L'Infomag 2013

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Exposition Lumière invisible, Yahya & Qotbi XIVe Festival de Musique de l’IMA Festival des Films du Golfe

L’agenda deS aCTIVITÉS de L’IMa

Le Théorème de Néfertiti /

/ / Itinéraire de l’œuvre d’art : la création des icônes / / Exposition du 23 avril au 8 septembre 2013 /


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SOMMAIRE 03 IMAGE 04 EXPOSITIONS 04 Le Théorème de Néfertiti 07 Les Mille et Une Nuits 08 Lumière Invisible Yahya et Qotbi 09 Musée 11 Un art secret : l’écriture talismanique d’Afrique de l’Ouest 12 Itinérances 13 AGENDA 14 Les Musicales 17 Festival de Musique 2013 20 Fête de la Musique 2013 21 La collection de disques de l’IMA

22 Festival des Films du Golfe 23 IMAG’IMA, rencontres des cinémas arabes 24 Les Jeudis de l’IMA 29 Publications 30 Librairie 31 Bibliothèque 32 Activités éducatives 34 Ateliers et visites adultes 36 Centre de Langue 38 Nos espaces 39 La société des amis de l’IMA

PLAN DE L’IMA Président Jack Lang Directrice générale Mona Khazindar

Terrasse Restaurant Salle du Haut-Conseil Self-service Toilettes

Secrétaire général David Bruckert

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Directeur de la communication Philippe Cardinal

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Musée (Entrée) Administration

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Administration

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Administration

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Bibliothèque (entrée + sortie)

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Salle d’exposition Librairie Accueil général Café littéraire Salle d’exposition Billetterie Vestiaire Salle d’actualités

Infomag

Chargée de publication Aïcha Idir-Ouagouni Faustine Pelloux, stagiaire Conception graphique Polysémique, design graphique www.polysemique.fr Impression Groupe Assistance Printing Les crédits photographiques et les droits afférents sont soumis à la connaissance des auteurs et des propriétaires. Que ceux que nous n’avons pas nommés trouvent ici nos excuses et veuillent bien se faire connaitre. Ce magazine est imprimé sur du papier 100 % recyclé. Vous pouvez aussi retrouver en ligne sa version pdf.

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Administration

Musée (Sortie)

Salle d’exposition

Centre de langue Espace Ateliers Salle Hypostyle Centre de langue Espace jeune Auditorium Accueil des groupes Toilettes

INFOS PRATIQUES

Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 Paris Cedex 05 Tél. 01 40 51 38 38 Fax 01 43 54 76 45 www.imarabe.org

Accès Métro : Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully-Morland Bus : 24, 63, 67, 86, 87, 89 Accès handicapés facilité Parking : Maubert-Saint-Germain 39, bd Saint-Germain, 75005 Paris Bibliothèque Tous les jours de 13 h à 20 h sauf dimanche, lundi et jours fériés Librairie Tous les jours de 10 h à 19 h sauf le lundi

Antenne de l’Institut du monde arabe 65 rue de l’Union 59200 TOURCOING 03 28 35 04 00 projetima@nordpasdecalais.fr

DANS LE CADRE DU FESTIVAL DES FILMS DU GOLFE :

En haut, Ayesh, d’Abdullah Al-Eyaf. En bas, Sanctity d’Ahd Kamel.


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EXPOSITION

DU 23 AVRIL AU 8 SEPTEMBRE 2013

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La Marquise Luisa Casati Kees van Dongen Pays-Bas vers 1950.

Nefertiti

Youssef Nabil Berlin 2003.

Horus & Anubis in Islamic Cairo,

2006 J & K (Janne Schäfer & Kristine Agergaard)

©Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles et The Third Line, Dubaï

Le Théorème de Néfertiti Itinéraire de l’œuvre d’art : la création des icônes

L’Institut du monde arabe accueille Le Théorème de Néfertiti. Cette exposition est le reflet de la volonté de ses deux commissaires, Sam Bardaouil et Till Fellrath, d’interroger, voire de contester les méthodes de présentation avec lesquelles les œuvres d’art sont traditionnellement montrées. Incitant le public à devenir plus critique dans sa façon de regarder les expositions en général, ils l’invitent à réfléchir sur le processus de décontextualisation que subit une œuvre d’art déplacée à travers le temps et l’espace et à questionner l’appropriation dont celle-ci peut faire l’objet.

Qu’est-ce en fait que le théorème de Néfertiti selon les concepteurs de cette exposition ?... Eh bien, ce serait, tout d’abord, l’ensemble des mécanismes, ou encore, des circonstances, qui fait qu’un objet d’art, voire un simple objet, lorsqu’il est offert aux regards et, donc,

ESPACES : SALLE D’ACTUALITÉ ET SALLES D’EXPOSITIONS -1 ; -2 DU 23 AVRIL AU 8 SEPTEMBRE 2013 HORAIRES : Mardi, mercredi, et jeudi de 10 h à 18 h. Vendredi de 10h à 21h30, et week-ends et jours fériés de 10h à 19h.

Les Soeurs I, (gauche) Nefernefruaten Nefertiti ; (droite) Devonia Evangeline O’Grady,

TARIFS : 7 € PLEIN / 5 € RÉDUIT / 4 € (-26 ANS, MDA ET RSA) Tarif réduit : enseignants, demandeurs d’emploi / Entrée libre : Amis de l’IMA, adhérents de l’IMA, handicapés, carte ICOM / ICOMOS, moins de 18 ans, conférenciers, guides touristiques,corps diplomatique arabe et ministère des Affaires étrangères / Visite guidée en groupe : droit de conférence 140 € + 10 € de frais de dossier + droit d’entrée / Visite guidée individuelle à 15 h tous les jours + 16 h 30 les week-end. ATELIER DE CRÉATION EN FAMILLE Faire le portrait de néfertiti voir p. 32 CATALOGUE LE THÉORÈME DE NÉFERTITI 300 pages, édition skira, 39€

Lorraine O’Grady 1980/1984. Courtesy de l’artiste et Alexander Gray Associates, New York

© Lorraine O’Grady

En d’autres termes, il s’agit-là d’une exposition à la thématique ambitieuse et conceptuelle, susceptible de passionner les connaisseurs comme aussi d’attirer le public beaucoup plus vaste des amateurs d’art, en général. En effet, l’exposition opère moult va-et-vient entre culture ancienne et contemporaine – de Ptolémée à Giacometti, de Van Dongen aux polychromies égyptiennes, en faisant un détour par Gilbert et George – et s’intéresse aux relations complexes qui existent entre l’œuvre, l’artiste et l’institution.


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Les Pyramides (Cigarettes Camel), Taha Belal 2007. © Taha Belal, Courtesy de l’artiste

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EXPOSITION

Scène de banquet avec trois femmes

Fragment d’une peinture murale, vers 1400 av. J.-C. Collection Roemer- und Pelizaeus-Museum, Hildesheim, inv.

JUSQU’AU 28 AVRIL 2013

Les Mille et Une Nuits

© Photo: Jessica Rosen

La partie de l’exposition consacrée à l’artiste se concentre sur les tendances formelles de l’artiste telles qu’elles peuvent être inférées, déduites, de l’exposition de ses œuvres. À cet égard, la spécificité de l’époque et du lieu dans lesquels advient la création de l’œuvre doivent être interrogées, permettant d’appréhender les processus de recherche et de réflexion qui sont ceux de l’artiste en quête d’un mode d’expression privilégié. Celle consacrée au musée s’intéresse au contexte de présentation de l’œuvre. Elle décrypte les procédés visuels et textuels de détournement que peuvent subir les œuvres d’art de la part d’institutions dont les tentatives d’appropriation passent souvent par l’attribution de sens ou de fonctions qui ne sont pas forcément conformes aux intentions réelles de l’artiste.

PLUS DE 100 000 VISITEURS / DERNIÈRES SEMAINES

La partie consacrée au public se réfère à différents épisodes connus, dans le contexte desquels des œuvres se sont trouvées acquérir une dimension telle – d’un point de vue matériel ou idéologique –, qu’elle excède le périmètre de l’atelier ou les murs du musée, pour finalement déborder dans l’espace public…

« Mille et un fabuleux voyages » Metro

Centrée sur l’Égypte, l’exposition présente des pièces des époques pharaonique, copte, islamique ; des œuvres modernes réalisées notamment par Honoré Daumier, Maurice Denis, Kees van Dongen, Mamdouh Muhamad Fathallah, Francis Frith, Alberto Giacometti, Georges Henein, Ida Kar, Paul Klee, Van Leo, Arman (Armenak Arzrouni), Lee Miller, Amedeo Modigliani, Mahmoud Mokhtar, Amy Nimr, Georges Hanna Sabbagh et Ramsès Younan ; des documents d’archives et des œuvres de nombreux artistes contemporains : Ghada Amer, Adam Broomberg et Olivier Chanarin, Mohamad Saïd Baalbaki, Taha Belal, Thomas Demand, Gilbert & George, Candida Höfer, Iman Issa, J & K (Janne Schäfer & Kristine Agergaard), Emily Jacir, William Kentridge, Susanne Kriemann, Little Varsovie (Balint Havas et Andras Galik), Maha Maamoun, Vik Muniz, Youssef Nabil, Xenia Nikolskaya, Lorraine O’Grady, Grayson Perry, Nida Sinnokrot, Thomas Struth, David G. Tretiakoff, Ai Weiwei, Ala Younis, Bassem Yousri.

« Une fastueuse exposition »

Avant de l’être à l’Institut du monde arabe, l’exposition Le Théorème de Néfertiti a été récemment présentée au Mathaf, le musée d’Art moderne de Doha au Qatar, sous le titre Tea with Nefertiti. À son égard, le Quotidien de l’Art écrivait : « En prenant l’Égypte comme point de départ, les commissaires n’ont pas succombé à la tentation orientaliste de l’égyptomania ou aux clichés du Printemps arabe... Avec beaucoup de finesse, tout en tournant en dérision les clichés occidentaux, l’exposition tend un miroir aux revendications et paradoxes du monde arabe ». L’exposition Le Théorème de Néfertiti est réalisée avec le soutien de de la Fondation d’entreprise Total

« Paris sous le charme des Mille et Une Nuits » Figaro Magazine Figaro Magazine

« Une superbe déambulation dans l’un des mythes fondateurs de nos civilisations » Direct Matin « Une riche exposition » Le Parisien « Une belle évocation visuelle et sonore, dans la grande tradition de l’IMA, le merveilleux en plus » Télérama Sortir

© IMA / Nabil Boutros

On pense à Marcel Duchamp, bien sûr, s’emparant d’un urinoir et lui conférant, par là-même, le statut d’œuvre d’art. Car l’artiste, à l’évidence, est partie prenante des mécanismes invoqués précédemment. L’artiste, bien certainement, les lieux d’exposition et leur scénographie, comme on l’a dit plus haut, mais encore le public, dont le rôle est important, lui également… Ainsi, le parcours proposé au visiteur de l’exposition comportera trois parties, consacrées, dans cet ordre, à l’artiste, au musée, puis au public.

© Sh. Shalchi

placé en situation d’être vu, contemplé, admiré – dans un musée, dans une galerie , au sein d’une collection –, voit conséquemment son statut changer, advient à celui d’œuvre d’art, voire d’icône… La magie de l’ostension, voire celle de l’ostentation, le simple fait d’être montré et d’être vu, d’être mis en valeur et observé, change la nature de l’objet exposé. Les conditions dans lesquelles cet objet est montré ou celles dans lesquelles il est contemplé, modifient, elles aussi, la façon dont il est perçu. Tout influe sur l’objet en situation d’être vu : les autres objets, les cartels, les textes, la lumière… Et la façon dont on le voit, le perçoit, change, elle aussi, selon les époques et les lieux… Le théorème de Néfertiti prend la mesure de ces changements.

Ida Rubinstein et Vaslav Nijinsky

George Barbier France, 1913. Aquarelle originale Collection privée, Paris

« Une exposition à ne pas manquer » Le Nouvel observateur

« Une chatoyante odyssée » ESPACES : ÉTAGES +1, +2 DU 27 NOVEMBRE 2012 AU 28 AVRIL 2013 HORAIRES : Mardi, mercredi, et jeudi de 10 h à 18 h. Vendredi de 10h à 21h30, et week-ends et jours fériés de 10h à 19h.

TARIFS : 10,50 € PLEIN / 8,50 € RÉDUIT / 6,50 € (-26 ANS, MDA ET RSA) / AUDIOGUIDES 5 € Tarif réduit : enseignants, demandeurs d’emploi / Entrée libre : Amis de l’IMA, adhérents de l’IMA, handicapés, carte ICOM / ICOMOS, moins de 18 ans, conférenciers, guides touristiques,corps diplomatique arabe et ministère des Affaires étrangères / Visite guidée en groupe : droit de conférence 140 € + 10 € de frais de dossier + droit d’entrée / Visite guidée individuelle à 15 h tous les jours + 16 h 30 les week-end. L’exposition Les Mille et Une Nuits est réalisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise Total

Beaux Arts

« L’exposition est un véritable enchantement » Beaux Arts « Le public quel que soit son âge est littéralement envouté » Afrique Asie

« Expo-évènement » Elle supplément

« Une très belle exposition sur les Mille et Une Nuits » France Culture

« Coup de cœur » Paris Première


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Yahya & Qotbi

MOBILE ART

DU 10 AVRIL 2013 AU 7 JUILLET 2013

N°10-Untitled © Yahya Group

Lumière Invisible Yahya & Qotbi C’est la rencontre d’un peintre et d’un sculpteur. Du plein et du plat. Du relief et de la couleur. De l’huile et du bronze. Des mots et des formes. Peintre des lettres, Mehdi Qotbi & Yahya, sculpteur et designer d’objets d’art, présentent dix-sept œuvres, splendides cristallisations de leur dialogue dans un langage imaginaire, libre héritage de la tradition calligraphique des arts de l’Islam.

