Hors Série Solidaire by Magazine INFOSNEWS

HANDICAP

LA PLAGNE

HORS - SÉRIE

RAMASSAGE

A P I C U L T U R E

PROTECT OUR WINTERS

MAGAZINE SOLIDAIRE DES INITIATIVES EN TARENTAISE QUI MONTRENT LE BON CHEMIN...

GEORGES MAUDUIT M É R I B E L

TRI bourg saint maurice COUP DE POUCE

VALLÉES VA I N C R E L A M U C O V I S C I D O S E

VIRADES DE L’ESPOIR

ECOMOVE VAL D’ISÈRE

LA TARENTAISE DE DEMAIN

Contre la sclérose en plaques

ASSOCIATION

AIDE EN ALBANIE

COURCHEVEL

DON CETA DU SANG BELLEville POW

ELISE RECYCLAGE

LONGUE ROUTE

TARENTAISE

MONTAGNE PROPRE

BRANCHÉE BOURG SAINT MAURICE

MAN OF THE DAY

AVANCER ENSEMBLE

EMMAÜS

TREE 6 C LO P E

MOÛTIERS

ÉTOILES DES NEIGES

ANTENNE

DES MALADES

L’École DE LA SLA Bleue

LA SAPAUDIA COLIBRIS

MOUVEMENT

ALBERTVILLE

SOLIDARITÉ • SANTÉ • ENVIRONNEMENT

LE SPÉCIALISTE DU SKI À COURCHEVEL, DEPUIS 1947 SKI ET MODE /// VENTE ET LOCATION

COURCHEVEL 1850 +33 (0)4 79 08 26 41 www.jeanblancsports.com

- Sommaire DANS LE BON SENS ! Ce sentiment de foncer dans un mur devient de plus en plus fort et le monde semble enfin réagir. C’est certainement un peu tard… mais cela ne veut pas dire qu’il faut fermer les yeux et attendre le pire.En Tarentaise, bon nombre d’acteurs engagés l’ont déjà compris et œuvrent pour corriger le tir. C’est pour saluer leurs initiatives que nous les mettons en lumière dans ce numéro, en espérant susciter de nouvelles vocations. Plus nous serons engagés, plus les résultats seront rapides. Nous pouvons encore améliorer les choses et relever la tête par des dons, de l’investissement personnel, un nouveau comportement de consommation… n’attendons pas les autres pour corriger dès maintenant en nous ce qui est vital pour tous. Un grand MERCI à nos partenaires sans lesquels ce magazine gratuit et solidaire n’aurait pu être réalisé. Bonne prise de conscience à tous.

Hors série

INFOSNEWS 73 350 Montagny Chef Lieu +33 (0)4 79 410 410

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SOLIDARITÉ

Tarentaise Branchée À vos dons ! Événements solidaires Une mission au Liban

Courchevel en Albanie Coup de Pouce Les Saintexupériens

10 12 14

La Sapaudia Équi-libre Don du sang Georges Mauduit contre la SEP Longue route des malades de la SLA

28 30 32 34 36

SANTÉ 16 Vaincre la mucoviscidose 18 Étoiles des Neiges 20 Antenne Handicap 24 Travail et handicap : handi-dameur 26 Autisme : L’École Bleue

ENVIRONNEMENT 38 40 42 44 46 47 48

Éditeur

SARL INFOSNEWS Siren 818 149 395

Impression

Lorraine Graphic

Ramassage des déchets Protect our winters Les Menuires et POW CETA Savoie Tree6clope GSI se mobilise pour l’environnement Septième Continent

Directeur des éditions Gaëtan B.

Coordination

Rédaction Johanne B. Mathilde O.

Aurélie D.

Recyclage matériel de glisse Vivre en Tarentaise Ecomove ELISE Ferme vagabonde des Fendaillous Mouvement Colibris Tarentaise de demain

Graphisme Publicité Johanne B. Elisabeth G. Maëva L.

Gaëtan B. Sabrina M. Romain C.

49 50 51 52 54 55 56

Ont contribué à ce numéro

Céline L. Géraldine V.

WASTE SORTING IS NOT FOR MARMOTS !

i seperate my rubbish, even on holidays

Tous les produits Infosnews s'intègrent dans une démarche éco-responsable, respectueuse de l'environnement.

En vacances aussi, je trie mes dÉchets

Réalisation : Lauriane Miara

le tri sÉlectif, c’est pas pour les marmottes !

SOLIDARITÉ

eé h c n a r B e is ta n e r a -T ociations engagées Objectif :Recenser

les ass

BRANCHEZ-VOUS ! Tarentaise Branchée, c'est l'association qu'il faut connaître pour tout savoir sur les démarches éco-responsables, citoyennes et solidaires en Tarentaise. Explications avec Sabrina, à l'origine de ce projet rassemblant associations, producteurs, collectivités, habitants et consommateurs autour d'une idée commune : il est encore possible de relever les défis environnementaux, sociaux et économiques actuels, alors, faisons-le ! Céline L.

QUELLE EST L'ORIGINE DE TARENTAISE BRANCHÉE ? Depuis de nombreuses années, je m'engage dans différents domaines de solidarité. Arrivée en 2004 en Savoie, j'ai voulu retrouver en Tarentaise une dynamique militante et associative. Elle me semblait un peu moins présente ici, je me suis dit que c'était sans doute parce que c'était moins visible et non pas parce que c'était inexistant. Alors au gré des rencontres, l'idée de Tarentaise Branchée est née. Au départ, on est parti sur un simple site internet qui recensait les producteurs en cycle court. On a eu pas mal de retours sur cet outil de référencement. Du coup, je me suis rendue compte qu'il y avait une attente et au même moment, un fond européen est apparu pour aider des structures en milieu rural qui vont vers la vitalité sociale. On l'a sollicité en 2016 et on l'a eu ! Du coup, on a pu budgéter un site pro, une charte graphique, un salariat à mi-temps... pour faire progresser l'association. Aujourd'hui, c'est toujours un site de référencement, mais c'est aussi une dynamique collective de territoire avec différentes propositions comme des ateliers, conférences, réflexions... QUEL EST LE BUT DE L'ASSOCIATION ? Elle va chercher les bons plans et bonnes astuces du territoire : petits producteurs, associations, informations... On recense tout cela sur notre site, et l'idée est de le faire rayonner. Notre info recueillie, on va en faire une chronique sur Radio Altitude, une newsletter, la diffuser dans les médias... pour que l'habitant soit au courant des solutions qui existent par exemple pour recycler ses appareils ménagers, pour consommer local, etc.

QUELLES SONT LES STRUCTURES RECENSÉES SUR LE SITE ? Ce sont des associations (Colibris, Tarentaise de Demain...), des producteurs locaux (miel, bière, pâtes...), des structures de l'économie sociale et solidaire (Festival des Solidarités, petits frères des Pauvres...), les services environnement et culture des collectivités territoriales (Rezo Pouce pour l'écomobilité...). Nous avons aussi une partie agenda pour présenter le calendrier des événements eco-responsables.

ée est de brancher id l’ s, né er nc co us to On est ancer ensemble. la Tarentaise et d’av QUEL EST LE MESSAGE PRINCIPAL DE L'ASSOCIATION ? Il y a des habitants en Tarentaise qui se fédèrent et se mobilisent, ce qui serait bien c'est que le dialogue soit encore plus présent entre élus et décisionnaires du territoire. On est tous concernés, l'idée est de brancher la Tarentaise et d'avancer ensemble. Notre association, c'est une structure en filigrane de toute cette dynamique. Que les personnes se fassent connaître et n'hésitent pas à entrer en contact avec nous ! Tarentaise Branchée peut intervenir pour rendre les solutions vivantes auprès des foyers ruraux, des écoles, des salons locaux... On propose ainsi des animations à l'aide d'outils ludiques : Qu'est-ce qu'une association collégiale ? Comment sortir des systèmes superverticaux grâce à la coopération ? Comment mutualiser les objets ? Comment se rendre utile dans son village en s'intéressant à son voisin ? Nous sommes là pour animer la réflexion, générer de plus en plus d'initiatives citoyennes et les rendre plus visibles. Pour cela, nous avons encore besoin de l'aide de tous pour nous informer sur l'actualité de notre territoire.

Vous souhaitez vous

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ANCHÉE TARENTAISE BR 80 53 03 62 )7 +33 (0 ebranchee.fr njour@tarentais

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Le Crédit Agricole des Savoie contribue au développement du secteur de la montagne et participe au dynamisme des territoires des pays de Savoie.

11/2018 - Crédit Agricole des Savoie - 302 958 491 RCS Annecy - ORIAS n°07 022 417. Conception et réalisation : Crédit Agricole des Savoie - Crédit photo : iStock.

À vos dons !

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Une deu xième vie uti

Quand on a tendance à accumuler beaucoup de textiles, il arrive un moment où il faut faire du tri. Au lieu de tout jeter, pourquoi ne pas donner afin d’offrir une seconde vie à ses chaussures, vêtements et linges de maison ? Un bon geste pour la planète mais aussi et surtout pour ceux qui en ont besoin. En Tarentaise, de nombreux points de collecte ont été installés alors où donner ? Quand ? Et quoi ? Autant de questions auxquelles on vous répond ici ! Géraldine V.

TEXTILE

Croix Rouge Francaise

Tri Vallées

L’antenne de Moûtiers dispose d’une Vestiboutique ouverte les mardis et samedis de 8h30 à 11h30, ainsi que le jeudi de 13h30 à 17h30.

Ayant à cœur le développement durable, Tri Vallées a installé plus de 44 000 PAV (Point d’Apport Volontaire) en France pour récupérer et stocker les textiles (vêtements, foulards, bonnets, draps, serviettes, nappes) et chaussures usagées qu’ils soient pour femmes, hommes ou enfants ! Les articles déposés peuvent être usés, déchirés, démodés, troués…mais attention à ce qu’ils ne soient pas humides ! Ils risqueraient en effet de contaminer tous les autres et de générer de la moisissure, rendant impossible leur valorisation. En effet les articles peuvent ensuite être :

2 rue des Casernes à Moûtiers +33 (0)4 79 22 92 91 dl.paystarentaise@croix-rouge.fr

• réutilisés dans leur fonction première (58,5% de la collecte) en étant donnés aux plus démunis ou revendus via des associations qui peuvent ainsi faire travailler des personnes en réinsertion

TEXTILE

Communauté de communes de Haute Tarentaise Un peu partout sur le territoire, des bornes textiles ont été installées. Elles servent à recueillir des vêtements, du linge de maison, des peluches, de la maroquinerie et des chaussures (attachées par paire), destinés à être traités puis revalorisés dans une filière spécifique. Les bornes sont disponibles : aux Chapelles, Rue de Pinon à Bourg Saint Maurice, à Montvalezan, au foyer rural de Séez, à côté de la mairie à Tignes, ainsi qu’à Villaroger.

• ou recyclés pour de nouvelles applications (40,5%) : les fibres et la maille retournent en filature pour créer de nouveaux vêtements ; les tissus en coton sont découpés en chiffons pour l’industrie ou les magasins de bricolage ; les textiles tissés en mélange sont effilochés et traités pour par exemple rembourrer les canapés et les coussins, ou encore servir à fabriquer des isolants phoniques ou thermiques. LES PAV EN TARENTAISE : • Route des Vignes à la Côte d’Aime, • Aux services techniques de la Perrière, • Route du Villaret aux Allues, • Allée des Moulins à Brides-les-Bains, • Route de la cour à Villemartin, • Rue de la Croix Bleue à Bozel, • Avenue du Château à Salins, à Moûtiers (Rue du Général de Gaulle, Rue des Casernes, Quai Saint Real, Avenue des 16ème Jeux Olympiques, Rue des Millepertuis), • Route du Centre à Méribel, • Chemin des Anémones à Méribel-Mottaret, • Parking du Cochet à Saint Martin de Belleville.

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BANQUE ALIMENTAIRE,BAZAR... TEXTILE, MOBILIER, JOUETS...

Emmaüs Moûtiers Triés, restaurés, mis en valeur et recyclés, les objets (meubles, électroménagers, vêtements, chaussures, sacs, linge de maison, tissus, livres, disques, CD, tableaux, bibelots…) que vous donnez bénéficient d’une seconde vie, aident les personnes en situation précaire et permettent d’embaucher des personnes en insertion au sein d’Emmaüs Vêtements. Les objets trop volumineux peuvent même être ramassés gratuitement à domicile. Les produits « non vendables » sont destinés au tri sélectif pour être recyclés. DONS : Rue de la Chaudanne à Moûtiers , le vendredi de 13h30 à 17h30, +33 (0)6 10 11 56 02 RAMASSAGE : +33 (0)4 79 25 10 29 emmausaccueil@gmail.com

Coup de Pouce Bourg Saint Maurice Banque alimentaire et bazar. Détails page 12

BANQUE ALIMENTAIRE, JOUETS...

Les Restos du Cœur Moûtiers Dans les locaux de l’Association, un vestiaire est ouvert afin que les familles bénéficiaires de l’aide alimentaire puissent également se vêtir et se servir en autres objets du quotidien (jouets, vaisselles, linges de maison, etc.). Les produits doivent bien sûr être donnés en bon état. 233 rue des Casernes à Moûtiers, le mardi de 8h à 16h, +33 (0)4 79 24 55 47

TEXTILE, LIVRES, JOUETS... TEXTILE, LIVRES, JOUETS...

C.A.P.S. Albertville

Secours Catholique

Une recyclerie qui récupère et revend à bas prix des objets tels que vêtements, livres, jouets…

• Bourg Saint Maurice Vendredi de 13h30 à 17h et samedi de 9h à11h +33 (0)4 79 60 54 00 afv.730@secours-catholique.org

24 rue Félix Chautemps à Albertville Lundi de 8h à 12h puis de 13h30 à 17h, et du mardi au vendredi de 8h à 12h +33 (0)4 79 37 48 96

• Albertville 11 Chemin des Esserts le vendredi de 14h à 17h +33 (0)4 79 32 77 24

SOLIDARITÉ

- Les rendez-vous solidaires -

ents

Agenda des événem

« Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres » disait sagement Confucius. Eux ne déplacent pas de pierres, mais c'est tout comme. Au cœur de nos vallées, des hommes et des femmes s'organisent et se mobilisent à travers des événements au profit de causes qui leur sont chères... À vos agendas ! Mathilde O.

Janvier

Montagne de cœurs, samedi 26 janvier à Courchevel Depuis 16 ans, à travers l’opération « Montagne de cœurs », le Rotary Club de Chambéry, en partenariat avec la S3V et la station de Courchevel offre une journée de réconfort et de grand air à des familles en situation de handicap ou de maladie. Cet hiver, la station accueillera les enfants et adolescents du centre hospitalier de Chambéry.

Février

Mars Ecomove Day, mercredi 27 et jeudi 28 mars à Val d’Isère Le collectif environnemental de l’association Vie Val d’Is organise une grande braderie et un concert solidaire. Les fonds récoltés permettront de financer des projets de développement durable mis en place l’été, comme par exemple la création de potagers. Cet hiver l’Ecomove Day sera lié à l’événement Derby du Signal. La Course Du Cœur, dimanche 31 mars aux Arcs Pendant 4 jours et 4 nuits plus de 300 coureurs rallieront Paris aux Arcs, un beau challenge solidaire qu’ils réalisent en faveur du don d’organes. À travers les 750km parcourus et les 200 communes traversées à la force de leurs jambes, les participants offrent un coup de projecteur sur l’importance de ce don. En France, plus de 54 000 personnes vivent grâce à un donneur, et chaque année des coureurs greffés rejoignent la ligne de départ. À ce jour, 22 000 malades sont en attente d’un organe pour être sauvés.

Avril

Odysséa, samedi 2 février à la Plagne La Plagne s’associe à l’institut Gustave Roussy pour l’événement Odysséa. Le rose, symbole de la lutte contre le cancer du sein, sera de rigueur pour cette course solidaire ouverte à tous. Pour cette édition enneigée, les participants auront le choix entre deux formats : un parcours de 8km chronométré et une marche de 5km accessible au plus grand nombre. Les recettes de l’événement contribueront à aider les chercheurs dans leur lutte contre la maladie.

3 Vallées Enduro, dimanche 7 avril dans Les 3 Vallées Pour finir en beauté la saison, le 3 Vallées Enduro est le parfait challenge à faire entre amis ou en famille, pour la gagne ou pour le plaisir. L’événement permet de visiter Les 3 Vallées au gré de multiples spéciales chronométrées ou notées : freeride, géant, freestyle, big air bag, boardercross, slalom, triplette... La journée se veut solidaire : pour chaque inscription d’un montant de 22€, l’association Les 3 Vallées reverse 3€ à la ligue contre la sclérose en plaques.

Trophée de l’Espoir, jeudi 21 février aux Menuires Parrainé par David Douillet, le Trophée de l’Espoir est un événement fort qui marque le mois de février aux Menuires. À travers un programme festif et animé, la station récolte des fonds en faveur de l`Association Départementale des Infirmes Moteurs Cérébraux (ADIMC). La journée est animée par des démonstrations d’athlètes et la vente de boissons chaudes et de tickets de tombola. En fin d’après-midi, place au traditionnel discours du parrain puis à la magnifique descente aux flambeaux des moniteurs ESF.

