STEAMPUNK Mag
Interview avec Natacha K. Musique Lynn’
Nouvelle Collection Prada Dolce & Gabbanna
Abbney park The Cod is dead
Films La citĂŠ des enfants perdus Sherlock Holmes 2
Dossier Special
Jules Verne Special edition janvier 2014 - Fabian potenza - All rights reserved
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Edito
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’expression steampunk qui signifie littéralement punk à vapeur, est un terme qui fut inventé pour qualifier un genre littéraire né à la fin du XIXe siècle. Il fait référence à la sur-utilisation des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l’époque Victorienne. Aujourd’hui, le mouvement steampunk est considéré comme un esthétisme. Et se généralise dans de nombreux domaines artistique. De la littérature fantastique, fantasy, à toutes formes d’art en passant par la science fiction. Depuis quelques années ce style reviens de plus en plus à la mode, notamment grace à sa présence dans des films, des séries. L’univers presque « irréel » fait rêver les fervent adeptes de l’époque industrielle et victorienne. Bien que très répandu au Canada et aux Etas-Unis, c’est moins le cas en Europe. Ce mouvement ne concerne que certains groupes de passionnés. Dans ce magazine nous allons découvrir tous les aspects du mouvement Steampunk à travers le temps. L’art dans sa globalité, la musique avec une interview exclusive du groupe steampunk «Abbney Parkw», le stylisme allant de la haute couture au prêt à porter en passant par le déguisement. La décoration, le style de vie, ainsi qu’un magnifique article sur les maisons Steampunk. Une interview d’artisans comme par exemple Daniel Proulx ou encore Natasha. Mais aussi une analyse de films dont la présence de ce mouvement est plus que magnifique. Sans oublier la photographie, les séries, etc… Vous l’aurez compris, il y a beaucoup à dire sur le Steampunk !
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le steampunk? La mode steampunk est une branche du mouvement steampunk qui cherche à reproduire dans la vie réelle le style de vêtements ou images inspirées de la littérature de genre. Cette tendance de la mode est récemment devenue un phénomène, inspirant d’innombrables amateurs inspirés. Ils dépensent sans compter afin d’assembler leurs propres tenues steampunk. La plupart de ces tenues sont inspirées par certains personnages ou par des images de l’histoire victorienne ou de la fiction steampunk, et ceux-ci se décomposent en une collection de modèles qui partagent certaines caractéristiques.
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Pour elle «Quitte à se créer une uchronie, autant que la femme puisse s’habiller avec des vêtements qui lui ouvrent les portes de l’aventure et du voyage.»
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e nos jours, les femmes portent indifféremment pantalon, jupe ou robe, sans qu’on considère le premier vêtement comme ayant quoi que ce soit de répréhensible. Pourtant, au XIXe siècle, le port du pantalon pour la femme était loin d’être une évidence ; en France, une ordonnance de la Préfecture de Police de Paris de 1800 interdit le travestissement et donc le pantalon pour le beau sexe. Bien sûr, le Steampunk, s’il s’inspire de l’histoire, ne la suit pas aveuglément.
restent exclues de ce vêtement de pouvoir par excellence. Il faut souligner que les tenues féminines bourgeoises du XIXe sont d’abord des tenues d’intérieur qui ne sont pas conçues dans un souci de praticité. La robe interdit l’accès à la rue, la possibilité de se déplacer en ville sans accompagnement. Aussi une volonté de se débarrasser de ce carcan et d’acquérir une liberté physique naît-elle chez la gent féminine. La première initiative qui ait une certaine influence se fait dans un contexte féministe, ce qui montre la portée politique dudit vêtement : en 1851, Elizabeth Smith Miller
Mais si on veut s’interroger sur la possibilité de penser un pantalon au féminin dans le cadre d’une tenue steampunk, reprendre un peu l’histoire de ce vêtement chargé de symboles est essentiel.
