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RAPPORT D’ACTIVITÉ

2O16



RAPPORT D’ACTIVITÉ

2O16


SOMMAIRE


6-15

À PROPOS DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE L’édito de Xavier Huillard Le mot de Frédéric Monlouis-Félicité Présentation de l’Institut de l’entreprise Think tank / Rencontres / Formation Présidentielles 2017 « Si j’étais Président(e) » #2017Action

16-29 30-35 36-57 58-61

PENSER L’ENTREPRISE TRANSFORMER LES PRATIQUES L’ENTREPRISE ET SON ÉCOSYSTÈME L’INFLUENCE ET LES MÉDIAS

62-65

ADHÉRER

66-69

ORGANISER


INSTITUT DE L’ENTREPRISE

Président de l’Institut de l’entreprise

DE XAVIER HUILLARD

L’ÉDITO

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Nous entrons dans une nouvelle ère. Les mois écoulés ont vu se succéder des événements longtemps considérés comme improbables. Le Brexit puis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis plongent durablement le monde économique dans l’incertitude. Nous entrons dans une nouvelle ère. Devant nous, beaucoup d’interrogations et de doutes quant à notre destin collectif. L’écho de ces événements retentit de façon singulière dans une France « en campagne », marquée par trois tendances : extrémisme, résignation, révolte. L’entreprise ne peut se réfugier dans l’attentisme ou l’indifférence à l’égard du territoire sur lequel elle opère: l’avenir de notre pays est aussi le sien et, réciproquement, sa bonne santé conditionne le bien-être de la Nation. A ce titre, la contribution de l’entreprise aux grands débats collectifs est attendue et féconde. Quel est son rôle dans ce monde instable et inquiétant ? Comment peut-elle être un levier de croissance et de prospérité ? Réfléchir à l’avenir de notre société, dont l’entreprise est un pilier, est une évidente et urgente nécessité. L’Institut de l’entreprise maintient le cap dans cette période de turbulences. Nous

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sommes convaincus que la France possède les ressorts pour redevenir la première puissance européenne à l’horizon d’une décennie. C’est le message que nous continuerons à porter en 2017. Notre ambition : montrer - succès de nos entreprises à l’appui - que l’histoire n’est pas écrite à l’avance. Il nous faut réparer le pays en assumant enfin les réformes structurelles que tous nos grands voisins ont menées de longue date. C’est à cette condition que nous pourrons saisir les opportunités qu’offrent les mutations en cours pour transformer la France. Cela appelle une vision, de la pédagogie et une priorité assumée accordée à l’exécution, avant qu’il ne soit trop tard. Au terme de mon deuxième mandat à la présidence de l’Institut de l’entreprise, nos adhérents peuvent être fiers du travail accompli pour faire de notre organisation le think tank français le plus respecté des dirigeants d’entreprise et dont les travaux n’ont jamais autant inspiré nos décideurs publics. C’est en pleine confiance que je passe le flambeau à Antoine Frérot. Je sais que ses convictions permettront à l’Institut de l’entreprise de rester fidèle à sa ligne humaniste, libérale et européenne tout en poursuivant son indispensable ouverture aux mutations qui façonnent l’entreprise du 21ème siècle n

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INSTITUT DE L’ENTREPRISE

Délégué général de l’Institut de l’entreprise

DE FRÉDÉRIC MONLOUIS-FÉLICITÉ

LE MOT

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La singularité de l’Institut de l’entreprise repose sur trois piliers indissociables : la production d’idées, l’échange entre pairs et la pédagogie de l’entreprise. L’Institut de l’entreprise sait de longue date mobiliser des ressources intellectuelles de haut niveau pour faire émerger des idées, identifier et analyser des tendances, proposer des solutions innovantes et nourrir tant la réflexion entrepreneuriale que le débat public. Cela dans une approche résolument constructive et à l’abri des tentations partisanes. 2016 n’a pas fait exception, comme le montrent les travaux que nous avons publiés cette année, qui continuent d’inspirer nombre de décideurs publics et privés de premier plan. En cette période électorale, nous avons décidé de nous attacher au discours de la méthode : comment mettre en œuvre, très concrètement, les réformes que nous appelons de nos vœux ? C’est le sujet sur lequel nous avons interpelé les principaux candidats à l’élection présidentielle qui ont présenté leur programme devant nos adhérents.

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L’Institut de l’entreprise est également le lieu privilégié pour développer des échanges approfondis entre pairs, à l’occasion de rencontres avec des personnalités du monde politique et économique, de débats ou dans le cadre de nos observatoires thématiques. L’Institut de l’entreprise excelle dans la pédagogie de l’entreprise. Le succès de l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise (IHEE) ne se dément pas. Le développement soutenu de nos formations à destination des cadres dirigeants est une reconnaissance de l’originalité et de l’excellence de notre approche. Le programme Enseignants-Entreprises s’est à présent installé comme le rendez-vous incontournable des enseignants de sciences économiques et sociales : à l’été 2016, plus de 400 d’entre eux ont ainsi répondu présent à l’invitation de l’Institut de l’entreprise pour réfléchir, pendant deux jours, à l’avenir de l’Europe. Merci à tous ceux qui nous ont fidèlement accompagnés en 2016 ! n

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PRÉSENTATION Créé en 1975, l’Institut de l’entreprise est un think tank indépendant de tout mandat syndical ou politique. Association à but non lucratif, l’Institut de l’entreprise a une triple vocation : être un centre de réflexion, un lieu de rencontre et un pôle de formation. Profondément ancré dans la réalité économique, il concentre ses activités sur la relation entre l’entreprise et son environnement et a pour objectif de mettre en avant le rôle et l’utilité de l’entreprise dans la vie économique et sociale. L’Institut de l’entreprise réunit plus de 120 adhérents (grandes entreprises privées et publiques, fédérations professionnelles et organismes consulaires, institutions académiques, associations, etc.). Ses financements sont exclusivement privés, aucune contribution n’excédant 2 % du budget annuel n

THINK TANK Penser l’entreprise, inventer de nouveaux modèles. La réflexion de l’Institut de l’entreprise s’organise autour de 5 thématiques prioritaires : compétitivité et innovation, emploi et prospective sociale, management, finances publiques et réforme de l’action publique. Dans cette réflexion, la vision de l’entreprise – conçue à la fois comme organisation, acteur du monde économique et acteur de la société – tient une place prépondérante. Pour réaliser ses études et élaborer ses propositions, l’Institut de l’entreprise met à contribution un vaste réseau d’experts (universitaires, hauts fonctionnaires, économistes, politologues, dirigeants d’entreprise, think tanks partenaires étrangers, etc.). La diffusion de ses idées s’appuie sur la parution régulière de rapports et de notes et sur la publication d’une revue

annuelle, Sociétal qui propose également des débats en ligne sur les questions d’actualité économique. Résolument tourné vers l’international et partenaire fondateur du Réseau International des Thinks Tanks Economiques (www.isbtt.com), l’Institut de l’entreprise intègre systématiquement dans sa réflexion l’analyse de modèles étrangers susceptibles d’inspirer les politiques publiques françaises. Partager les expériences entre pairs et transformer les pratiques Ouvertes à un large public ou réservées aux adhérents, les manifestations organisées par l’Institut de l’entreprise ont pour objectif d’animer le débat public, de stimuler la réflexion sur des sujets d’intérêt collectif, et de partager les expériences entre pairs. Dirigeants d’entreprise, personnalités politiques, experts issus de l’entreprise ou du monde universitaire sont invités à s’exprimer à l’occasion de déjeuners, de conférences et de débats n

RENCONTRES ET DÉBATS Renforcer les liens entre l’entreprise et son écosystème. L’Institut de l’entreprise propose trois programmes pédagogiques visant à sensibiliser les publics appartenant à l’écosystème de l’entreprise aux enjeux économiques et sociaux. Dans ce cadre, l’Institut s’adresse prioritairement aux enseignants de Sciences Économiques et Sociales (SES), avec le Programme Enseignants- Entreprises, aux jeunes dirigeants à « hauts potentiels » issus de tous corps de métier, avec l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise (IHEE) et aux parlementaires avec le Programme Elus-Entreprises n

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PRÉSIDENTIELLE

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À l’occasion de la campagne présidentielle 2017, l’Institut de l’entreprise a organisé une mobilisation exceptionnelle sous la forme d’une conférence sur le mode « TED », le 30 novembre 2016 au Palais de Tokyo qui a réuni 12 intervenants issus de la société civile. Ils ont exposé chacun, en 7 minutes, une idée de réforme pour la France devant un public de 350 personnes, décideurs publics et privés (cadres dirigeants, chefs d’entreprises, hauts fonctionnaires, journalistes, politiques, etc.).

Les thèmes évoqués : travail-emploi, innovation-recherche, redressement économique, Big Data et gouvernance économique, « ubérisation » du système politique, réforme de l’Etat et citoyenneté, etc.

Les orateurs étaient des cadres dirigeants d’entreprise, économistes, entrepreneurs, essayistes, experts, hauts-fonctionnaires, juristes, universitaires, etc. issus de la communauté de l’Institut de l’entreprise, notamment de nos entreprises adhérentes et de l’IHEE.

Avec le soutien de :

L’Institut de l’entreprise a souhaité avec cet événement à forte visibilité médiatique, mobiliser l’intelligence collective et faire émerger des idées nouvelles pour nourrir le débat public à l’occasion de la campagne présidentielle 2017 n

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L’INSTITUT DANS LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE 2017 n 14

Depuis plus de 40 ans, l’Institut de l’entreprise porte la voix de l’entreprise dans le débat public. L’entreprise est le moteur de la prospérité économique et donc du sursaut. Son intervention est à la fois légitime, pertinente et nécessaire. C’est à ce titre que l’Institut de l’entreprise s’est engagé résolument dans la campagne présidentielle 2017, dès juin 2016 en déployant un dispositif, #2017Action, qui s’appuie sur 3 piliers : un programme d’études, le chiffrage budgétaire et économique des propositions des candidats et l’animation de débats associant les anciens auditeurs de l’IHEE ainsi que sa communauté d’experts et d’adhérents n

CYCLES DE RENCONTRES « ÉLECTIONS 2017 »

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CHIFFRAGE Le chiffrage est désormais un passage obligé pour les équipes de campagne des candidats, grâce à l’initiative fondatrice de l’Institut en 2007. Reconnu et attendu, l’Institut de l’entreprise est une fois de plus au rendez-vous avec l’ambition, pour 2017, de compléter le chiffrage budgétaire par une évaluation qualitative et la prise en compte de l’impact économique des propositions des candidats. La pertinence des évaluations, et leur impartialité seront renforcées par un partenariat média de premier plan n

INNOVER POUR INFLUENCER Pour diffuser nos propositions et peser dans le débat d’idées de la campagne, l’Institut de l’entreprise a innové avec de nouveaux formats de communication. Les rapports et les propositions sont déclinés de façon pédagogique, parfois ludique. Animation numérique :

Dans la perspective de l’élection présidentielle, l’Institut de l’entreprise a proposé un cycle de rencontres avec les candidats à la primaire de droite et du centre n INSTITUT DE L’ENTREPRISE


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Long read : textes intégrant des infographies, vidéos et podcast pour une mise en scène des idées plus proche des usages actuels :

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ANIMER LES DÉBATS : UNE PLATEFORME, #2017ACTION

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Podcast : avec notamment une émission mensuelle, le «20h17» de débat éditorialisée autour d’une question d’actualité clivante.

Une plateforme numérique innovante est spécialement conçue pour le temps de l’élection présidentielle et intégrée sur le site de l’Institut de l’entreprise, avec un système à « double détente » – une partie privée, pour les membres de la communauté et un espace public ouvert à tous pour éclaircir la réflexion sur les grandes questions qui font l’élection.Tous les membres de la communauté de l’Institut de l’entreprise (entreprises adhérentes, IHEE, experts, programmes de formation, etc.) sont invités à y contribuer n

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PENSER L’ENTREPRISE


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LES ÉTUDES DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE

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LES ÉTUDES PARUES EN 2O16

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SOCIÉTAL 2016 NOTRE RÉSEAU À L’INTERNATIONAL


ÉDITO D’ERELL THEVENON-POULLENNEC Directrice des études de l’Institut de l’entreprise

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2016. KO debout. A trois reprises. Brexit, Nice, Trump... dans un environnement international tendu et un contexte national morose. Dès le mois de janvier, l’Institut alertait sur « Le retour du risque géopolitique » en s’attachant à l’analyse des trois segments du triangle ChineRussie-Etats-Unis. Le premier objectif était, à l’aube d’une année que l’on pressentait difficile, de prendre la mesure des enjeux qui défient l’Europe. Celle-ci doit d’ailleurs se réinventer et les entreprises faire des propositions en ce sens (à paraître). Le deuxième objectif a consisté, en cette année de montée en puissance des candidats à l’élection présidentielle, à porter un message fort sur les enjeux du scrutin : s’appuyer sur les entreprises pour réparer puis transformer le pays (« Le temps de l’action »). L’Institut de l’entreprise s’est forgé la conviction que la difficulté était moins celle du « quoi » (les mesures à mettre en œuvre) que celle du « comment ». C’est donc plus sur l’exécution que sur les mesures que se sont concentrés les travaux menés cette année. Réparer et transformer la France suppose au préalable de mettre les décideurs publics en capacité de concevoir et déployer les réformes dont le pays a besoin. C’est l’objet de la note « Réformer le réformateur » qui, portée par des chefs d’entreprise et fruits d’un intense travail collectif, propose 36 mesures concrètes pour recruter, restaurer la responsabilité des managers publics et ouvrir le marché politique. Mais la sphère publique n’est pas seule en cause. Le paritarisme est peut-être moins la solution qu’une des causes majeures des blocages que nous dénonçons. L’Institut de l’entreprise pose la question : « Faut-il en finir avec le paritarisme ? ».