Le musée

Une vingtaine d’années après l’inauguration de l’Institut, la question de la raison d’être de son musée c’est posée. Alors qu’en Europe et aux États-Unis les collections que l’on dit « d’art islamique » faisaient l’objet d’une nouvelle mise en valeur, il était nécessaire de repositionner le musée de l’IMA et de l’inscrire pleinement dans la mission de l’institution : faire mieux connaître le monde arabe en dehors de tout préjugé. LE MONDE ARABE N’EST PAS UN TOUT IMMUABLE ;

ENSEMBLE, ILS ONT CRÉÉ CES SIGNES ET CES LETTRES QUI S’ENTRELACENT ET COMPOSENT UNE NOUVELLE ABSTRACTION. Immanente ou transcendante, la lumière

s’insinue dans cette calligraphie en trois dimensions et confère une aura quasiment magique à ces sculptures. Immobiles, ces sculptures suggèrent un monde d’ombre et de lumière. Ces formes abstraites composées de signes arbitraires narrent une véritable histoire, épique et poétique, où l’Orient rejoint l’Occident, où les cultures se changent en échangeant, où les artistes inventent la contemporanéité et rêvent l’universalité d’un héritage calligraphique ancestral. Dans cette exposition exclusive, Yahya & Qotbi nous donnent à voir dix-sept objets artistiques non identifiés, comme des étoiles inédites dans le ciel de la création, qui visent avant tout message une perfection formelle. En quête de cette impossible et paradoxale « lumière invisible », Yahya & Qotbi rejoignent ainsi la grande aventure de l’art : la recherche de l’absolu.

MUSÉE

ESPACE : MOBILE ART EXPOSITION DU 10 AVRIL AU 7 JUILLET 2013 HORAIRES Mardi, mercredi, et jeudi de 10 h à 18 h. Vendredi de 10 h à 21 h 30, et week-ends et jours fériés de 10 h à 19 h. TARIFS 5 € PLEIN / 4 € RÉDUIT / 4 € (-26 ANS, MDA ET RSA) Tarif réduit : enseignants, demandeurs d’emploi / Entrée libre : Amis de l’IMA, adhérents de l’IMA, handicapés, carte ICOM / ICOMOS, moins de 18 ans, conférenciers, guides touristiques, corps diplomatique arabe et ministère des Affaires étrangères. / Visite guidée en groupe : droit de conférence 140 € + 10 € de frais de dossier + droit d’entrée. CATALOGUE LUMIÈRE INVISIBLE 96 pages, éditions Babylone. 19,50 € ATELIER DE CRÉATION EN FAMILLE voir p. 32

Il est au contraire complexe et le résultat d’une longue histoire. Comment donner cette diversité à découvrir dans le contexte d’un musée ? En construisant un parcours qui repose moins sur la chronologie et d’avantage sur des thèmes qui permettent de mieux l’appréhender. Après un préambule qui met le visiteur dans la perspective de la diversité humaine, linguistique et géographique du monde aujourd’hui constitué par les Etats réunis au sein de la Ligue arabe, ce visiteur est ensuite convié à un cheminement en cinq étapes. La première introduit la péninsule Arabique, avec ses populations nomades et sédentaires, qui agit tel un creuset dans lequel va se forger, tout au long du Ier millénaire av. J.-C., une identité et une culture arabes. L’Arabie antique n’est pas qu’un désert ; des royaumes prospèrent grâce au commerce caravanier en liaison avec le monopole de la production des résines aromatiques. Statues, graffitis rupestres, stèles épigraphiques, échantillons des marchandises échangées, objets du quotidien nomade témoignent d’un patrimoine partagé, sans oublier celui de la langue, restituée par des extraits des Mu’allaqât, ces poésies antéislamiques qui véhiculent les valeurs tribales et l’imaginaire des Arabes. La deuxième étape considère le rapport que les hommes entretiennent avec le sacré en examinant les mythes et les symboles qui ont été élaborés dès la plus haute antiquité afin de se concilier les forces cosmiques. Ce sont également des gestes et des pratiques – la prière, le sacrifice, les libations, le pèlerinage – que l’on rencontre encore dans les religions monothéistes – judaïsme, christianisme et islam – qui toutes les trois sont nées dans ce qui est aujourd’hui le monde arabe. Le parcours invite ensuite le visiteur à déambuler au sein

La vitrine « lumière et encens » dans le thème : le sacré et les figures du divin.


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EXPOSITION – DOSSIER   MUSÉE NIVEAU 5

MUSÉE

DU 14 FÉVRIER AU 28 JUILLET 2013

LE 18 MAI 2013

LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES À L’IMA - Découverte du secret des talismans (voir exposition page 11) de 19h à 20h (5e étage) - Reine de Saba à 18h30 (4e étage) - Contes de 19h à 20h (6e étage)

Un art secret : l’écriture talismanique d’Afrique de l’Ouest

Dans le monde arabe, les musiques populaires savantes et les chants religieux de toutes les confessions s’interpénètrent

ESPACES : ÉTAGES +7, +6, +5, +4 HORAIRES Mardi, mercredi, et jeudi de 10h à 18h. Vendredi de 10h à 21h30, eek-ends et jours fériés de 10h à 19h. TARIFS : 8 € PLEIN / 6 € RÉDUIT / 4€ (-26 ANS, MDA ET RSA) Tarif réduit : enseignants, demandeurs d’emploi / Entrée libre : Amis de l’IMA, adhérents de l’IMA, handicapés, carte ICOM / ICOMOS, moins de 18 ans, conférenciers, guides touristiques, corps diplomatique arabe et ministère des Affaires étrangères / Visite guidée : droit de conférence 140 € + 10 € de frais de dossier + droit d’entrée

Cette exposition-dossier est conçue par Alain Epelboin (CNRS-MNHN) et Constant Hamès (CNRS-EHESS). Scénographie : Alice Geoffroy

ATELIER DE CRÉATION EN FAMILLE : Confectionne ton talisman voir p. 32

Représentation d’utilisation d’amulettes, un nourrisson portant un collier-baudrier. peinture sous verre signée morgueye

© Collection ALEP A. Epelboin. CNRS MNHN, Paris

La vitrine « l’atelier des calligraphes » dans la section : la transmission des savoirs

religieux musulman de l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Ces hommes possèdent des niveaux de savoir et des fonctions religieuses très variés. Leur statut est en principe un héritage familial ; chacun d’eux peut recevoir en consultation et exercer auprès des populations une fonction de conseil et de recours face aux problèmes de la vie. Le savoir prêté au marabout est lié à sa capacité qui serait la sienne de pouvoir agir secrètement et efficacement sur les événements, les gens et les choses. Parmi différentes solutions, le marabout peut proposer à son client la confection d’un talisman à écriture dont l’origine n’est pas à chercher en Afrique mais dans le monde musulman arabe. Différents procédés, essentiellement linguistiques et graphiques, transforment le Coran liturgique en un instrument de puissance talismanique. Le marabout prescripteur choisit dans le texte coranique des versets ou des mots qu’il estime être en rapport de sens avec l’objectif recherché par son client, qu’il s’agisse d’évitement, de protection, ou de la réalisation de souhaits. Peuvent s’y ajouter des carrés magiques – dont le principe est originaire de Chine –, des nombres-clefs et d’autres signes dits « cabalistiques ». Transcrit sur papier, le talisman, quand il ne s’agit pas d’une tunique, est ensuite confié à un artisan du cuir qui le coud dans une amulette qui sera portée par le client. Sur la question du caractère autorisé ou non des pratiques talismaniques, les avis des ulémas divergent. L’usage d’un talisman est personnel et sa durée de vie variable. Il est jeté lorsque l’objectif qui conduit à sa confection est atteint ; il disparaît avec son possesseur quand il le protégeait contre divers malheurs. Ces différentes circonstances de jetage sont à l’origine de la collection ALEP dont les pièces ont été principalement réunies par des récupérateurs qui opèrent dans la décharge de Dakar.

© Collection ALEP A. Epelboin. CNRS MNHN, Paris

LE TERME « MARABOUT » DÉSIGNE, DEPUIS L’ÉPOQUE COLONIALE, les différents membres du personnel

© Collection ALEP A. Epelboin. CNRS MNHN, Paris

d’une ville métaphorique pour qu’il prenne conscience des multiples héritages sur lesquels s’est construite la société musulmane à partir du VIIe siècle. Des monuments emblématiques des fonctions remplies par la ville, al-madîna, ponctuent cette déambulation : le palais comme lieu d’exercice du pouvoir et atelier des arts ; les lieux de culte où se réunissent les communautés qui cohabitent dans la cité – la mosquée, l’église, la synagogue – ; la bibliothèque et la madrasa, vecteurs de la transmission des savoirs élaborés par des hommes de science de toutes ethnies et confessions ; le caravansérail et le souk, lieux des échanges marchands et de la pratique des artisanats ; enfin la demeure, écrin de la vie de famille. Dans le prolongement de la ville et de ses ateliers, la question de ce qui fait beauté dans le monde arabe est posée. Et le parcours se conclut sur la relation que l’individu entretient avec son corps – son hygiène, sa parure, ce que l’on en montre ou pas en public – et avec l’Autre : le principe immuable de l’hospitalité pratiqué d’une manière constante dans les sociétés arabes, qui amène à partager le repas et les divertissements. À l’issue de deux années de travaux (2010-2012), les collections – celles de l’Institut augmentées des dépôts de musées français et arabes, ainsi que des prêts de collections particulières – sont désormais exposées dans une muséographie signée Roberto Ostinelli Studio di Archittetura. Une ambiance volontairement lumineuse exploite la transparence des vitrines afin que s’instaure, tout au long du parcours, un dialogue entre des œuvres et des objets appartenant à des domaines rarement mis en regard : archéologie, art et artisanat, ethnographie, art moderne et contemporain. Cette cohabitation a pour ambition de souligner tout ce qui, du passé au présent, fait la richesse du monde arabe.

ci-dessous : Cette tunique a été confectionnée pour obtenir des biens matériels et se protéger contre les infidèles et les chrétiens

Un guérisseur portant une amulette


ITINÉRANCES

Itinérances

Les expositions pédagogiques itinérantes

Pédagogiques et ludiques, ces expositions sont destinées au grand et au jeune public. Elles peuvent être louées par des associations, des collectivités locales, des établissements scolaires, des bibliothèques… EXPOSITIONS PÉDAGOGIQUES ITINÉRANTES DISPONIBLES

Le goût des jardins arabes, Hall de l’IMA, 27 avril – 2 juin 2013

L a Méditerranée, périples d’une civilisation L’or bleu dans le monde arabe Imazighen Berbères L ’immigration arabe en France Arabica, la culture arabe en Europe Parcours de femmes 12 en Nomadie, des chemins de migration

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Pays et aires régionales Images et paysages du monde arabe Le Maghreb : l’Occident arabe L e Maroc, une créativité millénaire L ’Algérie, histoire et culture Tunisie, la rive verte É gypte, terre de civilisations La péninsule Arabique et le Golfe P alestine, histoire d’un peuple L’Irak de Babylone à Bagdad ◆◆

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© IMA

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Contes des Mille et Une Nuits Une exposition-atelier pour explorer, découvrir, manipuler et réinventer mille et une images. Cette exposition-atelier s’articule autour d’une carte géante qui évoque l’univers des Mille et Une Nuits et de trois modules ludiques et interactifs repris des contes : « Envol et voyage », « Étrange et merveilleux », « Trésors ». Un livret richement illustré et un guide de visite spécialement conçu pour les enfants accompagnent l’exposition. L’exposition-atelier Contes des Mille et Une Nuits est réalisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise Total

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Histoire et civilisation L e goût des jardins arabes Les sciences arabes L’islam L e soufisme, « cœur de l’islam » Jérusalem al-Quds L’Orient merveilleux J udaïsme, christianisme, islam : proches… lointains Al-Andalus L es Ottomans ou l’empire des trois mers et des trois continents Les croisades Cités arabes d’hier et d’aujourd’hui Le blé et l’olivier, agriculture et alimentation en Méditerranée

LES EXPOSITIONS ITINÉRANTES EN LIGNE Quarante expositions itinérantes conçues par l’IMA, soit plus de 2000 pages, sont en libre consultation sur www.imarabe.org rubrique « admirez ».

