Institut du monde arabe
Infomag
avril-septembre 2016
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Infomag L’actualité de l’Institut du monde arabe avril septembre 2016
2 L’éditorial 4 Exposition Jardins d’Orient, de l’Andalousie au Taj Mahal 12 Exposition IAM with them, je suis avec eux 14 Exposition L’œuvre d’Etel Adnan 16 Exposition à venir Aventuriers des mers, de Sindbad à Marco Polo 19 Musée/Expositions 22 Des Trésors à porter. Bijoux et parures du Maghreb 24 Une installation au musée de Karen Chekerdjian 26 Atelier et visites 30 L’IMA en scène : Musique et Danse 46 Fête de la musique 48 Cinéma 50 Jeudis de l’IMA
64 Colloque 66 Les Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe « Religions et pouvoirs » 68 Café littéraire 69 Dédicaces de la Librairie 70 Publications Al Moukhtarat Qantara 72 Librairie-boutique 74 Bibliothèque 76 Actions Educatives 80 Médelia 82 Centre de Langue et de Civilisation arabes 86 IMA en région Nord-Pas de Calais 88 Les espaces de l’IMA 90 Laissez-passer 92 Remise du 1er prix SAIMA pour la création.... 94 Calendrier
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L’éditorial de Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe
ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ L’Institut du monde arabe, au printemps, foisonnera de mille et une activités que ce soit pour les enfants, les amateurs de musique, de danse, de cinéma, de conférences, de découvertes des collections du musée, etc. Tous les programmes sont sur imarabe.org. Cependant, je souhaiterais attirer votre attention sur trois parcours qui marqueront ces prochains mois et renforceront le rôle de l’Ima comme à la fois, lieu d’événements inédits et exceptionnels, lieu de réflexions et lieu de découvertes permanentes autour des collections du musée de l’Institut du monde arabe. Un événement inédit et exceptionnel vous attend dès le 19 avril avec l’exposition « Les jardins d’Orient »; une exposition promenade des jardins de Cordoue et Séville, à ceux du Taj Mahal en passant par ceux de Menara et Majorelle à Marrakech mais aussi ceux d’Égypte, D’Alger, D’Oman, d’Iran et des pays du Golfe. Un festival de saveurs, d’odeurs qui retracera l’histoire des jardins d’Orient jusqu’à sa version contemporaine sous la forme d’ un jardin éphémère, crée sur le parvis de l’Ima. Des chemins pour rêver. Un lieu de réflexion essentiel lié à l’actualité : la seconde édition des Rendez-vous de l’histoire du monde arabe avec
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comme sujet: Religions et pouvoirs. Trois jours les 20, 21 et 22 mai, où débats, conférences, films, présentations de livres, verront se rencontrer et s’exprimer des historiens, philosophes et politiques sur les questions qui traversent l’histoire des religions, notamment celle de l’Islam, des origines de la Théocratie, aux conquêtes et conversions, aux lieux de pouvoirs religieux et aujourd’hui à la liberté de conscience menacée. Trois jours qui feront date ; des parcours dans l’histoire pour réfléchir et débattre... Un lieu de découvertes inédites et surprenantes dans le parcours des collections permanentes du Musée de l’Ima. Une occasion de re-visiter ce Musée ? Du printemps à l’été, deux mondes se côtoient parmi les chefs d’oeuvres historiques : – une exposition unique de 250 bijoux du Maghreb, présentés pour la première fois, véritables Trésors à porter. – une promenade-dialogue intitulée Respiration entre design contemporain et oeuvres des collections, conçue en cinq pauses autour de mobilier, objets, bijoux, luminaires créés par l’artiste-designer libanaise Karen Chekerdjian. On suivra le fil du mobilier aux bijoux.
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Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe 3
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Exposition, 19 avril – 25 septembre 2016
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Jardins d’Orient De l’Alhambra au Taj Mahal
Saviez-vous que la tulipe, bien avant de devenir un emblème des Pays-Bas, était celui des sultans ottomans ? Que le parc public est une innovation récente en Orient ? Et qu’il est aujourd’hui à la pointe des projets de développement durable de mégalopoles du monde arabe ? Saviez-vous que dans une des anciennes langues de la Perse, le mot jardin, pairi-daeza, a donné… paradis ? Cette extraordinaire histoire des jardins d’Orient, venez la découvrir… au jardin : pendant toute la durée de l’exposition, un jardin éphémère exceptionnel investira le parvis de l’IMA, invitation ludique et sensorielle à s’imprégner des multiples facettes d’un art millénaire. Le visiteur y lézardera à sa guise, avant de déambuler dans des allées de roses et d’orangers, de palmiers et de jasmin, interprétation contemporaine des jardins d’Orient confiée au paysagiste Michel Péna. Puis ses pas le mèneront à la découverte d’une immense anamorphose végétale imaginée par François Abelanet. L’exposition est réalisée grâce au soutien de :
L’exposition a été réalisée grâce au soutien de
Lovers picnicking, Soody Sharifi, 2011, © Courtesy of the artist Soddy Sharifi and Leila Heller Gallery
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Reflecting, Lateefa Bint Maktoum, 2008, © Image courtesy of Barjeel Art Foundation, Sharjah
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Scène dans le parc, Marguerite Nakhla, vers 1940 © Image courtesy of Barjeel Art Foundation, Sharjah
Panneau de fontaine, Empire ottoman, 2e moitié du XVIe siècle, céramique et métal, Londres, Furusiyya Art Foundation/Noel Adams
Bassin, Fars, Iran, XIV-XVe siècle, laiton, argent, or, Londres, Furusiyya Art Foundation /Noel Adams
Du paradis des sens au développement durable Pénétrant dans le bâtiment de l’Institut du monde arabe, le visiteur sera invité à un parcours en cinq temps retraçant l’histoire des jardins, depuis la plus haute Antiquité jusqu’aux innovations les plus contemporaines, de la péninsule Ibérique au sous-continent indien. Un parcours riche de quelque 300 œuvres d’art prêtées par de grands musées internationaux ou des collections privées, mais aussi de maquettes, de photographies de tapis, de miniatures ou encore d’ingénieux dispositifs rappelant ce que les jardins doivent au talent des ingénieurs du passé. Culture, histoire, technique, botanique, environnement, société…, l’art des jardins, privés
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comme publics, sera traité sous tous ses aspects : l’exposition analysera les sources d’inspiration du jardin oriental, ses codes et ses déclinaisons, avant de rechercher les liens tissés au fil des siècles avec les jardins d’Occident. Sans oublier d’ouvrir le débat sur le rôle que la nature peut jouer dans les grandes villes contemporaines pour relever le défi de la modernité et de la durabilité environnementale. Des jardins suspendus de Babylone au tout récent parc al-Azhar du Caire, de l’Alhambra de Grenade au Jardin d’essai d’Alger, du jardin princier au jardin pour tous, un passionnant parcours dont le fil conducteur est l’essence de la vie des jardins : l’eau, bien sûr ! Salles d’expositions +1 et +2 et jardin éphémère sur le parvis de l’IMA
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Tarif d’entrée des individuels Plein tarif : 12 € Tarif réduit : 10 € Enseignants, Pass éducation, porteur de la carte de la Maison des Artistes, Comités d’entreprise.
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Autres tarifs réduits : 6 € - 26 ans, demandeurs d’emploi et RSA
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Gratuité : moins de 12 ans, porteur de la carte de la société des amis de l’IMA, laissez-passer de l’IMA, handicapé et accompagnateur avec carte MDPH, porteur de la carte ICOM/ICOMOS, carte de presse, diplomates arabes, ministère des Affaires étrangères.
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IMA PASS : 15 € (accès musée + expositions) Tarifs des Visites-Conférence Droit de conférence Adulte : 180 € + 20 € frais de dossier Droit de conférence groupes scolaires : 130 € Droit de conférence groupes d’étudiants : 160 € Droit de conférence groupes du champ social / Réseau d’Éducation Prioritaire : 90 € Droit de réservation pour les conférenciers externes : 50 € Droit de réservation conférenciers Champ social : 40 €
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À travers 4 niveaux de parcours, le visiteur est invité à mener une expérience de flânerie, de découverte en famille, ou d’approfondissement des contenus, dans les espaces d’exposition, comme dans le jardin sur le parvis de l’IMA.
Ateliers en famille et visite de l’exposition (page 25) Parcours enfant dans l’exposition À l’entrée de l’exposition, un parcours-jeu est proposé par le service des Actions éducatives pour accompagner la visite des enfants dans l’exposition. Il contient des activités en relation avec des œuvres de l’exposition, un jeu de piste dans le jardin éphémère, à la recherche des arbres et des plantes emblématiques des jardins d’Orient. Olorro doloribus soluptin essunto doluptur sum eari di alis esti con corpor sitatibus apiciet explabo rpore, sitem laccum natis eaquiat ioreped et vel inimusa doluptio voloruptati culpa dolorer chicime delis eversped essed modisque voloreicium iusame cus ere, sitis volorem quia iliae renture ndemquisque nonsecus dendelia doluptatis doluptas quatusto blacernate modignim rest veratur, omni debis eatur, te dolestio to offic torporitium ut ad maionse commolum nonsed minimagnis nimod qui dis eum enihit as es poreperunto verum rehenis
ISBN : 97894-6161-291-5
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L’application / audioguide de l’exposition « Jardins d’Orient » : L’Institut du monde arabe propose une application d’aide à la visite, destinée à tous les publics, disponible sur les appareils mobiles des visiteurs (Androïd et iOs), et sur des appareils mobiles en prêt sur place.
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Catalogue en français-éd. Snoeck, 25 € Livret jeunesse, 6 €
DE L’ALHAMBRA AU TAJ MAHAL
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PASS FAMILLE (2 adultes + 3 enfants jusqu’à 18 ans) : 25 €
JARDINS D’ORIENT
Informations pratiques : Du mardi au vendredi de 10 h à 18 h. Week-end et jours fériés de 10 h à 19 h
JARDINS D’ORIENT DE L’ALHAMBRA AU TAJ MAHAL
L’Oiseau du Paradis I, Chaza Charafeddine, 2010, Galerie Agial, Beyrouth. © Agial Art Gallery
Grandma, Soody Sharifi, 2008, Photographie.© Courtesy of the artist Soddy Sharifi and Leila Heller Galler
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Autour de l’exposition Un riche programme d’activités sera proposé autour de l’exposition Jardins d’Orient, de l’Alhambra au Taj Mahal, rencontres et débat, ateliers, cinéma, spectacles et soirées dans le jardin. Vous trouverez les détails de cette programmation dans les différentes rubriques de ce magazine et sur notre site imarabe.org 10
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Une mésange charbonnière perchée dans un buisson fleuri, Shafi’ ‘Abbassi, Ispahan, 1641 © Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris.
À quelques minutes de l’Ima poursuivez votre découverte aux Jardins d’Orient au Jardins des plantes et au Museum d’histoire naturelle
Les plantes des Jardins d’Orient Perspective du Jardin des Plantes.
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Du 1er juin au 15 octobre 2016, 7 h à 20 h au horaires d’ouverture du Jardin (gratuit) En écho à l’exposition Jardins d’Orient, de l’Amlambra au Taj Mahal organisée par l’Institut du monde arabe d’avril à septembre, le Jardin des Plantes se pare cette année d’atours végétaux d’Orient. 32 cyprès de 4 mètres et 40 lauriers roses de 1,80 mètre scanderont la perspective du Jardin pour conduire au carré central où orangers, citronniers, cédratiers, amandiers, caroubiers, abricotiers, pêchers, pommiers, figuiers, roses de Damas, jasmin, hibiscus de Syrie, grenadiers, pistachiers, oliviers, sauges, menthes, basilic, cumin, bourrache, absinthe, millet, mélilots, pois chiches, et d’autres encore, composeront des plates-bandes pour évoquer ces jardins lointains verts, parfumés et gouteux.
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Aventure botanique en Orient Cabinet d’histoire Du 1er juin au 19 septembre 2016 10 h – 17 h fermé le mardi. Tarifs : 3/1 € sur présentation du billet exposition IMA Depuis plus de trois siècles, des botanistes du Muséum ont parcouru l’Afrique du nord et l’Orient, curieux de découvrir les végétaux de ces contrées si peu connues. Ainsi, les herborisations, parfois dangereuses et téméraires, réalisées depuis Pitton de Tournefort au début du 18e siècle jusqu’à Théodore Monod, en passant par la Campagne d’Égypte, enrichirent notre connaissance de ces flores lointaines et permirent la réalisation de nombreux herbiers, toujours précieusement conservés. Les jardins de l’Orient sont restés célèbres pour la diversité, la beauté, les parfums de leurs fleurs et de leurs fruits : tulipe, rose, jacinthe, agrumes... Liées aux déplacements des hommes, les plantes voyagent aussi, par caravane ou par route maritime, s’échangent, s’acclimatent. Si bien que pour beaucoup d’entre-elles, il est devenu bien difficile d’établir leur aire d’origine naturelle. Cultivées depuis des millénaires, utilisées, améliorées et sélectionnées par l’homme, elles ont parfois été si modifiées qu’il est très compliqué de retrouver leurs ancêtres sauvages. 11
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Exposition en salle d’actualité, 10 mai – 3 juillet 2016¶
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I AM with them Je suis avec eux أنا معهم Alors que les migrants venus du monde arabe, et notamment de Syrie, font la une de l’actualité, la photographe Anne A-R leur donne la parole. Elle suit le parcours de ces hommes et de ces femmes, de leur arrivée à Lesbos jusqu’en Allemagne. Parce qu’ils sont des survivants d’enfers pas si éloignés, ils arrivent par milliers sur nos côtes. Réfugiés en Europe, jetés là avec toutes leurs peurs, leur courage et leurs espoirs.
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Parce que dans les medias et les conseils européens, on parle d’eux comme d’une masse, d’un flot incontrôlable et déstabilisant. I AM with them est un manifeste photographique pour leur redonner leur identité, leur dignité et leur humanité.
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Parce qu’il faut rappeler qu’ils sont des hommes, des femmes, des enfants, avec un passé, une histoire à raconter et des rêves qu’ils nous apportent. Sur la route de l’exode de la Grèce à l’Allemagne,
Abd el Rahman et ses couisins, camps de Moria, Grèce, octobre 2015 © Anne A-R.
Imad, volontaire plage de Lesbos, janvier 2016 © Anne A-R.
la photographe Anne A-R les a regardés et écoutés les uns après les autres. Parce qu’ils sont un, plus un, plus un… Debout face à nous, ils disent : I AM. JE SUIS. انأ Des gens comme nous.
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Tarifs : 5 € PT / 3 € TR
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Exposition en Salle d’actualité, du 13 sept. 2016 -1er janv. 2017
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Etel Adnan
Poète et peintre d’origine libanaise, Etel Adnan incarne la culture arabe. L’œuvre d’Etel Adnan est à la fois singulière et universelle. L’exposition propose d’articuler la présentation autour du texte et de l’image. Plusieurs sections proposeront d’explorer les facettes de son œuvre : Apocalypse Arabe Texte poétique d’une grande importance, cette œuvre permet d’évoquer l’engagement d’Etel Adnan, dès les années 1960, notamment aux ÉtatsUnis (mouvement féministe, mouvement pour les civils rights…). Rédactrice de plusieurs revues littéraires, elle publie dans la seconde moitié des années 1970 deux textes clefs : Beyrouth express et Sitt Marie Rose. Etel Adnan a accepté de montrer cette œuvre de manière inédite en lien avec de nombreux documents jamais exposés. Les villes (Beyrouth, Paris, New York) Des textes et carnets ont tenté de saisir ces villes. L’exil est au cœur de cette histoire du déracinement. Des leporellos, grands carnets en accordéon seront présentés en lien avec des extraits des textes les plus emblématiques.
Sans titre, 2014, huile sur toile © Etel Adnan
Le mont Tamalpais Etel Adnan est obsédée par cette montagne, auprès de laquelle elle vivra près de quatre décennies. Elle l’a peint sous toutes ses coutures. À l’instar de Cézanne et sa Sainte Victoire, d’Hokusai et du mont Fuji, Etel Adnan est cette montagne mystique. Des peintures des années 1970 à 2015 permettront de s’approcher d’une œuvre résolument figurative aux accents abstraits. Le visiteur pourra sentir l’influence subliminale de Paul Klee et de Nicolas de Staël dans ces peintures conçues comme des talismans. Les tapisseries : un autre langage pictural Tradition du monde arabe, la tapisserie fait écho au monde du confort. Etel Adnan découvre la tapisserie en Égypte au cours des années 1960 en repérage pour un film documentaire underground. Une sélection de quatre tapisseries permettra d’exposer ce pan méconnu de son œuvre en lien avec sa collection de tapisserie naïve de Wissa Wassaf. Accessible pour le grand public, l’œuvre d’Etel Adnan est universelle et intemporelle. 15
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Exposition à venir, 22 novembre 2016 – 5 mars 2017
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Aventuriers des mers De Sindbad à Marco Polo
De Sindbad le marin à Marco Polo, puis de Ibn Battûta et Vasco de Gama jusqu’aux Compagnies des Indes orientales, d’extraordinaires récits de voyages ont conté la richesse des échanges maritimes entre les mers de l’Ancien Monde. Cette exposition, qui ouvrira ses portes à l’Institut du monde Arabe en novembre prochain, puis au MuCEM dès le mois de mai 2017, conduira le visiteur au croisement de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des diamants de Golconde et des verreries de Venise, des porcelaines, des soieries et des épices venues de Chine et des Moluques. Loin de faire obstacle entre les hommes et les civilisations, les mers et les océans sont des espaces partagés qui permettent d’aller à la rencontre des Autres, et de commercer avec eux. Après avoir longtemps pensé la mer comme un espace périlleux, les hommes ont très tôt appris à surmonter leurs craintes pour mieux y voyager, en développant de multiples savoirs tout d’abord empiriques, bientôt revisités par les progrès techniques et le développement des connaissances scientifiques. Forts de ces acquis, les navigateurs
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sont allés toujours plus loin, plus sûrement et plus vite pour étendre et resserrer la trame des réseaux d’échanges. Cette exposition sera ainsi centrée sur les voyages et les routes maritimes parcourues par des marins, des voyageurs et des marchands, tous à la recherche de fortunes à faire, d’âmes à convertir, de nouveautés à découvrir.
