concerts i exposition i confĂŠrences
Découvrir, admirer et comprendre les cultures du monde arabe Les initiatives et les projets engagés en Nord-Pas de Calais font partie intégrante de la mission déployée par l’Institut du monde arabe. Fort d’une expertise et d’un savoir-faire de plus de vingt-cinq ans, l’Institut entreprend de décliner en région sa mission essentielle : développer la compréhension du monde arabe, favoriser les échanges avec celui-ci qui nourrissent la culture et la France. Je souhaite rappeler et saluer le soutien indéfectible du Conseil régional Nord-Pas de Calais, des Villes de Roubaix et de Tourcoing, qui rendent possible cette décentralisation dans laquelle s’est engagé l’IMA, et permettent ainsi le déploiement d’activités nouvelles qui l’accompagnent. Avec ce nouveau lieu, nous avons souhaité une programmation s’adressant à tous les publics. La soirée Arabic Sound System, qui décline la fusion des genres entre traditions et sonorités électroniques des musiques actuelles, acte la prise en compte d’une réalité culturelle contemporaine issue du numérique, tandis que nous continuerons de proposer des expositions exigeantes. C’est ainsi l’exposition Un Art secret, celui des pratiques talismaniques d’Afrique de l’Ouest, prenant ses racines dans le monde musulman arabe, qui sera dévoilée lors d’une première manifestation. La crise syrienne, qui dure depuis plus de trois ans déjà, impose elle un engagement fort de l’IMA. Une conférence dédiée réunira donc spécialistes et acteurs de la société civile locale autour de cette actualité aussi tragique que complexe. Tous viendront délivrer des clés de compréhension d’un pays plongé dans une guerre à marche forcée, et plus largement d’espaces en pleine réinvention. L’Institut du monde arabe Nord-Pas de Calais a donc été créé, comme le fut l’IMA à Paris, pour être au cœur d’un tissu d’initiatives positives et afin d’entretenir les liens qui nous unissent à la culture arabe, tant leur amplitude rend parfois opaque la proximité que nous entretenons avec elle depuis toujours.
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Le président, Jack Lang
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de l’Institut du monde arabe en région Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’Institut du monde arabe, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix et la Ville de Tourcoing, avec le soutien de l’Union.
Avec le soutien de
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Un Art secret
Les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest En Afrique de l’Ouest, des hommes répondent aux besoins intimes des populations en les recevant en consultation. Parmi les solutions qu’ils leur proposent figurent, de façon non exclusive, la confection de talismans à écriturei
Commissaires scientifiques : Alain Epelboin (CNRS-MNHN), Constant Hamès (CNRS-EHESS), Éric Delpont (IMA) Scénographie : Alice Geoffroy Graphisme : Emmanuel Somot Coordination : Lucie Lequien (IMA)
L’exposition réunit des peintures sous verres, des amulettes, des talismans sortis de leurs étuis et dépliés, des vêtements talismaniques, des photographies, des vidéos apportant la confection et l’usage des talismans, des photographies.
Photo page 2 : Ceintures talismaniques. ©IMA, E. Somot
Leur origine ne se trouve pas en Afrique, mais dans le monde musulman arabe. Les modèles les plus répandus sont ceux d’al-Bûnî (m. 1225). Transcrits sur papier, les talismans sont confiés à un cordonnier qui les coud dans diverses sortes d’amulettes. Le client, la plupart du temps illettré en arabe, ne voit jamais les écritures, exception faite des rares objets et tuniques à écriture apparente. Sur la question du caractère autorisé ou non des pratiques talismaniques, les docteurs musulmans ont des avis divergents (ikhtilâf). Les besoins auxquels répondent les talismans peuvent souvent être découverts à partir des textes qui les composent. Ils poursuivent deux grands types d’objectifs : l’évitement ou la protection du malheur et la réalisation d’une palette de souhaits. L’usage d’une amulette est personnel et sa durée de vie variable. S’il lui est attribué une efficacité, elle sera précieusement conservée, transmise à des héritiers ou des amis, mais souvent disparaîtra avec son possesseur. L’amulette peut être rendue inefficace du fait d’un contact avec des choses impures, désinvestie du fait d’un changement de
croyances ou d’infortunes. Une tunique coûteuse portée pour remporter des élections ou un match est abandonnée, voire jetée après la défaite, ce qui est vrai aussi pour tout objectif réalisé ou non. Ces différentes circonstances de jetage sont à l’origine de cette collection ALEP, constituée depuis 30 ans auprès de récupérateurs de la décharge à ordures de Dakar.