Kontum Banked Slalom, samedi 20 et dimanche 21 avril à Val Thorens La Kontum, un slalom hors-piste, est un événement historique sur la station avec désormais plus de 20 ans d’existence. À l’initiative de deux Val Thorinois, l’organisation de ce weekend a pour but de venir en aide aux minorités ethniques du Vietnam. Depuis deux ans, les champions de snowboard Chloé Sillières et Michael David ont rejoint l’aventure et apportent leurs précieux conseils sur la mise en place du tracé pour des courbes encore plus exigeantes. Bien qu’il soit réservé aux snowboarders, tout le monde est invité à profiter du barbecue et de l’ambiance festive aux abords de la course. Les bénéfices sont entièrement reversés aux associations Amphore-Vietnam et AMEV. Vous ne pouvez pas venir ? Alors sponsorisez un porcelet ! Pour un don de 30€, l’AMEV se procure l’animal et le confiera à une famille montagnarde démunie. Le petit cochon sera élevé en enclos tout près de la maison principale.

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RETROUVEZ CES PRODUITS DANS LES POINTS DE VENTE SUIVANTS :

· Les 3 Vallées Café Esplanade de la gare, Moûtiers

· Maison de la Presse Val Thorens

· Maison de la Presse Courchevel

SOLIDARITÉ

- Témoignage -iban Une mission au L

THOMAS RICHARD, VOLONTAIRE AU LIBAN AUPRÈS D’UNE ONG À 23 ans, on peut avoir envie de donner un sens plus humain à sa vie. Alors après des études de Droit et avant de trouver sa voie, Thomas, originaire de Courchevel, s’est envolé pour une mission de trois mois au Liban. Rencontre. Géraldine V.

TU ES PARTI 3 MOIS EN MISSION AU LIBAN, PEUX-TU NOUS EXPLIQUER LES CIRCONSTANCES DE CE DÉPART ? Je finissais mon Master 2 de Droit à Lyon, lorsque j'ai entendu parler d'une fille qui était partie au Proche-Orient avec une ONG. Ne sachant pas exactement ce que je voulais faire après ce cursus académique, je me suis dis qu'un voyage comme celui-ci m'inspirerait pour la suite. Après différentes démarches administratives, j'ai pu partir au Liban en octobre 2018. QUELLES ÉTAIENT TES MISSIONS SUR PLACE ? J'ai atterri à Beyrouth, au siège principal de l'association dans le pays. J'ai pu découvrir les activités locales, qui consistent principalement à visiter des familles irakiennes, syriennes et libanaises en vue de donations (nourriture, produits ménagers, chauffages). J'ai ensuite été envoyé dans le village de Rmeich, au sud-Liban, à la frontière avec Israël. Ici, mon activité principale était l'enseignement du français pour des enfants âgés de 6 à 16 ans. Nous avions également pour objectif de créer de nouveaux projets. Comme j'avais été rapidement marqué par l'absence de gestion des déchets dans le pays, nous avons mis en place avec d'autres volontaires une journée de ramassage des déchets, avec des activités de sensibilisation à la question écologique. COMMENT OCCUPAIS-TU TES WEEK-ENDS ? Ma mission d'enseignement ne s'effectuant qu'en semaine, nous profitions du week-end pour rencontrer les personnes influentes qui pouvaient nous aider dans nos tâches. Nous allions donc souvent dans les bases militaires des différentes armées de l'ONU sur place, la FINUL. Par exemple, un samedi, nous avons assisté à une passation de commandement dans la base militaire française. Nous avons aussi rencontrer les élus des communes voisines, dans l'optique de créer de nouvelles antennes pour l'association. Enfin, un week-end sur deux nous prenions part à des journées de cohésion entre tous les volontaires, à Beyrouth ou ailleurs dans le pays.

QUELLE RELATION AS-TU CONSTRUIT AVEC LES HABITANTS ? Ce qui est bien avec l'enseignement, c'est que l'on rencontre presque la totalité des enfants du village et des alentours, qui nous reconnaissent lorsque l'on passe dans la rue. On a l'impression d'être de véritables personnalités lorsque l'on crie nos noms depuis les balcons ! Nous avions également un fixeur sur place, qui nous faisait rencontrer les bonnes personnes et nous amenait ici et là. Comme il connaissait absolument tout le monde dans le village, on a souvent été invités à prendre le café chez les habitants, ou même à manger chez eux après les avoir aidés à la cueillette des olives !

PEUX-TU NOUS PARLER DES CONDITIONS DE VIE À RMEICH ? Ici, la dernière guerre date de 2006 et les habitants sont encore très marqués. Si la majorité d'entre eux ne vit pas dans la misère, ce qui marque c’est l'absence de perspective d'avenir. C'est très visible dans les classes où j'enseigne, notamment auprès des jeunes de 16 ans qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent faire plus tard.

QU'EST-CE QUE T'A APPORTÉ CETTE EXPÉRIENCE, SUR UN PLAN AUSSI BIEN PERSONNEL QUE PROFESSIONNEL ? La présence et le développement de l'association sur place sont garantis par la rencontre des volontaires avec un maximum d'acteurs locaux, ce qui développe énormément la sociabilité. Les cours m'ont demandé une certaine appréhension de la pédagogie, de la patience et de l'inventivité, pour intéresser les élèves à un sujet et les amener à apprendre au mieux le français. Découvrir de nouvelles façons de vivre, de nouvelles cultures, est également source d'un enrichissement personnel important.

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AS-TU D'AUTRES PROJETS DE CE GENRE PRÉVU POUR LE FUTUR ? J'envisage très clairement de repartir en mission humanitaire. Peut-être à Madagascar ce printemps, où je connais déjà une association que je souhaiterais aider.

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L’HYPERMARCHE

DES VALLEES The hypermarket of the valley Open on Sunday morning

OUVERT LE DIMANCHE MATIN MOÛTIERS - LES SALINES / +33 (0)4 79 24 12 44

TOUS LES JOURS, 8H30 - 20H Everyday, 8.30 am – 8.00 pm VENDREDI : JUSQU’À 20H30 On Friday : until 8.30 pm DIMANCHE : 8H30 - 12H20 On Sunday : 8.30 am till 12.20 pm

d n io r o M l e v e h c r - ESF Cou

SOLIDARITÉ

développer à er u ib tr on C : if ct je Ob le ski en Albanie

Depuis 3 ans maintenant, l’ESF Courchevel Moriond a développé un partenariat avec une petite station de ski en Albanie. Un élan de solidarité qui grandit chaque année, grâce à l’implication des acteurs de la station. Géraldine V.

IL ÉTAIT UNE FOIS… Tout est parti d’un voyage personnel qui a mené Lionel Cenerelli, directeur de l’ESF Courchevel Moriond, en Albanie. Ce pays semblable à une montagne posée au bord de la mer, avec de nombreux sommets atteignant 2800m d’altitude. « En arrivant, étant donné le profil géographique du pays, nous nous sommes dits qu’il devait forcément y avoir des stations de ski, explique Lionel. Et en fait, non ! » En cause, les conditions politiques et économiques des dernières décennies qui ont largement freiné le développement du pays. En cherchant bien, Lionel et sa famille finissent tout de même par entendre parler d’un endroit où il y aurait quelques remontées mécaniques, dans une petite station toute proche de Korçë, près de la frontière grecque. C’est ainsi qu’à Dardah, Lionel a rencontré Thoma Tasho, le propriétaire d’une exploitation comprenant trois pistes, deux téléskis et un canon à neige offert par des suédois ! « Il m’a expliqué qu’en Albanie les gens connaissent bien le ski, mais qu’ils remontent les pentes skis sur l’épaule puisqu’aucune infrastructure n’existe. À part la station de Thoma, il y a seulement un autre endroit dans le Nord, où les skieurs sont menés en dameuse au sommet des pistes ! ».

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Installation du tap

chance que l’on a, de la r ise al ré de et rm Cela pe i se battent respect pour ceux qu d on of pr un er pp lo déve ves de Grand ski. pour réaliser leurs rê À VOS MARQUES, PRÊTS, SKIEZ ! Profondément marqué par l’endroit et par Thoma, Lionel décide de revenir quelques temps plus tard avec la mairie et l’Office de Tourisme. « J’ai tout de suite eu envie que l’on s’implique dans cette station, mais aussi dans ce pays qui représente un nouveau marché ». Désormais, l’ESF de Moriond retourne à Dardha chaque année au mois de mars, afin d’organiser une compétition inter-Balkans pour les enfants de 10 à 17 ans. « Tous les moniteurs français qui m’accompagnent là-bas sont touchés par ce qu’ils voient. Cela permet de réaliser la chance que l’on a, de développer un profond respect pour ceux qui se battent pour réaliser leurs rêves de Grand ski ». MAGIC CARPET Des rêves de plus en plus accessibles : à l’automne 2017, Thoma et son fils sont venus en France récupérer un tapis roulant offert par la S3V qui n’avait plus d’utilité sur le domaine skiable de Moriond, qu’ils ont ensuite ramené et remonté en Albanie. Prochaine étape, un télésiège peut-être, chose impossible jusqu’à maintenant du fait de la pauvreté du réseau électrique local, mais qui devrait s’améliorer sous peu…

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SOLIDARITÉ

- Coup de Pouirecete b-azar Banque alimenta

UN COUP DE POUCE, ÇA VOUS DIT ? Bazar et banque alimentaire, Coup de Pouce s’inscrit dans une tradition solidaire et permet aux plus démunis de profiter de l’épicerie associée. Michelle, l’une des plus ferventes bénévoles nous brosse le portrait de cette association où partage rime avec « on s’engage ». Johanne B.

UN BEAU BAZAR Nous sommes une sorte de recyclerie puisque nous recevons les dons de meubles, vaisselles, bibelots… tous les objets que les gens préfèrent donner plutôt que jeter. Nous prenons tout sauf les livres que nous redonnons à l’association INTI (Terre Solidaire) et les vêtements que nous distribuons au Secours Catholique de Bourg Saint Maurice. Nous ne proposons que des vêtements neufs essentiellement donnés par le magasin Super U après les soldes. Notre objectif dans cette démarche est double : revendre ces dons pour quelques euros seulement et permettre à notre association de se doter de matériels indispensables pour la banque alimentaire avec l’argent récoltée : chambre froide, véhicules… POUR UNE ÉPICERIE SOLIDAIRE Les bénéficiaires de notre épicerie nous sont envoyés par les assistantes sociales. Nous recevons les familles chaque vendredi sur rendez-vous pour qu’elles puissent faire leurs courses dans nos stocks. Ceux-ci sont alimentés par la générosité des enseignes et entreprises de la vallée et la banque alimentaire de Chambéry. Nous effectuons une tournée des points donateurs chaque fin de semaine : les trois boulangeries de la rue Desserteaux et Grande Rue de Bourg Saint Maurice pour le pain et les viennoiseries, le Super U de Bourg et de Salins et le Leclerc pour les produits secs, les fruits et légumes, la Vie Claire et d’autres entreprises qui nous appellent ponctuellement. Les particuliers nous donnent également et une collecte nationale dans les supermarchés

est organisée chaque année au mois de novembre. Une fois nos stocks récupérés, pesés, triés, nous remplissons notre épicerie et faisons l’appoint avec la banque alimentaire de Chambéry sur ce qui nous manque et ce que nous avons en surplus. Depuis peu chez nous, une bénévole se consacre aux animaux en récupérant des dons de France Rurale notamment. Notre alter ego du côté d’Aime se nomme « Passerelle ».

t ps et un engagemen C’est un don de tem ur aines et solidaires po m hu s ur le va s de rs enve . en ont le plus besoin i qu ux ce à de ai en venir DON DE TEMPS ÉGALEMENT Nous sommes une quarantaine de bénévoles à travailler pour Coup de Pouce. C’est un don de temps et un engagement envers des valeurs humaines et solidaires pour venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin. Notre slogan : don et partage.

BON À SAVOIR Les dons sont défiscalisés pour les entreprises.

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L’expérience sensorielle

Crédits photos : ©Studio Bergoend, ©Fou d’images - ©WR&S

Pousser les portes d’un Spa d’altitude Ô des Cimes, c’est pénétrer dans un univers unique où nos spas praticiennes sauront vous conseiller pour vous offrir le meilleur de nos soins : visage et corps, esthétiques, massages*, duo, enfants, ados…

Les Menuires - La Plagne - Tignes - Champagny en Vanoise Peisey Vallandry - Bourg St Maurice - Sainte Foy Tarentaise INFORMATION / RÉSERVATION

info@odescimes.com

LES MENUIRES Les Clarines Tél. +33 (0)4 79 41 41 41

LA PLAGNE Les Granges du Soleil Tél. +33 (0)4 79 23 22 10

CHAMPAGNY-EN-VANOISE Les Alpages de Champagny Tél. +33 (0)4 79 22 21 20

TIGNES LE LAC Le Télémark Tél. +33 (0)4 79 41 31 60

TIGNES 1800 Le Kalinda Tél. +33 (0)4 79 06 91 34

TIGNES VAL CLARET Le Névada Tél. +33 (0)4 79 41 58 79

PEISEY-VALLANDRY L’Orée des Cimes Tél. +33 (0)4 79 04 38 00

BOURG-ST-MAURICE Le Cœur d’Or Tél. +33 (0)4 79 24 75 50

SAINTE-FOY-TARENTAISE Les Fermes de Sainte-Foy Tél. +33 (0)4 79 06 14 61

SAINTE-FOY-TARENTAISE Le Ruitor Tél. +33 (0)4 79 04 06 66

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des montagnes

SOLIDARITÉ

s n ie r é p u x te in a S s - Le jeunesse et

ner la Objectif : accompag arentaise T te u a H en s le il m les fa

Professeur d’anglais et infirmière scolaire à la retraite, Marie-Annick Verguet et Marie-Dominique Bossert sont à l’origine d’un bel exemple d’engagement solidaire à travers l’association les Saintexupériens. L’objectif : apporter aux familles des réponses face aux difficultés d’éducation ordinaires, créer du lien entre les générations et les lycéens pour favoriser l’adaptation de la vie étudiante et aider aux actions du vivre ensemble des élèves de la cité scolaire de Bourg Saint Maurice. Johanne B.

C’est accompagnée de Marie-Dominique Bossert que Marie-Annick a fondé l’association Les Saintexupériens en 2015. « Je suis arrivée avec ma vision et Marie-Dominique a guidé notre démarche avec toute sa connaissance du milieu social ». Et sa vision justement est force d’un constat alimenté par ses années d’enseignement au lycée-collège de Bourg Saint Maurice. Aujourd’hui trop de familles, d’enfants, d’ados se retrouvent seuls face aux difficultés provoquées par l’évolution très rapide de la société. C’est pour cela que l’association s’est naturellement tournée vers l’organisation de conférences, à destination des familles, des professionnels du milieu social et d’éducation, du milieu associatif et du grand public. « Parents après une séparation », « Construire l’estime de soi de son enfant », « Le lien social aujourd’hui »… ne sont qu’un exemple des sujets déjà traités par d’éminents spécialistes à l’image de Sonia Pujazon, psychologue et formatrice, d’Alain Chabert psychiatre et thérapeute de la famille et du couple ou encore d’Eric Verdier, psychologue communautaire et auteur, pour ne citer qu’eux. « L’idée est bel et bien d’aider à la prise de recul, d’ouvrir des pistes, d’apporter des outils et surtout de dire que tout le monde est concerné, tout simplement ». Car en trame de fond, c’est bien l’enfance et la jeunesse que l’association souhaite accompagner en donnant aux adultes les clés pour avancer. L’isolement toutes générations confondues face à des difficultés de plus en plus aigues préoccupe maintenant l’équipe des Saintexupériens qui s’est renforcée en 3 ans au point d’envisager un Espace d’animation de vie sociale en Haute Tarentaise.

Quarante adhérents la première année, l’association totalise aujourd’hui 120 membres et bénéficie de l’appui de nombreuses structures comme la MGEN et la CAF. Toujours en recherche de nouveaux liens associatifs, l’association travaille en partenariat avec le Relais des Assistantes Maternelles de Haute Tarentaise.

CONFÉRENCES À VENIR Salle Chorus, Bourg Saint Maurice • Vendredi 22 mars, 20h : « La précocité est-ce une maladie ? » Par le Professeur Olivier Revol, pédopsychiatre et auteur. • Mercredi 10 avril : « Les relations d’emprise » Par Alain Heril, psychanalyste, sexothérapeute, auteur.

et la jeunesse que e nc fa en l’ en bi st ’e C pagner en donnant m co ac te ai uh so n io l’associat ur avancer. au x adultes les clés po

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SANTÉ

se o id c is v o c u m la e r c - Vain s pour

es fond Objectif : Récolter d contre la mucoviscidose la recherche

CAROLINE NEEL

REPRÉSENTANTE «VAINCRE LA MUCOVISCIDOSE» SUR LE DÉPARTEMENT DE LA SAVOIE. Maman d’une petite fille atteinte de la mucoviscidose, Caroline fait désormais partie de l’association Vaincre la Mucoviscidose, organisatrice des évènements nationaux Virades de l’Espoir. Rencontre avec une mère courage à la force désarmante. Géraldine V.