Le mot “pantalon” apparaît au XVIe siècle, il vient d’un personnage de la commedia dell’arte, Pantalone, qui porte une culotte moulante et longue dénotant son origine vénitienne ; les Vénitiens révéraient Saint Pantaleone et avaient adopté ce type de vêtement. Au XVIIIe, il est simplement vu comme une culotte et des bas d’une pièce. Le pantalon remplace la culotte comme vêtement principal avec la Révolution française : les sans-culottes le portent et le consacrent comme représentant de la liberté et de l’égalité entre les hommes. Et malgré un bref retour de la culotte sous la Restauration, la mode masculine va le démocratiser en multipliant sur un siècle les variantes de coupe, de tissu et de fermeture (avec passage du pont à la braguette). Mais les femmes
commence à se promener dans les rues de Washington en portant un pantalon bouffant d’un type nouveau. Lors d’une visite à sa cousine Elizabeth Cady Stanton, celle-ci se met à l’imiter et se confectionne un pantalon du même style en satin noir. Amelia Bloomer, suffragette et journaliste ayant déjà souligné les inconvénients du costume féminin, annonce dans son journal The Lily sa décision d’adopter la même tenue. Elle lance involontairement une mode qui prendra son nom, bloomerism, le pantalon bouffant en question
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étant nommé bloomers. Le pantalon de style bloomer se rapproche par la coupe de ce qu’on imagine être la tenue des harems à une époque où l’orientalisme est en vogue. En satin ou en soie, il garde une sensualité et une féminité certaines. Resserré à la cheville par un élastique, surtout porté avec des bottes en hiver, il a ce côté gonflé qu’ont exagéré les caricaturistes de l’époque. Porté sous une jupe qui va jusqu’à mimollet, il est avant tout modeste, ce qui est essentiel pour une membre de l’Église presbytérienne comme Amelia. Il ne s’agit donc pas d’un moyen de promouvoir une liberté sexuelle pour les femmes. Pourtant, cette nouvelle mode crée une véritable crise, le bloomer est critiqué car il est vu comme licencieux – puisqu’il rappelle des images d’esclaves orientales lascives, et masculinisant – il est associé au cigare. En quelques années, les
féministes qui l’avaient adopté se voient forcées de l’abandonner, y compris Amelia elle-même qui l’aura porté en tout six ans. En Europe, le bloomer n’a jamais eu de véritable emprise. Les tentatives de masculinisation par les féministes françaises ont plutôt pour objet le haut des costumes ; on voit quelques exemples de robes à tournure dont le haut a une coupe qui rappelle les vestes d’homme, associées à une cravate ou à une lavallière, et ce depuis les tenues des Amazones de la Révolution ; ces combattantes portent la redingote nationale à liseré blanc ou rouge, fermée par deux rangs de boutons en cuivre doré, avec un collet montant rouge fermé d’une cravate ample. On n’assiste pas non plus à une tentative collective comme dans
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«Cherche la beauté»
le cas du bloomérisme, mais plutôt à des choix individuels, souvent protégés par une certaine notoriété et une aisance financière. C’est le cas de George Sand qui scandalise les milieux intellectuels de la Seconde République et du Second Empire par sa tendance à s’habiller en homme : très jeune déjà, elle coupe les liens de son corset. Lors de ses études, elle se fait confectionner gilet, redingote, cravate de laine et pantalon en drap gris. Elle ne se travestit pas tous les jours, mais le fait régulièrement et durant toute sa vie, avec une grande conscience du caractère transgressif de son geste. Rosa Bonheur, la célèbre peintre, considère également le pantalon comme la seule tenue naturelle pour une espèce dotée de deux jambes comme la nôtre ; son activité de paysagiste et peintre animalière l’oblige à adopter
