L’Etre humain et la Mort

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L’Être Humain et la Mort

L’Être Humain et la Mort : Réincarnation? Néant? Âme Immortelle? Résurrection? Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Segond 1910. Alliance Biblique Universelle.

Considérons ces quatre concepts qui traitent de l’Être Humain dans sa relation à la mort et à l’au-delà :

1. L’Être Humain est une entité spirituelle destinée

à une succession de vies futures. Il s’agit de ce que l’on appelle le phénomène de réincarnation.

2. L’Être Humain est plus ou moins une forme de vie animale évoluée sans espoir de vie après la mort. Il est destiné au néant.

3. L’Être Humain est constitué d’un corps mortel à l’intérieur duquel siège une âme immortel. À sa mort, selon qu’il ait agit de façon approprié ou non pendant son séjour terrestre, son âme ira soit au ciel, soit en enfer.

4. L’Être Humain est une créature qui, après sa mort, ressuscitera soit pour la vie éternelle, soit pour la destruction éternelle. Dans les différents courants religieux ou philosophiques, on trouvera des penseurs défendant l’une ou l’autre de ces assertions.

Le premier concept, la réincarnation, défend la thèse selon laquelle, à sa mort, l’être humain reprendra vie dans un autre corps différent de celui de sa vie passée. Selon la vie que l’être humain aura menée auparavant, il s’agira d’une réincarnation dans une forme de vie considérée comme supérieure ou inférieure. C’est un point de vue qui est insoutenable au regard de la Bible, et rare sont les étudiants de la Bible tentés de défendre ce concept à la lumière des Saintes Écritures. Ce concept existe depuis bien longtemps dans des systèmes religieux extérieurs au christianisme et a récemment connu un regain de popularité avec l’essor de la pensée New Age. Puisque cette croyance en la réincarnation s’appuie uniquement sur des conceptions et philosophies totalement étrangère à la Bible, nous ne lui accordera pas plus d’attention dans cette brochure.

Le deuxième concept, qui consiste à dire que nous n’avons pas d’autre existence en dehors de cette vie, est défendu par ceux qui pensent qu’il 1


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n’existe aucune divinité capable de prendre des dispositions pour l’être humain afin que celui-ci bénéficie d’une vie après la mort. Il s’agit d’un système de croyance désespéré et sans joie. Ce concept est une voie sans issue.

Le troisième concept, qui est le plus largement défendu au sein du christianisme contemporain, consiste à croire que les âmes immortelles iront soit au paradis, soit en enfer à la mort des corps. Ce concept est parfois appelé la « théorie de l’immortalité naturelle » parce qu’il enseigne que les êtres humains ne peuvent jamais réellement mourir et que l’immortalité est un attribut naturel que possède tout être humain. Cette idée a conduit de nombreux chrétiens à penser à la mort comme à un ami et non pas un ennemi. En effet, selon ce concept, la mort est une délivrance qui permet au croyant d’accéder à la béatitude du paradis céleste immédiatement. L’immortalité de l’âme est une croyance suffisamment attractive et suffisamment forte pour gagner les cœurs, si ce n’est les esprits, des chrétiens les plus modernes. Cette conception a cependant de sérieuses failles. Voyons d’abord qu’elles sont les failles à cette théorie avant d’en venir au quatrième concept. Plus tard, nous examinerons plusieurs textes souvent utilisés pour défendre le concept considéré comme orthodoxe - conforme aux opinions généralement admis dans le christianisme - de l’âme immortelle.

La première faille La théorie de l’immortalité naturelle contredit les vues de l’être humain tel que défendues dans l’Ancien Testament et y substitue un concept populaire dans les anciennes traditions païennes. Les premiers Hébreux concevaient le corps humain et l’âme comme faisant partie d’un ensemble indivisible. Genèse 2 : 7 nous présente la création de l’homme par Dieu de la façon suivante : L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

Dans ce passage de la Bible, être un humain et vivre signifie exister de façon corporelle et consciente avec la capacité d’agir et d’interagir dans la Création. Cette existence corporelle est à la fois physique et terrestre, bien que dépendante de l’esprit donné par Dieu et qui donne vie. Les textes de l’Ancien Testament ne conçoivent pas l’existence physique et spirituelle comme étant opposées, contraire l’une à l’autre, ou encore comme existantes indépendamment l’une de l’autre. Les écritures hébraïques ne donne nul indication que l’âme soit détachable ou puisse exister extérieurement au corps. Mourir signifie ne plus avoir d’existence consciente et ne plus interagir avec l’ordre divin de la Création. À la mort, le corps retourne à la poussière, et l’esprit (souffle ou puissance de Dieu) retourne à Dieu qui l’avait insufflé.

