L’agenda de l’iMA
MILLE ET UN LABYRINTHES
Ateliers de calligraphie pour jeune public
EXPOSITION L’ENVERS DES CORPS LES MUSICALES ET LES RENDEZVOUS DE LA DANSE cinéma Festival des films du golfe rencontres-débats ACTIONS ÉDUCATIVES
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SOMMAIRE 03 image 04 expositions 04 L’envers des corps 06 Il était une fois l’Orient Express 07 Hajj, le pélerinage à La Mecque 08 Musée 10 Exposition-dossier Lumières de la sagesse 11 Exposition-dossier Voués à Ishtar 12 Itinérances 13 AGENDA 14 Les Musicales 21 La collection de disques de l’IMA 22 Les Rendez-vous de la danse
24 Festival des films du Golfe 25 Les Jeudis de l’IMA 32 Librairie-boutique 33 Bibliothèque 34 Activités éducatives 36 Ateliers et visites adultes 38 Centre de Langue 40 Publications 41 L’antenne de l’IMA en région NordPas de Calais 42 Nos espaces 43 La Société des Amis de l’IMA
PLAN de L’IMA Président Jack Lang Directrice générale Mona Khazindar
Terrasse Restaurant Salle du Haut-Conseil Self-service Toilettes
Secrétaire général David Bruckert
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Directeur de la communication Philippe Cardinal
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Musée (Entrée) Administration
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Administration
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Administration
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Bibliothèque (entrée + sortie)
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Salle d’exposition Librairie Accueil général Café littéraire Salle d’exposition Billetterie Vestiaire Salle d’actualités
Infomag
Chargée de publication Aïcha Idir-Ouagouni Marie Descure, stagiaire Conception graphique Polysémique, design graphique www.polysemique.fr Impression Groupe Assistance Printing Les crédits photographiques et les droits afférents sont soumis à la connaissance des auteurs et des propriétaires. Que ceux que nous n’avons pas nommés trouvent ici nos excuses et veuillent bien se faire connaitre. Ce magazine est imprimé sur du papier 100 % recyclé. Vous pouvez aussi retrouver en ligne sa version pdf.
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Administration
Musée (Sortie)
Salle d’exposition
Centre de langue Espace Ateliers Salle Hypostyle Centre de langue Espace jeune Auditorium Accueil des groupes Toilettes
Rejoignez l’IMA sur les réseaux sociaux
Pour en savoir plus : www.imarabe.org
INFOS PRATIQUES
Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 Paris Cedex 05 Tél. 01 40 51 38 38 Fax 01 43 54 76 45 www.imarabe.org
Accès Métro : Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully-Morland Bus : 24, 63, 67, 86, 87, 89 Accès handicapés facilité Parking : Maubert-Saint-Germain 39, bd Saint-Germain, 75005 Paris Bibliothèque Tous les jours de 13 h à 20 h sauf dimanche, lundi et jours fériés Librairie Tous les jours de 10 h à 19 h sauf le lundi
L’antenne de l’Institut du monde arabe en région Nord-Pas de Calais 65 rue de l’Union 59200 Tourcoing 03 28 35 04 00
En 2014, TV5Monde accompagnera l’ensemble de la programmation de l’IMA.
les jeudis de l’IMA : le 13 mars (en haut), à 18h30, un débat intitulé « Demain les états du Golfe» (p. 29) et le 30 janvier, projection de « A world not ours » (p. 26), un film de Mahdi Fleifel.
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exposition
Broderie avec des fils de métal de cuivre de la designer s’inspirant de techniques anciennes.
DU 10 décembre 2013 au 9 mars 2014
L’envers des corps
À travers la Tunisie d’hier et d’aujourd’hui
Proposée par la Galerie Sponte et l’Institut du monde arabe, l’exposition L’envers des corps constitue un dialogue transversal entre la photographe Diana Lui et la créatrice textile Mariem Besbes, à travers la Tunisie d’hier et d’aujourd’hui. © Ons Abid
Un dialogue entre deux artistes
© Ons Abid
© Ons Abid
Depuis plus de vingt ans, Diana Lui réalise des portraits d’hommes et de femmes aux quatre coins du monde. L’artiste analyse le rapport au corps et la dimension symbolique des tenues vestimentaires de ses modèles. Son objectif est de trouver la juste expression, synthèse entre leur personnalité, la représentation qu’ils se font d’eux-mêmes et l’image qu’ils communiquent. Créatrice de textiles, la tunisienne Mariem Besbes aime proposer des tissus, des couleurs textiles ou des façons de tisser très actuelles mais le plus souvent inspirées de techniques anciennes. Elle s’intéresse au geste et à la matière… Recomposer l’histoire intime d’un voile, d’un plastron, d’un tissu en coton, retrouver la trace des multiples passages en fabrication constituant les strates qui participent, en tant que seconde peau, à la construction d’une identité, sont ses principales motivations.
Costume traditionnel de mariage de Moknine. Le documentaire raconte la rencontre des artistes avec la Tunisie.
Image du haut
Gilets traditionnels pour évoquer le caractère figé / encerclant / oppressant vécue par la designer. En bas
Atelier show room de la designer dans lequel elle réalise ses créations.
Espace : salle d’actualité horaires : Mardi, mercredi, jeudi, de 9h30 à 19h, vendredi de 9h30 à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés de 9h30 à 20h, fermé le lundi. tarifs : Plein tarif : 5 €, tarif réduit : 4 €, visite guidée : 160 € (1h30 – 25 personnes maximum). Tarif réduit pour les groupes à partir de 10 personnes.
© Diana Lui
Sur une initiative, et avec le soutien, de l’Institut français, du ministère de la Culture et de la Communication et de l’Institut Français de Tunis, l’exposition L’envers des corps a pour thèmes privilégiés la transmission dans l’art et la valorisation du travail de l’artiste. La Galerie Sponte expose ainsi de la sorte à Paris le fruit d’une réflexion qui dresse un parallèle entre l’artiste émergeant dont les œuvres reflètent l’identité et un pays en construction comme la Tunisie, tourné vers l’avenir mais tirant de son passé la source de son devenir.
© Ons Abid
Le thème de la transmission
Portrait de Mouna par Diana Lui – 2013 Costume traditionnel prêté par Ibrahim Mouadhen, collectionneur.
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expositionS
Shadia Alem In God’s eye, 2010.
DU 1er avril au 3 août 2014
DU 23 avril au 10 août 2014
Hajj, le pélerinage à La Mecque
Il était une fois l’Orient Express
Plus qu’une exposition… un événement !…
Dans toute sa splendeur d’autrefois l’Orient Express vient faire halte sur le parvis de l’Institut du monde arabe à l’occasion d’une grande exposition rendue possible grâce au concours de SNCF. Cette manifestation de grande envergure est conçue en deux parties.
2. Un véritable « musée » de l’Orient Express
La visite se poursuit à l’intérieur de l’Institut du monde arabe où le public pénètre dans un véritable musée de l’Orient Express : objets et documents d’archives, affiches, films et photographies, dont certains sont montrés dans d’immenses malles-vitrines qui sont autant d’allégories du voyage… Cette vaste exposition permet d’appréhender l’Orient Express, dans tous ses aspects, techniques, sociaux et culturels. La dimension géopolitique est également abordée, à travers les différents itinéraires du train et les correspondances permettant, à partir d’Istanbul, de rallier Alep, Damas, Beyrouth, Bagdad, Le Caire, Louxor, Assouan…
© IMA, Photographe : Th. Rambaud
C’est tout un train d’abord – locomotive en tête, suivie de trois voitures exceptionnelles et d’un wagonrestaurant – qui prend place sur le parvis de l’Institut. Le visiteur y monte et le parcourt, voiture après voiture, y découvrant l’atmosphère luxueuse et feutrée qui accompagnait autrefois le voyageur tout au long d’un long périple qui lui ouvrait les portes de l’Orient. Les silhouettes des voyageurs prestigieux semblent avoir quitté leur compartiment à l’instant… et leur existence à bord du train se donne à voir à travers le confort étrange, un peu irréel, des cabines parées de fines marqueteries et de laitons étincelants.
© Shadia Alem
1. Un train sur le parvis de l’Institut
EspaceS : -1, -2 et Parvis horaires : Mardi, mercredi, jeudi, de 9h30 à 19h, vendredi de 9h30 à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés de 9h30 à 20h, fermé le lundi. TARIFS Exposition : 10,5 € plein / 8,5 € réduit ; IMA pass (exposition + musée) : 15 € plein / 13 € réduit ; Tarif réduit : groupe de 20 personnes ou plus ; demandeurs d’emploi ; RSA ; collégiens, lycéens et étudiants ; enseignants ; maison des artistes / AIA ; Gratuit : moins de 12 ans ; PMR + 1 accompagnateur ; la société des amis de l’IMA ; les adhérents de l’IMA ; ICOM et ICOMOS ; presse ; conférenciers nationaux ; diplomates arabes ; ministère des affaires étrangères. Justificatif à jour à présenter pour bénéficier d’une réduction ou de la gratuité. Visite guidée individuelle : du mardi au vendredi à 15h, les week-ends et jours fériés de 15h à 16h30. Visite guidée groupe : droit de conférence 150 € + droits d’entrée réduit (Réservations : 01 40 51 39 54 / 38 45) Catalogue : édition Snoeck, 150 pages
SNCF SNC_11_0000_Logo2011 16/02/2011 24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCE Tél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87 Web : www.carrenoir.com
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ÉQUIVALENCE QUADRI
DÉGRADÉ CYAN MAGENTA YELLOW
RÉSERVE BLANCHE
Le hajj ou pèlerinage à La Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam. Entrepris au cours du mois de dhu al-hijja, il est une obligation pour tout croyant ayant les moyens physiques et matériels de l’accomplir au moins une fois dans sa vie. Depuis bientôt quinze siècles, le hajj est une rencontre religieuse, sociale et culturelle d’ampleur mondiale, rassemblant annuellement des millions de croyants de langues, d’ethnies et de provenances différentes. Cette exposition invite le public à la découverte de La Mecque et de cet événement de dimension universelle, à travers des œuvres d’art médieval et contemporain, manuscrits, maquettes et témoignages. Le pèlerinage a des racines qui remontent à la période antéislamique. Depuis l’instauration de l’islam, le hajj est l’un de ses cinq piliers – avec la profession de foi (chahâda), la prière, le jeûne du mois de ramadan et l’aumône (zakât). Rite religieux, c’est également un phénomène culturel global, associant toutes les composantes de la civilisation islamique.
L’exposition Hajj vise à présenter le pèlerinage à La Mecque dans ses diverses dimensions et à travers son évolution historique. Expérience mystique individuelle, de méditation religieuse, source d’inspiration artistique et d’échanges transculturels, ces multiples facettes du pèlerinage sont présentées au public à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes. La dimension contemporaine est largement présente, avec le regard d’artistes saoudiens et arabes sur le pèlerinage, les nombreux projets architecturaux d’aménagements des lieux saints et la parole des pèlerins. Le regard occidental n’est pas oublié : peintres orientalistes, voyageurs et chroniqueurs se sont interrogés sur cet évènement central et fondamental de l’islam. L’exposition invite ainsi le public à la découverte de cette pratique rituelle centrale.
Organisée en coproduction par l’Institut du monde arabe et la Bibliothèque nationale du Roi Abdulaziz à Riyad, l’exposition Hajj, le pèlerinage à La Mecque reprend le projet du British Museum, présenté en 2012, en le faisant évoluer. Le commissariat de l’exposition est assuré par Fahad Abdulkareem, de la Bibliothèque du Roi Abdulaziz et Omar Saghi, politologue et écrivain.
EspaceS : +1 et + 2 horaires et tarifs : voir « Il était une fois l’Orient Express », page de gauche. Catalogue : édition Snoeck, 200 pages Avec le soutien de
Grand Mécène de l’IMA
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Le musée
à droite en bas
Syrie, château omeyyade de Qasr al-Hayr al-Gharbî (vers 730 apr. J.-C.), dépôt du Musée national de Damas
1997, tirage numérique contrecollé avec Plexiglas, don de l’artiste
d’une ville métaphorique pour qu’il prenne conscience des multiples héritages sur lesquels s’est construite la société musulmane à partir du VIIe siècle. Des monuments emblématiques des fonctions remplies par la ville, al-madîna, ponctuent cette déambulation : le palais comme lieu d’exercice du pouvoir et atelier des arts ; les lieux de culte où se réunissent les communautés qui cohabitent dans la cité – la mosquée, l’église, la synagogue – ; la bibliothèque et la madrasa, vecteurs de la transmission des savoirs élaborés par des hommes de science de toutes ethnies et confessions ; le caravansérail et le souk, lieux des échanges marchands et de la pratique des artisanats ; enfin la demeure, écrin de la vie de famille. Dans le prolongement de la ville et de ses ateliers, la question de ce qui fait beauté dans le monde arabe est posée. Et le parcours se conclut sur la relation que l’individu entretient avec son corps – son hygiène, sa parure, ce que l’on en montre ou pas en public – et avec l’Autre : le principe immuable de l’hospitalité pratiqué d’une manière constante dans les sociétés arabes, qui amène à partager le repas et les divertissements. À l’issue de deux années de travaux (2010-2012), les collections – celles de l’Institut augmentées des dépôts de musées français et arabes, ainsi que des prêts de collections particulières – sont désormais exposées dans une muséographie signée Roberto Ostinelli Studio di Archittetura. Une ambiance volontairement lumineuse exploite la transparence des vitrines afin que s’instaure, tout au long du parcours, un dialogue entre des œuvres et des objets appartenant à des domaines rarement mis en regard : archéologie, art et artisanat, ethnographie, art moderne et contemporain. Cette cohabitation a pour ambition de souligner tout ce qui, du passé au présent, fait la richesse du monde arabe.
