ITnation #14 - octobre 2008

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LUXEMBOURG

OCTOBRE 2008 / N°14

ITjobs

ITfinance

Actual IT

Focus : sécurité

Dossier XBRL

Dexia PFS

Nécessaire RSSI p.26

Commune mesure p.36

SAS à la base p.44

Le Guide Spécial BI : L'actualité, les acteurs, l'annuaire

LE GRAND ENTRETIEN Bob Kneip, CEO

KNEIP

Au coeur de l’information EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P21


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© Photography Raoul Somers

est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnews.lu Raphaël Henry Rédacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnews.lu Delphine Reuter Journaliste M. +352 691 99 78 87 delphine.reuter@itnews.lu Émilie Mounier Project Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnews.lu Géraldine Barbaut Project Manager M. +352 691 99 78 61 geraldine.barbaut@itnews.lu Laurent Defoër Webmaster laurent.defoer@itnews.lu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Merci au Casino Luxembourg Forum d'art contemporain www.casino-luxembourg.lu Exposition du 4 octobre au 7 décembre 2008 Anne Marie Jugnet + Alain Clairet "Décrire le reste" Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnews@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- ` - Europe 85,- ` www.itnation.eu ITnews 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu

La transparence ne vaudra rien sans code d’éthique Le vent s'est levé. On s’y attendait peut-être. On avait "déjà vu ça". D'autant plus que des signaux venus des Etats-Unis ou du Royaume-Uni l’annonçaient. Alors qu'une tempête s'abat sur la finance internationale et nous jette une réalité douloureuse au visage, nous nous posons ces mêmes questions: pouvions-nous y échapper ? Pouvions-nous corriger le tir ? Pouvionsnous même le prédire ? L’information n’a jamais eu si peu de valeur. Un comble pour l’industrie de la finance dont le métier est d’informer les stakeholders et de prédire les fluctuations, espérant, à l’instar des surfeurs, de prendre le bon rouleau pour gagner les crêtes. Tous pâtissent du credit crunch. Les entreprises, les enseignes, les groupes, les dirigeants, les employés, les clients, les fournisseurs, les épargnants,… Mais qui n’était pas au courant ? Qui peut se dissimuler derrière l'ignorance d’un contexte visible depuis douze mois ? En matière d’IT, les solutions d’intelligence économique ou Business Intelligence ont toujours prôné l’utilisation de charts, d’apple-pies, de bars et de graphs, sur des données maîtrisées, validées, acceptées, qu'elles soient multiples, désorganisées ou contextuelles. Mais au final, la vérité, qui était ainsi exposée, n’a jamais généré de code de conduite digne de ce nom. "Le secteur est déjà si régulé", diront certains. Pourquoi alors vivre une telle situation si tous détenaient les bonnes informations ? C'est très simple: on ne réglera jamais la morale par l’information. Trop d’informations nuit à l’information, on l’a vu. Et il faudra encore beaucoup d’efforts pour que de toutes les vérités sorte une éthique qui reposera aussi sur d’autres fondements que la course aveugle vers les profits. "L'inégale valeur des choses est dans la nature même des choses", a dit Mencius. Raphaël Henry et Delphine Reuter


Séminaire sécurité Verizon Business Jeudi 30 octobre 2008

En toute confiance. SÉCURISER VOS DONNÉES FACE AUX DÉFIS DE L’ENTREPRISE ETENDUE. Cette matinée vous apportera des solutions de sécurité pour : t Gérer votre risque face aux menaces au sein de l’Entreprise Etendue t Sécuriser vos applications Web et l’accès à vos bases de données t Offrir aux expéditeurs un niveau de responsabilité et de contrôle jamais atteint dans la messagerie d’entreprise t Une méthodologie unifiée contre les vulnérabilités du poste de travail en environnement complexe t Créer une stratégie de contrôle d’accès Date: jeudi 30 octobre, dès 8h30 Lieu de rendez-vous: Espaces Entreprises Namur – Luxembourg Hamm Pour consulter le programme ou vous inscrire: www.itnation.eu Avec la participation de nos partenaires :

La disponibilité du service varie selon les pays. © Verizon. Tous droits réservés.


///////// LE GRAND ENTRETIEN

© Photography Raoul Somers

Bob Kneip, Lee Godfrey & Mario Mantrisi KNEIP

///////// ITNATION-JOBS Annonces

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///////// PORTRAIT Fabien Colin Ancré dans le concret

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Alain Gena L’humain et l’IT au service du client

///////// ACTUAL IT Dell

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Toujours plus vert

La SOA par Jan Ricken

Dossier XBRL

Innofinance au CRP

Avancées au Luxembourg

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Confiance et transparence

PricewaterhouseCoopers

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Conférence Fund Industry

Deloitte

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Carte Blanche

///////// IT FINANCE

Fernbach

Noble&Scheidecker

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L’équilibre global-local

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Petit-déjeuner IBM

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Being PCI compliant

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Microsoft

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In the cloud

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Littérature

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Computacenter La fin des data leaks

L’archivage légal

Claude Roeltgen : l’IT à nu

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ITnation@HotCity

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Retour sur un événement

EN NOVEMBRE 2008… LE GUIDE SERA CONSACRÉ AUX RESSOURCES HUMAINES Clôture : 31 octobre 2008 Rédaction : Raphaël Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu Régie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu Régie publicitaire guide : Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu et Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu

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© Photography Raoul Somers

n tant qu’entité réglementée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, KNEIP offre des services de support à la distribution de fonds d’investissement. Les fonds d’investissement, et plus précisément leurs représentants légaux, mandatent KNEIP pour les assister dans le contrôle et la transmission de données dynamiques ou statiques. KNEIP génère des avis de sociétés, des listings dans les journaux, auprès de bases de données de fonds, de régulateurs ou distributeurs, des reports financiers, des fiches produits, des FPP….

Bob Kneip, Chief Executive Officer de KNEIP

Gérer ces flux entre de multiples intervenants et depuis des sources variées nécessite beaucoup de ressources et génère des coûts importants. En tant que partenaire de confiance de plus de 9000 fonds, domiciliés dans 16 juridictions, KNEIP gère plus de 1200 canaux d’information dans 44 pays. En recourant aux services de KNEIP, les sociétés qui passent au travers de ces services peuvent libérer des ressources à des fonctions plus essentielles pour leur cœur de métier. KNEIP consigne les besoins de ses clients sur base d’une relation individuelle en traduisant les requêtes dans des solutions métier et par l’apport de solutions technologiques.

KNEIP est une société de services administratifs pour l’industrie des fonds et agit comme agent de communication pour les administrateurs, les promoteurs et les asset managers en leur assurant le transit continuel et d’informations dynamiques ou statiques et de données de fonds véraces. Les entreprises du monde des fonds et les administrateurs transmettent sur base journalière des quantités de données pour satisfaire aux besoins d’information du public, des partenaires ou des régulateurs, pour promouvoir leur notorité ou, plus simplement, pour répondre à des besoins opérationnels.

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Lee Godfrey, Executive VP of Client Service Delivery de KNEIP

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/////////////// LE GRAND ENTRETIEN

Mario Mantrisi, Senior VP - Product Innovation Regulator Relationship de KNEIP

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Monsieur Kneip, quel est le portrait de famille de la maison KNEIP aujourd’hui ?

moyen, mais pas une fin en soi. Il s’agit d’un moyen qui nous permet d’offrir à nos clients de meilleurs services, plus pertinents et cela plus rapidement.

Bob Kneip : Le 12 novembre 1993, il y aura 15 ans dans quelques jours, nous avons constitué la société KNEIP. À l’origine, l’idée était d’offrir des services de communication au secteur financier en supportant des processus qui pouvaient être industrialisés. Les deux premiers métiers dans lesquels nous avons été actifs ont donc été la communication de la vie sociale des sociétés et de leurs instruments financiers avec les annonces que l’on retrouve dans les journaux. Ensuite - et il faut se rappeler ici qu’il y avait une vie avant Powerpoint - nous nous sommes occupés des entreprises qui avaient des besoins de génération de templates de support de communication et qui devaient être alimentés sans cesse par de nouveaux contenus. On produisait alors des diapos en 35 mm pour permettre aux entreprises de faire leurs présentations et leurs projections et les hand-outs qui allaient avec.

Un premier métier qui a disparu alors ? En 1996, il a en effet fallu changer notre fusil d’épaule, mais en restant concentrés néanmoins sur les mêmes principes : templates pour le secteur financier, alimentés automatiquement. Et là, pour nous, la technologie a toujours été un booster. Au départ, dans ce qui apparaîtrait comme un monde de dinosaures aujourd’hui, il fallait deux jours entiers pour publier une annonce ou une information. Nous recevions les instructions du client et son contenu, le traduisions, le mettions en page, faisions valider par le client et ensuite commencions la production du matériel pour aller chez l’éditeur. Nous avions donc créé un tissu d’ateliers graphiques répartis dans les principaux centres de publications, à Londres, à Paris, à Bruxelles,… Nous transmettions ainsi plus rapidement les fichiers aux éditeurs. Cela pouvait nous permettre de placer des annonces dans la journée même !

La technologie a donc toujours été un levier pour KNEIP ? En effet, la technologie est pour nous un

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Est-ce que ces moyens technologiques ont pris de plus en plus de place ? Lorsque l’on est actif dans le monde de la communication, forcément. Nous nous sommes toujours demandés : Qui sont nos clients ? Quels sont leurs besoins ? Et de là, nous nous sommes calqués sur les standards de nos clients et pas forcément sur ceux de notre propre industrie. Pour le client, ce qui compte, c’est le fait que l’on produise et pas le back-end sur lequel cela repose. Ça, c’est notre problème. C’est toujours avec cette logique de facilitateur que nous avons adopté les technologies qui font ce que nous livrons aujourd’hui…

Lee Godfrey : C’est vrai que la technologie a pris de plus en plus de place, même si au final les services que nous rendons aux clients, eux, n’ont pas tellement changé. Je l’explique : c’est la livraison qui compte dans ce que nous faisons. Avec notre plate-forme en ligne baptisée «Fund Central», nous fournissons toutes les technologies avec une information enrichie et une plus grande interactivité. Du point de vue du back-office, on entend de plus en plus parler du STP, notamment pour les notices légales et les corporate actions. Dès ce 1er novembre, nos clients pourront, sur le site web, accéder en direct à nos systèmes, commander l’espace publicitaire dont ils ont besoin, générer les documents en uploadant leurs fichiers Word ou Excel dans leurs propres templates, confirmer le prix et d’envoyer directement leurs annonces aux journaux et de voir le PDF online du résultat produit. Tout ce cycle sera géré, end-to-end, avec un système web-based.

Bob Kneip : Nous voulons toujours nous présenter comme une extension du métier de nos clients et ce uniquement sur la partie Fund Distribution. Depuis l’arrivée dans la structure de 3i Growth Capital, une venture capital, par un investissement de 37 millions d’Euros en mai 2007, KNEIP dispose désormais de moyens supplémentaires pour pouvoir grandir par acquisition également.


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Quelles sont les briques qui sont déjà en votre possession ? Historiquement, la première avait été KISS pour le KNEIP Integrated Solution System qui consistait en une solution de gestion de projet très simplifiée mais très puissante, facilitant toute la procédure d’achat d’annonces depuis la confirmation de commande jusqu’à la publication de celles-ci. Ensuite, nous avons mis en place TRACK, qui est toujours à l’heure actuelle notre agent de suivi des transferts. Il s’agit du Transfer and Control by KNEIP qui permet de suivre toutes les commandes médias de nos clients.

La solution de media est particulièrement efficace aussi dans un but de Consistent Marketing des marques qui garantit que les noms, logos et templates utilisés de par le monde le sont dans un modèle unique et formalisé. Les sociétés de gestion de fonds nous demandent de collecter vers un seul type de modèle la façon de montrer la façon dont elles travaillent. Cela oriente largement les choix technologiques que nous faisons.

aussi de 37 places de replis dans des locaux à la Cloche d’Or, ce qui fait que nous avons aussi la capacité nécessaire à surmonter des désastres, le tout formalisé dans le plan de continuité et de recouvrement de la société.

Quelles sont les grandes motivations des clients pour adresser leurs chaînes de communication à une société comme KNEIP ?

Mario Mantrisi : Et cela ne nous pose

Lee Godfrey : Nous disposons aussi d’une

aucun conflit d’intérêts puisque nous ne sommes pas une agence média et que nous ne sommes pas rétribués par les éditeurs de journaux ou sociétés de distribution de l’information comme Bloomberg ou MorningStar.

Bob Kneip : Elles sont simples et identiques à celles que le marché de l’outsourcing connaît. Il s’agit d’augmenter la sécurité, d’améliorer la base de prix ou d’accélérer la rapidité de traitement. Ou les trois à la fois.

base tarifaire des médias qui collecte tous les jours 20.000 prix d’annonces regroupés dans plus de 400 standards différents. Cela permet à nos clients d’adresser des communications sur plus de 2500 destinations.

Nous sommes certifiés selon la réglementation PSF et disposons de la norme SAS70, ce qui garantit à nos clients la meilleure sécurité et fiabilité possible. Nous disposons

Mario Mantrisi : Il y a aussi la capacité à pouvoir traiter un nombre considérable d’informations et de supporter l’enrichissement des documents et rapports par l’ajout de

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30.11.2007

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données dynamiques comme les NAV (les valeurs nettes d’inventaire) et les TNA (Total Net Assets). Mais cela va de plus en plus loin. Nous sommes aujourd’hui dans la position où nous pouvons adapter les systèmes sur d’autres processus, toujours grâce à la voie électronique.

court, simple et complètement harmonisé qui contient les informations opérationnelles clés et que les promoteurs de fonds peuvent fournir sur leurs fonds d’investissement afin de faciliter le processus transactionnel. Ce concept a été développé par le Fund Processing Standardisation Group de l’EFAMA

C’est un constat, cette industrie de gestion de fonds est complètement fragmentée tant du point de vue des réglementations que sur les systèmes de distribution mis en place. Le processus ne peut alors être autrement que lui-même très fragmenté, ce qui fait que le traitement ne peut qu’être human intensive.

Bob Kneip : Il faut aussi considérer que l’environnement réglementaire, européen ou des gouvernements nationaux, a aujourd’hui demandé une simplification des communications et une pertinence accrue de l’information. Nous voulons dans ce sens avoir un rôle actif et pouvoir participer à la configuration de cet environnement. C’est pour cela que nous avons été demandés pour participer au développement du FPP, le Fund Processing Passport. Il s’agit d’un document

comme un standard pour les agents de transfert. Nous avons développé en un temps record le premier prototype qui a été livré le 31 mars dernier. Nous avons annoncé dernièrement le premier acteur à utiliser activement le FPP avec l’arrivée de Ikano Fund Management sur notre solution complètement web-based. Le Fund Processing Passport permet aux sociétés de gestion de mieux mettre à disposition du marché les informations relatives au processing.

Donc la manipulation humaine y induit beaucoup de coûts et des erreurs de traitement. Le commissaire McCreevy a lancé un défi à l’industrie : soit vous vous autorégulez, soit nous le ferons.

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Lee Godfrey : Nous avons relevé ce challenge non pas en mettant en place un simple récipient de données, mais en mettant à disposition un outil intelligent qui contient des logical checks importants, simples comme le



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code de pays ou la vérification du code RIC (Reuters) qui n’est autre que l’ISIN, ou complexes comme la redemption fee. La base contient 105 champs maximum. Vous imaginez si vous détenez 1000 share classes ! C’est en ce sens que nous avions aussi mis au point un Master File qui repose sur la même plateforme que le FPP. Cela ajoute une dimension nouvelle à tout le cycle, même si à première vue, les piliers n’ont que peu de rapport entre eux (FPP, distribution template, client templates). Nous sommes encore ce matin en phase de test avec un important gestionnaire de fonds qui traite son administration dans un fichier Excel et qui le met à disposition pour ses commerciaux au travers de son intranet.

Où pouvons-nous vous attendre, d’autant si vous pouvez ou voulez grandir par acquisition ? Partout où nous pouvons apporter du support à la distribution de fonds. Il faut

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savoir que nous ne voulons pas être actifs dans le routage d’ordres ou dans le monde du transactionnel en général. Nous nous basons en effet sur un développement organique, mais certainement aussi par des acquisitions.

Pourquoi les clients choisissent-ils d’externaliser leur bout de chaîne de communication ? D’abord pour un respect des questions réglementaires. Les clients sont obligés pour ces questions de produire les documents officiels, mais sont aussi conscients des choix marketing qu’ils font. Par exemple, paraître dans le FT n’est pas une simple contrainte légale, mais surtout une option stratégique. Nous collectons tous les prix des médias et nous obtenons jusqu’à 25 % de remise pour les insertions. Comme nous ne sommes pas une agence de média, nous restituons entièrement cette commission à nos clients qui souscrivent à nos services pour 250 euros par an.

Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, il y a toujours matière à communiquer. Sur les opérations régulées, il n’y aura que très peu d’impact sur les communications, même si l’on s’attend à une réduction possible du volume ou des choix marketing moins onéreux. Mais comme nous ne sommes pas financés par les retro commissions, cela ne change rien pour nous. En outre, dans le cadre des legal notices, il est clair que l’on va voir apparaître des avis de fusions, d’acquisitions, de modifications de statuts… Nous serons là.

Bob Kneip : Nous sommes sollicités pour les besoins contractuels ou légaux de diffusion de l’information mais aussi de plus en plus dans un contexte opérationnel. Depuis 2001, les gens ont pris conscience quels sont les coûts qui peuvent être associés ou modérés sur base de certaines décisions. Aujourd’hui, une mauvaise communication doit aussi tenir compte de l’impact que cela va générer sur le call-center, des instructions


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qui seront mal exécutées ou des dommages de la marque qui peuvent en naître.

Lee Godfrey : Nos clients veulent une garantie, une assurance, que leur communication est uniforme et constante. Grâce à KNEIP, elles peuvent être assurées que le respect des règles du jeu sera optimal et, par exemple, qu’un logo sera partout pareil dans le monde. Par exemple, nous avons un contact qui n’est pas client, qui a changé de logo il y a six mois et qui voit encore des lignes dans certains médias avec son ancien logo… On connaît aussi des personnes qui se sont retirées du FT pour des raisons de coûts et dont le call center a été inondé d’appels de gens inquiets de présumer que les produits financiers retirés étaient simplement arrêtés. Quels types de technologies utilisez-vous en interne? Je pense qu’il s’agit d’abord des principes que nous voulons suivre qui sont de prendre les grands standards de marchés et de ne pas vouloir suivre à tout prix les tendances

du moment. Nous utilisons ainsi des technologies avant tout très stables comme Linux dans les systèmes, Oracle dans les DB et Java ou Javascript dans les langages. Nous occupons 18 à 20 personnes dans le département technologique sur les 140 personnes employées réparties dans nos bureaux du Luxembourg, de Suisse (pour le Quality Control) et l’Inde pour la production. Nous utilisons aussi des ressources externes, principalement pour les développements web.

Quelles sont les grandes tendances que vous espérez voir venir ? Mario Mantrisi : Nous avons déjà traité les données dynamiques pour l’intégration des informations en continu. Nos clients veulent que nous adressions aussi les données statiques comme les Investment guidelines, etc. pour qu’elles soient correctes autant sur les sites web qu’auprès des datavendors comme Bloomberg ou MorningStar. On voit donc cette tendance à mettre de plus en plus d’informations sur les sites internet et développer des nouveaux canaux de distribution.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi en train de parler avec de nombreux éditeurs de journaux pour les aider à développer une stratégie de présence sur le web. Pour le moment, ils n’arrivent pas à dissocier le site internet du journal. On doit maintenir l’identité mais on doit avoir plus de dynamisme qu’une simple reproduction de papier online. L’outil doit être traité de manière séparée. Ce message est passé chez plus d’un parmi les plus grands journaux d’Angleterre, d’Allemagne, de France, de Suisse, d’Italie, d’Autriche, d’Irlande et de Luxembourg… Nous avons parlé avec les patrons de ces groupes et c’est représentatif de la place et de la technologie de KNEIP qui est reconnue sur le marché. Qui sont vos principaux concurrents ? Bob Kneip : On va rarement trouver des entreprises qui ont la même stratégie que la nôtre.

Lee Godfrey : Nos plus grands concurrents, ce sont nos clients ou prospects eux-mêmes. Nous sommes un outsourcing

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partner et certains choisissent parfois de maintenir leur service in-house.

Bob Kneip : C’est moins cher qu’un cheeseburger par semaine !

Quelles sont les raisons du succès de cette ‘entreprise’ à Luxembourg ? D’abord parce que le Luxembourg est la meilleure place pour la domiciliation des fonds ! Mais nous sommes plus qu’une entreprise luxembourgeoise. Les entreprises des fonds ont toutes des quartiers généraux, des juristes, des auditeurs… représentant toutes sortes de pays. Nous sommes actifs dans 16 pays représentés. Mais on ne devient pas un acteur de poids si facilement. Notre réussite, c’est parce que l’on a réussi à rester focalisé sur des directions claires. Il faut néanmoins 10 ans pour se tailler une place au soleil…

Vous participez activement à la vie de l’industrie ? Oui, nous avons des memberships actifs dans les groupes d’influence ou d’utilisateurs comme le TA Forum de l’ALFI et ailleurs dans le monde, en Suisse, en Allemagne, en Autriche... Notre participation est active, mais ce n’est pas notre raison principale. Notre raison, c’est d’être à l’écoute de ce que les clients veulent.

Vous avez mentionné pouvoir réaliser des acquisitions ? Nous ne cherchons pas le big bang mais à continuer à assurer notre développement. Nous avons un Product Plan et un Roll-out Plan important. Notre agenda va être assez excitant pour les prochaines semaines. Nous avons prévu des étapes majeures tous les quinze jours. Et nous avons des développements importants prévus également au premier trimestre 2009.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi prêts à prendre une nouvelle dimension depuis que Bob Kneip et 3i ont accéléré la vitesse de croisière de l’entreprise. Nous allons le faire ! Assurément.

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////////////////////// CASE CHOICE > Information Mosaic supporte ING sur les marchés européens émergents p18 > Le Brabant Flamand soutenu par NetApp et VMware p20 > La sécurité d’Euroclear monitorée par BT p20

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CASE CHOICE

Solutions bancaires

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Une mosaïque de besoins sur une seule plateforme Les banques qui veulent s’implanter sur les marchés d’Europe centrale et orientale doivent trouver des solutions assez flexibles pour supporter la diversité des systèmes utilisés dans chaque pays.

En dépit du credit crunch, les banques continuent à s’investir dans des projets IT de grande envergure. Parmi elles, ING a choisi la solution converg-e d’Information Mosaic, société basée à Dublin, afin de développer une plateforme commune sur huit pays d’Europe centrale et orientale. ING a pour objectif affiché d’être dans le top trois des global custodians sur les marchés où elle opère. La banque a identifié les pays de l’est de l’Europe parmi lesquels la Russie, l’Ukraine et la Roumanie, comme zones au potentiel significatif.

Afin de servir ses clients, qui exigent de recevoir un service similaire sur des marchés différents, ING doit se confronter aux réalités locales, telles l’utilisation partielle de standards internationaux, l’obtention difficile de données de référence de qualité et, trop souvent, le recours aux tâches manuelles. De plus, certains de ces pays sont aussi membres de l’Union Européenne et à ce titre, doivent se plier aux exigences réglementaires en vigueur. En 2006, ING recherchait une technologie qui lui permette d’atteindre ses objectifs de développement tout en assurant une réduction de la complexité opérationnelle, une augmentation de l’automatisation, un meilleur contrôle des Key Performance Indicators (KPI) et une compression des coûts du hardware et de la maintenance.

SUPPORT DE CROISSANCE

John Byrne, CEO Information Mosaic

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Depuis deux ans, ING travaille en collaboration serrée avec Information Mosaic pour mettre en place la plateforme converg-e. Accessible en mode ASP, celle-ci assure à ING une sécurisation complète des données (confidentialité, intégrité, disponibilité et traçabilité) au travers d’architectures résilientes. Des systèmes de surveillance et de résolution d’incidents suivis par des professionnels du service delivery sont accessibles

en 24/7. Les capacités de gestion de flux de converg-e permettent à ING de bénéficier du straight-through processing (STP) et donc de dévouer plus de ses ressources aux tâches qui demandent plus de temps. Le service en est significativement amélioré, un avantage compétitif déterminant. «Nous avons conçu converg-e il y a une dizaine d’années car nous pensions que de nombreuses banques européennes seraient intéressées par le développement de leurs activités de banque dépositaire dans les années à venir», explique John Byrne, CEO d’Information Mosaic. En tant que plateforme complète supportant les règlements de livraisons, les activités de banque dépositaire, la comptabilité et le reporting, elle permet aux banques d’opérer sur des juridictions géographiques diverses, comportant différentes régulations, monnaies et systèmes de comptabilité. «L’exemple d’ING annonce de futures réalisations du même ordre», dit John Byrne.


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Virtualisation et protocole : les bons choix Lors d’un séminaire organisé par la société NetApp, spécialisée dans les solutions de virtualisation, la province belge du Brabant Flamand a exposé son expérience dans le design et l’implémentation de VMware.

Le gouvernement provincial flamand représente 1000 utilisateurs et 30 sites distants. En 2007, il a fallu remplacer dix serveurs x86 et les applications qu’ils supportaient par de nouveaux serveurs, aptes à provisionner, assurer la flexibilité, plus d’élasticité et afin de mettre en place un disaster recovery plan. «La virtualization infrastructure de VMware est idéale pour nous, a expliqué Karl Pottie, Head of Computing Services de la province. Le load balancing, reposant sur un stockage partagé des applications, permet d’assurer la haute disponibilité des informations.»

Pour en savoir plus : http://www.vmware.com/files/pdf/storage_protocol_perf.pdf http://media.netapp.com/documents/tr-3697.pdf

Karl Pottie a ensuite mis l’accent sur l’utilisation des protocoles. Tant NetApp que VMware peuvent supporter l’accès aux données par trois protocoles : Fiber Channel (FC), iSCSI (internet Small Computer System Interface), et NFS. «Nous avons mesuré la performance dont nous avions besoin grâce à la solution Simulated I/O tool de NetApp.» En fonction du type de performance identifié par l’organisation, NFS ou iSCSI peut donc mieux convenir aux besoins. La province va ainsi implémenter le protocole NFS. «La configuration et le design seront plus simples, nous pourrons dégager plus de valeur et de flexibilité de notre infrastructure. Modifier les volumes afin de les agrandir ou de les réduire sera plus simple avec NFS et évitera les risques de corruption de fichiers. En ce sens, les systèmes de NetApp apportent de la valeur ajoutée, notamment grâce à une visualisation en temps réel.»

Karl Pottie, Head of Computing Services, Province du Brabant Flamand

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Euroclear confie la gestion de sa sécurité à BT Les entreprises cherchent à externaliser la gestion de leur infrastructure de sécurité pour lutter contre des menaces de plus en plus sophistiquées.

Dans cette perspective, Euroclear, fournisseur de services de règlement, pour les obligations, capitaux propres, dérivés et mouvements de fonds, a choisi les solutions de sécurité managée de BT Counterpane pour gérer ses besoins en administration et en surveillance de la sécurité. Initialement, BT assurera pour Euroclear la surveillance en temps réel de l’infrastructure de sécurité et des applications critiques, avec analyse et corrélation des menaces. Euroclear pourra ainsi réagir instantanément et gérer des menaces très diverses visant les ordinateurs, les applications et les réseaux, d’origine interne et externe. Ces menaces peuvent avoir une cause accidentelle et involontaire, par exemple lorsqu’un employé utilise sans le savoir une clé USB infectée, ou être malveillantes, lorsqu’un botnet tente de prendre le contrôle de l’ensemble du réseau. Dans tous les cas,

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elles peuvent réduire la productivité, engendrer un vol de données confidentielles et nuire à la réputation de l’entreprise. En outre, la solution BT de ‘monitoring’, permettra à Euroclear de mieux vérifier les performances de son infrastructure de sécurité via le portail Web de BT où se trouveront des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Euroclear pourra aussi générer des rapports totalement personnalisés. «La gestion des systèmes de sécurité exige des compétences de spécialistes, c’est pourquoi nous faisons appel à BT, déclare Wim Claeys, directeur exécutif d’Euroclear. L’une de nos principales priorités est de sécuriser le traitement des transactions, des données et des titres de placement de nos clients. Les services de sécurité managée de BT nous rapprocheront d’un niveau de tolérance zéro.»

Bas Burger, CEO de BT Benelux


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CHEF DE PROJET DEVELOPPEMENT JAVA LUXEMBOURG /PUSF DMJFOU FTU VOF TPDJĂ?UĂ? E FYQFSUJTF FO UFDIOPMPHJFT EF MB NPCJMJUĂ? MISSION: t Agir en tant que rĂŠfĂŠrent technique sur les problĂŠmatiques de dĂŠveloppement grâce Ă votre expertise poussĂŠe des technologies JAVA J2EE. t Produire l’ensemble de la documentation technique et des ÂŤbest practicesÂť. t Vous intervenez sur des problĂŠmatiques complexes en termes d’infrastructure, gestion de projet et de management. PROFIL: t DiplĂ´me universitaire technique de type Ecole d’IngĂŠnieur (bac +5). t Excellente connaissance des technologies JAVA J2EE (minimum 3 ans d’expĂŠrience en tant que dĂŠveloppeur). t Rompu au dĂŠveloppement logiciel, vous possĂŠdez une première expĂŠrience de management d’Êquipe de dĂŠveloppeurs. Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg TĂŠl. +(352) 26 38 93 57 apply@elancelot.com www.elancelot.com

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VĂŠritable rĂŠfĂŠrent technique, vous possĂŠdez de fortes compĂŠtences de gestion de projet (ĂŠtablissement des plannings, mise en adĂŠquation des besoins et des ressources, coordination technique). t Force de propositions, vous possĂŠdez un grand sens des responsabilitĂŠs. t Vous parlez parfaitement le français et l’anglais. t

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INTÉRESSÉ(E) ? POUR POSTULER : Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à Claude Rodisio à l’adresse suivante : crodisio@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email : Ref: 432: Chef de projet devpt Java Votre CV doit être de prÊfÊrence en format MS WORD ou RTF

RĂŠf 102: IT DELIVERY / OPERATIONS MANAGER /PUSF DMJFOU FTU VOF TPDJĂ?UĂ? BDUJWF EBOT MFT /PVWFMMFT 5FDIOPMPHJFT EF M *OGPSNBUJPO FU RVJ DPOOBĂ”U VO GPSU EĂ?WFMPQQFNFOU BV -VYFNCPVSH "EPTTĂ?F Ă‹ VO HSPVQF NBKFVS DFUUF TPDJĂ?UĂ? FTU FO QIBTF E FYQBOTJPO DPNNFSDJBMF BV EFMĂ‹ EFT GSPOUJĂ’SFT /PVT PGGSPOT VO DIBMMFOHF EBOT VO FOWJSPOOFNFOU IJHI UFDI QPVS VO QSPĂ˝M EF *5 %&-*7&3: 01&3"5*0/4 ."/"(&3 MISSION: En tant que responsable de l’unitĂŠ IT SERVICES vos champs d’action seront les suivants: t Le management d’une ĂŠquipe (d’environ 20 personnes dont 5 Team Leaders) composĂŠe d’ingĂŠnieurs, de dĂŠveloppeurs, de testeurs, ĂŠquipe ÂŤrecovery‌. (management des opĂŠrations et du ÂŤdeliveryÂť, gestion RH de l’Êquipe : recrutement, conduite des entretiens d’Êvaluation‌). t La participation proactive Ă la dĂŠfinition du catalogue de service de la sociĂŠtĂŠ ainsi qu’à la mise en place de la stratĂŠgie qui en dĂŠcoule. t La gestion et l’analyse des risques liĂŠs Ă l’activitĂŠ : autorisation d’intervention, analyse des risques opĂŠrationnels, suivi de la production IT au sein de clients du secteur bancaire, analyse de la criticitĂŠ des incidents‌ t Garantir la productivitĂŠ de votre ĂŠquipe dans les normes de qualitĂŠ et de sĂťretĂŠ inhĂŠrentes aux services proposĂŠs (contrĂ´le et dĂŠfinition du SLA). t Mettre vos connaissances et votre mĂŠthodologie Ă disposition des clients Ă travers des missions de gestion de projet et de conseil (participation aux phases d’avantvente) Ă forte valeur ajoutĂŠe. t La gestion des aspects budgĂŠtaires liĂŠs Ă la maĂŽtrise financière du P&L du dĂŠpartement.

