ITnation #20 - septembre 2009

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LUXEMBOURG

SepTembre-octobre 2009 / N°20

Case Choice

IT Finance

Case Choice

KBL EPB

XBRL.lu

RTL

Le hub s’enrichit p.22

La maturité p.24

Sweet Berry p.28

LE GUIDE SPÉCIAL enterprise applications • ERP, CRM & ECM

LE GRAND ENTRETIEN Sylvain Momin, Head of Country Technology Organization

ABN Amro

Le temps de la reconstruction LUXEMBOURG Eur 7.50

: Participez au prochain Forum ITbanker le 29 octobre 2009 à Luxembourg



© Photography Raoul Somers

est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnation.eu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnation.eu Delphine Reuter Journaliste Émilie Mounier Project Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnation.eu Isabelle Libouton Project Manager M. +352 661 50 36 26 isabelle.libouton@itnation.eu Arnaud Waller Project Manager M. +352 691 99 78 61 arnaud.waller@itnation.eu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Photos ITnation 2.0 www.itnation.eu/photo Remerciements au Sofitel Le Grand Ducal Luxembourg Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnation@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- € - Europe 85,- € www.itnation.eu ITnation 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu

Le printemps en automne Assiste-t-on à un éveil économique, une pousse printanière qui vient mettre fin à l’hibernation de la sphère financière. Les instituts bancaires, même ceux qui ont souffert le plus de la «crise de foi» d’un système, renouent aujourd’hui avec les bénéfices, trimestre après trimestre. Mais il reste que les questions fondamentales n’ont pas été réglées. La transfusion d’argent public a stoppé net certaines hémorragies mais les transformations profondes d’un système n’ont toujours pas eu lieu. Or, on peut penser que ces Etats-actionnaires vont enfin réclamer les fruits d’un investissement dans l’architecture d’un monde nouveau. Il reste donc à construire le modèle de demain. Douglas Rushkoff, auteur de Life Inc., reçoit ce commentaire de George Dyson : «our 21st-century global computing platform is still running a 13th-century banking system, and the resulting performance sucks». Si le modèle bancaire n’est pas le bon, comment alors doter ces institutions financières de technologies suffisamment souples pour accepter un changement organique qui interviendra à coups sûrs… Les banques d’aujourd’hui se préparent à cet avenir incertain. On prédisait un bouleversement par une pression réglementaire plus forte, un juste retour aux valeurs essentielles. On constatait la fin d’un système, d’une époque. On mettait le client au centre des préoccupations. On harmonisait, organisait, scellait… Finalement, il est à constater que peu a changé. Alors il ne reste qu’une chose à faire : avancer de nouveau, grandir en terre aride. Trois types de banques sont aujourd’hui sur le devant de la scène. Celles qui, malgré la morosité, ont continué à investir et poursuivre leur transformation, de force – budgets admis et décisions historiques – mais aussi, plus nombreuses sont-elles que ce l’on n’aurait pu envisager, de gré. Les banques, petites et fragiles finalement, consolident et préparent la mission qu’il faudrait défendre de ce monde qui change. Elles ne veulent pas rester sur le «bench» d’une économie bancaire globalisée. Elles font entendre une voix luxembourgeoise dans le noir, pour, un jour viendra, retrouver la lumière. Certes, elles auront changé, radicalement, mais seront toujours moteur de vie. Il y en a d’autres qui, paralysées par les plans des uns ou même les premières peurs, se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de se mettre à niveau. Elles construisent et rattrapent le retard accumulé. Elles s’engagent pour ne pas perdre au change à la prochaine vague de mouvement. Enfin, il reste les spectatrices. Celles qui patientent et qui attendent d’autres jours. Celles-là sont en grand danger. Le monde change et Luxembourg n’y échappera pas… Alors, qu’attendons-nous ?

Raphaël Henry


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/////////LE GRAND ENTRETIEN © Photography Raoul Somers

/////////IT FINANCE ITbanker Retrouver l’optimisme

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Case Choice Le hub de KBL s’ouvre à l’Est

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Reporting XBRL, de plus en plus étendu

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/////////ACTUAL IT ERP RTL : Hot Berry

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Dossier Start-ups L’innovation IT à Luxembourg : promesses tenues

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In the blocks The ‘let’s do it’ spirit

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Sylvain Momin Head of Country Technology Organization, ABN Amro Luxembourg

Nearsourcing Luxembourg Loves Lviv

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Commerce Time-machine

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Sécurité Lux’s Uni Attacks!

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Logica

Thierry Fromes

Rationaliser la BI : le bon équilibre

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Back-up en toute tranquillité

Communauté parfaite

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Connectivité maîtrisée

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Service-Oriented Person

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Clearstream Services

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Invoice as a service

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Guy Fabien

Netline

Case story Build as a Service

/////////PORTRAITS

C2D

Développement Mister présidences

/////////Petits déjeuners

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Le 29 octobre 2009, à l’occasion d’ITbanker, sortira le guide consacré aux solutions IT pour la banque et la finance Clôture : 30 septembre 2009 Rédaction : Raphaël Henry - press@itnation.eu Régie publicitaire magazine : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu et Émilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu Régie publicitaire guide : Émilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu Infos events : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu et Émilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu

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entretien


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Grand entretien SYLVAIN MOMIN

M. Momin, qui est ABN Amro à Luxembourg aujourd'hui ? La banque luxembourgeoise ABN Amro est une filiale à 100% du groupe bancaire néerlandais du même nom. Elle rapporte donc directement à la maison-mère qui est basée à Amsterdam. Au Luxembourg, ABN Amro emploie 220 personnes au Kirchberg, réparties entre les activités de Banque (Banque Privée et de Banque Corporate) et d’Assurance-Vie, qui sont gérées dans deux entités légales différentes. Au niveau IT — et c’est une particularité intéressante chez ABN Amro — nous avons intégré les différents services de la Banque au sein des mêmes systèmes d’information. Côté assurance, nous travaillons encore avec une infrastructure séparée, mais nous avons le projet de tout intégrer prochainement au sein de la même infra­structure technologique.

Vous n'avez plus d'activité de fonds à Luxembourg ? Il est vrai que nous avions une telle activité au travers d'ABN Amro Investment Funds auparavant. Cette activité a été transférée chez Fortis lors du projet d’intégration de l’activité d’Asset Management d’ABN Amro au sein de cette Banque. Nous n’avons donc plus, dans les faits, d’activité de fonds en propre à Luxembourg.

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Revenons sur cette opération d'acquisition d'ABN Amro engagée il y a deux ans... Un consortium s'est dessiné autour de Fortis, Royal Bank of Scotland (RBS) et Santander pour reprendre le groupe ABN Amro. Au Luxembourg, cela se traduisait par la reprise des activités de Banque Privée, d’Assurance Vie et d’Asset Management d’ABN Amro par Fortis et des activités de Corporate Banking par RBS. À l'automne, Fortis est sorti du consortium et c’est le gouvernement néerlandais qui a repris les engagements de Fortis au sein de ce même consortium, excepté pour l’activité Asset Management qui était déjà intégrée dans Fortis. Donc aujourd’hui, la Banque Privée est dans le giron du gouvernement néerlandais.

Qu’est-ce que cela ouvre comme perspectives pour vous en ce moment ? Essentiellement, cela nous apporte une nouvelle stabilité. Pour l'IT, cela nous permet d’être dans un environnement plus serein pour pouvoir dérouler des projets informatiques qui avaient été mis entre parenthèses à l’époque de Fortis. À ce moment-là, l'intention planifiée était de transférer les plates-formes ABN Amro existantes au sein de Fortis; du moins à Luxembourg, puisque

les scénarios pouvaient varier en fonction des situations locales par pays. Ce projet n'est plus, depuis la sortie de Fortis du consortium et l'entrée de l'état néerlandais dans le capital du consortium. Désormais en IT, on peut travailler à nouveau sur des problématiques purement business et aussi accompagner la mise en place de la nouvelle stratégie de la Banque Privée. D’un autre côté, il ne faut pas oublier que nous travaillons toujours avec RBS, puisque cette année, on va également transférer les activités de Banque Corporate chez RBS.

Qu’est ce que cela signifie pour RBS à Luxembourg ? RBS qui n’avait pas de présence bancaire au Grand-Duché a décidé de créer une banque afin de poursuivre et développer l’activité Corporate. Le projet de création de la banque RBS et le transfert des activités Corporate d’ABN Amro se fera fin d’année 2009.

Quelles seront les conséquences pour l’IT de ABN Amro ? La nouvelle Banque sera complètement séparée des activités d’ABN Amro. Nous devons donc transférer l’ensemble des informations nécessaires à RBS afin qu’ils puissent démarrer leur activité de Banque Corporate à Luxembourg. Environ un quart de nos activités


SYLVAIN MOMIN Grand entretien

actuelles concerne le Corporate Banking et trois quarts proviennent de la Banque Privée. Le transfert des activités Corporate d’ABN Amro vers RBS se traduit par une migration des données nécessaires pour RBS sur l’application informatique qui sera opérationnelle chez RBS. L’IT d’ABN Amro a un rôle charnière dans ce processus de migration. Nous réfléchissons également déjà à notre future organisation IT post migration afin de tenir compte de la réduction de notre scope et des objectifs futurs en matière de projets business.

Quels sont les projets IT en cours en ce moment chez ABN Amro ? Suite au projet d’intégration de Fortis, pendant 18 mois, nous avons arrêté les investissements informatiques car nous savions que fin 2008, nous serions intégrés au sein de Fortis à Luxembourg. Cela ne faisait pas de sens d’investir dans des systèmes qui seraient revus, voire décommissionnés. Au moment de l’annonce de Fortis d'abandonner cette intégration, vers le mois de septembre, nous nous sommes retrouvés de facto dans une situation où nous étions en retard en termes d’investissements informatiques, que ce soit au niveau matériel ou logiciel. Cette année, en IT, nous devons donc rattraper ce retard et aller de l'avant. Nous avons dès lors pas mal de projets en cours: nous avons remplacé le réseau de données; on est en train d’implémenter une solution de VoIP cet été; on a des remplacements de machines prévus, etc. Nous devons en tout cas mettre l’infrastructure à plat pour fournir un bon service pour les initiatives business. À ce niveau-là aussi, nous devons investir. Notre département clienBanner--203x41mm--2.ai 20.01.2009 09:29:13 tèle travaille donc sur de nouveaux segments de clients et nous sommes à leurs côtés pour

les supporter sur les différentes applications à implémenter ou à améliorer.

Quels types d’applications sont concernés ? Par exemple, puisqu’ABN Amro n’a plus son activité de fonds en interne, nous devons travailler sur la mise en place d'un bon outil pour calculer les rétrocessions sur les fonds de tiers. Là, on travaille avec une société suisse, Quartal, pour l’implémentation d’une telle solution de Rebate Management. On remplace donc un développement interne par un vrai package plus évolué et qui nous permettra de mieux gérer ces calculs à l’avenir. Bien sûr, il s’intègrera avec Olympic, qui est notre système-cœur. Nous avons également des projets au niveau du département des finances, où l’on va dématérialiser le flux des factures. Aujourd’hui, c’est essentiellement un flux papier. Cela permettra notamment d’accélérer la gestion de ces factures. C’est un projet important puisque cela permet de faire gagner du temps au département finances, tout en stabilisant les processus et réduisant les risques opérationnels. La nouvelle solution sera complètement électronique, avec des niveaux de validation intégrés.

Ce qui caractérise aussi ABN Amro, au niveau WW mais aussi local, c’est le recours à l’outsourcing. Effectivement. Ce deal global a débuté en 2005. Au Luxembourg, cela concerne d'une part toutes nos activités d’infrastructure : la gestion des serveurs, le déploiement des logiciels, le change management, etc. Tout cela est exécuté par IBM à travers sa PSF ISFS. À côté de cela, toutes nos activités de support applicatif ainsi que certains de nos

projets de développements applicatif sont traité par Tata Consultancy Services. Ce sont les deux grands pans de ces contrats globaux. Par ailleurs, on travaille sur les aspects de réseaux avec Verizon Business. Tout cela couvre quasiment l’entièreté de notre IT. Cela nous permet en interne de nous concentrer sur la gestion de la relation avec ces fournisseurs et surtout de dédier nos ressources IT internes aux problématiques business de la Banque. Nous avons donc réorganisé le département IT de la banque en conséquence. L’équipe «run the bank» gère la production et les activités quotidiennes. Elle est essentiellement en relation avec IBM. Quant à l’équipe «change the bank», elle s’occupe des différents projets et initiatives. Ses interlocuteurs sont plus variés mais TCS demeure l’acteur majeur. Nous avons également mis en place un environnement de contrôle rigoureux. Une équipe dédicacée s’occupe de la sécurité de l’information. Elle est responsable de la mise en place et du suivi de tous les processus requis afin de maintenir un contrôle sur les activités outsourcées. Nous avons également mis en place un contrôleur financier au sein du département IT. Sa tâche principale est le suivi de la relation contractuelle entre la banque, IBM et TCS. Ce rôle est clé dans la mesure où les contrats d’externalisation sont très complexes ; nous devons donc assurer un suivi très strict des différents aspects contractuels.

Est-ce que vous profitez localement d’effets de levier liés à ces deals conclus au niveau du groupe ABN Amro ? Oui. Dans le cas d’IBM et selon le cadre du contrat d’outsourcing, une transformation de l’informatique est prévue. C’est un ensemble

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de projets globaux qui ont été exécutés au sein des pays. Au Luxembourg, on a pu bénéficier de l’implémentation d’un ensemble de processus de gouvernance informatique basés sur ITIL. Cela met l’accent sur notre désir de bien nous organiser et de mieux contrôler l’ensemble des processus informatiques. L’autre avantage est que l’on a pu renouveler et standardiser le matériel informatique. Cela s'est fait aussi dans le cadre de ce contrat qui stipule que le parc informatique doit être renouvelé. C’est positif pour nous puisqu’IBM implémente ses propres machines, avec leurs propres processus de monitoring et de gestion, ce qui nous permet de mieux gérer les mises à niveau du parc. Le transfert des personnes d'ABN Amro dès 2005 vers les prestataires outsourceurs concernait principalement les Pays-Bas. Mais ici aussi, nous avons eu des transferts d'employés. C'est ainsi que pour IBM ou pour Tata Consultancy Services, ces accords ont permis à ces fournisseurs d’avoir rapide-

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ment connaissance des systèmes bancaires à l'oeuvre chez ABN Amro; pas seulement du matériel et des logiciels mais aussi des processus et des flux de la Banque. C’était capital pour garder un bon niveau de service pour l’utilisateur au moment du transfert des activités IT chez les fournisseurs.

Ces contrats d’outsourcing vous apportent la stabilité nécessaire à votre activité aujourd'hui... Effectivement, on a encore plus besoin de fournisseurs sérieux en cas d'accompagnement au changement. On travaille beaucoup avec eux dans tous types de projets. Ils demeurent des partenaires privilégiés mais cela ne signifie pas que nous nous limitons à ces quelques collaborations pour tous nos projets. Par exemple, la voix sur IP, projet d’infrastructure pure, est mené par Telindus. Autre exemple, nous déployons actuellement un projet important de STP en travaillant directement avec le fournisseur du logiciel.

Quels sont ces grands packages et solutions qui servent votre activité ? En termes de projets logiciels, nous sommes orientés en effet packages. Nous sélectionnons, autant que faire se peut, un logiciel existant que nous intégrons dans notre infrastructure. Au niveau core banking, c’est Olympic. On utilise également les outils logiciels comme Triple-A, ainsi que le CRM d'Odyssey, CDM. C’est la colonne vertébrale de notre IT. Autour de cela, nous avons d’autres logiciels utilisés en fonction des différentes activités. En local, on a implémenté Quartal pour le calcul des commissions dans les fonds de tiers, mais aussi Novabank pour l’Accounting, Intellimatch pour la réconciliation, une plate-forme Swift, etc. Par ailleurs, à travers le groupe, on essaie de développer le plus possible la notion de hubbing des solutions en usage chez ABN Amro. Par exemple, dans le cas de l’utilisation des solutions de contrôle et d’anti-blanchiment,


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c’est la solution Mantas, hébergée chez la filiale sœur en Suisse, qui veille pour notre conformité. On utilise les services de ce hub au même titre que d’autres pays. Cela nous permet de bénéficier d’économie d’échelle en matériel et en licence. Dans le même ordre d’idée, nous sommes également en train de centraliser nos systèmes de réconciliation aux Pays-Bas. L’ensemble des initiatives en matière de hubbing est bien entendu étudié et réalisé en parfaite adéquation avec les réglementations luxembourgeoises.

Est-ce que vous avez le projet qu’ABN Amro Luxembourg soit un hub pour d’autres entités ? Aujourd’hui, c’est ce qu’on essaie de faire. On héberge également le système de Jersey, par exemple, pour la partie Olympic et Triple-A. Au niveau infrastructure, je ne sais pas si c’est une approche possible pour tout et partout. Par contre, au niveau compétences, cela fait longtemps que nous travaillons sur Olympic et nous avons donc des possibilités de les faire bénéficier aux autres filiales de notre groupe. Il faut aussi savoir que la séparation des activités entre Banque Privée et Banque Corporate existe aussi au niveau IT. Il faut pouvoir repenser comment on gère l’IT et quels sont nos rapports avec le groupe. Fin d’année, une fois la migration de l'activité de Banque Corporate vers RBS, ce sera plus clair et on aura alors encore plus d’intérêt à utiliser des hubs et centraliser les compétences. Dans le cas d’Olympic, on travaille avec la solution depuis 2002. Aujourd’hui, on sert de pilote au groupe sur certains sujets et l’on pourra mieux formaliser ces compétences dans le futur. Suite à l’outsourcing IT et plus spécialement vis-à-vis du transfert des activités de support applicatif, nous nous sommes rendus compte très rapidement qu’il était primordial de conserver au sein de l’IT de la banque des compétences applicatives/business afin de contrôler les activités menées par nos fournisseurs mais aussi de garantir un haut niveau de service à nos utilisateurs et à nos clients. Nous avons donc reconstitué toute la connaissance autour de Triple-A et

nous sommes en train de faire de même avec Olympic. Avec cela, nous couvrons en interne 80% du support au business. Pour le reste, on s’appuie sur des experts externes, de manière ponctuelle.

Est-ce que le groupe pourrait proposer une solution complètement hubbée qui prenne en compte les aspects de conformité luxembourgeois ? Les problématiques de compliance et respect des réglementations luxembourgeoises requièrent toujours une attention particulière de notre part. Pour notre activité de Banque privée, un hubbing complet de notre informatique ne nous semble pas aujourd’hui réaliste compte tenu de notre architecture informatique actuelle et de la complexité qu’il engendrerait. En revanche, des hubbings ciblés respectant les réglementations locales et apportant une valeur ajoutée à notre entité et au Groupe ont été déjà réalisés et certains autres pourraient se matérialiser.

Par contre, vous pourriez servir Jersey et peut-être d’autres entités. Mais aujourd’hui, ce n’est pas d’actualité. Ce que nous faisons, c’est fournir des compétences de manière ponctuelle. On peut aider d’autres entités à migrer dans le cadre de projets Olympic mais pour les projets d’infrastructure, c’est trop tôt, et moins de notre ressort.