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RÉSERVATION Tél. 01 40 51 39 12 / jterzian@imarabe.org

Arts, arts du livre É légance et dentelle, le costume en Méditerranée C alligraphie et enluminure de Cordoue à Samarcande Les grandes dames de la chanson arabe La musique arabe dans tous ses éclats Les arts traditionnels Beyrouth, forum des arts. 1950-1975 Les illustrateurs arabes de livres pour enfants La bande dessinée dans le monde arabe La littérature arabe Les voix de la langue française dans le monde arabe

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écouter, regarder, comprendre, découvrir

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EXPOSITIONS-ATELIER

Un chameau qui s’appelle

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dromadaire Contes des Mille et Une Nuits

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PARFUM OTTOMAN : D’ISTANBUL À ALEP avec Omar Sarmini, Dogan Dikmen et l’Ensemble Al-Kindî

Le vendredi 19 et samedi 20 avril à 20h30


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LES MUSICALES

SAMEDI 6 AVRIL 20H30

Les Musicales Le fado métissé de Lisbonne

TARIFS AUDITORIUM

PORTUGAL AVEC ANTÓNIO ZAMBUJO 1

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VENDREDI 12 AVRIL 20H30

SAMEDI 13 AVRIL 20H30

VENDREDI 19 ET SAMEDI 20 AVRIL 20H30

VENDREDI 26 ET SAMEDI 27 AVRIL 20H30

Shéhérazade entre Orient et Occident

L’Oiseau de feu, poèmes mystiques d’Orient et d’Occident

Parfum ottoman : d’Istanbul à Alep

Le maqâm de Bagdad

ALGÉRIE / FRANCE AVEC L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE ALGÉRIE-FRANCE ET L’ENSEMBLE AMEDYEZ, DIRECTION : AMINE KOUIDER

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IRAN / FRANCE - AVEC HASSAN TABAR , JONATHAN DUNFORD, TAGHI AKHBARI, BIJANE CHEMIRANI ET GÉRARD KURDJIAN ET NAVID SAEEDI

IRAK - AVEC HAMED AL-SAADI

SYRIE/TURQUIE/ SUISSE - AVEC OMAR SARMINI, DOGAN DIKMEN ET L’ENSEMBLE AL-KINDÎ

SCÈNE

Les catégories 1 et 2 sont en fonction du placement dans l’auditorium. TARIF A

TARIF B

CAT. 1&2

CAT. 1

CAT. 2

CAT. CAT. 1 2

TARIF 26 € PLEIN

22 €

18 €

20 € 16 €

-10% 23,40 €

19,80 € 16,20 € 18 € 14,40 €

-20% 20,80 €

17,60 € 14,40 € 16 € 12,80 €

TARIF JEUNES - 26 ANS

12 €

12 €

IL COMMENCE EN MURMURANT PRESQUE,

TARIF C

12 €

12 € 12 €

C’EST UNE VOIX TENDRE qui chante

ses chansons comme si elle récitait des contes au coin du feu. Intimiste et captivant, António Zambujo est une figure de la jeune scène portugaise du fado et autres genres assimilés. À la guitare, il donne au spleen sombre de Lisbonne une couleur bleue, celle du jazz. Il ouvre un nouveau chemin à la saudade traditionnelle lisboète, dominée ces dix dernières années par des voix féminines, en y introduisant des sonorités d’ailleurs, du Brésil, par exemple : António a réuni pour son album des compositions de Vinícius de Moraes (1913-1980), Baden Powell (1937-2000) et Márcio Faraco, valeur montante de la nouvelle scène bossa nova brésilienne. Né en 1975 à Beja, ancienne cité romaine au sud du Portugal, Zambujo a grandi avec les chansons traditionnelles d’hommes, ces fameux canções do Alentejo qui sont souvent des chants de travail issus d’une longue maturation entre diverses cultures. AUDITORIUM / TARIF C

QUI PEUT FAIRE COHABITER DANS UN MÊME RÉPERTOIRE Bizet,

Saint-Saëns, une nouba arabo andalouse et un chant berbère ? L’Orchestre symphonique AlgérieFrance (OSAF), qui les interprète avec la même rigueur, épaulé par l’ensemble Amedyez. Créé à Paris fin 2011, l’OSAF rassemble une cinquantaine de musiciens professionnels, sous la houlette du dynamique Amine Kouider, formé au conservatoire de son Alger natal, mais aussi auprès de ceux de Marseille, Paris et Copenhague. Il s’est également perfectionné à Saint Pétersbourg. Kouider propose à l’IMA un projet où les récits de la muse du calife abbasside Hâroun ar-Rachîd sont revisités avec audace, en une suite arabo-andalouse jouée de manière symphonique, habillant les contes des Mille et Une Nuits de couleurs et de tons inattendus.

AUDITORIUM / TARIF C

ICI, IL EST QUESTION DE PURE SPIRITUALITÉ.

Rien moins que Mansûr El-Hallaj, Jalâl-Eddine Rûmî, Mohammad Hafez, Kabir et l’émir Abd el-Kader, pour l’islam, Saint Augustin, Maître Eckhart et Saint Jean de la Croix, pour la chrétienté, sollicités pour une création, aux textes et poèmes, mus par le cœur et l’intuition, qui devient aujourd’hui musique du rapprochement. Artistes de confrontation à d’autres cultures que les leurs, les cinq musiciens réalisent un projet où le radif savant persan, le baroque, le maqâm classique arabe, le jazz et autres rythmes du monde célèbrent, à travers la beauté des textes et de leur philosophie universaliste, la mystique chrétienne et le soufisme, dont les fidèles sont considérés par les connaisseurs comme les chrétiens de l’islam pour leur quête d’union fiévreuse avec le divin. Une aspiration confondante de sensualité bien profane alors qu’elle reste purement spirituelle.

AUDITORIUM / TARIF C

puis son chant s’élève, intense, habité, impressionnant. Omar Sarmini est actuellement l’une des plus belles voix de Syrie, celle de la musique savante, celle du tarab, l’émoi, l’extase. Né en 1962 à Alep, Il y apporte la science : il enseigne la musique turque savante et populaire à l’université Yildiz d’Istanbul. Les musicologues turcs développent souvent une certaine condescendance envers la musique savante arabe. C’est un HelvéticoAlsacien islamisé, né en 1953 à Paris qui réconcilie les deux mondes par ses recherches approfondies, son perfectionnement au qanoûn depuis des lustres, notamment avec la fondation en 1983 d’AlKindî, petite formation qui revient aux sources de l’art savant arabe. Résident à Alep puis à Istanbul, Julien Jâlal Eddine Weiss réhabilite le takht ancestral face aux grands orchestres actuels férus de violon, violoncelle, contrebasse européens. Al-Kindî privilégie les solistes captivants des cithares orientales, flûte-ney, tambourin riqq, oud qui s’unissent toujours dans un mouvement d’ensemble libérateur.

AUDITORIUM / TARIF B

Un spectacle coproduit par l’Institut du Monde Arabe et la Maison des Cultures du Monde dans le cadre du 17e Festival de l’Imaginaire BAGDAD, perpétue, malgré ses souffrances actuelles, un art dont les musiques, de l’Andalousie arabe jusqu’à l’Asie centrale, sont en tout point redevables. Cet art, c’est celui du maqâm nourri par une longue maturation au sein des cultures arabe, persane, indienne, grecque, turque. Elaborée pendant l’âge d’or abbasside, cette musique populaire et savante est aujourd’hui farouchement préservée, contre vents et marées, par les artistes d’Irak, à l’exemple de l’exceptionnel ténor Hamed al-Saadi, qui en poursuit inlassablement la diffusion et le développement aussi bien dans le monde arabe qu’en Occident.

AUDITORIUM / TARIF C, catégorie 1 exceptionnellement placement libre


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LES MUSICALES

FESTIVAL DE MUSIQUE

VENDREDI 24 MAI 20H30

SAMEDI 25 MAI 20H30

VENDREDI 31 MAI ET SAMEDI 1ER JUIN 20H30

Hommage à Farid El Atrache

Les nuits du Rébétiko

Les Mille et Un Songes d’Orient

ALGÉRIE / ÉGYPTE / MAROC / SYRIE/ TUNISIE - AVEC L’ENSEMBLE AL-OUNS, SOUS LA DIRECTION D’ABDELALI BOUAYOUNE, ET L’ENSEMBLE CHORÉGRAPHIQUE YA NAWAEM

GRÊCE - AVEC L’ENSEMBLE EN CHORDAIS

oud, Farid El Atrache (1915-1974), qui vécut au Caire dès ses sept ans, est l’une des quatre « pyramides musicales » d’Egypte aux côtés d’Oum Kalsoum, Mohammed Abdel Wahab et Abdel Halim Hafez. Farid a aussi fait sa réputation grâce à sa trentaine de comédies musicales, incarnant souvent des rôles de beau. Un style unique, empreint d’une douce langueur, et une voix grave et savoureuse que le cinéma, la radio et les disques ont popularisée de l’Atlantique au Golfe imitée par des générations de chanteurs arabes, berbères, kurdes ou nubiens. Un orchestre et une troupe de danse rendent aujourd’hui hommage au monstre sacré de la musique arabe, fort de plus de 350 chansons. Une existence digne d’un scénario mouvementé qui inspira des artistes du Machreq et du Maghreb, membres de l’ensemble Al-Ouns (oud, violons, derbouka, târ et qanoûn) et de l’ensemble Ya Nawaem du chorégraphe Raed Abdel Ghany, lequel a relifté les danses folkloriques égyptiennes et la tanoura, aux influences mystiques, pour des performances spectaculaires. AUDITORIUM / TARIF C

Festival de Musique 2013

Luths de première classe AVEC LE TRIO JOUBRAN

LE COLLECTIF EN CHORDAIS (chant,

ISSU D’ÉMIRS DRUZES SYRIENS, sultan du

SYRIE - AVEC LE TAKHT ATTOURATH ET HAMAM KHAÏRY

JEUDI 6 JUIN 20H30

oud, violon, qanoûn, contrebasse et percussions) a été fondé en 1993 à Salonique. L’ensemble renoue les liens entre les héritages musicaux communs aux Grecs, Turcs, Egyptiens, Syriens et Iraniens, pour rappeler que la Méditerranée se disait dans l’Antiquité Mare nostrum, « Notre mer ». Un projet qu’En Chordais a présenté en plus de 600 concerts sur plusieurs scènes du monde. Emmené par son directeur artistique et autorité du oud en Grèce, Kalaitzides Kyriakos, l’orchestre parcourt huit siècles de traditions musicales méditerranéennes, d’une composition anonyme grecque du VIIe siècle à une mélodie irakienne sans âge en passant par le rebétiko, le blues si proche du chaâbi de la Casbah d’Alger. Une virtuosité qui lui fait remporter en 2008 le prix France Musique des musiques du monde. Une fraîcheur et un ludisme qui transcendent le temps et font dialoguer les cultures, non sans instiller parfois une pointe d’humour décalé et salutaire dans ses interprétations.

AUDITORIUM / TARIF C

En partenariat avec l’association Takht Attourath LE TAKHT ATTOURATH EST UN ORCHESTRE FRANCILIEN IMPRESSIONNANT,

singulier et visuel. Ils et elles sont médecins, ingénieurs, avocats, professeurs de fac, informaticiens ou chefs d’entreprise. Ils partagent un amour immodéré pour le patrimoine moyenoriental et n’ont rien à envier aux professionnels. Sous la férule de l’informaticien-chanteur marocain Abderrahmane Kazzoul, l’ensemble regroupe des choristes, un oud, un violon, un qanoûn, un ney, une derbouka et un violoncelle, soutenue par le phénoménal percussionniste égyptien Adel Shams el-Din au riqq et Catherine Alexander au dof du Nil. Les subtilités réjouissantes du maqâm élaboré entre Damas et Bagdad et les improvisations vocales insensées sont leur religion. Aujourd’hui, le takht propose une plongée inédite dans Les Mille et Une Nuits et exhume les plus beaux poêmes de la littérature arabe. Des strophes d’amour bachiques et panégyriques joliment interprétées par Hamam Khaïry, l’une des voix d’or d’Alep.

AUDITORIUM / TARIF A

Pour ce 14e festival de musique, placé sous le thème du oud, l’IMA convie douze maîtres luthistes, du Machreq et du Maghreb, en solo ou accompagnés de percussions ou de la guitare, et un virtuose de la guitare espagnole, Eduardo Trassierra, pour interpréter des improvisations inédites ou des fusions riches et ouvertes au dialogue des cultures. Il invite aussi les héritiers du maestro Mounir Bashir qui viendront présenter les mélodies multiples et délicates de six luths brodant les ornements complexes des maqâm inventés à Baghdad. Une master class sera proposée avec un grand maître du luth.

LE TRIO JOUBRAN, composé des

frères Samir, Wissam et Adnan, est l’héritier de quatre générations de luthiers de Palestine. Son répertoire est constitué de magnifiques improvisations et de mélodies riches et subtiles. Il repose sur une grande connaissance de l’imposante culture du oud, ce luth à l’univers si vaste. L’histoire du Trio Joubran a commencé avec l’aîné, Samir, qui a démarré seul et a composé les deux premiers disques : Taqaseem et Sou’fahm. Pour le troisième, Tamaas, Samir est rejoint par Wissam, celui-ci étant lui-même luthier et créateur des instruments du groupe. Il est le premier musicien palestinien lauréat du fameux Institut Antonio Stradivari en Italie. Deux ans plus tard, Randana marque la véritable naissance du Trio Joubran, lorsque le plus jeune frère, Adnan, retrouve ses aînés. Plus tard, en 2007, c’est la propulsion grâce à l’album Majâz. Au fil des compositions, le Trio Joubran s’est imposé sur l’échiquier

AUDITORIUM

des musiques du monde et jouit aujourd’hui d’une reconnaissance universelle. Il symbolise la riche culture de Palestine et représente une valeur incontournable de grand compositeur. Nommé aux Django d’Or, grande révélation du Festival des Nuits Atypiques de Langon, le Trio - accompagné du virtuose Youssef Hbeisch aux percussions – vit aujourd’hui une confirmation musicale qui l’introduit partout à guichets fermés : Carnegie Hall, Paléo Festival, WOMAD, Dubai International Film Festival, Holland Festival, Théâtre de la Ville, Manama Cultural Hall,… Le Trio est également compositeur de musiques de films dont Adieu Gary de Nassim Amaouche (Prix de la Meilleure musique au Festival de Dubai 2009), et du Dernier Vol de Karim Dridi, avec Marion Cotillard et Guillaume Canet. Plus que jamais, la musique du Trio Joubran laisse transparaître intensité, vitalité et profondeur. Il poursuit sa tournée avec les spectacles AsFâr et son hommage au poète Mahmoud Darwich : À l’ombre des mots. Un coffret rassemblant tous leurs opus vient de sortir.


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FESTIVAL DE MUSIQUE

SAMEDI 7 JUIN 20H30

SAMEDI 8 JUIN 20H30

JEUDI 13 JUIN 20H30

VENDREDI 14 JUIN 20H30

SAMEDI 15 JUIN 20H30

DIMANCHE 16 JUIN 12H À 18H

La guitare enchantée

Baghdad story

La couleur des âmes

La belle voie de Sabîl

Le sultan du luth

Master class de oud

NÉ EN 1970 À AGADIR AU MAROC, Driss El Maloumi est titulaire d’une licence en littérature arabe. Il a reçu une très solide formation musicale classique arabe et occidentale, et a été récompensé, successivement, par le Premier Prix du oud, le Premier Prix de Perfectionnement, et le Prix d’Honneur à l’Examen National du oud du Conservatoire national de musique de Rabat en 1992, 1993 et 1994. Son style dépasse le patrimoine légué pour s’aventurer dans des territoires musicaux où la rencontre instrumentale et l’immersion dans des genres nouveaux donnent naissance à une musique puissamment évocatrice, ouverte, délicate et surprenante qui éveille la sensibilité et la spiritualité de l’auditeur. Son jeu, à la technique très sûre et délicate, est empreint de la profondeur qui caractérise le oud. Multipliant les compositions en solo ou en trio avec deux magnifiques percussionnistes, Houcine Baquir et Said El Maloumi, Driss sait puiser dans la profondeur de l’âme soufie, mais aussi dans tous les genres de la tradition orientale pour créer une couleur musicale, où s’exprime aussi sa culture berbère. Il a travaillé avec des noms de très grande qualité, tels Jordi Saval et l’ensemble Hesperion XXI (Espagne), Armand Amar pour la musique de film La source des femmes, et Né quelque part, Carlo Rizzo (Italie), Alla (Algérie) ou Marcel Khalifé (Liban).