PROFIL: Professionnel reconnu depuis au moins cinq ans dans un poste similaire d’Operations / Delivery Manager ou Responsable de la Production IT d’un ĂŠtablissement bancaire, vous possĂŠdez un leadership naturel qui vous permet de fĂŠdĂŠrer votre ĂŠquipe autour des projets mis en place. t Calme, structurĂŠ et efficace vous gĂŠrez de façon pragmatique les diffĂŠrentes situations gĂŠnĂŠratrices de stress. Vos qualitĂŠs et votre sens de l’analyse vous permettent de prendre des dĂŠcisions adĂŠquates dans des contextes exigeants soumis Ă fortes responsabilitĂŠs. t DiplĂ´mĂŠ d’Êtudes supĂŠrieures dans le domaine informatique vous maĂŽtrisez la mĂŠthodologie ITIL, les mĂŠthodes de gestion de projets ainsi que le secteur de la sĂŠcurisation des donnĂŠes informatiques, idĂŠalement en milieu bancaire. t Votre environnement technique est issu de l’infrastructure et de la production IT (serveurs, architecture Microsoft et/ ou Unix, Linux, Firewall, sĂŠcuritĂŠ) et vous maĂŽtrisez certaines d’applications financières telles que Bloomberg, Reuters, Olympic, SAP‌ t Vous vous exprimez et rĂŠdigez parfaitement tant en français qu’en anglais. t


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Lancelot IT Consulting & Resourcing Services

SENIOR SECURITY ENGINEER LUXEMBOURG /PUSF DMJFOU BDUFVS NBKFVS EBOT M BDUJWJUĂ? j#VTJOFTT 3FTJMJFODFx FTU DFSUJĂ˝Ă? 14' MISSION: t Vous rejoignez l’Êquipe Managed Services afin d'offrir un service sĂŠcurisĂŠ et de qualitĂŠ aux clients prestigieux du monde bancaire et financier, ainsi qu'aux grands acteurs du monde industriel ou des services. t Disponible, flexible, vous ĂŞtes disposĂŠ Ă travailler selon des horaires et astreintes permettant de garantir une continuitĂŠ des services souscrits par ses clients. Vous participez notamment aux projets suivants : Design et implĂŠmentation des architectures sĂŠcuritĂŠ de nos clients. t Gestion day to day des environnements sĂŠcuritĂŠ des clients. t Participation aux offres de services. è t 2 niveau de support pour la gestion des incidents et problèmes orientĂŠs sĂŠcuritĂŠ. t AmĂŠlioration continue des infrastructures sĂŠcuritĂŠ (performance, optimisation, monitoring, outils d’exploitation, ‌). t

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Fiche métier

ITnation - jobs

BUSINESS DECISION MAKER

À la loupe : le RSSI Par sa nature même, le métier de Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information est en perpétuelle évolution et les formations qui y mènent sont encore à définir.

www.clussil.lu t www.cigref.fr Retrouvez les fiches sur www.itnation.eu/theme/security

Comment s’y retrouver dans toute la nomenclature qui désigne le responsable de la sécurité ? S’agit-il de la sécurité informatique ou de la sécurité de l’information ? La réponse à cette question conditionne la mission, les activités et tâches, la formation et le positionnement hiérarchique de ce responsable. Il est clair qu’à notre époque, l’information représente le capital d’une entreprise : que ce soit une méthode de fabrication, le secret bancaire ou une stratégie commerciale, toutes ces informations sont vitales. Il faut donc les protéger.

ÉLARGIR LES CONNAISSANCES Mais il est nécessaire que ces informations «voyagent» à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise et ce, en sécurité. L’informatique étant le support privilégié de cette information, il faut donc la sécuriser. Notre société est de plus en plus réglementée : directives européennes, lois nationales, autorités régulatrices. Il faut donc s’y conformer. Si l’on compare avec la définition donnée sur le site du CIGREF (Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises), «il s’agit a priori de métiers différents regroupés sur une seule fiche», ce qui correspond à la nomenclature «responsable de la sécurité de l’information».

© Photography Raoul Somers

Quelle que soit l’appellation utilisée, la caractéristique principale de ce métier – car c’en est un – est d’être pluridisciplinaire. Le tableau récapitulatif des aptitudes et savoir-faire dressé par le CIGREF en est la confirmation. Toutefois, il ne fait pas suffisamment de place aux aspects organisationnel, législatif et éthique. Or, l’éthique est certainement un des aspects les plus importants de ce métier qui touche à plusieurs domaines, dont certains sont sensibles. C’est en respectant un code d’éthique que les responsables de la sécurité de l’information parviendront à faire reconnaître leur métier.

Philippe Jeanbaptiste, Information Security Officer au Crédit Agricole

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Quant à la formation «idéale» de ce responsable, il s’agit d’un problème épineux. Luxembourg est connu pour ses professionnels formés à des exigences nationales contraignantes, contexte dans lequel l’expérience et les certifications diverses ont toujours assuré un bon niveau de professionnalisme. Mais, comme précisé ci-dessus, l’aspect pluridisciplinaire du métier de responsable de la sécurité de l’information élargit le panel des connaissances requises. C’est ce qu’a compris l’Université de Luxembourg qui propose, pour la troisième année consécutive, un Master en Management de la Sécurité des Systèmes d’Information. Ce Master permet d’assurer un tel niveau d’exigence. Faut-il pour cela exiger du métier qu’il soit en possession d’un tel diplôme ? L’année 2009 verra la naissance, à Luxembourg, d’une organisation professionnelle des responsables de la sécurité de l’information ; ce sera à elle de donner la réponse. D’ici là, le groupe de travail «RSSI» du CLUSSIL travaille sur les différents aspects du métier, élabore une proposition de charte éthique et, en collaboration avec le CRP Henri Tudor, construit une fiche métier. Tout cela sera présenté en fin d’année lors d’une séance publique.


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ITnation - jobs

Portrait

BUSINESS DECISION MAKER

Fabien Colin, un guide de projet ancré dans le concret Avec son expérience de gestionnaire de projet, Fabien a acquis une vision équilibrée de l’informatique où l’esprit d’équipe est aussi important que le travail individuel. Après une école d’ingénierie mécanique à l’ENSIMEV, à Valenciennes, Fabien a suivi un stage de recherche en mécanique des fluides. «Mais c’était trop théorique pour moi. Etre ingénieur en mécanique, ce n’est pas tant bricoler sa voiture… Là, il me fallait établir une théorie sur une base non stable et remplie d’approximations. Le tâtonnement était la règle.» Voulant se réorienter vers «du concret», Fabien complète en 2000 un DESS en informatique à Paris VI, où il apprend le langage objet.

SA RÈGLE D’OR : SIMPLIFIER

//// GOLDEN TOOLBOX //// «Mule est un ESB Open Source multiplateforme et multi-protocole qui permet de faire communiquer les différents services d’une application.» «Spring, un autre framework Open Source qui permet d’avoir une architecture de composants indépendants les uns des autres.» «Hibernate qui permet de rendre transparente la couche de persistance des données.» «Google est un moteur de recherche ultrapuissant pour trouver des solutions en recourant à la communauté Open Source et supporte beaucoup d’applications tels le mail, forums de discussions, calendriers, etc.»

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Il passe ensuite un premier stage informatique chez Steria à Paris où il travaille pendant quatre ans sur un logiciel de Product Lifecycle Management (PLM) pour le secteur de l’aéronautique et de l’automobile. Attiré par les expériences, il quitte Steria pour monter une start-up avec trois associés. L’idée a du bon : créer un logiciel de gestion pour les magasins d’optique et d’audiologie. Une niche… «Il n’existait que deux logiciels qui n’étaient pas du tout ergonomiques ni adaptés aux besoins des audioprothésistes.» La solution qui combine des fonctionnalités d’ERP et de CRM est montée sur une plateforme J2EE et proposée à la demande. «Nous étions les premiers à proposer du Saas dans ce domaine.» L’entreprise rencontre un vif succès. Mais Fabien déchante, des divergences apparaissent sur les plans stratégique et organisationnel, les situations difficiles, avec des deadlines trop courtes se répètent. Cette «gestion de la dernière minute» le convainc de quitter l’entreprise. Steria l’accueille à bras ouverts en lui proposant un contrat dans sa ville natale, à Lille.

Très vite, Fabien se porte volontaire pour une mission à Bruxelles sur le projet Schengen (SIS II), alors que la partie développement du projet débutait à peine. Au sein d’une équipe de 80 personnes, dont une trentaine de développeurs, il participe à l’élaboration du système central; une application J2EE qui bénéficie de toutes les avancées technologiques récentes dans le domaine. Ce système demande aussi un très haut niveau de sécurisation des données. En septembre 2007, il rejoint Luxembourg pour prendre la tête du développement de la Steria Interconnection Box. «C’est un gros défi pour moi, chaque jour apporte son lot de nouveaux challenges... Mais c’est passionnant. Il faut être à l’écoute des attentes de chacun. Et être force de propositions, surtout quand on a des délais très courts de livraison.» À aujourd’hui 32 ans, même s’il développe moins à présent, Fabien a conservé la même approche. «L’informatique est avant tout un outil qui permet de clarifier les processus. J’ai un esprit très «mathématiques’ en général et


© Photography Raoul Somers

j’aime prendre du recul pour proposer une solution simple à des problèmes apparemment compliqués. Simplifier, c’est la règle d’or des développeurs. Des règles simples assurent une meilleure maintenabilité du produit.» Le meilleur moment, selon lui, c’est la phase d’analyse, lorsque le consultant construit une solution à partir des besoins et des enjeux du client. «Je préfère les longs projets où on peut amener une vraie expertise. En général, ce sont ceux gérés en mode forfait, car le client a pris le temps d’une vraie réflexion sur ses besoins. Ce sont aussi ceux-là qui apportent une plus grande responsabilisation.» Fabien Colin, Chef de Projet et membre de l’équipe SIB chez Steria Luxembourg

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D’une manière très pragmatique. Tout d’abord, par l’empathie : l’écoute, pour une meilleure compréhension du besoin et de l’enjeu pour notre client, ainsi qu’une analyse particulière portée aux tendances de marché. Vient ensuite la connaissance : la maîtrise parfaite du savoir-faire et de la valeur de notre capital humain. Mais aussi la veille technologique et les nouveautés, pour puiser les meilleurs adjuvants existants ou émergents du marché, ce, in fine, pour garantir la meilleure performance possible. Enfin, la gestion optimale qui permet des synergies entre la valeur de notre capital humain, les besoins de nos clients et toutes ces technologies existantes et à venir de notre marché des technologies de l’information.

Comment aimez-vous aborder l’IT ?

Avant tout une passion qui s’est transformée en une carrière professionnelle riche en évolutions, révolutions technologiques et aussi et surtout enrichissante sur le plan des relations humaines et des rencontres.

Pour vous l’IT, c’est :

Le mensonge et la malhonnêteté.

Les aspects matériels qui poussent certaines personnes à prendre des décisions de vie sur un coup de tête.

Un consultant qui quitte notre société sans nous donner ses motivations premières et donc, sans que nous puissions comprendre ou envisager une démarche corrective pour éviter un autre départ.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier :

Un client qui nous contacte pour à nouveau faire appel à nos services. Un candidat qui postule spontanément chez nous ou un consultant qui vous parle librement de sa mission actuelle.

Favoriser l’autonomie et la créativité de nos collaborateurs pour faire la différence.

Bloc-notes A4 pour les notes en clientèle ou en réunion, PDA pour l’agenda et les contacts.

Bloc-notes ou PDA ?

Le conseil, afin de partager le savoir-faire.

Développements ou conseils ?

Démarrage par défaut à 8h30, après avoir déposé les enfants à l’école. Fin de journée très tardive, souvent complétée par du «télétravail» pour réaliser des tâches administratives. Pour le reste, agenda variable rythmé par des rdvs et réunions internes ou externes, avec un déplacement hebdomadaire auprès de la maison mère, à Bruxelles.

À quoi ressemble votre journée type?

L’humain et l’IT au service du client Signes particuliers (ou traits de caractère) : Persévérant, Souriant, Honnête et Humain

Loisirs : Famille, Service Club et Gastronomie

Société : Sogeti Luxembourg

Fonction : Managing Director

Nationalité : Belge

Age : 47

Nom : Gena

Prénom : Alain

Carte d’identité :


Pour vous, quel est le produit ou solution professionnel de l’année ?

L’innovation est une arme concurrentielle forte pour toute entreprise. Nous recherchons activement des moyens, des outils innovants que nous étudions et que nous démontrons ensuite comme performants ou constituants d’optimisation de ressources. De ce fait, nous avons développé des pôles de compétitivité innovants dans des domaines d’expertise très pointus, et nous sommes prêts à offrir nos services aussitôt après les avoir présentés. Etre innovant, c’est être le premier avec le meilleur des outils et les meilleures ressources.

L’esprit qui règne autour de projets fédérateurs et porteurs. Vous avez l’impression que vos collaborateurs se battent réellement pour votre société avec un but commun de réussir, gagner et de pérenniser l’entreprise, ce que l’on nomme un stress positif. Sans oublier le réconfort après l’effort, tout aussi important.

L’avancée technologique qui permet une dynamique perpétuelle et des changements de stratégie parfois profonds.

Ce que vous aimez le plus dans votre métier :

t

Pour son savoir-faire et les possibilités de carrière qui peuvent s’y développer. t Pour sa capacité et sa qualité à répondre à la demande de marché. t Pour sa capacité à anticiper sur des technologies émergentes. t Pour la qualité de ses équipes sur des projets à forte valeur ajoutée. t Pour sa position de Leader incontestable sur le marché luxembourgeois. t Pour sa culture d’entreprise et la richesse des relations humaines qui y résident.

Pourquoi choisir Sogeti Luxembourg?

L’ECM, le travail collaboratif et autres déclinaisons associées comme le Web 2.0.

La place luxembourgeoise est petite, il est vrai, mais est représentative de toutes les professions, de toutes les dimensions et cultures. Le Luxembourg, ce sont des perspectives professionnelles attrayantes dans un cadre de vie de qualité.

Notre challenge permanent est de maintenir la satisfaction du client en anticipant ses besoins et en recherchant l’excellence au sein de l’entreprise.

Quel est votre sens de l’innovation ?

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Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé ?

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JÖRG STRÄSSER

OLIVIER STAS

ALEXANDRE VUILLEMIN

JEAN-MICHEL EILLES

Nouveau Directeur chez Exigo

Rejoint Kitry Luxembourg en tant que Solutions specialist.

Devient Account Manager chez Dimension Data

Prend la responsabilité du département Unix Systems chez KBL European Bankers

Il aura pour mission de

Après ses années passées

Fort de plus de 7 années

Il a été pendant plus de 5 ans

mettre sur pied une équipe

autant sur la conception

d’expérience dans l’industrie

Site Operations Manager pour

d’experts Avaloq. Il apporte

technologique que sur les

IT, il a débuté sa carrière

SUN auprès de la BEI et a

une expérience de 20 ans de

besoins «métiers», Olivier va

en France dans la grande

une expérience de 15 années

l’IT, principalement acquise

assumer un rôle d’architecte

distribution et s’est ensuite

dans l'ingénierie systèmes

en Suisse pour le compte

pour la solution dédicacée

tourné vers le Grand-Duché et

Unix. KBL epb poursuit

de grands noms du secteur

au pilotage des chantiers de

l’IT. Il occupait précédemment

activement sa stratégie

financier.

construction, développée dans

les fonctions d’Account

de hub, en consolidant à

un environnement libre «Zope,

Manager chez Computer

Luxembourg l'infrastructure

Plone, Pithon».

Systems, puis SIT Group.

et les applications de son réseau existant de filiales européennes.

NICOLAS GAUTHIER

JOËL WOZNIAK

XAVIER LAMOTE

EMELYNE BAUDRIER

Rejoint Fujitsu Services en tant que Sales Director

Devient directeur commercial de BSB Luxembourg

Nouveau directeur de la Business & Marketing Organisation (BMO) de Microsoft BeLux

Rejoint Comparex Luxembourg en tant que Junior Consultant

Il dirigera et renforcera

Il aura pour tâche de

Il sera chargé de coordonner

Elle est certifiée Fondamentaux

l’équipe commerciale

développer l’activité

l’approche marketing et

ITIL. Ces deux dernières

luxembourgeoise et sera

commerciale de BSB

business des différents

années, elle a acquis son

responsable de l’exécution de

Luxembourg et d’encadrer

segments, de repérer et

expérience lors de gestion de

la stratégie commerciale de

l’équipe de vente. Il a acquis

anticiper les nouvelles

projets chez des clients.

Fujitsu Services Luxembourg.

son expérience principalement

tendances et l’évolution des

Auparavant, il a notamment

chez Deloitte et Fujitsu. Il

besoins des clients, et d'y

travaillé chez Atos Origin

reportera directement au

répondre avec les partenaires

Luxembourg et peut se

Managing Director de BSB

professionnels de Microsoft. Il

prévaloir d’une expérience

Luxembourg, Eric Lippert et

dirigeait auparavant la Division

commerciale de près de

fait partie du Comité Exécutif

responsable des produits et

20 ans dans l’industrie des

Elargi de BSB.

services pour les PME.

services financiers.

