AVENTURES

24 PÉPITES • 4 SAISONS
À VIVRE DANS NOTRE BELLE VALLÉE
Pour les nuls - Pages 5 à 11
Avez-vous l’âme d’un aventurier ? Avant de partir, on vous (re)pose le décor…
Sommaire détaillé en page 5
Avec les gosses… - Pages 13 à 25
Il n’y a pas d’âge pour apprendre à aimer la montagne. Voici un petit guide pour profiter de ce splendide terrain de jeu en famille.
Sommaire détaillé en page 13
Au fil de l’eau - Pages 27 à 37
La Tarentaise est traversée par l’Isère et le Doron, deux belles rivières à découvrir de manière culturelle ou sportive, à pied ou à vélo.
Sommaire détaillé en page 27
Se perdre - Pages 39 à 59
Tout pour bivouaquer en montagne, dormir en refuge, partir en plusieurs jours en itinérance, le tout bien préparé et en sécurité.
Sommaire détaillé en page 39
Hors-limites - Pages 61 à 83
Vivre ou venir en vacances en Tarentaise, c’est avoir l’opportunité de repousser ses limites physiques et mentales, pour un max d’adrénaline.
Sommaire détaillé en page 61
En roues libres - Pages 85 à 93
En VTT ou en gravel, avec ou sans assistance électrique, pistes et sentiers de montagne se prêtent à toutes les envies.
Sommaire détaillé en page 85
Pour aller plus loin - Pages 95 & 96
Livres, topos, films, blogs…
Cela fait 20 ans qu’Infosnews arpente notre belle vallée de Tarentaise, sur 4 saisons, à la recherche de pépites à vous partager. Au fil des rencontres, des découvertes, des expériences, nous avons concocté dans ce hors-série un petit best-of destiné aux micro-aventuriers des montagnes.
Des aventures diverses et variées, imaginées pour tous, en tribu ou en solo. Pour se perdre, repousser ses limites, découvrir nos plus beaux trésors ou encore s’initier à la pratique de notre Mère montagne, si généreuse… Faites votre choix parmi nos 24 pépites à dévorer toute l’année, le temps d’un court séjour, et grignotez les conseils, trucs et astuces distillés au fil des pages.
Parce que notre métier est de vous faire vibrer en montagne, nous vous souhaitons un plein de bonnes vibrations, dans l’une des plus belles vallées du monde.
245 Rue de la Combe de l’Adret Chef-Lieu – 73350 Montagny
+33 (0)4 79 410 410
infosnews.fr • contact@infosnews.fr
Éditeur Infosnews - Siren 818 149 395. Directeur des éditions
Gaëtan Blanrue
Rédactrice en chef - Enimie Reumaux
Rédaction - Caroline Bernard, Gaëtan Blanrue, Romain Carron, Sabrina Maitre, Enimie Reumaux, Sarah Ritter, Caroline Krebs (indépendante), et Céline Leclaire (indépendante)
Graphisme - Léa Moles
Publicité - Gaëtan Blanrue / Sabrina Maitre / Romain Carron / Caroline Bernard
La pratique de la plupart de nos recommandations est préférable avec un accompagnateur qualifié.
Impression - Lorraine Graphic Photos Infosnews sauf mention contraire MARS 2023
Voici les thématiques de nos 24 pépites
Escapade nature
1/2 j. à journée / Niveau
Randonnée et yourte
2 jours & 1 nuit / Niveau
Camping et montagne
2 jours & 1 nuit / Niveau à Chien de traîneau
1/2 journée / Niveau
Balade avec un renne
1/2 journée / Niveau
Rando culturelle
1 à 2 jours / Niveau
Cyclotourisme
Journée / Niveau
Expérience conscience
2 jours & 1 nuit / Niveau
Stage survie
2 jours & 1 nuit / Niveau
Bivouac en montagne
2 jours & 1 nuit / Niveau
Raquettes et cabanes
Journée / Niveau
Ski de rando et refuge d’hiver
Lac de la Glière
La Grande Casse
Niveau activité facile, courte (moins d’une demi-journée), réalisable en famille
Niveau activité sans difficulté majeure, sur terrain facile, randonnée de la demi-journée à la journée
Niveau randonnée ou activité soutenue, nécessitant des capacités physiques, évolution en terrain montagne
Niveau efforts longs, avec des passages techniques ou engagés, réservés aux pratiquants avertis
2 jours & 1 nuit / Niveau
Randonnée
2 jours & 1 nuit / Niveau
Via ferrata
1/2 journée / Niveau
Grimpe et verticalité de 1 à 3 jours / Niveau
1 nuit en portaledge Niveau
Randonnée glaciaire
Journée / Niveau
Randonnée à + de 3000
Journée / Niveau
Randonnée à + de 3000
Journée / Niveau
Ski de rando sauvage
Journée / Niveau
Ski de rando sauvage
Journée / Niveau
Ski de rando sauvage
Journée / Niveau
VTT électrique
2 jours & 1 nuit / Niveau
Gravel
Journée / Niveau
Un week-end idéal en montagne pour toi c’est…
Du sport : que ce soit rando, grimpe ou ski, tu aimes découvrir de nouveaux spots et avaler du dénivelé
Profiter avec la famille ou les amis sans se mettre la pression
Une balade en pleine nature pour observer la faune et la flore
Si on te propose de faire une tyrolienne allant à plus de 110km/h…
Tu as un peu peur, mais tu essayes de motiver des potes pour vivre ça à plusieurs
Très peu pour toi, tu préfères une rando
Tu fonces sans y penser à 2 fois
Quel indispensable as-tu toujours sur toi ?
Un carnet, pour noter des nouvelles infos à ne pas oublier
Un appareil photo, pour pouvoir immortaliser l’instant
Un couteau, on ne se sait jamais
Quelle citation te parle le plus ?
« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé » Jon Krakauer, Into the Wild
« Il n’y a qu’une seule limite, celle qui est en nous » Mike Horn, Vouloir toucher les étoiles
« Regardez profondément dans la nature et alors vous comprendrez tout beaucoup mieux. »
Albert Einstein
Sarah R.Tu as une majorité de Ton deuxième prénom, c’est probablement McGyver. Rien ne t’effraie et tu aimes tester tes limites… Que tu sois seul ou accompagné, tous les prétextes sont bons pour partir vadrouiller.
Tu as une majorité de L’aventure, oui, mais avant tout pour passer un bon moment. Avec la famille, les amis ou même les collègues, pour toi l’aventure est d’autant plus belle si elle est partagée.
Tu as une majorité de Pour toi, aventure rime avec nature. Tu aimes barouder, mais aussi comprendre l’environnement qui t’entoure et ses différentes facettes.
En rando, pas question de partir comme une fleur : il faut un minimum de préparation. Et que serait un randonneur sans son sac à dos ? Voici une petite check-list des kits essentiels, selon la durée et la saison !
Lunettes de soleil, crème solaire et casquette
Même s’il fait parfois frais, ne vous y trompez pas : le soleil tape en montagne ! Encore plus avec l’effet de réverbération sur la neige.
Gourde + couteau + pique-nique ou snack
L’eau, c’est indispensable, même pour les petites balades. Et comme une petite fringale est vite arrivée, on n’oublie pas le petit casse-croûte qui va bien.
Veste imperméable + doudoune + buff
Vous connaissez le dicton « en montagne, le temps change vite » ? Hiver comme été, mieux vaut être paré à toute éventualité, surtout lorsqu’on prend de l’altitude… Les différences de température peuvent être surprenantes !
Carte, boussole, téléphone chargé
Même si on utilise une appli GPS, rien ne vaut le papier face à une batterie déchargée. Avant de partir, on charge tout de même son téléphone à fond pour pouvoir prévenir les secours en cas de gros pépin.
Des bâtons
Pour soulager les articulations et, en hiver, pour se déplacer plus facilement en raquettes
« Sunlight des tropiques »
« On sait jamais »
« Petite faim »
« Oukonva ? »
J’irai ou tu iras… ou pas ! Si randonner avec son chien en montagne est un bonheur, il y a cependant quelques règles à respecter pour que tout le monde passe un bon moment.
• Adapter son itinéraire : l’âge et la forme physique du chien sont à prendre en compte pour ne pas se retrouver avec un chien qui traîne la patte ou même un sac à dos plus lourd que prévu…
• Attention aux espaces protégés où les chiens doivent être tenus en laisse ou ne sont tout simplement pas les bienvenus. Par exemple : interdit d’emmener son chien, même en laisse, dans le territoire du Parc national de la Vanoise !
• En montagne, interdit de laisser son chien divaguer et courir après la faune sauvage. Prévoyez une longue laisse, qui laisse sa liberté de mouvement à votre compagnon à 4 pattes, sans risquer de déranger les hôtes de ces lieux. C'est d'autant plus vrai en hiver, où tout effort inutile sur la neige à des conséquences sur la survie de la faune sauvage.
• En fonction du lieu de rando, il est toujours mieux de prévoir de l’eau et des croquettes au cas où. Les bols rétractables, légers et compacts, sont parfaits à glisser dans le sac
• En cas de rencontre avec un chien de troupeau, pas de panique : le mieux est d’attacher son chien et d’essayer de contourner le troupeau au maximum.
• Les kits de canicross (harnais + longe amortissante) pour garder son chien attaché en gardant les mains libres
• Les sacoches à accrocher au harnais pour que le chien porte ses vivres
Le K-STOKDRY-A concentre un maximum de technologies dans un minimum d'espace : temporisateur et système de pilotage électronique, modularité à souhait (chaussures, gants, casques), encombrement minimum et robustesse à toute épreuve.
Les nombreux modèles compacts de tailles différentes vous permettent de choisir l’équipement le mieux adapté à l’espace dont vous disposez avec un stockage optimisé.
• Ventilation en partie haute pour sécuriser les pièces électriques et optimiser l'espace de séchage.
• Système de fixation murale intégré.
• Possibilité de changer les tubes de séchage des bottes par des supports de gants / casque.
• Système de ventilation à air chaud pour garantir un séchage rapide des éléments.
Plus d’informations & vente en ligne :
www.koralp.com
En cas d’urgence, qui appelles-tu ?
A - Ta maman
B - Un ami qui habite dans le coin
C - Le 112, numéro d’urgence européen
Avant de partir en bivouac, quels indispensables mets-tu dans ton sac ?
A - Un duvet, un couteau et une frontale
B - Un oreiller, un bon livre et une nappe
C - Une doudoune, un tapis de sol et un menu entrée/ plat/dessert
En randonnée, tu tombes sur un patou. Que fais-tu ?
A - Un pa... quoi ?
B - Tu restes calme et tu contournes le troupeau si possible
C - Tu lui donnes un bout de saucisson pour essayer de l’amadouer
Pour t’orienter en montagne, tu comptes sur…
A - Les panneaux, c’est sûr qu’il y en aura tout au long du chemin
B - Google Maps, ça doit bien marcher, non ?
C - Une carte topographique IGN, de préférence format papier en cas de panne de batterie
Tu veux faire une super via ferrata du coin, mais tu n’as jamais fait d’activité de ce type : que fais-tu ?
A - Tu demandes à des personnes expérimentées/un professionnel de t’accompagner
B - Tu fonces, ça doit pas être sorcier. C’est quoi déjà un baudrier ?
C - Tu es bilingue italien et les voies ferrées, ça te connait : pas de problème !
Voyons voir...
Tu as 5/5 : En avant !
Tu es fin prêt.e à partir ! Ça tombe bien, car on a une multitude d’aventures à te proposer dans les pages qui suivent…
Tu as au moins 3/5 : Faut réviser !
Pas mal, mais une petite révision s’impose. Tu trouveras dans ce numéro tout un tas de conseils et d’idées pour profiter au max de la Tarentaise aux quatre saisons.
Tu as moins de 3/5 : Bases à acquérir !
Les bases sont à revoir, car partir à l’aventure, ça ne s’improvise pas… Mais pas de panique, nous avons réuni plein de conseils de professionnels pour appréhender les rudiments de l'aventure dans la vallée.
Réponses : C, A, B, C, A
Shopping : Les “must have” du parfait petit aventurier
Check-list : Les bonnes idées pour faire marcher les enfants
Itinéraire n°1 : Escapade nature vers Tuéda, à Méribel
Itinéraire n°2 : Nuit insolite en yourte, à Peisey-Vallandry
Itinéraire n°3 : Slow tourisme à Notre-Dame-du-Pré
Itinéraires n°4 et 5 : À la conquête du Grand Nord, à Montchavin-Les Coches et Peisey-Vallandry
9H30 -11H30 L’intégrale
11H30 - 12H30 Le Relais
12H - 13H30 Barbecue à l’arrivée
13H30 - 15H mode «Spéciales»
16H30 - 18H Podium (Croisette)
21H30 - 22H Tirage au Sort (le break des menuires)
22H - 1H30 Concert (le break des menuires)
9H30 - 16H30
Animations sur les pistes et à l’arrivée
Partir en randonnée avec ses enfants, cela se prépare ! Jean Gotteland, accompagnateur en montagne, auteur d’ouvrages de rando pour les familles, nous livre ses principes de bon sens pour que la randonnée soit un réel plaisir pour tous. On lui emboîte le pas ?
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Comment s’y prendre pour débuter ?
