ITnation #21 - novembre 2009

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LUXEMBOURG

novembre 2009 / N°21

case CHOICE

IT FINANCE

Hôpital St-Louis

Simcorp

e-Cap au Nord p.18

La dimension p.26

ACTUAL IT

Luxembourg Telecom is born p.34

LE GUIDE SPÉCIAL FINANCE • Banking SolutionS • ITBANKER

Le Grand Entretien Dominique Valschaerts Membre du Comité de direction de la Bourse de Luxembourg Chief Executive Officer

Finesti

Les nouvelles couleurs de l’industrie des fonds  : Forum ITbanker le 29 octobre 2009 à Luxembourg


BGL BNP Paribas Partenaire des entreprises

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En tant que partenaire privilégié des entreprises au Luxembourg, BGL BNP Paribas s’investit activement pour soutenir le développement de leurs activités. Afin d’accompagner ses clients PME dans leurs projets, et grâce à la Banque Européenne d’Investissement, BGL BNP Paribas est en mesure d’offrir des conditions de crédit attractives sous la forme d’une réduction des taux d’intérêt. La BEI a en effet mis en place un dispositif de prêts à des conditions avantageuses pour soutenir les petites et moyennes entreprises et encourager les projets publics et privés situés sur le territoire de l’Union Européenne. Pour plus d’informations sur les conditions de ces prêts BEI, n’hésitez pas à rencontrer nos conseillers entreprises ou à appeler le Contact Center au (+352) 42 42-2000, ou encore à envoyer un mail à entreprises@bgl.lu

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© Photography Raoul Somers

Banking in the cloud est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnation.eu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnation.eu Florence Thibaut Journaliste M. +352 691 99 78 87 press@itnation.eu Émilie Mounier Sales Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnation.eu Isabelle Libouton Project Manager M. +352 661 50 36 26 isabelle.libouton@itnation.eu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Photos ITnation 2.0 www.itnation.eu/photo Remerciements à l’hôtel Simoncini http://www.hotelsimoncini.lu Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnation@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- € - Europe 85,- € www.itnation.eu ITnation 2.0 IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL : BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnation2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu

La plupart des banques et des institutions financières luxembourgeoises ont été et sont soumises à une pression importante qui les taraude sur différents fronts ces derniers temps. D’une part, la maîtrise des coûts en IT semble être une évidence qui, ici non plus, n’échappe pas à la règle. Par ailleurs, le secteur semble sur le point de rebondir tout en se réorganisant différemment. Les nouveaux groupes se forment, se détachent, se consolident, se rapprochent,… Une gymnastique que les systèmes d’information n’aiment pas. Il y a pourtant une voie que les départements IT des banques peuvent déjà prendre et qui sera demain un atout et une clé du succès de la place technologique bancaire de Luxembourg. En effet, que ce soit pour la partie de la banque privée ou pour l’industrie des fonds, le Luxembourg ne doit plus se contenter d’être un centre d’excellence du back-office et de l’administration ou de la relation clientèle. Il existe tout un monde du milieu qui peut aussi être paré des plus beaux joyaux de la Place. De nombreuses banques luxembourgeoises ont absorbé depuis longtemps la comptabilité et les opérations technologiques de petites filiales proches ou semi-lointaines dans la sphère de la banque privée. Elles soutiennent ainsi les activités du groupe en jouant la mutualisation. Dans d’autres secteurs du métier, les professionnels des services de la finance comme Clearstream, Caceis, EFA, RBC-Dexia,… sont par essence des leviers majeurs à cette IT financière qui performe à l’étranger. Le Grand-Duché est une terre idéale pour ces services régulés dans un contexte qui se globalise et où les spécificités historiques tombent au profit de nouvelles valeurs : la transparence, l’agilité, la conformité, la durabilité, la customer centricity, la gestion coordonnée des risques, etc. C’est tout un monde qui change. Il y a un potentiel à saisir. Et c’est maintenant qu’il faut le faire. Le gouvernement a doté le pays d’une infrastructure technologique puissante qui semble avoir échappé aux attentions de l’industrie financière. Cette infrastructure, à portée de main, n’est pas là que pour le eCommerce ou les services de contenu en ligne. La banque et la finance peuvent s’y adosser en toute tranquillité, respectant statuts et obligations réglementaires, s’ouvrant au monde. En Suisse, le petit monde de la banque privée a déjà adopté la démarche en offrant de plus en plus de services en BPO ou en SaaS, voulant ne pas se contenter du seul secret bancaire qui s’étiole progressivement. Les précurseurs luxembourgeois commencent à être rejoints par des nouveaux fournisseurs de services financiers basés IT. C’est le F de PSF qui prend de l’ampleur. Le mouvement est amorcé et va être amplifié par des nouveaux défis et opportunités comme la loi sur l’archivage électronique, UCITS IV, l’externalisation... Mais il reste un champ à explorer : celui du Cloud Computing appliqué aux services financiers. Si dans l’enthousiasme renouvelé en matière d’infrastructure, une initiative IaaS naissait, combinée à une plate-forme PaaS et des logiciels SaaS, c’est un Cloud intermédiaire (entre le Cloud public et le Private Cloud) dédié au monde financier qui prendrait place. Entre ciel et terre, il prendrait les aspects réglementaires, les codes de la nouvelle gouvernance, les spécificités métier de tout un secteur. Il permettrait à des offreurs BPO ou aux clients d’exploiter le potentiel du Cloud Computing sans devoir faire le moindre compromis entre l’excellence opérationnelle à coût contraint et le contexte national. Il mettrait fin à un conservatisme qui n’existe plus ailleurs. Le nuage est à l’horizon,… Pouvez-vous le voir ?

Raphaël Henry


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///////// CASE CHOICE

///////// LE GRAND ENTRETIEN

Hôpital Saint Louis la modernité au cœur de l’hôpital

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Adecco du papier vers les e-docs

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Dominique Valschaerts membre du Comité de direction de la Bourse de Luxembourg et Chief Executive Officer chez Finesti

SEB la banque change de CRM

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///////// IT FINANCE SimCorp «Dimension» désormais au Luxembourg

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AIM Software choisit aussi le Luxembourg

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SIBOS Bilan de l’année 2009

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///////// ACTUAL IT Telecom Naissance de Luxembourg Telecom

BT Global Service

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SAP Infoday organisé à Luxembourg

désormais de PSF

Netline

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IBM

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IBM pour une smarter planet

eKenz SAP as a service progresse

De Meester

au Grand Duché

Contrats et propriété intellectuelle

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Connectivité et entreprises

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Luxembourg Telecom

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Vulnérabilité de la fibre optique

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Agiles Solutions

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Pour une BI créatrice de valeur

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Infrastructure Systemat fête ses 15 ans

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FLUPA rédiger pour le web

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///////// Petits déjeuners

///////// PORTRAITS

Logica

Portrait perso Gérard Hoffmann de Telindus Luxembourg

la BI, un outil pour vaincre la crise  ?

APSI

C2D crée un nouveau système

Green IT days : vert et responsable

de back-up pour le LTC

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Erratum : une inversion photographique

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s’est produite dans l’édition précédente entre les pages 22 et 35

EN décembre 2009… Le GUIDE sera consacré À la Business Intelligence Clôture : 15 novembre 2009 Rédaction : Raphaël Henry et Florence Thibaut - press@itnation.eu Régie publicitaire magazine : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu Régie publicitaire guide : Sarah Guez - sarah.guez@itnation.eu Infos events : Isabelle Libouton - isabelle.libouton@itnation.eu et Émilie Mounier - emilie.mounier@itnation.eu


La Bourse de Luxembourg a été fondée en 1927. Depuis sa création, elle a su développer une expérience importante dans le domaine de la cotation et du négoce de valeurs mobilières de nature et d’origine géographique très variées. En 2009, la Bourse de Luxembourg a basculé ses valeurs sur la plate-forme UTP de NYSE Euronext.

Finesti offre des solutions pour l’industrie des fonds d’investissement européens. Finesti est spécialisée dans des produits et services concernant la collecte, la gestion et la diffusion d’informations et de documents sur les fonds d’investissement pour une vaste gamme de clients.

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///////////// le grand entretien

Dominique Valschaerts Membre du Comité de direction de la Bourse de Luxembourg Chief Executive Officer Finesti

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Grand entretien Dominique Valschaerts

Dominique Valschaerts, vous avez une double responsabilité, à la fois à la Bourse de Luxembourg et dans Finesti... En effet, je suis à la fois membre du Comité de direction de la Bourse de Luxembourg, où je suis plus spécifiquement en charge de l’informatique et des activités commerciales. Par ailleurs, je suis CEO de Finesti, qui est en fait le nouveau nom du Centre de Communication de Luxembourg - ou CCLux en abrégé - une société créée en 1995 à l’initiative conjointe de la bourse et de l’ALFI. L’idée à l’époque pour CCLux était de rationaliser le processus de reporting prudentiel que les fonds doivent adresser à l’autorité de contrôle, à l’époque à l’IML (l’Institut Monétaire Luxembourgeois) et ensuite à la CSSF, la Commission de Surveillance du Secteur Financier. Par ailleurs, les fonds doivent envoyer également des rapports statistiques à la banque centrale, qui bénéficie aussi de notre plate-forme de rapportage. L’ambition de départ de cette cellule était d’offrir à l’industrie des OPC (Organismes de Placement Collectif) un outil de reporting qui soit entièrement sécurisé et qui instaure un acheminement de rapports standardisés vers les autorités et puis de permettre aux acteurs et au public de profiter de cette masse d’informations concentrée chez Finesti. En effet, nous collections de nombreuses informations à l’occasion des envois de ces rapports aux autorités et en avons profité pour créer une plate-forme centralisée d’échanges d’informations et de documents sur les OPC luxembourgeois. À partir de là, nous avons développé toute une série de services à valeur ajoutée reposant sur cet ensemble d’informations unique en son genre.

Notre mission initiale était bien de servir l’industrie luxembourgeoise des OPC : la plus importante en Europe en termes de nombre de fonds domiciliés et qui occupe la deuxième place au niveau mondial après celle des Etats-Unis. Le Luxembourg représente en Europe plus de 30% du marché en termes

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Vous vous adressez donc au marché luxembourgeois ?


Dominique Valschaerts Grand entretien

de domiciliation des fonds d’investissement. Dès lors, notre base de données représente un volume considérable d’informations aussi à l’échelle européenne. Nous couvrons de manière exhaustive l’ensemble de l’industrie en disposant d’une liste de tous les fonds domiciliés au Luxembourg et nous veillons aussi à ce que cette information soit de qualité. Nous avons une équipe d’une quinzaine de personnes qui vérifient que cette information nous arrive bien et qu’elle soit correcte. En ayant atteint ces objectifs au niveau du Luxembourg, nous avons décidé d’étendre progressivement le scope de la base de données au niveau européen.

d’investissement. L’idée est, là aussi, de simplifier les processus, de les automatiser au maximum et de cette manière de réduire les coûts de distribution des fonds, non seulement à travers l’Europe mais aussi au-delà. 80% des fonds domiciliés au Luxembourg sont distribués de manière transfrontalière en Europe mais aussi en Asie et en Amérique latine par exemple. Nous nous devons de jouer ce rôle de centralisateur de l’information et des documents relatifs aux fonds luxembourgeois.

Comment cela se traduit-il en termes d’IT ?

Tout cela nécessite bien sûr une infrastructure informatique importante. C’est vraiment ce métier, cette mission de gestion des décisions sur base de la bonne information qui En effet, on profite de deux projets, tous deux a structuré notre infrastructure informatique, sponsorisés par l’EFAMA, l’European Fund contrairement aux bourses traditionnelles qui and Asset Management Association. D’une elles, sont plutôt des entreprises de services de part, la classification des fonds, EFC, lancée marché et de trading pur. Les bourses classiil y a trois ans et pour laquelle nous avons été ques possèdent un nombre de valeurs cotées désignés suite à un appel d’offre en qualité limité, mais par contre des valeurs et des volud’administrateur de classification. À partir de mes de transactions extrêmement élevés. la composition du détail des portefeuilles que Au Luxembourg, c’est plutôt l’inverse : nous les fonds nous communiquent, nous vérifions avons un grand nombre de valeurs cotées, que ces portefeuilles répondent bien aux crienviron 47.000 - principalement des obligatères de classification définis par l’EFAMA. tions corporate, des warrants ou des parts Nous émettons un rapport qui est ensuite de fonds d’investissement - et relativement renvoyé à l’association, puis publié sur notre peu d’actions et peu de volume. Nous avons website. C’est un projet que nous menons donc des besoins en termes d’infrastructure conjointement avec une société danoise, extrêmement spécifiques. Ce métier nécessite FundConnect. des qualités de bases de données extrêmement robustes et développées pour que l’on L’autre projet sponsorisé est le Fund Propuisse traiter de la manière la plus efficace cessing Passport, le FPP, qui est en fait un possible les informations que nous recevons document standardisé qui reprend toute l’inde sources très variées, que se soit en format formation de type opérationnel nécessaire structuré ou non structuré, et qu’ensuite nous au traitement des fonds. Il enrichit bien plus devons diffuser à un large spectre d’acteurs : Banner--203x41mm--UNI--Druckdaten.pdf 16.01.2009 l’information sur les transactions d’un fond11:22:06les autorités, les vendeurs de données, les

Est-ce qu’un contexte réglementaire européen vous favorise en ce sens ?

agences de rating, les intermédiaires financiers, les institutions financières, et bien sûr les investisseurs. à l’initiative Finesti de départ s’est joint une trentaine d’institutions financières actives à Luxembourg dans le domaine des fonds d’investissement. En 2001, nous avons choisi d’adosser Finesti à un partenaire fort qui avait la possibilité et les moyens financiers de supporter le déploiement de cette stratégie. Ce partenaire était naturellement la Bourse de Luxembourg, qui est devenu en fait l’actionnaire unique de Finesti en mai 2002. La société a changé de nom au début de cette année-ci justement pour rendre compte de ce changement de dimension dans nos activités. Ce changement est intervenu début 2009, précisément au moment où nous avons décidé de nous engager plus fortement au niveau européen sur les deux projets FPP et sur la classification.

Comment est-ce que vous percevez la concurrence sur le marché européen ? On peut dire que notre modèle est unique en Europe. C’est-à-dire cette conjonction d’une activité d’intérêt public puisque c’est bien comme ça qu’on peut qualifier l’activité de reporting vers les autorités de contrôle avec, par ailleurs, notre activité commerciale puisque nous revendons l’information aux différents acteurs qui interviennent à un niveau quelconque de la chaîne de valeur de l’industrie des fonds. Dès lors sur le premier volet, il n’y a pas vraiment de concurrence et il n’y a pas vraiment de place à Luxembourg pour plusieurs infrastructures de ce type. Par contre, au niveau commercial, nous nous positionnons plutôt comme grossiste de l’information. Nous mettons l’information à

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Grand entretien Dominique Valschaerts

disposition d’acteurs qui, derrière, formatent cette information de manière à répondre au plus près aux besoins des clients. Là aussi, je dirais que nous sommes relativement complémentaires par rapport aux acteurs qui interviennent plutôt en aval de la chaîne de commercialisation.

Est-ce que les initiatives, les FPP et la classification ont facilité la coopération des différents acteurs sur le marché ? Il y va de l’intérêt de la place. La place a très bien défendu son positionnement dans le domaine des fonds d’investissement ces deux dernières décennies notamment grâce à un cadre réglementaire tout à fait adapté aux besoins de l’industrie et qui est à la fois une transposition fidèle des directives européennes, mais qui, par ailleurs, ouvre une certaine flexibilité par rapport aux interprétations qui sont effectuées par d’autres juridictions. Il y a aussi des efforts de promotion très importants qui ont été menés, notamment par l’ALFI, par «Luxembourg for Finance», l’agence nationale de promotion de la place financière. Nous pensons aussi qu’un des éléments déterminants pour le futur, pour garantir la prospérité de l’industrie des fonds d’investissement, est un renforcement des infrastructures et dans ce dispositif, nous pensons que Finesti a un rôle important à jouer. C’est notre intime conviction.

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L’arrivée de ces initiatives illustre la volonté de modernisation de l’industrie. Quel a été l’impact de la crise financière sur vos activités ?

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Si on parle de Finesti senso stricto, la crise financière nous a plutôt conforté par rapport au rôle que nous sommes amenés à jouer, à savoir cette centralisation des informations et des documents qui quelque part permet de renforcer la transparence des fonds d’investissement. Notre rôle est donc sorti renforcé et plus visible par le fait de la crise financière et par le besoin qui est exprimé à la fois par les autorités politiques et les régulateurs en faveur de davantage de transparence au niveau de l’information financière.

