Agenda des activités de l'IMA

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Institut du monde arabe

Infomag

avril-septembre 2014

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Infomag L’actualité de l’Institut du monde arabe avril-septembre 2014

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Expositions Il était une fois l’Orient Express Hajj, le pélerinage à La Mecque Musée Les expositions pédagogiques itinérantes Les Musicales 15e Festival de musique de l’IMA Rencontres & débats Publications Librairie-boutique En attendant la médiathèque Actions éducatives Centre de Langue et de Civilisation arabes IMA en région Nord-Pas de Calais Les espaces de l’IMA

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Exposition du 4 avril au 31 août 2014

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Il était une fois l’Orient Express

Plus qu’une exposition… un événement : l’Orient Express dans toute sa splendeur d’autrefois vient faire halte sur le parvis de l’Institut du monde arabe à l’occasion d’une grande exposition consacrée à ce train mythique, à cette icône de l’Art-Déco qui a fait le ravissement de générations de voyageurs, ouvrant grand à ceux-ci les portes de l’Orient. Rendue possible grâce au concours de SNCF, cette manifestation de grande envergure est conçue en deux parties

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Cette exposition, conçue par l’Institut du monde arabe avec le concours de SNCF, a pour commissaire général Claude Mollard, ancien délégué aux arts plastiques et inventeur des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC). L’inventaire scientifique de l’exposition a reçu le concours de Gilles Gauthier, ancien ambassadeur. La scénographie de l’exposition est due à Clémence Farrell.

SNCF SNC_11_0000_Logo2011Mono 22/02/2011 24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCE Tél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87 Web : www.carrenoir.com

Ce fichier est un document d’exécution créé sur Illustrator version CS3.

C’est tout un train d’abord – locomotive en tête, suivie de trois voitures exceptionnelles et d’un wagon-restaurant – qui prend place sur le parvis de l’Institut. Le visiteur entreprend son parcours sur un quai de gare reconstitué le long du train, avant de monter dans celui-ci et de le parcourir, voiture après voiture, y découvrant l’atmosphère luxueuse et feutrée qui accompagnait le voyageur tout au long d’un périple dont l’aboutissement était la découverte de l’Orient. La visite se poursuit à l’intérieur de l’Institut du monde arabe où, sur deux niveaux et quelque huit cents mètres carrés, le public se voit présenter objets et documents d’archives, affiches, films et photographies, dont certains sont montrés dans d’immenses malles-vitrines qui sont autant d’allégories du voyage et l’occasion d’aborder certaines thématiques particulières.

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ÉQUIVALENCE TEINTE

NOIR 100 %

RÉSERVE BLANCHE

Photo : Th. Rambaud © IMA

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Cette vaste exposition permet de comprendre les origines de l’Orient Express, à travers la personnalité de son « inventeur », Georges Nagelmackers, mais aussi dans ses aspects techniques, sociaux et culturels. Les questions liées à la dimension géopolitique de l’Orient Express y sont également développées, à travers les différents itinéraires du train et les correspondances permettant, à partir d’Istanbul, de rallier Alep, Damas, Beyrouth, Bagdad, Le Caire, Louxor, Assouan…

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Les voitures égyptiennes étaient fabriquées en France et livrées par bateau en Egypte. SNCF. Photo Sidoli/Rambaud © SNCF, archives historiques

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1 - Un train sur le parvis de l’Institut C’est d’abord la locomotive de l’Orient Express que découvrent les visiteurs sur le parvis de l’Institut du monde arabe... Puis, tels les voyageurs d’autrefois, longeant un quai flanqué d’une gare aux proportions réduites, les voici qui embarquent dans un véritable train, constitué de trois voitures particulièrement prestigieuses : la voiture-bar-restaurant dite « Train Bleu », immortalisée dans le film Le Crime de l’Orient Express, tiré du roman éponyme écrit par Agatha Christie en 1934, puis la « Flèche d’Or », voiture-salon dite « Lalique » et enfin une voiture-couchettes « Orient Express ». Le mythe de l’Orient Express doit beaucoup à la littérature comme au cinéma. Aussi la dimension cinématographique est-elle omniprésente tout au long du parcours, le visiteur-voyageur apercevant, au fil de sa déambulation d’une voiture à l’autre, les silhouettes d’Hercule Poirot ou de Sherlock Holmes, celles de Lauren Bacall ou de Sean Connery, comme si ces derniers venaient à l’instant de quitter leur compartiment ou de descendre du train. C’est l’existence à bord qui est donnée à voir : les objets de la vie de tous les jours de ces voyageurs prestigieux sont là, à portée de la main, dans le confort étrange, un peu irréel, de cabines parées de fines marqueteries et de laitons étincelants. Portant la tenue du personnel de la Compagnie des Wagons-Lits, conducteurs et contrôleurs sont présents dans le train, prêts et prompts à renseigner le visiteur…

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Reconstitution d’un cabinet de toilette utilisé dans les voitures de type S, accessible par deux compartiments couchettes. Paris, Association patrimoine Compagnies des wagons-lits Photo Sidoli/Rambaud © SNCF, archives historiques 5


2 – Un véritable « musée » de l’Orient Express Une très remarquable exposition attend le visiteur après son parcours à l’intérieur du train. Celle-ci occupe deux niveaux de l’Institut du monde arabe où sont retracées les origines et l’histoire de l’Orient Express.

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Telle une constante, le traitement cinématographique continue de s’appliquer aux objets et aux documents de tous ordres présentés dans cette seconde partie. Physiquement présent sur le parvis et l’esplanade, le train se trouve symbolisé au cours de ce nouveau parcours par la présence récurrente de trains miniatures, bien de nature à séduire les jeunes visiteurs. Lien mécanique mais aussi fantasmatique entre l’Occident et l’Orient, ce train emblématique d’un art du voyage raffiné à l’extrême mais aujourd’hui révolu, est aussi le symbole du passage du xixe au xxe siècle. L’inventeur de l’Orient Express, Georges Nagelmackers, « célèbre inconnu », était un homme de son époque, féru de modernité. C’est ce capitaine d’industrie que permet de découvrir l’exposition. Créateur de la Compagnie des Wagons-Lits et concepteur de l’Orient Express, qu’il va lancer en 1883, Nagelmackers était aussi un visionnaire, tentant de concilier dans son œuvre son goût pour l’orientalisme et le rêve d’une Europe unie, et achevant son existence en victime ruinée du capitalisme… Si, bien évidemment, les trajets de ce train de légende le conduisent en Orient, il lui faut pour parvenir à ce but, traverser tout d’abord l’Europe entière. Un « musée » du train est ainsi proposé aux visiteurs, s’attachant à tous les éléments, objets et documents qui sont à l’origine du mythe de l’Orient Express. Trois malles de voyageur aux proportions considérables – de quelque cinq mètres par deux et demi – contiennent ces différents éléments classés selon des thématiques destinées à assouvir la curiosité du visiteur. L’art de vivre constitue le premier de ces thèmes, rassemblant ces décors et ces objets

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Affiche de Jean-Pierre Touchet, 1930. SNCF, Archives historiques © ADAGP – Archives de la CIWLT et du PLM : Wagons-Lits Diffusion. D.R.

qui ont tant fait pour la renommée du train : le cabinet de toilette avec des vitraux, le meuble lavabo, vaisselles et pièces d’argenterie, menus du restaurant, valises et sacs de voyage, témoins du raffinement et du luxe de l’époque. La seconde malle-vitrine est consacrée à l’extraordinaire réseau mondial de communication mis en place par la Compagnie des Wagons-Lits et l’Orient Express : voyages touristiques organisés au bout du monde, destinations exotiques et mystérieuses, affiches, documents de voyage, publicités, horaires


et itinéraires… Enfin, la troisième malle recense quelques-unes des nombreuses, très nombreuses anecdotes et aventures liées à la petite histoire, mais parfois aussi à la grande, d’un train qu’ont emprunté, en son temps, beaucoup des grands de ce monde et des célébrités de l’époque. Un diaporama constitué d’images documentaires, de bandes d’actualité mais aussi puisées dans la filmographie de l’Orient Express, permet d’évoquer toutes les villes placées sur le parcours du train – Londres, Paris, Vienne, Venise, jusqu’à Istanbul – et celles encore auxquelles des correspondances donnaient accès : Alep, Damas, Beyrouth, Bagdad, Le Caire, Louxor, Assouan… C’est là l’occasion de découvrir les hôtels célèbres des grandes villes d’Orient – du Pera Palace d’Istanbul au Old Cataract d’Assouan, en passant par le Baron à Alep et le Winter Palace de Louxor – ou les premiers champs de fouilles ouverts à la curiosité de ces

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Broders, affiche pour le Simplon-Orient-Express mettant en avant divers itinéraires, 1930. SNCF, Archives historiques © ADAGP, Paris – Archives de la CIWLT et du PLM : Wagons-Lits Diffusion. D.R.

voyageurs d’il y a un siècle et plus… Ce diaporama est projeté sur des écrans qui adoptent l’apparence de ces rideaux de train que l’on tire pour dormir mais qui deviennent, dans l’exposition, des miroirs ouverts sur le monde et sur des rêves fabuleux : le visiteur est ainsi tout à la fois dans l’intimité du train et dans l’immensité des territoires parcourus, de Londres à Bagdad ou Assouan. Une importante section est enfin consacrée au désir d’Orient tel que l’Orient Express l’a porté pendant tantôt un siècle… Si l’Orient a intensément nourri l’imaginaire occidental, l’Orient Express, pour sa part, a certainement été l’un des vecteurs les plus efficaces de ces aspirations et de ces rêves. Car, de fait, l’Orient Express rendait possible ce voyage en Orient qui n’avait appartenu jusque-là qu’aux aventuriers et aux artistes. Des lignes de chemin de fer se construisent – souvent à l’initiative d’un Empire ottoman moderniste –, qui permettent au voyageur occidental de s’enfoncer dans des régions en plein bouleversement dont il découvre, souvent,

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Affiche de Jehan de la Nezière de 1927 pour le Simplon-OrientExpress. SNCF, Archives historiques © DR – Archives de la CIWLT et du PLM : Wagons-Lits Diffusion. D.R.

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qu’elles sont fort différentes des fantasmes cultivés en Europe. Ce choc avec la réalité orientale fait aussi parti du voyage… A l’inverse, les notables d’Orient empruntent aussi le train pour découvrir l’Europe et, parfois, la fréquenter avec assiduité. Ces hommes et ces femmes, issus d’Orient et d’Occident, apprennent ainsi à se connaître dans l’espace clos et confiné de l’Orient Express. Ainsi disparaissent les frontières… – le temps d’un avant-guerre ou d’un entre-deux-guerres – pour réapparaître à la suite de l’écroulement de l’Empire ottoman et du développement des nationalismes arabes, dont Lawrence d’Arabie fut l’un des acteurs les plus illustres. C’est-là l’occasion de méditer sur ce que ces frontières sont devenues, à l’aune du rêve qui fut celui de Nagelmackers. 8

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Horaires d’ouverture : Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-St-Bernard 75005 Paris Espaces : -1, -2 et Parvis Du mardi au jeudi de 9 h 30 à 19 h Nocturne vendredi jusqu’à 21 h 30 Week-ends et jours fériés de 9 h 30 à 20 h Fermé le lundi Informations : 01 40 51 38 38

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Catalogue : Coédition IMA-Snoeck, 200 pages


Carte du réseau Simplon-Orient-Express et Taurus Express, 1931. SNCF, Archives historiques © Sidoli/Rambaud – Archives de la CIWLT et du PLM : Wagons-Lits Diffusion. D.R.

Billetterie : www.imarabe.org, Fnac.com, carrefour.com et points de vente habituels

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Tarifs : Plein tarif 10,5 € Tarif réduit 8,5 € pour les demandeurs d’emploi, jeunes de 16 ans à 26 ans, achats en nombre de 20 places ou plus Gratuité pour les jeunes de moins de 16 ans, handicapés, amis de l’IMA Attention ; Billets datés, et réservation par tranche horaire pour ’’Orient Express’’.

IMApass Billet pour une expo + musée Tarif plein 13€ Tarif réduit 11€ Visites guidées pour individuels mardi, mercredi et jeudi à 14 h 30 et 16 h, vendredi à 14 h 30, 16 h et 18 h, samedi et dimanche à 11 h, 14 h 30 et 16 h. Tarif plein 23 € Tarif réduit 21 €

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Visites pour groupes constitués du mardi au vendredi (15 participants) Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 45 ou 01 40 51 39 54. Tarif 160€ de droit de conférence pour le groupe et 8,5€ par personne (limité à 15 personnes) Réservations : 01 40 51 39 54 / 38 45

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Atelier en famille en lien avec l’exposition: « Une fenêtre sur le monde » voir page 80 9


Autour de l’exposition Il était une fois l’Orient Express

ÅDes gÅrencontres, gÅgÅgÅprojections, gÅgÅgÅconférences, gÅgÅgÅgdébats, ÅgÅgÅgÅgÅ témoignages, actions éducatives et des performances sont organisés pendant toute la tenue de l’exposition Il était une fois l’Orient Express à l’Institut du monde arabe. Ainsi peut-on découvrir toute la magie, mais également toutes les implications sociales, géopolitiques, artistiques, littéraires, cinématographiques et scientifiques qu’a représenté, en son temps, l’instauration de liaisons ferroviaires en direction du monde arabe. De la passion des amateurs de locomotives en modèles réduits à l’analyse des relations complexes entre l’Orient et l’Occident sur fond d’industrialisation, du roman noir aux recherches scientifiques menées pour éviter les catastrophes du rail, ces différentes manifestations culturelles liées à l’exposition Il était une fois l’Orient Express couvrent un large éventail de thématiques et donnent la parole aux intervenants et aux spécialistes les plus qualifiés (voir programme pp. 72 et 73).

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Une fenêtre sur le monde Dans le cadre de l’exposition Il était une fois l’Orient Express, les actions éducatives de l’IMA organisent un atelier de création en famille « Une fenêtre sur le monde ». Dès 6 ans, les samedis de 15 h à 17 h et les dimanches de 14 h 30 à 16 h 30. Le livret jeunes-IMA richement documenté et illustré est remis aux enfants lors des ateliers et vendu à la librairie de l’IMA (voir page 80).

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Dîner dans l’Orient Express Yannick Alléno, grand chef multi-étoilé, propose, en collaboration avec Potel et Chabot, un dîner à bord du wagon-restaurant de l’Orient Express, installé sur le parvis de l’Institut pendant toute la durée de l’exposition. Une expérience unique qui permet de revivre le mythe de l’Orient Express, à travers le savoir-faire et les créations élégantes et savoureuses de Yannick Alléno. Ouvert tous les jours sauf le lundi pour le dîner à partir de 19 h 30. Réservation en ligne sur www.voyages-sncf.com/ orientexpress/yannickalleno

« Sur les traces de l’Orient Express », d’Eric Darmon et Gilles Gauthier Un film à découvrir en parcourant l’exposition Il était une fois l’Orient Express. Ces derniers font suivre au spectateur le même chemin que le voyageur d’autrefois. Magie des paysages, des villes, des ruelles animées de Venise, d’Istanbul ou de Tripoli. Mais c’est un monde réel que regardent les visages graves souriants de ceux qui ont accepté de bonne grâce d’apporter leur témoignage loquace ou silencieux. Des extraits du film sont à découvrir dans la salle Hypostyle de l’IMA durant toute la durée de l’exposition. Le film lui-même, d’une durée de 52 minutes, sera diffusé dans l’Auditorium dans le cadre des « dimanches de l’Orient Express » (voir p.72).

Affiche de Joseph Porphyre, vers 1925. Mönchengladbach, collection Jürgen Klein © Archives de la CIWLT et du PLM : Wagons-Lits Diffusion. D.R.

Affiche pour le film Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express, 1976 SNCF, Archives historiques © DR

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Exposition, du 23 avril au 10 août 2014

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Hajj, le pèlerinage à La Mecque

L’exposition Hajj, le pèlerinage à La Mecque est la plus importante jamais organisée sur le sujet.

iUn des cinq piliers de l’islam

Le hajj ou pèlerinage à La Mecque est l’un cinq piliers de l’islam – avec la profession de foi (chahâda), la prière, le jeûne du mois de ramadan et l’aumône (zakât). Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celuici a les moyens physiques et matériels de l’accomplir, une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de dhu al-hijja du calendrier lunaire de l’islam, mais l’umra (petit pèlerinage) peut être accompli tout au long de l’année.

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Exposition organisée par la Bibliothèque Publique du Roi Abdulaziz (Riyad) et l’Institut du monde arabe, en collaboration avec le British Museum. Abdullatif I. Alobaida © Latifo Graphy

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Avec le soutien de Grand Mécène de l’IMA

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Un microcosme universel Le pèlerinage a des racines qui remontent à la période antéislamique. Depuis l’instauration de l’islam, c’est-à-dire depuis bientôt quinze siècles, le hajj constitue un événement religieux, mais aussi social et culturel, rassemblant des croyants d’ethnies, de langues et de provenances différentes. Au cours de la décennie écoulée, ce sont ainsi plus de trois millions de pèlerins qui, chaque année, ont accompli le hajj. Théologiens, lettrés, artistes, commerçants, politiques ou simples croyants, font de La Mecque, pendant quelques jours, un microcosme universel.

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Désir de La Mecque Des palais royaux aux plus humbles maisons, en passant par les appartements des villes et des cités, pas une demeure musulmane qui ne contienne un objet exprimant ce désir de La Mecque... Miniatures et gravures naïves, calligraphies savantes expriment de la sorte la centralité de la ville sainte, son ubiquité, dans tous les styles de toutes les cultures islamiques. Un réceptacle unique Parallèlement, la ville de La Mecque constitue depuis des siècles et des siècles le réceptacle unique d’offrandes et de cadeaux somptueux – en provenance de toutes les grandes villes de l’islam, Damas ou Le Caire, Istanbul ou Ispahan, et de plus loin encore… –, textiles brodés d’or, stèles commémoratives, chandeliers et tapis, envoyés en hommage à l’occasion du pèlerinage.

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Art médiéval L’exposition Hajj vise à présenter le pèlerinage à La Mecque dans ses diverses dimensions et à travers leur évolution historique. Expérience mystique individuelle, de méditation religieuse, 14

source d’inspiration artistique et d’échanges transculturels, ces multiples facettes du pèlerinage sont présentées au public à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

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Art contemporain La dimension contemporaine est largement présente, avec le regard d’artistes – et, notamment, de créateurs saoudiens – sur le pèlerinage et les nombreux projets architecturaux d’aménagements des lieux saints, explicités grâce à différentes maquettes. Le regard occidental n’est pas oublié : peintres orientalistes, voyageurs et chroniqueurs se sont interrogés sur cet évènement central de l’islam, croisant des thèmes communs aux deux civilisations : universalisme, figure d’Abraham, rapport à l’autre. L’exposition invite ainsi le public à la découverte de ce rite fondamental mais toujours aussi vivant. Une dévotion intemporelle, personnelle et collective, extatique et esthétique L’objectif central de cette exposition consiste à mettre en lumière l’histoire du hajj ainsi que

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Chemise talismanique, Inde, Mughal ou Deccan, xvie ou début du xviii siècle. Londres, Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, TXT 471© Nour Foundation. Courtesy of the Khalili Family Trust.

celle de l’ensemble des rites qui le compose pour donner à comprendre ce que représente la dévotion intemporelle, personnelle et collective, extatique et esthétique, qu’expérimente, à l’occasion du pèlerinage, chaque croyant au sein de la communauté des musulmans, la Oumma.

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Les rites du pèlerinage Le parcours de l’exposition propose de suivre les pas de ces pèlerins au cours de leur voyage jusqu’à La Mecque et de les accompagner pendant ces cinq jours sacrés du mois de dhu al-hijja au cours des rites qui composent le hajj : circumambulation autour de la Kaaba (littéralement, le « cube »),

course entre Safa et Marwah, station à Arafa, lapidation du diable, sacrifice…

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L’expérience du pèlerin Au sein de l’exposition des témoignages de pèlerins seront présentés et il sera donné aux visiteurs la possibilité d’enregistrer le leur. Ces témoignages recueillis permettront de constituer une bibliothèque accessible dans l’exposition, mais aussi sur un site internet dédié. En parallèle à cette démarche de collecte et de mise en valeur d’un patrimoine oral et sensible, un espace dans l’exposition sera consacré aux

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souvenirs matériels (cadeaux, certificats de pèlerinages…) déposés par des pèlerins souhaitant interagir dans l’exposition. Le souvenir ou l’objet laissé en dépôt sera enregistré, répertorié et présenté dans l’exposition, dans l’espace dédié au « Retour ». Cette vitrine permettra à chacun de contribuer à la spécificité de l’exposition pendant les trois mois que durera celle-ci.

