ITnation #28 - décembre 2010 part2

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Together we make the difference

Logica is a business and technology service company, employing 39,000 people. It provides business consulting, systems integration and outsourcing to clients around the world, including many of Europe's largest businesses. Logica creates value for clients by successfully integrating people, business and technology.

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actual IT Stratégie

Pick your battles Les challenges de Next Economy impliquent un meilleur alignement entre les enjeux IT et business. Ce n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, les acteurs sont prêts à échanger. SAP en a fait une démonstration ambitieuse lors de son Run Better Roadshow. Pour les entreprises, le contexte économique actuel pousse à améliorer la productivité. Mais différemment que par le passé, sans répondre par des investissements lourds, mais plus en améliorant la gestion des services offerts. En IT, SAP a conduit une enquête qui révèle que lorsque l’IT et le business travaillent main dans la main, l’entreprise gagne de 20% en productivité alors que sans cet alignement, au mieux, elle ne croît que de 2%. Pour Henri van der Vaeren, le tout nouveau Managing Director de SAP tout droit venu de l’opérateur télécom Colt, il est possible que les entreprises, de toute taille adopte les best practices de leurs industries. «Avec nos clients et nos partenaires, nous avons recensé les Best practices dans les process des industries et les rendons disponibles dans un vaste catalogue.»

Next Practice vs Best Practice De fait, SAP juge qu’il est plus essentiel que jamais, en période de budget réduit, de mettre la différentiation sur le terrain que l’entreprise a choisi de défendre. «Choisissez votre bataille, explique Henri van der Vaeren. Vous ne pouvez être bons sur tous les terrains. De trois axes, vous ne devez concentrer vos efforts que sur un seul : être un innovateur de premier plan, exceller dans votre production, ou avoir la relation la meilleure avec vos clients.» Ainsi, on pourrait dire qu’Apple est clairement sur le terrain de l’innovation, dans la moyenne sur la fabrication de ses produits et même assez en

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dessous dans la relation avec ses clients, ne leur laissant que peu ou pas de choix sur les produits et en rendant ceux-ci fermés à la seule technologie à la Pomme. s SAP dispose d’une masse phénoménale d’informations qui lui est remontée par plus de 100.000 clients dans toutes les industries et dans tous les départements, pour définir, par comparaison quel est le process Best Practice sur une chaîne précise définie par 9.000 benchmarks chez des clients-clés. Elle offre ce catalogue à comparer pour ses clients, et ceux-ci peuvent se comparer avec les leaders du marché. Ont-ils les process best-in-class, sont-ils en dessous, font-ils mieux ? «Notre conseil : adoptez ces Best Practices, reconnues et éprouvées par les leaders du marché. Faites de minimes changements si cela est vraiment nécessaire, mais tentez de les garder tels quels. Si vous avez des process complètement différents, alors traitez-les ailleurs, en les construisant sur mesure avec la plate-forme Netweaver.» Il faut dire qu’avec un écosystème de 3 à 4.000 consultants sur le Belux, dans les SSII et les entreprises, SAP peut jouer ce rôle de levier.

Value Après avoir répandu le message de la Clear Enterprise l’an dernier, où l’accent était mis sur la visibilité du pilotage d’une entreprise (see, think, act), SAP a fait de 2011 l’année de la création de valeur, et de rendre celle-ci durable. «Innover sans disruption est un challenge pour nous tous, dit Kenneth Stevens,

Head of Solutions & Presales, SAP. D’un autre côté, nous devons faire aussi avec les nouvelles adoptions massives d’outils comme facebook ou twitter à intégrer dans nos propres applications.» Pour Henri van der Vaeren, venu d’une de ces industries desservies par SAP, voici un nouveau rôle où, clairement, il propose une approche qui peut impacter directement sur le business de ses clients. «Avec notre volume de marché et tous ensemble, clients, partenaires et experts SAP, nous pouvons rapidement adopter les Best Practices au fil de l’eau.» En effet, et c’est là tout le challenge, une Best Practice d’aujourd’hui ne sera valable que pendant une certaine période. Une innovation fera le hype durant quelques mois au mieux, avant que la concurrence n’atteigne le même niveau de production, rendant dès lors ce montage «normal». «Il faut avoir le courage d’arrêter l’investissement dans ce qui était une Next Practice il y a trois ans et simplement adopter la Best Practice du moment car elle est similaire ou même meilleure.» Et ceci est valable au travers de toutes les offres de SAP, qui aujourd’hui excelle sur l’exploitation «On Premise», chez le client, mais qui s’ouvre aussi de plus en plus au On Demand ou carrément dans le Cloud et plus récemment On Device (renforcé par l’acquisition de Sybase). Avec ses partenaires à Luxembourg, SAP va tenter d’étendre le réseau et de rendre la variété de thématiques supportées plus grande. Pour le meilleur  ! Run Better  !