Une vingtaine d’années après l’inauguration de l’Institut, la question de la raison d’être de son musée s’est posée. Alors qu’en Europe et aux États-Unis les collections que l’on dit « d’art islamique » faisaient l’objet d’une nouvelle mise en valeur, il était nécessaire de repositionner le musée de l’IMA et de l’inscrire pleinement dans la mission de l’institution : faire mieux connaître le monde arabe en dehors de tout préjugé.
© IMA / Nabil Boutros
Le monde arabe n’est pas un tout immuable ;
il est au contraire complexe et le résultat d’une longue histoire. Comment donner cette diversité à découvrir dans le contexte d’un musée ? En construisant un parcours qui repose moins sur la chronologie et d’avantage sur des thèmes qui permettent de mieux l’appréhender. Après un préambule qui met le visiteur dans la perspective de la diversité humaine, linguistique et géographique du monde aujourd’hui constitué par les États réunis au sein de la Ligue arabe, ce visiteur est ensuite convié à un cheminement en cinq étapes. La première introduit la péninsule Arabique, avec ses populations nomades et sédentaires, qui agit tel un creuset dans lequel va se forger, tout au long du Ier millénaire av. J.-C., une identité et une culture arabes. L’Arabie antique n’est pas qu’un désert ; des royaumes prospèrent grâce au commerce caravanier en liaison avec le monopole de la production des résines aromatiques. Statues, graffitis rupestres, stèles épigraphiques, échantillons des marchandises échangées, objets du quotidien nomade témoignent d’un patrimoine partagé, sans oublier celui de la langue, restituée par des extraits des Mu’allaqât, ces poésies antéislamiques qui véhiculent les valeurs tribales et l’imaginaire des Arabes. La deuxième étape considère le rapport que les hommes entretiennent avec le sacré en examinant les mythes et les symboles qui ont été élaborés dès la plus haute antiquité afin de se concilier les forces cosmiques. Ce sont également des gestes et des pratiques – la prière, le sacrifice, les libations, le pèlerinage – que l’on rencontre encore dans les religions monothéistes – judaïsme, christianisme et islam – qui toutes les trois sont nées dans ce qui est aujourd’hui le monde arabe. Le parcours invite ensuite le visiteur à déambuler au sein
à droite en haut
Buste de femme en stuc,
Yémen, royaume antique de Qatabân (IIIe siècle av. J.-C. – IIe siècle apr. J.-C.), dépôt The Dubroff Family Collection
Espaces : ÉTAGES +7, +6, +5, +4 horaires : Mardi, mercredi, jeudi de 10h à 18h, vendredi de 10h à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 19h, fermé le lundi. tarifs : 8 € plein / 6 € réduit / 4 € (-26 ans hors UE) Tarif réduit : enseignants, demandeurs d’emploi / Entrée libre : -26 ans (UE, PAYS ARABES), maison des artistes et RSA, enseignants (Pass éducation), Amis de l’IMA, adhérents de l’IMA, handicapés, carte ICOM / ICOMOS, moins de 18 ans, conférenciers, guides touristiques, corps diplomatique arabe et ministère des Affaires étrangères / Visite guidée individuelle : Du mardi au vendredi : 15h. Week-end et jours fériés : 15h et 16h30 / Visite guidée groupe : droit de conférence 140€ + 10€ de frais de dossier + droit d’entrée.
Susan Hefuna, Woman,
© IMA / Nabil Boutros
Statue féminine en albâtre,
© IMA / Nabil Boutros
musée
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expositionS – dossier musée musée niveau 5, ENTRÉE AU 7 e ETAGE
Ci-dessous Un clin d’œil des membres de la mission archéologique conduite par André Parrot (au centre) avec quelques statues mises au jour lors de la campagne de 1934
DU 25 septembre 2013 AU 5 janvier 2014
du 23 janvier AU 4 mai 2014
Lumières de la sagesse
Voués à Ishtar.
Le savoir est lumière. Comme un flambeau, il se
Après qu’en août 1933 des bédouins aient trouvé
Proposée par la Chaire de dialogue des cultures de l’université Panthéon-Sorbonne, en collaboration avec l’université al-Imam de Riyad et le ministère saoudien de l’Enseignement supérieur, « Lumières de la sagesse » permet de découvrir des collections patrimoniales universitaires trop souvent méconnues, grâce au partenariat privilégié de la bibliothèque de la Sorbonne et au concours exceptionnel des principales bibliothèques saoudiennes, ainsi qu’à la contribution des bibliothèques de Leyde (Pays-Bas), de Bologne (Italie), de la Bulac à Paris, du rectorat de Paris, ou encore de l’Institut de Papyrologie de l’université Paris-Sorbonne. L’exposition réunit également un fonds important de pièces prêtées par la Bibliothèque nationale de France, ou provenant des musées de Cluny, Jacquemart-André, musée du Louvre, ou encore de la David Collection de Copenhague.
Livre des herbes et des plantes,
de Manfred de Monte Imperiali (Liber de herbis et plantis), Italie, première moitié du XIVe siècle Parchemin, 34,5 x 25 cm Paris, Bibliothèque nationale de France, Latin 6823 (f. 2)
Exposition réalisée avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
Catalogue / Le catalogue de l’exposition propose pour la première fois une histoire de l’enseignement médiéval couvrant les mondes arabe, latin et grec, à travers 28 articles de synthèse, 23 encarts, et toutes les notices des objets présentés durant l’exposition. Catalogue Lumières de la sagesse. Écoles médiévales d’Orient et d’Occident, sous la direction d’Éric Vallet, Sandra Aube et Thierry Kouamé, Publications de la Sorbonne / Institut du monde arabe, 39€.
à Tell Hariri une statue de type sumérien, l’archéologue André Parrot est missionné par le musée du Louvre afin de mener une exploration qui devait conduire à une découverte majeure pour la connaissance des cités anciennes du Proche-Orient des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. Au 31e jour de sa campagne, le 23 janvier 1934, André Parrot dégage la statuette d’un homme, représenté debout et les mains jointes, avec une inscription sur l’épaule qui le nomme Ishqi, roi de Mari. Ainsi était identifiée la ville qui allait être fouillée jusqu’en 2011 par une mission française puis francosyrienne, conduite successivement par André Parrot, Jean-Claude Margueron et Pascal Butterlin. Au titre du partage des fouilles entre le musée du Louvre et les Antiquités de Syrie, la statue d’Ishqi-Mari échut au musée d’Alep. Sa mise en dépôt à l’Institut du monde arabe à l’occasion du réaménagement de son musée, a donné l’idée de célébrer le 80e anniversaire de la découverte du site en la réunissant avec les pièces aujourd’hui conservées au Louvre, elles aussi issues du périmètre du temple d’Ishtar, la déesse sémitique de l’amour et de la guerre. Ces œuvres, associées aux documents et photographies inédites prises à l’époque par les membres de la mission, font revivre les moments forts de cette histoire, tout autant scientifique qu’humaine. L’exposition, organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre, offre également l’opportunité de présenter le résultat des recherches et des interprétations récentes, en termes d’architecture, d’iconographie et d’épigraphie.
© Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault
Un patrimoine méconnu
© Bibliothèque nationale de France
transmet d’âge en âge, au-delà des barrières de la culture et de la langue. Cette image, qui fit florès au Moyen Âge, accompagna l’essor des écoles médiévales, à l’origine des grandes universités de notre monde contemporain. À l’occasion de la réouverture de la bibliothèque de la Sorbonne, l’exposition « Lumières de la sagesse » propose de se replonger dans l’univers de l’enseigne ment médiéval, et d’explorer son rôle dans la circulation des savoirs entre Orient et Occident. À travers un parcours de près de 80 œuvres, « Lumières de la sagesse » invite à redécouvrir un enseignement qui était loin d’être figé. Fondé sur la relation personnelle et étroite entre maître et élève, à la base de tout apprentissage, l’enseignement laissait une grande place à l’autorité du livre. En se mettant à l’école d’Aristote ou d’Avicenne, de Galien ou d’Averroès, le visiteur rencontrera ainsi des « maîtres » capables de parler à tous à travers l’espace et le temps. Il découvrira, enfin, la lente apparition d’édifices consacrés exclusivement aux tâches d’enseignement : c’est au cours des derniers siècles du Moyen Âge que l’école, la madrasa ou le collège commencent à fixer le prestige du savoir dans la pierre.
© Arch. de la MAE, AP 200/1057
Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari
Écoles médiévales d’Orient et d’Occident
Statue du roi Ishqi-Mari,
mise en dépôt par le musée d’Alep à l’IMA
itinérances
Itinérances Les expositions pédagogiques itinérantes
Expositions pédagogiques itinérantes disponibles
Expositions-atelier Contes des Mille et Une Nuits Un chameau qui s’appelle dromadaire Sur les traces de la reine de Saba (exposition et jeu) Pays et aires régionales Images et paysages du monde arabe Le Maghreb : l’Occident arabe Le Maroc, une créativité millénaire L’Algérie, histoire et culture Tunisie, la rive verte Égypte, terre de civilisations La péninsule Arabique et le Golfe Palestine, histoire d’un peuple L’Irak de Babylone à Bagdad ◆◆
Panneau d’exposition
Un musée itinérant sur le monde arabe
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Tous au musée… Un musée pour tous
C ités arabes d’hier et d’aujourd’hui Jérusalem al-Quds La Méditerranée, périples d’une civilisation Le blé et l’olivier, agriculture et alimentation en Méditerranée L’or bleu dans le monde arabe Imazighen Berbères Arabica, la culture 12 arabe en Europe L’immigration arabe en France Parcours de femmes en Nomadie. Des chemins de migration
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À venir
Panneau d’exposition
Pédagogiques et ludiques, ces expositions sont destinées au grand et au jeune public. Elles peuvent être louées par des associations, des collectivités locales, des établissements scolaires, des bibliothèques…
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Le musée de l’IMA prend une forme itinérante pour aller vers les publics hors les murs. Panneaux, bannières et modules interactifs et ludiques ponctuent le parcours Histoire et civilisation pédagogique en reprenant les thèmes du musée : Le goût Les Arabies, Sacré et figures du divin, Les villes, des jardins arabes L’expression de la beauté, Un temps de vivre, Les sciences arabes L’islam pour découvrir cette civilisation. Le soufisme, « cœur de l’islam » L’Orient merveilleux Judaïsme, christianisme, islam : proches… lointains Réservation Tél. 01 40 51 39 12 / jterzian@imarabe.org Al-Andalus Les expositions itinérantes en ligne Les croisades Une quarantaine d’expositions itinérantes conçues par l’IMA, soit plus Les Ottomans, l’empire de 2 000 pages, sont en libre consultation sur www.imarabe.org des trois mers et des trois rubrique « admirez ». continents ◆◆
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Arts, arts du livre Élégance et dentelle, le costume en Méditerranée Calligraphie et enluminure de Cordoue à Samarcande Les grandes dames de la chanson arabe La musique arabe dans tous ses éclats Les arts traditionnels Beyrouth, forum des arts. 1950-1975 La littérature arabe Illustrateurs arabes de livres pour enfants La bande dessinée dans le monde arabe Les voix de la langue française dans le monde arabe
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écouter, regarder, comprendre, découvrir
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« Le chant dévoilé » avec Moneim Adwan, le vendredi 31 janvier à 20h30.
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les musicales
Les Musicales Tarif B
Tarif C
Tarif plein
26 €
22 €
20 €
-10%
23,40 €
19,80 €
18 €
-20%
20,80 €
17,60 €
16 €
Strapontin
14€
14 €
14 €
Jeunes -26 ans 12 €
12 €
12 €
samedi 25 janvier 20h30
Raffinement de Tlemcen
Sensualité araboandalouse
Nuances andalouses tangéroises
algérie – avec Lila Borsali et son orchestre
maroc – avec Ihsan Rmiki et l’ensemble Zaman Al Wasl sous la direction de Thami Belhouat
Née à Tlemcen, ville historique algérienne, proche de la frontière marocaine, et haut lieu de la musique arabo-andalouse héritée de Grenade – appelée, en arabe, gharnati – et du hawzi (chant des faubourgs), Lila Borsali a acquis une solide formation en milieu associatif dans sa ville natale puis à Paris, où elle séjourne plusieurs années, et enfin à Alger. Elle fait son entrée comme soliste dans le monde professionnel de la musique arabo-andalouse avec l’enregistrement, en 2009, de son premier CD dans le genre, Fraglahbab (« séparation des bien-aimés »). Le thème porte sur l’exil et la séparation. Elle y trouve une parfaite harmonie entre l’émotion des textes et leur délicate interprétation. Rattachée à l’école gharnatie de Tlemcen, Lila Borsali consacre sa mélodieuse voix à l’interprétation de textes qui chantent l’Andalousie heureuse, contemplant la beauté de la nature, magnifiant la grâce de la femme aimée, mais sublimant aussi la déchirure de la séparation qu’elle a interprétés lors de divers festivals internationaux.
auditorium / TARIF BC
Maîtrisant les noubas andalouses, Lila a le regard entièrement tourné vers tout ce qui peut valoriser un patrimoine raffiné, ancestral, mais qui a aussi besoin d’une pointe de modernisation dans son interprétation et ses arrangements, tout en gardant leur force poétique et leur musique à la fois ancestrales et actuelles. Ce n’est pas pour rien que la musique arabo-andalouse, malgré plusieurs siècles d’existence, est encore une musique d’aujourd’hui.