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Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver. 4Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent.

(Psaume 146 : 3-4) 5

Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. 6Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. (Ecclésiaste 9 : 5-6) avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné. (Ecclésiaste 12 : 9)

Il n’y a aucun support dans ces textes pour défendre l’idée que la mort, ou la proximité de la mort puisse conduire à une expérience de mort imminente caractérisé par une impression d'extériorisation corporelle. La mort n’est pas non plus présentée comme le passage instantané par lequel une âme consciente accèderait au ciel ou à l’enfer. Ces conceptions populaires de la mort ont fait leur entrée dans l’église au début de l’ère chrétienne, sous l’influence de la philosophie grecque en général, et plus particulièrement du dualisme platonicien. Platon a enseigné que toute réalité était divisée en catégories physique et spirituelle, et que la catégorie spirituelle (l’âme) avait une existence éternelle après que la catégorie physique (le corps) eut disparue.

La seconde faille La théorie de l’âme immortelle ne peut que difficilement être conciliable avec le but de ces trois événements tel qu’ils nous sont décrits dans le Nouveau Testament :

1. La seconde venue du Christ sur terre; 2. La résurrection des morts de leurs tombeaux; 3. Le jour du Jugement dernier pour toutes personnes de toutes nations. Enseigner que l’âme est immortelle, c’est se mettre en porte-à-faux avec chacun de ces principes majeurs et essentiels de la foi chrétienne. En effet, si cet enseignement était vrai, alors ces trois promesses de l’évangile seraient inutiles et dépourvues de sens. Les raisons en sont les suivantes : Si l’âme des justes allait au ciel auprès du Seigneur à leur mort physique, et si la récompense finale de ces justes était le paradis céleste, quel serait alors la nécessité pour Jésus Christ de revenir pour le peuple des fidèles? Si les âmes sont immortelles et que les justes jouissent déjà de la vie éternelle, quel est alors la nécessité de la résurrection des corps? Si les morts en Christ sont d’ores et déjà auprès du Seigneur Jésus Christ et que les méchants sont en enfer, qu’accomplira donc Dieu au Jugement dernier?

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Bien que des objectifs secondaires pour ces trois événements eschatologiques soient suggérés, il n’en demeure pas moins que l’objectif principal n’aurait plus lieu d’être si l’on ajoute foi à cette théorie de l’immortalité naturelle. C’est la seconde faille majeure de cette conception de la mort. Si l’on accepte de façon littéral le retour de Christ (Jean 14 : 3), la résurrection des morts (Jean 5 : 28-29), et le jour du Jugement dernier avec la séparation des nations en deux catégories devant le trône glorieux du Fils de l’Homme (Matthieu 25 : 31-33), alors on peut clairement voir les problèmes que soulève l’idée communément admise des âmes immortelles allant au ciel ou en enfer à la mort du corps, l’enveloppe physique.

Le quatrième concept - une meilleure réponse Devant la fragilité évidente de cette théorie d’une âme immortelle, les étudiants de la Bible devrait considérer les mérites et les qualités du quatrième concept regardant la mort et les êtres humains. Ce quatrième concept soutient l’idée que l’Humanité n’a nul espoir d’une vie éternelle excepté comme peuple de Dieu, racheté par la mort, la résurrection et le retour de Jésus Christ. Cette explication est un pilier essentiel de la vérité révélée dans les Saintes Écritures. La Bible nous enseigne que Dieu seul possède l’immortalité.

