ITnation => Trans-For-Nation Printemps 2021 : La bonne Inspiration de YUKA

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UNE PERSONNALITÉ INSPIRANTE PARTAGE SA VISION DU MONDE DE DEMAIN

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Grand entretien co-fondatrice

L'application mobile qui scanne votre alimentation

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« Une consommation plus éclairée comme levier du changement » En quatre ans, l’application Yuka s’est positionnée comme un compagnon indispensable de 21 millions de consommateurs en les aidant à opter pour des aliments ou des produits cosmétiques plus sains. Évocation avec Julie Chapon, l’une des trois co-fondatrices de Yuka, de la manière avec laquelle une simple application peut induire des changements conséquents, jusqu’à inviter de nombreux industriels à revoir la composition de leurs produits, pour répondre aux nouvelles aspirations des citoyens consom’acteurs.

Pouvez-vous nous expliquer ce que propose Yuka ? JULIE CHAPON : Yuka est une application mobile qui permet de scanner le code-barres des produits alimentaires et cosmétiques pour en connaitre leur impact sur la santé mais aussi, prochainement (en France dans un premier temps), faire les meilleurs choix pour l’environnement. En effet, l’application intégre depuis peu une analyse de l’impact environnemental des produits alimentaires.

Comment est née l’idée de Yuka et comment s’est-elle développée ? J.C. : Benoit, mon associé et papa de trois enfants, avait envie d’acheter de meilleurs produits alimentaires pour sa famille. Mais, perdu dans la lecture des étiquettes au milieu de toute cette jungle alimentaire, il s’est dit qu’il serait pratique d’avoir un outil permettant d’analyser automatiquement les compositions des produits. Il en parle à son frère François ainsi qu’à moi, Julie, qui sommes tous les deux séduits par le concept. Tous les trois, nous participons en février 2016 à un concours de start-ups à Paris, le Food Hackathon. On y développe pendant tout un week-end le concept, et on finit à la première place. Convaincus que notre idée répond à un vrai besoin, nous nous lançons alors pleinement dans le projet.

Julie Chapon, co-fondatrice de yuka

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Au départ, l’outil qu’on imagine n’est pas encore une application, mais un objet connecté en forme de carotte qui s’aimante sur le frigo. On s’est ensuite rendu compte que l’objet connecté ne répondait pas totalement au besoin et ne permettait pas de rendre l’analyse des produits accessible à tous en raison de son prix. Du coup, nous avons abandonné l’objet connecté quelques mois plus tard pour une application mobile. L’application Yuka est née en janvier 2017.

Qu’est-ce que Yuka veut apporter au marché, au consommateur ? J.C. : La mission de Yuka est la même depuis le début : fournir un outil aux consommateurs pour les aider à décrypter les étiquettes des produits alimentaires et cosmétiques, leur permettre de faire les meilleurs choix pour leur santé. À travers une consommation plus éclairée, les consommateurs disposent d’un levier d’action pour conduire les industriels de l’agroalimentaire et de la cosmétique à améliorer leur offre de produits. À travers cette application, nous souhaitons que, tous ensemble, nous puissions avoir un impact positif sur notre santé et sur l’environnement.

Quels ont été les principaux défis liés au développement de Yuka ? J.C. : Un an après notre lancement, nous avions dépassé la barre des 1 million d’utilisateurs. Nous ne nous y attendions pas. Il a donc fallu adapter notre outil, notre base de données et notre fonctionnement pour gérer autant d’utilisateurs afin d’éviter que l’app ne crashe à chaque pic d’utilisation. Par ailleurs, pour maintenir notre indépendance, et continuer à grandir tout en élargissant l’équipe, il a fallu développer un business model stable et pérenne ainsi que

diverses sources de revenus. Nous sommes aujourd’hui une équipe de 11 personnes salariées à temps plein.

Aujourd’hui, que représente Yuka en termes d’utilisateurs ? Qu’est-ce qui, selon vous, explique son succès ? J.C. : Nous avons actuellement presque 21 millions d’utilisateurs à travers 10 pays. Notre succès tient principalement au fait que Yuka est arrivé au bon moment. Suite aux nombreux scandales alimentaires de ces dernières années (lasagnes à la viande de cheval, laits infantiles contaminés à la salmonelle, œufs aux fipronil, etc.), les consommateurs ont développé une certaine méfiance à l’égard de l’industrie agroalimentaire. Et notre application est venue répondre à leur besoin de transparence. Par ailleurs, Yuka est un outil simple d’utilisation, avec un beau design. L’application rend accessibles des données complexes à déchiffrer pour un consommateur lambda. Enfin, le succès peut aussi être expliqué par notre indépendance qui demeure au cœur de notre mission depuis le début. Nous sommes 100 % indépendants et ne faisons aucune publicité dans l’app, ne revendons pas les données de nos utilisateurs et, surtout, ne recevons aucun financement de la part des industriels. Cette indépendance est essentielle pour pouvoir offrir une analyse objective en laquelle nos utilisateurs peuvent avoir confiance.