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L’exposition présentera quelque 230 pièces, très souvent inédites en France, en provenance de collections publiques et privées, de bibliothèques et de galeries, d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Le commissariat de l’exposition est assuré par Fahad Abdulkareem, de la Bibliothèque du Roi Abdulaziz et Omar Saghi, politologue et écrivain.

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Coran, Soudan occidental, xixe siècle. Londres, Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, QUR 109. © Nour Foundation. Courtesy of the Khalili Family Trust.

Sitarah pour une porte dans la Mosquée du Prophète à Médine Commandé par le sultan Selim IIII. Istanbul ? 1803-4. Londres, Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, TXT 333 © Nour Foundation. Courtesy of the Khalili Family Trust.

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The Black Arch, Raja et Shadia Alem, 2011 © Collection Basma Al-Sulaiman

Horaires d’ouverture : Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-St-Bernard 75005 Paris Espaces : +1 et +2 Du mardi au jeudi de 9 h 30 à 19 h Nocturne vendredi jusqu’à 21 h 30 Week-ends et jours fériés de 9 h 30 à 20 h Fermé le lundi Informations : 01 40 51 38 38 Billetterie : www.imarabe.org, Fnac.com, carrefour.com et points de vente habituels Catalogue : Édition Snoeck, 200 pages

Tarifs : Plein tarif 10,5 € Tarif réduit 8,5 € pour les demandeurs d’emploi, jeunes de 16 ans à 26 ans, achats en nombre de 20 places ou plus Gratuité pour les jeunes de moins de 16 ans, handicapés, amis de l’IMA IMApass* Billet pour une expo + musée Tarif plein = 13€ Tarif réduit = 11€

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Atelier en famille en lien avec l’exposition "Le grand voyage" voir page 80

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Visites guidées pour individuels mardi, mercredi et jeudi à 14 h 30 et 16 h, vendredi à 14 h 30, 16 h et 18 h, samedi et dimanche à 11 h, 14 h 30 et 16 h. Tarif plein 23 € Tarif réduit 21 € Visites pour groupes constitués du mardi au vendredi Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 45 ou 01 40 51 39 54. Tarif 160€ de droit de conférence pour le groupe et 8,5€ par personne (limité à 20 personnes) Réservations : 01 40 51 39 54 / 38 45

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Manifestation pluridisciplinaire à venir

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La Naïda…

Efflorescences créatrices au Maroc (titre provisoire)

Exposition du 14 octobre 2014 au 1er mars 2015 En cet automne 2014, l’Institut du monde arabe propose la plus importante manifestation pluridisciplinaire jamais consacrée en France au Maroc contemporain dont le volet central est constitué d’une grande exposition. Conçu en partenariat avec la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc, cet événement met à l’honneur toutes les facettes de la création marocaine actuelle. Une diversité assumée La diversité est essentielle à la personnalité et à l’identité du Maroc, ainsi que le dit, avec audace, le préambule de sa constitution lequel revendique une « unité forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie » et « nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ».

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La naïda Les chansons des rappeurs marocains savent dire à la fois l’amour du pays, les frustrations de la jeunesse, ses attentes et ses espoirs. C’est sans doute à travers leurs paroles que peuvent être le mieux perçus les questionnements et les changements qui travaillent en profondeur la société marocaine, comme aussi les avancées de la scène artistique…

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Najia Mehadji, Mystic Dance n°1, 2011. Epreuve numérique pigmentaire tirée à 5 exemplaires. 160 x 160 cm


Ce mouvement, cette naïda – littéralement « ça bouge » –, ainsi que le nomment les Marocains, désignant de la sorte l’actuel bouillonnement culturel et social, constitue une véritable movida à la marocaine. C’est cette liberté de ton – qui se manifeste tant dans la création artistique que dans la société civile – qui est appréhendée dans le cadre de cette vaste manifestation. Pour la première fois depuis les années soixante, les créateurs marocains ont investi non seulement des genres et des styles artistiques, mais encore des modes de vie nouveaux.

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Un art arrivé à maturité Il est important aujourd’hui montrer cette efflorescence qui témoigne d’un art arrivé à maturité. Les concepteurs de cette manifestation de haute exigence artistique – dont le commissaire général est Jean-Hubert Martin et les commissaires associés, Moulim El Aroussi et Mohamed Métalsi – ont ainsi à cœur de donner à voir et à comprendre cette volonté de renouveau irradiante qui traverse actuellement le Maroc.

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Tous les espaces de l’IMA concernés Pour la première fois, la totalité des espaces de l’IMA se trouve mobilisée, de l’auditorium, au sous-sol, à la terrasse du 9e étage : le musée, les salles d’exposition, la bibliothèque sont ainsi investis, mais aussi le parvis sur lequel est implantée une vaste tente de moussem.

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Abderrahim YAMOU Trente-six faucilles, 2010 Bois, clous et faucilles H 160cm Coll. de l’artiste

Une manifestation pluridisciplinaire Ne sont exposées que des œuvres d’artistes vivants et ne sont présentées que des expressions artistiques innovantes. La même cohérence traverse toute la manifestation des arts plastiques au design et à la bande dessinée, de l’architecture aux arts populaires et à l’artisanat, de la musique au cinéma, de la littérature à la danse, en passant par la mode et la gastronomie… 19


Le musée de l’Institut du monde arabe Une vingtaine d’années après l’inauguration de l’Institut, la question de la raison d’être de son musée s’est posée. Il était nécessaire de repositionner le musée de l’IMA et de l’inscrire pleinement dans la mission de l’institution : faire mieux connaître le monde arabe, en désamorçant les préjugés et idées reçues que souvent le langage commun contribue à perpétuer. Le monde arabe est complexe et le résultat d’une longue histoire. Comment donner cette diversité à découvrir dans le contexte d’un musée ? En construisant un parcours qui repose moins sur la chronologie et d’avantage sur des thèmes qui permettent de mieux l’appréhender.

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Après un préambule qui met le visiteur dans la perspective de la diversité humaine, linguistique et géographique du monde aujourd’hui constitué par les États réunis au sein de la Ligue arabe, ce visiteur est ensuite convié à un cheminement en cinq étapes. La première introduit la péninsule Arabique, avec ses populations nomades et sédentaires, qui agit tel un creuset dans lequel vont se forger, tout au long du ier millénaire av. J.-C., une identité et une culture arabes. L’Arabie antique n’est pas qu’un désert ; des royaumes prospèrent grâce au commerce caravanier en liaison avec le monopole de la production des résines aromatiques. Statues, graffitis rupestres, stèles épigraphiques, échantillons des 20

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marchandises échangées, objets du quotidien nomade témoignent d’un patrimoine partagé, sans oublier celui de la langue, restituée par des extraits des Mu’allaqât, ces poésies antéislamiques qui véhiculent les valeurs tribales et l’imaginaire des Arabes de cette période. La deuxième étape considère le rapport que les hommes entretiennent avec le sacré en examinant les mythes et les symboles qui ont été élaborés dès la plus haute Antiquité afin de se concilier les forces cosmiques. Ce sont également des gestes et des pratiques – la prière, le sacrifice, les libations, le pèlerinage – que l’on rencontre encore dans les religions monothéistes – judaïsme, christianisme et islam – qui toutes les trois sont nées dans ce qui est

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Les royaumes agraires de l’Arabie du Sud, portrait d’Orants et de défunts. © Pierre-Olivier Deschamps / Vu


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Les royaumes agraires de l’Arabie du Sud, portrait d’orants et de défunts. © Pierre-Olivier Deschamps / Vu

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aujourd’hui le monde arabe. Le parcours invite ensuite le visiteur à déambuler au sein d’une ville métaphorique pour qu’il prenne conscience des multiples héritages sur lesquels s’est construite la société musulmane à partir du viie siècle. Des monuments emblématiques des fonctions remplies par la ville, al-madîna, ponctuent cette déambulation : le palais comme lieu d’exercice du pouvoir et atelier des arts ; les lieux de culte où se réunissent les communautés qui cohabitent dans la cité – la mosquée, l’église, la synagogue ; la bibliothèque et la madrasa, vecteurs de la transmission des savoirs élaborés par des hommes de science de toutes ethnies et confessions ; le caravansérail et le souk, lieux des échanges marchands et de la pratique des artisanats ; enfin la demeure, écrin de la vie de famille. Dans le prolongement de la ville et de ses ateliers, la question de ce qui fait beauté dans le monde arabe est posée. Et le parcours se conclut sur la relation que l’individu entretient avec son corps – son hygiène, sa parure, ce que l’on

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en montre ou pas en public – et avec l’Autre : le principe immuable de l’hospitalité pratiqué d’une manière constante dans les sociétés arabes, qui amène à partager le repas et les divertissements. Tout au long du parcours s’instaure un dialogue entre des œuvres et des objets appartenant à des domaines rarement mis en regard : archéologie antique et médiévale, art et artisanat, ethnographie, art moderne et contemporain. Cette cohabitation a pour ambition de souligner tout ce qui, du passé au présent, fait la richesse du monde arabe, au travers des collections de l’IMA, augmentées de dépôts consentis par des musées français et du monde arabe. C’est ainsi qu’en janvier, le thème « Sacré et figures du divin » s’est enrichi d’une dizaine de pièces du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, qui soulignent l’importance de l’héritage de l’Egypte des pharaons. Ce printemps sortira l’édition en langue arabe de l’Album du musée, rendue possible grâce au soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère.

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Préambule

7e Entrée

6e

Les Arabies, berceau d’un patrimoine commun

Sacré et du divin Espaces : étages +7, +6, +5, +4 Horaires : Mardi, mercredi, jeudi de 10h à 18h, vendredi de 10h à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 19h,fermé le lundi. Tarifs : 8 € plein / 6 € réduit / 4 € (16-25 ans) Visite guidée individuelle : Du mardi au vendredi : 15 h. Week-end et jours fériés : 15h et 16 h 30 / Visite guidée groupe : droit de conférence 140 € + 10 € de frais de dossier + droit d’entrée.

5e Exprimer la beauté

Expositions-dossiers

L’espace réservé aux expositions-dossiers prolonge le parcours du musée.

Un temps pour vivre

4e

Sortie

Les villes

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Musée / Exposition-dossier jusqu’au 20 mai 2014

ÅVoués gÅgàÅIshtar gÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari Après qu’en août 1933 des bédouins aient trouvé à Tell Hariri une statue de type sumérien, l’archéologue André Parrot est missionné par le musée du Louvre afin de mener une exploration qui devait conduire à une découverte majeure pour la connaissance des cités anciennes du Proche-Orient des iiie et iie millénaires av. J.-C.

Au 31e jour de sa campagne, le 23 janvier 1934, André Parrot dégage la statuette d’un homme, représenté debout et les mains jointes, avec une inscription sur l’épaule qui le nomme Ishqi, roi de Mari. Ainsi était identifiée la ville qui allait être fouillée jusqu’en 2011 par une mission française puis franco-syrienne, conduite successivement par André Parrot, Jean-Claude Margueron et Pascal Butterlin.

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Un clin d’œil des membres de la mission archéologique conduite par André Parrot (au centre) avec quelques statues mises au jour lors de la campagne de 1934 © Mission archéologique de Mari

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Au titre du partage des fouilles entre le musée du Louvre et les Antiquités de Syrie, la statue d’Ishqi-Mari échut au musée d’Alep. Sa mise en dépôt à l’Institut du monde arabe à l’occasion du réaménagement de son musée, a donné l’idée de célébrer le 80e anniversaire de la découverte du site en la réunissant avec les pièces aujourd’hui conservées au Louvre, elles aussi issues du périmètre du temple d’Ishtar, la déesse sémitique de l’amour et de la guerre. Ces œuvres, associées aux documents et photographies inédites prises à l’époque par les membres de la mission, font revivre les moments forts de cette histoire, tout autant scientifique qu’humaine. L’exposition, organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre, offre également l’opportunité de présenter le résultat des recherches et des interprétations récentes, en termes d’architecture, d’iconographie et d’épigraphie.

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Statue du roi Ishqi-Mari, mise en dépôt par le musée d’Alep à l’IMA © Nabil Boutros


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Musée / Exposition-dossier du 17 juin au 21 septembre 2014

ÅSoieries gÅgÅd’Al-Andalus gÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Composée de pièces tissées entre les xiiie et xvie siècles en Espagne, et jusqu’au xviiie siècle au Maroc, l’exposition invite à découvrir l’industrie de la soie dans l’Occident musulman. Les délicats fragments présentés appartenaient à des pièces de vêtement et d’ameublement, confectionnées d’abord pour les souverains arabes d’Al-Andalus et leur entourage, puis très goûtées par les rois, la noblesse et le clergé catholiques. L’ensemble a été réuni par José Lázaro Galdiano (1862-1947), financier, journaliste, éditeur et grand collectionneur. Il est l’un des premiers érudits espagnols à s’intéresser à la culture hispano-musulmane, longtemps dénigrée, avec un penchant appuyé pour les tissus. Lorsqu’il s’éteint, sa résidence madrilène devient un musée. L’ensemble présenté se caractérise tant par sa diversité technique que sa richesse décorative. Il donne la nostalgie du raffinement des costumes et de l’habillage des intérieurs que ces fragments suggèrent, augmentés de quelques éléments d’architecture (chapiteaux ciselés avec finesse, carreaux de revêtement, panneau de zellige), de pyxides et coffrets en ivoire et de bijoux. Le Calendrier de Cordoue, rédigé en 961 par le médecin Arib ibn Sa’ad, crédite les tribus syriennes de l’introduction de la sériciculture dans la péninsule Ibérique. La soie est filée dans les plantations de mûriers établies dans le bassin du Guadalquivir, teinte avec des plantes également importées de l’Orient (garance, safran, indigo), puis envoyée

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dans les manufactures, où des tisserands la travaillent sur des métiers à la tire, eux aussi apportés par les Arabes. Ce type de métiers permet la répétition de motifs complexes à l’infini, selon un axe de symétrie vertical, horizontal ou diagonal. Le poète al-Rusafî (xiie siècle) compare les doigts du tisserand à une antilope se débattant dans les rets du chasseur. Cette industrie, en même temps que d’autres artisanats musulmans, périclite après l’expulsion des Maures ordonnée par Philippe III, en 1609, sur le conseil du Grand Inquisiteur. Les tisserands chassés trouvent refuge au Maroc, notamment à Fès, où ils donnent un nouvel élan à leur savoir-faire. Cet art somptuaire est à mettre en parallèle avec l’effervescence intellectuelle qui caractérisa le califat de Cordoue, puis les royaumes de Taifas et, enfin, la Grenade nasride, jusqu’à sa chute en 1492. L’exposition, dont le commissaire est Amparo López Redondo, conservateur en chef, est montée en partenariat avec la Fondation Lázaro Galdiano, Madrid.

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Lampas de soie masride à décor d’entrelacs (détails), royaume de Grenade, xive siècle © Fondation Lázaro Galdiano

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Les expositions pédagogiques itinérantes Pédagogiques et ludiques, ces expositions sont destinées au grand et au jeune public. Elles peuvent être louées par des associations, des collectivités locales, des établissements scolaires, des bibliothèques… Expositions pédagogiques itinérantes disponibles

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Expositions-atelier Contes des Mille et Une Nuits Un chameau qui s’appelle dromadaire

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Pays et aires régionales Images et paysages du monde arabe Le Maghreb : l’Occident arabe Le Maroc, une créativité millénaire L’Algérie, histoire et culture Tunisie, la rive verte Egypte, terre de civilisations La péninsule Arabique et le Golfe Palestine, histoire d’un peuple L’Irak de Babylone à Bagdad

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Histoire et civilisation Le goût des jardins arabes Les sciences arabes L’islam Le soufisme, « cœur de l’islam » L’Orient merveilleux Judaïsme, christianisme, islam : proches… lointains Al-Andalus Les croisades 28

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Tous au musée… Un musée pour tous

Un musée itinérant sur le monde arabe Le musée de l’IMA prend une forme itinérante pour aller vers les publics hors les murs. Panneaux, bannières et modules interactifs et ludiques ponctuent le parcours pédagogique en reprenant les thèmes du musée : les Arabies, sacré et figures du divin, les villes, l’expression de la beauté, un temps de vivre, pour découvrir cette civilisation. Les Ottomans, l’empire des trois mers et des trois continents Cités arabes d’hier et d’aujourd’hui Jérusalem al-Quds La Méditerranée, périples d’une civilisation Le blé et l’olivier, agriculture et alimentation en Méditerranée L’or bleu dans le monde arabe Imazighen Berbères Arabica, la culture arabe en Europe L’immigration arabe en France Parcours de femmes en Nomadie. Des chemins de migration.

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Arts, arts du livre Elégance et dentelle, le costume en Méditerranée Calligraphie et enluminure de Cordoue à Samarcande Les grandes dames de la chanson arabe

La musique arabe dans tous ses éclats Les arts traditionnels Beyrouth, forum des arts. 1950-1975 La littérature arabe Illustrateurs arabes de livres pour enfants La bande dessinée dans le monde arabe Les voix de la langue française dans le monde arabe

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Réservation Téléphone : 01 40 51 39 12. Courriel : jterzian@imarabe.org Les expositions itinérantes en ligne Une quarantaine d’expositions itinérantes conçues par l’IMA, soit plus de 2 000 pages, sont en libre consultation sur www.imarabe.org © DR



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Les Musicales La musique joue un rôle social et culturel prépondérant dans le monde arabe en transgressant tant les frontières de la géographie que celle de l’imaginaire… Constitué d’un formidable florilège de styles et de genres – musiques traditionnelle, savante, populaire, sacrée, profane : chant courtois, chant soufi, melhoun, chant andalou, chant berbère, chaâbi, raï… et toutes les formes actuelles des musiques urbaines et des musiques de variété – disparate en apparence, le patrimoine musical arabe témoigne d’une authentique pratique d’ouverture et d’un métissage culturel avant l’heure.

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Réservation par téléphone au 01 40 51 38 14 du mardi au dimanche de 10 h à 17 h.

© Sabine Châtel

Tarif A

Tarif B

Tarif C

Tarif plein

26 €

22 €

20 €

-10%

23,40 €

19,80 €

18 €

-20%

20,80 €

17,60 €

16 €

Strapontins

14 €

14 €

14 €

jeunes -26 ans

12 €

12 €

12 €

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Les Musicales – Algérie Extases andalouses de la çan’a d’Alger

Vendredi 4 avril 2014, 20 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif C avec Omar Benamara et son ensemble

Dans le paysage musical classique actuel, Omar Benamara a effectué un des parcours artistiques les plus originaux de sa génération. Issu de la pure tradition musicale algéroise, il poursuit sa carrière aussi bien dans le domaine de la musique occidentale que dans celui de la musique traditionnelle. Il a débuté sa carrière en 1980 au Théâtre Musical du Châtelet, en participant aux séries d’opérettes, puis aux fameuses saisons « Verdi, Rossini, Russes, Strauss », ainsi qu’à l’Opéra comique et au Théâtre des ChampsÉlysées. Il est alors l’un des premiers artistes invités par l’Institut du monde arabe nouvellement créé. Concertiste, il est programmé dans divers festivals et manifestations culturelles. En 2003, il interprète la Noubet Ghrib à l’IMA, dans le cadre

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de l’Année de l’Algérie en France. En 2008, il fait partie de la tournée de l’Opéra National de Paris au Japon. Cette même année, il dirige, à l’IMA, le chœur de l’armée française et les solistes de l’opéra dans Le désert, ode symphonique de Félicien David. Par ailleurs, il effectue un important travail de collecte, de transcription et d’interprétation du patrimoine de la musique arabo-andalouse, en particulier la çan’a (métier, tissage), rattachée à l’école d’Alger. L’implication du luthiste Noureddine Aliane, dans cette représentation, est un autre gage de qualité et d’authenticité. Les autres musiciens, des valeurs sûres et reconnues, ont participé à d’innombrables enregistrements et concerts en France et à l’étranger.