une tenue pratique pour aller dans des endroits normalement interdits aux femmes comme les abattoirs. Au contraire de Sand, elle ne choisit pas le pantalon dans un but politique ; elle ouvre tout de même la voie, ce qui fait d’elle une icône du féminisme. Dernière pionnière en la matière, Sarah Bernhardt multiplie les tenues masculines sur scène pour ses rôles de travesti, de Hamlet à Lorenzaccio, mais porte aussi son pantalon lorsqu’elle sculpte ou peint. Le pantalon est dans tous les cas nimbé d’un parfum de scandale, les trois femmes entretenant des relations hors-mariage, parfois avec des femmes. Leur célébrité les rend intouchables et elles ont toutes trois bénéficié d’une éducation lâche, ce qui n’est absolument pas le cas de la jeune fille classique d’une famille bourgeoise. Le
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pantalon est resté marginal et associé au féminisme, ainsi qu’au lesbianisme durant la plus grande partie du XIXe siècle. Il faut également noter que le pantalon est vu de façon différente pour les femmes de famille bourgeoise ou noble et pour les femmes du peuple. L’ouvrière l’adopte parfois pour se faire passer pour un homme et ainsi gagner un meilleur salaire, comme en témoignent les quelques archives de procès pour travestissement du XIXe. Il y est moins scandaleux puisque l’ouvrière est considérée comme moins soumise à la morale. Par contre, les femmes du peuple ne coupent pas à un procès lorsqu’elles sont découvertes, pour des peines souvent de l’ordre du licenciement ou de l’amende, ce qui pour un artisan du XIXe peut être grave financièrement. La Belle Époque marque un véritable tournant et
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un début de légitimité timide du pantalon. Ce progrès s’accompagne aussi d’une «amélioration de la condition féminine», dans une époque marquée par les débats autour du droit de vote des femmes. Hubertine Auclert, la célèbre féministe, écrit un article percutant appelé « La robe » dans Le Radical du 26 décembre 1899, dans lequel elle lie étroitement libération de la femme et port du pantalon : « Combien les femmes auraient plus facilement obtenu la jouissance des droits civiques, si leur costume n’avait été si différent de celui des hommes ! Ce qui rend les femmes inégales des hommes, ce n’est pas leur intelligence, c’est leur robe. » Les célèbres photos de Colette pour la sortie de Claudine en 1896 la montrent en marin, portant le pantalon et fumant la cigarette. Sa compagne, la marquise de Belbeuf, est décrite portant « Un complet masculin bleu marine, […] cravatée de rose tendre, avec une énorme perle baroque grise, en forme de poire, […] gantée de daim, armée d’un jonc à pomme d’or et chapeautée d’un magnifique feutre gris perle » et n’a rien à envier au plus élégant des dandies. La photographie est un médium qui permet la popularisation du pantalon. Les loisirs sont aussi l’occasion pour une femme de revêtir une tenue plus masculine : l’équitation en particulier, qui permet à l’amazone de porter une veste et une chemise masculine avec une jupe asymétrique plate, voire même un pantalon avec des bottes – habit que certaines conservent en ville. La tenue de la canotière conseillée dans son fictif Cocott’Club par Paul Hadol, canotier et caricaturiste, est aussi des plus ambiguës : « garibaldi soutaché de blanc et pantalon blanc bordé de rouge, bottes molles, chapeau ciré, vareuse blanche ». La bicyclette est aux classes populaires ce que Steampunk mag
le cheval est aux classes aisées. C’est grâce à elle que le pantalon prend véritablement un essor : les vélocipédistes, comme on les appelle, portent la jupe courte ou des culottes bouffantes resserrées aux mollets, ce qui est souvent décrié comme étant immoral. Mais la mode est la plus puissante et la presse encourage cette démocratisation d’un vêtement encore transgressif. Toute velléité de punition paraîtrait ridicule, ce qui permet au pantalon de s’imposer progressivement. L’influence de ces deux loisirs apparaît assez clairement, puisque deux ajouts à l’ordonnance originelle, en 1892 et en 1909, précisent que « Si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval », elle peut porter le pantalon.Il y a aussi la question du pantalon de dessous, ouvert, agrémenté de dentelles et érotisé, l’ancêtre de nos culottes, qui émerge à la même époque comme pour offrir aux hommes un contrepoint rassurant à ce pantalon fermé du dessus.