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Vue d’Istanbul dans le Kitab-i Bahriye (Le Livre de la mer) de Piri Reis Collection Nasser D. Khalili © Nour Foundation.
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Le musée de l’Institut du monde arabe Mieux faire connaître le monde arabe par-delà les idées reçues et les préjugés : le musée remplit pleinement la mission que s’est fixé l’Institut du monde arabe. Intégralement repensé et réaménagé, il invite le visiteur à découvrir le monde arabe dans toute la diversité de ses cultures, depuis ses origines jusqu’à nos jours.
En empruntant les quatre plateaux successifs qui jalonnent le parcours du musée, le visiteur pénètre dans autant d’univers singuliers. Sur quatre niveaux (du 7e au 4e étage du bâtiment) et 2 400 m2, il est convié à un dialogue entre des œuvres et des objets appartenant à des domaines rarement réunis : archéologie antique et médiévale, art et artisanat, ethnographie et création contemporaine. Ainsi s’exprime pleinement toute la pluralité du monde arabe en termes d’ethnies, de langues, de confessions... Antichambre du musée, une installation de sons et d’images projetés sur des miroirs immerge le visiteur au cœur du monde arabe, dans toute sa diversité humaine, géographique et linguistique.
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1 - Naissance d’une identité (niveaux 7 et 6) La péninsule Arabique n’est pas qu’un désert ! C’est aussi le creuset dans lequel se sont forgées, tout au long du Ier millénaire av. J.-C., une identité et une culture arabes. L’agriculture et le commerce caravanier et maritime font naître des royaumes
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prospères. Vestiges des populations sédentaires et mobilier du quotidien nomade racontent la formation d’une identité qui est moins fondée sur l’ethnie que sur la langue. Cette langue, le visiteur peut l’entendre, avec la déclamation d’extraits des Mu`allaqât, ces poésies antérieures à l’islam qui véhiculent la vision du monde des Arabes de cette période.
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2 - Des dieux à Dieu (niveau 6) Dès la plus haute antiquité, les hommes tentent de comprendre les forces cosmiques… et de se les concilier. Comment la Mésopotamie et l’Égypte des pharaons dialoguaient-ils avec le divin ? Le visiteur le découvrira au travers de sceaux-cylindres et d’amulettes. Depuis le IVe millénaire av. J.-C., ce sont également des préceptes et des rites partagés qui président aux cultes. Représentation ou pas de la divinité, prière, symboles de la lumière et de la vie éternelle, offrandes et sacrifices, pèlerinages génèrent une production de statues, icônes, mobiliers et objets de foi. Une torah, une bible et un coran
Nasser AL ASWADI, Houb, 2012, Huile sur toile, 166 x 120 cm, © Fabrice Cateloy
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témoignent des trois Écritures du monothéisme abrahamique et rappellent que la foi en un Dieu unique est née dans ce qui est aujourd’hui le monde arabe.
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3 - Déambuler dans une ville arabe (niveau 4, côté Seine) Al-madîna, la ville en arabe, retranscrit l’organisation de la société musulmane. Du Maghreb au Machrek, on y retrouve, sous des apparences et des styles variés, les mêmes monuments emblématiques. Il y a le palais, lieu du pouvoir mais aussi atelier des arts où est forgée l’esthétique particulière à chaque dynastie ou époque ; la mosquée lui est associée, tandis que l’église et la synagogue réunissent les fidèles des autres confessions. Il y a aussi, jusqu’au XIe siècle, la madrasa, où s’élaborent et se transmettent les savoirs théoriques aussi bien que pratiques. Et bien sûr le souk, centre névralgique du commerce (y compris au long cours) et de productions matérielles qui mettent en application certains procédés issus des sciences. Enfin, la ville abrite la demeure de la famille, partagée entre des espaces liés à la vie sociale et d’autres réservés à l’intimité. La muséographie s’inspire de l’urbanisme de la ville arabe, avec son imbrication de vitrines qui sans cesse ménagent des découvertes sur l’excellence des réalisations intellectuelles et des accomplissements artistiques.
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4 - Les expressions de la beauté (niveau 4) Dans les « arts de l’Islam » – un concept créé par l’Occident –, il n’y a pas d’équivalent à la théorisation occidentale de la recherche du beau. Sauf pour la calligraphie qui devient une forme esthétique en soi, justifiée par l’acte de piété que constitue la copie de la parole de Dieu, le Coran, dans une écriture harmonieuse. Au fil des siècles, une multitude de traités normatifs vont préciser comment tracer en belles lettres, en tous 20
formats et sur tous supports, des textes et des inscriptions aussi bien religieuses que profanes. Artistes et artisans – il n’existe pas de distinction jusqu’au XXe siècle – convient tout un chacun à une expérience sensible du beau en créant, quel que soit l’objet et son utilité, des espaces où se combinent le matériau, le motif, la couleur, la proportion et l’harmonie. Lorsqu’il s’agit des beautés de la Création (l’islam interdit seulement l’image dans les édifices religieux et leur mobilier), flore, faune et êtres humains, mais aussi le merveilleux et le fantastique, sont traités sur le mode « idéalisant » plutôt que « naturaliste ». 5 – Le corps, soi et l’autre (niveau 4, côté parvis) Dernière étape du parcours : la relation que chacun entretient avec son corps et avec l’autre. Une première vitrine s’attache à la question du voile, qui n’est pas un marqueur religieux comme les débats actuels le font trop souvent penser. Le soin que l’on porte à son corps, « prêt de Dieu » dans la tradition musulmane, relève à la fois de l’hygiène pour la conservation d’une bonne santé, et de la purification pour les croyants. Une installation met en scène les objets et les produits utilisés au bain dans une ambiance sonore qui en restitue les étapes et la vocation sociale. L’hospitalité est quant à elle pratiquée et célébrée d’une manière constante dans les sociétés arabes jusqu’à nos jours. Elle appartient au code de l’honneur et s’apparente à la solidarité familiale ou religieuse. Les pièces réunies sur la table du festin rappellent que le partage du repas en est l’expression la plus manifeste. L’hospitalité conduit aussi à divertir son hôte avec de la poésie et de la musique, véritables piliers de la culture arabe dès avant l’Islam. Ainsi, le parcours du musée s’achève avec une sensibilisation aux musiques arabes, savantes et populaires.
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Au printemps sera installée au niveau 4 une « table du toucher » qui convie les visiteurs – pas
seulement mal ou non-voyants – à une découverte sensorielle de différents matériaux et techniques qui ont fait la renommée des artisans du monde arabe et de la civilisation de l’Islam. Six pièces conçues par des élèves-artisans de l’Académie des arts traditionnels à Casablanca réinterprètent des œuvres exposées dans le musée et racontent une histoire d’échanges : d’idées, d’inventions, de savoir-faire, de matières premières. Cette « table du toucher » est réalisée grâce au soutien du Fonds de dotation Terre de Cultures et celui de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication.
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Préambule
7e Entrée
6e Sacré et du divin
FONDS DE DOTATION
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Les Arabies, berceau d’un patrimoine commun
5e Exprimer la beauté
Expositions-dossiers
L’espace réservé aux expositions-dossiers prolonge le parcours du musée.
Un temps pour vivre
4e
Sortie
Les villes
Espaces : étages +7, +6, +5, +4 Horaires : du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, samedi, dimanche et jours fériés de 10 h à 19 h, fermé le lundi. Tarifs : 8 € plein/6 € réduit Elève-artisan de l’Académie des arts traditionnels à Casablanca sculptant une pièce en stuc pour la « table du toucher » © AAT
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Visite guidée individuelle : Week-end et jours fériés : 15 h et 16 h 30 Visite guidée groupe, nous consulter 01 40 51 31 45/31 54
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Exposition musée, 12 février – 28 août 2016
ÅgDesÅgTrésors ÅgÅg Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å à porter. Bijoux et parures du Maghreb L’exposition explore l’univers de la parure des femmes à travers les bijoux du Maghreb, qui nous sont donnés à voir pour la première fois grâce à la collection Bouvier.
Ces bijoux en métaux précieux (or, argent et argent doré) produits et diffusés en milieux citadins ou ruraux couvrent une période allant de la seconde moitié du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle. Bijoux de fête comme du quotidien, ils dévoilent l’inventivité et le savoir-faire des artisans ou des particuliers qui les ont façonnés. Les parures féminines du Maroc, d’Algérie et de Tunisie se distinguent par un riche corpus : ornements de tête, temporaux, boucles d’oreilles, colliers, fibules, bracelets et anneaux de chevilles
Collier orné d’une boîte à talisman herz, Grande Kabylie, Algérie, XXe siècle, Argent émaillé et corail. Collection Bouvier, © Marc Bouvier
qui revêtent une fonction utilitaire, ornementale mais aussi protectrice. La variété de leurs formes, de leurs décors et de leurs techniques témoigne de la diversité des peuples et de l’identité des régions qui constituent le monde arabe d’aujourd’hui. « […] Le parcours est […] exceptionnel : il réunit des pièces qui témoignent de la richesse de l’artisanat traditionnel du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie. » Télérama sortir, 24 février 2016
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Orfèvrerie de l’est tunisien © Alice Sidoli
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Une installation au musée, 30 mai – 28 août 2016
ÅgAÅl’occasion gÅgÅgdesÅgD’Days ÅgÅg(30 mai ÅgÅg–Å5 juin), gÅgÅfestival gÅgdeÅgdesign ÅgÅ qui fait découvrir dans Paris et Pantin tous les secteurs de la création industrielle appliquée au cadre de vie, le musée donne une carte blanche à Karen Chekerdjian, artistedesigner libanaise.
Intitulée Respiration, son installation dialogue avec les collections du musée, en cinq exhalaisons de mobilier, objets, bijoux et luminaires : « histoiretemps », « arche-type », « trans-form », « signesens » et « trans-cendance ».
Karen Chekerdjian est perçue parfois comme la moins « arabe » des créateurs alors qu’elle affirme être un pur produit de Beyrouth. Elle élabore son travail en interaction avec des maîtres artisans dans une approche anti-fonctionnelle, qui donne à chacun le choix entre la seule délectation visuelle et/ou le plaisir de l’usage.
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Karen Chekerdjian, Iqar et Works Space ship I
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Visites et Ateliers Autour de l’exposition Jardins d’Orient Ateliers Fleurs et plantes des jardins Ateliers en famille Les samedis du 23 avril au 16 juillet et du 16 au 24 septembre Pendant les vacances scolaires de la zone C du 20 au 30 avril et 6 juillet au 15 juillet 14 h 30-16 h30 Tarif : 1 enfant + 1 parent 13 €, 2e enfant 6 € (20 personnes maximum) Dès 6 ans Il est remis à chaque participant un parcours-jeu à compléter pour retrouver les fleurs des herbiers dans le jardin éphémère sur le parvis.
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Un jardin tout en couleurs Les dimanches 8 et 29 mai, 12 juin et 3 juillet 2016 11 h 30 à 13 h 30 Tarif : 16 €, tout public à partir de 12 ans (10 personnes maximum) Guidés par la plasticienne Jacqueline Ouamrane les participants parcourent l’exposition pour dessiner un herbier imaginaire avec des pastels et des aquarelles, les jours de pluie on se réfugiera dans l’atelier.
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© Actions éducatives
Un art de vivre dans le jardin éphémère du parvis Les samedis 14 mai, 4 et 18 juin et 9 juillet 2016 11 h- 12 h 30 Tarif : 14 €, tout public à partir de 12 ans (20 personnes maximum) Le jardin oriental est un îlot irrigué et verdoyant dans le désert ou une oasis de calme et de fraîcheur dans la ville étouffante. Sur le parvis, avec Jacky Libaud, venez retrouver le savant ordonnancement des palmiers et des cyprès, le parfum des roses et des orangers, le murmure de l’eau et toutes les choses qui font le charme de ces jardins.
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Découverte sensorielle des arômes de l’Orient avec le Palais des thés (sous réservation) Les samedis 7 mai, 4 juin, 2 juillet, 27 août, 17 septembre. (20 personnes maximum) Gratuit 14 h 30 à 15 h 30, 16 h 30 à 17 h 30 Salle -1
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Visite guidée de l’exposition Jardins, tous les jours à 14 h 30, et 16 h le week-end et les jours feriés, à 11 h 30, 14 h 30 et 16 h Supplément 4 € sur le billet
Spectacle-découverte
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La danse orientale avec Assia Guemra Samedi 2 avril 2016, Salle du Haut Conseil de 15 h à 16 h Public familial Les danseuses d’aujourd’hui, héritières des Awâlim du début du xxe siècle, s’inscrivent dans une tradition savante qui incluait la danse, le chant, la poésie et le jeu musical. La danseuse Assia Guemra est chorégraphe et assure la direction chorégraphique du spectacle Cabaret Tam Tam. Elle fera découvrir aux familles, de manière vivante et ludique, cette danse très ancienne présente, sous diverses formes, au MoyenOrient et au Maghreb.
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Concert de l’Atelier « musiques arabes actuelles » de l’IMA 7 mai 2016 à 15 h. Salle du haut conseil. Entrée libre et gratuite. La seconde session de l’atelier « musiques actuelles », a permis au nouveau groupe de musiciens de découvrir les principes de la musique arabe et d’analyser les musiques patrimoniales sous la conduite du musicien Qaïs Saadi. Les musiciens ont particulièrement travaillé le chant tout au long des vingt ateliers. Ils le réinterprètent en s’inspirant de leurs 27
pratiques habituelles (musique classique, jazz, rock, musiques africaines, sud-américaines ou balkaniques…). Avec le soutien de la Caisse des dépôts.
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Heure du conte Les mercredis et les samedis du 2 avril au 16 juillet et du 12 au 28 septembre Et pendant les vacances scolaires de la zone C du mardi 19 avril au samedi 30 avril et du mercredi 6 juillet au samedi 16 juillet 2016
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Un fabuleux voyage pour les petits et les grands, à la découverte des créatures fantastiques des contes et des fables de la littérature jeunesse du monde arabe. A partir de 4 ans Gratuit réservation obligatoire
VISITES
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Le Temps disparu Paris, 1582, il faut aider le roi de France à déterminer quels sont les dix jours de l’année à supprimer pour passer du calendrier julien au calendrier grégorien. Devenez le conseiller du roi et découvrez les subtilités de la mesure du temps à travers les collections du MAHJ, de l’IMA et au Collège des Bernardins. 11 h-12 h : Musée d’art et d’histoire du judaïsme 14 h-15 h : Institut du monde arabe 15 h 30 : Collège des Bernardins. Tarif 9 € et 14 € Dimanche 10 avril 2016 Réservations Collègedesbernardins.fr
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La caravane des nez Le 19 juin 2016 à 11 h, 14 h et 16 h Ce parcours original, pour les petits et les grands, permet de découvrir ou de redécouvrir le musée de l’IMA par une approche olfactive. Respirez et... suivez le guide ! Public familial à partir de 7 ans (accompagnés d’un adulte). Supplément de 4 € sur le prix du billet d’entrée
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Visites musée Week-end et jours fériés Du 2 avril au 22 mai Le parcours du musée intègre passé et présent, il englobe le monde arabe dans ses dimensions culturelle, religieuse, sociale, anthropologique. Il suit le fil d’une histoire en abordant successivement cinq thèmes : Les Arabies, Sacré et figures du divin, Les villes arabes, La beauté et Un temps pour vivre, que l’on tisse patiemment en y ajustant les couleurs, les matières, les motifs, à la manière des conteurs, des historiens et des poètes du monde arabe. Supplément de 4 € sur le prix du billet d’entrée du Musée
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Paris arabe historique Les samedis du 28 mai au 24 septembre 2016 de 15 h à 17 h 30 Tarif : 15 € tarif plein / 13 € tarif réduit* Jeunes de 26 ans/ 7 € enfant de moins de 12 ans / 20 € 1 Parent +1 Enfant réservation 01 40 51 38 14 Cette visite conférence dans le Ve arrondissement permet de prendre la mesure des liens privilégiés entre le monde arabe et la France. L’IMA est le point de départ de la promenade qui s’achève à la mosquée de Paris.
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L’IMA en scène L’Institut du monde arabe met à l’honneur, à travers sa saison musique et danse 2015-2016, la diversité des spectacles vivants du monde arabe qui se distingue par sa musique plurielle, ses traditions millénaires et son dynamisme.
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Nous avons fait depuis longtemps le choix du dialogue entre patrimoine et modernité, mais aussi et surtout entre les cultures et les genres musicaux. C’est ce que traduisent les riches créations et les divers ensembles qu’offre cette saison. La musique et la danse, ces langages universels, incarnent ainsi la joyeuse et solide résistance à tout ce qui pourrait nous éloigner. Parce que l’accès de nouveaux publics à nos spectacles est essentiel, je souhaite réserver à la jeunesse un bel accueil dans notre salle. Les Tarifs à l’unité sur place Tarif A hors frais de location Tarif plein 26 €
nouvelles scènes du Maghreb et du Proche-Orient seront à l’honneur cette année, accentuant ainsi l’ouverture de l’IMA aux musiques dites « actuelles ». Celles-ci disent et traduisent ce qui traverse culturellement, socialement et politiquement le monde arabe. Elles sont en cela porteuses de sens, et méritent largement l’attention des mélomanes. Je souhaite à toutes et tous une très belle saison « Musique & Danse 2015-2016 » à l’IMA ! Jack Lang
Tarif B
Tarif C
22 €
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Tarif réduit 22 €
18 €
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jeunes 12-25 ans 12 €
12 €
12 €
Abonnements Tarif A 3 à 5 spectacles 18 € 6 à 9 spectacles 14 € 10 spectacles* 10 €
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Réservation sur place ou par téléphone (01 40 51 38 14 du mardi au dimanche de 10 h à 17 h) Offre abonnement valable sur l’ensemble de la saison musique et danse Du 16 octobre 2015 au 2 juillet 2016, sauf Arabic SoudSystem et spectacles-découverte (dans la limite des places disponibles)
10 € *un CD offert
El Dey,D.R.