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Les Musicales – Syrie La ronde des derviches de Damas

Samedi 5 avril 2014, 20h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif C avec Cheikh Hamed Daoud (chant) accompagné par Julien Jalal Eddine Weiss (kanoun), Ziad Kadi Amin (flûte ney), Jamal Al Sakaa (percussions), les choristes Dia Eddin Daoud et Mohama Naji Al-Rais et les derviches tourneurs Maher al-Jamal, Hatem al-Jamal et Mahmoud Al-Taier

Plusieurs contes mystiques attribuent une origine divine à la musique et rapportent que l’âme, de nature céleste, refusa de s’incarner ; mais elle fut séduite par la voix d’un ange qui, commandé par Dieu, s’était installé dans le corps afin de l’y attirer. Emprisonnée dans le corps, l’âme conserva la nostalgie de son origine. C’est ce que le grand mystique Djalâl al-Din al-Rûmî a merveilleusement exprimé dans son célèbre poème « La plainte du ney » : « Écoute la flûte de roseau et sa plainte, comme elle chante la séparation : on m’a coupé de la jonchaie, et depuis lors ma lamentation fait gémir l’homme et la femme.[…] Tout être qui demeure loin de sa source aspire au temps où il lui sera uni ». Ainsi les soufis chantent-ils cette séparation de la source originelle et leur désir ardent de la retrouver. Quand la musique, le chant et la danse vibrent à l’unisson,

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l’émotion s’installe ou fuse jusqu’à faire oublier un moment la tragique actualité… Voici, donc, une occasion exceptionnelle de rencontrer musiciens et danseurs fabuleux venus de Syrie pour une tournée en Europe. C’est en 1983 que Julien, dit Jalal Eddine, qui fut l’élève du célèbre Mounir Bashir, fonde l’ensemble Al-Kindi, conçu comme un takht (orchestre de chambre). Il fait appel aux meilleurs musiciens de Syrie, de Tunisie ou d’Irak, et aux plus grandes voix des répertoires classiques traditionnels. Pour ses créations, il a collaboré avec de grands poètes arabes, tel que Mahmoud Darwish. Avec les derviches tourneurs de Damas, il parvient au sommet de son art, l’ensemble déployant « une fabuleuse alchimie, à la fois mystique et sensuelle (…) dans une étourdissante montée en grâce ». © Sabine Châtel

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Les Musicales – Sénégal Le cadre des Khadres soufis

Vendredi 11 et samedi 12 avril 2014, 20 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif spécial avec Papa Djimbira Sow Un spectacle coproduit par l’Institut du monde arabe et la Maison des Cultures du Monde dans le cadre du 18e Festival de l’Imaginaire Né au sein d’une famille peule, dans le nord-ouest du Sénégal, Papa Djimbira Sow chante pour maintenir vivante la tradition familiale. Comme son grand-père et son oncle maternel avant lui, il est chanteur dans la tradition des « Khadres », terme désignant, au Sénégal, la confrérie de la Qadiriya. Fondée à Bagdad au xiie siècle par un soufi, le Cheikh Abd al Qadir al-Jilani, la Qadiriya a joué un rôle majeur dans l’introduction de l’islam en Afrique subsaharienne, avec l’appui des marchands arabes et des savants de Tombouctou. C’est au cours du xviiie siècle que Cheikh Bou Kounta introduit cette confrérie au Sénégal. En 1917, Cheikh Mohamed Djimbira, le grandpère de Papa Djimbira, se voit offrir deux tablas (percussions) faites spécialement pour lui par les deux filles du cheikh Saadbou, l’une des grandes figures de la confrérie, afin de le remercier pour

le taureau qu’il avait offert lors de la cérémonie du huitième jour du décès de son guide spirituel. Ces tablas, baptisées Maïmouna et Riskham, servaient à annoncer l’apparition du croissant de lune pour les fêtes de Tabaski (l’aïd), ou le mouled (anniversaire de la naissance du prophète). C’est Cheikh Mame Mory Djimbira, l’oncle maternel du petit Djimbira Sow qui introduit les tablas qui accompagneront désormais les chants, pratique aussitôt adoptée par toute la confrérie. C’est encore lui qui initie le jeune Djimbira, alors qu’il avait à peine 13 ans. Son intérêt pour les chants khadres ne l’empêche pas d’avoir une scolarité régulière. Après son baccalauréat, il décroche un diplôme de technicien, tout en approfondissant sa maîtrise des textes sacrés et en chantant dans tous les rassemblements de la confrérie où il a gagné le respect des anciens.

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Les Musicales – Proche-Orient L’art du maqâm : parfums et poésie d’Orient Samedi 26 avril 2014, 20h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif B avec Aïcha Redouane, Habib Yammine et l’ensemble Al-Adwâr

«Vestale du chant arabe », Aïcha Redouane offre au monde, depuis plus de vingt ans, les chefs-d’œuvre de l’art du maqâm et du chant soufi. Franco-marocaine, Aïcha est compositrice et pédagogue. Son expérience lui a fait connaître plusieurs styles, en passant par la tradition amazighe, le chant classique occidental, le jazz-blues ; elle est une référence majeure de la tradition du maqâm arabe. Sa rencontre avec Habib Yammine lui a permis de se spécialiser dans l’art de la composition et de l’improvisation. Une bourse du ministère de la Culture l’a aidée à élargir son univers, au Caire comme à Paris, où elle a également suivi une formation de cantillation (tajwîd) du Coran. D’origine libanaise, Habib Yammine est percussionniste, ethnomusicologue et compositeur. Lauréat du programme Lavoisier

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du ministère des Affaires étrangères, maître du riqq, du daff et de la derbouka, il enseigne à l’Université de Paris VIII et à la Cité de la Musique. En 1991, il fonde, avec Aïcha Redouane, l’ensemble Al-Adwâr, dans la lignée des cheikhs de la Nahda (renaissance culturelle arabe du xixe au xxe siècles). Ensemble, ils ont enregistré plusieurs albums dont Arabesques vocales, produit par l’Institut du monde arabe, distingué par un « Choc de la Musique » et un « Diapason d’or », et ont mis en musique les grands poètes mystiques comme Ibn Arabi, Ibn al-Fârid et Râbi’a al-’Adawiyya à qui ils ont consacré leur récent album Maqâm d’Amour . Ils se sont produits sur les plus grandes scènes : Paris, Bruxelles, Bakou (Azerbaïdjan), Fès, Rabat, Berlin, Genève, Utrecht, New York, Ottawa, Abu Dhabi...

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Les Musicales – Tunisie Sacrée voix pour voie sacrée Vendredi 9 mai 2014, 20 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif B avec Fawzi Ben Gamra Il fut, à partir de 1994, la star incontestée du mezwad (du nom d’une cornemuse), genre sulfureux, voisin du raï, aux thèmes à dominante crument sociale et à la rythmique fougueuse. Ses concerts, sous forme de shows bien réglés, attiraient des milliers de spectateurs. En 2001, au grand dam de ses nombreux fans, il décide d’arrêter sa carrière et de se tourner vers une vie pieuse. Certains lui reprocheront cet attrait soudain pour la chose religieuse et une rumeur prétend même qu’il voulait faire effacer tout ce qui relevait de son ancienne discographie. Fawzi Ben Gamra s’en défend et revendique un islam de la tolérance : « Pendant huit ans, j’ai pratiqué la méditation et surtout profité de ma famille et mes enfants, que je voyais très peu auparavant, en raison de tournées interminables. Je n’ai jamais interdit la vente de mes albums du passé et je suis quelqu’un qui adore écouter toutes les musiques, regarder un match de

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foot et rigoler avec mes amis. J’ai toujours refusé la logique du halal et du haram ». En 2009, Fawzi effectue son retour vers la chanson à travers Joyaux de la chanson sacrée, un opus renfermant des chants de louange à Allah et à son prophète, rappelant à la fois une vieille tradition liturgique tunisienne et un style mystique proche de celui de la confrérie Soulamiya. Il reprend son bâton de pèlerin pour parcourir la Tunisie et de nombreux pays européens, où il donne interviews et concerts. Il est également à l’affiche de nombreuses représentations dédiées à l’art soufi, le tout en s’investissant dans des actions humanitaires. Ben Gamra a certes changé de registre, mais la voix reste magnifique et ses chants, finement arrangés, ne dérogent pas à la règle moderniste de ses débuts, comme le confirment ses deux derniers albums à succès, parus en 2010 et en 2013.

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© DR


Les Musicales – Maroc Bonheur soufi Samedi 10 mai 2014, 20h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif B avec Karima Skalli Pour la voix, on l’a comparée à Asmahan, la star syro-libanaise des années 1930-1940. Aujourd’hui, dans son pays (le Maroc), plus qu’une voix et plus qu’un nom, Karima Skalli est tout un patrimoine. Ses admirateurs ne se comptent plus, même à l’étranger : Beyrouth, Damas, Le Caire, Tunis, Fès, Beiteddine, Oman, Cordoue, Doha, Amman, Abu-Dhabi, Dubaï, Paris, Vienne, Sarajevo, San Diego, Los Angeles, Michigan, Washington... Sensibilisée dès l’enfance au melhoun (poésie, finement ciselée, des faubourgs), elle se frotte très tôt aux répertoires d’Oum Kalsoum et de Mohamed Abdel Wahab, avant d’établir le sien : du classique arabo-andalou avec des passerelles heureuses vers le genre soufi. Auparavant, cette ancienne élève d’une école supérieure de commerce et de comptabilité avait dû laisser tomber les notes scolaires pour d’autres notes, celles du solfège et des cours de chant au Conservatoire Ziryab de

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© Jad Rifari

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Marrakech. Remarquée par le célèbre joueur de luth marocain, Saïd Chraïbi, mais surtout lors d’une émission de la télévision marocaine, Muzika, où elle décroche le Prix d’excellence, elle imposera son nom à partir de 1999. Le récital de cette soirée sera mystique et présentera des poèmes empruntés aux grands maîtres soufis comme Ibn Arabi, Ibn Al Farid ou encore Shoushtari. Une composition de Rachid Zeroual selon les règles de l’art du samaa marocain. Karima Skalli sera accompagnée par Rachid Zeroual à la flûte ney, YildanErgüzel au kanoun, Youness Al Khazan au violon et Khalid Kouhen aux percussions.

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Les Musicales – Algérie Un « zéphyr » passe Vendredi 16 mai 2014, 20 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif B avec Nassima Chabane

Plus qu’une voix d’or, Nassima est désormais la voix de l’Âge d’or du chant arabo-andalou. Son prénom porte déjà cette « petite brise », ce « zéphyr » qui, jadis, soufflait des rives du Guadalquivir aux terrasses de l’Alhambra… La fille de Blida, la « Ville des roses » célébrée par Camille Saint-Saëns (Rêverie du soir à Blida), a fait son conservatoire à l’âge où ses copines fredonnaient des berceuses à leurs poupées de chiffons. Sur le chemin de l’adulte devenu(e) artiste, il y a toujours un maître inspiré qui repère chez l’enfant le don que ses propres parents ne sont pas en mesure de voir ou de promouvoir. Dahmane Ben Achour fut pour Nassima ce que fut Monsieur Germain pour Albert Camus : le pédagogue et le parrain. Tout comme l’immense Cheikh Sadek Abdjaoui, papa spirituel « couveur », ou Hamidou Djaïdri, conseiller artistique à la radio algérienne. Nul n’étant prophète en son pays, il aura fallu ses succès à l’étranger, et jusqu’au célèbre Carnegie Hall de New York, pour que l’Algérie officielle, à la traîne du public, se mette à son écoute. Lorsqu’en 1994, Nassima fuit une Algérie, meurtrie et endeuillée par les violences terroristes, pour s’installer à Paris, le répertoire arabo-andalou était encore en quête de la diva qui devait le revivifier et l’ouvrir au monde. Vingt ans après, la mezzo-soprano ne compte plus les hommages.

C’est dans l’univers mystique du soufisme qu’elle s’épanouit et confirme la maîtrise de son art, en faisant revivre les poèmes de l’émir Abdelkader (« Je suis à la fois l’Amour, l’Amant et l’Aimé / Je suis l’Amoureux Aimé / Secrètement au grand jour ») ou, plus anciens et plus mystiques, ceux d’Ibn Arabi et d’Ibn Hazm. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter Voie soufie, voix d’amour (Institut du monde arabe /harmonia mundi), un album qu’elle dit avoir conçu comme sa « réponse à la diabolisation de l’Islam ». Elle a fait sienne, également, cette jolie formule du Berbère SaintAugustin : « La mesure de l’Amour est d’aimer sans mesure ».

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© José Villin

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Les Musicales – Égypte Du Ghazal soufi à la Nahda Vendredi 23 et samedi 24 mai 2014, 20h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) / Tarif B avec Cheikh Said Hafez et Takht Attourath

Abderrahman Kazzoul et Takht Attourath réactualisent l’héritage de trois traditions séculaires en Islam : la musique savante, d’origine byzantine et persane, la poésie arabe et la mystique soufie. Ces trois courants majeurs s’allient ici pour œuvrer à une même élévation de l’âme. Ils constituent une expression du samaâ (littéralement : écoute, audition), un temps de partage et de haute spiritualité, durant lequel le public peut se sentir aussi impliqué par une écoute participative que les artistes eux-mêmes… À travers la beauté du chant ou de la mélodie, les artistes conçoivent leur art comme une invitation à saisir une autre beauté plus profonde, inscrite au cœur de tous les êtres : celle menant à l’extase et à la transcendance. Ils évoquent la nostalgie de Layla, l’être aimé, l’ivresse de l’amour qui

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transporte et transforme les âmes, suscitant soif et désir. Disciple du maître Georges Abiad, violoniste de l’illustre Mohamed Abdel Wahab, Abderrahman Kazzoul, fondateur de Takht Attourath, a su réunir autour de lui des musiciens renommés (soutenus par une chorale représentant différents pays arabes) : les percussionnistes Adel Shams Eddine et Miloudi Benslimane, le cithariste Imad Ben Ammar, le violoniste Salem Benoni et le violoncelliste Samih Souissi, le flûtiste Bachir Zaïd et le luthiste Fadhel Messaoudi. Takht Attourath convie cette fois Cheikh Said Hafez, une voix formée à la cantillation coranique au Caire, particulièrement prisée pour ses ibdihalates (improvisations), et qui, tous les vendredis, investit les ondes égyptiennes.

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Musicales / la collection de disques de l’IMA

ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ En vente à la librairie de l’Institut du monde arabe (tél. 01 40 51 39 30) http://www.imarabe.org/pagesous-section/la-collection-de-cden-vente-la-librairie.

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Diffusion assurée par Harmonia Mundi distribution.

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Nouveauté

L’Œil du cœur À la fois récital et concert, L’Œil du cœur, construit autour de l’univers poétique d’Abdellatif Laâbi, voit se déployer les créations musicales de Driss El Maloumi, ainsi que l’éventail de l’art lyrique de Naziha Meftah. Parole nue du poète, textes portés par le chant et performances musicales se prêtent attention, dialoguent, s’aimantent jusqu’à s’unir dans un même élan de plénitude créatrice. Né d’une vraie complicité entre des artistes appartenant à trois générations différentes, L’Œil du cœur est une création unique en son genre, ancrée dans la culture marocaine vivante et participant de l’universel.


Dans le catalogue

Lila derdeba, au-delà du rituel, par Alwane Les Gnawa forment une confrérie du soufisme populaire qui s’exprime par la musique et la danse. Au cours des lila derdeba (nuits de transe), les Gnawa manifestent leurs dons exceptionnels d’exorcistes et de guérisseurs, auprès de patients en souffrance physique ou psychologique. La troupe Alwane est issue de la rencontre du Mad Nomad Quartet et du groupe Dar Gnawa. Un DVD documentaire est offert avec le CD. UÊ ÊUÊ

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Athar, par Khaled Aljaramani Khaled Aljaramani a voulu mener l’auditeur vers une ambiance tantôt onirique, tantôt dramatique. Parfois le oud murmure, parfois l’artiste le fait crier. Parfois encore, ce sont les notes ou les rythmes qui suscitent l’attention.

À paraître

Muhammad Aman, La voix du Hedjaz La voix suave du saoudien Muhammad Aman, qui s’accompagne au luth, nous enchante de poèmes d’amour sur les rythmes et modes musicaux de la Péninsule arabique. Un grand classique qui n’a rien à envier à la modernité.

DVD

Les aventures du Prince Ahmed Die Abenteuer des Prinzen Achmed, de Lotte Reiniger, 1926 Il s’agit de l’un des premiers long-métrages d’animation de l’histoire du cinéma inspiré des contes des Mille et Une Nuits. En découvrant ce film muet avec la nouvelle musique des frères Khoury, une évidence s’impose au spectateur, comme si ces deux univers étaient voués à se rencontrer. Ces frères jordaniens, d’origine palestinienne, n’ont cessé de voyager comme le prince Ahmed, et leur musique n’a pas de frontières. Nourries de la tradition de la musique arabe, leurs notes se teintent de flamenco, de swing, de musique classique, de jazz, soutenues par un quintet. Le CD audio du coffret permettra d’écouter seule la musique.

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La passion d’Ibn Arabi Construit autour de l’univers poétique d’Ibn Arabi, avec le chanteur de flamenco l’espagnol Curro Piñana et de la luthiste syrienne Waed Bouhassoun.

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15e Festival de musique de l’IMA / du 5 au 15 juin 2014

Les Orientaux du jazz La 15e édition du Festival de l’IMA, qui se tient du 5 au 15 juin 2014 sur le thème du «  jazz oriental », est l’occasion de faire découvrir au public de l’Institut la très grande variété d’une musique en perpétuel devenir, manière aussi d’exaucer les vœux et d’aller à la rencontre des goûts des différents amateurs. Né au début du siècle de l’interférence des cultures musicales, le jazz se nourrit dès ses débuts de l’apport des diverses musiques du monde. Dans les années cinquante, les contestations politiques et esthétiques dans le pays initial du jazz sont à l’origine des premières pérégrinations des artistes vers l’Afrique et le monde arabomusulman. Ainsi, l’influence de la musique arabe dans le jazz date de cette période. Avec la découverte de nouvelles sonorités, fondées sur la mélodie et l’improvisation, par les grands musiciens afro-américains, ce mélange d’éléments de musique européenne, arabe, et de jazz a généré un genre inédit et multiculturel : le jazz oriental. La rencontre entre les multiples musiques « orientales » et l’univers du jazz est actuellement en pleine effervescence. Depuis les années 1980, l’amplification des flux migratoires a eu pour conséquence le lancement sur le marché international de plusieurs styles musicaux du monde arabe. L’apparition du jazz dans le monde arabe est la suite logique de cette mondialisation favorisant l’expansion

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d’un phénomène international de métissage musical. Les instruments de la musique arabe se combinent parfaitement à la panoplie traditionnelle des instruments caractéristiques du jazz. Les interprètes sont parvenus à concevoir une fusion transculturelle, introduisant d’abord des couleurs orientales au sein de mélodies américano-européennes. Aujourd’hui, dans le monde arabe même, revisitant certaines musiques traditionnelles, savantes ou populaires, compositeurs et artistes pratiquent un jazz de style oriental. Le jazz et les musiques du monde arabe ont une chose en commun : l’improvisation. Les interprètes alternent les structures mélodiques et les improvisations vocales ou instrumentales. La rencontre des deux univers crée ainsi des interstices pleins d’imprévus, frayant la voie inédite d’un langage musical universel. Le programme de ce festival est novateur et diversifié. Il accueille de jeunes talents issus du monde arabe, tels Jasser Haj Youssef et Anissa Bensalah, mais aussi de grandes pointures arabes ou européennes de la scène internationale, tels que Toufik Farroukh ou André Manoukian qui parraine ce festival.