© Paola Crociani
Tarif A
Vendredi 24 janvier 20h30
© DR
tarifs auditorium
vendredi 10 janvier 20h30
C’est un riad où coule une fontaine,
se répandent les parfums des orangers et des jasmins, où pépient les oiseaux, sous les rayons du soleil derrière une grande porte en bois sculptée. Ihsan Rmiki trouvait là, à Ksar El Kébir, au sud de Tanger, une petite Alhambra à la mesure de sa taille d’enfant. Ihsan est née dans cette ville qui avait autrefois accueilli les réfugiés juifs et musulmans d’Andalousie et d’Algarve, mystiques et érudits, fuyant la reconquête chrétienne, sous le signe d’un riche héritage culturel et de la musique araboandalouse. Ihsan a grandi aux rythmes des samaâ et madih, invocations soufies dont son père était un adepte notoire. Elle n’a eu de cesse de mettre la pureté et la sensualité de sa voix au service de ses deux cultures, la sacrée et la profane.
auditorium / TARIF C
Influencée aussi bien par Oum Kalsoum que par Sabah Fakhri, grand maître syrien du genre, Ihsan agence des compositions poétiques savantes aux rimes et mètres multiples. Ihsan Rmiki a fondé Zaman Al Wasl, un orchestre (kanoun, oud, ney, violon…) avec lequel elle parcourt les scènes du monde pour faire partager sa passion.
maroc – avec l’ensemble Layali Ennagham, sous la direction d’Abdeslam Khaloufi et avec la participation de Abderrahim Abdelmoumen
Né en 1965, professeur de langue et littérature arabes, oudiste virtuose à la voix chaleureuse et captivante, Abdeslam Khaloufi a appris son art auprès de célébrités du genre arabo-andalou tels Ahmed Zitouni, Mohamed Larbi Lamrabet ou Moulay Driss Cherif D’Ouezzane, dont il intègre les orchestres. Lauréat, en 1986, du Prix national du Festival de musique andalouse de Chefchaouen, sanctuaire, dans le Rif montagneux, du raffinement arabo-andalou, Khaloufi fonde ensuite son propre groupe – sous le nom de Layali Ennagham – dont il étend le répertoire au soufisme, aux musiques populaires du Nord marocain ou encore au melhoun, cette poésie populaire écrite en arabe maghrébin, commune depuis le XVIe siècle au Maroc et à l’Algérie. Le parcours d’Abderrahim Abdelmoumen est large et distingué, à la fois dans la musique soufie et la musique andalouse. Il a grandi au sein de la zaouïa Seddekia à Tanger, où il a été initié aux principes et aux valeurs du soufisme au contact de grands maîtres. Son talent vocal lui a permis de rechercher et d’explorer les secrets de la musique andalouse dont il est devenu aujourd’hui l’un des meilleurs mounchidine du Maroc.
auditorium / TARIF B
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les musicales
SOIRÉE électro
samedi 1er février 20h30
vendredi 31 janvier 20h30
Le chant dévoilé Le souffle de Tétouan palestine – avec Moneim Adwan
samedi 15 février 20h30
VENDREDI 21 février 20h30
samedi 1er mars 20h30
BO de films arabes
Arabesques andalouses
Arabic sound system
L’empreinte du mâlouf
tunisie avec l’ensemble Attarab
maghreb – avec l’ensemble El Mawsili, sous la direction de Farid Bensarsa
tunisie – avec l’ensemble Mâlouf tunisien
D’une voix grave, profonde et
rare, armé de son oud, Moneim Adwan chante sa terre martyrisée, la Palestine. Ce fils d’une famille religieuse de Gaza apprend d’abord la cantillation coranique avant de partir se perfectionner dans le chant profane, en Libye, où un professeur égyptien l’initie aux finesses du maqâm, les suites arabes savantes, et aux improvisations (taqasim) au luth. Un art que Moneim Adwan a déjà fait goûter aux publics de quelques pays arabes, d’Espagne, d’Italie, de Hollande, de Belgique ou de France où il s’est finalement installé – alors qu’il a longtemps refusé de quitter son pays, où il ne pouvait exprimer pleinement sa virtuosité et sa liberté, dans un territoire politiquement instable, hostile à toute expression profane. Accompagné de Safwan Kenani au violon, Jean François Merlin à la contrebasse et Samir Homsi à la percussion, Moneim Adwan chante la nostalgie du pays délaissé et Mahmoud Darwish (1941-2008), le poète de la Palestine crucifiée et du monde arabe en quête de liberté.
auditorium / TARIF C
Né à Tanger, Mohamed Ben Larbi
Temsamani fonde, en 1956, puis dirige, sa vie durant, le Conservatoire de musique de Tétouan, bastion de l’art araboandalou dont il aura été l’un des plus grands maîtres au Maroc. Il se consacre notamment à l’unification de la çan’a (littéralement, métier), style également développé par l’école andalouse d’Alger. On lui doit l’introduction de voix féminines dans une musique jusqu’alors dominée par les hommes, et la promotion de jeunes virtuoses, tel Mohamed Amine El Akrami, découvert en 1968, à l’âge de13 ans. Issu d’une famille religieuse, le petit prodige du oud, Mohamed Amine entre, dès 1974, dans l’orchestre du maître aux côtés de grands ténors tels Abdessadak Chekara, Ahmed Chentouf ou Mokhtar Mfarej, parcourant les scènes du monde arabe et d’Europe. À la disparition de Mohamed Ben Larbi Temsamani, El Akrami devient naturellement le directeur de la troupe, avec la même volonté de promouvoir les jeunes talents et les voix féminines.
auditorium / TARIF B
étudiants tunisiens en écoles d’ingénieurs, installés à Paris et passionnés de musique arabe, avant de muer en association, en 2002, et devenir un ensemble qui réunit une chorale et de multiples instrumentistes. Aujourd’hui, la troupe compte des musiciens marocains, algériens, syriens, et français, enrichissant son répertoire de patrimoines locaux, et s’inspire autant des maîtres du genre que des artistes modernisateurs. Attarab déploie un registre musical à la fois populaire et savant, tel le mouwachah, art musical et vocal élaboré au XIe siècle en Andalousie. Quand l’interprète saisit son auditoire avec ses arabesques acrobatiques, il le mène jusqu’au tarab (l’extase, l’émoi, en arabe). Et Attarab a déjà prouvé cette maîtrise, avec des arrangements modernistes, sur diverses scènes de France et de pays européens ou arabes. Lors de cette soirée, il donnera la part belle à de grands standards connus à travers les BO de films cultes arabes, reprenant certains des succès des plus célèbres interprètes de la scène et de l’écran, tels les Égyptiens Oum Kalsoum, Sayed Darwish, Mohamed Abdel Wahab, Riadh Sunbati ou la vaillante Libanaise Fayrouz.
Ish’aq al Mawsili (767-850) était,
auditorium / TARIF B
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au VIIIe siècle, maître de musique à la cour de Haroun al Rachid, le plus renommé des califes abbassides. La légende veut que, jaloux de la virtuosité d’un de ses élèves, Ziryab (777-852), il ait poussé celui-ci à l’exil, à Cordoue, où il élabora ensuite les bases de ce qui deviendrait la musique arabo-andalouse. Aujourd’hui, l’association El Mawsili – fondée, en 1991, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), par une huitaine de praticiens – compte quelque trois cents inscrits, enfants, adolescents et adultes, férus d’un patrimoine savant et populaire, riche de plusieurs siècles d’existence et d’évolutions. Mené par l’un de ses créateurs, Farid Bensarsa, l’ensemble regroupe une cinquantaine de chanteurs et d’instrumentistes (kanoun, luth, kouitra, mandole, r’bab, violon, mandoline, ney, derbouka, tambourin târ, bongos) qui interprètent les thèmes de prédilection de la tradition araboandalouse, l’amour courtois, la séparation déchirante, l’amitié indispensable, l’exil malheureux et la beauté de la nature.
© KaNa Selecta
« Si j’étais chanteur Doublé d’un poète J’aurais fait habiter Des gens dans mes rimes Et je rêve d’une patrie Ressemblant à une patrie Qui réveille le temps ».
Attarab fut créé en 1992 par des
© DR
© DR
© Jacques Wekemans
maroc – avec l’Orchestre Temsamani, sous la direction de Mohamed Amine El Akrami
vendredi 7 février 20h30
L’association (et le groupe – qui en est une émanation)
Le lancement de cette première soirée électro « Arabic Sound
System » à l’Institut du monde arabe sera à chaque fois l’occasion de créer un point de rencontre entre un artiste issu de la scène électronique et un artiste soliste issu du monde arabe, la musique y sera en interaction avec une scénographie visuelle arabisante.
Mâlouf tunisien a choisi comme nom celui de la multiséculaire musique arabo-andalouse dont elle assure la promotion. Élaborée en Andalousie, elle traverse la Méditerranée avec les quelque 8 000 juifs et chrétiens andalous, qui, au XIIIe siècle, fuient la Reconquista chrétienne vers la Tunisie. Quand le pays devient province ottomane, à la fin du XVIe siècle, le mâlouf s’enrichit aussi d’apports turcs (notamment le mode bachraf). La dernière mémoire et légende du mâlouf tunisien, le chanteur et oudiste Khemaïs Ternane (1894-1964), est l’un des professeurs et fondateurs, en 1934, de La Rachidia, la plus prestigieuse école andalouse tunisienne et l’une des plus importantes du Maghreb. Parmi ses élèves figurent le célèbre Salah el Mahdi et la chanteuse Saliha, l’une des rares femmes solistes en la matière. C’est tout cet héritage que tente de préserver et de diffuser en France Mâlouf tunisien avec l’amour d’une culture qu’il sait faire apprécier et surtout partager.
auditorium / TARIF C
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les musicales
vendredi 7 mars 20h30
samedi 8 mars 20h30
Chants de la sublime porte
Flamenco vivo
Vendredi 21 mars 20h30
Voix kurde en Breizh
Le rossignol d’Alep
espagne avec Aire Gitano
Bretagne / Kurdistan d’Irak Avec Wirya Ahmad et Gaby Kerdoncuff
syrie – Avec Hamam Khairy
Le flamenco, musique et danse,
Ce spectacle est coproduit avec le BoZar de Bruxelles Elles se sont réunies en 2012 pour former Şelale (« cascade »),
un groupe où chacune apporte son expérience de musicienne professionnelle. Aux côtés de la chanteuse Aylin Şengün Taşçı, Safinaz Rizeli (kanoun), Pelin Değirmenci (oud, luth, tanbur), Neva Gülses (vièle kemençe), Dilek Yüzlüer (violoncelle) et Sezen Özmen (percussions) apportent, dans leur interprétation de la tradition turque, leur sensibilité féminine. Leur esthétique court sur des siècles d’arts savants et populaires, musique classique ottomane, litanie des bardes aşik ou compositions plus contemporaines. D’ailleurs, l’ensemble féminin Şelale, à travers son riche répertoire, accorde une large place à une quinzaine de compositrices turques, notamment aux mélodies de l’une des toutes premières, Dilhayat Kalfa. Les six musiciennes reprennent également les œuvres de compositrices de la Turquie
auditorium / TARIF B
post-ottomane, telles les fameuses Neveser Kökdeş et Leyla Saz. En fait, l’ensemble Şelale conçoit son répertoire comme un voyage dans l’histoire de la musique traditionnelle turque, à travers ses différents styles, de ses racines profondes à ses évolutions récentes, entre influences d’ailleurs et nouvelles créations.
a fait ses premiers pas, si l’on ose dire, au XVIIIe siècle dans le sud-ouest de l’Andalousie, plus exactement dans le triangle formé par les villes de Cadix, Séville et Jerez de la Frontera. C’est de cette dernière qu’est issu le groupe Aire Gitano. Ou, plus précisément, de ses barrios San Miguel et Santiago, les quartiers gitans des clans mythiques du chant profond andalou, ceux des Terremoto, el Sordera, la Piriñaca, el Borrico, la Tia Juana la del Pipa, Manuel Morao. C’est de là qu’ont émergé les chanteurs David Carpio et Felipadel Moreno, les danseurs Saray Garcia et Miguel Angel Heredia, le guitariste Manuel Valencia, qui forment le groupe Aire Gitano. Ils perpétuent la tradition du flamenco, qui fut d’abord un simple chant a cappella, ensuite soutenu par des palmas (les claquements des mains), puis enrichi par baile (la danse), les castagnettes, la guitare et la percussion. Aire Gitano représente donc « l’école » de Jerez, célèbre pour son interprétation parfaite de tous les palos, les styles du flamenco, qu’ils soient doloristes ou festifs, les soleares, bulerías, tangos, fandangos, martinetes ou seguirillas. Une culture que le groupe anime avec une ferveur qui mêle émotion, ferveur et enthousiasme.
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Au fil de l’histoire, les Alépins ont réussi à préserver un patrimoine musical qui a survécu à la décadence de l’empire arabo-musulman et a su résister à l’emprise de l’empire ottoman. Jusqu’à aujourd’hui, tout chanteur ou musicien syrien se doit de subir l’examen de passage informel des mélomanes alépins pour être reconnu comme artiste complet. Hamam Khairy a subi cette épreuve avec succès avant de devenir l’une des grandes voix de la tradition d’Alep. Virtuose du mouwachah, art né en Andalousie musulmane et propagé jusqu’aux confins de la Chine, il excelle par ses variations vocales et son sens de l’improvisation. Hamam Khairy fut d’abord choriste au sein de l’ensemble d’un autre Alépin, celui du défunt et fameux Adib al-Dayikh, fils d’un grand récitant du soufisme, tout en étant nourri par les grandes voix du tarab. Depuis une dizaine d’années, Hamam Khairy marche sur les traces de ses prestigieux ainés tout en développant sa propre technique, matérialisée par une interprétation immodérée et moderniste d’une tradition typiquement alépine, les qudud, anciens chants religieux transformés au fil du temps en chansons d’amour.