Envoyez votre nomination à press@itnews.lu

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/////////////////////// IT FINANCE Dossier XBRL > Les acteurs phares du Luxembourg ont porté l’adoption du standard (p36) et d’autres projets se mettent en route tels l’IDEA made in USA (p40). Mais bien que XBRL agisse comme un catalyseur de rentabilité et de flexibilité (p41), sa montée en puissance est encore retardée (p42)


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Promesses signées XBRL Suite à l’effort conjugué de plusieurs acteurs phares de l’économie luxembourgeoise, l’adoption du standard XBRL se normalise au Luxembourg et concernera bientôt le domaine des fonds après son entrée dans le secteur bancaire. En janvier 2007, la création de l’association sans but lucratif XBRL Luxembourg par l’ABBL, la Commission de Surveillance du Secteur Financier, la Banque Centrale, l’ACA, l’ALFI, l’IRE, l’OEC, le Statec et la Bourse de Luxembourg marque le premier pas vers l’utilisation standardisée de ce type de message au Grand-Duché. La CSSF a alors entrepris un long travail de promotion et d’évangélisation auprès des acteurs luxembourgeois afin que les reporting COREP, basé sur Bâle II, et FINREP, basé sur IFRS, soient transmis en langage XBRL. Depuis janvier 2008, c’est une réalité. Porté par les efforts conjugués de l’ABBL et de la CSSF, XBRL connaît un succès croissant.

Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg

XBRL (pour eXtensible Business Reporting Language), langage informatique basé sur des standards XML, a été conçu pour remplacer un processus d’échange de données financières par l’envoi de documents trop laborieux et erratique. «Il fallait trouver une solution informatique pour remplacer les tableaux Excel envoyés sous fichiers PDF et permettre le Straight Through Processing de ces données», résume Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg. Les manipulations multiples qui étaient alors effectuées, à la fois lors de la génération et de la réception de ces fichiers, rendaient les données parfois peu fiables et représentaient des coûts non négligeables. XBRL permet donc d’utiliser un standard informatique et moderne basé sur les technologies web et d’incorporer également des processus business.

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Au Luxembourg, les premières réflexions sont nées sur base des travaux du Committee of European Banking Supervisors (CEBS) en 2005. «Il fallait définir le type de tableaux à transmettre à la Commission de Surveillance du Secteur Financier, explique Jean-Luc Franck, Head of IT à la CSSF. Le format Edifact, utilisé au Luxembourg depuis 1996, a fait ses preuves mais n’est pas assez connu dans le monde financier. Le CEBS a permis de soutenir l’adoption de XBRL en réunissant les régulateurs de différents pays pour qu’ils échangent leurs opinions.» Un échange qui a donné lieu, au Luxembourg, à l’adaptation des taxonomies définies par le CEBS pour COREP et FINREP. «Ces deux standards ont été les moteurs de l’adoption de XBRL au Luxembourg», dit Jean-Luc Franck.

LES ACTEURS À LA SOURCE XBRL est un standard typiquement élaboré par les acteurs de l’industrie et non par un organisme de normalisation. Tout d’abord développé aux Etats-Unis par l’association XBRL International, il a ensuite été adopté dans de nombreux pays, où il a convaincu par sa flexibilité et son adaptabilité. «XBRL s’adresse tant aux données financières que statistiques, de même qu’il permet d’intégrer des références

aux régulations en vigueur, explique Marc Hemmerling. Non seulement des acteurs tels que les banques ou les fonds sont concernés par ce standard, mais aussi les entreprises qui doivent fournir du reporting aux autorités ou auprès de leurs maisons mères.» Enfin, les entreprises offrant, notamment, du conseil et des services d’intégration, ont identifié en XBRL de nouvelles opportunités pour leur activité. Les acteurs qui soutiennent cette standardisation sont donc multiples, depuis les institutions qui reçoivent les données (banques centrales, autorités de supervision) jusqu’aux maisons mères, qui centralisent les informations de leurs filiales. Pour assurer le développement et la promotion à une échelle globale, l’association américaine XBRL International a mis en oeuvre le concept de juridictions nationales, afin d’adapter ces efforts aux contextes locaux. Ces juridictions ont vu le jour au fil des années, dont en Europe, où le Luxembourg vient de rejoindre les économies principales, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas. Au niveau européen, différentes juridictions européennes et XBRL International ont créé XBRL Europe qui doit jouer un rôle essentiel au niveau de la promotion de XBRL dans le cadre de projets pan-européens. «XBRL Europe


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Patricia Gonzalez, Responsable du projet de Centrale des Bilans au Statec

n’a pas vocation à absorber les juridictions nationales, précise Marc Hemmerling. On ne peut imaginer que les 27 pays parlent une même langue mais d’un autre côté, il faut parler d’une même voix envers les instances européennes qui lancent de nouveaux projets de reporting.» XBRL Luxembourg envisage de rejoindre ses consœurs européennes, une fois que certaines adaptations statutaires sont mises en vigueur par XBRL Europe. En attendant, l’association nationale participe déjà à des groupes de travail. «Nous aimerions changer quelques détails, dit Marc Hemmerling. Par exemple, en tant que membre provisoire, nous n’avons pas le droit de vote. C’est le point majeur qui demande une clarification rapide.»

GARDER LES OBJECTIFS Même si l’adoption du standard est rapide, les difficultés demeurent nombreuses. «Les entreprises apprécient ce nouveau format mais il

Jean-Luc Franck, Head of IT à la CSSF

demeure compliqué, avance Jean-Luc Franck, de la CSSF. XBRL Luxembourg permet de rassembler les participants pour des séances d’information. Dans le cadre du projet COREP/ FINREP, nous ne voulons surtout pas que les échanges soient réservés aux banques et aux régulateurs.» Il s’agit par exemple d’inclure les éditeurs de logiciel. «XBRL en est encore à ses débuts et peu de produits existent sur le marché, dit Jean-Luc Franck. Or, en l’absence de produits matures, certains acteurs se tournent vers des produits maison, ce qui va à l’encontre des objectifs initiaux d’harmonisation.» Les régulateurs peuvent donc encore demander des reporting différents. «Les mêmes données en provenance d’une même société doivent parfois être créées dans des formats différents pour convenir à des solutions informatiques différentes, dit Marc Hemmerling. On doit convaincre les acteurs d’utiliser les mêmes technologies. Création va de pair avec promotion.» La CSSF veut également assurer une cohérence internationale.

«Certains pays ont créé une enveloppe XML autour de XBRL pour inclure des données nationales, alors que d’autres pays les ont intégrées dans XBRL, déclare Jean-Luc Franck. Le Luxembourg s’est contenté de les inclure dans le nom de fichier. Qu’en est-il de la standardisation ?» La standardisation et XBRL sont deux sujets qui intéressent d’autres acteurs de l´’économie luxembourgeoise. Au Statec, la standardisation est en cours. Les bilans déposés par les sociétés au Registre de commerce et des sociétés (RCSL) seront centralisés par le Service central de la statistique et des études économiques, qui est chargé de l’archivage électronique des données. «Pour le moment, les sociétés déposent leurs données sur support papier auprès du RCSL, qui les scanne et les met à disposition du Statec sous format PDF, explique Patricia Gonzalez, responsable du projet de centrale des bilans au Statec. Mais la centrale n’est

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pas encore opérationnelle, dû à un manque de standardisation des comptes annuels. Le point d’entrée n’est donc pas le Statec mais le registre de commerce, placé sous tutelle du Ministère de la Justice. Or, le registre a pour fonction de conserver les données et de les mettre à disposition du public. Il ne doit donc pas les exploiter, ce qui est notre cas.» Il manque donc une base légale pour moderniser la procédure. «Le Statec veut jouer un rôle pour encourager l’adoption du standard XBRL, dit Patricia Gonzalez. Mais l’impulsion doit venir de tous les côtés. Ainsi, on pourra collecter des données standardisées dès le départ.»

LE LUXEMBOURG PIONNIER D’ici 2009, XBRL devrait également concerner l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI). «La réglementation va évoluer vers le reporting des fonds monétaires et non monétaires», dit Marc Hemmerling. La Banque Centrale du Luxembourg, dans ce contexte, entend recourir à moyen terme au standard XBRL en passant tout d’abord par la généralisation de l’utilisation du standard XML, sous-jacent à XBRL. «Le Luxembourg peut jouer la carte

de pionnier dans le domaine des fonds d’investissement», dit Dominique Valschaerts. Aujourd’hui, les fonds luxembourgeois couvrent le tiers de l’industrie européenne. «Beaucoup de fonds sont distribués depuis le Luxembourg vers l’Asie et l’Amérique latine, dit Dominique Valschaerts. Il est essentiel d’assurer le développement international du Luxembourg dans le domaine des fonds d’investissement en augmentant la transparence des informations relatives aux fonds. XBRL est un facteur essentiel, de même que les technologies Internet et les réseaux de communication comme Swift.»

TRANSPORT SÉCURISÉ Si XBRL est un format moderne et flexible, en revanche rien n’est précisé en ce qui concerne le transport sécurisé des données lui-même. «Nous avons besoin d’une couche supplémentaire d’encryptage et d’un canal de transmission, dit Jean-Luc Franck. La CSSF a donc entamé une discussion avec Cetrel et la Bourse de Luxembourg.» En effet, la société sœur de la Bourse, la Centrale de Communications Luxembourg (CCLux), rassemble l’information statique et périodique sur l’ensemble des fonds d’investissement au Luxembourg sur sa plateforme e-file. La CSSF a donc choisi le canal e-file ainsi que le canal SOFiE du Cetrel pour faire transiter les rapports COREP et FINREP depuis début 2008. «Nous nous sommes rapprochés de la CSSF qui collecte un grand nombre d’informations, dont celles qui nous intéressent, dit Dominique Valschaerts, CEO de CCLux. Nous voulons pouvoir traiter l’information avec flexibilité pour, par exemple, réorganiser des databases ou créer des spreadsheets. C’est possible avec XBRL, un chantier qui se situe dans la logique de nos travaux précédents.» Fin 2008, un échange électronique remplacera le visa «papier» lors de l’enregistrement de nouveaux fonds. Les informations relatives aux fonds transiteront alors entièrement via les canaux d’e-file, depuis le moment où l’information est déposée sur la plateforme, approuvée par la CSSF et, enfin, mise à disposition des investisseurs par CCLux.

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Dominique Valschaerts, CEO de CCLux



Dossier XBRL

ITfinance

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Une big «IDEA» pour les fonds luxembourgeois ?

Luc Henzig, Associé PricewaterhouseCoopers

Ce projet constitue le socle de l’Interactive Data Electronic Applications : IDEA, la nouvelle initiative de la SEC qui permettra de rechercher, de parcourir et d’analyser les informations financières des sociétés de manière quasi instantanée avec un niveau de détail jamais atteint.

ENJEUX LOCAUX Dotée d’un cadre réglementaire performant, la place financière n’est pas moins confrontée aux exigences croissantes en matière de reporting (volume et fréquence) et de transparence de l’information (accès et niveau de détails). En tant que plateforme de distribution mondiale pour les UCITS, le Luxembourg doit par ailleurs se doter de solutions innovantes et différenciatrices lui permettant d’accroître la visibilité et l’accès de l’information liés à ces véhicules d’investissement et de se positionner ainsi comme centre d’excellence financier. Le modèle de prospectus simplifié (ou du futur document KID, pour Key Information Document) et les rapports (réglementaires) financiers actuels ainsi que la collecte statistique des OPC par la Banque Centrale du

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La Securities and Exchange Commission (SEC) s’est ainsi faite le fer de lance d’une réorganisation du traitement et de l’accès de l’information financière et des sociétés aux Etats-Unis. Le projet Interactive Data / ICI (Investment Company Institute) supporté par la SEC a permis de démontrer le potentiel d’une standardisation et une structuration de l’information dans l’analyse des informations liées aux fonds d’investissement. À cet effet, des taxonomies ont été élaborées sur base du rapport N-1A (équivalent du prospectus simplifié) pour supporter les besoins de l’enregistrement des nouveaux fonds auprès de l’autorité. Cette nomenclature tend également à améliorer la visibilité et l’accès aux informations du fonds en matière de risques et performances auprès de l’ensemble des parties prenantes de l’industrie (fonds, distributeurs, investisseurs).

Luxembourg constituent une base idéale pour développer au Luxembourg une initiative similaire à celle menée par l’industrie américaine des fonds. En s’appuyant sur la juridiction XBRL répandue au niveau national, les acteurs de l’industrie pourraient fédérer leurs efforts et créer des taxonomies inspirées de ces documents de référence. La place disposerait ainsi d’un «pool» de données standardisées sur les fonds luxembourgeois lui permettant de satisfaire à la fois aux besoins de reporting (états financiers, rapports périodiques, prospectus simplifié) et aux besoins des différentes parties prenantes (investisseurs, autorités, réviseurs, analystes, etc.). En tant que centre financier européen de premier ordre, Luxembourg doit maintenir ses standards de qualité et d’efficacité et se positionner comme un marché favorisant la transparence et l’accessibilité de l’information financière. L’utilisation de nouvelles solutions inspirées des projets IDEA et de standards tels que XBRL doivent profiter à l’industrie des fonds luxembourgeoise et lui permettre de rentrer de plain pied dans le reporting du 21è siècle.

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l Photographer : Luc Deflorenne

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l Photographer : Luc Deflorenne

De nouvelles orientations dans le traitement de l’information sont apparues ces dernières années pour répondre aux nouveaux défis du reporting financier.

Laurent Collet, Directeur, PricewaterhouseCoopers Luxembourg


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Efficacité et flexibilité dans le reporting Le reporting financier est en proie à de nombreux et profonds bouleversements et XBRL permet de catalyser la rentabilité et l’efficacité, selon Fernbach. Outre la nécessité d’une transparence accrue, la demande en termes de vitesse et d’interactivité des rapports a atteint de nouveaux niveaux. La documentation rigide, imprimée, tend à disparaître, alors que les données électroniques se généralisent. Les changements dans la pratique du reporting financier amènent donc des défis considérables. Parmi ceux-ci, l’utilisation généralisée de différents systèmes de logiciels financiers, l’intensification de la concurrence dans le secteur bancaire et le nombre de normes en vigueur.

Dans ce cadre, le Committee of European Banking Supervisors (CEBS) soutient et promeut XBRL, langage électronique standard pour la compilation, la dissémination/ publication, l’analyse et la comparaison de données corporate. Il vise à l’accélération de l’échange d’informations tout en augmentant la qualité et en réduisant les coûts. Face à l’essor de XBRL comme protocole de transfert, Fernbach s’est conformé aux directives du CEBS et a adapté sa solution FlexFinance aux reportings FINREP et COREP, permettant la création automatique et économique de rapports XML/XBRL pour les autorités nationales de contrôle. «Dans la pratique, les facteurs cruciaux apparaissent toujours au moment d’implémenter une méthode de reporting basée sur le système XBRL : séparation des fonctions de reporting et de calcul, couverture intégrale de la chaîne de traitement et connexion de l’interface aux systèmes bancaires standards», dit Fabrizio Romano, Regional Manager chez Fernbach-Software. Les atouts de la solution FlexFinance FINREP/ COREP de Fernbach ont convaincu de nombreuses banques luxembourgeoises qui ont rencontré ces problèmes dans leurs systèmes de reporting. Parmi celles-ci, Hypo Pfandbrief Bank International, Glitnir Bank, M.M.

Warburg, Mizuho Trust & Banking et NORD/LB. Les clients citent «une amélioration considérable de la qualité de nos données», l’abandon «des tableurs Excel et toute intervention manuelle», l’automatisation de «l’établissement de nos rapports de A à Z» avec un «risque d’erreur considérablement réduit.»

d’une solution totalement automatique facilite les tâches de reporting tout en permettant à tout moment de générer des rapports annexes renseignant la banque sur divers indicateurs clés.