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.g.g.g.g.g.g.g.g.g.g.g.g.g.g Tunique ornée de miroirs et de talismans carrés gainés de cuir, ©IMA, A. Epelboin
Visite-atelier : Après une visite ludique de
l’exposition, les enfants découvrent dans un atelier plastique la richesse du patrimoine d’Afrique de l’Ouest à travers les pistes explorées lors de la visite. Découvrir les talismans à écritures, les arts du textile ou les contes de cette région du monde, autant de façons d’apprendre en s’amusant. De 5 à 12 ans Durée de l’atelier : 1h30
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Crâne d’oiseau gainé de cuir et orné de cauris ©IMA, A. Epelboin
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Fétiche ascensionel rouge ©IMA, A. Epelboin
Visites libres
Du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures Entrée libre
Visites guidées Assurées par l’Office du tourisme de Roubaix Du mardi au vendredi 11h, 12h, 14h et 16h Le samedi 10h, 12h, 14h, 16h Le dimanche 10h, 11h, 12h, 13h, 14h, 15h, 16h, 17h Accès payant sur réservation : 03.20.65.31.90
Visite-atelier Entrée libre sur réservation : antennenpdc@imarabe.org 03.28.35.04.00 Scolaires Du mardi au vendredi 10h, 13h, 15h30 Ateliers d’une heure et demie ou de deux heures adaptables aux programmes scolaires de primaire et de collège. Fiche pédagogique sur demande. Familles Samedi 11h, 13h, 15h (Heure du conte pour la séance de 11h)
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Tandis que les commissaires de l’exposition présenteront, à travers leur travail ethnographique, le syncrétisme et l’universalisme des cultures de l’Afrique de l’Ouest, enfants et parents découvriront les contes de cette région du mondei
Écritures talismaniques ©IMA, A. Epelboin
Du consommateur au musée : efficacité des amulettes et porte-bonheur
Les talismans d’Afrique de l’Ouest : art populaire ou art savant ?
Le 23 septembre 2014 à 18 heures IMA Nord-Pas de Calais Entrée libre sur réservation
Le 7 octobre 2014 à 18 heures IMA Nord-Pas de Calais Entrée libre sur réservation
Comment a été constituée la collection présentée dans l’exposition ? Comment expliquer que des objets personnels et sacrés se retrouvent dans une décharge à ordures, puis dans un musée ? Cette conférence se propose de penser l’efficacité de ces talismans, au-delà de croyances religieuses ou mystiques, en tant qu’« objets transitionnels », c’est-à-dire d’objets de mémoire consciente et non consciente de personnes, de lieux, d’événements, d’émotions. Des extraits de vidéos ethnographiques appuieront la démonstration.
Comment faut-il comprendre la pratique largement diffusée du recours aux talismans en Afrique de l’Ouest ? Est-elle née d’une histoire ancestrale parmi les populations africaines ou bien faut-il chercher son origine hors des frontières de l’Afrique, sur des bases plus savantes ? L’histoire de la mise en place et de l’enracinement africain des techniques talismaniques mérite examen.
Avec : Alain Epelboin, médecin anthropologue, vidéaste, chercheur au CNRS-MNHN de Paris, collecteur des objets et commissaire de l’exposition Un Art secret.