Il y a urgence car les mutations sociales, sociétales, technologiques, économiques sont à l’œuvre. Le décalage entre l’actualité législative ou les programmes des candidats et la réalité telle qu’elle est vécue par les citoyens et les entreprises est à cet égard frappant (#2017action, chiffrage et débats sur le site de l’Institut de l’entreprise). C’est ainsi, par exemple, qu’en pleine polémique sur la dite loi Travail, l’Institut de l’entreprise publiait des pistes de propositions pour améliorer le statut des travailleurs sur les plateformes de marché numériques (« Travail à la demande : quel modèle social ? ») et lançait une ambitieuse réflexion scientifique sur l’avènement d’un droit de l’activité professionnelle qui dépasserait le droit du travail (« Travailler au 21ème siècle »). De même, envers et contre un climat économique et social déprimé, la dynamique entrepreneuriale et l’envie d’innover sont tangibles (« Innovation & the cities »). Enfin, y compris sur le terrain de la formation initiale et professionnelle, sujet prioritaire, il existe des expériences fructueuses, des réussites dont l’analyse permet d’identifier des leviers de succès et de déploiement. L’Institut de l’entreprise en propose six exemples sous forme de récits qui suscitent l’espoir (« Gorge de Loup. Prends confiance mon enfant »). Gouverner, former, travailler, taxer, innover au 21ème siècle. Tout est à réinventer. Les entreprises sont à la fois actrices et laboratoires de ces transformations. A ce titre, elles sont légitimes à intervenir dans le débat public. « L’intelligence de l’entreprise » est à la manœuvre n

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LES ÉTUDES DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE n 19

Notre activité de réflexion se déploie autour des enjeux qui sont au cœur de la relation entre l’entreprise et son environnement : compétitivité et croissance, emploi et droit du travail, innovation sociale, politique et managériale, réforme de l’action publique, etc. Les groupes de travail et les commissions sont pilotés par un cadre dirigeant d’entreprise et constitués d’experts de l’entreprise, du monde universitaire et de la haute fonction publique. Ils formulent des recommandations largement diffusées auprès des médias, des leaders d’opinion et des décideurs publics. Ces réflexions : • s’enracinent dans une perspective de long terme ; • s’appuient sur les expériences concrètes des entreprises adhérentes de l’Institut de l’entreprise ; • incluent une dimension européenne et internationale ; • sont le fruit de débats contradictoires et ne représentent aucun intérêt catégoriel.

Pour approfondir des sujets de préoccupation majeure de ses membres l’Institut de l’entreprise a créé trois observatoires portant respectivement sur l’innovation, la prospective sociale et l’Europe. Réservées aux adhérents, les séances déroulent un programme de travail défini en amont. Elles peuvent donner lieu à des contributions écrites ou des rapports. Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017, l’Institut de l’entreprise, pionnier en la matière, à l’analyse des propositions des candidats. Celle-ci comporte l’évaluation de l’impact budgétaire desdits propositions mais également des éléments de comparaison avec des pays étrangers et une mise en perspective avec les pratiques d’entreprises qui ont fait leurs preuves.

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P E N S E R

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COMITÉ D’ÉVALUATION DES ÉTUDES DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE Le comité d’évaluation des études intervient en aval du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise. Il est appelé à se réunir six fois par an afin de proposer de nouveaux projets, d’en assurer un suivi régulier et d’en valider la qualité. Ce comité est composé d’une trentaine de personnalités, principalement issues du monde de l’entreprise n

Yohann BARBESOL

Guillaume MALOCHET

Olivier BASSO

Françoise MERCADAL-DELASALLES

Directeur financier du CEA Tech

Directeur du marketing stratégique, Eurovia

Associé fondateur, Aden Executives

Directrice des ressources et de l’innovation du groupe, Société Générale

Antoine BONNASSE

Jean-Christophe MIESZALA

Associé BDGS

Laura CARRÈRE

Directeur général, McKinsey & Company

Managing director, Strategic Transactions Group, Société Générale n 20

Julien DAMON

Professeur associé, SciencesPo

Philippe RAMBAL

Associé en charge du service public, Ernst & Young

Lucien RAPP

Professeur à l’université Toulouse I et associé chez Watson Farley & Williams

Jean-Marc DANIEL

Professeur à ESCP Europe

Guillaume SAINTENY

Fondateur de FIPECO

Gilles SAINT-PAUL

Gérant, Victoria & Cie

Hugues SCHMITT

Associé, Steele & Holt

Marc SCHWARTZ

Inspecteur général, Orange

Jean-Charles SIMON

Directeur général adjoint, Siemens SAS

Michel TALY

Professeur de droit, associé chez Dupichot Lagarde

Nicolas VANBREMEERSCH

Responsable de l’Institut pour la recherche, CDC

Daniel VITRY

François ECALLE

GS Conseil

Alain FABRE

Professeur invité, Paris School of Economics

Sylvain FORT

Consultant, DGM

Marc FOSSIER

Conseiller référendaire à la Cour des Comptes

François GERIN

Économiste & entrepreneur, Stacian

Xavier LAGARDE

Associé chez Arsene Taxand

Isabelle LAUDIER

Frédéric LEFEBVRE-NARÉ

Directeur général, Spintank

Professeur émérite, Université Panthéon Assas Paris II

Associé fondateur, Isée

Michel ZARKA

Directrice générale de l’European Business School (EBS)

Thierry WEIL

Delphine MANCEAU

Directeur associé, Anthenor Partners Délégué général, La Fabrique de l’Industrie

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LES ÉTUDES PARUES EN 2016 P E N S E R

L ’ E N T R E P R I S E

LE RETOUR DU RISQUE GÉOPOLITIQUE. LE TRIANGLE STRATÉGIQUE RUSSIE, CHINE, ÉTATS-UNIS La dégradation rapide de l’environnement international est un constat aujourd’hui largement partagé par les décideurs publics et privés. Certains experts l’analysent comme un « retour » des enjeux géopolitiques, lesquels reprendraient le dessus sur les problématiques purement économiques. D’autres soulignent au contraire que ces rivalités stratégiques n’ont jamais disparu, mais avaient été occultées par une représentation de la mondialisation comme dynamique irréversible effaçant les logiques de puissance. Quelle que soit l’interprétation privilégiée, une question se pose à tous les dirigeants d’entreprises : comment faire face à cette montée des incertitudes géopolitiques ? Est-il possible de réduire ces incertitudes qui pèsent sur la confiance des acteurs, de modéliser les risques

géopolitiques pour contrer l’imprévisibilité ? Pour Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, c’est d’une part en les intégrant au coeur de leur réflexion et à toutes les étapes de leur projet, d’autre part en combinant plusieurs niveaux d’analyse que les dirigeants d’entreprise pourront prendre en compte de manière optimale ces risques. Intégrer le risque géopolitique à l’analyse globale des risques demande un effort singulier, d’autant que leurs conséquences sont souvent indirectes ou diffuses : pourtant, s’inscrire dans le temps long, comprendre les lignes de force transversales, appréhender des logiques étatiques et déchiffrer les interactions entre les problématiques économiques, militaires, technologiques et politiques sont des enjeux essentiels n

L’INTELLIGENCE DE L’ENTREPRISE « Les patrons réfléchissent-ils ? », « Y a-t-il une pensée collective de l’entreprise française – et si oui, laquelle ? ». Si l’économie et l’organisation des sociétés françaises, le monde patronal et son représentant privilégié, le MEDEF, sont des sujets bien connus, celui de la pensée entrepreneuriale et des grands thèmes qui la structurent dans la durée l’est beaucoup moins. Le principal lieu de réflexion collectif de l’entreprise française est sans nul doute l’Institut de l’entreprise, créé en 1975 dans le sillage de renouveau de l’entreprise française provoqué notamment par Mai 1968, rejoint à partir des années 2000 par plusieurs clubs de réflexion et autres think tanks. Cercles de réflexion, boîte à idées, lieux de sociabilité tout court, ils structurent tout autant une philosophie de l’entreprise qu’un champ de réflexion et d’action collectif, ils forgent une intelligence de l’entreprise au sens fort du

terme. Dont les thèmes clés restent étonnamment stables au fil des ans : faire dialoguer entreprise et société ; réfléchir à un meilleur rôle de l’homme dans l’entreprise ; appuyer la mondialisation nécessaire des sociétés françaises ; améliorer l’efficacité de l’État providence dans une perspective résolument libérale. Celle d’un libéralisme tempéré à la française, à mi-chemin entre les capitalismes anglo-saxon et allemand, conjuguant solidarité et réforme du rôle de notre État n L’intelligence de l’entreprise : 40 ans de réflexion patronale en France, par Félix TORRES préface de Xavier Huillard, éditions Les Belles Lettres/Manitoba.

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INNOVATION & THE CITY PARIS DANS LA COURSE À L’INNOVATION NUMÉRIQUE

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Comment trouver sa place dans la course à l’innovation numérique ? Faut-il reproduire une Silicon Valley européenne pour qu’émerge un Google français, italien, belge ? Si c’était possible, serait-ce opportun ? L’Europe ne doit-elle pas au contraire capitaliser sur ses atouts pour produire un terreau d’innovation d’un genre nouveau ? Soucieux de ne pas passer à côté de la révolution en cours, la question agite entrepreneurs et responsables politiques, et notamment les élus locaux. Car, de fait, l’innovation numérique en Europe est intimement liée au phénomène urbain

et à la concentration de ressources et de compétences – dit aussi « clustérisation » – qu’il entraîne. Trois capitales européennes – Londres, Paris, Berlin – se distinguent aujourd’hui en matière d’innovation numérique et se jaugent. Cette étude de Laetitia Strauch-Bonart met en lumière les conditions qui favorisent l’innovation numérique dans chacune de ces trois villes, en les comparant pour comprendre la façon dont chacune d’elles tire parti des opportunités offertes par l’écosystème que des start-upers aux pouvoirs publics contribuent à forger n

TRAVAIL À LA DEMANDE : QUEL MODÈLE SOCIAL ? Par David Ménascé

Cette formule, attribuée à Robin Chase, fondatrice de ZiPcar et l’une des icônes de l’économie collaborative, montre que la révolution digitale n’est pas seulement technologique mais s’appuie également sur de nouvelles valeurs sociales. Le potentiel des technologies numériques ne se limite pas à l’optimisation de nos modes de travail ;

elles contribuent aussi à l’essor du « travail à la demande » qui permet à chacun de trouver, sur les plateformes numériques, des opportunités de revenu n

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LES ÉTUDES PARUES EN 2016 P E N S E R

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RÉFORMER LE RÉFORMATEUR #1 « Restaurer la responsabilité des décideurs publics » Sous la direction d’Augustin de Romanet.

L’insatisfaction des Français à l’égard du fonctionnement de leurs institutions publiques atteint un niveau élevé. Les difficultés de la sphère politico-administrative à mener les réformes structurelles dont le pays a besoin trouvent une de leurs sources dans un environnement trop peu propice à l’exercice entier des responsabilités. Cette étude, fruit d’un groupe de travail et de nombreuses auditions, est le premier volet de la note « Réformer le réformateur ». Elle propose

des voies de réformes pour orienter le régime de responsabilité de managers publics vers la performance et l’exemplarité, assumant une prise de risque raisonnée et concertée au bénéfice des collectivités et des différents opérateurs sociaux et économiques n

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RÉFORMER LE RÉFORMATEUR #2 « Quels talents pour la haute fonction publique ? » Sous la direction d’Anne-Marie Idrac, Olivier Basso et Olivier Boulard.

Les organisations publiques disposent-elles des compétences nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre les réformes ? Leur GRH est-elle adaptée à leurs besoins ? Les dirigeants des administration disposent-ils d’une marge manœuvre et d’outils suffisants dans la gestion de leurs ressources humaines pour exercer un réel leadership ? Cette étude, fruit d’un groupe de travail et de nombreuses auditions, est le second

volet de la note « Réformer le réformateur ». Elle propose des voies de réformes pour les moments « charnières » du parcours des hauts fonctionnaires, du recrutement initial à nomination à un poste de responsabilité en passant par la formation initiale et continue. n

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LES ÉTUDES PARUES EN 2016 P E N S E R

L ’ E N T R E P R I S E

RÉFORMER LE RÉFORMATEUR #3 « Ouvrir le marché politique » Sous la direction de Jean-Christophe Fromantin, député-maire, et Jean-Dominique Senard.