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Henri Van der Vaeren, Managing Director Belgique et Luxembourg chez SAP

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Stockage actual IT

IBM lance sa boîte de stockage prête à l’emploi Avec plus de 6 milliards de dollars investis annuellement en R&D sur ces technologies, IBM a repris des couleurs dans l’univers du stockage. Après le succès de XIV, dont la Bourse de Luxembourg est un des premiers clients grand-ducaux heureux, Big Blue vient d’annoncer le lancement d’une offre complémentaire, mid-market et ready-to-use, le Storwize V7000. «Ce qui est assez novateur, explique Eddy Blancquaert, IBM Storage Solution Manager HW et SW d’IBM en Belux, c’est que tous les composants utiles au fonctionnement de la baie de stockage sont inclus en elle.» Ainsi, virtualisation, gestion des migrations, protocoles de Disaster Recovery et de continuité, gestion de la performance… sont intégrés dans une boîte noire, raccourcie de plusieurs tailles, n’occupant que 2U dans un châssis de lames pour une solution 12 ou 24 disques. L’engin se positionne comme un système de stockage sur disque de milieu de gamme, qui vise une gestion plus efficace et économique des volumes de données sans cesse croissants et principalement bien rodé pour un usage de storage à destination des processus transactionnels des entreprises.

supplémentaire n’étant requis et extrêmement facile à maintenir, selon le constructeur.

Cette réponse au dilemme de la gestion de la croissance des données et de la diminution des budgets IT, devrait séduire les entreprises à l’échelle du Luxembourg. Car cet ensemble se veut aussi non intrusif et permet une intégration rapide et saine dans les environnements hétérogènes. En effet, toutes les fonctionnalités étant intégrées dans la boîte, l’unité de stockage peut facilement être connectée sur le réseau et est prête à l’emploi - aucun logiciel

«Cette solution est très scalable, dit Eddy Blancquaert. On peut démarrer avec une seule boîte, taillée petite et grandir avec elle dans le temps. Le Storwize V7000 dispose en outre de la même interface que le XIV qui a fait un élément de succès de cette machine. Celle-ci est disponible depuis la fin de l’année auprès du canal habituel (IRIS, Systemat, Telindus, Econocom, Real Solutions,...)».

La baie, cloud-ready, alloue les données stratégiques sur les systèmes internes les plus performants et dynamiques. Pour cela, la boîte dispose d’une quantité de Solide State Drive utile qui garantit une fonctionnalité Easy Tier (déjà présente dans les versions de stockage de la maison pour les classes Entreprise) et qui affecte les blocks de données sur des supports SAS ou SSD selon la fréquence de l’utilisation des données. La bête se targue aussi d’être aussi bien équipée que ses grandes sœurs sur les aspects de protection des données, de Thin Provisionning et d’intégration dans la console adaptée Tivoli Storage Productivity Center v4.2.

Eddy Blancquaert, IBM Storage Solution Manager Belux

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actual IT Reporting financier

Marc Hemmerling à la tête d’XBRL Europe Créé pour le monde des affaires, le langage véhiculaire d’informations financières XBRL s’est imposé dans le monde du reporting légal. Aujourd’hui, il peut servir plus encore, dans le pilotage d’entreprise… Et c’est le Luxembourgeois Marc Hemmerling qui en fera la promotion sur le vieux continent. Certes XBRL est un standard informatique, une variante d’XML appliquée au domaine du reporting financier, mais est aussi un outil d’optimisation pour les entreprises. Avec XBRL, les entreprises peuvent parler d’une même langue dans l’établissement de leurs comptes annuels, de leurs statistiques, de leurs reportings réglementaires, si elles le souhaitent. Ce sont les taxonomies qui définissent les structures et les dépendances entre les données, balisant le chemin pour le transfert des données exprimées dans un mode compréhensible de part et d’autre ; de l’émetteur au récepteur. Elles expriment aussi les notions légales qui sont reprises, comme par exemple le bénéfice net avant impôt qui peut être différent selon les régimes légaux.