Comment tirez-vous profit des expériences des autres entités du groupe ? On part du principe que si cela a déjà été fait ailleurs, on ne va pas réinventer les choses en local. Comme on fait appel à la maison-mère pour faire approuver un projet, elle a suffisamment de visibilité sur nos intentions et peut nous aiguiller et nous informer si une autre filiale l’a déjà fait, par exemple. Nous pouvons donc nous aligner sur les pratiques éprouvées ailleurs dans le groupe. Dans tous nos projets, on cherche vraiment la valeur ajoutée apportée au business. Par exemple, avec une bonne conduite au niveau applicatif cela peut nous

permettre de nous démarquer par rapport à nos concurrents. Dès lors, on va plus utiliser ce qui a déjà été éprouvé par nos collègues dans ABN Amro plutôt qu’innover juste pour être avant-gardiste. Par contre, on va essayer d’innover là où la valeur ajoutée est la plus haute pour le client et ainsi nous démarquer vis-à-vis de nos concurrents.

Selon vous, l’innovation se trouve plus dans les processus et les services que dans l’infrastructure technique ou applicative ? Du côté de l’infrastructure technique, c'est d’autant plus vrai pour nous qu'elle est complètement outsourcée chez IBM, qui va, elle, apporter tout son pouvoir d’innovation et toute sa puissance à ce niveau-là. Cela nous permet de mieux nous concentrer sur les projets purement business.

Vous êtes dans une période de redémarrage des investissements au niveau IT. À présent, comment voyezvous les indicateurs de reprise ? Je ne suis pas à 100% convaincu que le business dans le secteur va reprendre rapidement, bien que nous voyions déjà certains signes de reprise. Ceci dit, il est positif d’avoir le gouvernement néerlandais dans notre actionnariat car nous allons pouvoir nous lancer à fond sur certaines initiatives, alors que l’an passé, avec le projet d'intégration dans Fortis, il y avait une tendance à freiner les initiatives nouvelles en toute logique. La maison-mère va nous supporter pour que nous puissions avancer sur de nouveaux projets business, avec de nouveaux types de produits. On sent vraiment que du côté business, il y a une motivation énorme. Nous à l'IT, derrière, nous ferons ce qu’il faut pour que ce soit en route le plus vite possible. Nous voyons aussi les tendances générales à la maîtrise des coûts. De ce côté-là, on reste très vigilants évidemment. Mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas parler de cost-cutting car les projets sont là. Depuis le début de l’année, on a les preuves que tous nos projets peuvent avancer et ce, rapidement. Ils sont approuvés par la mai-

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son-mère et nous mettons tout en œuvre pour les dérouler rapidement. C’est très motivant, car on construit, ici et maintenant, de nouvelles bases.

Vous avez dernièrement participé à la conférence de Fedil-ICT sur le rôle du CIO dans son entreprise. Qu’en avez-vous retenu ? Chez ABN Amro Luxembourg, nous sommes une petite entité d’un grand groupe. C’est d'autant plus important pour un responsable informatique d’être bien positionné localement et d’avoir les bons contacts au niveau du business ainsi que du réseau d’ABN Amro pour faire avancer les projets; ceux qui sont clés pour l’entreprise. Dans le cadre de la gouvernance en place chez ABN Amro, tous les projets doivent être approuvés par le groupe avant d’être implémentés localement. Nous travaillons donc sur des business cases de manière locale, avec le business, pour les faire approuver par la maison-mère. Concrètement, je fais partie du management team de Luxembourg. Dans le cadre de ce team, je peux créer les relations nécessaires, que ce soit au niveau du business ou de toutes les fonctions de support, pour m’assurer que les besoins sont bien pris en compte et que l’informatique soit adaptée à ceux-ci.

En tant que CIO, pouvez-vous être plus proactif auprès du business ?

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Cela va même au-delà de certains projets purement IT. Si on peut aller vers le business en leur proposant de nouvelles manières de travailler sur un type de produit, de client, de service,... on le fera. Cela peut aussi engager une discussion sur un processus opérationnel. C’est vraiment ce que je voudrais faire. Pour le moment, c’est encore un peu tôt car nous sommes sortis il y a seulement quelques mois de notre projet de fusion avec Fortis et nous devons encore gérer l’épisode de transition de la Banque Corporate vers RBS. Nos ressources sont encore monopolisées par cette transition. Mais vers la fin de l’année, ce sera le moment d’ap-

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porter tout le support proactif nécessaire pour le business.

Est-ce que le business est demandeur d’une IT proactive ? Absolument. Ils ont des idées et c’est même parfois difficile de leur fournir tout le service dont ils ont besoin car ils sont parfois très impatients. Il leur faut une informatique qui leur permette de démarcher leurs prospects le plus facilement possible, de fournir les meilleurs services à leurs clients, etc. C’est clairement un besoin métier. Nous devons anticiper les besoins à venir et proposer des pistes pour le futur.

Revenons sur vos grands projets en cours... Qu’en est-il de l’offre de fonds, qui a disparu suite à l’arrêt de la fusion avec Fortis ? Ce besoin était couvert par un processus manuel que nous devons automatiser et affiner. C’est un projet que l’on déroule avec la mise en place d'un package pour remplacer un outil existant qui ne correspond pas à nos besoins nouveaux. Mais il y aussi d’autres projets pour développer de nouveaux outils. Par exemple, pour l’activité assurances, on travaille beaucoup sur la manière dont on va utiliser la plate-forme informatique dans le futur. On va chercher à l’intégrer avec l’informatique bancaire pour créer des synergies et également pour que la compagnie d’assurances puisse bénéficier de tous les processus qu’on a mis en place pour les autres lignes de métier. On peut leur faire profiter de notre infrastructure en y implémentant leurs produits.

Pour le projet VoIP, était-il sponsorisé par le business ? Non, il l'était surtout par l’IT. L’objectif était de remplacer une infrastructure désuète qui ne répondait plus aux besoins de la Banque. On a voulu intégrer ce projet dans le contexte du remplacement du réseau, tout en donnant au business un outil qui correspond mieux aux attentes. L’informatique mobile fait partie de cette évolution. Nous voulons proposer de plus en plus de services sur Blackberry, ou autres, à nos commerciaux, dans le cadre de leur approche client.


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Grand entretien SYLVAIN MOMIN

Quelle est votre structure de centre de données à Luxembourg ?

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À Luxembourg, nous avons un siège pour le métier et l’IT, en ce compris un centre de données, ainsi qu’un second site IT uniquement en cas de désastre. Là aussi, nous sommes en train de revoir notre stratégie BCP d’un point de vue géographique mais aussi d’un point de vue organisation. Nous avons trouvé une solution que nous allons déployer fin d’année. Ce qui est certain, c’est que nous allons entrer dans une nouvelle ère au niveau de notre solution de secours. Par rapport à ce que j’avais vu sur le marché luxembourgeois il y a quelques années, il faut constater aujourd’hui une importante diversification de l’offre au point de vue des centres de données et de la connectivité.

Où se trouve le centre de production ? Il est au Kirchberg en ce moment. Nous envisageons de déporter ce centre vers un autre

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centre de données, tandis que ce premier deviendra notre centre de secours. C’est un projet de 3-4 mois, que l’on déroule sur l’été et en automne. IBM prendra en charge le déménagement des machines. Même si ce n’est pas une obligation, c’est pour nous la manière la plus efficace de travailler.

façon de communiquer, etc. Mais plus tard, on a vraiment senti l’intérêt de l’outsourcing. Aujourd’hui, on reçoit des services d’IBM plus transparents que ce que l’on avait en interne tandis que nous pouvons nous concentrer sur des aspects à plus grande valeur ajoutée pour la Banque.

Comment s’est passée l’externalisation de l’infrastructure il y a quelques années ?

Comment gérez-vous les projets en interne ?

Cela n’a pas toujours été simple. Cela a remis en cause tous nos processus et cela a impliqué de gros changement dans le quotidien de chacun. Pour l’employé, il a fallu passer d’un contact direct avec l’IT à un service via un call center, où il reçoit un ticket avant que sa demande ne soit traitée. Cette transition a pris plusieurs mois. Il a fallu aussi que les nouveaux processus arrivent à maturité, que les projets de transformation soient exécutés. Il a fallu gérer logiquement de gros changements dans l’informatique, une nouvelle

Nous sommes en contact avec un PMO, Project Management Office, une petite équipe basée à Luxembourg, qui gère le portefeuille de projets. De notre côté, nous nous occupons de la coordination avec Tata, IBM et d’autres fournisseurs, tandis que le PMO est là pour assurer le suivi avec la maison-mère et les business lines si nécessaire. C’est également avec eux que l’on prépare les business cases que l’on communique à la maison-mère. C’est très organisé ; dans le cas des business cases, c’est une fois par mois pour la Banque Privée, au niveau du groupe. C’est une méthode assez souple.


SYLVAIN MOMIN Grand entretien

D’un point de vue gouvernance, on n’a pas vraiment de chef de projet mais plutôt des coordinateurs, des personnes qui gèrent un ensemble de projets. Donc souvent, on demande au fournisseur de logiciel ou à Tata de piloter les projets.

Quelles sont les autres initiatives qui pourraient émerger dans le futur ? Les services que nous proposons à nos clients vont certainement encore évoluer, pour les offrir à travers le web, avec des outils plus avancés, par exemple.

Comment faites-vous pour faire entendre votre voix au sein du groupe ?

Il y a toujours cette envie chez ABN Amro de standardiser les solutions sur l’ensemble des activités de Banque Privée. L’exception, ce sont les Pays-Bas qui ont une partie Retail, ce qui exige d’autres solutions. Mais de manière générale, dans un mode de Banque Privée, le groupe utilise des solutions standardisées. Par exemple pour le management des rétrocessions dans le contexte de fonds : la solution est utilisée en Allemagne, en Suisse, etc. On ne ferme pas la porte à d’autres solutions mais il est probable que si une solution fonctionne ailleurs, alors on l’utilisera à Luxembourg.

Comment voyez-vous le futur de cette plate-forme core ?

ment par IBM. Cela réduit le temps de mise à disposition des nouvelles versions. Cette standardisation assure également une très bonne sécurité des stations de travail. En outre elle permet d’avoir des contrats intéressants et globaux avec les fournisseurs. On utilise presque exclusivement du Dell pour les terminaux et cela marche très bien. Ce qu’on voudrait faire à partir de l’année prochaine, également avec IBM, c’est travailler sur la virtualisation - ce qui n'était pas prévu dans le contrat d’outsourcing. Aujourd’hui, on a beaucoup travaillé et standardisé mais cela reste souvent rythmé par une relation d’un serveur par application. Donc là, c’est vraiment important que l’on avance sur la virtualisation pour réduire la taille du parc et réduire les ressources au sein du datacenter.

On est une petite entité de 200 personnes pour la partie Banque. Cela peut paraître peu au sein d’un groupe de plusieurs milliers d’employés mais au niveau Banque Privée, Luxembourg reste quand même un pôle important. On travaille de manière très proche avec le PMO et on a les contacts qu’il faut au sein du groupe pour avancer. Maintenant, il est vrai que la problématique luxembourgeoise n’est pas facile à faire passer à l’étranger. Au sein des projets groupe, ce n’est pas toujours simple de faire comprendre les spécificités du cadre légal particulier au secret bancaire.

La plate-forme iSeries est stratégique: on va l'upgrader par une évolution plus performante. Mais la stratégie du choix du matériel ne changera pas. Au niveau d’Olympic, cela restera la même solution qui évoluera. Ce qu’on va essayer de faire autour d’Olympic, c’est de mieux organiser nos processus, d’apporter de l’automatisation. De plus, l’iSeries est l'une des plate-formes les plus stables que l’on puisse trouver et donc il n’y a aucune raison de migrer en ce moment vers quelque chose qui pourrait être moins fiable. Nous apportons actuellement beaucoup de changements autour d’Olympic et il est important que le core system soit le plus stable possible durant ces changements.

Par ailleurs, faites-vous valoir votre expertise au sein du groupe ?

Quelle politique avez-vous adoptée pour le choix des postes de travail ?

On sait que pour le moment, les gouvernements ont pris une part de participation dans les Banques pour les stabiliser, pourrait-on encore voir des consolidations entre acteurs ?

Luxembourg était le premier sur Olympic au sein d’ABN Amro pour la partie Private Banking. Ensuite sont venus d’autres pays, comme Jersey. Aujourd’hui, le groupe compte toujours utiliser Olympic dans les autres pays. Il est donc naturel que Luxembourg soit sollicité pour participer, de près ou de loin, à de tels projets.

IBM utilise un outil de publication sur les PC, centralisé, qui nous a permis de standardiser tout le parc. C’est un avantage car avant l’outsourcing, on avait un parc assez disparate en termes de workstations et la gestion des différentes versions était difficile. Aujourd’hui, on a deux types de station et les applications sont déployées automatique-

Pour le moment, on n’a pas vraiment le temps d’y penser. L’important pour nous aujourd’hui est de tout remettre à niveau et d’avoir des applicatifs qui soient efficaces et à jour et qui supportent complètement le business. Si on a cela, on sera suffisamment compétitif pour le jour où il y aura fusions, et qui probablement interviendront encore dans le secteur.

Ce sera en parallèle du projet BCP ? Non, au niveau du BCP, on veut vraiment arriver à intégrer notre informatique dans un datacenter performant et ensuite, on réfléchira à la virtualisation et la consolidation. Je pense que si l’on fait les deux en même temps, la complexité fera que le projet va s’allonger. Nous voulons que le projet soit très court et avoir un datacenter de secours rafraîchi très rapidement.

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//////////////////////////IT FINANCE > ITbanker seconde édition p20 > KBL European Private Bankers hubbe à l’Est p22


IT Finance it banker

ITbanker : retrouver l’optimisme Le forum annuel ITbanker revient avec le retour des nouveaux jours. En pleine période de doute en janvier dernier, la première rencontre avait rassemblé plus d’une centaine de spécialistes de la technologie à l’œuvre au sein des établissements financiers de la Place grand-ducale. En début d’année, pour une première édition couronnée de succès, le Ministre de l’Economie, Jeannot Krecké, avait salué l’initiative prise par ITnation de rassembler des acteurs de secteurs différents autour d’une même table afin d’analyser la situation actuelle, les problématiques, liées ou non à la crise financière, et les solutions technologiques qui permettent d’y répondre. «Ce dont les banquiers ont besoin, c’est de soutien et de confiance, qu’il faut construire en pensant au client final», avait déclaré le Ministre Krecké. Aujourd’hui, c’est avec optimisme que ces propos résonnent d’autant plus fort. Participez à

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Toutes les informations (en anglais) sont disponibles sur

www.itbanker.eu 20

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Le forum ITbanker avait aussi permis d’aborder la Customer Centricity, c’est-à-dire la meilleure façon, pour une banque, de placer le client au centre de ses préoccupations lors du développement de ses services. «L’émotion est un facteur de vente important. La confiance est un élément central lors de toute discussion. Or, la technologie peut être intimidante, c’est pourquoi il faut en faire bon usage», avait recommandé Johann Bachmann, Head Strategic Marketing chez Avaloq, une société suisse éditrice de logiciels bancaires partenaire d’ITbanker à nouveau en octobre. Cela passe par une «agilité» des assets d’une entreprise avaient souligné les sociétés Callataÿ&Wouters et SAP, ainsi qu’Orbium et Avaloq, estimant que les banques doivent avoir à leur disposition les meilleurs outils technologiques afin de pouvoir répondre le mieux et le plus rapidement possible aux demandes particulières de leurs clients, tout en continuant à se différencier de leurs concurrents.

Le Luxembourg en filigrane Une directive européenne fut particulièrement mise en lumière : la Payment Services Directive, ou PSD. Année de la PSD, la réglementation sera le socle commun pour l’établissement de règles de paiement dans l’Union Européenne et l’European Economic Area (EEA) – ou espace économique européen, selon Jean Diederich, Senior Manager au sein de la société IneumConsulting. À Luxembourg, la success story racontée par Alain De Frenne, CEO de Dexia Technology Services, avait aussi montré les nouvelles voies qu’empruntent certaines banques qui accèdent ainsi aux logiciels bancaires proposés «as a service» comme ceux de Clearstream Services et centralisés par la société. Michel Rodriguez, Head of IT External Business de Clearstream Services, a rappelé que les banques peuvent choisir une utilisation du logiciel qui leur convient vraiment, via les SLA.


it banker it finance

Jeannot Krecké, Ministre de l’Economie,

Alain De Frenne, CEO de Dexia Technology Services

////Participer au Forum ITbanker est gagnant //// «Lors d’ITbanker, j’ai reçu le message du

la foulée du Forum, la banque a migré son

software-as-a-service comme une vision divine,

infrastructure Swift vers le Swift Service Bureau

dit François Thuiller, IT supervisor de l’East

de Clearstream Services.

West United Bank. J’avais toujours rêvé de

Michel Rodriguez, Head of IT External Business de Clearstream Services

me débarrasser de contraintes d’infrastructure

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de l’IT au sein des banques et des institutions

Villa Foch, il s’est ouvert une opportunité de

financières ou 250 Euros pour les prestataires

souscrire à un modèle ‘as a service’». Dans

TIC bancaires), en contactant ITnation News.

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Le hub de KBL s’enrichit

© Photography Raoul Somers

Le projet d’extension des activités de KBL European Private Bankers par la création d’une succursale en Pologne a été lancé courant de l’été 2008. Il a engagé la banque dans un chantier multidisciplinaire, avec une composante informatique importante et notamment, un projet de virtualisation des applications. Ce projet a débouché sur l’ouverture, le 1er avril 2009, de KBL Polska à Varsovie. Depuis une dizaine d’années, le groupe KBL EPB érige progressivement un hub européen de private banking centré sur Luxembourg. Ainsi, KBL EPB Luxembourg délivre une palette complète d’applications et de services à ses différentes filiales géographiquement présentes en Europe. Cette palette de services offerts s’est également élargie, en fonction de besoins spécifiques de certaines filiales, à des services d’infrastructure, tels que la gestion du réseau WAN local, le hosting centralisé de la messagerie interne locale et la fourniture de services locaux de téléphonie IP gérés à partir d’un PABX centralisé. Le choix de maintenir en local la gestion de pans d’infrastructure ou de les hubber à Luxembourg résulte de décisions basées sur des business cases effectués en collaboration avec les équipes locales.

Régis Radde-Galera, responsable Infrastructure Windows Systems chez KBL European Private Bankers

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case choice it finance

STRATÉGIE DE HUBBING Le démarrage d’une nouvelle entité de type «greenfield», c’est-à-dire sans reprise d’un existant, a été une opportunité d’appliquer de façon maximale et optimale la stratégie de hubbing, notamment dans le domaine de l’infrastructure réseaux, téléphonie, fax, systèmes et bureautique. Entièrement conçue par les ingénieurs de l’équipe Windows Systems à Luxembourg, la partie Infrastructure Bureautique de ce projet plus global baptisé NICE (New Investment in Central Europe d’autres ouvertures devraient suivre), a exigé une collaboration étroite entre les différentes équipes infrastructure de l’ICT à Luxembourg : Windows Systems, Unix Systems, Networks et IT Operations. «Nous avions des pré-requis clairement établis : la solution devait être facile à implémenter, facile à gérer à distance, fournir un retour sur investissement immédiat et être aisément reproductible dans d’autres sites en Europe», témoigne Régis RaddeGalera, responsable Infrastructure Windows Systems chez KBL European Private Bankers. KBL a donc opté pour la virtualisation des applications, qui permet de répondre à de tels objectifs de flexibilité et d’évolutivité. Puisque la virtualisation exige de mettre en commun des ressources présentes initialement sur des machines physiques différentes, le projet NICE a requis une forte coopération entre les départements techniques de KBL.