SABÎL, C’EST L’HISTOIRE DE DEUX ARTISTES EN ROUTE. Ancrées dans le patrimoine

arabe classique et nourries de mystique soufie, leurs créations emmenent la musique orientale vers d’audacieuses directions. Délicatesse des motifs du oud et puissance de vibration des percussions réhaussées, comme c’est le cas ici, par la contrebasse d’Hubert Dupont, touchent chaque fois le public devant deux musiciens qui respirent à l’unisson. Car liée aux tragédies du monde arabe, l’amertume qui émane de cette musique déborde sur l’universel. Mais les compositions d’Ahmad Al Khatib font place, aussi, à la douceur du souffle de la brise ou à la joie d’une danse de mariage. Assistant en 1998 à un concert où joue Youssef, Ahmad est impressionné par son doigté exceptionnel de percussion. Suivent quatre années lorsque le projet d’une création commune émerge. La fondation palestinienne Qatrán y apporte un soutien enthousiaste ; l’Institut du monde arabe veut immédiatement le produire et l’album est distribué par Harmunia mundi. Le magazine britannique Songlines le consacre « Top of the World » ; France Musique, France Culture, Radio Nova, RMC Orient, la BBC, la radio Suisse romande… invitent les musiciens. France 24 les filme. Télérama, Mondomix, La Vie, L’Humanité... en vantent les qualités.

NASEER SHAMMA, « GRAND SULTAN DU LUTH ARABE », revient sur la scène

LA 14E ÉDITION DU FESTIVAL DE MUSIQUE, propose aux

AUDITORIUM

AUDITORIUM

D’EDUARDO TRASSIERRA

EDUARDO TRASSIERRA EST un brillant représentant de la nouvelle génération de guitaristes flamenquistes. Né en décembre 1982 à Villaverde del Rio (province de Séville), il a été récompensé par divers prix, dont le prestigieux Giraldillo del Toque à la XIIe Biennale de Flamenco de Séville, en économie presque au niveau de Paco de Lucia. Aujourd’hui, le compositeurinterprète andalou nous livre un nouvel opus, le Flamenco Project, dans lequel il mêle palos flamenco et nouvelles tendances ethnojazz avec la complicité de Pablo Pradas, son complice aux trois instruments (guitare flamenco, guitare électrique, basse).

Exil

AVEC KHALED EL JARAMANI ET SERGE TEYSSOT-GAY & INTERZONE

A l’origine Interzone fut, d’abord, un groupe de musique né de la rencontre entre Serge Teyssot-Gay (ancien guitariste de Noir Désir) et Khaled El Jaramani (joueur de luth syrien à Damas) lors d’une tournée de Noir Désir au Moyen-Orient. Au final, une multitude de mélanges qui font au travers de leur musique, l’électrique et l’acoustique, les effets modernes et les sons traditionnels. C’est sur cette notion clé que se tissera petit à petit une musique enivrante, orientalisante, oppressante et originale.

AUDITORIUM

AVEC LE GROUPE MOUNIR BASHIR

GROUPE FONDÉ EN 2001, par Sami

Nasseem, cinq ans après le décès du célèbre oudiste Mounir Bashir considéré comme le premier du monde arabe qui a su instaurer un jeu collectif du luth. Le groupe Mounir Bashir, avec ses ouds d’inspiration italienne aux sonorités proches de la guitare classique, surprend par la modernité de ses mélodies qui nous parlent. A travers l’écho prolifique des instruments, ses membres mènent de front haute voltige technique et poésie des cordes par la transmission énergique d’un savoir multimillénaire renouvelé. Le groupe Mounir Bashir a participé à différentes manifestations culturelles et festivals dans pratiquement tout le monde arabe et dans de nombreux pays en Europe. Né en 1966 en Irak, sorti majeur de sa promotion en 1985 des Beaux Arts à Baghdad, Sami est le fondateur de la formation Mounir Bachir. Il a produit des ouvrages sur l’apprentissage de l’oud et joue également en tant que soliste.

AUDITORIUM

AVEC DRISS EL MALOUMI

AVEC AHMED AL KHATIB ET YOUSSEF HBEISCH

AVEC NASEER SHAMMA

de l’Institut du monde arabe, cette fois en solo. À travers le oud la performance très vivante et en partie improvisée, il témoigne d’une technique musicale sans faille. Jeune virtuose de l’Institut d’études musicales de Bagdad dans les années 1980, le luthiste irakien, se jouant des académismes, a su innover et se distinguer du répertoire classique arabe. Ses compositions éblouissantes sont empreintes d’un lyrisme propre à lui seul.

AVEC NASEER SHAMMA

musiciens avertis, amateurs ou professionnels, de participer à une master class avec Naseer Shamma, grand luthiste de l’école de Bagdad. Un moment exceptionnel qui s’adresse à des candidats initiés à la pratique du luth et désireux de parfaire leur technique de jeu auprès du maître irakien. Le nombre d’inscriptions sera limité à 30 participants pour stimuler un contexte favorable à cet apprentissage unique de haut niveau. Rendez-vous : Dimanche 16 juin 2013, salle du Haut-Conseil de l’Institut du monde arabe (niveau 9), de 12h à 18h. Participation aux frais : 120 € (tarif unique) Renseignements, fiche d’inscription, uniquement par mail à masterclass@imarabe.org

AUDITORIUM

SALLE DU HAUT-CONSEIL


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FÊTE DE LA MUSIQUE

MUSICALES / LA COLLECTION DE DISQUES DE L’IMA

MARDI 21 JUIN À PARTIR DE 19H30

Dialogue des cultures avec, par ordre d’apparition, Zorna des montagnes (trio folk déambulatoire), DJ Malik, Souad Kherifi (chant des Aurès), Samir Benmessaoud (groove tunisien et oriental), DJ Dor (raï ‘n’ b), Orchestre Fathi (chaâbi, gnawi et regada marocain) et Hamadi Tati (raï) Pour la 24e édition de sa propre version de la Fête de la musique, l’IMA reconduit, encore et toujours, le concept « dialogue des cultures » qui correspond le mieux à sa vocation et à ses objectifs. À nouveau, une large place sera accordée aux musiques de la nouvelle génération, qui, ces dernières années, à l’image du raï ou des groupes adeptes des fusions avec le jazz ou la pop, ont franchi le saut… international. En ouverture, un trio, sur fond de cornemuse et de percussions, animera le parvis, avant de céder la place à Malik, notre DJ résident. Souad Kherifi incarnera le patrimoine traditionnel, tandis que DJ Dor portera haut les couleurs de la génération hip hop et r ‘n’ b.

Hamadi Tati ou le raï éclectique

Hammadi Hadefi, dit Tati, est né en décembre 1959 à Oran et a grandi dans le quartier M’dina Jdida (ex-Village Nègre), dont la place était réputée pour ses joutes poétiques et mélodiques entre Cheikhs au verbe subtil ou Meddah, chantres du sacré. Il y avait aussi ces petits bars d’où s’échappaient des airs andalous ou gharbi, interprétés, sur fond de luth,

Musicales, nouveautés Photo : © DR

Fête de la Musique 2013 Concerts sur le parvis

de guitare ou d’accordéon par Saoud l’Oranais, Blaoui Houari ou Ahmed Saber. Tati, à l’insu de ses parents, courait, de temps en temps, ces lieux et enregistrait l’essentiel dans sa mémoire. Ces souvenirs hanteront longtemps son esprit et l’influenceront au cours de ses premiers pas. En cette fin des années 1970, ses collègues qui se succédaient sur les scènes étroites avaient pour nom Khaled, Sahraoui, Fadéla ou Cheb Hindi. Plus tard, encouragé par les échos favorables qui avaient suivi la tenue du festival raï de Bobigny en 1986, il s’installe en région parisienne. Dans ses albums, il a coutume de donner libre cours à ses arabesques vocales et à ses compositions inspirées du terroir, mélangeant héritage des aînés et modernité de bonne facture, ou introduisant reggae, pop et flamenco.

sa passion pour la musique en s’inscrivant au conservatoire. Les années passent, les expériences s’accumulent, puis viennent les rencontres avec Hicham Khatir (arrangeur et ingénieur du son très côté), Hicham Eddoukali (claviers), Brahim Lamine (batteur, percussionniste) et beaucoup d’autres musiciens qui ont influencé son approche de la musique orientale et marocaine. En 2006, il enregistre son premier opus et lance son propre orchestre, très remarqué en première partie de concerts de Cheb Mami, Zahouania ou Mustapha Bourgogne. Depuis, l’aventure festive se poursuit avec bonheur et entrain.

Orchestre Fathi, le poids du rythme chaâbi

Cet artiste multi-instrumentiste a tout pour plaire : une voix convaincante, une belle présence scénique et des fréquentations intéressantes : il a joué avec Cheb Kader et le fameux batteur Mokhtar Samba. Il interprète, en s’appuyant sur le registre oriental et tunisien, un bouquet de chansons ouvertes sur d’autres horizons, flirtant, ainsi, avec le jazz ou tutoyant le reggae. Son dernier fait d’armes ? Notre auteur-compositeur-interprète a écrit récemment pour M Pokora un titre, Chacun (album À la poursuite du bonheur), qui fait un joli buzz sur la toile et dans les discothèques.

Né à Casablanca, Hamid Fathi a été bercé dès son enfance par les rythmiques maghrébines et les musiques orientales. Sa famille avait un orchestre dans les années 1970, « Les Frères Fathi » , que le petit Hamid avait accompagné dans de nombreux mariages et galas au Maroc, en participant aux parties rythmiques et aux chœurs. Installé à Saint-Ouen, en région parisienne, il continue à cultiver

Samir Benmessaoud, chanteur open

Rabah Mezouane PARVIS DE L’IMA /

GRATUIT

La musique joue un rôle social et culturel prépondérant dans le monde arabe en transgressant tant les frontières de la géographie que celles de l’imaginaire…

NOUVEAUTÉ

DANS LE CATALOGUE

Constitué d’un formidable florilège de styles et de genres – musique traditionnelle, savante, populaire, sacrée, profane : chant courtois, chant soufi, malhûn, chant andalou, chant berbère, chaabi, raï… et toutes les formes actuelles des musiques urbaines et des musiques de variété – disparate en apparence, le patrimoine musical arabe témoigne d’une authentique pratique d’ouverture et d’un métissage culturel avant l’heure. Tirant avantage de sa programmation de spectacles vivants pour enregistrer chaque troupe d’artistes, l’Institut du monde arabe a constitué peu à peu une remarquable collection d’une soixantaine de CD en se fixant quatre orientations principales : témoigner de la richesse et de la diversité de cet univers musical, partager le plaisir d’une rencontre né lors d’un concert avec le plus grand nombre d’auditeurs, sauvegarder un patrimoine en péril et permettre la découverte de nouveaux talents.

Les aventures du Prince Ahmed

Lila derdeba, au-delà du rituel,

DIE ABENTEUER DES PRINZEN ACHMED, DE LOTTE REINIGER, 1926 IL S’AGIT DE L’UN DES PREMIER LONGMÉTRAGES D’ANIMATION de l’histoire

du cinéma inspiré des contes des Mille et Une Nuits. En découvrant ce film muet avec la nouvelle musique des frères Khoury, une évidence s’impose au spectateur, comme si ces deux univers étaient voués à se rencontrer. Ces frères jordaniens d’origine palestinienne n’ont cessé de voyager comme le prince Ahmed, et leur musique n’a pas de frontières. Nourries de la tradition de la musique arabe. Leurs notes se teintent de flamenco, de swing, de musique classique, de jazz, soutenues par un quintet. LE CD AUDIO du coffret permettra d’écouter seule la musique.

PAR ALWANE

LES GNAWA FORMENT UNE CONFRÉRIE

du soufisme populaire qui s’exprime par la musique et la danse. Au cours des lila derdeba (nuits de transe), les Gnawa manifestent leurs dons exceptionnels d’exorcistes et de guérisseurs, auprès de patients en souffrance physique ou psychologique. La troupe Alwane est issue de la rencontre du Mad Nomad Quartet et du groupe Dar Gnawa. Un DVD documentaire est offert avec le CD.

À PARAÎTRE

L’œil du cœur,

construit autour de l’univers poétique d’Abdellatif Laâbi, fait se déployer les créations musicales de Driss El Maloumi, et l’art lyrique de Naziha Meftah.

La passion d’Ibn Arabi,

construit autour de l’univers poétique d’Ibn Arabi, avec le chanteur de flamenco l’espagnol Curro Piñana et de la luthiste syrienne Waed Bouhassoun.

Athar,

PAR KHALED ALJARAMANI KHALED ALJARAMANI A VOULU MENER L’AUDITEUR vers une ambiance

tantôt onirique, tantôt dramatique. Parfois le oud murmure, parfois l’artiste le fais crier. Parfois encore, ce sont les notes ou les rythmes qui suscitent les rires ou les larmes…

En vente à la librairie de l’Institut du monde arabe (tél. 01 40 51 39 30) http://www.imarabe.org/page-sous-section/la-collection-de-cd-en-vente-la-librairie. Diffusion assurée par Harmonia Mundi distribution.


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CINÉ IMA

DU DIMANCHE 2 AU MERCREDI 5 JUIN

DU VENDREDI 28 JUIN AU JEUDI 4 JUILLET

Ciné Ima

IMAG’IMA, rencontres

Festival des Films du Golfe

LE PROGRAMME

(sous réserve de modifications) Quelques-uns des films qui seront projetés pendant le Festival :

Sanctity, un film coproduit par la France et réalisé par la réalisatrice saoudienne Ahd Kamel. Comment une veuve va réussir à survivre dans la société saoudienne ?