Avec : Constant Hamès, chargé de recherche au CNRS en anthropologie du monde musulman, a dirigé Coran et talismans. Textes et pratiques magiques en milieu musulman, Paris, Karthala, 2007, commissaire de l’exposition Un Art secret.
Si les hommes sont invités à faire des choix individuels conscients et constants durant leurs vies, les anges comme les djinns y interviennent dans de nombreuses circonstances, que cet exposé entendra clarifier.
Gris-gris et contes africains
©IMA
Le 22 octobre 2014 à 18 heures IMA Nord-pas de Calais Entrée libre sur réservation
Les contes africains regorgent de trésors de savoirs et de culture qui s’ouvrent à celles et ceux qui simplement tendent l’oreille, adulte ou enfant. Mises en scène au cœur de l’exposition « Un Art secret », ces histoires s’adressent aux talismans dans un dialogue intime qui laisse entrevoir la polyphonie et la sagesse de la tradition orale africaine, tantôt porte-parole de la société, tantôt miroir d’une riche pensée symbolique. Avec : Mamadou Sall, conteur et écrivain, partage avec le public des histoires de son pays, la Mauritanie. Dans un souci de conservation, il y repart parfois pour recueillir auprès des personnes âgées de nouvelles histoires à sauver de l’oubli.
.g.g.g.g.g.g.g Les anges et les djinns en Islam
Le 25 novembre 2014 à 18 heures IMA Nord-Pas de Calais Entrée libre sur réservation
L’univers tel qu’il est présenté par le Coran est peuplé par trois espèces d’êtres doués de raison : les anges, les hommes et les djinns. Le Coran, les hadiths ainsi que d’autres textes traditionnels détaillent les rôles joués par les anges et les djinns dans la trajectoire de la vie terrestre des hommes.
Avec : Pierre Lory, directeur d’études à la Section des Sciences religieuses de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, où il assure la chaire de mystique musulmane. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la mystique et l’ésotérisme en Islam, parmi lesquels Alchimie et mystique en terre d’Islam, Gallimard, Folio/essais, 2003 ; Le rêve et ses interprétations en Islam, Paris, Albin Michel, 2003 ; Talismans – Le soleil des connaissances d’al-Bûnî, trad. et prés. par P. Lory et J-Ch. Coulon, Paris, Orients, 2013.
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Variations sur une pratique multiforme : les marabouts en Afrique de l’Ouest et en France Le 2 décembre 2014 à 18 heures IMA Nord-Pas de Calais Entrée libre sur réservation
En France, on ne connaît les marabouts que par une seule de leurs facettes : l’art divinatoire. Mais en Afrique de l’Ouest, leurs fonctions sont beaucoup plus étendues et diversifiées. Le propos de cette conférence est de montrer toute la panoplie des rôles dévolus à un marabout et ses variations selon les contextes, en Afrique même puis en France. On éclairera aussi les différentes perceptions de ce personnage multiforme à travers des textes littéraires, des recherches historiques et des enquêtes de terrain. Avec : Liliane Kuczynski, chercheuse au CNRS, membre de l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain. Spécialiste des pratiques religieuses musulmanes en milieu urbain (France, Sénégal, Martinique, Guadeloupe). Son livre Les marabouts africains à Paris (CNRS Editions) a reçu le prix Carlier de l’Académie des sciences morales et politiques en 2003.