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Mohamed Métalsi Directeur des Actions Culturelles

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Tarif normal à 22 €, tarif réduit à 18 € et tarif strapontin à 14 € © DR

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15e Festival de musique L’Arménie du cœur Jeudi 5 juin 2014, 20 h 30, auditorium Rafik Hariri avec André Manoukian Quartet

André est bien connu du grand public pour sa participation, en tant que juré de la Nouvelle Star (M6), exprimant avec bonheur une personnalité « poète » et « philosophe psychoérotico-cosmique ». Né en 1957 à Lyon de parents arméniens, André se passionne pour le piano dès l’âge de 6 ans. D’abord étudiant en médecine, il entame, par la suite, une formation à la prestigieuse Berklee School of Music de Boston. À son retour en France, il fonde le groupe Horn Stuff et, en 1983, il découvre la chanteuse Liane Foly, pour laquelle il crée les premiers succès (Au fur et à mesure, Doucement). Puis il collabore avec Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Diane Dufresne, Nicole Croisille, Natacha Atlas, Janet Jackson, Camille, Bazbaz et Malia. Ensuite, il crée son propre label (Va Savoir - EMI Group) et sort l’album Inkala, en juin 2008, avec Laurent Robin (batterie) et Ira Coleman (contrebasse), qui se distingue par l’utilisation du chant modal arménien, aux « blue notes » caractéristiques. Sur l’album So in love, il revisite de grands standards de Cole Porter, Burt Bacharach et George Gershwin, chantés par la nouvelle scène (Anaïs, Emily Loizeau, Helena Noguera, Camélia Jordana, Benjamin Siksou, Cocoon, China Moses et Tété). Véritable succès, l’album s’est classé dans les cinq meilleures ventes de jazz en 2010. Installé dans « la plus belle vallée du monde », il crée le Cosmojazz de Chamonix, premier festival Jazz en Altitude. Depuis septembre 2013, il anime sur France-Inter une chronique musicale à 7h20. Pygmalion et musicien hyper sensible, André est, avant tout, un pianiste de jazz ouvert à diverses influences. Longtemps, il n’a entendu dans la mélancolie que complainte et pathos. Il lui

fallait gratter le vernis pour voir les éclats d’âme de ce mode typique, à la fois majeur et mineur, qui irrigue tout le chant du terroir arménien. « A Kind Of Mélancholie », c’est ce qu’exprime Melanchology, son dernier album en date, une étude toute personnelle en douze mélodies, tour à tour songeuses puis joyeuses, danses obsédantes ou ballades entêtantes, toujours ciselées au plus près. Manoukian a choisi des partenaires au diapason, Stéphane Huchard (batterie), Christophe Wallemme (contrebasse) et Hervé Gourdikian (sax, duduk) prêts à s’inscrire dans une aventure au long cours, afin de bâtir un groupe et un son des plus convaincants.

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© José Villin

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15e Festival de musique Electro de haute volée Vendredi 6 juin 2014, à partir de 18 h avec le Weather Festival

Le Weather Festival, accueilli par l’IMA en première étape, s’en revient, touche jazzy en plus, avec toujours le même objectif : placer la métropole du Grand Paris sur la carte des musiques électroniques. Durant 4 jours et 3 nuits, les plus grands DJ’s internationaux, issus de la scène underground Techno et House feront vibrer le dancefloor aux côtés des jeunes talents nationaux. De nouveaux lieux seront investis pour cette édition 2014 (Le Parc des Expositions du Bourget, Le Parc de la Bergère à Bobigny) pour faire la fête dans des espaces atypiques et décalés. Suite au succès de la première édition, le festival crée cette année « Weather generation », trois événements totalement gratuits pour les jeunes et les plus petits. Parmi les artistes présentés par

Underground Resistance, on retrouve Timeline live (US), avec Michael «Mad Mike» et John Dixon (claviers), Sean Jones (saxophone), Dj Konspiracy et les Dj’s Mount Kimbie live (UK) Moritz Von Oswald Trio feat. Tony Allen live (DE/ NG) Les billets sont en ventes sur le site internet digitick.com (WEATHER FESTIVAL OPENING PARTY)

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15e Festival de musique Parfum de jasmin / Vent de safran Samedi 7 juin 2014, 20 h 30, auditorium Rafik Hariri avec Hubert Dupont featuring Jasmim (en 1ère partie) avec Meta Hubert Dupont et Jasmim « Jasmim » est un clin d’œil aux révolutions « de jasmin », qui nous donnent encore plus envie de ré-unifier la Méditerranée, de nous rapprocher, comme des jumeaux qui finiraient par se trouver, et d’imaginer l’avenir ensemble, avec la part d’incertitude et d’instabilité aventureuse – et notamment les révolutions qui sont à faire ici aussi… Si les révolutions de jasmin ont été totalement dépoétisées par les images de guerre et par les arrière-pensées politiciennes, on voudrait en garder l’espoir et l’enthousiasme pour les révolutions en cours - et pour celles qui nous restent à faire. Le contrebassiste Hubert Dupont s’est entouré de la jeune flûtiste arabe Naïssam Jalal, de Denis Guivarc’h, le saxophoniste le plus aérien de Paris, de Nelson Veras, le mirobolant guitariste brésilien, ainsi que de Youssef Hbeisch, un complice acrobate des percussions orientales. C’est donc un combo qui réunit divers horizons poétiques, diverses pratiques musicales, dans une volonté de fusionnement aventureux : règles du jeu et langage en commun, partage d’émotions, échange de figures de voltige…

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© DR

Meta C’est un doux vent qui souffle sur le dernier opus de Meta. Un vent de safran, qui porte un chant irradiant. Un chant qui raconte, entre les lignes, l’histoire de son auteur. En 1995, Meta s’installe dans la capitale du jazz européen, à l’appel du contrebassiste François Moutin. Dès lors, on le retrouve sur l’album Init du trio André Ceccarelli/ N’Guyen Lê/François Moutin, puis au sein de Bad Elephant, avec Daniel Casimir, Louis Moutin, Linley Marthe et Michael Felberbaum. La liste est longue de ses participations, dont il a toujours su tirer parti pour peaufiner sa propre vision des choses. Il publie deux disques sous son seul surnom : Secret History en 2001 et Epigram en 2008. Hormis Felipe Saldivia, il a reconduit la même équipe pour ce nouvel album, The Sweetness Of A Saffron Wind, dont le titre fait écho à ses origines « africaines ». Et quelle belle équipe ! Jugez plutôt : le pianiste Pierre de Bethmann, le batteur Karl Jannuska, le guitariste Michael Felberbaum. La section des deux soufflants se compose des saxophonistes Joshua Levitt et David El Malek, deux fins connaisseurs des idiomes orientaux. D’ailleurs, le premier troque plus d’une fois son sax pour le ney, la flûte des derviches, et le second fait valoir la chaleur de son son. Enfin, last but not least, François Moutin demeure l’essentiel pilier, le complice depuis bientôt vingt ans. Et justement, quand il s’agit de dépeindre son album, d’en donner la couleur fondamentale, un seul mot lui vient : safran !

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15e Festival de musique Éclats algéro-brésiliens Vendredi 13 juin 2014, 20 h 30, auditorium Rafik Hariri avec Anissa Bensalah (en 1ère partie) Violon dingue, avec Jasser Haj Youssef Anissa Bensalahl Née en Haïti, Anissa Bensalah part à 5 ans, avec ses parents, vivre à Dakar (Sénégal), où elle s’imprègne de la culture locale. À ses 11 ans, elle s’installe à Beyrouth (Liban), où elle découvre les dégâts de la guerre. Période particulièrement marquante. Ce n’est qu’à ses 14 ans qu’elle arrive à Paris. Parallèlement à un cursus de musicologie à l’Université Paris VIII, elle y suit dix ans de formation en École nationale de musique, auprès d’Odile Pietti, Florence Katz et Mercedes Proteau (classique), ainsi que Laurent Coq, Mônica Passos, Diana Goulart et Amélia Rabello (jazz et musiques brésiliennes). Anissa a travaillé et collaboré avec des grands noms de la musique brésilienne : João Donato qui lui a confié une composition inédite «Enquanto a gente namora», Nelson Faria, Diana Goulart, Rodrigo Zaidan, Josias Pedrosa et Lucio Vieira avec qui elle a enregistré un EP 5 titres. En octobre 2013, elle sort son premier album Matriz, révélateur d’une voix entêtante et fascinante.

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Elle est accompagnée par Frédéric Antetomaso (guitare), Julien Matrot (trompette), Pedro Ferreira (contrebasse), Nils Wekstein et Jonathan Edo (percussions).

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Jasser Haj Youssef Jasser est né en 1980 à Monastir (Tunisie), d’un père ethnomusicologue et d’une mère styliste. Initié aux musiques orientales et à l’improvisation par son père Hacine Haj Youssef, il poursuit parallèlement une formation académique au conservatoire de Monastir et tient le violon dans l’Orchestre des Jeunes (Al-Shabâb), avec qui il donne plusieurs concerts. Plus tard, il étudie le violon classique et la musique de chambre avec Elena Pirvu à l’Institut supérieur de musique de Sousse et participe à des masters class avec des musiciens de renom comme Bechir Selmi (Tunisie), Billy Hart (U.S.A.), Michel Portal (France), L. Subramaniam (Inde), KudsiErguner (Turquie), Ivo Papazov (Bulgarie) et Steve Coleman (U.S.A.). A 19 ans, lors du festival de jazz de Tabarka, le guitariste Fawzi Chekili le repère et l’invite à joindre son groupe. Arrivé en France en 2003 pour y poursuivre des études en musicologie, il s’impose rapidement comme soliste auprès de musiciens arabes de renommée internationale tels que Soeur Marie Keyrouz, l’algérienne Cheikha Rimitti (1923-2006) et le libanais Elie Achkar. S’il est attiré par le jazz depuis son jeune âge, c’est à Paris qu’il se lance véritablement dans l’expression de cette musique, tout en y intégrant les éléments orientaux issus de sa propre culture musicale. L’occasion lui est donnée de jouer ou d’enregistrer aux côtés de Didier Lockwood, Khalil Chahine, Toufic Farroukh, Mario Canonge, Michel Alibo et Mokhtar Samba…

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Anissa Bensalah © Ouidade Soussi

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15e Festival de musique Corps-à-cordes / Voyage, voyages Samedi 14 juin 2014, 20 h 30, auditorium Rafik Harir avec Mohamed Shafik et Élise Dabrowski (en 1ère partie) avec Esmerine + Louis Sclavis Mohamed Shafik et Élise Dabrowski Mohamed Shafik est un danseur et chorégraphe égyptien, ancien membre de la troupe de l’Opéra du Caire, dirigée par Walid Aouni. Féru d’improvisation, de voyages spirituels et musicaux, il rencontre Élise Dabrowski à l’initiative du festival La Voix est Libre à l’occasion d’une carte blanche offerte par D-CAF (Downtown Contemporary Art festival), première grande manifestation transdisciplinaire organisée au Caire au lendemain de la révolution. Faisant rimer liberté et virtuosité, entre lyrisme et échappées jazz, la chanteuse et contrebassiste ÉliseDabrowski projette sa voix fascinante sur des siècles d’opéra, dont les partitions volent en éclats de rire, de rage ou de tendresse, dans un « corps-à-cordes » sensible avec la partition physique du danseur. Une création produite par le festival Jazz Nomades-La Voix est Libre en coproduction avec le festival D-CAF et l’Institut Français. Esmerine + Louis Sclavis La formation Esmerine a été fondée, en 2001, par le percussionniste Bruce Cawdron (Godpseed You! Black Emperor) et la violoncelliste Rebecca Foon (TheeSilver Mt. Zion), et symbolise toute la créativité, le génie et l’incandescence de la scène montréalaise, avec déjà trois disques signés sur le label canadien Constellation. Sa musique, tout comme son parcours, est un voyage atemporel et onirique ponctué de rencontres inoubliables avec la chanteuse Lhasa de Sela, la violoncelliste Sarah Neufeld (Arcade Fire) ou le saxophoniste Colin Stetson (Tom Waits, TV on the Radio, Laurie Anderson, David Byrne…). Prescripteur de cette soirée hors-normes, le festival Jazz Nomades-La Voix est Libre (ancré aux Bouffes 48

du Nord depuis 2005, et qui voyage désormais dans les pays du Maghreb et du Proche-Orient), se devait de rester fidèle à ses dialogues en zone de « Libre-Étrange ». Ainsi a-t-il proposé à Esmerine de recevoir, à l’occasion de sa venue en France, un invité de taille, figure emblématique des musiques de traverse : le clarinettiste Louis Sclavis, qui incarne toujours les aspirations d’une génération venue à la musique dans le sillage du free jazz mais revendiquant leur désir d’autonomie et de pratiques nouvelles. À la lisière des mondes, cette rencontre unique et inclassable entre les genres, les cultures et les générations promet d’être ardente, fertile et rafraîchissante… loin, très loin des clichés et des sentiers battus d’une musique européenne en quête d’exotisme!

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Une co-production IMA/L’Onde & Cybèle – festival Jazz Nomades-La Voix est Libre, organisé en partenariat avec la Mairie de Paris, la Région Île de France, la SPEDIDAM, l’ADAMI, la SACEM et le CNV.

Esmerine © D.R.


15e Festival de musique Cinéma Beyrouth Dimanche 15 juin 2014, 18 h 30, auditorium Rafik Hariri avec Toufic Farroukh Dans le parcours de certains musiciens, il existe des œuvres charnières, qui sont comme des rendezvous fixés par le destin au carrefour de l’art et de la vie, de l’aventure esthétique et de l’aventure humaine. Ces œuvres-là, qui convoquent autant l’esprit d’invention que la mémoire de leur auteur, sont les fruits d’une lente maturation ; elles portent en filigrane le récit d’une expérience, et la belle empreinte du temps qu’il aura fallu passer pour la vivre et la traduire en musique. Tel est Cinéma Beyrouth, le cinquième disque du saxophoniste et compositeur franco-libanais Toufic Farroukh, qui est une véritable conversation intime entre un homme et sa ville natale, magnifiée par le recours à

Toufic Farroukh © Bilal El Sousi

une instrumentation subtilement pensée et pesée. Une conversation émaillée d’instants de tendresse et d’éclats, de moments d’abandon et d’élans lyriques, qui transcrit avec une remarquable clarté de ton la complexité de leur histoire commune. « Le titre de l’album, il faut l’entendre comme dans l’expression «faire son cinéma». Ce disque raconte aussi Beyrouth et ses caprices, sa confusion, cette ville où l’on trouve tout, le chaos, la religion, la guerre, les affaires. Ce Beyrouth qu’à l’âge de 10 ans je rêvais comme un lieu magnifique et magique n’est plus. Ce que je dis là ne relève pas de la nostalgie, mais simplement de la mémoire », explique Toufic.

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Fête de la musique 2014 Le samedi 21 juin à partir de 19 h 30, sur le parvis de l’IMA Dialogue des cultures avec, par ordre d’apparition, DJ Massi, Global Gnawa (transe), Aymane Serhani (raï ’n’b), S1bioz (dance), Gaby et son ensemble (chanson libanaise), TamTam (chanson maghrébine) et Cheb Didine (raï) Pour la 25e édition de sa propre version de la fête de la musique, et la deuxième sous la présidence de Jack Lang, son créateur, l’IMA reconduit, encore et toujours, le concept « dialogue des cultures » qui correspond le mieux à sa vocation et à ses objectifs. A nouveau, une large place sera accordée aux musiques de la nouvelle génération, qui, ces dernières années, à l’image du raï, du gnawa ou des groupes adeptes des fusions avec le jazz, le hip hop, le r’n’b ou la pop, ont franchi le saut… international.

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DJ Massi : dans les règles de l’art des…platines ! Ce jeune Toulousain, du haut de ses 20 ans, entend bien redonner un nouvel éclat aux musiques maghrébines et orientales, notamment le raï’n’b. Massi a de qui tenir, lui qui a grandi sous « tutelle » des chansons d’Oum Kalsoum et de celles qu’interprète son chanteur de père, le Marocain, natif de Taza (région de l’Oriental marocain), Rachid Tazi, excellent violoniste également, qui joue sur divers registres : chaâbi, khaliji, charqui égyptien ou libanais… Mais Massi a été également 50

attentif aux sons d’aujourd’hui, ceux de la house, de la funk et autres chavirements électroniques. Parmi les titres que DJ Massi remixe, figurent en bonne place le subliminal et remuant Warano Style de Maître Gims, et le sensuel Kanyelele, art zambien ravageur sur les dancefloors, porté par la belle Kay Figo. Les aficionados du bpm et de myriades de sonorités déboulant de toutes parts seront, à coup sûr, comblés.

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Global Gnawa : entrez dans la transe ! Fondé en 2008, à Paris, par les

multi-instrumentistes Thierry Fournel et Mehdi Chaïb et le chanteur et « gumbriste » Jaouad El Garouge Global Gnawa s’engage sur de nouvelles pistes musicales, sortant des lieux communs. Mélange novateur et subtil entre tradition et modernité, liberté et volonté d’exploration musicale, le groupe enrichit son répertoire au gré des rencontres et propose des compositions originales inspirées de rythmes gnawa et serties d’influences jazz, afrobeat, reggae ou Ethio-jazz, qui mènent inexorablement vers la danse et la transe.


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de préserver son harmonie intérieure. Il étudie le chant et le piano, puis le clavier oriental dans sa ville natale. Mais la difficulté de poursuivre au Liban, dans le contexte de la guerre, l’oblige à s’exiler et à poser bagages et instruments à Paris, où il continuera à se former en art patrimonial oriental : solfège, chant, percussion et clavier arrangeur. Il commence ses premières tournées, au sein du groupe Zyriab, versant dans la mélodie arabe médiévale, où il assure le chant et le rythme (percussion : daf) et on le remarque dans divers festivals en Europe. Par la suite, il développe une carrière de soliste au clavier oriental et il est sollicité pour une multitude d’événements et de concerts en France et à l’étranger. Il crée ses propres compositions, qui révèlent une sensibilité musicale entre Orient et Occident. Lors de sa prestation, il nous régalera avec des « hits » bien connus dans le monde arabe.

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Tam-Tam : le Maghreb des grands standards Le nom de cet ensemble féminin fait référence à un célèbre cabaret oriental de Paris, en vogue dans les années 1940-1950, tenu, rue de la Huchette, au cœur du quartier latin, par le père de la grande chanteuse Warda. Il est composé de trois interprètes, Amina Kharadja, Sofia Delsa et

Aymane Serhani ou le futur du raï ’n’b Né le 27 février 1992 à Lille, la grande cité du Nord où il vit toujours, Aymane nourrit comme immense ambition à la fois la préservation, la valorisation et le renouvellement de la chanson maghrébine, au sens noble du terme. Il vient d’enregistrer un premier single, sous le titre alléchant Lila Hadi (cette nuit-là), et le ballon d’essai s’avère réussi, avec ses boucles entêtantes porteuses d’un raï ’n’b audacieux dans ses intentions. Il reflète le lustre d’un passé musical prestigieux et les promesses d’un devenir au groove entêtant. Aymane ne s’est encore jamais produit sur une scène et c’est désormais chose faite. S1bioz : résolument dance Constitué d’une dizaine de jeunes danseurs, dirigés par le chorégraphe Karim, S1bioz (lire : symbiose), issu du 9-1 (l’Essonne, en région parisienne), donnera à voir, sur fond de tubes de Rihanna ou Beyoncé et autres méga-stars de la funk, du r’n’b ou de la soul, des figures spectaculaires. Gaby et son ensemble : la magie orientale Né à Antélias, au Liban, Gaby Odeimi a été très tôt initié à la musique. Plus tard, celle-ci devient pour lui un moyen

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Farah Dhib, issues d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, avec comme chef d’orchestre et arrangeur le magnifique violoniste tunisien Farhat Bouallague. Les trois grâces vocales auront à cœur de nous offrir les plus belles et les plus renommées des chansons puisées dans le patrimoine du Maghreb central.

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Cheb Didine : raï sans frontières Porteur d’un raï du renouveau et ouvert largement sur d’autres horizons, Cheb Didine, de son vrai nom Nasreddine Daghiche, est né en 1982 à Bédjaïa, l’année même où le raï moderne poussait ses premiers cris, avant d’imposer sa griffe au niveau national, puis international.Il effectue ses débuts à l’âge de 15 ans dans sa ville natale, avant de passer à la vitesse supérieure en 2006 par une participation à l’émission « Star Academy Maghreb » et surtout par la sortie de son premier album, l’année suivante, sous l’intitulé « Meryoula professionnel, qui obtient un immense succès populaire. Deux ans plus tard, en 2009, son deuxième opus, Nationalité Double, connait la même réussite. Depuis, il alterne, avec bonheur, enregistrements et passages sur diverses scènes au Maghreb et en Europe.

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Rencontres & débats Les Jeudis de l’IMA Un espace libre de réflexion et de débat, un rendezvous régulier au cours duquel romanciers, poètes, philosophes, historiens, hommes de religion, plasticiens, arabes et occidentaux échangent leurs points de vue sur les grandes questions du monde arabe et de l’Europe. Il s’agit à chaque fois, et avec l’appui d’un support radio, télévision ou presse écrite, de rebondir sur des événements autour des cultures et des savoirs arabes. Le dernier jeudi de chaque mois sera réservé, sauf exception, au Documentaire du Jeudi : en présence du réalisateur, de professionnels médias et de spécialistes, le film sert de support à un débat de fond. Responsable des Jeudis de l’IMA : Maati Kabbal.