AUTOMATISATION CRUCIALE «Une approche modulaire permet de fournir une réponse partielle. FlexFinance FINREP/ COREP couvre la totalité de la chaîne de traitement, et ce depuis les calculs des divers ratios jusqu’à la production du reporting final», explique Fabrizio Romano. Le processus de séparation des données pour la génération des rapports et des ratios requis est divisé en deux étapes dans la solution. D’abord, FlexFinance produit les résultats escomptés (prétraitement). Lors de la seconde étape, FlexFinance utilise ces données comme base afin de créer les rapports. Les informations contenues dans les datamarts permettent à tout moment de compiler des rapports supplémentaires. La flexibilité du système permet aux utilisateurs de rapidement adapter les rapports aux modifications des directives. Cette automatisation est cruciale. L’installation

Fabrizio Romano, Regional Manager pour le Belux et la France chez Fernbach

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Pour une meilleure diffusion © Photography Raoul Somers

XBRL possède le potentiel d’un protocole d’échange financier dominant, voire universel mais la simplicité et la vulgarisation lui font encore défaut.

Damien Ghielmini, Directeur TEC-System Integration, Advisory Consulting Group, chez Deloitte

XBRL a su fédérer un nombre important de sponsors qui lui ont permis de s’imposer comme le candidat légitime à l’espéranto financier du futur. Pour atteindre véritablement cet objectif, il lui faudra cependant stabiliser son potentiel technique mais surtout normaliser et canaliser les taxonomies produites aujourd’hui de manière très dispersée.

EUROPE : LA PROGRESSION XBRL est un succès incontesté, surtout aux Etats-Unis, un marché unifié qui utilise des volumes conséquents de données. Les initiatives, même en dehors du secteur financier, y foisonnent. En Europe, la dynamique est plus progressive. La France est assez active, notamment via le rôle volontariste de la Banque de France, ou au travers du projet concernant les greffes des tribunaux de commerce. L’Espagne s’investit dans la saisie des données réglementaires avec des systèmes web. Les Pays-Bas ont conçu une taxonomie, déjà en cours de refonte, pour un usage large au sein du secteur public (NTP) et la Belgique repense sa Centrale des Bilans. Au Luxembourg, les reporting COREP et FINREP ont tracé la voie. Deloitte suit ainsi de près l’élaboration de taxonomies, et, en Europe, en particulier dans son centre de compétences

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XBRL, norme d’échange d’informations financières, a été conçue en particulier pour l’échange de données réglementaires, notamment vers les régulateurs. Cette norme se veut ouverte afin que chaque pays puisse développer ses propres taxonomies en fonction de ses besoins. Ceci exige une très forte maturité et technicité ainsi que le recours à des outils spécialisés.

luxembourgeois, par des solutions de contrôles/transformation. Ces avancées sont néanmoins en probable décalage avec le niveau réel de maturité des principaux acteurs du marché. Le potentiel induit par ces nouveautés leur demeure donc largement inconnu. En effet, le quotidien des acteurs se limite souvent à manipuler des fichiers de données XBRL en respectant une taxonomie. C’est aujourd’hui encore un exercice complexe, et sans comparaison possible avec la manipulation de fichiers XML.

L’ATTRAIT DES SYNERGIES Il est symptomatique de constater que certains régulateurs européens, et de très grandes institutions financières, prônent une normalisation beaucoup plus poussée. Les définitions sémantiques interprétables trop librement, d’une part, et le coût de gestion des versions de taxonomies par pays, d’autre part, poussent naturellement à cette simplification. La volonté, récente, de voir de plus grandes synergies entre les régulateurs, ne fait qu’accentuer ce phénomène. Cette évolution cadre parfaitement avec l’objectif fondamental d’XBRL, à savoir homogénéiser et faciliter le partage

d’informations. Mais cela va aussi à l’encontre de l’adaptation spécifique (héritage des taxonomies entre elles, surcharge au niveau local) que la norme propose et favorise naturellement.

CONCURRENCE OU COMPLEMENTARITE ? La dimension technologique très forte et la difficulté à l’appréhender, conjuguées à la spécificité du métier de création de taxonomies, pénalisent la montée en puissance d’XBRL. Les organisations sont donc réceptives à des solutions plus pragmatiques, tout aussi fiables et efficaces. Ces alternatives permettent de ne pas dépendre d’experts très spécialisés, sans objectif de capitalisation. La tentation est donc forte. La gestion 100% XML du reporting TAF, ou récemment le reporting «Security by security», voire la gestion Excel, mieux adaptée à des entités de taille variable comme les PSF, sont vues comme des solutions bien adaptées aux besoins. En ce sens la vulgarisation et la diffusion de solutions simples et puissantes, à prix abordable, permettant de manipuler les concepts XBRL (taxonomies d’abord, instances ensuite) est sans doute le point de passage obligé pour une accélération de la diffusion de la norme XBRL.


/////////////////////// ACTUAL IT > Dexia Private Banking adopte la plateforme BI de SAS p44 > Dell lance de nouveaux laptops combinant Green IT et connectivité p46 > L’extension .sport sur le devant de la scène p47 > Carte Blanche à Jan Ricken p48 > E-Chain Management accède à de nouvelles possibilités suite à l’acquisition par Ordina p50 > Sogeti, Microsoft et Kofax, ensemble pour une solution ECM user-friendly p51 > Les atouts du projet Innofinance du CRP Henri Tudor p52 > Conférence ITnews : le dialogue Global-Local à la loupe p54 > Petit-déjeuner ITnews : Computacenter, Microsoft et Utimaco luttent contre les fuites de données p55 > L’archivage électronique en voie de devenir une preuve légale p56 > SIT Group fête ses dix ans p57 > Prochain Petit-déjeuner ITnews : Etre PCI compliant avec IBM p58 > L’apport du cloud computing dans la plateforme de Microsoft p60 > Claude Roeltgen parle de la nouvelle édition de son livre, «Eine Million oder ein Jahr» p61

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Actual IT

Décisionnel

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Dexia Private Banking, la troisième voie BI La plateforme Enterprise BI de SAS a séduit Dexia, qui a mis en route un projet de longue haleine pour ses activités de retail et de banque privée. La qualité de l’information contenue dans un système se détériore avec l’encodage, le processing et le temps. Conçue comme un outil stratégique, la BI permet de mieux utiliser l’information que l’entreprise a à sa disposition. En 2006, Dexia Private Banking adopte SAS pour résoudre notamment des problèmes de bottleneck. «Nous rencontrions d’un côté trop de développements anarchiques par le business, sur Excel par exemple, produisant des applications non pérennes, explique Jean-Philippe Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking. D’un autre côté, la charge de travail des équipes IT générait des goulots d’étranglement, et nous imposait des délais de développement incompatibles avec des demandes de type ‘BI’. Il nous fallait une troisième voie.»

Jean-Pierre Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking

La solution de SAS, Enterprise BI Platform, va être déployée sur la partie Personal Financial Services de la banque (private banking et retail banking) pour les activités de reporting. Ce projet, encore en développement (12 rapports ont été créés jusqu’ici), sera poursuivi jusque fin 2009. En ce moment, Dexia PFS travaille sur un Proof Of Concept qui contient un nombre limité de KPI pour un public restreint mais qui est destiné à plus de 500 utilisateurs. La plateforme sera utilisée pour le dashboard et le web reporting (visualisation des données).

LE MEILLEUR DES DEUX MONDES Des KPI principaux ont été déterminés niveau par niveau pour n’égarer aucun utilisateur. La constitution des métadonnées est une étape déterminante puisque la définition des infor-

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mations et de leurs modalités d’utilisation peuvent être alors stockées dans une base de données spécifique. «Nous devons mettre à plat ces KPI, les classer en catégories, puis les prioriser. Il y a toujours de la place pour améliorer mais nous voulons conserver les caractéristiques principales pour ne pas perdre l’utilisateur. En effet, la convergence et l’alignement du business autour de définitions communes de KPI est un des objectifs majeurs dans un projet de dashboarding.» Depuis début 2007, SAS BI a conçu une nouvelle approche entre l’informatique traditionnelle et le computing user-friendly. «Il nous fallait une nouvelle approche il y a deux ans, afin d’avoir le meilleur des deux mondes, dit Jean-Philippe Laurent. Nous voulions quelque chose de flexible et réactif tout en étant gérable et capable de grandir avec la société.» La solution est placée sous la supervision du BI Competency Center (BICC), créé fin 2007, «un composant nécessaire à cette nouvelle approche» et qui assure la gouvernance et le support. L’équipe de data management partage la responsabilité avec le BICC du metadata. «Le BICC peut implémenter la plateforme mais pour plus de flexibilité, les charges principales de développement sont

dévolues aux lignes métier, tandis que l’IT assure le rôle du support.»

UN MODÈLE POUR ÉVOLUER Dans le domaine de la Business Intelligence, SAS a fait sa spécialité des outils d’analyse de l’information. «Toutes les sociétés utilisent l’information pour déterminer des stratégies et accomplir leurs objectifs mais elles le font souvent mal, dit Mathias Coopmans, Business Development Manager chez SAS. Il faut mettre en place, au sein de l’entreprise, un modèle qui puisse évoluer et prenne en compte les aspects culturels de l’entreprise, qui sont aussi importants que l’infrastructure et les processus.» L’Information Evolution Model comporte cinq étapes dans l’utilisation de l’information, de la simple opération à l’innovation. En se positionnant sur cette échelle, l’entreprise peut mieux évaluer les stratégies à adopter. Selon SAS, les clés de l’évolution du business sont fournies par le Business Performance Management. Planification (identification des activités et des processus qui peuvent générer plus de valeur), analyse (amélioration de la vision) et monitoring prennent ainsi le pouls de l’entreprise.


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Green IT

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L’ère de la Green Connection Tout en maintenant ses objectifs de Green IT, Dell a développé de nouveaux produits qui supportent mieux les attentes des utilisateurs en matière de connectivité.

Étude du «Climate Group» : «SMART 2020 : Permettre la réduction des émissions de carbone à l’ère de l’information», disponible sur Liens utiles : - www.dell.com - www.dell.com/earth - www.regeneration.org.

De passage à Bruxelles fin septembre 2008, le CEO de la société, Michael Dell, a salué les efforts fournis par la Commission Européenne dans le domaine du développement durable, notamment pour le soutien aux technologies vertes dans l’IT. «En adoptant les bonnes politiques, nous pouvons guider la transition et modeler le futur d’une économie prospère à bas taux de carbone», a déclaré Michael Dell. La société a donc logiquement fait de l’Europe l’un des marchés les plus porteurs pour ses nouveaux produits.

INNOVATION PAR LE CLIENT Face à des demandes de plus en plus importantes de capacités de stockage, dû aux nouveaux contenus, vidéos, streaming, etc., l’évolution technologique passe invariablement par l’efficacité énergétique. Lors d’un séminaire à Monaco, Dell a présenté les

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Dell pourrait devenir la société la plus verte du secteur informatique. La société a repensé toute sa chaîne logistique afin d’y intégrer des éléments plus respectueux de l’environnement. Tous les écrans des portables devront ainsi être équipés de la technologie LED, à moindre consommation énergétique, dans les 12 prochains mois. Après le plomb, la société veut bannir totalement le mercure en 2009. Et Dell suit de près les études menées dans le secteur, telle celle du «Climate Group» qui avance que les TIC pourraient permettre une réduction de 15% du total des émissions prévues en 2020.

laptops qui apparaîtront sur les marchés dans les prochains mois, plus «verts» que leurs prédécesseurs. La concurrence sera rude : Dell a annoncé que dans les cinq prochaines années, l’industrie, dans son ensemble, va écouler près d’un milliard de laptops dans le monde. Dans cette perspective, la société a conçu des offres spécifiques pour les «power users», «commercial users», «consommateurs», «marchés émergents», etc. «Il faut penser au client qui a été trop souvent ignoré lors du design des produits, dit Margaret Franco, Director du Dell Product Group. Nous avons ainsi conçu des batteries à la vie plus longue.» Cette orientation vers le client, Dell la présente comme nouvelle, plus créative, avec plus de fonctionnalités. «C’est l’innovation guidée par le consommateur, résume Jeff Clarke, Senior VP & General Manager chez Dell Product Group. Notre industrie a été construite sur le concept de changement.

Les nouveaux moyens d’interaction ont changé la manière dont on collabore. Nous sommes à l’aube de l’ère de la connectivité.»

L’IT EN GUIDE «Le client computing évolue rapidement, déclare Brian Gammage, VP & Gartner Fellow, Client Research. L’utilisateur doit pouvoir provisionner sans compromis et accéder, par exemple, à la communication sans limites.» L’IT doit donc guider l’utilisateur tout en assurant l’accès aux applications et la sécurisation des données. «Dans le monde du travail, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance, voire bousculent les hiérarchies actuelles. La virtualisation sera bientôt partout, il faut d’ores et déjà prévoir les designs des ordinateurs capables de supporter cela. Tout doit donc aussi être mobile. Les applications doivent donc pouvoir circuler librement sur tout device.»


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L’avènement des nouveaux .com Face à l’essoufflement des adresses internet, l’extension .sport, de par son caractère international, pourrait offrir au Luxembourg une plateforme de promotion efficace. L’ICANN, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, organisme régulateur de l’Internet, s’apprête à lancer un appel à propositions pour créer de nouveaux noms de domaine de premier niveau, à côté des .lu, .com et autres. La course est ouverte, même aux villes qui souhaiteraient se mettre en avant. Au-delà d’une opportunité commerciale, l’évolution des noms de domaine représente un changement de mentalité dans l’utilisation d’internet. L’ICANN parle de milliers de nouveaux noms qui pourraient potentiellement être admis sur la toile. Dans ce contexte, Patrick Vande Walle, secrétaire général de l’Internet Society Luxembourg, avance que le .sport pourrait avoir un bel avenir devant lui.

© Photography Raoul Somers

LE POINT SUR LES DOTS

Patrick van de Walle, secrétaire-général de l’Internet Society Luxembourg

«Tout d’abord, le concept lui-même, explique Patrick Vande Walle, fondateur du registre DotSport. Il est largement identifiable et univoque. Le sport est culturellement et politiquement vu comme une valeur positive dans tous les pays du monde. Les valeurs du sport transcendent les cultures. C’est une activité dont le succès ne se dément pas. Ensuite, linguistiquement, le mot «sport» est utilisé dans près de 40 langues différentes, pour désigner la même chose. On compte plus d’un milliard de locuteurs qui utilisent le mot «sport», écrit en alphabet latin. Economiquement enfin, un domaine .sport toucherait donc une large population et transcenderait des frontières géographiques et culturelles. Le sport concerne de nombreux acteurs, tant sportifs – les fédérations et clubs – qu’économiques, comme les médias et les entreprises qui intègrent le sport dans leur dynamique de communication. Le marché est donc vaste.»

Le retard pris par l’ICANN pour l’appel aux propositions, reporté au printemps 2009, ne reflète pas le manque de dynamisme des soumissionnaires, bien au contraire. Des villes comme Paris, Berlin ou New York ont déjà préparé leur dossier à soumettre à l’ICANN. L’ouverture concerne aussi le rebranding possible d’une grande partie de marques internationales. apple.com deviendrait .apple, ou .microsoft, etc. Sur les 100 à 150 projets qui seront soumis à l’ICANN, la grande majorité d’entre eux seront sans doute américains. La compétition est donc d’ores et déjà ouverte pour .sport, le projet fondé par Patrick Vande Walle. «J’ai déjà rencontré, lors de conférences, deux personnes qui ont la même idée que moi. Mais si la course est déjà lancée, il est aussi question de créer des synergies.» Et donc d’attirer des supporters de poids pour le projet, tels l’UEFA ou le Comité International Olympique.

SUPPORT LOCAL Le succès de Dotsport pourrait également capitaliser sur les évolutions apportées au GrandDuché avec la loi sur la propriété intellectuelle de décembre 2007. Certaines des entreprises qui veulent bénéficier de l’exonération

à hauteur de 80% sont aussi actives dans l’enregistrement des noms de domaine. «Le Grand-Duché possède des avantages indéniables pour se lancer dans une telle aventure, explique Patrick Vande Walle. Le contexte économique est favorable et les pouvoirs publics ont une politique volontaire de soutien aux entreprises axées sur les nouvelles technologies. Le Luxembourg possède une grande expérience dans le domaine de la propriété intellectuelle et du droit des marques. Enfin, il est le berceau d’entreprises innovantes, notamment dans la gestion de noms de domaine Internet et du commerce électronique.» Toutefois, bien que le projet soit prometteur, aucune décision majeure n’a encore été prise. «En l’absence d’un cahier des charges précis, on se perd en conjectures à ce stade, dit Patrick Vande Walle. Mais il est déjà certain que le ticket d’entrée sera élevé. C’est la raison pour laquelle une telle proposition ne peut se monter qu’avec un large soutien d’investisseurs. J’attends de voir les décisions prises par l’ICANN lors de sa réunion au Caire en novembre pour définir plus clairement les pré-requis pour le montage d’un tel projet.»

http://www.dotsport.info

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Carte blanche

SOA, a key enabler for business agility Today, core processes of enterprises need to be adapted frequently due to changes in strategy and the underlying organization. These constant changes of processes define the requirements for the supporting IT Systems. Depending on the degree of changes necessary, the underlying IT architecture might be impacted. We often call Business-IT alignment, the dynamic process of ensuring that the organization’s IT system is best supporting the business strategy and goals. According to [1], alignment can be considered from various perspectives. In my research, though not excluding other perspectives, I favour a top-down method as relevant in this context. This top-down method, illustrated in figure 1, corresponds roughly to the strategy execution perspective of [1].