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Les concerts
©IMA, S. Castel
La musique joue un rôle social et culturel prépondérant dans le monde arabe en transgressant tant les frontières physiques que celles de l’imaginaire. Constitué d’un formidable florilège de styles et de genres - musique traditionnelle, savante, populaire, sacrée, profane et toutes les formes actuelles des musiques urbaines et des musiques de variété - le patrimoine musical arabe témoigne d’un métissage culturel avant l’heurei
Chaâbi - Algérie
Abdelkader Chaou Samedi 27 septembre 2014, 20h30 / Conservatoire à Rayonnement Départemental de Roubaix : 80, rue de Lille, Roubaix (métro Charles de Gaulle) Entrée libre sur réservation : antennenpdc@imarabe.org ou 03.28.35.04.00 En 1966, Baït, régisseur à la RTA, séduit par les qualités vocales d’Abdelkader, lui fait enregistrer deux morceaux : Sallam Ef Lehwa et Darni Hwil Ghezala. L’année suivante, il grave enfin son tout premier 45 tours. La complicité artistique qui unit les deux hommes se poursuivra et se concrétisera par un succès monumental avec Djah Rebbi, lequel ouvrira en grand à Chaou toutes les portes de la reconnaissance. Son chaâbi remodelé, vif et attrayant lui vaudra des engagements incessants. Audacieux, il se permet même une reprise de Youm El Djemaâ un classique tenu pour « intouchable ». On a souvent reproché à Abdelkader ses tendances pour les airs « légers » mais on oublie que cet artiste élégant, virtuose du mandole, reste, au fond, plus proche qu’on ne le croit des sources qui ont abreuvé le chaâbi. Chansons tristes ou gaies, ambiance de fête, emprunt à la tradition ibérique à travers Chelat Layani, Chaou, avec un art, dont lui seul a le secret, nous parle directement au cœur sans négliger les hanches
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En partenariat avec :
©IMA
Tout petit, Abdelkader Chaou aimait à se griser de ces bouffées de musiques qui s’échappaient des cafés maures de la casbah d’Alger où il a vu le jour en 1941. Dans ces établissements, l’œil mouillé par la nostalgie ou teinté de douce mélancolie, on écoute religieusement les propos d’un cheikh (maître) du chaâbi. Le cheikh en question fut El Hadj El Anka. Le phrasé particulier et les rythmes syncopés et nerveux du grand maître lui donneront un goût prononcé pour le chaâbi et la volonté d’en écrire quelques pages. La première occasion d’étaler son savoir-chanter lui sera offerte le jour de l’indépendance, un 5 juillet 1962, où chaque quartier algérois avait à cœur d’organiser une fête pour saluer l’événement. C’est donc dans sa « houma » (quartier) qu’il se produira en première partie de la star d’alors Farid Oujdi. Il s’en tire plutôt bien et acquiert le titre de gloire locale. Ce passage le fera surtout remarquer par la troupe « El Djamalla » qui l’intègre dans ses rangs. Avec elle, il répète, sous la direction du chef d’orchestre Saïd Oumitouche, dans un petit théâtre avoisinant la mosquée Ketchaoua. Le voilà sur les routes, sillonnant la Kabylie et la Mitidja, à bord d’une camionnette, s’égosillant derrière une sono défaillante.
Nuit électro - Orient/Occident Entrée libre sur retrait anticipé des places le 16 octobre 2014 en ligne sur le site du Grand Mix, à l’IMA NordPas de Calais ou au Grand Mix. Entrée libre dans la limite des places disponibles à partir de 00h00.
ArAbic SoUnd SYSteM
Vendredi 17 octobre 2014
Acid ArAb Gilb’r renArt SiGnAtVre
le GrAnd MiX 5 PlAce notre dAMe 59337 toUrcoinG -
L’IMA donne carte blanche à des Dj’s de renommée mondiale pour imaginer un espace festif où les frontières humaines et musicales éclatent. Une fusion totale, colorée et métissée jusqu’au bout de la nuit.