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© Christian Rivoalen
© DR
turquie – avec l’ensemble féminin Şelale, sous la direction d’Aylin Şengün Taşçı
Vendredi et samedi 14 et 15 mars 20h30
Un spectacle coproduit par le KRG et le Festival Interceltique de Lorient, dans le cadre de Newroz Un Kurde breton et un Breton kurde,
ça n’existe pas, ça n’existe pas ? Et pourtant !... Par la grâce de la musique, Gaby Kerdoncuff et Wirya Ahmed en font une réalité. Le premier est trompettiste et joueur de bombarde ; le second, poète, chanteur et joueur de oud. C’est lors d’une tournée au Kurdistan, en 2006, peu après la chute de Saddam Hussein, qu’ils font connaissance, en découvrant avec émerveillement d’étranges et séduisantes similitudes entre les danses bretonnes et kurdes ! Wirya Ahmed, véritable institution au Kurdistan irakien, longtemps exilé en Europe, s’est produit en Allemagne, en Belgique, en Hollande, en Suisse et en France. Pour Gaby Kerdoncuff, le Kurdistan n’est pas une terre inconnue. Grand amateur de métissages musicaux
auditorium / TARIF B
les plus improbables, notre breton a longtemps accompagné le chanteur Erik Marchand, avant d’être l’initiateur de la formation Al Wasan, avec les frères Khoury de Jordanie. « Le pari, dit-il, est de faire fusionner deux univers jusque-là étrangers l’un à l’autre : la poésie bretonne de la Gwerz et des sonioù, qui a gardé des caractéristiques micro-tonales proches des musiques orientales, et celle des lawket hayran des Kurdes du sud ». Pour mener rondement cette création artistique inédite, les deux complices se sont entourés de musiciens de haut niveau : Hedi Djabar et Éric Menneteau au chant, Azad Xeilani aux instruments à vent, Sherwan Saedi au tambur et au saz, Jean Le Floc’h à l’accordéon micro-tonal et Yves-Marie Berthou aux percussions.
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les musicales
musicales / la collection de disques de l’IMA
samedi 22 mars 20h30
Vendredi 28 et samedi 29 mars 20h30
Les mélodies de l’Archipel
Chantres coptes d’Égypte
comores – avec Nawal et les Femmes de la Lune
égypte – avec les chantres de l’Institut Didymos d’Assiout et de l’Institut d’Études Coptes du Caire
auditorium / TARIF B
La musique joue un rôle social et culturel prépondérant dans le monde arabe en transgressant tant les frontières de la géographie que celles de l’imaginaire… Constitué d’un formidable florilège de styles et de genres – musique traditionnelle, savante, populaire, sacrée, profane : chant courtois, chant soufi, malhûn, chant andalou, chant berbère, chaabi, raï… et toutes les formes actuelles des musiques urbaines et des musiques de variété – disparate en apparence, le patrimoine musical arabe témoigne d’une authentique pratique d’ouverture et d’un métissage culturel avant l’heure.
Franco-comorienne, Nawal s’applique
à revisiter le fonds comorien (musiques et danses) avec la ferme volonté de le promouvoir en patrimoine mondial : se produisant sur les scènes de tous les continents, elle est, à elle seule, une émanation de l’Unesco pour les Comores, un peu ce que fut Francis Bébey pour le fonds musical du Cameroun. Et voilà que notre « Unescomorienne » s’est mis en tête de nous concocter un spectacle complet, avec Les Femmes de la Lune, toute une fresque de chants et de danses du terroir, portée par un souffle mystique, celui d’un soufisme rayonnant en… archipel. Son objectif : tirer de l’oubli « ces musiques et danses en voie de disparition afin que les artistes d’aujourd’hui puissent s’en inspirer pour de nouvelles créations. » Chanteuse, guitariste, en solo ou en trio, marraine d’opérations humanitaires, elle vient, en compagnie des six autres femmes de son groupe, nous ouvrir les portes de l’archipel des Comores (dont le nom vient de l’arabe qamar, lune), avec des chants liturgiques, et sur des textes inspirés de la littérature arabe des XIIe-XIVe siècles, chantant la paix intérieure et l’universelle humanité.
Musicales, la collection
Un spectacle coproduit par l’Institut du monde arabe et la Maison des cultures du monde dans le cadre du 18e Festival de l’Imaginaire Parler de « Coptes d’Égypte »,
c’est déjà risquer un pléonasme : les deux mots sont issus du grec Aigyptos par lequel les Anciens désignaient le pays. Avec ces chants, l’Institut Didymos et l’Institut copte du Caire nous offrent un « aperçu » de l’authentique tradition musicale d’une des principales Églises d’Orient, telle qu’on la pratique aujourd’hui, loin des mystères pharaoniques dont elle fut souvent entourée. Le chant occupe une place essentielle dans la liturgie copte orthodoxe et se décline en plusieurs genres : les hymnes, aux formes textuelles et mélodiques simples, les cantillations des grands textes et les incantations du prêtre, les madih et les tassabih (louanges aux saints). Tous ces chants sont en arabe ou en copte.
auditorium / tarif spécial
Les uns, syllabiques, sont rigoureu sement scandés, le chantre pouvant rester de longues minutes sur une seule et même voyelle ; les autres sont librement ornementés. Interprétées souvent a cappella, les vocalises sont parfois accompagnées de percussions, principalement cymbales et triangle, entre les mains des diacres et du chantre. L’Institut Didymos du Caire a été fondé en 1893, par le pape copte Cyrille V, afin d’assurer une fidèle transmission. Les futurs chantres y sont formés au chant, aux disciplines théologiques et à la langue copte. Près d’un siècle plus tard, un second s’ouvrait dans un monastère des environs d’Assiout. Créé en 1954, l’Institut d’Études Coptes marque le désir des chrétiens d’Égypte de faire valoir la spécificité de leur patrimoine.
NOUVEAUTÉ
DANS LE CATALOGUE
Lila derdeba, au-delà du rituel, par Alwane
Les Gnawa forment une confrérie
du soufisme populaire qui s’exprime par la musique et la danse. Au cours des lila derdeba (nuits de transe), les Gnawa manifestent leurs dons exceptionnels d’exorcistes et de guérisseurs, auprès de patients en souffrance physique ou psychologique. La troupe Alwane est issue de la rencontre du Mad Nomad Quartet et du groupe Dar Gnawa. Un DVD documentaire est offert avec le CD.
L’Œil du cœur, À la fois récital et concert,
L’Œil du cœur, construit autour de l’univers poétique d’Abdellatif Laâbi, voit se déployer les créations musicales de Driss El Maloumi, ainsi que l’éventail de l’art lyrique de Naziha Meftah. Parole nue du poète, textes portés par le chant et performances musicales se prêtent attention, dialoguent, s’aimantent jusqu’à s’unir dans un même élan de plénitude créatrice. Né d’une vraie complicité entre des artistes appartenant à trois générations différentes, L’Œil du cœur est une création unique en son genre, ancrée dans la culture marocaine vivante et participant de l’universel.
DVD
Les aventures du Prince Ahmed
Die Abenteuer des Prinzen Achmed, de Lotte Reiniger, 1926 il s’agit de l’un des premier longmétrages d’animation de l’histoire
du cinéma inspiré des contes des Mille et Une Nuits. En découvrant ce film muet avec la nouvelle musique des frères Khoury, une évidence s’impose au spectateur, comme si ces deux univers étaient voués à se rencontrer. Ces frères jordaniens d’origine palestinienne n’ont cessé de voyager comme le prince Ahmed, et leur musique n’a pas de frontières. Nourries de la tradition de la musique arabe, leurs notes se teintent de flamenco, de swing, de musique classique, de jazz, soutenues par un quintet. Le CD audio du coffret permettra d’écouter seule la musique. À À paraître
Athar,
par Khaled Aljaramani Khaled Aljaramani a voulu mener l’auditeur vers une ambiance
tantôt onirique, tantôt dramatique. Parfois le oud murmure, parfois l’artiste le fait crier. Parfois encore, ce sont les notes ou les rythmes qui suscitent les rires ou les larmes…
Muhammad Aman, La voix du Hedjaz
La voix suave du saoudien Muhammad Aman, qui s’accompagne au luth, nous enchante de poèmes d’amour sur les rythmes et modes musicaux de la Péninsule arabique. Un grand classique qui n’a rien à envier à la modernité.
La passion d’Ibn Arabi
construit autour de l’univers poétique d’Ibn Arabi, avec le chanteur de flamenco l’espagnol Curro Piñana et de la luthiste syrienne Waed Bouhassoun.
En vente à la librairie de l’Institut du monde arabe (tél. 01 40 51 39 30) http://www.imarabe.org/page-sous-section/la-collection-de-cd-en-vente-la-librairie. Diffusion assurée par Harmonia Mundi distribution.
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les rendez-vous de la danse
Les Rendez-vous de la danse L’invitation à la fête
© Bernard Abitbol
Une création de Bernard Abitbol et Anne Benveniste sous la direction musicale d’Adel Shams El Din
Il s’agit là d’un prétexte pour se livrer à des chants festifs,
issus du Maghreb ou d’Égypte, et teintés d’influences araboandalouses, judéo-espagnoles. Pour ce spectacle, Bernard Abitbol a réussi à convaincre la très talentueuse Tunisienne Khadija El Afrit, musicienne d’exception, musicologue, virtuose du kanoun, qui n’aspirait guère à une carrière de vocaliste, de chanter à nouveau. Les spectacles précédents, Terres Mêlées, de l’Andalousie à l’Égypte, et Nuit d’Égypte, avaient déjà révélé sa voix vibrante, chargée d’émotions, que le public avait beaucoup aimée et n’avait cessé de réclamer. Côté chorégraphie, Anne Benveniste s’est inspirée de l’histoire de sa
auditorium / TARIF A
famille venue d’Andalousie et installée depuis des générations en Égypte pour nourrir ses créations. Sa passion pour la danse égyp tienne traditionnelle (raqs charqi) et son attirance pour les influences espagnoles dans la musique orientale octroient à sa gestuelle un caractère particulier qui n’a fait que s’affirmer. Formée à la danse depuis des années, elle est enseignante et chorégraphe. Une approche exigeante du corps et une recherche du mouvement l’amènent à élargir et à renouveler constamment son répertoire chorégraphique. Les liens qu’elle a tissés, au fil des représentations, avec les musiciens qui l’entourent de leur virtuosité, ont permis une complicité étroite propice à une osmose remarquable de la musique et de la danse. Emplie de nostalgie, l’Invitation à la fête, idéalement orchestrée par Adel Shams El Din, une référence majeure de la percussion arabe, entend raviver les moments heureux et les souvenirs de joie liés à nos traditions les plus festives.
Samedi 8 février 20h30
Samedi 22 février 20h30
Dimanche 23 février 17h30
Vientos del sur (Vents du sud)
une création flamenca de Diana Regaño sous sa direction artistique
Parfums de Perse
avec Rana Gorgani et ses musiciens Compagnie L’Œil Persan
Artiste chorégraphe iranienne,
membre du Conseil international de danse de l’UNESCO, Rana Gorgani est diplômée du conservatoire d’art dramatique de Paris, formée au jeud’acteur et à la mise en scène. Originaire de Gorgân, dans le nord de l’Iran, kurde du côté paternel, Rana a été initiée, dès l’enfance, aux danses persanes, en découvrant les danses du riz, propres à cette région du bord de la Mer Caspienne. Amoureuse de ce patrimoine méconnu, elle entreprend différentes recherches, en collaborationavec des ethnologues et des sociologues, afin de mieux connaître l’art raffiné des différentes danses, ainsi que des voyages qui l’ont mené dans de nombreuses ethnies et régions d’Iran.
auditorium / TARIF B
Des mouvements subtils des danseuses de cour à l’époque Qajar, aux cérémonies de transe Bandari, en passant par les tours de la danse afghane, le monde des danses persanes est aussi riche et mystérieux que l’est l’Iran en peuples et influences, croyances et rites. Le travail exigeant de Gorgani sur la gestuelle, la symbolique des costumes et bijoux, combiné à sa formation dramatique, l’ont emmenée sur le chemin d’une création chorégraphique complète, dans laquelle s’expriment à la fois l’héritage de siècles de traditions dansées et sa propre personnalité. L’art de la danse ne pouvant être considéré sans son interaction avec les autres aspects de la culture persane, Rana fonde, en 2009, sa compagnie, L’Œil Persan, afin de présenter diverses formes de spectacle, où se mêlent théâtre, danse, poésie, images et musique. Aujourd’hui artiste internationale, dépositaire d’un héritage précieux, elle est invitée aussi bien dans des festivals et salles de spectacles prestigieuses que dans les écoles et associations, où elle anime des conférences et ateliers sur la danse, en Europe et dans le monde.
© Catherine Larviere
Dimanche 12 janvier 17h
© Ting Ting
Samedi 11 janvier 20h30
style unique et une interprétation tout en finesse, son baile et ses pratiqué les danses classique et zapateados révèlent toute leur contemporaine. Cependant, très puissance. liée à la culture andalouse, elle Vientos del sur est une création se passionne pour le flamenco et originale qui donne à voir et à entre à l’école Amor de Dios, pilier entendre ce flamenco né dans le sud, pédagogique de la danse flamenca au cœur des civilisations andalouses à Madrid, où elle se forme auprès et arabo-musulmanes. Un flamenco des maîtres Belén Fernández, « La symbole d’une grande richesse Tati », Manuel Reyes et « La Truco ». musicale et rythmique, à travers Elle fait ses débuts à Paris, en lequel s’expriment les sentiments 1998, au Théâtre Mogador, avec la les plus profonds de l’être humain : compagnie Cécile Apsâra, puis elle souffrance, désespoir, mais aussi intègre le groupe Arte Flamenco. allégresse et joie de vivre. En 2008, Diana rejoint le groupe Vientos del sur est aussi, et surtout, Candela Flamenca et devient peu un voyage au bout des cultures, à peu une référence en matière de où les styles s’entrechoquent flamenco traditionnel et fusion. et les mélodies s’interpénètrent. C’est ainsi qu’elle se produit avec Puisant dans ce mélange généreux le guitariste Raphaël Faÿs, reconnu d’arts, une grande variation de mondialement. couleurs et de tonalités sera au En 2011, elle obtient le premier prix rendez-vous, pour la plus belle des à la meilleure interprétation féminine rencontres, de celles qui retrouvent au 2e Festival Flamenco du courtune unité de tons, de sons de métrage de Madrid (Fflac) pour son guitare, de claquements de mains rôle de danseuse et comédienne et d’harmonies. Olé ! dans The Red Shoes, du réalisateur Lorenzo Recio. Sur scène, dans un
Née à Madrid, la danseuse Diana Regaño a d’abord appris et
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cinéma
LES JEUDIS DE L’IMA
DU dimanche 2 au mercredi 5 mars
jeudi 9 janvier 18h30
Festival des Films du Golfe
grande figure
JEUDI 16 janvier 18H30
Les Jeudis de l’IMA
Alain Touraine : La démocratisation du monde
© José Cruz/ABr
L’islamophobie en question
© DR
Alain Touraine est l’une des figures
Le Festival des Films du Golfe sera le premier événement du genre en Europe à présenter la production cinématographique des pays de cette région du monde arabe : Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabe Unis, Koweït, Oman et Qatar. Cette jeune cinématographie a fait un énorme bond en avant depuis quelques années. La sélection du film saoudien Wadjda, de Haifaa Al Mansour, à la Mostra de Venise 2012 montre bien que celle-ci a désormais atteint l’âge de la maturité et qu’il est temps de la faire voyager hors de ses frontières. Le Festival devrait permettre au public de mieux identifier les thèmes récurrents de ce cinéma et d’en faire connaître les meilleurs réalisateurs. Avec la découverte des films présentés, le public européen sera amené à porter un regard différent
Auditorium
sur cette région, un regard sans doute plus réaliste et plus vrai que celui véhiculé par les médias. L’organisation de débats avec les réalisateurs permettra à ces derniers d’aborder les problématiques qui les préoccupent et de parler de l’environnement qui est le leur.