«L’objection esthétique est un leitmotiv dans le discours des opposants au pantalon, comme si une femme habillée en homme perdait toute sa beauté.»
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La démocratisation du pantalon vient bien plus tard dans le XXe siècle et ne concerne le Steampunk que dans la mesure où il nous semble inconcevable qu’on puisse interdire le port du pantalon.■
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Chanel
a ligne de printemps 2013 de Chanel a plusieurs pièces qui intègrent des panneaux transparents, des plumes et un éthéré, croisé gothique / Steampunk / aspect global victorienne. Beaucoup de designers ont inclus des gants de longueur d’opéra ainsi que des morceaux de cheveux de fascinator. Les capes font également une réapparition, réalisées dans une gamme de matériaux de différentes longueurs. Le gout intense pour les montres squelette, où les engrenages et rouages mécaniques sont visibles, ont suscité de grandes marques pour libérer leurs propres versions, y compris de grands noms comme Armani et Kenneth Cole. Ces produits sont déjà disponibles à l’achat sur place dans les magasins tels que Nordstrom.
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Balenciaga
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es collections de prêt-à-porter Balenciaga présentent une ligne «BALENCIAGA.EDITION». A chaque saison, le studio de design sélectionne certaines conceptions, des bijoux et des accessoires à partir des archives de la maison des collections Haute Couture de Cristobal Balenciaga. Leur développement est axé sur une recherche méticuleuse des tissus et de la construction d’origine et les reproduire avec les techniques de fabrication actuelles. Pour identifier cette collection, chaque pièce porte une étiquette spéciale et l’étiquette indiquant la date originale de la conception.
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Pour lui Prada a dévoilé sa campagne automne / hiver 2012 de l’annonce, avec Gary Oldman, Jamie Bell, Garrett Hedlund et Willem Dafoe. Et vous pensiez qu’avoir Sir Ben Kingsley pour jouer dans «Une thérapie» était impressionnant ...
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erci, Natalie Clifford Barney (1876– 1972), pour cette superbe citation qui a l’avantage, en plus de me fournir une accroche convenable, d’être doublement vraie dans le cadre de cet article. Si elles devaient être définies, en effet, les prévisions sur l’évolution de la mode le seraient sûrement comme « la recherche d’un nouveau ridicule ». Ne vous inquiétez pas, je vais clarifier. Chaque auteur qui tente d’imaginer le futur doit le faire à partir des données qu’il a déjà : celles de son époque. Pour faire simple, prenez un auteur victorien et vous aurez du Steampunk. Prenez un auteur des années 1930 et vous aurez du Dieselpunk. Prenez un auteur de la Préhistoire et vous
aurez apporté l’écriture à l’Homme six mille ans avant son invention. Et ceci s’applique aussi à la mode. Vous partez de robes à crinoline, de corsets et d’ombrelles et vous imaginez ce qui se passerait si les tendances se maintenaient encore cent ans. Bien sûr, il faut relativiser : tous les auteurs ne prenaient pas leurs prophéties au sérieux, au contraire, même. Beaucoup d’entre eux s’en servaient comme d’un exercice de style ou, tout aussi fréquemment, comme d’une critique déguisée des tendances de leur époque. Prenez la superbe image de la page ci-contre (vous pouvez rire encore un peu, c’est bon pour la santé). Elle est issue du superbe The Strand Magazine et faisait partie
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d’une quarantaine d’autres dessins censés illustrer l’évolution de la mode de 1893 à 1993. Il me semble logique de penser que The Strand Magazine, étant très en avance sur son époque, voulait faire prendre conscience à son lectorat de l’exubérance qu’avait à l’époque atteint la mode. Je ne vais pas faire une liste exhaustive de toutes les visions du futur de la mode, ce serait trop long. Je vais simplement vous en asséner une autre, d’un style totalement différent : celle d’Albert Robida, dessinateur et auteur français. Pas parce qu’elle vous fera rire, pas pour un quelconque ridicule, mais, à cause de son exactitude. ■
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Thierry Mugler T
hierry Mugler, la fabrication des mythes fondateur de cette maison, a depuis longtemps quitté le bâtiment et se sont installés dans un deuxième acte confortable, la conception des armoires pour le plus grand spectacle sur terre. Ce serait la tournée mondiale de Beyoncé. Une diva digne de la diva: ils sont un match dans le ciel. Et sur une scène devant des dizaines de milliers, concoctions élaborés Mugler enfin l’air parfaitement à l’échelle.