Avec la crise financière, la révolution numérique ou l’urgence environnementale, la société comme les entreprises ont profondément changé. La classe politique ne semble pas avoir pris la mesure de la défiance dont elle est l’objet et ne s’adapte pas. Le statu quo n’est plus tenable et le déverrouillage du marché politique s’impose. A quelques mois du scrutin présidentiel, la mise en œuvre de réformes, connues pour la plupart

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mais oubliées sitôt l’élection passée, s’impose. Cette étude, fruit d’un groupe de travail et de nombreuses auditions, est le troisième et dernier volet de la note « Réformer le réformateur ». Elle propose des voies de réforme pour que la vie politique soit l’affaire de tous n

RÉFORMER LE RÉFORMATEUR La France souffre d’un véritable marasme économique. Le risque de déclassement s’intensifie. La défiance visà-vis du personnel et des partis politiques a atteint un niveau historique. L’Institut de l’entreprise, avec d’autres institutions publiques et privées, 36 propositions de réformes qui permettraient si elles étaient appliquées, d’assurer un meilleur fonctionnement de l’économie française, du marché du travail et des services publics. C’est dans une perspective résolument constructive, avec espoir et enthousiasme, que l’Institut de l’entreprise propose cette étude pilotée par Augustin de Romanet, Anne-Marie Idrac, Jean-Christophe Fromantin et Jean-Dominique Senard, dont l’ambition est de soumettre aux candidats, aux élus et aux citoyens des pistes de transformations ciblées, pragmatiques et pouvant être facilement déployées, susceptibles de changer la donne n

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LES ÉTUDES PARUES EN 2016 P E N S E R

L ’ E N T R E P R I S E

FAUT-IL EN FINIR AVEC LE PARITARISME ? Par Jean-Charles Simon

Syndicats et patronat ont dans notre pays des prérogatives considérables et souvent méconnues, que bien des Français croient d’ailleurs être celles de l’Etat. Composante essentielle du système social français, le paritarisme ne peut être exonéré des failles de celui-ci. A plus d’un titre, les difficultés de financement ou d’adaptation de notre modèle social apparaissent comme l’un des problèmes majeurs du pays. Avec un niveau record des prélèvements obligatoires affectés à la protection sociale, ce modèle craque tout en écrasant de son poids

l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels. Alors qu’ils sont décriés pour leur archaïsme, leur faible représentativité, leur opacité ou leur mode de financement, les partenaires sociaux servent d’alibi à un Etat qui se défausse sur eux et ne réforme jamais. Totems d’un dialogue social proclamé comme la solution à toutes les difficultés, ils peuvent apparaitre comme les garants de l’immobilisme. Le système paritaire ne serait-il pas davantage le problème que la solution ? n

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LE TEMPS DE L’ACTION ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2017 Dans le cadre de l’élection présidentielle de 2017, l’Institut de l’entreprise se positionne : La France peut et doit redevenir la première puissance économique européenne dans 10 ans, pour autant qu’elle agisse dans trois directions : s’appuyer sur l’atout que représentent ses entreprises ; se réformer en profondeur ; transformer la révolution numérique et la mondialisation en opportunités. Pour que cette ambition collective devienne une réalité,

elle doit d’abord être partagée avec les Français. Sa nécessité et ses modalités d’exécution devront être explicitées, et un programme de mesures adéquates devra être mis en oeuvre. Vision, pédagogie et plan d’action. Ces ingrédients sont indispensables au retour de la France au premier plan, et le temps de la campagne présidentielle doit permettre aux candidats d’en exposer les principes aux Français n

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Sociétal poursuit sa mission, en éclaireur du temps présent

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JEAN-MARC DANIEL Directeur de la rédaction de Sociétal

FRÉDÉRIC MONLOUIS-FÉLICITÉ Directeur de la publication de Sociétal

CONTRIBUTEURS

Emmanuelle Barbara, Jacques Barthélémy, Oliver Basso, Julie Bastianutti, Marie-Laure Cahier, Gilbert Cette, Pierre-André de Chalendar, Monique Dagnaud, Julien Damon, Général Vincent Desportes, François Facchini, Denis Ferrand, Bernard Gainnier, Sophie Gherardi, Pierre-François Gouiffès, Françoise Gri, Pascale Idoux, Axelle Lacan, Constantin Languille, Yann Le Galès, Gilles Le Gendre, Marylise Léon, David Ménascé, Jacques Mistral, Denis Monneuse, Michel Pébereau, Frédéric Petitbon, François Potier, Raphaële Rabatel, Christian Saint-Étienne, Gilles Saint-Paul, Marc Schwartz, Elizabeth Sutton, Guillaume Thomas, Félix Torres, Natacha Valla n

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L ’ E N T R E P R I S E

PRÉSENTATI O N DE LA REVUE

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Créée en 1996, Sociétal est la revue de l’Institut de l’entreprise. Elle a pour vocation d’analyser les grands enjeux économiques et sociaux français en rassemblant les réflexions d’universitaires, chefs d’entreprise et dirigeants politiques. Précédemment trimestrielle, la formule a été renouvelée en 2014 pour devenir un rendez-vous annuel, tout en conservant sa vocation initiale. Répondant à l’évolution des comportements de lecture, Sociétal est désormais téléchargeable en format numérique. Sociétal consacre le dossier spécial de son édition 2016 à l’impact du numérique sur l’emploi. « Nous sommes tous à la frontière » affirme d’emblée l’édition 2016 de Sociétal. À l’heure où la transformation numérique bouleverse nos modèles économiques, le marché du travail et l’emploi, le dialogue social, l’éducation et la for-

mation, etc. avons-nous pris toute la mesure de ces mutations et leurs conséquences sociales et sociétales ? En plus de ce dossier spécial, Sociétal propose un décryptage annuel des enjeux économiques et sociaux. • 4 parties thématiques : pour décrypter les enjeux économiques et sociaux : politique économique et compétitivité, performance publique, dialogue social, travail et management, ainsi que l’agora de Sociétal. • 30 analyses prospectives et multidisciplinaires sur les changements en cours et les défis auxquels les entreprises, les États et la société doivent répondre. • 40 contributeurs-experts n

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n 27


P E N S E R

L ’ E N T R E P R I S E

COMPOSITION DU COMITÉ Paul ALLIBERT

Responsable opérationnel service client et multi accès

Denis BOISSARD

Directeur des études économiques, IFRI

Jean-Claude CASANOVA

Gérard MOATTI

Professeur des Universités, IEP de Paris

Journaliste, Institut de l’Entreprise

Emmanuel COMBE

Jean-Luc PLACET

Vice président, Autorité de la Concurrence

Président directeur général, IDRH

Yves CROZET

Directeur du LET, Institut des Sciences de l’Homme

Xavier QUERAT-HÉMENT

Directeur de la qualité du groupe, La Poste

Professeur agrégé des universités en stratégie d’entreprise, Université Paris Dauphine

Véronique RICHARD

Catherine DEDIEU

Gilles SAINT-PAUL

Philippe-Pierre DORNIER

Christian SCHUBERT

Frédéric FRERY

François SOULMAGNON

Sophie GHERARDI

Pierre-Henri TAVOILLOT

Emmanuel GOLDSTEIN

David THESMAR

David JESTAZ

Philippe TRAINAR

Hervé JUVIN

Jean-Marc VITTORI

Fondatrice et dirigente, Dedieu Project Professeur, Groupe ESSEC n 28

Éditorialiste, BFM business

Jacques MISTRAL

Directeur de projets

Stéphanie DAMERON

Emmanuel LECHYPRE

Professeur, ESCP Europe Journaliste

Managing Director, Morgan Stanley Directeur de la Corporate University, EDF Président, Eurogroup Institute

Directrice, CELSA

Professeur invité, PSE - École d’Économie de Paris Chef de bureau, Frankfurter Allgemeine Zeitung Paris Directeur, AFEP

Maître de conférences, Université Paris IV Sorbonne Professeur, MIT

Group chief risk officer, SCOR SE Editorialiste

Mathieu LAINE

Associé fondateur, Altermind

Robert LEBLANC

Président-directeur général, Aon France

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P E N S E R

L ’ E N T R E P R I S E

NOTRE RÉSEAU INTERNATIONAL L’intégration croissante des appareils économiques nationaux dans un environnement mondialisé conduit l’Institut de l’entreprise à accorder une part prééminente à la dimension internationale dans ses travaux. Pour cela, il s’appuie notamment sur les réflexions de son réseau de partenaires internationaux, l’International Network of Business Think Tanks, composé de 12 think tanks opérant dans plus de 30 pays n

7

1

8

5

12 4 10

9 6

n 29

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5

6

CED (COMMITTEE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT) http://www.ced.org CEAL (CONSEJO EMPRESARIAL DE AMÉRICA LATINA) http://www.ceal-int.org CEDA (COMMITTEE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT OF AUSTRALIA) http://www.ceda.com.au CESIFO (CENTER FOR ECONOMIC STUDIES – IFO INSTITUTE) http://www.cesifo-group.de

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11

CIRCULO DE EMPRESARIOS http://www.circulodeempresarios.org CIRD (CHINA INSTITUTE FOR REFORM AND DEVELOPMENT) http://www.chinareform.org

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EVA (ELINKEINOELÄMÄN VALTUUSKUNTA) http://www.eva.fi FAE (FORUM DE ADMINISTRADORES DE EMPRESAS) http://www.faeonline.pt IACE (Institut Arabe des Chefs d’Entreprises) http://www.iace.tn/ KEIZAI DOYUKAI http://www.doyukai.or.jp NBI (NATIONAL BUSINESS INITIATIVE) http://www.nbi.org.za SMO (STICHTING MAATSCHAPPIJ EN ONDERNEMING – SOCIETY AND ENTERPRISE FOUNDATION) http://smo.nl


TRANSFORMER LES PRATIQUES


32

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, #NUMÉRIQUE ET EMPLOI : LOST IN TRANSITION ?

33

LES DÉJEUNERS DE L’INSTITUT

34

CONFÉRENCES & DÉBATS DE L’INSTITUT

35

LES PETITS DÉJEUNERS DE LA PRIMAIRE DE DROITE


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE T R A N S F O R M E R

L E S

P R A T I Q U E S

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, #NUMÉRIQUE ET EMPLOI : LOST IN TRANSITION ? 13 avril 2016 Le mercredi 13 avril 2016, à la Maison de la Chimie, l’Institut de l’entreprise a reçu ses adhérents. Les débats de la table ronde ont porté sur la thématique « #Numérique et emploi : lost in transition ? » n

La table-ronde, animée par Nicolas Beytout, président et fondateur de l’Opinion, a réuni :

Nicolas Colin

Associé fondateur de TheFamily

Jean-Marc Daniel

Économiste, directeur de la rédaction de Sociétal

Eric Labaye

Directeur-associé senior de McKinsey & Cie

Marie-Vorgan Le Barzic Présidente du NUMA

Frédéric Mazzella

Président-directeur général de BlaBlaCar

Jacques Richier

Président-directeur général d’Allianz France n 32

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T R A N S F O R M E R

L E S

P R A T I Q U E S

LES DÉJEUNERS DE L’INSTITUT L’Institut de l’entreprise réunit, tous les mois, ses adhérents autour d’un déjeuner pour une rencontre privée et exclusive autour d’une personnalité du monde économique. Une occasion d’échanger, de participer et d’intégrer les réflexions de l’environnement de l’entreprise. En 2016 ces rencontres ont accueillis douze intervenants :

Sébastien BAZIN

19 janvier 2016 Président-directeur-général AccorHotels

Général Denis FAVIER

12 février 2016 Directeur général de la Gendarmerie nationale

Bernard RAMANANTSOA

29 mars 2016 Universitaire, Ancien directeur d’établissement d’enseignement supérieur n 33

Préfet Olivier de MAZIÈRES 1er juin 2016

Virginie CALMELS

11 octobre 2016 Adjointe au maire de Bordeaux

Général Jean-Pierre BOSSER

5 décembre 2016 Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT)

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CONFÉRENCES & DÉBATS T R A N S F O R M E R

GOUVERNER À L’ÈRE DU BIG DATA 27 janvier 2016

L E S

P R A T I Q U E S

COLLOQUE OLIVIER LECERF 7 juin 2016

Avec Elisabeth Lulin et Laure de la Raudière débat à la Maison de la Chimie sur les opportunités et défis du Big Data, notamment pour l’action publique.

Olivier LECERF Académie des sciences morales et politiques

COLLOQUE SUR L’ACTIONNARIAT

REGARDS SUR LA PUISSANCE CHINOISE

14 juin 2016 En partenariat avec l’ANSA

11 février 2016 Avec Evrard Didier, Jean-François Di Meglio, Michel Crochon et Christian Nardin à débattre à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) sur les mutations du monde chinois.

SI J’ÉTAIS PRÉSIDENT…... 30 novembre 2016 Au Palais de Tokyo

n 34

« LE RETOUR DU RISQUE GÉOPOLITIQUE » 7 avril 2016 Débat autour de la note « Le retour du risque géopolitique », l’Ifri et l’Institut de l’entreprise ont convié Thomas Gomart, directeur de l’Ifri et Patrick Pouyanné, PDG du Groupe Total à débattre à la Maison de l’Europe sur le retour du risque géopolitique pour les entreprises.

PRÉSENTATION DE L’INSTITUT DE L’ENGAGEMENT 7 avril 2016 Madame Claire de Mazancourt, directrice générale de l’Institut de l’Engagement, intervient à l’Institut de l’entreprise. Les entreprises doivent être un acteur essentiel de ce dispositif qui a vocation à donner naissance à une nouvelle génération de responsables engagés.