Le Festival sera également un espace de travail et d’échange, où les professionnels du cinéma du Golfe pourront rencontrer leurs homologues français et européens. Pour les programmes, consultez www.imarabe.org
Si le mot « islamophobie » ne peut être trouvé ni dans le Larousse ni dans le Robert, le phénomène existe pourtant bien dans la réalité. Ce réflexe de rejet antimusulman, aujourd’hui amplifié par les médias de tous bords ainsi que par certains discours politiques, a pour conséquence une banalisation et une hausse des actes et des menées « islamophobes » de tous bords, ainsi qu’en fait état la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNDH) dans son rapport annuel de l’année 2012. Cette tendance participe d’une ambiance générale délétère dont les musulmans sont les premières victimes. Comment approcher un tel phénomène et quelles formes de résistance lui opposer ? Les réflexions et les contributions des chercheurs et des essayistes réunis ce soir tenteront d’apporter un éclairage nouveau à cette
Salle du haut Conseil
question qui anime le débat de société. Avec : Abdellali Hajjat, sociologue
et politiste, maître de conférences à l’Université Paris-Ouest Nanterre ; Marwan Mohammed, sociologue, chargé de recherche au CNRS (Centre Maurice Halbwachs), co-auteurs de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman » (La Découverte) ; Claude Askolovitch, journaliste et essayiste, auteur notamment de Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas (Grasset, 2013) ; Kamel Meziti, historien des religions, auteur notamment d’un Dictionnaire de l’islamophobie (Bayard jeunesse, 2013).
majeures de la sociologie. Directeur d’études à l’EHESS, agrégé d’histoire, fondateur du Cadis (Centre d’analyse et d’intervention sociologique), il est l’auteur d’une œuvre magistrale (une cinquantaine de ouvrages) traduite dans plusieurs langues. La question de la démocratie occupe une place à part dans sa réflexion. Pour lui, la crise économique qui sévit dans le monde depuis cinq ans et affecte tous les secteurs de la société, pourrait générer un nouveau commencement : celui d’un autre type de vie collective et individuelle fondé sur la défense des droits humains universels contre toutes les logiques d’intérêt et de pouvoir. Les nouveaux acteurs de la scène politique et sociale cherchent à peser sur l’avenir de leur société et sur le devenirmonde. Un peu partout, notamment dans les pays arabes, berceau d’un mouvement de changement, le processus de démocratisation constitue un véritable enjeu et un pari qui voit l’émergence d’un Sujet en mouvement.
Débat animé par Bernard Lebrun,
grand reporter à France 2.
Salle du haut Conseil
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LES JEUDIS DE L’IMA
documentaire du jeudi
JEUDI 23 janvier 18H30
JEUDI 30 janvier 18H30
JEUDI 6 FÉVRIER 18H30
Laïcité, citoyenneté et démocratie
A World Not Ours
Le Patrimoine Les nouveaux migrants des chrétiens à l’épreuve d’Orient : des frontières « une richesse à faire connaître »
Bataille judiciaire autour du voile
dans plusieurs établissements, remise de « diplômes de la laïcité » par Manuel Valls à des imams, création d’un Observatoire de la laïcité, présentation de la charte de la laïcité à l’école, etc. : autant de faits et d’événements qui montrent que la laïcité fait débat et donne lieu à d’âpres polémiques. Un groupe de spécialistes tentera d’éclairer cette problématique dont l’enjeu véritable tourne autour de la République et de ses valeurs laïcisantes, d’une part, et de l’Islam et de ses « velléités communautaristes », d’autre part, les médias s’étant emparés de cette « incompatibilité » pour élaborer des raccourcis et des caricatures sommaires.
mondiale des religions pour la paix, animateur de l’émission Islam dans le cadre des émissions religieuses diffusées sur France 2 et auteur d’essais sur l’islam et l’islamisme ; Dounia Bouzar, anthropologue, spécialiste du fait religieux, membre de l’Observatoire de la laïcité, auteure notamment de Désamorcer l’islam radical. Ces dérives sectaires qui défigurent l’islam (L’Atelier, à paraître) ; Tareq Oubrou, théologien et philosophe, recteur de la Mosquée de Bordeaux, auteur notamment de Loi d’Allah, loi des hommes. Liberté, égalités et femmes en islam, avec Leïla Babès (Albin Michel) et de Un imam en colère, entretien avec Samuel Lieven (Bayard).
souvent humoristique, portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ein el-Helweh, dans le sud du Liban. Basé sur une multitude d’enregistrements personnels, les archives de la famille, et des séquences historiques, le film est une étude sensible et éclairante de l’appartenance, de l’amitié et de la famille dans la vie de ceux pour qui la dépossession est la norme, et la nostalgie leurs vies quotidiennes. Ce film réalisé par un jeune palestinien a reçu l’Objectif d’Or du Festival international du film documentaire Millenium, à Bruxelles.
De la basilique de la Nativité de Bethléem à la plus humble des
églises du Kurdistan iraquien, des icônes coptes aux bibliothèques des monastères libanais, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures au Proche et au Moyen-Orient. Ce patrimoine sera ici appréhendé dans sa plus grande variété, matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, bibliothèques, fonds d’archives, mobilier liturgique, icônes, musique…
Avec : Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient ; Yves Teyssier d’Orfeuil, adjoint au conseiller pour les affaires religieuses au ministère des Affaires étrangères ; Sébastien de Courtois, écrivain, journaliste et historien, spécialiste des minorités chrétiennes, auteur notamment d’un Éloge du voyage, sur les traces d’Arthur Rimbaud ; Vincent Michel, archéologue, maître de conférence à l’Université de Poitiers, chargé de cours à l’Institut catholique de Paris et directeur de la mission archéologique française pour la Libye antique.
Avec : Jean Baubérot, historien et sociologue, professeur émérite spécialiste de la sociologie des religions et fondateur de la sociologie de la laïcité, auteur notamment de La laïcité falsifiée (La Découverte, 2012) et d’une Histoire de la laïcité en France (Puf, Que sais-je ?, 2013) ; Ghaleb Bencheikh, président de la conférence
Salle du haut Conseil
Les Îles Pélages - Italie
Un lieu intime, et
Église Saint-Georges à Beyrouth au Liban ¬© DR
Extrait de La liberté guidant le peuple¬, œuvre d’Eugène Delacroix (1830)
Un film de Mahdi Fleifel
auditorium
JEUDI 13 FÉVRIER 18H30
auditorium
Un nouveau drame humanitaire
se joue aujourd’hui au quotidien devant nos yeux. Des migrants venant d’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient, d’Asie confluent vers l’Europe, le plus souvent chassés par les récents conflits. Cette nouvelle émigration n’est pas la bienvenue dans une Europe en proie à une crise économique endémique et à une forte poussée de l’extrême droite qui dénonce une « invasion massive » dont la principale réponse consiste à ériger des murs. Or, l’expérience a prouvé que la politique répressive de contrôle n’est pas la bonne solution pour stopper les flux migratoires ni pour mettre un terme aux candidatures à l’exil... Avec : Claire Rodier, cofondatrice du réseau euro-africain Migreurop, auteure de Xénophobie business. À quoi servent les contrôles migratoires ? (La Découverte) ; Catherine Withol de Wenden, politologue et sociologue, directrice de recherche au CNRS (CERI) et spécialiste des migrations internationales, consultante auprès du Conseil de l’Europe, de l’OCDE et de la Commission européenne, auteure de nombreux ouvrages, dont Atlas des migrations : un équilibre
Salle du haut Conseil
mondial à inventer ; Michel Agier, ethnologue et anthropologue, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et à l’EHESS, auteur notamment de Les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion) ; Smain Laacher, sociologue, chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux (CNRS-EHESS), auteur notamment de Peuple des clandestins (Calmann Lévy).
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DOCUMENTAIRE DU JEUDI
l’Amérique, il est souhaitable d’opposer la vision d’un monde multipolaire où l’Europe tiendra toute sa place. Mais une autre que celle qui a échoué : une Europe réconciliée avec ses nations, compatible avec la République, où la France et l’Allemagne pourront de concert penser vraiment l’avenir d’un ensemble allant de la Méditerranée à la Russie. Dans une “réconciliation” enfin purgée de ses ambiguïtés et de ses non-dits : celle de deux grands peuples ayant surmonté leur histoire et capables de la continuer. » J.-P. Ch. Fondateur du Ceres, l’un des grands artisans du Congrès d’Epinay d’où naquit le Parti socialiste avec François Mitterrand à sa tête, Jean-Pierre Chevènement a été ministre de la Défense et de l’Éducation nationale dans des gouvernements de gauche dont il démissionnera sur des désaccords de principe : implications de la France dans la guerre contre l’Irak, laxisme vis-à-vis des nationalistes corses, etc. Quittant le PS, il a créé le Mouvement des Citoyens dont il est président d’honneur. Il est sénateur.
DIMANCHE 9 MARS 18H30
Cela fait quasiment un an, jour pour
jour, qu’a disparu Stéphane Hessel. Témoin d’une valeur et d’une force inestimables, Stéphane Hessel a traversé le XXe siècle en protagoniste actif et engagé. Né en 1917, ancien résistant et déporté, Stéphane Hessel a toujours eu pour priorité de faire appliquer les droits de l’Homme, en tant qu’ambassadeur de France, comme médiateur pour les sans-papiers ou comme rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Le film suit ce grand voyageur chez lui, dans le 14e arrondissement de Paris, lors de déplacements en France, et au cours d’un voyage dans les territoires palestiniens. La réalisatrice revient avec lui sur sa vie et sur les thématiques qui lui tiennent le plus à cœur : l’Organisation des Nations unies, le conflit israélo-palestinien, la question de l’immigration et la défense des droits de l’enfant. Son combat a été place sous le signe de la foi en l’avenir, l’humour et la poésie. Sa vie nous offre une lecture subjective de l’histoire du XXe siècle et du XXIe siècle naissant.
© DR
Demain, les États du Golfe
Les lames de fond qui ont balayé
Pour fêter la journée internationale de la femme, l’Institut du monde
arabe s’associe à la Galerie Sponte pour proposer une série d’événements artistiques qui témoignent de l’implication des femmes méditerranéennes dans les combats pour la reconnaissance de leur participation à une société démocratique et moderne. La soirée se déclinera en plusieurs séquences : 1. Une visite de l’exposition L’envers des corps. 2. Une performance dansée mêlant danse orientale et danse moderne. 3. Projection-débat du film : « Méditerranéennes : Mille et un combat », film de Serge Moati.
Avec la participation de :
Leila Ghandi et Shahinaz Abdel Salam.
En partenariat avec l’édition 2014 du Printemps des Poètes (8-23 mars) La poésie s’installe à l’Institut du monde arabe du parvis en passant par l’espace d’accueil, l’auditorium, le musée et jusqu’à la salle du haut conseil. Sur le parvis (en fonction de la météo) :
- Interventions par des comédiens qui murmurent des poèmes à l’oreille des visiteurs. - Graph poétique sur les vitres de l’Institut par Ernest Pignon-Ernest. À l’intérieur :
Débat animé par Serge Moati
Soirée hommage et témoignages. En présence d’amis de Stéphane Hessel.
AUDITORIUM
JEUDI 13 MARS 18H30
MéditerraLa poésie néennes, dialogue L’envers des corps avec les arts Image extraite du film “Méditerranéennes : Mille et un combats¬” © ¬ DR
Stéphane Hessel, un an après
© DR
© DR
Jean-Pierre Chevènement : 1914-2014, d’une mondialisation l’autre
Salle du haut Conseil
JEUDI 6 MARS 18H30
JEUDI 27 FÉVRIER 18H30
JEUDI 20 FÉVRIER 18H30
« Ce n’est pas s’avancer beaucoup que de prédire que la commémoration du déclenchement de la Grande Guerre, en 2014, sera asservie à des fins politiques. Au nom du “Plus jamais ça !”, il s’agira, pour les classes dirigeantes, de justifier la mise en congé de la démocratie au prétexte, cent fois ressassé, de “sauver l’Europe” de ses démons. Il m’a paru éclairant de rapprocher les deux mondialisations, la 1re sous égide britannique, qui a conduit au premier conflit mondial, la 2e sous égide américaine, qui a entraîné la crise du capitalisme financier et l’actuel basculement du monde. La montée de la Chine peut-elle se comparer à celle de l’Allemagne impériale avant 1914 ? La brutale accélération du déclin européen, à travers la crise de la monnaie unique, n’illustre-t-elle pas l’erreur de conception qui a présidé à la construction européenne ? Si la place de l’Europe dans le monde s’est réduite, en Europe même l’Allemagne qui avait perdu les deux guerres mondiales a-t-elle vraiment “gagné la paix” ? À la nouvelle bipolarité du monde qui s’esquisse entre la Chine et
Journée de poésie
© DR
LES JEUDIS DE L’IMA grande figure
AUDITORIUM
- Parcours poétique dans le musée avec des comédiens, slameurs et des performances (de 15 à 20 minutes) se succédant dans l’espace spectacle du musée. - Lectures par des comédiens accom pagnés de musiciens ou de danseurs. - Mini-concerts poétiques par des musiciens. - Diffusion en public et en direct d’une émission radiophonique.