QUELLE EST VOTRE HISTOIRE PERSONNELLE AVEC LA MUCOVISCIDOSE ? Il y a 10 ans j’ai accouché de mes jumelles, Morgane et Angèle. À la sortie de la maternité on leur a prélevé du sang dans le cadre du dépistage systématique de la mucoviscidose. Et un mois après j’ai reçu un coup de fil de l’hôpital de Grenoble me demandant de descendre au plus vite suite à la réception des résultats de Morgane. Le lendemain nous étions dans le bureau du médecin, qui nous annonçait qu’elle avait la mucoviscidose. Sur le coup on s’effondre. Pendant six mois je n’ai pas pu prononcer le mot « mucoviscidose » ! Mais malgré cela, rapidement, on se rend compte qu’il faut remonter la pente et se battre pour elle. J’ai eu envie de m’impliquer le plus possible dans ce combat alors je me suis rapprochée de l’Association Vaincre la Mucoviscidose. POUVEZ-VOUS NOUS PARLER DE CETTE ASSOCIATION ET DES VIRADES DE L’ESPOIR ? Elle existe depuis 1965 et sa principale vitrine, ce sont les Virades de l’Espoir, qui se tiennent chaque année le dernier dimanche de septembre. L’idée, c’est de venir « donner son souffle » lors de courses afin de récolter des fonds pour la recherche. C’est Eloïse Dupé, de Champagny, qui fut la première à faire venir les Virades autour de Bozel il y a 9 ans. À l’époque je n’étais que bénévole et désormais je suis en charge de l’organisation. L’an dernier nous avons récolté 17 000€. Je ne savais pas que j’étais capable de prendre en main quelque chose de cette ampleur, mais Morgane c’est mon moteur, elle me pousse ! QUELLES SONT VOS AUTRES MISSIONS EN TANT QUE REPRÉSENTANTE DÉPARTEMENT SAVOIE ? Je rencontre les parents qui viennent d’apprendre la maladie de leur enfant. C’est très important de parler avec quelqu’un qui est déjà passé par là, c’est ce qui m’a manqué à l’époque, car je n’avais en face de moi que des équipes médicales, très compétentes mais moins touchées personnellement. En plus des Virades, nous organisons des animations ponctuelles comme les Virades scolaires le vendredi avant les Virades nationales avec les écoles du canton, nous tenons un stand au marché de Noël, je me déplace dans les écoles afin de faire de la sensibilisation… t

©Baptiste Assema

QUELLES SONT LES CHOSES À METTRE EN PLACE AU QUOTIDIEN POUR MORGANE ? Les microbes sont les pires ennemis, il faut donc avoir une hygiène irréprochable, sans pour autant vivre dans une bulle aseptisée car elle doit aussi développer ses défenses immunitaires ! À l’école cela passe par un Protocole d’Accueil Individualisé (PAI), rédigé par Vaincre la Mucoviscidose puis adapté à chaque enfant. Cela comporte par exemple des toilettes individuelles, du savon liquide, des essuie-mains à usage unique, des temps de repos, la prise de médicaments…

ce à son rythme Chaque patient avan lui convient avec le protocole qui pour aller bien. QUELS TRAITEMENTS DOIT SUIVRE UN ENFANT ATTEINT DE MUCOVISCIDOSE ? Il faut savoir qu’il n’existe pas une, mais des mucoviscidoses. Ainsi chaque patient avance à son rythme, avec le protocole qui lui convient pour aller bien. Pour Morgane cela passe par de la kiné respiratoire préventive, qu’elle pratique même si elle n’est pas encombrée afin justement de ne pas le devenir. Il y a également une prise quotidienne de médicaments et comme ce sont des enfants qui n’absorbent pas le sel et qui ne prennent que très peu de poids, ils ont besoin d’apports supplémentaires en sel, en huile, en gras… QUELLE EST SA RÉACTION FACE À LA MALADIE ? C’est quelque chose qui fait partie d’elle, mais contre lequel elle a parfois envie de se rebeller ! Elle peut par exemple décider de ne plus prendre son traitement, le problème c’est que cela se ressent très vite, notamment au niveau de la perte de poids… Depuis deux ans c’est elle qui fait la sensibilisation auprès des élèves de sa classe. À part des choses comme jouer dans la terre ou avec de l’eau stagnante, c’est une petite fille qui peut vivre pleinement sa vie, jouer avec ses copains, faire du sport, partir en vacances. Elle sait que quand on lui dit « non », ce n’est pas pour l’embêter mais bien parce que sa vie est en jeu. Nous avons beaucoup de chance ici d’avoir un air si pur qui permet aux enfants atteints de mucoviscidose d’aller bien. Et ce sont ces enfants qui vont bien, qui nous donnent la force d’avancer…

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Comprendrese la mucoviscido

La mucoviscidose est une maladie génétique rare qu’on ne sait toujours pas guérir, et qui est en France la maladie grave la plus fréquente chez les enfants. Géraldine V.

Tous les 3 jours, un enfant naît atteint de la mucoviscidose, et 2 millions de Français sont porteurs sans le savoir du gêne responsable.

Or, la maladie apparaît chez l’enfant si les deux parents sont porteurs, et lors d’une grossesse le risque de transmission est de un sur quatre.

Depuis 2002, le dépistage de la mucoviscidose à la naissance est systématique. Une prise en charge précoce qui entraine de grosses améliorations de la qualité de vie du patient, et permet d’éviter des dégâts irréversibles.

La mucoviscidose se traduit par un dysfonctionnement de la sécrétion de mucus dans le corps. Ce dernier est anormal au niveau des poumons et du système digestif, entrainant des problèmes respiratoires et digestifs : les enfants devront toute leur vie supporter des soins quotidiens contraignants entre kinésithérapie respiratoire, aérosols, prises de médicaments…

Même si de nombreux progrès ont été réalisés, on ne soigne toujours pas la mucoviscidose et la seule solution pour continuer à vivre est alors d’être greffé des poumons.

30 ans

7 ans 50 ans 1965 2017

Moy. 2017

Si l’espérance de vie des enfants nés en 1965 était de 7 ans, elle est désormais proche de 50 ans, bien que la médiane de survie des malades n’ait pas encore atteint 30 ans.

SANTÉ

se ig e N s e d s e il to É s jeunes à mieu x

Objectif : Aider le c la mucoviscidose ve a e vr vi

FACE À LA MUCOVISCIDOSE, LE SPORT S’IMPOSE En 2019, l’association Étoiles des Neiges célèbre 20 ans de combat face à la mucoviscidose. Depuis le premier jour, elle est dédiée aux jeunes atteints de cette maladie et les soutient à travers la pratique sportive. Géraldine V.

« C’est le cœur de notre action », confie Marianne Bréchu, ex-championne de ski fondatrice avec Elodie Delaunay (ex-championne de snowboard) d’Étoiles des Neiges. À l’origine, ce devait être juste un « one shot » : réaliser le rêve de leur petite cousine Olivia, qui voulait passer une journée à la montagne avec ses copains de l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris, pour découvrir la glisse et ses champions. C’était en 1999 à Sainte-Foy et ce qui ne devait durer qu’une journée s’est finalement transformé en un projet de vie pour Marianne, qui explique que « le coup de foudre avec ces enfants, ces équipes médicales…a été immédiat ». Membre des Equipes de France, Marianne et Elodie connaissent à l’époque de nombreux sportifs heureux de participer à cette journée, qui deviendront ensuite des fidèles d’Étoiles des Neiges. C’est le cas par exemple de Florence Masnada, Julie Pomagalski ou encore Isabelle Blanc, mais aussi des champions venus d’autres horizons comme Daniel Dulac en escalade.

LES BIENFAITS DU SPORT Depuis de nombreuses années, le sport est reconnu comme un pilier de la prise en charge de la mucoviscidose. Il a été prouvé qu’il s’agit là d’un traitement à part entière, recommandé par les médecins. « Si tous les sports sont encouragés, l’objectif principal est surtout que les enfants prennent du plaisir, qu’ils s’amusent ! », explique Marianne. En choisissant un sport qu’ils aiment, ils le pratiqueront le plus longtemps possible.

Aujourd’hui l’association a grandi, elle est devenue nationale et collabore avec les 40 hôpitaux de France disposant d’un Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM). L’objectif, soutenir les jeunes enfants, adolescents, adultes greffés à travers les différentes étapes de leur maladie, grâce au sport. D’où les 4 grandes missions d’Étoiles des Neiges :

Afin de développer les capacités respiratoires, les sports d’endurance sont particulièrement efficaces, tout comme le surf pratiqué dans les vagues pour désencombrer les bronches. Il est également tout à fait possible de faire du sport en montagne, à condition de le faire de manière adaptée au stade de la maladie, surtout en ce qui concerne l’altitude.

encouragés, l’objectif Si tous les sports sont nt que les enfants prenne t ou rt su t es l pa ci in pr usent ! du plaisir, qu’ils s’am

• Organiser des stages sportifs en pleine nature, à la mer ou à la montagne. L’association en a déjà organisé plus de 100 en 20 ans • Encourager la pratique du sport dans la vie quotidienne en aidant environ 150 jeunes par an pour les inscriptions en club sportif ou l’achat de matériel à domicile • Soutenir l’intégration de coachs sportifs aux côtés des équipes médicales • C réer et diffuser des supports éducatifs encourageant la pratique du sport

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© MGM - 01/2019- Crédit photos : Studio Bergoend - TouteLa3D - Illustrations non contractuelles, laissée à la libre interprétation de l’artiste et susceptible de modifications pour raisons techniques et administratives.

Travaux en cours - Work in progress

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pa ic d n a h e n n te n A toutes ccès au ski debout à Objectif : offrir l’a nnes handicapées so er p s le

UNE HISTOIRE À SKIER DEBOUT... L’histoire d’Antenne Handicap va de pair avec celle de son fondateur, Marc Gostoli. Un homme dévoué corps et âme à l’objectif qui lui tient à cœur : offrir l’accès au ski debout à toutes les personnes handicapées physiques, mentales et sensorielles… Géraldine V.

Marc Gostoli et Antenne Handicap : la Génèse 1985 Un parcours de skieur haut-niveau, un passage en tant qu’entraineur du Club des Sports… Marc Gostoli est un vrai technicien du ski. Entré comme moniteur de ski à l’ESF de la Plagne en 1985, c’est là qu’il va découvrir pour la première fois le ski handicapé. « Le handicap est quelque chose qui me touchait personnellement puisque mon père était lui-même handicapé et n’avait donc jamais skié. Ce qui ne l’a pas empêché d’ouvrir le premier magasin de sport de la Plagne en 1961 ! ». 1990 Marc Gostoli entraine deux, puis bientôt quatre personnes handicapées, qui souhaitent participer aux Jeux paralympiques de Lillehammer en 1994. Les Jeux de 1992 à Albertville marquent un tournant dans l’histoire des Jeux paralympiques puisque c’est la première fois qu’ils ont lieu au même endroit et dans la foulée des Jeux valides. 1994 À Lillehammer, l’équipe de Marc Gostoli se dote d’un riche palmarès : l’or en descente et en slalom pour Ludovic Rey-Robert, le bronze en géant pour Alain Marguerettaz et enfin deux médailles de bronze (Super G et géant) pour Stéphanie Riché, âgée de 17 ans seulement. Au retour des Jeux, nombreuses sont les personnes qui suggèrent à Marc d’ouvrir une école de ski dédiée aux personnes en situation de handicap.

hait que chose qui me touc el qu t es ap ic nd ha e L ême mon père était lui-m e qu is pu t en m lle ne person donc jamais skié. t ai av n’ et é ap ic nd ha DÉCEMBRE 1995 L’école de ski Antenne Handicap est née. Alors qu’elle ne compte que deux personnes à l’ouverture, Marc et son frère, un troisième employé vient les rejoindre en février et à la fin de l’hiver, ils sont même 5. 1997 Cette année-là, Marc Gostoli fait la rencontre de Paul Bichon, qui s’est battu entre autres pour que les enfants autistes bénéficient d’une carte invalidité. Il convainc Marc de faire d’Antenne Handicap une association afin de récolter des fonds. Ce sera chose faite en mars et dès le mois de mai, une fondation finance l’achat de matériel. DÉBUT DES ANNÉES 2000 Perfectionniste comme il est, Marc ne peut se contenter du matériel existant. Alors il développe petit à petit le GMS, pour Marc Gostoli Système. Un petit fauteuil destiné aux personnes tétraplégiques qui fut utilisé dans toute la France à l’époque. L’ingénieur qui sommeillait en Marc venait alors de se réveiller pour ne plus jamais se rendormir : quelques années plus tard allait naitre la trotti-ski, ou « go to ski »…

1995 Tout l’hiver, c’est le temps de la réflexion : « Suis-je capable physiquement, mentalement, financièrement de monter ce projet ? » se demande alors Marc. C’est le sort qui décidera pour lui : « au mois de septembre j’ai reçu un coup de fil d’un journaliste qui appelait de la part d’une amie. Il voulait savoir si l’ouverture de mon école aurait bien lieu ! Pris de court, j’ai dit oui ! ».

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pa ic d n a h e n n te n A -

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Le Go to Ski

HANDI-GLISS 3 VALLÉES

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L'association Handi-gliss 3 Vallées est une jeune pousse dans le monde associatif puisqu'elle a été créée cet été. Fruit de la volonté de moniteurs de ski dévoués, elle cherche à proposer de véritables activités de glisse adaptées aux personnes à mobilité réduite. Mathilde O.

Go to ski, une révolution

Si l’invention de Marc Gostoli n’est officiellement homologuée que depuis l’automne 2018, cela fait plus de 15 ans qu’il a développé le go to ski et qu’il s’en sert sur les pistes de la Plagne. Cette ingénieuse machine permet à 98% de la population handicapée (personnes en situation de handicap mental, traumatisés crâniens, personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale, amputés, hémiplégiques, autistes) de skier debout. Pour créer le go to ski, Marc a cherché à recréer ce qui était indispensable de la part des jambes dans la pratique du ski. Il en a conclu que 8 mouvements devaient être reproduits, parmi lesquels la prise de carre, la gestion du dénivelé, les fentes, l’absorption des trous et des bosses. La clé de son invention, c’est le fait de pouvoir synchroniser ces 8 mouvements. Le guidon est présent car ce que l’on fait avec précision, on le fait avec les mains ! En plus de permettre la gestion de la latéralité des pieds, il évite les chutes vers l’avant comme vers l’arrière. Mais c’est seulement un accessoire et une fois que les skieurs ont progressé, ils peuvent le remplacer par des bâtons. Le go to ski est une mécanique contraignant à ressentir et faire les choses parfaitement. C’est pour cela qu’il ne se destine pas uniquement aux personnes handicapées, mais aussi aux skieurs valides qui souhaitent progresser plus vite. Cet hiver, Marc Gostoli enseigne son savoir-faire à travers l’Europe en France, en Bulgarie, en Slovénie, en Pologne, en Espagne et en Italie, pour que chacun, où qu’il se trouve et quelle que soit sa condition, puisse goûter debout et de lui-même aux joies du ski…

Le futur ? Créateur dans l’âme, Marc Gostoli n’en a pas fini avec les inventions : il reprendra bientôt le travail qu’il avait commencé sur le « verti-ski », une machine permettant aux tétraplégiques d’eux aussi skier debout !

Vous souhaitez vous © I. Zeller - OT Val

Thorens

Handi-gliss 3 Vallées est une association récente qui vise à proposer aux personnes en situation de handicap un accès à du matériel de ski homologué, ou encore des cours de tandemski avec un des moniteurs engagés dans la démarche à l'échelle des 3 Vallées. La jeune association regroupe pour le moment 4 moniteurs formés à la pratique du handiski. « Nous souhaitons offrir une alternative aux écoles de ski pour toutes personnes en situation de handicap physique ou mental. L'association regroupe des moniteurs qui veulent aller plus loin dans l'accompagnement de ces personnes et qui ont un réel intérêt pour les handi-pratiques» nous explique Dorian Fiquemont, moniteur et trésorier de l'association. L'objectif est donc de leur offrir l'accès aux joies des sports de glisse avec une prise en charge complète et dans une ambiance conviviale. Basée à Val Thorens, l'association possède déjà toutes les compétences humaines et la motivation nécessaire pour démarrer son projet et recherche désormais des financements, indispensables pour l'achat de matériels homologués. Pour débuter l'accompagnement, l'association aimerait pouvoir acquérir 4 fauteuils, soit deux dualski et deux tandemski, ce qui représentent environ 30 000€ d'investissement. Pour lui donner un coup de pouce, vous pouvez contacter Dorian : dorianfiquemontdu05@hotmail.fr.

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*NÉ POUR LE BLAST

BORN FOR THE BLAST C’est en chacun de nous; le premier virage, la prise de vitesse, tel un défi à la gravité. C’est cette sensation lorsque nous sommes sur la carre, passant d’un virage à un autre, prenant toujours plus de risques pour ressentir la vitesse. C’est ça le Blast. Soyez prêts à vous laissez envahir par l’adrénaline. #SONSOFABLAST

Rendez-vous sur sonsofablast.salomon.com

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p a ic d n a h t e il a v a r T Handi-Dameur

ANTOINE MOTILLON, HANDI-DAMEUR À LA S3V Victime d'un accident de moto à 20 ans, Antoine Motillon a choisi de faire de son handicap une force et de réaliser ses rêves quoi qu'il lui en coûte. Quelques années plus tard, grâce à sa motivation sans faille et le soutien de la Société des 3 Vallées, il est devenu le premier handi-dameur d'Europe. Géraldine V.