In order to support the flexibility required in the business processes, service-oriented architectures represent a promising way to implement IT needs [2,3,4,5,6,7]. The SOA paradigm is defined as “an architectural concept in which all functions, or services, are defined using a description language and have invokable, platform-independent interfaces that are called to perform business processes” [8,9]. In previous research [10], a possible top-down SOA construction method and related Critical Success Factors (CSF) have been identified.

© Photography Raoul Somers

COPING WITH METHODOLOGY Early 2007, independent worldwide studies with more than 1.400 CIOs came to the result of decreasing importance of SOA for Chief Information Officers (CIOs), while the level of SOA-readiness and implementation did not progress substantially [11]. SOA ranked only number 7 in Top 10 of CIOs’ priorities. The reason for this shift of priorities is to be found in mainly two issues. On the one hand, the method on how to approach implementation and what abstraction models to use is very complex,

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and today still unclear. On the other hand, the Return Of Investment (ROI) of SOA can hardly be calculated. My research within the PhD programme is therefore addressing the first issue, about a complete and coherent methodology for SOA implementation with underlying models of abstraction. Therefore, a state-of-the-art analysis of the different abstraction layers within Enterprise Architecture frameworks including strategy, processes and IT with all related modelling languages and SOA methodologies (industrial & academic) has been done. This state-of-the-art work has shown achievements related to all components of SOA methodology. The developed model with identified components and issues needs now to be tested by practitioners.

AN EXHAUSTIVE MODEL Of course, there will not be a silver bullet “one fits all” methodology, but it is possible to develop a model with different domains and related issues. This model should be exhaustive and tested by industrial experience. The results will be used to discuss and compare the different methodologies, and to end with a classification

on each abstraction level, of what models and methodologies are known, what is used, and finally, which of these are successful by meeting expectations. By then, a decision model depending on IT architecture will be created and should be helpful to identify options on each level. In a later phase (2009/2010), the methodology will be applied in three case studies from different industries, with the clear objective to provide exploitable results for Luxembourgish companies/organizations going towards SOA.


REFERENCES

//// CONTRIBUTION //// By contributing to this questionnaire with the objective of testing the developed SOA methodology model (as a result of the state-of-the-art analysis), your benefit will be threefold : t evaluate

the presented SOA methodology model and get new ideas & insights an electronic copy of the executive summary with the results of this questionnaire t benchmark your efforts/progress with average results from your industry t get

More information on www.itnation.eu

[1] - J.C. Henderson and N. Venkatraman, Strategic Alignment : Leveraging Information Technology for transforming organisations - IBM Systems Journal, vol32, NO1, 1993 [2] - Erl T., : Service-oriented Architecture: Concepts, Technology and Design, 2006 [3] - Newcomer, E.; Lomow, G. : Understanding SOA with Web services. Upper Saddle River : Addison-Wesley, 2005 [4] - Krafzig, D.; Banke, K.; Slama, D. : Enterprise SOA : service-Oriented architecture best practices. 5. print. Upper Saddle River [u. a.] : Prentice Hall PTR, 2006 [5] - Pulier, E.; Taylor, H. : Understanding enterprise SOA. Greenwich, Conn : Manning. 2006 [6] - Woods, D.; Mattern, T. : Enterprise SOA: designing IT for business innovation. 1. Aufl. Beijing [u.a] : O‘Reilly, 2006 [7] - Dostal W. et al : Service-orientierte Architekturen mit Web Services: Konzepte – Standards – Praxis. Heidelberg; München : Elsevier, Spektrum Akad. Verl., 2005 [8] - Barry D.K : Web Services and Service-Oriented Architectures, Morgan Kaufmann Publishers, 2003 [9] - Channabasavaiah K. et al, : Migrating to Service-Oriented Architecture – part 1, IBM Developer Works, 2003

JAN RICKEN Is a Business Process Manager and external PhD candidate at University of

[10] - Ricken, J. : Top-down Modeling Methodology for ModelDriven SOA construction, On the Move Doctoral Consortium, Villamoura, Portugal in : Conference Proceedings, Springer Nov 2007 [11] - Pettey C. : Gartner

Namur, Computer Science Department, Belgium. His main topic is Strategic Business Process Management, based on 8 years of professional experience with advisory companies in Luxembourg. He started the PhD as an external candidate and works currently as Business Process

This research is supported by the Luxembourgish Ministry of Education (Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle) and close collaboration with Luxembourg’s research institute CRP Henri Tudor, Center for IT Innovation (CITI).

Manager for Cargolux Airlines. He has started his PhD research early 2007 and has published two articles so far.

jan.ricken@fundp.eu.be

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Actual IT

ERP & CRM

BUSINESS DECISION MAKER

Lever de rideau sur E-Chain L’acquisition d’E-Chain Management par la société Ordina lui ouvre de nouvelles perspectives dans la consultance et sur le marché financier. L’inauguration des nouveaux bureaux d’E-Chain Management, Route d’Arlon, est représentative de la nouvelle orientation prise par la société belge. Justifié par une croissance de l’équipe luxembourgeoise, le déménagement coïncide avec l’acquisition d’E-Chain Management par la société Ordina, à la recherche de compétences SAP. Pour E-Chain, la reprise est synonyme de renforcement de sa position en local. La société de consultance s’ouvre de nouveaux horizons et lorgne sur le marché de la finance.

E-Chain Management, partenaire SAP le plus important au Luxembourg, fournit des services d’automatisation depuis 2001. Cette acquisition soutient les objectifs de croissance d’Ordina, tandis qu’E-Chain, fortement axée sur les clients ‘high-end’, pourra offrir une gamme de services plus complète, y compris une expertise technologique plus large et du développement de solutions. «Pour notre marché local, Ordina a une offre beaucoup plus étendue que SAP, explique Philippe Hamtiaux, Managing Partner d’E-Chain Luxembourg. Nous sommes spécialistes SAP mais c’est vrai qu’on doit aller dans la direction des compétences dans le langage de programmation.» Ordina supporte, en grande partie, du hosting d’applications et ses compétences en SAP étaient jusque-là assez réduites. La société est maintenant en mesure de renforcer sa position dans le segment ‘enterprise solutions’. E-chain va donc durcir le noyau de compétences SAP d’Ordina. «Ils vont devenir notre centre de références pour le Luxembourg, dit Philippe Hamtiaux. E-chain, c’est 40 personnes au Luxembourg, ce qui est encore trop petit pour des clients financiers.» Les collaborateurs d’E-Chain ont donc aussi plus d’opportunités de carrière à leur portée.

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CONSOLIDER SAP La combinaison des deux sociétés au Luxembourg ouvre ainsi la perspective du marché bancaire. «Cela devient une réelle perspective pour E-Chain Luxembourg via la branche finance ‘ORDINA-ITG’ bien présente dans les banques avec leurs consultants business et l’implémentation de packages bancaires, explique Philippe Hamtiaux. ITG est d’ailleurs présent aussi auprès des banques luxembourgeoises, de même qu’Ordina Finance.

Et Business Objects est bien réputé dans les banques.» La fusion va donc permettre de consolider SAP et BO, cela également auprès des clients financiers. L’année prochaine s’annonce chargée. «En plus de nos activités SAP et BO, nous nous rapprochons des activités de consulting dans les banques via ITG.» A ce niveau, E-chain n’a pas vraiment de concurrence. «Nous avons pour objectif une croissance de 10% du headcount d’ici 2010.»


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L’ECM passe par tous Pour supporter la bonne circulation de l’information dans l’entreprise, l’IT doit pouvoir concevoir un système global d’ECM (Enterprise Content Management) facile et efficace. Le nombre de documents augmente au sein des entreprises. Dans cette masse d’informations qu’il faut pouvoir gérer, certains contenus, utiles, doivent pouvoir circuler, d’autres doivent être stockés, d’autres encore doivent être simplement détruits. Afin d’avoir une vision globale de ces processus, la société Sogeti a conçu une solution ECM avec Sharepoint de Microsoft et la solution de scanning de Kofax.

La solution intégrée ‘Mail Room’ est donc conçue comme une salle où le courrier arrive et doit être traité. Par exemple, si le système reconnaît une facture, un workflow déterminé sera lancé, géré par Microsoft Sharepoint. La seconde solution proposée par les trois partenaires est le Document Exchange Server (DES) où les documents scannés sont envoyés directement vers la maison mère ou l’organisation centrale. «Cela permet de gagner du temps, par exemple lors de

l’ouverture d’un compte, explique Koen Beeuwsaert. L’email ou le fax sont automatisés, les flux sécurisés. Une solution typique pour gérer les ordres dans le cas des fonds d’investissement.»

PETITS PROJETS

une vision de tout cela. Les techniques de publications concernent aussi les PDA, DVD, sticks USB, ainsi que l’envoi de documents par mail.» L’ECM soutient donc la communication dans son ensemble. «Ce sont de multiples petits projets au sein de l’entreprise qui apportent une avancée globale.»

Cependant, la taxonomie prend énormément de temps et les nuages de tags, visibles sur internet, ne sont pas encore applicables aux environnements professionnels. «Cela ne fonctionne que si la solution est automatisée et que la dématérialisation et la catégorisation des documents est suivie par tous, dit Renaud Vanderoost. Le webmaster est par exemple trop souvent un goulot d’étranglement car il doit mettre en ligne de l’information qu’il reçoit dans des formats trop disparates. Il faut que les documents soient mis aux bons endroits dès l’entrée, sinon on fait de l’entreposage, pas de l’ECM.» De plus, les problématiques légales entrent aussi en ligne de compte. «Il faut savoir qui a consulté le document, l’a créé ou modifié, conseille Renaud Vanderoost. La loi n’impose rien au niveau de la technologie mais le processus mis en œuvre pour assurer le suivi des documents sera examiné à coup sûr. Nous demandons aux clients de faire le minimum, soit d’abord l’inventaire du type de contenu et ensuite, sa hiérarchisation.» De même, le stockage sécurisé doit être assuré par l’intégration de l’ILM dans l’ECM. «Quand on veut mener une politique d’ECM, il faut avoir

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«L’échec des projets d’ECM est souvent dû à des interfaces conçues par les managers, dit Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg. Je penche plutôt pour une approche bottom-up. Ce sont en effet les employés et les secrétaires qui font face à de plus en plus de types de données, ce qui leur prend de plus en plus de temps.» L’idée est d’utiliser la même interface de départ, commune à tous : le multifunction printer (MFP). Les données introduites dans le MFP, par scannage, sont ensuite reconnues et dispersées dans l’entreprise en fonction de leur utilité. «Le système extrait les métadonnées des documents, les reconnaît et les classe, explique Koen Beeuwsaert, Account Manager chez Kofax. Si la configuration est correcte au départ, le risque d’erreur est quasi nul.» La consolidation des documents dans Sharepoint donne un accès facilité à l’information. «De plus, si la solution est intégrée avec Office, les utilisateurs ne sortent pas de leur zone de confort», ajoute Tony Knors, PreSales Manager chez Microsoft Belux.

Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg

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Confiance et transparence : les apports d’un référentiel commun Dans un contexte de crise financière, dont les tenants et les aboutissants restent relativement obscurs, l’appel du Président de la Banque Centrale Européenne à accroître la transparence des institutions, des instruments financiers et des marchés, semble sonner le glas d’une période d’intense «innovation», voire de complexification, du système financier. Parallèlement, il replace le rôle de la réglementation et de la surveillance prudentielle au cœur des débats. Faut-il plaider pour une réglementation plus rigide et une surveillance accrue ou pour une réglementation basée sur des principes, capable d’évoluer concomitamment avec les marchés financiers et prônant une approche plus large de la gestion des risques systémiques ? Une tendance semble poindre à l’horizon, récemment confortée par le Nouvel Accord de Bâle ou encore les “Principles-based regulation : Focusing on the outcomes that matter» de la Financial Services Authority britannique. Cette évolution du cadre réglementaire implique la mise en œuvre de nouveaux dispositifs permettant de s’assurer que les principes ou objectifs de ces réglementations sont effectivement atteints. Et c’est bien la qualité de ces dispositifs qui conditionnera la confiance que les différentes parties prenantes accorderont au système.

INNOFINANCE : UNE DEMARCHE COLLABORATIVE Dans le cadre de son programme de recherche INNOFinance, le CRP Henri Tudor s’attache à soutenir le développement de la Place financière en la positionnant comme un centre d’excellence des services. Cette excellence est démontrable grâce à des dispositifs de description et d’évaluation des processus soutenant les services. Sur base d’une approche rigoureuse, ces travaux exploitent une norme internationalement reconnue permettant de décrire et d’évaluer de façon systématique et objective des processus d’une part, et des connaissances spécifiques aux différents métiers du secteur financier, qu’elles soient formalisées et codifiées ou implicites, d’autre part. L’adhésion ou l’engagement des principales instances de la Place financière (telles que l’IRE, l’ALCO, l’IIA, l’Association des PSF de support, l’ISACA, etc.), de l’audit et du conseil ne peut que témoigner de l’intérêt d’une telle démarche. Les développements actuels se concentrent principalement sur une approche

de gestion des risques pour les PSF de support, avec des instances spécifiques pour les différents métiers concernés, le développement d’applications e-banking sécurisées, le Business Continuity Management ou encore la problématique de la gestion de la relation de sourcing. Un autre démonstrateur de ce programme de recherche est un modèle standardisé d’évaluation des obligations en matière de KYC/AML (Know Your Customer/ Anti-Money Laundering).

VERS UN RÉFÉRENTIEL COMMUN Une consultation des parties prenantes a mis en évidence le caractère récurrent de cette problématique et fait émerger le besoin de disposer d’une vision commune des processus métiers et de leurs objectifs. Cette vision doit par ailleurs être suffisamment précise et structurée afin de permettre tant aux institutions financières qu’aux auditeurs d’identifier les risques, de spécifier les contrôles, d’analyser l’impact des réglementations sur les processus et enfin, d’évaluer, pour un processus spécifique, le degré d’assurance atteint.

Ces instances du modèle KYC/AML sont ainsi actuellement co-construites avec des professionnels du secteur financier et feront l’objet d’expérimentations dans le courant du quatrième trimestre 2008. Suite à ces expérimentations et validations avec les acteurs concernés, ces modèles devraient constituer le référentiel commun permettant de démontrer le niveau de maîtrise des processus KYC/ AML au sein des différentes entités. Sans présager des résultats de ces expérimentations, mais fort d’une riche expérience antérieure en matière de description et d’évaluation standardisées de processus ayant confirmé les forces de cette démarche tant en termes de formalisation des processus et activités qu’en tant que diagnostic précis permettant d’identifier aisément des actions d’amélioration ciblées, le CRP Henri Tudor souhaite promouvoir l’exploitation de ces modèles par la communauté professionnelle.

Par Anne-Laure Mention, INNOFinance Program Manager au Centre de Recherche Public Henri Tudor

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Conférence ITnews

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Conférence Fund Industry : Le dialogue Global-Local à la loupe La conférence mensuelle d’ITnews fut l’occasion de revenir sur la constitution de RBC Dexia Investor Services et, ensuite, de présenter quelques projets de taille dans le domaine des fonds.

Eric Mansuy, CIO de RBC Dexia IS Josée-Lynda Denis, Chairwoman du TA Forum de l’ALFI

«Nous devons continuer à développer nos services et nos solutions tout en nous établissant sur des marchés à haut potentiel, a expliqué Eric Mansuy. Nous devons combiner implémentation technologique et excellence opérationnelle.» La joint-venture a rapidement mené à la formation de nouvelles équipes focalisées sur la qualité de la relation avec le client, ce qui a créé parfois des tensions entre les projets globaux, les aspects tactiques et la maintenance. «Cette qualité, nous l’atteignons en donnant à nos projets une dimension globale, ce qui signifie que nous sommes transparents en termes de capacité disponible et que nous sommes très peu repliés sur nous-mêmes.» Pour garantir les meilleurs services possibles, la banque doit pouvoir grandir tout en étant profitable ; elle passe donc par un développement des ressources humaines, notamment via des missions au Canada, et de l’innovation.