PARVIS / AUDITORIUM / MUSéE / SALLE DU HAUT CONSEIL
les régimes autoritaires en Tunisie, Égypte, Yémen n’ont guère affecté les États du Golfe ; certes des mouvements se sont exprimés ici et là, notamment à Bahreïn, mais ceux-ci n’ont jamais pris la forme d’une véritable révolte. Cette situation ne s’explique pas seulement par le niveau de vie de la population ou la richesse de ces pays, mais également par une consolidation autoritaire interne, relayée par une assistance militaire occidentale, notamment américaine. Il reste que « derrière leur force de frappe financière couve en effet le dérèglement d’un modèle économique rentier, dont les prémices sont perceptibles dans les crises énergétique, de l’emploi et fiscale auxquelles ils font face », écrit Hugo Micheron. Dans ce contexte, les timides tentatives réformistes entreprises par certains d’entre eux cachent mal les maux dont souffrent ces pays : manque de multipartisme, emprise de la référence religieuse, marginalisation de la société civile, manque de liberté d’expression… Avec : Nabil Ennasri,
doctorant, auteur de L’énigme du Qatar (IRIS, mars 2013) et Qatar (De Boeck, octobre 2013) ; Laurence Louër, docteur en sciences politiques, chercheuse au CNRS, consultante à la direction de la Prospective du ministère des Affaires étrangères ; Karim Sader, politologue et spécialiste des pays du Golfe, auteur de Géopolitique des pays du Golfe.
AUDITORIUM
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LES JEUDIS DE L’IMA grande figure
© DR
Salle du haut Conseil
Agrégé d’histoire et diplômé d’arabe littéraire à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), docteur d’État, Henry Laurens est depuis 2004 professeur au Collège de France, où il est titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe.
CYCLE : Les petits-déjeuners économiques du monde arabe IMA / ESCP Europe
mardi 11 MARS 8H30
© Th. Rambaud
Le monde arabe dans l’économie numérique
Tourné entièrement vers l’actualité éditoriale, le Café littéraire reçoit,
Mur de séparation à Bethlehem ¬© DR
d’armes de combat prêtes à servir. Tous les matériaux nécessaires pour procéder à des inventions de la tradition sont fournis. Dans le système colonial, les orientalistes sont en général proches des milieux réformateurs qui cherchent à l’aménager sans le remettre en cause. La première guerre mondiale, avec la mobilisation de toutes les énergies pour défendre la patrie en danger, accélère leurs transformations en experts. Ils deviennent des conseillers du prince dont les avis sont souvent écoutés. La France va le plus loin dans ce sens en créant sous le nom de politique musulmane une islamologie appliquée correspondant aux besoins de l’Empire colonial.
Le Café littéraire du mercredi
Écrire, créer dans les camps palestiniens
Henry Laurens Critique de la raison orientaliste
sur la méthodologie des études historiques européennes, les orientalistes ont périodisé et structuré l’histoire des civilisations qu’ils étudient. Ils en ont aussi défini et classé les populations concernées. Ils fournissent ainsi aux premiers contestataires de l’ordre colonial l’imaginaire historique nécessaire pour constituer leur nationalisme. C’est en lisant les orientalistes européens que les Turcs découvrent l’histoire millénaire de leur peuple venu de l’antique Touran, que les Persans deviennent des Aryens d’où l’adoption du terme Iran, que les Arabes apprennent qu’ils ont été les porteurs de la civilisation qui a précédé l’Europe et ainsi de suite… L’immense prestige du passé glorieux devient l’assurance que l’on a les moyens de restaurer son indépendance. Les idéologies nationalistes anticoloniales sont les héritières directes de l’orientalisme européen. Il suffit d’infléchir quelques traits pour disposer
le mercredi à 18h30
JEUDI 27 MARS 18H30
JEUDI 20 MARS 18H30
L’orientalisme est avant tout une discipline historique. En s’appuyant
café littéraire
Performance, lecture, projection
C’est dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethlehem, qu’en août
2013, l’équipe de « Traversées » et la compagnie Rodéo d’âme ont créé une fanzinothèque, animé des workshops artistiques et créé une pièce de théâtre, Frères ennemis, portant sur le conflit israélo-palestinien, dans laquelle les réfugiés tenaient les rôles principaux. Au retour de cette aventure humaine, l’équipe de « Traversées » propose au public de l’IMA une soirée de rencontre. - Lecture d’extraits de la pièce de théâtre Frères ennemis, de Claire Audhuy.
Avec les comédiens : Françoise Cousin,
Michel Cochet et Nicolas Senty.
Lecture en arabe : Amir Hassan.
- Discussion avec l’équipe de « Traversées » et projection vidéo du film documentaire de Baptiste Cogitore, réalisé dans le camp d’Aïda.
le mercredi, un auteur ou des auteurs pour un entretien à bâtons rompus sur le thème de leur ouvrage. Romans, récits de voyage, essais politiques ou livres d’art seront discutés au rythme de deux rencontres par mois environ. Dans une ambiance cordiale, l’auditoire pourra entendre l’auteur exposer ses idées et sa démarche et aura le loisir de dialoguer directement avec lui.
Le Café littéraire a reçu d’octobre à décembre 2013 : Nada Ghosn (traductrice de Zayd Muti Dammaj, Le Bel Otage, Zoé) le 16/10 ; Robert Solé (Sadate, Perrin) le 30/10 ; Dominique Caubet (dir. de Le Petit Nicolas en arabe maghrébin, Imav éditions) le 20/11 ; Pierre Razoux (La Guerre Irak-Iran, Perrin) le 27/11 ; Anne-Marie Moulin (dir. de Islam et révolutions médicales, Karthala) le 4/12. Le Café littéraire est animé par
François Zabbal niveau 0 - entrée libre dans la mesure des places disponibles Pour la programmation de janvier à mars 2014, se reporter au site www.imarabe.org. Renseignements également au 01 40 51 38 59
Les Jeudis en Écoute
AUDITORIUM
Si vous avez manqué un Jeudi de l’IMA, vous pouvez désormais l’écouter en ligne, le télécharger ou le podcaster. Mieux encore, abonnez-vous au flux pour recevoir automatiquement chaque nouveau contenu audio mis en ligne : http:/www.imarabe.org/podcast
Les économies des pays arabes
peuvent être regroupées en deux catégories : d’une part des économies émergentes, engagées dans un processus de décollage fondé sur l’exode rural et la montée en puissance du secteur industriel, dont les archétypes sont l’Égypte ou encore le Maroc ; d’autre part des économies bénéficiant d’un revenu important et d’une capacité d’épargne élevée liée à la production de pétrole, les archétypes de ces économies étant l’Arabie saoudite, les pays du Golfe et, dans une moindre mesure, l’Algérie. Dans les deux cas on assiste actuellement à la montée en puissance de l’économie numéri que, soit en tant que support à l’industrialisation traditionnelle, soit en tant que mode d’insertion dans le traitement mondialisé de l’information. Celle-ci ouvre de nouveaux marchés pour les entreprises du monde arabe, ainsi qu’européennes et internationales. À cet égard, l’OCDE a mis en place en 2011 un groupe de travail sur les places boursières du monde arabe et sur la gouver nance économique dans ces pays à l’heure de la généralisation de la diffusion de l’information économique grâce à Internet. Le petit déjeuner du 11 mars dessinera les grandes lignes d’une
Salle du haut Conseil
économie numérique en plein développement dans le monde arabe, présentera les acteurs et les forces en présence sur ces nouveaux marchés, et montrera en quoi le monde arabe s’inscrit pleinement dans une logique de mondialisation, portée par l’économie numérique. Cette séance inaugure le cycle des petits-déjeuners économiques du monde arabe, lancé par l’IMA en partenariat avec ESCP Europe. Ce nouveau rendez-vous trimestriel s’adresse prioritairement aux entreprises françaises et européennes souhaitant investir dans le monde arabe ou désireuses d’en mieux connaître les caractéristiques économiques et commerciales, ainsi qu’aux entreprises du monde arabe. Ces petits-déjeuners – animés par Jean-Marc Daniel, économiste et professeur associé à ESCP Europe – rassembleront des acteurs du monde économique arabe et européen, ainsi que des universitaires et des chercheurs. Les séances suivantes traiteront de la finance dans le monde arabe puis des relations économiques et commerciales entre l’Europe et le Maroc.
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Librairie-boutique rez-de chausséE / NIVEAU 0 Tous les jours (sauf lundi) de 10h à 18h45. Renseignements 01 40 51 39 30
Une librairie de référence et une boutique
Librairie de référence sur le monde arabe, vous pourrez y trouver une grande diversité d’ouvrages en langue française, arabe ou anglaise ainsi que toutes les publications de l’IMA et sa riche collection de disques. De la publication universitaire au roman grand public, les domaines représentés sont nombreux : littérature contemporaine et ancienne, poésie, littérature jeunesse, apprentissage de la langue arabe, histoire, philosophie, sciences, arts, tourisme, bande dessinée, etc.
Des créations originales
La boutique vous propose également un choix varié de papeterie et de produits dérivés, déclinant sur divers supports, le bâtiment de l’IMA mais aussi le thème de l’exposition en cours. Venez découvrir nos très élégants carnets IMA découpe-laser à l’effigie du bâtiment, nos cartes de vœux calligraphiées à offrir en toutes occasions ou encore nos coupe-papiers originaux. L’IMA recycle aussi ses bâches ! En collaboration avec « Lumières du Monde », une besace Institut du Monde arabe a été réalisée à partir de la bâche de l’exposition « 25 ans de créativité arabe ». Ce produit unique s’inscrit dans le respect de la charte du commerce équitable. En nouveauté, nous vous proposons des trousses fabriquées sur le même principe.
À l’occasion de chaque nouvelle exposition, pour un évènement particulier ou en rapport avec l’actualité du moment, la Librairieboutique sélectionne pour vous ouvrages et objets incontournables. Pour prolonger la très belle exposition Lumières de la sagesse qui se termine en janvier, nous vous proposons une sélection d’ouvrages sur le sujet.
Vous trouverez les ouvrages, CD, DVD et objets d’artisanat que nous avons particulièrement aimés sur la page de la librairie : http://www.imarabe.org/librairie/ nos-coup-de-coeur
La bibliothèque de l’IMA est fermée en 2014
RenseignementS
Pour poursuivre sa mission et mieux servir son public, la bibliothèque est actuellement engagée dans un vaste chantier de modernisation qui concerne à la fois son système d’information et sa politique documentaire.
Des rencontres et des dédicaces
La ré-informatisation en cours permettra de fédérer plusieurs ressources documentaires de l’IMA. Le catalogue sera désormais accessible en ligne.
bookshop @imarabe.org 01 40 51 38 98 / 34 84
Venez rencontrer vos auteurs, illustrateurs et artistes préférés ou en découvrir de nouveaux lors d’une rencontre informelle et conviviale. Pour être informé du programme des signatures, vous pouvez consulter la page de la librairie : www.imarabe.org/librairie/dedicaces
Des coups de cœur Musique et cinéma sont également à l’honneur à travers une sélection de CD et de DVD. Un espace consacré à l’artisanat enchantera les amateurs de beaux objets, bijoux et tissus.
Des tables thématiques
Un service de vente par correspondance
Vous souhaitez commander et vous faire expédier des ouvrages ? C’est possible. Le service de vente par correspondance est à votre disposition pour vous conseiller. Nous proposons également aux collectivités des conseils bibliographiques personnalisés sur place, par téléphone ou par mail. Vente par correspondance bookshop@imarabe.org ou 01 40 51 38 98 / 34 84 du lundi au vendredi de 10h à 18h
À côté de son offre actuelle, la bibliothèque compte aussi élargir puissamment une offre grand public – dans un espace entièrement dédié – en déployant des supports électroniques et multimédia (musique, photos, films documentaires…) avoisinant une sélection d’ouvrages et de revues tournée vers l’actualité. Dans le même temps, en plus de services sur place plus étoffés, le public bénéficiera d’une nouvelle offre de services en ligne : catalogue, ressources numériques et numérisées, dossiers thématiques et pédagogiques.
Cateloy © IMA
La Librairie-boutique vous accueille dans son espace donnant sur l’esplanade de l’IMA et vous offre de prolonger votre périple dans le monde arabe.
En attendant la médiathèque...
Les espaces de lecture seront également rénovés pour apporter plus de confort et une plus grande variété dans les aménagements intérieurs.
des catalogues collectifs nationaux comme le Système universitaire de documentation (Sudoc, adhésion effective depuis janvier 2013) et contribuer ainsi à mieux servir la recherche sur le monde arabe.
Dans le cadre de ce projet de modernisation, la bibliothèque veut aussi donner à ses collections une meilleure visibilité en intégrant
Pour vous tenir informés de l’avancement des travaux, n’hésitez pas à vous rendre sur le site: http://www.imarabe.org/ bibliotheque/la-une
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Actions éducatives
De Bleu et de blanc. L’art des décors géométriques En lien avec les collections du musée
Les samedis du 4 au 18 janvier, de 15h à 17h Au fil d’un parcours dans le musée, les participants observent la richesse des décors géométriques qu’offrent les collections. Sur les pas des artisans céramistes, chacun, en atelier, réalise une frise de zellige (mosaïque), en alternant le bleu et le blanc.
