5 minute read

La Terre fait vivre, l’Homme la tue...

Pierre Rhabi est un agriculteur et un écrivain engagé au service de l’Homme et de la Terre. C’est une des plus grande figure française de l’agroécologie. Il a dédié sa vie à cette cause, et est le sujet de ce film documentaire poignant qui fait réfléchir sur l’Homme et son impact sur notre Terre. Pendant 1h38, Pierre Rhabi cherche à faire prendre conscience sur les problèmes de la consommation de masses de cette société. Il veut créé une « sobriété heureuse » où notre agriculture respecterait la terre et serait suffisante à nous faire vivre.

l’agroécologie, une solution claire montré dans ce film.

Advertisement

Ce film nous montre que des solutions bios existent pour subvenir à nos besoin en respectant beaucoup plus la terre. En effet, nos méthodes d’agriculture moderne « tuer pour reconstruire » ne sont pas fiables à long terme. Seulement, l’agroécologie nécessite beaucoup plus de connaissance que l’agriculture moderne, et est donc moins attractive qu’une méthode plus simple et plus productive, malgré une terre qui souffre. L’agriculture bio a de nombreux avantages : elle est durable, saine et non polluante. Elle limite également l’érosion des sols, ce qui permet de produire sur une terre plus longtemps sans l’usée. Elle ne dépend pas du pétrole, ce qui permet à des paysans et agriculteurs de se nourrir eux et les autres sans s’endetter, grâce seulement à ce que la nature offre.

culture et démontre que le respect de la nature suffit largement à subvenir à nos besoin si cela entrait dans la conscience de tout le monde. Ce n’est pas les sois disant« mesures écologiques » des grandes firmes tel que Mosanto qui vont sauver nos terres et permettre à l’agroécologie de s’imposer comme la principale méthode d’agriculture. Cette logique et cette simplicité montre que la solution ne vient pas des plus puissants, mais qu’elle vient de chaque individu et d’une prise de conscience collective. Si chacun fait sa part du travail, alors le respect de la terre pourra se mettre en œuvre.

une cause imPortante mais Peu attractive

avec des pesticides et des OGM nocifs pour l’environnement, et cela ne dérange personne. Pierre Rhabi, au nom de la terre, est un film documentaire par Marie-Dominique Dhelsing, qui apporte des solutions aux problème de la surconsommation et de la production intensive mauvaise pour l’environnement. un film qui n’est Pas lanceur d’alerte, mais qui Peut faire bouger les choses.

Dans ce film, la réalisatrice Marie-Dominique

Dhelsing ne nous montre pas un monde en catastrophe, ni de grand projet politique pour la sauver. Elle insiste sur la simplicité de l’agri

Au nom de la Terre est un documentaire très intérressant qui traite d’une cause primordial pour l’avenir de l’humanité. Seulement, le façon dont il a été produit a fait que les spectateur se sont vite ennuyés en le regardant. Certains spectateurs parlent même d’amateurisme : «Une deception. Pierre Rabhi a tout d’un homme intéréssant, de par sa provenance ou de son parcours à travers ses nombreuses actions. Alors pourquoi, pourquoi en faire un documentaire proche de l’amateurisme ?».

un documentaire « coup de poing »

réalisé par Marie-Dominique Dhelsing en 2013, ce documentaire suscite de fortes émotions chez les spectateurs notamment à travers ces 3 scènes qui nous ont particulièrement touchées les problèmes que pose l’agriculture intensive pour la santé, l’environnement et la sécurité alimentaire.

Le film débute par une scène qui se déroule dans l’enfance de Pierre Rabhi, au Burkina Faso. Cette scène montre l’importance de préserver les pratiques agricoles traditionnelles et le respect de la nature pour une agriculture plus viable dans le temps pour les futures générations.

Pierre Rabhi a été élevé dans une culture qui valorisait le respect de la terre et de la nature. Cela l’a amené à développer une approche de l’agriculture qui prend en compte les écosystèmes et les cycles naturels.

Cette scène est emblématique, car elle expose les racines de l’engagement de Pierre Rabhi pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

Pierre Rabhi constate que les animaux sont élevés dans des conditions exécrables, gavés de médicaments et d’anti- biotiques pour résister aux maladies. Il pointe également du doigt l’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques qui dégradent les sols et polluent les eaux.