On pourrait imaginer de nouvelles pressions réglementaires et que ce besoin de transparence soit accru à l’avenir... Tout à fait, nous voyons ce renforcement du cadre réglementaire comme autant d’opportunités pour nous de développer notre base. Il y a la directive UCITS IV qui va rentrer en vigueur en juillet 2011. Un des volets importants de cette directive, c’est le document standardisé d’information des investisseurs qui contiendra un ensemble d’informations de base. Clairement, nous entendons jouer un rôle dans le déploiement de ce nouveau standard. Nous voulons à cette occasion-là, profiter de l’implémentation du KID (Key Information Document for UCITS) pour pousser encore davantage l’effort de standardisation. Nous l’appelons de nos voeux puisque les standards de type XBRL sont des standards qui, une fois mis en oeuvre, nous facilitent grandement la tâche. Le pendant américain du KID a déjà adopté la norme XBRL sous l’impulsion de la SEC, qui dans ce domaine-là a travaillé en étroite collaboration avec l’Investment Company Institute. Le Luxembourg peut dans ce même domaine, jouer un rôle de précurseur en Europe dans ce secteur particulier.

Parce que quand on parle d’industrie des fonds, on reconnaît à Luxembourg des compétences en matière d’administration et de distribution, il y a toute cette logique derrière qui soutient cette industrie... C’est tout à fait valable pour Finesti : un des axes majeurs de la stratégie qu’on a mise en place à partir de 2002, était en fait l’adoption des nouvelles technologies basées sur l’Internet pour faciliter la communication entre l’industrie et l’autorité de contrôle notamment dans le cadre de l’enregistrement de nouveaux fonds. Nous avons mis en place un outil d’ «e-filing», qui aujourd’hui est devenu standard au niveau de la place - puisqu’il est utilisé non seulement pour faciliter l’enregistrement de nouveaux fonds auprès de la CSSF - mais également pour la transmission à la CSSF des documents réglementaires


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Dominique Valschaerts Grand entretien

que les fonds doivent publier. Je pense aux prospectus, aux prospectus simplifiés, aux rapports annuels et semestriels... Ce sont autant de documents qui, dans le passé, étaient transmis à l’autorité sous format papier et qui aujourd’hui, ne sont plus transmis que de manière électronique. Dans la foulée, la CSSF a également étendu l’utilisation d’e-File à des fins de reporting pour d’autres acteurs du secteur financier, comme les SICAR ou dans le cadre du reporting bancaire FinRep/CoRep.

On a vu pendant ces trois dernières années, une consolidation du marché sur les places boursières... La Bourse de Luxembourg n’a pas été concernée ? Effectivement, l’activité de bourse traditionnelle est une activité qui s’est fortement globalisée à partir de la fin des années 80. À partir de ce moment-là, la plupart des bourses ont automatisé leurs systèmes de négociation. Au départ, le système de négociation était encore l’élément différenciateur qui faisait qu’un acteur optait pour une bourse plutôt que pour une autre, indépendamment bien sûr de la taille des entreprises cotées auprès de ces bourses. Progressivement, les infrastructures de trading sont devenues des «commodities», des standards… De plus en plus, il est devenu difficile pour les bourses de se différencier sur ce plan-là. Il y a aussi eu cette bataille dans laquelle se sont engagées les grandes bourses internationales en faveur de la liquidité. Chaque bourse a cherché à attirer vers son marché la plus grande liquidité, le plus grand volume de transactions. Cette bagarre a amené les bourses à continuer à investir massivement dans les infrastructures de trading financées par le fait que la plupart des bourses se sont fait coter. Il y a eu toute une évolution, à laquelle la Bourse de Luxembourg a bien sûr participé, mais je dirais que par ses spécificités, la Bourse du Luxembourg n’était pas impactée de la même manière que les bourses de Londres, Euronext ou Deutsche Börse puisque nous avons développé au fur et à mesure des années, des activités de niche. Aujourd’hui, on a pratiquement 47.000 valeurs cotées, ce qui est énorme si on les compare à celles des autres bourses.

Même Euronext est loin derrière en termes de nombre de valeurs cotées. Nos besoins en termes d’infrastructures et d’organisation sont très différents de ceux d’une bourse classique, même s’ils peuvent être complémentaires.

Le monde boursier pourrait-il s’intéresser d’avantage à des activités qui sont différentes du pur trading ? Tout à fait. Une bourse qui s’inscrit dans cette logique et qui a bien réussi si on en juge par ses résultats financiers, c’est la Deutsche Börse, qui a fortement diversifié son activité. À côté de cela, il y a d’autres activités à forte valeur ajoutée qui ont été développées et qui n’ont pas de lien direct avec l’activité traditionnelle boursière.

Il y a quand même eu un rapprochement entre la Bourse de Luxembourg et Euronext ? À l’époque - c’était avant le rachat d’Euronext par la bourse de New York en 2007 - on a établi avec Euronext un partenariat autour de deux axes. D’une part technologique, puisqu’il s’agissait pour nous d’acquérir et de disposer de la plate-forme de trading d’Euronext et de leur nouveau système d’exploitation, et de notre côté, nous mettions à disposition du groupe les applications que nous avons développées pour faciliter le listing des valeurs. Cela a permis de mettre en oeuvre le deuxième axe du partenariat qui est en fait la promotion du label Luxnext, qui vise à promouvoir le développement d’un marché européen des obligations. Depuis, les choses ont évolué puisque nous avons ensemble, avec les autres entités du groupe, basculé sur la nouvelle plate-forme UTP (Universal Trading Platform) qui a été développée par une filiale de la bourse de New York, Achipelago. Cette activité-là pour nous est donc totalement outsourcée. Cela s’inscrit dans le sens d’une plate-forme de trading comme une commodité. Alors qu’initialement la Bourse de Luxembourg avait développé sa propre plate-forme de trading pour répondre aux spécificités de son marché au début des années 90, aujourd’hui, ça n’a plus de sens de procéder de la même manière.

Et pour nous, cela nous a permis de faire une évolution qualitative au niveau de la plate-forme de trading en peu de temps et à coût optimal. Par contre, ce choix nous a aussi permis de nous concentrer sur ce qui fait la spécificité de notre métier. Évidemment, c’était aussi lié à une des raisons principales du rapprochement entre la Bourse de Luxembourg et Finesti en 2002 et de bénéficier sur le plan technologique du plus grand nombre de synergies possibles au niveau des infrastructures.

Aujourd’hui, quels en sont les exemples concrets ? Les exemples le plus visibles, ce sont les portails Internet. C’est le premier axe de développement de la stratégie Finesti depuis 2002, en parallèle au développement de cet outil d’e-filing avec l’autorité de contrôle. La bourse utilise les mêmes applications et les mêmes structures de gestion des portails Internet. De même, nous avons développé dans le cadre du partenariat avec Euronext, un portail Luxnext qui repose sur les mêmes types d’applications. Nous avons également mis en place dans le cadre de la circulaire «transparence» un service supplémentaire : l’OAM, l’Officially Appointed Mechanism. Chaque Etat membre de l’Union Européenne doit désigner un OAM qui a pour mission de stocker tous les documents que les émetteurs de valeurs mobilières sur le territoire européen doivent mettre à disposition des institutions et des clients. À Luxembourg, l’OAM est la Bourse, et doit acheminer les informations, les traiter et les mettre à disposition.

Ce sont toujours les bourses qui jouent ce rôle-là ailleurs en Europe ? Non, pas toujours. C’est un processus qui est assez lent à mettre en oeuvre. Je crois que dans ce domaine, une fois encore, le Luxembourg a été un des précurseurs. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la CSSF à ce niveau. Non seulement nous sommes l’opérateur de cette plate-forme de stockage, mais aussi l’OAM au sein de la directive européenne.

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Grand entretien Dominique Valschaerts

Si on regarde maintenant votre organisation, combien de personnes sont en place ? La Bourse emploie un peu moins de 140 personnes dont 42 qui travaillent pour l’informatique. Nous occupons aussi des ressources externes, une quarantaine environ. Il y a aussi d’autres grands départements comme le département des admissions qui a une activité importante pour la bourse et celui des services centraux de la bourse comme les ressources humaines, la comptabilité, les activités commerciales et puis un département IFI qui regroupe toutes les compétences liées aux OPC. Nous avons une équipe en charge du pôle qualité, nous avons une équipe qui s’occupe du CRM... Par ailleurs, une vingtaine de personnes sont mises à disposition de Finesti par la Bourse.

Comment cette facette technologique a-t-elle évolué selon vous ? Ça c’était effectivement un des challenges importants à partir du début des années 2000. À ce moment-là, les besoins tant de la Bourse que de Finesti en matière d’infrastructures qui devaient être adaptées pour la gestion de la masse d’informations et des documents, n’ont fait que croître de manière exponentielle. Nous avons dû faire évoluer notre infrastructure qui était plutôt au départ une infrastructure classique vers une infrastructure basée sur le principe de la virtualisation. Au niveau des serveurs, c’est une infrastructure qui fonctionne avec un pool de 60 serveurs qui sont répartis fifty-fifty entre le site de la Bourse et le site de secours de eBRC à la Cloche d’Or. Ces serveurs sont gérés par un environnement VMwave et des applications sous Oracle. En fait, nous pensons que cette évolution basée sur le principe de la virtualisation nous offre aujourd’hui le maximum de souplesse et de flexibilité, ce qui est essentiel dans notre métier d’administrateur de bases de données. Nous devons pouvoir réagir le plus rapidement possible et de la manière la moins sensible ou visible pour les utilisateurs.

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Le volume d’informations a augmenté de manière considérable… En effet, la quantité d’informations a explosé. Aujourd’hui, sur une base journalière, on traite plus de 30.000 objets, donc par objet, on sous-entend non seulement les valeurs nettes d’inventaire - nous en traitons plus de 22.000 de manière quotidienne - mais aussi les prospectus, les rapports financiers, toute l’information que les fonds nous adressent, etc. Elle peut être de type fiscale aussi, puisque nous centralisons toutes les informations que les fonds doivent publier dans le cadre de la directive sur la fiscalité de l’épargne. Cette collecte d’une grande masse d’informations et la mise à disposition de cette information à un large spectre d’acteurs nécessite de notre part une grande flexibilité. Grâce à la virtualisation, nous pouvons être connectés à un plus grand nombre d’utilisateurs, sans devoir interrompre le déroulement des opérations et le faire pendant les heures normales de travail.

Côté applicatif, il est impossible de trouver des solutions «out of the shelve». Vous avez aussi beaucoup d’ingénierie… Absolument, c’est la raison pour laquelle nous travaillons bien sûr avec nos équipes et une équipe-étude qui est importante en interne. Nous faisons également appel à des externes qui viennent apporter l’expertise que nous n’avons pas dans un certain nombre de domaines. Une fois que ces développements sont effectués, nous cherchons nous-mêmes à acquérir cette expertise de manière à pouvoir continuer à faire évoluer ces applicatifs de manière autonome plutôt que d’opter pour un progiciel clé en main. Nous avons donc plutôt préféré une approche serviceoriented architecture qui nous donne toute cette flexibilité. Par exemple, pour le développement du portail de Finesti dès 2000-2002, nous n’avions que peu de compétences dans ce domaine. Nous avons donc fait appel à certains externes qui nous ont aidés à réaliser une partie de cette application. Mais nous voulons effectivement

garder la maîtrise des développements informatiques dans le cadre de la mise en œuvre de nos projets et intégrer les compétences aux équipes internes, ce qui est toujours très enrichissant puisque nos équipes acquièrent de nouvelles compétences.

Vous êtes connus dans la place comme un des précurseurs sur certains choix technologiques. Aujourd’hui, quelles nouvelles technologies sont intéressantes à surveiller ? Je dirais que pour augmenter cet effort de virtualisation au niveau des serveurs mais aussi au niveau des applicatifs, nous envisageons d’évoluer vers de l’Open Source de manière à atteindre si possible une «full fault tolerance», et d’arriver à un 99,999% de disponibilité. En fait, je crois que cette démarche est à portée de main, si je puis dire, car nous avons déjà fait beaucoup de chemin dans le secteur de la virtualisation. Il nous reste encore à mettre notre réseau à niveau. C’est sans doute une priorité dans un futur proche, de remplacer nos systèmes par des switches qui vont nous permettre encore de tirer le meilleur parti de la virtualisation. L’autre priorité, c’est de poursuivre un travail sur le remplacement du parc PC entamé il y a quelques mois. Ce sont certainement les priorités immédiates, de manière à avoir une infrastructure state of the art pour passer à l’étape suivante de nos développements.

Vous avez des liens avec des milliers d’intervenants, clients, partenaires, régulateurs,... Allez-vous renforcer les techniques au niveau de la collecte de l’information ? Notre souhait est effectivement d’étendre encore davantage le spectre de nos utilisateurs. Parmi ces utilisateurs, on a divers acteurs : il y a ceux qui nécessitent un degré de sécurité maximal - ils sont un peu plus de 200 qui correspondent à ce niveau d’exigence. Par ailleurs, nous avons un ensemble d’institutions financières, de data vendors, d’agences de rating reliées à nos systèmes,.. qui nous amènent l’information sur un mode plus flexible. Cette position-là,


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Grand entretien Dominique Valschaerts

vise à promouvoir ce standard dans le cadre du reporting statistique que les fonds doivent adresser à la Banque Centrale Européenne. C’est un exemple concret de démarche visant à instaurer une plus grande standardisation.

© Photography Raoul Somers

On voit apparaître depuis quelques années une concurrence de nouvelles places de fonds notamment en Asie, comment est-ce que vous envisagez le futur de la place de Luxembourg ?

nous entendons continuer à la remplir et l’infrastructure technique que nous avons mise en place ces dernières années, nous ouvre la voie pour pouvoir étendre le nombre de connections et d’utilisateurs.

Cette caractéristique de fédérateur, c’est vraiment un élément distinctif de votre organisation… Aujourd’hui, l’industrie des fonds d’investissement est, par rapport au monde boursier traditionnel, bien moins automatisée. Le volet transactionnel est plus standardisé et plus automatisé, nous pensons d’ailleurs que l’avenir va vers d’avantage de standardisation notamment par la mise en œuvre de plate-formes de routage d’ordre qui facilitent la transmission des ordres de souscription de rachats de parts de fonds des distributeurs vers l’agent de transfert, donc l’acteur en charge du règlement de livraison des transactions.

La complexité dans ce domaine est sans cesse croissante. On peut penser à la taxation transfrontalière qui est particulièrement évolutive… Cette complexité que vous évoquez est essentiellement liée à l’information et à la gestion de l’information. Le Luxembourg est bien positionné pour jouer ce rôle de manière à alimenter les plate-formes transactionnelles en informations très pointues, très spécifiques

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et nécessaires au bon déroulement de la transaction.

On pourrait imaginer une solution qui s’appuie sur de nouveaux services à valeur ajoutée… Tout à fait et là on rejoint notre objectif, notre mission de base qui est en fait d’être une plate-forme d’échange d’informations de manière la plus fluide possible. Il y a des réflexions en cours... Un certain nombre d’acteurs se disent que quelques tâches qu’ils avaient l’habitude de réaliser dans le passé, notamment les tâches à faible valeur ajoutée, pourraient être remontées à des structures de type mutuel... Là clairement, nous pouvons jouer un rôle de relais et donc assumer ces tâches.

Au niveau de l’industrie, vous êtes bien reconnus et actifs… L’EFAMA est pour nous un acteur important à travers les deux projets que j’évoquais un peu plus tôt, nous ouvrant la porte du marché européen de l’information. Et on l’évoquait en cours de conversation, on veut aussi promouvoir les standards. La Bourse est un des membres fondateurs de l’asbl XBRL au Luxembourg, nous entendons très clairement jouer un rôle actif dans la promotion et le déploiement du standard XBRL ici au Luxembourg. Nous menons, avec la Banque Centrale, une initiative qui

Je pense que la distribution est typiquement un domaine dans lequel le Luxembourg peut et doit se distinguer dans les années qui viennent. Pour supporter ce positionnement, inévitablement, ça passe par le déploiement d’une infrastructure de la place qui soit la plus flexible et la plus ouverte possible, et qui permette une distribution cross-border non seulement en Europe mais au-delà de ses frontières, en Asie et ailleurs. Si nous n’allons pas dans cette direction, si nous ne mettons pas en place cette infrastructure, le risque est grand que d’autres acteurs le fasse et à ce moment-là, le Luxembourg risque d’être marginalisé. On a vu la rapidité avec laquelle les américains ont déployé une plate-forme UTP (Universal Trading Platform) au niveau du groupe NYSE : ça s’est fait en l’espace de 18, 24 mois même pas. Dans le domaine post-trade, ils sont en train de développer une plate-forme pour favoriser la distribution des fonds américains non seulement aux Etats-Unis mais aussi à travers le monde. Vu la rapidité à laquelle ils ont réagi dans le domaine du trading, on peut s’imaginer que dans celui du post-trade, ils pourront aussi offrir non seulement à leur marché mais aussi au reste du monde, une plate-forme performante et globale rapidemment. En Asie, les places asiatiques comme Hong Kong ou Singapour développent aussi leurs propres solutions. Si le Luxembourg ne réagit pas rapidement en capitalisant sur les actifs du passé en mettant en place une infrastructure state of the art qui facilite la distribution de parts de fonds à travers le monde, son rôle risque d’être occupé par d’autres acteurs aussi puissants si pas plus. A ce moment là, il sera sans doute très difficile pour la place de rattraper son niveau.