CE FESTIVAL DES FILMS DU GOLFE est

le premier événement du genre en Europe à présenter la production cinématographique des pays de cette région du monde arabe : Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweit, Oman et Qatar.

Cette jeune cinématographie a fait un énorme bond en avant depuis quelques années ; et la sélection du film saoudien « Wajda », de Haifa Al Mansour, au dernier Festival de Venise montre bien que cette celle-ci a désormais atteint l’âge de la maturité et qu’il est temps de la faire voyager hors de ses frontières. Le choix d’organiser un festival dédié à la production de la péninsule arabique en matière de 7e art devrait permettre au public de mieux identifier les thèmes récurrents de cette cinématographie et, surtout, de faire connaître les meilleurs réalisateurs de cette partie du monde.

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La sélection est constituée de longs et de courts-métrages ainsi que de documentaires, réalisés au cours des cinq dernières années. Avec la découverte de ces films, le public européen est amené à porter un regard différent sur cette région, un regard sans doute plus réaliste et plus vrai que celui véhiculé par les medias.

This is London, du réalisateur bahreïnien Mohammed Rashed Bouali. Les péripéties d’un photographe qui doit faire le portrait d’un couple de personnes âgées qui ne sont pas habituées à se faire photographier, mais veulent absolument envoyer une photo d’eux à leur fils émigré à Londres. Once, de la réalisatrice émirienne Nayla

Al Khaja. Une fille élabore tout une stratégie pour rencontrer en privé un jeune homme dont elle est amoureuse…

Tora Bora, de Walid Al Awadi, longmétrage koweitien primé dans plusieurs festivals. Un père et une mère découvrent que leur fils a rejoint un camp d’al-Qaïda en Afghanistan. Ils décident de faire le voyage et de le ramener à la maison.

des cinémas arabes Bidoon, court-métrage qatarien

de Mohammed Al Ibrahim. L’histoire d’un amour impossible entre deux lycéens. Elle fait partie de la classe aisée et lui est un bidoon – le mot, qui signifie littéralement « sans [papiers] » est très généralement utilisé, dans les pays du Golfe, pour désigner les membres de cette frange de la population qui vivent dans cette partie du monde, parfois depuis des générations, sans avoir de statut légal.

The Patience of Salt, du réalisateur

bahreïnien Mohammed Ebrahim Mohammed. Un agriculteur perd sa fille et sa terre, mais découvre le pouvoir de guérison du sel…

Badr, un documentaire réalisé par trois réalisatrices, deux qatariennes et une syro-américaine. Un très jeune garçon se sert de la poésie pour faire face aux défis qui se posent à lui, notamment à l’école. To Rest in Peace, du réalisateur koweitien Fawaz Al Matrouk. Basé sur une histoire vraie survenue en 1990, lorsque le Koweit était occupé par l’armée irakienne. Les cadavres de deux personnes gisent dans la rue depuis plusieurs jours : les gens passent à côté, mais personne n’ose les mettre en terre. A l’exception d’un homme… City of life, film émirien réalisé par Ali Mustafa. Les destins croisés de plusieurs personnes vivant à Dubaï : un homme appartenant à la classe aisée, un chauffeur de taxi indien et une hôtesse de l’air roumaine… Human Remains, réalisé par les

Ayesh, du réalisateur saoudien Abdullah

Al-Eyaf. Un membre des services de sécurité de la morgue d’un hôpital se voit demander de s’occuper un moment de la maternité de ce même hôpital.

réalisateurs omanais, Jassim Al Nofaly, et koweitien, Meshal Al Hulail. Un ex-détenu koweitien de Guantanamo et un ancien militaire américain, l’un comme l’autre luttent, pour réintégrer la société et la normalité.

CETTE PREMIÈRE ÉDITION D’« IMAG’IMA, RENCONTRES DES CINÉMAS ARABES »

se tient du 28 juin au 4 juillet 2013. Ce calendrier restera le même lors des prochaines éditions. Pendant ces sept jours, les productions les plus récentes du cinéma arabe sont projetées à ce même public qui avait su répondre présent lors de l’avant-première, en septembre 2012. Une véritable diversité se dégage de la programmation constituée de films de réalisateurs du MoyenOrient, d’Afrique du Nord, de pays arabophones d’Afrique noire et de réalisateurs arabes faisant partie de la diaspora.

« Un Fonds, Un Film » qui consiste à financer et accompagner un film et à le suivre, depuis l’écriture jusqu’à la production et la distribution.

Les journées d’IMAG’IMA et leur contenu, seront publiés ultérieurement sur www.imarabe.org et www.commnprod.com. Lors de cette nouvelle édition, la mise en place des différents projets entrepris pour la réalisation des objectifs d’IMAG’IMA, énumérés lors de la séance d’ouverture 2012, sera avérée : la distribution, les sessions de montage et d’écriture scénaristique et le grand projet

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En codirection avec commNprod


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CONFÉRENCES/DÉBATS

JEUDI 4 AVRIL 18H30

JEUDI 11 AVRIL 18H30

Les Jeudis de l’IMA

L’INVITÉ DU TRIMESTRE

MARDI 16 AVRIL 18H30

JEUDI 18 AVRIL 18H30

JEUDI 25 AVRIL 18H30

Il y a tant de choses à raconter

Eugène Rogan

Liban : les années lumières (Liban, 1950-1975)

L’HISTOIRE DU MONDE ARABE À L’ÈRE DES RÉVOLUTIONS

© DR

Sur les pas Eric Rouleau, de Jalâl-Eddine mémoires vives d’un Rûmi journaliste diplomate

DOCUMENTAIRE

maîtresse du grand mystique Rûmi, Nahal Tajadod a choisi trente-sept récits, qu’elle a adaptés et revisités. Ils sont allégoriques, surprenants, assez souvent énigmatiques. Ils mettent dans le même sac les pets d’un âne et la plus haute spéculation mystique, la résolution des contraires, la nécessité de l’absurde. Pour nous présenter ces histoires, Nahal Tajadod a inventé un personnage vraisemblable, un relieur de Nichapour, ville importante du Khorassan, province du nordest de l’Iran. Comme Rûmi, le relieur vagabond doit s’enfuir. Au dernier moment, il est contraint d’abandonner sa maison, son travail, ses ouvriers. Amateur d’histoires, il va devenir histoire lui-même, dans ses rencontres et dans ses aventures, avant de rejoindre Rûmi en Anatolie, d’entrer dans son intimité, puis d’assister à son enterrement.

AVEC : Jean-Claude Carrière, conteur,

écrivain, scénariste, parolier, metteur en scène ; Nahal Tajaddod, spécialiste du poète perse Rûmi, elle a publié aux éditions Albin Michel plusieurs essais ainsi que son dernier roman, Elle joue (2012). Accompagnement musical par Fady Zakar, explorateur du vaste et fertile terroir des musiques traditionnelles.

SALLE DU HAUT CONSEIL

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À L’INTÉRIEUR DU MASNAVI, l’œuvre

JOURNALISTE, ÉCRIVAIN ET DIPLOMATE FRANÇAIS, Eric Rouleau, né en Egypte, est l’un des témoins dynamiques de la scène diplomatique du Proche-Orient et du Maghreb. Il en interviewa les principaux acteurs : Hassan Al-Banna, Nasser, Yasser Arafat, Kadhafi. Nommé ambassadeur de France en Tunisie de 1985 à 1986 – poste dans lequel il put notamment consolider les contacts franco-palestiniens –. Il est nommé ensuite ambassadeur en Turquie, de 1988 à 1991. Éric Rouleau est membre du comité de parrainage du Tribunal Russel sur la Palestine. Outre ses articles éclairants dans le journal Le Monde, il est aussi l’une des grandes plumes du Monde Diplomatique. Son dernier ouvrage, Dans les coulisses du Proche-Orient – Mémoires d’un journaliste diplomate, paru aux éditions Fayard, nous livre un vécu, un témoignage et les clefs de lecture d’une histoire rythmée d’espoir et de ruptures.

AVEC : Leïla Shahid, déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France de 1994 à novembre 2005, et, depuis cette dernière date, auprès de l’Union Européenne, de la Belgique et du Luxembourg ; Alain Gresh, rédacteur en chef du mensuel Le Monde Diplomatique jusqu’en décembre 2005, il en est désormais le directeur adjoint, auteur de nombreux essais sur le Proche-Orient ; Yves Aubin de La Messuzière, ancien diplomate, spécialiste du monde arabe ; Denis Bauchard, ancien diplomate, spécialiste du monde arabe, il est également l’auteur du livre Le Nouveau monde arabe : enjeux et instabilités, paru en 2012 aux éditions André Versailles.

L’IMA, en partenariat avec la Comédie Française, les éditions Sindbad/Actes-Sud et l’INALCO, présente « Il y a tant de choses à raconter », documentaire d’Omar Amiralay sur Saadallah Wannous. Ce film inaugure un cycle de rencontres-débats et de lectures consacré à Saadallah Wannous à l’occasion de l’entrée de la pièce Rituel pour une métamorphose au répertoire de la Comédie-Française dans une mise en scène de Sulayman Al-Bassam.

SÉANCE ANIMÉE PAR : Christophe Ayad, grand reporter au journal Le Monde.

au Centre pour le Moyen-Orient du St Anthony’s College, à l’Université d’Oxford. Il est titulaire d’une licence en économie de l’Université Columbia et a obtenu une maîtrise et un doctorat en histoire du Moyen-Orient à Harvard. Il a enseigné au Boston College et au Sarah Lawrence College avant de se voir confier un poste à Oxford en 1991, où il enseigne l’histoire du Moyen-Orient à l’époque moderne. Publiée à New York en 2009 par Basic Books et à Londres par Penguin, son Histoire des Arabes de 1500 à nos jours, déjà traduite en neuf langues, est entrée dans les listes des meilleurs livres de l’année, établies par les magazines The Economist, The Financial Times et The Atlantic Monthly. Eugene Rogan travaille actuellement sur une histoire du Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale.

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EUGENE ROGAN EST chercheur

Film de Georges Salibi, (journaliste, éditeur, présentateur et producteur d’émissions télévisées) et de Jean Keyrouz, réalisateur et compositeur libanais. CE DOCUMENTAIRE RELATE l’histoire

du « Beau Liban », surnommé « La Suisse de l’Est » avant les années de la guerre civile. Dans ces années-là, Beyrouth était la capitale des stars, des acteurs et des artistes... Le film inclut des témoignages et des interviews avec des personnalités telles que May Aarida, Abed El Halim Caracalla, Romeo Lahoud, Wadih El Safi, Elias Rahbani, Mounir Abou Debs, Nidal Al Achkar, Emile Chahine, Gaby Lteif et d’autres… En plus des clips rares des archives datant des années soixante au festival de Baalbeck, des films cinématographiques et des programmes télévisés aussi bien que des photos rares. la participation au débat de : Gaby Lteif, journaliste et Abed El Halim Caracalla.

AVEC

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AUDITORIUM

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CONFÉRENCES/DÉBATS

JEUDI 2 MAI 18H30

JEUDI 16 MAI 18H30

JEUDI 23 MAI 18H30

JEUDI 6 JUIN 18H30

Y a-t-il une politique maghrébine de la France ?

Rituel pour une métamorphose

La Diplomatie sur le vif

Que veut dire être féministe Saadallah islamique ? Wannous

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LES JEUDIS DE L’IMA s’associent à la

Comédie Française, aux éditions Sindbad-Actes Sud et à l’INALCO pour deux séances : la première sous forme de débat autour de l’œuvre théâtrale de Saadallah Wannous, et la seconde sous la forme de lectures réalisées par des acteurs de la Comédie Française à partir des textes de Wannous. Le débat de ce soir portera sur l’œuvre intitulée Rituel pour une métamorphose, intrigue politique en pays damascène, lutte de pouvoir, manipulation tous azimuts, hommes mains cachés derrière chaque colonne des splendides demeures de Damas, coups de théâtre, renversement de situations… entre Shakespeare et Machiavel, Saadallah Wannous tisse un conte moral et politique en faisant défiler sur la scène de son théâtre une galerie de personnages hauts en couleur qui témoignent d’une société où règnent l’hypocrisie, le mensonge, le détournement des valeurs et une lutte acharnée pour dominer, éliminer tout ennemi potentiel, et maintenir un pouvoir masculin absolu. Saadallah Wannous est né en 1941 près de Tartous, en Syrie. Après des

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AVEC : Sulyaman Al-Bassam, metteur

en scène de la pièce Rituel pour une métamorphose ; Luc Deheuvels, universitaire (INALCO) ; Sylvia Bergé, sociétaire de la Comédie Française ; Rania Samara, traductrice ; Farouk Mardam-Bey, éditeur (Sindbad) ; Mohamed Seif, metteur en scène ; Salwa Al Neïmi, poétesse et écrivaine, elle a entretenu une correspondance avec Saadallah Wannous ; son dernier récit, Presqu’île arabe est paru chez Robert Laffont.

LECTURES À PARTIR DE L’ŒUVRE DE

ÉCHANGE ENTRE TROIS PERSONNALITÉS

différentes : un acteur de la vie politique et de la diplomatie française, un universitaire qui porte un regard distancié sur le monde, un journaliste dont la vocation est d’être et d’interroger le présent. Dans la préface de leur livre commun, La Diplomatie sur le vif, (éd. Les presses de Sciences Po), Roland Dumas écrit : « la volonté conjuguée des trois auteurs s’articule dans le temps qui s’écoule. Elle puise ses réflexions, ses constatations, dans ce que furent les échanges mondiaux au cours des dix dernières années, ainsi que dans les nouvelles bases qui ont été jetées par les uns et les autres sur l’organisation du monde ».