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Cabaret Tam Tam Vendredi 1 et samedi 2 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif B sur une idée de Méziane Azaïche
Haut lieu de mémoire des cabarets orientaux qui enchantèrent les nuits parisiennes des années 1940 jusqu’au tournant des années 1980, le Tam Tam, acronyme des trois pays du Maghreb, « Tunisie, Algérie, Maroc », offrait une scène de prestige aux grands artistes de la diaspora musicale maghrébine et aussi du monde arabe. Mêlant dîner, spectacle et nuits blanches rythmées par les numéros de danseuses orientales, le Tam Tam rouvre ses portes le temps de ce spectacle musical auquel il offre son nom. À travers les souvenirs du photographe du Cabaret Tam Tam, laissez-vous transporter au cœur des nuits orientales : personnage truculent s’il en est, le surnommé Clik Clak Kodak nous évoque une ribambelle de souvenirs où se dresse une galerie de portraits de danseuses et d’artistes, accompagnée d’anecdotes les plus folles sur le Tout-Paris qui se précipite pour goûter au « rêve d’Orient ». Confronté aux doutes d’une jeune serveuse qu’il essaie de convaincre de monter sur la scène du
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Cabaret Tam Tam, le photographe développe des trésors de persuasion pour lui dépeindre les grandes heures des cabarets en s’appuyant sur des archives et des photographies souvenirs. Il lui permet, ainsi qu’au public, de découvrir l’ambiance et la richesse de l’aventure des cabarets du Quartier Latin. Le spectacle fait également la part belle à la chanson puisque, riche du répertoire joué dans les cabarets, la troupe du Barbès Café propose de ponctuer le spectacle de chansons qui sauront tantôt émouvoir, tantôt enthousiasmer le public ! Enveloppé par la féerie de performances circassiennes ou dansées, le spectacle fera revivre, d’un ton enlevé et réjouissant, l’univers onirique de ces cabarets aujourd’hui disparus. On y entendra des chansons de Warda, Cheikh El Hasnaoui, Salim Halali ou Cheikha Rimitti, finement interprétées par Samira Brahmia et Hafid Djemai, comme on pourra s’extasier de la gestuelle des danseuses Dehya ou Lina, sur fond d’orchestration dirigée par Nasredine Dalil.
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Cabaret TAM TAM © Phot’Hocine
Chaâbi – Voix de velours et violon dingue Vendredi 8 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif A avec Robert Castel (El Gusto)
Robert Castel est né à Alger. C’est un enfant de Bab-El-Oued. Il est le fils de Lili Labassi, l’un des plus grands maîtres du chaâbi. Dans le ventre de sa mère, il a dû entendre son père jouer du violon et chanter. Dès lors, la drogue bienfaisante de la musique était inoculée dans son ADN. Il commence à jouer du târ (tambourin) à l’âge de cinq ans. Il monte sur scène dès ses 11 ans. Il faisait alors partie de l’orchestre de Radio-Alger où les musiciens accompagnateurs de Lili Labassi s’appelaient Mustapha Scandrani, Ali Debbah dit Aalilou, Mohamed El Anka, Abedelghani Belkaïd ou Kadour Cherchali. Robert Castel enregistra avec son père de nombreux disques. Pour faire vite, disons que la Providence, imprévisible, lui dressa un pont pour faire du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la radio et du musichall. Il joua avec les plus grands : Alain Delon, Jean Gabin, Michel Bouquet, Micheline Presle, Jean Poiret, Charles Vanel, Michel Galabru ou encore Annie Girardot. Il eut la douleur de perdre son père en 1969. Par un mouvement irrésistible, il revint alors à son premier amour : la musique, dont il affirme qu’elle est sa deuxième religion, et plus particulièrement la musique chaâbi. Avec l’orchestre El Gusto, il donna des concerts en France, à Bruxelles, à Amsterdam, Fès, Mawazine, puis aux États-Unis à New York, Washington et Los Angeles, et enfin à Alger pour deux dates en avril 2015. Le 8 avril à l’IMA, accompagné de quatre talentueux musiciens : Mohamed Abdenour dit P’tit Moh (mandole, guitare, banjo), Smaïn (piano), Ali Bensadoun (nay) et Nacer (percussions).
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Robert Castel, D.R.
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Au croisement de l’andalou et du chaâbi Samedi 9 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif B avec Meriem Beldi
Issue d’une famille mélomane, fraîche quadragénaire, Meriem Beldi voue sa vie à la musique emblématique de sa ville natale, Alger. Dès ses six ans, elle est élève au sein de la prestigieuse école algéroise de musique arabo-andalouse El Mawsilia, du nom d’une lignée de musiciens kurdes à la cour abbasside. Chanteuse inspirée et joueuse de oud émérite, magistralement formée par des maîtres algérois renommés, Meriem Beldi se distingue par la beauté de sa voix veloutée, consacrée aujourd’hui par trois albums, et chaleureusement accueillie sur plusieurs scènes internationales. Elle interprète non seulement la variante algéroise du raffinement classique des noubas arabo-
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Meriem Beldi_©RB Pictures
andalouses, mais aussi ses tempéraments constantinois, tunisien et libyen. L’autre passion de Meriem Beldi est le chaâbi, cette musique populaire d’Alger inspirée de la composition arabo-andalouse. Elle est l’une des rares artistes féminines à oser chanter ce répertoire, interprété exclusivement par des hommes depuis son avènement dans les années 1930-40. Initialement musique du petit peuple de la casbah, le chaâbi s’est largement nourri de la poésie marocaine melhoun et du lyrisme des artisans arabo-berbères de la médina, et a prospéré avec les maîtres du genre Mohamed El Anka, Hachemi Guerouabi, ou encore Boudjemaâ el Ankis. Meriem Beldi est accompagnée par un orchestre virtuose de musique arabo-andalouse et de chaâbi, où brillent Nasreddine Benmerabet, son ancien maître, Noureddine Alane au oud et au mandole, Amine Khettat au violon, remarqué en Europe avec l’orchestre El Gusto, Khaled Bensaîd à la mandoline, Youcef Allali et Rafik Mechri aux percussions, et Younes Atbi au piano.
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Danse L’amour à toutes les saisons Vendredi 15 et samedi 16 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif B avec la Compagnie Djamila Henni-Chebra
Cette nouvelle création de Djamila Henni-Chebra a pour ambition d’offrir au public une lecture originale de la danse orientale et de sa thématique essentielle : l’amour. La chorégraphe tentera de créer une nouvelle danse orientale, inventive et actualisée, s’exprimant à Paris, aujourd’hui, mais sans rien oublier de là où elle vient... du Caire et de ses cabarets.... ou d’une époque plus lointaine. À la croisée des chemins entre l’Orient et l’Occident, à travers des corps de danseuses jeunes et mûres, au Caire ou à Paris... danser l’amour a toujours le même parfum… celui de la vie. C’est ce message fort que porte la danse orientale aujourd’hui encore, et qui s’offrira au public à travers ce nouveau spectacle, où une partie du répertoire de la danse égyptienne « classique » badinera avec une nouvelle écriture de la danse orientale. La danse orientale traditionnelle insiste essentiellement sur le bassin et les hanches. Cette représentation s’essaiera à quelques originalités en valorisant des éléments jusque-là négligés : le pied, la cheville, la jambe. Comme le précise Djamila : « En tant que danseuse et chorégraphe, je suis consciente de la sensualité, de la puissance, de la beauté du pied, de la cheville, de la jambe, autant que le sont les hanches ou le bassin ». Le travail du dos, souvent mis de côté dans les répertoires
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« classiques », sera d’un apport considérable dans cette nouvelle écriture de la danse orientale, plus complète, plus forte. « Nous pourrons alors aborder des thèmes nouveaux, comme celui de la solitude, ou encore la sensualité et la féminité à un âge mûr ». Le thème du temps qui passe au cours d’une vie de danseuse orientale permet à la créatrice de revisiter un répertoire qui lui est cher : celui des danseuses égyptiennes des années 1950 à nos jours. À travers son langage chorégraphique, Henni-Chebra nous livre avant tout une histoire, celle d’une femme, ancienne danseuse orientale, à l’aube de la cinquantaine... sa vie, ses souvenirs, sa nostalgie, sa solitude et ses espoirs.
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D.R.
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Kabylie sur Casbah Samedi 23 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif C avec Tarba3t
Tarba3t a été fondé en 2010 par des musiciens, réunis par la passion et l’amour de la bonne musique, qui jouent ensemble depuis 2004. Ils sont sept : Merouane Bensghir au chant et à la mandole, Mahdi Salhi à la guitare, Fayçal Fellou à la basse, Alouach Sid-Ali au piano et au clavier, Sofiane Benkacimi à la batterie et Yacine Meknia et Khaled Amora aux percussions. Le groupe a été révélé, l’année de son lancement officiel, par le Festival régional de la musique kabyle à Béjaia, où il décroche un prix qui lui a permis de se qualifier au Festival national de musique amazigh de Tamanrasset. Il y obtient deux prix, l’un pour la musique et le second pour l’interprétation. Le projet Tarba3t prend nettement forme et les compositions du groupe s’enchaînent dans un style purement algérien, « cuisiné » à la sauce world music, où saxophone, mandole et bendir se côtoient naturellement et offrent un beau florilège de sonorités. Le premier opus de tarba3t, Mina
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el chaâb wa ila el chaâb (par le peuple et pour le peuple), arrive dans les bacs le 10 juin 2013. Il est né après une année et demie de travail en studio et en auto production et comporte sept compositions originales, plus une reprise du patrimoine algérien (Aheddad n At Yani). Comme le nom de l’album l’indique, les textes de Tarba3t traitent principalement de sujets sociaux et trouvent leurs sources dans la vie, les traditions, le combat quotidien pour le développement de l’Algérie. La formation a foulé les planches de diverses scènes nationales et internationales, dont le Festival Orientalys de Montréal. À la vie comme à la scène, Tarba3t s’entend et se voit comme un groupe qui dégage une énorme énergie. Ses mélodies enivrantes, inspirées de rythmes et modes musicaux algériens, séduisent un large public.
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Tarba3t, D.R.
Hommage à Mounir Bashir Vendredi 29 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif C avec la Troupe de Bagdad
Le groupe, fondé en 2001 par Sami Nasseem, s’inscrit dans la lignée du maître Mounir Bachir (1930-1997), l’émir du oud, ce sultan des instruments de musique arabe cantonné traditionnellement dans un rôle d’accompagnement. L’illustre musicien irakien est le premier à avoir fait du luth oriental un instrument de récital, soliste à part entière, prenant exemple sur la musique classique européenne qu’il a étudiée à Budapest auprès de Zoltán Kodály (1882-1967). Ce compositeur et ethnomusicologue s’intéressait grandement aux traditions musicales de son pays et était préoccupé par l’élaboration d’un « style national » de musique hongroise. Préoccupation qui ne sera pas sans influence sur Mounir Bachir, qui lui aussi a travaillé à la construction d’une « culture nationale » irakienne, notamment face à l’hégémonie de la chanson égyptienne. Nombre de jeunes joueurs de luth du monde arabe suivront son exemple d’oudiste soliste. Son compatriote Sami Nasseem, né en 1966 dans le sud de l’Irak et auteur d’ouvrages sur l’apprentissage du oud, a fondé sa troupe non seulement pour perpétuer l’héritage du maître mais aussi pour en pousser les limites en innovant encore. Quel meilleur
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hommage rendu au prestigieux compositeur et improvisateur que de poursuivre l’œuvre de rénovation ? La Troupe de Bagdad rassemble ainsi, autour de Sami Nassem, six oudistes qui se lancent ensemble dans des chorus intenses. Leur jeu se développe autour d’une série méditative ou tumultueuse de taqsîms, des solos instrumentaux improvisés tout au long d’un maqâm, mode musical arabe. Récompensé par plusieurs institutions musicales arabes, Sami Nasseem est considéré comme le premier musicien du monde arabe à avoir instauré un jeu collectif du luth. Une percussion soutient parfois les ouds enflammés de la Troupe de Bagdad, pour qui la maîtrise technique n’est rien sans une grande érudition du luth, un sens aigu de l’improvisation, un art de l’accord parfait qui maintient l’auditeur sous tension avant de le libérer dans une satisfaction sereine.
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La troupe de Bagdad, D.R.
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Le luth des virtuoses Samedi 30 avril 2016, auditorium, 20 h, tarif B avec Naseer Shamma & guests
Doté d’une exceptionnelle technique dans la précision de son jeu, Naseer Shamma a introduit sa touche personnelle dans le jeu traditionnel du maqâm. Ce formidable luthiste, qui fait autorité au-delà du monde arabe, ne se contente pas de reproduire les grands morceaux du répertoire classique arabe, il sait également innover. Ses recherches et sa curiosité ont ainsi abouti à des découvertes dans le domaine musical, notamment en développant une technique de jeu du luth à une main (pour les personnes handicapées), mais aussi en concevant un luth à huit cordes. C’est en Irak qu’a débuté sa carrière, lorsqu’à l’âge de 23 ans, en 1986, le jeune virtuose décroche
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le diplôme de l’Institut d’études musicales de Bagdad. Comme le souligne le musicologue et musicien Habib Yammine : « Le rêve d’enfant de Naseer Shamma était d’être un grand musicien, à l’égal de ceux de la cour des rois babyloniens ou des califes abbassides. Selon lui, le oud ne doit pas être limité par une technique, un style ou une tradition ; la tradition musicale ne saurait être figée dans des stéréotypes, qui aboutissent inéluctablement à la mise à mort de l’art. Son propos est de casser ces stéréotypes, formes sèches et sans âme, et de faire sortir le jeu du oud de son cadre traditionnel pour atteindre de nouveaux domaines, jusqu’alors inconnus de la musique arabe… Sa démarche rappelle celle du peintre, du romancier ou du cinéaste, avec son jeu tantôt expressif, tantôt figuratif, nostalgique, dansant, méditatif ou révolté. Il réunit la passion et l’imagination à la virtuosité, la poésie et la surprise à la précision et à la clarté du discours ».
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Naseer Shamma © Samer Abbas
Le groove de la banlieue d’Alger Samedi 14 mai 2016, auditorium, 20 h, tarif C avec El Dey
Avis aux mélomanes, musiciens en herbe, amateurs de musiques du monde et autres amoureux devant l’éternel : El Dey, en référence à Hussein Dey, dans la banlieue algéroise, débarque sur le devant de la scène de l’IMA ! Créé en 2009, El Dey distille mélodies envoûtantes, créations originales et sonorités entêtantes au gré des salles qu’il hante de son groove. De rythmes séduisants en cadences infernales, la joyeuse troupe s’acharne à véhiculer à travers ses textes et ses compositions une certaine idée du partage, de l’évasion et de la fraternité, au cœur d’un univers qui ne fait pas la place assez belle à une jeunesse en quête d’horizons et de spiritualité. En véritables globe-trotters musicaux, c’est à la lisière de différentes cultures sonores que la magie d’El Dey opère : les sons se jouent des frontières
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El Dey, D.R.
et oscillent, avec aisance, entre sensualité du flamenco, mystère du gnawi et fraîcheur du châabi. Les voix sont harmonieuses, les sourires ensoleillés, les impulsions communicatives. D’ailleurs, la reconnaissance ne s’est pas fait attendre : au fil des scènes, El Dey fait ses preuves et acquiert une notoriété enviée et méritée, dont le tubissime Maria (mais ils en ont d’autres comme Ana Djazaïri ou Babour Ellouh). À travers toute l’Algérie, le groupe est reçu par un public toujours plus nombreux, curieux et chaleureux. Et pour cause : les sons enivrants et l’ambiance festive qui s’en dégagent donnent à la musique des airs d’universalité dans lesquels chacun et chacune se retrouve. Un son à mettre dans toutes les oreilles, dans tous les esprits, dans toutes les contrées. Et de toute urgence !
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Chants sacrés d’Alep
Samedi 25 et dimanche 26 juin 2016, auditorium, 17 h, tarif A avec Abou El Hassan & Takht Attourath
Ville carrefour, habitée depuis plusieurs millénaires, héritière de nombreuses civilisations, la cité syrienne d’Alep est réputée être l’oreille du monde arabe. C’est de là que vient Abou El Hassan, qui a d’abord perfectionné la souplesse de sa voix par la cantillation coranique dans sa ville natale, où la mystique soufie y est une des plus importantes du monde musulman. Abou El Hassan est aujourd’hui l’un des meilleurs maîtres du chant sacré, qu’il présente depuis des années sur les scènes internationales. Une voix qui excelle dans le samaâ (l’écoute en arabe), soutenue essentiellement par des percussions. Un style soufi qui implique aussi bien l’interprète que le public dans une même communion, élevant l’âme et transmettant
un sentiment de bien-être et d’apaisement. Il s’agit de chants, de vers, de mélodies qui disent un art, une beauté, invoquant la nostalgie et l’amour. Fort de son apprentissage auprès d’illustres interprètes du chant spirituel d’Alep, en particulier l’hymnode Sabri Moudallal, Abou El Hassan sait aussi transporter son public dans une complicité jubilatoire en se lançant dans les qudûd halabiya, les chants aleppins et les ibtihalate, des improvisations nourries par l’ambiance de l’instant. Quittant sa ville aujourd’hui ravagée par les bombes, Abou El Hassan s’est installé en France où il a fondé Soubol Assalam, un groupe de chants sacrés. Sur la scène de l’IMA, il est accompagné par Takht Attourath, un orchestre traditionnel aux dimensions symphoniques créé en 1995 à Paris. Son fondateur, Abderrahman Kazzoul, nous interprétera quelques pièces du répertoire de la Nahda, cette formidable renaissance culturelle qui a vu le jour au Caire au XIXe siècle.