Mortel contre Immortel Les Saintes Écritures expriment clairement le fait selon lequel Dieu seul possède les attributs de l’immortalité. 14

et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ, 15que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, 16qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen! (1 Timothée 6 : 14-16)

En Genèse 3 : 22, le Seigneur Dieu exprime sa préoccupation : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement.

Ce passage montre clairement que Dieu a crée Adam et Ève mortels. Ils auraient besoin de manger de l’arbre de vie pour devenir immortel. L’Être Humain n’est pas naturellement immortel. Cette mortalité de l’Être Humain est confirmée par le fait que l’expression « âme

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immortelle » n’apparaît jamais dans la Bible. De plus, personne ne fut appelé immortel à moins que ce soit suite à une résurrection. Nos âmes, pas plus que nos corps, ne sont jamais décrites comme étant naturellement immortelles. Il y a plus que cet argument d’absence de preuves bibliques. Notre Seigneur Jésus Christ dit clairement que l’âme et le corps peuvent être détruits : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. (Matthieu 10 : 28)

Puisque l’âme peut être détruite, elle ne peut donc être immortelle. Dans cette vie, les êtres humains demeurent des êtres mortels (Psaume 146 : 3-4). Le contenu entier des Saintes Écritures montre que l’Humanité suit un parcours naturel et qui mène à la mort. Seul Dieu possède l’immortalité à présent.

La Vie et la Mort Selon la Bible, toute personne est amenée à mourir un jour ou l’autre (La Bible reconnaît néanmoins les exceptions notables de 1 Corinthiens 15 et 1 Thessaloniciens 4 ; c’est-à-dire ceux qui vivront au retour de Christ). C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (Genèse 3 : 19) Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,

(1Corinthiens 15 :22) Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement, (Hébreux 9 : 27)

Il est bien sûr crucial de comprendre quel est le sens des termes « mourir » et « mort » dans la Bible. La mort est l’opposé de la vie : Quand la vie se termine, alors c’est la mort : En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint auprès de lui, et lui dit: Ainsi parle l'Éternel: Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. (Ésaïe 38 : 1) Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. (Romains 6 : 23)

Nous pouvons noter à la lecture de ces textes, que la vie et la mort sont deux conditions qui s’excluent mutuellement. Si tu es mort, alors tu n’es pas vivant, et vice versa. [On peut, bien évidemment, être vivant physiquement et mort spirituellement, mais ce n‘est pas le sujet de cette brochure. Définir la mort physique comme une « séparation d’avec Dieu » est une erreur communément faite et c’est une vision populaire de la 5


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mort. Cela pourrait être une définition de la mort spirituelle dans la Bible, mais non pas de la mort physique.] D’autres textes de la Bible confirment cet état de fait et l’idée que la mort est un état dans lequel les morts n’ont pas la possibilité d’effectuer de quelconques activités humaines. Les morts ne peuvent planifier, ni travailler et n’ont ni pensée, ni sagesse. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. (Ecclésiaste 9 :

10) Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent. (Psaume 146 : 4)

Les morts n’entonnent pas de chant de louange; ils n’ont ni mémoire, ni savoir, ni émotion : Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l'Éternel, Ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence; (Psaume 115 : 17) 5

Car celui qui meurt n'a plus ton souvenir; Qui te louera dans le séjour des morts?

(Psaume 6 : 6) 5

Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. 6Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. (Ecclésiaste 9 : 5-6)

La mort est décrite comme un sommeil : David se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David. (1 Rois 2 :

10) 11 14

Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller… Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort. (Jean 11 : 11, 14)

Ressusciter, c’est un peu comme se réveiller d’un sommeil profond : 13

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. 14Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. 15Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. (1 Thessaloniciens 4 : 13-15) 9

Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ, 10qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. (1 Thessaloniciens 5 : 10)

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En utilisant le terme de sommeil comme une analogie de la mort, les auteurs de ces écrits extraits de la Bible mettent en avant l’idée qu’il y a une discontinuité dans l’activité humaine. Ils dépeignent la mort plus ou moins comme un état de sommeil normal durant lequel nous sommes inconscients, ignorants du passage du temps et de l’activité des autres humains. Cela corrobore parfaitement les descriptions de la mort faites dans l’Ancien Testament.