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Colloques L’Institut du monde arabe entend renforcer, dès cette année 2014, le programme de ses colloques et se positionner comme un véritable think tank relativement à toutes les grandes questions qui concernent le monde arabe, tant dans les domaines politique qu’économique, social et culturel. Ainsi l’IMA organise-t-il notamment, en mai, un colloque intitulé Marocain(e)s berbères en France (avec le musée berbère du Jardin Majorelle de Marrakech) et, en juin, un colloque consacré À la recherche de la démocratie arabe, l’enjeu constitutionnel (avec l’Université Paris V-René Descartes et le Centre Jacques Berque au Maroc). En septembre un important forum international a pour sujet Les Renouveaux dans le monde arabe.

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Solidarité avec la Syrie L’IMA continue d’exprimer sa solidarité avec le peuple syrien, au travers de l’organisation de divers événements et particulièrement celle de deux colloques, consacrés au Patrimoine syrien en péril (avec le musée du Louvre, en avril), ainsi qu’aux Réfugiés syriens (avec le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies, en juin). © DR

Conférences Par ailleurs, une série de conférences, rencontres, projections de films, débats, témoignages et performances – « les dimanches de l’Orient Express » – sont organisés pendant toute la tenue de l’exposition Il était une fois l’Orient Express, permettant de découvrir toutes les implications sociales, géopolitiques, artistiques, littéraires, cinématographiques et scientifiques qu’a représenté, en son temps, l’instauration de liaisons ferroviaires en direction du monde arabe.

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Les petits-déjeuners économiques du monde arabe Ils constituent un nouveau rendez-vous trimestriel pour les entreprises, lancé par l’Institut du monde arabe et ESCP Europe. Celui-ci s’adresse prioritairement aux entreprises françaises et européennes souhaitant investir ou désireuses de connaître les caractéristiques économiques et commerciales du monde arabe, ainsi qu’aux entreprises du monde arabe. Animé par Jean-Marc Daniel, économiste et professeur associé à ESCP Europe, chaque petit-déjeuner rassemblera des acteurs du monde économique arabe et européen, ainsi que des universitaires et des chercheurs.

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Le Café littéraire Entièrement tourné vers l’actualité éditoriale, reçoit un écrivain pour un entretien à bâtons rompus sur le thème de son ouvrage. Les auteurs de romans, récits de voyage, essais politiques ou livres d’art sont accueillis, par François Zabbal, au rythme de deux rencontres par mois environ. Dans une ambiance cordiale, l’auditoire entend l’auteur exposer ses idées et sa démarche et a le loisir de dialoguer directement avec lui.

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Ce programme est susceptible de modifications. Prière de consulter le site internet de l’IMA www.imarabe.org 53


Jeudi de l’IMA Penser la Méditerranée autrement Jeudi 3 avril, 18 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2)

Le monde s’organise en grandes régions Nord-Sud. L’Asie orientale l’a compris, les Amériques l’ont compris, l’Europe et le Sud de la Méditerranée ont pris du retard dans leur ancrage réciproque : c’est la « verticale » Europe/Méditerranée/Afrique. Un nouveau cycle long de croissance se met en place tiré par l’informatisation et la transition énergétique ; or l’espace euro-méditerranéen est à la taille pertinente pour négocier les bonnes complémentarités. Ces trente ans qui viennent vont être décisifs car s’y conjuguent des révolutions démographique, climatique, industrielle et politique (révolutions arabes au Sud, nouveau projet européen au Nord). Nous avons trente ans pour réussir ensemble.

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Avec : Hubert Védrine a été à la présidence de la République de 1981 à 1995 successivement conseiller diplomatique, porte-parole puis Secrétaire général, et ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002 ; Bernard Guetta, journaliste pendant douze ans au journal Le Monde, animateur de la chronique géopolitique de France Inter, il est l’auteur de Mon intime conviction. Comment je suis devenu européen (2014) ; Jean-Louis Guigou, délégué général de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMed), il est l’auteur de l’ouvrage Le Nouveau Monde Méditerranéen, (éd. Descartes 2012).

Le détroit de Gibraltar © Manfred Werner


Jeudi de l’IMA Égypte : révolution, transition ou restauration ? Jeudi 10 avril, 18 h 30 / Salle du Haut Conseil

Depuis la chute du président Moubarak, il y a trois ans, l’Egypte a connu en trois ans, trois phases bien distinctes de son histoire. Une phase révolutionnaire caractérisée par une protestation collective sans précédent et se traduisant par une occupation de l’espace public dont la place Tahrir fut le symbole. Une phase de gouvernement à connotation religieuse mettant les Frères Musulmans au pouvoir après une élection démocratique qui s’est traduite par une dérive autoritaire et un mécontentement social immense. Enfin, une phase de reprise en main du pays par l’armée qui fait l’objet d’appréciations contradictoires. S’agit-il d’une phase nouvelle de la révolution permettant de poursuivre un processus en cours. S’agit-il au contraire d’une pause, voire d’une forme de « restauration » ? Dans ces trois phases révolutionnaires, l’armée a joué un rôle clé face aux Frères musulmans et face aux nouveaux acteurs des protestations qui, à la fin

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Manifestation au Caire © D.R.

du processus se trouvent marginalisés. Ce processus révolutionnaire se déroule dans un environnement international particulièrement dégradé et déstabilisant pour l’Egypte. Reste que le problème essentiel réside dans les solutions qui devront être trouvées à la question sociale, à la pauvreté, au sous-développement. Ce point aveugle des analyses conditionne au premier chef, la légitimité du pouvoir égyptien quel qu’il soit. Avec : Nihal Maarouf, actuellement professeur du CNRS Egyptien, détachée comme professeur à l’Université Paris 7 et en accueil au SEDET/CESSMA ; Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE ; Jean-Yves Moisseron (rédacteur en chef de la revue Maghreb-Machrek) ; Patricia Lalonde (IPSE) ; Michel Taube (rédacteur en chef d’Opinion internationale). Les quatre derniers intervenants ont signé Retour d’Egypte, premières impressions après le référendum, dans Libération du 29 janvier 2014.

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Jeudi de l’IMA Les élections en Algérie : Quels enjeux ? Jeudi 17 avril, 18 h 30 / Salle du Haut Conseil

L’Algérie va vivre le 17 avril prochain une élection présidentielle dans un contexte régional particulièrement troublé. L’enjeu de ce scrutin est d’assurer la transition de la légitimité historique, vers la légitimité démocratique… Enjeu de gouvernance également, enjeu de société et enjeu régionaux. L’Algérie devra faire face aux réalités du temps et tenter d’apporter ses réponses aux défis qui lui sont posés. Quel que soit le nom du Président il devra renforcer les libertés, moderniser l’appareil d’Etat et proposer un projet d’avenir. Epargnée par les bouleversements politiques suite aux mobilisations populaires dans le monde arabe, l’Algérie n’est pas épargnée par la contestation : d’octobre 88 à aujourd’hui la société n’a pas cessé de réclamer une meilleur répartition de la rente et plus de transparence. Dans ce débat nous aborderons tous ces thèmes et tenterons d’apporter un regard singulier sur un système politique qui se maintient en place, sans réformer son fonctionnement.

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Avec : Ghazi Hidouci : ancien ministre de l’Economie et des Finances du gouvernement réformiste de Mouloud Hamrouche, 1989/1991, auteur de La Libération inachevée (La Découverte), actuellement consultant international ; François Gèze : éditeur, ancien DG des éditions de La Découverte, a publié de nombreux ouvrages sur l’Algérie ; Marwane Benyahmed : directeur exécutif de Jeune Afrique, observateur attentif de la vie publique algérienne ; Smail Goumeziane : ancien ministre du commerce extérieur, professeur d’Economie, consultant, auteur de Fils de novembre, témoignage pour le cinquantenaire du 1er novembre 1954 (éditions ParisMéditerranée, Eddif 2000). Débat animé par Kader Abderrahim, maître de conférences à l’IEP Paris et chercheur à l’Iris. Il a publié de nombreux articles consacrés à l’Algérie et un livre sur l’histoire de l’équipe de football du FLN (éditions Paris-Méditerranéee).

ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Projection Paroles d’Algérie

Mercredi 9 avril 2014 à 20h30 / Auditorium Un film de Bruno Ulmer et Jean-Pierre Sereni, co-produit par Ladybirds Films (Hélène Badinter) et ARTE (2012 - 60 minutes). Paradoxalement, l’Algérie d’aujourd’hui reste terra incognita pour une large partie de l’opinion européenne. Malgré l’intensité des relations entre les deux rives de la Méditerranée et un voisinage sans cesse rapproché, l’ignorance l’emporte encore trop souvent… L’Algérie d’aujourd’hui a beaucoup à montrer, ses paysages, bien sûr, 56

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toujours aussi divers que somptueux et ses réalisations récentes, de l’autoroute Est-Ouest aux grands travaux entrepris sur tout le territoire pour accueillir une population qui s’est largement urbanisée en quelques décennies. Alger ne résume pas à elle seule l’ampleur de ces mutations qui se déclinent d’Oran à Annaba en passant par Médéa, Tlemcen, Ghardaïa et Tizi-Ouzou. Le regard que veut porter ce documentaire entend se placer résolument dans le temps de la compréhension des enjeux de l’Algérie de demain.

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Jeudi de l’IMA / Documentaire du Jeudi Artistes en Tunisie Film de Serge Moati Jeudi 24 avril, 19 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) En partenariat avec ARTE et Image & Compagnie Face aux flots d’images d’actualité venant de Tunisie depuis trois ans, Serge Moati propose de regarder la réalité politique tunisienne autrement : à travers le prisme des artistes et de leurs créations. Porte-paroles de ceux qui n’ont pas la parole, les artistes sont les baromètres des lignes de forces qui s’affrontent dans leur pays. En Tunisie, ils sont l’incarnation de la liberté d’expression chèrement acquise avec la révolution comme la cible première des islamistes, menaçant gravement leur liberté de création. Ce film dresse un état des lieux artistique pour comprendre aujourd’hui et s’interroger

Campagne électorale en Tunisie © Bellyglad

sur demain, en rassemblant témoignages et performance d’artistes, de toutes disciplines et de toutes convictions politiques.

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Une production Image & Compagnie en coproduction avec Arte avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et de la PROCIREP – ANGOA.

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En présence d’artistes tunisiens.

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Jeudi de l’IMA  / Grande figure Yves Bonnefoy : vivre, penser la poésie Jeudi 15 mai, 18 h 30 / Salle du Haut Conseil

Poète, critique, traducteur, Yves Bonnefoy, (né le 24 juin 1923), reste l’une des figures majeures de la culture française, voire internationale. Proche des surréalistes à la fin des années quarante, il élargira plus tard le champ de ses contacts et de ses interventions vers d’autres poètes et peintres, qui seront à la source d’une modernité encore agissante dans l’horizon de la pensée occidentale, tels que Paul Celan, Georges Henein, André du Bouchet, Alberto Giacometti, Philippe Jaccottet, Jacques Dupin, André Frénaud, Pierre Klossowski, Balthus, Paul de Man, Boris de Schloezer, Gaëtan Picon, Claude Esteban, PierreAlbert Jourdan, Salah Stétié et Jean Starobinski. Parallèlement à sa réflexion sur l’histoire de la

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peinture, l’histoire de la poésie, la philosophie de l’œuvre et de l’acte poétique, il mène une activité de traducteur. Il traduit Shakespeare (une quinzaine d’ouvrages), William Butler Yeats (Quarante-cinq poèmes de Yeats, 1989), Pétrarque et Leopardi, ainsi que le poète grec Georges Séféris auquel il était lié par l’amitié. Devenu professeur au Collège de France, il continua à donner des conférences dans de nombreux pays. Son œuvre est récompensée par de nombreux prix prestigieux. Au cours de cette soirée, il retracera quelques expériences fondamentales qui l’ont engagé dans le choix poétique. Il traitera également du rapport de la poésie aux arts et à la philosophie.

Yves Bonnefoy , photo : Mathilde Bonnefoy

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Jeudi de l’IMA Islam, christianisme : Quel dialogue ? Jeudi 22 mai, 18 h 30 / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2)

Il existe un dialogue interreligieux entre le christianisme et l’islam, dont les pionniers ont été Louis Massignon, Mohammed Abd-el-Jalil, Louis Gardet, Georges Anawati. Ce dialogue existe, à la base comme au sommet, si l’on peut dire. A la base, dans les communes, les quartiers, les associations où des acteurs religieux, chrétiens et musulmans, travaillent ensemble. Ainsi, par exemple, dans un département comme la Seine St Denis, où il y a 450 000 personnes d’origine musulmane, « le dialogue n’est pas facultatif, il s’impose », selon la formule du Père Courtaudière, délégué de l’épiscopat pour les relations avec les musulmans. Au sommet, la récente installation, à Vienne, d’une très importante fondation sur le dialogue interreligieux financée par l’Arabie Saoudite exprime cette préoccupation croissante des États et des institutions internationales à l’égard du dialogue interreligieux, conçu comme une parade au « choc des civilisations » et à l’islamophobie croissante. Il faut oser se poser la question de la réalité, de la substance du dialogue islamo-chrétien. Il faut s’interroger sur la perception très généralisée d’une profonde altérité entre le christianisme et l’islam, dans l’histoire et ses prolongements actuels. Il faut s’interroger sur la possibilité d’un réel travail théologique entre les deux monothéismes, sur les débats nécessaires au sujet de la liberté religieuse, des minorités religieuses, de la relation entre le religieux et le politique dans les deux mondes chrétien et musulman, et du rapport à la modernité dans les deux mondes européen et musulman. Bref, au delà des dimensions pratique et institutionnelle de l’interreligieux, entre le christianisme et l’islam, il y a la nécessité d’un important travail scientifique, historique, philosophique, sociologique, et théologique à mener entre les uns et les autres.

Avec : Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France, auteur de l’ouvrage Les printemps arabes et le religieux (Parole et Silence, 2014) ; Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la fondation Abdul Aziz, organisateur du colloque de Rabat sur le dialogue islamo-chrétien ; Rachid Benzine, professeur à l’Université d’Aix et Marseille, auteur des ouvrages Les Nouveaux Penseurs de l’islam (Albin Michel, 2004), et Le Coran expliqué aux jeunes, (Le Seuil, 2013) ; Christophe Roucou, directeur du service national de la Conférence des Evêques de France pour les relations avec l’islam ; Fabienne Robert, diplômée de l’IEP d’Aix en Provence, auteure d’un ouvrage en préparation sur le dialogue islamo-chrétien, dans la collection « Humanités » (Parole et Silence).

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Jeudi de l’IMA /  Documentaire du Jeudi Écrire en Algérie

Jeudi de l’IMA La charia. Des sources à la pratique, un concept pluriel

Documentaire réalisé par Philip et Nancy Barwell. Jeudi 29 mai, 18 h 30 / Auditorium Rafik Hariri

Jeudi 5 juin, 18 h 30 / Salle du Haut Conseil

Coup de projecteur sur Maïssa Bey Maïssa Bey est née dans les hauts plateaux au Sud d’Alger dans le petit village de Ksar el Boukhari marqué par le souvenir d’André Gide. Son père, instituteur, militant du FLN, meurt sous la torture lorsqu’elle a 6 ans. Il lui a néanmoins transmis l’amour de la langue française. Passionnée de lecture elle fait de brillantes études à Alger, d’abord au Lycée Fromentin puis à la Faculté des Lettres. Elle s’installe ensuite à Sidi Bel-Abbès où elle enseigne le français. Sa venue à l’écriture est assez tardive suscitée dit-elle par le désir de ne plus être « le témoin passif d’une histoire dont le déroulement violent interpelle toutes les consciences ». Romans, pièces de théâtre, recueil de nouvelles constituent son œuvre, traduite en plusieurs langues et couronnée de nombreux prix aussi bien en France qu’en Algérie. Parmi les ouvrages les plus récents : Bleu blanc vert, Pierre Sang papier ou cendres, Puisque mon cœur est mort. Le film documentaire « Rencontre avec Maïssa Bey » a été tourné en 2012 dans sa maison. Dans ce film, elle est impressionnante de simplicité et d’humanité retraçant son parcours qui croise l’histoire du pays. En effet, elle a 12 ans au moment de l’Indépendance, fait ses études à Alger dans le grand enthousiasme de cette époque, puis traverse les années noires. Toujours à l’écoute de la rumeur du monde, elle n’hésite pas à mettre en scène dans ses romans des personnages – pour la plupart féminins – confrontés aux silences de l’Histoire et aux tabous d’une société prise en étau entre tradition et modernité. A Sidi Bel-Abbès elle a fondé une bibliothèque et a animé pendant plus de dix ans une association culturelle de femmes : « Paroles et écritures.» En présence de Maïssa Bey

En Occident, la charia évoque souvent une loi moyenâgeuse fondée sur la discrimination des sexes et l’application de peines barbares, ou encore la loi qui s’impose aux immigrés de confession musulmane. En Orient, elle renvoie soit à la norme idéale que les musulmans doivent suivre, soit à un obstacle à la modernisation des sociétés. La charia, c’est à la fois tout cela et bien d’autres choses. C’est la Loi de l’islam qui, de par son essence divine, comporte une série de prescrits et d’interdits. Mais c’est avant tout un concept investit de significations et auquel on attribue des propriétés vertueuses et contraignantes en fonction d’un projet de vie et de société « idéaux » ou au contraire dont on veut affubler celui ou celle qu’on aimerait cantonner dans l’altérité, l’adversité ou l’opposition. Cette rencontre tentera d’éclairer ce concept polémique.

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Avec : Ardéchir Amir-Arjomard, professeur à la faculté de droit de l’Université de Shahid Beheshti de Téhéran et professeur et professeur invité à la faculté de droit de l’Université Paris-Sud ; Nabil Mouline, Enseignant-chercheur (Sciences-Po Paris) et auteur de Les Clercs de l’islam. Autorité religieuse et pouvoir politique en Arabie Saoudite xviiie-xxie siècles (Paris, PUF, 2011) ; Baudoin Dupret, directeur du Centre Jacques-Berque à Rabat (Maroc), directeur de recherche au CNRS. Il a dirigé le collectif de référence La charia aujourd’hui. Usage de la référence du droit islamique (La Découverte, 2012).


Jeudi de l’IMA Le cheminement de l’âme : une soirée avec Farid Al Din Attar Jeudi 12 juin, 18 h 30 / Café littéraire, niveau 0

Attâr, l’auteur du célèbre Mantiq otteyr ou Cantique des oiseaux fut un poète qui toucha à tous les genres : le roman en vers, le quatrain, les poèmes lyriques ou encore la prose rimée. Il a ainsi fait usage de tous les genres qui existaient pour exprimer des idées profanes en les mettant au service d’un message spirituel. Poète profondément spirituel, il n’a eu de cesse de trouver des formes pour dire les vicissitudes du cheminement et la quête infinie. Son art de la narration aussi bien que ses évocations lyriques sont à la fois le reflet de ses expériences spirituelles et une guidance pour le lecteur : il nous invite à entrer avec lui dans le chemin qui mène à l’abandon de soi, à polir le miroir du cœur afin qu’enfin apparaissent sur sa surface ainsi clarifiée le visage de l’Aimé et son indicible Beauté. La voie de l’amour que prône le poète, poème après poème, est une voie difficile, une voie de larme et de sang, mais elle mène à la fin des fins à l’union béatifiante, la fusion dans l’Être divin. Seule la poésie pouvait rendre compte de cette expérience que la tradition picturale a magnifiée. Leili Anvar et Michael

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Barry évoqueront ensemble l’œuvre de Attâr en analysant à la fois les textes et la tradition picturale qui l’accompagne dans les manuscrits anciens.

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Avec : Leili Anvar, maître de conférences en langue et littérature persanes à l’INALCO ; Michael Barry, professeur d’art islamique à l’Université de Princeton. Ils ont publié ensemble Le Cantique des oiseaux (traduction en vers français du Mantiq otteyr, accompagnée de plus de 200 miniatures persanes commentées, aux éditions Diane de Selliers.) Le texte seul traduit et annoté par Leili Anvar vient aussi de paraître aux éditions Diane de Selliers.

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Jeudi de l’IMA / Grande figure Islam, islamisme (s) et Occident Dialogue entre Tariq Ramadan et Alain Gresh Samedi 14 juin, 15 h / Salle du Haut Conseil

Depuis la naissance de l’islam, les rapports entre le monde musulman et l’Occident ont connu des phases diverses, entre coopération et guerre, entre échanges et croisades. Ils ont varié aussi en fonction des bouleversements géopolitiques, notamment ceux qui ont affecté la Méditerranée. L’Histoire des « deux mondes » a été tellement imbriquée que l’on peut se demander si l’on ne sous-estime pas les inter-pénétrations : peut-on séparer au scalpel les apports « musulmans » et les apports « occidentaux » dans chaque pays, dans chaque nation, dans chaque Etat ? Mais, depuis la fin de la guerre froide surtout, un vent mauvais souffle sur les relations internationales et dans chaque pays. La guerre des civilisations aurait remplacé l’affrontement Est/Ouest, la guerre des religions se serait substituée aux luttes de classes. D’où vient cette évolution inquiétante ?