Reconnaissance internationale «Non seulement, XBRL véhicule la donnée, mais la rend dans son contexte, expliquant sa structure et augmentant en amont la qualité de la donnée, estime Marc Hemmerling, le président de l’asbl XBRL Luxembourg née en 2007, regroupant aujourd’hui 22 membres, associations ou sociétés de conseils ou d’édition de solution de reporting. Il s’agit d’une étiquette qui décrit la donnée, qui peut

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être traduite dans différentes langues du globe pour une compréhension globale.» Ambassadeur d’XBRL à Luxembourg, Marc Hemmerling, siégeant avec une trentaine de membres nationaux à l’XBRL International Steering Comittee, vient d’être élu à la tête du chapitre européen de l’association XBRL mondiale, pour harmoniser les démarches de l’association au sein de l’Union. Une dizaine de pays européens et 5 associations sectorielles sont ainsi pour deux ans sous la présidence luxembourgeoise qui sera aussi en charge de la tenue du prochain comité exécutif international d’XBRL à Bruxelles en mai 2011.

Et reconnaissance nationale À Luxembourg, c’est l’introduction d’XBRL dans la génération obligatoire des rapports CoRep et FinRep à destination de la CSSF et de la Banque Centrale qui a favorisé l’adoption du standard. Les éditeurs logiciels ont rapidement intégré le modèle dans leurs outils et XBRL est désormais bien installé pour cette dimension. Mais le langage peut servir aussi à d’autres besoins notamment en interfaçage de systèmes comptables, de systèmes de gestion bancaire, de statistiques.

«Malgré tout, XBRL reste mal connu sur ces nouveaux aspects, convient Marc Hemmerling. Si l’organisation et le langage existent depuis 1998, venant des US, il nous faut assurer la promotion locale de cet outil simple et efficace et complètement Open.» C’est une structure Non-Profit qui défend la technologie et qui la fait évoluer. Elle s’accompagne de sections nationales ou sectorielles qui relaient localement. Le standard est en train de gagner du terrain : il pourrait être utilisé par les maisons mères pour consolider leurs filiales, par les régulateurs (le top 5.000 des capitalisations du NYSE vient d’y souscrire), par des analystes qui veulent comparer plus facilement des entreprises entre elles et ne plus avoir des bilans faits de pommes et de poires… À Luxembourg, le Statec s’est montré intéressé à l’idée d’adopter ce schéma, qui pourrait aussi faire des heureux à la Bourse, dans l’industrie des fonds… Bref, partout où l’on échange des informations financières. Le nouveau PCN (Plan Comptable Normalisé) pourrait être étendu dans sa dimension de communication vers la Centrale des Bilans ou le Registre de Commerce par l’entremise d’échanges XBRL.

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Marc Hemmerling, Président Européen d'xbrl

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Check Point repense la sécurité Une IT plus mobile, simplifiée et utilisable par tous, voilà le credo de Check Point. Mobilité et sécurité sont désormais les deux priorités de l’éditeur pour répondre aux nombreux challenges qui attendent le secteur. Présent au Benelux depuis plus de dix ans, Check Point souhaite augmenter ses activités et ses partenariats stratégiques dans la région. «Réduire la complexité des solutions proposées tout en augmentant la maîtrise de la sécurité de l’information sans pour autant investir massivement, est devenu une demande récurrente chez de nombreux clients. Il faut à présent envisager l’IT sous l’angle de l’utilisateur, ce n’est plus possible de l’exclure de l’équation», explique Nick Lowe, Head of Western European Sales chez Check Point.