/////////////////////// CASE CHOICE > L’hôpital Saint-Louis modernise son infrastructure sans fil p18 > Adecco passe aux e-documents p21 > La Banque SEB améliore son CRM p22

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Tom Peiffer, développeur Hôpital-St Louis Daniel Schartz, chef de projet Hôpital-St Louis

La modernité au cœur de l’hôpital L’hôpital St-Louis d’Ettelbruck est un centre de soins médicaux majeur pour la région du nord du GrandDuché de Luxembourg. Entrant d’un pas décidé dans la modernité, l’hôpital dispose aujourd’hui d’une technologie wireless de premier plan qui aide à la sécurité des patients et des personnes et à la traçabilité des soins et équipements… Fin 2003, l’hôpital St-Louis d’Ettelbruck prenait possession de ses nouveaux quartiers. Dans un centre résolument bâti sur la modernité, l’hôpital avait planifié depuis les prémisses du projet un réseau informatique solide et doté d’équipements sans fil. Ces équipements en stand-alone prévus au cahier des charges initial ont tellement tenu les promesses de la nouvelle façon d’assurer les soins et la sécurité des patients dans le centre hospitalier, qu’il a fallu, quatre ans plus tard, repenser à une refonte du réseau en fonction des progrès continuels de cette technologie et aussi des besoins accrus de l’hôpital.

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mobilité case choice

© Photography Raoul Somers

même technologie à notre personnel infirmier comme bouton d’appel de secours.» «Nous exploitons de plus en plus les possibilités de la technologie, dit Tom Peiffer, développeur sur le projet. Par exemple, nous avons des demandes semblables pour la sécurité du personnel dans le service de radiologie. Nous envisageons aussi des petits tags actifs pour les bébés qui naissent dans notre maternité pour garantir la meilleure sécurité aux bébés et aux parents…»

«Nous avons constaté que ce réseau n’assurait pas la meilleure sécurité pour les points d’accès sans fil, revient Daniel Schartz, chef de projet à l’hôpital St-Louis. Nos médecins qui travaillaient aussi avec des tablet-pc pour offrir plus de services bed-side pour le patient avaient aussi de nouveaux besoins. Du côté IT, on voulait simplifier l’administration et garantir une authentification centralisée sur notre réseau.» Dès lors, l’hôpital décide de remplacer le réseau Nortel par un réseau Cisco et de mettre en œuvre des nouvelles fonctionnalités offertes par les capacités technologiques naissantes, notamment avec des points d’accès sans fil évolués et aux tags de géolocalisation dans le bâtiment. «Par exemple, l’hôpital dispose d’une distribution de médicaments particulière qui repose sur des «unit doses» garantissant la meilleure sécurité pour la préparation des traitements par la pharmacie. La prescription se fait avec la tablet PC.» Puis la direction des soins a démarré une réflexion sur la sécurité des patients souffrants de désordres psychologiques majeurs qui ne permettent pas la sortie autonome de l’établissement de soins.

Qualité de soins et qualité de services Avec une technologie d’Aeroscout comme point d’accès sur le réseau Cisco, l’hôpital était désormais capable de géolocaliser des balises RFID de type actif. Après des remplacements spécifiques de bornes, c’est tout le réseau qui a été mis à jour en 2008 et doté du MSE, le Mobility Services Engine de Cisco sur l’infrastructure de switching en blades. «Actuellement, on peut dire que 70% de l’hôpital est couvert par cette technologie.» Et les nouveaux besoins n’ont pas tardé à être détectés : le corps infirmier a été équipé de boutons d’alarme, le matérielclé tel que les bonbonnes d’oxygène ou les pompes de transfusion,… est détecté sans fil. «Le trigger, c’était la protection des patients. Il fallait à la direction médicale prendre les mesures utiles pour que certains patients qui ont besoin d’une grande surveillance ne puissent quitter l’hôpital sans que l’on s’en aperçoive. Sur accord du patient ou de son tuteur, à la demande du corps médical, le patient dispose d’un tag actif gros comme une montre, qui nous prévient en cas de sortie d’une unité spécifique ou de l’hôpital. Nous avons ensuite donné la

Aujourd’hui, 300 tags se «promènent» dans l’hôpital pour offrir la plus grande qualité de service en soins hospitaliers. De nouveaux tags sont aussi disponibles sur le marché qui permettront aussi de nouveaux développements : tags avec détecteurs de mouvements pour une durée de vie des batteries plus grande, détecteur de température intégré,… L’administration de ces tags et de l’infrastructure a aussi été simplifiée et aujourd’hui la couverture de connectivité est améliorée. «Dès que l’on voit qu’un gain peut être apporté à la sécurité des personnes ou à la traçabilité des soins et des équipements, nous tenterons d’y répondre au travers de cette infrastructure.» Le système a amené divers bénéfices : depuis, il n’y a plus d’échappées de patients non contrôlées ; il y a toujours des chaises roulantes disponibles à l’accueil, simplifiant le travail des brancardiers ; il n’y a plus de perte de temps à la recherche des pompes de perfusion roulantes et leur maintenance en est écourtée ; il y a une meilleure optimisation et un nouveau modèle de coûts sur la gestion des bonbonnes d’oxygène, etc. Le réseau, désormais boosté, est capable de supporter de la VoIP et même des services internet pour les patients avancés, comme une possible Vidéo on Demand. Une redondance parfaite est en place pour garantir les services élevés d’un hôpital fonctionnant en 24/7. Demain, au 1er janvier 2010, lorsque les hôpitaux de Wiltz et d’Ettelbruck se fédéreront en Centre Hospitalier du Nord, c’est toute une région qui sera aux premiers plans de la scène IT hospitalière européenne. Avec ses projets d’hôpital sans papier et projetant le dossier unique du patient dans les deux établissements, c’est une IT, artère de projets que l’équipe St-Louis défend.

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case choice Adecco

Du papier vers les e-documents Aujourd’hui, les compagnies peuvent retirer de nombreux avantages de la dématérialisation des documents. De plus en plus d’entreprises souhaitent se débarrasser de leurs documents sous format papier pour réduire leurs archives et faire gagner du temps à leur personnel. Pour répondre à ce besoin, Unified Post a développé une plate-forme d’échange électronique de documents. Factures, contrats et fiches de salaire peuvent désormais être remplacés par leur équivalent numérique, et ce de manière totalement légale.

Créée en 2000, Unified Post s’est associée à Luxtrust, l’autorité de certification luxembourgeoise, pour offrir une solution 100% sécurisée. En effet, un document portant la signature de Luxtrust a la même valeur que n’importe quel autre document papier signé à la main. Plusieurs compagnies belges et internationales ont déjà été convaincues par le projet, on peut citer entre autres Reuters, Sitel, The Wall Street Journal, Systemat ou encore TNT. «On travaille avec plusieurs partenaires mais on est totalement indépendant des sociétés postales, de logiciels, des canaux d’envoi et d’impression», précise Alain Dujardin, Directeur d’Unified Post Luxembourg.

Adecco dématérialise ses documents Adecco Luxembourg a ainsi récemment commencé à externaliser la production de ses contrats avec ses travailleurs intérimaires. La société se dirige progressivement vers une gestion totalement informatisée de ses documents administratifs. En 2006, suite à un appel d’offre, Adecco a décidé de faire appel à Unified Post pour dématérialiser 50.000 contrats et des factures. Deux objectifs sont alors poursuivis par Adecco dans le cadre de ce projet : améliorer la traçabilité des documents et augmenter la productivité de ses agents administratifs. Pour Alexandre Moirat, IT Manager chez Adecco, tout imprimer sur papier, c’est avant tout une perte de temps et d’argent. «Il y a

une perte de productivité inhérente au support papier, il faut gérer l’impression, la mise sous pli des documents, l’affranchissement des colis etc. Tout ça prend du temps, coûte de l’argent et nécessite différentes machines qu’il faut entretenir», explique-t-il. Différents critères sont à prendre en compte pour résoudre la problématique du papier : le volume à traiter, le nombre d’émetteurs et le type d’envoi postal en fonction de la taille et du poids des enveloppes, de la fréquence des envois… Chez Adecco, chaque agence était un centre d’impression et de gestion du papier et des archives. «Selon le secteur, il fallait imprimer des contrats une fois par mois comme dans la finance ou même tous les jours comme dans la restauration, ce qui nécessitait toute une organisation», ajoute Alexandre Moirat. Avant de se lancer, Adecco a réalisé toute une étude sur les flux de documents. «On a procédé à un inventaire de notre situation et on a fait une recherche de coûts d’impression et d’expédition par type de document. Ça a été tout un travail», précise l’IT Manager. La phase de test s’est déroulée sur plusieurs mois. Un des avantages du projet Unifed Post est de permettre aux agences d’envoyer leurs documents sous format électronique et de les récupérer sous n’importe quelle forme suivant un principe de distribution multicannale. «Un des éléments qui nous a fait choisir Unified Post a été la transparence de l’implémentation. Tout était clair pour nous et pour nos clients.

Alexandre Moirat, IT Manager chez Adecco

Une des contraintes les plus importantes est de convaincre nos clients d’arrêter d’imprimer, et cela risque de prendre encore un peu de temps», ajoute encore Alexandre Moirat. Les agences peuvent toujours imprimer leurs documents mais elles doivent désormais effectuer des manipulations spécifiques. Par défaut, tout est traité par Unified Post. Les documents sont envoyés une fois par jour via un fichier central qui est ensuite divisé par la compagnie et réparti par agence.

Des économies importantes et une traçabilité accrue Pour Alexandre Moirat, un autre bénéfice gagné par Adecco tient en la meilleure traçabilité des documents. Tout document qui est envoyé sur la plate-forme d’Unified Post est automatiquement archivé dans une base de données. Adecco envisage même de supprimer ses archives physiques d’ici deux ou trois ans. La dématérialisation des documents possède également d’autres avantages à prendre en compte : en plus de permettre de gagner du temps et de supprimer tous les coûts liés à l’impression et à la gestion des documents - ce qui n’est pas négligeable en temps de crise - la dématérialisation a aussi des conséquences positives sur l’environnement.

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case choice CRM

La banque SEB se dote d’un CRM agile Dans le cadre de la conférence ERP/CRM/ECM organisée par ITnation, Agile Partner est venue présenter son programme de développement dans le contexte de la mise en place d’un CRM orienté CPM (Customer Profiling Management). La société de développement de logiciels a ainsi pu illustrer l’implémentation de Microsoft Dynamics auprès de la Banque SEB.

«Nous sommes avant tout une société de développement», déclare Angelo Pacifico, directeur & lead software architect chez Agile Partner. «Notre cœur de métier est la création de logiciels et leur implémentation. On développe des solutions sur mesure pour tout type de clients. On offre également des services de coaching à nos utilisateurs». Parmi les clients du développeur, on retrouve notamment Smets, Deloitte et bien sûr, la banque SEB dont le cas fut étudié lors de cette présentation. D’après Angelo Pacifico, pour qu’un développement informatique soit un succès, il faut qu’il soit adopté par l’ensemble de ses utilisateurs. «Toute notre approche s’organise autour du concept d’agilité qui recouvre toute une série de pratiques et de méthodes. On a aussi décidé de placer l’utilisateur au centre du projet dès le départ, c’est lui et lui seul qui va décider des différentes fonctionnalités à implémenter.»

SEB c’est bien Au cours de l’année 2008, la banque SEB, pour qui la gestion de la relation de la clientèle est primordiale, a décidé de changer son système CRM. «En fait, la banque disposait déjà d’une solution CRM, mais celle-ci ne répondait pas à toutes les attentes des utilisateurs. Un des objectifs principaux du projet était d’ailleurs d’avoir une implémentation rapide pour résoudre ces problèmes au plus vite», précise Angelo Pacifico. Un autre but du projet SEB était de parvenir à donner aux employés de la banque la vision la plus complète possible des informations relatives à chaque client. «Une des contraintes

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importantes était de venir se calquer sur le modèle de sécurité déjà inscrit dans le background de la banque et de s’interfacer avec le Core Banking Olympic existant», souligne encore le spécialiste d’Agile Partner. L’ensemble du processus s’est déroulé en quelques mois : les tests ont démarré dès le mois de mai 2008 et une première version a été installée dans un centre en septembre de la même année. Différentes améliorations ont alors été entreprises au début de cette année pour ensuite lancer le programme avec un ensemble de fonctionnalités au cours de 2009. «Notre approche est itérative, on montre toujours une première version aux clients pour être sûr que la solution finale convienne à leurs besoins quotidiens et plaise à la communauté des utilisateurs», dit Angelo Pacifico. Un des nombreux avantages de la solution CRM, c’est sa flexibilité et son adaptabilité aux systèmes informatiques déjà existants. «Elle n’est pas invasive et s’adapte aux autres utilisations sans problème. Le CRM est un ‘intégrateur’, il rassemble les informations de telle manière à ce que les autres applications puissent en bénéficier», explique Angelo Pacifico. Toute activité ajoutée peut ainsi être liée à d’autres. «Chaque client construit vraiment sa propre utilisation, on possède plusieurs fonctions de customization», ajoute-t-il. Pour Sylvain Chery d’Agile Partner, c’est d’ailleurs son atout principal : «La solution CRM a le grand avantage de proposer une base commune, un package standard, tout en étant adaptable à chaque projet spécifique.»

Une externalisation réussie En ouverture de la session, Sylvain Momin, CIO d’ABN Amro Luxembourg, est revenu sur le modèle d’externalisation informatique choisi par la banque luxembourgeoise. En 2004, elle a pris la décision d’outsourcer toute son exploitation informatique. ABN Luxembourg utilise principalement deux systèmes IT : Olympic et Triple-A. Toute son infrastructure IT a ainsi été confiée à IBM, qui s’est engagée à fournir des services et des solutions standards à la compagnie et à TCS pour les applications. «Au niveau du budget, tout a été prévu contractuellement, cela permet de n’avoir aucune surprise. IBM se doit de garantir un environnement stable et sécurisé pour nos clients et nos opérations quotidiennes», précise Sylvain Momin. Un des avantages de la solution IBM est que tout est fait en remote depuis les locaux d’IBM Luxembourg, un seul informaticien étant en fonction dans les bureaux d’ABN. Au niveau de la maintenance et du développement des applications, c’est la société Tata qui a été choisie. «Aujourd’hui, tout service est lié à un contrat et à un prix», déclare Sylvain Momin. Avec le recul, il donne plusieurs conseils aux sociétés qui envisageraient d’externaliser leurs structures informatiques. «Il faut bien se préparer à l’externalisation. Si l’informatique n’est pas totalement opérationnelle avant, vous allez retrouver les mêmes problèmes en externe»,


CRM case choice

explique le responsable technologique. Il est également très important de bien communiquer à propos des changements à venir. «Il faut bien expliquer aux clients la valeur ajoutée et les bénéfices qu’ils vont pouvoir retirer de l’externalisation pour les rassurer», précise-t-il encore. Un autre point déterminant est de bien connaître les différents contrats. «On doit pouvoir avoir une vision globale des obligations de chacun, sinon on risque de confondre les responsabilités», conclut Sylvain Momin.

L’archivage de données, un secteur en pleine expansion Margo Vrolix, ingénieur système chez EMC a quant à lui choisi de souligner l’importance pour toute société d’avoir une bonne solution d’archivage des données. EMC, une entreprise de stockage et de gestion du cycle de vie des informations, a assisté à un véritable boom du secteur depuis quelques années. En 2008, le secteur de l’archivage représentait déjà près de 1,1 milliard de dollars. «Rien que pour les mails, la demande d’archivage a augmenté de près de 45%», précise Margo Vrolix. «L’information est aujourd’hui beaucoup plus proche du client. Il faut garder en tête que ce n’est pas parce qu’on archive des données, qu’on n’en n’a plus besoin.» Pour l’ingénieur, la démarche d’archivage va souvent à contre-courant des logiques habituelles de l’entreprise, «un informaticien par exemple, va vouloir minimiser le stockage des informations et se débarrasser du plus d’éléments possibles. En tant qu’archiviste, on voit les choses différemment.»

téléphoniques. Archiver de l’info ce n’est pas seulement la stocker dans des boîtes en carton, c’est aussi la rendre disponible et consultable facilement par les membres d’une entreprise. C’est en tout cas ce à quoi s’engage EMC et son offre Documentum. Elle propose depuis peu une nouvelle solution d’archivage de mails qui offre une plus grande flexibilité «Ce type de solutions permet aux entreprise de s’assurer que leurs travailleurs ont accès à l’information chaque fois qu’ils en ont besoin», ajoute l’ingénieur. «Notre produit consolide les infos et les rendent ‘cherchables’, qu’elles se trouvent sur les ordinateurs de l’entreprise ou sur les portables des employés». Elle offre aussi une plus grande capacité de stockage et facilité de gestion des e-mails. La société propose une seule plate-forme commune à tous les services d’une compagnie et donc une seule implémentation du programme, ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts d’installation. Toutes les informations sont ainsi centralisées dans un seul et unique système. Une bonne gouvernance est également un élément déterminant dans le business de l’archivage. Pour Margo Vrolix, c’est «pouvoir obtenir les bonnes données et les mettre en commun» de manière à ce que tous les ayants droits puissent les consulter. C’est aussi gérer l’information de manière proactive. «Nous appliquons un cycle de vie contrôlé à chaque contenu, on doit être capable de déterminer quand on va pouvoir s’en débarrasser.»

Le type d’archivage dépend bien entendu des besoins d’une société, aussi certaines gardent des e-mails, d’autres des contrats et des documents légaux, d’autres encore doivent conserver une trace d’échanges

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/////////////////////// IT FINANCE > SimCorp s’installe au Luxembourg p26 > AIM Software pour la référence à Luxembourg p29 > Retour sur le Sibos 2009 p30

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SimCorp à la «Dimension» luxembourgeoise SimCorp est désormais présente sur le sol luxembourgeois. Le concepteur de logiciels pour le secteur financier a décidé de s’implanter de façon durable à Luxembourg. Afin d’être plus proche de sa clientèle ainsi que de ses prospects, les bureaux grand-ducaux de l’entreprise danoise seront inaugurés dès 2010. Son produit phare, «SimCorp Dimension», lui permettra sans doute de se positionner comme acteur de référence sur le marché des outils d’administration de fonds.

Troels Jensen, CEO de SimCorp Benelux

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FONDS it finance

La compagnie fondée en 1971 possède depuis longtemps une forte dimension internationale. Elle dispose de bureaux dans différents grands centres financiers comme Paris, Bruxelles, Hong Kong, Londres et New York et est déjà leader en Suisse, au Danemark, en Autriche ou encore en Hollande. Elle compte environ 1100 employés de par le monde et a convaincu plus de 160 clients parmi lesquels on peut citer HSBC, ING, Deutsche Bank, Allianz, Nomura Bank ou encore la banque privée Edmond de Rothschild, soit majoritairement des institutions bancaires, des compagnies d’assurance ou des entreprises de gestion de fonds de pension.

Déjà présente en France, en Belgique et en Allemagne, le Luxembourg était la pièce manquante du puzzle. «Tous les pays limitrophes du Grand-Duché étaient couverts, c’était le bon moment pour venir s’installer ici», déclare Troels Jensen, CEO de SimCorp Benelux. «Le Luxembourg représente un marché stratégique pour nous», rajoute-t-il. La compagnie compte également recruter du personnel local pour constituer sa nouvelle équipe. «Fin 2010, on envisage d’être 10 collaborateurs et en 2020 d’être à 20», précise Troels Jensen. Contrairement à ce qui se fait dans d’autres entreprises, la compagnie ne possède pas de partenaire au niveau de l’implémentation de ses produits mais gère l’ensemble du processus. «On préfère être responsable de l’ensemble d’un projet, comme ça on est sûr que tout fonctionne comme envisagé. On n’a encore jamais raté une implémentation, c’est sûrement lié au fait que l’on prend cette responsabilité nous-mêmes», nous dit encore Troels Jensen.

Go Lux Après une percée à l’Ouest (UK et US), SimCorp se rapproche du marché luxembourgeois où elle a déjà conquis Nordea pour la comptabilité et l’administration des fonds et plus récemment Nomura, pour la même couverture et aussi la compliance et les opérations sur titres (corporate actions). «Nous avons été choisis car nous sommes les seuls à pouvoir gérer la complexité présente sur le marché luxembourgeois», revendique Troels Jensen. Une complexité qui pèse tant sur les produits de fonds, que sur leurs reportings, et les différentes taxations à l’oeuvre. Avec une demi-douzaine de clients installés à Luxembourg, SimCorp croit donc en l’avenir de la place. L’entreprise cible particulièrement les Assets Managers de grande taille, au-dessus de 4 ou 5 milliards d’actifs sous gestion. «Le timing est bon, estime Troels Jensen. Notre chiffre d’affaires est en hausse et la crise a montré que les architectures n’étaient pas à la hauteur.

Rendez-vous compte : certains ont mis trois semaines à calculer quelle était leur exposition sur Lehman.» D’où la nécessité de moderniser les outils de gestion et de mesure de la performance mais aussi de renforcer les connaissances dans un contexte de fusion et d’acquisition dans le secteur. «Dimension» est réputé comme un outil de première classe sur le marché, capable de calculer en parallèle plusieurs régimes légaux différents. Maîtrisant parfaitement les environnements fiscaux les plus complexes et changeants, comme en Allemagne, en Australie ou au Royaume-Uni, SimCorp croit au Luxembourg, comme centre administratif et de distribution de premier plan en Europe et au-delà. «Gérer la complexité, c’est notre métier. Avec SimCorp, le comptable de fonds peut gérer jusqu’à 18 fonds, alors que la moyenne nationale admise est de 9 à 10 fonds par comptable.» En mettant l’accent sur la gouvernance et la gestion du risque, SimCorp est prête à la nouvelle «Dimension» grand-ducale.

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Empreinte environnementale réduite, performances accrues. Aujourd’hui, les solutions Green IT de Telindus anticipent vos défis futurs.

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reference data it finance

Gagner sur les données de référence AIM Software, l’éditeur de solutions et plate-formes de gestion de Reference Data et en Risk Management pour l’industrie financière, a choisi Luxembourg pour y établir un bureau qui devra renforcer la position de l’éditeur autrichien pour le Benelux. Avec sa plate-forme GAIN, AIM Software dispose d’un beau rayonnement dans une centaine d’institutions financières de par le monde. À Luxembourg, AIM Software accompagnait déjà la solution Eri pour l’intégration des Value Data Feeds de Telekurs auprès de la Banque de Luxembourg. Seule solution certifiée par Avaloq, AIM Software a donc accompagné le changement de la Banque de Luxembourg vers Avaloq, avec son GoldenMaster, gérant de nombreux flux de données. Chez EFA, GAIN s’est interfacé avec Global Portfolio 3 avec la plus grande agilité et permettant de concentrer plusieurs data flows de différents data vendors.

et aussi dans le secteur de l’administration des fonds… Nous voyons aussi la volonté dans ce monde de consolider, de centraliser et de standardiser les flux de données et de réduire les interventions manuelles et de maîtriser mieux la gestion des risques.»

Josef Sommeregger, VP Business Development and Sales d’AIM

La gestion des données de référence n’est pas une sinécure pour de nombreuses banques et institutions financières. Des solutions comme celle d’AIM Software répondent bien à la gestion de ces données de plus en plus clés pour la banque ou le spécialiste des fonds. Avec des capacités multi-entrées, un STP des plus tendus, du nettoyage et de la réconciliation avancés, des capacités de workflow et de data modelling, la gestion des données de références fait de plus en plus de chemin en alimentant de nombreux rapports quotidiens.

Vers un Refz Data Management en BPO «En effet, pour EFA, nous avons aidé à l’amélioration du Master File et pour

Banque de Luxembourg certainement parce que nous sommes les seuls à être certifiés en combinaison avec Avaloq, certification que l’on doit plus à notre approche métier que technologique», dit Josef Sommeregger, VP Business Development and Sales d’AIM Software. Pour Lombard, RBC Dexia, Pictet globalement, Fideuram,… les solutions GAIN apportent des réponses adaptées aux besoins actuels. Avec l’ouverture d’un bureau luxembourgeois, AIM Software veut se rapprocher des clients et leur permettre d’obtenir le meilleur suivi et le meilleur service sur les solutions de risque ou de Reference Data de l’éditeur. «Nous croyons en une croissance de la place luxembourgeoise qui revoit ses core banking systems, ses solutions front office

Les institutions sont en phase d’amélioration de leurs fichiers clés comme les securities master file, etc. «Actuellement, il existe encore de nombreuses interventions manuelles sur de tels fichiers et l’utilisation décentralisée des données ne simplifie par cette gestion. Les gens recherchent des solutions pragmatiques pour assurer ces fonctions et arriver à un Straight Through Processing meilleur.» La crise ne fait qu’accroître ces impératifs et impose des systèmes plus flexibles, qui apportent de la valeur, non pas qui gèrent des exceptions. Les besoins réglementaires (UCITS, les contrôles pré-admis dans Bâle II, Mifid,…) ne font qu’accélérer ces demandes. Pour mieux répondre à ces nouveaux besoins, aussi pour adresser les plus petites structures, AIM Software propose ses solutions en mode ASP ou en mode BPO avec des partenaires. Une option, bien répandue en Suisse, qui pourrait être intéressante pour le marché luxembourgeois.

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IT Finance SWIFT

Un retour sur SIBOS ‘09 Il y a juste un an, lors de l’ouverture de SIBOS 2008, à Vienne, le monde de la finance était frappé par une tempête sans précédent avec l’annonce de la faillite de la banque d’affaire Lehman Brothers, tempête qui a, depuis lors, emporté de nombreuses autres institutions financières et qui n’a pas fini de faire des vagues en obligeant le secteur à se restructurer et adopter des principes de régulation. les concepts clés développés lors de cette édition de SIBOS sont «régulation», «collaboration» et «innovation».

Sébastien Stormacq, Financial Solutions Architect Sun Microsystems Luxembourg

Un an après, lors de l’ouverture de SIBOS 2009, à Hong Kong, c’est une autre tempête, un typhon de force 8, qui frappe la ville et rappelle à tous les participants que la tempête, la tempête financière, n’est pas terminée et reste au centre de toutes les attentions. Le salon et la conférence SIBOS («Swift International Banking Operations Seminar»), organisée par Swift, réunit une fois par an les professionnels du monde de la finance et représente une occasion unique de se rencontrer, d’échanger, d’apprendre et de partager des informations. A tel point que Ralph Silva, Directeur de recherche chez TowerGroups, Inc., n’hésite pas à déclarer «SIBOS est le FaceBook de l’industrie de la finance, un outil unique de communication et de collaboration». Chaque année, il se dégage quelques prises de pouls des observations et préoccupations de l’industrie, pas toujours alignées avec les thèmes lancés par Swift d’ailleurs. Il est toujours difficile de résumer une semaine de conférences, d’échanges et d’exposition en quelques mots, mais sans aucun doute,

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Certes, nous sommes dans une phase de reprise, mais les banquiers restent pessimistes : «la reprise sera longue», indique Stephan Zimmermann, Deputy Chairman chez Swift et Chief Operation Officer chez UBS. Cette reprise passera par une meilleure régulation des marchés et des règles de fonctionnement des institutions financières. Une régulation interne d’une part, avec une refonte des règles de gouvernance, mais une régulation externe également, imposée par les autorités de régulation nationales (quand elles existent) et les gouvernements. «Il faudra du temps pour mettre en place un processus de régulation», insiste Stephan Zimmermann, «c’est pourquoi il est indispensable que la communauté financière dans son ensemble fasse progresser le dialogue». Lazaro Campos, CEO de Swift, encourage les banques à dépasser leur crainte envers les régulateurs : «On dirait que l’industrie est attentiste et refuse d’aller de l’avant», et de continuer, «cette semaine nous avons entendu un message ferme et fort : allons de l’avant et collaborons avec les autorités de régulation.» Mais les régulations seules ne suffiront pas, il est également nécessaire de travailler sur la taille des banques et leurs inter-dépendances. «Est-ce que les banques sont trop grandes ?», s’interroge Ralph Silva. Un taille trop importante a des conséquences négatives sur les capacités à gérer les risques et, surtout, sur les niveaux de risques encourus.

D’un autre côté, les dépendances entre les banques doivent être repensées, estime Zimmermann. Il n’est pas normal que l’effondrement d’une seule banque déclenche un effet domino sur l’ensemble de l’industrie. «Ce fort niveau de dépendance est propre à notre industrie», observe-t-il. «Si une société pharmaceutique s’écroule, cela n’entraînera pas l’effondrement complet du secteur.» Les banques travaillent dans un mode de «coopétiton» en étant concurrentes, partenaires et clientes les unes par rapport aux autres. L’innovation enfin, a été un thème dominant lotrs de cette édition de SIBOS. L’innovation technique certes, mais aussi l’innovation en matière de processus et d’opérations, avec un changement sémantique dans le terme «innovation» : l’industrie passe du «Que innover ?» au «Comment innover ?». Il ne suffit pas d’apporter des petites améliorations pour se distinguer de la concurrence, il faut atteindre le «plateau suivant», comme l’indique Guy Kawasaki, Managing Director de Garage Technology Venture, lors de son allocution de clôture de SIBOS. «Faire 10 fois mieux ou plus n’est pas suffisant. Il faut changer radicalement la manière dont on conçoit le produit ou le service.» L’année prochaine, la conférence SIBOS se tiendra au mois d’octobre à Amsterdam. Et si nul ne peut prédire quel sera l’état d’esprit de l’industrie d’ici là, une chose est d’ores et déjà sûre : il n’y aura pas de typhon.

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/////////////////////// actual it > Création de Luxembourg Telecom p34 > SAP organise son Infoday à Luxembourg p36 > eKenz fait progresser SAP as a Service p38 > Systemat souffle ses 15 bougies cette année p41 > Rédiger pour le web : le contenu au centrev p42 > La BI un outil pour vaincre la crise ? p44 > C2D installe un nouveau système de back-up au LTC p46 > Netline : connectivité et entreprises p49 > 3ème édition du Green IT day p50 > BT devient Professionnel du secteur financier (PSF) p53 > IBM construit une Smarter Planet p54 > Contrat et propriété intellectuelle p68

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© Photography Raoul Somers

Jérôme Grandidier, CEO de Luxembourg Telecom

Naissance de Luxembourg Telecom Luxembourg Telecom a fait son entrée officielle dans le monde des opérateurs télécom luxembourgeois. 300 invités s’étaient réunis pour célébrer son intronisation en grande pompe. Néanmoins, l’entreprise n’est pas totalement inconnue du grand public. En effet, c’est SIT Group, une société de services et d’infrastructures informatiques fondée par Cyril Dagand et Jérôme Grandidier qui change de nom et d’ambition. Ce nouvel opérateur global alternatif est installé à Capellen et opère depuis les bâtiments de LuxConnect à Bettembourg. La société prévoit d’offrir tout un éventail de services en matière de télécommunications fixes et mobiles tant au niveau national qu’international. Son ambition clairement affichée est de devenir un challenger opérateur télécom du marché important. Comme l’aspire Jean-Claude Bintz, partenaire du projet et administrateur de la nouvelle organisation, «après France Telecom et Deutsch Telecom, il y a désormais Luxembourg Telecom».

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TELECOM actual IT

La nouvelle Luxembourg Telecom hérite en outre d’une clientèle importante parmi lesquels on compte Deloitte, ABN Amro, Tata, Sigi, Ses, Recylux ou encore Dexia, des entreprises fidèles depuis ses débuts.

Des partenaires prestigieux Pour mener à bien sa mission, la compagnie s’est entourée de différents partenaires de choix comme Syntigo, Vox, Infoguard, ou encore MRV. «On multiplie les accords, cependant on ne veut pas avoir trop de partenaires non plus. On essaye d’en avoir minimum deux par technologie», déclare Jérôme Grandidier, CEO de Luxembourg Telecom. Du côté de l’organisation, ses deux principaux alliés se nomment LuxConnect pour l’infrastructure technologique et BIP Investment Partners, un investisseur institutionnel.

L’opérateur sera principalement actif dans trois secteurs clés : les telecoms services, les datacenter services et les managed services. Pour ce dernier segment, il supervise déjà près de 180 firewalls. Pour l’offre de communications, Luxembourg Telecom s’appuie sur les atouts déployés par LuxConnect, l’agence gouvernementale de connectivité et d’infrastructures technologiques. La compagnie entend ainsi pallier à la faible diversité dans l’offre de fibres et améliorer la connectivité internationale du Grand-Duché. Aujourd’hui, l’ex-SIT Group représenterait près de 10 millions de chiffre d’affaires et compte environ une cinquantaine de collaborateurs.

Lion King

La compagnie a également permis à Luxembourg Telecom de voir le jour. «Sans LuxConnect, et la décision gouvernementale d’autoriser les opérateurs privés, notre projet n’aurait jamais pu avoir lieu», affirme encore Jérôme Grandidier.

Luxembourg Telecom. Bien plus qu’un nom. Une promesse. C’est avec tout le panache que l’on connaît d’eux, que Jérôme Grandidier et Cyril Dagand, fondateurs de SITgroup, réinventent leur business, sans cesse. Ayant obtenu le statut PSF en 2007 et une licence d’opérateur de télécommunications il y a peu, c’est avec des arguments solides que Luxembourg Telecom vient se placer comme trublion du secteur. D’une part, Luxembourg Telecom est le premier à prendre à bras le corps tout le potentiel de l’investissement télécom de LuxConnect. Ensuite, l’entreprise est dotée de capitaux pour assurer son développement au travers d’un soutien important de BIP Investment Partners. Enfin, l’entreprise ouvre son conseil d’administration à Gilles Saint-Guillain, ancien de Verizon, à un représentant de BIP et à Jean-Claude Bintz, serial telco entrepreneur, initiateur de Tango/Tele2 puis fondateur de Vox Mobile. «Je m’étais promis que la telco, c’était fini», explique Jean-Claude Bintz. Mais la passion l’aura emporté sur la raison. «Quand on me parle d’aventure, je suis toujours là», dit l’homme de défis. En voyant son partenaire financier dans Vox, BIP, soutenir ce projet et reconnaissant le courage d’entreprendre de Jérôme, il ne pouvait que sortir de sa jeune retraite en télécom.