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Abou El Hassan © Jean Luc Commun
Au chœur du soufisme Vendredi 27 mai 2016, auditorium, 20 h, tarif B avec Abir Nasraoui, Agathe Bioulès et Moufadhal Adhoum
Orient et Occident, tradition et création, Au chœur du soufisme se veut une rencontre de trois artistes qui proposent, à travers leurs divers horizons musicaux, un voyage musical et spirituel. Abir Nasraoui, chanteuse franco-tunisienne, figure emblématique de la scène musicale tunisienne contemporaine et issue de l’école du tarab oriental, bénéficie de la complicité d’Agathe Bioulès, chef de chœur et fondatrice de l’ensemble vocal Varia Voce, issue d’une tradition musicale classique occidentale qu’elle enrichit par des rencontres musicales multiples et variées, et de Moufadhal Adhoum, joueur de oud et fondateur du groupe belge Hijaz, où les maqâm arabes se mêlent aux notes de jazz. Ce spectacle propose un répertoire spirituel ancien du patrimoine arabe et occidental, revisité par des compositions originales et des procédés d’inspiration contemporaine, utilisant la psalmodie, l’improvisation, les développements rythmiques et l’interpénétration des différents éléments sonores, proches du chant arabo-andalou. Les arrangements vont dans le sens du dépouillement, évitant tout cliché, et sont basés sur la mise en valeur de la voix soliste ou de celle du chœur. La rencontre des deux univers musicaux, araboandalou et occidental, sera incarnée par le oud et le piano, accompagnés par des percussions.
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Abir Nasraoui_©H. de Maulmin & Ch. Wanduragala.
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Bienvenue dans la transe Samedi 28 mai 2016, auditorium, 20 h, tarif B avec Mellouka et les fkiret et les benoutet de Constantine
Le nawb désigne la « liturgie musicale » des ensembles féminins de Constantine, les fkiret et benoutet. Ces ensembles de musique sacrée jouent uniquement pour des femmes lors de fêtes de mariages, circoncisions, offrandes pour un saint (wa’da) ou séances de désenvoutement (nechra). Il existait autrefois plusieurs groupes de fkiret et de benoutet à Constantine. Ils ont aujourd’hui quasiment tous disparu. Le répertoire des fkiret est majoritairement constitué de chants de louanges (les madh), dont le prophète Mohamed et les marabouts sont les sujets dominants. Les benoutet, elles, abordent aussi bien des répertoires sacrés que profanes. Le seul instrument mélodique utilisé est le violon. La chef d’orchestre (eraïssa), personnage clef du nawb, chante le texte principal. Les accompagnatrices lui répondent en chantant les refrains et les parties complémentaires du texte. Le rôle de la raïssa ne s’arrête pas là : elle doit ordonnancer les pièces du nawb de manière à amener progressivement les danseuses à atteindre l’extase, soit la transe, but ultime du nawb.
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Le hasard de l’histoire a fait qu’aujourd’hui, l’héritier le plus averti de cette grande tradition musicale soit un homme. Enfin presque. Personnage androgyne, Mellouka Rjem se définit lui-même comme un être asexué : « Je ne suis ni homme, ni femme, ou bien peut-être les deux à la fois ». Dès l’âge de neuf ans, il est adopté par la grande raïssa La Fatma bent Kara Baghli du groupe el Kahla, issue d’une famille de musiciens depuis des générations. Mellouka s’est formé en son sein. Il a également fréquenté les benoutet de Zhor El Fergani, la dernière grande cantatrice du style, et maîtrise donc les deux grands axes de cette fabuleuse musique. Mellouka nous propose à l’IMA un spectacle sous forme de nawb dans les deux aspects du chant féminin constantinois, fkiret et benoutet. L’occasion de découvrir la puissance du verbe et de la poésie du Medih, ainsi que la magie des rythmes et des mélodies qui transcende le réel et met les danseuses dans un état d’hypnose totale. Taoufik Bestandji
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Les Fkirets de Constantine, D.R.
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Voix soufies d’Alep Samedi 4 juin 2016, auditorium, 20 h, tarif C avec Wajd
Dans le quartier populaire de Jalloum, derrière les remparts de la cité historique d’Alep, se dresse la Zâwiya Hilaliya, un sanctuaire rattaché à l’une des confréries soufies les plus réputées de Syrie. Fondée en 1680 par Hilal Rami Hamdani, la Hilaliya appartient à la branche Khâlwatî de la confrérie mystique Qâdiriyya. Cette dernière, née au XIe siècle, constitue aujourd’hui le plus grand ordre soufi du monde. Voici pour la généalogie. Chaque vendredi après-midi, depuis plus de trois siècles, les adeptes – marchands, artisans, ouvriers, propriétaires ou fonctionnaires – souvent accompagnés de leurs jeunes garçons, se pressent dans la Zawiya Hilaliya pour le dhikr, littéralement mémoire et parole, une cérémonie au cœur de la pratique soufie. Mains croisées sur le ventre, paumes ouvertes vers le ciel ou buste en scansion, ils invoquent le nom d’Allah, le répètent à l’envi, jusqu’à atteindre l’extase, cet état où s’efface leur personne terrestre et s’élève leur esprit vers le
L’Ensemble Wajd, DR.
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divin, en un chant nu, archaïque et sophistiqué à la fois. Voici pour le rituel. Depuis sa fondation en 2010 à Alep, capitale spirituelle de la Syrie aujourd’hui à moitié en ruines, le groupe Wajd, en « exil culturel » en Europe, propose une musique soufie plus contemporaine, mais charnellement liée à la tradition de la Hilaliya. Légèrement modernisés, le chant et la musique de Wajd revivifient la tarîqa hilaliya, la voie mystique de cette confrérie, y intégrant d’autres héritages culturels issus des imaginaires syriaque, byzantin et ottoman, et multipliant les rencontres transculturelles dans un esprit d’ouverture sur le monde et d’enrichissement musical. Ainsi, Fawaz Baker (chant, contrebasse), Khaled al Hafez (chant, percussions), Tarek al Sayed (chant, oud) et Tama Ramadan (nay), de par leur formation et leur parcours musical, sont rompus dans l’exercice de plusieurs styles profanes, qu’ils soient arabes ou occidentaux, comme le jazz.
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Voyage Musical en Méditerranée Dimanche 12 juin 2016, auditorium, 17 h, tarif B avec l’Orchestre Symphonique Divertimento
Voyage musical en Méditerranée est l’occasion, pour l’Orchestre Symphonique Divertimento et l’Ensemble Amedyez, d’explorer les riches répertoires de cette partie du monde. Les musiques de la Méditerranée seront donc à l’honneur pour dépeindre cette mer, berceau des civilisations et naturelle invitation aux rencontres des cultures. Des musiques traditionnelles turques et libanaises aux chants kabyles en passant par le rébètiko grec, la chanson mauresque de Tunis ou la musique arabo-andalouse, ce voyage nous permettra de revisiter ces multiples héritages. Solidement implanté en Île-de-France, l’Orchestre Symphonique Divertimento rassemble 70 musiciens professionnels. Depuis 1998, Zahia Ziouani y assure les fonctions de chef d’orchestre et de directrice musicale. Formée auprès du célèbre Maestro Sirgiù Celibidache, elle poursuit un brillant parcours au service de la musique classique
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et de sa promotion auprès de nouveaux publics. Sous son impulsion, l’Orchestre Symphonique Divertimento développe, depuis quelques années, une programmation innovante et originale, qui s’inscrit dans une démarche engagée d’ouverture à diverses esthétiques musicales. L’orchestre propose ainsi des répertoires où plusieurs courants musicaux se mêlent et se rencontrent. C’est dans ce cadre que sa collaboration avec l’ensemble Amedyez a vu le jour. Cet ensemble de musique traditionnelle, réuni autour du violoniste et directeur artistique Rachid Brahim-Djelloul, s’est donné pour objectif de faire fleurir toute la diversité et la richesse des patrimoines musicaux méditerranéens, ainsi que leur résonnance commune.
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Avec la participation de la Société des Amis de l’IMA (SAIMA).
Zahia Ziouani © Christophe Fillieule.
Chants et danses soufis de Haute-Égypte Samedi 2 juillet 2016, auditorium, 17 h, tarif B avec Cheikh Zein et Virginie Recolin-Ghanem
L’Océan de mon Bien-Aimé, le Nil pleure est un spectacle total, visuel et sonore. Un voyage complet à travers le soufisme chanté et dansé, explorant les différents styles de ce mysticisme. À l’IMA, c’est un descendant d’une famille égyptienne, soufie de père en fils, Cheikh Zein Mahmoud, qui en interprétera quelques facettes par son chant puissant aux célestes volutes. Formé dès l’enfance à la cantillation coranique, Cheikh Zein est, jusqu’à ses 24 ans, un meddah, chantre de louanges sacrées savantes et populaires. Des odes dont il tire une mélopée envoûtante, y compris dans ses dhikr, ces invocations soufies répétant le nom d’Allah jusqu’au renoncement de soi. Au Caire, Cheikh Zein a également chanté pour le cinéma et pour le théâtre. Vivant actuellement entre la capitale égyptienne et Marseille, le chanteur accompagne son épouse rencontrée en Égypte, la danseuse française Virginie RecolinGhanem, pour une création chorégraphique
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dédiée à Umar ibn al-Fārid (1181-1235), ce poète soufi cairote admiré aujourd’hui encore pour ses vers bachiques : « Nous avons bu à la mémoire de l’Aimé un vin/Dont nous nous sommes enivrés avant que la vigne fût créée/La lune en son disque est sa coupe, il est un soleil que fait passer à la ronde/ Un croissant ; mille étoiles scintillent quand on le mélange ». Virginie, formée aux danses classique, contemporaine et flamenco, créatrice d’une dizaine de spectacles, incarne depuis plusieurs années une danse de tradition orientale aux allures modernistes, y initiant une nouvelle approche du corps. Épaulé au oud par Mohamed Kably, le couple met son art au service d’un héritage sacré, dont la vive sensualité se confond le plus souvent avec celle du profane, brouillant ainsi les frontières entre le monde d’ici-bas et celui du ciel, pour le bonheur ivre du spectateur.
heikh Zein_©Almassira Production.JPG
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21 juin 2016
ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ
Fête de la musique
Tradition bien établie, la fête de la musique, en version IMA, attire de manière récurrente près de 6 000 spectateurs enthousiasmés par une programmation festive et de qualité. Cette année, exceptionnellement, en raison de l’exposition « Jardins d’Orient, de l’Alhambra à Taj Mahal », qui occupera le parvis, la fête de la musique sera conçue autrement. Plus d’informations sur le contenu vous seront données sur notre site www.imarabe.org
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IMA/Thierry Rambaud
Collection CD
ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Témoigner de la richesse et de la diversité d’un univers musical, partager le plaisir d’un concert avec le plus grand nombre d’auditeurs, sauvegarder un patrimoine en péril et découvrir de nouveaux talents sont les piliers de la collection de disques de l’IMA. Le catalogue compte à ce jour plus de soixante albums. Sont proposés à l’écoute des musiques traditionnelles, savantes, populaires, sacrées, profanes, du chant soufi, berbère ou encore andalou, du malhûn... La liste n’est pas exhaustive. En complément de la programmation musicale 20152016, nous vous proposons cette sélection de disques qui se veut le reflet des thématiques abordées tout au long de cette saison, et de la diversité des genres présentés.
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Pour tout abonnement comprenant 10 spectacles ou plus, un CD vous est offert.w
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Il y a quarante ans, Oum Kalsoum disparaissait. Ce disque rend un bel hommage à l’« Astre d’Orient ».
En vente à la librairie de l’Institut du monde arabe (tél. 01 40 51 39 30) Le projet de dématérialisation de la collection de disques de l’IMA est en route ! Surveillez l’actualité sur www.imarabe.org
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Cinéma ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Ce dernier trimestre de la saison fera la part belle aux autres Festivals de cinéma arabe de Paris/région parisienne. L’IMA recevra ainsi le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) en avril le Festival Ciné-Palestine en mai 2016, et présentera plusieurs films inédits. Les avant-premières, devenues un rendez-vous attendu par le public de l’IMA, se poursuivront avec un seul objectif : montrer le meilleur de la production cinématographique arabe et autour du monde arabe. Et pour terminer cette riche programmation, une sélection de films accompagnera l’exposition Jardins d’Orient, de l’Alhambra au Taj Mahal d’avril à septembre 2016.
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Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) Créé en 2006, le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient a pour vocation de faire connaître et de diffuser des films d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, de cinéastes originaires de ces pays et de leurs diasporas. La sélection de courts et longs métrages, documentaires et fictions, inédits et films de patrimoine, rend compte et veut contribuer à faire connaître la richesse et la variété de ces cinématographies. L’Institut du monde arabe et le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient présenteront dans le cadre de cette 11e édition trois avant-premières.
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Mardi 5 avril à 20 h Décor de Ahmad Abdalla, Égypte, 2014, 109’ Avec Khaled Abol Naga, Horeya Farghaly, Maged El Kedwany Maha, scénographe pour le cinéma est passionnée par les films anciens. Alors qu’elle subit une grande pression au travail, elle s’imagine une autre vie et divague entre deux réalités : l’une dans le décor du film qu’elle a conçu, l’autre dans sa vraie vie supposée. La frontière entre réel et imaginaire devient floue et Maha doit décider pour la première fois ce qu’elle désire vraiment…
iMardi 12 avril à 20 h
Halal Love de Assad Fouladkar, Liban/Allemagne, 2015, 95’ Avec Darine Hamze, Rodrigue Sleiman, Mirna Moukarzel À Beyrouth, les destins croisés d’hommes et de femmes qui tentent de vivre leur amour et leur désir selon les règles de l’Islam. Awatef recrute une deuxième femme pour l’aider à satisfaire son mari trop aimant. Mokhtar a besoin de marier son ex-femme avec un autre homme pour pouvoir l’épouser à nouveau. Loubna, fraîchement divorcée, peut enfin se marier avec son amour, mais seulement à court terme…
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Festival Ciné-Palestine (FCP)
Halal Love de Assad Fouladkar
Dimanche 17 avril à 17 h Soirée de clôture de la 11e édition du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient En partenariat avec TV5 Monde Maintenant ils peuvent venir de Salem Brahimi, Algérie/France, 2015, 95’ Avec Amazigh Kateb, Rachida Brakni Fin des années 80 en Algérie : le socialisme se meurt et l’islamisme s’installe. Sur injonction de sa mère, Nouredine épouse la belle Yasmina. Avec elle, il apprendra l’amour, la famille, la résistance malgré l’escalade de la violence et de l’horreur de la décennie noire.
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Événement culturel et artistique, le Festival Ciné-Palestine vise à faire découvrir le cinéma palestinien en tant qu’expression singulière au sein du monde arabe. Il s’agit en outre d’offrir aux spectateurs un autre regard, artistique, pour dépasser préjugés et stéréotypes. La 2e édition du FCP, qui se tiendra du 23 mai au 5 juin 2016, à Paris et dans plusieurs départements de la Région Île-de-France, souhaite étendre son rayonnement tout en continuant à promouvoir la richesse de l’œuvre cinématographique palestinienne auprès d’un large public et à soutenir une nouvelle génération d’artistes qui fait preuve d’une créativité foisonnante. L’Institut du monde arabe recevra la soirée d’ouverture de la 2e édition, le 23 mai 2016, et la clôture parisienne le 30 mai 2016.
iLundi 23 mai 2016 à 20 h
3000 Nuits de Maï Masri, Palestine/France, 2015, 103’ Avec Maisa Abd Elhadi, Nadera Omran, Abeer Haddad, Zais Qoda Une jeune institutrice palestinienne donne naissance à un garçon dans une prison israélienne. À travers sa lutte pour protéger son enfant, elle trouve la force de survivre et de résister…
iLundi 30 mai 2016 à 20 h Film suprise iPour plus d’informations sur les contenus et les dates, http://www.imarabe.org/le-cinema-l-ima
3000 Nuits de Maï Masri
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Les Jeudis de l’IMA i
Extension du domaine du débat Le programme des jeudis d’avril à juin 2016 porte sur des sujets actuels et transversaux. Géopolitique, histoire, société, religion, création artistique… De temps forts animés par d’éminents chercheurs, penseurs et essayistes, tels Bertrand Badie, Bernard Guetta, Jean Daniel, Leïla Chahid ou JeanClaude Guillebaud… Le programme se trouve également rehaussé par la séquence hommage dédiée ce trimestre à trois grandes figures : Yves Lacoste, Edgar Morin et Jean Lacouture
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Un numéro spécial de la revue reviendra sur les champs ouverts et explorés par le travail d’Yves Lacoste. Edgar Morin qui fera l’objet d’un numéro spécial de la prestigieuse revue l’Herne qui réunit autour de son œuvre des amis, penseurs, écrivains et essayistes pour éclairer une pensée complexe et toujours visionnaire. La soirée qui lui est consacrée le vendredi 22 avril prolongera cette réflexion féconde et plurielle. Enfin la soirée dédiée à Jean Lacouture réunira autour de son œuvre des amis et des personnalités fidèles à son souvenir. Le programme rebondira également sur deux expositions organisées à l’IMA : Jardins d’Orient
et les Arabes des Marais. Le cycle proposé et animé par le philosophe Abdennour Bidar se poursuivra avec de nouvelles thématiques et de nouveaux modes d’approches. Nous débordons sur notre agenda habituel en organisant en partenariat avec l’institut culturel franco-palestinien une soirée dédiée à la jeune création palestinienne, Palest’In & Out dont c’est la 2e édition ; Ce seront donc au total une quinzaine de rencontres et plus de 90 intervenants, toutes disciplines confondues. Le champ du débat reste ainsi ouvert et bien consolidé.
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Le Monde arabe, regards géopolitiques Jeudi 7 avril, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
Créé et dirigée par Yves Lacoste depuis 1976, la revue Hérodote (trimestrielle), s’efforce de promouvoir une géographie d’action et une conception nouvelle et globale de la géopolitique. A l’occasion de son 40e anniversaire, Hérodote sort un numéro doublement spécial : c’est à la fois un numéro « double », et un numéro articulé autour de deux axes : l’apport de la géopolitique et de la pensée d’Yves Lacoste à la géographie universitaire et scolaire (et les grandes étapes de l’histoire de la revue) et, géopolitique oblige, le Monde arabe, thème central du numéro.