UN SOCLE COMMUN D’INFRASTRUCTURE «Notre infrastructure serveur est déjà fortement virtualisée et modulable sur des architectures de blades ESX. Nous avions en outre déjà implémenté des solutions Citrix précédemment, pour fournir les applications clientes du Hub, ou du moins celles qui ne pouvaient être accédées par un client web», explique Régis Radde-Galera. En se basant sur cette expérience et en partenariat avec Steria Luxembourg PSF, les équipes infrastructure de KBL ont mené divers tests de virtualisation (Application, poste de travail, tests de clients légers, etc.). «Depuis plus de cinq ans, Steria PSF Luxembourg

a constitué une équipe à hauteur valeur ajoutée sur les architectures Citrix», dit Florence Maudet, Account Manager au sein de la société. Finalement, la virtualisation des applications Citrix (XenApp) fut préférée à la virtualisation complète des postes de travail (XenDesktop). «L’utilisation de Citrix XenApp avec des Thin clients a permis, d’une part, d’économiser la bande passante du réseau groupe KBL SPB et, d’autre part, de réduire au strict minimum le support du poste client. Par ailleurs, il était intéressant pour nous de streamer et centraliser les applications à Luxembourg afin d’en pouvoir faire bénéficier facilement d’autres entités du Groupe par la suite. Le streaming permet en effet de s’affranchir des déploiements nécessaires sur tous les serveurs d’une farm Citrix, tout en garantissant l’isolation des applications et de l’Operating System. En d’autres termes, ce choix a permis la mise en place d’une installation applicative centralisée pour KBL Polska, tout en garantissant un haut niveau de fiabilité et de redondance.»

PASSAGE DE TÉMOINS Pour ce projet de Private Banking, le démarrage de l’activité en Pologne fut précédé d’une planification stricte. Initié en juillet 2008, le projet devait être live au 1 er avril 2009. «Nous avons travaillé étroitement avec Steria, explique Régis Radde-Galera. Pour ce type de projet, il était important de mettre en place une vraie stratégie de partenariat.» La coordination du projet technique à Luxembourg, assurée par Michael Otjacques (Chef de projet Windows Systems), fut donc un élément clé lors du déroulement du projet. Entre octobre 2008 et avril 2009, Steria a supervisé le fine-tuning des applications, au fur et à mesure qu’elles étaient testées pour la Pologne. «Aujourd’hui, notre équipe locale détient la pleine capacité de gérer de bout en bout des projets complexes», déclare David Anselme, Architecte chez Steria. «Tous les éléments logistiques, techniques et humains devaient être en place pour le jour J», ajoute Régis Radde-Galera.

Ainsi, il fallut aussi assurer la transmission des connaissances entre Steria et KBL au travers de formations techniques spécifiques. Bien que l’équipe polonaise ait été présente au Grand-Duché pour se familiariser avec le métier de Private Banking de KBL, aucune formation technique n’a dû être dispensée à cette équipe car aucun système n’a été installé en Pologne : sur place, les employés n’utilisent que des thin clients, accédant à des ‘images’ de leurs applications fournies au travers de XenApp depuis le Luxembourg. «L’utilisation de thin clients assure une isolation et une sécurisation de l’accès aux applications», précise Régis Radde-Galera. Seule une personne a reçu une formation minimale pour assurer un rôle de relais minimum avec les équipes techniques à Luxembourg et pour assurer une fonction de Security Officer, avec notamment pour rôle la gestion des accès et des autorisations des utilisateurs aux applications fournies, ainsi que la supervision de la politique de sécurité. «Les utilisateurs ont accès au minimum en agence mais il fallut quand même prendre en compte et sécuriser les connexions possibles vers l’extérieur, telles que les ports USB, ainsi que l’intégration de solutions d’encryption.»

OBJECTIFS ATTEINTS Enfin, comme indiqué précédemment, outre les applications business et bureautiques, ce projet s’est appuyé sur les autres solutions de hosting déjà offertes par ailleurs, comme l’accès internet centralisé, les solutions de téléphonie IP et FaxOverIP, ainsi que la messagerie Exchange centralisée. Après quelques mois de recul, ce projet innovant s’avère être un réel succès, les objectifs initiaux d’optimisation de coûts, de sécurité et de planning ont pu être totalement atteints au travers des techniques de virtualisation utilisées. Ceci est de bon augure pour les prochaines extensions du groupe KBL EPB vers l’Est, mais aussi vers l’Espagne, avec une ouverture prévue pour début 2010…

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IT Finance XBRL

XBRL : l’ère de la maturité L’utilisation du langage informatique XBRL (eXtensible Business Reporting Language), qui partage les mêmes racines que XML, est de plus en plus répandue à Luxembourg.

XBRL - organisation internationale www.xbrl.org - organisation européenne www.xbrl.org/eu - organisation luxembourgeoise www.xbrl.lu

«Nous sommes tous partenaires d’un même projet», explique Marc Hemmerling, secrétaire général de l’association XBRL Luxembourg. Ainsi, la Banque Centrale du Luxembourg et la Bourse de Luxembourg vont combiner XML et XBRL pour le nouveau reporting des fonds monétaires et non-monétaires actuellement déployé sur la place. De leur côté, le Centre des technologies de l’information de l’Etat (CTIE) et XBRL Luxembourg prêtent main forte au Statec, organisme luxembourgeois des statistiques, et qui est chargé de la collecte des comptes annuels électronique pour le compte du Registre de Commerce et de Sociétés d’une part et la future Centrale des bilans d’autre part. À l’instar de plusieurs Centrales des bilans et Registres de Commerce établis dans les autres états membres de l’Union Européenne, le Statec vise l’utilisation d’XBRL afin de mettre à disposition des entreprises une infrastructure moderne et efficace d’échange de données financières. Pour le projet de la Centrale des bilans les premiers dépôts au format XBRL pourraient se faire en début 2012, une fois les instructions publiées et les travaux informatiques réalisés. «En plus d’une taxonomie particulière, nous devons définir un canal de communication sécurisé, explique Marc Hemmerling. Nous aurons recours

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XBRL, destiné à améliorer la publication, l’échange, l’analyse et la comparaison de données financières et d’information liée au business, est constitué de tags standardisés qui facilitent et automatisent les échanges d’information financière entre organismes de contrôle. À l’heure actuelle, les projets utilisant ce langage se multiplient à Luxembourg, sous l’impulsion de l’association sans but lucratif XBRL Luxembourg. À la suite des reportings financiers COREP et FINREP, devenus obligatoires en janvier 2008 pour la communication de données financières auprès de la CSSF, l’intérêt du langage a convaincu d’autres acteurs importants.

aux solutions de LuxTrust, déjà utilisées pour les échanges de données entre la CSSF et la Banque Centrale.» Enfin, le secteur des assurances prépare la réforme réglementaire Solvency II, qui requiert également l’utilisation de XBRL pour communiquer des données financières. L’ensemble de ces réalisations et les initiatives en cours ont fait qu’XBRL Luxembourg a été élevé le 26 mai dernier au rang de «juridiction établie», signalant que les premières objectifs fixés à une entité nationale ont été atteints.

UN MOUVEMENT GLOBAL Tout organisme qui utilise XBRL s’inscrit donc dans un mouvement global qui exige plus de transparence sur les marchés. Cette évolution favorise une taxonomie prolifique et de plus en plus précise. Ainsi, XBRL Luxembourg planche actuellement sur la réalisation d’une documentation qui présentera XBRL, l’organisation internationale, européenne et nationale et qui décrira les rôles des différentes sociétés à Luxembourg et reprendra les étapes à suivre par tout organisme pour rejoindre la communauté d’utilisateurs. «L’intérêt pour tout organisme est d’avoir accès à des données standardisées, afin que celles-ci

© Photography Raoul Somers

Plus d’infos sur http://eifrs.isab.org


XBRL it finance

puissent être utilisées dans divers contextes. A côté d’un gain au niveau de la qualité des données il convient de relever qu’XBRL facilite le straight-through processing, c’està-dire le traitement automatisé des données échangées. Ce fait crée ainsi une véritable valeur ajoutée à ces données»

rents Etats membres se fasse d’une manière harmonisée. Il convient de souligner qu’XBRL Luxembourg est par ailleurs membre de cette entité depuis novembre 2008 et contribue activement aux différents groupes de travail.

UNE DIMENSION EUROPEENNE

Si XBRL est devenu un standard reconnu, il est normal que son utilisation s’étende aux autres domaines du secteur financier. «XBRL n’est pas qu’un ‘truc’ d’informaticien», déclare Olivier Servais, Director - XBRL Activities de l’International Accounting Standards Board (IASB). «À l’heure actuelle, ce genre d’opinion est le frein le plus important à l’adoption généralisée de XBRL en Europe. Il nous faut convaincre les utilisateurs que ce langage apporte de la productivité car il offre une ouverture sur le monde et harmonise les

Les promoteurs européens d’XBRL ont rapidement vu l’intérêt de se doter d’un single point of contact pour les instances et organismes européens qui sont souvent à l’origine de la création de reportings financiers les plus divers. C’est ainsi que depuis 2008, XBRL Europe s’attache d’une part à promouvoir l’utilisation du standard et veille d’autre part à ce que l’utilisation du standard dans les diffé-

CROISEMENT AVEC IFRS

échanges.» L’IASB supervise l’évolution des standards internationaux de reporting financiers, mieux connus sous le sigle IFRS. XBRL fut utilisé de bout en bout pour garantir la qualité de la taxonomie IFRS. «XBRL nous permet d’améliorer l’accès des utilisateurs à l’information financière, de différencier les utilisateurs en facilitant la traduction, ainsi que d’accélérer la compréhension et l’implémentation d’IFRS. Les données gagnent en fiabilité et en comparabilité.» L’IASB fournit ainsi une licence gratuite pour la taxonomie IFRS, les traductions vers les langues les plus utilisées, un guide destiné aux utilisateurs et, enfin, un outil en ligne destiné à moduler la taxonomie en fonction de besoins spécifiques. «Une taxonomie spécifique aux PME sera disponible au troisième trimestre 2009», ajoute Olivier Servais. De bon augure pour les activités de XBRL.lu au Luxembourg…

Marc Hemmerling, secrétaire général de XBRL.lu

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///////////////////////////ACTUAL IT > RTL Happy Berry p28 > Start-Ups à Luxembourg : innovantes p30 > Villmond : The lucky man p34 > Skelia : Lviv in love p36 > Sokoz : Compte à rebours p38 > AES : L’université dans la brèche p41 > PTC : meet you there p44 > CRTI-weB : construit pour durer p46 > Le projet en congrès p50 > Petit déjeuner : rationaliser la BI p52 > Petit déjeuner : back-uper à la minute p54 > Petit déjeuner : connectivité OK p56 > Petit déjeuner : facturer sans papier p58

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case choice business application

RTL : les fruits du Berry Project L’ERP comme cœur de l’urbanisation IT : fidèle à une stratégie engagée depuis 4 ans, RTL Group déploie dans le monde entier, pour ses «business units», de véritables outils de pilotage financiers et opérationnels, conçus autour d’un «template SAP». Cette stratégie est appuyée par un centre de compétences SAP unique en son genre, basé à Luxembourg et à Londres. Le groupe RTL est bien connu dans le paysage médiatique, étant leader en Europe de la production et la diffusion de contenus. Le succès du groupe est bâti en grande partie sur un solide ancrage opérationnel local. Ainsi, le corporate du groupe basé à Luxembourg a pour vocation à développer, promouvoir, implémenter et maintenir des outils informatiques «transversaux», et donc plus particulièrement dans les domaines de la finance (comptabilité, trésorerie, contrôle de gestion, consolidation/ reporting) «Les relations avec nos business units étant de type partenariat plus que hiérarchique, cela constitue en réalité un formidable facteur de motivation et de «stress positif», dans la mesure où les applications ERP développées se doivent de contenir des règles de gestion dictées par le corporate, mais elles sont aussi soumises à la pression quotidienne des utilisateurs finaux sur le plan qualitatif des CFO des entités concernées pour ce qui concerne le coût d’implémentation et de support annuel», explique Vincent Pascaud, Senior VP GTRS.

Vincent Pascaud, Senior VP GTRS chez RTL Group

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Créé en 2005, le Group Transactions & Reporting Systems (GTRS), supervise l’évolution de l’ERP bâti sur SAP, ainsi que l’ensemble des autres logiciels «référencés» (notamment le système de consolidation/reporting du groupe). GTRS catalyse les améliorations apportées au système au sein des différentes entités, afin de partager ces développements avec l’ensemble des sociétés du groupe RTL. En tant que service provider (environ 6 Mio. € de chiffre d’affaires annuel), GTRS supervise donc la maintenance et le support des systèmes du groupe, ainsi que la garantie de leur bon fonctionnement. «Par l’ERP et nos autres applications référencées, nous voulons faire converger nos sociétés vers les best practices du groupe, en ce compris des entreprises de taille moyenne qui ne pourraient pas s’équiper d’un ERP par elles-mêmes. À cette fin, nous gérons l’ensemble des composantes de la solution (projet d’implémentation, supports de niveau 1 et 2, gestion des licences et de

la plate-forme hardware) dans le cadre d’une relation contractuelle de type SLA», explique Vincent Pascaud.

UN PROJET STRUCTURANT Le succès de cette stratégie s’esquisse dès 2006 avec le projet «Berry». La refonte de l’ERP vise tout d’abord le producteur de contenus FremantleMedia (www.fremantlemedia.com) qui souhaite restructurer l’ensemble de sa fonction finance, tout en gardant dès le départ l’objectif à terme de pouvoir proposer à un maximum d’autres sociétés de RTL Group de migrer vers cette plate-forme unique. GTRS a atteint son objectif en trois ans, en couvrant près de 90% de l’activité du groupe FremantleMedia, à travers six zones géographiques, dont la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l’Australie. «Au début du roll-out, nous avons établi les concepts de base de notre nouveau template SAP, en ce-compris :


business application case choice

• Un plan de compte «opérationnel» unique suivant les normes IFRS applicable à l’ensemble des entités ; • Le dimensionnement de la plate-forme SAP en tenant compte des opportunités offertes par la version ECC5 (ledgers comptables multi-GAAP, segmentation bilantaire par profit centers), mais aussi en faisant dialoguer au mieux les dimensions SAP avec celles du système de consolidation/reporting du groupe, lui-même bâti sur Business Object Financial Consolidation (ex «Cartesis Magnitude», qui a été racheté en 2007 par… SAP» - Définition de règles de ségrégation des process autour de la plate-forme afin de séparer les tâches du business, d’une part, et celles du Shared Services Center comptable, d’autre part. S’agissant d’un point critique dans le cadre d’une platforme ERP ayant une ambition internationale et multi-entités, la refonte du contrôle des autorisations des utilisateurs aux fonctions et aux données de l’ERP a été un véritable projet dans le projet Berry ; • L’activation du module BI de SAP («BW») pour simplifier l’accès aux données de l’ERP, dans un contexte d’ERP SAP qui, même en version ECC5, ne fait pas référence pour ses fonctions de restitution ou de construction de rapports auprès des end-users. Depuis lors, les déploiements se réalisent systématiquement à la marge des règles du template, ce qui pousse les organisations à s’adapter et à motiver les développements ou paramétrages spécifiques qui restent évidemment possibles. Un bémol concerne le module BW, dont l’appropriation par les end-users est encore à réaliser. «Depuis début 2009, nous avons revu la couche technique, restructuré la bibliothèque des états de référence et déployé la version Web Portal de BW et comptons enfin promouvoir par ce biais les données stockées dans l’ERP et développer considérablement à l’avenir les alertes par e-mail, domaine dans le lequel les possibilités d’exploitation des informations de l’ERP sont énormes.»

En 2008, l’ensemble de la nouvelle plateforme SAP a fait l’objet d’un audit externe «IT General Control (ITGC)», au cours duquel de nombreuses actions et procédures complémentaires ont été menées, permettant au final de produire auprès des clients de la plateforme SAP la confirmation d’un professionnel externe (en l’occurrence, PwC Luxembourg) sur la réalité des contrôles mis en œuvre. «Nous avons considérablement renforcé les contrôles et procédures internes et les ségrégations de tâches au sein même de notre structure GTRS», dit Vincent Pascaud.

MIGRATIONS PROGRAMMÉES GTRS a réalisé avec succès au cours des premiers mois de 2009 la migration technique de sa plate-forme SAP de ECC5 à ECC6. Cet exercice a été l’occasion de tester en grandeur réelle l’application de processus stricts de tests et de change management établis lors de l’ITGC, en collaboration étroite avec les key-users SAP. Par ailleurs, l’ensemble des activités du siège, les opérations au Luxembourg, Belgique, Hollande, Croatie et l’activité Radio en France continuent aujourd’hui d’utiliser une plate-forme SAP antérieure au projet Berry, et dont les développements ont été gelés depuis 2006. «Il est proposé aux business units concernées de migrer d’ici fin 2011 au plus tard sur Berry, ce que nous avons entrepris cette année avec la société BCE, qui joue un rôle de pilote.» L’industrialisation des processus de support fait aussi partie de cette stratégie d’évolution. Depuis fin 2008, le suivi des incidents et des change requests (sur SAP, mais aussi sur l’ensemble des applications référencées) est réalisé avec le module Solution Manager de SAP, au départ duquel un rapport mensuel d’incidents est envoyé à chaque client de GTRS. «Etant devenus nettement plus pro-actifs en termes de support, le dialogue avec nos clients est plus constructif en cas d’incidents.» De par sa mission corporate, GTRS se doit aussi de contrôler au mieux les coûts, tout

en identifiant les synergies possibles. GTRS mettra plus l’accent, pour les trois prochaines années, sur l’urbanisation IT du groupe RTL autour des applications référencées. «Nous travaillons sur ce que le groupe souhaite (les projets dits «stratégiques»), d’une part, et au partage entre nos filiales des investissements spécifiques réalisés par l’une d’entre elles, d’autre part.»

L’EXPERTISE SAP Pour être véritablement efficace dans l’implémentation, GTRS s’oriente vers une autonomie complète du développement et du support. Après dix, voire quinze ans d’utilisation de SAP pour certains des experts, GTRS peut se targuer d’un «competence center, expert en la matière». «Nous pouvons produire suffisamment de jours/homme pour ne pas avoir trop recours aux ressources externes. Nous avons internalisé la capacité de service et d’enrichissement de la plate-forme.» «Nous croyons pour GTRS dans le mélange entre des connaissances SAP poussées, une forte expertise comptable et financière, matières qui restent au cœur de nos solutions, et la prise de conscience par tous de la relation client, du respect des délais et des budgets lors de nos projets.» Même en temps de crise, GTRS investit dans les ressources humaines pour renforcer les connaissances techniques et les best practices organisationnelles. À la question de proposer ses services de consultance en dehors du groupe, une réponse à ce stade : «Notre vocation reste RTL Group, dont la diversité d’activités et les opportunités sont un gisement inépuisable pour nos activités. Cela étant, nous multiplions les contacts de type informels avec d’autres groupes, histoire d’échanger les points de vue sur notre organisation et les options techniques retenues, voire plus si affinités… mais nous ne souhaitons pas perdre notre singularité, celle d’un ‘competence center’ intégré et dédié à RTL Group.»