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PETITS DÉJEUNERS PRIMAIRES DROITE T R A N S F O R M E R

L E S

P R A T I Q U E S

ALAIN JUPPÉ 2 juin 2016 Petit-déjeuner autour d’Alain Juppé (cycle « Primaires »)

NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET 6 juin 2016 Petit-déjeuner autour de Nathalie Kosciusko-Morizet (cycle « Primaires »)

JEAN-FRANÇOIS COPÉ 28 juin 2016 Petit-déjeuner autour de Jean-François Copé (cycle « Primaires »)

BRUNO LE MAIRE 30 juin 2016 Petit-déjeuner autour de Bruno Le Maire (cycle « Primaires »)

HERVÉ MARITON 13 septembre 2016 Petit-déjeuner autour d’Hervé Mariton (cycle « Primaires »)

NICOLAS SARKOZY 14 septembre 2016 Petit-déjeuner autour de Nicolas Sarkozy (cycle « Primaires »)

FRANÇOIS FILLON 3 octobre 2016 Petit-déjeuner autour de François Fillon (cycle « Primaires »)

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n 35


L’ENTREPRISE ET SON ÉCOSYSTÈME


38-51

L’INSTITUT DES HAUTES ÉTUDES DE L’ENTREPRISE Session annuelle IHEE Session thématique IHEE IHEE Connect : l’Association des Anciens Auditeurs de l’IHEE Le cercle de l’Institut de l’entreprise Le mentoring

52-57

LE PROGRAMME ENSEIGNANTS-ENTREPRISES Le Programme Enseignants-Entreprises Les partenaires

58-61

L’INFLUENCE ET LES MÉDIAS


L ’ E N T R E P R I S E

E T

Depuis l’origine, la formation des dirigeants a toujours été un axe stratégique de l’Institut de l’entreprise qui bénéficie du statut d’organisme de formation. Dans un contexte mouvant et incertain, il semble plus nécessaire que jamais d’apporter aux jeunes dirigeants une grille de lecture du monde contemporain, et de les faire réfléchir et travailler ensemble sur leur responsabilité et sur leur engagement managérial dans cet environnement de plus en plus complexe.

S O N

É C O S Y S T È M E

L’originalité et la valeur ajoutée de l’Institut de l’entreprise, devenues un savoir-faire reconnu, résident dans sa capacité unique à faire dialoguer les mondes. Avec les deux sessions de l’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise d’une part, le Cercle de l’Institut de l’entreprise et le Mentoring collectif d’autre part, les jeunes dirigeants à haut potentiel et les cadres dirigeants ont désormais des clés pour relever les défis qui se posent à eux et à leur organisation n

LES AUDITEURS ONT LA PAROLE n 38

« Les exercices en groupes sont remarquablement bien pensés et permettent de se découvrir tout en développement certaines compétences rhétoriques et d’analyse. » « J’ai été frappée et touchée par l’engagement des intervenants, leur idée/leur projet d’Europe, attachement à cette très belle réussite qu’est la construction européenne... » « Le franc parler du responsable de Véolia nous a permis de bien comprendre l’ensemble des enjeux. Cette séquence était vraiment la plus intéressante. La visite d’une usine qui vient de s’implanter en France et les choix stratégiques qui en découlent sont très instructifs sur le positionnement de Michelin. Khabar Laharya a permis de prendre en compte une autre facette de l’Inde » « Ce qui m’a frappée : les incertitudes partagées par tous les interlocuteurs sur l’avenir, en termes de RH, de digitalisation, de leader... Surprise par l’entreprise libérée, même si je connaissais le concept. Cette organisation du travail remet en cause plein de paradigmes et d’idées préconçues. Touchée par la sincérité des intervenants, leur langage de vérité et le plaisir partagé de leur métier. » « Passionnant. La force de la culture d’entreprise. » « J’ai été touché par l’accueil, l’implication visible des personnes qui nous ont accompagnés, un discours d’ensemble cohérent, un attachement à l’entreprise visible. Surpris par ce que j’ai vu et entendu et qui m’a fait changer d’avis sur l’entreprise. » « Michelin est une entreprise incroyable qui a relevé des défis importants au cours des 10 dernières années. L’importance du dialogue social plus la nécessité d’attirer à soi de nouveaux talents sont un challenge complexe pour l’avenir du groupe. »

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L ’ E N T R E P R I S E

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É C O S Y S T È M E

L’ I N STIT UT DES HAUTES ÉTUDES DE L’ E NTREPRISE PRÉSENTATION

L’IHEE a été créé en 2000 à l’initiative de Bertrand Collomb, alors président de l’Institut de l’entreprise et de Jean-Pierre Boisivon, délégué général. Dès l’origine, 19 entreprises ainsi que la Chambre de Commerce et d’industrie de Paris et l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) ont soutenu ce programme. Ce partenariat est fondé sur la conviction qu’une pédagogie de l’entreprise pragmatique et ancrée dans la réalité de la mondialisation, est nécessaire et possible. Il se concrétise par une contribution financière au programme et par la participation de collaborateurs de ces entreprises et organisations aux cycles de formation.

Cette année, 22 partenaires – dont 12 des fondateurs - ont accompagné l’IHEE et l’ont soutenu financièrement. Ils sont tous représentés au sein du Comité de pilotage de l’IHEE. Les membres fondateurs de l’IHEE en 2000 : Accor, AGF, Axa, BNP Paribas, CCF, Danone, EDF, Ernst & Young, France Telecom, Lafarge, L’Air Liquide, L’Oréal, Péchiney, Schneider Electric, Société Générale, Suez-Lyonnaise des Eaux, Total, Fina-Elf, Usinor et Vivendi n

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n 39


SESSION ANNUELLE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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É C O S Y S T È M E

LA SESSION ANNUELLE DE L’IHEE L’IHEE s’adresse à des femmes et des hommes, cadres à haut potentiels exerçant dans des domaines variés : entreprises, haute fonction publique, justice, armée, médias, syndicats, politique, association, cultes etc. Le recrutement des auditeurs s’effectue par une sélection sur dossier puis le candidat est reçu pour un entretien de motivation. Les candidatures retenues sont ensuite soumises au Comité de pilotage de l’IHEE, composé des représentants des entreprises partenaires, qui émet un avis final. La Session annuelle se déroule de septembre à juin, sur une vingtaine de jours de formation, pour moitié à l’étranger n

CHIFFRES CLÉS DE LA 16E PROMOTION DE L’IHEE (SESSION ANNUELLE 2O15-2O16) Entreprises et sponsors de l’IHEE

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44 auditeurs

40 ans de moyenne d’âge

59% 26 hommes

41% 18 femmes

15

Enseignement – recherche

2

Fonction publique

8

Justice

3

Médias

5

Partis politiques

3

Syndicats

3

PME/start-up

3

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SESSION ANNUELLE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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É C O S Y S T È M E

LES SÉMINAIRES DE LA 16ÈME SESSION ANNUELLE L’ENTREPRISE DANS LA MONDIALISATION : ÉTAT DES LIEUX DES MUTATIONS EN COURS

QUELS ENJEUX POUR QUELLE EUROPE ? Séminaire 2 Bruxelles

22 octobre 2015

Séminaire inaugural de la 16è Session annuelle de l’IHEE Campus BNP Paribas de Louveciennes du 29 sept au 1er oct 2015

Séminaire inaugural de la 16ème Session annuelle de l’IHEE. Ce séminaire inaugural a deux objectifs. Il s’agit d’abord de poser le cadre général du thème de travail de la session avec des témoignages aussi concrets que possible et ancrés dans la réalité de l’économie mondialisée. Le choix des thèmes et des intervenants permet de dresser un premier état des lieux des mutations qui seront observées tout au long de l’année et ainsi de commencer à stimuler la réflexion des auditeurs. Quelle gouvernance pour l’entreprise de demain ? Quels leaders pour un monde mouvant et de plus en plus complexe ? Comment repenser la souveraineté, l’interaction des parties prenantes et la notion d’intérêt commun, notamment à l’heure du grand défi climatique ? Quels sont les ressorts de l’innovation et comment faire en sorte que les organisations se réinventent en permanence ? Ce premier temps de vie commune a également pour objet de poser les bases de la vie de la promotion, et de créer un contexte aussi favorable que possible pour que chaque auditeur puisse vivre pleinement, individuellement et collectivement cette année qui va se démarquer comme une parenthèse dans la vie professionnelle de chacun.

Après la crise de l’Euro et la crise grecque, l’Europe est aujourd’hui profondément ébranlée par la crise des migrants. Dans ce contexte mouvementé et peu lisible qui laisse de plus en plus de place aux discours eurosceptiques, que reste-t-il du grand projet européen des pères fondateurs ? Quel avenir pour l’Union européenne à l’heure de la mondialisation et de la résurgence des nationalismes Ce deuxième séminaire de la Session annuelle de l’IHEE a pour objectif d’éclairer ces questions fondamentales, en revenant sur les institutions européennes et leur fonctionnement. n 41

NOUVEAUX MARCHÉS, NOUVEAUX MODÈLES : VOYAGE D’ÉTUDE EN INDE Séminaire 3 Delhi et Chennai

du 20 au 28 novembre 2015 Au cours de cette semaine à Delhi, la ville nouvelle de Gurgaon et Chennai, le but a été de proposer aux auditeurs de la 16e Session annuelle de l’IHEE une palette aussi large que possible de personnalités qui ont, chacune, offert une partie de l’Inde par leur témoignage. L’objectif a été de donner aux auditeurs quelques clés de lecture, de mettre en regard nos modèles et de faire prendre conscience à quel point le monde est vaste et en mouvement.

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SESSION ANNUELLE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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INNOVER ET PENSER L’AVENIR Séminaire 4 Paris

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GOUVERNANCE, STRATÉGIE, LEADERSHIP ET RH Séminaire 5 Paris

14 et 15 janvier 2016

n 42

S O N

La vague digitale et le changement climatique sont deux lames de fond qui bouleversent en profondeur les organisations et les entreprises. Pour les entreprises, le défi est d’innover et d’inventer un avenir durable. Beaucoup d’entre elles estiment que l’enjeu est tout simplement de survivre… L’objectif de ce séminaire est d’observer, au travers de trois exemples, comment peuvent naître l’innovation et de nouveaux modèles. Chez Air Liquide, la stratégie de la direction générale a été de favoriser et de promouvoir l’innovation en interne, notamment au travers d’une structure comme le I-lab. A l’extrême inverse, la Paillasse est un ancien squat devenu incubateur expérimental axé sur les sciences du vivant. Ouverte au grand public comme aux professionnels, cette association déploie le modèle collaboratif sans frontières de l’open innovation… Dans un tout autre registre, Eco Emballages a inventé il y a vingt ans un modèle pour associer les entreprises au recyclage des emballages qu’elles produisent, selon un principe nouveau de responsabilité élargie du producteur (REP). Ces exemples montrent que la voie de l’innovation n’est pas unique et que pour penser demain, il faut sans doute commencer par penser autrement.

Les 11 et 12 février 2016 Manager et diriger les hommes est l’un des principaux défis que les cadres dirigeants doivent relever à l’aube du XXIe siècle. Après plusieurs décennies d’une approche orientée vers la performance et les résultats de l’entreprise, les théories du management et du leadership se recentrent aujourd’hui sur l’humain et le collectif. La question de la gouvernance des entreprises est revenue au coeur des débats. L’environnement mouvant et complexe dans lequel évoluent les entreprises aujourd’hui questionne les organisations et les modes de management traditionnels, bouleverse les hiérarchies du pouvoir et du savoir et oblige les entreprises à repenser en profondeur – voire à réinventer - l’organisation du travail et les relations entre les individus. Au travers de différents témoignages de dirigeants et cas d’entreprises, l’objectif de ce séminaire est d’illustrer ces défis managériaux et de comprendre comment les entreprises les abordent et y répondent concrètement.

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SESSION ANNUELLE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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GROS PLAN SUR UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE : MICHELIN Séminaire 6 Clermont-Ferrand

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É C O S Y S T È M E

AUX SOURCES DES RÉVOLUTIONS DIGITALES : VOYAGE D’ÉTUDE AUX ETATS-UNIS Séminaire 7 San Francisco et sa région

9 et 10 mars 2016 5ème rendez-vous l’année, le séminaire Industrie est un incontournable de la Session annuelle. Organisé en partenariat avec le Cercle de l’Industrie, ce séminaire a pour objectif de faire vivre aux auditeurs de l’intérieur les enjeux d’un grand groupe industriel français de dimension internationale. Alors que les promotions précédentes s’étaient rendues chez Airbus Group, PSA ou Total, les auditeurs de la 16e promotion sont allés au siège de Michelin à Clermont-Ferrand. Le séminaire a débuté à l’Aventure Michelin, espace culturel de l’entreprise retraçant l’incroyable histoire du groupe marquée par l’esprit novateur et visionnaire des frères Michelin. Ensuite « aux Carmes », siège social de l’entreprise, les top dirigeants du groupe se sont succédés pour présenter la stratégie du groupe. La deuxième journée de séminaire a mis l’accent sur la force d’innovation du groupe au sein de son centre de recherche et de technologie de Ladoux. Enfin, dernière séquence de ce séminaire, la visite des ateliers des pneus prototypes.

Du 16 au 23 avril 2016 Pour la deuxième année consécutive, l’IHEE repart dans la Silicon Valley et s’intéresse à ce modèle si singulier qui fascine et inspire le monde entier. Avec ses milliers d’entreprises du high tech, elle reste l’écosystème d’innovation de référence dans le monde entier, avec un pouvoir d’attractivité fort lié essentiellement à sa puissance financière. Le succès de la Silicon Valley, c’est également cette formidable capacité à se réinventer. Depuis 40 ans, plusieurs vagues technologiques se sont succédées : après la révolution du PC est venue celle du logiciel puis du Web qui reste aujourd’hui le domaine de prédilection des entreprises californiennes devant les biotech et les nanotech. Les auditeurs ont ainsi appréhendé l’écosystème californien de l’innovation et cet esprit entrepreneurial américain à travers les rencontres des dirigeants de Facebook, Microsoft Corporation, Autodesk, Uber etc...