Alors que les skieurs dorment paisiblement afin d'être prêts pour la journée de glisse qui les attend le lendemain, un balai de chenillettes prend place toute la nuit sur le domaine skiable de Courchevel. À bord de ces grosses machines précises et agiles, de véritables pilotes œuvrent à la création de pistes de velours. Parmi eux se trouve Antoine Motillon, seul handi-dameur de France et d'Europe. Victime d'un accident de moto à l'âge de 20 ans, il est parvenu à force de passion et de courage à trouver un métier dans lequel son handicap devient transparent. Couvreur de métier, passionné par la montagne et le pilotage de gros engins, son accident l'a poussé à chercher une autre voie alors rapidement, l'idée de devenir dameur a germé. Une rencontre avec le constructeur Kassböhrer, capable de proposer des solutions techniques, fut le point de départ d'une nouvelle aventure qui se concrétisa au Salon des professionnels de la montagne à Grenoble, où Antoine rencontra les dirigeants de la S3V. Le remplacement du volant par des manettes, l'installation d'un blocage d'accélérateur, un système spécial d'accès au poste de pilotage via une plateforme coulissante et des tuyaux télescopiques...quelques arrangements ont suffit pour qu'Antoine devienne complètement autonome avec sa machine. Désormais chaque nuit, il couvre les fronts de neige de Courchevel Village et Courchevel, les pistes descendant au Praz ou encore le secteur de Courchevel Moriond, profitant comme personne des animaux sauvages qu'il croise et des levers de soleil auxquels il assiste...

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L'ART

au sommet

Exposition à ciel ouvert du 09/12/18 au 15/04/19 Sur le domaine skiable et sur tous les niveaux de Courchevel

e u le B le o c É ’ L l pour

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Structure d’accuei les enfants autistes

LA VIE EN BLEU... C'est pour son fils Charly que Julie Blanc a créé l'École Bleue : une structure accueillant dans un environnement bienveillant son enfant autiste, mais aussi tous ses petits camarades atteints du même handicap. Géraldine V.

Pralognan, 17 janvier 2016. Après des semaines de bilans, de rendezvous chez les médecins, les psychologues...le verdict tombe : Charly, 5 ans, est autiste Asperger. Depuis sa naissance, sa mère Julie avait noté des comportements qu'elle qualifie elle-même de bizarres. Mais personne jusque là n'avait vraiment prêté attention à ses paroles, comparant son inquiétude à l'attitude qu'une maman poule aurait envers son premier enfant. « Ce diagnostic a permis de poser des mots sur des comportements que l'on ne comprenait pas. Cela a expliqué beaucoup de choses mais le premier réflexe, c'est tout de même de s'effondrer ! Et puis une fois que c'est fait, il faut remonter », confie la maman. À l'époque, Charly est en maternelle et sa famille sent bien que quelque chose ne va pas. S'il ne se confie pas à ses proches, il côtoie de nombreuses personnes issues du monde médical et un jour, il raconte tout à l'une d'entre elles, comme l'explique Julie : « Charly lui a dit qu'il ne voulait plus aller à l'école car il était victime de maltraitance ». Il n'en faut pas plus pour que Julie se lance dans un combat, qui a pris la forme de la première école française pour autistes ! Après des démarches administratives à n'en plus finir et la rénovation, grâce à l'aide d'une centaine de bénévoles, d'un local à Montmélian, l'École Bleue a ouvert ses portes le 13 septembre 2018. Depuis, 25 enfants de 3 à 10 ans y sont scolarisés, entre les mains d'un éducateur spécialisé, de deux enseignants de l'éducation nationale, et de bénévoles, encore et toujours. L'aval officiel de l'Académie, faisant de l'École Bleue une « vraie » école reconnue, devrait arriver dans les mois à venir mais en attendant, la structure bénéficie du statut « d'accueil récréatif ». Deux jours par semaine, Julie et Charly font donc le trajet depuis Pralognan pour rejoindre Montmélian. « C'est deux heures à l'aller et deux heures au retour, mais ça vaut tellement le coup ! Je sens que Charly est libéré, fier, il adore aller à son École Bleue comme il dit. Des parents, les larmes aux yeux, me disent ‘Merci, vous avez changé notre vie'. À la rentrée, certains enfants ne parlaient pas, ne se déplaçaient pas. Aujourd'hui ils rient, ils s'amusent, c'est tout gagné ! », continue Julie.

est libéré, fier, Je sens que Charly cole Bleue. il adore aller à son É

Étant donné le succès de l'initiative, qui permet de sortir les enfants mais aussi les parents d'une détresse souvent trop présente, Julie la battante ne compte pas s'arrêter là. « Nous sommes inscrits dans les bases de données de l'UNESCO afin de travailler avec eux à la création d'autres projets en faveur des autistes. Un dossier est également en cours auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées pour que les trajets des parents de leur domicile à l'école soient pris en charge. Enfin, je souhaite ouvrir une session 13-17 ans dans la continuité de ce que nous faisons avec les plus petits, et d'autres départements m'ont contactée pour ouvrir des antennes de l'École Bleue un peu partout en France ! »

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- La Sapaudomiapaorteuses gner les personnes p

Objectif : Acc e moelle osseuse d on d u a er is il b si n de handicap et se

Institution solidaire située sur le bassin d’Albertville, La Sapaudia œuvre et bouge pour faire changer les choses dans le monde du handicap et en faveur du don de moelle osseuse. Rencontre avec l’un de ses membres, Laetitia Chevrier-Gros. Johanne B.

DEUX ACTIONS PRINCIPALES, D’UNE PART L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES PORTEUSES DE HANDICAP ET D’AUTRES PART LE DON DE MOELLE OSSEUSE : POURQUOI CES DEUX CAUSES ? L’origine remonte aux débuts de notre association. Le neveu de François Chevrier-Gros, l’un des membres fondateurs, est porteur d’un handicap. Sensible à la cause, il a œuvré en faveur de l’accessibilité lors de son mandat à la Mairie de Monthion il y a quelques années. L’idée d’organiser une manifestation sportive à vélo à but convivial pour mettre en lumière le handicap à travers le sport s’est ensuite dessinée. Pour faire parler de nous, nous nous sommes tournés vers un grand skieur, médaillé Olympique : Jean-Luc Crétier. Et puis lors de la mise en place de cet événement, Jean-Luc a appris que son fils était atteint de leucémie. Il a découvert à ce moment-là ce qu’était le don de moelle osseuse et dans quelle mesure il pouvait sauver des vies. Pour l’accompagner et parce qu’il semblait indispensable de communiquer sur ce don, nous avons associé cette cause à notre événement. Voilà pourquoi aujourd’hui nos actions sont tournées vers l’accompagnement de personne en situation de handicap mais aussi sur l’importance de d’être inscrit sur le fichier de don de moelle osseuse.

L’UNE DE VOS ORGANISATIONS PHARES : LA SAPAUDIAMONOÏKOS, RACONTEZ-NOUS ? L’idée était et est toujours de « partir ensemble, arriver ensemble » pour une balade en vélo de 400km en 24h avec deux mots d’ordre : convivialité et solidarité. Hommes, femmes, enfants, jeunes, moins jeunes, porteurs de handicap quel qu’il soit… tous sont les bienvenus à cet événement qui n’a d’autres objectifs que de réunir autour du sport pour soutenir nos deux grandes causes. Au fil de nos rencontres et de nos engagements, La Sapaudia s’est même exportée dans d’autres régions de France. Il existe une antenne dans les Pyrénées et une autre dans le Jura. Chaque antenne organise à son tour chaque année une manifestation sportive sur le modèle de La Sapaudia-Monoïkos c’est à dire un challenge à vélo sur 24h.

ujours L’ idée était et est to ver ensemble >> . ri ar e, bl m se en ir rt de << pa AUJOURD’HUI, VOUS INTERVENEZ DANS DIFFÉRENTES STRUCTURES… Dans le bassin d’Albertville nous intervenons dans les lycées, collèges, entreprises, centres sociaux pour sensibiliser au don de moelle osseuse. Nous participons dans la mesure du possible à quelques événements sportifs en plus des nôtres comme la Transjurassienne.

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- La Sapaudia -

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Témoignages

FLORIAN TREVES, DONNEUR t un don de soi es c’ s ai m en ri s pa t Ce n’es vie. qui peut sauver une

Mon jeune frère a appris, lorsqu’il avait 32 ans, qu’il était atteint de leucémie. Pour le soigner un don de moelle osseuse était indispensable et la providence a fait que j’étais compatible avec lui. Je n’ai donc pas hésité un instant à faire ce don… à trois reprises. Ça n’a pas sauvé mon frère mais ça lui a permis de voir ses enfants grandir et de profiter de dix belles années, entouré de sa famille. Ce don c’est un cadeau de vie et je vous assure, il rend meilleur. J’aimerais expliquer aux personnes en bonne santé que le don de moelle osseuse n’a aucune conséquence puisque la moelle osseuse se régénère (contrairement à d’autres dons comme le don d’un rein).

Le point sur : le don de moelle osseuse

à ne pas confondre avec la moelle épinière Actuellement seuls 250 000 donneurs sont inscrits sur le registre France GREFFE de MOELLE géré par l’agence BIOMEDECINE. La moelle osseuse (à ne pas confondre avec la moelle épinière) assure la production des cellules du sang : globules rouges, globules blancs et plaquettes. Les compatibilités entre donneurs d’une même fratrie sont d’une chance sur 4 et passent à 1 chance sur 1 million en dehors de la fratrie. La greffe osseuse s’adresse aux personnes atteintes de maladie du sang : leucémies, aplasie, certaines anémies (de Franconi), drépanocytose, lymphomes, myélomes…

Comment se passe un don ?

Pour donner il faut être en parfaite santé, avoir entre 18 et 51 ans et accepter de répondre à un questionnaire de santé avec prise de sang pour établir une carte d’identité biologique (typage HLA), plus poussée que celle du groupe sanguin. Une fois votre carte délivrée, vous êtes inscrits sur un fichier de donneur. Vous serez appeler pour le don s’il s’avère que vous êtes compatible avec un malade. Le don s’effectue en milieu hospitalier sous anesthésie générale et le prélèvement se fait dans les os (os postérieurs du bassin). Il s’effectue comme pour un don du sang lorsque l’on parle de prélèvement par aphérèse. Le receveur reçoit la greffe après avoir subi un traitement par chimiothérapie dans les 12 à 36 heures après le prélèvement. Chaque don est anonyme, en total consentement et dans la gratuité.

Je conseille à chaque personne que je rencontre de commencer par le don de sang : c’est simple et facile.

Et quand on décide de s’inscrire sur le fichier de donneur de moelle osseuse, il faut être bien conscient de l’engagement. Car revenir sur sa décision peut briser les espoirs d’un patient à qui on a annoncé qu’il pouvait être sauvé car il y avait un donneur compatible. Donner, c’est une prise de position forte qu’il convient de ne pas prendre à la légère. Ce n’est pas rien mais c’est un don de soi qui peut sauver une vie. La maladie n’arrive pas qu’aux autres et c’est peut-être vous qui en aurez besoin demain.

LUDIVINE, RECEVEUSE J’ai découvert que j’étais atteinte d’une leucémie aiguë lymphoblastique le 17 août 2008 alors que j’étais en vacances avec ma famille. J’avais depuis quelques jours des bleus sur le corps et c’est grâce à ma fille que j’ai dû emmener chez le médecin que le diagnostic a été posé. Envoyée d’urgence à l’hôpital de Toulouse, sauvée in extremis par un don de plaquettes, j’ai dû rester en chambre stérile et enchainer avec deux lourdes chimiothérapies pour essayer de contrer cette maladie. Au terme de ma 2e chimio, les médecins m’avaient prévenu : ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Et si ça ne fonctionne pas, on se retrouve dans la zone de « prolongation », nos jours sont comptés. Le seul remède : un don de moelle osseuse. C’est seulement à ce moment-là que j’ai appris ce que c’était et à quel point ce don pouvait sauver des vies. On m’a expliqué également que plus de 50% des personnes en attente de greffe sont des enfants. Je me suis dit que j’allais peut-être mourir parce que la personne en mesure de me sauver n’était pas au courant. Des enfants sont dans ce cas, simplement parce que l’information ne passe pas suffisamment, c’est à mon sens inacceptable. Dans mon cas personnel, j’ai eu la chance de recevoir ce don de vie, celui d’un jeune allemand de 27 ans… c’est tout ce que je sais sur lui. Son sang coule désormais dans mes veines et il m’a permis de naître une seconde fois. Aujourd’hui, je suis sortie d’affaire et je mets un point d’honneur à ce que mon impact soit bienveillant et positif. Dans le cas du don de moelle osseuse, témoigner est selon moi essentiel. Je tiens à répéter qu’il faut s’inscrire dès maintenant sur le fichier de donneur, de ne pas attendre que ça arrive à vos proches. Car parfois le délai entre les besoins du malade et les impondérables médicaux pour l’enregistrement ne sont pas raccords. Alors si vous êtes bien décidé, n’attendez pas pour vous inscrire. Et si ce n’est pas possible pour vous en raison d’une contre-indication médicale, parlez-en autour de vous. Le don des uns transforme la vie des autres : je vous jure que ça a été le cas pour moi.

SANTÉ

- Equi-libre om-pagner et faire progresser

Objectif : Acc c le cheval ve a on ti la re la rs ve à tra

UNE VIE EN EQUI-LIBRE Céline, Florence et Jacques sont à l’origine d’un projet humain qui recentre les liens essentiels entre l’homme et l’animal – le cheval - dans le but de faire progresser, d’accompagner et d’apporter un peu de bonheur. Portrait d’une épopée solidaire. Johanne B.

L’HISTOIRE COMMENCE… …il y a 3 ans à l’initiative de Céline, accompagnatrice scolaire qui côtoie au quotidien des enfants porteurs de handicap. Grâce à Florence, propriétaire de Surf de la Calade, un hongre magnifique malmené par la vie et Jacques propriétaire du ranch Colorado et figure équestre de Bourg Saint Maurice, ils décident d’unir leurs énergies pour participer à l’intégration des enfants stigmatisés, inadaptés, handicapés en instaurant une relation unique avec le cheval. VERS L’ÉQUI-MÉDIATION Leur idée est simple, il s’agit de faire du cognitif dans le but d’apprendre aux enfants le respect de l’animal, de l’environnement, des autres et de retrouver une estime de soi. C’est un rapport de vivant à vivant et leur objectif est de sublimer ce lien. Le cheval est un véritable miroir face à l’homme. Il est doté d’une sensibilité extrême et tricher avec lui est impossible. Il permet la dédramatisation car l’enfant est avec lui dans l’affectif, dans l’échange sans pression, avec simplicité et hors du temps. L’animal déverrouille la communication et donne une place à celui qui n’est pas dans la norme : une méthode instaurée par l’association entre apprentissage et bienveillance, progression et affection. DE SURF À GRANIT C’est avec Surf que tout a commencé et au même titre que les enfants qu’il accompagne, la vie ne l’a pas épargné. Il était dangereux, cabossé et inadapté. Grâce aux bons soins de Florence, Surf est aujourd’hui un animal si docile que les enfants le déguisent dans le cadre des ateliers. L’association vient de récupérer Granit d’Auvine, fjord de son état, une race de chevaux viking parfaite pour travailler avec les plus jeunes.

POUR CRÉER DU LIEN… Dans ses ateliers, Equi-libre propose également un mélange des générations entre les enfants et leurs aînés. L’idée là encore est de créer du lien, de redonner du sens à la vie au travers de vrais rapports humains.

e la communication L’animal déverrouill celui qui et donne une place à rme. n’est pas dans la no DES DESSEINS ANIMÉS… Toujours dans l’esprit de progresser, l’association envisage de créer un rond de longe pour plus de confort et surtout de sécurité. Elle va proposer dès le printemps des séances individuelles aux enfants pour une véritable personnalisation de la relation. De beaux projets pour ce trio passionné de vies en Equi-Libre.

À NOTER DANS VOS CALENDRIERS En juin 2019, Equi-Libre vous prépare un condensé de rire et de belles surprises pour son spectacle.

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- Don du sangre-aux besoins

Objectif : Répond s de transfusions n ie id ot u q

ENTRETIEN AVEC LE Dr NATHALIE MARTY-RIEUL RESPONSABLE DES PRÉLÈVEMENTS EN SAVOIE POUR L’EFS (ÉTABLISSEMENT DU SANG FRANÇAIS).

PARLEZ-NOUS DES BESOINS DE SANG EN FRANCE Par jour, il nous faut 10 000 dons et ce 365 jours par an (en Auvergne Rhône-Alpes nos besoins sont de 1400 dons par jour). Ces chiffres correspondent aux besoins effectifs : aux situations d’urgence qui nécessitent des transfusions rapides (hémorragies dues à une opération chirurgicale, un accouchement, un accident) mais aussi aux maladies chroniques comme les maladies du sang ou dans le cas de chimiothérapie. Chaque jour de l’année, 10 000 personnes ont besoin de ces dons. Or aujourd’hui, malheureusement nous n’avons pas cette régularité dans les prélèvements.