Ne manquez pas Le guide Enterprise Applications  SEPTEMBRE-OCTOBRE 09

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actual IT DOSSIER START-UP

L’innovation IT à Luxembourg : promesses tenues Est-ce plus difficile de lancer une start-up en temps de crise ? Depuis le début de l’actuel ralentissement économique, tant les entrepreneurs que les investisseurs se montrent prudents. Toutefois, la prise de risque a toujours autant de valeur… ////Coup de pouce des géants //// En se faisant accompagner par Luxinnovation et le Technoport, les start-ups ont également l’occasion de contacter Sun ou Microsoft. Les deux géants de l’informatique (Sun ayant été racheté par Oracle) proposent des

Les entreprises dans leur majorité, que ce soit à Luxembourg ou ailleurs, sont de petite et moyenne taille. Relais du goût pour l’innovation et la prise de risque, elles constituent les supports incontestables de l’économie globalisée. Leur rôle est donc d’autant plus important en période de crise économique. Etant relativement plus souples que des structures internationales aux ressorts financiers complexes, elles peuvent en revanche souffrir d’une baisse d’intérêt de la part des investisseurs, ainsi que des clients et prospects, du moins si leur activité n’est plus considérée comme un apport de valeur ajoutée. Pour certaines d’entre elles, en période difficile, les aides financières et structurelles existent, que ce soit au niveau national ou européen, et peuvent représenter de fameuses opportunités de soutien au développement.

programmes spécifiques pour start-ups. Du côté de Sun, Startups Essentials (SSE) et BIT* Angelship permet aux jeunes entreprises du Technoport de se doter d’une infrastructure IT à prix réduit. Cela pour «réaliser plus facilement leurs objectifs professionnels tout en utilisant leurs ressources financières de façon optimale», selon les mots de Paul De Decker, Managing Director de Sun Microsystems BeLux. Chez Microsoft, BizSpark est un programme de parrainage auquel participent Luxinnovation et le Technoport suivant lequel les start-ups ont accès, pendant trois ans, aux solutions Microsoft et à un réseau de partenaires susceptible de

Lorsque la société J-Way fut fondée en 2001, elle bénéficia de l’encadrement enrichissant du Technoport, l’incubateur d’entreprises du Centre de Recherche Public Henri Tudor, créé trois ans plus tôt. Aujourd’hui, le système de formulaires intelligents mis au point par J-Way compte quelques projets à succès auprès de la Ville de Luxembourg, l’Office de Publications de l’UE, la Région Wallonne, etc. Pourtant, la société ressent les effets de la crise de 2009, avec des commandes plus prudentes provenant de ses clients. Qu’à cela ne tienne : un nouveau produit vient de sortir en juin 2009. J-Way a d’ailleurs conquis ses premiers clients lors du dotcom crash en 2001…

booster le développement du business. «C’est ainsi que Microsoft entend alimenter sans relâche l’écosystème : en préparant le terrain pour nos partenaires, afin qu’ils puissent développer leurs affaires de manière rentable», explique Thierry Fromes, Directeur général de Microsoft Luxembourg.

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Le séjour au sein de l’incubateur d’Eschsur-Alzette fut cependant déterminant. «Le Technoport nous a donné une crédibilité immédiate qu’on n’aurait pas eue autrement, explique Jean-Marc Boueyrie, Managing Director de J-Way. Il s’agit réellement d’un facilitateur. La collaboration a d’ailleurs continué après notre départ de là-bas. L’équipe

nous a ainsi conseillés lors de la diversification de notre activité en 2008. Mais il ne s’agit pas non plus d’entièrement se reposer sur eux.» Pour passer le cap actuel, J-Way table sur une stratégie de proximité et suit de près les clients importants, tout en planchant sur une version pour PME. «Notre produit actuel est comme une Formule 1 : nos clients sont autonomes mais ont besoin de notre assistance pour réussir leurs projets ; le nouveau produit sera comme une voiture de série utilisable et distribuable sans l’aide de J-Way.»

ÉCHANGER LES IDÉES «Face à la crise, les sociétés que nous suivons sont très inégales, explique Diego De Biasio, Chargé de direction du Technoport. Certaines sont fort impactées, d’autres peuvent en profiter pour se développer, d’autres encore ne ressentent aucun changement. Cela dépend du secteur d’activité évidemment mais aussi des investissements en R&D, etc. En ce qui concerne les nouveaux


DOSSIER START-UP actual IT

contacts ou candidats, nous voyons que les entrepreneurs réfléchissent plus longtemps avant de se lancer. Il faut donc plus que les quatre mois habituels avant de passer à la deuxième phase, celle de la concrétisation du projet.» En revanche, l’intérêt pour les aides telles que celles du Technoport ne tarissent pas : 38 futurs créateurs ou sociétés ont contacté le Technoport lors du premier semestre 2008 soit une hausse de 58% par rapport à 2007. Selon Diego De Biasio, «l’année 2009 s’annonce très riche à ce niveau car traditionnellement les mois les plus prolifiques sont ceux qui suivent les journées de création d’entreprises organisées par la Chambre de commerce et des métiers, en octobre/novembre. Nous devrions dès lors largement dépasser les objectifs que nous nous étions fixés en début d’année. L’inconnue reste néanmoins le taux de conversion d’un nouveau contact en entreprise officiellement acceptée au Technoport. Ici on ne pourra tirer de bilan qu’en fin d’année.» Offrant un cadre de travail professionnel aux entrepreneurs luxembourgeois, le Technoport constitue aussi une plate-forme d’échanges d’idées exceptionnelle sur le Grand-Duché. Bien que l’équipe du Technoport n’impose pas aux jeunes sociétés de s’orienter vers tel ou tel sujet, celui-ci est souvent en lien avec une demande réelle sur le terrain. La mise en réseau est un facteur extrêmement important pour le développement de l’activité de toute entreprise. Jean-Claude Bintz, ancien CEO de VOX Mobile, a d’ailleurs lancé, il y a peu, sa propre activité de networking professionnel, baptisé Lakehouse. Il capitalise ainsi sur sa large expérience de la place luxembourgeoise. «Je peux apporter mes conseils dans le cadre de projets télécom plutôt qu’IT. Mais quelle que soit l’activité, il n’y a pas de secret. Le produit doit être soit innovant, soit utile, avec une certaine dose de créativité, sans quoi cela ne fonctionnera pas.»

RÉVÉLER LES SYNERGIES Luxinnovation, l’agence nationale de l’innovation et de la recherche apporte son aide à toutes les start-ups innovantes souhaitant s’établir au Luxembourg, que ce soit dans un incubateur ou en dehors. L’agence fournit

les services d’un guichet unique pour l’innovation au Luxembourg et collabore avec un grand nombre d’acteurs, publics et privés, pour centraliser un maximum d’informations. Celles-ci sont alors transmises afin de promouvoir l’innovation au sein du plus grand nombre d’entreprises possibles. Si Luxembourg est surtout connu pour les attraits de sa place financière, l’accent est de plus en plus mis sur la recherche scientifique, notamment dans le domaine des technologies pour la santé et des écotechnologies. L’IT n’est pas en reste : selon Diego De Biasio, en 2008, 68% des demandes déposées auprès du Technoport étaient liées aux TIC. Bien que certains projets proviennent de recherches initialement menées au CRP Tudor, ils témoignent de l’intérêt que suscite ce secteur. «Nous faisons le lien avec le CRP Tudor pour créer des synergies et des collaborations concrètes. Mais nous n’investissons pas nous-mêmes dans les entreprises que nous coachons : la décision finale est toujours laissée à l’entrepreneur.» Isabelle Schlesser et Michele Gallo font partie de l’équipe en charge de la valorisation et du soutien aux nouvelles activités au sein de Luxinnovation. Ils assistent les start-ups par des services d’aide au développement de Business Plan, de recherche de partenaires et d’accès au financement public et privé. Luxinnovation soutient et conseille les sociétés innovantes qui veulent accéder à des programmes de financement européens et aux aides du gouvernement luxembourgeois. Au-delà du 7ème programme-cadre européen (cf. l’article ITnation sur l’entreprise itrust dans le numéro de mars-avril 2009) et de l’initiative intergouvernementale Eureka, Luxinnovation peut aussi proposer aux start-ups innovantes des possibilités d’hébergement au sein du centre d’innovation et d’entreprises ecostart, créé par le Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur pour favoriser le développement de start-ups innovantes telles qu’e-Xstream Engineering. Cette société a développé une plate-forme de modélisation pour matériaux et structures composites utilisés dans diverses applications industrielles. De plus, pour resserrer les liens entre les entreprises

et révéler de potentielles synergies, des discussions sont en cours afin de rapprocher le Technoport et ecostart, l’incubateur lancé par le Ministère de l’Economie, où les start-ups visent des objectifs plus industriels, au sein d’une structure commune.

CONCRÉTISER LES PROJETS Luxinnovation est aussi en relation directe avec le réseau 1, 2, 3, GO, qui peut apporter son aide aux entrepreneurs pour la rédaction de leur business plan. Cette étape est décisive dans l’évolution d’une entreprise puisqu’il s’agit de concrétiser les idées de départ au travers d’une véritable stratégie commerciale. «Au stade de la conception et du proof of concept, nous aurions pu aller vendre notre idée à un éditeur de logiciel mais nous avons trouvé qu’une meilleure idée était de développer notre activité dans le cadre d’une nouvelle structure, explique José Vega, co-fondateur de la société Wordbee. Cela nous a permis de définir notre propre stratégie technologique, structurelle et commerciale pour ensuite aller chercher les investisseurs intéressés par notre projet.» Wordbee a pu profiter, en tant que créateur du logiciel pour l’aide à la traduction Wordbee Translator, du support du Technoport. «De manière générale, nous demandons aux entrepreneurs d’être innovants lorsqu’ils conçoivent leur business model, d’autant plus en temps de crise, déclare Diego De Biasio. Ils ne doivent pas nécessairement établir un plan de financement dès le premier jour mais il faut réfléchir rapidement à des pistes concrètes d’exploitation.» Sur 60 demandes reçues par année, le Technoport en écarte «entre 30% et 40%». 4 ou 5 entreprises sont ensuite acceptées dans la deuxième phase. «La phase pré-commerciale révèle rapidement les limites du projet, s’il y en a.» Aujourd’hui, 47 start-ups sont au Technoport, dont deux depuis juillet 2009. Trois d’entre elles sortiront en 2009. Dans le cas de la société Synergiums, installée depuis un an au Technoport, les idées ne manquent pas. Créateurs d’une technologie qui apporte l’intelligence qui manquait à la commande vocale pour comprendre et

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interpréter le sens de ce que demande un utilisateur, les fondateurs investiguent les secteurs des télécom et opérateurs de télémédia grâce au divertissement (navigation dans les programmes de télévision ou de VOD et sélection vocale, jeux en ligne, etc.) et à la mobilité (activation vocale du service de mobilité pour proposer le moyen de transport le plus efficace, réserver un hôtel, etc.), du tourisme et des personnes pour qui la voix reste le meilleur moyen de communication. La société investit donc fortement dans la R&D. «Pendant que vous faites de la R&D, vous ne pouvez rien faire d’autre, explique Alain Lefèvre, Directeur de Synergiums. Or, mettre en œuvre une démarche produit demande énormément de temps et d’investissements. Nous pourrions tout activer par la voix mais nous devons cibler ce qui sera le plus porteur en termes de contacts, de contrats et de relations à entretenir.» L’entreprise peut voir le futur avec confiance. «Actuellement, neuf collaborateurs sont occupés à temps plein, d’ici fin 2011, nous devrions être un peu plus de vingt.»

IDENTIFIER SES LIMITES Par ailleurs, le Technoport représente une structure parallèle de réseaux qui donnent accès à une série de best practices testées ailleurs, au sein d’autres incubateurs. Dans le cas de la société Onfornomics, la structure est même partagée entre Luxembourg et Dublin, premiers marchés pour la société. En effet, Onfornomics a créé une solution de compliance management afin d’assurer la conformité des entreprises avec les standards PCI et DSS, qui devrait être ‘live’ pour fin 2009. «Nous avons commencé au sein de

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l’incubateur Synergie Centre à Dublin, avant de créer une deuxième structure sur le continent, explique Ella Alcasas, Sales Manager chez Onfornomics. Tout a très bien marché jusqu’à présent, sauf en ce qui concerne la reconnaissance de nos compétences. En Irlande, mon collègue Martin Petrov et moi-même sommes reconnus comme des experts. Mais à Luxembourg, sans avoir les diplômes spécifiques, vous ne pouvez créer de société active dans le secteur.» Pour remédier à la situation, la filiale luxembourgeoise sera donc créée officiellement… par le partenaire irlandais. «Nous avons été soutenus par la Chambre de Commerce tout au long de ce processus, qui s’est révélé beaucoup plus long que prévu. Nous pensons pouvoir commencer réellement notre activité dès début 2010.» Les formations de la Chambre de Commerce ont également été très précieuses. «J’ai beaucoup appris en termes de loi commerciale et de fiscalité. Mais, bien que les cours soient donnés en luxembourgeois et que je comprenne cette langue, les supports papiers étaient toujours en français, de même que les tests, ce qui rendait la compréhension plus difficile. Même mes collègues luxembourgeois avaient parfois du mal à suivre les aspects plus techniques.» Selon Bernard Motro, créateur du cabinet de conseil BM Conseil, «le processus administratif est beaucoup plus simple que celui auquel j’ai fait face en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Ce qu’il faudrait améliorer, c’est l’information en termes de prix de référence et de critères de sélection lors du choix d’une fiduciaire. L’obtention de l’Autorisation de Commerce fut aussi un processus complexe. Mais de manière générale, le Luxembourg est

un endroit idéal pour lancer une start-up.» Un avis partagé par Loïc Didelot, co-fondateur de MixVOIP, société de développement dont le projet majeur est une centrale téléphonique innovante destinée aux PME. «À Luxembourg, la stabilité sociale soutient l’entreprenariat. Nous avons pris des risques mais moins que si nous avions créé notre société dans un pays limitrophe. Maintenant, il est clair que notre stratégie est internationale car le marché local est trop petit.»

MAîTRISER L’OPTIMISME Cela demeure donc une belle aventure. «En dépit de ces quelques problèmes, c’est réellement excitant de lancer une nouvelle société, dit Ella Alcasas. On ne sait jamais de quoi on est capable avant de se lancer.» Un avis que partage Jean-Marc Boueyrie de J-Way : «La réalité ne sera jamais aussi belle que le rêve. C’est une part de chance et une part de témérité. On peut réfléchir longuement à la situation où l’on se trouve mais on ne peut jamais prédire les obstacles. Pour les franchir, il faut savoir pousser une idée jusqu’au bout mais aussi l’adapter au marché.» Selon Alain Lefèvre, «période de crise ou pas, il faut commencer. Une fois que cela va redémarrer, avec un peu de chance, tout se mettra en place.» Et d’ajouter : «Si cela marche pour Synergiums, une partie de ce que je gagnerai sera dédié au développement des start-ups, afin de leur communiquer le vrai vécu.» S’il fallait repartir de zéro, le créateur de Wordbee, José Vega, ne changerait rien. «Il faut toujours rester optimiste ! L’optimisme n’est-il pas le moteur des créateurs d’entreprises ?»


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////Villmond Luxembourg SARL //// Created in: 2005 Focus: Enterprise Content Management (ECM) Employees: 4 Villmond’s core business is ECM, particularly delivering Content

The ‘let’s do it’ spirit Robert-Joachim Schweers is a lucky man. When he joined Luxembourg-based start-up Villmond in 2006, he left Argentina, his country of origin, to pursue a long-lived dream of going back to his German roots and starting a new IT adventure. Being a geek since he got his first Sinclair Spectrum computer at age 10, he got part of his knowledge while studying for two degrees at the University of La Plata, in Buenos Aires. “I took Java as optional course, says Robert. It was two years after Java came out and it looked like it would be very important in the future. That was the right choice.”

Management, Collaboration and Integration solutions based on the widespread EMC Documentum as well as on Open Source products like Alfresco. Building upon the growing success of such products, the company focuses on customizing them, developing advanced user interfaces and creating back-end interfaces. Google Web Toolkit is also used as part of Villmond’s Content Management Framework Service-

As a fresh graduate in computer sciences and computer analytics, he began his career as a developer working for a local company specialized in leather. Looking at opening his horizon, he was recruited by a video game development company to work on a soccer game project. But the Internet bubble burst in 2001, and he went back to La Plata to provide servers maintenance.

Oriented Front-End Architecture (SOFEA). Robert joined the team of Villmond to work on the CORDIS project for the Office of Publications of the European Commission. He had to develop and design the back-end architecture of the Alfresco-based system that supports the information service on R&D programs in the EU. As an architect, he also worked on a prototype for a meetings management system for Luxembourg City, using the same tool. “The Framework we developed is based on ECM technology. It is a generic set of components that allows us to speed up the development process, focus on quality and superb user experience; independently of the underlying ECM solution. Depending on the ECM solution we use, we just need to implement the functionalities.”

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In 2003, he joined company Synthesis, specialized in developing systems for retailers. “At the beginning, I liked everything that had to do with driver development and later also connecting it with the Java language. Today, I like integrating applications using different technologies.” This shift came along with his experience at Accenture, in 2005. “I wanted to acquire skills not only in development but also in soft skills – consultancy. But after a few months, I went back to development. I understood that I’m a very technical person.

But I still learned a lot from this experience as a consultant; for example, we enhanced a system (initially developed in C) with some Java components connecting them to a COBOL/ CICS mainframe, using Java technology.”

CHANGING FOCUS Consistent with his desire for evolution, Robert crossed the Atlantic to work as a “developer, architect and designer” at Villmond. “I completely changed my focus, from low-level software to Content Management Systems.” Working for a start-up is also a challenge, but “I like to do a lot of different things and not stick to one little thing at a time. I like the ‘let’s do it’ spirit. In big companies, hierarchy can slow down the process. Here, we can discuss quickly about an idea, and test it if we think it will work. Everyone’s knowledge of one problem is different, and that’s why we feel the need to share.”


© Photography Raoul Somers

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Robert-Joachim Schweers, Technical Architect at Villmond Luxembourg SARL

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actual IT dossier start-up

L’Extended Enterprise à Lviv Patrik Vandewalle est l’une de ces figures de l’ICT en Belux qui a marqué le secteur. Fort d’une vingtaine d’années en IT (Olivetti, Accenture, EurASP aujourd’hui Portus, Logica, Econocom qu’il dirigeait et où il siège toujours au board), Patrik Vandewalle a trouvé au Luxembourg l’endroit idéal pour démarrer une activité qui propose un lien vers des solutions d’offshoring, avec Olivier Istace et Koen Anseeuw.

Patrik Vandewalle, co-fondateur de Skelia

Pour remédier à cette situation, selon Skelia, la seule solution est l’extension de l’entreprise. Elle propose, en nearshore, d’ajouter des membres IT aux départements de la société en Benelux. Par exemple, si un client souhaite renforcer un projet Java par trois personnes, il peut y attacher les services de ressources remote full-time. C’est en Ukraine, à Lviv, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, que Skelia se dote d’une force de frappe et de ressources IT. Dans un complexe high-level pour le pays, avec des ressources douées en maths et championnes d’échec, Skelia fournit un bureau éloigné, qui peut même être ‘brandé’ à votre image. Les développeurs, ingénieurs, etc. travaillent sur un seul compte, pour un seul client. Ils peuvent gérer un ou plusieurs projets en même temps et restent joignables avec les outils de communication moderne et une petite heure de décalage.

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Mieux encore que du bodyshopping agressif à la sauce outsourcing indien, la proposition de Skelia est l’Extended Enterprise. «J’avais déjà eu des expériences, et pas toutes que de très heureuses, avec des projets de nearshoring ou d’offshoring lointain, explique Patrik Vandewalle. Le constat que j’en dresse, c’est que souvent ces projets sont trop complexes tant au niveau juridique, culturel, par rapport au poids d’un projet dans ces institutions et à la distance. Une fois sur deux, un projet, même bien spécifié (mais c’est itératif – très peu comprennent réellement le poids de ce projet pour le client), est interféré par des disputes juridiques.»