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n 43


SESSION ANNUELLE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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LE MODÈLE BRITANNIQUE EN PLEINE MUTATION

É C O S Y S T È M E

SÉMINAIRE DE CLÔTURE : A VOUS DE JOUER !

Séminaire 8 Manchester

Paris

Les 30 juin et 1er juillet 2016

Du 25 au 27 mai 2016

n 44

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En revenant sur les lieux en pleine mutation des débuts de la Révolution industrielle, le séminaire s’est proposé de cerner les forces et les faiblesses du Royaume-Uni actuel, un Royaume-Uni qui, alors qu’il avait construit son industrialisation sur le charbon, a fermé sa dernière mine en décembre 2015. Il s’agit de comprendre une Angleterre dynamique sur le plan économique ; une Angleterre qui, bien qu’ayant inventé l’Etat providence, essaie de réinventer les relations sociales au travers de la « big society » dont le fondement est la promotion des valeurs individualistes ; une Angleterre qui, bien que très ouverte sur le plan international, s’interroge sur les conséquences de cette ouverture, du fait en particulier d’une accumulation de déficits extérieurs et qui cultive un euro-septicisme devenu une composante traditionnelle de son discours politique et la justification du Brexit aujourd’hui vraisemblable ; une Angleterre qui se vit de plus en plus en leader de ce qu’on appelle désormais à Londres l’anglosphère, réseau associant des pays démocratiques et commerçants où l’on trouve la Nouvelle Zélande qui a refusé d’abandonner son drapeau incorporant l’Union Jack et l’Inde et le Pakistan devenus des maîtres au cricket et qui viennent de fournir à Londres un nouveau maire, mais qui ne comprend ni les EtatsUnis ni une Ecosse celtique cherchant des alliances continentales.

Le dernier séminaire de la session fut l’occasion de faire le point sur tout ce que les auditeurs ont appris et découvert au fil de l’année au cours d’un débriefing général collectif et d’interventions marquantes. Ce dernier rendez-vous de l’année a fait également un focus sur un secteur d’activité d’excellence français reconnu à travers le monde : celui de la mode et du luxe avec d’une part la découverte d’une école de premier plan l’Institut Français de la Mode et d’autre part, la vision d’un groupe de luxe n° 1 dans le monde, LVMH.

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SESSION THÉMATIQUE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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LA VILLE INTELLIGENTE : PRIVATISATION DE LA VILLE OU NOUVEAUX MODES DE COLLABORATIONS ?

Troisième Session thématique de l’IHEE Lyon, Copenhague, Barcelone Lancée en 2014, la Session thématique de l’IHEE se décline autour d’un sujet précis, différent chaque année, et volontairement centré sur le continent européen. Comme la Session annuelle de l’IHEE, la Session thématique regroupe des jeunes dirigeants du public et du privé. Pour cette 3e Session thématique, l’IHEE a choisi de s’intéresser tout particulièrement à trois villes européennes emblématiques, qui présentent chacune un modèle unique de smart city : Lyon, pionnière dans les infrastructures smart en France, Copenhague, la ville considérée comme la plus « smart » d’Europe notamment en matière de développement durable et Barcelone, la ville intelligente en plein essor. Fidèle à sa pédagogie de terrain, les auditeurs exploreront ces trois villes à la rencontre des acteurs politiques et économiques en appréhendant les trois dimensions de la ville intelligente - politique, civique et économique.

S O N

É C O S Y S T È M E

thématique de l’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise (IHEE) ont débuté leur découverte de la « ville intelligente » en Europe. Après une présentation de la démarche « Métropole intelligente » par l’équipe dédiée à la Métropole de Lyon, les auditeurs ont pu appréhender les particularités et atouts de la ville : des projets de mobilités intelligentes avec notamment Optimod’Lyon, GPS urbain multimodal le quartier rénové de la Confluence, véritable laboratoire d’architecture contemporaine des incubateurs et lieux d’expérimentations urbaines auprès des citoyens avec le TUBA et Erasme. Les auditeurs ont également été reçus sur le site de Veolia pour y découvrir HUBLO, un centre de supervision globale du service en eau potable de la Métropole de Lyon. Le séminaire s’est achevé par une visite du showroom d’EDF pour une présentation du projet Smart Electric Lyon dont l’objectif est de tester en situation réelle une large gamme de solutions de maîtrise de l’énergie. Ils ont alors pu expérimenter et assister à plusieurs démonstrations. n 45

SÉMINAIRE 2 Copenhague

Du 11 au 13 mai 2016

SÉMINAIRE D’OUVERTURE Paris – Le Cargo

31 mars 2016 L’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise (IHEE) a investi le Cargo, nouvel incubateur de la Ville de Paris pour lancer sa 3e Session thématique dédiée aux smart cities. Direction scientifique : Laetitia STRAUCH-BONART, Essayiste et journaliste

SÉMINAIRE 1 Lyon

7 et 8 avril 2016 C’est à Lyon, ville pionnière dans les infrastructures smart en France, que les auditeurs de la 3e Session

Copenhague, ville intelligente présente deux caractéristiques principales, l’importance du développement durable et la sophistication des partenariats public-privé. La région de Copenhague mise aussi sur des tests de smart city à l’échelle du quartier : Nordhavn est une infrastructure au bilan carbone neutre qui vise à assurer simultanément quatre objectifs, smart environment, smart mobility, smart economy et smart living. Non loin de Copenhague, à Malmö, le Climate Smart District Hyllie se concentre de son côté sur l’énergie du futur. Copenhague fait partie des villes pionnières à réfléchir sur la prévention du diabète, phénomène éminemment urbain, en partenariat avec Novo Nordisk - c’est le projet « Changing Diabetes ». Là encore, une manifestation d’une préoccupation pour le développement durable pris dans son sens large et d’un partenariat innovant avec le secteur privé.

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SESSION THÉMATIQUE IHEE L ’ E N T R E P R I S E

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SÉMINAIRE 3

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tiatives sociales, notamment l’architecture flexible d’Archikubik, une initiative pour aborder socialement les problèmes des diabétiques, ainsi que deux plateformes de créations de startups urbaines.

Barcelone

Du 25 au 27 mai 2016 La smart city qu’est Barcelone a surpris et conquis par son approche véritablement bottom-up. Ici, moins de grands programmes technologiques que des initiatives diverses de la municipalité, des habitants et des entreprises. On y a aussi trouvé une réflexion profonde sur la vie dans la ville et la vision smart dans l’urbanisme. Lors de ce séminaire, les auditeurs ont pu visiter des espaces physiques qui contribuent à la création de la ville de demain : 22@ le quartier high tech de Barcelone, Citylab le lieu de créativité sociale de la municipalité voisine de Cornelia et 2 fablabs pour les makers de la ville. Ce séminaire a également été l’objet de plusieurs présentations de plateformes, de startups et d’ini-

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SOIRÉE DE CLÔTURE Paris – IBM

5 juillet 2016 Après cette plongée au cœur de ces trois villes européennes, les auditeurs de la 3e Session thématique de l’IHEE se sont réunis une dernière fois pour une soirée de clôture dans les locaux d’IBM à Bois Colombes. Ce fut l’occasion pour Philippe Sajhau et son équipe de présenter les différents projets lancés par IBM et d’offrir ainsi aux auditeurs quelques éclairages sur les défis à venir des smart cities.

LES PARTENAIRES DE L’IHEE Aujourd’hui, 22 accompagnent le programme et le soutiennent financièrement. Ils sont tous représentés au sein du Comité de pilotage de l’IHEE.

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IHEE Connect propose à ses membres de nombreuses occasions de prolonger l’expérience IHEE

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L’ÉDITO DE DOMINIQUE ROYET Présidente de IHEE Connect, auditrice promotion 3

L’Association des anciens auditeurs de l’IHEE (IHEE Connect) est un réseau de 710 professionnels de haut niveau et de tous horizons. Cadres et dirigeants d’entreprises, journalistes, hauts fonctionnaires, magistrats, enseignants-chercheurs, syndicalistes, politiques, responsables d’ONG se retrouvent au travers d’activités qui leur permettent de faire perdurer l’esprit d’échange et de co-construction du cursus qu’ils ont suivi pendant un an.

IHEE Connect propose à ses membres de nombreuses occasions de se retrouver : • des apéritifs et des dîners qui sont l’occasion d’échanger en toute convivialité, • des conférences et ateliers de co-construction qui permettent de profiter de la richesse du réseau, • des « exclus » qui autorisent la découverte d’endroits réservés à des « happy few » grâce à la complicité d’un auditeur, etc n

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LE BUREAU IHEE CONNECT Dominique ROYET

Gérulf KINKELIN

Florence DEPRET

Corinne ROBILLART

Pierre-Olivier ROUAUD

Magali LAURENT

Bruno COQUET

Hervé GODECHOT

Christophe LEFEVRE

Claude FAUCHER

Loic CHOUIN

Vincent MARC

Présidente – Promotion 3

Vice-présidente - Promotion 13

Trésorier - Promotion 7

Trésorier-adjoint – Promotion 2

Secrétaire – Promotion 4

Secrétaire-adjoint – Promotion 7

Promotion 3

Promotion 10

Promotion 3

Promotion 15

Promotion 11

Promotion 13

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PROGRAMMES DE FORMATION POUR LES CADRES DIRIGEANTS DES ENTREPRISES ADHÉRENTES DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE A la demande de ses Présidents, l’Institut de l’entreprise a développé une offre de formation à destination des cadres dirigeants confirmés de ses entreprises adhérentes, avec d’une part Le Cercle de l’Institut de l’entreprise et d’autre part, le Mentoring collectif. Animés par Olivier Basso, expert-facilitateur, professeur associé au CNAM, ces programmes dédiés à l’exercice du métier de dirigeant ont la particularité de s’appuyer sur le partage d’expériences et de réunir des professionnels de métiers différents et issus d’entreprises de secteurs diverses n INSTITUT DE L’ENTREPRISE


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LE CERCLE DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE SESSION 2015-2016 Le Cercle de l’Institut de l’entreprise est un programme de formation et de co-développement destiné aux cadres dirigeants, issus de grandes entreprises adhérentes de l’Institut de l’entreprise, et appartenant au vivier des dirigeants confirmés (Top 200) de leur groupe. Le Cercle répond à une double problématique : d’une part, le métier des dirigeants des grandes entreprises a fortement évolué depuis une quinzaine d’années, exigeant l’adoption de nouveaux modes de comportements et l’acquisition de nouvelles pratiques ; d’autre part, les lieux propices à la diffusion et l’apprentissage d’un tel savoir sont rares voire inexistants. Le programme du Cercle de l’Institut de l’entreprise est constitué de six journées tout au long

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de l’année. Ce format permet un ancrage plus fort des apprentissages et une variété plus large de modalités pédagogiques. L’objectif est de préparer les participants à la posture de dirigeants en développant leur réflexion stratégique et en explorant les différentes facettes du métier. Chaque journée est structurée autour d’une problématique managériale précise avec l’intervention d’un expert et un déjeuner autour d’un Président d’une grande entreprise qui partage sa propre expérience sur la thématique. La pédagogie retenue allie une combinaison inédite d’apport de connaissances, de partage d’expériences entre pairs de métiers différents et issus de secteurs variés, et de travail collectif et individuel n

PROGRAMME ET INTERVENANTS 1ère journée Développer ses capacités managériales

5ème journée Diriger et exercer le pouvoir, en animant l’organisation

2ème journée Créer une dynamique d’inspiration

6ème journée Créer la confiance et l’engagement dans l’entreprise avec la société civile

3ème journée Organiser la gouvernance 4ème journée Accompagner la transformation digitale

GRANDS TÉMOINS Antoine FREROT

Président directeur général, Veolia

Xavier HUILLARD

Président directeur général, Vinci

Denis RANQUE Président du Conseil d’Administration, Airbus Group

Jean-Jacques SALAUN

Directeur général, INDITEX France

Tariq KRIM

Président directeur général, Jolicloud

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LE MENTORING COLLECTIF Destiné à des hauts dirigeants des entreprises adhérentes de l’Institut de l’entreprise, le Mentoring collectif est un cercle de développement et de partage entre pairs sur le métier de Président. Le Mentoring collectif prend la forme d’un échange direct avec le président d’une grande entreprise au cours de six rendez-vous dans l’année. Il s’agit d’un cycle de formation privilégié, volontairement limité à peu de participants. La session 2016 a réuni les participants autour de Laurent Burelle, Président directeur général de Plastic Omnium n

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L’ÉDITO DE BÉATRICE COUAIRON Directrice du Programme Enseignants-Entreprises et Professeur de sciences économiques et sociales, Khâgne BL

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En 2015, les derniers mots de mon édito vous invitaient à vous inscrire dans la dynamique du programme Enseignants-Entreprises (PEE) afin de permettre à nos actions de changer d’échelle. C’est dire le plaisir qui est le mien de commencer mon édito 2016 par vous adresser tous mes remerciements pour votre engagement tout au long de cette année ! Ces rencontres et ressources que vous contribuez à organiser et à produire sont plébiscitées par les enseignants. Grâce à votre mobilisation, les actions du PEE ont progressé sur tous les terrains et peuvent s’apprécier notamment à l’aune de ces quelques résultats : • 98,3% des professeurs ayant participé aux Entretiens Enseignants-Entreprises (EEE) 2016 déclarent « qu’ils recommanderaient cet évènement à un collègue », • La journée nationale « Enseignants en Entreprise » (JNEE) organisée le 19 octobre 2016 a été mise en oeuvre sur 17 sites dans 13 académies, • Melchior a été refondu pour offrir un site plus ergonomique, • Les « Études de cas pédagogiques » rencontrent également un réel succès auprès des professeurs qui les utilisent en classe avec leurs élèves.