Résurrection et Jugement La Bible enseigne que tout humain décédé ressuscitera d’entre les morts. La résurrection en vue du jugement est tout aussi sûre que la résurrection de Christ de son tombeau après trois jours. Lors de cette résurrection future, chacun pourra clairement voir le grand fossé qui divise les justes des méchants. 12

Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts? 13S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité. 14Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. 15Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. 16Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité. 17Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, 18et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. (1 Corinthiens 15 : 12-18) 28

Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. 29Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. (Jean 5 : 28-29) Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. (2 Corinthiens 5 : 10)

A la résurrection, ceux qui auront reçus de Dieu le don gracieux du salut en Jésus Christ seront changés en êtres immortels aptes à entrer dans le royaume éternel de Dieu (1 Corinthiens 15 : 50-57). Dans le même temps, ceux qui auront persévérer dans leur rejet de la Bonne Nouvelle de Christ et se seront obstinés à continuer leurs vies pécheresses et égoïstes, ceux-là seront détruits corps et âmes dans le lac de feu (Matthieu 25 : 41). Ils ne vivront donc pas les affres des tourments éternels comme certains le croient. (Pour un exposé plus précis concernant le sort réservé aux méchants, demandez notre brochure « Dieu punira-t-il les méchants pour toujours? ».) La grande majorité des chrétiens croient en la Résurrection et au jour du Jugement dernier. La question cruciale est : « Quand? ». Quand les morts seront-ils ressusciter? Quand les justes et les méchants seront-ils séparés et se verront-ils assigner leur récompense ou leur châtiment?

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La réponse que donne la Bible à ces questions est… …au Second Retour de Christ! Notez s’il vous plaît comment les textes suivants lient la résurrection et le jugement des morts au retour de Christ sur Terre : Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, (2 Timothée 4 : 1) 15

Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. 16Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. 17Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. (1 Thessaloniciens 4 : 15-17) 19

Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. 20Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. 21Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. 22Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 23mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement…52en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. (1

Corinthiens 15 : 19-23, 52) Il est évident que si Jésus Christ ne revient pas, alors il n’y a pas de résurrection des morts. Il également clair que si il n’y a pas de résurrection des morts, alors nous sommes sans espérance, morts sans rémission pour nos péchés. La bienheureuse espérance de chaque chrétien n’est pas qu’il ou elle mourra un jour et s’en ira rejoindre le Seigneur au ciel. La bienheureuse espérance est plutôt que nous, mortels, nous deviendront des êtres immortels au retour de Christ : « en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2 : 13).

Un Don, Non pas une Possession Naturelle Les meilleurs choses que nous possédons dans la vie sont toutes des dons de Dieu, et la vie éternelle est certainement à compter au nombre de ces dons. La vie éternelle est non pas quelque chose que naturellement nous avons, mais un don que Dieu nous fait 8


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tel que l’énonce clairement l’évangile. Si nous étions nés avec des âmes immortelles, la vie éternelle ne dépendrait pas de notre foi en Christ. Effectivement, si c’était le cas, même nos échecs spirituels et notre manque de foi en Christ ne causerait pas notre mort, puisque nos âmes immortelles ne pourraient pas disparaître quoiqu’il en soit. Les évangiles éclairent les notions de vie et d’immortalité d’une lumière nouvelle : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3 : 16) et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile. (2 Timothée 1 : 10)

Jésus Christ, par sa vie, sa mort et sa résurrection nous a offert notre seule chance d’échapper à une seconde mort et de recevoir une vie parfaite et éternelle après la mort. Ces vérités sont démontrées et mises en avant tout au long des Saintes Écritures: Nous mourrons pour toujours, à moins que nous ne recevions ce don de Dieu, qui est la vie éternelle au travers de Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6 : 23). Avant de conclure et de résumer nos arguments défendant la nature mortel de l’être humain, regardons et étudions les différents textes qui ont servis à enseigner la théorie de l’immortalité naturelle.