PAR QUOI CELA S’EXPLIQUE SELON VOUS ? On s’aperçoit que lors d’événements particuliers : attentats, catastrophes naturelles… les personnes se mobilisent en masse. Et c’est très bien ! Mais nous ne pouvons pas conserver indéfiniment les dons prélevés et pour bien faire il faut que les dons soient réguliers. Car en dehors de ces tragédies, nous subissons des périodes de creux. Le mois de septembre par exemple est un mois où les gens se préoccupent de la rentrée et ne pensent pas à aller donner leur sang alors que dans le même temps le nombre d’opérations programmées est en hausse. C’est en général la même chose après les fêtes de Noël, or nous collectons dès le 2 janvier.

lycées, les entreprises. Un homme peut donner jusqu’à 6 fois par an, une femme jusqu’à 4 fois. Il faudrait que ceux qui sont aptes puissent venir de façon régulière pour que notre approvisionnement soit toujours suffisant. Et en 2017, moins de 4% de la population en âge de donner s’est rendue aux collectes ou sur nos sites de prélèvement. EN TARENTAISE, IL FAUT COMPTER SUR LES COLLECTES MOBILES. L’EFS est le seul établissement public habilité à prélever et traiter les poches de sang. Il est indépendant des hôpitaux et possèdent ses propres sites de prélèvement. Le plus proche des stations de Tarentaise se situe à Chambéry mais nous organisons une collecte par jour en Savoie. Il y en a forcément une près de chez vous, bientôt. LE DON EN 4 ÉTAPES Il faut compter 45 minutes. Le donneur passe par l’accueil qui enregistre les coordonnées administratives. Il passe ensuite un entretien pré-don avec une personne habilitée (médecin ou infirmière) pour évaluer les risques éventuels. Vient ensuite le prélèvement qui dure une dizaine de minutes puis la collation.

BON À SAVOIR Pour un don de sang, l’employeur est tenu de libérer son salarié sous réserve d’un justificatif délivré par l’EFS après don.

Il y a également un autre facteur : notre population vieillit et au-delà de 70 ans, les candidats ne sont plus aptes à donner. Il nous faut mobiliser les jeunes. C’est pour cela que nous proposons des collectes dans les

Le don du sang en chiffres

Le sang, c’est quoi ? 55 %

Exclusivement géré par l’Etablissement Français de Sang (EFS), le don du sang fournit aujourd’hui 1500 établissements de santé (cliniques et hôpitaux) et permet de mener à bien la mission principale de l’EFS : l’autosuffisance nationale de produits sanguins. Grâce à ce système de santé, la France est en mesure de soigner les maladies du sang telles que : cancer du sang, leucémie, lymphomes, myélomes, myelodysplasie, aplasie (causé par la chimiothérapie) et les maladies génétiques comme la drepanocytose et la thalassemie. Les réserves de sang ne sont pas pérennes et les besoins ne cessent d’augmenter. C’est pourquoi, sur la base du volontariat et du bénévolat, il est important aujourd’hui de se rendre à l’une des nombreuses collectes de dons mobiles en Tarentaise. Johanne B.

10 000

dons de sang par jour 3 cas

Situations d’urgence :

Hémorragie durant accouchement, accident, opération chirurgicale.

Besoins chroniques :

Maladies du sang et cancer.

Plasma

Liquide de communication de l’organisme

moins de

45%

Globules Blancs

Globules Rouges

Défense immunitaire + guérison des blessures et hémorragies

Transportent l’oxygène

Durée de vie 7 jours

Globules Blancs

42 jours

Globules Rouges Plasma

1 an

(congelé)

Produits sanguins :

Fabrication de médicaments.

Pour qui ?

Toutes personnes entre 18-70 ans et + de 50kg. Les réponses ensuite aux questionnaires déterminent ensuite si l’état de santé et le mode de vie permettent le prélèvement. Don : Hommes = 6x/an – Femmes = 4x/an. Entre 2 dons > délai de 8 semaines..

DON DE SANG

Lors de collecte - Temps : 45 minutes (temps d’entretien, prélèvement 8-10 min et collation)

DON DE PLASMA

Sur rendez-vous - Temps : 1h30 (don = 60 min) Don possible 24x/an (2 semaines entre 2 dons)

DON DE PLAQUETTES

Sur rendez-vous - Temps : 2h (don = 90 min) Don possible 12x/an (4 semaines entre 2 dons)

4 valeurs clés Anonymat Volontariat

Non-profit Bénévolat

Groupes Sanguins 4 grands groupes : O - A - B - AB auxquels s’ajoutent les rhésus + ou Donneurs de globules rouges et plaquettes

Donneurs de plasma

AB O

AB : Donneur universel

B : Donneur universel

Les collectes en Tarentaise VENDREDI 18 JANVIER 16h–19h Aigueblanche, salle du Morel

LUNDI 21 JANVIER

JEUDI 24 + VENDREDI 25 JANVIER - 16h–19h30

Macôt La Plagne, salle des fêtes

LUNDI 4 FÉVRIER

7h45–11h 15h30–19h Bourg Saint Maurice, salle Chorus Bozel, salle polyvalente

MERCREDI 6 MARS

16h–19h Moûtiers, Gymnase Larnaud

Plus d’infos : https://dondesang.efs.sante.fr

SANTÉ

tre n o c it u d u a M s e g r o - Ge se u q la p n e e s o r lé c s la ncer la recherche Objectif : Faire ava

SWING CARITATIF

Il y a une dizaine d’années, l’ancien vice-champion du monde de slalom géant en 1966, Georges Mauduit, a lancé un challenge de golf en mémoire de trois de ses amis, champions de ski également, atteints de sclérose en plaques. Une façon pour lui de rendre à la société tout ce qu’elle lui a donné... Céline L.

QUAND A COMMENCÉ VOTRE ENGAGEMENT CONTRE LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP) ? Peu avant les Jeux Olympiques de Grenoble, la maladie a touché notre ami de l'époque basco-américain, Jimmy Heuga. Quelques années après, avec d'autres skieurs nous avons été conviés à Vail pour « Les légendes du ski » : l'idée était d'inviter le plus grand nombre de champions et anciens champions de ski (et il y avait du lourd en médailles !) pour tenter de battre le record de dénivelé sur 12 heures, puis 24 heures non-stop. L'argent gagné, on l'a donné à Jimmy pour démarrer un centre de lutte contre la sclérose en plaques, le Jimmy Heuga Center. On a participé plusieurs fois à ce défi avec mes amis autrichiens Pepi Stiegler et Egon Zimmermann, qui eux aussi ont été affectés par cette maladie...

a une cause comme on d an qu e qu e ns Je pe . fendre becs et ongles celle-ci, elle est à dé

ET PEU À PEU L'IDÉE A GERMÉ DE FAIRE QUELQUE CHOSE EN FRANCE... Cet engagement, c'était pour moi une façon de rendre à la société ce qu'elle a pu me donner, pour la belle vie que je me suis faite en quittant mes études à 19 ans... Quand vous avez fait huit ans sur les pistes du monde entier avec un homme extraordinaire, avec qui vous vous êtes bagarré dans le Top 5 mondial et que vous le retrouvez diminué, ça fait tellement mal au cœur... Quand Jimmy est mort en 2010, j'ai ramené l'idée d'une compétition pour recueillir des fonds sur le golf de Méribel. Jean-Lou Charon (à l'époque Président de la Ligue de golf Rhône-Alpes, et maintenant Président de la Fédération Française de Golf) et Olivier Heinzlef (neurologue de renommée, Président de la Ligue Française de lutte contre la Sclérose en plaques) m'ont bien aidé. C'est ce dernier qui a proposé de donne mon nom au challenge... Depuis, le premier weekend d'août est dédié à la lutte contre la SEP. Même si en France, on a moins cette culture du don comme chez les anglo-saxons, je pense que quand on a une cause comme celle-ci, elle est à défendre becs et ongles.

COMMENT SE DÉROULE CE CHALLENGE DE GOLF À MÉRIBEL ? C'est une compétition ouverte à tous où la totalité des droits de jeu et les mulligans (coups virtuels) est reversée intégralement au profit de la recherche médicale contre la sclérose en plaques et pour améliorer le bien-être des malades. Notre but c'est vraiment de trouver de l'argent pour que des experts puissent aider les gens atteints de cette maladie incurable. Avec l'aide de Vaea de Soultrait, nous avons développé les étapes dans différentes régions de France. Un rugbyman, David Berty, atteint lui aussi par la maladie nous a rejoint pour nous soutenir : il s'est rendu compte que dans le milieu du sport, beaucoup sont touchés par la SEP, surtout les femmes (à 75%). On a ainsi de nombreux projets : avec 10 golfs en France parmi les plus grands, l'idée est d'aller vers les patients, de les mettre devant une balle de golf. On aimerait faire une journée dédiée totalement aux malades pour les initier à ce sport. QUEL EST VOTRE MESSAGE ? Mon but c'est de porter à la connaissance des gens ce qu'est cette « putain de maladie » qui touche le système nerveux, les renseigner sur cette histoire de myéline (substance servant à isoler et protéger les fibres nerveuses) devenue poreuse. Le rêve absolu serait de trouver le moyen de reconstituer cette myéline... Il faut que les gens sachent que 100 000 personnes sont atteintes à ce jour en France et que 3/4 sont des femmes. Mais sans doute qu'il y en a plus... La recherche médicale a fait beaucoup de progrès déjà dans la mise au point de traitements qui peuvent atténuer les effets. C'est important car on a besoin de procurer du bien-être à ces personnes et d'ailleurs, l'activité physique permet de redonner un peu d'allant. COMMENT AIDER ? En participant à une des étapes du Challenge Georges Mauduit, mais aussi au 3 Vallées Enduro, car pour chaque inscription, 3€ sont reversés à la Ligue. Et puis, il est toujours possible de faire des dons directs sur www.ligue-sclerose.fr. © Anastasia

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s e d la a m s e d te u o r - Longue de la SLA itre la SLA

na Objectif : Faire con

EN ROUTE LIBRE C’est l’histoire d’un homme qui a décidé d’envoyer paître sa maladie, d’oublier son fauteuil et de (se) lancer des défis (et pas des moindres !). Son objectif ? Faire connaître la SLA (sclérose latérale amyotrohique, ou maladie de Charcot*) et récolter des fonds à travers son association « La Longue route des malades de la SLA » pour aider la recherche. Nous avons eu l’immense honneur de croiser sa route... Céline L.

Quand Gilles Houbart, habitant à Landry a contracté la SLA, ses amis ont tout d'abord décidé de créer une association pour l'aider à prévoir ce qui allait se passer, à faire face aux dépenses des soins... Lui, il n'avait rien demandé, mais pour ses amis, cela était très important. Et puis, il s'est dit qu'il fallait faire quelque chose pour aider la recherche à trouver l'origine de cette maladie et sortir les malades de leur isolement. La première année, il a voulu aller à Paris... en fauteuil roulant, en relais, pour rencontrer les ministres de la santé, leur parler et faire parler de la maladie. C'était en juin 2016 et 13 étapes se sont succédées avant d'atteindre la capitale. Résultat : une belle médiatisation de cette aventure et 14 000€ reversés à la recherche à la fin du périple. « La deuxième année, explique Gilles, on s'est dit qu'on allait faire la 18e étape du Tour de France « Briançon-Col de l'Izoard ». Je suis parti de Landry 4 jours avant pour rejoindre Briançon en fauteuil roulant avec d'autres malades. La société organisatrice nous a accueilli sur le village du tour où on est resté 3 jours. On a aussi pu récolter 14 000€ cette année-là. » Lors de cette aventure, l'association « La Longue route des malades de la SLA » en a rencontré une autre à L'Argentière-la-Bessée, « Le Sourire d'Aurore » qui participe à un trail en joëlette (un fauteuil tout terrain monoroue) pour soutenir une malade. Cela a bien inspiré Gilles... Il s'est alors dit, pourquoi ne pas faire l'Ultra Trail du Mont Blanc... en joëlette ! Oui, il est comme ça Gilles, les ultra défis, c'est son truc. Il faut dire qu'il a une solide expérience de la montagne. Guide et directeur d'une école de parapente, il connaît bien le Mont Blanc, et l'UTMB c'est le must des trails qui traverse en plus 3 pays : France, Italie et Suisse. Pendant 9 étapes fin août 2018, 8 malades (d'Isère, de Paris, de Bourgogne...) ont ainsi participé à l'UTMB : « Un vrai défi sportif éprouvant pour les accompagnateurs qui ont dû porter, tirer et pousser les malades dans leur joëlette, se souvient Gilles. Mais l'ambiance était formidable, nous avons été extrêmement bien reçus tout le long des étapes. Une belle aventure humaine, de belles rencontres, une belle récompense pour toute cette préparation et encore environ 14 000€ récoltés reversés pour la recherche. »

Tous les fonds sont ainsi envoyés à Grenoble (où Gilles est soigné) pour faire avancer la recherche, et à des associations comme la Fondation Thierry Latran. Il se trouve qu'à Bellentre-Mâcot-Landry, il y a 20 fois plus de malades que dans le reste de la France. Ces fonds servent alors au docteur Lagrange (du CHU de Grenoble) à faire des recherches sur le secteur en analysant tout ce qui pourrait être une source (plantes, eau, air...). Mais comme Gilles a contracté la maladie il y a 7 ou 8 ans, peutêtre qu'aujourd'hui il n'y a plus rien. Cette maladie est la moins connue des maladies rares, on ne sait pas ce qui la déclenche, donc difficile de savoir où chercher... mais aucune piste n'est à négliger. Comme l'analyse du public touché, car par exemple, il y a une surreprésentation de cette maladie chez les personnes qui ont une grosse activité physique, les sportifs, agriculteurs, militaires... Aujourd'hui, difficile pour l'association de faire mieux pour médiatiser la SLA que l'UTMB, alors son but est désormais de capitaliser sur ce qui a été fait : passer les films qui ont été réalisés lors de ces aventures, faire connaître la maladie et récolter des fonds. Cette année, en parallèle de l'UTMB, il y a eu sur la 6000D, un collectif d'associations de malades qui est venu sur l'événement et a fait une université d'été où ils se sont rencontrés, ont échangé sur leurs soins et leur prise en charge... Cela a permis à certains de bénéficier de conseils ou de choses que leur médecin ne leur proposait pas. Une façon de cheminer ensemble sur la longue route des malades de la SLA... *La maladie de Charcot, parfois appelée maladie de Lou Gehrig, est une maladie neurologique à évolution rapide presque toujours mortelle et qui attaque directement les cellules nerveuses (neurones) responsables du contrôle des muscles volontaires.

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- Stop ! -

e propre !

Objectif : Montagn

Les mauvais comportements existent encore dans nos montagnes : chaque année, des tonnes de déchets sont jetés en pleine nature. Pour palier à cela et rendre à ce paradis vert ou blanc son aspect originel, des actions citoyennes sont organisées dans de nombreuses stations. Géraldine V.

Mountain Riders Association leader dans les actions en faveur de la montagne, cela fait plus de 10 ans que Mountain Riders accompagne des ramassage de déchets dans les Alpes, les Pyrénées, les Vosges, le Jura, l’Auvergne et même les calanques de Marseille avec leur profil bien particulier typique des montagnes ! En 2017, 53 ramassages ont ainsi été organisés, ce qui représente près de 5000 volontaires et 24 tonnes de déchets ramassés. Bonne nouvelle : les tonnes récoltées sont en baisse par rapport aux années précédentes, signe que la montagne devient plus propre ! S’il y a moins de gros déchets et de mégots, le plastique (bouteilles, bouchons, emballages, petits objets) demeure un gros problème. Pour connaître le calendrier des ramassages 2019, rendez-vous dès le mois d’avril sur le site www.mountain-riders.org.

Man of the Day Courchevel Le 23 juin dernier, l’association courcheveloise Man of the Day organisait la dixième édition de sa journée Montagne Propre. Une récolte qui s’est élevée à 641,5 kilos (encombrants, ferraille, plastique, bois, verre, 5000 mégots). C’est 141,5 kilos de plus que les deux années précédentes, un chiffre somme toute assez logique du fait de la présence de plus de bénévoles. En 10 ans, les bénévoles ont ramassé un peu plus de 13 tonnes de déchets. Rendez-vous le samedi 22 juin 2019 pour une nouvelle journée de récolte en montagne ! F Manoftheday Asso

Les Arcs

Le samedi 23 juin se tenait également aux Arcs une grande journée éco-citoyenne de nettoyage de la montagne, l’occasion de lancer une nouvelle activité : le plogging. Cette nouvelle pratique sportive venue des pays nordiques associe jogging et ramassage des déchets. Très hype en ville, c’était une première en station. Près de 200 personnes ont participé à cette journée découverte, pour un total de 550 kilos de déchets ramassés (papier, bouteilles d’eau, bâtons de ski, piquets en bois, filets, mégots de cigarettes). Une opération qui sera reconduite en juin, plus de détails à venir sur le site www.lesarcs.com.