De nombreux sentiers thématiques sont accessibles à proximité des stations de Tarentaise. Balisés et ludiques, ils sont de bons points de départ pour s’adonner à la randonnée en autonomie et sécurité. L’idée est de rendre la sortie attractive, au-delà du simple fait de marcher. Si l’on s’éloigne de ces sentiers, on peut par exemple demander aux jeunes de nous guider en repérant eux-mêmes les balises.
Des bonnes chaussures à semelles crantées, une polaire et un coupe-vent car la météo évolue vite en montagne. Les accessoires donnent de l’intérêt aux enfants. Il ne faut pas hésiter à les équiper d’un bâton de marche télescopique, d’une paire de jumelles ou d’outils cartographiques…
Le nombre de participants est important. Il est souvent plus facile de motiver 3 ou 4 enfants, qui vont faire naître une véritable émulation, plutôt que 1 ou 2. Il ne faut pas hésiter à proposer au petit copain de se joindre au groupe pour la sortie !
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Que retient un enfant d’une rando réussie ?
Sa satisfaction va être nourrie par le fait de ne pas avoir subi, d’avoir été acteur à certains moments. Marcher sur une crête, atteindre un sommet, repérer un animal aux jumelles ou réussir à traverser un torrent va le rendre fier et c’est ce qu’il retiendra.
Caroline K.Le tuto du pro
Accompagnateur en montagne
Moniteur de ski • formateur
Dernier livre : « Trois-Vallées - Vanoise », 41 balades en famille (Le P’tit crapahut, éditions Glénat)
Si si ! On vous le dit : l’habit fait bien le moine. En tout cas, quand il s’agit de mettre nos bambins en situation pour gagner les sommets, ces quelques accessoires motiveront à coup sûr les plus jeunes. Voici notre sélection des indispensables pour qu’une simple randonnée devienne à leurs yeux… une grande aventure.
Bien accrochées autour du cou, elles permettent d’être utilisées à tous moments. Que l’on souhaite examiner de plus près le sommet qui nous fait face ou chercher à observer des animaux sauvages évoluer dans leur milieu naturel, c’est l’accessoire incontournable de tout promeneur qui se respecte.
Jumelles 8x25 Solognac
25€ chez Decathlon
Réglable en hauteur et facile à ajuster, il est parfait pour s’adapter à tout type de profil de terrain accidenté. Il sécurise la progression, apporte stabilité et rend l’approche physique plus complète qu’une simple marche.
Bâton de randonnée
McKinley Migra X JR • 5,99€
chez Intersport
Prix publics conseillés par les fabricants
Parmi le vaste choix disponible en librairies, cette collection des éditions Glénat est un coup de cœur.
Très accessibles, largement agrémentés de conseils pratiques et d’informations complémentaires, ces ouvrages ne demandent qu’à être glissés entre les mains des plus jeunes. Il ne reste alors qu’à se laisser guider…
Éditions Glénat • 12,50€ par volume • en librairies, magasins d'articles de montagne et sur glenat.com
C’est l’objet emblématique de tout randonneur qui se respecte. Grâce à elle et à une carte, on peut se repérer et définir la direction à suivre. En apprenant aux enfants son mode de fonctionnement et en le munissant d’un plan, il est à parier que le guide sera tout trouvé !
Boussole Start - Orientsport
9,90€ au Vieux Campeur
Oh non, j'ai pas envie de marcher ! Face aux activités fun dont les stations regorgent, la rando n’est pas forcément la plus attractive pour nos rejetons. Voici quelques pistes pour pimenter une simple promenade, afin que leurs croquenots se transforment en bottes de sept lieues…
• La base : anticiper
Avant le départ, l’itinéraire a été défini et expliqué aux enfants (durée, difficulté). Idéalement, on donne un but à atteindre. Visite d’un site, panorama, observation de la faune ou de la flore sont autant de points remarquables que la randonnée peut nous offrir.
Quand on sait à quoi s’attendre, on s’épargne beaucoup de questions durant la progression, permettant de profiter autrement du moment… Petite suggestion, ils adorent l'eau (lac, torrent, cascade ou flaque de boue...) !
• Pour les petits : apprendre en s’émerveillant
La nature est d’une grande richesse et les moyens de l’explorer de façon ludique sont multiples. Proposer aux enfants des jeux qu’ils mèneront tout au long du parcours est un moyen de les motiver. Land Art, observation des empreintes, des espèces d’arbres et de plantes, « cueillette » de tous types, construction de cairns les captivent tout en éveillant leur curiosité et imaginaire.
• Pour les plus grands : suivons le guide !
En les parant d’une carte et d’une boussole, les kids se glissent avec plaisir dans la peau de l’aventurier. Et pour parfaire la scène, on se prend au jeu et on plonge dans l’ambiance ! Par exemple : observer les points cardinaux et la position du soleil qui nous permettent de nous repérer dans l’espace et dans le temps. Ces petits outils éducatifs feront vibrer à coup sûr l’Indiana Jones qui dort en eux.
• Pour tous : faire une (vraie) pause
S’assoir tous ensemble, prendre le temps de s’imprégner du paysage qui nous entoure et profiter du moment présent… La randonnée nous fait vivre des petits bonheurs parmi les plus simples, et les plus beaux de la vie !
Randonnée Juin à septembre Niveau De 2h à la journée
Randonner en famille, c’est amusant lorsqu’on se transforme en aventurier à l’affût des traces d’animaux et des trésors de Dame Nature. Ça tombe bien, du côté de la réserve naturelle de Tuéda, à Méribel-Mottaret, les arbres et les animaux sont rois...
Durée : 2h
L’expédition du jour nous emmène depuis le parking de Plan Ravet sur le sentier botanique long de 2km (180m de dénivelé positif). Il nous permet de découvrir une multitude de milieux naturels : les pelouses sèches, les prairies pâturées, les marais, les éboulis rocheux, bordures de ruisseau, ainsi que la cembraie (forêt de pins cembro), la plus grande originalité de la réserve et la principale raison de sa création en 1990. Ici vivent le casse-noix moucheté, le tétras-lyre ou encore la grassette… Le parcours s'achève du côté de la Maison de la réserve, située au bord du lac. C'est l'endroit idéal pour un pique-nique...
Durée : 5h
Pour ceux qui voudraient prendre un peu d'altitude pour observer la faune locale, depuis le lac de Tuéda (1730m), prenez la direction du Refuge du Saut (2126m). Une montée un peu raide de 45 minutes mène au début du vallon du Fruit, dans le Parc national de la Vanoise : ouvrez alors les yeux pour observer mesdames les marmottes ! On arrive au fond du vallon rapidement vers le refuge, où l’on peut déguster une tarte aux myrtilles maison tout en regardant chamois ou bouquetins.
Les pins cembro se parent de neige, la nature est en sommeil. À deux pas de la station, l'écrin silencieux du lac est le cadre de belles balades pour petits et grands.
Un Explor Games pour les petits aventuriers
Partons à la quête du Cœur de Méribel sur un parcours scénarisé autour de la réserve naturelle. À la frontière entre escape game et géocaching, on se prend au jeu en résolvant énigmes et pièges à l’aide d’une application mobile. On se plonge dans la peau d’un personnage qui oscille entre détective et aventurier qui s’émerveille sur ce site d’exception. Gratuit • Valable aussi l’été
Application à télécharger : Méribel Explor Games
La découverte en mode trappeur
Pour ceux qui voudraient quitter les bords du lac, c'est raquettes aux pieds que l'on peut se balader en direction du vallon du Fruit. Et pas besoin d'aller bien haut pour que l'expédition revête des allures de Grand Nord ! La première grande grimpée dans la forêt est raide, mais l'ambiance sous les arbres chargés de neige est incroyable dès que l'on s'éloigne du lac. Qui verra le plus de traces d'animaux ?
On s’fait l’topo ?
Accès : depuis le parking gratuit de Plan Ravet, à Méribel-Mottaret. Le lac de Tuéda se trouve à 10mn à pied
Réserve naturelle : plandetueda-reservenaturelle.fr
Refuge du Saut : gardé de mi-juin à mi-septembre
refuges-vanoise.com
2 jours / 1 nuit
Si certains trouvent la nuit en refuge un peu trop banale, direction le refuge d’Entre-le-Lac pour une expérience qui sort (encore plus) de l’ordinaire : au lieu du dortoir classique, c’est dans une yourte qu’on peut passer la nuit sous les étoiles.
Peisey-Vallandry
Niché au creux des montagnes, à proximité du magnifique lac de la Plagne, le refuge d’Entre-leLac ouvre les portes de sa tente mongole aux randonneurs pour la nuit. L’aventure commence par une belle randonnée depuis le vallon de Rosuel qui peut aussi se faire à dos d’âne pour les plus petits.
Entre l’hébergement insolite et le cadre idyllique, l’émerveillement est total. Autour du refuge, les marmottes côtoient les poules et les vaches traites matin & soir par les gardiens du refuge pour fabriquer la délicieuse faisselle. Après un repas pris dans la salle commune, direction la yourte où l’on a un peu plus d’intimité que dans le dortoir… Et où se réveille au son des sifflements de marmottes !
Capacité de la yourte : 8 places refugeentrelelac.wixsite.com/ savoie
Randonnée / bivouac NiveauOn s'fait l'topo ?
Parking du refuge de Rosuel (1556m) > sentier balisé en rive droite du Ponturin (possibilité de monter par la rive gauche)
> lac de la Plagne > Refuge d’Entre-le-lac (2145m) > Durée 2h30 (600m D+, 6,3km)
Descente par le même itinéraire. Départ de nombreuses randonnées depuis le refuge
Chiens en laisse autorisés jusqu'au refuge mais pas au-delà (Parc national de la Vanoise)
Porte du Parc national de la Vanoise, le vallon de Rosuel regorge d'activités familiales.
9h : découverte à dos d’âne
Depuis les Lanches, les plus petits pourront enfourcher leur monture et partir à la découverte (1h30) du vallon tandis que les parents tiennent la longe pour une balade qui ne manque pas de toupet.
12h : pique-nique et visite de la maison du Parc
Après l’effort, le réconfort ! Direction le refuge de Rosuel, au fond du vallon. De là, la vue sur le cirque glaciaire est imprenable, idéale pour la pause casse-croûte en mode pique-nique ou au restaurant du refuge. Pour digérer tranquillement, une petite visite de la maison du Parc permet d’en apprendre plus sur cet espace naturel protégé, sa faune et sa flore.
13h30 : accrobranche aux Glières
Être entouré de tous ces sommets, ça donne forcément envie de prendre de la hauteur… Et si l’on n’est pas alpiniste, les arbres sont un bon moyen de quitter le plancher des vaches ! L’accrobranche Gli’Air propose plusieurs parcours adaptés aux petits et aux grands. La recette parfaite pour une aprèm' en famille.
On aurait presque envie de ne pas en parler, pour garder secret ce petit coin de nature perdu en montagne ! Paradis des grimpeurs, des randonneurs, des vététistes, cette destination « slow tourisme » est idéale pour se ressourcer en famille le temps d'un court séjour.
D'abord, il y a une petite route d'accès serpentant à travers champs et forêts. Puis ce charmant village niché dans un cadre verdoyant naturel, paisible et authentique. Ensuite la vue, magistrale sur tous les sommets alentours. Enfin, l'escalade, la rando, l'initiation à l'alpinisme, le barbecue avec les copains, et une bonne nuit en pleine nature...
Pour commencer la découverte, on dépose son véhicule, sa tente ou son van au camping du rocher du Glaisy, à 1550m d'altitude. Ici, pas de chichi, c'est la nature et l'authenticité qui priment. Si on le souhaite, on peut louer une mini-cabane ou même une tente suspendue, les enfants adorent !
Rendez-vous à présent avec les guides de Montalbert pour faire nos premiers pas en alpinisme sur le Parcours alpin, une belle approche de la marche en cordée accessible dès 6 ans. On progresse petit à petit sur une large arête, et malgré la hauteur, on se sent en sécurité… même quand on doit enjamber une belle faille entre deux rochers ou se glisser dans un trou en mode « spéléo ». Pour finir cette balade ludique en apothéose, une belle surprise vous attend...
Cette première approche de la montagne nous a mis en appétit. Il est temps de faire une pause piquenique bien méritée ou un petit barbecue sur le spot dédié. L'après-midi sera consacrée à la grimpe sur ce site exceptionnel et réputé au cœur d'une forêt de mélèzes. Pas moins de 230 voies (3b – 7b/c) sont à explorer, impossible de ne pas en trouver une qui convient à toute la famille !
Au réveil, cette nouvelle journée offre un panel de possibilité. Si vous avez vos VTT (électriques ou non !), il est possible de parcourir un itinéraire de 10km et de 410m de dénivelé. Si vous optez pour les chaussures de marche, vous n'aurez que l'embarras du choix. Au pied du rocher d’escalade, deux boucles faciles offrent un magnifique panorama sur le village, la Lauzière et le mont Blanc : la petite boucle Tour du Glaisy (1h) et la boucle de Pravin (2h30). De quoi parachever en beauté ce week-end 100% immersion nature.
Réservez une sortie journée randoyoga ou une balade-découverte des plantes comestibles et médicinales avec la Maison de la randonnée. www.rando-montagne.fr
On s'fait le topo ?
Camping du Glaisy - Ouvert uniquement en été coeurdetarentaise-tourisme.com
Parcours alpin dès 6 ans (2h) guidesmontalbert.com
Escalade
Topo guide en vente au camping et au restaurant
Restauration au village
La Fruitière • +33 (0)4 79 24 60 82
Céline L.Si vos têtes blondes ont été biberonnées aux histoires de Jack London et que votre tribu est fascinée par les animaux emblématiques de ces grands espaces vierges, cette aventure va trouver place en tête de votre to-dolist hivernale.