Qu’en est-il des Esprits en Prison? 18

En effet, le Christ lui-même a souffert, une fois pour toutes, pour les péchés des humains; innocent, Il est mort pour des coupables, afin de vous amener à Dieu. Il a été mis à mort dans son corps humain, mais il a été rendu à la vie par le Saint-Esprit. 19 Par la puissance de cet Esprit, il est même allé prêcher aux esprits emprisonnés, 20 c'est-à-dire à ceux qui, autrefois, se sont opposés à Dieu, quand il attendait avec patience à l'époque où Noé construisait l'arche. Un petit nombre de personnes, huit en tout, entrèrent dans l'arche et furent sauvées par l’eau. (1 Pierre 3 : 18-20 – Bible

en Français Courant) Certains suggèrent que ce texte fait référence aux activités évangéliques de Jésus Christ dans les heures suivants Sa mort. Ces personnes croient que l’esprit de Christ aurait prêché la bonne nouvelle dans le domaine des morts pendant que Son corps était enseveli au tombeau pour trois jours. Les détails sont ici importants. Ces versets disent que c’est par « la puissance de cet Esprit » (voir Bible en Français Courant) que Jésus prêcha à ceux qui avaient désobéis « aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche ». La prédication de Jésus dont il est parlé ici est un acte certifiant de la préexistence de Christ au travers de l’Esprit Saint, il s’agit d’une prédication accomplie par la bouche de Noé : S’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais si il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies (2 Pierre 2 : 5)

Cette prédication était une œuvre de Dieu témoignant de Sa patience pour ces 9


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« esprits en prison » - le peuple enchaîné aux péchés avant le Déluge. Il n’y aurait que des raisons discutables à vouloir interpréter ce passage comme une expérience hors de Son corps du Seigneur Jésus lors de son inhumation et supposer qu’Il aurait alors prêché à des esprits conscients lors de son séjour dans une prison aux enfers. Il n’est pas nécessaire de déduire de ce texte, que Christ, durant ces trois jours et trois nuits au tombeau, aurait conduit des âmes de l’enfer jusqu’au ciel. La référence à Noé est assez explicite et raisonnable, pour que l’on ne soit pas obligé de se laisser entraîner dans la spéculation d’une explication alternative douteuse.

Absent au Corps; Présent avec le Seigneur 1

Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme. 2Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, 3si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. 4 Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. 5Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit. (2 Corinthiens 5 : 1-5) 21

car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. 22Mais s'il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. 23Je suis pressé des deux côtés: j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; (Philippiens 1 : 21-23)

Ces passages expriment l’anticipation qu’a Paul de la mort et ce que cela a de significatif dans sa relation avec le Seigneur. Bien que l’apôtre ait pu avoir des paroles qui ont conduit certains à penser que Paul espérait être auprès de Jésus-Christ au moment de sa mort, d’autres textes nous mènent à une interprétation différente de ces passages précités. L’élément essentiel à la compréhension de ces deux textes se trouve dans la référence constante dans la Bible à la mort comme à un « sommeil ». Si une personne dort à la façon dont la Bible décrit la mort (pas de pensées, pas d’émotions, etc.), alors le passage du temps est immédiat et imperceptible. Les paroles de Paul suggèrent qu’il n’espère pas accéder à un quelconque état intermédiaire de conscience avant sa résurrection. Le verset 3 de 2 Corinthiens 5 indique l’assurance de Paul dans le fait qu’il ne sera pas trouvé « nu », c’est-à-dire qu’il ne sera pas une âme sans corps. Paul espérait que la prochaine fois qu’il s’éveillerait ce serait en présence de Jésus-Christ - en esprit, en âme et en corps (1 Thessaloniciens 5 : 23). Paul enseignait que la résurrection était la promesse par laquelle nous nous tiendrons en présence de notre Seigneur Jésus-Christ, mais que la résurrection est aussi requise pour que nous accédions à cette présence. Dans l’expérience de tous les croyants fidèles, être en présence du Seigneur sera le prochain moment de conscience qui suivra leur mort. Les morts n’ont pas conscience d’une quelconque attente entre leur mort et leur résurrection; ils n’ont nulle perception du passage du temps. Ainsi, l’espérance de l’apôtre Paul est-elle solide et vrai. 10


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Nous pouvons trouvez du réconfort à l’idée que lorsque nous tomberons « endormis » (mourrons) avec la foi en Christ, nous dormirons sans dommage entourés de l’amour de Jésus jusqu’à notre résurrection.