BIP de son côté, permettra à l’opérateur d’avoir des moyens à la hauteur de ses ambitions et de se doter d’un actionnariat solide. L’investisseur injectera ainsi jursqu’à 6 millions d’euros dans le capital de la compagnie. D’après Marc Faber, directeur de BIP, le moment est bien choisi pour apporter un soutien financier et humain à Luxembourg Telecom, «toutes les conditions sont désormais réunies pour que nous nous impliquions durablement dans le projet», rajoute-t-il.

Luxembourg Telecom ne cache pas son ambition de challenger l’opérateur historique P&T sur une série de sujets comme la télécommunication internationale en voix, mais surtout aussi en données, les hosting services, les services mutualisés, et même le mobile avec un accord qui ne pourra certainement que s’amplifier avec Vox. Pour les opérateurs alternatifs déjà en place, il faudra batailler car le lionceau rouge voudra vite être un prétendant au trône…

Le réseau LuxConnect a été créé en 2007 sous l’impulsion du gouvernement luxembourgeois afin de contourner le monopole de fait des P&T, le réseau national. «Nous mettrons au point des nouveaux chemins internationaux vers la Belgique, la France, l’Allemagne...», déclare Edouard Wangen, CEO de LuxConnect. «Nous avons également relié tous les datacenters du pays au travers d’un City Ring et avons construit et étendu des capacités de datacentre à Bettembourg et plus tard à Roost.»

Trois domaines-clés

Le challenge semble être de taille. Pour Jérôme Grandidier, «le métier d’opérateur téléphonique a beaucoup changé ces dernières années. Aujourd’hui, on doit aller plus loin. On va prendre en charge la partie réseau des clients, mais aussi la sécurité et des services associés comme les help desks (…)».

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actual IT ERP

Une journée dédiée aux clients de SAP Dans le cadre de son World Tour 09, SAP a présenté son Infoday à Luxembourg. Le but de cette rencontre était de réunir clients, partenaires et experts SAP autour de questions communes, et plus précisément du «Financials, Human Capital Management and operations», «SAP track for midsize companies» et «Strategic IT». Le thème choisi, «Strategies for succes in the new reality», ambitionnait de révéler aux entreprises présentes les nouvelles solutions proposées par la compagnie pour combattre la crise et améliorer leurs performances.

Une nouvelle réalité mondiale La première conférence de l’Infoday a été présentée par Kenneth Stevens, Head of solutions and Presales pour SAP Belux. Il a notamment expliqué en quoi cette réalité a changé et comment SAP entend répondre à ces différentes évolutions. «En un an, beaucoup de choses ont changé. La crise financière n’a pas seulement engendré des conséquences économiques mais a aussi eu un impact sur le comportement des entreprises. La plupart de nos clients réclament plus de transparence et plus de clarté dans la gestion de leurs affaires. Ils veulent connaître la valeur ajoutée des choses. On doit désormais gérer différents paramètres comme la transparence, le développement durable…», rappelle-t-il. Pour Kenneth Stevens, cette crise actuelle serait triple : économique, sociale et environnementale. «Pour éviter une crise écologique, on estime qu’il faudra réduire d’au moins 80% la production actuelle de CO2. On va donc devoir modifier notre manière de produire, mais aussi de consommer», précise-t-il. Chez SAP, on considère que les sociétés qui vont rester dans la course, sont celles qui vont réussir à équilibrer ces facteurs et leurs impératifs respectifs. Victor Lemmens, Value Engineer EMEA, est ensuite venu conclure cette présentation en détaillant les nouvelles stratégies de SAP pour répondre à cette nouvelle réalité. «On propose toute une série d’outils pour permettre aux

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clients d’atteindre une meilleure clarté. On veut réduire l’écart entre les besoins spécifiques d’une compagnie et nos solutions. Le SAP value engineering aide à connecter stratégie et bénéfices tangibles et propose un programme en trois jours pour faire un tour d’horizon de l’entreprise», explique-t-il. Une fois ces besoins prioritaires établis, l’idée est d’établir un plan d’amélioration, une roadmap à suivre pour augmenter les performances de l’entreprise. Clarté, efficacité et flexibilité sont les maîtres mots de la démarche SAP. «Avoir une vision complète de ce qui se passe dans sa compagnie est déterminant pour pouvoir se comparer à ses concurrents et se positionner sur le marché», ajoute Victor Lemmens. L’énergie, le développement durable, la flexibilité et la bonne gouvernance sont autant de concepts essentiels pour SAP.

LE groupe des utilisateurs SAP Pour le groupe des utilisateurs luxembourgeois, présidé par Amal Choury d’eKenz, l’infoday SAP, c’est aussi l’occasion des rencontres de tout un écosystème. Créé en 2007, le groupe a pour mission principale d’offrir à la communauté grand-ducale un espace de rencontre et une plate-forme d’échange. Le groupe est organisé autour de trois axes qui couvrent différentes dimensions de SAP. Le premier atelier s’attache à l’axe stratégique du monde SAP. Il discute des compétences humaines locales, ouvre les portes d’un partenariat avec l’Université de Luxembourg, anime

les nouvelles des partenaires SAP, converse sur les propositions de licensing, etc. Le second groupe est orienté sur la dimension stratégique des solutions SAP. Il initie et valide le socle qui peut être commun pour les intégrateurs et qui ne créé par d’avantage concurrentiels pour les partenaires. Il s’agit ici de débats sur le CRM, la BI, les modules complémentaires nationaux, la gestion de projets et le partage de best practices. Enfin, une table ronde est ouverte pour évoquer les aspects technologiques qui existent aussi autour de SAP. Il s’agit ici de parler des nouveautés, de la technologie, de Netweaver, etc. Ces réunions ont ainsi permis la structuration du projet eTVA qui permet la gestion efficace de la TVA grand-ducale dans SAP. Le groupe planche actuellement sur la création d’un template en matière de gestion des ressources humaines qui permettrait l’établissement coordonné de la paie nette en fonction du régime luxembourgeois. Avec l’ABBL, le User Group tente l’harmonisation des codes des transactions bancaires dans les extraits de compte, ce qui permettrait de rendre la vie plus facile à de nombreux comptables et gestionnaires. Le groupe est ouvert à toutes les entreprises qui peuvent déléguer deux membres : une personne de l’IT et une du business. Avec des réunions régulières toutes les six semaines à la Fedil, le SAP User Group Luxembourgeois est assez dynamique. Il a obtenu l’an dernier la visite de Henning Kagermann, l’ex-CEO de SAP : une véritable reconnaissance pour le travail de cette sphère.


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SAP as a Service progresse à Luxembourg eKenz, la jeune entreprise lancée par Amal Choury, ex-CIO d’Eurobéton, fait progresser le progiciel SAP dans la sphère du Software as a Service (SaaS). Aujourd’hui, dans le contexte de la conférence dédiée à l’écosystème SAP grand-ducal, le modèle du pay-as-you-grow fait de plus en plus sens pour répondre au climat économique changeant. Fondée sur l’expertise acquise par l’équipe IT du groupe Eurobéton Ciments Luxembourgeois en matière de logiciel intégré SAP, Amal Choury, CEO d’eKenz revient sur les clés du succès… «Pour bien débuter une activité, il faut donner de la confiance aux partenaires et aux clients», dit Amal Choury, qui aura pu compter sur le soutien de Robert Dennewald, dirigeant d’Eurobéton et président de la Fedil, mais aussi sur le partenaire Delaware, un prestataire de renom dans le monde SAP. Cette confiance partagée est aussi celle des idées. C’est le charme du modèle SaaS qui agit. «Je compare volontiers notre proposition à ce qui se passe actuellement dans le secteur de l’automobile. Aujourd’hui, plus aucune entreprise ne peut ignorer la proposition d’un leasing auto au lieu de procéder à un achat. Les sociétés recherchent une utilisation, non pas de bloquer leur capacité financière.» Pour eKenz, c’est cette transformation du Capex en Opex (le Capital expenditude ou les dépenses en capital contre l’Operational expenditude, les dépenses en opérationnel) qui doit animer les dirigeants d’entreprises, d’autant plus lors d’un contexte économique peu favorable. «De plus, avec le SaaS, les entreprises se libèrent des contraintes de l’exploitation d’un service, comme les coûts de hardware, de système, de maintenance, etc.» En effet, le SaaS permet d’effacer toute la lourdeur d’une solution en interne et de la laisser au prestataire. L’autre effet particulier du modèle tient en la

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variabilité économique de la proposition. En effet, le coût est rendu variable en fonction de critères qui peuvent être sur l’usage ou le nombre d’utilisateurs. «Cette variabilité des coûts fixes, tant RH que assets IT, fait que le SaaS est la seule solution qui libère les contraintes financières et managériales.» En conservant des staffs IT, l’entreprise leur offre un nouveau rôle : celui d’un traducteur de besoins métiers en valeur ajoutée reposant sur l’IT.

SAP coule de source C’est cette variabilité qui a notamment séduit Epuramat, un client de la première heure d’eKenz. David Din, CEO d’Epuramat, a aussi puisé dans le modèle la stratégie de Wateras-a-Service que la société propose avec sa Box4Water, la solution de station d’épuration des eaux usées dans un container… «Epuramat avait besoin d’une solution qui soit capable d’évoluer avec elle.» En ce sens, le SaaS est un must. Les freins au SaaS, en ce compris les freins de connectivité et de compatibilité des infrastructures, ne sont plus aujourd’hui. La connectivité s’est démocratisée, même dans les endroits les plus reculés, comme pour les petits bureaux départementaux ou agences remote. Quant à l’infrastructure, désormais sous les douces ombres du nuage (Cloud), elle s’est harmonisée tant dans les services d’hardware, que dans les datacenters, etc. Ajoutons la

flexibilité de l’éditeur et une sécurité optimale dans tous les domaines et le SaaS devient incontournable. «Les freins qui restent en place sont plus d’ordre culturel.» «Pour les PME qui mettent au centre des débats la seule concentration sur le business propre, le SaaS soutient parfaitement leur stratégie. Avec cette crise économique, c’est vraiment le moment pour les entreprises de se poser les bonnes questions. Mais il est certain que l’immobilisme dans ce contexte tue. Celles qui peuvent s’adapter facilement à la situation, ou voire en profiter, doivent regarder ce type de solution avec un nouveau regard.» Ce qui est aussi nouveau pour un SAP sous SaaS, c’est l’intérêt désormais manifesté par les plus grands comptes. Si la solution paraissait idéale pour les PME, il faut voir les grandes entreprises aussi comme voulant faire part de la démarche. Ainsi, eKenz a mis en œuvre sa solution pour un grand groupe industriel français qui a retenu la plate-forme pour la fusion de six sociétés en France lui permettant ainsi un alignement de l’ensemble des processus avec un phasage facile et utile. Pour un autre groupe, un Blueprint a été rédigé et le concept démontré a fait ses preuves. Pour l’hiver, la société pourra donc opérer à la sauce SaaS. Pour cet autre prospect, opérateur de télécommunications, l’ensemble des services pourra être soutenu par le modèle.


Comptant aussi sur les bénéfices de la mise en réseau avec le groupe Delaware, eKenz est désormais capable de traiter une dimension internationale qui repose sur les capacités d’un groupe de 360 consultants SAP et certifié par l’éditeur allemand.

Fiduciaires : Fast & Curious Pour les fiduciaires, eKenz a spécifiquement mis au point une solution qui, gageant la qualité de la solution logicielle de SAP, promet une automatisation, une qualité des données, une stabilité et un process flow des plus au point pour les bureaux comptables. Ayant intégré le module eTVA qui permet la gestion transparente de la TVA luxembourgeoise et la connectivité à Multiline, eKenz propose une intégration des extraits bancaires avec un rapprochement des comptes liés et une gestion de la production documentaire pour la clientèle automatisée. «De plus, la solution peut agir comme un label de modernité pour les fiduciaires. Elles pourront offrir des services à leurs clients grâce à ce modèle. Ainsi, si le client de la fiduciaire veut saisir luimême certaines pièces comptables dans le système, le SaaS rend l’opération possible, grâce à la plate-forme partagée, garantissant des données pérennes et justes.»

Amal Choury, CEO d’eKenz

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Systemat a quinze ans La filiale luxembourgeoise du groupe Systemat célèbre cette année son quinzième anniversaire.

André Jacques et Luc Brulez, Systemat Luxembourg

En chiffres, Systemat Luxembourg, c’est 400 clients, 75 collaborateurs et une part de marché importante dans le top 100 des grandes entreprises grand-ducales. Ses partenaires sont principalement Citrix, HP, Oracle, IBM ou encore Microsoft. «L’intérêt de ce multi-partenariat est que cela nous permet d’être multilatéralistes. On est à même de comparer les offres sur le marché, ce qui représente une vraie valeur ajoutée pour nos clients, explique André Jacques, General & Services Manager de Systemat. L’industrie de l’IT a beaucoup changé ces dernières années, ce qui nous a obligé à évoluer et à offrir de nouveaux projets». La division luxembourgeoise est en bonne santé financière depuis sa création en 94. «Notre chiffre d’affaires pour 2008 est de 25 millions d’euros. On a toujours été profitable, y compris au premier semestre de l’année 2009», précise encore André Jacques. 20% de la marge brute concerne l’activité en PME, 30% l’activité avec les Institutions Européennes et 50% les Grands Comptes. «On a développé au fil du temps des services qui s’adressent plus spécifiquement aux grandes entreprises, ainsi qu’aux PME et aux Institutions Européennes, explique Luc Brulez.

Une approche différenciée L’offre destinée aux grandes entreprises se compose plus spécifiquement de projets d’étude et de consultance, de projets d’architecture et d’infrastructure (operating system, virtualisation, stockage…), d’infrastructure

L’intégrateur d’infrastructures et prestataire de services informatiques a choisi depuis le départ de concentrer toute son approche sur le client professionnel. «Nous avons mis le client au centre de nos activités, cela semble naturel mais aujourd’hui ce n’est pas toujours le cas», déclare Luc Brulez, General Manager de Systemat Luxembourg.

hardware ainsi que de délégation de compétences. «Avec SBS (Systemat Business Service), notre objectif est d’apporter une expérience et une expertise complémentaires aux entreprises dans la réalisation des projets plus complexes. C’est une offre plus classique de SSII», ajoute Luc Brulez. Le deuxième volet de l’offre Systemat concerne les petites et moyennes entreprises et propose des solutions et des services généralistes : des projets d’infrastructures, un système d’externalisation IT via le contrat Global-IT et l’hébergement d’infrastructures et d’applications via les services ASP et SaaS (Software as a Service). L’objectif du SGS (Systemat Global Solutions) est de permettre aux PME de pouvoir se consacrer intégralement à leur métier en prenant en charge l’ensemble de leur outil informatique. Ce modèle de contrat collaboratif a déjà été mis en pratique avec succès dans plusieurs PME de la région comme le Garage Autodis, le groupe Point Carré ou encore au Kikuoka Country Club... Près de 40% des PME qui adhèrent au modèle ont choisi de travailler avec Systemat. «En fait, on mutualise toute l’infrastructure informatique de ces PME et on centralise les données dans un seul datacenter. Une partie de cette infrastructure est gérée à distance, le reste est géré par un informaticien qui fait le tour des agences et clients, déclare le General Manager de Systemat Luxembourg. Le principe est simple, plusieurs PME forment une grappe et partagent les frais.

«C’est un système qui permet de réduire les coûts et d’augmenter la sécurité technique des entreprises», ajoute encore Luc Brulez. Le troisième volet cible plus particulièrement les Institutions Européennes via le SEIS (Systemat European Institutions Solutions) qui propose des solutions et des services pour le déploiement à grande échelle de matériel informatique. L’objectif est ici d’équiper à la carte les organisations internationales grâce à des outils de configuration, d’intégration technique et de logistique adaptés à leur taille. «On leur apporte une flexibilité, une proximité et une certaine agilité sur le marché», détaille André Jacques. Pour Luc Brulez, un des principaux avantages de travailler pour les institutions européennes est lié au type de contrat, «les contrats-cadres, qui s’étendent sur plusieurs années et qui nous garantissent donc une certaine sécurité au niveau des revenus», explique-t-il. Début 2009, Systemat Luxembourg a signé le contrat «Mobility Equipment» (MEQ) qui prévoit la vente, la configuration et la maintenance de quelque 29.000 laptops et appareils mobiles, non seulement dans les 27 pays de l’Union Européenne, mais aussi dans les délégations à l’étranger. «Bien sûr, une société de la taille de la nôtre, ne peut pas réaliser un projet d’une telle ampleur toute seule. On travaille sur ce type de dossiers avec différents partenaires. Dans ce cas-ci, on collabore avec Getronix, ajoute Luc Brulez. Même si nous restons les seuls en contact avec les institutions européennes. Notre ambition pour les prochaines années est d’intensifier ce type de collaborations», conclut-il.