Cette réussite est le fruit d’un engagement collectif de toutes les personnes qui se mobilisent au sein des groupes de travail : les membres du comité stratégique du PEE, du comité exécutif des EEE, les IA-IPR de SES et les professeurs impliqués dans la production de ressources pédagogiques mises en ligne sur le site Melchior. Nous devons également la montée en puissance de la qualité des EEE à l’engagement de Jacques Biot, Président de l’École polytechnique et de toutes ses équipes pleinement investies dans la réussite de cette université d’été. Nos convictions partagées sur la nécessité de rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de l’entreprise se sont traduites par des actions dont nous pouvons apprécier les résultats sans pour autant perdre de vue l’ampleur de la tâche qu’il nous reste à accomplir n « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » Winston Churchill

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PROGRAMME ENSEIGNANTSENTREPRISES

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LES ACTIONS DU PROGRAMME ENSEIGNANTS-ENTREPRISES (PEE)

Le PEE a pour objectif de mieux faire connaître aux professeurs de sciences économiques et sociales la réalité des entreprises et les enjeux économiques et sociaux auxquels celles-ci sont confrontées. Le PEE met à la disposition de ces enseignants du contenu pédagogique de qualité qu’ils peuvent utiliser en classe. Le postulat initial est que si les enseignants ont une perception plus incarnée de l’entreprise, leurs élèves en auront, de facto, une idée plus juste. Cet objectif, qui correspond à l’une des missions essentielles de l’Institut de l’entreprise - mieux faire connaître l’entreprise et son utilité à un large public - se concrétise par trois actions principales : • Un grand événement annuel, les Entretiens Enseignants-Entreprises, anciennement Entretiens Louis-Le-Grand. Cette manifestation, organisée depuis 2003 en partenariat avec la Direction générale de l’enseignement scolaire et l’Inspection générale de Sciences économiques et sociales, s’articule autour de conférences et d’ateliers. Les problématiques choisies sont en adéquation avec les thèmes inscrits dans les programmes d’ensei-

gnement. Ces Entretiens Enseignants-Entreprises sont également un moment d’échange privilégié entre dirigeants d’entreprises, économistes et professeurs. • Un site internet créé en 2001, Melchior.fr, qui propose aux professeurs de SES, des ressources pédagogiques visant à enrichir leurs sources de documentation traditionnelles. Les documents mis en ligne peuvent servir de support pour construire des séquences de cours, enrichir des problématiques, préciser des notions et organiser des activités pour les élèves (cours, exercices et QCM en lien avec le programme de SES de 1ère et terminale, notes de lecture, graphiques, études de cas…). Les études de cas présentées sur le site offrent des ressources « de première main » aux professeurs pour illustrer des concepts à enseigner. Les ressources générées par les Entretiens Enseignants-Entreprises sont diffusées sur le site Melchior (études de cas, diaporamas, films) et peuvent être exploitées en classe avec les élèves. • L’organisation de stages en entreprise pour les enseignants (« Journées en entreprise »), sur tout le territoire n

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DES RÉSULTATS RECONNUS

Quantitativement, on peut estimer que le PEE permet de toucher annuellement un tiers des 4500 professeurs de SES, pour lesquels très peu d’opportunités de formation continue existent en dehors de celles que l’Institut de l’entreprise propose. Par ailleurs, l’intérêt pédagogique du PEE est confirmé par les professeurs eux-mêmes. Un sondage en ligne réalisé en 2015 auprès des utilisateurs de Melchior.fr1 montre que 80% d’entre eux pensent « qu’une sensibilisation des élèves à l’entreprise leur permet de mieux envisager leur avenir professionnel » et 81% d’entre eux pensent qu’il est « important d’entretenir un lien régulier entre les enseignants et l’entreprise ». • Entretiens Enseignants-Entreprises : depuis leur création en 2003, plus de 2 300 enseignants ont participé à ces rencontres annuelles, dans lesquelles près de 480 conférenciers de haut niveau sont intervenus (chefs d’entreprise, économistes, politiques, représentants patronaux et syndicaux, etc.). Si on considère que chaque enseignant fait classe à 100 élèves par an en moyenne, ce sont 230 000 élèves qui ont été potentiellement touchés par les Entretiens Enseignants-Entreprises depuis leur création. Après une phase de déclin liée à des relations difficiles avec l’Éducation nationale (60 participants en 2011), la décision a été prise depuis l’édition 2012 de délocaliser l’événement et d’en faire un séminaire résidentiel de deux jours pleins, sur le mode « université d’été ». Après trois éditions sur le campus de Veolia (Jouy le Moutier), les EEE se sont installées depuis deux ans à l’Ecole polytechnique.

L’implantation au cœur de Paris-Saclay de notre université d’été dédiée au rapprochement Enseignants-Entreprises prend tout son sens. L’implication à nos côtés de l’Ecole polytechnique dans l’organisation et la réalisation de ces échanges a contribué à la qualité exceptionnelle de l’édition 2016. Une évaluation auprès des participants réalisée par l’envoi d’un questionnaire en ligne un mois après l’édition 2016 montre que 93,4% des professeurs envisagent de revenir l’année prochaine, 98,3% recommanderaient cet évènement à un collègue et 84 % ont jugé le niveau des conférences d’un niveau très satisfaisant voire excellent. • Journées « Enseignants en entreprise » : à l’origine, au début des années 2000, l’Institut de l’entreprise proposait aux enseignants des stages de 9 semaines en entreprise. Après trois à quatre ans, l’Education nationale n’a pas souhaité poursuivre l’expérience, ne pouvant pourvoir au remplacement des professeurs. Ces stages en immersion ont été remplacés par des visites plus brèves (de 1/2 journée à 2 jours), en groupe et thématisées. En 2016, une nouvelle formule a été testée avec l’organisation de la première « Journée nationale Enseignants en entreprise » organisée le 19 octobre. 17 actions ont été organisées simultanément sur 13 académies et ont réuni environ 200 professeurs de sciences économiques et sociales ; • Melchior.fr : créé en 1999, le site a fait l’objet en 2016 d’une rénovation complète de façon à améliorer son ergonomie pour les utilisateurs n

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Le PEE bénéficie de solides assises institutionnelles et académiques. • Une convention de partenariat avec l’Éducation nationale, signée pour la première fois en 2012 a été renouvelée en 2015, sous la signature du président de l’Institut de l’entreprise et de la ministre de l’Éducation nationale. Cette convention, d’une durée de trois ans, consolide le positionnement de l’Institut de l’entreprise en tant qu’acteur reconnu de la formation continue des professeurs de SES. • Un comité stratégique, présidé par Patrick Artus et rassemblant des représentants du monde académique, des entreprises et des médias, se réunit trois fois par an pour définir les grandes orientations du programme.

• Un comité exécutif, associe des acteurs du monde éducatif et des partenaires des EEE pour renforcer le pilotage des Entretiens Enseignants-Entreprises. • Un comité pédagogique réunissant le doyen de l’Inspection générale de SES et les inspecteurs d’académie se réunit une fois par an pour préparer les Journées enseignants en entreprise n

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COMPOSITION DU COMITÉ STRATÉGIQUE PROGRAMME ENSEIGNANTS-ENTREPRISES Patrick ARTUS

Chef économiste Natixis, Professeur Panthéon Sorbonne

Jacques BIOT

Françoise MOULIN-CIVIL Rectrice d’académie de Lyon

Florence ROBINE

Président de l’École polytechnique

Directrice générale de l’enseignement scolaire

Philippe-Pierre CABOURDIN

François ABRIAL

Recteur de l’académie de Caen

Pierre-Yves DUWOYE Recteur de l’académie de Limoges

Daniel FILÂTRE Recteur de l’académie de Versailles

Jean-Marc HUART

Inspecteur général de l’Education nationale

Directeur des ressources humaines, Air liquide

Guilène BERTIN-PERRI

Secrétaire générale de la Fondation Deloitte

Isabelle CALVEZ

Directrice des ressources humaines, Carrefour

Pierre COPPEY Directeur général délégué, Vinci

Marc MONTOUSSÉ Doyen du groupe de SES, Inspecteur général

Eric REBIFFÉ

Directeur Général de Sanofi Développement

François VACHEY

Président d’honneur, CEDEP, Président fondateur de l’association ‘’C’Possible’’

Brice COUTURIER

Éditorialiste, France Culture

Philippe ESCANDE

Rédacteur en Chef du Monde Eco & Entreprise

Soazig LE NEVÉ

« Journaliste éducation, numérique et sécurité Acteurs publics »

Jean-Marc VITTORI Journaliste, Les échos

Marc FOSSIER

Inspecteur général, Orange

COMPOSITION DU COMITÉ EXÉCUTIF ENSEIGNANTS-ENTREPRISES Marc PELLETIER

Fabienne KEROULAS

Nicolas KOSTER

Dominique CHAMBLAY

Jérôme GRONDEUX

Karine PEUVRIER

Inspecteur général, sciences économiques et sociales

IA IPR de SES, académie de Versailles

Evelyne DELHOMME

IA IPR de SES, académies de Nancy-Metz-Strasbourg

IA-IPR d’ Economie et gestion, académie de Versailles

Inspecteur général, Histoire / Géographie, Membre de la mission « Ecole-Entreprise » de l’Inspection générale de l’Education nationale

Responsable formation et qualité, Entreprendre pour apprendre

Communication externe et partenariats, La documentation française

Gaëlle COUTANT

Directrice de la communication, EPPS

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L’INFLUENCE ET LES MÉDIAS

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L’ÉDITO DE AUDE DE CASTET Directrice de la communication

2016 est l’année de la refondation de la stratégie de communication de l’Institut de l’entreprise : nouvelle charte graphique, nouveaux outils numériques et production d’événements innovants. 2016, c’est aussi une augmentation de 35% de notre visibilité médiatique, une année qui voit notre think tank se placer en tête des communautés les plus réactives de France sur les réseaux sociaux. Avec plus de quinze mille abonnés à nos «News», la communication digitale est bien ancrée au coeur de notre stratégie avec la volonté d’être présent dans les débats d’idées pour la campagne présidentielle 2017 n

QUELQUES RETOMBÉES PRESSE SIGNIFICATIVES EN 2016 SOCIAL IMPACT BONDS La note « Social Impact Bonds » a généré plus d’une trentaine de reprises dans les médias et a permis à l’Insitut de l’entreprise de participer activement au lancement, en France, des premiers contrats à impact social :

I-TELE & LCI 22/02/2016 Bruno Coquet est l’invité de d’Olivier Galzi pour parler de l’assurance chômage.

LES ÉCHOS 26/01/2016 Chronique sur l’étude « Social impact bonds », dans le journal d’Yves Calvi

LA NOUVELLE ASSURANCE CHÔMAGE « La nouvelle assurance chômage » de Bruno Coquet a donné lieu à 161retombées médiatiques avec 10 passages dans des émissions tv et radio : INSTITUT DE L’ENTREPRISE

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TRAVAIL A LA DEMANDE : QUEL MODÈLE SOCIAL ? La note de David Ménascé a été largement reprise dans les médias :

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LE FIGARO 30/11/2016 A l’occasion de l’événement « Si j’étais Président(e) » organisé par l’Institut, le Figaro a publié une double-page. mercredi 20 novembre 2013 LE FIGARO

LE FIGARO

SI J’ÉTAIS PRÉSIDENT(E)

en partenariat avec

LE NOUVEL ECONOMISTE 29/06/2016 Philippe Plassart présente l’étude de David Ménascé « Travail à la demande : quel modèle social ? ».

