Auteur de la photo - Ivan Andrejić
Bouches de Kotor Cette merveilleuse baie dans laquelle descendent et submergent les monts rocheux et presque inaccessibles du sud du Monténégro est appelée Bouches de Kotor. Les gens, qui ont beaucoup voyagé, disent qu’il s’agit d’une position géographique très favorable pour un pays; en effet, je dirais qu’ici la nature jouait en produisant sa merveilleuse création. Les Bouches de Kotor est une baie unique de la Méditerranée – un paysage culturel exceptionnel formé d’une symbiose de phénomènes naturels et d’un patrimoine architectural. Les conditions naturelles et climatiques exceptionnellement favorables et spécifiques étaient décisives pour le peuplement de cette région depuis les plus anciennes époques et pour la construction de villes et agglomérations d’une façon particulière, ce qui amenait à une concordance unique entre les créations de la nature et de l’esprit humain. Les Bouches de Kotor se trouvent sur la liste du Club des plus belles baies du monde. Grâce à ses valeurs universelles, culturelles et naturelles, une partie des Bouches de Kotor, la région de Kotor qui comprend la partie de la baie de Kotor et de Risan, depuis 1979 se trouve sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
La vieille ville Sur un territoire d’une forme triangulaire, particulièrement irrégulière, aux pieds du mont St. Ivan, entouré de remparts, borné au nord par le parcours de la petite rivière turbulente Škurda, au nord et au sud par le bord de mer et par la source tourbillonnante Gurdić sous mer, dans la plaine alluviale d’une superficie semblable à celle d’aujourd’hui, le processus de formation de noyau urbain du Kotor, qui avec le plan irrégulier des rues de la ville est considérablement différent du schéma de réseau des rues offert à tout le monde par le génie urbain romain, selon lequel les rues doivent former l’angle droit, faisant ainsi les quartiers rectangulaires ou carrés – blocs contenant les bâtiments à un ou plusieurs étages. Pourtant, quand on regarde Kotor on a l’impression de désorganisation et d’irrégularité de la planification territoriale, qui, en effet, n’existait pas. On ressent que tout a été fait « ad hoc », selon les besoins temporaires, même si la ville de Kotor, déjà au 14e siècle, avait et appliquait dans le Statut de la ville les clauses décrivant la façon dont on construisait au sein du noyau urbain. La vieille matrice urbaine, qui a été définie pendant le XIIIe et le XIVe siècle, et surtout avec l’arrivée des Vénitiens au XVe siècle, a été complètement détruite par de grands tremblements de terre au XVIe siècle (en 1537 et en 1563), et surtout pendant le tremblement de terre dévastateur, soi-disant tremblement de terre « vénitien » en 1667, lors duquel environ deux tiers de tous les bâtiments dans la ville ont été détruits.
Les remparts de la robuste forteresse de Kotor, une des merveilles de l’architecture de fortification du Moyen age, furent construits progressivement entre le IXe et le XIXe siecle, et ils forment une eneeiente ininterrompue des murailles autour de l’ancien noyau urbain et du rocher apic du Mont Saint-Jean qui s ’eleve au-dessus de la ville. Le lien entre les remparts fut acheve au XIIIe et XIVe siecle. Apres l’invention des armes a feu, de nouvelles murailles escarpees furent baties a l’avant des ancies remparts et l’espace entre les deux murs fut rempli de terre et de pierres
Cathédrale St. Triphon est le plus remarquable
monument de Kotor médiéval. Elle a été construite sur le lieu où une petite église préromanique dédiée au même saint a été construite en 809. Son fondateur a été le citoyen de Kotor, Andrea Saracenis, ce qui a été confirmé par le sarcophage où figure son nom, trouvé près de la cathédrale actuelle. La cathédrale a été bâtie pendant plusieurs décennies. Finalement, elle a été finie et consacrée en 1166.