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Rédiger pour le web : le contenu au centre FLUPA évoque les spécificités de l’écriture sur internet, la question du positionnement des contenus sur les moteurs de recherches et les erreurs types à éviter. Pour J.M. Christian Bastien, enseignant-chercheur et consultant, la création d’un site internet ne se résume pas à la rédaction et à l’organisation d’informations puis à leur mise en ligne. Le concepteur d’un site doit avant tout prendre en compte l’utilisateur final et le placer au centre de sa logique. Isabelle Canivet, consultante en ergonomie fondatrice de la société Action-Rédaction

Ecrire pour le web c’est aussi écrire pour être référencé, «il ne faut pas perdre de vue cet objectif», rappelle-t-il. S’intéresser à l’ergonomie permet aux concepteurs de mieux toucher leur cible. «L’ergonomie, ce n’est pas seulement des compétences d’expertise mais cela recouvre aussi un ensemble de méthodes et de connaissances», souligne le chercheur.

L’internaute au coeur des préoccupations Différentes dimensions sont donc à prendre en compte lorsque l’on rédige un contenu à destination du web. Pour Isabelle Canivet, consultante en ergonomie et fondatrice de la société Action-Rédaction, c’est le contenu luimême qui décide du bon positionnement d’un site sur les moteurs de recherche. Plusieurs éléments peuvent influencer le référencement d’un texte, d’une image ou d’un contenu multimédia. L’occurrence des mots clés, la thématique du contenu, l’accessibilité de l’information et la facilité d’utilisation d’un site sont autant de critères de réussite. «Il ne faut jamais perdre de vue la satisfaction de l’internaute, c’est lui qui fait le succès d’un site», rajoute Isabelle Canivet, «l’approche doit être centrée sur l’utilisateur.» L’information proposée doit en outre être perçue comme utile, satisfaisante et utilisable par celui qui la consulte, soit en d’autres termes, elle doit lui permettre d’atteindre son objectif et ce, sans trop d’efforts.

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«En général, on estime qu’un visiteur doit pouvoir trouver ce qu’il cherche en moins de 5 clics», précise encore la manager. «Sans cela, il va voir ailleurs». La lisibilité des pages est encore malheureusement trop souvent un obstacle à la consultation, «beaucoup de sites ne tiennent pas assez compte du confort du lecteur. Il faut savoir que la lecture à l’écran est beaucoup plus fatigante que sur papier. La présentation des infos est très importante et aura un impact sur son appréciation».

Aller à l’essentiel «Communiquer, ce n’est pas seulement écrire», rappelle Caroline Bringand, ergonome et consultante, «c’est un ensemble d’éléments, d’images, de sons… on a tendance à l’oublier». Quand on écrit pour être lu sur le web, il faut prendre en compte les spécificités du média, «sur le net, les infos sont fragmentées, la consultation n’est pas linéaire comme lorsqu’on lit un magazine. Cela doit avoir une influence sur l’architecture des contenus», précise-t-elle encore. L’univers graphique doit pouvoir parler de lui-même et être cohérent sur l’ensemble du site. Aujourd’hui, pour qu’un site soit efficace et atteigne ses objectifs de vente ou d’information, il faut bien connaître son cœur de cible, ses besoins et ses logiques d’usage afin d’en adapter le contenu. «Il faut pouvoir parler le langage des utilisateurs et leur donner envie de revenir», rajoute Caroline Bringand. «Aujourd’hui, les gens n’ont plus le temps de chercher, il faut passer directement à l’essen

tiel et faciliter le repérage d’un écran à l’autre.» Au cours de sa présentation, Caroline Bringand a également pu présenter certaines erreurs fréquentes chez plusieurs de ces clients : des couleurs trop vives, des polices changeantes, pas assez de contraste entre le fond et les écritures, les exemples sont légion. Il n’existe cependant pas encore de grandes recettes universelles même si efficacité, rapidité et attractivité restent les maîtres mots, «tout dépend des besoins d’un site et de ce que l’on recherche», conclut l’ergonome.

//// la bonne rédaction web //// Consultante et formatrice en rédaction web, référencement éditorial, architecture de l’information et gestion de projet web, Isabelle Canivet a publié chez Eyrolles un ouvrage de référence pour «Bien rédiger pour le web...». «Bien rédiger pour le web...», d’Isabelle Canivet est disponible sur Amazon.com


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La Business Intelligence, un outil pour vaincre la crise  ? Dans le cadre d’un petit déjeuner d’ITnation, plusieurs experts de Logica ont pu évoquer l’importance de la Business Intelligence dans la stratégie d’une entreprise. En temps de crise celle-ci serait un réel axe de développement et d’évolution pour les compagnies. La société de services a fait de ce concept un vrai pilier de son pilotage opérationnel. Quelque 3500 employés sont d’ailleurs spécialisés en BI au sein du groupe WW. Deux thématiques ont principalement été abordées : la création d’un langage commun de la mesure de la performance au sein de l’entreprise et la question de la qualité des données, un enjeu majeur de la Business Intelligence. «Comme nous sommes aussi nous-mêmes le fruit de fusions et de rachats, on a dû créer nos propres procédures et nos socles de connaissance», précise Stéphane Jaubert, BI Global Practice Leader chez Logica.

D’entrée de jeu, il a choisi d’illustrer le rôle de la BI dans la vie de tous les jours par un exemple concret. En effet, il y a quelque temps, Nike s’est associé à l’iPod d’Apple pour mettre au point un système de capteurs insérés dans un modèle de basket de course qui permet d’enregistrer les km parcourus par le coureur et de stocker les informations dans le lecteur mp3. Nike a ainsi pu mettre au point une sorte de système de coaching qui dépasse la simple vente de chaussures à ses clients grâce à la performance sportive ainsi mesurée au travers de l’outil iPod. La compagnie s’est progressivement rendue compte que 75% des utilisateurs iPod continuaient à faire du jogging fréquemment. Du tout bon pour la vente de chaussures de sport. «De la même façon que Nike, nous sommes également à l’écoute des besoins de nos clients. Notre stratégie est basée sur cette étroite collaboration avec nos partenaires»,

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déclare Stéphane Jaubert. En temps de crise, le besoin d’être écouté semble particulièrement important. Aujourd’hui, il y a une pression extraordinaire au niveau des coûts. De plus en plus de nos clients nous demandent aussi de leur permettre d’avoir une approche prédictive sur leurs affaires grâce à la BI. Ils ont besoin d’être rassurés», rajoute Stéphane Jaubert.

Piloter la performance et établir un langage commun Mais il faut établir un socle commun de l’usage de l’information dans l’entreprise. «Rationaliser la BI, c’est aussi permettre à son entreprise de pouvoir mieux évoluer et mesurer la performance de sa stratégie», insiste Olivier Senechal, Management Consultant de la compagnie. «Il faut gérer l’info pour savoir

quelles actions entreprendre. Quel que soit le métier qu’on exerce dans l’entreprise, il faut pouvoir avoir accès aux chiffres, au CA, au nombre de clients…», ajoute-t-il. Les acteurs d’une entreprise doivent pouvoir être guidés et orientés dans le cadre d’une stratégie commune. «Dans toute entreprise, différents points de vue coexistent selon qu’on soit commercial, financier… Le but est de réconcilier ces visions, d’essayer de se comprendre et de partager les infos utiles à tous. Un commercial qui parle à un financier doit pouvoir avoir les mêmes orientations sur le business», précise Olivier Senechal. «Par exemple, chaque service possède sa propre définition de ce qu’est un client», illustre-t-il. Un des objectifs de la BI est donc de rassembler les membres d’une entreprise autour de définitions partagées. On pourrait ainsi ramener à 70 le nombre indicateurs de pilotage (KPI) différents répartis en quelques familles pour constituer une base commune au sein de l’entreprise.


BUSINESS INTELLIGENCE actual IT

Olivier Senechal, Management Consultant chez Logica

Stéphane Jaubert, BI Global Practice Leader chez Logica

Xavier Landry, expert en qualité des données chez Logica

Des données de qualité «100% des entreprises ont des problèmes de qualité de données. Dans un laps de temps de trois ans, au moins 80% des sociétés auront fait une analyse et un travail sur leurs données», estime Xavier Landry, expert en qualité des données chez Logica, «il ne faut pas non plus faire de la qualité de données pour le principe, il faut inclure ce type de démarche dans un projet plus large.» La démarche défendue par Logica se déroule en trois temps et s’étend en général sur quatre semaines : l’entreprise effectue d’abord une analyse complète de la situation des données, une sorte d’inventaire, des objectifs sont ensuite définis et l’entreprise procède enfin à des corrections et des recommandations pour que le projet puisse aller plus loin. Six indicateurs permettent de mesurer la qualité des données, «ils doivent être présents dans

tout projet, ce sont des critères de réussite», nous dit Xavier Landry. Trois de ces indicateurs concernent le contenu de l’information : l’unicité des données, leur exactitude et leur globalité. Trois autres concernent plutôt son contenant : la conformité des données, leur intégrité ainsi que leur consistance sont alors évaluées. «Beaucoup de sociétés ont des problèmes de doublons qui sont souvent difficiles à détecter», explique-t-il encore.

Un rôle à jouer au niveau de la recherche

trouve l’innovation», confie Frédéric Périn, BI Manager. Récemment, Logica s’est lancée comme entreprise verte, avec un objectif de développement durable. «On se voit à présent comme une entreprise durable ; il y a des vrais bénéfices à en retirer», conclut Stéphane Jaubert. Dans ce contexte, Logica a développé sur base des outils QlikTech et Kalido, un cockpit de gestion de la performance et du ROI dans une démarche ‘Green’ (SIRA). Savoir, c’est déjà anticiper...

«On réfléchit beaucoup sur le futur de la BI, on investit dans le domaine de la recherche», déclare Stéphane Jaubert, BI Global Practice Leader de la compagnie. «On a un rôle à jouer dans le domaine de la technologie, on travaille beaucoup avec des starts up parce qu’on considère que c’est là où se

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actual IT BACKUP

La grande distinction en matière de back-up pour le LTC Le Lycée Technique du Centre de Luxembourg a mis en place une solution de back-up simple et puissante de Syncsort installée par C2D, qui lui permet, avec une administration simplifiée et des coûts adaptés, de garantir et pérenniser le travail des enseignants, des étudiants et des employés d’administration… Un témoignage recueilli lors d’un petit déjeuner d’ITnation. Le LTC est un des lycées les plus importants du pays. Avec 1.800 élèves, 300 enseignants et 70 agents administratifs, il dispose d’un parc informatique de 600 ordinateurs et d’une quinzaine de serveurs. L’établissement scolaire a scindé son réseau en sous-domaines dont le principal vise les besoins éducatifs (500 PC), aux côtés du réseau de l’administration, la DMZ internet et de la cantine. Chaque utilisateur - élève, professeur, employé - dispose d’un compte dans l’infrastructure qui repose principalement sur du Novell Netware et OES2, du Suse Linux et du Windows côté serveur et XP pour les stations de travail.

Roger Meyrath, LTC

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Tom Willems de NetApp


BACKUP actual IT

«Pendant des années, le LTC n’a pas considéré le back-up comme une priorité, souligne Roger Meyrath, correspondant informatique au Lycée Technique du Centre. Notre mission est avant tout une mission d’éducation. En plus, il faut considérer qu’à l’opposé d’une entreprise commerciale, la valeur des informations dont nous disposons est très faible. En effet, les élèves ont toujours une copie de leurs devoirs ailleurs, les lettres d’administration sont adressées pour un besoin temporaire, etc.» Le LTC n’avait jamais connu de perte de données qui aurait pu conduire à l’empêchement de la réalisation de sa mission. De plus, un back-up irrégulier sur tape existant remplissait déjà une partie des besoins. Mais, au fil des années, l’organisation de ces sauvegardes est devenue de plus en plus fastidieuse. Avec une fiabilité incertaine et des problèmes pour supporter une hétérogénéité de l’infrastructure et des OS, une réflexion s’est engagée sur la modernisation de la solution de back-up. Surtout que les devoirs en classe ou les examens ayant recours à l’outil PC étaient de plus en plus nombreux. Le LTC a donc pris la décision de décharger ses utilisateurs de la gestion de leur back-up en offrant une solution plus moderne. «Nous recherchions une solution qui supporte les environnements hétérogènes, très fiable, facile à utiliser et avec une faible maintenance,

Anne Claire Abeloos, de Syncsort

avec une relation coût/besoins acceptable, revient Roger Meyrath. La solution que nous avons retenue est celle qui a été proposée par C2D à savoir Backup Express de Syncsort. Aujourd’hui, cette solution répond complètement à nos besoins et nous envisageons même une extension vers un mode DRP light. Nous avons connu un cas où nous avons dû retrouver un fichier dans les 500 gigas de données d’un back-up complet, ce qui nous a pris moins de 5 minutes.»

Back-up à bloc La solution de Syncsort est une solution de back-up incrémentale qui, après un premier full back-up, ne transfère que les changements qui ont lieu entre les blocs d’informations et pas les fichiers complets. Cette solution permet une réduction des fenêtres de back-up qui ne pénalise pas le réseau. Cette technique engendre une réduction du facteur de croissance de la masse d’informations par 26 grâce à la technologie bloc par bloc. Elle accélère ainsi le back-up mais aussi le restore. «De plus, Backup Express améliore le taux de réussite d’un back-up classique qui est habituellement de 50 à 60% à plus de 99%», dit Anne Claire Abeloos, Ingénieur d’Affaires Senior de Syncsort. L’idéal pour une maintenance et une gestion simple et fluide. Avec des agents pour environnements virtuels (VMware), pour les mailboxes, etc.,

Max Sinivassin, de Syncsort

Syncsort a démontré la reprise de tout un environnement virtuel en 5 minutes et 41 secondes. Avec NetApp, Syncsort devient une combinaison de premier plan en matière de protection des informations, du back-up et de l’amélioration de la performance et des coûts liés à ces tâches, qui jusque-là pouvaient être ingrates. Grâce à une offre importante en matière d’Unified Storage (SAN et NAS), NetApp dispose d’une solution «future proof» qui garantit la meilleure compatibilité et le support de besoins grandissants. Pour maîtriser cette croissance du volume des données, NetApp propose aussi une solution de déduplication qui, mise en parallèle avec Syncsort, permet encore de réduire les efforts de sauvegarde. «Notre technologie de dedup, qui travaille aussi au niveau du bloc, permet d’éliminer nativement les blocs redondants à back-uper», dit Tom Willems de NetApp. Pour C2D et son Managing Director Stany Wyrzykowski, partenaire de Novell, NetApp et Syncsort, la combinaison qui est démontrée lors du petit déjeuner d’ITnation est gagnante. «Récupérer un tera en une minute est possible. Aujourd’hui, nous l’avons démontré.»

Stany Wyrzykowski, C2D System House

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TELECOM actual IT

Connecté en toute sécurité Comment garantir la meilleure connectivité pour les entreprises en fonction des nouvelles règles de métier imposées par l’internet ? Netline, opérateur télécom et intégrateur, a posé les bases d’une pratique d’excellence qui tire toute sa force de l’internet, lors d’un petit déjeuner d’ITnation. Aujourd’hui, les entreprises ont besoin d’une connectivité à toute épreuve. Elles comptent sur une accessibilité sans faille. «Netline, qui s’appuie sur des partenariats forts avec les P&T ou Neo Telecom, propose une démarche innovante basée BGP», ont expliqué Frédéric Prime, CEO de Netline, et Mickael Do Couto, Ingénieur Backbone de la société de Hamm. «BGP est le protocole sur lequel repose internet, dit Pierre-Yves Maunier, Ingénieur Backbone de Neo Telecom, le partenaire de Netline. Grâce à la solution NetlineBGP, vous devenez part du backbone internet. Cela vous permet d’être indépendants des providers en changeant le mode de relation avec eux, devenant plus partenaires que simples clients.»

L’ensemble des routeurs AS qui forment le réseau mondial, utilise BGP. C’est un protocole qui offre une forte redondance, une indépendance totale vis-à-vis des fournisseurs et une optimisation du routage de l’information. «NetlineBGP est idéal pour le multihoming, le fait de gérer de multiples liens avec de multiples opérateurs. La solution assure une redondance parfaite et une connectivité optimale qui choisit les meilleures routes. Aujourd’hui, il existe plus de 300.000 routes différentes et ce nombre est en croissance exponentielle. NetlineBGP est par ailleurs IPv6 compliant.» Netline intervient dès la définition des besoins en capacité, en sécurité et en redondance. Elle considère aussi l’évolutivité des besoins pour faire de sa solution une réponse futureproof. Au final, chaque architecture est un projet personnalisé. «Netline prépare, installe les équipements nécessaires et assure la migration d’une ancienne infrastructure vers la solution BGP. Nous pouvons aussi transférer les compétences chez le client et le supporter tout au long de la vie du projet.»