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HÉRODOTE revue de géographie et de géopolitique 1er-2e trimestre 2016
N° 160-161
24 €
LE MONDE ARABE: REGARDS GÉOPOLITIQUES Numéro spécial 40 ans d’Hérodote
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Avec : Yves Lacoste, géographe, fondateur de la revue Hérodote Leila Chahid, ex ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne Béatrice Giblin, géographe, directrice de la revue Hérodote Erik Orsenna, écrivain et académicien Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense Soirée animée par Bernard Guetta, spécialiste de politique internationale, en charge de la chronique Géopolitique à France Inter
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Dictionnaire amoureux de l’Orient Jeudi 14 avril, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
L’Orient de ce Dictionnaire amoureux parcourt des chemins arabes, juifs, turcs, perses, égyptiens, yazidis, nabatéens, les terres d’Abraham, de Moïse, de Jésus et de Mahomet. Il remonte le temps proche ou lointain, le temps religieux, sociologique et littéraire discerné par l’auteur au cours de ses multiples pérégrinations, recherches et travaux. Source de notre civilisation, cet Orient porte aussi les figures légendaires de Gilgamesh, Alexandre, Cléopâtre, Bonaparte, Lawrence d’Arabie, Agatha Christie, Oum Kalsoum… et de lieux mythiques, Babylone, Byzance, Palmyre, Jérusalem, Ispahan, Louxor, Alexandrie… Un recueil de chair et de sens, de passion aussi, celle de Lamartine, Flaubert, Chateaubriand, Nerval, Loti… l’Orient d’une certaine musique humaine, modeste contribution à une sorte de plaidoyer des Lumières. Pour paraphraser Pierre Loti, « il y a dans ce dictionnaire amoureux, une lente promenade, au pas des chameaux berceurs, à travers l’Histoire, dans l’infini du désert rose… »
L’auteur, René Guitton est un écrivain et essayiste engagé dont certains ouvrages ont été couronnés par des prix prestigieux. Débat animé par Christine Bach, Présidente du Cercle Littéraire « Le Rendez-vous Rive Gauche ».
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Grande figure Bertrand Badié Nous ne sommes plus seuls au monde. Un autre regard sur l’« ordre international » Jeudi 21 avril, 18 h 30, auditorium (niveau -2)
On nous répète à l’envie que le monde serait devenu de plus en plus complexe et indéchiffrable. À l’ordre de la Guerre froide aurait succédé un nouveau désordre géopolitique menaçant de sombrer dans le « chaos ». Affaiblissement des États-Unis, émergence de nouveaux géants économiques, irruption des prétendus « États voyous » et d’organisations terroristes incontrôlables : autant de sujets d’inquiétude nourrissant parfois la nostalgie d’un ordre ancien… qui n’a pourtant jamais eu la stabilité qu’on lui prête. Dans son dernier ouvrage, Nous ne sommes plus seuls au monde (éditions la Découverte),
ouvrage tranchant, Bertrand Badie rompt avec les explications paresseuses ou consensuelles. Il nous rappelle qu’il est temps de se départir des catégories mentales de la Guerre froide et de cesser de traiter tous ceux qui contestent notre vision de l’ordre international comme des « déviants » ou des « barbares ». Il interpelle la diplomatie des États occidentaux, qui veulent continuer à régenter le monde à contresens de l’histoire, et en particulier celle d’une France qui trop souvent oscille entre arrogance, indécision et ambiguïté. Le jeu de la puissance est grippé. L’ordre international ne peut plus être régulé par un petit club d’oligarques qui excluent les plus faibles, méconnaissent les exigences de sociétés et ignorent les demandes de justice qui émergent d’un monde nouveau où les acteurs sont plus nombreux, plus divers et plus rétifs aux disciplines arbitraires. Pour cette raison, cet ouvrage offre aussi des pistes pour penser un ordre international sinon juste, en tout cas moins injuste.
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Débat animé par Gaïdz Minassian, journaliste au journal le Monde
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Bertrand Badié, D.R.
Présences d’Edgar Morin Vendredi 22 avril, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
Avec le temps, avec le recul des années, l’œuvre d’Edgar Morin apparaît dans sa rigoureuse cohérence. On mesure combien sa « méthode », placée sous les auspices de la complexité, était à l’œuvre dès les commencements, dès L’Homme et la mort, publié en 1950. Que ses divers travaux depuis plus de soixante ans forment un ensemble remarquablement construit, avec ses ébauches, ses perspectives, ses détours, ses passerelles et son couronnement, la fameuse Méthode (6 volumes qui s’étaleront sur presque 30 ans). D’où se dégage une vision de l’homme prise dans le tout du vivant et du monde, qui le rapproche des plus grands. Le Cahier de l’Herne qui vient de lui être consacré
Edgar Morin, D.R.
met en évidence, à la fois la diversité et la cohérence de cette œuvre. En même temps que son rayonnement international. Car s’il fut un peu boudé en France, ce qui n’est plus le cas, il fut très tôt considéré à l’étranger, en particulier dans l’Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal), en Afrique du Nord et dans toute l’Amérique latine, comme l’un des représentants les plus éminents de la pensée française contemporaine. L’occasion ici de revenir sur une œuvre cohérente, complexe et ouverte.
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Avec : Alain Touraine, Michel Wieviorka, Alain Borer, Edwy Plenel, François l’Yvonnet
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Pénurie d’eau et disparition des Marais mésopotamiens : un enjeu au-delà des frontières irakiennes 28 avril, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
Zone de confluence des fleuves Tigre et Euphrate, les marais mésopotamiens s’étendaient autrefois sur plus de 20 000 km2, constituant la plus importante zone humide du Moyen-Orient. Eté 2015, les lacs et les roselières sont desséchés, les eaux, saumâtres et polluées provoquent maladies et affectent l’économie irakienne. La sécheresse, l’augmentation de cultures irriguées dans les territoires et pays en amont et le contrôle d’importants barrages par Daesh réduisent les débits des deux fleuves transfrontaliers, dont l’Irak dépend à plus de 90 %. Avec le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources en eaux au Moyen-Orient conduit à la disparition d’un écosystème unique, berceau de l’humanité, qui a vu naître l’écriture et l’agriculture irriguée. Autrefois considéré comme un pays favorisé par ses ressources hydriques, l’Irak fait face à une pénurie d’eau sans précédent qui affecte le climat de toute la région. À l’instar de la Syrie, cette crise environnementale contraint à l’exode des milliers de déplacés. Facteur de déstabilisation et de migration, l’eau est au cœur des conflits. En Irak,
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elle devient une arme autant qu’un objectif militaire avec des conséquences sur la stabilité et la sécurité internationale.
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Introduction par Fareed Yassen, Ambassadeur d’Irak en France depuis 2010 Avec : Larbi Bouguerra, professeur et ancien directeur de recherche au CNRS, il a publié une dizaine d’ouvrages sur les questions de l’eau et de la gouvernance transfrontalière. Azzam Alwash, Ingénieur hydraulicien, il fonde en 2004 l’ONG Nature Iraq et reçoit en 2013 le Goldman Price, prix international pour l’Environnement, en récompense de ses efforts pour la restauration des Marais mésopotamiens. Sarah Hassan, Chargée de “projet coopération transfrontalière pour Nature Iraq », commissaire de l’exposition les Marais mésopotamiens à l’épreuve du changement climatique, qui aura lieu à l’IMA. Le débat sera précédé du film documentaire (33mn) sur la sécheresse dans les marais, Eden au Crépuscule, réalisé par Bob Tollast et Scott Chasserot en novembre 2015.
Medieval Persian manuscript Muhammad leads Abraham Moses Jesus
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Le Coran, dictée surnaturelle ou parole humaine inspirée ? 5 mai, 18 h 30, salle du haut conseil
Débat animé par Abdennour Bidar, philosophe, spécialiste des évolutions actuelles de l’islam et des mutations de la vie spirituelle dans le monde contemporain, auteur, entre autres, de Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015) et Lettre ouverte au monde musulman (Les liens qui libèrent, 2015). En partenariat avec France Culture
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D.R.
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Les musiques sacrées du monde : messagères du dialogue entre les cultures 12 mai, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
Depuis des temps immémoriaux, les musiques et les chants ont été les compagnons de voyage de toutes les religions du monde. Sous toutes les latitudes, dans les univers animistes, les mondes juifs, chrétiens, musulmans, hindous, boudhistes, les prières et les rituels n’ont jamais pu se passer des mélopées et des mélodies, des sonorités plus ou moins élaborées et savantes des instruments de musique. Bien sûr, cette relation entre le sacré et la (les) musiques – et par ce terme nous englobons aussi les chants - n’est rien moins que complexe. Selon les époques et les lieux, les dogmes et les rituels, les régimes et les souverains, cette relation a constamment évolué entre liberté et contrainte, interdits et permissivité, rigueur et profusion efflorescente. Mais jamais dans l’histoire du monde, et quel qu’ait pu être le contexte religieux et politique, le lien entre musique et sacré n’a jamais été rompu de manière radicale et durable... Et c’est heureux. Cela tient probablement à la nature indomptable de la musique, à l’énergie profonde où elle puise mystérieusement ses racines, à son pouvoir de séduction, tous éléments qui n’ont cessé d’attirer les fidèles de toutes croyances dans le vortex de ses délices, de l’antiquité la plus lointaine jusqu’à nos jours. C’est cette longue odyssée que parcourt Le Grand Livre des Musiques Sacrées, qui paraît ce mois ci chez Albin Michel, dans la prestigieuse collection Spiritualités Vivantes, et que signe Gerard Kurkdjian, qui fut le directeur artistique du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, depuis sa création en 1994 jusqu’en 2009.
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Débat et interventions musicales avec : Marcel Peres, Organiste, chanteur, musicologue, chef de chœur, compositeur, Marcel Peres est le fondateur et directeur de l’Ensemble Organum, avec lequel il a abordé la plupart des répertoires européens qui marquèrent l’évolution de la musique depuis le VIe siècle. Kudsi Erguner, Virtuose du ney, la traditionnelle flûte de roseau répandue dans tout l’Orient, compositeur, producteur, descendant d’une famille de musicien, Kudsi Erguner, originaire d’Istambul, a été initié à la musique par son père Ulvi Erguner, qui fut le dernier grand maître de ney de sa génération. Gérard Kurdjian, ainsi que de nombreux autres artistes.
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© M. Gomuskayat
Les Jardins d’Orient de l’Alhambra à Taj Mahal Mardi 17 mai, 18 h 30, salle du haut conseil (9e étage)
Les fondamentaux du jardin d’Orient Ce débat public sera l’occasion de présenter les conclusions d’ateliers professionnels qui réuniront pendant la journée du 17 mai de grands spécialistes des jardins. Le thème des fondamentaux du jardin d’Orient sera abordé dans toute sa richesse : rôle du jardin d’Orient, Oasis modèle social et environnemental, techniques hydrauliques et préservation des ressources, jardins suspendus de Babylone, géométrie des formes, diversité des usages, ...
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Les Jeudis de l’IMA accueillent les Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 19 mai salle du haut conseil (9e étage)
A partir de 15 h En prélude à la 2nde édition des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe (20 – 22 mai 2016), les Jeudis de l’IMA accueillent 3 rencontres exceptionnelles pour mettre à l’honneur la manifestation événement de l’IMA que sont ces « Rendez-vous ».
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De 15 h à 16 h 30 : Les migrations au Maghreb et au Moyen-Orient : le temps des révolutions ? Carte Blanche à la Revue Européenne des Migrations Internationales (REMI) Quels ont été les impacts des révolutions arabes sur les migrations au Maghreb et au MoyenOrient ? Quelles sont les formes d’engagement des diasporas arabes dans les processus révolutionnaires ? Comment les politiques migratoires sont-elles remodelées, tant dans les pays touchés par les soulèvements que dans ceux, comme dans le Golfe, qui cherchent à les éviter à tout prix ? Les intervenants donneront des clés de lecture pour comprendre la crise des réfugiés syriens en Europe, et notamment sur leur situation au Liban et en Jordanie, épicentre de la crise.
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Avec, notamment : Thibaut Jaulin, chargé de recherche au CERI, Sciences Po ; Delphine Pagès-El Karoui, maître de conférences à l’INALCO ; Hélène Thiollet, chargée de recherche au CERI, Sciences Po ; Myriam Ababsa, chercheuse à l’IFPO Amman. Table ronde animée par Marie-Antoinette Hily
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De 17 h à 18 h : La France en terre d’islam. Expérience coloniale et religions 60
Présentation de l’ouvrage de Pierre Vermeren, La France en terre d’islam. Expérience coloniale et religions, XIXe-XXe siècles. (éditions Belin, 2016).
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De 18 h 30 à 20 h : Écrire l’histoire de la Révolution tunisienne, 2011-2016 Carte blanche à la Chaire Sorbonne Maghreb Cinq années se sont écoulées depuis le déclenchement de la Révolution tunisienne. La force historique des événements qui ont touché la Tunisie en 2011 a été d’emblée perçue largement, mais quel regard peut-on porter aujourd’hui sur le « printemps » tunisien, entre ruptures et continuité, multiplicité des discours et évolution des rapports de force politiques ? Cette tableronde, rassemblant des chercheurs en histoire et en sciences sociales, permettra de confronter les analyses, tout en posant la question du regard propre aux chercheurs en prise avec une histoire en train de se vivre, de se dire et de s’écrire. Avec, sous réserve : Kmar Bendana, professeur d’histoire contemporaine, Institut d’histoire de la Tunisie contemporaine, Université de la Manouba ; Karima Dirèche, historienne, de l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain de Tunis ; Aziz Krichen, sociologue et intellectuel tunisien, ancien conseiller de la présidence tunisienne en 2012-2014 ; Khadija Mohsen-Finan, chercheuse en relations internationales, enseignante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, auteur de Le Maghreb dans les relations internationales, (CNRS éditions, 2011) ; Mohammed-Ali Marouani, maître de conférences en économie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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Table-ronde animée par Pierre Vermeren.
L’énergie musulmane et autres richesses françaises 26 mai 18 h 30, salle du haut conseil ou Auditorium
Cette séance rebondit sur le tome 2 de la revue « D’ailleurs et d’ici », éditée par Philippe Rey, pour mettre en exergue « L’énergie musulmane et autres richesses françaises ». Revue annuelle consacrée à l’affirmation d’une France plurielle, elle mêle fictions et journalisme, textes et création d’images ; elle rassemble romanciers, journalistes, acteurs de terrains et ateliers d’écriture avec des lycéens, collégiens et étudiants afin d’ouvrir les imaginaires et d’impulser d’autres visions de notre pluralité.
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Avec : Samia Hathroubi (activiste des Droits de l’Homme et du dialogue inter-religieux), Marine Quenin (association Enquête, sur l’enseignement du fait religieux à l’école), Samia Orosemane (humoriste), Françoise Vergès (politologue, sur les Mémoires des résistances). Débat animé par Marc Cheb Sun, fondateur et directeur de la revue.
Patrimoine des chrétiens d’Orient : une richesse à faire connaitre Mercredi* 8 juin 19 h, auditorium (niveau -2) Table ronde organisée en partenariat avec l’Œuvre d’Orient
Des fouilles du monastère de Bazyan au Kurdistan irakien, aux découvertes archéologiques récentes menées en Terre Sainte, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures au Proche et au MoyenOrient. Il est actuellement en grand danger, menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire mais aussi par la destruction systématique par Daech des œuvres pré islamiques et par les pillages de sites.
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L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, agit pour le faire connaître et le conserver dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
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Pour cette troisième édition, à l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un « crime culturel contre l’humanité », de nombreuses initiatives ont lieu pour préserver et entretenir ce patrimoine. Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée.
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La lutte pour les droits des femmes dans les sociétés musulmanes : un état des lieux critique ? 16 juin, 18 h 30, auditorium (niveau -2) Débat animé par Abdennour Bidar, philosophe, spécialiste des évolutions actuelles de l’islam et des mutations de la vie spirituelle dans le monde contemporain, auteur, entre autres, de Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015) et Lettre ouverte au monde musulman (Les liens qui libèrent, 2015).
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Les Jardins d’Orient de l’Alhambra au Taj Mahal Influences Orient/Occident 28 juin, 18 h 30 Les fondamentaux du jardin d’Orient Ce débat public sera l’occasion de présenter les conclusions d’ateliers professionnels qui réuniront pendant la journée du 28 juin de grands spécialistes des jardins. Le thème des influences Orient/Occident sera abordé dans toute sa richesse : fascination de l’Orient et art des jardins, le modèle arabo andalou source d’inspiration, la conquête de l’espace public et la ville coloniale, le voyage des plantes et des hommes, les expositions universelles, les jardins d’essai, l’oeuvre de JCN Forestier et de Prost au Maroc, Alger de Le Corbusier de nos jours,...
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Hommage à Jean Lacouture : journaliste et écrivain 30 juin, 19 h auditorium (niveau -2)
Les jeudis de l’IMA, les Éditions du Seuil, Le Monde et L’Obs, rendent hommage à Jean Lacouture. Il fut un témoin privilégié de la deuxième moitié du xxe siècle. Attaché de presse dans le Vietnam en guerre, puis au Maroc, il découvre ce qui sera sa vocation : journaliste. Dès les années 50 il entre à Combat d’abord, puis au Monde et plus tard au Nouvel Observateur. Témoin engagé, il embrasse la cause de la décolonisation avec fougue. Fasciné par les personnages d’exception, passionné
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d’histoire, il devient le biographe de De Gaulle, Mendès France, Blum, Malraux… L’ampleur de son œuvre, la vélocité et l’élégance sa plume en ont fait un journaliste et un biographe hors du commun. Cette soirée, animée par Bernard Guetta, réunira notamment Jean Daniel, Jean-Claude Guillebaud, Jean-Noël Jeanneney, Hubert Védrine et les étudiants de l’école de journalisme de Bordeaux.