Une nouvel environnement de travail Se contenter d’un simple firewall et d’un antivirus n’est aujourd’hui plus suffisant pour se prémunir des vols ou destructions de données. Abra, une des nouveautés de la ligne EndPoint, propose une nouvelle façon de travailler à distance, tout en limitant les risques. Une clé USB classique va ainsi permettre à son utilisateur de voyager avec tout son bureau et sa bibliothèque en poche. Abra crée un environnement de travail entièrement sécurisé et virtualisé. «Elle transforme chaque ordinateur en poste de travail professionnel et permet aux employés d’accéder à leurs dossiers et applications de n’importe où et n’importe quand, ce qui est devenu presqu’impératif», ajoute Nick Lowe.

forme de packages flexibles. L’idée est aussi de diminuer le nombre d’intermédiaires pour gagner en efficacité. «Dans le passé, nous avions moins de challenges au niveau sécuritaire et moins de solutions pour y répondre. Internet a pris des proportions inattendues, tout comme le nombre d’attaques extérieures. Les environnements multiples d’aujourd’hui occasionnent de nouvelles possibilités de fuites d’informations. Il y a 5 ans, nous nous sommes rendu compte que les questions de sécurité devenaient de plus en plus complexes, c’est pourquoi nous avons décidé de créer une infrastructure plus unifiée pour rassembler tous nos produits sur une seule interface davantage orientée utilisateurs. Pour nous, protéger ses données, c’est avant tout protéger son business», termine Nick Lowe.

Simplifier la sécurité

Nick Lowe, Head of Western European Sales chez Check Point

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Depuis déjà plusieurs années, la conception de la sécurité a fondamentalement changé dans le monde de l’entreprise. Après différentes étapes, l’architecture doit aujourd’hui être unifiée et l’infrastructure proposée sous

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actual IT Consulting

iKe au sommet de l’iceberg Avec une baseline comme Forces On Demand, iKe Consulting annonce la couleur : proposer à la Place les talents de demain pour les nouveaux challenges IT, faits principalement autour des concepts novateurs du Cloud Computing.… Le Cloud Computing à l’œuvre… Pas évident lorsqu’un Buzzword monopolise toutes les discussions et que, tellement malléable, cette terminologie peut être placée dans n’importe quel contexte. Pour lutter contre l’effet bluff du Cloud, iKe Consulting s’engage à accompagner les clients luxembourgeois dans leur évolution dans l’économie d’après 2010 mais aussi dans la continuité des projets IT plus traditionnels.

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Fruit du département de consultance du cabinet de talents Lancelot et désormais autonome, iKe se focalise sur deux segments : proposer aux entreprises ou aux sociétés de services IT les meilleures compétences du marché, dans un mode brain-shopping, plutôt que bodyshopping. La place est faite ici aux personnes qui viennent poser leur pierre à la construction des projets IT qui soutiendront l’économie de demain, assez novateurs, et généralement à fort composants technologiques tant matures (Java, .Net, Web, Opensource) que métiers (Business Analysts Financiers, Consultants fonctionnels etc.)

À la source, il y a les hommes Sous cette ligne de flottaison de l’Iceberg, considérant que le Cloud accroche le sommet du massif de glace, il y a les talents, les gens, indispensables à la compréhension et à la constitution de ces nouveaux éléments. C’est pour cette raison que cette mission d’iKe en délégation de personnel est importante. C’est Francis Absil, capitaine de l’industrie et fort de nombreuses

années d’expérience chez IBM en Belux, puis initiateur de la filiale luxembourgeoise de Promotic dès 1998, qui sera à la barre de cette activité de mise à disposition de consultants, d’externes, pour renforcer des projets auprès des grands mais aussi moyens comptes.

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«Pour cette activité de sourcing, la force de proposition d’iKe tient aussi en son vivier qu’elle anime depuis de nombreuses années au travers de l’activité qui était exercée par Lancelot, dit Francis Absil. Aujourd’hui, et grâce au réseau Lancelot, nous disposons d’une base de 30.000 candidats qui nous permet d’adresser des besoins spécifiques dans les meilleures circonstances, avec la plus grande opportunité de recherche de Luxembourg. Cette base est aussi très audelà des frontières de la Grande-Région, ce qui nous permet de proposer des CV neufs.» Actuellement, une vingtaine de consultants sont mis à disposition de clients pour des projets à valeur ajoutée de moyenne ou longue durée. L’ambition étant de recruter 30 autres consultants de plus dans la structure sourcing d’iKe.

Francis Absil, Business Manager chez iKe

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actual IT Consulting

Le Cloud existe à Luxembourg L’autre ligne de conduite d’iKe est plus immatérielle. «Nous sommes aujourd’hui face à une grande mutation dans la façon de délivrer des services IT, revient Yves Leblond, ex-Team Leader de CTG désormais en charge de la partie consultance d’iKe. Le Cloud Computing est une réalité et propose des opportunités nouvelles pour des multitudes de services aux entreprises. Ces nouveaux type de datacenters – Cloud-orientés, peuvent desservir des dizaines de milliers de clients, et prennent de l’importance à Luxembourg.» Mais comment les mettre en œuvre ?