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Acid Arab Depuis Istanbul, Le Caire, Bombay ou le Maghreb, la musique des Orients fait souffler un vent de folie sur le front du deejaying. Là-bas, c’est la house qui règne dans les clubs. Le pont, c’est l’acid-house. À l’autre bout de la Terre, les disques orientaux, snobés par la quasi-totalité de l’Occident, alimentent le ghetto de la musique... jusqu’aux années 2000 où internet défonce les barrières entre les genres et les nationalités musicales. Acid Arab, c’est un focus sur ce mouvement par deux djs qui ont une culture club plutôt qu’une connaissance encyclopégeek : Asma et Guendiz. Gilb’R Il a débuté comme comme DJ hip-hop, dans le sillage de Bomb Squad, Public Enemy, De La Soul ou Jungle Brothers. À la même periode, il est engagé au sein de Planet Nova (1995), aux cotés de Loïk. Il gardera de cette époque l’éclectisme qui caractérise sa production à la croisée entre la drum and bass, la house et le nu-jazz. Fort de son succès, il fonde son propre label Versatile (suivi par Future Talk et Discothèque), qui encore aujourd’hui signe des
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artistes de qualité tel que I:Cube (1995) avec qui il monte le duo Chateau Flight. Renart Le goupil est mort, il renaît ailé. Et rusé, chenapan, le Renart défie la faune de la forêt, et s’envole telle une Vouivre. Laisse-toi charmer. Imagine un Renard-Pégase aux ailes d’angelot, filant droit à travers les nuages de synthèse. Musique aux accents mythologiques, c’est l’univers de Fantasia version techno moderne, une histoire d’hypnose et de psyché, faite de répétitions lancinantes, réminiscences de matins heureux où les astres se meurent. Signatvre Trio de compositeurs et beatmakers originaire de Lille. Leur musique puise ses influences dans le hip-hop au sens large et dans la chill wave. Ce sont des ambiances spatiales et rêveuses qui définissent leur identité, de façon à créer un lien unique avec leur public, en forme d’échange direct.
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En partenariat avec :
Raï - Algérie
Cheb Bilal Samedi 29 novembre 2014, 20h30 / La Condition Publique 4, Place du Général Faidherbe, Roubaix (métro Roubaix - Eurotéléport) Entrée libre sur réservation (à partir d’octobre 2014) : billetterie@laconditionpublique.com / 03.28.33.48.33 Depuis Cheb Bilal est une référence du raï moderne. Commencez une simple musique à la derbouka et au violon, ajoutez-y une contrebasse et le feu d’une guitare gitane puis lâchez la voix de Bilal, vous obtenez, Rak Mrid, un tube à la fois riche et léger. Un nouveau raï. Un raï qui intègre les diverses influences de l’artiste sans trahir son identité profondément maghrébine. Il peut introduire un accordéon, un piano jazz, une basse funky ou une batterie dance, rien n’y fait, il reste toujours savoureusement enraciné dans sa propre culture. « Le raï éclairé », c’est ainsi que le quotidien l’Humanité présente la musique de Cheb Bilal. Aux multiples influences, ses chansons touchent les communautés de part et d’autre de la Méditerranée. Elles abordent avec profondeur les problèmes et souffrances de ceux qui veulent partir et de ceux qui vivent l’exil
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En partenariat avec :
©IMA, Nouamane Art
Né le 23 juillet 1966 à Cherchel en Algérie, Moufok Bilal a été élevé à Oran et y a suivi les cours du conservatoire de musique. Il forme le groupe El Ahouar dans les années 80 et remporte, en 1987, le premier prix d’un concours de chansons. C’est au moment où il devient une superstar dans son pays natal qu’il rejoint la plus méditerranéenne des villes françaises. Cap sur Marseille en 1989. Dans la cité phocéenne, il continue d’écumer les manifestations en tous genres et fait connaître son œuvre par la diffusion d’une soixantaine de cassettes audio. Il y fait ses vrais débuts sur scène, en ouverture de Cheb Hasni, autre légende d’Algérie, assassiné le 29 septembre 1994. Le public marseillais est conquis… Un bouche à oreille efficace lui permet petit à petit d’attirer l’attention des médias. En 2002, c’est enfin la reconnaissance avec une signature dans un label important et la parution d’un véritable premier album, Sidi Sidi. C’est une véritable promenade méditerranéenne. Il rejoint ainsi les Khaled, Mami dans le club très fermé des vedettes du raï.