L’aventure commence sur les hauteurs de Montchavin, au sommet de la télécabine du Lac noir. Le musher accueille les groupes venus découvrir ces samoyèdes, huskys et esquimaux du Groenland. Immanquablement, il ne peut s’empêcher de livrer des anecdotes historiques, de Paul-Émile Victor à la découverte du pôle sud. Un récit qui plante le décor et met en appétit pour la journée à venir ! Une fois en place dans les traîneaux, on est aux premières loges pour observer les chiens évoluer comme des poissons dans l’eau, mais aussi pour savourer la nature environnante, loin des sentiers battus… Après cette balade, nous prolongeons l'aventure avec une soirée trappeur (à 18h ou 20h), un combo parfait : balade en raquettes au clair de lune, fondue au coin du feu dans un tipi et retour en chiens de traîneau. Enfin, pour ceux qui en redemandent, une pause gourmande au chenil -les jeudis et vendredis à 16hest l'occasion de partager un goûter réconfortant tout en découvrant le mode de vie de ces animaux.
5.
Direction à présent le site nordique voisin de PeiseyNancroix pour retrouver un autre compagnon à 4 pattes incontournable du Grand Nord : le renne. Cette espèce surprenante nous fascine par ses capacités à résister aux températures les plus rudes, jusqu’à moins 50 degrés. De taille moyenne et (très) enrobé de poils, on a spontanément envie de le caresser. Mais celui-ci n’en a que faire, et préfère qu’on lui tende de la mousse à manger ! Pas farouche pour autant, il nous emmène chaque mercredi soir à son tour à bord de son traîneau pour partir à la découverte de ce site nordique qui regorge de trésors. Cette promenade en raquettes à la nuit tombée est agrémentée d’un apéro aux lumières des flambeaux. Avec cette monture atypique et le décor grandiose, on a l'impression de rêver…
Caroline K.
On s'fait le topo ?
Attention, tenue très chaude exigée !
À Montchavin-Les Coches
• Balades en traîneau, avec L'Écrin de Baloo (F l'écrin de Baloo)
• Balade en traîneau secteur Plan Bois, goûter au chenil (jeudi et vendredi) et soirée trappeur, avec Evolution 2 (evolution2.com)
À Peisey-Vallandry
• Les rennes du Grand Plan (F Au Baudet Malin)
Itinéraire n°6 : Randonnée culturelle, du torrent au glacier
Itinéraire n°7 : Au fil de l’Isère, de Séez à Aime à vélo
Itinéraire n°8 : Yoga, rafting et bivouac en pleine conscience
MONTCHAVIN LA PLAGNE
73210 LA PLAGNE TARENTAISE
+33 (0)4 79 09 33 20
WWW.AQUAPLAGNE.FR
DU LUNDI AU SAMEDI DE 15H À 19H30
SAUF LE JEUDI DE 15H À 21H30
FERMÉ LE DIMANCHE
Évacuation des bassins 1/2h avant fermeture
PISCINE DE PLAGNE BELLECOTE
+33 (0)4 79 09 05 89
WWW.AQUAPLAGNE.FR
Randonnée + voiture Avril à octobre 2 jours Niveau +
Du Villard-du-Planay à Champagny-le-Haut
La Tarentaise regorge de torrents et rivières que l’on nomme communément « doron » en Savoie. Mais d’où vient toute cette eau ? C’est justement le long de deux de ces dorons que notre prochaine aventure se déroule, entre randonnées et visites de musées, pour comprendre le cheminement de l’eau et pourquoi elle est si importante à la vie.
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Champagny-le-Haut Hameau du Bois
GALERIE HYDRAULICA
DÉPART ARRIVÉE
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Le Villard-du-Planay
GORGES DE BALLANDAZ
Nous voici à l’altitude la plus basse de notre aventure pour la visite d'un espace consacré à l’hydroélectricité. Produisant un tiers de l’hydroélectricité française, les Alpes sont cruciales pour cette énergie renouvelable. Plus que de simplement expliquer le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique, la Galerie Hydraulica offre un voyage dans le temps pour comprendre comment, au fil des siècles, les Hommes ont dompté les torrents des géants de glace et comment cela a affecté tout un territoire.
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Il ne faudra pas aller bien loin pour continuer l’aventure, puisque le circuit des gorges de Ballandaz débute devant la Galerie Hydraulica. Ce sentier balisé suit le fil du doron de Pralognan pour s’enfoncer dans les gorges de Ballandaz jusqu’à un promontoire suspendu audessus des eaux qui peuvent parfois être déchaînées. Sur le chemin, des panneaux explicatifs complètent la visite de la Galerie Hydraulica et l’on voit de près une conduite forcée qui charrie l’eau captée en altitude.
Après la pause fraîcheur, il est temps de prendre de l’altitude dans le vallon de Champagny-le-Haut où se trouve un centre d’interprétation sur les glaciers. De leur formation à la faune, la flore et les micro-organismes qui les habitent, l’Espace Glacialis dévoile les secrets de ces géants de glace, source des nombreux torrents qui dévalent les pentes jusqu’aux vallées.
Après la théorie, la pratique : pas besoin d’être un alpiniste aguerri pour voir les glaciers de la Vanoise. Depuis le hameau du Laisonnay-d’en-Haut, une randonnée mènera les promeneurs jusqu’au lac asséché de la Glière. Au pied de la face Nord de la Grande Casse et devant les moraines, « squelettes » des glaciers, l’ambiance est unique. Sur le chemin et depuis le lac, de nombreux glaciers de différentes formes sont observables et reconnaissables grâce à la visite au préalable de l’Espace Glacialis.
Bon plan : pour un musée visité, le deuxième à moitié prix
Les deux randonnées sont praticables du printemps (après la fonte des neiges) à l’automne, il n’est pas recommandé de s’y aventurer en hiver. L’Espace Glacialis est ouvert toute l’année, la Galerie Hydraulica en été (sous réserve pour 2023)
Vous pouvez aussi faire ce circuit en commençant par Champagny-enVanoise. Pour ne pas être pressé, mieux vaut faire ce parcours sur 2 jours
C’est à Val d’Isère que la rivière prend sa source avant de traverser la Tarentaise. Pour suivre les ressauts de l’Isère, il existe la voie verte, un itinéraire cyclable au plus proche du cours d’eau, ponctué de points d’intérêt et de sublimes panoramas. Nous l’avons testé en mode train + vélo.
On s’fait le topo ?
Départ en gare d’Aime : trajet en TER (bus TER ce jour-là, avec vélos dans la soute) jusqu’à Bourg-Saint-Maurice, terminus de la ligne. Retour à vélo au point de départ.
La voie verte débute à 100m de la gare de Bourg, dans la zone des Marais.
Nous avons roulé jusqu’à l’auberge de jeunesse de Séez (direction Villaroger), avant de faire demi-tour et de revenir à Bourg puis de poursuivre entre prés et rivière, suivant les méandres de l’Isère jusqu’à Aime.
Composée essentiellement de sapins et d’épicéas, elle s’étend sur l’ubac. Son relief escarpé lui donne un côté très sauvage, et à vélo, on enchaîne petites montées et descentes. En été, les cyclistes apprécient l’ombre qu’elle génère, et à l’automne, elle regorge de champignons. Située à cheval entre Séez et Bourg, ses limites ont longtemps fait l’objet de querelles entre les deux communes. Aujourd’hui, quelques bornes armoriées sont encore visibles dans la forêt. Saurez-vous les retrouver ? Des petites variantes VTT sont possibles plus près de l’eau, toujours accessibles depuis la voie verte.
La piste cyclable se détourne temporairement de l’Isère pour longer la roselière, où une multitude d’oiseaux ont trouvé refuge. Canards, hérons... sont de la partie ce jour-là. Les eaux turquoise, les roseaux, les petites îles rendent le cadre magique. Laissez-vous tenter par un petit détour dans la forêt des Marais et ses multiples sentiers, avant de retrouver l’Isère et ses belles étendues d’herbe, ses bancs et accueillantes tables de pique-nique. Lieu idéal pour une pause détente.
Fontaines d’eau potable à disposition.
Pumptrack, nouveau skate parc, jeux pour enfants et parcours santé.
Si vous n’avez jamais embarqué à bord d’un rafting ou d’un canoë, la base internationale d’eaux vives, à la sortie de Bourg en direction d’Aime, est le lieu idéal pour prendre la température de ce sport et de ce loisir incontournable de Tarentaise. La voie verte passe au milieu de la base, permettant de voir évoluer toutes ces embarcations, sur le lac d’initiation, sur le stade international ou dans la zone d’embarquement des raftings.
Lorsque les conditions permettent de voler, c’est le secteur d’atterrissage des parapentes. Un ballet de couleurs et de figures assuré, à apprécier allongé dans l’herbe ou le temps d’une pause à la buvette du site. Avis aux amateurs, petit lac pour la pêche juste à côté…
À deux pas de l’Isère, une serre en contrehaut attire notre attention. Ici poussent les pommes oubliées de la vallée, avant de trouver leur place dans le vaste verger de la Ballastière, géré par l’association Les Croqueurs de pommes. L’objectif est de préserver et remettre à l’honneur d’anciennes variétés fruitières. De nombreuses visites guidées sont organisées au fil de l’année.
Infos dans les offices de tourisme de BourgSaint-Maurice ou de Peisey-Vallandry.
Étape 6 : La base de loisirs des Versants d’Aime – Gothard
Quelques kilomètres plus bas, nous voici arrivés à la base de loisirs, avec un joli lac offrant une zone de baignade surveillée pendant la saison. Activités (parc aventure), jeux pour enfants, espace pour se restaurer ou se désaltérer. Avez-vous pensé à prendre votre maillot de bain pour piquer une tête ?
De Bourg-Saint-Maurice à Aime, une piste entièrement dédiée aux vélos (rollers, poussettes…), sans cohabitation avec les voitures : 12km, en descente, avec un faible dénivelé. Facile.
En remontant l'Isère depuis BourgSaint-Maurice, l’itinéraire a été prolongé jusqu’à Villaroger : 10 km, en montée, avec quelques portions raides et passages sur route (vers Séez). Difficulté moyenne.
Le parcours s’adapte en fonction des envies et des participants (famille, sportif, etc.). Durée modulable selon le rythme de pédalage et les arrêts.
En saison d’été, quelques snacks et buvettes sont ouverts sur le long du parcours de Bourg-Saint-Maurice à Aime, offrant autant de haltes possibles.
Aime
La dernière ligne droite de notre périple ne quitte presque plus le cours d’eau. Nous longeons quelques zones de rapides, ce qui permet de voir les raftings et leur équipage se faire plus ou moins secouer par les turbulences de l’eau. Machine à découper le jambon, salle à manger, les moutons… les noms des différents secteurs sont évocateurs !
La voie verte nous ramène dans le centre d’Aime, où l’on peut terminer par un petit crochet « patrimoine » par la basilique ou la tour Montmayeur avant de rejoindre notre point de départ.
Suivre le cours de l'eau, son rythme, découvrir ses ressources, sa puissance et toute son énergie à travers une micro-aventure de deux jours sur les berges de l’Isère. Une véritable communion avec la rivière, qui mixe yoga, pêche à la mouche, rafting et bivouac en pleine nature...
Le rendez-vous de cette expérience appelée « Bivouac Conscience » par Pauline Boinard, est donné à Centron, sur la base de loisirs au bord de l’Isère, mythique rivière de Tarentaise réputée pour ses rapides et son parcours en rafting, l’un des plus beaux de France. Tout commence par une séance de yoga pour délier le corps, Bercé par le bruit de l'eau tout proche : le début de l'aventure s'ancre déjà dans le bien-être. Le fil conducteur de cette expérience insolite conduit ensuite les participants à rencontrer un expert en pêche à la mouche passionné, qui pourra expliquer techniques et astuces de cet art. Puis après un rapide briefing sur le rafting et quelques exercices de respiration, c’est le moment de se jeter à l’eau ! Tous les marins d’eau douce embarquent et la descente commence. L’eau fraîche réveille et procure un sentiment de liberté, l'impression de faire corps avec la rivière.
Le soleil décroit et il est temps de s’arrêter sur les bords de l’Isère pour découvrir le lieu de bivouac. Chacun met la main à la pâte et le campement prend forme : les combinaisons sèchent, les tentes sont montées, le feu crépite… On en profite pour refaire une séance de yoga juste avant d’entamer un bon repas revigorant. Après de plaisantes discussions autour du feu, il est temps de regagner sa tente pour une douce nuit bercée par les bruits de la forêt.
Le petit-déjeuner autour du feu et le rangement du camp terminé, voilà l’épreuve la plus difficile du périple : enfiler sa combinaison néoprène encore humide de la veille ! Après moult fous rires et cris de surprise, ça y est, on transporte tout le matériel au raft. Plus une trace de notre passage… Quelques vagues en pleine face et voilà tout le monde bien réveillé pour les derniers rapides de la descente. De retour au point de départ, cette microaventure donne juste l’impression d’avoir passé plusieurs jours en communion avec la rivière et la nature…
Céline L.
On s'fait le topo ?