Les yeux de la déesse En lien avec l’exposition « Voués à Ishtar »
Les samedis du 25 janvier au 29 mars (sauf le 22 février), de 15h à 17h Cette exposition est l’occasion de réunir, pour la première fois depuis 1934, les statues des dignitaires Ebih Il et IshqiMari, roi de Mari, au regard intense, toutes deux vouées à la déesse Ishtar. Sur les pas de l’archéologue André Parrot, en atelier, nos archéologues en herbe gravent des figurines dans la cire transparente en s’inspirant des chefs d’œuvres de l’art statuaire mésopotamien.
Enfants à partir de 6 ans, accompagnés d’un adulte
Les retrouvailles d’Ishqi Mari et Ebih Il
Danse
De 13 à 16 ans
Médiathèque jeunesse
Jusqu’à 12 ans Espace ludique et éducatif unique en France, la Médiathèque jeunesse de l’IMA possède un fonds de livres jeunesse en français, en arabe et en bilingue français-arabe, de plus de 4 500 ouvrages que complète une belle sélection de musique, d’images et de jeux.
Heure du conte © Catherine Larviere
Musée de l’IMA. Panneau de zellige. Maroc XVIIIe siècle
familles, enfants à partir de 6 ans
Parcours en famille
© Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault
Ateliers de création
en famille, Dès 4 ans
Introduction à la danse flamenca Avec Diana Regano
Samedi 22 février, de 15h à 17h
TARIFS 1 enfant + 1 parent : 13 € (11,50 € Adhérents de l’IMA). Enfant seul : 8 € (6,50 € Adhérents de l’IMA). 2e enfant : 6,50 € (3,50 € Adhérents de l’IMA).
à la découverte de quelques secrets de la danse flamenca : la technique des rythmes frappés avec les mains, palmas, avec les pieds, les zapateados, les mouvements des bras, braseros. Les participants travailleront la coordination et l’expression du mouvement de la danse flamenca.
15 participants maximum TARIFS 10 € (8 € Adhérents de l’IMA)
Pour mieux faire connaître le monde arabe actuel et ses littératures jeunesse, la Médiathèque jeunesse de l’IMA met en location une malle itinérante de livres pour les biblio thèques, médiathèques, CDI des établissements scolaires, collectivités et associations. Elle contient des ouvrages de fiction (albums illustrés, romans, bandes dessinées…), des documentaires et des beaux livres en français, en arabe et en bilingue. tarifs : 1 € par livre / mois, 40 livres minimum, transport non compris. Informations et location 01 40 51 38 35 / 38 85, mweiss@imarabe.org
Enseignants, médiateurs
Parcours conté dans l’exposition « Voués à Ishtar » La danseuse Diana Regano invite Les dimanches 26 janvier, 9 mars, 30 mars, de 14h30 à 16h30
Bibliothèque itinérante
L’Heure du conte offre aux petits et aux grands un fabuleux voyage sur les pas de Shéhérazade et Shahriyâr, Sindbâd et Aladin, sans oublier les contes pleins de malice de Joha, les fables de Kalila et Dimna et bien d’autres surprises... en Accès libre Médiathèque jeunesse, niveau -2 (au fond à droite de la salle hypostyle), les mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires (zone C) de 14h à 18h, Heure du conte à 15h. Sous réserve de 5 inscrits minimum. Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 14.
Des formations payantes d’une journée sont mises en place à desti nation des enseignants, médiateurs et personnels de santé en groupes constitués. Elles proposent des pistes d’exploitation pédagogique. Parallèlement, des sessions de formation sont organisées aves les Académies ou les CRDP dans le cadre des PAF (Plans Académiques de Formation). Les projets éducatifs spécifiques sont étudiés à la demande. Actions en direction des établissements pénitentiaires et des publics empêchés : 01 40 51 39 03 ou imostefai@imarabe.org Actions en direction des relais et publics du champ social : 01 40 51 34 86 ou fsaadi@imarabe.org
Scolaires, jeunes en groupes
Pour les scolaires et les jeunes en groupes, ateliers, parcours-découverte, classes IMA, visites guidées et activités inter-musées sont proposés tout au long de l’année scolaire, en lien avec les programmes de l’Éducation nationale, dans les collections permanentes et les expositions temporaires. Programme, tarifs Toute l’offre éducative et les tarifs des activités sur www.imarabe.org rubrique « comprendre » entrée « Actions éducatives ». Tarif : 90 € pour toute la classe, accompagnateurs compris. Réservation : 01 40 51 38 45 ou 01 40 51 39 54.
Retrouvez les Actions éducatives au : Forum du champ social
le 9 janvier, de 10 h à 17 h, Palais de Tokyo
Maghreb des Livres
les 8 et 9 février, de 11 h à 19 h Salons d’Honneur de la Ville de Paris
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Groupes et collectivités activités pour adultes Les visites architecturales
Animées par les conférenciers de l’IMA les visites des expositions et du musée initient un dialogue entre le public et les œuvres.
L’Orient, berceau des grands mythes et religions
Le bâtiment de l’Institut du monde arabe
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I l était une fois l’Orient Express
Du 1er avril au 3 août ◆
H ajj, le pèlerinage à La Mecque
Du 23 avril au 10 août ◆
V isite découverte du musée
La réservation est obligatoire pour toutes les visites de groupes : au minimum 15 jours à l'avance, au 01 40 51 38 45 ou 39 54, du lundi au jeudi de 10h à 17h. Billetterie prévente pour les Collectivités : 01 40 51 39 50. collectivités@imarabe.org Pour plus d'informations sur ces activités veuillez consulter l'ensemble du programme sur : www.imarabe.org/ collectivites
Ce parcours propose une approche comparée des mythes et religions qui ont vu le jour en Orient. Le musée de l’IMA permet en effet une vision renouvelée des croyances nées dans ces territoires. Ainsi l’épopée mésopotamienne de Gilgamesh, le plus ancien mythe de l’Humanité, est revisitée par la Genèse biblique, le thème du sacrifice, incarné par Abraham / Ibrahim, est commun aux trois monothéismes mais différemment interprété, quant à la Reine de Saba, également revendiquée par ces trois religions, elle s’offre dorénavant une relative authentification archéologique…
Itinérance colorée, Pigments et teinture dans la main des peuples
Chaque civilisation porte son propre héritage coloré. C’est aussi de ce patrimoine que découlent sa compréhension et sa perception du monde. La couleur est source d’émotions, d’esthétiques et de symboles. Son utilisation est langage. Ce parcours thématique s’appuie sur les collections permanentes du musée pour poser un regard original sur la civilisation arabomusulmane à travers le langage des couleurs. Durée 1h30
Construit entre 1981 et 1987 par un collectif d’architectes (Jean Nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lezenes et Architecture Studio) le bâtiment de l’IMA a immédiatement, par sa présence en bord de Seine et au coeur de Paris, constitué un signal architectural fort. La visite du bâtiment, révélateur d’une architecture moderne, permet de prendre la mesure des intentions des architectes et d’identifier les nombreuses références à la civilisation arabo-islamique et au monde oriental. Durée 1h30
Les promenades
Les ateliers
Paris arabe historique
Les ateliers et visites théma tiques pour adultes se d’objets phares déroulent en deux parties : une Autour du musée de l’IMA, ces conférence suivie d’un atelier. déjeuners-conférences se déroulent en deux parties : L’art du zellige une rapide visite du musée permet d’admirer Découverte du zellige et de ses règles vous l’objet et un déjeuner durant traditionnelles au cours d’une visite lequel une conférencière du musée de l’IMA. Elle est suivie par vient exposer son histoire. un atelier de manipulation de tesselles
Les liens entre le monde arabe et la France – et plus particulièrement, sa capitale –, pour être très anciens, se sont surtout instaurés à partir du début du XIXe siècle et concernent, plus précisément, la rive gauche de la Seine où se trouvent la Mosquée de Paris et l’Institut du monde arabe ainsi que d’autres institutions, bâtiments et lieux qui rappellent aux promeneurs les étapes et les grands moments de ces différents échanges. Cette visite-conférence – entièrement circonscrite au Ve arrondissement de Paris –, permet de prendre la mesure de cette présence arabe et d’évoquer les destins de ceux qui ont joué un rôle important dans cette relation privilégiée. Durée 2h30
Les Chrétiens d’Orient
Araméens, Assyriens, Syriaques, Melkites, Orthodoxes, Maronites, Coptes, Chaldéens… autant de communautés chrétiennes d’Orient réparties sur l’ensemble du Machrek qui demeurent méconnues en Occident. Découvrez ainsi dans le cadre d’un parcours au cœur du Ve arrondissement de Paris, quelle réalité plurielle se cache derrière ce terme avec les visites de l’Église Saint-Julien-le-Pauvre, de l’Église Saint Éphrem et de l’Église NotreDame du Liban. Durée 2h
en céramique afin de retrouver la continuité des lignes, l’alternance des couleurs, les jeux de symétrie.
Les déjeunersconférences
Statuette de Lamgi-Mari, 3e millénaire av. J.-C. Cet objet a permis l’identification d’un site archéologique majeur, Mari. Il est le support idéal pour évoquer cette cité mésopotamienne.
L’Astrolabe dit « carolingien », X. XIe s.
© Musée de l’IMA
Parcours thématiques
© Fessy
Les visites guidées
Saveurs et senteurs d’Orient
Cette séance mène sur les traces de plantes en provenance de Chine, d’Asie Centrale, d’Inde, de Perse, d’Afrique et d’Océanie, acclimatées avec succès par les Arabes en terre d’Islam.
Si l’astrolabe est sans conteste le symbole de la connaissance astronomique arabe, on n’en connaît que très peu d’exemplaires en latin. Celui de l’IMA est donc le prétexte parfait à l’évocation de la transmission des savoirs du monde arabe vers l’Occident.
Feuillet de Coran bleu,e Kairouan, début du X s.
La calligraphie est la composante majeure de l’art arabo-musulman car c’est par la langue arabe qu'a été révélé l’Islam. Cette sourate en calligraphie coufique permet l’évocation de l’art de l’écriture, À travers les savants qui ont laissé une au-delà l’émergence d’une culture du livre et de centres intellectuels empreinte durable dans l’histoire de l’Orient et de l’Occident, tels Avicenne, tel Kairouan. al Kwarizmi, Averroès, les sciences arabes sont contées… À l’issue de DURÉE 2h cette conférence, est proposée une manipulation d’astrolabe, instrument scientifique qui illustre à merveille cette fabuleuse aventure.
Sciences arabes et manipulation d’astrolabes
Durée 2h
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Centre de Langue et de Civilisation arabes
La langue arabe, un outil d’avenir
Cours de langue arabe
La connaissance de la langue arabe est une clé pour comprendre le monde arabo-islamique d’aujourd’hui ainsi qu’un atout professionnel porteur de réussite.
Adultes Dans un cadre privilégié et des
Quel arabe ? L’arabe littéral moderne est la langue officielle de l’ensemble des pays arabes. Langue de la littérature et des médias, elle est parlée par plus de deux cent cinquante millions de personnes à travers le monde et couvre un domaine très étendu qui va du Moyen-Orient à l’Afrique et à une partie de l’Asie.
Apprendre l’arabe au Centre de Langue et de Civilisation Le Centre de Langue a pour mission de développer l’apprentissage de la langue arabe pour adultes et enfants, individuellement ou en groupes de 10 à 12 personnes, ce qui permet de réserver une part importante à la communication. Les cours du Centre de Langue s’inscrivent également dans le cadre de la formation continue et du Droit individuel à la formation.
groupes constitués de 12 participants maximum, les stagiaires suivent une formation qu’ils modulent selon leurs disponibilités entre sessions semestrielles et sessions intensives de 30 heures.
Ateliers de perfectionnement
Ils sont accessibles au public de niveau avancé désireux de parfaire ses compétences de communication à l’oral ou de mieux comprendre le monde arabe à travers les médias ou encore d’en découvrir les variétés littéraires.
Tests de positionnement
Tests de positionnement
Jeunes
Prochaine rentrée Octobre 2014 Enfants et adolescents
Le jeune apprenant est amené à pouvoir s’exprimer librement et à développer ses compétences de communication en arabe littéral dans un nombre de situations adaptées à son âge. 3 et 4 niveaux proposés. Durée et rythme : 30 séances de 1h30, mercredi ou samedi de 10h30 à 12h, de 14h15 à 15h45 ou de 16h à 17h30
Deux tests de positionnement sont disponibles sur le site Internet de l’IMA. L’apprenant peut ainsi évaluer ses connaissances en langue arabe et déterminer le cours qui lui correspond. Test 1 : Du niveau débutant au niveau moyen ; Test 2 : Niveaux avancés
Prochaine session : Du 3 février au 26 juin 2014.
Les sessions intensives
De lundi à vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Prochaines sessions intensives : Du 17 au 21 février 2014 Du 24 au 28 février 2014 Du 14 au 18 avril 2014 Du 22 au 26 avril 2014 Du 23 au 27 juin 2014 Du 30 juin au 4 juillet 2014 Renseignements
01 40 51 38 67 / itery@imarabe.org
Renseignements 01 40 51 34 80 / schouikh@imarabe.org
Les formations entreprises Séminaires « Comprendre le monde arabe aujourd’hui »
Une formation pour acquérir les codes de communication et comprendre les enjeux liés à la conduite de projets économiques, sociaux ou culturels avec le monde arabe. Modules : ◆ Le monde arabe : des identités plurielles ◆ Les enjeux de la modernité ◆ Créer un espace de communication et nouer des relations solides avec le monde arabe.
Formations personnalisées en langue arabe
Les sessions semestrielles
2 heures par semaine, en journée de lundi à samedi ou le soir de 18h30 à 20h30.
Le public enfant et adolescent peut évaluer le niveau de ses connaissances et s’inscrire au cours qui lui convient en effectuant l’un des deux tests de positionnement disponibles sur le site de l’IMA.