Pour aider les entreprises luxembourgeoises, et ici de n’importe quelle taille, iKe peut, en tant qu’architecte de Cloud, aider à tirer le meilleur parti de ces nouvelles façons de faire et de construire en IT. «Cela va de la fourniture de solutions Cloud clé en main, où nous nous positionnons comme architecte du Cloud et construisons avec les éléments éprouvés du secteur.» Ainsi iKe aspire à une des meilleures maîtrises sur la plate-forme Salesforce (et son complément Force.com) du pays. «Aujourd’hui, il faut de moins en moins consacrer des investissements dans la partie infrastructurelle grâce au Cloud, mais de plus en plus dans la partie intellectuelle.» Avec ce tissu de profils hautement spécialisés, iKe peut proposer à des PME des solutions qui rivalisent avec celles que seules les grandes multinationales pouvaient s’offrir. «Aujourd’hui, on arrive à effacer la différence en capacité IT entre une entreprise de 3 personnes et une de 10.000 personnes !» Cette approche devrait aider les entreprises locales à se comporter au plus juste dans une compétition devenue globale.

© Photography Raoul Somers

Enfin, en se positionnant en amont de ces nouveaux projets, avec la consultance sur cette Next Economy, iKe entendant bien enraciner à Luxembourg ces talents indispensables à la mise en œuvre de ces nouvelles approches. «La prochaine guerre sera celle des talents, et elle sera radicale», estime Yves Leblond. Le Luxembourg aura-t-il réussi suffisamment tôt à sécuriser son potentiel, existant et à venir, de talents?

Yves Leblond, Partner chez iKe

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actual IT Staffing

Belitex veut révolutionner le bodyshopping Belitex, projet proposé par la société Ryho Technology, ambitionne de créer une alternative au bodyshopping traditionnel en Belgique et à Luxembourg. Ses deux fondateurs : Hadi Diallo et Ousmane Diallo ont pour cela créé une nouvelle place de marché virtuelle dédiée aux services IT en B2B. Plus rapide et plus efficiente, elle rassemble et centralise requêtes et profils de professionnels issus du monde de l’IT. Depuis mars 2010, l’idée est avant tout de permettre que les contacts, entre les clients et les fournisseurs de services se fassent directement. Actuellement disponible en version bêta et sans équivalent à Luxembourg, la plate-forme sera lancée au mois de janvier. Cinq collaborateurs contribuent actuellement à développer le projet inspiré de la plate-forme française Hitech Pro et de la néerlandaise Associates.

Un marché chaotique Le constat de base est simple, tous les jours des centaines de compagnies sont à la recherche de fournisseurs IT pour remplir des contrats temporaires ou des missions courtes. Il n’est pas toujours facile pour ces entreprises de trouver en face le fournisseur qui correspondra le mieux à leurs besoins au meilleur prix et dans les meilleurs délais. La plupart du temps, les requêtes sont envoyées à différentes agences de consultance qui jouent le rôle d’intermédiaires. En comptant les marchés belges et luxembourgeois, c’est près de 14.000 contrats en outsourcing IT potentiels chaque année ! Parmi ceux-ci, environ 1.500 sont détenus par des intermédiaires anglais qui n’apportent pas vraiment de plus-value au processus industriel. Un contrat moyen se négocie aujourd’hui aux alentours de 400€ par jour pour une durée de 6 mois.

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«Ces intermédiaires n’ont pas toujours euxmêmes les ressources suffisantes pour répondre à une requête donc ils multiplient bien souvent les appels et les e-mails et se tournent également vers d’autres intermédiaires», explique Raphael Hicter, co-fondateur et Chief Marketing Officer chez Belitex. Il y a donc fréquemment un déséquilibre entre la société de départ, le prestataire de services informatiques et le ou les intermédiaires qui commissionnent au minimum 15% du montant de la mission. «Les différents acteurs n’ont que peu d’informations sur ce qui se passe réellement sur le marché et il existe une redondance importante des contenus. Ce système coûte beaucoup d’argent et conduit à un manque total de transparence», ajoute-t-il.