Cette scène est emblématique, car elle montre l’impact néfaste de l’agriculture industrielle sur notre environnement et sur notre santé, ainsi que l’urgence de changer de modèle agricole.

Le documentaire se poursuit avec une scène où Pierre Rabhi visite une ferme industrielle.

Cette scène est particulièrement marquante, car elle expose

Enfin, le documentaire se clôt sur une scène très émouvante où Pierre Rabhi rencontre des jeunes engagés pour un monde meilleur. Cette scène est également emblématique, car elle met en lumière l’influence de Pierre Rabhi sur les mouvements écologistes et altermondialistes. Pierre Rabhi a influencé de nombreuses générations de jeunes en leur transmettant les valeurs de respect de la nature et de l’humain. Cette scène montre l’importance de transmettre ces valeurs aux générations futures pour permettre un changement de paradigme en faveur d’une vie plus respectueuse de la nature.

En résumé, le documentaire «Pierre Rabhi, au nom de la terre» est un film «coup de poing» qui invite les spectateurs à réfléchir sur l’impact de notre modèle économique et sur la nécessité de vivre en harmonie avec notre environnement pour assurer notre survie. Les trois scènes emblématiques du documentaire illustrent l’importance de préserver notre environnement, de changer nos modes de production agricole et de réfléchir à notre place dans la nature. Le film nous montre l’exemple de Pierre Rabhi, qui incarne une alternative au modèle économique dominant en prônant un mode de vie plus respectueux de l’environnement et de l’humain.

Pierre Rabhi, de son vrai nom Rabah Rabhi, est né le 29 mai 1938 à Kenadsa en Algérie Française. Entre des origines musulmanes et une éducation à l’occidentale, Rabhi fut le témoin de populations écartelées entre traditions et modernités. D’abord employé de banque, puis ouvrier, confronté au racisme et à l’absurdité de l’univers urbain,

Pour Monsieur Rabhi, l’agroécologie a « le pouvoir de refertiliser les sols, de lutter contre la désertification, de préserver la biodiversité, d’optimiser l’usage de l’eau. Elle est une alternative peu coûteuse et adaptée aux populations les plus démunies ». Il défendait l’idée selon

LES DEBUTS DANS L’AGROTHERAPIE

Ils décident de se rendre en Ardèche pour s’y installer définitivement en 1960. Ils se marient à Thines en avril 1961. Pierre devient alors père et sans aucune connaissance agricole (il est sculpteur), il s’inscrit dans une maison familiale rurale. Il achète une ferme cévenole à Lablachère, la ferme étant dépourvue d’électricité et d’eau courante il réalise son rêve de retour à la terre. Fort de cette réussite, il chercha dès lors à transmettre son savoir-faire agronomique, et lança en France, en Afrique et au Maghreb, de nombreuses initiatives pour contribuer à l’autonomie, la sécurité et la salubrité alimentaires des populations. Ainsi, pendant plus de cinquante ans, il a soutenu le développement de l’agroécologie à travers le monde.

Vue Exterieur

Très populaire pour ses appels à penser l’agriculture autrement et sa défense de la sobriété, il est néanmoins critiqué pour ses prétentions en matière de méthodes agriculturales relevant de la superstition pour certains.

En 2003, il rencontre Michel Valentin avec qui il crée en 2004 Les Amanins sur la commune de la Roche-sur-Grane, dans la Drôme.

L’APRES FERME

En parallèle, il publie plusieurs livres, teintés de mysticisme, Pierre fait l’éloge d’une pauvreté vue comme une façon d’aller vers l’essentiel, voire d’accéder au bonheur, Pierre Rabhi a abandonné par la suite ce terme de pauvreté pour le concept de sobriété heureuse. La même année, il fonde l’association Les Amis de Pierre Rabhi, rebaptisée en 1994 Terre & Humanisme. Constituée de quelques fidèles elle a pour objet la promotion et la transmission de l’agroécologie.

Cette infrastructure d’agrotourisme maraîcher qui s’étend sur cinquante-cinq hectares accueille des séminaires d’entreprise, des vacanciers et des personnes en formation de maraîchage. Créée sous forme d’association à but non lucratif, elle compte aujourd’hui une quinzaine de salariés.

This article is from: