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Once Upon a Time… in Lyon

Mandorla de Roberto Miller, narre l’histoire d’Ernesto, un artiste américain mal dans sa peau qui quitte San Francisco pour débarquer à Lyon. Le film, tourné en juin 2011, reprend l’ambiance « mystère » de la ville, un aspect recherché par le cinéaste américain. Roberto Miller a d’ailleurs tourné tous les plans à la lumière naturelle du Vieux-Lyon, de la passerelle Saint-Georges à la colline de Fourvière.

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Festival

Lumière : les cinéastes américains sur le devant de la scène

Tim Burton, Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Quentin Tarantino… Ils sont nombreux à avoir été récompensés ces dix dernières années. À chaque édition du festival, tout le gratin hollywoodien fait spécialement le déplacement, et cela depuis 2009. En 2022, de grands noms comme James Gray, Steven Spielberg et Tim Burton ont été conviés. Celui-ci s’est d’ailleurs vu remettre le prix Lumière pour l’ensemble de sa carrière.

La capitale des Gaules est bien connue pour le festival Lumière, rendezvous incontournable du monde du cinéma. Lyon est aussi réputée pour ses paysages à couper le souffle utilisés dans des films américains comme L’insoutenablelégèretéde l’être, de Philip Kaufman (1988) et Mandorla (2015), de Roberto Miller.

Inspiré du roman du Tchèque Milan Kundera, l’adaptation cinématographique de L’insoutenable légèreté de l’être, s’inspire de la ville de Prague sous l’invasion soviétique de 1968. Saint-Jean devient alors la capitale de la République tchèque, où des tanks et voitures militaires défilent. Les ponts sont revêtus de statues baroques et celui de la Feuillée évoque le pont Charles en ex-Tchécoslovaquie.

Le saviez-vous ? Philip Kaufman a saboté la première version de son film

Philip Kaufman a délibérément créé une version incompréhensible de L’insoutenable légèreté de l’être pour les producteurs, pour qu’ils valident son projet initial. Le cinéaste prévoyait de réaliser un film de 165 minutes, une version trop longue et qui se détachait trop de la forme des autres films de l’époque, risquant alors d’être refusé par les producteurs. Kaufman a donc réalisé une version de moins de 120 minutes, incompréhensible, ce qui a perturbé les financeurs. Ces derniers lui ont demandé d’ajouter des scènes et le lendemain Philip Kaufman leur a montré sa vraie version.

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