Les Âmes Sous l’Autel 9

Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. 10Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? (Apocalypse 6 : 9-10)

Ce passage de l’Apocalypse parle d’âmes martyres se trouvant sous l’autel, tel, qu’en vision, Jean les voit. Alors que ces âmes attendent pour le jugement final contre les méchants qui les ont mises à mort, elles en appellent à Dieu : « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable…? ». Cette description que Jean fait de sa vision indique-t-elle que ces martyrs sont vivants pour toujours et joyeux au ciel? Difficile dans déduire cela à la lecture de ce passage! La façon dont s’expriment ces âmes « sous l’autel » suggère plutôt que les martyrs sacrifiés pour la cause de la bonne nouvelle du Royaume en Christ sont malheureux et attendent avec impatience le moment du Jugement final. Supposons pour un instant que l’on fasse une lecture littérale de ce texte. Les âmes d’Apocalypse 6 : 9 sont alors « sous l’autel » et non pas dans la présence glorieuse du Seigneur au ciel. De plus, ces âmes crient « d’une voix forte », apparemment insatisfaites et souffrantes. « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable…?» : Ceci ne ressemble pas à une joyeuse scène de béatitude pour ceux qui ont fait le sacrifice ultime de leurs vies par leur foi en Christ. Il est bien difficile d’y voir ici l’expérience de saints qui auraient joyeusement rejoints le Seigneur Jésus Christ au ciel. Au lieu de cela, ils ne sont pas ressuscités, mais malheureux et visiblement n’ont pas encore été récompensés pour leur sacrifice. Ce passage de l’Apocalypse serait plutôt à comprendre à la lumière des textes bibliques: Et Dieu dit: Qu'as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.

(Genèse 4 : 10) 24

de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel. (Hébreux 12 : 24)

De la même façon que le sang d’Abel « crie de la terre », les âmes des martyrs sacrifiés crient « sous l’autel ». Les voix de ces martyrs s’élèvent représentant l’attente des saints pour le jour où ils seront récompensés pour leur foi et où leurs persécuteurs seront châtiés pour leurs crimes. Ils n’ont de tout évidence toujours pas reçus leur héritage (Colossiens 3 : 24), et attendent le moment où ils recevront leur récompense en commun avec les autres saints, comme il est dit en Hébreux 11 : 39-40

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Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, 40Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. (Hébreux 11 : 39-40)

Ainsi, Apocalypse 6: 9-10 devrait être compris de façon non pas littérale, mais figurative.

L’homme riche et Lazare 22

Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. 23Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. 24Il s'écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme. (Luc 16 : 22-24)

Est-ce que cette parabole dresse bien le portrait d’une âme immortel au ciel et d’une autre en enfer? Tous les aspects de cette parabole ne devraient pas être pris comme faisant partie d’une réflexion sur la vie et sur la mort. Le penser, ce serait aboutir à de grossières conclusions, surtout dans ce cas-ci. Si ce passage de la Bible était une description littérale du ciel et de l’enfer, alors :

1. Les hommes riches vont en enfer et les pauvres mendiants vont au ciel ; 2. Le paradis céleste n’est pas un endroit si accueillant ; c’est suffisamment proche de l’enfer pour que les personnes résidents dans l’un ou l’autre de ces endroits puissent parler les unes aux autres de ce qui se passe dans chacun de ces endroits ;

3. Le « sein d’Abraham » est suffisamment grand pour contenir tout les justes qui sont morts; Le récit que Jésus relate est ici une parabole qui, de toute évidence, n’a pas été rapportée pour donner une description littérale de ce qu’est l’expérience humaine après la mort.

Le Voleur sur la Croix Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.