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Les Mots du Désir La langue de l’érotisme arabe et ses traductions Colloque International Paris-Sorbonne / CERMOM / IISMM / IMA 6 mai 2016, Institut du monde arabe 7 mai 2016, Sorbonne Au premier degré de l’opération de communication, le désir humain se traduit en actes mais aussi en mots. La littérature érotique se saisit de ces mots, les rapporte à ces actes, ou du moins à certains, qu’elle sélectionne dans l’infini des pratiques humaines, en fixant des normes à la sexualité (le licite, le légitime, le transgressif, l’interdit, l’impensé). La littérature combine ces mots du corps, les dissimule parfois, par le jeu des euphémismes, des métaphores et des métonymies, ou les expose dans leur crudité avec gourmandise et ostentation ; elle en invente d’autres, aussi, de sorte que tous ces mots se traduisent, à leur tour, en désir ou en excitation chez le récepteur. L’objectif de ce colloque est d’interroger la langue du désir en arabe depuis les contes des Mille et une nuits, le Jardin Parfumé de Nafzâwî, le Délice des Coeurs de Tîfâchī, jusqu’aux expressions contemporaines de l’érotisme et de la pornographie en langue arabe, sur internet, dans les productions culturelles savantes comme populaires, en passant par la recherche actuelle d’un vocabulaire arabe contemporain exprimant Il s’agira d’englober le genre et la sexualité. et dépasser les perspectives linguistique et lexicologique pour interroger le rapport du désir à la langue dans l’aire culturelle arabe, aussi bien dans les textes médiévaux que dans le monde contemporain.
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Vendredi 6 mai 2016 - Institut du monde arabe Sens du désir : lexiques érotiques dans la littérature arabe classique Poétique du désir : genres érotiques arabes Les mots du désir... au prisme des interprétations Écrire, transmettre et traduire le désir : table ronde
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Samedi 7 mai 2016 - Sorbonne, salle des actes Jouissances : légitimation et transgression. Tabous et stigmatisations : les mots pour le dire. Erotologie : conseils et remèdes du bien jouir. Représentations érotiques modernes : Sublimation du désir.
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Programme complet fin avril sur : www.imarabe.org
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Les Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 20 – 22 mai 2016 « Religions et pouvoirs » Une manifestation-événement pour comprendre l’histoire du monde arabe et ses enjeux contemporains. 3 jours de « grande université populaire » autour de 60 rencontres exceptionnelles données par plus de 150 spécialistes du monde arabe et de son histoire. Historiens, écrivains, personnalités politiques, journalistes se relaieront pendant ces 3 journées pour dresser un panorama exhaustif de la grande histoire du monde arabe à travers la thématique « religions et pouvoirs ». Débats d’actualité, tables rondes, présentations d’ouvrages, conférences, ateliers pédagogiques et séances de dédicaces auront lieu à l’IMA du vendredi 20 au dimanche 22 mai 2016. Ces rencontres s’adressent à tous ceux qui veulent mieux comprendre la marche du monde et le rôle essentiel qu’y jouent depuis des siècles les peuples arabes. Ces « Rendez-vous » sont un temps de découverte unique pour saisir et appréhender le monde arabe et son histoire, et comprendre ses enjeux actuels. 66
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Notons parmi les intervenants : Mohammad Ali Amir-Moezzi, Nelly Amri, Jean-Christophe Attias, Elie Barnavi, Marie-Françoise Baslez, Jean Baubérot, Katell Berthelot, Abdennour Bidar, Jean Birnbaum, Bernard Cazeneuve, Sara Daniel, Didier Daeninckx, Mireille Delmas-Marty (sous réserve), Dominique de Villepin, Souleymane Bachir Diagne, Anne-Marie Eddé, Mathias Enard, Jean-Yves Empereur, Jean-Pierre Filiu, Mehdi Ghouirgate, Hayet Hamamou, Valérie Hannin, Bernard Heyberger, Jean-Noël Jeanneney, Christian Jambet, Salam Kawakibi, Mohamed Kenbib, Pierre Joxe, Gilles Kepel, Hala Kodmani, Stéphane Lacroix, Henry Laurens, Emmanuel Laurentin, Vincent Lemire, Marie Lemonnier, Julien Loiseau, Pierre-Jean Luizard, Pierre Manent, Gabriel Martinez-Gros, Gérard Mordillat, Nabil Mouline, Laïla Nehmé, Philippe Pétriat, Yves Poncelet, Jérôme Prieur, Nasser Rabbat, Elisabeth Roudinesco, Olivier Roy, Ahmed Saadaoui, Boualem Sansal, Maurice Sartre, Leïla Shahid, Faouzi Skali, Lucette Valensi, Eric Vallet, Hubert Védrine, Pierre Vermeren, Mercedes Volait…
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Conférence inaugurale, vendredi 20 mai 2016 à 19 h : Wided Bouchamaoui, Prix Nobel de la Paix 2015
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Quelques temps forts de l’événement : « Puissances coloniales et autorités religieuses dans le monde arabe » : une table ronde animée par Oissila Saaïdia ; avec Mohamed Kenbib, PierreJean Luizard et Chantal Verdeil « Religions, monarchie et république » : une table ronde animée par Henry Laurens ; avec Tewfik Aclimandos, Stéphane Lacroix et Matthieu Rey « Le calife : pape ou empereur ? » : une table ronde animée par Valérie Hannin ; avec, notamment, Julien Loiseau, Gabriel Martinez-Gros et Françoise Micheau « Chrétiens et juifs en Islam » : une table ronde animée par Bernard Heyberger ; avec, notamment, John Tolan et Mohamed Kenbib « Moïse, Jésus, Mahomet : hommes de pouvoir ? » : une rencontre autour des ouvrages de Jean-Christophe Attias ; Gérard Mordillat et Jérôme Prieur ; Faouzi Skali « La gauche face au djihadisme » : une rencontre autour des ouvrages de Jean Birnbaum et Pierre Manent, avec la participation de Pierre Joxe « La politique arabe de la France » : un débat d’actualité avec Dominique de Villepin, Hubert Védrine, Jean-Pierre Filiu et François L’Yvonnet Et bien d’autres !
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Le programme entier sera accessible sur le site internet de l’IMA et à l’Institut du monde arabe. Les Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe sont sur entrée libre, dans la limite des places disponibles.
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Découvrez toute la sélection d’ouvrages des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe à la Librairie-boutique 67
Le Café littéraire du mercredi Le Café littéraire est animé par François Zabbal Niveau 0, à partir de 18 h 30, entrée libre dans la limite des places disponibles
Tourné entièrement vers l’actualité éditoriale, le Café littéraire reçoit, le mercredi, un auteur ou des auteurs pour un entretien à bâtons rompus sur le thème de leur ouvrage. Romans, récits de voyage, essais politiques ou études historiques seront discutés au rythme de deux rencontres par mois. Dans une ambiance cordiale, l’auditoire pourra entendre l’auteur exposer ses idées et sa démarche et aura le loisir de dialoguer directement avec lui..
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Le Café littéraire a reçu de janvier à avril 2016 : François GEORGEON et Nicolas VATIN (Dictionnaire de l’Empire ottoman, Fayard, 2015), le 13 janvier ; Khiêm DO (La praxis du Doctor Yov, Riveneuve, 2015), le 20 janvier ; Pierre Manent (Situation de
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la France, Desclée de Brouwer, 2015), le 27 janvier ; Mohamed LOUIZI (Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, Michalon, 2015), le 9 mars. Le Café littéraire recevra, notamment, Yassine Essid (la face caché de l’islmisation, L’Aube, 2016) le 6 avril : Galic et Kris, scénariste de Un maillot pour l’Algérie (Dupuis, 2016) ; le 20 avril : Sylvette Larzul et Claire Savina qui ont contribué au dossier de Qantara 98 : Le Jardin parfumé et autres plaisirs des sens.
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Pour la programmation de mai et juin 2015 se reporter au site www.imarabe.org, rubrique agenda et rencontres et débats Renseignements également au 01 40 51 38 04
Le Café littéraire © Alice Sidoli
Les dédicaces de la librairie-boutique
Samedi 2 avril, 15 h Inaam Kachachi : « Dispersés », (Gallimard, 2016)
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Samedi 9 avril, 15 h Rachid Arhab, Karim Bouhassoun, Xavier Driencourt, Nasser Safer : « Quatre nuances de France » (Salvator, 2016). Dédicace en présence de : Rachid Arhab et Xavier Driencourt.
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Samedi 7 mai, 15 h Vincent Euverte, « Les graffiti de la liberté, sur les murs du printemps égyptien » (Vents de sable, 2015)
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Samedi 14 mai, 15 h Adrien Leites, « Amour chrétien, amour musulman » (Fayard, 21015)
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Samedi 28 mai, 15 h Waciny Laredj dédicace ses romans en langue française et en langue arabe à l’occasion de la parution en langue arabe de son dernier roman : « حكاية العربي األخير2084 » (Dâr Al-Adab, 2015).
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Samedi 4 juin, à 15 h Abdallah Naaman : « Le Liban. Histoire d’une nation inachevée » (Glyphe, 2015)
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Samedi 18 juin, à 15 h Anne Ravanello «I m with them» (Grund,/2016)
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Samedi 25 juin, 15 h Véritable voyage de soin et de beauté, la marque Izilbio présente ses produits, naturels et authentiques, à partir de plantes traditionnelles.
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Samedi 2 juillet, 15 h Gyps dédicace « Algé Reine » (Gyps éditions, 2015) Samedi 9 juillet, 16 h Démonstration de calligraphie arabe par l’artiste Ahmed Dari.
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Samedi 10 septembre, 16 h Zeina Abirached : « Le piano oriental » (Casterman, 2015).
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Librairie-boutique de l’IMA, Rez-de-chaussée/ Niveau 0 - Entrée libre Plus d’informations sur www.imarabe.org, rubrique Librairie-boutique/Dédicaces
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Publications Qantara
Qantara signifie en arabe le pont, l’arche, la passerelle. Magazine trimestriel à vocation culturelle, Qantara présente chaque trimestre un dossier central de trente pages ainsi que l’actualité du monde arabe.
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Toujours en kiosques Qantara 98 – Hiver 2015/2016 Dossier spécial. Le jardin parfumé et autres plaisirs des sens Ce dossier explore le jardin paradisiaque sous toutes ses facettes, le fil directeur étant le rapport entre jardin et Eros. Qu’il soit phantasmé ou réel, le jardin possède une connotation érotique. Même la tradition biblique fait du jardin d’Eden un lieu empreint de volupté. En traduisant l’Ancien Testament en grec, la Septante fait du jardin d’Eden « le paradis de délices », tandis que le Coran promet des houris dans le jardin paradisiaque. Cette articulation entre le jardin et les plaisirs restera très forte, mais elle n’est pas exclusive. La littérature érotique en fera l’une de ses scènes privilégiées, à côté de la maison ou du palais avec ses chambres et ses patios. Qu’apporte le jardin de singulier ? Il en sera question ici. Espace clos, libéré des 70
contraintes sociales, il bouscule les frontières entre licite et illicite. Ailleurs dans le magazine. Le Portrait est dédié à Naguib Mahfouz pour les dix ans de sa disparition. Histoire raconte le périple de la malle, aujourd’hui disparue, d’Arthur Rimbaud. Dans nos autres rubriques, vous retrouverez notamment un reportage sur les Journées théâtrales de Carthage et un article sur la 7e édition du festival Home Works qui s’est tenu à Beyrouth en novembre dernier, au centre d’art contemporain Ashkal Alwan.
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Une présentation du dossier du numéro se tiendra dans le cadre du Café Littéraire le 20 avril à 18 h 30.
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À paraître fin avril Qantara 99 – Printemps 2016 Dossier spécial : La francmaçonnerie dans le monde arabe Le dossier de Qantara retrace ce trimestre l’histoire de la franc-maçonnerie dans le monde arabe. À peine fondée en Angleterre dans les premières décennies du XVIIIe siècle, elle donne naissance en 1734 à une loge à Saint-Jean d’Acre. Très précoce, elle n’en sera pas moins condamnée à disparaître brutalement au milieu du XXe siècle. C’est cette histoire singulière de deux siècles qui est retracée ici, offrant un panorama qui couvre l’Égypte, la Syrie, le Liban et le Maghreb. Portée par les communautés de commerçants européens, la franc-maçonnerie commence par gagner les clients les plus proches de ceux-ci, en d’autres termes, les minoritaires. Mais au milieu du XIXe siècle dans l’Empire ottoman, plus tôt en Égypte, elle convainc les hauts fonctionnaires et les milieux modernistes en général ; Au Liban, elle voit le jour en 1861 après les massacres communautaires, sans doute parce qu’elle offre le moyen de dépasser les clivages traditionnels.
Al-Moukhtarat Ailleurs dans le magazine. La rubrique Voyage en cuisine est dédiée à l’huile d’olive et à ses vertus. Dans les pages Arts, un article s’intéresse à la conférence théâtrale, genre actuellement prisé par les metteurs en scène pour parler des conflits du Proche-Orient. Et toutes nos rubriques habituelles…
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Informations pratiques : Version papier : Prix au numéro : 7,50 € Abonnement : 25 € (4 n° par an) Rens. : 01 40 94 22 22 En vente en kiosques et en librairies dont celle de l’Institut du monde arabe
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Version numérique : Prix au numéro : 3,99 € Abonnement : 12,99 € (4 par an) Disponible sur l’AppStore et GooglePlay
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Revue pédagogique de l’Institut du Monde Arabe, réalisée par le Centre de Langue et de civilisation depuis 1987, Al Moukhtarat propose une sélection d’articles extraits de la presse arabe. Un lexique abondant et une exploitation pédagogique rendent sa lecture attrayante. Un éclairage culturel en facilite la compréhension. Un CD audio accompagne chaque numéro, contenant l’enregistrement des articles. Une nouvelle rubrique « Ecoute et compréhension ». Diffusée par abonnement et également en vente à la librairieboutique de l’IMA Objectifs : Faciliter la lecture autonome de la presse arabe Faire découvrir le monde arabe contemporain et son histoire à travers des articles variés et une langue vivante en plein essor. Public : Tous publics. Avec indication du niveau correspondant au CECRL
Vente au numéro : - à la librairie-boutique de l’Institut du Monde Arabe - par correspondance : 01 40 51 38 98 / 01 40 51 34 84 bookshop@imarabe.org Abonnement /4 n° : France 60 € (CD inclus) Étranger 80 € (CD inclus) Etudiants-Demandeurs d’emploi 50 € Renseignements : 01 40 51 34 80
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Librairie-boutique Dans le prolongement de la visite de l’exposition « Les jardins d’Orient » Poursuivez la découverte de l’extraordinaire histoire des jardins d’Orient à la librairieboutique : catalogue et livret jeunes de l’exposition, Qantara (dossier jardin) sélection d’ouvrages adultes et jeunesse, élégantes gammes de carterie et de produits dérivés, beaux objets d’artisanat d’art. Pour la jeunesse : livres, comptines, DVD, (français, arabe, bilingue) jeux, coloriages… Librairie de référence sur le monde arabe et méditerranéen Plus de 13 000 titres en français et en anglais, une mise en avant de l’actualité éditoriale, de nombreuses disciplines référencées : histoire, sociologie, art, science, philosophie, religion, littérature, apprentissage de la langue arabe,récits de voyage, poésie, théâtre, beaux livres…
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Que complètent les rayons CD/DVD, carterie et produits dérivés, objets d’artisanat d’art. Éditions IMA Catalogues et hors-séries d’expositions temporaires, albums du musée en français en arabe et en anglais, publications jeunesse, magazine Qantara, revue pédagogique AlMoukhtarat, méthodes d’apprentissage de la langue arabe, dossiers bibliographiques et l’exceptionnelle collection de CD les Musicales. Un fonds unique en langue arabe pour les adultes et la jeunesse Près de 4 000 titres : catalogues d’exposition, histoire ancienne et moderne, littérature classique et contemporaine, études littéraires, philosophie arabe, islam et soufisme, sociologie et essais de féministes arabes, actualité politique, supports d’apprentissage de la langue arabe, théâtre, poésie, récits de voyage, beaux livres, recueils de caricature.
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Librairie © IMA
Un rayon jeunesse français, arabe et bilingue Une vitrine des nouveautés de l’édition jeunesse en France et dans le monde arabe. Librairie-boutique et Médiathèque jeunesse contribuent à la sélection des nouveautés en langue arabe de la revue Takam Tikou, une publication du Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres http://takamtikou.bnf.fr
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Découvrez toute la sélection d’ouvrages en lien avec la programmation des Rendez-vous del’Histoire du monde arabe (voir page 67)
Les services de la librairie-boutique - E-boutique : ouverture en juin - Vente par correspondance -Conseil aux particuliers et aux collectivités - Présentation du fonds aux bibliothécaires. - Points de vente (en lien avec la programmation culturelle Jeudis de l’IMA, Cafés littéraires, Spectacles) Librairie-boutique Rez-de-chaussée Du mardi au vendredi, 10 h-18 h45 Samedi, dimanche, 10 h-19 h 45 Tél : 01 40 51 39 30 / bookshop@imarabe.org Vente par correspondance Du lundi au vendredi, 10 h-18 h. Tél : 01 40 51 38 98 / 34 84 bookshop@imarabe.org
Photo jeunesse langue arabe © Cateloy
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Bibliothèque
Renaissante, la bibliothèque se réinvente Après plusieurs mois de travaux de modernisation tous azimuts, la bibliothèqueque– parée de ses plus beaux atours – rouvre enfin ses portes à la fin de l’année 2016. En pleine métamorphose, elle change d‘espace de lecture, de système de gestion, d’offre documentaire. De nombreux services nouveaux seront offerts au lecteurs. Un espace de lecture entièrement repensé À l’esthétique des lieux et aux conforts de l’accueil, les grands aménagements intérieurs en cours ajoutent la facilité d’accès à toutes les ressources de la bibliothèque et la fonctionnalité des instruments de recherche. Le grand public trouvera au niveau 1 une offre diversifiée orientée vers la découverte du monde arabe tandis qu’aux niveaux 3 et 5 une offre plus spécialisée sera dédiée aux chercheurs et étudiants. Les collections, actuellement externalisées, regagneront les espaces rénovés marquant ainsi l’achèvement de la rénovation. La production dans le nouveau système de gestion est désormais opérationnelle L’intégration de la bibliothèque au système
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universitaire de documentation (SUDOC) devient effective. Le point d’orgue de ce processus sera le lancement du catalogue en ligne à l’automne 2016.