«Nous shortlistons les meilleurs profils et invitons le client final à venir terminer avec nous la sélection des personnes qui feront alors intégralement partie de leur entreprise étendue. Aujourd’hui, nous venons d’inaugurer nos bureaux ukrainiens, nous avons six premiers clients heureux et une quarantaine de staff members à Lviv. Un opérateur de Telecom Expense Management a un BO admin, une société US a sélectionné un designer de KPI et reporting sur Qlikview, un voyagiste a une force de développement, un opérateur télécom en Belgique, etc.»

UNE APPROCHE SOUPLE Skelia a aussi fait sauter les contraintes d’une approche projet : ici, pas de locking du client et un renon est accepté avec un mois de pénalité et un mois de préavis. La seule condition pour entrer dans le modèle,

offert aussi désormais dès une première ressource full-time, est un retainer de trois mois lorsque le mandat est donné pour recruter. «Nous jouons aussi open book et nous ne chargeons pas le risque du projet comme une SSII le fait. Nous facturons le prix de la personne, le coût de la position de travail et des supporting services et on ajoute 800 euros pour notre fee, tout inclus.» Au final, une ressource à Lviv coûte entre 150 et 200 € le jour/homme...


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actual IT dossier start-up

Sokoz, la revanche du lièvre sur la tortue «Internet est de plus en plus rapide» est un truisme. C’est aussi un constat qui a donné naissance à la plate-forme de vente ‘live’ Sokoz. L’origine de Sokoz n’est ni française, ni luxembourgeoise mais néerlandaise. C’est à Amsterdam que Tanguy Lesselin, Fondateur et CEO de Sokoz, trouve son idée de départ, au milieu d’une vente de fleurs en gros. Réunis dans un même lieu, au pied d’une horloge monumentale, les acheteurs potentiels surveillent les lots de fleurs qui leur sont présentés. Lorsqu’ils décident d’acheter, ils pressent un bouton qui arrête directement le parcours de l’aiguille de l’horloge.

«J’ai voulu appliquer ce concept à l’univers de l’e-commerce, explique Tanguy Lesselin. Les utilisateurs veulent des informations de plus en plus rapides. Notre site est en temps réel.» À l’instar d’autres plate-formes de vente, Sokoz propose aux utilisateurs de s’identifier en tant que membre, puis de participer à un système d’enchères. L’originalité est dans l’approche : au top départ, le prix d’un produit baisse rapidement et simultanément pour l’ensemble des participants. «Les premiers qui cliquent emportent le stock disponible. Plus vous attendez, plus vous prenez de risques. La vente d’un produit ne dure pas plus de 30 secondes.» Le prix baisse donc très rapidement.

UN SECRET BIEN GARDÉ Sokoz s’inscrit ainsi dans la mouvance du chat et de la communauté Twitter. «Nous avons créé la première plate-forme marchande de vente live, qui rassemble des personnes intéressées par les mêmes produits, le même univers.» Afin qu’il y ait un véritable enjeu financier pour les membres, les produits ont une valeur en général supérieure à la centaine d’euros. D’ores et déjà, tours opérateurs, marques de designer et autres vendeurs utilisent cette plate-forme pour pratiquer du déstockage rapide et mettre en place des opérations promotionnelles.

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Les créateurs tablent sur le goût des acheteurs pour l’adrénaline et le business-making. «Notre élément de différenciation est notre système d’enchères descendant, synchronisé et continu», résume Tanguy Lesselin. Ce concept simple et séduisant a néanmoins requis deux ans de travail. En effet, le cœur du système repose sur une connaissance approfondie des flux d’informations. La personne au centre de ce développement est Pascal Lahannier, un ancien de BusinessObjects. L’algorithme créé par ses soins optimise les flux d’informations pour assurer, de manière transparente, que la première personne qui clique pour acheter soit bien la personne qui le remporte, peu importe la vitesse de sa connexion. «Notre système permet de limiter l’écart entre deux utilisateurs à quelques dizaines de millisecondes», avance Tanguy Lesselin.

L’AMÉLIORATION CONTINUE Développée en .Net, la plate-forme évolue grâce au feedback des utilisateurs. «La vente est visible sur le site 48h à l’avance. Les acheteurs peuvent donc se connecter à l’heure indiquée s’ils veulent y participer. Pour améliorer notre service, nous voulons également créer des alertes en temps réel pour que les acheteurs ne manquent pas une vente qui les intéresse.» Sokoz planche d’ailleurs sur une version pour téléphones mobiles…

Si la France est le pays où le brevet Sokoz a été déposé, c’est aussi le marché ‘test’ pour la plate-forme de vente aux enchères. Or, les premiers retours positifs pourraient mener à une extension vers d’autres pays. La plate-forme étant déjà hébergée chez BT Luxembourg, avec un Compliance Officer plié aux exigences locales en matière de protection des données personnelles, le Grand-Duché pourrait figurer parmi les prochaines adresses de livraison. D’ici là, la plate-forme demeure accessible à tous, même si l’ensemble des vendeurs est situé dans l’Hexagone.


© Photography Raoul Somers

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Tanguy Lesselin, Fondateur et CEO de Sokoz

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CARTE BLANCHE: SECURITY

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Recent Attacks on the Advanced Encryption Standard The Advanced Encryption Standard (AES), a 128-bit block cipher, is one of the most popular and important ciphers in the world. However, the AES is not bulletproof, as a Luxembourg team has found out… Behind the AES, there is a mathematically elegant and fast encryption function called Rijndael, which was designed by two prominent Belgian cryptographers, Vincent Rijmen and Joan Daemen, in 1998. Rijndael has emerged as the winner in a tough three year-long competition run by US NIST (National Institute of Standards and Technology) in which 15 teams of the best world cryptographers participated. It was declared a standard in 2001. AES-Rijndael has three variants which offer different security vs. encryption speed tradeoffs, depending on the length of the secret key: 128, 192 or 256 bits. For example, the US government has announced in 2003 that all the three key-sizes are sufficient to protect information classified as “secret” and 192 or 256-bit keys are required to protect “top secret” information.

In the ten years since its design, AES-Rijndael has been intensively cryptanalyzed by the cryptographic community, with more than 100 research papers written on the subject. In spite of all this effort the cryptanalytic progress was very slow due to strong countermeasures built into the design, protecting it against the wellknown attack methods. Cryptographers were able to break only round-reduced versions, and with truly astronomical computational complexities. There were all the reasons to believe that AES is a “perfect” cipher without any weaknesses.

THE WEAKNESS UNCOVERED Meanwhile in 2007 NIST announced a new competition called “SHA-3”, this time for a cryptographic hashing standard. Our team started to prepare to this competition by analyzing behavior of AES in hashing mode. We designed and analyzed new AES-like hash

functions and in this process we discovered that the key-schedule (the part of a cipher that is responsible for the good mixing of the secret key-information) of AES-256 is not suitable for hashing due to its slow diffusion. Since nobody looked at AES from this angle, this attack vector was missed by AES designers and other researchers. To give a glimpse on the new attack, we noticed that a small change in the key causes a small and quickly disappearing change in the encryption process. We call such an effect a local collision. Several consecutive local collisions can be glued together into what we call a “magic” differential trail - which is a long difference propagation pattern of very high probability. >>>

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actual IT CARTE BLANCHE: SECURITY

These observations resulted in the first cryptanalytic attack on the full AES-256 in the open literature. The paper describing this attack appeared at CRYPTO’2009, a top information security conference which took place in August 2009 in the US. The “Luxembourg attack on AES’’ that was recently mentioned in the news is our further improvement of these results which is a work in progress. In this new paper we also show a theoretical attack on AES-192.

A REAL THREAT ? Are these attacks practical? Yes and No. Our first attack was well beyond the computational abilities of the human kind, but recent improvements seem to bring the attack into the realm of “marginally feasible” if all the resources are pulled together. However, the popular maxim in cryptography says “the attacks never get worse, they only get better”. Thus, it would be wise to watch cryptographic developments closely in the coming years.

Our work shows that at least in some scenarios, the effective secret key-size of AES-256 is only 110 instead of 256 bits. Does it mean that AES-256 is weaker than AES-128? Theoretically: yes. This is a bit ironic, since AES-256 is supposed to protect much more sensitive information. However, the good news for the users is that this attack is in a so-called “related key” model which assumes a more powerful attacker than the single key model. Therefore, this weakness would become a threat only if the underlying security protocol is poorly designed. On the other hand, AES-256 should not be used as a “plug and play” for cryptographic hashing - since then the attacks become really practical. Can this weakness be fixed? Yes, though it would require a serious change in the design. In particular the part of the cipher which is called key-schedule has to be re-designed. It can be also fixed by increasing the number of rounds for all the versions, but it would make the cipher much slower.

More information is available on: https://cryptolux.org/Block

////BIOS //// Alex Biryukov has received the Ph.D. degree in Cryptography from

Computer Science and Communications research unit of the

the Technion - Institute of Technology, Haifa, Israel in 1999. He was

University of Luxembourg and heads the research Lab on Algorithms,

a postdoctoral researcher at Weizmann Institute of Science, working

Cryptography and Security (LACS).

with Prof. Adi Shamir 2000-2001 and was a Visiting Professor at the

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Katholieke Universiteit Leuven (K.U.Leuven) in the group of Prof. Bart

Dmitry Khovratovich has graduated with honor from the Moscow State

Preneel in 2002-2005. Since 2005 Alex is an Associate Professor at the

University in 2005. Since 2006 he is a PhD student in Luxembourg.

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actual IT GESTION D’ÉVÈNEMENT

////VERS DES SYNERGIES //// En tant que filiale de l’EPT, PTC a vocation à partager avec le groupe les meilleures pratiques développées au fur et à mesure des réalisations. «Nous avons une vraie volonté de garder cet historique venu d’une réflexion luxembourgeoise et d’un produit luxembourgeois, témoigne Sylvain Arts. En parallèle, nous menons une veille technologique permanente afin de diversifier nos offres, vers d’autres marchés que celui des événements politiques internationaux, comme le sport, les ONG internationales, les lieux de manifestations….» P&T Consulting a investi 250 jours de R&D sur IC2M ces 12 derniers mois. Le travail mené au sein des autres business units, telle que TIMS (Technological, Innovative and Mobile Solutions), qui a notamment développé les systèmes de mobilité Call2Park et SMS4Ticket à Luxembourg, pourra

Dans les coulisses des Présidences européennes L’organisation des événements internationaux n’a plus de secret pour P&T Consulting, filiale de développement de logiciels et de solutions en ligne de l’Entreprise des Postes et des Télécommunications. La suite logicielle IC2M (International Conference & Meeting Manager) de P&T Consulting (PTC) est née à l’occasion de la Présidence luxembourgeoise de l’Union Européenne, en 2005. Ses premières semaines se révélèrent difficiles : le tsunami de décembre 2004 avait alors complexifié les missions et redéfini les priorités. Alors que l’Entreprise des Postes et Télécommunication (EPT) prenait en charge les aspects télécoms et IT de la Présidence, le besoin d’un logiciel pour faciliter les procédures d’accréditation des différentes délégations, y compris la gestion des données afférentes et le partage des informations entre les utilisateurs, s’est fortement fait sentir. Depuis lors, IC2M a été plusieurs fois adopté par différentes Présidences nationales.

mener à des synergies avec la plateforme IC2M. La solution IC2M pourrait donc être prochainement accessible via un smartphone. «Nous sommes complètement indépendants des fabricants de hardware: tout est accessible online, avec des formats ouverts. Donc nous pouvons facilement adapter le transfert d’information vers n’importe quel terminal», avance Sylvain Arts. L’hébergement de l’offre en mode SaaS est une option mais n’est pas le mode de fonctionnement le plus utilisé par les clients : les données stockées sur la plate-forme par les pays utilisateurs doivent souvent demeurer sur le territoire… pour des questions de législation et de confidentialité. «Nous avons conçu des bases de données spécifiques en fonction du type d’informations, dit Sylvain Arts. La sécurité est pour nous une vraie contrainte dont nous devons absolument tenir compte. Mais cela demande aussi des bases de données séparées, c’est pourquoi à terme le SaaS est si intéressant car cela permet de mutualiser les ressources.»

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«Ce projet était assez novateur pour une Présidence européenne, explique Sylvain Arts, Business Manager chez PTC. Avec IC2M, le client couvre avec un seul outil une grande partie de la chaîne de valeur de l’événement. Il bénéficie de fonctions comme la gestion des processus d’accréditation, la diffusion rapide d’informations en temps réel, l’impression des badges, la gestion logistique des événements, etc. La suite logicielle permet des gains de productivité importants. Sur une présidence, on estime que c’est l’équivalent de dix personnes à temps plein pendant six mois qui peuvent se concentrer sur leur travail réel plutôt que de gérer du travail administratif. Le ROI exact dépend bien entendu des modules utilisés par le client.» Certains modules permettent par exemple de générer des devis, de connaître les frais engagés, de gérer des stocks de produits, etc. «La solution n’est pas destinée à devenir un ‘ERP de l’événementiel’. Nous ne faisons de la GED, tel que les logiciels spécialisés l’entendent, que si nos utilisateurs, dans leur contexte, en ont besoin. Notre but,

avant tout, est de répondre aux besoins des clients qui veulent utiliser le moins de systèmes possibles.» S’adressant tant aux événements internationaux que locaux, la plate-forme IC2M est disponible sous forme de licence ou en SaaS, enrichie de différentes prestations de service.

LA FLEXIBILITÉ EN TÊTE Directement propulsé à l’échelon international, IC2M a rapidement convaincu d’autres pays, à commencer par l’Allemagne en 2007. Cette année-là, en plus d’assurer la Présidence de janvier à juin, le gouvernement allemand organisa le G8 de Heiligendamm et les festivités autour du cinquantenaire du Traité de Rome, acte fondateur du processus d’intégration européen. L’équipe développement de PTC, fortement occupée à Berlin, a été également à l’œuvre pour la Présidence portugaise de l’UE (juillet à décembre 2007). Cette dernière a demandé en effet un développement personnalisé de la solution. «Nous avons dû


GESTION D’ÉVÈNEMENT actual IT

Sylvain Arts, Business Manager chez PTC

gérer plusieurs aspects, explique Sylvain Arts. À l’origine, le système était assez protocolaire. Au Portugal, le client a mis un accent supplémentaire sur la gestion des coûts et la maîtrise du budget. Face à ces défis, immanquablement, l’équipe a grandi. Mais grâce à tous ces enrichissements successifs, aujourd’hui, nous avons la polyvalence d’un éditeur de solution, d’un consultant en analyse et développement, et en organisation.» En effet, pour la Présidence de l’UE par la Slovénie, si le développement de la solution fut fait par des équipes locales à Ljubljana, l’équipe de P&T Consulting était sur place pour donner le consulting nécessaire.

AUX 6 COINS DE LA FRANCE Finalement, la Présidence française de 2008 met la barre encore plus haut. «Nous avons travaillé en lien direct avec le Secrétariat général de la Présidence française, en interface avec tous les ministères, les préfectures, les services de sécurité, les services munici-

paux des villes accueillant un événement, etc. Nous avons formé plus de 250 personnes et géré 500 utilisateurs de la plate-forme côté organisation et plus de 85 000 participants. La dimension était donc différente : en nous basant sur nos expériences précédentes, nous devions optimiser l’assistance sur les lieux de prestation. Nous étions en support opérationnel aux quatre coins de la France, au total dans 80 villes différentes, à différents moments.» En plus d’être joignables 7j/7, les spécialistes devaient pouvoir communiquer dans plusieurs langues – une réactivité extrême qui a rendu l’équipe plus solide. «Nous avons vraiment mis en œuvre les moyens qu’il fallait pour répondre au mieux aux besoins du marché.» L’IC2M devient alors un ‘guichet unique’ qui prend en charge les inscriptions, la logistique et l’assistance en communication.

sur place avec tous les services de l’Etat pour organiser les événements. Notre filiale française, qui a son bureau à Paris, nous a été particulièrement utile dans ce contexte. Elle avait été fondée en 2007 pour élargir notre marché. Elle nous a permis ici d’être plus proches du client, dans un contexte où la réactivité était particulièrement importante.»

L’utilisation du logiciel culmine avec le sommet de Paris, acte fondateur de l’Union pour la Méditerranée, auquel 3.300 personnes participent. «Il s’agit vraiment d’un travail incroyable, explique Sylvain Arts. Nous étions

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actual IT développement

Bâtir sur de bonnes bases Depuis mi-septembre, les professionnels du secteur de la construction à Luxembourg disposent d’une plate-forme web collaborative créée par le CRTI-B et supportée par la société Kitry Consulting.

La plate-forme CRTI-weB : - client léger + Ajax - infrastructure LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP) - approche orientée services (webservices REST) - langage applicatif : PHP 5 - database : MySQL 5 Cette plate-forme innovante permet de publier en ligne des documents liés aux tâches quotidiennes des différents corps de métiers de la construction. De cette façon, qu’il s’agisse d’un ingénieur, d’un architecte ou d’un entrepreneur, tous ont accès à la même source d’information. Pour plus de facilité, les contenus sont d’ailleurs classifiés selon une nomenclature conçue par les utilisateurs eux-mêmes. «Ce langage universel permet d’identifier directement le document et ce qu’il contient», explique Jean-François Denis, Directeur de Kitry Consulting. D’une part, les utilisateurs ont accès à des documents lisibles, d’autre part, ils peuvent aussi échanger leurs remarques via un système d’annotations de documents.

CONSTRUIRE ENSEMBLE De plus, le système permet de professionnaliser les échanges entre les corps de métiers en partageant des comptes rendus de réunion. Les relations entre les partenaires gagnent ainsi en fluidité. Chacun peut également prendre ses décisions en se basant sur la même source d’information. Plus qu’un outil de communication, CRTI-weB est donc aussi un système d’archivage en ligne où les

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Au départ du projet, un constat : les acteurs du secteur luxembourgeois de la construction manquent d’outils performants pour communiquer, entre autres, sur l’état d’avancement des chantiers en cours et pour échanger les comptes rendus de réunions. De ce besoin, identifié dès 2004, est né un partenariat fructueux entre le CRP Henri Tudor, son antenne CRTI-B (Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le Bâtiment) et les professionnels du secteur de la construction. Ce groupe de travail a donc conçu un outil collaboratif sur mesure, accessible via Internet, baptisé CRTI-weB.

documents pourront être tracés, si besoin est. Enfin, pour des contraintes évidentes de confidentialité, les utilisateurs doivent s’identifier avant de pouvoir accéder à l’information.

lités pourront compléter la plate-forme, tel que l’affichage d’un tableau de bord pour faciliter le pilotage de projet, l’intégration de maquettes numériques, une gestion financière, …

UN OUTIL DE RÉFÉRENCE

Hébergée par SITgroup chez Luxconnect à Bettembourg, la plate-forme sera donc accessible en mode SaaS. Les utilisateurs ont une garantie de disponibilité des informations grâce aux SLA signés avec Kitry Consulting. La société se chargera de la commercialisation de la solution auprès des différents acteurs du secteur de la construction à Luxembourg et recevra pour cela l’appui précieux du «réseau» CRTI-B. «Cet outil est conçu par le métier, pour le métier», ajoute Jean-Fançois Denis. Nous voulons promouvoir la plate-forme comme un outil de référence à Luxembourg.»