©Manu Reyboz

ESF Méribel À travers l’opération « Fais ta trace sans laisser de traces », organisée par les ESF de Méribel en partenariat avec les collectivités locales, les associations, les remontées mécaniques et les scolaires, 300 kilos de déchets ont été récoltés dans la station en 2018 (bouteilles en plastique, mégots, cannettes, gants de ski, bâtons, lunettes). Une journée éco-responsable et citoyenne indispensable pour préserver l’environnement et le cadre de l’activité ski. Plus d’infos sur la date 2019 dès la fin de l’hiver auprès de l’ESF Méribel.

La journée de l’Environnement Val d’Isère Chaque mois de juillet, la station de Val d’Isère organise La Journée de l’Environnement. Après un petit-déjeuner tous ensemble, petits et grands partent à la chasse aux déchets toute la matinée, avant de se retrouver pour un bon repas. L’après-midi, place à des ateliers ludiques de sensibilisation autour de l’environnement. En 2018, 95 bénévoles ont récolté sur le massif de Bellevarde et le bas de la station 1055kg de déchets ! Rendez-vous le mardi 16 juillet 2019 pour la 13 e édition de cette Journée de l’Environnement. www.vievaldis.com

La Plagne

Chaque année au printemps, la commune de la Plagne Tarentaise organise une journée de ramassage des déchets. En 2018, elle a eu lieu le 7 juillet et 22m3 ont été récoltés : une benne de 11m3 de ferraille, et une autre de tout venant. En 2019, une nouvelle journée d’action sera de nouveau l’occasion de nettoyer la montagne ! Date à venir dans l’hiver.

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ENVIRONNEMENT

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POW : L’ACTION POWERFUL EN MONTAGNE Association internationale mobilisée pour la protection de l’environnement dans un contexte de changement climatique, Protect Our Winters (POW) s’engage pour la montagne. Rencontre avec Antoine Pin, directeur des opérations pour POW France. Johanne B.

POW, L’ORIGINE ? Né aux Usa en 2008-09 à l’initiative de l’un des plus grands snowboardeurs de tous les temps, Jeremy Jones, POW a été créé pour trouver des solutions et préserver la ressource principale des amoureux de la montagne : la neige. Dans un contexte où l’environnement est plus qu’en péril, l’objectif de M. Jones est de rassembler les athlètes et acteurs de la glisse au sein d’une grande communauté, dans l’idée qu’à plusieurs on est plus fort pour faire bouger les choses. Car nous vivons dans un paradoxe où nos modes de vie vont parfois à l’encontre de la protection de l’environnement. Par de petites actions, on agit sur l’avenir.

, Par de petites actions on agit sur l’avenir.

POW, EN FRANCE ? Ouverte en 2016, le travail de l’antenne française s’articule autour de trois grands axes :

• Agir par des actions politiques non partisanes. Nous n’appartenons à aucun parti mais nous sommes convaincus que la politique, grâce aux lois, peut créer un cadre sociétal intelligent et respectueux de l’environnement. Cette année une athlète américaine, Hilaree O’Neill, était présente à Davos aux côtés de Al Gore, Christiana Figueres et d’autres sommités de l’environnement pour parler de la préservation des montagnes. Nous avons également envoyé nos athlètes dans dix écoles françaises pour intervenir et sensibiliser la jeunesse. COMMENT S’ENGAGER AVEC POW ? En adhérant à la communauté, en essayant à son niveau de faire bouger les choses, d’apporter des solutions : ça passe par l’utilisation d’ampoules basses consommation, par des régimes alimentaires privilégiant le local, par des moyens de transports plus respectueux de l’environnement... des petites habitudes à changer qui ont de l’intérêt. POW n’a d’autres objectifs que de fédérer pour inspirer et mobiliser. Plus POW grossira ses rangs, plus son poids aura d’impact dans un monde bouleversé par les changements climatiques d’autant plus visibles en montagne.

• Rassembler et en ce sens permettre à tous ceux qui le souhaitent, qui ont la montagne dans l’ADN ou à qui la cause climatique tient à cœur de se retrouver et d’échanger sur des petites choses à faire au quotidien. On se rend bien compte que nos modes de vie ne permettent pas d’être parfait et notre credo c’est simplement de se dire : et si on essayait ? Et si on n’était pas tout seul pour le faire ?

• Éduquer car malheureusement tout le monde ne sait pas, n’a pas conscience. C’est à travers nos ambassadeurs que le travail s’effectue et notamment grâce à notre webserie Climate Lines. Elle met en scène nos athlètes et des scientifiques pour effectuer des recherches. Le premier épisode emmène Chloé Roux-Mollard sur le glacier de SaintSorlin pour établir des relevés scientifiques. Le deuxième épisode tourné cet automne, réunit William Cochet et Chloé, deux skieurs venus des Arcs, pour un périple scientifique en Chartreuse. Le 3e épisode est prévu pour l’année prochaine sur le thème du Permafrost.

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ENVIRONNEMENT

La Riders Alliance en Tarentaise

WILLIAM COCHET William fait partie de ces athlètes qui ont l’engagement dans le sang. Que ce soit sur les skis comme dans sa vie, il met un point d’honneur à transmettre l’importance de préserver nos montagnes. Rider acteur aux côtés de Chloé Roux-Mollard pour l’épisode n°2 de Climate Lines, il nous dit tout de cette prise de conscience qui doit être collective.

MISE EN POW Je fais partie des premiers membres de POW France, à l’initiative de Marita Van Oldenborgh qui a été à l’origine de l’ouverture de l’antenne au niveau national. Grâce à la Riders Alliance, POW utilise les athlètes comme porteparoles du climat et de ses changements en particulier en montagne, afin de sensibiliser le grand public. C’est dans la droite lignée de ce en quoi je crois. Je défends en tant que bioskieur depuis plusieurs années, un mode de vie plus respectueux de l’environnement et en tant que skieur pro, je m’évertue à transmettre mon engagement pour faire bouger les choses, à mon humble niveau. Et POW est un formidable moyen de communication, essentiel selon moi pour agir et faire agir.

CLIMATE LINESS VERTE J’ai eu la chance de participer à ce tournage qui nous immerge en plein cœur du centre d’études du Col de Porte en Charteuse, l’un des plus vieux centres puisqu’il recueille des données depuis plus de 50 ans. L’objectif de cet épisode n°2 après celui sur le recul des glaciers, c’était de mettre en avant la diminution des chutes de neige en basse altitude. Grâce à cette expérience, j’ai découvert comment fonctionnait un centre d’études et notamment les appareils de mesure nécessaires pour récolter et croiser de nombreuses données. Et découvrir les problèmes de stations de basse altitude a bel et bien posé cette question : que fait-on maintenant ? L’épisode tourne autour de ce questionnement : doit-on préserver à n’importe quel prix le tourisme d’hiver ou doit-on penser une autre économie ? C’est un enjeu d’avenir auquel les stations d’altitude seront un jour, elles aussi, confrontées. Alors si nous trouvions dès à présent la solution…

CHLOÉ ROUX-MOLLARD Athlète arcadienne, Chloé fait partie de la Riders Alliance depuis les débuts en France. Sa participation dans les trois épisodes Climate Lines réalisés, propose une vision de l’environnement bienveillante mais engagée à l’image de cette rideuse estimée.

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COMMENT L’AVENTURE POW A-T-ELLE COMMENCÉ POUR TOI ? C’est sur le circuit du Freeride World Qualifier. J’y ai rencontré Daniela Hochmuth qui était membre de POW Autriche. Elle m’a incitée à rejoindre l’association qui s’ouvrait en France car elle trouvait que mon discours et ma façon de vivre faisaient écho à cette cause. À ce moment-là, je n’étais pas complétement sûre que ma vie était en adéquation notamment à cause de mes nombreux déplacements à l’étranger pour le ski. Mais en 2016, au moment de la création de l’antenne POW en France, je me suis décidée à intégrer ce combat et Daniela m’a beaucoup impliquée dans le processus. J’étais présente aux premières réunions et tout a pris forme avec les épisodes Climate Lines… UNE WEB-SÉRIE QUI RÉUNIT RIDERS ET SCIENTIFIQUES AUTOUR D’UNE THÉMATIQUE ENVIRONNEMENTALE EN MONTAGNE ET QUI COMPTE ACTUELLEMENT 3 ÉPISODES AUXQUELS TU AS PARTICIPÉ ? Notre rôle en tant qu’athlète est de pouvoir communiquer et ces rencontres avec les scientifiques permettent de tordre le coup à certaines idées reçues en donnant des informations concrètes et justes, accessibles et finalement vulgarisées. Dans ma pratique, je vois les

changements climatiques au quotidien mais grâce à ces expériences, j’ai pu me faire une opinion plus pointue sur le sujet. CETTE PRISE DE CONSCIENCE A TOUJOURS ÉTÉ EN TOI ? Depuis toujours et travailler avec POW correspond à ce que je fais. Si je peux me servir de ma petite notoriété pour communiquer, inspirer et peut-être faire bouger les choses et bien ça me va. ET SELON TOI, EST-CE QUE LES CHOSES BOUGENT JUSTEMENT ? J’ai l’impression que la prise de conscience collective est réelle aujourd’hui. Il n’y a qu’à regarder ce que font les marques dans tous les domaines. Et même si leur but à elles reste lucratif, peu importe si ça va dans le bon sens. Il faudrait simplement que ça aille plus vite et plus massivement pour que ça ait un véritable impact.

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ENVIRONNEMENT

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Première station française à entrer dans la « Resort Alliance », Les Menuires a dévoilé en décembre un programme environnemental et sociétal ambitieux, ce qui lui a permis d’entrer dans l’association POW (Protect Our Winters). Thibault Liebenguth, Président de l’antenne en France revient sur cette « alliance » très emblématique. Johanne B.

THIBAULT, QU’EST-CE QUE LA « RESORT ALLIANCE » ? Il s’agit d’un pacte qui a vu le jour au sein de la maison mère de POW aux USA, et dans lequel les stations de ski qui ont une véritable politique d’action et de sensibilisation environnementale peuvent entrer. En France, l’agence Air Coop pour laquelle je travaille et dont la mission est d’accompagner un territoire dans son développement durable, suit Les Menuires dans sa stratégie. En décembre, la station et tous ses acteurs réunis (Office de Tourisme, remontées mécaniques, services des pistes, socio-pros…) ont dévoilé un plan ambitieux et un engagement à long terme pour réduire considérablement l’impact de la station sur l’environnement.

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POURQUOI POW A FAIT ENTRER LES MENUIRES DANS CETTE ALLIANCE ? En tant qu’ « Influencer » et grâce à sa communauté d’athlètes engagés, POW propose d’accompagner en communication et de mettre en place

des actions d’information. Dans le cas des Menuires, l’association met en place un laboratoire d’expérimentation et d’étude lié au climat pour les scientifiques. Ces derniers disposent donc désormais d’un territoire avec mise à disposition d’outils. En contrepartie cela nous permet de communiquer, de vulgariser et d’embarquer les gens à travers nos réseaux dans cette épopée environnementale. En gros : on vous met des moyens en place, en échange on souhaite communiquer sur les sujets que vous traitez. LA WEBSÉRIE « BON APPÉTIT » JOUE UN RÔLE ÉGALEMENT ? Très populaire sur les réseaux sociaux, son contenu va être impliqué dans le process. Victor Galuchot et Fab Maierhoffer vont entrer dans la « Riders Alliance » pour être un vecteur supplémentaire dans notre cause vers la sensibilisation. VOUS FORMEZ ÉGALEMENT LES ACTEURS PRINCIPAUX DE LA STATION. Les moniteurs, les pisteurs… ceux qui sont en première ligne avec la population de vacanciers vont être formés aux enjeux du changement climatique, aux moyens à mettre en œuvre pour modifier notre impact et aux façons d’informer et de sensibiliser à leur tour.

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ENVIRONNEMENT

- CETA Savoeriel’a-beille noire Objectif : Protég

LA HAPPY CULTURE Elle est bûcheuse notre butineuse locale et ce n’est ni le mauvais temps ni le froid de nos printemps qui l’empêcheront de sortir. Elle est robuste et pourtant... l’abeille noire est bel et bien en voie de disparition. Mathilde O.

Au cœur de nos montagnes, l'abeille noire, dite Apis mellifera mellifera, est une espèce endémique. C'est une abeille qui, au fil des millénaires, s'est adaptée aux conditions alpines. En hiver, elle réduit ses populations de façon à ne pas trop consommer ses provisions et démarre ses pontes plus tard au printemps mais d'une façon très rapide. Ce qui la menace aujourd'hui, c'est une hybridation massive de son genre jusqu'à l'extinction totale de sa génétique. « Et il y a urgence » nous confie Matthieu Gauche membre du CETA de Savoie, le Centre d'Étude Technique Apicole « Selon les analyses des scientifiques, en 20 ans d'apiculture nous avons perdu 8 000 ans d'adaptation génétique ». Il nous explique le phénomène... Dans les années 1990, l'arrivée dans nos cultures des néonicotinoïdes, un puissant insecticide neurotoxique, a provoqué l'effondrement d'un grand nombre de cheptels des ruches françaises. Pour sauver leurs exploitations, les apiculteurs ont alors eu recours à l'importation massive d'abeilles étrangères, provoquant une hybridation importante des colonies. Il faut savoir que de nos jours l'apiculture est pratiquée à 80% par des amateurs et à 20% par des exploitants professionnels. Dans les deux cas, le recours à l'importation reste courant. Les pratiques apicoles sont peu réglementées et chaque exploitant est libre de cultiver l'abeille qu'il souhaite. L'hybridation touche alors toutes les abeilles de France, détruisant petit à petit des patrimoines génétiques... En travaillant avec des abeilles importées, les apiculteurs troquent leurs pratiques apicoles ancestrales contre des pratiques non viables sur le long terme. Les abeilles hybridées soint moins adaptées à leur environnement et sont donc beaucoup plus dépendantes de l'action de l'homme... Présidé par Klébert Sylvestre, également apiculteur dans la vallée des Belleville, le CETA de Savoie a donc pour objectif de protéger l'écotype abeille noire. Cela passe dans un premier temps par une divulgation du savoir lors de formations et par la mise en place de groupes de réflexion pour amener amateurs comme professionnels à une pratique autonome et respectueuse de l'abeille.

IL FAUT SAUVER L'ABEILLE NOIRE ... Pour perpétuer la lignée de cette « perle noire », une mission de sauvetage génétique a été initiée par le CETA en 2016 dans la vallée des Belleville en partenariat avec le CNRS, la Mairie, et financée en grande partie par le Parc National de la Vanoise. Grace à son isolement, la vallée des Encombres est le biotope idéal pour l'implantation d'un rucher de fécondation de l'abeille écotype. Ses hautes montagnes sont une forteresse naturelle contre l'arrivée d'abeilles dites hybridées. Après analyses génétiques de 350 ruches pour un coût de plus de 8 000€, celles possédant moins de 14% de taux d'hybridation ont été conservées et remontées dans la vallée. Par cette action, le CETA espère pouvoir récréer des ruchers d'abeilles écotype pour revenir à une production respectueuse des cycles naturels des abeilles. C'est tout le savoir-faire des apiculteurs de Savoie qui est en jeu et au-delà, la préservation de la qualité authentique du miel de nos montagnes...

eilles importées, ab s de ec av nt lla ai av En tr nt leurs pratiques les apiculteurs troque contre des pratiques apicoles ancestrales terme. non viables sur le long UNE VALLÉE ENGAGÉE Cet été les randonneurs pourront se rendre au lieu-dit Rocher roux où de petites ruches appelées nucléi sont dédiées à l'élevage de reines. Une fois par semaine, l'apiculteur Klébert Sylvestre propose de partir à leur découverte. Engagée dans la démarche auprès du CETA, la Mairie de Saint Martin de Belleville ouvrira quant à elle fin d'été 2019 la Maison de l'abeille noire au quartier des Bruyères aux Menuires. À l'intérieur, les visiteurs pourront en découvrir davantage sur la butineuse et la montagne à travers des projections, des panneaux et une ruche vivante. LA BEE, DOUBLE TYROLIENNE Développée cet hiver à Val Thorens par la SETAM, la cascade de tyrolienne nommée la Bee, dédie son innovation à la petite reine noire. Sur le domaine et en station, elle permet de s'amuser et d'en apprendre un peu plus sur les enjeux de protection de l’abeille.

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ENVIRONNEMENT

- Tree6Clope cler les mégots Objectif : Recy

C’EST PAS CLOP’LIQUÉ ! 2 cm, ce n’est pas grand-chose et pourtant ce petit bout de déchet qui paraît si insignifiant est une grande menace de pollution pour nos océans. Avec plus de 2 500 agents toxiques, le mégot de cigarette jeté dans la nature peut polluer à lui seul plus d’1 mètre cube de neige soit 500ml d’eau. Heureusement des solutions se mettent en place : zoom sur Tree6clope. Mathilde O.