qui se trouve dans les produits qu’ils achètent. Yuka leur apporte un outil qui répond à ce besoin. Par ailleurs, nous avons mené une mesure d’impact auprès de 230.000 de nos utilisateurs pour savoir ce que Yuka leur apportait et comment il répondait à leurs besoins. Nous avons constaté que Yuka leur permettait d’acheter de meilleurs produits et, surtout, leur avait permis de replacer l’alimentation au cœur de leurs préoccupations. 94 % des utilisateurs ont arrêté d’acheter certains produits, 83 % achètent moins mais des produits de meilleure qualité, 84 % achètent davantage de produits bruts, 57 % déclarent cuisiner davantage, 66  % des parents utilisent l’appli avec leurs enfants et s’en servent comme outil de sensibilisation.

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millions d’utilisateurs

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pays

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Yuka vient-il répondre à de nouvelles attentes exprimées par les consommateurs ? Si oui, lesquelles et comment s’expriment-elles ? J.C. : Les consommateurs veulent consommer des produits plus sains et surtout consommer en toute transparence, savoir ce

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Comment Yuk a évaluet-elle les produits alimentaires ? Pour la notation des produits alimentaires, Yuka se base sur trois critères : la qualité nutritionnelle du produit (60 % de la note), la présence d’additif(s) (30 %) et la dimension biologique (10 %). Par rapport à la qualité nutritionnelle, la méthode de calcul se base sur celle du Nutri-Score, conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, et qui est une marque de Santé publique France. Cette méthode prend en compte les éléments suivants : calories, sucre, sel, graisses saturées, protéines, fibres, fruits et légumes. Au niveau de la présence d’additifs, le référentiel se base sur l’état de la science à ce jour. En fonction des différentes études existantes, chaque additif se voit affecter un niveau de risque. Enfin, une bonification est accordée aux produits considérés comme biologiques, c'est-à-dire ceux disposant d'un label officiel national ou international. Ils permettent d'éviter les pesticides chimiques ainsi que les additifs les plus controversés.

« À travers cette application, nous souhaitons que, tous ensemble, nous puissions avoir un impact positif sur notre santé et sur l’environnement » Aujourd’hui, Yuka est devenu une véritable entreprise. Comment fonctionne votre business model ? Comment vous permet-il de garder une certaine indépendance ?

saison. Enfin, nous avons un programme de nutrition, proposé à 59  e uros. Il s’agit d’un programme en ligne permettant d’acquérir les bases d’une alimentation saine en 10  semaines.

J.C. : Yuka est une application totalement indépendante et nous veillons à ce qu'elle le reste. Aucune marque ni groupe agroalimentaire ne peut nous rémunérer pour influencer nos notations et nos recommandations C'est pourquoi nous avons cherché à diversifier au maximum nos sources de revenu sans pousser pour autant nos utilisateurs à la consommation. Ceux qui veulent nous soutenir peuvent le faire en souscrivant à notre mode Premium ou en achetant notre livre, notre calendrier ou notre programme de nutrition en ligne.

Comment les producteurs, acteurs du secteur agroalimentaire ou de la grande distribution regardent-ils votre application ? Constitue-t-elle une menace à leurs yeux ?

Nous avons quatre sources de revenus. La première, c’est la version payante de l’application. Les utilisateurs qui le souhaitent peuvent devenir «  membre  » et souscrire à l’offre Premium, qui propose plusieurs fonctionnalités supplémentaires pour 15 euros par an. Yuka a aussi édité un livre, intitulé « Le guide de l’alimentation saine ». Nous proposons également un calendrier des fruits et légumes de

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J.C. : De manière générale, les marques sont nombreuses à nous contacter pour comprendre le fonctionnement de notre application, savoir comment elles pourraient améliorer leurs recettes, quels ingrédients retirer. Elles sont dans une démarche assez constructive et nous demandent même de les aider à progresser, ce que nous faisons en leur offrant la possibilité (gratuitement) de tester leurs compositions en cours d’élaboration pour connaitre leurs notes Yuka. Nous observons d’ailleurs de plus en plus de changements dans les compositions des produits (suppression d'additifs controversés, réduction du taux de sel ou de sucre, etc.). Les industriels ont pris conscience qu’il s’agit d’un mouvement de fond et que leurs compositions doivent changer. Cer-


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Quels changements notables ont pu être induits par la simple utilisation de Yuka à l’échelle du marché ? J.C. : De nombreuses marques ont déjà changé la composition de leurs produits en supprimant des additifs controversés, en baissant le taux de sucre, de sel ou de graisses saturées. Les industriels sont nombreux à nous contacter pour savoir comment améliorer les notes Yuka de leurs produits et nous constatons tous les jours des changements dans les rayons des supermarchés. En France, la chaîne de grande distribution Intermarché avait clairement annoncé en 2020 vouloir supprimer 142 additifs pour que 900 de leurs produits soient mieux notés sur Yuka. 21 industriels ont d’ailleurs témoigné de l’impact que Yuka avait sur l’amélioration de leurs produits.