(Luc 23: 43) Jésus-Christ avançait-il ici l’idée qu’aussitôt après leur mort, lui et le voleur, se retrouverait ensemble au ciel ; ou Jésus affirmait-il que ce serait un événement futur qui adviendrait? Nous pensons que la deuxième proposition est la bonne. Le terme aujourd’hui, tel que Jésus l’utilise ici, fait référence logiquement au moment où Il fait cette promesse au voleur sur la croix, et non pas au moment qui serait celui 12


L’Être Humain et la Mort

de leur arrivée au ciel. La réponse de Christ peut alors est entendue de la façon suivante: « Aujourd’hui je te fais cette promesse, tu seras avec moi au ciel ». Croire autrement, c’est oublier que Jésus fut inhumé pour trois jours et trois nuits au tombeau et qu’il y resta jusqu’à sa résurrection ; c’est aussi s’obliger à émettre des hypothèses fantaisistes sur la raison pour laquelle Christ aurait affirmé aller au ciel aussitôt après sa crucifixion. Le matin qui suivit Sa résurrection, avant même que ses disciples ne l’ait vu, Jésus parla à Marie à la sortie du tombeau : Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. (Jean 20 : 17)

Si au premier jour de la semaine Jésus n’était pas encore monté vers son Père, alors que le voleur aurait dû être au ciel avec Christ dès le jour de la crucifixion , c’est donc qu’être au « paradis » ne signifie pas aller au ciel. Ces affirmations de Jésus méritent donc une explication différente : c’est la promesse d’un paradis à venir. 22

Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; 23cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies. 24Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. (Actes 2 : 22-24)

Comment savons-nous que Jésus-Christ est resté au tombeau jusqu’au moment de sa résurrection? 3

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; 4qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; (1 Corinthiens 15 : 3-4)

Conclusion La promesse que Jésus-Christ nous fit de revenir pour Son peuple est la base solide qui doit être le fondement de notre espérance en la vie éternelle. Cette promesse est réitéré quantité de fois dans le Nouveau Testament. La doctrine de la résurrection est souvent reprise et répété en des termes extrêmement clairs. Que nous ressuscitions des morts à la vie éternelle est une affirmation sans équivoque. Ce sont les piliers de la foi chrétienne sur lesquels nous pouvons appuyer notre espérance. Les théories de la réincarnation et de l’âme immortelle trouvent leurs origines dans des sources extérieures à la Bible et ne sont d’aucun réconfort pour ceux qui connaissent bien les Sainte Écritures. Ils n’existent que des évidences sans fondements pour appuyer ces théories. Ce n’est rien comparé aux textes bibliques qui, sans ambiguïté, nous parle de la vie, de la mort, de la résurrection et du retour de Jésus-Christ, ces promesses sur lesquelles l’espérance chrétienne est fondée. 13


L’Être Humain et la Mort

Notre assurance en la vie éternelle n’est pas le fruit de spéculations, pas plus qu’elle n’émane de l’enseignement selon lequel les personnes serait vivantes et conscientes après la mort parce qu’étant naturellement immortelle. Cette assurance en la vie éternelle n’est pas le résultat des comptes rendus, fréquemment évoqués, selon lesquels certaines personnes se seraient trouvées dans un tunnel les menant vers une lumière brillante, alors qu’elles étaient dans un état comateux proches de la mort. Notre confiance en l’immortalité et la vie éternelle pour les justes émane directement des enseignements de la parole de Dieu : Quand un être humain meurt, il demeure dans un état de sommeil jusqu’à sa résurrection. Il n’a conscience ni d’un paradis, ni d’un enfer, pas plus que du temps qui passe ou des difficultés et joies de ce qui sont encore vivants. Il n’est pas non plus occupé à regarder d’en haut ceux qu’il aimait, et qui n’ont pas cru, brûler en enfer! L’expérience de l’immortalité et de la vie dans l’extraordinaire éternité de Dieu n’adviendra qu’à l’aboutissement des âges, et au retour de Jésus-Christ lorsque la puissance transformatrice de la résurrection sera pleinement visible. Nous ne pouvons recevoir la vie éternelle et l’immortalité que comme un don de Dieu au travers de la bonne nouvelle du Royaume en Jésus-Christ. Ce qui signifie avoir foi en Jésus comme étant notre Sauveur et Lui obéir comme étant notre Seigneur. Traduction d’après une brochure publiée et distribuée par BIBLE ADVOCATE PRESS – un ministère de Church of God (Seventh Day). http://cog7.org/BA/Tracts/GospelTracts.html

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