Au cours des dernières décennies, la médecine a considérablement perfectionné le traitement des maladies cardio-vasculaires. Aujourd’hui, les chances de survivre à un infarctus du myocarde sont environ cinq fois plus grandes qu’en 1960. D’une part, des progrès décisifs ont été accomplis en chirurgie, par exemple dans l’ouverture de vaisseaux sanguins obstrués ou les opérations de pontage. D’autre part, des médicaments et des mesures de prévention (prévention du tabagisme par exemple) ont permis de sauver la vie de nombreuses personnes. L’expression «maladies cardio-vasculaires» recouvre un grand nombre de maladies: infarctus du myocarde, attaque cérébrale (ou accident vasculaire cérébral, AVC), thrombose, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, hypertension pulmonaire et bien d’autres encore. En Suisse et dans de nombreux autres pays industrialisés, les maladies cardio-vasculaires sont la cause de décès numéro 1.