Par ailleurs, Netline est enregistrée comme LIR, l’autorité qui décerne les adresses IP gérée de façon mondiale par l’Icann et sa déclinaison européenne RIPE. «Netline peut, pour vous, vous obtenir un set d’adressages IP. Elles seront ensuite votre propriété, ce qui vous garantit la meilleure indépendance vis-àvis des opérateurs ou intégrateurs.»

Crypto quantique Netline, spécialiste de la sécurité et de la fibre optique, s’est alliée avec Quantum pour empêcher toute violation de l’information qui transite sur les fibres optiques. La société française Quantum est un éditeur de solutions de cryptographie quantique. «Pendant longtemps, on a cru que la fibre optique était inécoutable de l’extérieur. Or, aujourd’hui, il y a des outils qui permettent aux personnes malintentionnées d’espionner l’information qui transite sur les fibres optiques et ce sans perturber le moins du monde le trafic qui passe sur la fibre optique», dit François Guignot, PDG de Smart Quantum Europe.

Quantum possède une solution hardware de chiffrement classique haut débit, de niveau 2 avec un système de gestion de clés par un tiers de confiance. Cette solution, SQCryptor, est compatible et transparente pour les infrastructures et sur les protocoles Ethenet, FC, ATM,… Quantum propose aussi une solution Stream pour le bas débit avec un chiffrement logiciel. Les deux solutions sont interfaçages pour une couverture des entreprises tant dans leurs quartiers généraux ou centres de données que dans les bureaux éloignés et les agences. Dans la cryptographie classique, toute la sécurité se situe dans la gestion des clés de chiffrement. Avec la cryptographie quantique, le codage est autonome et basé sur des lois issues de la physique. «On s’affranchit de toute l’administration. La technologie est complexe, mais son utilisation est particulièrement simple.» Grâce à cette technologie, on peut détecter que quelqu’un tente une supervision du trafic sur la fibre et empêcher toute lecture de l’information sur cette fibre.

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actual IT ASSOCIATION

Prendre le Green et la RSE comme atouts Le 24 septembre, l’Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI) a organisé la troisième édition de son cycle de conférences Green-IT days sur le thème des «Opportunités compétitives basées sur la RSE/Green IT et enjeux communicationnels liés». Thierry Fromes, CEO de Microsoft Luxembourg, a présenté les trois grands piliers sur lesquels se base la «Green Strategy» de Microsoft à travers le monde : construire des infrastructures durables, exploiter les technologies existantes afin de favoriser un impact positif et créer des partenariats visant un impact global.

Avec 92.000 collaborateurs, 425.000 partenaires et 1 milliard de clients à travers le monde, le potentiel d’une telle démarche est plus qu’impressionnant. Microsoft se dit engagée à développer des innovations technologiques et logicielles permettant à chaque entreprise ou individu de réduire son empreinte environnementale. Microsoft montre l’exemple par le biais de ses propres engagements. Ainsi la société a annulé 15% de ses déplacements en avion, réduit de 50% l’énergie consommée par ses centres de calcul et cessé de livrer des documentations sur CD-ROM pour migrer vers le «Digital by choice» (Microsoft produisait 10 millions de CDs par an). L’entreprise ne consomme que de l’énergie renouvelable et base l’architecture de ses bâtiments sur les principes de la construction durable. La sensibilisation et l’implication de tous les collaborateurs de Microsoft est vitale. Dans un contexte de dialogue transparent, l’entreprise encourage un chacun d’agir de façon responsable, que ce soit au travail ou dans le contexte de la vie privée.

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Faire partager les enjeux et les opportunités La présentation de Thierry Fromes permettait de découvrir un exemple de référence en matière de programmes RSE et d’engagement entrepreneurial. Mais comment le communiquer à tous les partis prenants ? Comment assurer un dialogue ouvert et éviter de s’égarer dans les méandres du Green Washing ? Tel était le sujet de la présentation de Daniel Eischen, CEO de l’agence de communication Interact et consultant en marketing durable pour la société Sustain. L’intervention de Daniel Eischen débutait sur une affirmation claire : il faut communiquer sur tous les aspects des programmes RSE qu’on met en place ! La question qu’il faut se poser est autre. Comment communiquer ? A l’attention de qui ? Sur quel ton ? Par quels canaux ? A quel moment ?


ASSOCIATION actual IT

Le marketing et la communication durables sont différents de toute autre forme de communication. Leur objectif n’est pas de priser les bienfaits d’un service ou les atouts d’un produit. Il ne s’agit pas de vendre ou d’imposer un raisonnement. Et il ne s’agit surtout pas d’être simpliste et de confirmer les affirmations de ceux qui considèrent le marketing comme étant vide, irresponsable, poussant à la surconsommation et manipulant les divers publics cibles. Tout au contraire, le développement durable représente une fascinante opportunité pour les professionnels du marketing. Il permet d’intégrer le concept du «raisonnable» dans un monologue qui jusque-là ne considérait que le «rationnel». Le marketing ne reste plus extérieur aux considérations éthiques mais il commence à en faire partie. Il ne peut plus ignorer les fondements des choses desquelles il parle. La volonté de vouloir bien communiquer reflète le désir des entreprises de vouloir bien faire (doing good). La communication durable confère une dimension de légitimité humanisante aux entreprises qui ne sont plus forcées de rester calées dans une logique orientée par le profit. Pour pouvoir réussir dans cette démarche, le marketing et la communication doivent changer d’approche. Il faut être humble dans la communication, transparent dans les propos, provoquer le dialogue et l’interactivité, éviter d’être professoral, cesser de jongler avec des concepts et terminologies complexes et documenter la réalité des choses : nous ne disposons pas de la clé pour résoudre les problèmes de la planète mais nous sommes engagés à collaborer avec toute personne ou organisation intéressée pour œuvrer en vue d’un environnement plus propre, de réalités sociales plus saines et pour des pratiques entrepreneuriales plus éthiques. Un pas après l’autre. Tous ensemble. Daniel Eischen

Daniel Eischen, CEO d’Interact et consultant en marketing durable pour Sustain et membre de l’APSI

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ACTEUR actual IT

BT devient PSF BT a obtenu le statut de Professionnel du Secteur Financier (PSF) à Luxembourg. Cette certification PSF permettra à BT d’étendre le champ de ses activités dans le secteur des services financiers. La certification PSF pour BT a été officiellement octroyée par le Ministère des Finances du Grand-Duché de Luxembourg. «Elle garantit que le traitement des informations des clients est sécurisé et demeure confidentiel, rappelle BT. Les principales institutions financières considèrent le statut PSF comme un prérequis dans leurs appels d’offres.»

Bas Burger, CEO BT Benelux

«La certification PSF, qui est soumise à des audits réguliers, nous permet d’étendre le champ de nos activités», a déclaré Bas Burger, CEO BT Benelux. «Luxembourg est l’une des principales places financières mondiales ; de nombreuses banques internationales, compagnies d’assurances et autres institutions financières sont établies dans ce pays. Le statut PSF souligne notre professionnalisme et expertise dans le secteur des services financiers et donne à nos clients la garantie que le traitement de leurs informations est sécurisé et couvert par le sceau de la confidentialité.»

d’institutions financières majeures dans le monde comme Rabobank, KBC, Euroclear, Swift, Equens, Commerzbank et la Bourse de Luxembourg.

Avec un large portefeuille de solutions informatiques en réseau sécurisées, BT fournit des services à un grand nombre

Selon le rapport d’Ovum, BT Global Services est le leader des leaders de ce marché des sociétés de service issues du secteur

Le Global of Globals selon Ovum Dernièrement, la division Global Services a été nommée «le global leader» des «global leaders» de l’évaluation «Enterprise Strategy Scorecard» publiée par le cabinet d’analystes Ovum, spécialisé dans le secteur des TIC et des télécoms.

des télécoms, et qu’elle devançait ses principaux concurrents aux USA et en Europe. Ovum explique que BT domine le marché en termes d’innovation et de service client offert aux multinationales et administrations du monde entier. «Lors de cette évaluation, BT Global Services est ressorti ‘best in class’ des ‘global leader of global leaders’ ; ce classement est le fruit des différents rapports et études publiés par Ovum. En outre, il reflète l’impact des évaluations par les utilisateurs, de la performance financière et des progrès effectués par l’entreprise vis-à-vis de ses objectifs stratégiques.»

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actual IT Acteur

Smarter IBM En publiant un résultat trimestriel certes en baisse sur le volume à 23,3 Mds de dollars, mais avec un profit brut en croissance de 12%, IBM aura donc fait bien plus qu’anticiper la crise il y a douze mois. Si être exactement dans la lignée des prédictions révélées en 2007 est pour certains finalement fruit d’un bon exercice, faire bondir la profitabilité est mieux encore : c’est d’exploit qu’il peut s’agir. IBM traverse la crise sans trop de problème. Et les résultats locaux sont en phase avec les annonces «corporate». «Cela est dû à une combinaison d’actions, explique Pascal Lanser, Country Manager d’IBM Luxembourg. D’une part, depuis quelques années, nous avons mis un focus particulier à la qualité plutôt qu’à la quantité, ce qui finalement a changé complètement notre façon de penser et d’agir. Ensuite, nous avons rendu l’entreprise plus agile. Enfin, nous nous concentrons plus sur la création de valeur pour nos clients par notre offre logicielle.»

Le mastodonte de la technologie des années 90 n’est plus. Il s’est complètement repensé et ce, tout au long de ces dernières années. Se rendant plus souple au climat extérieur, IBM a réussi à se réinventer souvent. Un mouvement perpétuel qui paie. «Luxembourg a souffert de la crise et cela nous a impacté, admet Pascal Lanser. La place grand-ducale a souffert des manques d’investissements en capex (capital expenditure) et a remis les décisions à plus tard. Aujourd’hui, il y a une prise de conscience sur ces réalités. Les clients ne viennent plus acheter un software ou un serveur, ils viennent chercher une solution pour ajouter de la valeur. Aujourd’hui, on transforme et le marché est loin d’être inerte.» Pour IBM qui s’est imposé des concepts de cost savings, d’amélioration de la qualité de service (QoS) et la gestion du risque, les fruits de la crise n’ont pas été amers. A coups

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d’acquisition, principalement dans le monde du software et de l’intelligence de l’information (Ilog, Cognos, SPSS,…), IBM participe au changement. Pour les clients qui suivent l’approche Smarter Planet, voilà aussi un axe de développement qui met l’interconnectivité des devices au cœur du phénomène. «S’attacher au contenu et à l’information fait des émules à Luxembourg aussi.» Avec pour moteur essentiel l’innovation, IBM est aussi capable d’aller du plus loin dans l’exécution (outsourcing) jusque dans la définition (consulting – notamment depuis la fusion avec le Consulting de PwC dans GBS (Global Business Services) dans de nombreux pays). «À Luxembourg, on suit ce rythme. Les grands groupes se rassemblent et se penchent sur leurs stratégies. Aujourd’hui, IBM est capable de soutenir toute cette transformation de bout en bout.» Ainsi pour

GoodYear à Luxembourg, IBM exécute tout le ‘procurement’ utile au manufacturier. Plus sélectif qu’avant, IBM veut avant tout se concentrer sur l’optimisation du business à travers la technologie. «Nous possédons une force de delivery conséquente qui nous permet de faciliter les transitions vers l’outsourcing. Nous suivons aussi de près les actions gouvernementales nationales, mais aussi les programmes de mise en place d’une infrastructure IT conséquente pour le pays. Nous sommes prêts pour apporter aussi de la valeur ajoutée à ces projets.» IBM est aussi très volontariste sur le développement d’IT hubs de banques qui «projettent dans l’avenir» l’industrie financière. Accélérateur de transformation, IBM est entrée dans un nouveau monde, celui de l’ère infostrielle (*)… (*) un mot de Jacques Séguéla


ACTEUR actual IT

//// Le CIO est le Chief Innovation Officer //// IBM vient de conduire sa nouvelle CIO Study autour du globe. Il en ressort que le rôle du CIO est particulièrement en train de changer et que les CIO qui réussiront seront les «Business Innovators». L’étude révèle que «l’utilisation des données dans l’optique de devancer la concurrence et d’améliorer les processus décisionnels est devenue l’une des premières priorités des CIO.» Plus de quatre CIO sur cinq estiment en effet que la veille économique et l’analyse de données constituent des moyens leur permettant d’améliorer la compétitivité de leur entreprise. Mais la fiabilité et la sécurité de ces données restent également des préoccupations. En effet, 71 % des CIO envisagent d’investir davantage dans la gestion des risques et la conformité. Les CIO continuent aussi leurs efforts visant à réduire considérablement leurs coûts en énergie.»

//// Le rôle du CIO change //// «Le rôle du CIO est en pleine mutation et cette transformation est également observée au niveau des types de projets qu’il mène au sein de son entreprise. Au cours des cinq prochaines années, 76 % des CIO s’apprêtent à composer avec une infrastructure fortement centralisée et 53 % des CIO s’attendent à mettre en place des processus d’affaires à bas coût, complètement standardisés. Ces projets leur permettront de consacrer moins de temps et de ressources à la gestion de l’infrastructure interne et davantage de temps aux transformations qui permettront à l’entreprise d’accroître ses revenus. Cette étude montre qu’à l’heure actuelle, les CIO consacrent pas moins de 55% de leur temps à des activités stimulant l’innovation et seulement 45 % de leur temps aux tâches informatiques traditionnelles telles que la gestion de l’infrastructure et des opérations. Les CIO sont en train de transformer leur infrastructure afin de pouvoir se concentrer davantage sur l’innovation et la valeur de l’entreprise plutôt que sur la simple gestion de l’IT.»

Pascal Lanser, Country Manager d’IBM Luxembourg

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26/11/2009

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ACTUAL-IT

thème actual IT

Carrières

Thierry Logier

Jean-Michel Marq

est nommé Executive Director Luxembourg chez Bravura Solutions

devient directeur chez NGR Consulting

moving head

Bravura Solutions, un éditeur de

Jean-Michel Marq devient directeur

solutions de wealth management

chez NGR Consulting, en charge des

renforce sa présence en Europe en

Financial Services et principalement

engageant Thierry Logier comme

dans le secteur des fonds. Jean-

Executive Director Luxembourg.

Michel Marq avait été le CIO de

Avant de rejoindre Bravura, Thierry

CACEIS Bank Luxembourg avant le

Logier a été Director, Head of Sales

contrat d’externalisation qui l’avait

and Marketing de Royal Bank of

emmené à la direction de CSC

Scotland à Luxembourg. Auparavant,

Luxembourg (Computer Sciences

il avait occupé la fonction de Head of

Corporation). Avant Caceis, Jean-

Product Management – Investment

Michel Marq avait notamment été

Funds de Euroclear après différentes

CIO de Paribas à Luxembourg.

positions chez State Street Bank et Crédit Agricole Indosuez à Luxembourg.

Yves Schellekens

Michel Thielens

rejoint CSC Belux en tant que Business Development Director

rejoint l’industry line Fund services de NGR Consulting

Yves Schellekens est entré en

NGR Consulting Luxembourg

fonction en tant que Business

continue de renforcer ses équipes

Development Director chez CSC

en ayant recruté Michel Thielens. Il

Belux. Il concentrera ses activités

dispose d’une expertise approfondie

sur le domaine de l’Outsourcing, le

du métier titre avec notamment une

Secteur Financier et le Secteur Public.

spécialisation du métier Agent de

Yves Schellekens peut prétendre à

Transfer acquise auprès du cabinet

très belle expérience internationale

de conseil Accenture et d’institutions

chez EDS et plus récemment chez

financières (Statestreet ; Schroders).

Fujitsu où il a occupé le poste de

Michel Thielens rejoint l’industry line

Managing Director de Fujitsu Services

Fund services et aura en charge

Belux.

le développement des études sectorielles et projets du cabinet NGR Consulting auprès de ses clients.

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Petit-déjeuner TELECOM

Une solution efficace contre la vulnérabilité de la fibre optique Les récents cas de piratage sur des lignes à haut débit ont prouvé, si besoin en était, que la fibre optique était loin d’être infaillible en matière de sécurité des données. Que la cible soit cette chaîne de grands magasins américaine sur la ligne de laquelle les pirates ont pu se procurer des millions de numéros de cartes de crédit ou cette entreprise pharmaceutique à laquelle on a dérobé des informations de première importance, la perte est souvent lourde et irrémédiable. D’autant que la technique de piratage est simple, peu coûteuse et ne nécessite aucune modification sur la fibre. La loi prévoit bien l’obligation de protéger les lignes de télécommunication par la mise en place de systèmes d’encryptions de données mais, là où le bât blesse est, que pour les liaisons hauts débits supérieures à 100 Mbits, aucun constructeur de multiplexeurs optiques n’avait jusqu’à présent été en mesure d’intégrer l’encryptage dans le matériel proposé. Dans les faits, la loi restait donc inappliquée… et les conséquences parfois dramatiques.

er n u e j é d Petit-ews d’ITn 009 rabilit  : Vulné e m è h T re 2009 ovemb n 7 1 i 0  ? Mard de 8h3 Quand à partir Namur, eprises tr n e e spac urg, Où ? E , rue de Bitbo Hamm 2 bourgm e x u L ndidier 3 me Gra L-127 rô é J r a np oductio com a ? Intr urg Tele Agend xembo Saint-Guillain u L s n o s ti Les solu Nicolay & Gille t ) avec Vincen (anglais rd a u g tion Info g» La solu ve de «Tappin li o m de Everett Bernard Q&A

© Photography Raoul Somers

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Vincent Nicolay, Sales Manager Luxembourg Telecom

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TELECOM Petit-déjeuner

Dans le cadre de sa recherche permanente, en matière de sécurité notamment, LUXEMBOURG TELECOM vient de signer un accord de partenariat avec la société suisse Infoguard qui apporte enfin la solution au problème. En effet, Infoguard développe et commercialise précisément une gamme de boîtiers d’encryptions optiques externes parfaitement compatibles et, par ailleurs, déjà pleinement opérationnels auprès de la majorité des institutions financières suisses ou après de nombreuses multinationales. Cette solution se révèle très performante jusqu’à des vitesses de transfert de 10Gb, parfaitement adaptée aux contraintes métier et néanmoins évolutive.

