale Composée de membres originaires du département ou de nouveaux arrivants, l’association Traverse est un groupement de créateurs résidant dans les HautesPyrénées. En investissant l’espace et le quotidien des habitants d’une vallée, Traverse propose de créer des événements artistiques pluridisciplinaires : une inscription sensible et poétique dans le territoire des Hautes-Pyrénées. Traverse poursuit la décentralisation des activités artistiques en offrant une alternative aux lieux de diffusion institutionnels notamment en investissant des lieux atypiques, de vallée en vallée : rues, granges, gare,… Mêlant les époques et les territoires à travers la quête de différents personnages, Traverse souhaite questionner la place de nos frontières : intimes, sociales, institutionnelles… Le 6 septembre à 20H08, le Docteur Jules Crevaux tend son hamac en pleine forêt équatoriale, et relate dans son journal l’histoire du peuple Boni… A 20h23, l’anglais Henry Maynard, rentrant d’Italie, s’est perdu. Mathématicien bohème et musicien invérifiable, Maynard a d’ailleurs tout perdu : la géométrie, le fil, le sens... 20h31 : M. Nayrac découvre une partie inexplorée de sa propriété et mentionne dans son journal la présence de rôdeurs autour de l’Abbaye. 20h46 : Pour Sir Walter Raleigh, découvrant l’existence d’ Ewaipanoma au bord du fleuve Caora, s’éclaircit enfin le mystère de l’arc démesuré… Entre chiens et loups, entre divagations et explorations, nous invitons le public à déambuler aux alentours de l’abbaye afin de démêler les destins de ces personnages. Prévoir : chaussures de marche, vêtements chauds, tenue de pluie, lampe de poche et montre à l’heure.
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∞ Théâtre « Les plaisirs du Vin » Théâtre de Feu Dimanche 14 septembre, 17h, 8€, 4€50 (tarif réduit) Lieu : extérieur
Invités du maître de maison, les spectateurs sont amenés à leur siège par l’intendante. Femme revêche « comme une sardine », dans une robe flamboyante, elle s’échine à faire bonne figure quand tout va à veau l’eau : dans les cuisines, rien n’est prêt et le marmiton est plus occupé à courir après la plantureuse soubrette qu’à préparer le repas des hôtes. Pour faire patienter ses invités, l’intendante plonge à grandes goulées dans la genèse du vin et de la vigne, racine envoyée par la main divine pour soulager les peines de Noé après sa longue et périlleuse croisière. Dans un décor clair-obscur où la lumière vient uniquement de la table, les trois personnages chantent, dansent, crient, murmurent, s’attirent et se repoussent. De la Commedia Dell’arte assaisonnée au baroque, le tout relevé par une pincée de théâtre contemporain. Amour et gastronomie se mêlent dans des libations sensorielles, le vin devint une femme que le marmiton déshabille avec douceur… Le théâtre de Feu de Mont de Marsan signe là un spectacle à consommer sans modération. Textes de Gérard Levoyer, Saint-Amand, Scarron, Molière… Musiques de Jean Baptiste Lully, Gabriel Bataille et Benigne de Bacilly Mise en scène Aurélia Bartolomé et Olivier Suaud Comédiens : Aurélia Bartolomé, « commedia », danse Lisandro Nesis, chanteur Laurence Niedzwiecki, actrice
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∞ Concert Ouverture des concerts et spectacles d’automne Musique vocale des pays baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) Dimanche 28 septembre, 17h, 12€50, 8€ (tarif réduit) Lieu : église abbatiale L’Estonie tout comme la Lituanie présente la particularité d’un grand attachement aux traditions et une pratique très développée du chant choral. L’ensemble de ces œuvres, qu’elles soient sacrées ou profanes, est caractérisée par une simplicité d’expression voulue par leurs compositeurs (dont on connaît Arvo, Pärt ou Edward Grieg) pour en faciliter l’écoute par le public. Les traditions plutôt protestantes (Estonie) ou catholiques (Lituanie) sont facilement perceptibles dans les pièces sacrées. Chœur de Toulouse Midi-Pyrénées Direction artistique François TERRIEUX – Chef de chœur assistant William HEDLEY En 1982, le Ministère de la Culture suscite la création des premiers grands choeurs amateurs, partenaires des orchestres nationaux de région. C'est ainsi que naît, à l'initiative de Michel Plasson, le Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées - Choeur Régional, partenaire privilégié de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qui le sollicite dès lors pour participer à des oratorios et des oeuvres symphoniques. Trois directeurs musicaux se sont succédés depuis sa création : José Aquino de 1982 à 1995, Alix Bourbon de 1996 à 1999, François Terrieux depuis septembre 1999. Le Choeur Régional, association Loi 1901, a pour mission de développer le répertoire choral et de le diffuser dans toute la région Midi-Pyrénées. Ses choristes sont encouragés et aidés à suivre une formation régulière. Dans ce cadre, le Choeur de Toulouse MidiPyrénées collabore avec l'Atelier Régional de Pratiques musicales Amateurs (ARPA). Fondamentalement centré sur un répertoire classique, il n’hésite pas à aller vers d’autres musiques, créations contemporaines, ou même à mener un travail original avec un compositeur africain… le chœur de Toulouse se produit autant dans des concerts d’envergure nécessitant plus de quatre vingt choristes, que dans des concerts à effectif réduit a cappella ou accompagnés de petites formations instrumentales, concerts avec orgue.
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