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Les mouvements islamistes menacent-ils à la fois la domination occidentale et l’identité européenne ? Les guerres américaines sontelles de nouvelles Croisades contre l’islam ? L’islamophobie a-t-elle submergé l’Occident ? Autant de questions dont débattront Tariq Ramadan et Alain Gresh.

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Dialogue entre Alain Gresh (journaliste) et Tariq Ramadan (universitaire islamologue). Séance animée par Chloé Fraisse-Bonnaud (directrice adjointe de l’iReMMO).

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Séance en partenariat avec l’Université populaire, organisée par l’iReMMO et le Blog Nouvelles d’Orient (animé par Alain Gresh).

Tariq Ramadan © DR


Jeudi de l’IMA / Grande figure Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse Jeudi 19 juin, 18 h 30 / Salle du Haut Conseil

Paysan, auteur, philosophe et conférencier, Pierre Rabhi appelle à « l’insurrection des consciences » pour fédérer ce que l’humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions. Devant l’échec de la condition générale de l’humanité et les dommages considérables infligés à la Nature, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie, à réaliser l’importance vitale de notre terre nourricière et à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une « sobriété heureuse ». Seul le choix de la modération de nos besoins et désirs permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé « mondialisation ». Ainsi, pourrons-nous remettre l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.

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Pierre Rabhi © DR

Pierre Rabhi, paysan, philosophe et écrivain français, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agroécologie. Initiateur de nombreuses structures comme l’association Terre et Humanisme ou le mouvement Colibris et créateur du concept d’Oasis en tous lieux, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages comme Paroles de Terre (Albin Michel), Du Sahara aux Cévennes (Albin Michel), Conscience et Environnement (Editions du Relié), Graines de Possibles co-écrit avec Nicolas Hulot (CalmannLévy), Eloge du génie créateur de la société civile (Actes Sud), Vers la Sobriété heureuse (Actes Sud) ou – en 2013 avec Olivier Le Naire – Pierre Rabhi, semeur d’espoirs (Actes Sud). Pierre Rabhi prône un changement de paradigme, défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en veillant à la préservation des patrimoines nourriciers et à la liberté de circulation des semences. La Charte internationale pour la Terre et l’Humanisme qu’il a rédigée fédère l’ensemble des initiatives prises en son nom. Expert international pour la sécurité alimentaire, il transmet depuis 1981 son savoir-faire principalement dans les pays d’Afrique subsahélienne, en Europe ou au Moyen-Orient et il a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Ses conférences, ses livres ou les films qui s’inspirent de son parcours et de son œuvre rencontrent aujourd’hui une audience et une médiatisation considérables.

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Conférence Passion française, Les voix des cités Une conférence de Gilles Kepel, à l’occasion de la parution de son ouvrage du même titre, aux Editions Gallimard. Lundi 14 avril, 19 h / Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) Pour la première fois dans la France contemporaine, quatre cents candidats issus de l’immigration nordafricaine se sont présentés aux élections législatives de juin 2012, surtout dans des circonscriptions populaires. Gilles Kepel, aidé par l’Institut Montaigne, a « zigzagué l’Hexagone » entre janvier 2013 et janvier 2014 pour rencontrer une centaine d’entre eux. Gilles Kepel concentre l’analyse sur deux régions emblématiques : Marseille et ses quartiers nord, Roubaix, la ville la plus pauvre de France, l’une et l’autre héritières d’une riche culture ouvrière. Dans les deux cas, il observe la prégnance des marqueurs de l’islam dans le tissu social et les aspirations démocratiques de la jeune génération. Passion française peut dès lors se poser en diptyque avec Passion arabe : l’interpénétration de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient avec nos banlieues

pose, outre la question de l’islam de France, celle de l’identité que se cherche notre République dans les bouleversements du monde. Gilles Kepel est membre senior de l’Institut universitaire de France et professeur à Sciences Po. Il a récemment publié aux Éditions Gallimard Banlieue de la République, Quatre-Vingt-Treize et Passion arabe, Journal 2011-2013, Prix Pétrarque de l’Essai France Culture-Le Monde 2013. Le dialogue avec l’auteur est mené par JeanClaude Perrier, journaliste à Livres Hebdo

Gilles Kepel

Passion française

Passion française

Pour la première fois dans la France contemporaine, quatre cents candidates et candidats issus de l’immigration, surtout nord-africaine, se sont présentés aux élections législatives de juin 2012, principalement dans des circonscriptions populaires. Gilles Kepel, aidé par l’Institut Montaigne, a « zigzagué l’Hexagone » entre janvier 2013 et janvier 2014 pour en rencontrer une centaine. Pourquoi et comment ont-ils choisi d’entrer en politique et d’incarner la souveraineté du peuple français ? Avec pour matériau le Journal de

Passion française

Les voix des cités

sur l’identité française et l’islam, sur l’exclusion et le rejet du « système » battre leur plein, tandis que le Front national rafle la mise, y compris, audelà du paradoxe, dans certaines cités. Gilles Kepel polarise son récit sur deux régions emblématiques : Marseille et ses quartiers nord, Roubaix, la ville la plus pauvre de France, l’une et l’autre héritières d’une riche culture ouvrière. Dans les deux cas, il observe la prégnance des marqueurs de l’islam dans le tissu social et les aspirations démocratiques de la jeune génération.

Passion française peut dès lors se poser en diptyque avec Passion arabe : l’interpénétration de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient avec nos banlieues pose, outre la question de l’islam de France, celle de l’identité que se cherche notre République dans les bouleversements du monde. Gilles Kepel est membre de l’Institut universitaire de France et professeur à Sciences Po. Il a publié aux Éditions Gallimard Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize (2012) et Passion arabe. Journal, 2011-2013.

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Djamel Tatah, Sans titre, 2006, huile et cire sur toile, 80 x 60 cm © Adagp, 2014. Photo © Jean-Louis Losi.

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Gilles Kepel © DR

A 14456

ISBN 978-2-07-014456-3

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ces voyages et le verbatim de ces entretiens, Passion française saisit un état de crise sociale et politique sans précédent, qui voit les polémiques

Les voix des cités


Le Café littéraire du mercredi Le Café littéraire est animé par François Zabbal Niveau 0 - 18 h 30, Entrée libre dans la limite des places disponibles

Tourné entièrement vers l’actualité éditoriale, le Café littéraire reçoit, le mercredi, un auteur ou des auteurs pour un entretien à bâtons rompus sur le thème de leur ouvrage. Romans, récits de voyage, essais politiques ou livres d’art seront discutés au rythme de deux rencontres par mois environ. Dans une ambiance cordiale, l’auditoire pourra entendre l’auteur exposer ses idées et sa démarche et aura le loisir de dialoguer directement avec lui.

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Le Café littéraire a reçu de janvier à mars 2014 : Catherine Pinguet (Les Îles des Princes, un archipel au large d’Istanbul, Empreinte) le 22 janvier ; Alberto Ambrosio (Soufisme et christianisme entre histoire et mystique, le Cerf) le 5 février ; Mehdi Azaiez (Le Coran : Nouvelles approches, CNRS) le 12 février ; Nedim Gürsel (Voyage au cœur de la Turquie, Empreinte) le 5 mars ; Jean-Claude Margueron (Cités invisibles. La naissance de l’Urbanisme au ProcheOrient ancien. Approche archéologique, Geuthner) le 12 mars ; Ali Bader (Papa Sartre, Seuil) le 19 mars ; Mohammed Hachemaoui (Clientélisme et patronage dans l’Algérie contemporaine, Karthala) le 26 mars.

Pour la programmation d’avril à juin et de septembre 2014, se reporter au site www.imarabe.org. Renseignements au 01 40 51 38 59

Le Café littéraire © DR

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Petit-déjeuner économique Le financement de l’économie dans le monde arabe Jeudi 19 juin 8 h 30 / Salle du Haut Conseil Animateur : Jean-Marc Daniel Réservé aux entreprises. Sur invitation. Le financement de l’économie dans le monde arabe est caractérisé par la juxtaposition de deux modèles. D’une part des pays disposant d’excédents d’épargne importants, comptant pour certains parmi les plus élevés au monde. En 2012, l’excédent des paiements courants de l’Arabie saoudite a été en montant de 165 milliard de dollars, le troisième en importance derrière celui de l’Allemagne et celui de la Chine. Les réserves de change de l’Algérie rapportées à son PIB sont quant à elles les plus importantes du monde. D’autre part des pays qui, compte tenu de leur décollage économique et de la jeunesse de leur population, doivent emprunter pour assurer un niveau soutenu d’investissements. C’est le cas

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notamment de l’Egypte et du Maroc. Le petit-déjeuner économique du 19 juin permettra d’examiner et de comprendre comment les capitaux des pays à fort niveau d’épargne financent ou pourraient financer le développement des pays émergents de la zone. Il s’agira notamment de s’interroger sur la stratégie et l’avenir des structures financières de la zone dans un contexte de double risque : celui d’insolvabilité des pays endettés et celui d’un effondrement rapide de l’épargne et des moyens financiers des pays du Golfe en cas de contre-choc pétrolier.

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Informations : servicemecenat@imarabe.org 01 40 51 39 39

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Colloque Marocain(e)s berbères en France Organisé par le musée berbère du Jardin Majorelle (Marrakech) et l’IMA 17 mai 2014, de 11 h à 18 h / Salle du Haut Conseil Entrée libre dans la limite des places disponibles Les Amazighes ou Berbères du Maroc ont très tôt connu le chemin de l’émigration vers l’Europe, surtout la France. Organisée et massive dès 1945, cette émigration prend un essor considérable à partir des années 1960, au lendemain de l’Indépendance du Maroc en 1956. Les premières générations d’émigrés font l’expérience du déracinement et leur présence en France est assimilée à un véritable exil, empreint d’une souffrance qu’atténue relativement l’espoir du retour. Mais ce dernier va se déliter, notamment après le regroupement familial décidé en France dans les années 1970. Dès lors, les descendants des immigrés, nés ou arrivés très jeunes en France, font leur vie dans leur nouveau pays d’accueil. Même s’ils sont élevés dans les valeurs de la première génération, ils s’affranchissent lentement mais sûrement de sa tutelle culturelle et subissent plus profondément l’influence des valeurs contemporaines, qu’elles soient modernes ou antimodernes. Une autre émigration berbère entreprend, parallèlement, d’appauvrir les communautés de montagne : l’émigration des communautés berbères de confession juive qui, à partir des années 1950-60, désertent les petites villes et les villages pour Israël, l’Europe et l’Amérique. Leur patrimoine culturel est probablement celui qui a connu l’érosion la plus spectaculaire et la plus dommageable au présent et à l’avenir du Maroc. La langue berbère avec

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ses trois variantes majeures (tachelhit, tamazight et tarifit) subit de plein fouet les effets de l’immigration. Dévalorisée dans le pays d’origine, non reconnue dans le pays d’accueil, elle recule et s’appauvrit. S’il y eut parmi les premiers émigrés d’excellents poètes ou conteurs, maîtrisant une langue apprise au bled, à la troisième et quatrième génération, la langue s’est quasiment perdue faute de mesures juridiques et de relais institutionnels. La rupture dans la transmission des valeurs et des coutumes ne s’est pas faite sans conflits. Ceux-ci impliquaient en premier les femmes qui, de toujours, ont joué un rôle singulier et fondamental dans le passage de la tradition d’une génération à l’autre. Cette question occupera une place centrale dans ce colloque organisé parallèlement à la tenue de l’exposition Femmes berbères du Maroc à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent (Paris, du 21 mars au 20 juillet 2014), et qui constitue le troisième volet des rencontres organisées sur ce sujet par le musée berbère du Jardin Majorelle.

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Programme disponible sur le site dix jours avant la manifestation. Avec le soutien de la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, Paris dans le cadre de l’exposition « Femmes berbères du Maroc » du 21 mars au 20 juillet 2014.

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Colloques / Projection de film / Art contemporain L’Institut du monde arabe soutient le peuple syrien Après la diffusion en avant-première le 28 février dernier de Syrie : instantanés d’une histoire en cours, film du collectif de cinéastes Abou Naddara, puis la tenue d’une conférence/ débat sur la torture de masse en Syrie le 13 mars, l’IMA continue de mettre l’accent sur la crise syrienne et d’exprimer sa solidarité avec le peuple syrien, au travers de l’organisation de plusieurs événements : des colloques, mais aussi une projection de film et une exposition d’œuvres d’artistes contemporains syriens. Projection de film

War Reporter Mardi 8 avril 2014 à 20 h Auditorium L’Institut du monde arabe projette en avant-première le film War Reporter, une chronique de la guerre et du journalisme dans les pays du printemps arabe au travers des rencontres du réalisateur tunisien Amine Boukhris avec les reporters de guerre impliqués dans la région, notamment en Syrie.

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Colloque

Le patrimoine syrien en péril Mercredi 30 avril 2014 11h à 18h Salle du Haut Conseil L’IMA et le musée du Louvre organisent le 30 avril un colloque sur Le patrimoine syrien en péril. Il s’agit notamment de prolonger la réflexion sur la sauvegarde du patrimoine syrien classé par l’UNESCO à l’ensemble des éléments matériels et immatériels, classés et non classés, qui le constituent. Les sites concernés sont aussi bien la vieille ville d’Alep que celle de Damas. Et également Bosra, au sud, ou

encore Palmyre… Si l’opinion mondiale a été, à juste titre, émue par les dégâts subis par des monuments célèbres, il faut appeler à la sauvegarde de tout le patrimoine, y compris non classé, car il est partie intégrante du tissu social de la Syrie.

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Art contemporain syrien Colloque

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Mai 2014

Exposition-vente Réalisée avec l’association Démocratie et Entraide en Syrie, cette exposition présente les travaux récents d’une dizaine d’artistes syriens et témoigne de la vitalité de la scène syrienne aujourd’hui en grande partie exilée.

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Voices of the invisibles Cette installation, due aux artistes Charbel Samuel Aoun et Camille Brunel, donne la parole aux réfugiés syriens en diffusant aléatoirement leur témoignage tel que recueilli en 2013 à Beyrouth. Voices of the invisibles donne corps au drame des populations syriennes, entre exil, séparation et espoir de retour…

Les réfugiés syriens Vendredi 20 juin 2014 10h à 18h Salle du Haut Conseil A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés l’IMA organise, en partenariat avec le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies, un colloque sur les réfugiés syriens. Ce colloque fait le constat de l’extrême gravité de la crise humanitaire, en Syrie, mais également dans les pays voisins, ainsi et présente les solutions et les besoins des acteurs impliqués.

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Wala Dakak, sans titre, techniques mixtes, 2011 © DR

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Des informations plus détaillées seront mises en ligne sur le site internet www.imarabe.org

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Forum international Les renouveaux dans le monde arabe Septembre 2014

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Un monde arabe qui bouge Le monde arabe bouge. C’est une évidence depuis les soulèvements de 2011, communément rassemblés sous l’intitulé « printemps arabe ». Dans plusieurs pays majeurs du Maghreb et du Proche-Orient, des peuples sont descendus dans la rue pour demander liberté, justice sociale et dignité. Lassés de régimes corrompus et autoritaires, les sociétés civiles ont secoué les chaînes qui les emprisonnaient depuis des décennies. Elles l’ont fait parfois de manière pacifique, parfois dans la violence, souvent avec une inventivité et une ingéniosité dont elles ne se savaient pas capables. Si les conséquences politiques de cet élan ont souvent déçu, voire divisé ou effrayé, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du monde arabe, il ne faut pas oublier que ce souffle initial reste bien présent. Les révolutions se poursuivent à leur rythme, menées de manière souterraine par des millions d’individus, qui prennent des initiatives pour changer leur vie et leur société. La naissance de l’individu arabe est irrévocable, quel que soit le sort du printemps arabe de 2011.

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Un monde aux rapports bouleversés Cet élan a débuté avant les révolutions de 2011 et dépasse largement le cadre politique au sens strict. Il était déjà perceptible dans le domaine de la musique, où les artistes locaux, connectés aux courants musicaux mondiaux par Internet, ont incorporé de manière croissante des apports étrangers pour créer des styles et des formes nouvelles. En art contemporain, l’émergence d’un marché de l’art intensif dans le Golfe a donné révélé un florilège d’artistes, reconnus sur la scène internationale. Le rapport à l’image des sociétés arabes aussi a été bouleversé, par les chaînes satellitaires qui se sont épanouies durant la première décennie du xxie siècle, par les possibilités nouvelles liées à l’apparition d’appareils photos incorporés aux téléphones portables, et par la diffusion d’Internet dans les foyers. Le poids de la jeunesse – fruit d’une transition démographique inachevée –, de plus en plus important, a transformé les rapports d’autorité. Les relations hommes-femmes ont été largement modifiées par la généralisation de l’éducation secondaire et supérieure. Parallèlement, la ville a définitivement pris le pas sur la campagne, et le déclin relatif des capitales traditionnelles (Le Caire, Beyrouth, Bagdad) du monde arabe a été compensé par l’émergence de villes-phares ultramodernes dans le Golfe, à l’instar de Dubaï, d’Abu Dhabi, de Djeddah ou de Doha, accompagnées de problèmes environnementaux.

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Mouvements tectoniques Tous ces phénomènes, ces mouvements tectoniques, étaient déjà à l’œuvre en 2011 et se poursuivent au-delà de l’actualité politique. Il s’agit, à l’occasion de cette manifestation de trois jours, de donner à voir et à entendre ce monde arabe qui bouge, de lui donner la parole. Le monde arabe n’est pas qu’un lieu mortifère, que le théâtre de conflits politiques et confessionnels ; c’est également un endroit où l’on crée et l’on invente un avenir meilleur…

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Une nouvelle génération de personnalités arabes Prévu pour se tenir en septembre 2014 et constitué pendant trois journées de tables rondes et de conférences, ce symposium sera inauguré par le Président de la République. Il accordera une large place à une nouvelle génération de personnalités arabes représentatives de sociétés en mouvement dans tous les domaines de la vie intellectuelle, scientifique, artistique…

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Pour les programmes voir le site de l’IMA www.imarabe.org sur lequel seront retransmis les débats. 71


Conférences autour de Il était une fois l’Orient Express Les dimanches de l’Orient Express En avril, mai et juin 2014. 6 projections de films et de documentaires avec débats ou performances (4 € plein tarif et 2 € tarif réduit). 6 rencontres conférences (en libre accès dans la limite des places disponibles). Soirée d’ouverture Le train au cinéma Vendredi 18 avril 2014 à 20 h, Auditorium À l’heure du crime de l’Orient Express : une projection en l’honneur d’Agatha Christie Début du cycle « Les dimanches de l’Orient Express » avec la projection de l’une des plus belles adaptations cinématographiques de l’œuvre d’Agatha Christie. L’occasion de découvrir les facettes d’un cinéma passionné par le train.

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Géographie du rail Dimanche 20 avril 2014 à 16 h, Auditorium Terminus Istanbul ! Et si on poursuivait le voyage… Un documentaire d’Eric Darmon et de Gilles Gauthier C’est tout l’Orient qui s’ouvre aux voyageurs aux portes d’Istanbul. Monter dans l’Orient Express aujourd’hui, c’est voyager vers un ailleurs. Artistes, passionnés de cultures et de civilisations, amoureux de la différence… s’engagent dans le sillage du réalisateur pour 72

imaginer l’Orient. Intervenants : Eric Darmon, Gilles Gauthier, Claude Mollard et Christine Buci-Glucksmann.

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L’art du voyage Dimanche 27 avril 2014 à 16 h, Auditorium L’épopée de l’Orient Express : luxe et volupté d’une société en quête de rêves. Revivez la légende de l’Orient Express ! Aux rythmes de ces années un peu folles, les rêves et les espoirs d’une société en quête de modernité. Une soirée en partenariat avec Cinétévé pour la diffusion du documentaire de Tania Rakhmanova, « L’épopée de l’Orient Express ». Conférence et échanges à l’issue de la projection autour du livre de Méryem Hani L’Orient Express, véhicule des fantasmes.