Si Yuka est vecteur d’information, il traduit aussi des convictions autour de l’utilisation des produits, à travers ses critères d’évaluation. Comment gérez-vous la balance entre information et convictions ?

taines professions ont toutefois un peu plus de mal à évoluer comme nous avons pu le constater récemment avec l'assignation en justice de la Fédération française des industriels charcutiers traiteurs.

Comment appréhendez-vous de telles crispations à votre égard ? La pression des lobbys est-elle importante ? J.C. : Cette action de la Fédération française des industriels charcutiers traiteurs, c’est une première pour nous.

Nous n’avions pas subi de pression de ce genre et de la part de toute une profession jusque-là. Mais nous sommes confiants et nous menons cette bataille car nous estimons que cette action est juste, elle correspond aux exigences de la santé publique. La FICT souhaite corseter le débat public en nous interdisant de relayer des informations scientifiques par ailleurs librement disponibles et discutées. Nous ne nous laisserons pas faire. Cette attaque est scandaleuse et incompréhensible, car elle fait fi de la santé des consommateurs.

J.C. : Nous avons essayé de proposer une analyse la plus complète et impartiale possible et qui se base sur des vérités scientifiques. Ce choix du 60 (nutrition) / 30 (additifs) / 10 (bio) a été fait après avoir consulté un panel de consommateurs et de nombreux nutritionnistes. Il en est ressorti que cette répartition était la plus pertinente et reflétait au mieux les besoins des consommateurs aujourd'hui.

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Benoît martin, françois martin & Julie Chapon, co-fondateurs de yuka

Les niveaux de risque attribués aux additifs ou aux ingrédients cosmétiques se basent sur l’ensemble des études scientifiques disponibles à ce jour. Nous appliquons le principe de précaution avant tout. Malheureusement, ce n’est pas parce qu’un ingrédient est autorisé qu’il ne présente pas de risque pour la santé. Nous avons donc pris le parti de prendre en compte l’ensemble des études existantes et d’attribuer un niveau de risque à toutes les substances controversées, sans attendre leur interdiction. Par ailleurs, ces sources sont clairement affichées dans l’application en dessous de chaque ingrédient auquel nous affectons un niveau de risque. Pour ce qui est du bio, ce critère compte pour seulement 10 % de la note globale. Il s’agit d'une bonification et non pas d'un critère prépondérant. Nous accordons ce bonus aux produits biologiques car ils garantissent l'absence de produits phytosanitaires et d'OGM (mais tolèrent tout de même la présence de traces d’OGM). De nombreuses

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études scientifiques attestent aujourd'hui du danger des pesticides pour la santé, même en petites quantités. Ils sont impliqués dans diverses maladies, notamment lors d'une exposition à des mélanges de pesticides et/ou pendant des périodes prolongées  : Parkinson, Alzheimer, cancers, retards de développement chez l'enfant, troubles de la fertilité, autisme, etc. Par ailleurs, certaines études montrent que les aliments issus de l'agriculture biologique ont une teneur en antioxydants entre 20 et 70 % supérieure à ceux de l'agriculture conventionnelle.

Estimez-vous avoir un rôle à jouer dans l’éducation alimentaire et la sensibilisation des consommateurs par rapport à ce que reflète une note Yuka ? J.C. : L’application a pour objectif de donner un premier niveau d’analyse mais ne saurait refléter toute la complexité de la nutrition. C’est pourquoi nous avons lancé, en même temps que l’application Yuka, un blog pour sensibiliser nos utilisateurs sur les problématiques liées à la nutrition. Ce blog, qui est très suivi, propose de nombreux articles sur les grands principes de la nutrition et nous permet de compenser le côté binaire mauvais/excellent de l'app. Par exemple, nous apportons des informations supplémentaires sur le bon gras qui est indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, les bienfaits du chocolat, etc. C’est aussi ce qui nous a motivés à publier le livre « Yuka, le guide de l’alimentation saine ». Par ailleurs, l’objectif de


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Yuk a, c'est …

« Les industriels ont pris conscience qu’il s’agit d’un mouvement de fond et que leurs compositions doivent changer » Yuka n’est pas de bannir les produits notés médiocres et/ou mauvais mais de prendre conscience de leur composition pour adapter la quantité consommée.

pal levier pour initier le changement et faire évoluer les habitudes. À travers leurs choix et leur pouvoir d’achat, les consommateurs conduisent les industriels à évoluer.