Dès 12 ans Savoir nager et prévoir des affaires chaudes
L'option "mini" micro-aventure ! Cette année, une expérience simplifiée du type rafting et bivouac en pleine nature est proposée. La durée est de 2 demi-journées et une nuit (de 13h à 13h). www.essaonia.net
Conçu pour accomplir de grandes choses, le Defender bénéficie aujourd’hui d’un confort accru et de technologies innovantes. En ce moment, découvrez-le dans sa nouvelle version hybride rechargeable. Avec sa motorisation P400e, il affiche des consommations et émissions réduites, un couple plus important, et deux modes de conduite : électrique au quotidien avec une autonomie allant jusqu’à 43 km, ou hybride pour aller plus loin. landrover.fr
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Pensez à covoiturer. #SeDéplacerMoinsPolluer
Itinéraire n°9 : Week-end et stage survie à Courchevel
Check-list : Matos et astuces de survie
Shopping : Bivouac léger, bivouac heureux
Itinéraire n°10 : Bivouac au lac de la Portette
Itinéraire n°11 : La cabane au bout du chemin, à Hautecour
Le tuto du pro : Dormir en refuge, avec Franck Chenal
Itinéraire n°12 : Nuit magique au refuge du Mont-Pourri
Shopping : Petits conforts pour une bonne nuit en refuge
Itinéraire n°13 : Le tour de la Vallaisonnay en 2 jours
Partir en montagne pour « se perdre » volontairement. Super idée, mais quels sont les essentiels pour que l’expédition ne vire pas à la mésaventure ? Réponses de Yann Couillard, accompagnateur en moyenne montagne, organisateur de stages autonomie/survie.
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Bien
• Checker la météo. Le bulletin montagne par massif de Météo France reste la référence en matière de prévisions. En plus, il est gratuit et sur Internet.
• Déterminer son itinéraire : où je vais, par quel chemin (distance, dénivelé), en combien de temps et d’étapes, et où je dors.
Car il faut savoir suivre l’itinéraire choisi sur le terrain. On part avec la « BAC » : boussole, altimètre, carte (sur son téléphone et en version papier).
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Prévoir un moyen d’alerte (téléphone, balise de secours…) par personne. Le téléphone, c’est l’outil le plus répandu/pratique, d’autant que les zones sans réseaux sont de plus en plus rares en France. On le charge à 100%. Et on compose le 112 (numéro européen de secours) en cas de besoin.
En cas d’accident, il faut savoir se mettre en sécurité (soi comme ses compagnons d’aventure), le temps que les secours arrivent : éviter de rester dans une zone de suraccident, s’installer le plus confortablement possible (vêtements chauds...), rester calme...
Le tuto du pro
• Des vêtements chauds dans le sac : 1 veste Gore-Tex, 1 polaire, 1 tour de cou.
• Même si le corps peut se passer plusieurs jours d’eau et de nourriture, une gourde et une barre de céréales ne sont jamais de trop !
Accompagnateur en montagne depuis plus de 30 ans
Organisateur de stages « survie »
Formateur premiers secours
Azimut Rando - Courchevel azimut-rando.fr F
Se perdre Avec les gosses Hors-limites
l’eau
Randonnée – bivouac 2 jours / 1 nuit
++ Mai à octobre
Qui n’a pas redouté un scénario catastrophe, dans lequel on se perd en montagne, sans toit ni vivres à proximité ? Alors pour éviter de paniquer lors de nos prochaines virées, nous avons suivi un stage « survie ». Objectif : savoir anticiper et gérer l’imprévu.
Dès les retrouvailles sur le parking de Courchevel, Yann nous pose le cadre : « L’objectif, c’est de ne pas se retrouver en situation de survie. Et s’il y en a une, de savoir comment réagir et la gérer ». En clair, on ne part pas pour deux journées en mode KohLanta à manger des limaces, mais pour un weekend de perfectionnement à l’autonomie !
Pour cela, la boucle prévue sur les hauteurs de Courchevel, entre vue dégagée, pistes, petits sentiers et zones forestières, est propice. Au travers de quelques haltes et ateliers au fil du parcours, nous nous entraînons à la lecture de carte, révisons la météo, et listons les indispensables d’un sac à dos…
Prochaine étape cruciale : trouver la source cachée dans la forêt. C’est là que Yann nous fait le topo sur l’eau et les techniques pour la rendre potable. Nous rejoignons enfin notre zone de bivouac. Ce soir, nos palaces de fortune se résument en un premier abri, avec branches, sapins et grandes fougères, tandis que le second prend la forme d’un tarp, cette bâche multiusage et légère qui nous servira de tente.
Il est temps de s’attaquer au feu, indispensable pour se réchauffer et faire griller les bons champignons ramassés à proximité ! Faire jaillir la flamme demande un peu de pratique et quelques petits outils facilitateurs. Mais nous voilà désormais maîtres du feu…
La nuit aura été douce et reposante, malgré les quelques épisodes pluvieux. Même les fourmis rousses nous auront laissé du répit ! Le campement s’éveille tranquillement au rythme de la forêt et de ses habitants. Cette deuxième journée est plus orientée sur les secours, avec une révision des différents moyens d’alerte, la confection de nœuds (qui tiennent) ou de brancards de fortune (avec un sac à dos, bâtons…) pour transporter un blessé. Forts de tous ces apprentissages, nous retournons vers la civilisation. Avec une seule envie, repartir en pleine nature au plus tôt !
Stage aventure et techniques de survie, pour préparer ses sorties dans la nature ou des expéditions plus lointaines.
Ateliers pratiques, initiation et perfectionnement, sur 1 à 3 jours
azimut-rando.fr
Même si on peut vivre plusieurs jours sans eau, quoi de plus agréable que de se désaltérer à grandes lampées après une bonne randonnée ? Voici quelques techniques, matériels et solutions de dernier recours, pour transformer une flaque de boue en délicieux breuvage…
L’eau est pompée dans un pot pouvant filtrer une eau très trouble. Plusieurs marques (Katadyn, MSR…) sur le marché, prix variant de 70 à 350€ selon les modèles (mini, compact...) et les spécificités (parasites, bactéries, etc.).
Très pratique avec son format ultracompact, la paille filtrante, comme les autres produits Lifestraw, élimine 99,9% des bactéries, parasites et microplastiques. Dans la gamme : format gourde (Soft Flask) de 650ml et 1L, et sac Gravity de 3L.
Paille filtrante Personnal • poids 65g • 29,95€
Ces filtres à eau chimiques, qui existent sous forme de comprimés en poudre ou liquide en flacon, sont à glisser dans les trousses de voyage. 1 comprimé pour 1L d’eau. Laisser agir 1/2h avant de boire.
Katadyn Micropur Forte (rouge)
MF 1T • entre 15 et 20€ la boîte de 100
Souvent symbole de pureté, il faut néanmoins s’en méfier, le terrain audessus pouvant être pollué (déjections d’alpage, carcasse…) et l’eau contaminée.
Confectionné maison, on remplit une bouteille en plastique vide, en alternant de haut en bas, de couches de gravier, sable, gravier, sable, charbon (pour les vertus purificatrices) et gravier. Le bouchon est fermé par une compresse, un bout de tissu, un buff qui fera office de filtre pour les saletés.…
C’est bien connu, faire bouillir l’eau élimine les bactéries. Ce qui nécessite d’avoir un réchaud ! Ou à défaut de poser une bouteille d’eau coupée en 2 directement sur les braises d’un feu… Ça marche, on a testé !
Voici quelques idées pour aller dormir (et manger) sous les étoiles, sans avoir l’impression d’être un mulet sur le trajet.
Oubliez la tente 2 secondes, en montagne on veut du léger et pratique. Avec un système ingénieux de ventilation et une étanchéité du sol aux coutures, cette tente est parée à toutes les conditions.
Tente Black Diamond
Firstlight 2P
2 places • 1545g
400€
Les sacs de couchage 3 saisons sont polyvalents avec une température de confort souvent comprise entre -2°C et +2°C pour s’adapter au lieu et à la saison. On vous conseille une matière compressible comme le duvet pour gagner en place et légèreté.
Sac de couchage Mammut
Nordic Down 3-Season 180 ou 195 cm • 315 ou 325€
Bivouaquer en montagne veut bien souvent dire y manger. Très compact mais pouvant accueillir de grandes casseroles, ce réchaud est équipé d’un allumeur manuel Piezo : plus besoin de briquet !
Réchaud Primus
Express Stove Piezo
2600W • 49,95€
Manger avec les doigts c’est sympa, jusqu’à ce que ce soit soupe et semoule au menu. Pour un accessoire 3 en 1, les savoyards d’Opinel ont pensé à tout avec ces inserts fourchette et cuillère qui se fixent sur les couteaux n°8. Petit bonus avec la serviette étui en microfibre. En plus c’est fabriqué en France !
Accessoires Opinel Picnic + 12€ seuls, 22€ avec le couteau
Que ce soit pour le confort de ses vieux os après une longue randonnée ou tout simplement pour s’isoler du froid qui remonte du sol, le matelas est un incontournable du bivouac. Vite gonflé grâce à un sac-pompe, il se compacte facilement dans le sac.
Matelas Thermarest NeoAir
Xlite NXT • plusieurs tailles À partir de 199€
Prix publics conseillés par les fabricants
Randonnée 2 jours / 1 nuit
Pas besoin de partir loin et longtemps pour être dépaysé. Un bivouac en montagne, juste au-dessus de chez soi ou de son lieu de vacances, c’est l’aventure assurée, en pleine communion avec la nature.
La Côte d’Aime
Dormir en pleine montagne, c’est toujours un moment magique, qui nous sort de notre zone de confort et nous ressource. En mode famille, nous avons jeté notre dévolu sur les bords d’un joli lac du Beaufortain, à 2330m d’altitude. La marche d’accès est facile, et c’est tant mieux car les sacs sont lourds ! Il faut dire qu’on porte sur notre dos toute la maison du soir… Le matos pour dormir, avec tente, matelas, sac de couchage. De quoi manger, avec un petit réchaud aussi pratique pour les pâtes, la soupe du soir que le thé du matin. Et bien entendu tout pour rester au chaud. Car oui, même en été, les nuits sont fraîches !
Le lac se présente à nous, au pied des falaises. On s’imprègne des lieux pour trouver le meilleur site de campement. Une fois la tente montée, place à la découverte des environs ! Les grimpeurs s’affairent dans les voies de la Grande Paréi. Plus haut, les bouquetins nous observent. Tout respire le calme et la sérénité. Le casse-croûte du soir se prend sur la plus belle terrasse du monde, mais avec veste et bonnet ! Après avoir admiré les étoiles, la chaleur de notre duvet nous attire. De quoi alimenter les rêves les plus doux, et nous bercer jusqu'au lendemain…
Enimie R.
On s’fait l’topo ?
Accès : Au-dessus de la Côte d’Aime, suivre la direction Forand. Sur la gauche, une piste carrossable mène jusqu’aux chalets d’alpage du Mont Rosset (2117m).
Matériel : En + des basiques (manger et dormir), ne pas oublier sa frontale, de quoi purifier de l’eau (sauf à porter des litres…), des vêtements chauds et un sac poubelle.
Le lendemain : Depuis le lac, aller-retour possible au col de la Charbonnière (2495m) ou petite boucle jusqu’au col du Rosset (2450m).
C’est l’éternelle question à l’approche de l’heure du bivouac… Et souvent, les avis divergent ! Voici quelques éléments (objectifs) pour vous aider.
Soleil du soir ou du matin ?
En montagne, on a rarement les deux ! La réponse dépend évidemment des préférences. Pour décider, on regarde l’orientation du spot, et on imagine la course du soleil, avec les éventuels sommets qui se placeraient sur son chemin.
Un terrain plat, mais pas trop !
Oh, le magnifique replat, avec sa pelouse confortable. Idéal quand on a juste un petit matelas de sol tout fin ? Privilégiez toutefois plutôt une zone légèrement bombée, histoire qu’en cas de pluie nocturne, la cuvette qu’on n’avait pas vue ne se transforme en piscine.
Chasser les pierres
Sans se la jouer trop Princesse au petit pois, comme dans le conte d’Andersen, avant de déplier sa tente, on peut écarter pierres, bouts de bois, lisser les reliefs, bref, tout ce qui nuirait au confort une fois bien emmitouflé dans son sac de couchage…
Qu’elles soient cachées en forêt ou bien visibles dans les alpages, elles pimentent nos randonnées. Nombreuses cabanes non gardées offrent un objectif de balade ou un abri de fortune contre les intempéries, surtout en plein hiver !
Hautecour
Durant l’année, elles servent principalement aux alpagistes, aux bûcherons, aux chasseurs, mais aussi aux randonneurs en quête d’un refuge temporaire. Quoi de plus agréable que de trouver porte ouverte, le temps d’une pause hors des courants d’air et des morsures du froid ?
Si les lieux sont souvent rudimentaires (une table, des bancs, quelques ustensiles, outils et rangements, parfois une mezzanine), ces cabanes sont équipées du trésor le plus précieux : un poêle à bois ! La pièce unique reflète et respire l’atmosphère du lieu : cabane communale, cabane de berger, cabane de chasse…
Ce jour-là, nous nous baladions au-dessus d’Hautecour en raquettes. Après 500m de dénivelé depuis le parking de Pradier (1300m), nous rejoignons la lisière de la forêt et des alpages. On bifurque vers la gauche, abandonnant l’itinéraire du Quermoz, pour effectuer notre jolie boucle du jour. Deux cabanes se présentent à nous : la première sur le replat de la halle aux Génisses (1830m), la seconde un peu plus haut, à Crêt Coquet (1950m), offrant un joli panorama.