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Sciences & innovation Dimanche 4 mai 2014 à 16 h, Auditorium Eviter les accidents, contrer une terre hostile ou contourner la mer… sur les rails, on n’arrête pas le progrès. High tech et innovation constituent le quotidien des équipes de recherche ferroviaire dont la hantise est toujours l’accident. Documentaires et experts témoignent de l’inventivité au cœur du réseau ferroviaire.

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L’Orient Express, d’hier à aujourd’hui Dimanche 11 mai 2014 à 16 h, Auditorium Orient Express : un voyage initiatique de l’Occident vers l’Orient L’Orient Express, ce n’est pas un train mais un voyage. Projection et débats autour du documentaire d’Alex Décotte pour suivre les traces de ces voyageurs qui, aujourd’hui encore, s’offrent le luxe de réaliser leur rêve. Train de nuit, haute gastronomie, escales et palaces… tout un monde.

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Littérature, polar & poésie Dimanche 18 mai 2014 à 16 h, Auditorium L’Orient Express au miroir des littératures : poésie érotique, récits ou pièces de théâtre, et puis le roman noir… On est très loin du « roman de gare » avec tous ces écrivains sous le charme de l’Orient Express : d’Apollinaire à Graham Greene, de Giraudoux à Paul Valéry, les plus belles plumes sont au rendez-vous. Sans oublier celle qui fera couler plus de sang que d’encre, la merveilleuse Agatha Christie, et avec elle, le roman contemporain : noir, c’est noir… Conférence de Blanche El Gammal, auteur de Parcourir et rêver l’Europe : l’Orient Express, trajets, mythes, figures.


Art culinaire Dimanche 25 mai 2014 à 16 h, Auditorium Le sandwich des rails : plus d’un siècle de gastronomie dans les gares et les trains… Du jambon-beurre au kébab… la journaliste culinaire Evelyne Ramelet raconte l’histoire du sandwich de Paris à Venise, de Belgrade à Istanbul… et analyse l’influence de l’Orient sur notre alimentation du xxie siècle. Place à la dégustation : des chefs rivaliseront pour proposer en live des sandwichs revisités : attention… le sandwich déraille !

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Histoire économique Dimanche 1er juin 2014 à 16 h, Auditorium De la mer aux chemins de fer : une nouvelle donne au service de l’ambition d’un empire L’empire ottoman regarde le monde occidental : la révolution est en marche et rien ne l’arrête plus. Face à ce bouleversement des fondamentaux, l’impulsion politique est impérative pour suivre le mouvement. Les populations se sont-elles adaptées ? Les changements sont-ils aussi porteurs qu’il était espéré… Historiens et diplomates racontent.

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Sciences appliquées Dimanche 8 juin 2014 à 16 h Salle du Haut Conseil L’Orient Express au service de l’expansion industrielle : les transferts de technologies de l’Europe vers l’Orient Il serait impensable de croire que l’Orient Express n’est que rêves et paillettes. Avant de séduire le tout Paris et son monde, il constitue la formidable synthèse d’une grande aventure industrielle et technique. L’Orient Express est à lui seul une histoire de la science appliquée : révolutionner le temps et l’espace. Une conférence de Robert Halleux, directeur du Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques (CHST) à l’Université de Liège (Belgique).

partenariat avec l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de Tripoli (ASPT) et l’association Train/Train.

Géopolitique & prospective Dimanche 15 juin 2014 à 16 h Salle du Haut Conseil Le réseau ferroviaire au Liban : entre patrimoine et projets. Splendeur surannée des gares et chemins de fer libanais, simple patrimoine industriel ou infrastructures riches en potentialités ? Des historiens, archéologues et urbanistes poseront la question de l’avenir du train libanais : perspectives ou rêves perdus ? Une table ronde avec Elias Maalouf, Yasmine Makaroun, Sarah Lily Yassine et Eddy Choueiri, organisée en

Histoire & géopolitique Dimanche 29 juin 2014 à 16 h Salle du Haut Conseil L’empire ottoman en quête de modernité : réformes et espoirs du Moyen-Orient à l’époque de l’Orient Express C’est l’histoire du rail mais bien plus encore l’histoire de l’impérialisme, des jeux de pouvoirs et d’influences qui vont dessiner les grandes lignes de la politique d’industrialisation des pays arabes. Entre modernisation et endettement, quels enjeux hier, quels enjeux aujourd’hui ? 73

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Passion & patrimoine Dimanche 22 juin 2014 à 16 h Salle du Haut Conseil Une histoire de passion : de l’infiniment grand à l’infiniment petit, d’hier à aujourd’hui en pensant à demain Il y a ceux qui prennent le train… sans sortir de chez eux ; D’autres parcourent 6 000 kilomètres pour travailler à des programmes de recherche. D’autres encore accumulent des locomotives d’époque ou s’inventent un musée. Plein feux sur ces passionnés du rail : fous du Collector ou inventeurs de génie qui ne cessent d’alimenter la légende.

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Publications

Qantara signifie en arabe le pont, l’arche, la passerelle. Magazine trimestriel à vocation culturelle, Qantara présente chaque trimestre un dossier central de trente pages ainsi que l’actualité du monde arabe.

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hiver 2013-2014 90

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LES SARRASINS EN MÉDITERRANÉE

Magazine des cultures arabe et méditerranéenne

Dom 7,70 ¤ Autriche 10,70 ¤ Espagne 7,70 ¤ Grèce 7,70 ¤ Luxembourg 7,70 ¤ Portugal 7,70 ¤ Canada 10,70 $c Maroc 32 DH Tunisie 2200 DTU

Toujours en kiosque Qantara 90 – Hiver 2013-2014 Les Sarrasins en Méditerranée au Moyen Âge Le dossier. On en sait plus aujourd’hui sur la présence des Sarrasins dans le sud de la France au Moyen Âge. Grâce à l’archéologie surtout, et à l’archéologie maritime en particulier, le panorama de la Méditerranée occidentale se fait plus précis en ces siècles obscurs. Le grand entretien accordé par l’historien Christophe Picard plante un décor d’échanges commerciaux autant que de batailles. Les contributions d’autres historiens complètent ce tableau occupé au centre par la Méditerranée et ses îles, longtemps disputée aux Byzantins avant d’être la plaque tournante d’un commerce qui implique le monde islamique et le monde latin. En revisitant la question médiévale, le dossier de Qantara apporte à sa manière sa contribution à une question où se croisent les thèmes de l’échange, de la frontière, de la mer. Ailleurs

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■ PORTRAIT

Les

Sarrasins en Méditerranée

■ HISTOIRE

Jean Sénac, poésie Ishtar, déesse du sur tous les fronts royaume de Mari

Q90p01Couverture_ARv2.indd 1

Janvier 2014

■ DOSSIER

au Moyen Âge

■ VOYAGE

Rashaidas, les exilés de la mer Rouge

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dans le magazine. Le Portrait est dédié au poète algérien Jean Sénac (1926-1973). Une Page d’histoire revient sur les récentes découvertes faites dans l’exceptionnelle cité de Mari (sud-est de la Syrie), identifiée par l’archéologue André Parrot en 1934, à l’occasion d’une exposition présentée à l’Institut du monde arabe. Au fil d’une œuvre explore la carrière de la sculptrice Ginette Cals, qui a reçu Qantara dans sa maison corse habitée, tout comme son jardin, par ses sculptures et ses œuvres. Et toutes nos rubriques habituelles…

À paraître fin avril Qantara 91 – Printemps 2014 Le Hajj (titre provisoire) Le dossier propose une histoire du pèlerinage à La Mecque depuis les origines jusqu’à l’époque contemporaine. De tout temps, le pèlerinage a représenté un grand moment dans la vie du croyant et un rendez-vous majeur de la communauté des musulmans du monde entier. Il a rythmé en effet la vie des hommes et des sociétés chaque année, mais à des saisons variables, puisqu’il est resté attaché à l’année lunaire simple. Très tôt, le pouvoir politique y a trouvé le moyen de renforcer sa légitimité en faisant du hajj une affaire d’État. L’organisation de la caravane, la protection du convoi, l’entretien des puits et des haltes ont été un souci constant des plus hauts pouvoirs. Mais le hajj est aussi un flux d’échange considérable qui a drainé hommes et marchandises de tous les territoires islamiques,


Al-Moukhtarat Revue pédagogique pour l’apprentissage de la langue arabe y compris les plus éloignés au monde. D’où ce paradoxe : la péninsule Arabique si inhospitalière en apparence pour son aridité a été, pendant des siècles, le lieu de rassemblement le plus bigarré qui soit.

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Informations pratiques : Prix au numéro : 7,50 € Abonnement : 25 € (4 nº) Renseignements : 01 40 51 38 59 Email : qantara@imarabe.org Site : http://www.imarabe.org/ magazine-qantara/a-la-une/ En vente en kiosques et en librairies dont celle de l’Institut du monde arabe Pour trouver Qantara près de chez vous : http://www.trouverlapresse. com

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Al-Moukhtarat 77 Numéro spécial autour de la ville de La Mecque. Des villes symboles du monde arabe, porteuses de culture et chargées d’histoire, ont déjà été à l’honneur dans Moukhtarat : Kairouan, Jérusalem… Nous avons voulu dans ce numéro nous arrêter au cœur même de l’espace sacré du monde arabo-musulman et consacrer ses pages à la capitale religieuse et spirituelle qu’est La Mecque. Le dossier culturel présentera la ville comme ont pu la découvrir

les voyageurs arabes à travers les siècles, pour évoquer ensuite la ville d’aujourd’hui et ses défis propres. Dans le supplément littéraire, nous présenterons l’œuvre d’une romancière saoudienne, Rajae Alem, primée par le prix Booker 2011 : Tawq alHamâm, le Collier de la colombe.

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Al-Moukhtarat 78 est en cours de préparation. Le dossier culturel abordera le thème du voyage à travers la littérature arabe. Le supplément littéraire concernera une œuvre littéraire qui traitera également le thème du voyage.

Retrouvez les applications Iphone / Ipad et Android de Qantara à partir de notre numéro d’avril sur l’AppStore et Google Play

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Librairie-boutique Librairie de référence sur le monde arabe, une grande diversité d’ouvrages en langues française, arabe ou anglaise – ainsi que toutes les publications de l’IMA et sa riche collection de disques – y sont disponibles. De la publication universitaire au roman grand public, les domaines représentés sont nombreux : littérature contemporaine et ancienne, poésie, littérature jeunesse, apprentissage de la langue arabe, histoire, philosophie, sciences, arts, tourisme, bande dessinée, etc.

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Musique et cinéma sont également à l’honneur à travers une sélection de CD et de DVD. Un espace est consacré à l’artisanat : beaux objets, bijoux, tissus…

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Rez-de-chaussée/niveau 0 Tous les jours (sauf le lundi) de 10 h à 18 h 45. Renseignements : 01 40 51 39 30 bookshop@imarabe.org

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Photo. F. Cateloy © 141799 IMA


Des créations originales La boutique propose également un choix varié de papeterie et de produits dérivés déclinant sur divers supports le bâtiment de l’IMA mais aussi le thème des expositions en cours.

Les coups de cœur des libraires Les ouvrages, CD, DVD et objets d’artisanat coups de cœur sont à découvrir à la librairieboutique. Ils sont en ligne sur www.imarabe.org/librairie/noscoups-de-coeur

Des tables thématiques La librairie-boutique a sélectionné les ouvrages et objets incontournables autour des expositions Il était une fois l’Orient Express et Hajj, le pèlerinage à La Mecque.

Les dédicaces du samedi Rencontres avec des auteurs, illustrateurs et artistes. Le 12 avril prochain, Adnan Joubran dédicacera son album « Borders Behind » (éditions Chandeigne, 2014). Pour être informé du programme des dédicaces : www.imarabe.org/librairie/ dedicaces

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Photo F.Cateloy © 141802 IMA

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Vente par correspondance Un service de conseil et d’expédition d’ouvrages est à la disposition des clients de la Librairie-boutique. Des conseils bibliographiques personnalisés sont proposés aux collectivités sur place, par téléphone ou par mail. 01 40 51 38 98/34 94 bookshop@imarabe.org Du lundi au vendredi, de 10 h à 18 h

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En attendant la médiathèque…

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La bibliothèque de l’IMA est fermée en 2014. Pour poursuivre sa mission et mieux servir son public, la bibliothèque est actuellement engagée dans un vaste chantier de modernisation qui concerne à la fois son système d’information et sa politique documentaire. La ré-informatisation en cours permettra de fédérer plusieurs ressources documentaires de l’IMA. Le catalogue sera désormais accessible en ligne. À côté de son offre actuelle, la bibliothèque compte aussi élargir puissamment une offre grand public – dans un espace entièrement dédié – en déployant des supports électroniques et multimédia (musique, photos, films documentaires…) avoisinant une sélection d’ouvrages et de revues tournée vers l’actualité. Dans le même temps, en plus de services sur place plus étoffés, le public bénéficiera d’une nouvelle offre de services en ligne : catalogue,

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ressources numériques et numérisées, dossiers thématiques et pédagogiques. Les espaces de lecture seront également rénovés pour apporter plus de confort et une plus grande variété dans les aménagements intérieurs. Dans le cadre de ce projet de modernisation, la bibliothèque veut aussi donner à ses collections une meilleure visibilité en intégrant des catalogues collectifs nationaux comme le Système universitaire de documentation (Sudoc, adhésion effective depuis janvier 2013) et contribuer ainsi à mieux servir la recherche sur le monde arabe.

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Pour vous tenir informés de l’avancement des travaux, n’hésitez pas à vous rendre sur le site: http://www.imarabe.org/ bibliotheque/la-une Photo Fessy © 12 IMA

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Photo Fessy © 1 IMA


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Actions éducatives Ateliers de création Familles, enfants dès 6 ans Une fenêtre sur le monde En lien avec l’exposition Il était une fois l’Orient Express Au fil de la visite de l’exposition, enfants et parents découvrent l’épopée de ce train de légende reliant l’Europe à l’Asie et à l’Afrique. A l’atelier, s’inspirant des images des paysages ou des villes traversées par l’Orient Express, chacun réalise un stéréoscope tel une fenêtre sur le monde. Le livret-jeunes est remis à chaque participant et vendu à la librairie IMA : 5 €. Les samedis 5, 12, 19 avril, 3, 10, 17, 24, 31 mai, de 15 h à 17 h et les dimanches 15, 22, 29 juin, 6, 13, juillet, de 14 h 30 à 16 h 30 Tarifs : 1 enfant + 1 parent : 13 € 2e enfant : 6,50 €

i © Illustration : Malika Favre

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LIVRET JEUNE EXPO

IL ÉTAIT UNE FOIS L’ORIENT EXPRESS

ISBN 978-2-84306-175-2

9 782843

5€

061752 28/02/14 13:19

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Le grand voyage En lien avec l’exposition Hajj, le pèlerinage à La Mecque L’exposition présente à travers une approche historique, artistique et scientifique le hajj, comme phénomène religieux, culturel et social d’ampleur mondiale. Les étapes du parcours offrent aux participants une découverte de ce voyage initiatique. La visite s’achève à l’atelier par la création d’une œuvre contemporaine. Le livret-jeunes est remis à chaque participant et vendu à la librairie IMA : 5 €. Les samedis 7, 14, 21, 28 juin, 5, 12, 19, 26 juillet, de 15 h à 17 h et les dimanches 27 avril, 4, 11, 18, 25 mai, 1er juin, de 14 h 30 à 16 h 30 Tarifs : 1 enfant + 1 parent : 13 € 2e enfant : 6,50 €

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Livret jeune expo

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hajj, le pèlerinage à La Mecque

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Concert découverte

Découverte de la musique arabe par le chant et les rythmes Avec Aïcha Redouane et Habib Yammine C’est la découverte de la musique classique arabe, de ses modes par le chant et les rythmes. Une rencontre joyeuse et enlevée. Le samedi 26 avril, de 15 h à 16 h Tarifs : Moins de 26 ans : 5 € Adultes : 8 €

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Actions éducatives / Médiathèque jeunesse Espace ludique et éducatif unique en France, la Médiathèque jeunesse de l’IMA possède un fonds de livres jeunesse en français, en arabe et en bilingue français-arabe, de plus de 5 000 ouvrages que complète une belle sélection de musique, d’images et de jeux. Heure du conte En famille, dès 4 ans L’Heure du conte offre aux petits et aux grands un fabuleux voyage sur les pas de Shéhérazade et Shahriyâr, Sindbâd et Aladin, sans oublier les contes pleins de malice de Joha, les fables de Kalila et Dimna et bien d’autres surprises... Médiathèque jeunesse, niveau -2 (au fond à droite de la salle hypostyle), en accès libre, mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires (zone C). Sous réserve de 5 inscrits minimum. Dernière séance le 14 juin, reprise le 20 septembre. Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 14.

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Bibliothèque itinérante

Pour mieux faire connaître le monde arabe actuel et ses littératures jeunesse, la Médiathèque jeunesse de l’IMA met en location une malle itinérante de livres pour les bibliothèques, médiathèques, CDI des établissements scolaires, collectivités et associations. Elle contient des ouvrages de fiction (albums illustrés, romans, bandes dessinées…), des documentaires et des beaux livres en français, en arabe et en bilingue.

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Tarif de location : 1 € par livre / mois, 40 livres minimum, transport non compris. Information, location, tél. : 01 40 51 38 35 ou 38 85, mweiss@imarabe.org

Médiathèque jeunesse

niveau -2 (au fond à droite de la salle hypostyle) Jusqu’à 12 ans. En accès libre. De 14 h à 18 h, les mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires (zone C). Réservation obligatoire pour les groupes par téléphone au 01 40 51 38 14. Fermée du 14 juin au soir au 19 septembre inclus.

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Retrouvez les Actions éducatives : Salon « Jeux et culture mathématiques », avec pour thème principal les mathématiques carrefour du monde, du 29 au 1er juin, de 10 h à 18 h, place Saint Sulpice, Paris.

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Exposition itinérante « Les sciences arabes ». Conférence et animation sur les sciences arabes.

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Enseignants, médiateurs

Des formations payantes d’une journée sont mises en place à destination des enseignants, médiateurs et personnels de santé en groupes constitués. Elles proposent des pistes d’exploitation pédagogique. Parallèlement des sessions de formation sont organisées aves les Académies ou les CRDP dans le cadre des PAF (Plans Académiques de Formation). Les projets éducatifs spécifiques sont étudiés à la demande.

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À partir de

6 ans

ISBN : 978-2-7256-3177-6

À partir de

8 ans

144 dessins d’objets, d’animaux, de fruits, de légumes… à identifier, compléter et colorier.

L’enfant doit mobiliser son sens de l’observation, de l’analyse et de la synthèse pour retrouver l’élément en partie effacé, compléter les tracés esquissés puis colorier le dessin. Un cahier à dessiner et à colorier intelligent pour s’amuser avec les formes tout en aiguisant son sens de l’observation.

Superbement illustré avec des aquarelles, nourris de textes documentés mais toujours accessibles, il a été réalisé à partir des objets du musée de l’IMA en un pas-à pas à la fois ludique et pédagogique. Il vient compléter la collection des premiers albums découverte parus en 2012 « Les arts du feu », « Les arts du livre », « Les motifs décoratifs ». En vente : 8 € à la librairie de l’IMA. ISBN : 978-2-7256-3177-6

L'art du tissage

8 ans

À partir de

à dessiner

Wilfrid Payet

Vient de paraître Un Album découverte : « L’art du tissage »

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À partir de 8 ans

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Motifs du monde arabe

Création : MediaSarbacane - Illustration : Isabelle Maroger

Un cahier à dessiner et à colorier intelligent pour s’amuser avec les formes tout en aiguisant son sens de l’observation.

arabe à dessiner

À partir de

Motifs du monde arabe à colorier

dessins d’objets, d’animaux, de fruits, de légumes… à identifier, compléter et colorier.

L’enfant doit mobiliser son sens de l’observation, de l’analyse et de la synthèse pour retrouver l’élément en partie effacé, compléter les tracés esquissés puis colorier le dessin.

Actions en direction des relais et publics du champ social. Tél : 01 40 51 34 86 ou fsaadi@ imarabe.org Motifs du monde

6 ans

Motifs du monde arabe à dessiner

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Motifs du monde arabe à colorier

Wilfrid Payet

Création : MediaSarbacane - Illustration : Isabelle Maroger

Pour les scolaires et les jeunes en groupes, ateliers, parcoursdécouverte, classes IMA, visites guidées et activités inter-musées sont proposées tout au long de l’année scolaire, en lien avec les programmes de l’Education nationale, dans les collections permanentes et les expositions temporaires. Découvrez toute l’offre éducative sur www.imarabe.org Tarif : 90 € pour toute la classe accompagnateurs compris. Réservation : tél : 01 40 51 38 45 ou 01 40 51 39 54. Clôture des activités jeunes en groupe le dimanche 10 août, reprise le 2 septembre.