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Une alternative plus valeur ajoutée

moyen important de différenciation par rapport aux autres sites internet traditionnels.

Plus rapide et économique, la solution Belitex est gratuite pour les clients. Les prestataires doivent quant à eux céder 3,5% de leurs gains en cas de contrat signé. Le consommateur de services IT va pouvoir facilement créer des requêtes et recevoir des propositions business. Le fournisseur, de son côté, pourra utiliser un moteur de recherche et créer des devis, et tout cela gratuitement. Chaque devis et chaque proposition feront l’objet d’un contrôle, ce qui représente un

«En tant qu’opérateur de la plate-forme, nous garantissons l’accès uniquement à des prestataires sélectionnés par nos soins. Aucun intermédiaire ne sera bienvenu, donc il n’y aura plus d’appels multiples, plus de commission exagérée, ni d’agences superflues. Belitex se positionne aussi comme un outil pour les clients qui disposeront de fonctions leur permettant de gérer eux-mêmes la sélection des fournisseurs», continue Raphael Hicter. En réduisant le nombre d’acteurs, la

plate-forme permet de limiter au maximum les échanges inutiles, tout en contrôlant la qualité de l’information. «Notre modèle est clair, on veut fournir des informations pertinentes à des tarifs raisonnables. Dans les 5 ans, notre objectif est d’atteindre 5% de parts de marché soit environ 700 contrats par an. A court terme, on aimerait que la place de marché vive. Il ne nous reste plus qu’à convaincre les clients et les fournisseurs de venir sur Belitex!», termine-t-il.

Raphael Hicter, co-fondateur et Chief Marketing Officer chez Belitex

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actual IT Document Management

La gestion électronique de documents au service des entreprises Toute entreprise, quelle qu’en soit la taille, manipule chaque jour des dizaines – voire des milliers – de documents qu’ils soient électroniques ou au format papier. Tous ces documents suivent un cycle de vie généralement contrôlé, allant de leur réception ou leur préparation jusqu’à leur destruction ou leur archivage. Dans ce contexte, SharePoint 2010 se présente comme la solution optimale pour la gestion électronique de vos documents, une solution complète, souple et fiable qu’il convient néanmoins de déployer en respectant les règles de bonne gouvernance et après une analyse réunissant métier et technique. Les documents électroniques en entreprise La gestion de documents est présente dans tous les services de chaque entreprise. Celleci peut réunir différents services ou même différentes entreprises autour d’un même document. Cette gestion s’avère généralement fastidieuse et coûteuse en temps. C’est pourquoi le besoin de dématérialisation et de gestion centralisée au sein d’un système unique et efficace s’impose. Si l’utilisation d’un tel système est souvent une évidence pour la majorité des entreprises, la mise en place d’un environnement destiné à couvrir ces besoins n’est pas pour autant triviale. En effet, celle-ci a un impact non nul sur l’organisation de l’entreprise, sur ses modes de fonctionnement, sur les nouveaux risques qui émergent, sans parler des questions d’ordre technique qui surviennent dès les premières réflexions. En termes de flux d’information, un document suit des chemins divers et variés mais généralement, pour un type donné, le processus métier est connu. Ce cycle de vie,

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souvent répétitif et parfois sans valeur ajoutée, s’articule autour de la vie de l’entreprise elle-même. Nous pouvons citer en exemple le traitement manuel des fax entrants et leur distribution entre les départements en fonction de métadonnées ou la gestion de la collaboration autour de la création d’offres commerciales. Il est évident que ces différents processus sont clairement des cibles potentielles à l’optimisation et à l’automatisation. Durant le cycle de vie du document, celui-ci est souvent partagé, envoyé par mail, modifié ou copié à plusieurs endroits : un document reçu par mail est copié sur disque et partagé entre les membres d’une équipe qui le modifie, le commente et le valide en s’envoyant des e-mails dans lequel le document mis à jour est attaché. Une telle situation engendre des risques en termes de confidentialité, de sécurité des accès à l’information, de gestion de l’information (véracité, suivi des mises à jour) et en termes de ressources informatiques contenant plusieurs versions d’un même document. Pour des raisons évidentes d’efficacité et de rationalisation, il s’avère primordial d’avoir en permanence accès à

une information fiable, cohérente et unique dans son contenu. C’est tout l’objet de la gestion électronique de document qui manipulera, de manière centralisée, une seule et unique version de l’Information.