HORS FRONTIÈRES «Luxembourg est de plus en plus reconnu comme une plateforme de distribution globale», dit Josée-Lynda Denis, Chairwoman

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Créée en 2006 suite à la fusion de Dexia et Royal Bank of Canada, la banque comporte deux entités opérationnelles : Luxembourg et Toronto ; et une structure juridique basée à Londres. Classée neuvième dans le top ten des global custodians, RBC Dexia est passé, en deux ans, d’une base de 3000 employés à 5200, dont 1550 à Luxembourg. La banque vient également d’ouvrir une entité malaise, à Kuala Lumpur. L’Asie est un marché qui prend de plus en plus d’ampleur dans le secteur des fonds d’investissement. Pour assurer le support d’un réseau de renommée mondiale, l’activité locale est déterminante.

du TA Forum de l’ALFI, qui rassemble des groupes de travail et organise des événements autour de l’expertise opérationnelle dans le domaine des fonds. Depuis 2005, l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement établit un classement des transfer agents basés au Grand-Duché. «Nous voyons clairement une évolution dans l’offre de services et cela particulièrement dans les activités transfrontalières. Celles-ci exigent une administration de tous types de fonds et de monnaies, de garantir la maintenance des produits et, logiquement, la plupart d’entre nous ont des hubs en Amérique ou en Asie pour supporter cette masse critique, qu’il faut pouvoir gérer.»

MAINTENIR LA TRANSPARENCE «Il faut une solution globale qui accompagne cette évolution, dit Philippe Cortes, consultant chez Information Mosaic. Pour prendre en compte les aspects IT, avec des systèmes d’information très éloignés qui se parlent, et des aspects métier, comme le fait de placer le gestionnaire de fonds au centre du schéma lorsqu’on conçoit la solution.»

Olivier Mohy, Senior Manager Advisory & Consulting chez Deloitte, a mis l’accent sur l’importance du reporting prudentiel, de plus en plus détaillé et complexe. «Il faut pouvoir regrouper les rapports, ce qui représente un fameux défi pour l’IT au niveau du datawarehousing», a-t-il expliqué. D’autant plus que les instruments financiers se complexifient. «Il faut néanmoins aller faire toujours plus de transparence envers les administrateurs et les promoteurs de fonds, a-t-il rappelé. Ceux-ci veulent disposer des informations nécessaires pour se concentrer sur le business.» Au CRP Henri Tudor, Anne-Laure Mention est en charge du projet INNOFinance qui vise à contribuer à la promotion et au développement de la Place financière afin d’améliorer les services. «L’innovation ne se résume pas aux produits mais peut aussi venir d’apports méthodologiques.» Dans le domaine des fonds, Innofinance est en train de créer un modèle d’évaluation des problématiques KYC/AML en se basant sur les normes internationales et en collaborant avec des acteurs tels que l’ALGO et l’Institut des auditeurs luxembourgeois. Le projet devrait entrer en phase de test le premier trimestre 2009.


Petit-déjeuner ITnews

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La fuite des données sous contrôle Lors du Petit-Déjeuner ITnews consacré à la sécurité IT, Computacenter, Microsoft et Utimaco ont exposé les meilleures manières de lutter contre la fuite des données et rendre celles-ci inutilisables en dehors de leur contexte initial. Riche d’une équipe d’une cinquantaine de personnes à Luxembourg, Computacenter, désormais installé à Howald, est un prestataire et intégrateur agréé PSF de renom, notamment sur la question du support aux utilisateurs, sur la mobilité et la sécurité de l’information. Avec des ressources réparties dans les Managed services (helpdesk,…) en Unified messaging, en intégration d’applications et en consulting et sourcing, Computacenter approche la sécurité tous les jours et propose des solutions notamment sur la lutte contre la fuite des données. L’entreprise dispose de partenariats avancés avec Microsoft, Utimaco et VMware notamment.

«Aucune société ne voudrait être à la une des journaux pour avoir perdu des données stratégiques et confidentielles, explique Frédéric Dumesle de Computacenter Luxembourg. Ce problème est mondial et touche des sociétés de tous secteurs, de toutes tailles. C’est devenu d’autant plus problématique que l’information est aujourd’hui stockée partout (PDA, clé USB, serveurs…) et disséminée notamment par l’explosion de la téléphonie mobile, du flux de données…»

BITLOCKER AND MORE «Un des problèmes les plus pointus pour les gestionnaires IT, c’est de garantir la sécurité des desktops des utilisateurs, a noté Benoît Fortemps, Technology and Solutions advisor de Microsoft Luxembourg. C’est un challenge qu’a adressé Vista par une harmonie de la sécurité dans tout l’OS. On n’obtiendra pas une sécurité à 100% ; il faut être lucide. Mais grâce à Vista, on peut limiter l’impact des brèches IT, connues ou inconnues.» Pour cela, Microsoft permet d’empêcher notamment le ‘buffer overflow par injection de code’ avec la Data Execution Prevention. L’éditeur offre aussi une Address Space Layout

Randomization qui permet de charger les données à différents endroits de la machine, afin de contrer d’éventuels hackers. Enfin, l’User Account Control permet de modérer la promotion des utilisateurs comme administrateurs de machines et CardSpace, de gérer les identités de façon plus fluide qu’avec une simple SSO. «Vista est le premier OS sorti dans le cadre d’un Security Development Lifecycle chez Microsoft et qui est publié sur le web», dit Benoît Fortemps. Avec la Network Access Protection, l’éditeur garantit que seules les machines propres (AV,…) se connectent. Celles qui ne sont pas conformes sont mises en quarantaine. En matière de sécurité des postes de travail, Microsoft propose surtout l’EFS (cryptage des dossiers ou des fichiers) et le RMS pour Right Management Services (ou les droits d’usage des documents). Dernièrement, MS a mis au point Bitlocker, la solution d’encryption (incluse) pour Vista Entreprise ou Windows 2008 Server qui permet, en plus de sécuriser les données, de garder la machine intacte par rapport à la session précédente. Il dispose aussi d’un outil de déploiement, d’un outil de gestion, et d’outils de recovery and repair.

LA CLOSE PROTECTION D’UTIMACO «Notre raison d’être, c’est de veiller à ce que toutes les solutions de sécurité soient gérables et accessibles par les entreprises et leurs responsables de sécurité, dit Ann Deruyter, d’Utimaco. Nous sommes donc principalement actifs sur la protection et monitoring de la compliance.» À l’heure actuelle. Utimaco, qui va être repris par Sophos, protège l’information dans le cas de vol ou de perte d’un device mobile, met sous contrôle les accès des partenaires sous-traitants ou extérieurs dans le cadre d’outsourcing, protège de l’interception des emails, bride les Removable Medias (DVD, CD, clés USB), empêchant le vol interne ou externe par l’encryption des données. Dans SafeGuard Enterprise, Utimaco dispose d’un point fort grâce à son Management Center et ses modules annexes dont le fameux Partner Connect qui rend possible l’insertion de la solution Vista Bitlocker de Microsoft dans la famille de sécurité Utimaco.

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L’archivage électronique peut être une preuve Avec le développement considérable de la numérisation, les supports traditionnels d’archivage sont progressivement remplacés par des systèmes électroniques. Longtemps considéré comme permettant de réduire le volume papier et les coûts de stockage, l’archivage électronique tend à devenir un instrument de preuve auquel les entreprises veulent pouvoir recourir pour limiter leur risque juridique et commercial. Il est donc important d’assurer que la valeur probante des documents archivés électroniquement ne sera pas altérée par le temps. Certes, certaines lois prévoient cette possibilité et fournissent quelques principes concernant les modalités d’archivage. Ainsi, la loi du 12 février 1979 relative à la TVA offre la possibilité aux entreprises d’archiver leurs factures (qui doivent être conservées pendant 10 ans) sous forme électronique, à certaines conditions.

Le Code civil attribue aussi force probante aux copies sous certaines conditions. Ainsi lorsque l’original n’existe plus, une copie effectuée à partir de celui-ci, sous la responsabilité de la personne qui en a la garde, a la même valeur probante que l’écrit sous seing privé dont elle est présumée, sauf preuve contraire, être une copie fidèle lorsqu’elle a été réalisée dans le cadre d’une méthode de gestion régulièrement suivie et qu’elle répond aux conditions fixées par le règlement grand-ducal du 22 décembre 1986 (à savoir, reproduction fidèle et durable, effectuée de manière systématique et conservée aussi longtemps que les reproductions, conservée avec soin, dans un ordre systématique et protégée contre toute altération). En cas de litige, les juges conservent un large pouvoir d’appréciation pour déterminer si la méthode d’archivage utilisée permet d’assurer la force probante des documents. C’est probablement également le cas pour les actes conclus directement par voie électronique à propos desquels le Code civil prévoit que, sous certaines conditions, l’acte conclu électroniquement possède la même valeur probante que l’original établit sur support papier.

Luxembourg de norme précise à ce sujet. Plusieurs textes étrangers et internationaux définissent des normes de mise en place d’un archivage électronique. Parmi elles, la NF 42-013 de l’AFNOR (proposant l’utilisation de supports Write Once Read Many ou WORM), la norme internationale ISO 15489 (proposant des principes directeurs pour maîtriser de l’archivage électronique) ou encore la norme OAIS. Ces normes n’ont toutefois qu’une valeur indicative.

A l’heure actuelle, la capacité à établir de manière certaine la valeur probatoire des documents conservés sur support électronique est par conséquent jugée insuffisante. L’enjeu pour le législateur serait de fournir aux entreprises un cadre juridique souple mais sécurisé répondant aux nouvelles difficultés posées par l’archivage électronique. Gary Cywie et Agnès Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour

La convention de preuve pourrait apporter une solution contractuelle claire et sécurisée entre parties, en déterminant les modes de preuve admissibles entre elles. Cette solution comporte néanmoins un certain nombre de limites légales remettant quelque peu en cause son efficacité.

NORME LOCALE À VENIR © Photography Raoul Somers

La valeur probante d’un écrit conservé de manière électronique est donc subordonnée aux modalités de son archivage, comme l’efficacité d’une preuve dépend des conditions de sa conservation. La méthode d’archivage, quel que soit son support, doit donc répondre à certaines normes. Or, il n’existe pas au Gary Cywie et Agnès Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour

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SIT Group, la force d’un rĂŠseau 10 ans après sa crĂŠation, la sociĂŠtĂŠ de services SIT Group ne tarit pas de projets et va bientĂ´t lancer une filiale française. A l’occasion de ses dix ans, SIT Group avait rassemblĂŠ une communautĂŠ de dĂŠcideurs au Château Villeroy&Boch, oĂš se tenait des sĂŠminaires dĂŠdiĂŠs Ă ses trois secteurs d’activitĂŠs: ICT, TĂŠlĂŠcom et Outsourcing. CrĂŠĂŠe en 1998, SIT Group dĂŠcroche son premier contrat d’outsourcing en 2000 et compte rapidement parmi ses clients Deloitte, SES ou encore Banque de Luxembourg. En 2003, un partenariat avec IBM fait passer l’effectif de 12 Ă 25 personnes. En 2005, c’est sur le marchĂŠ de la tĂŠlĂŠphonie que se lance SIT Group, en duo avec Avaya, en crĂŠant IP Trade. Un an plus tard, ces deux partenariats provoqueront la naissance de SIT

Nederland, puis, en 2007, le rachat du parc client Tenovis/Avaya. Cette annĂŠe-lĂ , un dĂŠfi de taille se prĂŠsente Ă SIT Group, qui devient Professionnel du Secteur Financier (PSF). ÂŤOn mise beaucoup sur les compĂŠtencesÂť, rĂŠsume Cyril Dagand, co-fondateur du groupe. ÂŤOn met aussi en avant nos atouts PSF, qui fut une expĂŠrience structuranteÂť, explique JĂŠrĂ´me Grandidier. Quand on peut offrir ses services au secteur financier, on peut tout faire.Âť En 2008, SIT Belgium a complĂŠtĂŠ la prĂŠsence du groupe au Benelux‌ avant le lancement de sa filiale française.

Cyril Dagand et JĂŠrĂ´me Grandidier, fondateurs de SIT Group

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Petit-déjeuner ITnews

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PCI, a Plan Compliant for the client’s Interest Petit-déjeuner d’ITnews Thursday 23 october 2008

Protecting confidential data in the payment card industry is a sensitive issue. Millions of transactions are made throughout the world everyday. From the companies where the cards are used in the first place, to the banks between which the transactions are made, the confidential data contained in the communication has to be protected. At the occasion of the breakfast organized by ITnews, IBM will present its Internet Security Systems (ISS) solution, to conceive and put into practice a complete security plan.

Theme : PCI compliance When ? Thursday 23rd October 2008 From 8:30 A.M. Where ? Espace Entreprises Namur, Luxembourg-Hamm Who ?

Umberto Sansovini – IBM

“We receive spams every day on the internet. For example, one gets invited to know more about how to work remotely from home, says Umberto Sansovini, IBM. We call it ‘mules recruiting’. The ones that take the chance to believe the information must then proceed to transfer a few thousands euros from a specified bank to another one.” The examples remain rare because not many are publicly known but the danger is real. Sometimes, it takes years before these thefts are discovered and the illegal transactions are stopped. “‘Who must refund the clients?’ That is the question that everyone asks by then. But the reissuing of a credit card costs between 10 and 15 euros. In the case of a massive theft, the cost is huge, because of both the refunding and the loss of credibility to the customers.”

COMMON FOUNDATIONS

Umberto Sansovini, IBM Internet Security Systems, General Business Sales, GTS, SouthWest Europe

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In 2006, in order to prevent data or identity theft, five of the most well-known credit card companies put their competitive differences aside to create the standards of the Payment Card Industry and the PCI Council. This list of 12 compliance rules for the enterprises and the banking institutions helps insure a correct protection of the data. The list starts with the optimal management of the firewall, Sansovini said. Ninety-nine percent of PCI customers have put it into place and think that Security stops there, when it is only the first step.” Indeed, the list also underlines that

the encryption of data is paramount for both transfer and storage. PCI is not about finding holes in organizations’ security systems. It is about helping them to collaborate on the international level to prevent ‘organized cybercrime’. “PCI must not be seen as one more standard in the industry, Sansovini said. It is true that the banking sector is wired with compliance rules. But the PCI standards are the foundations to create the best security plan for the company.” In Europe, the PCI customers’ strive for compliance is much unequal across the continent and from one sector to the next. “The transactions between shops and banks should be highly secured, Sansovini said. Risk management is high on the agenda for the latter. Shops have thus to prove to banks that they are compliant with PCI.”

PROOF OF COMPLIANCE IBM Internet Security Systems has developed a thorough experience in security. IBM ISS can therefore certify a company is compliant, or not, with PCI as requested by the PCI Council and Banks. “Some shops may think that their needs are not as important because their transfer system is protected by Cetrel, for example, Sansovini said. Nevertheless, the data is still stored locally, which induces risks. IBM ISS can check the way a company follows the 12 rules of PCI.”


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DEVELOPER / CONSULTANT

La plateforme des services financiers Microsoft s’intéresse de plus en plus aux sociétés de services financiers et aux banques. Ces Power Customers, dans la tourmente actuelle, sont-ils prêts à construire l’avenir ? L’éditeur y croit… Forte d’une équipe dédiée d’une soixantaine de personnes, la BU Financial Services de la Maison de Redmond est en pleine croissance. «Cette industrie est clairement une industrie qui croît, de par la conscientisation autour de la puissance des technologies et aussi de par la quantité de données, estime David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. De plus, les services financiers disposent de compétences et de leadership éprouvés sur les technologies et enfin, ils sont enclins à l’innovation.»

Microsoft veut se faire une place de choix dans le monde des serveurs de métiers pour les banques et les services financiers. Cela passe tant par l’IT interne des banques que par les innovations dans les ATM, l’internet banking, le mobile banking, etc… «Microsoft dispose de la plus large palette de solutions sur une même plateforme, de la plus grande fiabilité et du plus large panel de partenaires et d’ISV», avance David Vander.

David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. à Redmond

Après une visite au Sibos, et à la lumière des derniers événements du monde financier, Microsoft soutient qu'une globalisation des services, dans un contexte de plus en plus réglementé et transfrontalier, est la seule issue. Mais d'un autre côté, il faut pouvoir gérer le dilemme qui se présente avec l'explosion du volume des données. Le prix du terabyte diminue mais le data management gagne en complexité... D’autant que dans les nouveaux processus de co-creation (business in the cloud), il devient difficile de garantir la qualité de toutes les informations du flux. Enfin, la mobilité y met son grain de sel: de nouvelles connexions appellent de nouveaux talents... dont le business a bien besoin, lui qui se doit d'être plus réactif, plus flexible et moins coûteux que jamais.