Classique - Algérie/Égypte/Maroc/Syrie/Tunisie
Hommage à Farid Al-Atrache
Avec l’ensemble Al-Ouns, sous la direction d’Abdelali Bouayoune Samedi 13 décembre 2014, 19h00 - ouverture du parking à 18h00 La Scène - Louvre-Lens : 99, rue Paul Bert, Lens Entrée libre sur réservation : sur place ou au 03.21.18.62.62 Un orchestre et une troupe de danse rendent aujourd’hui hommage au monstre sacré de la musique arabe, fort de plus de 350 chansons, des succès pour la plupart, noceur et séducteur invétéré. Une existence digne d’un scénario mouvementé qui inspire des artistes issus de cinq pays arabes, du Machreq et du Maghreb, membres de l’ensemble Al-Ouns (oud, violons, derbouka, târ et qanoun) que dirige le Marocain Abdelali Bouayoune, , pour des performances spectaculaires à l’image du chant et de la vie du wahid
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En partenariat avec :
©IMA
Issu d’émirs druzes syriens, sultan du oud, Farid Al-Atrache (1915-1974), qui vécut au Caire dès ses sept ans, est l’une des quatre « pyramides musicales » d’Égypte aux côtés d’Oum Kalsoum, Mohammed Abd-el-Wahab et Abd-el-Halim Hafez. Farid a aussi fait sa réputation grâce à sa trentaine de comédies musicales, incarnant souvent des rôles de beau ténébreux mélancolique – sauf dans ses duos avec le comique Ismaël Yassine –, enfant unique baptisé dans toute sa filmographie Wahid, « solitaire », ce que signifie en arabe son véritable prénom. Un style unique, empreint d’une douce langueur, et une voix grave et savoureuse que le cinéma, la radio, les disques ont popularisée de l’Atlantique au Golfe, et qui fut imitée par des générations de chanteurs arabes, berbères, kurdes, nubiens, issus d’un monde oriental encore marqué par la colonisation occidentale.
Les rencontres Des espaces libres de réflexion et de débats, des rendez-vous au cours desquels artistes et scientifiques arabes et occidentaux présentent et échangent leurs points de vue sur les grandes questions du monde arabe et de l’Europe. Depuis quelques années, les peuples des pays arabes sont en ébullition. Dans tous les cas, un vent de liberté nouveau souffle, provoquant dans son sillage de profonds changements culturels et sociaux. Ces rencontres se proposent de fournir les clés de compréhension nécessaires au bon décryptage d’une actualité mouvementée et complexe.i
Mardi 21 octobre 2014, 18h00 / Théâtre Pierre de Roubaix : 78, boulevard de Belfort, Roubaix (métro Eurotéléport) Entrée libre sur réservation : antennenpdc@imarabe.org ou 03.28.35.04.00 Sous forme d’état des lieux, cette soirée propose un éclairage politique de la situation du pays et des perspectives que laissent entrevoir les rapports de force actuels entre les différents courants de l’opposition. Les forces laïques, qui peinent à s’organiser, ont-elles les ressources nécessaires pour s’imposer, sans soutien des démocraties occidentales ? Face à elles, l’islam radical peutil tirer son épingle du jeu ? Quels ont été les facteurs internes et géopolitiques qui ont conduit à l’enlisement de ce conflit ? Que reste-il comme possibilités de sortie de crise ?
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Avec : François Burgat, politologue, ancien directeur de l’Institut Français du Proche-Orient de Damas et du Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sana’a, il est actuellement directeur de recherche au CNRS à l’IRENAM d’Aix-en-Provence. Ziad Majed, politologue, professeur à l’Université américaine de Paris et co-fondateur de The Arab network for study of democracy. Salam Kawakibi, politologue syrien, directeur adjoint Arab Reform Initiative.