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Rénovation des collections Commencée par un désherbage massif à des fins d’actualisation, cette rénovation a permis l’équipement de plusieurs milliers de livres en codes-barres. Remodelage de l’offre documentaire L’offre intègre désormais, en plus des livres et revues imprimés, une offre électronique de revues et de e-books, une offre musicale et multimédia. Développement des services offerts La bibliothèque mettra à pied d’œuvre un service de prêt à domicile, élargira ses horaires d’ouverture et développera l’accès à des services et à des ressources électroniques en ligne.
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Pour vous tenir informés, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’IMA www.imarabe.org ou écrire à la bibliothèque à l’adresse suivante bib@imarabe.org
ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Pour garder le lien avec la bibliothèque pendant la fermeture, utilisez le service de questions-réponses à distance ! La Bibliothèque de l’Institut du monde arabe est partenaire du réseau national Eurêkoi, il suffit de demander, qui regroupe 180 bibliothécaires issus de 47 bibliothèques en France et en Belgique.
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Photo : IMA/Nacera Sahali
Vous recherchez des informations ou des documents sur le monde arabe ? Vous avez des questions sur notre projet de rénovation ? Posez-nous votre question sur www.eurekoi.org nous vous répondons en 72 h maximum ! Vous pouvez également consulter sur le site toutes les questions-réponses déjà traitées par la bibliothèque ou visualiser la vidéo de présentation du service.
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Amina, l’avatar de la Bibliothèque répond à vos questions
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Actions éducatives
De très nombreuses activités : ateliers, visites, parcours découverte, sont proposées tout au long de l’année au public de l’Institut, jeunes ou adultes, en individuels, en famille ou en groupe, tant pour les scolaires, le centres de loisirs, les associations que les publics du champ social. Scolaires et périscolaires : La transmission des savoirs est une des missions phares de l’IMA. C’est la raison pour laquelle l’Institut mène une action spécifique vers le public scolaire, de la maternelle à la terminale. Le service des Actions éducatives propose des approches pluridisciplinaires pour faire découvrir aux élèves en groupes la richesse de la culture et de l’histoire du monde arabe. Les enseignants et médiateurs sont accompagnés dans la préparation de leurs visites par des ressources et contenus en ligne afin d’appréhender au mieux les thématiques proposées par l’IMA.
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Formations adultes Des formations pour les enseignants, les médiateurs, les personnels du secteur sanitaire et social sont proposés à la demande.
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Les expositions pédagogiques itinérantes Des expositions à la fois pédagogiques et ludiques, destinées au grand public et au jeune public. Elles peuvent être louées par des associations, des collectivités locales, des établissements scolaires, des bibliothèques… Une quarantaine d’expositions itinérantes conçues par l’IMA, soit plus de 2000 pages, sont en libre consultation sur www. imarabe. org
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Pour en savoir plus : www.imarabe.org
Bibliothèque Jeunesse
Un espace ludique et éducatif unique en France ! La bibliothèque jeunesse de l’Institut du monde arabe propose plus de 5000 livres jeunesse en français, en arabe et en bilingue français arabe à la disposition des jeunes visiteurs, ainsi qu’une belle collection de musique, d’images et de jeux.
Jusqu’à 12 ans. En accès libre de 14 h à 18 h, les mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances de la zone C. « L’heure du conte », voir page 28
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Bibliothèque itinérante : La bibliothèque jeunesse propose en location aux établissements scolaires, bibliothèques, centres de loisirs et associations une malle itinérante de livres destinés aux élèves du cycle élémentaire, du collège ou du lycée autour du monde arabe actuel et ses littératures.
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Publics et relais du champ social Pour favoriser des publics éloignés de sa programmation culturelle, l’Institut du monde arabe a intégré la mission « Vivre ensemble » du Ministère de la culture en 2010. L’IMA propose des visites thématiques et des ateliers à destination des enfants, des adolescents, des adultes ou des familles. Ils sont organisés sur demande des relais, professionnels ou bénévoles, œuvrant dans des associations ou centres sociaux. En fonction de la programmation, des visites guidées des expositions temporaires ou des places de concerts-découverte sont proposées aux structures du champ social ayant un relai identifié.
Formations bénévoles et professionnels du champ social : Journée miroir « Jean Nouvel » avec l’Institut du monde arabe Mercredi 1er juin de 10 h à 16 h. Les bâtiments du musée du quai Branly et de l’Institut du monde arabe ont tous deux été conçus par l’architecte Jean Nouvel. Pour la première fois, ces deux lieux vous proposent une visite architecturale croisée, afin de vous dévoiler la signification et les 78
symboles cachés de ces bâtiments et vous apporter un nouvel éclairage sur les collections qui y sont présentées.
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Public empêché
Dans le cadre d’un partenariat national avec l’administration pénitentiaire, l’IMA élabore depuis 2009 des projets en direction des personnes placées sous-main de justice. Ces partenariats peuvent prendre la forme de conférences et ateliers artistiques en prison, accueil à l’Institut du monde arabe de personnes détenues dans le cadre de permissions de sortir ou formation des personnels de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse.
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Publication
Livret jeunes Jardins d’Orient Le livret propose une lecture de l’exposition à destination des enfants et des adolescents. Le texte, rédigé par les spécialistes Yves Porter et Richard Castinel, est accompagné de reproductions des plus belles œuvres de l’exposition Jardins d’Orient. Vendu à la librairie 6 €.
Informations et réservations : 01 40 51 34 86 © IMA/Thierry Rambaud
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Medelia
Mise à jour du jeu Medelia : découvrez enfin le trésor ! En février 2015, l’Institut du monde arabe lance MEDELIA, le trésor de la Méditerranée, le premier jeu vidéo éducatif d’aventure et de découverte de la Méditerranée médiévale. Produit par l’IMA et développé par le studio français Pinpin Team, le jeu est disponible sur tablettes (iOs & Android), sur smartphones et sur le web. Medelia propose aux enfants de 7 à 11 ans de découvrir la diversité et la richesse des échanges culturels du bassin méditerranéen. Dans les décors exceptionnels et inédits de six villes de Méditerranée, à six siècles différents, le joueur doit, pour progresser dans le jeu, participer à des missions, rencontrer des personnages, découvrir des œuvres cachées, et résoudre des énigmes. Son objectif : collecter les 7 clés magiques qui lui permettront d’ouvrir la porte du trésor de MEDELIA..
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Copyright Medelia
MEDELIA est une invitation à la découverte : celle de la diversité et de la richesse des échanges culturels dans le bassin méditerranéen au Moyen Âge. N’attendez plus ! Immergez-vous dans Damas au viiie siècle, Constantinople au xiiie siècle, Cordoue au xie siècle, Venise au xive siècle, Le Caire au xve siècle, Kairouan au xe siècle… Plongez dans une période historique passionnante. MEDELIA, pour apprendre en s’amusant.
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La 6ème et dernière ville, Kairouan au Xe siècle, est disponible depuis le mois de février 2016. Trouver la dernière clef et emparez-vous enfin du trésor de Medelia ! Le jeu est disponible en 8 langues : français, arabe anglais, allemand, espagnol, italien, grec et portugais. Application gratuite livrée avec la première ville de Constantinople. Achat in-app de 4,99 € pour découvrir et jouer dans l’ensemble des autres villes et accéder aux mises à jour. http://www.medelia-lejeu.org/
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La Langue arabe, un outil d’avenir Parler arabe permet de communiquer avec le monde arabe contemporain, notre partenaire culturel et économique. C’est un atout socioprofessionnel. Apprendre l’arabe littéral ou dialectal ? L’arabe littéral moderne est la langue officielle des 22 pays arabes, mais aussi l’une des 6 langues officielles de l’ONU. Langue de l’écrit et des médias, l’arabe littéral offre des passerelles vers tous les dialectes : égyptien, maghrébin, proche-oriental, dialecte du golfe. Pourquoi apprendre l’arabe au Centre de Langue de l’IMA ? L’apprentissage se déroule dans un environnement unique, dédié à la culture arabe. Il est ouvert à tous les âges et tous les niveaux. Il peut porter sur l’arabe littéral ou sur le dialectal. Privilégiant les petits groupes, il favorise la communication. Nos cours adultes préparent en outre au diplôme de compétence en langue arabe (DCL arabe), et sont à ce titre reconnus par l’Education nationale. Basé sur les recommandations du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL), ce diplôme national permet de valider les compétences du candidat en langue arabe, et atteste de son niveau de maîtrise dans un environnement professionnel.
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Centre de Langue IMA DR
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S’inscrire aux cours de langue arabe. Désormais les inscriptions se font en ligne sur le site de l’IMA www.imarabe.org (Rubrique activités).
Adultes
Les sessions semestrielles 2 heures par semaine, en journée du lundi au samedi ou le soir de 18 h 30 à 20 h 30. Prochaines sessions semestrielles, tous publics : miSeptembre 2016.
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Renseignements : 01 40 51 38 67 serviceclca@imarabe.org Les stages intensifs De lundi à vendredi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (vacances scolaires)
Un manuel moderne, ludique, basé sur les recommandations du Cadre Européen Commun de référence pour les langues.
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Tests de positionnement adultes Des tests de positionnement sont disponibles sur le site de l’IMA L’apprenant peut évaluer son niveau et déterminer le cours qui lui correspond.
Enfants et jeunes
L’enseignement vise à développer l’expression du jeune apprenant et ses compétences de communication en arabe littéral, dans des situations adaptées à son âge. La rentrée est prévue à la miseptembre 2016.
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Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30 : le mercredi, le vendredi et le samedi.
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Nouveau ! Cours de préparation à l’option arabe du bac
Les tout-petits
Premiers pas dans la langue et la culture arabes (de 5 à 6 ans) : Une approche ludique de la langue arabe (chansons, comptines, jeux, contes,.. .) basée sur la communication orale et une pédagogie adaptée.
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Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30, le mardi, mercredi, vendredi ou le samedi, matin ou après-midi.
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Tests de positionnement enfants et jeunes : Indispensable pour s’inscrire au cours approprié. Disponibles sur le site de l’IMA
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Renseignements : 01 40 51 34 80 serviceclca@imarabe.org 84
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Formations entreprises Formations personnalisées en langue arabe : Programmes établis en fonction des attentes et des priorités de l’entreprise Communication orale et écrite Terminologie et exercices pratiques liés au secteur d’activité de l’entreprise et aux responsabilités exercées par les différents participants Formations de minigroupes selon les besoins de l’établissement. Renseignements : 01 40 51 39 86 serviceclca@imarabe.org
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Séjours linguistiques
Après le Maghreb et le ProcheOrient, le Centre a organisé un séjour linguistique au Sultanat d’Oman en février 2016. Diverses destinations sont à l’étude pour le prochain stage d’immersion linguistique (février 2017), avec cours intensifs proposés chaque matin, et visites favorisant la pratique de la langue dans des situations réelles de communication.
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L’Institut du monde arabe remercie Bertrand Chokrane Consulting, engagé à ses côtés pour la promotion et l’enseignement de la langue arabe
Renseignements : 01 40 51 38 68 serviceclca@imarabe.org
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Institut du monde arabe en Nord-pas-de-Calais Après quatre années de préfiguration, l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais s’apprête à acquérir une nouvelle dimension et devenir un acteur culturel de premier plan dans la région.
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Avec le soutien et le volontarisme de la Région NordPas de Calais-Picardie, de la Métropole européenne de Lille et des Villes de Tourcoing et de Roubaix, l’IMA implante sa première antenne décentralisée dans l’ancienne école de natation de Tourcoing. En attendant l’inauguration du bâtiment prévue à l’automne 2016, une série de concerts, de conférences et d’actions éducatives ponctueront ce printemps comme autant de façons de découvrir, admirer et comprendre les cultures et l’actualité du monde arabe
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www.imarabe.org/antenne-npdc antennennpdc@imarabe.org 03.28.35.04.00
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Les concerts
Mohamed Allaoua Samedi 11 juin 2016 à 19 heures La Condition Publique, Place Faidherbe, Roubaix 20/10 €.
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Raï Social Club Cheikha Rabia, Toufik Oumenassi Jeudi 30 juin 2016 à 19 heures Théâtre Raymond Devos, Place du Théatre, Tourcoing 10/5 €
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Résidence-concert Insula Le projet Insula mêle le jazz caribéen et la musique algérienne avec Maher Beauroy (piano) et Redha Benabdallah (oud). Conservatoire de Roubaix : 80, rue de Lille. Master classes Mercredi 18 mai 2016 14 h : découverte de la musique arabo-andalouse. 15 h 30 : découverte du jazz caribéen. Réservation obligatoire Concert Vendredi 20 mai 2016 à 20 heures, 10/5 €
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Les rencontres
L’ensemble de ces rendez-vous se déroule à la Maison Folie Hospice d’Havré : 100, rue de Tournai, Tourcoing. Entrée libre sur réservation.
Cultures en partage 26 avril 2016 à 18 heures Avec : Inès Weill-Rochant et Kenza Alaoui, créatrices du festival Pélerinage en décalage. Medhi-Georges Lahlou, artiste plasticien. Zahia Rahmani, professeure en histoire de l’art et écrivaine. Rencontre animée par Coline Houssais, directrice du magazine USTAZA.
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‘Abd al-Rahmân al-Kawâkibî Du despotisme et autres textes 10 mai 2016 à 18 heures Salam Kawakibi, directeur adjoint d’Arab Reform Initiative. présente l’oeuvre de son grand-père soulignant l’importance de sa traduction en langue française ainsi que sa brûlante actualité.
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Syrie, origines d’un conflit 24 mai 2016 à 18 heures Avec : François Burgat, Directeur de recherche au CNRS. Garance Le Caisne, journaliste indépendante, auteure de Opération César. Au cœur de la machine de mort syrienne (Stock, 2015).
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Blanc, lecture musicale 7 juin 2016 à 18 heures Avec : Sapho, chanteuse, poète et écrivaine, accompagnée à la guitare par Ingrid Ficheux.
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Musique et Sacré dans le monde musulman 14 juin 2016 à 18 heures À l’occasion de la sortie de Chants et musiques sacrées du monde, à paraître en mai 2016, chez Albin Michel, Gérard Kurkdjian présentera l’état de ses recherches autour des musiques sacrées du monde musulman. Conférence mise en musique par Kamal Lmimouni, oudiste.
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Dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe
Palmyre : la mémoire en danger Mardi 17 mai 2016 à 18 h Université Lille 3 - Pont de bois Entrée libre Avec : Maurice Sartre, professeur émerite d’histoire ancienne. Conférence animée par Emmanuel Laurentin, animateur sur France Culture.
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Actions éducatives
La table d’Asmaa - Ateliers culinaires et culturels (6-10 ans) 16, 24 avril, 21 et 28 mai 2016 à 14 heures. MuBa, musée Eugène Leroy, 4, rue Paul Doumer, Tourcoing
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Les espaces de l’IMA Au cœur du Paris historique, l’Institut du monde arabe, lieu unique et prestigieux, offre aux institutions, entreprises et particuliers, la possibilité d’organiser des manifestations privées dans une audacieuse architecture alliant le verre et le métal. Location des espaces
Salle du Haut Conseil Cette salle de 260 m2 avec son fumoir attenant de 40 min 2 s peut recevoir, selon son aménagement, de 50 à 300 personnes en séminaires, réunions, réceptions, cocktails, mariages, showrooms, défilés de mode et tournages.
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Terrasse La terrasse, située au 9e et dernier étage de l’IMA, offre un point de vue imprenable sur notre Dame. Cet espace à ciel ouvert de 300 m2 peut être aménagé selon la météo pour un cocktail, un dîner assis, shootings photos, lancement de produits... Il est possible de le privatiser en complément de la salle du Haut Conseil ou du restaurant Le Ziryab, situés au même étage.
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L’Auditorium, au niveau -2 L’Auditorium de 420 places très confortable parfaitement équipé en son, lumière et vidéo projection permet l’organisation 88
de manifestations aussi diverses que des conférences, séminaires, colloques, conventions, avant première de films, concerts, pièces de théâtre…
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Salle Hypostyle, au niveau -2 À la sortie de l’auditorium, au niveau -2, ce vaste espace de 900 m2 ponctué par 120 colonnes offre un cadre original susceptible d’accueillir de nombreuses manifestations : expositions, défilés de mode, réunions promotionnelles, cocktails, etc.
Renseignements : www.imarabe.org espaces@imarabe.org 01 40 51 39 78 ou 39 05 Visites des espaces sur rendez-vous
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Salle du Haut conseil, fumoir © IMA
Auditorium © IMA
Terrasse © IMA
Tous les jours sauf le lundi Niveau 9 : Restaurant panoramique le Ziryab déjeuner 12 h à 15 h – salon de thé 15 h à 18 h – dîner 19 h à 00 h Self-service le Moucharabieh 12 h à 15 h Niveau 0 : Café littéraire Horaires d’ouverture au public
Profitez de l’exposition « Jardins d’Orient » pour offrir un évènement d’exception UNE EXPOSITION ÉVÈNEMENT À L’INSTITUT DU MONDE ARABE DU 19 AVRIL AU 25 SEPTEMBRE 2016
JARDINS D’ORIENT DE L’ALHAMBRA AU TAJ MAHAL
En petit déjeuner entre 8 h et 10 h ou en soirée à partir de 19 h de 50 à 300 personnes Un coin de paradis au cœur de Paris Le visiteur sera invité à un parcours en cinq temps qui débutera à l’intérieur du bâtiment de l’Institut du monde arabe, retraçant l’histoire des jardins d’Orient depuis la plus haute Antiquité jusqu’aux innovations les plus
contemporaines, de la péninsule Ibérique au sous-continent indien. La visite se poursuivra par la découverte d’un immense jardin éphémère qui investira tout le parvis de l’IMA. Venez parcourir ses allées de roses et d’orangers, de palmiers et de jasmins, reflet d’une interprétation contemporaine des jardins d’Orient et offrez à vos clients et collaborateurs une totale immersion ludique
Isabella Taliani de Marchio
Restaurants
et sensorielle. L’espace Jardin de 2 000 m² est propice à l’organisation de vos soirées privées : cocktails, séminaires, team building, défilés mais également pour vos tournages et prises de vues. Pour plus d’information, contactez-nous au : 01 40 51 39 78 / 39 05 espaces@imarabe.org – www.imarabe.org 89
Laissez-passer
Adhérez à l’Institut du monde arabe ! Et bénéficiez de nombreux avantages ! Laissez-passer valable un an à partir de la date d’achat Accès libre au musée et aux expositions temporaires Envoi régulier des informations culturelles et de la newsletter de l’IMA Réduction de 10 % sur les tarifs des spectacles et du cinéma de l’IMA Réduction de 5 % à la librairie-boutique Réduction de 10 % au restaurant panoramique Noura sur présentation de la carte à l’entrée Abonnement préférentiel aux revues trimestrielles Qantara et Al-Moukhtarat Réduction de 10 % sur le tarif de location des expositions itinérantes
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Photo : Fessy © IMA
Bulletin d’adhésion Laissez-passer Complétez et envoyez avec votre paiement à L’Institut du monde arabe, Service des adhésions/ abonnements 1, rue des Fossés Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 Paris cedex 5 Email : adhesions@imarabe.org
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En conformité avec la législation sur les dons aux œuvres, cette adhésion ne donne pas droit à une déduction fiscale.