Enimie R.Les six commandements du parfait hôte
Ces biens communs en libre accès sont rares et appréciables. Alors pour que la pratique perdure, il faut prendre soin de la cabane lors de son passage en suivant quelques petites règles…
1. Mes raquettes pleines de neige dehors je laisserai
2. Une mini-fée du logis je serai, avec coup de balai et rangement avant de partir
3. Mes déchets je rapporterai
4. Quelques bûches de bois pour les prochains je préparerai (surtout si j’ai bien tapé dans le stock)
5. Dans le carnet de bord j’écrirai !
6. En partant, la porte correctement je refermerai. Un coup de vent qui s’engouffre, et c'est une cabane qui reste ouverte aux 4 vents pendant des jours
On s’fait l’topo ?
Toutes les cabanes ne sont pas ouvertes : se renseigner auprès des mairies ou sur les sites et blogs de randonnée consacrés au secteur concerné.
Pour ceux voulant passer une nuit dans ces cabanes non gardées, c'est premier arrivé, premier servi… Et parfois on se serre un peu !
VOUS VISEZ LA LUNE ? DORMEZ JUSTE AU-DESSOUS.
Pour vous, nous avons imaginé une chambre d’hôtel unique au monde : une suite haut de gamme aménagée à l’intérieur de l’une de nos dameuses à 2000 mètres d’altitude. Et pour rendre votre expérience encore plus inoubliable, de nombreux privilèges vous attendent : cadeau surprise, Love Box et baignoire balnéo. Pourquoi se contenter d’un trois étoiles quand on peut en admirer des milliers ? Une expérience à vivre à deux, exclusivement à la Plagne ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.skipass-laplagne.com
Abris par excellence, les refuges font partie intégrante de l’histoire et de la culture montagnarde. Si chacun peut en profiter, voici quelques règles à ne pas oublier.
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Un drap de sac tu prendras
Question d’hygiène, on ne s’emmitoufle pas directement dans les couvertures du refuge.
En refuge, y a pas de tournée de ramassage des ordures. Alors on repart avec ses déchets, on ne les cache pas sous des pierres ni sous le matelas du voisin.
Pas de mauvaise surprise et une organisation facilitée pour le gardien, surtout si l’on veut la demi-pension.
Du liquide tu retireras
Pas de paiement en carte bancaire dans la plupart des refuges : monnaie ou chèque oblige
Les autres tu respecteras
Dormir en refuge, c’est dormir en collectivité. On évite de faire du bruit et de se lever 36 fois dans la nuit lumière allumée. Pour les ronflements, prévoyez des boules Quiès…
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•Vérifier que le refuge (au moins une partie) reste accessible
•Prévoir une compensation financière pour le bois et le gaz laissés à disposition
•Éteindre et nettoyer le feu avant de partir, sans oublier de bien fermer la porte.
Sarah R.Gardien du refuge
Entre-le-Lac depuis 6 ans
Au
Peisey-Vallandry
refugeentrelelac.wixsite.com/savoie
Randonnée Juin à septembre Niveau
2 jours / 1 nuit
Le temps d’un week-end de ski de randonnée, on a fait l’expérience d’une nuit au refuge non-gardé du Mont-Pourri… Même l’hiver, ces havres de paix pour montagnards gardent leurs portes ouvertes !
En plus du matériel pour le ski de randonnée, vêtements chauds, duvet et nourriture étaient les indispensables du sac à dos. Bon d’accord, on aurait pu laisser le caquelon à fondue à la maison, mais on voulait vivre l’expérience à fond.
Depuis Arc 2000, nous quittons le domaine skiable avec notre guide pour nous enfoncer en montagne et arriver à temps pour le coucher du soleil. Deux alpinistes sont déjà là pour la nuit : en refuge, on se rencontre par hasard, réunis par la passion de la montagne. Les sommets se détachent sur le ciel étoilé et la quiétude est totale, on se croirait seuls au monde ! Après un bon repas partagé, c’est l’heure de rejoindre les dortoirs et, si on craignait la fraîcheur, le poêle à bois nous a gardés bien au chaud. On a presque un pincement au cœur au moment de repartir…
On s’fait l’topo ?
Accès depuis Arc 2000
Capacité : 50 couchages
Du refuge, possibilité de relier les Arcs, Peisey-Vallandry ou Pont Baudin en ski de randonnée ou de faire l’ascension du mont Pourri en alpinisme.
Gardiennage : mi-juin à mi-septembre
www.refugedumontpourri.ffcam.fr
Voici quelques destinations
1. Le refuge du col de la Vanoise Accès depuis Pralognan-la-Vanoise via le lac des Vaches.
Possibilité de monter jusqu’au refuge des Barmettes en télésiège.
Depuis le refuge, départ de nombreuses courses en ski ou alpinisme (Grande Casse, pointe de la Réchasse, col de la Grande Casse…) ou redescendre à Pralognan par le même itinéraire.
Gardiennage : de mars à septembre
www.refugecoldelavanoise.ffcam.fr
Accès depuis Courchevel 1650 (le Belvédère) ou Pralognanla-Vanoise. Itinéraires en ski de randonnée à proximité : Petit Mont-Blanc, Aiguille du fruit, Brêche Portetta, Col de la Grande Pierre, col du Biol…
Gardiennage : de fin juin à début septembre
www.mairie-courchevel.com
Accès depuis le parking du foyer de ski de fond des Pars.
Itinéraires en ski de randonnée à proximité : tour et/ou ascension du Mont Rosset, tour de la Pierra Menta.
Gardiennage : de mi-juin à mi-septembre
www.refuge-balme-tarentaise.fr
Qu’il soit gardé ou non, on n’arrive pas dans un refuge les pieds sous la table : quelques indispensables sont nécessaires pour passer une nuit au sommet dans ces abris d’altitude.
Sarah R.Beaucoup plus léger et compact qu’un sac de couchage, c’est l’atout hygiène pour se glisser sous les couvertures du refuge qui ont bien souvent vu dormir plus d’un randonneur. L’alliance soie/coton offre légèreté, confort et résistance : le trio gagnant !
Drap de sac
Sea to Summit Soie/coton
92x185cm • 55,95€
Il est rare d’être seul lorsqu’on passe une nuit en refuge… Et les ronfleurs sont plus nombreux qu’on le croit ! Pour une nuit au calme, les bouchons d’oreille sont la solution miracle à glisser dans le sac.
Bouchons d’oreille
Eagle Creek
3 paires lavables et réutilisables • 10,90€
Les dents propres et l’haleine fraîche, c’est aussi agréable pour soi que pour ses compagnons d’aventure. Cette petite brosse à dents reste propre grâce à son étui qui permet aussi d’emporter le minitube de dentifrice de son choix.
Brosse à dents CAO
5,90€
Que ce soit pour aller se coucher, faire son sac tôt le matin ou encore la pause pipi aux toilettes bien souvent situés en dehors du refuge, pas question d’allumer la lumière du dortoir en réveillant tout le monde : la frontale est la meilleure amie de la discrétion.
Frontale Petzl
Tikka
350 lumens
34,90€
Pour un brin de toilette rapide ou – grand luxe – une douche, cette serviette compacte se glisse dans le sac sans rajouter de poids et la matière microfibre sèche très vite pour repartir de plus belle, les affaires au sec !
Serviette microfibre
Decathlon Nabaiji
plusieurs tailles et coloris
À partir de 3€
2 jours / 1 nuit
Randonnée Niveau + ++
Mi-juin à mi-septembre
En ce début septembre, nous sommes partis sur tour de la Vallaisonnay, dans sa version ni trop dure ni trop facile, à savoir la boucle en 2 jours. Au menu, des paysages grandioses sur les plus hauts sommets de la Vanoise, les lacs et les bouquetins.
Vers Peisey-Vallandry
Lac de la Plagne
Vers Champagny-en-Vanoise
Col du Plan Séry
2600m
2445m
Col de la Grassaz
2637m
Pointe de la Vallaisonay
3020m
Vers Tignes
1580m
Lac de la Glière
8 km D+ : 1080m D- : 500m Durée 5h
Depuis le parking du Laisonnay-d’en-Bas, la cascade du Py impressionne par son débit et sa verticalité. Et dire qu'il va falloir commencer par là ! Pas de panique, le sentier monte régulièrement… Pas après pas, la vue se dégage sur le vallon de Champagny-le-Haut. Après 1 petite heure de grimpette, le chemin entre dans le vallon, longeant le torrent jusqu’au refuge de Plaisance. Rénové et agrandi en 2022, c’est une première halte idéale.
Nous continuons la montée en direction du col de Séry, 500 m de dénivelé plus haut. Toujours régulier, le sentier varie les vues et les ambiances. Notre effort est récompensé : à Plan Séry, juste sous la bien nommée Roche des Chèvres, 5 bouquetins font leur apparition à 100m de nous. C’est l’occasion de piqueniquer en suivant leur progression.
Nous voici désormais au col de Séry et ses 2609m d’altitude. La face Nord de la pointe de la Vallaisonnay (3020m) nous domine.
Dernière étape de la journée, la descente d’1h30 vers le refuge d’Entre-le-Lac, où nous passerons la nuit. Le lac de la Plagne se dévoile au pied du Petit Mont Blanc de Peisey. Magique ! Au refuge, c’est une véritable petite ferme auberge qui nous attend, avec son pain maison, son jardin aromatique, ses yaourts.
13km / D+ : 500m / D- : 1080m / Durée : 5h
Le soleil monte dans le ciel lorsque nous quittons le refuge. Le sentier monte progressivement en direction du col du Palet. Au bout de 45 mn, nous délaissons le GR5 pour grimper sur la droite en direction du col de la Grassaz, dans un petit vallon sauvage au pied de la pointe de la Vallaisonnay. La montagne a revêtu ses premières couleurs d’automne. On se sentirait presque seul au monde, avec juste les marmottes pour compagnie.
Arrivé au col (2637m), le spectacle est grandiose, et la vue imprenable sur la Grande Casse, les glaciers de l’Epena et du Grand Bec. C’est le début de quelques heures à en prendre plein la vue, le temps de la longue descente du retour. On se sent tout petit face à ces géants de glace, qui ne cessent pourtant de reculer.
Nous rejoignons la civilisation au niveau du chalet du Grand Plan… À partir de là, nous empruntons tantôt la piste carrossable desservant les chalets d’alpagistes, tantôt le petit sentier coupant dans les pentes. Avant de rejoindre le refuge de la Glière, on fait le crochet par l’impressionnant site du lac de la Glière et la chapelle de Notre-Dame-des-Neiges. Il ne reste plus qu’à suivre la piste d’alpage jusqu’au parking, tout en tendant l’oreille pour guetter le brame des cerfs…
On s’fait l’topo ?
Accès : depuis Champagny-le-Haut, parking du Laissonnay-d’en-Bas
Itinéraire balisé (panneaux jaunes). Cet itinéraire peut être fait en compagnie d’un âne.
Sentier thématique glaciologique avec plusieurs panneaux (jour 2)
Refuges gardés de mi-juin à mi-septembre vanoiserando.fr
Une durée à la carte !
Grâce à ses refuges échelonnés toutes les 3h de marche environ, on peut adapter le parcours et la durée à ses envies à ses capacités physiques ou à celles des troupes… En mode trail en baskets, balade contemplative ou randonnée familiale avec un âne, de 1 à 4 jours, c’est vous qui choisissez !
Des départs au choix
L’avantage de cette boucle, c’est que les départs sont possibles de plusieurs stations et communes, évitant ainsi de faire de longs trajets en voiture selon son lieu de résidence. Départs de Champagny, de Peisey-Nancroix (parking de Rosuel), des Arcs (Arc 2000) et de Tignes.
Une panoplie de refuges
8 refuges se trouvent au cœur du tour : refuges du mont Pourri, de Rosuel, Entre-le-Lac et Col du Palet (à Peisey) ; refuges du Bois, de Plaisance, du Laisonnay, de la Glière (à Champagny).
Sans oublier les 4 refuges « extra tour » situés sur les itinéraires du mont Pourri ou vers le Grand Bec : Turia et La Martin (les Arcs), Plan des Gouilles (Champagny), le Grand Bec (Le Planay).
Et un site très pratique Rendez-vous sur le site conçu par l’association regroupant les refuges du Tour de la Vallaisonnay, où vous trouverez topos, présentation des refuges, et toutes les infos pratiques liées.
vanoiserando.fr
Le tuto du pro : Le vertige, avec Marion Poitevin
Itinéraire n°14 : Via-ferrata à la Fraîche, à Pralognan
Itinéraire n°15 : Trois jours très aériens à Courchevel
Itinéraire n°16 : 1 nuit en falaise en portaledge
Le tuto du pro : Incursion en haute altitude, avec Yorick Vion
Itinéraire n°17 : À + de 3000m, le Grand Bec en crampons
Itinéraire n°18 : Le mont Bréquin, c’est pas pour les pinpins !
Itinéraire n°19 : La Grande Sassière (3747m), une des plus hautes de France
Le tuto du pro : Into the wild, avec Philippe Troubat
Itinéraires n°20, 21 et 22 : 3 itinéraires rando pour skieurs avertis
Shopping : Sortez couverts ! Matos neige et sécurité
En montagne, on prend vite de la hauteur... Et qui dit hauteur, sentiers aériens, petites parois, dit vertige pour beaucoup ! Mais alors qu’est-ce que c’est, et comment y remédier ? Nous avons demandé à Marion Poitevin, guide de haute montagne et secouriste, ses astuces.