EEE2016 Les EEE2016 ont connu un fort écho médiatique avec une quarantaine de retombées presse et 2 dépêches de l’AFP : CHALLENGES 26/08/2016 A l’occasion des Entretiens Enseignants-Entreprises 2016, Thierry Fabre écrit « Le fossé entre les écoles et les entreprises reste profond ».

partner

Le 30 novembre, une soirée pour lancer douze idées disruptives pour la France Sur le thème « Si j’étais Président(e) », des experts de la société civile auront sept minutes pour défendre une idée de réforme pour l’avenir du pays. Frédéric MonlouisFélicité, délégué général de l’Institut de l’entreprise, nous explique ce qu’il attend de cette initiative. Vous organisez le 30 novembre au Palais de Tokyo à Paris un événement inédit que vous avez appelé « Si j’étais Président(e) ». De quoi s’agit-il ? FMF : Dans quelques mois, lors des élections présidentielles, les Français vont être confrontés à un choix structurant. En mai prochain, ils auront la responsabilité d’engager le pays sur la voie de grandes réformes. Sans quoi la France sortira de l’Histoire. Dans un contexte de désenchantement politique où sept français sur dix estiment que les élections ne changent rien, notre objectif est de lancer des idées destinées à alimenter le débat public pour conduire le pays sur le chemin des réformes. À l’Institut de l’entreprise, nous avons la chance de nous appuyer sur une communauté de 15 000 personnes dont un tiers est très engagé auprès de nous. Ce sont des diri-

des Hautes Etudes de l’Entreprise (IHEE), l’autre moitié est constituée d’universitaires ou d’économistes. Il y a une richesse incroyable à faire se croiser les réflexions d’une avo-

geants d’entreprise, des cadres, des hauts fonctionnaires, des journalistes, des universitaires, des syndicalistes... Acteurs de la société civile, ils contribuent régulièrement à nos réflexions. Lors de cette soirée, nous donnons la parole à douze d’entre eux, pour la plupart peu connus du grand public, mais qui apportent une vision souvent décoiffante. Quel dispositif avez-vous prévu ? FMF : Au cours de cette soirée, ces intervenants viendront tour à tour défendre à la tribune, en sept minutes, une idée totalement nouvelle, disruptive, pour transformer la France. C’est une première. Pour cela nous n’avons pas sélectionné des têtes d’affiche, mais des orateurs qui reflètent la diversité de notre communauté. La moitié d’entre eux sont de jeunes leaders issus de notre programme de formation, l’Institut

cate en droit social, avec celles d’un entrepreneur de la Silicon Valley ou d’une spécialiste de littérature médiévale. Ils seront chargés de convaincre l’auditoire que leur idée est la bonne. Le choix de leur sujet est libre ; nous ne leur avons imposé aucune thématique. Leurs interventions seront filmées et retrans-

mises en direct et en différé sur les réseaux sociaux. Nous pourrons ensuite promouvoir dans le débat public de façon plus appuyée certaines des idées qui auront émergé. Cet événement sera aussi l’occasion du lancement de #2017Action, une plateforme participative de débats sur les grandes questions d’actualité en lien avec l’élection présidentielle. Grâce à elle, nous espérons faire émerger en continu de nouvelles idées qui feront avancer le débat. A l’instar du chiffrage des programmes des candidats à la Présidentielle que nous avions lancé en 2007, pratique que toutes les équipes de campagne ont repris aujourd’hui. L’Institut de l’entreprise est un think tank indépendant. Défend-il cependant une position politique ? FMF : L’Institut de l’entreprise assume son positionnement libéral. Mais nous revendiquons notre stricte neutralité politique : nous ne faisons campagne pour aucun candidat. Depuis notre création, il y a plus de 40 ans, les chefs d’entreprise trouvent dans notre think tank un espace d’échange et de réflexion collective.

Contrairement à une idée répandue, l’État n’a pas le monopole de l’intérêt général : nous sommes tous détenteurs d’une parcelle de bien commun: citoyens, entreprises, Etat, collectivités, associations… Comme l’engagement de nombreux acteurs économiques dans la COP21 l’a montré l’an dernier, l’entreprise est une extraordinaire machine à résoudre les problèmes. Et la dynamique entrepreneuriale est un puissant moteur de changement et de création de richesse, qui dépasse le strict champ de l’entreprise. Grâce à cette énergie, nous pouvons faire de la France un pays où chacun peut s’accomplir, en encourageant l’audace, la liberté et le goût d’entreprendre, avec une jeunesse capable de se projeter avec enthousiasme dans l’avenir. Quel que soit le vainqueur de la présidentielle, nous avons une certitude : les Français sont beaucoup plus mûrs pour le changement que ne le croient les politiques. Propos recueillis par Domitille Arrivet

12 intervenants 7 minutes 1 idée Ce soir, ils seront douze citoyens, acteurs talentueux de la société civile, à se succéder sur la scène du Palais de Tokyo à Paris. Tous issus de la communauté de l’Institut de l’entreprise, ils s’exprimeront devant plus de 300 spectateurs. Chacun disposera de sept minutes pour présenter une idée disruptive de réforme à mettre en place lors du prochain quinquennat. L’objectif de cet événement ? Mobiliser l’intelligence collective, faire émerger des idées nouvelles et nourrir le débat public à l’occasion de la campagne présidentielle. Et vous, que feriez-vous si vous étiez Président(e) ?

Emmanuelle Barbara

Olivier Delabroy

Charlotte Dennery

Jean-François Geneste

Hervé Juvin

Avocate, spécialiste en droit Vice-président, transfor- Administratrice, Directrice Vice-président, chef scien- Président de l’Observatoire Eurogroup Consulting social mation numérique d’Air générale de BNP Paribas tifique d’Airbus Group Liquide Leasing Solutions

Nelly Labère

Maître de conférences à l’Université de Bordeaux

Je modifierais le contrat Je supprimerais l’argent Je ferais du libéralisme une arme économique au de travail, en remplaçant Je créerais un modèle Je m’attaquerais aux oligo- liquide…et l’impôt ! l’ancienneté et le lien de européen alternatif à la poles, en premier lieu à ce- Je propose d’instaurer une service de la France. subordination par la por- Silicon Valley. lui du permis de conduire. monnaie électronique, in- Il est nécessaire d’instautabilité des droits et le lien Je militerais pour créer Le permis est nécessaire falsifiable et traçable. Pour rer un libéralisme national. de coopération. quatre ou cinq Stanford pour trouver un premier la financer, je mettrais en Je propose trois mesures Il faut refonder notre en Europe, des territoires emploi ; or, son coût et sa place une taxe sur les pour permettre à la France société sur une nouvelle d’excellence avec un seul difficulté sont prohibitifs transactions monétaires, de jouer à armes égales définition du travail. but : innover. pour des milliers de jeunes. qui remplacerait ainsi tous avec les autres pays. les impôts et taxes existantes.

Je lancerais un programme pour révéler les « talents de demain ». Il y a urgence à découvrir des talents visionnaires et atypiques, à qui l’on donne les moyens de transformer leurs idées en actions.

Cécile Maisonneuve

Olivier Wickers

Refaire de la France la première puissance économique européenne

Pour Xavier Huillard, président de l’Institut de l’entreprise et PDG de Vinci, cet objectif peut être atteint en une décennie. Le monde de l’entreprise sera le moteur des transformations nécessaires. Explications. envisagé de rétablir des frontières là où elles avaient disparu, qu’elles soient physiques ou douanières, d’expulser des millions de personnes ou de remettre en cause l’universalité de la protection sociale sur son territoire. Ce temps est de toute évidence révolu. Le grand enseignement des derniers mois, c’est que tout est désormais possible. La rationalité partagée dont je parlais était probablement le produit d’une rencontre historique mais qui s’est révélée éphémère, entre une classe moyenne éduquée et aiguillonnée par une perspective d’ascension sociale, et une élite politique visionnaire qui avait les moyens de tenir ses promesses. Aujourd’hui, la classe moyenne a été laminée par la crise et l’élite politique est largement déconsidérée, souvent injustement, mais c’est bien la perception qui compte dans les urnes.

1.

Les électeurs français choisiront dans quelques mois leur prochain(e) Président(e). Brexit, élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis… les résultats des récentes consultations électorales bousculent les certitudes de nos démocraties libérales. Pensez-vous que la France puisse échapper à cette tendance ? Il ne m’appartient pas, en tant que chef d’entreprise, de jouer les oracles politiques. Je me contenterais simplement d’observer que les vieilles démocraties comme la

Michel Morvan

Gilles Saint-Paul

Présidente de La Fabrique Ecrivain, maître de confé- Président et co-fondateur Professeur à la Paris School de la Cité rences en littérature, Paris 8 de The CoSMo Company of Economics

J’opterais pour une présidence de… métropole ! Territoires d’innovation, les métropoles sont au cœur des défis de notre siècle : changement climatique, révolution digitale, lien social... C’est dans les métropoles que nous allons inventer les solutions d’une croissance durable et inclusive.

Je ferais de la transition alimentaire le levier de la transformation de la société. L’élevage est responsable de 14% des émissions de gaz à effets de serre. Enclencher une transition alimentaire devient un enjeu de survie et de responsabilité éthique.

Je combinerais technologie et diversité pour de meilleures décisions politiques. Il faut diversifier les profils dans les cabinets ministériels, tout en s’appuyant sur les nouvelles technologies, dont le Big Data, pour alimenter les arbitrages et prises de décisions.

J’aurais le courage de ne pas avoir les yeux rivés sur l’emploi pour réformer le pays. Des réformes importantes ont été écartées car leurs effets sur l’emploi étaient jugés faibles et incertains. Favoriser l’embauche de travailleurs qualifiés ne réduit pas le chômage mais permet de freiner l’exode des cerveaux, et donc d’encourager la croissance.

Jean-Charles Simon

Economiste, président de Haut fonctionnaire Stacian

Je mettrais fin à la politique professionnelle. Etre élu est une fonction, pas un métier ! Je propose six mesures concrètes pour en finir avec la politique de carrière, qui gangrène la vie publique. C’est une condition indispensable pour rétablir la confiance des citoyens dans leurs institutions.

J’inviterais chacun à définir ses responsabilités pour redresser la France. Aujourd’hui, plus personne n’est responsable de rien. Je propose que chacun définisse sa mission et ses responsabilités, afin de réengager la société française.

nôtre ont longtemps été gouvernées grâce à une forme de rationalité partagée. Celleci n’empêchait pas l’affrontement politique, mais permettait de préserver un corpus de valeurs communes. Indépendamment de l’alternance politique, il existait un « effet cliquet » autour de grands fondamentaux liés par exemple à la préservation des acquis communautaires pour ce qui concerne l’Europe, au respect des traités internationaux ou à la protection des personnes. Avant cette année, aucun parti de gouvernement occidental n’avait jamais sérieusement

2. Quelles conséquences en tirez-vous en tant que chef d’entreprise ? L’entreprise n’est pas séparée de la société. Elle fait corps avec elle. Quand plus d’un tiers de l’électorat penche en faveur du vote contestataire, à l’extrême-gauche ou à l’extrême-droite, chacun doit s’interroger. Nos concitoyens ne sont pas idiots. Ils sentent bien que quelque chose ne va pas. Les Français valent beaucoup mieux que ce que la France est devenue aujourd’hui, c’est-àdire un pays en déclin. Je ne prononce pas ces mots de gaieté de cœur, mais il faut arrêter de se voiler la face : tous les indicateurs sont au rouge, comptes publics, éducation, croissance, emploi, exportations… Collectivement, nous sommes pourtant capables de grandes choses. La France était la Silicon

Élection présidentielle 2017 : le temps de l’action

Valley du monde à la fin du XIXème siècle. C’est en France que les premières automobiles ont roulé, que les premiers avions ont décollé, que les premiers vaccins ont été inventés. Nous avons été capables de véritablement transformer le monde par notre créativité. Aujourd’hui encore, nos

« La France était la Silicon Valley du monde à la fin du XIXème siècle » entreprises sont souvent les leaders mondiaux dans leurs secteurs. Nos concurrents étrangers se disputent nos ingénieurs et nos chercheurs. Toute la question est donc d’arriver à recréer les conditions d’un projet partagé, de donner envie aux Français non pas de rêver, mais de se projeter dans l’avenir. On peut tout demander à une communauté humaine, mais on ne motive pas les gens avec un assemblage hétéroclite de mesures. Les efforts ne peuvent être justifiés que si le chemin proposé est mis en cohérence avec une vision à long terme, un objectif commun qui donne un sens à ce que chacun ressent dans sa vie quotidienne. C’est ce travail que nous, chefs d’entreprise, accomplissons tous les jours dans nos organisations pour convaincre et avancer. A contrario, c’est probablement du déficit de vision, de courage et de capacité gestionnaire, c’est-à-dire de leadership

et de management dont souffrent trop de démocraties aujourd’hui 3. Justement, si vous étiez Président, quelles seraient vos premières mesures ? Il faut rester humble : il est infiniment plus facile de parler que de faire, je n’ai donc aucune leçon à donner. Les travaux que nous avons conduits à l’Institut de l’entreprise me laissent penser qu’il est possible de refaire de la France la première puissance économique européenne dans dix ans. Pour atteindre cet objectif, les priorités restent inchangées: redresser la compétitivité, réformer le marché du travail, redresser les comptes publics. Mais tout cela est connu depuis longtemps, et pourtant rien ne change. C’est qu’au fond la question centrale n’est pas celle du « quoi » mais bien du « comment ». En la matière, l’entreprise a un temps d’avance sur la sphère politique. Les référendums, ordonnances ou décrets ne règlent rien. Ce ne sont que des outils. Quand on doit mener un grand projet de transformation dans une entreprise, il faut aligner toute l’organisation sur cet objectif, et gérer le changement en donnant une autonomie réelle de décision aux échelons locaux de responsabilité, aux acteurs de terrain. A cet égard, la révolution digitale et les territoires ne sont pas des risques ou des obstacles mais les leviers de la transformation des organisations : ils accélèrent et rendent possible ce qui est souhaitable. Je suis convaincu que ce qui est une évidence dans nos entreprises se vérifie aussi au niveau du pays. C’est à cette condition que le potentiel de créativité et l’énergie de nos concitoyens se mettront au service du projet collectif.