LA VOIE DU MILIEU «Même si Microsoft reste fort dans le mode client-serveur, il faut constater que les services d’aujourd’hui sont dispersés dans les nuages, dit Brian Jackson, WW Strategist Financial Services de Microsoft. Nous, nous croyons à une voie du milieu. En IT et dans les services bancaires et financiers, nous sommes fortement représentés dans les Enterprise servers avec SQL Server, Windows Server, Exchange Server, etc. dans l’internet, dans les services, dans les mobiles solutions et aussi sur le PC Client. Notre position dans toutes les sphères technologiques est unique.» Pour renforcer cela, Microsoft adhère à de nombreux standards du marché et soutient activement des initiatives comme celles autour du MDMI, l’Object management Group, l’UML, le BPML… «Nous supportons la Banking and Financial Architecture qui aidera au déploiement de solutions SOA pour l’industrie, dit Brian Jackson. Et nous venons d’annoncer des accords étendus avec Swift, autour de IFX, de l’intégration avec Biztalk ou les standards de reporting pour XBRL.»

Brian Jackson, WorldWide Banking Technology Strategist de Microsoft Corp.

QUELLES TENDANCES ? «D’abord, une informatisation étendue avec un supercomputing avancé et disponible. Aujourd’hui, un pétaflop de puissance est possible et la croissance du volume des données est indéniable. Cela change radicalement la fondation du business. Ensuite, on constate une véritable standardisation sur des open standards qui permettent une cohérence agrandie et des décisions plus précises car plus communes. Nous voyons aussi la tendance au cloud computing qui vise à mettre dans l’internet plus de services et plus de partenariats. Enfin, dans les services financiers comme ailleurs, l’informatique est drivée par l’utilisateur lui-même qui 'mash-up' des applications sur le web et qui participe au contenu avec des wikis, des blogs…. donc plus de complexité et une manageabilité encore plus délicate.» Dans ce sens, la vaste famille des produits de serveurs logiciels Microsoft veut être en tête.

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BUSINESS DECISION MAKER

"Eine Million oder ein Jahr" v 2.0 Deux ans après la première édition de son livre-témoignage «Un million ou un an», Claude Roeltgen, ancien CIO de Crédit Suisse et de retour à la LBLux, l'a mis à jour. Un livre-vérité couronné de succès, disponible l’an prochain en anglais…

Le livre de Claude Roeltgen lève un coin de voile sur les projets IT qui n’aboutissent pas. «Quelquefois, on a du mal à surmonter les épreuves, à savoir pourquoi les projets ne sont pas de pleines réussites. Je pense que c’est souvent parce qu'on n’est pas dans les bons starting-blocks, d’autant que les éditeurs de logiciels nous livrent de la qualité douteuse et que le business nous force à livrer trop rapidement.» Mais la faute est aussi du côté de l’IT, ne cache pas le DSI.«À la première édition, certains de mes confrères m’ont encouragé tandis que d’autres ont été un peu choqués qu’un initié dévoile ce qui se passe réellement à l’intérieur et qui ne devrait pas être exposé, selon eux, à l'extérieur.»

PAROLE D'INITIÉ Pour Claude Roeltgen, le diable reste toujours la maintenance en IT. «Le prix d’acquisition n’est pas le prix final du software. Il faut certainement le multiplier par deux, par cinq, voire par dix, si on tient compte

de tous les coûts associés.» Une idée reprise dans le titre: si vous voulez votre projet, donnez-moi un million (à l’époque en francs, aujourd’hui cela pourrait être en euros) ou une année.

validée et conçue pour un biotope IT somme toute très différent de ce qu'ils ont envisagé dans leurs laboratoires. Etablissons un réseau où chacun peut exprimer sa priorité et enfin faire des projets ensemble.»

«Selon moi, un projet IT ne doit pas être abordé sur base de critères émotifs, comme pour l’achat d’une voiture, mais comme la construction d’une maison qui implique tous les acteurs.» Pour combler ce gap et aider les interlocuteurs à se comprendre et négocier en toute franchise, le CIO donne quelques recettes : «Améliorons la transparence et communiquons sur nos difficultés. Embarquons le business dès le début dans nos projets et élevons le niveau de compréhension générale. Mettons en place une communauté de CIOs qui exerce une autre pression sur les fournisseurs logiciels et IT. N’acceptons plus des taux de maintenance de 20% ou 22% pour des logiciels buggés d’avance. Laissons le temps aux fournisseurs de nous livrer de la qualité qui soit

Anti-langue de bois, Claude Roeltgen écrit dans un langage abordable tant par le monde des affaires que par les expérimentés, permettant d’aligner une vision sur un projet IT. «Les chapitres 3, 5 et 7 expliquent pourquoi les projets prennent tellement de temps et quelles difficultés sont à considérer dès le début. J’explique aussi ce que font les gens de l’IT - du moins les métiers principaux de l’IT. Enfin, je traite des Unexpected Errors.» Le livre balaye allègrement les axes de la sécurité comme un roman policier, le training des staffs comme un livre de sociologie et le disaster recovery comme une police d’assurance face aux risques encourus.

Claude Roeltgen, Auteur du livre «Un million ou un an» disponible sur Amazon.de

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© Photography Raoul Somers

Comme en IT, une refonte partielle mais importante du contenu a été engagée. «En deux ans, l'IT a connu de nombreux changements et de nouvelles voies, dit l'auteur luxembourgeois. J’ai obtenu un très bon écho de la première édition et j’ai voulu la réactualiser avec mon éditeur.» Certains sujets, datant de 2005, ont perdu de leur importance tandis que d’autres sont apparus. «J’ai remplacé près de 50% du texte original pour cette seconde édition, plus précise et plus pointue sur certains domaines. Aujourd’hui par exemple, SOA n’est plus un hype, c’est une réalité !»


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///////////// La mobilité au grand jour rassemble les décideurs IT au cœur de la Ville À l’occasion d’un forum consacré à la mobilité et aux nouvelles technologies, environ 70 développeurs et créateurs se sont rassemblés le 29 septembre sur la Place Guillaume II, bientôt rejoints, en soirée, par près de 400 décideurs IT. ITnation, le réseau social de la communauté des professionnels de l’IT initié par ITnews, et HotCity, la plateforme de mobilité IT de la Ville de Luxembourg, ont organisé ce forum qui a donné à la Ville un dynamisme ITnation@Hotcity. La journée salua le lancement d’ITnation.eu, le premier réseau social privé dédié aux professionnels de l’ICT. En collaboration avec la Ville de Luxembourg et des partenaires comme Cisco, Telindus et le groupe Sfeir, ITnation a porté haut l’ambition technologique de la capitale luxembourgeoise, concrétisée particulièrement par le projet HotCity. «Ce projet est une réussite aussi parce que le bourgmestre est un vrai ‘fan’ de la communication et des nouvelles technologies, a estimé Pit David, ingénieur télécom de la Ville de Luxembourg et père-fondateur de l’initiative HotCity, devant un parterre de développeurs et d’initiateurs d’idées. HotCity n’est pas un projet d’internet mobile, a-t-il précisé, mais bien la possibilité de mettre un contenu et des applications sur une plateforme mobile publique et ouverte et de donner les moyens au public d’utiliser ces services.»

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En novembre 2006, lorsque la couverture de la ville fut une réalité avec Luxembourg Goes Wireless, la Ville de Luxembourg franchit les étapes à toute vitesse : initiative votée en février 2007, 40 premières antennes en juillet, phases complémentaires et extension du réseau en 2008. «Sont nés aussi de cette initiative des contacts avec les P&T, LOL (Luxembourg Online) et Tango, ce qui garantit la couverture multiopérateurs de la plateforme.» La Ville est aujourd’hui en contact avec d’autres villes comme Esch-sur-Alzette et Thionville pour étendre la couverture. «Le 18 octobre, nous passons au mode payant. Ce qui nous manque encore, ce sont des applications et des contenus complémentaires. Je vous invite à donner vos idées et coordonner vos projets avec ITnation, a encouragé Pit David. Travailler encore plus étroitement ensemble nous permettra de nous placer au top de la communication mobile.»

WIFI AND MORE

QUI DE NOUS DEUX?

La plateforme HotCity est composée de quatre éléments : «une infrastructure de réseau en WiFi, une plateforme centrale qui gère et concentre les flux de communication et met à disposition des services et des fonctionnalités, des sites mobiles et, enfin, hotcity.lu, le site de communication avec le monde, a expliqué Detlev Goetz, coordinateur eCity à la Ville de Luxembourg. Cette plateforme de communication a été rendue ouverte et mise à disposition des fournisseurs afin de créer et supporter des applications modernes.» La Ville a donc lancé un appel à projets. Toutefois, elle «n’acceptera que les applications web, sans aucune installation sur les devices», a précisé Detlev Goetz.

«C’est l’histoire de la poule et de l’œuf, dit Evelyne Rys, Public Sector Manager chez Cisco France. Pas de réseau sans application... et pas d’application sans réseau. Voici néanmoins un constat : le marché des applications mobiles est émergent, d’autant que les utilisateurs sans fil ne sont pas forcément des utilisateurs mobiles. La plupart des connections WiFi ont lieu à l’intérieur des bâtiments. La Ville de Luxembourg a la chance d’avancer sur ce terrain alors que les nouveaux devices comme l’iPhone ou l’iPod ont du succès et que les téléphones mobiles sont multi-usages et très répandus…» Services de géolocalisation, paiements mobiles, réseaux sociaux... mais aussi localisation d’amis en ville, suivi des services de secours par un tag RFID tel qu’en Belgique, mesure de la pollution sonore, relevé des amendes comme à Westminster… «C’est le moment d’y aller» , a conclu Evelyne Rys.

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/////////////////////////////////////// DE TOUTES LES PEUPLADES OVNI dans le paysage internet européen, Peuplade est un site de quartier qui s’ancre dans la réalité et veut renforcer la cohésion sociale. Nathan Stern, sociologue et fondateur de Peuplade, est fasciné par les capacités de l’internet et la manière dont le virtuel permet de créer des liens concrets. «J’ai voulu porter un projet social qui est traduit dans la charte Peuplade.» Après avoir ‘googlé’ le nom de sa rue, Nathan Stern a rencontré d’autres habitants de cette même rue. Des relations ont été créées, sans base commune, entre personnes très différentes, faisant fi des barrières sociales. En sont nés des projets divers, d’abord au sein de la rue, puis du quartier des Epinettes à Paris, puis du 17ème arrondissement et, désormais, de toute la capitale. Le site propose de se connecter au voisinage à l’échelle microlocale. Une google map identifie les habitants (pseudonyme) et les invite à découvrir une liste de voisins. Chacun se présente avec ce qu’il a aimé, sans considération d’âge, d’opinions politiques ou religieuses… «C’est un réseau social, convient Nathan Stern, mais les personnes connectées ne sont pas au préalable en relation.» Le site dispose aussi d’un espace de petites annonces, d’une boîte à idées qui permet aux créateurs

//// HOTCITY.LU //// Surfez-y pour trouver le fond documentaire des procédures, les intégrations des applications et la charte graphique des sites à respecter. La Ville a également conçu un livre blanc avec 15 types d’applications qu’elle souhaiterait offrir à ses publics.

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de tester la valeur ou l’intérêt d’une idée par sondage et des Peuplades, qui rassemblent des gens sur base de relations pérennes.

HOTCITY, HOT APPLI’S «HotCity aujourd’hui, ce sont 158 access points répartis sur le territoire des 52 km2 de la Ville de Luxembourg, a expliqué Philippe Hougardy, Business Consultant chez Telindus, partenaire d’implémentation technique de HotCity. À l’horizon 2009, ce ne seront pas moins de 500 access points qui garantiront la couverture totale de la Ville.» Cette plateforme est reliée à une solution Cisco ISG qui connecte plusieurs opérateurs télécoms et fournisseurs de contenus ou d’applications. Il fonctionne comme un réseau mesh qui permet le déplacement de borne en borne, tel un réseau de 3G mobile. «HotCity dispose de services prêts à l’emploi fournis par une API, a expliqué Patrick Lézy, Project manager chez PBS. Cette API contient les méthodes de connectivité et de géolocalisation offertes sur base d’une Mac Address du device comme ID de départ.» Prêt à conquérir le mobile, l’internet est en train de changer. «Les widgets et le 2.0 vont révolutionner la manière de penser l’internet et l’intranet, a prédit Didier Girard, Directeur Technique du groupe Sfeir. Le Web 2.0 s’est enrichi ergonomiquement (avec des

technologies comme Silverlight, Flex ou GWT), est soutenu par une vague sociale, et porte et supporte pléthore de technologies et de médias. Quelque chose émerge du chaos !» L’une des tendances est ainsi l’Architecture Orientée Ressources (ROA): mettre l’architecture du web dans les systèmes d’information des entreprises en s’inspirant de cette capacité de monter dans les nuages (Cloud computing) les services et les ressources. L’un des phares de cette initiative est le GWT, le Google Web Toolkit, un framework de développement où le navigateur est la plateforme. Que ce soit sur un PC, un iPhone, dans la Wii, toutes les applications GWT sont accessibles par l’usage de Javascripts, simplifiés et rédigés dans un langague présent dans tout navigateur. Cette technologie use de concepts de rafraîchissement de l’information introduits par l’arrivée d’Ajax en 2005. «Il y a une vie avant 2005 et une vie après 2005, dit Didier Girard. Cette révolution est à peu prêt comparable avec l’arrivée de la TV couleur comparé aux vieux postes noir et blanc.» Mais comme sont rares les docteurs ès Javascript, GWT offre la meilleure technologie actuelle pour le développeur et pour l’utilisateur… Que rêver de mieux ?


/ Conférence ITnews d’octobre ORGANISATEUR: ITnews THÈME: Business Intelligence LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

EMC Forum ORGANISATEUR: EMC THÈME: Information Infrastructure LIEU: Novotel Kirchberg, 4, rue du Fort Niedergrünewald, Quartier Européen Nord, Plateau de Kirchberg, L-2015 Luxembourg

Thaler run on SAP ORGANISATEUR: Callataÿ&Wouters & SAP THÈME: Thaler run on SAP LIEU: Hôtel Le Royal, 12, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg

Petit-déjeuner d'ITnews ORGANISATEUR: ITnews et IBM THÈME: La conformité aux standards PCI LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

Roadshow Talend ORGANISATEUR: Talend THÈME: Atelier de découverte Talend Open Studio LIEU: Luxembourg, Centre-ville

27/11/2008 27/11/2008 06/11/2008 30/10/2008 28/10/2008

24/10/2008 23/10/2008 22/10/2008 21/10/2008 16/10/2008

Retrouvez tous nos événements sur www.itnation.eu/conference

2nd Luxinnovation Forum ORGANISATEUR: Luxinnovation THÈME: Business meets Research LIEU: Centre de conférence de la Chambre de Commerce, 7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg

Les Rendez-vous Sécurité d’ITnews N°2 ORGANISATEUR: Verizon Business THÈME: Sécurité LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

Colloque sur l’imagerie médicale : ImageJ ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor THÈME: ImageJ LIEU: CRP Henri Tudor, 29 avenue JF Kennedy, Luxembourg-Kichberg

Aris ProcessDay Luxembourg ORGANISATEUR: IDS Scheer THÈME: Aris ProcessDay Luxembourg LIEU: Casino Mondorf, rue Flammang, L-5618 Mondorf-les-Bains

Salon Contact ORGANISATEUR: Chambre de Commerce de Luxembourg, Chambre des Métiers de Luxembourg et Luxexpo THÈME: Salon Networking et B2B LIEU: Luxexpo, 10, Circuit de la Foire Internationale, L-1347 Luxembourg


Le 20 novembre 2008 ITnation entreprises : Guide spécial Ressources Humaines Le recrutement 2.0 Les cabinets de ressources humaines spécialisés en IT Les staffing houses Les freelances Les solutions de recrutement Les solutions de gestion des ressources humaines Les nouvelles tendances du recrutement social

Contacts: Rédaction : Raphaël Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu Régie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu Régie publicitaire guide : Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu Clôtures: Manifestation à intérêt : 24 octobre 2008 Contribution : 31 octobre 2008 Parution et conférence : 20 novembre 2008


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2E FORUM LUXINNOVATION

28 OCTOBRE 2008 BUSINESS MEETS RESEARCH

CENTRE DE CONFÉRENCES DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

LUXEMBOURG-KIRCHBERG

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