Mettre son mégot dans une poubelle fait partie de ces petits gestes élémentaires qui peuvent paraître dérisoires mais qui font la différence. Tree6Clope, l'association de collecte basque en est convaincue. Fondée il y a 3 ans à Biarritz par Laurent Donse, son objectif est d'organiser un réseau de collectes pour ensuite pouvoir recycler les mégots récupérés. Car malheureusement aujourd'hui aucun service de tri ou de recyclage public n'existe pour ce déchet. L'enjeu de Tree6clope est donc double : limiter la pollution des sols et revaloriser le mégot de cigarette par le recyclage en créant des poubelles à mégots ludiques. Venus du Royaume-Uni, les « ballots bin », sont une superbe invention incitative pour les fumeurs. Constituées de deux bacs, ces poubelles à mégots invitent le fumeur à répondre à une question en le jetant dans le compartiment correspondant à la réponse de son choix.

e le fait de savoir qu u nc ai nv co i ss au Je suis ns clé encourage les ge que le mégot est recy à jeter proprement.

C'est sous l'impulsion d'un homme, Arnaud Blanc-Tailleur, que cette initiative se développe depuis 2 ans dans nos vallées. Son réseau d'entreprises adhérentes s'étend maintenant jusqu'à Rumilly avec plus d'une cinquantaine de sociétés et de collectivités collectrices. « Le but premier de l'association est d'éviter que les mégots se retrouvent dans la nature. Nous sensibilisons les gens pour qu'ils prennent conscience de la toxicité du mégot. Je suis aussi convaincu que le fait de savoir que le mégot est recyclé encourage les gens à jeter proprement ». nous explique Arnaud. Le mégot est le déchet le plus ramassé en fin de saison dans les stations de ski, c'est pourquoi elles entrent dans la démarche. Vingt cendriers ludiques customisés par une artiste contemporaine de la vallée ont été placés aux arrêts de bus de Courchevel, la station de Tignes en a installé dix et la société des remontées mécaniques de Val Thorens deux. En tout, on retrouve plus de 50 points de collecte sur toute la Tarentaise ! Une à deux fois par saison les bénévoles de l'association font la tournée des adhérents pour récupérer les mégots jetés. Depuis que l'association existe, plus de 700 kg soit 3 millions de mégots ont été recueillis et recyclés ce qui correspond à la sauvegarde de plus de 686 000m3 d'eau.

BON À SAVOIR : Avec Tree6clope tout le monde peut agir à son niveau grâce à une adhésion annuelle de 80€ pour les professionnels et de 20€ pour les particuliers. Celle-ci permet à l'association de financer la collecte et de payer les frais de recyclage à l'entreprise MéGO. Dans cette usine située à Brest, les mégots sont dépollués puis transformés en plastique pour devenir des objets tels que des cendriers par exemple ! CE N'EST PAS LA LONGUEUR QUI COMPTE... LE MÉGOT : AUTOPSIE D'UN POLLUEUR DE TAILLE ! En dépit de sa petite taille le mégot est un fléau qui pollue doublement. Il engendre non seulement une pollution chimique par rejet de ses composants toxiques, mais aussi une pollution par l'objet plastique en lui-même. Un des composants du filtre, l'acétate de cellulose, est un plastique qui met plus de 10 ans à se décomposer. Dans la nature, le filtre se délite et se retrouve ensuite en microparticules dispersées dans nos montagnes, nos champs, nos océans... Mais le gros problème de ce déchet c'est la monstrueuse quantité qui se retrouve chaque année dans la nature : 850 000 tonnes, soit le volume total du Mont Blanc ! Sa pollution représente 1/8 de la pollution globale plastique dans le monde.

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ENVIRONNEMENT

sa démarche Objectif : Renforcer ementale auprès n n ro vi en de sa clientèle IMMOBILIER, MAIS LOIN D’ÊTRE IMMOBILE !

Depuis 30 ans, la société GSI se mobilise chaque année un peu plus pour l'environnement. Que ce soit à destination des locataires ou des propriétaires, l'entreprise montre à chacun tout ce qu'il peut faire... Géraldine V.

« Nous sommes des montagnards, avec des racines locales, on aime la montagne et nous voulons la protéger ! ». C’est ainsi que Gabriel Mingeon, directeur général délégué de GSI, décrit l’esprit qui anime ses équipes. Et cela ne date pas d’aujourd’hui : cela fait 30 ans que ça dure ! « Nous avons toujours été dans une mouvance écologique, avec une volonté de transmettre un message à nos locataires et propriétaires, afin de leur faire prendre conscience de l’importance de la question environnementale ». Une démarche qui prend chaque année un peu plus d’ampleur, avec la mise en place de nouvelles initiatives. En 2019, c’est aux vacanciers que GSI se consacre particulièrement. Ainsi, en pénétrant dans leur lieu de villégiature, les occupants découvrent un sac d’accueil contenant une boite (de bonbons) pouvant ensuite être utilisée comme une poubelle de poche ou un cendrier, mais aussi un flyer* cartonné avec diverses informations sur les bons gestes à adopter. Éteindre les lumières en partant, vérifier que les robinets sont bien fermés, ne pas abuser du chauffage… de petites habitudes à prendre qui, loin d’être sans conséquence, peuvent faire de grandes différences.

Avec plus de 370 copropriétés en gestion soit environ 15 000 biens en gestion syndicale et autant de copropriétaires qui sont souvent des familles, GSI touche près de 75 000 personnes, sensibilisées à l’environnement et ce durant toute l’année. Pour aller encore plus loin, GSI accompagne depuis toujours ses copropriétaires dans leur volonté de réaliser des travaux permettant des économies d’énergie, tels que des changements de radiateurs, la mise en place de double vitrage… « Si notre démarche environnementale est inscrite depuis le début de l’aventure dans notre ADN, nous avons désormais décidé de montrer notre engagement et de donner l’exemple. Il est de notre devoir de prendre la parole sur des sujets aussi importants », confie Gabriel Mingeon. C’est dans ce but qu’a été créé cette année le logo « Go Save & Improve your mountains ». Et afin d’aller encore et toujours plus loin, GSI va s’associer avec des structures locales, des associations et aux stations, pour participer activement à des actions de conservation et de nettoyage des montagnes.

*en papier recyclé et encres végétales

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ENVIRONNEMENT

t n e n ti n o C e m è ti p e -S la

à Objectif : Sensibiliser océans pollution des

GILLES BROISE ET L’EXPÉDITION SEPTIÈME CONTINENT Partenaire presse privilégié de nombreuses stations des 3 Vallées, l’agence RevolutionR représente aussi l’association Expédition Septième Continent, qui œuvre en faveur de l’environnement. Gilles Broise, co-fondateur de RevolutionR en charge de la communication au sein de l’association, nous explique pourquoi il y a urgence à (ré)agir.... Géraldine V.

QUELLE EST L'ORIGINE D'EXPÉDITION SEPTIÈME CONTINENT ? C'est l'explorateur navigateur Patrick Deixonne qui, au cours d'une traversée de l'Atlantique en 2013, a pu se rendre compte de tous ces gros déchets qui flottaient dans l'océan. Tout est parti de là. Il a fait ensuite le même constat dans le Pacifique, comme l'avait fait avant lui le navigateur Charles Moore. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré Patrick et que Septième Continent est né. L'objectif est de donner l'alerte et surtout de comprendre ce qu'il se passe. C'est pour cela qu'un volet scientifique a été ajouté, en la personne d'Alexandra Ter-Halle, chercheuse titulaire chimiste au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) depuis 2004. PARLEZ-NOUS DE CETTE POLLUTION DES OCÉANS. Le déchet de plastique ne disparait pas dans la nature, il n'est pas biodégradable, il se fragmente plus ou moins rapidement en particules de plus en plus petites. De fait la partie visible, les macros déchets de plastique, ne représentent qu'une partie infime de la pollution des océans. La pollution principale, celle qui pose de vrais problèmes, ce sont les micros particules et les nanoparticules. Une pollution qu'on ne voit pas, c'est cela qui la rend si insidieuse. Du coup la solution, ce n'est pas de ramasser les déchets en mer. La solution se trouve sur terre.

ET QUELLE EST CETTE SOLUTION ? Il faut couper le robinet à la source, c'est-à-dire refuser les produits inutiles, les objets à usage unique. Il y a urgence à mettre en place des normes sur le plastique pour le garantir biodégradable ou 100% recyclable, et interdire la mise sur le marché de produits ne répondant pas à ces critères. Mais pour l'instant on en est loin, cela nécessite une grosse prise de conscience de la part des consommateurs et des décideurs. Nous produisons chaque année 400 millions de tonnes de plastique dont 10% finissent dans les océans. D'où les prévisions de la navigatrice Ellen MacArthur qui annonce qu'en 2050 il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans.

tion en mer La solution à la pollu se trouve sur terre.

QUELLES SONT LES ACTIONS MENÉES PAR SEPTIÈME CONTINENT ? Nous faisons beaucoup de pédagogie auprès des scolaires, nous lançons des alertes auprès des médias et du grand public, nous organisons des conférences, des réunions avec des ONG et au niveau du ministère de l'écologie, du Sénat, de l'UNESCO, des Nations Unies pour sensibiliser les décideurs. Nous menons aussi des expéditions scientifiques, la prochaine aura lieu en 2019. QUEL SERA SON OBJECTIF ? L'expédition se déroulera en Atlantique Sud, afin de valider une théorie selon laquelle les micros et nanoparticules que l'on trouve dans l'océan finissent, via le cycle de l'eau, par se retrouver dans l'air que l'on respire... Et le jour où cela sera prouvé, les gens, les dirigeants, vont enfin dire stop. Les industriels devront alors trouver des solutions vertes, sous peine de se voir infliger des amendes. Tout cela relève de l'optimisme, mais on est bien obligé d'en avoir au vu du danger auquel nous faisons face !

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ENVIRONNEMENT - Communautés es de commclerunle matériel de glisse

Objectif : Recy

RIEN NE SE PERD, TOUT SE RECYCLE ! PR

Comme nous le savons tous en Tarentaise, la principale activité économique est centrée autour du ski. À la fin de l’hiver, les loueurs de skis fermeront leurs portes avec une partie de leur parc matériel à renouveler pour la saison prochaine. Ils se retrouvent alors avec des tonnes de skis sur les bras...Des tonnes de matériel qui peuvent être recyclées ! Mathilde O.

UNE FILIÈRE DE RECYCLAGE POUR LE MATÉRIEL DE SKI L’entreprise albertvilloise « Tri-Vallées » a initié en 2006 une filière unique en France pour le recyclage des skis, snowboards, chaussures, bâtons, luges... Conçues pour résister à tout, le recyclage des spatules n’est pas une mince affaire. À l’époque lorsque « Tri-Vallées » s’est penché sur la problématique, il a fallu trouver un procédé pour permettre de séparer les matières ferraille et aluminium. Pour venir à bout de la résistance de ces matériaux, les planches sont successivement broyées 7 fois puis réduites en granulés et triées. En une minute, les paires de ski sont réduites en poussière ! Le métal et l’aluminium, soit 20 à 25% du poids du ski, sont ensuite récupérés et réutilisés pour créer de la matière. Les autres composants, fibre de verre et plastique sont valorisés en matière énergétique dans les fonderies de la région. Rien n’est perdu, tout est réutilisé ! Sur l’arc alpin, l’entreprise estime à 1 500 tonnes par an le gisement de déchets des matériels de glisse, c’est dire si l’activité a de l’avenir...

prise estime à Sur l’arc alpin, l’entre an le gisement de 1 500 tonnes par de glisse. déchets des matériels

Tous les professionnels du ski du territoire sont ainsi invités à se rapprocher directement de « Tri-Vallées » (+ 33 (0)4 79 37 97 96) pour une prise en charge de leur matériel en vue du recyclage. Les particuliers peuvent eux apporter leur matériel directement en déchèterie. Depuis une dizaine d’années, les communautés de communes de Haute Tarentaise et de Cœur de Tarentaise ont mis en place un service de récupération du matériel de glisse usagé en équipant leurs déchèteries de contenants spéciaux permettant de récupérer les skis, bâtons et chaussures des particuliers (service gratuit réservé aux particuliers). Ces équipements sont ensuite acheminés dans la filière de recyclage de « Tri-Vallées ». Cette démarche permet de trouver des solutions pour lutter contre l’accumulation des déchets aux abords des conteneurs et en station. Pour rappel, il est d’ailleurs interdit aux usagers de déposer des déchets à proximité des conteneurs sous peine d’amende. En 2017, environ 45 tonnes de matériel ont été récupérées sur les déchèteries de Bourg Saint Maurice, Tignes et Les Menuires et ainsi sauvées de l’incinération. La mise en place de ce service dans une ou plusieurs déchèteries du territoire de Val Vanoise est actuellement en cours d’étude. D’AUTRES SOLUTIONS POSSIBLES POUR LE MATÉRIEL EN BON ÉTAT Dans la logique de réduction des déchets, il convient de penser au réemploi et à la réutilisation avant de penser au recyclage. Il existe de nombreuses autres alternatives pour le matériel de ski en bon état, notamment le marché de l’occasion et le don/échange. La vente dans les bourses au ski, les brocantes, les dépôts-vente, sur Internet, l’échange et/ou le don sur Internet (Donnons.org, Recupe.net, jedonne. org, toutdonner.com ...) dans les gratiferia ou marchés gratuits, le dépôt dans les cabane à dons... Autant de solutions possibles pour libérer de la place dans nos foyers et faire des heureux!

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ENVIRONNEMENT

e is ta n e r a T n e e r iv -V ature Objectif : Protéger

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LE POIL À GRATTER VERT DE LA VALLÉE Depuis une quarantaine d’année, « Vivre en Tarentaise » œuvre à la protection de la nature et à la valorisation du patrimoine de la vallée. Rencontre avec son président, Alain Machet, qui nous explique comment fleurissent les projets au sein de l’association. Céline L.

QUELS ONT ÉTÉ LES DÉBUTS DE L'ASSOCIATION ? Elle a été fondée en 1977, au moment où l'on cherchait de l'uranium en France. Des personnes se sont regroupées, des élus... Si on avait trouvé de l'uranium, ça n'aurait pas fait bon ménage avec le développement des stations de ski ! À cette même époque, l'association s'est préoccupée de leur développement sur certains sites naturels, de la circulation non contrôlée des engins motorisés comme les motoneiges... QUELLES ONT ÉTÉ LES GROSSES ACTIONS DE VIVRE EN TARENTAISE ? On nous connaît beaucoup pour avoir organisé pendant les Jeux Olympiques de 1992 une manifestation contre l'extension de la station de ski de Sainte Foy Tarentaise. Il y a eu un conflit très dur. Cela a beaucoup embêté les élus car c'était l'euphorie des Jeux et nous, on mettait le doigt sur un problème réel : faut-il sacrifier un site remarquable pour une station de ski ? Au fil des années et des discussions, un consensus a été trouvé : l'autorisation d'étendre un petit peu la station a été donnée, en échange, on a fait classer le Vallon du Clou, une vallée protégée maintenant. Il y a quelques mois, on s'est de nouveau réuni pour valoriser cette vallée, y installer un refuge... À Montvalezan, il y a 4 ou 5 ans, il y avait un projet de télésiège sur le Mont Valezan qui aurait été très visible du fond de la vallée. On a déposé un recours au tribunal administratif et on a obtenu gain de cause car les études d'impact avaient été mal faites. Du coup la commune a déplacé le télésiège pour qu'il soit moins visible et on a réussi à faire protéger la partie sommitale. D'AUTRES INTERVENTIONS DANS LA PROTECTION DE LA QUALITÉ DES PAYSAGES ? On a de nombreux contacts avec les agriculteurs pour l'entretien du paysage et on a toujours fait partie de commissions agroenvironnementales, de comités de pilotage... Actuellement par exemple, on participe au Plan Pastoral de Territoire pour faciliter la vie en alpage (amélioration de l'électrification par panneaux solaires, travail sur l'accès à l'eau potable...). D'autre part, la vallée est une très grosse productrice d'hydroélectricité (Tignes, Roselend...). Depuis une quinzaine d'années, plein de petites sociétés démarchent les communes pour équiper les ruisseaux naturels. On est un peu inquiet car on ne voudrait pas que ces cours d'eau naturel disparaissent.

CONCERNANT LA PROTECTION DE LA QUALITÉ DE VIE DES POPULATIONS, COMMENT OEUVREZ-VOUS ? On s'est intéressé aux pistes cyclables, aux microcentrales, à la pollution de l'air... Par exemple, on écrit régulièrement aux organismes chargés de la mesure de la qualité de l'air pour qu'ils mettent en place des capteurs en Tarentaise. On sait que notre air pur de montagne n'est pas si pur que cela, on aimerait bien avoir les valeurs réelles. Les agences régionales se basant sur des moyennes en fonction du trafic nous comparent à la vallée de Chamonix... mais ça ne remplace pas de vraies valeurs. On fait aussi partie d'un programme LEADER géré conjointement par les élus et associations où 4 projets dans le domaine du patrimoine ont été validés et financés. La commune d'Aime va créer un circuit pour relier ses 4 sites (la Tour Montmayeur, le musée archéologique, la basilique et l'église). Un bâtiment va être aménagé sur la thématique de la pomme à Landry. Un espace muséographique sera mis en place dans la coopérative de Bourg Saint Maurice sur le thème du Beaufort, la vie dans les alpages... Enfin, un circuit pédestre sera créé dans le village de Villarenger.

iques et énergétiques Les questions climat re de nos devraient être au cent rentaise. préoccupations en Ta UN MESSAGE À FAIRE PASSER ? Les questions climatiques et énergétiques devraient être au centre de nos préoccupations en Tarentaise. On vit du ski, nos glaciers disparaissent, il y a moins de neige qu'avant... Un plan climat énergie est en réflexion. Un bilan de gaz à effet de serre a été fait sur la vallée (déplacement des touristes, chauffage...) et il est dramatique. Cela est dû essentiellement (à 70% environ) au transport des touristes, pour une grande part en avion. D'un point de vue énergétique, aller chercher de la clientèle chinoise, australienne... c'est de la folie ! Si on avait un vrai plan climat énergie ratifié par les collectivités, on aurait un programme progressif qui nous obligerait à faire décroitre ces productions de gaz à effet de serre : transport des touristes par des moyens de transport en commun, étalage des arrivées et départs, etc.Le transport collectif, c'est un des axes forts sur lequel on doit se pencher. Et ça remet en cause notre vision de l'avenir de la Tarentaise : capter une clientèle européenne qui pourrait venir en train serait préférable à celle de l'autre bout du monde. Si on ne le fait pas, on se condamne... Bien sûr, il faudrait aussi isoler massivement les logements, moins consommer, développer bien plus le solaire, les panneaux photovoltaïques...