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Éveil à la langue et la culture arabes de 4 à 6 ans
Une approche ludique de la langue arabe (chansons, comptines, jeux, contes,...) basée sur la communication orale suivant un programme pédagogique adapté à leur âge. Les enfants sont accueillis en petits groupes dans un cadre agréable et privilégié. Durée et rythme : 30 séances de 1h30, mercredi ou samedi de 10h30 à 12h
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es programmes établis D en fonction des attentes et des priorités des entreprises Communication orale et écrite Terminologie et exercices pratiques liés aux secteurs d’activités de l’entreprise et aux responsabilités exercées par les différents participants Possibilité d’organiser des formations en mini-groupes réservées à l’entreprise.
Public : Cadres et dirigeants d'entreprises, journalistes, médecins, ingénieurs, cadres et dirigeants de l'industrie touristique et hôtelière, responsables d'ONG, diplomates et futurs expatriés… Renseignements : 01 40 51 39 86 / hfindakly@imarabe.org
Préparation au Diplôme de Compétence en Langues (DCL)
Cours de calligraphie
Le Centre de langue propose une préparation à l’épreuve du Diplôme de Compétence en Langues (DCL arabe). Ce diplôme national permet au candidat de valider ses compétences en langue et atteste selon la performance réalisée, de son niveau en langue dans un environnement professionnel. Le DCL se décline en 5 niveaux ancrés sur l’échelle de niveaux du Cadre Européen Commun de Référence.
Ce module de conférences et ateliers animés par un grand calligraphe permet aux stagiaires d’aborder l’art de la belle écriture arabe sous les angles historique, linguistique Public : Tout adulte qui souhaite faire et artistique. L’occasion est donnée reconnaître ses compétences en langue aux participants de découvrir arabe, dans une perspective d’insertion, d’évolution ou de mobilité professionnelles. une discipline dynamique, à la fois ancrée dans la tradition araboNiveau pré-requis : niveau A2 (selon le musulmane et présente dans CECRL) le paysage arabe contemporain. objectif : Développer toutes les Cette formation adaptée à tous compétences langagières requises dans une les niveaux, permet de s’initier situation en langue arabe en situation au métier et aux outils du calligraphe, professionnelle et s'entraîner aux épreuves de s’exercer à la technique de la spécifiques du DCL calligraphie, de choisir un style et de le développer. Renseignements 01 40 51 38 48 / ffoda@imarabe.org Un volume de 16 heures de cours (8 séances de 2 heures), le mercredi de 18h30 à 20h30
Expolangues
Le centre de langue participe à la 32e édition du Salon Expolangues qui se déroulera à Paris-Expo du 5 au 8 février 2014. Un nouveau programme va être proposé au public du salon (20 000 visiteurs, professionnels et grand public). Deux cours d’initiation à la langue arabe dans « La Classe », un cours de Calligraphie, trois « speak dating » au « Kiosque » et un atelier pour le jeune public dans un espace ouvert de 60 m² « La Scène ». Renseignements 01 40 51 39 86 / hfindakly@imarabe.org
Renseignements 01 40 51 38 67 / itery@imarabe.org
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Publications
L’antenne de l’IMA en région Nord-Pas de Calais Exposition
Qantara
Al-Moukhtarat
Qantara signifie en arabe le pont, l’arche, la passerelle. Magazine trimestriel à vocation culturelle, Qantara présente chaque trimestre un dossier central de trente pages ainsi que l’actualité du monde arabe.
Revue pédagogique pour l’apprentissage de la langue arabe
Qantara 89 – automne 2013
Dossier spécial : Les années Nasser. Une histoire du panarabisme.
Ailleurs dans le magazine... Les premières pages du magazine accueillent des articles dédiés au grand écrivain Mohammed Dib qui disparaissait il y a dix ans. Les pages Arts accueillent l’interview de Sandra Aube et Éric Vallet, co-commisaires de l’exposition Lumières de la sagesse qui se tient à l’Institut du monde arabe jusqu’au 5 janvier 2014. Et toutes nos rubriques habituelles... à paraître fin janvier 2014 Qantara 90 – hiver 2013-2014
Le dossier du dernier numéro propose un retour sur l’histoire du nationalisme arabe. Sur la place Tahrir au Caire, des photographies de Nasser sont apparues ces derniers mois. Les jeunes qui portent sa photo ne savent sans doute pas grand chose des « années Nasser » mais tel est le fonctionnement mystérieux des légendes humaines. En se portant cinquante ans en arrière pour visiter les trois décennies du nationalisme arabe, appelé aussi panarabisme, Qantara propose des pistes de réflexion sur ce passé pour mieux aider à éclairer le présent. L’arabisme a été le socle idéologique des États nés du démantèlement de l’Empire ottoman. Il a été aussi un instrument de lutte à la fois contre les puissances étrangères et les ennemis de l’intérieur.
Les Sarrazins en Provence autour de l’an mil (titre provisoire)
Le dossier du numéro 90 sera consacré aux Sarrasins en Provence autour de l’an mil. La présence des musulmans dans le sud de la France est attestée depuis longtemps. Le massif des Maures témoigne d’une réalité certaine mais mêlée de légendes. Les recherches archéologiques récentes, et en particulier l’archéo logie maritime, permettent d’avancer sur un terrain plus sûr que décrivent ici les historiens. Loin d’être une frontière étanche, la mer a joué un rôle essentiel dans les échanges d’hommes et de marchandises, mais aussi de plantes et de savoirs divers diététiques et médicaux.
Prix au numéro 7,50 € / Abonnement : 25 € (quatre numéros par an) Renseignements : 01 40 51 38 59 / qantara@imarabe.org http://www.imarabe.org/magazine-qantara/a-la-une/ En vente en kiosques et en librairies dont celle de l’Institut du monde arabe Pour trouver Qantara près de chez vous : http://www.trouverlapresse.com/
Al-Moukhtarat 77
Numéro spécial autour de la ville de La Mecque Des villes symboles du monde arabe, porteuses de culture et chargées d’histoire, ont déjà été à l’honneur dans Moukhtarat : Kairouan, Jérusalem… Nous avons voulu dans ce numéro nous arrêter au cœur même de l’espace sacré du monde arabo-musulman et consacrer ses pages à la capitale religieuse et spirituelle qu’est La Mecque. Le dossier culturel présentera la ville comme ont pu la découvrir les voyageurs arabes à travers les siècles, pour évoquer ensuite la ville d’aujourd’hui et ses défis propres. Dans le supplément littéraire, nous présentons l’œuvre d’une romancière saoudienne, Rajae Alem, primée par le prix Booker 2011 : Tawq al-Hamâm, le Collier de la colombe, dont l’intrigue se déroule dans La Mecque de nos jours : une enquête menée sur un crime commis dans la ville, lève le voile sur la spéculation immobilière qui fait rage autour des lieux saints…
En vente à la librairie-boutique de l’IMA ou par correspondance : bookshop@imarabe.org Informations et abonnements 01 40 51 34 80 / schouikh@imarabe.org
Un événement labellisé par l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais.
Une exposition comme un espace libre, un refuge où le visiteur quitte sa réalité et se laisse embarqué dans l’aventure qui lui est proposée : suivre un arpenteur, artiste voyageur, sorte de Delacroix découvrant le Maroc. Une errance rêvée à la recherche d’une danseuse aux sept voiles, un Orient fantasmé où les références réelles se croisent et se mélangent avec les rêveries d’un Simbad contemporain.
séminaires de civilisation et Cours de langue
L’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais propose tout au long de l’année des séminaires de civilisation et des cours de langue arabe à destination des entreprises et des associations. Le contenu de ces formations est totalement modulable et adaptable selon les besoins des apprenants. Ces cours et séminaires sont assurés par des intervenants qualifiés du Centre de Langue et de Civilisation Arabes de l’IMA. Cours de langue
Réservés aux entreprises et aux associations
Ces formations en langue arabe sont basées sur la communication orale et écrite. Les programmes sont établis en fonction des attentes et des priorités des participants et s’adaptent à la terminologie liés au secteur d’activité de l’entreprises, à travers notamment des exercices pratiques. Franck Loret : Venant du théâtre, Franck Loret conçoit l’espace comme une œuvre à part entière. Ses sculptures tentaculaires de papier, ses architectures fictives de vinyle découpé, ses dessins à l’encre de Chine, son travail de linogravure ou encore ses élégants colliers de vinyle, tout est prétexte à intervention et nous invite à plonger dans son
identités plurielles ; Les enjeux de la modernité ; Nouer des relations solides avec le monde arabe ; Les structures culturelles au Maghreb ; Le corps dans le milieu hospitalier, etc. Groupe : de 6 à 12 personnes Formule : 3 à 6 heures
Formations de professeurs d’arabe
DU 14 NOVEMBRE 2013 AU 31 MARS 2014
J. L. Durou © Durou
en kiosques
Allégorie, la description d’une quête, par Franck Loret
univers et l’histoire qu’il nous conte. Ses précédentes expositions ont fait le tour du monde, de Paris à Tokyo, en passant par Chicago, Florence ou Rio de Janeiro.
Groupe : de 6 à 12 personnes Formule : 20 ou 30 heures
Séminaires de civilisation Réservés aux entreprises et aux associations
Ces séminaires peuvent aborder tous les aspects de civilisation : historique, géopolitique, économique, culturel, etc. Exemples : Le monde arabe, des
Réservées aux étudiants
Des formations au métier de l’enseignement de la langue arabe axées sur la préparation et la mise en œuvre des compétences langagières, la gestion du public et l’évaluation sont proposées. Cette formation débouche sur une validation d’aptitudes professionnelles en enseignement de la langue arabe. Sélection : étudiants arabisants se destinant à l’enseignement. CV, LM et entretien Capacité : 6 étudiants
Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais / 65 rue de l’Union / 59200 Tourcoing www.imarabe.org/antenne-npdc
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Société des Amis de l’Institut du monde arabe
Les espaces de l’IMA
Rejoignez la SAIMA
Location d’espaces
Renseignements www.imarabe.org Visites sur rendez-vous 01 40 51 39 78 ou espaces@imarabe.org
Restaurants Avec Noura, retrouvez l’excellence de la cuisine libanaise à l’Institut du monde arabe !... Un décor raffiné, une atmosphère chaleureuse, une carte savoureuse, vous attendent au rez-de-chaussée et au 9e étage de l’Institut.
Le Ziryab by Noura
Restaurant gastronomique et panoramique au 9e étage. Une cuisine élaborée aux mille et une saveurs avec une vue unique sur Paris.
Le Moucharabieh by Noura Une restauration rapide et équilibrée au 9e étage.
Tous les jours sauf lundi Réservation 01 55 42 55 42
Le Café littéraire by Noura Un espace contemporain au rez-de-chaussée. Nouveau : ouverture du Café littéraire jusqu'à 21h les vendredis et samedis soir. Des formules pour les groupes sont également proposées. N'hésitez pas à nous demander un devis.
janvier à juin 2014 De janvier à juin 2014, la Société des Amis de l’IMA organisera le cycle de conférence « Les arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde ». Ghaleb Ben Cheikh, administrateur de la SAIMA et animateur de l’émission Islam sur France 2 présentera ces 5 rendez-vous qui seront suivis d’un débat avec le public.
La péninsule arabique à la veille de l’Islam Lundi 20 janvier 2014 à 19h © DR , photographe : Desmettre
Au cœur du Paris historique, l’Institut du monde arabe, lieu unique et prestigieux, offre aux institutions, entreprises et particuliers, la possibilité d’organiser des manifestations privées dans une audacieuse architecture alliant le verre et le métal. Au 9e et dernier étage de l’Institut, la Salle du Haut Conseil et son fumoir offrent une vue panoramique sur la Seine et les principaux monuments de Paris. Ce cadre extraordinaire en fait un lieu unique pour recevoir de 50 à 300 personnes en séminaires, réunions, réceptions et cocktails. Ensuite cette superbe salle peut être agréablement complétée par la terrasse, un espace à ciel ouvert de 300 m2 offrant une vue imprenable sur Notre-Dame. Dotée de 364 sièges confortables, l’auditorium permet, quant à lui, d’organiser des manifestations diverses : conférences, séminaires, colloques, conventions, projections cinématographiques, spectacles de théâtre… Il est prolongé par la salle hypostyle : un vaste espace ponctué de 140 colonnes susceptibles d’accueillir expositions, cocktails ou défilés de mode.
Les arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde
Auditorium Rafik Hariri
Cette première conférence dressera un panorama général de l’Arabie aux VIe et VIIe siècle et de son contexte social, politique et religieux.
Le message coranique date à définir (mars 2014) Salle du Haut-conseil
C’est à la fois le contenant et le contenu du Coran qui seront étudiés lors de ce deuxième rendezvous. Ghaleb Ben Cheikh fera une présentation approfondie du Livre, de son architecture générale et de la manière avec laquelle il a été colligé.
Merci de retourner ce bulletin d’adhésion dûment rempli accompagné de son règlement à l’ordre de :
© photo : Jean-Pierre Delagarde
© DR , photographe : Desmettre
© Jean-Pierre Delagarde
cycle de conférences
Le temps des califes avril 2014 Tour d’horizon des premiers califes, dits orthodoxes, incarnation de la rectitude spirituelle, avant de découvrir l’histoire des Omayyades et des Abbassides.
La contribution des Arabo-musulmans au corpus du savoir universel mai 2014 Les mathématiques, l’astronomie, la philosophie, la littérature, la poésie... L’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane a grandement participé à l’enrichissement du corpus du savoir universel.
Du panarabisme à l’islamisme politique juin 2014 La dernière conférence de ce cycle abordera la situation actuelle et tentera de comprendre les raisons de l’émergence de l’islamisme radical. Il s’agira également de préconiser quelques solutions qui permettraient de sortir de cette crise.
RSVP : 01.40.51.38.93 ou http://www.imarabe.org/webform/inscription-conference
La Société des Amis de l’Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V / 75236 Paris Cedex 05 amisma@imarabe.org / Tél. 01 40 51 38 93
Sociétaire*
95 €
Bienfaiteur*
250 €
Donateur *
1 500 €
Coût réel après déduction fiscale : Coût réel après déduction fiscale : Coût réel après déduction fiscale : * carte valable pour 2 personnes
52 €
105 € 530 €
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