SI J’ÉTAIS PRÉSIDENT(E)

E Vincent Message

mardi 15 novembre 2016

SI J’ÉTAIS PRÉSIDENT(E)

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#2017ACTION

L ’ I N F L U E N C E

xtrémisme, révolte, résignation. Trois mots qui caractérisent le contexte dans lequel les citoyens seront appelés à élire le prochain président de la République. Dans un monde incertain et mouvant, l’entreprise reste l’une des rares institutions qui cimente notre société et fait la fierté de ceux qui y travaillent. Forts de cette conviction, nous prenons la parole pour affirmer notre ambition. La France peut et doit redevenir la première puissance économique européenne dans 10 ans. Pour cela, il nous faut agir dans trois directions : 1) Nous appuyer sur l’atout que représentent les entreprises. Celles-ci sont le levier le plus efficace du redressement économique et social. 2) Nous réformer en profondeur, assainir nos finances publiques, améliorer notre compétitivité et notre marché du travail. 3) Transformer la révolution numérique et la mondialisation en opportunités. Cette ambi-

tion collective ne deviendra réalité qu’à condition d’être d’abord partagée avec les Français. Sa nécessité et ses modalités d’exécution devront être explicitées, et un programme de mesures adéquates devra être mis en œuvre. Vision, pédagogie et plan d’action. Ces ingrédients sont indispensables au retour de la France au premier plan, et le temps de la campagne présidentielle doit permettre aux candidats d’en exposer les principes aux Français. Il n’y a pas de raccourci facile pour redresser le pays. La tâche est immense mais aussi exaltante : ce ne sont rien de moins que le rétablissement de la confiance dans l’avenir et l’intégration de notre jeunesse dans la société qui sont en jeu. L’Institut de l’entreprise publie le 01/12/2016 une note de positionnement « Le temps de l’action - Election présidentielle 2017».

30 NOVEMBRE 2016 PALAIS DE TOKYO 17H30 - 20H00

Avec le soutien de :

LE FIGARO 01/09/2016 Xavier Huillard publie une tribune sur l’enseignement L’enseignement en sciences économiques et sociales.

FAUT-IL EN FINIR AVEC LE PARITARISME ? La note de Jean-Charles Simon provoque le débat est largement reprise par les médias dont une quinzaine de supports nationnaux :

#2017ACTION L’investissement de l’Institut de l’entreprise dans la présidentielle de 2017 est remarqué : 231 retombées dans les médias et 3 dépêches AFP reprises 163 fois :

L’EXPANSION 05/10/2016 Suite à la parution de la note « Faut-il en finir avec le paritarisme ? », Jean-Charles Simon a été interviewé avec Véronique Descacq (CFDT).

LES ÉCHOS 06/05/2016 « L’entreprise en première ligne », une tribune écrite par Xavier Huillard et cosignée par neufs membres du conseil d’orientation, publiée à un an des élections présidentielles.

RÉFORMER LE RÉFORMATEUR Les trois volets de cette série ont donné lieu à une forte exposition médiatique de leurs auteurs :

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L’OPINION 20/09/2016 Augustin de Romanet publie une tribune sur sa note « Restaurer la responsabilité des décideurs publics » et lance Réformer le réformateur. L’OPINION 04/11/2016 « Dans le public comme le privé, « la clé c’est le leadership » », une tribune d’Anne-Marie Idrac.

INSTITUT DE L’ENTREPRISE


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L’INSTITUT DANS LES MEDIAS Les porte-paroles de l’Institut ont été particulièrement présents dans les médias en 2016, avec 590 retombées dans les médias :

E T

L E S

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MAIS AUSSI...

LES ECHOS ET FRANCE INTER 26/07/2016 Frédéric Monlouis-Félicité rédige une grande tribune sur le revenu universel et débat sur ce sujet sur France Culture. LE PARISIEN MAGAZINE 16/09/2016 Interview croisée de Frédéric Monlouis-Félicité et Emmnuel Dockès, « Pour ou contre : 6 semaines de congés payés ».

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INSTITUT DE L’ENTREPRISE


ADHÉRER


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PRÉSENTATION

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MODALITÉS D’ADHÉSION


O R G A N I S A T I O N

&

A D H É S I O N

ADHÉRER À L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE n 64

L’Institut de l’entreprise est une association loi 1901 dont le financement est exclusivement assuré par les cotisations de ses adhérents, composés de plus de 120 grandes entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et de fédérations professionnelles. Gage de son indépendance, la quote-part maximale de la cotisation par adhérent est inférieure à 2% du budget total de l’Institut. Pour mener à bien ses différents projets, l’Institut de l’entreprise s’appuie sur une équipe de permanents et sur un réseau actif d’experts associés (universitaires, hauts fonctionnaires, syndicalistes, économistes, etc.) n

120 adhérents

2%

Le statut d’adhérent permet : • d’accéder aux rencontres privées et exclusives de l’Institut de l’entreprise, d’être invité aux déjeuners réservés de l’Institut qui permettent d’échanger avec des personnalités issues de milieux divers. • de contribuer activement aux commissions permanentes, aux groupes de travail et aux auditions qui sont pilotées par un dirigeant d’entreprise, des praticiens et des experts de l’entreprise, du monde académique et de la fonction publique. • de participer aux tables rondes et d’intervenir en tant qu’orateur lors des manifestations publiques organisées par l’Institut.

quote-part maximale de la cotisation par entreprise adhérente

• de recevoir les études et les notes en avant première. • d’intégrer les programmes de formation exclusifs de l’Institut dédiés aux cadres dirigeants et à haut potentiel.

INSTITUT DE L’ENTREPRISE


O R G A N I S A T I O N

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A D H É S I O N

NATASHA POUGET Directeur du développement

La principale contribution qu’apportent nos 120 adhérents à l’Institut de l’entreprise est constituée de capital humain. Chacun de ses membres offre de l’expérience, du savoir-faire, de l’intelligence, de l’expertise, de l’enthousiasme et met à la disposition de l’Institut de l’entreprise ses propres réseaux n

MODALITÉS D’ADHÉSION L’Institut de l’entreprise est ouvert à toute entreprise ou organisation sans restriction sectorielle ou de taille dès lors que son dirigeant manifeste une volonté d’agir et de s’impliquer dans ses différentes activités. Leur engagement vise à réinscrire la voix de l’entreprise dans le débat public sur les choix structurants qui engagent l’avenir de l’économie n Pour plus de renseignements sur l’adhésion à l’Institut de l’entreprise : http://www.institut-entreprise.fr/adherer-linstitut

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LE FONDS DE DOTATION DE L’INSTITUT DE L’ENTREPRISE Notre fonds de dotation est le vecteur des activités d’intérêt général de l’Institut de l’entreprise. Il nous permet d’accélérer le développement d’activités nouvelles ou de renforcer certaines activités existantes. Nos actions en faveur de l’emploi des jeunes ou le Programme Enseignants-Entreprises sont les principaux bénéficiaires de ce financement. Entreprises comme particuliers peuvent soutenir nos activités en adressant un don au fonds de dotation de l’Institut de l’entreprise. Les dons versés dans le fonds de dotation bénéficient d’encouragements de nature fiscale n

INSTITUT DE L’ENTREPRISE


ORGANISER


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LE CONSEIL D’ORIENTATION ET LE BUREAU L’ÉQUIPE


O R G A N I S A T I O N

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A D H É S I O N

LE CONSEIL D’ORIENTATION ET LE BUREAU Composé d’une vingtaine de chefs d’entreprise, le conseil d’orientation fixe la politique et les objectifs à moyen et long terme de l’Institut de l’entreprise, et détermine les moyens nécessaires à leur réalisation. Le conseil d’orientation choisit parmi ses membres un président et un bureau, qui représentent l’association dans tous les actes de la vie civile n

Président Xavier HUILLARD Président-directeur général de VINCI

Conseil d’orientation Laurent BURELLE Président-directeur général de Plastic Omnium * Philippe CARLI n 68

Marie-Christine LOMBARD Présidente du directoire de Géodis Gérard MESTRALLET Président de Engie *

Henri de CASTRIES Président-directeur général d’AXA Dominique CERUTTI Directeur-général adjoint, NYSE Euronext Philippe CROUZET Président du directoire de Vallourec

Christian NIBOUREL Président de Accenture France Henri PROGLIO Administrateur, Thales Denis RANQUE Président du conseil de surveillance d’Airbus

Antoine FREROT Président-directeur général de Veolia

Jacques RICHIER Président-directeur général d’Allianz France

Pierre-Antoine GAILLY Président de la CCI Paris Ile de France Jacques GOUNON Président-directeur général du groupe Eurotunnel Henri LACHMANN Vice-président, administrateur de Schneider Electric *

Augustin de ROMANET de BEAUNE Président-directeur général du groupe ADP Frédéric SAINT-GEOURS Président du Conseil de surveillance, SNCF * Nicolas SEKKAKI Président de IBM France

Bruno LAFONT Co-président du Conseil d’Administration de Lafarge Holcim

Pierre-Sébastien THILL Président du directoire de CMS Bureau Francis Lefebvre

Frédéric LEMOINE Président du directoire de Wendel * Membres du Bureau

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O R G A N I S A T I O N

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A D H É S I O N

Présidents d’honneur Michel PEBEREAU (2005-2010)

François GUIRAUD (1987 - 1989)

Michel BON (2002 - 2004)

François PERIGOT (1983 - 1986)

Bertrand COLLOMB (1996 - 2001)

Jean CHENEVIER † (1975 - 1982)

Didier PINEAU-VALENCIENNE (1993 - 1995)

François DALLE † - Fondateur

Yves CANNAC (1990 - 1992)

L’ÉQUIPE EN 2O16 Frédéric MONLOUIS-FELICITE Délégué général

Nida KIDISSI Responsable administratif et financier

Louise AMIOT Chargée de communication externe (en apprentissage)

Olivier MAUNEL Webmaster (en apprentissage)

Nicole BERRIC Assistante de Direction

Eric MONTIGNÉ Directeur de l’IHEE

Fouley BARRY Chargée de communication (en apprentissage)

Marie-Charlotte DICHAMP Directrice adjointe IHEE et formation

Salomé BAUMANN Chargée de développement (en apprentissage)

Emilie FAURE LERONDEAU Chargée de programmes IHEE et formation

Aude de CASTET Directrice de la communication

Eléanore MAHIEUX Assistante manager (en apprentissage)

Aurélie CHANTRIER-ZEMB Directrice adjointe IHEE et formation

Natasha POUGET Directeur du développement

Benjamin CLADY Chargé d’études

Kristen SAINT BLANCARD Chargée de communication événementielle (en apprentissage)

Béatrice COUAIRON Directrice du Programme Enseignants-Entreprises Colombe DABAS Responsable de la communication digitale

Michel TALY Expert associé Erell THEVENON-POULLENNEC Directrice des études

Jean-Marc DANIEL Directeur de la rédaction de Sociétal INSTITUT DE L’ENTREPRISE

n 69


ACADI • ACCENTURE • ACCORHOTELS • ACCURACY • AG2R - LA MONDIALE • AIR LIQUIDE • AIRBUS GROUP • ALLIANZ FRANCE • ALTEMPO • AON FRANCE • ASSOCIATION NATIONALE DES SOCIETES PAR ACTIONS - ANSA • AXA • AXYNTIS • BDGS Associés • BIOMERIEUX • BNP PARIBAS • BPCE • CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS • CAPGEMINI • CARREFOUR • CEDEP • CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS ILE DE FRANCE • CMS BUREAU FRANCIS LEFEBVRE • CNP ASSURANCES • CONSTRUCTIONS INDUSTRIELLES DE MEDITERRANEE (CNIM) • CORIOLIS • COVEA • CREDIT AGRICOLE • CREDIT MUTUEL ARKEA • DASSAULT SYSTEMES • DELOITTE FRANCE • ECO-EMBALLAGES • EDF • EDMOND DE ROTHSCHILD • EIFFAGE • ENGIE • EULER HERMES • EY • FEDERATION DES ENTREPRISES DE BEAUTE (FEBEA) • FEDERATION NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS (FNTP) • FFA • FIRST FINANCE • FONDATION HÔPITAL SAINT-JOSEPH • GALERIES LAFAYETTE • GALILEO FINANCE • GENERALI • GROUPE ADP • GROUPE DES INDUSTRIES METALLURGIQUES DE LA REGION PARISIENNE (GIM) • GROUPE ESC TROYES • GROUPE ESSEC • GROUPE EUROTUNNEL • GROUPE HAVAS • GROUPE INSEEC • GROUPE LA VARAPPE • GROUPE MALAKOFF MEDERIC • GROUPE OMNIUM • GSE • GTT • HECTOR ADVISORY • HSBC FRANCE • IBM FRANCE • IDRH • INDITEX FRANCE • ING Bank • JP MORGAN FRANCE • KEA & PARTNERS • KORIAN • KPMG • L’OREAL • LA BANQUE POSTALE • LA POSTE • LAFARGE HOLCIM • LAZARD FRÈRES GESTION • LES ÉDITIONS AMAURY • LVMH • MAZARS • MCKINSEY & COMPANY • MEDEF • MTB • NYSE EURONEXT • OCA Organisation Conseil Audit • OLIVER WYMAN DELTA FRANCE • ORANGE • PARIS SCHOOL OF BUSINESS • PLASTIC OMNIUM • POCLAIN HYDRAULICS • PRICEWATERHOUSECOOPERS FRANCE • RANDSTAD • RATP • ROCHE • ROTHSCHILD & Cie BANQUE • ROVALTAIN RESEARCH • SAFT • SANOFI • SCHNEIDER ELECTRIC SA • SCOR • SEB SA • SEMAPHORES • SNCF • SNCF logistics • SOCIETE GENERALE • SODEXO • TERREAL • THEANO ADVISORS • TOTAL • UNIBAIL-RODAMCO • UNION DES INDUSTRIES ET METIERS DE LA METALLURGIE (UIMM) • VALEO • VALENCE ROMANS SUD RHÔNE ALPES • VALLOUREC • VEOLIA • VIEL & CIE • VINCI • WENDEL

29, rue de Lisbonne 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 53 23 05 40 www.institut-entreprise.fr


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