Initialement développée au sein du CRP Tudor, la plate-forme de collaboration va évoluer dans les mains de Kitry Consulting au cours des prochaines années. «Notre rôle est de l’enrichir en fonction des besoins exprimés par les utilisateurs et en coordination avec le CRTIB», explique Jean-François Denis. En ce sens, dans le futur, la société pourrait investiguer les pistes de la GED (gestion électronique de documents) afin de synchroniser l’information présente sur le web avec celle contenue dans l’enceinte de l’entreprise. D’autres fonctionna-



actual IT 1 AN APRÈS

////L’avis de Thierry Martz, executive coach & consultant indépendant en gestion de projets //// «Ma participation active aux travaux du GT Hermès a été motivée par le développement au Luxembourg d’un véritable savoir-faire méthodologique sur la gestion de projets. En comparaison

Hermès, au-delà des frontières Alors que le groupe de travail Hermès fête son premier anniversaire, les 15 membres continuent à investir de leur temps dans le développement d’un package destiné aux PME luxembourgeoises, en plus de leur travail régulier de promotion et de veille de cette méthode de gestion de projet.

avec d’autres projets qui pèchent par manque de suivi, Hermès exige de soigneusement réfléchir aux responsabilités et aux tâches octroyées aux membres de l’équipe projet. Or, les entreprises adaptent constamment leurs objectifs stratégiques. En conséquence, l’environnement des projets évolue en permanence. Dans ce contexte, il est important que chacune des personnes

Avec une réunion planifiée tous les trois mois depuis le lancement du groupe en juillet 2008, le package pour PME est le travail majeur mené actuellement par les membres du GT. Il contiendra les guides, templates, outils, supports de formations et éléments marketing qui permettront à un consultant de déployer efficacement, dans une PME, les éléments clés d’une gestion de projet professionnelle avec Hermès. L’outil, basé sur une solution open-source, permettra au chef de projet de faire la planification du projet, de le suivre et de gérer les différents événements du projet, ainsi que d’assurer le suivi au jour le jour des réunions, des décisions à risques ou autres tâches ponctuelles qui y sont associées.

impliquées dans un projet se sente à sa place. Toutefois, il ne s’agit pas de foncer tête baissée en voulant appliquer les principes de la démarche Hermès. Mieux vaut se faire accompagner, en particulier pendant la période de lancement. Le coaching donné par une personne expérimentée, afin d’anticiper de possibles perturbations et d’alerter sur les zones à risques, peut être inestimable. De plus, la souplesse du référentiel Hermès se marie parfaitement à l’utilisation de techniques du coaching professionnel, permettant de fournir

Si l’implication des membres du groupe de travail demeure forte et professionnelle, une première version de l’ensemble de ces éléments pourra être finalisée pour le début de l’été 2010. Bien que les modalités de mise à disposition du package et le modèle économique assurant sa pérennité doivent encore être affinés, les orientations devraient rester dans l’esprit actuel d’ouverture et de diffusion de la méthode Hermès. La livraison de ce package devrait encore appuyer la diffusion de Hermès dans le secteur privé au Luxembourg et à l’étranger.

Quality) dans les locaux du CRP Henri Tudor, l’intérêt du secteur de la consultance IT pour la méthode n’est plus à démontrer. Une partie de ces certifications sont d’ailleurs dans les mains de chefs de projet du secteur public. En se faisant certifier, ceux-ci prouvent également qu’ils veulent développer leurs compétences dans le domaine et professionnaliser encore davantage la conduite de leur projet.

D’ores et déjà, son attrait se confirme avec l’intérêt d’utilisateurs de la méthode dans le secteur bancaire tels que CACEIS et EFA. Les formations vont dans la même direction : avec plus de 80 certifications Hermès HSPTP déroulées par le SAQ (Swiss Association for

Cette forte dynamique luxembourgeoise trouve également un écho en Suisse avec le lancement de différentes initiatives autour de Hermès. Avant le dernier trimestre 2009, une association regroupant les utilisateurs de la méthode Hermès sera lancée. Cette associa-

ASSOCIATION INTERNATIONALE

des résultats d’amélioration rapides et durables, ainsi qu’un ROI très rapide. C’est pourquoi je suis intimement convaincu que Hermès est adapté aux objectifs orientés résultats des entreprises au Luxembourg.»

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Carrières

ACTUAL-IT

James Clonan

Jean-Claude Geha

Rejoint I.R.I.S. au Luxembourg en tant que Sales Manager DCPM

Est nommé Country Manager Ericsson Belgique et Luxembourg

Il travaille sur la mise en place

Avant d’être Managed Service

et la gérance de systèmes

Delivery au plan international

de gestion électronique de

pour les Business Unit Global

documents, contenus et

Services chez Ericsson, il

processus. Il apporte une

était CTO de TeliaSonera

expérience de 27 années dans

International Carrier. En

le monde IT où il a notamment

Amérique du Nord, Geha a

collaboré avec des sociétés

assumé des positions Senior

comme Kyocéra, Compaq, HP

auprès de Telia North America,

et Bull.

MCI, MCI-BT CONCERT et MCI-Bell Canada Stentor. Il succède à Jean-Marc Engels.

tion, dont la première assemblée générale se tiendra le 1er décembre à Berne, vise à remonter les exigences concernant la méthode, à en assurer la promotion et à échanger les savoirfaire développés. Le Luxembourg s’intégrera fortement dans cette dynamique. Si la prochaine version de Hermès n’est pas prévue avant 2012, il n’en reste pas moins que l’USIC (l’Unité de stratégie informatique de la confédération suisse) a travaillé en 2009, avec le support de différents experts, sur deux éléments importants. Le premier travail porte sur l’intégration de Hermès avec ITIL et le second devrait fournir une version de Hermès pour les projets d’organisation. Pour rappel les deux versions actuelles de Hermès visent l’adaptation (AS) et le développement (DS) d’une solution informatique.

Marc Dillen

Marnix Gillis

Devient Manager au sein de la division «Manufacturing» de CSC Belgique & Luxembourg

Est le premier Distinguished Engineer d’IBM Benelux

Il va supporter l’équipe CSC

En tant que leader technique,

Belux dans ses activités

il accompagnera les clients

d’account development et

d’IBM, au niveau exécutif,

de gestion de programme/

dans la réalisation de leurs

de projets dans le secteur

objectifs business grâce aux

industriel. Il dépendra de Marc

outils ICT. Au cours de ses 20

Heeren, Managing Director et

ans de service chez IBM, il fut

Responsable de la pratique

notamment IT Architect et Chief

Manufacturing de CSC Belux.

Technology Officer de IBM Global Technology Services.

Envoyez votre nomination à info@itnation.eu

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actual IT ÉVÉNEMENT

Le chef de projet au cœur de l’organisation Le 22 octobre 2009, le CRP Henri Tudor organise, à la Chambre de Commerce de Luxembourg, le 4ème congrès annuel sur la Gestion de Projet. Ce congrès a pour objectif de sensibiliser les entreprises luxembourgeoises tant aux méthodes qu’aux outils de la gestion de projet, de partager des retours d’expériences et d’anticiper sur les évolutions de la thématique. Ces 10 dernières années, les méthodes de gestion de projet ont piqué l’intérêt des entreprises luxembourgeoises. Une épidémie de méthodes et d’outils de management de projet, de programme et de portefeuille de projets s’est répandue dans l’ensemble des secteurs d’activité où se posent les questions de coût, de productivité et d’efficacité. Malgré une forte restriction des ressources, ces méthodes et outils trouvent toujours une filiation avec leurs origines : la maîtrise des risques et la création de valeur. Aujourd’hui, deux évolutions majeures viennent au secours des entreprises luxembourgeoises en vue d’augmenter leur maturité : d’une part, la propagation des processus de management de projet au sein de tous les départements des organismes concernés. D’autre part, la professionnalisation de la fonction de chef de projet.

UN RÔLE CLÉ C’est pourquoi, le rôle du chef de projet est devenu clé. Interface et point de rassemblement de tous les acteurs et de toutes les contraintes (client, fournisseur, ingénieur, gestionnaire de projet, etc.), il est l’organe essentiel qui coordonne les équipes et les travaux, communique et s’aligne avec la stratégie de l’entreprise. Ses défis sont ceux de l’entreprise, en ligne directe avec son organisation, sa gouvernance et ses ressources. À ce titre, cette quatrième édition du congrès sur la gestion de projet s’intéressera à la problématique du «Chef de projet au cœur des organisations».

Cette année, le Congrès s’articulera autour de 4 axes : - un espace conférence autour des thèmes : gestion de projet par secteur d’activité, interopérabilité et gestion de projet ; - un atelier sur les rôles et missions du chef de projet ; - un espace salon regroupant environ 20 exposants, associations, éditeurs, conseils et formateurs ; - des prises de rendez-vous avec les exposants présents sur le salon.

Lors de cette journée, la société Luxtram présentera le projet de Tramway à Luxembourg, tandis que Den Atelier interviendra sur la gestion du festival Rock a Field. Enfin, l’autre point majeur du congrès sera la table ronde portant sur la gestion de projet comme remède à la crise. D’autres interventions mettront en avant des retours d’expérience dans les secteurs de la finance, de l’industrie ou des administrations publiques.

Aurélie Derouard, Service marketing, CRP Henri Tudor

Plus d’information sur www.gestiondeprojet.lu.

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How can we stay ahead of that company over there?

How can we ďŹ nally outperform that company over there?

Transforming IT into business value. Optimizing business processes, reducing costs and assets: With proven experience and deep industry-specific expertise, Siemens IT Solutions and Services is exceptionally qualified to deliver innovation with measurable performance in the public sector and private enterprise. Discover more value in your business.

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actual IT BUSINESS INTELLIGENCE

Aux commandes du succès : rationaliser la BI pour une meilleure évolution de votre entreprise Dans un monde économique cerné d’incertitude et de ralentissement, la Business Intelligence (BI) est aujourd’hui un axe «critique» de développement et d’évolutions. Être capable de mesurer toujours plus précisément la performance de l’organisation en vue d’acquérir une meilleure connaissance de ses clients, de traduire leurs comportements, ou encore d’être en mesure de respecter les exigences réglementaires en deviennent une évidence. Mais qu’en est-il de l’appréciation du niveau de maturité du système de pilotage en lui-même ?

Livre offert

(Logica BI Framework)

aux participants !

Petit déjeuner d’ITnews avec Logica Jeudi 24.09.2009 Thème : Business Intelligence Quand ? Jeudi 24 septembre 2009 à partir de 8h30 Où ? Espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Qui ? Stéphane Jaubert, BI Global Practice Leader Xavier Landry, Expert in data quality Olivier Senechal, Management Consulting – Shared Language Henk Van Roekel, Principal IT Consultant – Data-Integration and BI Frédéric Perin, BI Manager Est

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Frédéric Perin, BI Manager Est chez Logica


BUSINESS INTELLIGENCE actual IT

Depuis quelques années, l’entreprise est confrontée à de nouveaux phénomènes: fusions et acquisitions, croissance exponentielle des informations disponibles, augmentation du nombre de systèmes décisionnels verticaux, nécessité et besoin d’indicateurs en temps réel et transverses... Ces phénomènes rendent plus complexe l’intégration de nouveaux projets BI et contribuent à une forte dégradation du service fourni par les applications existantes : le coût de maintenance est élevé, les performances sont moins bonnes, l’accès à l’information se complexifie et, enfin, le croisement des informations entre les métiers est difficile, voire impossible. Pour conserver l’efficacité et la capacité d’adaptation des systèmes décisionnels, l’enjeu est aujourd’hui de rationaliser la Business Intelligence et d’inscrire chaque nouvelle initiative dans une vision globale et unifiée de l’entreprise. L’approche décisionnelle se doit d’offrir à ses collaborateurs un référentiel commun pouvant se définir, notamment, par la mise à disposition d’indicateurs alignés sur la stratégie de l’entreprise (vision transversale). Véritable socle de la mesure de la performance, la BI est un pilier dans la déclinaison de la stratégie au sein du pilotage opérationnel.

données de référence, mettre en place un socle de solutions de Master Data Management, définir un langage commun et unifié, garant du pilotage de la performance… Des challenges aujourd’hui réalisables !

UNE LECTURE AU CAS PAR CAS C’est en suivant cette logique que nous aborderons, ensemble, les problématiques qualitatives et quantitatives liées à votre système d’information décisionnel en mettant en avant 2 thématiques essentielles : d’une part, la définition d’un langage commun, garant de la cohérence métier et vecteur d’économies ; d’autre part, la qualité des données, un enjeu majeur et stratégique.

Les experts Logica vous présenteront les étapes nécessaires à la conception d’un langage commun au sein de votre société. Dans ce cadre, ils utiliseront particulièrement un cas d’optimisation du pilotage de performance au sein de la banque de détail. Ils analyseront aussi les meilleures méthodes et les outils indispensables pour assurer la qualité des données. Enfin, Henk Van Roekel présentera le Framework BI de Logica et Stéphane Jaubert accompagné de Frédéric Périn vous présenteront brièvement la BI chez Logica.

Sébastien Genesca, Managing Director chez Logica

UNE APPROCHE COLLABORATIVE ET RATIONNELLE La vision décisionnelle ne concerne plus seulement le «top management» mais tous les acteurs de l’entreprise ainsi que tous leurs partenaires. A ce stade, la construction d’un système BI efficace doit pouvoir s’appuyer sur des données fiables et des référentiels unifiés fondés sur des problématiques métiers transverses. Jusqu’alors sous-évalué, le coût de la non-qualité des données est désormais un enjeu essentiel dans la mise en place des systèmes d’informations décisionnels : améliorer la qualité des données (QDM), pérenniser les

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actual IT Petit déjeuner - BACK-UP

Petit déjeuner d’ITnews

Jeudi 1er octobre 2009

Comment recupérer un Tbyte en une minute

Thème : Infrastructure

Toute entreprise doit pouvoir assurer la sauvegarde de ses données en regard de ses besoins exacts. La société C2D System House expliquera, lors du Petit déjeuner ITnation, quels sont les critères de sélection à considérer.

Quand ? Jeudi 1er octobre 2009 à partir de 8h30 Où ? Espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Qui ? Max Sinivassin - Syncsort Stany Wyrzykowski - C2D Roger Meyrath - LTC Tom Willems - NetAPP

Max Sinivassin de Syncsort

Max Sinivassin, Presales Engineer de Syncsort, abordera par une démonstration les derniers développements du produit Backup

Pour protéger son patrimoine intellectuel et assurer la continuité de ses services, toute entreprise doit mettre en place un plan de sauvegarde de ses données. Toutefois, cette stratégie de protection demeure incomplète sans un plan de recouvrement des données (Disaster Recovery Plan, DRP). Or, les besoins des entreprises en termes de temps et de types de services diffèrent grandement. «Certaines entreprises veulent récupérer immédiatement leurs systèmes Exchange par exemple, pour ne pas couper la communication avec leur clientèle, même si cela signifie perdre quelques e-mails dans le processus, explique Stany Wyrzykowski, directeur de C2D System House. Au sein d’autres entreprises, au contraire, telles que les institutions financières, il faut retrouver les données complètes et intactes, quitte à devoir attendre quelques jours.»

En fonction de ces besoins divers, les solutions de sauvegarde proposées sont plus ou moins complexes. Syncsort s’adresse tant aux PME qu’aux grandes entreprises, avec un éventail de solutions qui s’étend de la sauvegarde sur tapes à l’intégration d’une stratégie de virtualisation dans le DRP. «Syncsort, à l’origine, a conçu des programmes de tris de données pour le monde des mainframes, explique Stany Wyrzykowski. La société a donc dû concevoir ses solutions en fonction de critères exigeants de performance, ce qui a engendré une nouvelle offre spécifique aux solutions de sauvegarde multi-plate-forme pour entreprises.»

RECUPÉRER UN Tbyte EN UNE MINUTE

Express en mode bloc et pour l’environnement VMWare. Il reviendra sur les fonctionnalités de la nouvelle version de la solution installée par Roger Meyrath au Lycée Technique du Centre. Tom Willems de NetApp Luxembourg abordera les avantages de la déduplication réalisée par les baies de stockage NetApp.

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Spécialiste dans l’implémentation de solutions d’infrastructure, la société C2D System House représente la solution backup express de Syncsort à Luxembourg. Cette solution fonctionne selon deux technologies, l’une, plus traditionnelle, copie les données sur tapes ou VTL, tandis que l’autre est conçue pour permettre des temps de restaurations très courts, y compris pour des systèmes virtuels.

«L’inconvénient de la méthode traditionnelle est le temps très long du backup et de reprise, dit Stany Wyrzykowski. Cette méthode peut être utilisée dans des environnements acceptant un temps de reprise de plusieurs heures et où les databases ne dépassent pas 1 Tb.» Au-delà de ce volume, la méthode avancée en mode ‘blocs’ permet d’être beaucoup plus rapide. «La technologie du snapshot et de comparaison des modifications apportées aux données est utilisée, précise Stany Wyrzykowski. La solution est basée sur une Table Of Content qui compare les données à l’instant ‘t’ avec les données déjà sauvegardées. On réduit ainsi drastiquement le volume des données sauvegardées mais cette technique permet surtout de donner un accès instantané au système de sauvegarde (via iSCSI) pour récupérer les données à partir du backup fait il y a une heure par exemple (avec fichiers ouverts en production) en montant l’image du backup sur le serveur dont le disque est en panne (y compris sous VMware).» De cette manière, selon des chiffres de Syncsort, pour un volume total 26 fois moins important qu’avec une sauvegarde tradition-


Petit déjeuner - BACK-UP actual IT

nelle, chaque serveur peut être backupé en 5 minutes, et les données recouvrées en 1 minute seulement, ce qui représente une réduction de 90%. La solution réduit aussi l’utilisation du CPU et de la bande passante au minimum. Enfin, combinée avec une stratégie de virtualisation, la solution Backup Express permet également de réduire l’espace serveurs. «Cette solution convient pour une sauvegarde serveurs rapide, un DRP et BCP, le tout pour un prix réduit et un ROI augmenté», déclare Stany Wyrzykowski.

du lycée pourrait exiger l’intégration du module DRP pour recouvrer les données au plus vite, de manière à ne pas entraver leur activité.»

SYNCSORT AU LYCÉE

Un an après l’installation, le LTC a procédé à la migration vers une nouvelle interface de gestion. «Cela permettra d’améliorer la facilité dans le paramétrage et la gestion de manière générale.» Dans le futur, le LTC pourrait envisager également d’intégrer d’autres modules dans la solution. «Il est vrai que nous n’avons pas les mêmes contraintes de protection des données qu’une entreprise évoluant dans le secteur financier. Cependant, l’administration

© Photography Raoul Somers

Lors du Petit déjeuner, Roger Meyrath, correspondant informatique au Lycée Technique du Centre, reviendra sur le choix de Syncsort pour le lycée. Depuis septembre 2008, ce lycée bénéficie en effet d’une sauvegarde en mode fichiers de ses données, «afin d’avoir accès aux différentes versions d’un ou de plusieurs documents, dans le cas d’une perte», explique Roger Meyrath. Coordonnant la supervision de l’évolution informatique des lycées à Luxembourg, le CTE prend aussi les décisions majeures en termes d’équipement et de solutions IT. «Nous avons choisi au Lycée Technique du Centre Backup Express à cause de notre environnement hétérogène, avec des serveurs Novell, Microsoft et Linux, déclare Roger Meyrath. J’étais à la recherche d’une solution indépendante de ces plate-formes.» La fiabilité de la solution fut aussi un critère de sélection. «Depuis l’installation, je suis tenu au courant quotidiennement des backups par e-mail, explique Roger Meyrath. En cas de problème, je suis immédiatement prévenu par ce biais. Je peux donc me concentrer sur l’essentiel de la production informatique.»