Premièrement, le vertige est un trouble de l’oreille interne du cerveau qui perturbe l’équilibre : il faut donc bien le différencier de l’appréhension du vide ! C’est de cette dernière dont on souffre la plupart du temps. « Quand on souffre vraiment de vertige, on ne peut même pas faire de vélo ! », explique Marion. Si le vertige peut être soigné par des professionnels médicaux, la peur du vide, elle, peut se résoudre en s’y confrontant et en s’y habituant... Mais pas n’importe comment.
L’appréhension du vide n’est pas une honte. « Au contraire, c’est plutôt rassurant, ça veut dire qu’on a un minimum d’instinct de survie ! », plaisante Marion. Mais tout de même, comment on s’en débarrasse ? Marion conseille d’y aller petit à petit, en grimpant par exemple 2 mètres, puis 4 mètres, etc. Il faut se faire un peu violence pour dépasser sa peur, sans se mettre non plus dans le rouge... La fierté d’avoir réussi n’en sera que plus belle !
Et si on accompagne quelqu’un qui a l’appréhension du vide, comment le gérer ? En restant patient et en évitant les consignes négatives comme « ne regarde pas en bas » qui vont souvent avoir le résultat inverse. Mieux vaut aider la personne à ne pas se focaliser sur sa peur, mais plutôt sur ce qu’elle a à faire pour surmonter l’obstacle : on peut par exemple montrer où placer ses pieds et ses mains. Pas besoin de grandes envolées lyriques, des instructions courtes et simples suffisent pour aller droit au but.
Secouriste en montagne à la CRS Alpes Albertville
Guide de haute montagne
Son livre : Briser le plafond de glace, éditions Glénat
Via-ferrata 1/2 journée
Mai à octobre
(selon conditions météo)
L’idée d’avoir les pieds presque dans le vide au-dessus d’une cascade vertigineuse, ça vous donne un peu chaud ? Direction Pralognan pour une expérience incroyable qui rafraîchit les idées !
Cotation : D+ / 200m / D+ : 80m
Durée : 1h30
À la croisée entre randonnée et escalade, la via-ferrata permet de découvrir la montagne autrement, en faisant corps avec la paroi. Si certaines sont très accessibles, d’autres sont plus engagées et aériennes : c’est le cas de la via-ferrata de la cascade de la Fraîche de Pralognan-la-Vanoise !
La via s’élève le long de l’impressionnante cascade à l’aide des barreaux, qui peuvent être un peu humides… avant de traverser par un pont de singe vertigineux, happé par le grondement de l’eau et ses éclaboussures. Si jamais on ne le sent pas, il est possible de d’éviter le pont grâce à différentes variantes… mais il serait dommage de passer à côté, car c’est le moment le plus spectaculaire de la via-ferrata !
On s’fait l’topo ?
Accès : parking proche du pont de Cavin, puis suivre la direction « cascade de la fraîche »
Matériel : casque • baudrier • double-longe de via ferrata
Topo disponible sur www.pralognan.com
Encadrement : La difficulté de cette via-ferrata nécessite d’être expérimenté. Il est préférable d'être accompagné par un professionnel du Bureau des guides de Pralognan-la-Vanoise (+33 (0)4 79 08 71 21)
Escalade Juin à septembre 3 jours Niveau
Grimper, c’est explorer la montagne d’une façon différente. Le toucher du rocher, le corps à corps avec la paroi, être suspendu dans le vide sont tout autant de sensations qui rendent l‘expérience complètement unique. Voici 3 idées pour explorer la verticalité à Courchevel !
Cette micro-aventure nécessite du matériel et des connaissances particulières. Pour la location et l'encadrement de telles activités, n'hésitez pas à vous diriger vers un des bureaux des guides du secteur.
Courchevel
Entre randonnée et via-ferrata, la Via Cavo del Mey sillonne dans les tours dolomitiques de la Portetta, autour de l’Aiguille de Mey. On est dans un autre monde au pied de ces géantes de pierre, et la main courante permet de profiter de l’ambiance en toute sécurité à flanc de falaise ou sur la crête.
Accès : depuis le Belvédère (Courchevel 1650), suivre la direction de la Brèche de Portetta. Avant de pénétrer dans la Brèche, prendre à droite pour rejoindre le passage de Mey et le début de la Via.
Matériel : chaussures de randonnée baudrier • casque • longe de viaferrata.
Restons encore un peu dans la vallée des Avals, qui regorge décidément de trésors verticaux. La Montagne de la Grande Val offre plusieurs itinéraires de grandes voies de niveau D- à TD+, entre 150 et 300m de hauteur. Calcaire de qualité, cadre grandiose et edelweiss qui poussent dans la falaise : que demander de plus ?
Conseil : pour débuter, « Bouboulinette » ou « L’Edelweiss » sont idéales
Accès : par la vallée des Avals depuis le Belvédère ou depuis le Signal d’Ariondaz (Courchevel 1650)
Matériel : corde à double de 50m • casque équipement de grande voie
Praméruel, c’est LE spot d’été incontournable en Tarentaise. Avec plus de 97 voies du 4C au 7C, il y a de quoi faire pour tous les niveaux et les voies sont variées (dalle, vertical, légers dévers) avec en prime la vue sur le Mont-Blanc depuis la falaise. Mention spéciale pour les voies du « Grand Pilastre » qui offrent jusqu’à 41m d’envolée sur pilier.
Accès : Piste carrossable depuis le Plan du Vah. Véhicule 4x4 ou suffisamment haut recommandé.
Matériel : Corde de 70 ou 80m pour les plus longues voies • Casque
Attention, la falaise est orientée Nord à 2000m d’altitude : prendre un vêtement chaud pour assurer !
Topo gratuit en téléchargement sur www.mairie-courchevel.com
Tout au long de la belle saison, le Village s’anime pour le plaisir des petits et des grands. Que l’on aime s’amuser, se dépenser, se reposer, profiter des activités offertes du Pass Outdoor ou juste s’évader en famille, tout le monde trouve son bonheur à Arc 1950.
Un été pour s’aérer l’esprit comme par magie !
arc1950.com
Quelle drôle d’idée que de se confronter à la peur de la hauteur et de la chute, attiré par cette étrange et puissante sensation du dépassement de ses limites. Et si nous allions dormir, perchés à plus de 50m de hauteur ?
Incroyable, spectaculaire, vibrant, intense… Les superlatifs ne manquent pas face à cette aventure hors normes. Nous avons vécu cette activité sensationnelle en compagnie de Dominique Maillot, notre bienveillant guide de haute montagne. Confiants mais pas rassurés pour autant, les inquiétudes se précipitent à mesure que l’on se rapproche de la falaise. Une fois arrivés, à la vue des portaledges, on ne peut nier un gros frémissement des jambes, trahissant une forte montée d’adrénaline. Et quand sonne l’heure du coucher, le courage prend toute son importance. Mais une fois installés et solidement harnachés dans notre nid d’aigle du moment, on profite d’un spectacle à couper le souffle. L’infinité d’étoiles finit par nous faire oublier toutes nos angoisses. Et la magie opère…
On s’fait l’topo ?
Le portaledge peut accueillir jusqu’à 2 personnes
Bureau des guides des Arcs/PeiseyVallandry • +33(0)6 58 16 07 94
Attention des aptitudes de gestion du vide sont évidentes, le défi doit rester accessible et surmontable.
Sans peur, il n’y a pas de courage, dit l'adage. Et pas besoin d'aller en Himalaya pour repousser ses limites ! Le guide de haute montagne Yorick Vion, qui a gravi les plus hauts sommets du monde, nous livre ses conseils pour s’adonner à la randonnée en haute altitude.
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Qu’entend-on par haute altitude ?
La haute montagne commence à 3000m, la très haute à 5000m. Et à partir de 8000m, on parle de milieu hostile.
Comment se prépare-t-on en vue d’une ascension ?
Ce qui est important, c’est la vitesse à laquelle on gagne de l’altitude. Monter en télécabine à l’Aiguille du Midi, c’est partir de 1000m et arriver à plus de 3800m en une quinzaine de minutes, ce qui n’est pas l’idéal. Il faut donc monter progressivement par des randonnées et séjours répétés. La règle, c’est 500m par jour, à partir de 2500m. Quand j’emmène des clients faire le mont Blanc par exemple, j’organise un stage d’entraînement une semaine avant, avec un sommet à 3500m et une nuit à 3000m. Une fois acclimaté tout est réalisable.
Qu’est-ce que le mal des montagnes ?
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Il se manifeste par différents symptômes dont un mal de tête constant qui ne passe pas même avec la prise de médicaments. On est confus, on a du mal à réfléchir, à respirer, on manque d’appétit, on est nauséeux.
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Qui est-ce que ça touche ?
C’est vraiment propre à chacun. On peut être en parfaite santé et se sentir mal à 3000m d’altitude, et fumer et être en surpoids et très bien la supporter. Hommes et femmes peuvent aussi réagir différemment. L’important est de communiquer avec son guide, de lui dire absolument tout ce qu’on ressent afin qu’il anticipe.
Que fait-on face à une telle situation ?
Sabrina M.Guide de haute montagne
Courchevel (hiver) et Pralognan (été) Himalayiste • Moniteur de ski
On peut gagner du temps par une prise médicamenteuse par exemple. Mais il faut surtout redescendre. Auteur
Randonnée glaciaire
Journée
Niveau ++++
Juin à septembre
Du haut de ses 3398m, le Grand Bec domine la vallée de Bozel. Semblant imprenable vu d’en bas, son ascension par la voie normale du versant Nord est une classique de la Vanoise.
Champagny-en-Vanoise
Sans grande difficulté technique, c’est une sortie idéale pour goûter aux joies de la randonnée glaciaire. Au départ du refuge du Plan des Gouilles, l’itinéraire s’élève en prenant d’abord pied sur le glacier de la Becca Motta puis sur le glacier du Troquairou pour la plupart de l’ascension. Attention à la première traversée sur ce dernier, exposée aux chutes de pierres et séracs. Équipés de crampons et piolets, on se retrouve plongé dans l’atmosphère unique, parfois presque mystique, de la haute montagne. La courte (et facile) escalade rocheuse finale pour accéder au sommet ajoute un peu de piment avant de finir sur un panorama extraordinaire de la Vanoise.
On s'fait le topo ?
Départ du refuge du Plan des Gouilles, Champagny-en-Vanoise (2347m)
Points de passage : combe des Côtes Vertes > glacier de Becquetta > glacier du Troquairou > sommet (3398m)
Longueur 4km aller / D+ : 1051m
Variantes : Traversée Grand Bec > pointe du Vallonet / ascension par l’arête Ouest (depuis le refuge du Grand Bec)
La randonnée glaciaire nécessite de bonnes connaissances de la montagne ou d’être accompagné par un professionnel.
Randonnée Juillet à septembre Journée Niveau ++ ++
Lui aussi culminant à + de 3000m, le mont Bréquin propose une belle et longue randonnée aux confins de la vallée des Belleville, entre Menuires et Val Thorens.
Les Menuires / Val Thorens
Avis aux bons randonneurs en quête de nouveaux défis… Avec 3131m à l’altimètre, le mont Bréquin a l’avantage de pouvoir être gravi en randonnée pédestre, sans avoir besoin d’être encordé. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de challenge : de par son dénivelé important et son itinéraire plus vraiment marqué après le col de la Vallée étroite (présence de cairns), l’ascension s’adresse à des randonneurs expérimentés. Avec un parcours d’arête facile pour atteindre le sommet et sa vue sur la Tarentaise, la Maurienne et le Mont-Blanc, la randonnée est variée et peut s’avérer aérienne. Si l’on veut tenter l’expérience en toute sérénité, l’ascension est proposée par le bureau des guides des Belleville : mieux vaut partir bien accompagné !
Sarah R.On s'fait le topo ?
1300m D+ / 17km / env. 6h45
Départ : Parking de la Chasse (alt. 1882m)
Points de passage : Lac du Lou > Lacs de Pierre Blanche > col de la Vallée étroite > arête Nord-Ouest > sommet (3131m). Redescente par le même itinéraire
Bureau des guides des Belleville
www.guides-belleville.com
+33 (0)4 69 96 55 15
Mont Bréquin
Randonnée Août et septembre Journée Niveau ++ ++
Pour s’y attaquer, mieux vaut être entraîné ! Avec 1500m de dénivelé positif et 11 km, le tout en haute altitude, l’Aiguille de la Grande Sassière se mérite…
Tignes
Le parking du Saut est le point de départ de nombreuses randonnées en direction de la frontière franco-italienne. Seuls les randonneurs les plus valeureux se lancent toutefois à l’assaut de la Grande Sassière ! Depuis le parking, l’itinéraire débute sur la gauche par une grande montée bien raide. La barre des 3000m passée, on enchaîne par une longue progression en crête dans un univers très minéral. Le sentier est balisé par des cairns, laissant sur la gauche le glacier de la Sassière, et sur la droite d’impressionnantes falaises. La pente s’accroit pour la succession de petits lacets finaux. Au sommet, le spectacle est grandiose, et le panorama à 360° sans égal sur les Alpes françaises et italiennes. De quoi récompenser tous nos efforts, et avoir l’impression d’avoir atteint son Everest !