Actions en direction des Motifs du monde établissements pénitentiaires arabe à colorier et des publics empêchés. Tél : 01 40 51 39 03 ou144 imostefai@imarabe.org

arts de l'islam

Scolaires, jeunes en groupes

À partir de 6 ans

Actions éducatives

Motifs du monde arabe à colorier et à dessiner

Ces deux cahiers réalisés en collaboration entre les éditions Retz et l’Institut du monde arabe proposent aux enfants de réaliser des activités graphiques à partir de motifs décoratifs variés et de s’initier ainsi à la culture arabe. Les photos des œuvres dont sont issus ces motifs sont présentées en introduction. Les coloriages sont écrits en français et en arabe. En vente à la librairie de l’Ima.

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Découvrez toutes les Editions jeunesse IMA, coéditions, livrets jeunes, petits journaux d’exposition, affiches…

© IMA


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Centre de Langue et de Civilisation arabes i

La langue arabe, un outil d’avenir La connaissance de la langue arabe est une des clés nécessaires pour mieux comprendre le monde arabo-islamique d’aujourd’hui ainsi qu’un atout professionnel porteur de réussite. Quel arabe ? L’arabe littéral moderne est la langue officielle de l’ensemble des pays arabes. Langue de la littérature et des médias, elle est parlée par plus de deux cent cinquante millions de personnes à travers le monde du Moyen-Orient, à l’Afrique et à une partie de l’Asie. Apprendre l’arabe au Centre de Langue et de Civilisation Le Centre de langue a pour mission de développer l’apprentissage de la langue arabe pour adultes et enfants, individuellement ou en groupes de 10 à 12 personnes, ce qui permet de laisser une place importante à la communication. Les cours du Centre de Langue s’inscrivent également dans le cadre de la formation continue et du Droit individuel à la formation.

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Cours de langue arabe Adultes

Dans un cadre privilégié et dans des groupes constitués de 12 participants maximum, les stagiaires suivent une formation qu’ils modulent selon leurs disponibilités entre sessions semestrielles et sessions intensives de 30 heures.

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Ateliers de perfectionnement Ils sont accessibles au public de niveau avancé désireux de parfaire ses compétences de communication à l’oral ou de mieux comprendre le monde arabe à travers les médias ou encore d’en découvrir les variétés littéraires.

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Les sessions intensives De lundi à vendredi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h Renseignements : 01 40 51 38 67 itery@imarabe.org

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Enfants et adolescents

Prochaine rentrée octobre 2014 Le jeune apprenant est amené à pouvoir s’exprimer librement et à développer ses compétences de communication en arabe littéral dans un nombre de situations adaptées à son âge. 3 et 4 niveaux proposés Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30 , mercredi ou samedi de 10 h 30 à 12 h, de 14 h 15 à 15 h 45, de 16 h à 17 h 30

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Tests de positionnement Deux tests de positionnement sont disponibles sur le site de l’IMA rubrique Apprendre l’arabe. L’apprenant peut ainsi évaluer ses connaissances en langue arabe et déterminer le cours qui lui correspond. Test 1 : Du niveau débutant au niveau moyen Test 2 : Niveaux avancés Les sessions semestrielles 2 heures par semaine, en journée de lundi à samedi ou le soir de 18 h 30 à 20 h 30. Prochaine rentrée pour les cours semestriels : septembre 2014

Eveil à la langue et à la culture arabes de 4 à 6 ans Une approche ludique de la langue arabe (chansons, comptines, jeux, contes,.. .) basée sur la communication orale et fondée sur un programme pédagogique adapté à l’âge des enfants. Ceux-ci sont accueillis en mini-groupes dans un cadre agréable et privilégié. Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30, mercredi ou samedi de 10 h 30 à 12 h

connaissances et s’inscrire au cours qui lui convient en effectuant l’un des deux tests de positionnement disponibles sur le site de l’IMA, rubrique Apprendre l’arabe. Renseignements : 01 40 51 34 80 schouikh@imarabe.org

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Formations entreprises Séminaires « Comprendre le monde arabe aujourd’hui » Une formation pour acquérir les codes de communication et comprendre les enjeux liés à la conduite de projets économiques, sociaux ou culturels avec le monde arabe.

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Trois modules : – Le monde arabe : des identités plurielles – Les enjeux de la modernité – Créer un espace de communication et nouer des relations solides avec le monde arabe.

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Tests de positionnement enfants et adolescents Le public enfant et adolescent peut évaluer le niveau de ses 85


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Formations personnalisées en langue arabe : Des programmes établis en fonction des attentes et des priorités des entreprises Communication orale et écrite Terminologie et exercices pratiques liés au secteur d’activité de l’entreprise et aux responsabilités exercées par les différents participants Possibilité d’organiser des formations de mini-groupes réservées à l’entreprise Public : Cadres et dirigeants d’entreprise, journalistes, médecins, ingénieurs, cadres et dirigeants de l’industrie touristique et hôtelière, responsables d’ONG, diplomates et futurs expatriés… Renseignements : 01 40 51 39 86 hfindakly@imarabe.org

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Séjour linguistique

Le Centre de langue organise un séjour au Maroc, dans la région de Tétouan et Tanger. Ce stage permet aux participants de découvrir différents aspects de la culture d’un pays arabe, tout en perfectionnant sa langue : des cours intensifs sont proposés chaque matin, suivis par des visites qui offrent à tous l’occasion de pratiquer la langue à travers des situations réelles de communication. Du 12 au 19 avril 2014 Renseignements : 01 40 51 38 68 schafai@imarabe.org

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Préparation au Diplôme Cours de calligraphie Ce module de conférences de Compétence en et ateliers animés par un Langues (DCL arabe) grand calligraphe permet aux Ce diplôme national permet au candidat de valider ses compétences en langue et atteste selon la performance réalisée, de son niveau en langue dans un environnement professionnel. Le DCL se décline en 5 niveaux ancrés sur l’échelle de niveaux du CECRL. Public visé par la formation : Tout adulte qui souhaite faire reconnaître ses compétences en langue arabe, dans une perspective d’insertion, d’évolution ou de mobilité professionnelles. Niveau pré-requis : niveau A2 (selon le CECRL). Objectif de la formation : Développer toutes les compétences langagières requises dans une situation en langue arabe en situation professionnelle et s’entraîner aux épreuves spécifiques du DCL. Dates et rythme : 20 heures (5 séances de 4 h) du 22 avril au 26 avril 2014 de 9 h à 13 h. Renseignements : 01 40 51 38 48 ffoda@imarabe.org

stagiaires d’aborder l’art de l’écriture arabe d’un point de vue historique, linguistique et artistique. L’occasion est donnée aux participants de découvrir une discipline dynamique, déjà ancienne dans la tradition arabomusulmane mais présente dans le paysage arabe contemporain. Cette formation adaptée à tous les niveaux, permet de s’initier au métier et aux outils du calligraphe, de s’exercer à la technique de la calligraphie, de choisir un style et de le développer. Un volume de 16 h (8 séances de 2 h), le mercredi de 18 h 30 à 20 h 30. Renseignements : 01 40 51 38 67 itery@imarabe.org

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Institut du monde arabe en région Nord-Pas de Calais Depuis plus de 25 ans, l’IMA œuvre à la diffusion et à la connaissance de la culture et de la civilisation arabe en France. Cette mission se décline désormais dans le Nord-Pas de Calais. Dans le cadre de la politique de décentralisation des activités culturelles de l’IMA, le Nord-Pas de Calais accueille depuis 2011 le premier détachement de l’IMA en région. Ce projet s’inscrit dans une région où l’immigration des pays du sud participe depuis des dizaines d’années à la mixité culturelle de la population.

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Implanté dans l’ancienne usine de peignage de la Tossée, dans la zone de l’Union à Tourcoing, l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais a vocation à rayonner dans toute la région à travers une programmation culturelle variée se déployant dans divers lieux du territoire et s’associant aux événements culturels régionaux Disposant de 800 m2 d’espace d’exposition, le site de l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais héberge des expositions conçues et initialement présentées par l’IMA de Paris L’ouverture de l’IMA en Nord-Pas de Calais en novembre 2012 est

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l’aboutissement d’un projet, mené depuis 2009 avec la Région Nord-Pas de Calais, en partenariat avec les Villes de Tourcoing et de Roubaix et le soutien de la SEM Ville Renouvelée.

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Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais 65, rue de l’Union 59200 Tourcoing Tél. : 03 28 35 04 00 antennepdc@imarabe.org

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Les espaces de l’IMA Au cœur du Paris historique, l’Institut du monde arabe, lieu unique et prestigieux, offre aux institutions, entreprises et particuliers, la possibilité d’organiser des manifestations privées dans une audacieuse architecture alliant le verre et le métal. Location d’espace

Au dernier étage de l’Institut, la Salle du Haut Conseil et son fumoir offrent une vue panoramique sur
la Seine et les principaux monuments de Paris. Ce cadre extraordinaire
en fait un lieu unique pour recevoir de 50 à 400 personnes en séminaires, réunions, réceptions et cocktails. Ensuite cette superbe salle peut être agréablement complétée par
la terrasse, un espace à ciel ouvert
de 300 m2 offrant une vue imprenable sur NotreDame.
Dotée de 364 sièges confortables, l’auditorium permet, quant à lui, d’organiser des manifestations diverses : conférences, séminaires,

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colloques, conventions, projections cinématographiques, spectacles
de théâtre... Il est prolongé par la salle hypostyle : un vaste espace ponctué de 140 colonnes susceptibles d’accueillir expositions, cocktails
ou défilés de mode. Les collections permanentes de l’IMA et ses expositions temporaires peuvent être découvertes lors de visites privées et commentées suivies de cocktails ou soirées dansantes dans un cadre prestigieux.

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Renseignements www.imarabe.org Visites sur rendez-vous 01 40 51 39 78 ou espaces@imarabe.org

Restaurants

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Avec Noura, retrouvez l’excellence de la cuisine libanaise à l’Institut
du monde arabe... Un décor raffiné, une atmosphère chaleureuse, une carte savoureuse, vous attendent au rez-de-chaussée et au 9e étage de l’Institut.

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Le Ziryab by Noura Restaurant gastronomique et panoramique au 9e étage. Une cuisine élaborée aux mille et une saveurs avec une vue unique sur Paris.

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Le Moucharabieh by Noura Une restauration rapide
et équilibrée au 9e étage. Tous les jours sauf lundi Réservation 01 55 42 55 42

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Le Café littéraire by Noura Un espace contemporain
au rezde-chaussée.
nouveau : ouverture du Café littéraire jusqu’à 21 h les vendredis et samedis soir. Des formules pour les groupes sont également proposées. Devis sur demande. Auditorium Rafik Hariri (niveau -2) Photo Delagarde © IMA

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Laissez-passer

Adhérez à l’Institut du monde arabe ! Et bénéficiez de nombreux avantages ! Laissez-Passer valable un an à partir de la date d’achat Accès libre au musée et aux expositions temporaires Envoi régulier des informations culturelles et de la newsletter de l’IMA Réduction de 10 % sur les tarifs des spectacles et du cinéma de l’IMA Réduction de 5 % à la librairie-boutique Réduction de 10 % au restaurant panoramique Noura sur présentation de la carte à l’entrée Abonnement préférentiel aux magazines trimestriels Qantara et Al-Moukhtarat Réduction de 10 % sur le tarif de location des expositions itinérantes

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Photo : Fessy © IMA


Bulletin d’adhésion Laissez-passer Complétez et envoyez avec votre paiement à L’Institut du monde arabe, Service des adhésions / abonnements 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 Paris cedex 5 Email : adhesions@imarabe.org

Adhésion Renouvellement 35 € Individuelle N° d’adhérent 50 € Carte duo* 30€ Tarif réduit** 12€ (-26 ans*+60 et CE** Merci de joindre un justificatif) Tarif – 26 ans* Pour les résidents hors pays européens 8 € de frais de port en sus Coordonnées Mme / Mlle / M Nom Prénom Organisme (Pour les CE) Adresse  Code postal

Ville

Pays Mail Tél Règlement par : Chèque bancaire ou postal à l’ordre del’Institut du monde arabe Carte bancaire du réseau carte bleue Cartes Visa Master Card Nº Code de sécurité :

(Suite de trois chiffres située au dos de votre carte de crédit)

Date de validité: Date Signature

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Conformément à l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations qui vous sont demandées sont nécessaires pour que votre demande puisse être traitée par l’Institut du monde arabe Vous pouvez à tout moment accéder à ces informations et en demander la rectification. Par notre intermédiaire, vous êtes susceptible de recevoir des informations ou des propositions d’autres sociétés ou organismes.

Si vous ne le souhaitez pas, veuillez cocher la case vos coordonnés seront alors réservés à l’usage exclusif de l’IMA.


Rejoignez la Société des Amis de l’IMA Laissez-passer valable pour 2 personnes 95 € Coût réel après déduction fiscale 52 € Sociétaire Bienfaiteur 250 € Coût réel après déduction fiscale 105 € Donateur 1 500€ Coût réel après déduction fiscale 530 € Professionnels de l’art 4 laissez-passer corporate

2000 €

Offre groupes 5 laissez-passer bienfaiteurs

1100 €

Coût réel après déduction fiscale 800 €

Coût réel après déduction fiscale 440 €

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Coordonnées Mme / Mlle / M Nom Prénom Adresse

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Pays Mail Tél Merci de nous retourner ce bulletin dûment rempli accompagné de son règlement à l’ordre de : La Société des Amis de l’IMA 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohamed V / 75236 Paris cedex 05 Conformément à l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations qui vous sont demandées sont nécessaires pour que votre demande puisse être traitée par l’Institut du monde arabe Vous pouvez à tout moment accéder à ces informations et en demander la rectification. Par notre intermédiaire, vous êtes susceptible de recevoir des informations ou des propositions d’autres sociétés ou organismes.

La Société des Amis de l’IMA 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V / 75236 Paris cedex 05 amisma@imarabe.org 01 40 51 38 93

Renouvellement N° d’adhérent

Code postal

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Si vous ne le souhaitez pas, veuillez cocher la case vos coordonnés seront alors réservés à l’usage exclusif de l’IMA.

Les avantages Les Amis de l’IMA tiennent une place extrêmement privilégiée au sein de l’Institut du monde arabe. Ils participent aux temps forts de la vie de l’IMA et bénéficient de très nombreux avantages : – Un accès libre et coupe-file au musée et aux expositions pour vous et un invité – Des invitations aux inaugurations et avant-premières de l’IMA – Un catalogue d’exposition offert pour les bienfaiteurs et les donateurs – La participation à des visites guidées, des conférences et des voyages organisés par la SAIMA – L’envoi de l’Infomag de l’IMA – Des réductions sur les spectacles, à la librairie boutique et au restaurant panoramique Noura – Un abonnement préférentiel aux magazines trimestriels Qantara et Al-Moukhtarat 94


La Société des Amis de l’IMA réunit depuis 20 ans tous ceux qui entendent soutenir l’Institut du monde arabe dans sa mission de développer une meilleure connaissance du monde arabe, de sa langue et de sa civilisation en France. Les Amis de l’IMA sont les ambassadeurs et les fers de lance de l’action de l’IMA : ils participent activement à la promotion et au développement de ses activités. En 2014, la SAIMA lancera le Prix de la Société des Amis de l’IMA, dont la vocation est de soutenir des artistes, toutes disciplines confondues, dont le travail et l’œuvre ne sont pas encore connus par le grand public. Chaque année, ce prix sera organisé en lien avec la programmation de l’IMA.

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La programmation La SAIMA propose chaque année à ses Amis un large spectre d’activités : conférences, voyages, visites guidées d’expositions à l’IMA et hors des murs de l’Institut. Au 1er semestre 2014, la Société des Amis de l’IMA (SAIMA) organise un grand cycle de conférences : « Les Arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde ».

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Ghaleb Bencheikh, administrateur de la SAIMA, journaliste et présentateur de l’émission Islam sur France 2 et Président de la conférence mondiale des religions pour la

paix, animera 5 rendez-vous qui seront suivis d’un débat avec le public. Au cours de ces conférences, Ghaleb Bencheikh apportera au public un éclairage historique, social et culturel sur les temps forts qui ont façonné l’histoire des peuples arabes et de l’Islam, depuis l’Arabie des vie et viie siècles, à l’aube de la révélation coranique, jusqu’à l’émergence de l’islamisme radical des dernières décennies. La Société des Amis de l’IMA est heureuse d’annoncer que France Médias Monde, qui regroupe RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya,est partenaire de cet évènement.

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Les conférences à venir Le fait coranique : approches historiques et théologiques : – Lundi 17 mars à 19 h C’est à la fois le contenant et le contenu du Coran qui seront étudiés lors de ce deuxième rendez-vous. Ghaleb Ben Cheikh fera une présentation approfondie du Livre, de son architecture générale et de la manière avec laquelle il a été colligé.

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Le temps des califes arabes – Lundi 28 avril à 19 h Tour d’horizon des premiers califes, dits orthodoxes,

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incarnation de la rectitude spirituelle, avant de découvrir l’histoire des Omayades et des Abbassides.

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La contribution des Arabomusulmans au corpus du savoir universel – Lundi 19 mai à 19 h Les mathématiques, l’astronomie, la philosophie, la littérature, la poésie... L’âge d’or de la civilisation arabomusulman a grandement participé à l’enrichissement du corpus du savoir universelle. Du panarabisme à l’islamisme politique – Lundi 2 juin à 19 h La dernière conférence de ce cycle abordera la situation actuelle et tentera de comprendre les raisons de l’émergence de l’islamisme radical. Il s’agira également de préconiser quelques solutions qui permettraient de sortir de cette crise.

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RSVP : amisma@imarabe.org 01 40 51 38 93

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Président Jack Lang Directrice générale Mona Khazindar Secrétaire général David Bruckert

ÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅgÅ Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 Paris Cedex 05 Tél. 01 40 51 38 38 Fax 01 43 54 76 45 www.imarabe.org

Librairie Tous les jours de 10 h à 19 h sauf le lundi

Accès métro Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully-Morland Bus : 24, 63, 67, 86, 87, 89 Accès handicapés facilité Parking Maubert-Saint-Germain 39, bd Saint-Germain, 75005 Paris

Visites et conférences groupes Tél. 01 40 51 38 45 / 39 54

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Bibliothèque Tous les jours de 13 h à 20 h sauf dimanche, lundi et jours fériés

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Infomag Directeur de la communication Philippe Cardinal Chargée de publication Aïcha Idir-Ouagouni assistée de Marie Descure et Pauline Merveille

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Relations avec les collectivités Tél. 01 40 51 39 50

Renseignements Tél. 01 40 51 38 38 Rejoignez l’IMA sur les réseaux sociaux

Pour en savoir plus : www.imarabe.org Deuxième de couverture : Rupture du jeûne du Ramadan, Médine, photo de Latif Oseida Les crédits photographiques et les droits afférents sont soumis à la connaissance des auteurs et des propriétaires. Que ceux que nous n’avons pas nommés trouvent ici nos excuses et veuillent bien se faire connaitre. Vous pouvez aussi retrouver en ligne sa version pdf. Conception graphique : c-album /A. Hondré Impression : JJ Production

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Plan de l’IMA 9 Terrasse Restaurant Salle du Haut-Conseil Self-service Toilettes 8 Administration 7 Musée (Entrée) Administration 6 Administration 5 Administration 4 Musée (Sortie) 3 Bibliothèque (entrée + sortie) 2 Salle d’exposition 1 Salle d’exposition 0 Librairie Accueil général Café littéraire Salle d’exposition Billetterie Vestiaire Salle d’actualités -1 Centre de langue Espace Ateliers -2 Salle Hypostyle Centre de langue Espace jeune Auditorium Rafik Hariri Accueil des groupes Toilettes


Vollmond : ensemble Tanztheater Wuppertal Pina Bausch - © Laurent Philippe -

ARTS

LA CULTURE DÉBORDE, TÉLÉRAMA AUSSI Le monde bouge. Pour vous, Télérama explose chaque semaine, de curiosités et d’envies nouvelles.

L’actualité culturelle au quotidien sur telerama.fr

Chaque mercredi chez votre marchand de journaux

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Illustration Malika Favre

L’Actualité de l’IMA


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