Damas ©IMA, S. Castel
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Quel avenir pour la Syrie ?
Le patrimoine des Chrétiens d’Orient Mardi 4 novembre 2014, 18h00 / Lieu à déterminer, plus d’infos prochainement sur www.imarabe.org/antenne-npdc Iraq, Liban, Égypte, Éthiopie, Syrie... Du monastère St Siméon en Égypte à la plus humble des églises du Kurdistan iraquien. Des icônes coptes aux bibliothèques de manuscrits syriaques de Qaraqosh, de la langue guèze en Éthiopie à la vie quotidienne des moniales de Maaloula, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures au Proche et au Moyen-Orient. Ce patrimoine exceptionnel est-il suffisamment mis en valeur ? Comment le protéger dans un Moyen-Orient en ébullition ?
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Monastère de Maaloula, Syrie ©IMA, Anna Poujeau
Avec : Hiruy Abbu, chercheur à l’Institut des Études Éthiopiennes, à l’université d’Addis Abeba. Christian Cannuyer, historien, orientaliste et docteur en égyptologie. Anna Poujeau, ethnologue, chargée de recherche au CNRS et membre du Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (CNRS/EHESS). Table ronde animée par Antoine Fleyel, théologien et philosophe franco-libanais, maître de conférences à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient.
L’Amour en R
Lecture musicale par Samira El Ayachi (écriture, lecture) et Kamal Lmimouni (oud), suivie d’un dialogue Vendredi 14 novembre 2014, 19h00 / Le Bocal : 23, bd. J.B. Lebas, Lille (métro Hôtel de Ville) Entrée libre sur réservation : antennenpdc@imarabe.org ou 03.28.35.04.00
Samira El Ayachi ©IMA, PIB
« R, c’est la lettre arabe qui roule sous la langue et descend dans le creux de l’oreille pendant l’amour. Oser poser mon crayon dans l’espace intime. Oser poser des questions aux femmes d’ici et d’aujourd’hui. Oser écrire des textes. Les lire à voix haute. » Accompagnée du musicien Kamal Lmimouni, l’écrivaine et performeuse lilloise Samira El Ayachi donne à entendre comment le monde arabomusulman se voile et se dévoile au fond d’un lit. Sa lecture-spectacle met à l’épreuve les clichés et fait vibrer les excitations langagières les plus intimes. Un dévoilement capiteux qui met au jour les richesses et les tourments d’une culture où le corps est une précieuse obsession et un inépuisable terrain de transgression et de liberté.
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Avec : Samira El Ayachi, écrivaine (Quarante jours après ma mort, éd. de L’Aube, 2013) et Kaoutar Harchi, sociologue et écrivaine (À l’origine notre père obscur, Actes Sud, 2014). Rencontre animée par Naïma Yahi, historienne. En partenariat avec :
En partenariat avec :
Dans le cadre de Voix au Chapitre # 4, les rencontres littéraires de la Villa départementale Marguerite Yourcenar.
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Accès bus Liane 4 : arrêt Tossée ou Union Bus 15 et 17 : arrêt Léon Jouhaux
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Accès voiture Depuis le périphérique de Lille Suivre la direction Tourcoing Gand (A22) Sortie 7 direction Tourcoing centre, Roubaix Sortie Union (au bout de la voix rapide ) Suivre le fléchage “Institut du monde arabe”
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Avec le soutien de
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation d’une antenne de l’Institut du monde arabe en région Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.
Président Jack Lang Secrétaire général David Bruckert
Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais Le Champ libre 65, rue de l’Union 59200 Tourcoing Contact, réservations 03.28.35.04.00 antennenpdc@imarabe.org Newsletter Recevez la programmation par mail en envoyant un message à l’adresse ci-dessus avec pour objet “Abonnement newsletter”.
Relations presse Simon Castel scastel@imarabe.org Site internet www.imarabe.org/antenne-npdc Réseaux sociaux
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