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ENVIRONNEMENT

les projets Objectif : Regrouper de Val d’Isère environnementau x ON SE MOVE POUR LA PLANÈTE

À Val d'Isère, sous la houlette de l'association Vie Val d'Is, le collectif Ecomove regroupe tous les projets environnementaux de la station. Animés par des bénévoles ainsi que la directrice Margot Boullanger, ces événements à destination des avalins, des saisonniers et des vacanciers, ont vocation à proposer des solutions face aux problématiques environnementales... Géraldine V.

Créée en 2002, l'association Vie Val d'Is a pour objectif « d'améliorer les conditions de vie de toutes les personnes qui vivent et travaillent à Val d'Isère, de faire en sorte qu'au fil des quatre saisons il y ait une vie de village et un tissu social » confie la fondatrice, Margot Boullanger. Plusieurs missions sont ainsi attribuées à l'association, telles que l'accueil des saisonniers, l'aide aux démarches administratives, la sensibilisation à la santé, la vente d'une carte donnant des réductions et des gratuités sur les activités de la station... Et depuis 2007, Vie Val d'Is a pris une dimension environnementale avec la création d'Ecomove. « Vivant ici à l'année, je pouvais me rendre compte à chaque fin d'hiver des traces laissées par le tourisme. J'ai donc eu envie de sensibiliser les gens autour de moi », explique Margot.

je pouvais me rendre Vivant ici à l’année, d’hiver des traces compte à chaque fin me. laissées par le touris LES ACTIONS ECOMOVE AUJOURD'HUI : • Une présence lors des snow-shows (descente aux flambeaux) avec des éco-gobelets et des cendriers de poche distribués gratuitement • L'organisation de la Journée de l'Environnement chaque été, afin de ramasser le plus de déchets possible sur les massifs de Bellevarde ou de Solaise grâce à la participation de nombreux bénévoles. En 2018, 1055kg de déchets ont été récoltés. Depuis la naissance de cet événement il y a 12 ans, cela représente tout de même 7 tonnes et 277 kilos ! En 2019 pour la 13e édition, rendez-vous le mardi 16 juillet • Une braderie solidaire au printemps avec des vêtements, du linge de maison et du matériel de ski entre 1 et 5€ • La mise en place depuis deux ans de carrés potager : 16 lots audessus du parking des Richardes et de nouveaux dès ce printemps dans la zone de l'école, afin que chacun puisse développer sa main verte ! Salade, radis, blettes, épinards, fraises...tout pousse ici ! Un compost est également mis en place sur les deux sites. •D es ateliers « Do It Yourself au quotidien » organisés une fois par mois, pour apprendre à faire soi-même sa lessive, son shampoing, ses produits cosmétiques...bref, pour apprendre à vivre et consommer autrement !

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ENVIRONNEMENT

- Elise -

ne seconde Objectif : Donner u r vie au papie

LES P’TITS PAPIERS Depuis l’hiver dernier au Chabichou, des petites poubelles d’un nouveau genre ont investi les bureaux administratifs. Fournies par la société ELISE, spécialisée dans le tri et le recyclage, elles permettent de donner une seconde vie à tout le papier utilisé au sein de l’établissement mythique de Courchevel. Géraldine V.

« ELISE nous a contacté pour savoir si nous étions intéressés. Ce process ne présente que des avantages et aucun inconvénient. Nous avons donc immédiatement dit oui », confie Noémie Vambre, Directrice hébergement. Et pour cause : une fois les poubelles spéciales papier remplies en suivant les indications d’une formatrice, elles sont vidées dans un container aménagé à l’extérieur. Fermé à clé et ramassé une fois par mois, il permet de stocker les documents confidentiels qui n’ont ainsi plus besoin d’être passés à la broyeuse. La société s’adapte aux besoins de chaque entreprise et dans le cas du Chabichou, de leur méthode d’archivage par exemple : « nous archivons nos papiers durant 4 ans. Une fois qu’il est temps de les jeter, un salarié ELISE vient chez nous pour tout récupérer, après avoir procédé à une pesée permettant de déterminer le tarif à appliquer ». Papiers, classeurs, pochettes plastiques, enveloppes avec ou sans encart…tout est emporté en même temps pour être ensuite trié dans l’un des centres du groupe.

es que l’on accomplit st ge s de nt so ce r, ie Tr simples à appliquer ès tr nt so i qu et i so chez ail. dans le cadre du trav « Ce partenariat avec ELISE revêt un double intérêt pour nous puisqu’il y a également une dimension sociale ». En effet, une fois acheminés dans le centre de tri le plus proche, près d’Annecy en ce qui concerne le Chabichou, tous les déchets collectés sont triés par des personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion. Des programmes de formation leur permettent d’enrichir leurs compétences, d’évoluer professionnellement et de trouver exactement le poste qui leur convient. « Trier, ce sont des gestes que l’on accomplit chez soi et qui sont très simples à appliquer dans le cadre du travail. Nous souhaitons aller plus loin dans la démarche avec ELISE, en essayant d’étendre le système aux autres services du Chabichou, le house keeping et nos deux restaurants », conclut Noémie Vabre.

ELISE EN CHIFFRES Avec une double préoccupation envers l’humain et l’environnement, ELISE (pour Entreprise Lilloise d’Insertion au Service de l’Environnement) est née à Lille en 1997. Aujourd’hui, ELISE c’est : • 325 emplois créés • + de 10 200 entreprises partenaires • 520 000 personnes qui utilisent chaque jour les corbeilles ELISE pour recycler dans leurs entreprises. Objectif : 750 000 personnes en 2019 • 18 000 tonnes de papier valorisées en 2017. Objectif : 22 000 tonnes en 2019. • 35 sites en France dont celui de Seynod (74) où partent les déchets collectés au Chabichou • 10 types de déchets pouvant être récoltés : papiers et cartons, plastiques souples, bouteilles en plastique, canettes, gobelets, piles, cartouches d’encre, ordinateurs et fax, déchets informatiques, lampes et tubes néons, mobiliers de bureau.

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ENVIRONNEMENT

e d n o b a g a V e m r e F des Fendaillous

échanger et Objectif : partager, utour d’un projet a er im n a e. de ferme pédagogiqu

Il y a trois ans, sur un projet de Charlotte et Sydney, la Ferme Vagabonde des Fendaillous voyait le jour et l’association qui la porte également. Présentation d’une initiative qui revient sur une belle idée : celle d’une vie simple, raisonnée et raisonnable en cohésion avec son environnement naturel et humain. Johanne B.

CHARLOTTE, RACONTE-NOUS LES ORIGINES DE CETTE FERME VAGABONDE. Depuis toute petite, je rêvais de vivre dans une ferme. Quand j’ai rencontré Sydney, nos envies se sont croisées et l’idée d’ouvrir une ferme pédagogique, un lieu d’accueil, de partage autour d’animaux et de la nature se dessinait. Nous sommes partis en woofing (mode de voyage responsable) à la rencontre d’autres structures de ce type pour découvrir ce qui se faisait. Durant trois mois, nous avons eu la chance d’approcher trois fermes différentes. La première nous a permis de découvrir la permaculture (méthode de culture qui s’inspire de l’écologie naturelle, durable et économe en énergie), la deuxième avait une vraie inclination pour l’événementiel et le spectacle et la troisième était tenue par des maraîchers autonomes à 95%, très centrés sur le lien avec la terre. Ces trois expériences ont été déterminantes dans notre façon de concevoir notre Ferme Vagabonde.

retour à la nature Nous souhaitions un t déconnectés sans être complètemen de notre société.

COMMENT FONCTIONNE-T-ELLE ET SURTOUT À TRAVERS QUELLES VALEURS ? C’est un lieu de vie avant d’être un outil de travail. Nous avions envie de construire un mode de vie autour de choses simples. Nous souhaitions un retour à la nature sans être complètement déconnectés de notre société. Nous cultivons notre potager pour nos propres besoins, nous élevons nos animaux par plaisir et non par nécessité, nous produisons notre propre miel, nous faisons notre confiture… La production issue de notre ferme n’a pas de but mercantile, tout au plus une fonction d’échange entre amis. Notre idée pour en faire une véritable activité était de proposer des animations à destination d’un large public mais surtout auprès des enfants, à l’instar d’une ferme pédagogique. Et dans cette aventure, nous avons la chance d’être très bien entourés, que ce

soit par les membres de l’association, nos amis et nos familles mais aussi grâce au réseau de personnes sensibles à notre démarche et avec qui nous entretenons des liens étroits. CETTE ANNÉE, L’ACTIVITÉ DE LA FERME A ÉVOLUÉ ? Sydney et moi cumulions d’autres activités professionnelles. Mais pour des raisons personnelles, j’ai souhaité me consacrer uniquement à la ferme. Et grâce à mon implication à temps plein, je peux donc ouvrir toute l’année au public et je peux proposer de nouvelles animations comme des soirées conte au coin du feu… toujours en lien avec la saisonnalité. QUELS ANIMAUX PEUPLENT VOTRE FERME VAGABONDE ? Nous avons actuellement six chèvres, animal que j’ai rencontré dans cette ferme et que j’apprécie énormément, des lapins, un chien, des poules et des canards. J’envisage d’accueillir des cochons d’Inde, un animal très sociable. Chaque nouvel arrivant nécessite une période de réflexion pour savoir si nous pouvons l’assumer et l’accueillir correctement. Nous devons être en mesure de répondre à ses besoins physiologiques. Ici, finalement on vit la vie avec les joies d’une naissance, la nécessité de se nourrir et la mort. C’est un retour aux choses essentielles de la vie transmis par les animaux, la nature et c’est un peu de ce que nous voulons transmettre à travers nos visites, nos animations, celles que l’on propose dans les écoles…

BON À SAVOIR : En famille ou entre amis, profitez d’une visite guidée, d’une balade avec les chèvres, d’un goûter fermier, apprenez à rouler une bougie, la peinture végétale, l’apiculture…

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ENVIRONNEMENT

e une société plus ir ru st on C : if ct je b O e écologique et humain

FAIRE SA PART

Voilà le credo de Colibris, un mouvement citoyen regroupant des individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement pour bâtir un autre mode de vie, construire une société plus écologique et humaine. Rencontre avec Laura à Bourg Saint Maurice, qui nous explique comment fonctionne le groupe local Tarentaise Colibris. Céline L.

QUELLE EST L'HISTOIRE DE TARENTAISE COLIBRIS ET SES PREMIÈRES ACTIONS ? Ce groupe local, relié à l'association nationale, a été créé à l'automne 2015. Nous avons commencé par organiser une fois par mois un cinééchange à Bourg Saint Maurice. On essaye de varier les thèmes autour de l'habitat, l'éducation, l'environnement, l'agriculture, les énergies, la démocratie... À la fin de cette séance, il y a un échange avec le public et on accueille des intervenants, les plus locaux possibles. Dernièrement par exemple, on a passé « On a 20 ans pour changer le monde » avec comme intervenants « Terre de Liens » à Annecy qui œuvre à préserver les terres agricoles et Noémie de l'AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) d'Aime. Niveau éducation, on a fait la projection de « L'autre connexion, une école dans la nature sauvage » avec la présence de la réalisatrice Cécile Faulhaber. Et puis on a passé « Zéro Phyto, 100% Bio », « Le potager de mon grand-père »...

l'échange de graines. Il y a aussi l'AMAP de Aime, un regroupement de citoyens qui travaillent avec des producteurs locaux (légumes, fruits, savons, fromages..). L'idée est de consommer en circuit court. Et il y a quelques temps, on a lancé des ateliers zéro déchet, repris désormais par le service tri des déchets de la Communauté de Communes des Versants d'Aime : fabrication de sac à vrac ou de produits cosmétiques, conseils pour éviter l'obsolescence programmée, pour se lancer dans le compostage...

QUEL EST L'OBJECTIF DE COLIBRIS ? Montrer ce qu’il se passe ailleurs et sur notre territoire, donner envie aux gens d'agir concrètement. On essaye ainsi de travailler le plus localement possible. Pour cela, on organise des réunions générales régulières pour expliquer ce que l'on fait et mettre en place des projets selon les envies de chacun, relier les gens entre eux...

UN DERNIER MESSAGE ? L'association Colibris est en fait une pépinière d'initiatives et permet à chacun d'agir concrètement. À la base, le changement vient de chacun de nous, c'est cela qui engendre un changement plus global. Les petits pas de chacun sont importants... même si aujourd'hui il y a urgence à en faire de plus grands !

ET LE PROJET DE MONNAIE LOCALE, LE TARIN, EST AUSSI NÉ DANS UNE RÉUNION COLIBRIS... À la suite d'une diffusion du film « Demain », on a fait des groupes de travail sur les thématiques du documentaire comme les incroyables comestibles, les jardins potagers partagés... et la monnaie locale ! L'idée du Tarin a alors vu le jour, cette monnaie a pour objectif de valoriser les échanges et services au niveau de la vallée et de rendre l'économie plus humaine et durable.

JUSTEMENT, QUELS SONT LES PROJETS EN COURS ? Nous avons deux groupes de travail autour du vélo pour sensibiliser au déplacement doux sur le territoire. Un groupe gère les Vélobricolades et les balades gourmandes à vélo. Un autre se consacre à la partie aménagement du territoire et travaille avec les collectivités locales pour qu'il y ait plus de pistes cyclables, d'endroits où attacher son vélo... On a également installé une Give Box sur Aime pour favoriser les échanges et éviter de jeter : on peut y laisser des objets, en prendre... Un Repair Café a aussi été lancé : l'idée est de réparer des objets cassés avec l'aide d'un bénévole qui va donner conseils et astuces. À la médiathèque de Séez, une grainothèque a été mise en place pour

un Les petits pas de chac sont importants.

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ENVIRONNEMENT

in a m e d e d e is ta n e r a -T l’écologie

à Objectif : Sensibiliser ronnementale relationnelle et envi

«FAIRE ENSEMBLE» AUJOURD’HUI POUR LA TARENTAISE DE DEMAIN Animés par des valeurs communes, écologiques et de partage, 4 amis d’enfance ont créé l’année dernière l’association « Tarentaise de Demain ». Rencontre avec l’un d’entre eux, Léo, qui nous raconte cette belle aventure humaine dans un esprit de « faire ensemble ». Céline L.

RACONTE-NOUS L'HISTOIRE DE L'ASSOCIATION ? Elle a été créée fin octobre 2017. À l'origine : 4 amis de collège et lycée qui se sont retrouvés avec des valeurs en commun comme l'écologie, le partage, la nature... On s'est demandé : « Que se passe-t-il en Tarentaise à ce niveau ? ». On savait que des choses se faisaient à Bourg Saint Maurice avec Colibris, mais pas trop en basse Tarentaise, là où on résidait à l'époque (Bozel, Aigueblanche...). QUEL EST L'OBJECTIF DE LA TARENTAISE DE DEMAIN ? On s'est inspiré de films comme « Demain » pour mettre en place des actions positives et citoyennes pour une Tarentaise durable. C'est comme ça que l'idée de « Tarentaise de Demain » est venue. L'idée était de sensibiliser à l'écologie relationnelle et environnementale, de faire des actions positives, pas de se plaindre ou de lutter contre quoi que ce soit. QUELLES ONT ÉTÉ LES ACTIONS ? On a notamment organisé un atelier initiation à la permaculture, un pique-nique zéro déchet, des ateliers sur la fabrication de produits cosmétiques et ménagers (lessive, déodorant...), une projection d'un film sur l'éducation.... L'idée est que tout le monde puisse s'approprier une action, se fédérer et gérer un projet. L'association est là pour proposer un cadre et faire se rencontrer les personnes intéressées pour agir. ET QUELS SONT LES PROJETS ACTUELS ? Il y a un projet de poulailler partagé sur Aigueblanche : cela permet d'avoir des œufs frais, mais les familles peuvent aussi apporter leurs déchets, se rencontrer... En septembre prochain, on aimerait bien organiser un festival des possibles et des initiatives de transition (écologiques, économiques et sociétales) qui regrouperait toutes les associations (Colibris, Vivre en Tarentaise...).

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