Des mécanismes de collaboration D’autre part, le système de gestion électronique de documents doit également proposer des mécanismes de collaboration tels que la protection des modifications concurrentes, la création de flux de travail, la gestion de métadonnées, la gestion des rôles d’édition, l’approbation et la publication du contenu. Dans ce contexte, la traçabilité des modifications de l’Information incluant des éléments temporels et d’identification des contributeurs constitue comme une fonctionnalité primordiale. Si, conceptuellement, les cycles de vie des documents peuvent être schématisés au travers de machines à état, ceux-ci sont éligibles intégrer l’automatisation et la gestion électronique. Les transitions entre états – de

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brouillon à publié ou de en attente d’information complémentaire à validé – s’opèrent au travers de flux de travail qui organisent les interactions entre les intervenants par tâches, événements ou actions directes de certains utilisateurs autorisés. Il est, de plus, prouvé qu’un employé passe en moyenne 50% de son temps à la recherche de l’Information. Un système de gestion documentaire se doit donc de proposer des techniques et Best Practices pour la taxonomie de l’Information, pour la gestion de la profondeur de l’Information, pour la gestion de métadonnées permettant d’identifier, de qualifier et de classer les documents sur base de celles-ci mais aussi des fonctionnalités de recherche puissantes permettant de filtrer tout type de contenu et de réduire le bruit occasionné par des informations non pertinentes. L’ensemble des objectifs des métiers, des attentes des utilisateurs finaux et des contraintes techniques font du système de gestion électronique de documents un point central dans l’organisation de l’entreprise et deviennent de facto la source première de l’Information. Le gain de productivité et le retour sur investissement (ROI) est souvent de l’ordre de quelques semaines à quelques mois selon la volumétrie et la taille de l’organisation. La définition de la gouvernance du futur système s’avère généralement délicate mais elle est un facteur clé dans la réussite de la transition entre gestion manuelle et gestion électronique de vos documents.

SharePoint 2010 pour la gestion des documents, une évidence

version 2010 du produit. Gartner a d’ailleurs positionné Microsoft en 2009 comme leader et visionnaire dans son «Magic Quadrant for Horizontal Portals» paru en septembre 2010 devant IBM et Oracle. SharePoint 2010 propose l’ensemble des fonctionnalités d’une gestion documentaire présentées ci-dessus. Microsoft a su écouter ses partenaires et intégrer les remarques des utilisateurs afin de proposer de nouvelles fonctionnalités tout en consolidant l’intégration avec les autres produits Microsoft ou les systèmes externes et en s’inscrivant dans l’esprit du Cloud Computing. SharePoint se positionne comme le point central de la collaboration entre les différents acteurs de l’entreprise et démontre sa capacité à intégrer des données provenant de systèmes hétérogènes tout en gardant les informations métier dans leur contexte et dans leurs systèmes respectifs. L’utilisateur peut, de la sorte, se concentrer sur des actions à haute valeur ajoutée et valorisantes en utilisant efficacement son temps en profitant des fonctionnalités de recherche. Par ailleurs, l’utilisation d’outils connus du monde professionnel comme la suite MS-Office permet une prise en charge aisée de l’environnement et des fonctionnalités SharePoint. Enfin, les possibilités techniques autour de SharePoint ne font qu’augmenter au fur et à mesure des versions. Ces nouvelles fonctionnalités entraînent également de nouvelles interrogations qu’il convient de prendre en compte dès les premières étapes de l’analyse.

Par Dider Danse, Microsoft Most Valuable Professional SharePoint et Cyrille Gobert, Sales and Marketing Director chez Devoteam.

Arrivé sur le marché de la gestion documentaire il y a maintenant quelques années, Microsoft a su tirer son épingle du jeu et occupe désormais une place de premier ordre sur ce marché grâce à SharePoint et accentue sa présence au travers de la

Cyrille Gobert, Sales and Marketing Director chez Devoteam

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OPEN ENTERPRISE SOLUTIONS UN POSITIONNEMENT HARMONIEUX C2D System House possède de solides références sur la place dans les datacenters d'institutions publiques mais aussi dans le secteur financier, les bureaux d'étude, la télévision,... Dans tous les cas, nous privilégions toujours les relations à long terme, en épaulant le staff interne par nos compétences basées sur notre expérience et notre engagement auprès d'éditeurs tant open source que commerciaux. Nos ingénieurs et consultants utilisent en interne les produits pour lesquels nous assurons du support afin d'être confronté aux problèmes quotidiens que votre staff peut rencontrer.