Enimie R.
On s’fait l’topo ?
Accès : Parking du Saut (2300m), commune de Tignes
Itinéraire en aller/retour qui se pratique dès la fonte des neiges sans équipement d’alpinisme
Conseils :
• Prévoir 8h de marche minimum
• Encadrement professionnel recommandé
• L’univers haute montagne nécessite une tenue adaptée
Une destination de ski passionnante où vous pouvez vous installer confortablement dans nos hébergements haut de gamme, découvrir des animations pensées pour toute la famille, vous faire plaisir dans nos restaurants, bars, boutiques, et bien plus encore…
arc1950.com
Les grands espaces vierges, la montagne à soi, les champs de neige fraîche... Évoluer en ski de randonnée hors des domaines skiables est un pur plaisir qui ne doit toutefois pas se prendre à la légère. Rappel des bases, avec Philippe Troubat, moniteur de ski hors-piste et ski de randonnée.
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En ski de randonnée, on évolue en terrain de montagne, hors des domaines skiables, et pas juste en hors-piste de proximité. Dans l’esprit, ça s’adresse aux skieurs aguerris qui ont envie d’évasion, d’évoluer dans des terrains sauvages. Ça nécessite une condition physique adaptée et une certaine autonomie dans la pratique.
Le risque principal, c’est le risque d’avalanche. En terrain montagne, il faut donc sortir accompagné par un professionnel, guide de haute montagne ou moniteur de ski, qui connaît le milieu, la météo et la nivologie. Tout pratiquant doit aussi être équipé de son matériel de sécurité : détecteur de victimes d’avalanche (DVA), pelle et sonde. Et savoir s’en servir !
Pour s’initier, les stations ont créé des itinéraires balisés et sécurisés, et mis en place des DVA parks : idéal pour se familiariser avec le matériel de sécurité, les peaux de phoque, le type d’effort et de glisse. Enfin, il existe des stages pour progresser avec l’ANENA ou le CAF par exemple.
À la Mountain Academy de Salomon, les skieurs déjà aguerris apprennent les bons comportements en montagne, pour évoluer ensuite entre amis en sécurité et franchir une marche vers l’autonomie.
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La Tarentaise est pleine de massifs aux microclimats et orientations différentes. Ça veut dire que, de la Lauzière à la frontière italienne en passant par le Beaufortain, sur une zone géographique assez restreinte, c’est rare de ne pas trouver un endroit avec de la bonne neige pour faire du bon ski !
PHILIPPE TROUBAT
Moniteur de ski hors-piste et de ski de randonnée
Natif des Arcs, basé à l’ESF d’Arc 1600
Formateur
Stages Mountain Academy Salomon
mountainacademy.salomon.com
I Phil Troubat
Ski de randonnée
3 jours Niveau à
De janvier à mai (selon conditions de neige)
Difficile de choisir, tant les propositions sont variées en Tarentaise ! Selon la météo, le microclimat des massifs et l'orientation des pentes, il y a toujours de la bonne neige... Philippe Troubat, moniteur de ski, et Yorick Vion, guide de haute montagne, nous présentent trois itinéraires coups de cœur.
La rando, c'est pas en solo ! Ces micro-aventures nécessitent du matériel et des connaissances particulières, un très bon niveau de ski ainsi qu'un encadrement par un guide de haute montagne ou un moniteur de ski.
Environ 400m D+ / 2000m D- / Niveau ++++
C’est un itinéraire à la journée de grande ampleur destiné à des skieurs aguerris et encadrés par un professionnel, capables d’évoluer sur tous terrains et toutes neiges, que l’on vous présente ici. Le tour de l’Aliet (3109m) séduit par la variété de ses ambiances, glaciaire et minérale au démarrage, sauvage à la descente au coeur du Parc de la Vanoise, avant un final plus forestier. L’itinéraire est technique et en altitude avec une portion au-dessus des 3000m. Prévoir une bonne journée, il y a de la longueur ! Accompagnement obligatoire par un professionnel.
Topo : départ du sommet des remontées mécaniques
La Plagne (glacier de Bellecôte). Après la montée de la jolie crête quelque peu aérienne pouvant nécessiter les crampons, bascule sur le glacier du Cul du Nant. Remontée en peaux de phoque au Pas de Genêt. Grande descente magnifique jusqu’au lac de La Plagne, l’Aliet nous dominant sur la gauche, avant de poursuivre en mode ski tranquille dans la vallée de Peisey-Vallandry. Retour en navette bus depuis Pont Baudin (1400m).
1100m D+ / 1100m D- / Niveau +++
Direction le Beaufortain pour cet itinéraire classique assez accessible, relativement doux et facile, qui offre de superbes points de vue sur la mythique Pierra Menta ou le lac de Roselend. Départ au dessus de la Côte d'Aime, au parking des Pars (foyer de ski de fond), à 1400m d’altitude. Montée en direction du hameau de la Gitte, puis vallon de la Portette et col de la Charbonnière (2494m). Pour une boucle, redescendre côté Nord vers le refuge de la Balme puis le vallon de l’Ormente.
Pour les skieurs confirmés, une variante est possible avec le sommet du Roc de la Charbonnière (2740m).
Attention, montée (+250m D+) et descente sont raides et l'itinéraire rallongé. Et pour ceux qui voudraient prolonger leur séjour dans ce massif sauvage, plusieurs refuges d’hiver (la Coire, la Balme, Presset) sont présents dans le secteur.
Dans ce lieu, vous évoluez en dehors du domaine skiable sécurisé de Courchevel. Nous vous recommandons de vous équiper pour le hors-piste (pelle, sonde, DVA) et d’être accompagné par un professionnel.
700 D+ / Niveau ++++
Prêt à vivre une randonnée dans l’un des décors les plus spectaculaires du massif de la Vanoise ?
Au départ de Courchevel Moriond, on prend les remontées mécaniques avec notre guide pour atteindre le sommet de Chanrossa. On passe sous le Roc Merlet et on descend jusqu’au refuge du Grand Plan. Arrivé au niveau des Caves de la Grande Val, on met les peaux jusqu’à Plassa. Petite première descente d’approche qui vaut le coup ! Quand on arrive sous la brèche de la Portetta, qui culmine à 2651m, on met les skis sur le sac car la pente est soutenue. Et là, on se retrouve face à des tours de calcaire magnifiques, avec vue sur la Grande Casse, les glaciers de la Vanoise, le mont Blanc… C’est parti pour la descente par la brèche de Mey, encordée sur les 30 premiers mètres si besoin. Un énorme champ de neige donne accès à la route forestière, piste qu'on suit jusqu'à Pralognan.
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Consommations mixtes du Kia Picanto : de 5,1 쌽 5,6L/100km ; du Kia Rio : de 5,4 쌽 5,6 L/100 km ; du Kia Stonic : de des deux termes 썗chu) valable pour tous les mod썟les Kia en France m썗tropolitaine et Corse (hors DOM-TOM) et dans tous les d썗쏾ni par le constructeur et pr썗sent썗 dans le manuel utilisateur. (1) Movement that inspires = Du mouvement vient l’inspiration. Mentions l썗gales KIA FINANCE (2) loyer major썗 de 2 000 씲 (couvert 쌽 hauteur de 1 500 씲 par la Prime 쌽 la Conversion) suivi de 48 loyers mensuels pr썗sent썗s : Kia Picanto GT-line Premium 1.0 essence T-GDi 100 ch ISG BVM5. 1er loyer major썗 de 2 000 씲 (couvert 쌽 hauteur de 1 500 씲 par la Prime 쌽 la Conversion)
Consommations mixtes du Kia Picanto : de 5,1 쌽 5,6L/100km ; du Kia Rio : de 5,4 쌽 5,6 L/100 km ; du Kia Stonic : de 5,2 쌽 6,0 L/100 km.
*Garantie 7 ans ou 150 000 km (1er des deux termes 썗chu) valable pour tous les mod썟les Kia en France m썗tropolitaine et Corse (hors DOM-TOM) et dans tous les 쉩tats membres de l’UE ainsi qu’en Norv썟ge, Suisse, Islande et Gibraltar sous r썗serve du respect du plan d’entretien d썗쏾ni par le constructeur et pr썗sent썗 dans le manuel utilisateur. (1) Movement that inspires = Du mouvement vient l’inspiration. Mentions l썗gales KIA FINANCE (2) Exemple de Location Longue Dur썗e (LLD) de 49 mois et 40 000 km pour le 쏾nancement de la Kia Picanto Motion 1.0 essence DPi 67 ch ISG BVM5 (hors options). 1er loyer major썗 de 2 000 씲 (couvert 쌽 hauteur de 1 500 씲 par la Prime 쌽 la Conversion)(3) suivi de 48 loyers mensuels de 97 씲 TTC Sous conditions de reprise. Exemple hors assurances et prestations facultatives. Mod썟les pr썗sent썗s : Kia Picanto GT-line Premium 1.0 essence T-GDi 100 ch ISG BVM5. 1er loyer major썗 de 2 000 씲 (couvert 쌽 hauteur de 1 500 씲 par la Prime 쌽 la Conversion)(3) suivi de 48 loyers mensuels de 207 씲 TTC Sous conditions de reprise. Kia Rio GT-line Premium 1.0 L essence T-GDi 100 ch BVM6 (avec peinture m썗tallis썗e). 1er loyer major썗 de 2 000 씲 suivi de 48 loyers mensuels de 267 씲 TTC . Kia Stonic GT-line Premium 1.0 essence T-GDi MHEV 120 ch BVM6 (avec Peinture bi-ton). 1er loyer major썗 de 2 000 씲 suivi de 48 loyers mensuels de 307 씲 TTC. Sous conditions de reprise. Exemples hors assurances et prestations facultatives. (3) Conditions de reprise et d’썗ligibilit썗 sur kia.fr et servicepublic.fr. Offres r썗serv썗es
T-GDi 100 ch BVM6 (avec peinture m썗tallis썗e). 1er loyer major썗 de 2 000 씲 suivi de 48 loyers mensuels de 267 씲 TTC . Kia Stonic GT-line Premium 1.0 essence T-GDi Sous conditions de reprise. Exemples hors assurances et prestations facultatives. (3) Conditions de reprise et d’썗ligibilit썗 sur kia.fr et servicepublic.fr. Offres participant. Sous r썗serve d’acceptation du dossier par Kia Finance, Kia Finance est une marque exploit썗e par Hyundai Capital France, SAS au capital de 94 545 500 euros,
Au quotidien, prenez les transports en commun
Repousser ses limites, cela ne veut pas dire se mettre en danger. Avant de partir, il est indispensable de faire un point sur tout ce dont on peut avoir besoin en cas de pépin… et de savoir utiliser son matériel bien sûr. Mieux vaut prévenir que guérir, non ?
La Sainte Trinité des sorties en dehors des zones sécurisées, qu’on soit à skis ou en raquettes : un détecteur de victimes d’avalanches (DVA), une pelle de secours et une sonde. Pour être trouvé ou rechercher une personne ensevelie, il est indispensable de s’entraîner régulièrement à utiliser ces outils de façon rapide et efficace : chaque seconde compte.
Pack Arva EVO5, pelle & sonde • 329€
Pour les amoureux du hors-piste et des belles pentes, le sac à dos airbag est un sacré allié pour parer à toute éventualité. Un seul geste suffit pour déployer l’airbag qui permettra à son propriétaire de remonter vers la surface en cas d’avalanche.
Sac airbag Osprey
Sopris (F)
ou Soelden (H) Pro 1400€
Pour réparer une fixation qui se desserre, allumer un feu ou enfoncer des sardines récalcitrantes, pas besoin de trimballer toute sa caisse à outil : la solution tient dans le creux de la main. 19 outils condensés en un seul pour ne pas être démuni en cas d’urgence.
Outil multifonction
Leatherman Signal
Plusieurs coloris 159€
Pour les sorties en solo (mais pas que !), une balise d’alerte permet de se faire localiser même dans des endroits reculés puisqu’elle fonctionne hors réseau GSM. Elle détecte automatiquement les chutes et les périodes d’inactivité prolongées, mais on peut aussi déclencher l’alerte soi-même. Quatre mois d’autonomie, résistance aux intempéries et envoi d’un signal même si la balise est éteinte : de quoi mettre toutes les chances de son côté pour s’en sortir.
Balise d’alerte Lynkx + 229€
Prix publics conseillés par les fabricants
250g de farine
1 sachet de levure
2 œufs
20cl de lait
200g de beaufort en lamelles
50g d'huile
100g de noix
1 pomme Sel et poivre
Préchauffer le four à 180°C. Dans un saladier, mélanger au fouet la farine, la levure, le lait, les oeufs, l’huile, le sel et le poivre.
Ajouter le beaufort coupé en lamelles, les noix décortiquées et la pomme coupée en petits cubes.
Remplir aux trois quarts les moules à muffins en silicone et cuire au four 25 minutes. Vérifier la cuisson à l’aide d’un couteau (la pointe doit ressortir sèche).
Poursuivre la cuisson si nécessaire. Déguster chaud ou tiède au petit déjeuner. Pour un déjeuner, déposer les muffins sur un lit de salade verte.
La pratique du VTT à assistance électrique (VTTAE) se développe à vitesse grand V. Mais en montagne, estce aussi facile que certains l’imaginent ? Explications, histoire de ne pas partir la fleur dans le dérailleur...