Église St. Luc, qui a été construite en 1195, a les
particularités de l’architecture romanique et byzantine. Cet objet sacré est le seul construction dans la ville qui n’a pas subi de considérables dommages pendant le séisme dernier. Cette église était catholique, mais après le séisme de 1667 elle a été donnée aux croyants orthodoxes. À cause de cela elle a deux autels – l’un catholique et l’autre orthodoxe. Le plancher à l’église est constitué de pierres tombales de tombeaux collectifs des Kotorois, parce que les funérailles ont eu lieu dans l’église même, dans les années 30 du XXe siècle.
Perast La ville a été nommée d’après le nom d’une tribu illyrienne Pirusta et a connu une histoire turbulente. Cette petite ville baroque au cours du 17e et 18e siècle a connu la plus grande prospérité. À cette époque à Perast il y avait 100 bateaux de commerce. Perast vivait de la navigation, et ses marins étaient connus pour leur habileté et courage. Devant Perast il y a deux îles : St. George, qui est naturelle et Notre Dame du Rocher qui est artificielle. Sur l’Île St. George se trouvent l’église du 17e siècle et la cimetière des vieux marins de Perast.
Île Notre Dame du Rocher a été contruite grâce à l’entassement des pierres sur un rocher déjà existant.
Plus tard, en 1630, a été fondue l’église possédant une riche collection de plaques d’argent avec les reliefsdes bateaux qui décrivent le développement de la navigation maritime dans les Bouches de Kotor.
Stoliv Gornji Stoliv (Stoliv haut) se trouve dans la forêt des maronniers sur une altitude de 240 m au dessus du niveau de la mer. Cette agglomération a conservé sa physionomie originellement rurale. Aujourd’hui Stoliv a 15 habitants environ, parce que la plupart d’entre eux ont déménagé lors du 17e et 18e siècle à Donji Stoliv (Stoliv bas). Au centre de l’agglomération se trouve l’église de St. Élie. Donji Stoliv (Stoliv bas) a obtenu le statut de l’agglomération maritime en 1721. Grâce au climat favorable ici on élève la plupart des sortes de fruits et de fleurs, surtout Camélia, pour laquelle Stoliv est connu à tout le monde.
Risan est le plus vieille agglomération des
Bouches de Kotor. Risan est mentionné pour la première fois déjà au 3e siècle avant J.-C. comme capitale d’État illyrien. Selon les histoires, à Risan, durant l’envahissement romain, la reine des Illyriens, Teuta, a trouvé l’asile. À Risan il y a des mosaïques de la période romaine construites à la fin du 2e et au début du 3e siècle. Au milieu de la mosaïque se trouve la représentation de dieu Hypnos, la seule figure de cette divinité du bord oriental de l’Adriatique.
Prčanj Le capitaine maritime, venant de Prčanj, est le premier parmi les Slaves du Sud à avoir fait un tour du monde dans son bateau « Splendido ». Le monument le plus imposant est l’église de la paroisse, qui, selon ses dimensions appartient au groupe des plus grands bâtiments de l’Adriatique. La construction de cette église a été commencée en 1789, à l’époque où la navigation maritime de cette agglomération a connu une prospérité, et elle a été achevée en 1908. L’église est dédiée à la naissance de Notre Dame et a été bâtie dans le style de la renaissance et du baroque. L’église possède les œuvres de peintres connus de la région : Toma Rosandić, Milo Milunović, etc
Le massif du Vrmac se compose d’une falaise principale haute, positionnee dans la direction sud-est - nord-ouest, d’une falaise au sud un peu plus basse et moins prononcee, et d’une cuvette centrale. Les versants nord-est vers la mer sont raides et rocheux ( du cote de Kotor ), ceux orientes au sud-ouest sont un peu moins escarpes ( du cote de Tivat ). Le socie geologique est constitute partiellement de couches imprermeables qui engendrent des cours d’eau superficiels saisonniers et des sources potables. Sur les pentes moins raides et dans les depressions, la terre est abondante et fertile.