© Photography Raoul Somers

Grâce à cet accord, LUXEMBOURG TELECOM implémente donc aujourd’hui ces solutions au Luxembourg et offre ainsi aux Professionnels du Secteur Financier la sécurité et la confidentialité nécessaires et indispensables à l’exercice de leur profession. Conscientes de la nécessité de la démarche et de l’importance des enjeux, deux institutions financières majeures de la place ont d’ores et déjà opté pour cette solution, emboîtant ainsi le pas à la Suisse qui, est-il besoin de le rappeler, a toujours été un exemple en la matière.

Gilles Saint-Guillain, Administrateur Luxembourg Telecom

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actual IT thème

Pour une BI créatrice de valeur Après plus de dix années de croissance basée sur la technologie et les implémentations techniques, la BI est devenue plus mature et est désormais reconnue comme créatrice de valeur business. «Nous entrons dans une nouvelle ère où les décideurs doivent intégrer l’utilisation d’outils et applications BI dans leurs activités quotidiennes, implémentés à la vitesse du business», dit Agilos Solutions, société de services et de solutions dans les applications décisionnelles. La combinaison unique de compétences fonctionnelles et techniques permet à Agilos Solutions d’assurer la mise en place de solutions répondant aux besoins des directions (financières, commerciales,…) en charge de la gestion du business tout en assurant une intégration harmonieuse avec les plateformes et applications informatiques existantes.

«Notre équipe de consultants est un mélange unique de consultants business seniors (15 à 20 années d’expérience), d’architectes en Business Intelligence (10 à 15 ans) de consultants techniques seniors en Business Intelligence (5 à 10 ans) , d’experts en méthodologies d’implémentation BI et de gestionnaires de projets BI, dit Luc Jamar, Partner-Business Development d’Agilos Solutions. Notre seule mission est de générer la valeur maximale pour le core business de nos clients et partenaires.»

Sa simplicité inégalée masque sa puissance, élimine la complexité, et permet à chaque utilisateur de segmenter et organiser la totalité de ses données sans aucune limite.

Avec QlikView

Pour l’éditeur de QlikView, la plateforme en version 9 est l’unique solution de BI capable d’offrir des avantages aussi nombreux. La simplicité et la puissance pour chacun, facile à utiliser, simple à maîtriser, est rendu possible parce que QlikView est conçu pour tous les utilisateurs métier ou techniques. Elle offre des réponses instantanées à toutes les questions, permettant d’explorer les données sans limites et sans jamais plus attendre un rapport statique. QlikView promet des délais de rentabilisation éclairs, mesurés en mois, en semaines ou même en jours et des déploiements

Pour soutenir cette ambition, Agilos Solutions a choisi QlikView comme plateforme technologique. «QlikView 9 change tout. C’est un nouveau type d’outil d’analyse pour l’entreprise, simple à utiliser et rentabilisé en un temps record. Le succès qu’il rencontre auprès des clients et la garantie satisfait ou remboursé qui l’accompagne expliquent aisément pourquoi tant d’entreprises décident d’adopter QlikView, le produit de BI dont la croissance est la plus rapide du monde.

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Avec QlikView, finis les rapports périmés avant même leur mise à disposition, terminé le stress des déploiements interminables. La puissance des réponses en temps réel peut être à la portée de clic de tous les utilisateurs, pour qu’ils soient en mesure de prendre de meilleures décisions et d’agir immédiatement.»


thème actual IT

toutes tailles et de toute nature (déploiements sur site, en mode cloud, mobiles ou sur ordinateur portable)…

Neuflize OBC en contrôle permanent avec QlikTech Filiale à 100% de ABN Amro, la Banque Neuflize OBC est la 3ème banque de gestion privée en France. La Direction du Contrôle Permanent, qui assure une surveillance continue de l’application des procédures et de la gestion des risques, y joue un rôle crucial. Auparavant, le Contrôle Permanent reposait sur 2 systèmes différents : une base documentaire sous Lotus Notes pour les comptes rendus de contrôle de l’application des procédures et une utilisation de Microsoft Access et Excel pour le contrôle des opérations et la gestion de la fraude. Jean-Luc Masselin, Directeur du Contrôle Permanent, a choisi de faire appel à QlikView pour décharger l’informatique interne des nombreuses requêtes induites par l’ancien système et assurer une pérennité de l’outil principal de contrôle. La Banque Neuflize OBC a développé avec QlikView, en un mois, un reporting des contrôles, une application de scoring réglementaire et plusieurs analyses sur des thèmes de conformité. Rapidement, les données issues des deux systèmes principaux, soient 5 millions de lignes par mois, ont été mises à disposition et analysées dans QlikView pour une surveillance du respect des procédures et la gestion du risque de fraude. «Une des forces de QlikView est le fait que vous pouvez comparer ou associer des analyses à partir de différents points de vue. Nos contrôles sont complexes et le nombre d’utilisateurs élevé, mais les résultats sont incroyablement simples et lisibles avec cet outil» souligne Jean-Luc Masselin. Comment trouver une meilleure productivité et un contrôle facilité dans les système, avec une solution de BI moderne ? Découvrez les nouvelles possibilités d’investigation et une vision unique partagée par tous.

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Luc Jamar, Partner Business Devlopment d’Agilos Solutions

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Pour moi l’IT est parmi les technologies qui ont le plus changé la société depuis les années 70. Depuis l’arrivée du microprocesseur, l’IT a fait son entrée dans tous les secteurs de l’économie et tous les produits qui caractérisent notre style de vie. Avec l’apparition de l’internet, l’IT a bouleversé durablement nos modes de vie et nos comportements : e-mail, réseaux sociaux, vidéo-on-demand, GPS, font désormais partie de notre quotidien. Tout, aujourd’hui, est directement ou indirectement influencé par l’IT. Au-delà d’une révolution industrielle, l’IT symbolise pour moi une «mutation» de l’humanité.

Pour vous, quel est le rôle de l’IT ?

Cette fascinante IT

Portrait

Perso

Signes particuliers : Impatient, passionné, aimant l’innovation, optimiste.

Loisirs : Jogging, Tennis

Société : Telindus Group Luxembourg

Fonction : Président et administrateur délégué

Nationalité : luxembourgeoise

Age : 46

Nom : Hoffmann

Prénom : Gérard

Carte d’identité :


J’ai un sens prononcé de l’innovation car je crois que le développement des activités économiques ne peut être assuré que par une introduction permanente de nouveaux concepts et technologies. C’est aussi pour cela que depuis de nombreuses années, je soutiens

Quel est votre sens de l’innovation ?

La miniaturisation des microprocesseurs commence à toucher les limites physiques, liées simplement à la taille des atomes, ce qui impliquerait que la loi de Moore - la multiplication par deux du nombre de transistors par unité de surface tous les deux ans - ne serait plus applicable. Certains pensent que ceci va réduire l’importance de l’IT et apporter une stagnation de l’évolution de notre métier. Personnellement je pense que la recherche trouvera d’autres mécanismes p.ex. biologiques pour démultiplier la puissance de l’IT et donc maintenir la dynamique des dernières 40 années. L’homme a toujours sous-estimé sa propre évolution, par manque d’imagination.

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé ?

Sans doute en raison de mon début de carrière professionnelle comme chercheur dans ce domaine, j’aime bien aborder l’IT comme l’incarnation pratique par excellence des sciences logiques et mathématiques, plutôt abstraites quant à elles. Les principes de base de la digitalisation et du traitement de l’information sont en fait scientifiquement relativement simples, la puissance des applications venant surtout de l’excessive vitesse de traitement et du parallélisme des opérations ce qui les rendent souvent complexes à nos yeux. Serait-ce la confirmation que les plus grandes évolutions de l’humanité sont dues aux phénomènes technologiques les plus simples ?

Comment aimez-vous aborder l’IT ?

Pourquoi choisir vos services ?

Ce que vous aimez le moins dans votre métier ?

Telindus figure parmi les principaux acteurs des services d’infrastructures IT de la place, mais bénéficie surtout d’une approche d’investissement à long terme. Nous avons une démarche de qualité rigoureuse qui s’exprime aussi par une formation en profondeur de nos collaborateurs. Mais nous sommes surtout à l’écoute du marché : ainsi le rapprochement des offres de Telindus et Tango pour le marché professionnel correspond à une demande de convergence qui fait de nous un acteur de premier choix pour nos clients. Par essence, notre métier est très pragmatique, la combinaison de ce pragma-

Sur une toile de fond de crise économique, les derniers mois ont connu une renaissance des outils de communication à distance par vidéoconférence ou téléprésence. Les dernières solutions sont tellement performantes qu’elles créent l’illusion de se trouver dans la même salle que ses interlocuteurs qui sont pourtant distants ; je pense que ces produits vont durablement réduire les besoins de voyage des professionnels et permettre d’améliorer sensiblement la qualité de vie.

L’IT est un métier qui ne connaît qu’une constante : c’est le changement ! De nature impatiente, j’adore le constant renouveau des technologies dont Telindus fait la promotion. Les solutions techniques changent presque toujours d’un projet à l’autre, tellement rapide est la dynamique de ce métier. Ce développement permanent de notre cœur de métier perpétue notre curiosité professionnelle et amène par conséquent la satisfaction tant nécessaire à notre quotidien.

Ce que je regrette c’est que le métier IT n’est plus tellement recherché par les jeunes résidents qui sont formés dans nos écoles et lycées. Comme toutes les branches scientifiques et techniques, l’IT a un problème d’image dans la population, alors qu’elle figure, selon moi, parmi les métiers les plus fascinants qui soient. Sur un plan de compétitivité internationale à long terme, ce contexte social constituera dans un avenir proche probablement le plus grand défi de l’Europe par rapport à l’Asie, mais aussi par rapport aux Etats-Unis.

Quel est le produit ou la solution professionnels que vous avez remarqués ces derniers mois ?

De nature optimiste, je vois un grand potentiel pour l’IT à Luxembourg si nous réussissons à créer le bon cadre économique, mais pour cela il faudra parvenir à attirer les compétences créatives de pointe. L’IT est un métier très mobile dans un contexte d’exportation : avec la tendance de l’internationalisation des services IT, le Luxembourg peut s’assurer sa place en créant un pôle d’exportation au travers d’un cadre adéquat à la localisation de services IT.

Comment considérez-vous la place luxembourgeoise ?

Ce que vous aimez le plus dans votre métier ?

personnellement le dispositif d’innovation public du Luxembourg par mon implication à l’Université. J’ai également poussé Telindus à participer à quelques projets européens de recherche proches de nos activités et j’anticipe que Telindus figurera parmi les premiers partenaires du nouveau Centre Interdisciplinaire de l’Université en «Security, Reliability and Trust». L’interaction entre le monde de la recherche et nos entreprises constitue un vecteur d’innovation qui doit être davantage développé à Luxembourg, surtout parmi les entreprises de taille moyenne comme celle que je dirige.

Mon endroit préféré est la ville de Luxembourg : j’y suis né, j’y ai passé ma jeunesse et j’y suis revenu après 12 années passées à l’étranger.

Votre endroit préféré à Luxembourg ?

Au-delà de l’IT, j’ai une passion pour les opéras et les spectacles : à Luxembourg je suis un visiteur régulier de la Philharmonie. Je fais du jogging les samedis et dimanches, souvent avec des amis, pour me décontracter après des semaines professionnelles plutôt intenses.

Quels sont vos passions et hobbies ?

Je pense que nous vivons une période exceptionnelle et que cette crise économique, qui nous oblige tous à nous remettre en question. Au sein de la FEDIL Luxembourg Business Federation où je préside FEDIL ICT, le groupe des acteurs en technologies de communication et information, nous sommes arrivés à quelques recommandations importantes aux autorités afin de favoriser la création d’un milieu propice à la créativité technologique ou de services. C’est la base d’une création durable de richesses pour notre pays.

Développements ou conseils ?

Après mon arrivée au bureau, je prends souvent le café avec des collègues et collaborateurs pour planifier la journée, ensuite réunions internes et visites clients ou rencontres de partenaires alternent, interrompues par des déjeuners d’affaires. Je donne beaucoup d’importance à une atmosphère décontractée pour favoriser l’émergence d’idées nécessaires au changement permanent.

À quoi ressemble une journée type ?

tisme avec notre vocation pour les nouvelles technologies nous permet d’apporter à nos clients ce qu’ils recherchent tant : une innovation parfaitement encadrée et maîtrisée.


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Sécurisez la propriété intellectuelle au sein des contrats A l’heure où le patrimoine immatériel des entreprises prend une part croissante dans leur valorisation, la question de la propriété intellectuelle prend tout son sens et ne doit pas être négligée. Ainsi, la vie des affaires donne lieu à un nombre important de prestations de services intellectuelles telles que la réalisation de technologies particulières, de solutions informatiques, de création de site web, de logos, de photos, etc.

Or, souvent ces prestations de services peuvent entraîner des litiges pour cause de contrats imprécis ou inexistants. En effet, dans un scénario classique un client effectuera une commande d’un produit auprès d’un prestataire. Idéalement, le produit sera réalisé conformément aux attentes du client qui l’utilisera ensuite dans le cadre de son activité, convaincu d’avoir la propriété et l’exclusivité du produit. Cependant, les problèmes surgiront lorsque, par exemple, le prestataire souhaitera vendre un produit identique à un nouveau client… concurrent du premier. Dans ce cas, l’absence de dispositions contractuelles précises augmente le risque de contentieux et peut avoir des conséquences dommageables pour le prestataire et son client. Par ailleurs, d’autres scenarii peuvent donner lieu à des contentieux et donc paralyser «les affaires». Ainsi, une entreprise cliente pourra se voir empêchée par son prestataire de commercialiser un logiciel pourtant créé suite à une commande de sa part, ou être exposée à une réclamation de compensation financière par le prestataire qui souhaiterait profiter des fruits de cette commercialisation.

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En outre, une entreprise cliente qui commercialiserait «son produit» pourrait faire l’objet d’une action en contrefaçon ou en revendication de la part d’un tiers. Ce cas de figure peut arriver lorsque le prestataire a eu recours à des éléments (technologiques, logiciels, visuels etc.) sans autorisation de la tierce personne qui se considère comme le propriétaire des droits de propriété intellectuels y relatifs. Ces illustrations ne sont pas de simples cas d’école mais des contentieux régulièrement soumis aux magistrats. Aussi, afin d’anticiper ces problématiques, les contrats de prestations de services peuvent sécuriser les intérêts des parties en incluant certaines clauses. C’est dans ce but que le contrat déterminera l’identité du propriétaire des droits relatifs au produit. Pour être clair, le contrat stipulera si les droits sont cédés au client ou si ceux-ci restent la propriété du prestataire. A ce propos, il est utile de préciser les droits cédés en donnant une liste la plus exhaustive possible comme le droit de commercialisation et le droit de reproduction sur quelque support que ce soit. Toujours dans un souci de précision, le contrat stipulera les possibilités d’utilisation

ou d’exploitation du produit par le client ou le prestataire. S’agissant du prix, il est recommandé de préciser ce que couvre celui-ci. En effet, afin d’éviter tout litige, il est prudent de préciser si le prix rémunère la prestation de services ou si celui-ci inclut également la cession des droits de propriété intellectuelle. Dans le cas d’un contrat de développement d’un logiciel, il est recommandé de préciser la remise des codes sources au client si le prix payé inclut également la cession des droits. Enfin, dans l’hypothèse où le prestataire a fait appel à des technologies appartenant à des tierces personnes, il est souhaitable de prévoir une clause selon laquelle le prestataire garantira le client contre toute action en revendication ou contrefaçon. Cet encadrement contractuel de la propriété des droits et du champ d’utilisation du produit, présente l’avantage de minimiser les risques de contentieux sur cette question et donc de sécuriser à la fois les intérêts du client et du prestataire. On ne le répétera jamais assez, un contrat clair rend les relations d’affaires plus sûres pour les parties. Bertrand Moupfouma


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Bertrand Moupfouma, Avocat De Meester Avocats à la Cour

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