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d’un grand Maghreb arabe uni ont disparu ou ont été écartés des leviers du pouvoir. L’idée même d’un grand Maghreb arabe est aujourd’hui affectée par les révolutions et les soubresauts de ces pays. La France a-t-elle tiré les leçons de la nouvelle donne pour relancer et redéfinir sa politique maghrébine, reconnaître aux peuples leur dignité, à commencer par les Maghrébins de France ? La tournée de François Hollande en Algérie, (décembre), au Maroc (avril) et en Tunisie (mai), constitue une réelle opportunité pour asseoir cette politique sur de nouvelles bases. Cette séance réunira des diplomates et des politologues.

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LES CHANTRES DU PROJET nationaliste

études de journalisme au Caire, il écrit pour les pages culturelles du journal Al-Baath en Syrie et As-Safir au Liban, tout en commençant une carrière d’auteur dramatique. À la fin des années 1960, il étudie le théâtre à Paris. À son retour à Damas, profondément influencé par divers courants théâtraux européens, il milite en faveur d’un théâtre mêlant tradition et modernité, et participe à la création du premier Festival de théâtre du monde arabe. Il fonde, à la fin des années 1970, l’Institut supérieur du théâtre de Syrie, ainsi qu’une revue, La Vie théâtrale, dont il devient rédacteur en chef. Partisan d’un théâtre politique, en prise avec la société, ses pièces se veulent émancipatrices et explorent sans concession les liens entre l’individu et le pouvoir. Considéré comme l’un des plus grands hommes de théâtre de langue arabe, il meurt prématurément d’un cancer en 1997.

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DÉBAT AUTOUR DE L’ŒUVRE THÉÂTRALE DE SAADALLAH WANNOUS À L’OCCASION DE SON ENTRÉE DANS LE RÉPERTOIRE DE LA COMÉDIE FRANÇAISE DANS LA MISE EN SCÈNE SULAYMAN AL-BASSAM (Pièce présentée à la salle Richelieu de la Comédie française du 18 mai au 11 juillet 2013).

JEUDI 13 JUIN 18H30

NOUS ASSISTONS DEPUIS deux décennies à l’éclosion de nouveaux courants réformateurs progressistes animés par des femmes et dont les méthodes d’approche et d’interprétation affectent profondément le champ du religieux. Il s’agit de théologiennes qui ont pris à bras le corps le Coran, la Sunna et le droit musulman pour les débarrasser de leur pesanteur wahhabite. Loin de former un groupe homogène, elles sont plutôt des individualités en connexion permanente, mais dont le souci est de placer la femme – de la Malaisie au Maroc – au cœur du débat islamique.

EN PARTENARIAT AVEC LA COMÉDIE-FRANÇAISE, LES ÉDITIONS SINDBAD-ACTES SUD ET L’INALCO

2e rencontre dans le cadre du partenariat avec la Comédie Française. Des comédiens de la distribution de la pièce Rituel pour une métamorphose, interviennent au cours de cette soirée pour en lire des extraits

AVEC NOTAMMENT : AVEC NOTAMMENT :

Roland Dumas, ami proche de François Mitterrand et maître d’œuvre de sa politique étrangère ; Bertrand Badie, professeur des universités à Sciences Po (Paris) ; Caïdaz Minissian est journaliste bimédia au Monde, enseignant à Sciences Po et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

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Stéphanie Latte-Abdallah (IREMAMCNRS), sociologue ; Malika Hamidi doctorante (CADIS – EHESS), directrice générale de European Muslim Network (Bruxelles) ; Zahra Ali doctorante (EHESS – IFPO) ; Azadeh Kian, professeur de sociologie et directrice du CEDREF, Université Paris- Diderot.

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CAFÉ LITTÉRAIRE

COLLOQUE

JEUDI 20 JUIN 18H30

LE MERCREDI À 18H30

LES 26 JUIN ET 27 JUIN 2013

Banlieues en mouvement

Café littéraire du mercredi

Étudier la philosophie

EN PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION BANLIEUE PLUS

PREMIER COLLOQUE INTERNATIONAL

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TOURNÉ ENTIÈREMENT VERS L’ACTUALITÉ ÉDITORIALE, le Café littéraire reçoit, CETTE ANNÉE VOIT la commémoration

du trentenaire de la Marche de l’Egalité et contre le racisme (15 octobre - 3 décembre 1983), dont les banlieues, notamment le quartier des Minguettes ont été le déclencheur. Trois décennies plus tard, ce sont des énergies et des individualités nouvelles qui en prennent à bras le corps le destin pour les rendre autrement plus visibles et créatives. En première partie un débat sur les banlieues. AVEC : Nabéla Aïssaoui, HEC, associations Nos Quartiers ont du Talent et Paris Pionnières ; Éric Marlière, sociologue, chercheur et auteur ; Mohamed Chirani, Sciences Po, spécialiste de la banlieue, association Votez Banlieue. En seconde partie, intervention des slameurs : Tâta Milouda, Hocine Ben, et Souleymane Diamanka.

le mercredi, un auteur ou des auteurs pour un entretien à bâtons rompus sur le thème de leur ouvrage. Romans, récits de voyage, essais politiques ou livres d’art seront accueillis au rythme de deux rencontres par mois environ. Dans une ambiance cordiale, l’auditoire pourra entendre l’auteur exposer ses idées et sa démarche et aura le loisir de dialoguer directement avec lui.

ONT ÉTÉ ACCUEILLIS LES MOIS PRÉCÉDENTS : Isabelle Poutrin,

Convertir les musulmans. Espagne, 1491-1609, PUF, coll. Le Noeud gordien ; Khaled Al Khamissi, l’auteur de Taxi et L’Arche de Noé, Actes Sud ; Philippe Vallat, traducteur du Traité de l’Intellect de Farabi, Belles Lettres ; Dominique Casajus, L’Aède et le troubadour. Essai sur la tradition orale, CNRS éditions ; Eléonore Armanet, Le Ferment et la grâce : Une ethnographie du sacré chez les Druzes d’Israël, Presses universitaires du Mirail ; Françoise Micheau, Les Débuts de l’Islam, Jalons pour une nouvelle histoire, Téraèdre ; Daniel De Smet, La Philosophie ismaélienne, Cerf ; Michel Raimbaud, Le Soudan dans tous ses états, Karthala.

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LES JEUDIS EN ÉCOUTE Si vous avez raté un Jeudi de l’IMA, vous pouvez désormais l’écouter en ligne, le télécharger ou le podcaster. Mieux encore, abonnez-vous au flux pour recevoir automatiquement chaque nouveau contenu audio mis en ligne : http://www.imarabe.org/podcast

NIVEAU 0. ENTRÉE LIBRE dans la mesure des places disponibles. Pour la programmation du Café littéraire se reporter au site www.imarabe.org. Renseignements également au 01 40 51 38 59.

sur l’historiographie de la philosophie arabo-islamique organisé du 4 au 7 septembre 2013 à Paris par la Fondation Alexander von Humboldt, l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Institut du monde arabe. LIEUX : Institut du monde arabe et Sorbonne. Le programme détaillé sera en ligne sur www.imarabe.org

DU 4 AU 7 SEPTEMBRE 2013

Publications Qantara

Al-Moukhtarat

QANTARA SIGNIFIE EN ARABE LE PONT, L’ARCHE, LA PASSERELLE. MAGAZINE TRIMESTRIEL À VOCATION CULTURELLE, QANTARA PRÉSENTE CHAQUE TRIMESTRE UN DOSSIER CENTRAL DE TRENTE PAGES AINSI QUE L’ACTUALITÉ CULTURELLE DU MONDE ARABE.

REVUE PÉDAGOGIQUE POUR L’APPRENTISSAGE DE LA LANGUE ARABE

TOUJOURS EN KIOSQUE

Qantara 86

HIVER 2012/2013

Les Mille et Une Nuits : genèse d’un chef-d’œuvre

L’Égypte en ses miroirs Organisé en partenariat entre l’Unité InVisu (CNRS/INHA) et le Centre de recherche sur la modernité arabe du Mathaf: Arab Museum of Modern Art (Doha, Qatar), avec le soutien de l’Institut du monde arabe Le programme détaillé sera en ligne sur www.invisu.inha.fr

Le dossier spécial Qantara 86 a pour thème : « Les Mille et Une Nuits : genèse d’un chef-d’œuvre ». Il s’intéresse à la manière dont l’œuvre s’est constituée depuis l’époque médiévale au terme d’un long travail sur les contes par des lettrés arabes puis par les traducteurs européens. Il bouscule au passage bien des poncifs et des légendes. À PARAÎTRE LE 25 AVRIL 2013

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PRINTEMPS 2013

L’Égypte au miroir d’elle-même dans les arts Le dossier spécial. Les différents passés de l’Égypte et les traductions qui en ont été données dans les arts visuels, l’architecture ou la littérature,

ont longtemps été considérés comme des phénomènes purement occidentaux. Les réinterprétations de l’Égypte ancienne (l’égyptomanie) ont pris le pas, dans l’imaginaire commun, sur les inspirations nées de périodes plus récentes. L’histoire contemporaine de l’Égypte a été quant à elle quasi entièrement ignorée. À l’occasion de la présentation à l’Institut du monde arabe de l’exposition Le Théorème de Nefertiti  qui interroge la gamme des stéréotypes visuels générés par l’Égypte et leur éventuelle consolidation, ou subversion, par l’art et le musée, le versant égyptien des jeux avec le passé mérite d’être plus amplement exploré, à travers l’œuvre d’artistes comme le sculpteur Mahmoud Moukhtar ou, plus récemment, le photographe Youssef Nabil, à travers l’architecture, le cinéma ou la littérature, où l’Égypte cosmopolite a fait avec L’immeuble Yacoubian d’Alaa al-Aswany une entrée fracassante. Le Portrait est consacré à Averroès que nous suivrons dans ses périples à Cordoue, à Séville puis à Marrakech. Et l’invitation au voyage propose une ballade à Oran avec les photographies de Bruno Hadjih. Enfin une toute nouvelle rubrique Cuisine laisse une large place à la photographie…

Prix au numéro 7,50 € / Abonnement : 25 € (quatre numéros par an) Renseignements : 01 40 51 38 59 / Email : qantara@imarabe.org Site : http://www.imarabe.org/magazine-qantara/a-la-une/ En vente en kiosques et en librairies dont celle de l’Institut du monde arabe Pour trouver Qantara près de chez vous : http://www.trouverlapresse.com/

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Les Mille et Une Nuits

Le dossier culturel fait découvrir au lecteur apprenant la langue arabe comment les Nuits sont perçues dans le monde arabe. Œuvre « populaire », sa position en marge de la littérature « savante » lui donne la liberté de s’affranchir des normes, tant littéraires que sociales. Œuvre singulière, elle offre à la femme une place de premier rang. Tour à tour savante, guerrière, experte en ruse et en amour, « psychothérapeute » même, c’est elle qui, toujours, a le dernier mot. Dans l’extrait du conte du « Portefaix et des trois dames » choisi par la rubrique « À la découverte du patrimoine classique », le lecteur découvre une « tranche de vie » de la société du Proche-Orient médiéval où abondance et raffinement se conjuguent avec beauté et plaisir. Le supplément littéraire présente Buyût warâ’ al-ashjâr du romancier égyptien Mohamed Al Bisatie qui ne cache pas à quel point la lecture des Nuits à été décisive dans l’élaboration de son œuvre. En vente à la librairie-boutique de l’IMA ou par correspondance : bookshop@imarabe.org Informations et abonnements 01 40 51 34 80 / schouikh@imarabe.org


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Bibliothèque

Librairie-boutique La Librairie-Boutique vous accueille dans son espace donnant sur l’esplanade de l’IMA et vous offre de prolonger votre périple dans le monde arabe.

Des tables thématiques

Une librairie de référence

Librairie de référence sur le monde arabe, vous pourrez y trouver une grande diversité d’ouvrages en langue française, arabe ou anglaise ainsi que toutes les publications de l’IMA et sa riche collection de disques. De la publication universitaire au roman grand public, les domaines représentés sont nombreux : littérature contemporaine et ancienne, poésie, littérature jeunesse, apprentissage de l’arabe, histoire, philosophie, sciences, arts, tourisme, bande dessinée, etc. Musique et cinéma sont également à l’honneur à travers une sélection de CD et de DVD.

REZ-DE CHAUSSÉE

Tous les jours sauf lundi de 10 h à 18 h 45 RENSEIGNEMENTS 01 40 51 39 30

Une boutique

Un espace consacré à l’artisanat enchantera les amateurs de beaux objets, bijoux et tissus. La boutique vous propose également un choix varié de papeterie et de produits dérivés déclinant sur divers supports le bâtiment de l’IMA mais aussi le thème de l’exposition en cours.

À l’occasion de chaque nouvelle exposition, pour un évènement particulier ou en rapport avec l’actualité du moment, la Librairie- boutique vous propose sa table thématique. Jusqu’à la fin du mois d’avril, vous pourrez découvrir un large panel de beaux livres, romans, albums et essais sur le thème des Mille et Une Nuits mais aussi des reproductions d’œuvres de l’exposition, des objets de papeterie originaux et des créations spéciales.

Un service de vente par correspondance

Vous souhaitez commander et vous faire expédier des ouvrages ? C’est possible. Le service de vente par correspondance est à votre disposition pour vous conseiller. Nous proposons également aux collectivités des conseils bibliographiques personnalisés sur place par téléphone ou par mail.

VENTE PAR CORRESPONDANCE

01 40 51 38 98 / bookshop@imarabe.org du lundi au vendredi de 10h à 18h

Des signatures

Une rencontre informelle et conviviale en présence de l’auteur ou de l’artiste. Venez rencontrer vos auteurs préférés ou en découvrir de nouveaux lors des signatures organisées à raison de deux ou trois rendez-vous par mois

La Bibliothèque de l’Institut de monde arabe a pour mission de présenter la culture et la civilisation du monde arabe. Elle tend à se tourner vers la période contemporaine, mais rassemble également des sources plus classiques, afin de satisfaire les besoins de tous les types de public.

SONT ATTENDUS EN AVRIL : SAMEDI 6 AVRIL

La Bibliothèque de l’IMA offre ainsi la possibilité de consulter plus de 85 000 monographies, essentiellement en français et en arabe mais aussi dans d’autres langues, 1 300 revues, 35 000 articles indexés.