Stany Wyrzykowski directeur de C2D System House

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actual IT Connectivité

Petit déjeuner d’ITnews

Mardi 6 octobre 2009 Thème : Connectivité Quand ? Mardi 6 octobre 2009 à partir de 8h30 Où ? Espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Qui ? Introduction: Frédéric Prime: Chief Executive Officer, Netline Luxembourg

La connectivité du futur passe par des solutions intelligentes Lors du Petit déjeuner ITnation le 6 octobre 2009, la société Netline présentera deux nouveaux produits destinés aux sociétés qui veulent garantir une connectivité à toute épreuve.

BGP: Pierre Yves Maunier, Ingénieur Backbone, Neo Telecom Mickael Do Couto: Ingénieur Backbone, Netline Luxembourg

À Luxembourg, avec le développement récent des infrastructures Internet, les sociétés actives dans l’e-commerce et les multinationales ont peu à peu développé leur activité en choisissant avec soin leurs partenaires d’infrastructure. Netline a acquis une expertise poussée en matière de communications et de réseaux. L’opérateur a su s’entourer de partenaires à la pointe de la technologie pour offrir aux clients les solutions les plus en ligne avec un business en constante évolution.

Cryptage Quantique: François Guignot: PDG, Smart Quantum Europe Julien Doussot: Chief Strategy Officer, Netline Luxembourg

© Photography Raoul Somers

Sébastien Strupp: Key Account Manager chez Netline Luxembourg

Mickael Do Couto Ingénieur Backbone chez Netline Luxembourg

Lors de la première partie du Petit déjeuner, Netline présentera une nouvelle offre bâtie autour du protocole d’échanges sur Internet BGP (border gateway protocol). Largement utilisé par les opérateurs, il permet aux utilisateurs de bénéficier des connexions les plus rapides en calculant les chemins de transmission de données les plus courts entre ISP (Internet Service Provider) diffé-

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rents. Ce que propose Netline est innovant : l’autonomie des utilisateurs par rapport à leur(s) opérateur(s) en termes d’adresses IP. Tout client qui souscrirait à un package Netline pourrait alors gérer ses adresses IP de manière autonome et requérir aux services d’autres opérateurs, en fonction de ses besoins. Cependant, la gestion de ces adresses, ainsi que du protocole BGP,

requiert une excellente connaissance des problématiques réseaux et des langages d’échange sur Internet, c’est pourquoi Netline propose également ses services en termes de support. «Une société qui décide d’acquérir ses propres adresses IP ne doit pas nécessairement changer d’opérateur, explique Frédéric Prime, chez Netline. En revanche, elle gagnera en flexibilité.»


Connectivité actual IT

PORTE D’ENTRÉE VERS IPV6

CRYPTOLOGIE AU NIVEAU QUANTIQUE

De plus, le switch vers l’utilisation du BGP prépare les sociétés qui l’utilisent à IPv6, le nouveau standard qui détermine les adresses url existantes dans le monde. Bien que l’actuelle version, IPv4, sera toujours active, le nombre d’adresses restantes diminue très rapidement. En 2012, il ne devrait plus rester d’adresses codées IPv4. Or, Ipv6 utilisera pleinement le protocole BGP pour être véritablement efficace, alors que les connexions peer-to-peer (entre ISP) se multiplient et que les chemins que peuvent emprunter les données se complexifient. L’autonomie des adresses IP est donc un premier pas vers l’évolution de la connectivité…

En second lieu, Netline présentera, en duo avec la société française SmartQuantum, une solution de sécurisation des données qui transitent par fibre optique. En effet, à l’heure actuelle, «peu de gens se doutent que la fibre optique noire est très peu sécurisée, déclare Julien Doussot, Chief Strategy Officer de Netline. Si la ligne est piratée, il est très difficile de le détecter, moins de 1% du signal lumineux est necessaire pour lire les données. Or, l’altération naturelle, due au transit à l’intérieur de la fibre, est responsable pour plus d’altération encore, ce qui empêche toute détection.» Les moyens de cryptage actuels sont normalement suffisants

Julien Doussot: C.S.O. chez Netline Luxembourg

sensibles à la lumière, il suffirait de déterminer un état particulier des photons (particules constitutives de la lumière), dont l’altération pourrait être détectée immédiatement à l’arrivée. «Ces particules sont difficiles à positionner, explique Julien Doussot. Une fois perturbées lors du transport, par exemple lors d’un piratage, elles rendent les données inutilisables.» Puisque ces événements se

produisent en millisecondes, la solution ne ralentit pas la transmission des données. «En fonction des besoins des clients, une perturbation du flux peut donner lieu soit à une coupure totale des communications, soit à un retour à l’état précédent des données, avant perturbation, explique Frédéric Prime. En tout cas, les utilisateurs savent toujours si les données qu’ils reçoivent ont été piratées ou non.»

pour protéger les entreprises contre le piratage des lignes de connexion. Mais il s’agit d’une course contre le temps qui ne peut pas être gagnée. «L’encryptage repose sur une observation : les ordinateurs ne sont pas assez puissants pour décrypter une clé en un temps donné, ce qui permet aux données de rester sécures. Mais dans 5 ans, la puissance des futurs ordinateurs pourra décrypter les codes actuels, tout comme les machines d’aujourd’hui peuvent le faire avec les données d’il y a cinq ans.» Pour remédier à cette fuite en avant, SmartQuantum a développé une solution d’encryptage basée sur les propriétés de la physique quantique. Les données transportées par fibre optique étant extrêmement

Christophe Strugala: Key Account Manager chez Netline Luxembourg

L’utilisation de photons pour la sécurisation de la transmission de données est l’une des applications des recherches menées par SmartQuantum en physique quantique. Une avancée bien utile pour les sociétés qui veulent sortir d’un cycle continu où la complexification des codes a pour rival l’inévitable montée en puissance des ordinateurs.

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Petit déjeuner

FACTURATION ÉLECTRONIQUE

Petit déjeuner d’ITnews

Mardi 20 octobre 2009 Thème : Facturation électronique Quand ? mardi 20 octobre 2009 à partir de 8h30 Où ? Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Qui ? Clearstream archiving infrastructure • Michel Rodriguez, Head of External Business at Clearstream Services AdValvas Europe: V iaAdValvas, la solution hébergée pour la facturation entrante et sortante. • Michel Gilis, General manager AdValvas Europe Customer case TVH: 1 Mio. de factures dans 160 pays • Kalman Tiboldi, CIO Thermote & VanHalst Commission Européenne et le e-Invoicing Pilot conduit par PriceWaterhouseCoopers •P ieter Breyne, senior manager PWC

Cette force unique de coopération est basée sur les talents d’un spécialiste applicatif d’e-invoicing, AdValvas, qui assure la meilleure adaptation fonctionnelle, et d’un outsourceur qui dispose d’une infrastructure hautement disponible, Clearstream Services, qui possède une vaste expérience en gestion de KPI et qui assure la performance de plusieurs systèmes IT dans un environnement évolutif.

Les AdVantages sont nombreux Les vendeurs qui envoient de nombreuses factures dans un contexte international sont confrontés à de nombreux challenges et une complexité grandissants, depuis que la voie ‘papier’ n’est plus la seule manière de transmettre des documents. Leurs clients réclament des nouvelles possibilités électroniques de recevoir les factures ; et dans de nombreuses régions, le papier est en train d’être remplacé rapidement. Un des clients de cette solution est TVH, un prestataire mondial de remplacement de

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Invoice as a Service grâce à Clearstream Services et AdValvas ViaAdValvas.Com offre une solution complète de dématérialisation des factures. Cette solution est disponible en mode SaaS (Software as a Services), résultat des forces combinées de l’environnement d’hébergement sécurisé de Clearstream Services et de l’expertise d’AdValvas Europe en matière de facturation pour les entreprises. Clearstream Services et AdValvas ont établi un partenariat pour répondre aux multiples besoins du marché en ce qui concerne les services de facturation électronique. En tant que compagnies reconnues dans leurs domaines d’activités respectifs, elles combinent le plus haut niveau d’expertise en matière de solutions et d’infrastructures.

pièces pour les véhicules d’élévation dans les manufactures et industries. Comme compagnie multinationale, TVH doit se conformer avec différentes réglementations en matière d’archivage et de facturation, sur tous les continents. Ainsi, en Amérique du Sud, au Mexique ou en Europe, les contextes sont très différents les uns des autres. En envoyant plus d’un million de factures par an dans tous ces continents, TVH doit faire penser à archiver de la meilleure manière. Le service ViaAdValvas géré et hébergé chez Clearstream Services à Luxembourg offre au client toute la sécurité requise. Une True Zero Data Loss est garantie avec un accès par internet garanti par des niveaux de services plus haut qu’à 99,999%. «Nous recherchions un partenaire unique à qui nous pouvions envoyer toutes nos données de facturation brutes. AdValvas prend soin de délivrer en temps et en heure les factures tant en papier que sous formats électroniques pour nos clients de par le globe, sans que TVH ait la moindre inquiétude de veiller à archiver et à

respecter les différentes réglementations dans des environnements légaux très variés», dit Kalman Tiboldi, Chief Information Technology de Thermote & Vanhalst. Le process outsourcé offre un monitoring et un contrôle permanent et complet. Sans tenir compte de la réduction des coûts (en imprimant et envoyant moins de factures papier), le réel avantage tient en la migration à large échelle de la délivrance des factures papier au format électronique. 70 pour cent des factures sont convertis en électronique depuis la mise en place. Avec la garantie du meilleur time to market et de la couverture la plus large de support et d’adhésion aux futurs standards du marché.

Les différentiateurs majeurs de cette solution combinée sont : • AdValvas Invoice Manager est une plateforme de haute qualité de dématérialisation supportant tous les standards de facturation incluant les PDF certifiés pour une implémentation rapide ;


• ViaAdValvas est une plate-forme ouverte qui est connectée à différents services de livraison des factures, pour offrir les voies les plus flexibles garantissant de fait le support des standards de facturation actuels et à venir. Ce service est offert à budget éprouvé et garanti par des SLA’s. • En complément à ces solutions de e-facturation, AdValvas peut mettre en place une intégration end-to-end avec une solution de Print-on-Demand et des services de fournitures internationaux. Les clients qui reçoivent les factures recherchent des voies plus efficaces et moins coûteuses de traiter les factures entrantes. Le focus d’AdValvas est “straight through processing for inbound invoicing flows”, qui visent à s’intégrer avec les systèmes internes des entreprises. Les fonctionnalités clés incluent une présentation des factures par internet pour faciliter la lecture des factures et le processus d’approbation. Tous les aspects de facturation, tels que la validation étendue, la consolidation, l’analyse des coûts, le flux d’acceptation, l’archivage, l’ORC avec la vérification sont accessibles sans avoir recours à une infrastructure In-house.

Clearstream, agissant dans de nombreux pays, conduit un proof of concept pour ses opérations de comptabilité interne. Les bureaux locaux qui reçoivent les factures papier les scannent et les rendent directement disponibles dans le web-portal centralisé. Tout un chacun concerné y a alors accès. L’élément clé est ici la création d’une RIA avancée ou chacun prend part au process peu importe l’endroit où il se trouve. La plate-forme ViaAdValvas a été auditée par PriceWaterhouseCoopers pour sa conformité dans tous les pays européens, et même non-européens. Plus étroitement, sur la scène grand-ducale, AdValvas participe dans la création d’un pilote auprès de la DIGIT où la Direction Générale de l’IT de la Commission européenne établit une plateforme d’e-invoicing pour recevoir et procéder les factures d’achats. Le portail de la DIGIT inclut des fonctionnalités pour automatiser la réception et l’approbation ou la contestation des factures, des notes de crédit et des e-ordres d’achat.

AdValvas a développé une application internet révolutionnaire basée RIA (rich internet application) qui offre toutes les fonctionnalités des logiciels jusque-là disponibles sur le marché et qui étaient installés sur les stations de travail. Pour un acheteur dans une entreprise, ceci offre de vastes opportunités : le scanning de factures et OCR avec une vérification qui peut être organisée in house aussi bien qu’en tant que service externalisé et distribué ensuite en local ou en décentralisé aux employés : le teaming virtuel offre alors beaucoup de bénéfices donnant les réponses adéquates, proches du business.

© Photography Raoul Somers

AdValvas a une expertise long terme sur les services de manipulation des factures électroniques directement adressées dans les back-office et dans les écritures dans les systèmes de comptabilité. Dématérialiser les flux papier était jusqu’à récemment obstrué par un obstacle qui consistait en l’installation d’un logiciel pour la visualisation et la vérification des factures. Désormais, ce n’est plus le cas.

Michel Rodriguez, Head of IT External Services Clearstream Services

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Senior Sales Executive Secteur ICT - Luxembourg Notre client est une Société de services informatiques spécialisée dans les métiers de la consultance et du développement informatique bien établie en France et au Luxembourg. L’entreprise occupe environ 50 consultants au Luxembourg. Le poste à pourvoir a été créé afin de dynamiser la croissance de l’entreprise sur le territoire luxembourgeois. rôle et MISSION: Le rôle du Sales Executive sera d’une part de l’acquisition de nouveaux comptes (Hunting) et d’autres parts de la gestion de comptes existants (Account Management). • Identifier et cibler des clients potentiels. • Elaborer une proposition commerciale et technique en impliquant les équipes techniques • Négocier les contrats en prenant en compte les risques financiers et juridiques. • Être l’interlocuteur privilégié du client afin d’assurer la liaison entre les equipes de consultants et le client • Gérer et développer des contacts privilégiés avec l’ensemble du portefeuille des clients existants • Participer au recrutement des consultants avec le département RH

PROFIL: Diplôme universitaire de type Ecole Supérieure de Commerce ou BTS de vente • Expérience réussie de minimum 4 ans dans une fonction similaire • Connaissance du secteur de la vente de services informatiques au Luxembourg. • La maîtrise du français et de l’anglais est requise. La connaissance de l’allemand est un avantage. •

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Garder ses compétences au top Les différentes offres que proposent les centres de formation IT à Luxembourg au cours de la période 2009-2010 devraient pouvoir répondre aux demandes spécifiques du marché local. Le champ des formations IT évolue très vite. Afin de toujours correspondre tant à la réalité du marché qu’aux besoins des participants, les centres de formation luxembourgeois, comme ailleurs, se sont peu à peu diversifiés en étoffant leur palette de cours très spécifiques. De la simple introduction aux rencontres entre experts, de la mise à jour au perfectionnement, tant les technologies que les méthodologies trouvent alors un espace commun pour être analysées, discutées, approfondies. «Les utilisateurs recherchent davantage des cours pointus orientés vers leurs besoins spécifiques afin de se perfectionner, de gagner du temps et donc d’être plus performants et plus efficaces», déclare Danielle Janssens, Managing Director de Key Job Luxembourg. Pour les centres de formation, être à l’écoute des attentes des participants est donc primordial.

«Nous organisons nos cours pour répondre à tous les besoins IT, au sens large du terme, à Luxembourg et en Belgique, explique Nathalie Thielemans, Directrice du Centre de Formation chez GFI. Si les participants désirent pousser plus loin un sujet, je peux aussi organiser une formation spécifique.» GFI est l’unique centre de formations certifié SAP à Luxembourg. En tant que tel, le centre propose des formations croisées avec les technologies Business Objects (Designer, Xcelsius, Crystal Reports, etc.), ainsi qu’une formation de deux jours à SAP Business Objects pour Netweaver BW, donnée dès septembre 2009.

PARTENARIATS DÉCISIFS En parallèle à SAP, GFI propose également des préparations aux certifications pour Oracle et Microsoft. En effet, bien que le centre de formations de GFI ne soit pas partenaire officiel de Microsoft, la partie consulting de la société, elle, l’est. Ce sont donc des consultants certifiés Microsoft qui donnent les formations. La force de GFI est donc de pouvoir puiser dans un réseau étendu de partenaires certifiés, afin de proposer

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aux participants des formations aux toutes dernières technologies. De cette manière, le centre peut proposer tant ITIL et Prince2 que SpringSource et Cisco (pour la partie sécurité). «Les clients recherchent de plus en plus ce type de certifications, déclare Nathalie Thielemans. Cela fait partie de notre stratégie globale chez GFI Benelux. Nous donnons une grande importance aux partenariats, que ce soit pour développer de nouveaux services ou proposer des formations.» Les nouvelles technologies, présentent depuis la création du centre avec Java, OO, UML, EJB, etc., ne sont pas en reste puisque Scrum, Flex, Ajax, Seam, JPA et même Google Android sont au programme des formations chez GFI. En parallèle, Android sera également présenté lors d’une matinée des décideurs, gratuite, le 6 octobre prochain. Certifié par Microsoft, Key Job met l’accent sur les formations bureautiques. «Ce sont les plus demandées, déclare Danielle Janssens, Managing Director de Keyjob. Principalement, dans la Suite Office de Microsoft, les logiciels Access et Excel.» Le centre a aussi mis en place un partenariat avec Adobe pour les logiciels de webdesign. «Depuis 23 ans,

notre catalogue de formation évolue sans cesse. Nous proposons aujourd’hui des formations abordant à la fois le développement d’attitudes Soft Skills et l’utilisation productive de l’ordinateur.» Par ailleurs, Key Job est reconnu par Microsoft comme centre agréé pour faire passer les tests de la certification «Microsoft Application Specialist» sur les applications Microsoft Office (version 2007). Les partenariats ont tout autant d’importance pour Devoteam Guidance, centre de formations certifié Microsoft, Sun, ITIL, Oracle, VMware et Citrix. Celui-ci a ainsi reçu le prix Sun de «Partner of the Year for Central Northen Europe – 2008». «Devoteam Guidance attache la plus haute importance à la qualité de ses services, que ce soit la vente, la consultance ou la formation, et nous sommes fiers d’être le Centre de Formation choisi par 70% des sociétés du Top 100 au Luxembourg. Nous avons une approche qualitative avant tout, ce qui a fait notre réputation sur le marché», déclare Cyrille Gobert, directeur commercial de Devoteam Guidance. Faisant partie du groupe français Devoteam (fort de près de 5.000 employés) depuis près de 3 ans, l’équipe luxembourgeoise de Devoteam Guidance peut


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faire appel à des experts, au besoin, et ce tant en formation qu’en conseil. Avec plus de 50 employés sur la place luxembourgeoise, la société a aussi, tout comme GFI, une activité de conseil. Ces expériences peuvent nourrir les formations qui vont du project management à la gestion de l’infrastructure, en passant par le développement (.net, Java). Devoteam Guidance peut se targuer de proposer à ses clients le catalogue de cours le plus fourni de la place, et propose des formations certifiantes dans les technologies les plus utilisées sur la place. «Nous voulons répondre au mieux aux besoins de nos clients. Certains préfèrent des cours sur mesure, et ciblent des sujets bien précis, ceci afin de minimiser leur indisponibilité au bureau et ainsi optimiser leur retour sur formation.»

Les qualités d’un bon formateur

«Il faut que le formateur dispose d’une connaissance approfondie à la fois de l’humain, acquise par la voie académique ou par expérience, ainsi que de divers domaines économiques. Il doit maîtriser sa matière dans son environnement pratique. Sa culture générale est un point d’attache pour motiver le participant à approfondir le dialogue.» Marnik Demets, Managing Director de D&H Academy.