A PROPOS DE C2D SYSTEM HOUSE Née en Belgique en 1992 et établie au Grand-Duché depuis 2007, la SSII C2D System House est entièrement financée sur fonds propres et spécialisée dans l'infrastructure et la sécurité IT en faisant la jonction entre les différents produits utilisés par ses clients, tant au niveau système et réseaux que stockage.

C2D System House Luxembourg s.a. 9 rue des trois Cantons L 8399 Windhof Tel: + 352 26 30 58 31 Fax: +352 26 30 59 54 info@c2d.lu www.c2d.lu

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WEB AcTuAL IT

La prochaine génération d’applications web utilisera HTML 5 Après plus de douze années passées depuis la publication de la version 4 d’HTML et la nécessité d’ajouter des fonctionnalités pour tenter de répondre aux besoins croissants des applications web, notamment la technologie Ajax, les travaux du W3C sur la version 5 d’HTML sont maintenant largement avancés. hTML 5 couvre non seulement les balises hTML et XhTML mais aussi l’arbre DoM, Css3 et plusieurs API Javascript dont le but ultime est de proposer un standard qui réponde aux requis des applications web pour augmenter l’expérience utilisateur.

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Jean-Michel Doudoux, Architecte logiciel Java/JEE chez Sfeir

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actual IT web

Le contenu de cette nouvelle version suscite un intérêt qui déchaîne les passions dans le monde de l’IT tant la liste des fonctionnalités est intéressante, notamment : • Des tags ont été retirés, notamment ceux qui ne sont plus utilisés ou redondant avec les feuilles de styles CSS, et d’autres ont été ajoutés pour, par exemple, faciliter l’organisation du contenu. • La création de formulaires devient plus simple grâce à une augmentation de la richesse des composants et de leur utilisabilité. • Le support du drag and drop du bureau vers le navigateur et vice versa • La mise en cache de données de l’application permet de stocker des données en local dans le navigateur sous une forme de paires clé/valeur (Web Storage) ou une forme de type base de données relationnelles (Web SQL Database). • Les WebSockets permettent d’ouvrir un canal de communication bidirectionnel entre le navigateur et le serveur : ainsi le push de données du serveur vers le navigateur de manière standard se concrétise. • Les workers permettent l’exécution de tâches de fond en JavaScript qui communiquent via une API par échanges de messages. • HTML 5 standardise certaines fonctionnalités relatives au multimédia notamment au travers des canvas qui permettent la réalisation de graphiques ou le support natif de la vidéo. Les applications web pour appareils mobiles de type Smartphone devraient tirer pleinement parti des fonctionnalités offertes par HTML 5, par exemple en utilisant les

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fonctionnalités offline et la géo localisation pour obtenir des applications réellement multiplate-formes. Avec HTML 5, le navigateur va encore s’enrichir pour poursuivre son évolution en vu d’être un véritable conteneur pour applications : les grands acteurs du web l’ont bien compris avec pour preuve les investissements et le changement de stratégie de Microsoft vis-à-vis de Silverlight et la guerre qu’ils se mènent par annonces interposées concernant la vélocité, les performances et le support des fonctionnalités proposées par les versions des navigateurs qui s’enchaînent. Comme d’habitude avec les standards du web, leur mise en œuvre est conditionnée par le respect de leur implémentation par ces navigateurs. Cependant, le manque d’outils et le support partiel et hétérogène des fonctionnalités d’HTML 5 par les versions récentes des grands navigateurs nécessitent une maîtrise de l’environnement d’exécution pour s’assurer du bon fonctionnement de l’application sur celui ou ceux choisis. HTML 5 se dote donc des fonctionnalités qui vont profondément modifier la façon de développer et d’utiliser les futures applications web. L’utilisation en production d’HTML 5 devra cependant attendre la finalisation des spécifications et leurs implémentations par les navigateurs, mais c’est aujourd’hui qu’il faut commencer à étudier et expérimenter cette technologie incontournable dans les applications web des prochaines années. Par Jean-Michel Doudoux, Architecte logiciel Java/JEE chez Sfeir

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