Figures illustres de la Mésopotamie avec Ephrem-Isa Yousif (éditions de l’Harmattan)

SAMEDI 27 AVRIL

Contes des Mille et Une Nuits

avec Delphine Jacquot (éditions Gründ)

LIBRAIRIE-BOUTIQUE LE SAMEDI À 15H30 INFORMATIONS :

sur les prochaines signature : 01 40 51 38 98 ou bookshop@imarabe.org

ENTRÉE NIVEAU 3

HORAIRES De 13h à 20h du mardi au samedi inclus. De 13h à 18h en juillet et août. La Bibliothèque est ouverte durant les vacances scolaires ; fermeture dimanche, lundi et jours fériés.

Des bibliographies en ligne

La bibliothèque propose des sélections bibliographiques en relation avec l’actualité du monde arabe ou la programmation culturelle de l’IMA.

Un service de questions-réponses à distance Vous recherchez des informations ou des documents, vous avez besoin d’une orientation pour vos recherches ou de renseignements ponctuels relatifs au monde arabe ? Vous pouvez désormais poser votre question à partir du formulaire en ligne disponible sur le site Internet de l’IMA ou en vous connectant directement sur www.bibliosesame.org.

Une bibliothèque Autour des Mille numérique et Une Nuits La Bibliothèque de l’IMA a initié un projet ambitieux de numérisation de ses collections, en partenariat avec la grande bibliothèque d’Alexandrie en Égypte : un moteur de recherche permet d’effectuer des requêtes, aussi bien en alphabet arabe qu’en alphabet latin, parmi une première sélection de titres libres de droit portant sur de nombreux domaines d’études. http://ima.bibalex.org/IMA/presentation/ home/list.jsf

Un Espace actualités

Le Printemps arabe

Présentation continue et en accès libre d’un large choix d’ouvrages et de revues, publiés au lendemain du déclenchement des révolutions arabes et régulièrement enrichi. ENTRÉE LIBRE PAR LE NIVEAU 3

Un Espace exposition

Les Mille et Une Nuits, genèse d’un chef d’œuvre

JUSQU’AU 28 AVRIL 2013 Exposition présentant la genèse de ce chef d’œuvre de la littérature, les principaux personnage de ces contes mais aussi les traducteurs et les illustrateurs qui nous les ont révélés.

Belles éditions des Mille et Une Nuits JUSQU’AU 28 AVRIL 2013 Présentation des plus belles éditions conservées dans les fonds de la BIMA. NIVEAU 1 DE LA BIBLIOTHÈQUE

PUBLICATIONS

La Bibliothèque Nuits Le Dôme du Rocher des Un choix de comptes et de beaux DU 2 MAI AU 1er JUIN 2013 Exposition d’ouvrages autour de ce joyau de Jérusalem agrémentée d’une maquette du Dôme et de son esplanade, réalisée par Hervé Arnoul, maquettiste designer, meilleur ouvrier de France. NIVEAU 1 (ENTRÉE NIVEAU 3)

HORAIRES De 13h à 20h du mardi au

samedi. De 13h à 18h en juillet et août Fermeture dimanche, lundi et jours fériés

livres sélectionné par les bibliothécaires.

Bibliographie en ligne http://www.imarabe. org/bibliotheque/bibliographie

Il était une fois… Shéhérazade

Dossier documentaire sur les Mille et Une Nuits accompagné d’une bibliographie d’ouvrages et d’articles consultables à la Bibliothèque. En vente à la Librairie : 8 €


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Activités éducatives Médiathèque jeunesse JUSQU’À 12 ANS

© yahya Group

La reine des fées observe la bataille. © Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris

FAMILLES, ENFANTS, ADOS

Sur mon tapis volant

Calligraphies lumineuses

LES SAMEDIS DU 16 MARS AU 27 AVRIL, DE 15H À 17H

LES SAMEDIS DU 4 MAI AU 29 JUIN, DE 15H À 17H

Il y a long à raconter sur l’Orient historique et merveilleux à partir de cet objet emblématique qu’est le tapis : tapis nomade, tapis jardin, citadin ou palatial, somptueux tapis peuplés d’animaux extraordinaires, traversés d’entrelacs géométriques ou d’arabesques florales. Chacun sur son tapis s’envole dans le sillage des caravanes marchandes et princières, à la découverte des trésors exposés, puis inspiré par ce voyage, compose en atelier un motif avec des pastels de couleurs chaudes et chatoyantes. En lien avec la grande exposition Les Mille et Une Nuits et l’exposition-atelier Contes des Mille et Une Nuits

En famille ou seuls, accompagnés d’un animateur qui les guide, les enfants parcourent l’exposition Lumière Invisible et y découvrent des œuvres élégantes et majestueuses de bronze, d’acier et de nickel argenté, qui s’inspirent de l’art ancestral de la dinanderie. Puis, à l’atelier, place à la création… Chacun, sur une plaque de métal, façonne des formes harmonieuses, des calligraphies du mot Nour (« lumière » en arabe) gravées en filigrane et réalise son photophore. En lien avec l’exposition Lumière Invisible

TARIFS : 1 parent + 1 enfant : 13 € (11,50 € SAIMA) ; Enfant seul : 8 € (6, 50 € SAIMA) 2e enfant : 6, 50 € (3, 50 € SAIMA)

ENFANTS À PARTIR DE 6 ANS

Faire le portrait Nefertiti

En lien avec l’exposition Le Théorème de Nefertiti (voir p.4) Atelier en famille, les dimanche 5, 12, 26 mai, 2, 16, 30 juin et 7 juillet de 14h30 à 16h30.

Confectionne ton talisman

En lien avec l’exposition Un art secret : l’écriture talismanique d’Afrique de l’Ouest (voir p.11) Le 22 mai, de 14h30 à 18h30 atelier de création et visite de l’exposion Un art secret : l’écriture talismanique d’Afrique de l’Ouest. Pour confectionner votre talisman, pensez à apporter des petits objets à transformer. Accés libre (15 personnes maximum à partir de 8 ans) réservation obligatoire tél: 01 40 51 34 86 / 39 12

Je fête mon anniversaire à l’IMA

L’atelier de création du samedi, de 15h à 17h, est privatisé pour l’occasion et est suivi d’un goûter d’anniversaire élaboré par Noura, au café littéraire de l’IMA. Maximum 12 enfants + 2 parents accompagnateurs. TARIFS : 280 € (260 € SAIMA). INFORMATIONS : 01 40 51 34 86 / 39 12 RÉSERVATIONS  : 01 40 51 38 14

ESPACES : ÉTAGES +7, +6, +5, +4

Espace ludique et éducatif unique en France de part sa spécialisation sur le monde arabe, la Médiathèque jeunesse de l’IMA est dotée d’un fonds de livres jeunesse en français, en arabe et en bilingue français-arabe : près de 5000 ouvrages que complète une belle sélection de musique, d’images et de jeux. EN ACCÈS LIBRE Les mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires (zone C) de 14 h à 18 h. Fermeture du 13 juillet au soir au mardi 17 septembre inclus.

Heure du conte

DÈS 4 ANS L’Heure du conte offre un fabuleux voyage sur les pas de Shéhérazade et Shariyâr, Sindbad ou Aladin, sans oublier les contes pleins de malice de Joha, les fables de Kalila et Dimna et bien d’autres surprises… EN ACCÈS LIBRE À 15 h, les mercredis et samedis et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires (zone C) jusqu’au 13 juillet 2013. Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 14. Sous réserve de 5 inscrits minimum. Reprise le mercredi 18 septembre 2013.

Bibliothèque itinérante

Pour mieux connaître le monde arabe actuel et ses littératures jeunesse, la Médiathèque jeunesse de l’IMA met en location une malle itinérante de livres à destination des bibliothèques, médiathèques, CDI, collectivités et associations. Elle contient des fictions (albums illustrés, romans, bandes dessinées…) des ouvrages documentaires et des beaux livres en français, en arabe et en bilingue. TARIFS : 1 € par livre / mois, 40 livres minimum, transport non compris. INFORMATIONS ET LOCATION  : 01 40 51 38 35 ou 38 85, mweiss@imarabe.org

Enseignants, médiateurs

Pour les enseignants, les médiateurs, les personnels de santé, des formations d’une journée comprenant une conférence thématique au choix et une visite guidée sont proposées sur réservation. Parallèlement, des sessions de formations sont organisées en collaboration avec les Académies ou les CRDP. Les projets éducatifs spécifiques sont traités à la demande. INFORMATION ET RÉSERVATION Actions en direction des établissements pénitenciers, et des publics empêchés. 01 40 51 39 03 ou imostefai@imarabe.org Actions en direction des relais et publics du champ social. Information : 01 40 51 34 86 ou fsaadi@imarabe.org Réservation : 01 40 51 38 14 Activités dans la limite des places disponibles. Programme sous réserve de modifications.

Scolaires, jeunes en groupes

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Ateliers de création

Pour les scolaires et les jeunes en groupes, ateliers, parcours-découverte, classes IMA et visites guidées jusqu’au 13 juillet (reprise le 18 septembre 2013). PROGRAMME, TARIFS Tarif : 85 € pour la classe, accompagnateurs compris. Découvrez toute l’offre éducative et les tarifs des activités sur www.imarabe.org rubrique « comprendre » entrée « Actions éducatives ». Réservations par téléphone au 01 40 51 38 45 ou 01 40 51 39 54.

La Fondation HSBC pour l’Éducation soutient le partenariat de l’Institut du monde arabe et du Collège Jean Vilar – membre du Réseau Ambition Réussite – situé en zone ZEP à Grigny dans l’Essonne. Le projet, mené pendant l’année scolaire 2012-2013, s’articule autour d’un volet formation, d’activités à l’IMA et d’une exposition itinérante au sein du Collège.


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Activités et visites pour adultes Musée et expositions

Pour les visites de groupes du musée et des expositions

Ce parcours propose une approche comparée des mythes et religions qui ont vu le jour en Orient tels que, entre autres, l’épopée mésopotamienne de Gilgamesh ou la Reine de Saba.

Itinérance colorée, Pigments et teinture dans la main des peuples

Une conférence qui vous permet de découvrir et de poser un regard original sur la civilisation arabo-musulmane à travers le langage des couleurs. Ce parcours coloré s’accompagne de l’histoire des pigments et des plantes tinctoriales complétée par des récits et anecdotes à ce sujet.

Paris arabe historique

Les liens entre le monde arabe et la France – et plus particulièrement, sa capitale –, pour être très anciens, se sont surtout instaurés à partir du début du XIXe siècle et concernent, plus précisément, la rive gauche de la Seine. La promenade-conférence, organisée par l’Institut, permet de prendre la mesure de cette présence arabe et d’évoquer les destins des personnages qui ont joué un rôle important dans cette relation privilégiée. DURÉE 2H30. Le mardi, le mercredi, jeudi et samedi. Visite individuelle sur réservation tous les samedi, du 4 mai au 7 septembre 2013. Réservation : 01 40 51 38 14 ou sur www.imarabe.org

Les Chrétiens d’Orient

Découvrez quelle réalité plurielle se cache derrière le terme de « Chrétiens d’Orient » au cours des visites de l’Église Saint-Julien-le-Pauvre, plus ancienne église de la capitale (Ve siècle) attribuée à la Communauté LA RÉSERVATION EST OBLIGATOIRE grecque-catholique melkite en 1889, pour toutes les visites de groupes : de l’Église Saint-Ephrem attribuée au minimum 15 jours à l'avance, au 01 40 51 38 45 ou 39 54, du lundi au jeudi à la Communauté syriaque araméenne en 1925 et enfin de l’Église Notrede 10h à 17h. Billetterie prévente pour Dame du Liban attribuée à la les Collectivités : 01 40 51 39 50. Pour plus d'informations sur ces activités communauté maronite en 1915. veuillez consulter l'ensemble du programme sur : www.imarabe.org/ collectivites

Les ateliers et visites thématiques pour adultes se déroulent en deux parties : une conférence suivie d’un atelier.

Le bâtiment de l’Institut du monde arabe

DURÉE 2H. Horaires fixes : 10h30 ou 14h30 du mardi au samedi.

Découverte du zellige et de ses règles traditionnelles au cours d’une visite du musée de l’IMA. Elle est suivie par un atelier de manipulation de tesselles en céramique afin de retrouver la continuité des lignes, l’alternance des couleurs, les jeux de symétrie.

© Fessy

L’Orient, berceau des grands mythes et religions

Les visites architecturales

L’art du zellige

© DR

> VOIR DE LA PAGE 4 À 14.

Ateliers et visites thématiques

Construit entre 1981 et 1987 par un collectif d’architectes (Jean Nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lezenes et Architecture Studio) le bâtiment de l’IMA a immédiatement, par sa présence en bord de Seine et au coeur de Paris, constitué un signal architectural fort. La visite du bâtiment, révélateur d’une architecture moderne, permet de prendre la mesure des intentions des architectes et d’identifier les nombreuses références à la civilisation araboislamique et au monde oriental.

L’aventure des sciences arabes, manipulation d’astrolabes

À travers les savants qui ont laissé une empreinte durable dans l’histoire de l’Orient et de l’Occident, tels Avicenne, al Kwarizmi, Averroès, les sciences arabes vous seront contées… À l’issue de cette conférence, nous vous proposons une manipulation d’astrolabe, instrument scientifique qui illustre à merveille cette fabuleuse aventure.

Zaha Hadid et le Mobile Art

Saveurs et senteurs d’Orient

Cette séance nous mènera sur les traces de ces plantes en provenance de Chine, d’Asie Centrale, d’Inde, de Perse, d’Afrique et d’Océanie, acclimatées avec succès par les Arabes en Terre d’Islam. DURÉE 2H

Cette architecte britannique d’origine irakienne se distingue par un travail de recherche qui témoigne d’une audace sans limites soutenue par la maitrise et la création de nouveaux outils informatiques. Depuis le mois de mai 2011, l’installation du Mobile Art sur le parvis de l’IMA permet au public de découvrir une des œuvres emblématiques de l’architecte. Lors de ce parcours-conférence, le public pourra aussi découvrir l’oeuvre de Zaha Hadid au travers de ses projets et de ses réalisations.