Le VTTAE en montagne, c’est un formidable outil pour avaler des dénivelés, faire défiler les paysages, enchaîner les cols et voir du pays. On peut vite parcourir 50 km par jour, ce qui fait un joli voyage entre les vallées et massifs !
Pratiquants réguliers et avertis, sachant piloter en terrain rocailleux, gérer freins et autonomie de batterie, cette expérience est pour vous ! Un VTTAE étant plus lourd qu’un vélo normal, les portions techniques et pentues peuvent être plus délicates. Pour s’initier, pas de panique : des itinéraires balisés ont fleuri au départ des stations. Les parcours verts, faciles, mêlant piste et portions de route, permettre de se familiariser en se faisant plaisir.
Grâce à son gros réseau de pistes d’alpage sillonnant les versants, la Tarentaise est très adaptée au VTTAE. À l’exception du périmètre du Parc national de la Vanoise, un vététiste (musculaire ou électrique) a le droit de rouler partout, en respectant bien sûr, comme pour toute pratique, les parcs, clôtures et autres usagers. Attention, certains sentiers ne sont toutefois pas adaptés (trop raides, caillouteux…). Mieux vaut se renseigner en amont.
Comme pour tout sport mécanique, la révision de la monture est primordiale, avec une attention spéciale aux freins, pneus, visserie et transmission des vitesses. Car entre dénivelé et cailloux, les VTT sont bien sollicités. Enfin, on prend en compte la météo : après un épisode pluvieux ou un orage, un chemin peut devenir glissant, boueux. Et la sortie se transformer en galère.
Enimie R.
Moniteur MCF de VTT et VTTAE
Organisateur de séjours en itinérance
Depuis plus de 20 ans dans les Alpes
Basé dans les 3 Vallées
Epic Singletrack - Mountain bike trip F I
VTTAE 2 jours / 1 nuit Niveau
On avait deux jours devant nous, nos VTT électriques prêts à faire feu et des envies de grands paysages hors des sentiers battus. Et soudain, le massif du mont Jovet s’est présenté devant nous...
D+ : 1000m / D- : 0 / 14km / 1/2 journée
C’est dans le petit village de Feissons-surSalins (1260m), au-dessus de Moûtiers, que la tribu s’est donné rendez-vous en fin de matinée. Une fois le pique-nique englouti et un dernier check-up du matos avec notre moniteur, Pierre, c’est le départ.
La piste progresse tout du long entre zones forestières et vues dégagées, avec des points d’intérêts : belvédère de la Croix de Feissons, clairière de Grand Pré, col de Parchy... Nous cheminons sans difficulté notable, même s’il faut avaler la grimpette qui nous conduira jusqu’à notre étape du soir. Au-dessus des derniers arbres, l’ambiance passe en mode montagne. L’itinéraire serpente le long de la crête, au milieu des alpages, la vue portant tantôt sur la haute Tarentaise et le MontBlanc, tantôt sur les glaciers de la Vanoise.
Après un dernier effort, le refuge du MontJovet (2348m) est en ligne de mire. C’est là que nous posons nos vélos, nos sacs et nos batteries à recharger pour le lendemain. Sandrine et Jacky nous accueillent ici pour la nuit. Les plus motivés iront encore admirer le coucher du soleil depuis le sommet du mont Jovet : 200m de dénivelé à effectuer à pied ou en VTT pour les pilotes confirmés. De là-haut, les jours de grand beau, toutes les Alpes du Nord se laissent admirer...
D+ : 1000m / D- 2000m / 45km / Journée
Après une bonne nuit, nous entamons une grande descente au soleil côté vallée de Bozel. Deux options se présentent à nous jusqu’au hameau de La Cour : la piste plus tranquille ou le petit single au milieu des alpages. Option 2 validée ! La descente s’enchaîne, en passant par le village de Tincave, puis un petit arrêt histoire de piquer une tête au plan d’eau de Bozel. À la sortie de la ville, nous récupérons le sentier des vignes, qui nous permet de rouler à flanc de montagne par les chemins assez larges jusqu’à Brides-les-Bains.
C’est le moment de vérifier nos batteries. Un peu juste ? La pause s’impose sur une des terrasses de la station thermale. Encore bien à bloc ? Direction la petite route pour avaler les 700m de D+ jusqu’à Feissons-sur-Salins, avec encore de jolis panoramas sur la Dent du Villard, le Grand Bec et le massif de la Vanoise. Au top !
Boucle au départ de Feissons-sur-Salins
Sommet : Mont Jovet (2558m)
Pour les pratiquants confirmés
Refuge du Mont-Jovet : ouvert de mi-juin à mi-septembre
www.refugedumontjovet.com
Vous voulez vous aventurer sur les singletracks ou pistes de Tarentaise à VTT ? Quels indispensables dois-je glisser dans mon sac à dos, sans toutefois partir avec l’équivalent d’une remorque...
Un nécessaire de réparation : chambre à air, pompe, rustines, dérive-chaîne, plaquettes de frein. Et des petits outils : l’indispensable multitools (compact avec plusieurs clés, tournevis, Torx, démonte-pneu...), des colliers de serrage Rislan, du scotch américain…
Les équipements de sécurité : casque et gants longs obligatoires, genouillères souples en option pour les plus casse-cous ou selon le terrain. Sans oublier la trousse de secours ! Et les indispensables : (bonnes) lunettes, protection contre les intempéries (pluie, froid), couteau de poche multifonctions type Leatherman, et de quoi éviter les fringales...
On rajoute le nécessaire pour dormir en refuge, un équipement 4 saisons adapté lorsqu’on évolue aux portes de la haute montagne (gants, bonnet, couche thermique), et son chargeur de batterie VTT.
Volume 20 litres max, pour ne pas avoir tout le poids sur les épaules. Suffisant pour ses affaires pour la journée. Voire même pour deux jours !
1 porte-bidon
Pour s’hydrater à VTT, c’est minimum 1 litre d’eau qu’il vous faut. Le portebidon sur le cadre, c’est l’idéal pour ne pas se transformer en chameau. Modèles du plus simple au multifonction avec outils intégrés.
1 sacoche de selle ou de guidon
Et si le sac à dos ne suffit pas, pensez à une sacoche, de selle ou de guidon. De capacité variable (2 à 20 litres), les premières sont légères et adaptables. Et pour les adeptes de l’itinérance et des terrains accidentés, la deuxième accueillera duvet, tente et autre matelas.
Pour une initiation au gravel, cette pratique dérivée du cyclo-cross, direction Montchavin. La station dispose de deux atouts : des magasins de location et surtout un territoire bien adapté à cette découverte, qui ouvre sur un maximum de possibilités.
C’est en autonomie que nous faisons nos premiers tours de gravel. Après un briefing chez notre loueur de vélo et itinéraire en poche, nous nous sommes élancés pour une sortie découverte. La première montée tranquille en direction des Coches offre un test de notre bolide sur les grands chemins. Et l’assistance électrique adapte la difficulté à nos envies !
Cap ensuite vers les Bauches par une petite route offrant un panorama splendide sur l’Aiguille Rouge. Au fond du vallon, la pause s’impose avant d’entrer dans le vif du sujet… Un vrai chemin nous attend, en mode cyclo-cross : de quoi taquiner gravier (d'où le nom gravel), herbe humidifiée par la rosée, flaques de boue, petites pierres qui roulent et racines. Brèves montées et descentes s’enchaînent, jusqu’à ce qu’on retrouve la douceur du bitume.
Comme on n’en a pas assez, on pousse la sortie par la route jusqu’au hameau de Plan Bois, 150m de dénivelé plus haut, avec sa vue panoramique sur le mont Blanc et le Beaufortain. Nous débutons la descente et mettons le cap sur un joli single roulant dans les bois et les alpages, avant un dernier plaisir : avaler la descente jusqu’à Montchavin en mode route à toute vitesse… Première expérience validée !
Kezako ?
Pratique en vogue dérivée du cyclo-cross, le gravel s’adresse avant tout aux amateurs de route voulant s’aventurer sur les nombreuses pistes et chemins non goudronnés. Et la Tarentaise en regorge, permettant de se balader facilement jusque dans les alpages !
Un cousin du vélo de route
Son look ressemble beaucoup à un vélo de route, avec un guidon plus large ainsi que de gros pneus un poil crantés qui contribuent à sa stabilité et à sa facilité de pilotage. Mais si on a l’habitude d’un VTT tout suspendu, ça secoue un peu plus ! Existe en musculaire et avec assistance électrique.
Quand pratiquer ?
Pour ceux qui disposent de leur vélo gravel, rouler est possible presque toute l’année, même si les périodes les plus agréables vont du printemps à l’automne. Pour les autres, les magasins de vélo de la vallée s’équipent. En station, les loueurs sont généralement ouverts en juillet et en août.
On s’fait l’topo ?
Gravel à assistance électrique
Boucle de 26 km et 850m de dénivelé
Prévoir un petit sac à dos avec eau, encas et veste coupe-vent
À Montchavin, location de vélos et sorties encadrées : evolution2.com
DIMANCHE 8H30 - 12H30
Ça y est, vous avez toutes les clés en main pour partir à l’aventure, que ce soit pour une heure, un jour ou un week-end dans notre belle Tarentaise... Mais qui n’a jamais connu l’impatience dévorante qui précède une sortie ? Pour patienter jusqu’à la prochaine ou finir de convaincre les hésitants, voici une sélection de films, livres et autres podcasts qui résonnent comme autant d’odes à l’aventure.
Tous deux guides de haute montagne aux Arcs, ils sont auteurs de deux récents topos à destination des grimpeurs et alpinistes pour faire découvrir la Vanoise, Beaufortain et alentours qu’ils connaissant comme leur poche.
• Le topo de la Vanoise – itinéraires de haute montagne, rocher, neige et glace, 2022, 424 pages, 29€
• Falaises et via ferrata en Vanoise et Beaufortain (52 sites), 2020 (nouvelle édition), 256 pages, 26€
Un ouvrage complet qui regorge d’idées d’excursions et de conseils que l’on soit aventurier débutant ou chevronné.
Marabout, 2022, 192 pages, 24,90€
Et une communauté pleine d’idées sur internet (chilowe.com) et les réseaux sociaux.
Des idées de balades à faire en famille pour en prendre plein la vue sans que la randonnée ne soit difficile. Trois volumes sont consacrés au territoire : Tarentaise Vanoise, Trois-Vallées Vanoise et Haute-Tarentaise Vanoise et Beaufortain.
Glénat • 12,50€ par volume
• Randonnées à raquettes en Savoie (tome 1), Ludmilla Ridoin et Jean-Marc Lamory, Glénat, 2015, 144 pages, 15€
• Ski de randonnée Savoie, Emmanuel Cabau, Olizane, 2016, 304 pages, 23€
• rando.vanoise.com : une mine d’informations qui répertorie les hébergements et points info ainsi que les itinéraires VTT, randonnée et trail dans et autour du Parc national de la Vanoise
• 32 itinéraires VTT à assistance électrique ont été mis en place en Tarentaise et avec des niveaux variés. Disponibles sur tarentaise-vanoise.fr ou dans les offices de tourisme.
On ne le présente plus : l’explorateur Mike Horn nous livre ses secrets et astuces pour survivre dans la nature. Sa chaîne Youtube regorge aussi d’histoires farfelues et de tutos en tout genre pour devenir un aventurier hors-pair.
Michel Lafon, 2022, 219 pages, 19,95€
• vanoise-parcnational.fr : le site du Parc national de la Vanoise, pour s’informer sur les zones protégées et la conduite qu’on doit y adopter.
• savoie-mont-blanc.com : les rendez-vous, spots incontournables et activités à ne pas manquer sur toute la Savoie
1. LES TOPOS DE PHILIPPE DESLANDES ET JAMES MEREL 2. « LA BIBLE DE LA MICROAVENTURE », DE CHILOWE 3. « LE S.O.S DE L’AVENTURIER », DE MIKE HORN 4. LES « P’TIT CRAPAHUT », DE JEAN GOTTELANDPar Gaëtan Gaudissard et Alex Chambet. Le skieur de Haute Tarentaise propose de découvrir une autre façon de parcourir la montagne en limitant son impact sur l’environnement. L’aventure, ce peut être à 2 pas de chez soi !
Disponibles gratuitement sur la chaîne Youtube de Gaëtan Gaudissard
Un retour aux sources pour les riders de la marque Picture Organic Clothing qui arpentent les vallées oubliées des Alpes… et dont une partie a été filmée au refuge du Ruitor de Sainte-Foy-Tarentaise.
Disponible gratuitement sur la chaîne Youtube Picture Organic Clothing
Un récit inspirant d’une certaine vision qui ne place pas l’exploit sportif au centre de tout, mais plutôt l’état d’esprit, l’exploration et le partage que chaque aventure a à offrir.
Disponible gratuitement sur la chaîne Youtube de Paul Bonhomme
Des récits d’aventures (et de mésaventures) qui nous transportent sous terre, sur les mers ou dans les entrailles des glaciers, pour frissonner et rêver.
L’un des photographes outdoor les plus célèbres du monde nous emmène sur ses traces à travers le monde. De la beauté des clichés aux récits de ses aventures et de son évolution personnelle au fil du temps, ce livre ne donne qu’une envie : mettre le nez dehors ! Jimmy Chin, Glénat, 2022, 320 pages, 45€
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À partir de 12€/mois
Protégez-vous des conséquences financières et morales d’un accident de la vie privée, et notamment dans le cadre de vos activités sportives.
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