Quelles sont les convictions qui vous animent ? Vous considérez-vous comme un agent du changement ?

En février, Yuka a lancé un Eco-score sur son application. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette évolution ?

J.C. : Yuka est un projet à impact social avant tout et nous nous voyons comme des « militants de la transparence ». Notre mission est de faire bouger les choses en permettant à nos utilisateurs d’y voir plus clair, de prendre les bonnes décisions pour leur santé et de pousser les industriels à améliorer leurs produits en choisissant de ne plus consommer certains produits. Nous avons contribué jusque-là à faire avancer les choses au niveau de l’impact des produits sur la santé. Nous poursuivons ce combat en y ajoutant une nouvelle ambition, celle d’essayer de faire avancer les choses au niveau environnemental aussi.

J.C. : L'Eco-score est un indicateur représentant l'impact environnemental des produits alimentaires. Il classe les produits en 5 catégories (A, B, C, D, E), de l'impact le plus faible, à l'impact le plus élevé. Yuka fait partie du collectif qui a lancé l’Eco-Score début janvier et il a été officiellement intégré dans l’application le 22 février 2021 (en France seulement dans un premier temps). Le point de départ de cette démarche est d’avoir une information éclairée sur les impacts environnementaux des produits consommés. L'ambition de l'Eco-score est d'être un outil d'aide à la décision afin de guider nos choix alimentaires vers un mode de consommation plus durable. En encourageant des pratiques agricoles plus vertueuses et en choisissant une alimentation qui préserve notre environnement, nous pouvons ainsi contribuer activement à préserver les ressources, à contenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C et à préserver le vivant pour les générations futures.

Pour vous, alors que la société doit faire face à de nombreux défis, quels sont les principaux leviers pour initier le changement, faire évoluer les habitudes comme les modèles économiques ou organisationnels ? J.C. : Informer les consommateurs et les transformer en consom’acteurs est le princi-

…une réflexion globale sur la consommation et le bien-être. C'est pour cela que les fondateurs ont écrit "Le guide de l'alimentation saine", aux éditions Marabout mais propose également un programme nutrition en 10 semaines disponible online nutrition.yuka. io, ainsi qu'un calendrier des fruits et légumes de saison. Pour en savoir plus, rendez-vous sur yuka.io.

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Comment Yuk a évaluet-elle les produits cosmétiques ? Le système de notation des cosmétiques s'appuie sur l’analyse de l’ensemble des ingrédients entrant dans la composition d’un produit. En se basant sur l’état de la science à ce jour, chaque ingrédient se voit attribuer un niveau de risque en fonction de ses effets potentiels/avérés sur la santé : perturbateur endocrinien, cancérigène, allergène ou encore irritant. Les ingrédients sont classés en 4 catégories de risque : sans risque (pastille verte), risque faible (pastille jaune), risque modéré (pastille orange), risque élevé (pastille rouge). La note dépend du niveau de l’ingrédient avec le plus haut niveau de risque présent dans le produit. Ainsi, si un ingrédient à risque élevé (pastille rouge) est présent dans le produit, la note globale sera automatiquement dans le rouge (soit inférieure à 25/100). Si l’ingrédient avec le niveau de risque le plus élevé est un ingrédient à risque modéré (pastille orange), la note du produit sera alors médiocre (en dessous de 50/100). C’est ensuite la présence d’autres ingrédients qui déterminera précisément la note parmi la fourchette définie.

D’autres applications se sont créées sur le modèle de Yuka, certaines complémentaires s’attachant à d’autres catégories de produits, certaines concurrentes. Ces développements, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour Yuka ? J.C. : La diversité est toujours une bonne chose. Il ne peut y avoir un acteur unique dans chaque marché. Il existe en effet de nombreuses autres applications qui aident le consommateur dans ses choix au quotidien en lui apportant plus de transparence sur les produits. Nous sommes toutes complémentaires car nous n'analysons pas forcément les mêmes types de produit (nous avons fait le choix d'analyser uniquement les produits ali-

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mentaires et cosmétiques), ni les mêmes types d'impact (santé, environnement, éthique, sociétal, etc.). Nous n'avons pas la même méthode de notation non plus. Grâce à cette diversité, le consommateur peut choisir l'application la mieux adaptée à ses besoins et à son profil.

Quels sont vos projets et vos ambitions futures? J.C. : L’analyse de l’impact environnemental des produits et la poursuite de notre internationalisation (nous sommes actuellement présents en France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Irlande, États-Unis, Canada et Australie).


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