Adhésion Individuelle Carte duo* Tarif réduit** Tarif – 26 ans*
Renouvellement N° d’adhérent
35 € 50 € 30 € 12 €
(**+60 et CE / *Merci de joindre un justificatif pour les tarifs réduits et -26 ans)
Pour les résidents hors pays européens 8 € de frais de port en sus Coordonnées Mme /Mlle /M Nom Prénom Organisme (Pour les CE) Adresse Ville
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informations ou des propositions d’autres sociétés ou organismes. Si vous ne le souhaitez pas, veuillez cocher la case vos coordonnés seront alors réservés à l’usage exclusif de l’IMA.
Remise du 1er prix saima pour la création contemporaine arabe à l’artiste franco-marocain Sliman Ismaili Alaoui Le 1er avril 2016, la Société des Amis de l’IMA a remis le Prix SAIMA pour la création contemporaine arabe à l’artiste franco-marocain Sliman Ismaili Alaoui. Son œuvre Abstractions guidées sera présentée dans l’exposition Jardins d’Orient du 19 avril au 25 septembre 2016. Autodidacte, Sliman Ismaili Alaoui a fait ses premières expériences artistiques dans la rue, où il découvre le graffiti. Il explore par la suite toutes les formes d’expressions graphiques : aquarelle, dessin, calligraphie, pastels…
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Rencontre avec Sliman Ismaili Alaoui, dit Nassyo, artiste franco-marocain, lauréat de la 1re édition du Prix SAIMA Comment êtes-vous venu à la création artistique ? Depuis tout petit, j’ai toujours dessiné. À l’âge de 10 ans je me suis inscrit à des cours de dessins, puis à 14 ans, j’ai découvert le graffiti, la possibilité de dessiner en grand ! Par la suite je me suis intéressé à la peinture classique, son histoire, ses acteurs.... Quelles sont les étapes, rencontres importantes dans votre parcours artistique ? Ma toute première rencontre a été mon professeur de dessin à l’école primaire, madame Bigoudry... puis dans la cour du collège le magazine « Spraycan art » a été mon premier choc visuel et émotionnel lié au graffiti, suivi de diverses rencontres dans ce milieu. J’ai pris par la suite des cours du soir de dessin et découvrais au passage Klimt, Francis Bacon... J’ai également eu une brève expérience professionnelle en PAO appliquée dans le milieu du textile, du graphisme... Parce que parallèlement, en pur autodidacte, je continuais mes recherches graphiques sur les toits de Paris (rires). Pour enfin prendre un atelier en 2007 et commencer la peinture sur toile à temps plein.
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Vous avez choisi le thème des jardins orientaux antiques pour votre œuvre, Abstractions guidées, créée dans le cadre du prix SAIMA, dîtes-nous en plus Il s’agit d’un quadryptique sur le thème du Tchar Bag. Je me sers d’une structure géométrique stricte pour faire un aménagement de jardins graphiques imaginaires en m’appuyant sur l’agencement originel des jardins orientaux antiques et de ses diverses harmonies possibles... Une manière de faire se rencontrer l’ancestral avec une forme d’écriture moderne.
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Dans votre travail, quels sont vos rapports avec les formes géométriques issus des motifs traditionnels de l’art islamique ? Ces sont des formes que j’utilise de plus en plus, elles s’incorporent parfaitement dans les compositions : mes arbres, Cosmics trees, sur lesquels je travaille en ce moment. Leur nature et leur rigueur géométrique tranchent avec l’écriture libre, onirique, riche des semis abstractions que je développe. Elles symbolisent aussi d’une certaine façon mes racines, associées à mon style d’écriture qui peut parfois être très marqué le graffiti parisien et plus globalement par l’imagerie occidentale. Je trouve
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ces mariages nourrissants, intéressants. Votre œuvre sera présentée dans les Jardins d’Orient. Pour vous les jardins…. Des endroits que j’affectionne tout particulièrement. Où j’aime flâner me poser, pour dessiner, voir la vie des autres et la mienne défiler agréablement.
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Quels sont vos médiums de prédilection ? Pourquoi ces choix ? Je peins sur toile avec différents matériaux : peinture acrylique, aérosol marqueurs, mais je pratique aussi le dessin sur papier au fusain, à la pastel, au crayon, à l’encre. J’aime bien faire des expériences et utiliser, détourner les outils de leur support. Mes sujets d’inspiration sont multiples et très liés à ce que je vis sur le moment, ce que je vois, les rencontres que je peux faire. J’aime vraiment varier les techniques, l’acrylique est un medium rapide au séchage ce qui me permet de travailler vite. Je souhaite avoir bientôt l’occasion de travailler à l’huile, pour son intensité ses possibilités infinies de modelage.
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Vous êtes franco-marocain et habitez à Paris. Quels rapports entretenez-vous avec la scène artistique marocaine ? du Maghreb ? J’ai exposé récemment (2015) certaines de mes œuvres lors d’une exposition collective à la David Bloch Galerie de Marrakech. J’ai également eu l’occasion de participer à l’exposition de l’IMA HIP HOP, Du Bronx aux rues Arabes et à cette occasion de découvrir des talents émergents de la scène orientale. Çà a été une très belle découverte qui ne fait que commencer ! Que représente pour vous l’obtention du Prix SAIMA ? C’est la première fois que je remporte un tel prix, être lauréat du Prix SAIMA m’emplit de joie et de fierté et me conforte dans mon travail, me motive à persévérer ! En tant que binational, être lauréat et exposé à l’Institut du Monde Arabe est une forme de reconnaissance qui a beaucoup de sens pour moi.
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Prix SAIMA : Soutenir la jeune création contemporaine arabe Le Prix SAIMA pour la création contemporaine arabe a pour vocation de soutenir les jeunes artistes du monde arabe. La première édition est dédiée à l’écologie et au développement durable dans le monde arabe. Doté d’une bourse de création de 5 000 euros, le Prix bénéficie du parrainage du Ministère de la Culture et reçoit le soutien de son Mécène L’Oréal et des Amis de l’IMA.
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Pour soutenir la création contemporaine arabe, rejoignez les Amis de l’IMA amisma@imarabe.org ou +33 1 40 51 38 93 http://www.imarabe.org
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Calendrier Jusqu’au au 28 août 2016 Des Trésors à porter. Bijoux et parures du Maghreb Expositon dans le Musée Voir page 23 Vendredi 1 et samedi 2 avril 20 h Concert, Cabaret Tam Tam Voir page 32 Samedi 2 avril de 15 h à 16 h Spectacle découverte, La danse orientale avec Assia Guemra Voir page 27 Mardi 5 avril 20 h Cinéma, Décor’ de Ahmad Abdalla Voir page 48 Vendredi 8 avril 20 h Concert, Chaâbi – Voix de velours et violon dingue Voir page 33 Samedi 9 avril 20 h Concert, Au croisement de l’andalou et du chaâbi Voir page 34 Dimanche 10 avril Visite, Le Temps disparu Voir page 28 Du 19 avril au 25 septembre Exposition, Jardins d’Orient Voir page 5 Samedi 23 avril 20 h Concert, Kabylie sur casbah Voir page 36 Mercredi 6 avril – 18 h 30 Le Café littéraire, Galic et Kris Voir page 68
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Jeudi 7 avril 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Le Monde arabe, regards géopolitiques Voir page 52
Samedi 9 avril 15 h Dédicaces de la librairie « Quatre nuances de France » Voir page 69
Mardi 12 avril 20 h Cinéma, Halal Love de Assad Fouladkar Voir page 48
Dimanche 17 avril 17 h Cinéma, Maintenant ils peuvent venir de Salem Brahimi Voir page 49
Jeudi 14 avril 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Dictionnaire amoureux de l’Orient Voir page 53
Fleurs et plantes des jardins Atelier Samedis du 23 avril au 16 juillet et du 16 au 24 septembre
Jeudi 21 avril 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Grande figure Bertrand Badié Voir page 54
L’heure du conte Les mercredis et les samedis du 2 avril et du 16 juillet et du 16 au 28 septembre Voir page 27
Vendredi 22 avril 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Présences d’Edgar Morin Voir page 54 Jeudi 28 avril 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Pénurie d’eau et disparition des Marais, Mésopotamiens Voir page 56 Vendredi 29 avril 20 h Concert, Hommage à Mounir Bashir Voir page 37 Samedi 30 avril 20 h Concert, Le luth des virtuoses Voir page 38 Mercredi 20 avril – 18 h 30 Le Café littéraire Sylvette larzul et Calire Savina Voir page 68 Samedi 2 avril 15 h DédicacesInnam Kachachi « Dispersés » Voir page 69
Jeudi 5 mai 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Le Coran, dictée surnaturelle ou parole humaine inspirée ? Voir page 57 Du 9 mai au 3 juillet 2016 Exposition, I AM with them / Je suis avec eux Voir page 13 Les dimanches 8 et 29 mai 12 juin et 3 juillet 11 h 30 à 13 h 30 Atelier, Un jardin tout en couleurs Voir page 27 Les samedis 7 mai, 4 juin, 2 juillet, 27 août, 17 septembre Atelier, Découverte sensorielle des Arômes de l’Orient Avec le Palais des thés Voir page 27
7 mai 2016 à 15 h « Musiques arabes actuelles » Concert Voir page 27 Dédicaces de la librairie, « Les graffiti de la liberté, sur les murs du printemps égyptien » Voir page 69 Jeudi 12 mai 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Les musiques sacrées du monde : Messagères du dialogue entre les cultures Voir page 58 Samedi 14 mai 15 h Dédicaces de la librairie, « Amour chrétien, amour musulman » Voir page 69 Samedi 14 mai 20 h Concert, Le groove de la banlieue d’Alger Voir page 39 Mardi 17 mai 18 h 30 Jeudis de l’IMA, Les Jardins d’Orient de l’Alhambra à Taj Mahal Voir page 59 Jeudi 19 mai Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe Voir programme page 60 23 mai 2016 Cinéma, 3000Nuits de Maï Masri Voir page 49 Jeudi 26 mai 18 h 30 Jeudis de l’IMA, L’énergie musulmane et autres richesses française Voir page 61
Vendredi 27 mai 20 h Concert, Au chœur du soufisme Voir page 41 Samedi 28 mai 20 h Concert, Bienvenue dans la transe Voir page 42 Les samedis du 28 mai au 24 septembre Visite conférence, Paris arabe historique Voir page 28 Du 30 mai au 28 août ‘Respiration’ - Installation de Karen Chekerdjian, Musée Voir page 25 Samedi 4 juin 20 h Concert, Voix soufies d’Alep Voir page 43 Dimanche 12 juin 17 h Concert, Voyage Musical en Méditerranée Voir page 44 Le 19 juin 2016 à 11 h, 14 h, 16 h La caravane des nez Visite Voir page 28 Samedi 25 et dimanche 26 juin 17 h Concert, Chants sacrés d’Alep Voir page 40 Samedi 4 juin 15 h Dédicaces de la librairie « Le Liban, Histoire d’une nation inachevée » Voir page 69
Jeudi 16 juin 18 h 30 Jeudis de l’IMA, La lutte pour les droits des femmes dans les sociétés musulmanes Voir page 62 Samedi 25 juin 15 h Dédicaces de la librairie, Présentation des produits de beauté de la marque Izilbio Voir page 69 Jeudi 28 juin Jeudis de l’IMA Les Jardins d’Orient, de l’Alhambra à Taj Mahal Voir page 62 Jeudi 30 juin 19 h Jeudis de l’IMA, Hommage à Jean Lacouture Voir page 63 Samedi 2 juillet 17 h Concert, Chants et danses soufis de Haute-Égypte Voir page 45 Samedi 2 juillet, 15 h Les dédicaces de la librairie Gyps « Algé Reine » Voir page 69 Samedi 9 juillet 16 h Les dédicaces de la librairie Démonstration de calligraphie par Ahmed Dari Voir page 69 Samedi 10 septembre 16 h Dédicaces de la librairie Zeina Abirached « Le piano oriental » Voir page 69 Du 13 septembre 2016 au 1er janvier 2017 Exposition : Etel Adnan Voir page 15 95
Président Président Jack Lang Jack Lang Secrétairegénéral général Secrétaire David Bruckert David Bruckert
ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Président Jack Lang Secrétaire général David Bruckert Institutdudumonde monde arabe Institut arabe
Plan Plande del’IMA l’IMA ruedes desFossés-Saint-Bernard Fossés Saint-Bernard 9 Terrasse 1, 1,rue 9 Terrasse Restaurant Restaurant PlaceMohammed MohammedV V Place Salle Salledu duHaut-Conseil Haut-Conseil 75236Paris ParisCedex Cedex0505 75236 Self-service Self-service Plan de l’IMA Institut Librairie Tél.Tél.0101404051513838 3838 du monde arabe Toilettes 9 Toilettes Terrasse Tousavec les jours 10 h à 19 h Fax010143435454761,76rue Relations avec lesde collectivités Fax 4545des Fossés-Saint-Bernard Relations les collectivités Restaurant Place Mohammed V sauf le lundi 8 Administration 8 Administration www.imarabe.org Tél. 01 01 40 40 51 51 39 39 50 50 www.imarabe.org Tél. Salle du Haut-Conseil 75236 Paris Cedex 05 Self-service 7 Musée (Entrée) 7 Musée (Entrée) à partir de mai 2016, Tél. 01 40 51 38 38 Toilettes Administration Administration Fax 01 nouveau 43 54 76 45site Relations avec les collectivités découvrez notre 8 Administration 01 40 51 39 50 groupes Visites Tél. et conférences conférences groupes 6 Administration Accès métro www.imarabe.org Visites et 6 Administration 7 Musée (Entrée) Tél. 01 01 40 40 51 51 38 38 45/39 45/39 54 54 Jussieu, Cardinal-Lemoine, Tél. Administration 5 Administration 5 Administration Accès métroAccès métro Sully-Morland Visites et conférences groupes 6 Administration 4 4 Musée Musée(Sortie) (Sortie) Jussieu, Cardinal-Lemoine, Bus : 24, 63, 67,Jussieu, 86, 87,Cardinal-Lemoine, 89 Tél. 01 40 51 38 45/39 54 5 Administration Sully-Morland 3 Bibliothèque Renseignements Sully-Morland 3 Bibliothèque Renseignements Accès handicapés facilité 4 (entrée Musée (Sortie) Bus 86, : 24, 87, 63, 67, ++sortie) (entrée sortie) Tél. 01 01 40 40 51 51 38 38 38 38 Bus : 24, 63, 67, 8986, 87, 89 Tél. Parking 3 Bibliothèque Renseignements Accès handicapés facilité Accès handicapés facilité Maubert-Saint-Germain 2 Salle d’exposition 2 Salle (entréed’exposition + sortie) Tél. 01 40 51 38 38 Parking Entrée Maroc Contemporain 39,Parking bd Saint-Germain, 75005 Paris Maubert-Saint-Germain Salle d’exposition d’exposition 1 2 Salle Entréed’exposition Maroc Contemporain ejoignez l’IMA l’IMA Maubert-Saint-Germain ejoignez 39, bd Saint-Germain, 75005RR Paris 1 Salle 0 Librairie Rréseaux ejoignezsociaux l’IMA sur les les réseaux sociaux 39, bd Saint-Germain, 75005 sur 1 Salle d’exposition 0 Accueil Librairie sur les réseaux sociaux Paris Bibliothèque 0 Café Librairie Accueil général littéraire Bibliothèque Accueillittéraire général La BibliothèqueLa est fermée Café Salle d’exposition Bibliothèque est fermée Café littéraire Salle d’exposition pour travaux pour travaux Billetterie Salle d’exposition Billetterie Vestiaire Billetterie Bibliothèque Vestiaire Vestiaire Salle d’actualités La Bibliothèque est fermée Salle d’actualités Infomag Salle d’actualités Infomag pour travaux -1 -1 Centre langue de la communication Centre de de langue Directrice de laDirectrice communication Pour en savoir plus : -1 Atelier Centre de langue Louma Salamé Pour en enwww.imarabe.org savoir plus plus :: Pour savoir EspaceJeunes Ateliers Louma SalaméChargée de publication Espace Ateliers www.imarabe.org www.imarabe.org Salle Hypostyle Hypostyle -2 -2 Salle Infomagde publication Chargée Aïcha Idir-Ouagouni CentreHypostyle de langue -2 Centre Salle de langue assistée de Nizar Idrissi Zouggari Directrice de la communication Espace jeune Aïcha Idir-Ouagouni Centre de langue Espace jeune Auditorium Rafik Hariri Claire Gislon assistée de Nizar Idrissi Zouggari Espace jeune Auditorium Rafik Hariri Accueil des groupes Chargée de communication Auditorium Rafik Hariri Toilettes Toilettes Accueil des groupes et publications Toilettes Illustration de couverture : Conception graphique c-album/A. Hondré Les crédits photographiques et les droits Aïcha Idir-Ouagouni Librairie Librairie Tous les les jours jours de de 10 10 h 19 h Tous h àà19 h sauf lele lundi lundi sauf
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Homard Payette O’Trip House, 2013 © Homardpayette
Couverture de Marchio Illustration de©Isabella couvertureTaliani : Homard Payette O’Trip House, 2013 © Homardpayette 96
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L’Actualité de l’IMA