«Un formateur doit savoir d’adapter à son public et être en mesure de détecter le niveau d’homogénéité de son auditoire afin de plus ou moins jouer sur les possibilités qui s’offrent à lui de fédération ou d’émulation. Le formateur est ainsi comme un équilibriste qui doit s’adapter en permanence au contexte unique de la formation qu’il dispense.» Guy Fabien, AgilePartner.

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FOCUS : LE SUR MESURE Agile Partner, devenu Valtech Training Certified Center (VT2C) en 2008, a également pour objectif d’ajuster son offre aux attentes du marché luxembourgeois. Selon Guy Fabien, Senior Consultant chez AgilePartner, il y a de plus en plus de «demandes concernant des formations sur des approches impliquant une mise en œuvre globale au sein de l’entreprise telles que les Méthodes Agiles ou l’Architecture Orientée Service (SOA). En se basant sur nos retours d’expériences, nous sommes convaincus que dans ses approches globales, l’application des méthodes agiles est une réponse concrète pour préparer l’après crise et la nécessité d’optimisation et de maîtrise des coûts qui en découlera.» Fort de ce constat, Agile Partner proposera en 2010 des formations basées sur des retours d’expérience de la mise en œuvre des méthodes agiles. Mais également des formations «quasi sur mesure» rendues possibles par «la modularité actuelle des formations déjà proposées», explique Guy

«La certification est importante car elle reflète la connaissance technique d’un formateur. Il faut aussi être bon communicateur. Pour moi, la technique ne résume pas tout. Il faut la pédagogie nécessaire pour faire passer les connaissances.» Nathalie Thielemans, GFI Benelux.

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Fabien. Mais parce que la thématique autour des technologies orientées objet (OO) reste un sujet au cœur de l’actualité, Agile Partner continuera également à proposer des formations d’introduction au développement OO telles que ‘Java et la conception objet’ (JOD) ou de perfectionnement comme ‘Atelier Java avancé’ (AJOD). L’offre a également été adaptée aux demandes des clients chez D&H Academy, anciennement MSD Partners. «Nous avons mené le travail sur trois axes, explique Marnik Demets, Managing Director de D&H Academy. Nous adaptons nos offres de formations à certaines problématiques organisationnelles ou à certaines fonctions. Nous traitons également davantage les questions stratégiques et tactiques d’une organisation informatique (Master Class in IT Management, Sourcing Strategy, HR & Competencies Management). Enfin, nous transformons notre offre classique en offre innovatrice, telle un service d’assistance à la

gestion de compétences. De cette manière, notre offre s’exprime davantage en termes de résultats de compétences et de capacités à générer ou à développer qu’en termes de ‘x’ jours de formation.» Mais pour répondre à cette tendance, il faut pouvoir «atteindre le même niveau de création de valeur ajoutée», grâce à «une approche didactique très orientée», selon Marnik Demets. Les formations développées sur mesure sont aussi très demandées au Centre de Recherche Public Henri Tudor. «Chaque entreprise et chaque collaborateur étant unique, nous avons décidé de mettre en place des formations personnalisées, plus pertinentes et mieux ciblées, explique Frédéric Girs, assistant marketing en charge du catalogue de formation au sein du CRP Henri Tudor. Outre notre offre classique, nous proposons des formations intra-entreprises qui se déclinent sous deux formes : soit nous adaptons les formations catalogue pour une seule entreprise ou un secteur, soit nous montons une

«Un bon formateur est un spécialiste des logiciels capable de conseiller sur leur finesse et d’en dévoiler les subtilités.»

«Globalement, les soft skills des forma teurs qui sont appréciés par les apprenants sont le dynamisme, l’enthousiasme, la crédibilité, la cohérence, l’humour et la maîtrise de la voix.»

Danielle Janssens, Managing Director de Key Job

Frédéric Girs, CRP Henri Tudor.


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formation sur mesure.» Afin d’enrichir le catalogue, le CRP Henri Tudor met aussi l’accent sur les partenariats avec notamment l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce (IFCC), des entreprises privées ou encore ses réseaux professionnels partenaires. Enfin, «les formations diplômantes de type Master s’enrichissent de collaborations avec des universités et des écoles d’ingénieurs étrangères belges, françaises et québécoises».

LES CERTIFICATIONS ONT LA COTE «Suite à une évaluation des notifications d’intérêt des clients, nous avons remarqué que les formations faisant l’objet d’une certification sont plus prisées que les qualifiantes sans certification, déclare Frédéric Girs, car elles apportent sans aucun doute un réel atout au produit.» Les certifications proposées par le CRP Henri Tudor portent donc, entre autres, sur la méthodologie Hermès, ainsi que ‘Lead Imple-

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l. Photographer : Luc Deflorenne

menter ISO/IEC 27001’. «Notre offre s’adapte constamment - nouvelles méthodologies, outils et développement de nouvelles compétences – afin de permettre aux entreprises de renforcer leurs capacités d’innovation. ITIL a également le vent en poupe chez PwC ACADEMY, centre de formation de PricewaterhouseCoopers. En effet, dans le domaine de l’IT Service Management, les formations certifiantes ITIL prennent de plus en plus d’importance. PwC ACADEMY propose donc ITIL V3 Foundation et ITIL V3Foundation Bridge, suivies d’un examen qui permet aux participants qui le souhaitent d’acquérir la certification EXIN. Les autres formations dédiées à la communauté IT ont pour objectif «Risk IT», le nouveau référentiel de gestion des risques IT de l’ISACA auquel PwC a contribué, ainsi que l’«IT Governance», également fort demandée. Par ailleurs, PwC ACADEMY propose des formations en project management accréditées par le Project Management Institute (PMI).

Le CRP Tudor propose des introductions à Hermès, Prince2, IPMA, PMBOK, Scrum/ XP, etc. Tandis que PwC se spécialise dans PMI, le CRP Henri Tudor désire être le plus exhaustif possible dans son offre de formations en gestion de projet. Outre des formations spécialisées en méthodologies et en soft skills du chef de projet, le CRP Henri Tudor propose une formation en e-learning d’introduction aux 5 principales méthodes dans ce domaine, à savoir Hermès, Prince2, IPMA, PMBOK, Agile. Key Job propose également des formations en project management, principalement sur PMI, allant jusqu’à la préparation à la certification. Cette dernière peut se faire dans le centre de test Prometric de Key job.

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l. Photographer : Luc Deflorenne

«Un bon formateur en IT Management doit être capable de rendre les participants acteurs de leur propre formation. Il doit amener les participants à acquérir activement une nouvelle compétence afin de pouvoir transférer ce savoir directement dans leur quotidien professionnel.»

Philippe Pierre, Associé chez PwC Luxembourg et Nicolas Lefèvre, Directeur en charge de PwC ACADEMY.

«Un formateur peut jeter un pont entre théorie et pratique et est alors à même de transmettre à ses élèves des retours d’expériences fructueux ou malheureux. Il doit savoir gérer sa classe en jonglant avec les différents niveaux des personnes, mais également leurs attentes afin que chacun soit pleinement satisfait de sa formation.» Cyrille Gobert, Guidance.

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Portrait

S’impliquer dans la communauté

Perso

Signes particuliers (ou traits de caractère) : Persévérance

Société : M icrosoft Corporation – Microsoft Luxembourg

Fonction : General Manager

Nationalité : Luxembourgeoise

Age : 45

Nom : Fromes

Prénom : Thierry

Carte d’identité :


Le dynamisme d’un secteur technologique peut renforcer la croissance économique. De nombreuses organisations ne disposent cependant pas des infrastructures ou des ressources et compétences nécessaires pour aider les petites sociétés ou les entreprises à s’établir et à se développer. Disposer des bons outils, de formations adaptées et d’installations appropriées peut faire la différence et réunir entrepreneurs et communautés autour des mêmes idées. En cumulant la force créative des pouvoirs

Quel est votre sens de l’innovation?

La plupart des gens souhaitent une meilleure vie pour eux-mêmes et pour leur famille, afin de jouir de la tranquillité, la sécurité et la prospérité auxquelles ils aspirent. Mais il y a des défis à relever, à commencer par l’assurance de former les compétences nécessaires au sein des communautés, l’information des personnes qualifiées concernant les emplois, et la gestion des activités et de la croissance commerciales dans un environnement compétitif. Les technologies de l’information et des communications peuvent promouvoir l’esprit d’entreprise et favoriser la création d’emplois.

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé?

Pour stimuler les performances d’une entreprise et soutenir son orientation stratégique, il est impératif de mettre en œuvre une solution intégrée de veille stratégique qui soit à la portée de tous les travailleurs de l’information, en donnant aux employés les outils nécessaires pour transformer les données de systèmes disparates en connaissances qu’ils pourront utiliser pour améliorer leur travail et ainsi réaliser leur potentiel en tant que personne.

Comment aimez-vous aborder l’IT?

Rendre la technologie utile, accessible et abordable.

Pour vous l’IT c’est...

Le business constitue un mélange complexe d’interactions entre personnes et processus, d’attente et d’aspiration. Bien trop de projets IT ont échoué ces 30 dernières années parce que les entreprises n’ont pas été capables de reconnaître la valeur de l’innovation technologique. La valeur d’une telle innovation repose dans la capacité d’une technologie à répondre aux objectifs intrinsèques de production macroéconomique de la société ou d’apporter une nouvelle valeur ajoutée à l’entreprise. Si la culture de l’entreprise n’est pas prête à accepter l’innovation technologique, tout effort de persuasion sera vain.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier?

Si tous les concurrents du marché utilisaient les mêmes TI de la même manière, il serait tout à fait légitime de questionner l’intérêt des technologies de l’information pour la stratégie commerciale. Mais chaque entreprise est différente; chacune applique ses propres méthodes, ses priorités et ses facteurs culturels à toute nouvelle initiative commerciale: toutes les entreprises doivent axer leurs efforts sur l’innovation, c.-à-d. apprendre et s’adapter. La technologie, lorsqu’elle est flexible, largement implantée et simple à utiliser, peut soutenir une telle innovation. Elle peut également freiner l’innovation si elle utilise des processus statiques, chers à modifier et difficiles à utiliser.

Ce que vous aimez le plus dans votre métier?

publics, des éditeurs de logiciels indépendants, des universités, des petites entreprises et des investisseurs, il est possible de contribuer à créer un environnement favorable aux idées innovantes et à leur transformation en entreprises florissantes par les populations locales.

Les technologies de l’information deviennent un atout stratégique lorsqu’elles permettent aux entreprises de s’adapter et de se préparer au changement en connectant les personnes, les processus et les informations de façon à améliorer les résultats. Notre façon de mesurer les résultats des investissements est primordiale. En effet, l’amélioration constante d’une fonction requiert une méthode claire d’évaluation des performances par

Développements ou conseils?

Chez Microsoft, people-ready n’est pas simplement un slogan. C’est aussi une façon de travailler. On sait que ce sont les individus qui travaillent et font avancer l’entreprise. C’est pourquoi l’approche people-ready résout des problèmes métier spécifiques et s’adapte à un monde du travail en permanente transformation.

Pourquoi choisir Microsoft?

Le service de recherche Bing a été développé pour offrir une nouvelle expérience en matière de recherche sur Internet. Bing innove dans trois domaines : la pertinence, la navigation et l’aide à la décision. Il a été conçu pour aider les gens à trouver rapidement l’information dont ils ont besoin afin d’accomplir leurs tâches quotidiennes et prendre des décisions plus informées.

Quelle est la solution professionnelle que vous avez remarquée ces derniers mois ?

La mondialisation entraîne de plus en plus d’entreprises sur de nouveaux marchés et crée de nouvelles conditions de concurrence, aussi devons nous mettre en œuvre des efforts supplémentaires pour positionner l’expertise et les capacités luxembourgeoises au meilleur niveau international.

Comment considérez-vous la place luxembourgeoise?

Notre pays dans sa globalité est unique. Au travers d’une histoire riche en rebondissements, le Luxembourg démontre une étonnante faculté d’adaptation, mise en avant par une ouverture vers l’extérieur, par la diversité de sa société multiculturelle, par les nuances régionales ou les particularismes locaux qui font du pays une société plurielle extrêmement riche, des citoyens du monde, des Européens convaincus et des Luxembourgeois indépendants.

Votre endroit préféré à Luxembourg ?

C’est incroyable ce qu’on peut accomplir lorsqu’on allie la passion des individus à la puissance de la technologie. Notre implication au sein de la communauté nous a appris, d’abord et avant tout, que par le truchement de la technologie et un engagement à l’endroit de nos employés, nous pouvons aider à changer les choses dans la vie des gens. Nous sommes vivement animés par le désir d’aider les gens, les entreprises et les collectivités à réussir tant socialement qu’économiquement. Rien ne nous procure plus de satisfaction que de nous réunir et de partager nos idées à l’échelle de l’entreprise, et de travailler en collaboration avec les gouvernements, les entreprises et les communautés afin de favoriser la croissance économique et avoir un impact positif sur le pays.

Quels sont vos passions et hobbies?

Windows Mobile.

Bloc-notes ou PDA?

rapport aux objectifs fixés. La valeur stratégique de l’informatique prend tout son sens lorsque l’on s’éloigne des systèmes de mesure traditionnels pour s’orienter vers une évaluation plus globale du «retour sur connaissances».


IT nation - jobs portrait

La Fibre service Être Senior Consultant, c’est avoir accumulé suffisamment d’expérience pour comprendre les besoins des clients, sans nécessairement connaître leurs métiers. D’autres éléments, tels que l’observation des habitudes et de la culture du client, mais également une approche rigoureuse dans le déroulement du projet ou de la mission, sont essentiels à la fonction. De par les divers domaines business et IT qu’il a couverts pendant sa carrière, Guy Fabien, Senior Consultant chez Agile Partner, a acquis la «capacité de comprendre, sans être forcément spécialiste». Expert en assistance à la maîtrise d’ouvrage, Guy Fabien utilise ses compétences glanées au fil des années pour accompagner les clients. «Certains clients ont, par exemple, besoin d’être accompagnés pour définir leur programme informatique sur un, deux, voire trois ans. Dans ce cas, j’identifie les objectifs et la stratégie qu’ils visent et vérifie l’adéquation à la direction qu’ils ont prise. La finalité reste de clarifier la manière dont cela se décline en projet. Il peut s’agir d’accompagnement vers une meilleure gestion de l’information, de mise en place d’une méthodologie de test, ou encore de prise de responsabilité dans la gestion d’un projet. Il y a en tout cas un objectif à atteindre pour le client, qu’il faut décliner en actions concrètes.»

Ces qualités sont nécessaires à la fonction de consultant. «Il faut avoir la fibre du service. En effet un même problème pour deux clients différents s’analyse dans un contexte qui est forcément différent. Il faut alors mettre en œuvre une solution adaptée. Ce point est essentiel pour asseoir une collaboration avec nos clients aussi proche et réaliste que possible de leurs besoins. D’autre part, il est un point important sous-jacent du métier que de savoir se mettre à la place du client sachant que nous sommes et serons tous amenés à jouer le rôle de client ou fournisseur.»

UN CHEMIN COMMUN Au tout début de sa carrière, Guy Fabien enseigne l’informatique lors de son service militaire. Après cette période, il poursuit son parcours de développeur informatique chez Alcatel Business Systems. Mais «dialoguer avec une machine ne m’intéressait pas. J’avais besoin de relationnel, de contact, pour comprendre les raisons d’un développement et les partager de la manière la plus large possible». Un an plus tard, en 1992, il prend la

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responsabilité d’une équipe de test. Le spectre fut rapidement élargi à différentes équipes localisées en Allemagne et en Belgique. Ayant un faible pour le service à la clientèle, toujours au sein d’Alcatel Business Systems, il rejoint le département du support technique. «J’y ai appris la relation avec le réseau de distribution, qui était en relation directe avec le client. J’ai ainsi dû gérer des situations où des clients de longue date pouvaient se plaindre d’une solution mal livrée, mal installée voire inopérante pour leurs besoins. J’ai alors compris que moins il y a d’intermédiaires entre le client et le fournisseur, mieux le besoin est compris et accompli. Effectivement avec plusieurs intermédiaires, on peut rapidement livrer des solutions qui ne répondent que partiellement voire pas du tout aux problèmes.» Fort de ses constats, il rejoint alors une société de service, Atos Origin, afin d’être en contact direct avec le client. «J’ai renforcé ma conviction première en comprenant que le client doit être considéré comme une per-

sonne connaissant le mieux son business et ayant besoin de l’IT pour le supporter. Au cours de ces années passées au sein de sociétés de service telles qu’Atos Origin et Hewlett-Packard PSF, «je me suis rendu compte qu’il y avait une nécessité d’avoir une approche pragmatique et transparente». Cet élément fut la raison majeure de son choix pour Agile Partner. «Ici, je retrouve la volonté d’une relation gagnant/gagnant basée sur l’amélioration de ce qui ne fonctionne pas, afin d’apporter au client une vraie valeur ajoutée. On sait qu’avec nos clients nous avons des objectifs plus ou moins semblables pour mener des projets ensemble si les opportunités le permettent.» Agile Partner est un des acteurs incontournables de la mise en œuvre des méthodes Agile qui sont basées sur les mêmes concepts et notamment sur le fait que le changement fait partie intégrante du développement. «Cela correspond à tout ce que j’ai pu comprendre tout au long de mon parcours. Agile Partner est véritablement le lieu de convergence de toutes les expériences que j’ai pu avoir jusqu’à présent.»


VISION 360° Au cours de son séjour chez Atos Origin, Guy fut également ‘Responsable de suivi de carrières’. «Cela m’a montré qu’une personne a sa personnalité, son mode de fonctionnement, sa vision, ainsi que sa propre manière de s’adapter. Chacun peut faire le constat qu’il est dans une société à un instant ‘t’ et qu’à l’instant ‘t+1’, il peut être amené à s’en séparer. Chacune des deux parties doit alors continuer son chemin. C’est le même type de relation que nous avons avec les personnes qui croisent notre chemin. On se trouve des points communs et des différences mais pour continuer ensemble il faut adopter une approche à la fois empreinte de pragmatisme et de réalisme.»

Pour compléter sa fonction, Guy va également donner des formations pour le compte d’Agile Partner. «Je veux continuer à pouvoir apporter dans l’IT mais également à toute organisation, cette capacité d’analyse et d’abstraction, pour apporter des solutions, quelles qu’elles soient.»

© Photography Raoul Somers

Au sein de la société Agile Partner, Guy Fabien a véritablement deux fonctions. D’une part, il est en contact avec la clientèle pour garder en tête la réalité du terrain ; d’autre part, en tant que membre de l’équipe management, il apporte ses retours d’expérience à la structure d’Agile Partner pour l’aider à s’adapter au mieux aux exigences et contraintes du marché. «Il y a toujours un passif, un passé et une culture au sein de l’entreprise, qui exige que l’on s’y intéresse avant de proposer une idée, que ce soit en interne ou chez le client.»

Guy Fabien, Senior Consultant chez Agile Partner

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Petit déjeuner avec C2D : Comment récupérer 1 Tbyte en une minute ORGANISATEUR : ITnation Thème : L’essentiel du Back-Up dans une solution évolutive. Lieu : Espace entreprises, Confiserie Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm

06/10/2009

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20/10/2009

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29/10/2009

01/10/2009

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22/09/2009

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4ème Congrès annuel sur la gestion de projet « Le chef de projet au cœur de l’organisation » Un espace Conférence autour des thèmes : - Gestion de projet par secteurs d’activité - Interopérabilité et gestion de projet

22 octobre 2009 de 8h30 à 17h30

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