Le Paris de Jean Nouvel (prochainement)

En partenariat avec la Fondation Cartier et le Musée du Quai Branly, nous vous proposons de découvrir trois bâtiments singuliers du paysage parisien et créations phares de l’architecte Jean Nouvel, artiste contemporain de renommée internationale et lauréat du Prix Pritzker en 2008. DURÉE 1H30

Parcours accords croisés

Vous pouvez, si vous le souhaitez, effectuer un parcours comprenant les visites architecturales de l’IMA et du Mobile Art. DURÉE 2H.

Les déjeunersconférences Autour d’objets-phare du musée de l’IMA Statuette de Lamgi-mari, 3e millénaire av. JC.

© Nabil Boutros

Les promenades

© Jean-Pierre Delagarde

Les visites guidées

Cet objet a permis l’identification d’un site archéologique majeur, Mari. Il est le support idéal pour évoquer cette cité mésopotamienne.

Astrolabe dit « carolingien », X-XIe s. Si l’astrolabe est sans conteste le symbole de la connaissance astronomique arabe, on n’en connaît que très peu d’exemplaires en latin. Celui de l’IMA est donc le prétexte parfait à l’évocation de la transmission des savoirs du monde arabe vers l’Occident.

Feuillet de Coran bleu,e Kairouan, début du X s. La calligraphie est la composante majeure de l’art arabo-musulman car c’est en la langue arabe qu'a été révélé l’Islam. Cette sourate en calligraphie coufique permet l’évocation de l’art de l’écriture, au-delà l’émergence d’une culture du livre et de centres intellectuels tel Kairouan.

Bouteille syrienne, XIIIe s.

Lauréate du Pritzker Prize en 2004, Zaha Hadid est une figure majeure de l’architecture contemporaine.

Étonnamment bien conservée, cette bouteille émaillée résume à elle seule la maîtrise technique du verre et plus généralement des arts du feu acquise par les artisans arabes. TARIFS nous consulter / DURÉE 2H


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Centre de Langue et de Civilisation arabes

La langue arabe, un outil d’avenir

La connaissance de la langue arabe est une clé incontournable pour mieux comprendre le monde arabo-islamique d’aujourd’hui ainsi qu’un atout professionnel porteur de réussite. Quel arabe ? L’arabe littéral moderne est la langue officielle de l’ensemble des pays arabes. Langue de la littérature et des médias, elle est parlée par plus de deux cent cinquante millions de personnes à travers le monde et couvre un domaine très étendu qui va du Moyen-Orient, à l’Afrique et à une partie de l’Asie. L’arabe est également l’une des langues les plus parlées en Europe.

Apprendre l’arabe au Centre de Langue et de Civilisation Le Centre de Langue a pour mission de développer l’apprentissage de la langue arabe pour adultes et enfants, individuellement ou en groupes de 10 à 12 personnes, ce qui permet de réserver une part importante à la communication. Les cours du Centre de Langue s’inscrivent également dans le cadre de la formation continue et du Droit Individuel à la Formation.

Cours de langue arabe

Les formations entreprises

Adultes

Séminaires « Comprendre le monde arabe aujourd’hui »

Une formation pour acquérir les codes de communication, et comprendre des enjeux liés à la conduite de projets économiques, sociaux ou culturels avec le monde arabe.

Dans un cadre privilégié et avec des groupes constitués de 12 participants maximum, les stagiaires suivent une formation qu’ils modulent selon leurs disponibilités en alternant des sessions semestrielles et des sessions intensives de 30 heures.

Jeunes

Les sessions semestrielles

Enfants et adolescents

2 heures par semaine, en journée de lundi à samedi ou le soir de 18h30 à 20h30. Prochaine session : Du 16 septembre 2013 au 27 janvier 2014

Les sessions intensives

De lundi à vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h PROCHAINES SESSIONS INTENSIVES : DU 29 AVRIL AU 4 MAI (PAS DE COURS LE 1er MAI), DU 24 AU 28 JUIN, DU 25 AU 29 JUIN, DU 1er AU 5 JUILLET, DU 26 AU 30 AOÛT, DU 21 AU 25 OCTOBRE, DU 28 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE (PAS DE COURS LE 1er NOVEMBRE)

Ateliers de perfectionnement

Accessibles au public de niveau avancé désireux de parfaire ses compétences de communication à l’oral ou de mieux comprendre le monde arabe à travers les médias ou encore d’en découvrir les variétés littéraires.

Tests de positionnement

Deux tests de positionnement sont disponibles sur le site Internet de l’IMA. Le public peut ainsi évaluer ses connaissances en langue arabe et déterminer le cours qui lui correspond. Test 1 : Du niveau débutant au niveau moyen. Test 2 : Niveaux avancés RENSEIGNEMENTS : 01 40 51 38 67 itery@imarabe.org

Le jeune apprenant est amené à pouvoir s’exprimer librement et à développer ses compétences de communication en arabe dans un nombre de situations limitées et adaptées à son âge. Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30, mercredi ou samedi de 10 h 30 à 12 h / de 14  h 15 à 15 h 45  /   de 16 h à 17 h 30

Éveil à la langue et la culture arabes de 4 à 6 ans Une approche ludique de la langue arabe, chansons, comptines, jeux, contes… basée sur la communication orale et fonde sur un programme pédagogique adapté à leur âge. Les enfants sont accueillis en mini groupe dans un cadre agréable et privilégié. Durée et rythme : 30 séances de 1 h 30, mercredi de 10 h 30 à 12 h

Formations personnalisées en langue arabe ◆

◆ ◆

es programmes établis D en fonction des attentes et des priorités des entreprises Communication orale et écrite Terminologie et exercices pratiques liés au secteur d’activité de l’entreprise et aux responsabilités exercées par les différents participants Possibilité d’organiser des formations de mini-groupes réservées à l’entreprise

Tests de positionnement

PUBLIC : Cadres et dirigeants d’entreprises, diplomates et futurs expatriés. RENSEIGNEMENTS : 01 40 51 39 86 / hfindakly@imarabe.org 01 40 51 34 67 / scheniour@imarabe.org

RENSEIGNEMENTS : 01 40 51 34 80 / schouikh@imarabe.org

Préparation au Diplôme de Compétence en Langues (DCL arabe)

Le public enfant et adolescent peut évaluer le niveau de ses connaissances et s’inscrire au cours qui lui convient en effectuant l’un des deux tests de positionnement disponibles sur le site www.ima.org rubrique Apprendre l’arabe.

Le Centre de langue propose une préparation à l’épreuve du Diplôme de Compétence en Langues (DCL

arabe). Ce diplôme national permet au candidat de faire reconnaître ses compétences en langue arabe, dans une perspective d’insertion, d’évolution ou de mobilité professionnelles.

Cours de calligraphie

Objectif de la formation :

Développer toutes les compétences langagières requises dans une situation en langue arabe en situation professionnelle et s'entraîner aux épreuves spécifiques du DCL. Niveau pré-requis : niveau A2 (selon le Ce module de conférences et ateliers CECRL). animés par un grand calligraphe permet aux stagiaires d’aborder l’art RENSEIGNEMENTS : de la belle écriture arabe sous les angles 01 40 51 38 48 / ffoda@imarabe.org historique, linguistique et artistique. Cette formation adaptée à tous les niveaux, permet de s’initier au métier et aux outils du calligraphe, de s’exercer à la technique de calligraphie, de choisir un style et de le développer. Du 22 au 28 septembre 2013 À l’occasion de la semaine des cultures Un volume 16h de cours (8 séances étrangères organisée à Paris par le Forum des Instituts Culturels Étrangers de 2h), le mercredi de 18h30 à 20h30 et le ministère de la Culture (DGLFLE), RENSEIGNEMENTS : le Centre de Langue ouvrira ses portes 01 40 51 38 67 / itery@imarabe.org au public, présentera ses parutions pédagogiques et assurera des cours d’initiation à la langue arabe.

FICEP- Passeport pour les langues

Soirée du speak-dating linguistique

Jeudi 26 septembre à 18h30 2013 Dans le cadre de la Journée pour les langues organisée par le FICEP cette rencontre, placée sous le signe de la convivialité permet une nouvelle approche des langues et de la découverte des cultures. Les participants sont invités à former toutes les 10 minutes des tandems de conversation pour échanger sur des thèmes variés. Pour en savoir plus sur cette manifestation : www.ficep.fr

Apprendre l’arabe avec Les Mille et Une Nuits

Cycle « Les Mille et Une Nuits dans le texte » Au cours de ces « séances » le public arabisant aura l’occasion de lire et comprendre les Mille et Une Nuits dans leur langue originale. Un extrait d’un conte célèbre sera l’occasion à chaque fois, de se familiariser avec le vocabulaire, les tournures et l’univers littéraire des Nuits.  Avril 2013, inscription à une séance (2h) au choix : le vendredi 18h30-20h30 ou le samedi 17h3019h30.


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Les espaces de l’IMA

Au cœur du Paris historique, l’Institut du monde arabe, lieu unique et prestigieux, offre aux institutions, entreprises et particuliers, la possibilité d’organiser des manifestations privées dans une audacieuse architecture alliant le verre et le métal. Au 9e et dernier étage de l’Institut, la Salle du Haut Conseil et son fumoir offrent une vue panoramique sur la Seine et les principaux monuments de Paris. Ce cadre extraordinaire en fait un lieu unique pour recevoir de 50 à 400 personnes en séminaires, réunions, réceptions et cocktails. Ensuite cette superbe salle peut être agréablement complétée par la terrasse, un espace à ciel ouvert de 300 m2 offrant une vue imprenable sur Notre-Dame. Dotée de 364 sièges confortables, l’auditorium permet, quant à lui, d’organiser des manifestations diverses : conférences, séminaires, colloques, conventions, projections cinématographiques, spectacles de théâtre… Il est prolongé par la salle hypostyle : un vaste espace ponctué de 140 colonnes susceptibles d’accueillir expositions, cocktails ou défilés de mode. RENSEIGNEMENTS www.imarabe.org Visites sur rendez-vous 01 40 51 39 78 ou espaces@imarabe.org

Restaurants Avec Noura, retrouvez l’excellence de la cuisine libanaise à l’Institut du monde arabe !... Un décor raffiné, une atmosphère chaleureuse, une carte savoureuse, vous attendent au rez-de-chaussée et au 9e étage de l’Institut.

Le Zyriab by Noura

© Jean-Pierre Delagarde

Location d’espaces

© Jean-Pierre Delagarde

© photos Jean-Pierre Delagarde

Devenez membre

Restaurant gastronomique et panoramique au 9e étage. Une cuisine élaborée aux mille et une saveurs avec une vue unique sur Paris.

Le Moucharabieh by Noura Une restauration rapide et équilibrée au 9e étage.

Tous les jours sauf lundi Réservation 01 55 42 55 42

Le Café littéraire by Noura Un espace contemporain au rez-de-chaussée. Nouveau : ouverture du Café littéraire jusqu'à 21h les vendredis et samedis soir. Des formules pour les groupes sont également proposées. N'hésitez pas à nous demander un devis.

Itinérance

Exposition : 25 ans de créativité arabe Abu Dhabi du 5 au 31 mars Bahreïn du 1er juillet à fin août

Rejoignez la Société des Amis de l’IMA

Bulletin d’adhésion à la Société des Amis de l’IMA

La SAIMA participe au rayonnement de l’IMA en France et à l’étranger. Elle contribue également à l’enrichissement de ses collections. Les amis participent de façon privilégiée à la vie de l’IMA : ◆ Accès libre et prioritaire aux expositions et collections (pour vous et un invité) ; ◆ Envoi régulier de l’Infomag et de la programmation de la SAIMA ; ◆ 1 0 % de réduction sur les spectacles et dans les restaurants Noura implantés à l’IMA ; ◆ Invitations aux inaugurations et aux avant-premières de l’IMA ; ◆ Participation aux visites guidées, aux conférences et aux voyages organisés par la SAIMA ; ◆ Envoi d’un catalogue d’exposition.

Merci de retourner ce bulletin dument rempli accompagné de votre règlement à l’ordre : Société des Amis de l’IMA 1, rue des Fossés-St-Bernard 75236 Paris cedex 05

Depuis près de 20 ans, la Société des Amis de l’IMA rassemble tous ceux qui soutiennent l’Institut du monde arabe dans sa mission : développer une meilleure connaissance du monde arabe, de sa langue et de sa civilisation. La SAIMA souhaite aujourd’hui concentrer ses efforts pour remplir pleinement son rôle de mécène de l’Institut Devenez du monde arabe. C’est pourquoi, à partir de cette année vous pouvez choisir de rejoindre la Société des Amis de l’IMA pour soutenir l’Institut du monde arabe, ou devenir adhérents de l’IMA pour bénéficier de divers avantages.

membre de l’IMA Les adhérents bénéficient de nombreux avantages :

Accès libre et coupe file aux expositions et au Musée ; Envoi chaque trimestre de l’Infomag et des lettres d’information électroniques ; 10 % de réduction sur les spectacles ; 10 % les restaurants Noura implantés à l’IMA ; 5 % à la librairie.

Sociétaire

95 €

Bienfaiteur

250 €

Donateur

À partir de 1500 €

Coût réel après déduction : 52 €

Coût réel après déduction : 105 € Coût réel après déduction : 530 €

Carte nominative valable pour deux personnes Mme / M. : Nom : Adresse : Code postal / Ville : Email : Téléphone :

Prénom :

Rappel : la SAIMA est une association loi 1901. Vous pourrez donc bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% du montant de votre don.

Bulletin d’adhésion à l’IMA Merci de retourner ce bulletin dument rempli accompagné de votre règlement à l’ordre : Institut du monde arabe / Service des adhésions 1, rue des Fossés-St-Bernard 75236 Paris cedex 05 Adhésion simple 35 € Adhésion + de 60 ans 30 € Adhésion - de 26 ans 12 € Adhésion Duo 50 € Mme / M. : Nom : Adresse : Code postal / Ville : Email : Téléphone :

Prénom :

Renseignements : 01 40 51 39 92



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