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Dolce & Gabbana
l y avait beaucoup de fioritures victoriennes dans le spectacle de ce duo de conception, y compris sur le dessus de brocart d’or, capes et pantalons de velours. Si ce n’est pas votre truc, et franchement, ce n’est pas pour tous. Ces costumes habilement adaptés pourrait bien l’être. Ils étaient en laine noire et grise et présentés avec des nœuds papillon bordeaux ou gris. Beaucoup de costumes avaient des bords légèrement effilochés qui leur ont donné une ambiance nouveau-vieux. Finitions à double boutonnage, splendide.
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- Steampunk Mag // SpĂŠcial Jules Verne -
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Jules Verne Influent du Steampunk ?
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ules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France, est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d’aventures et de science-fiction.
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Jules Verne
1.Vingt mille lieues sous les mers
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’apparition d’une bête monstrueuse aux quatre coins des mers défraie la chronique. L’animal rapide, fusiforme et phosphorescent est responsable de plusieurs NAUFRAGES, brisant le bois des navires avec une force colossale. Le scientifique français Pierre Aronnax du Muséum d’histoire naturelle de Paris, en voyage d’affaire à New York, émet l’hypothèse d’un NARVAL GÉANT. Les compagnies d’assurances maritimes demandent à ce que le monstre soit éliminé sous la menace de devoir augmenter leurs tarifs. Une grande chasse est alors organisée. Aronnax reçoit une lettre du Secrétaire de la Marine américaine lui demandant de rejoindre l’EXPÉDITION pour représenter la France. Le
scientifique embarque avec son fidèle domestique flamand, Conseil. A bord, ils font la connaissance de Ned Land, harponneur canadien renommé, engagé pour capturer l’animal. Après des semaines de navigation, la confrontation avec le monstre a eu lieu. À l’issue d’un choc entre le monstre et la frégate, Aronnax, Conseil et Ned sont projetés par dessus bord. Ils échouent finalement sur le dos du monstre, qui n’est autre que le Nautilus, un sous-marin commandé par le capitaine Nemo qui fuit le monde de la surface. VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS comporte plusieurs épisodes qui témoignent de l’imagination de son auteur : le NAUTILUS passe sous le canal de Suez avant sa percée officielle, sous l’Antarctique, avant d’aborder le continent.
"Il faut que cet inconnu n’ait plus aucun rapport avec l’humanité dont il s’est séparé."
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Portrait surréaliste de l’auteur
Quoi de plus relaxant que d’écrire au fond de l’océan, entouré de créatures marines toutes plus surrprenante les unes que les autres ? Certes Jules Verne était un homme, à part. Mais il faut avouer qu’écrire sous l’eau c’est quand même trop génial !
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Vue explosée du Nautilus
Le Nautilus est la réincarnation du progrès technologique, et son nom est devenu le plus populaire parmi les sous-marins. Grâce à lui, Jules Verne est devenu le père des sous-marins ». Steampunk mag Steampunk mag
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Le roman sert de prétexte à la description du milieu marin. JULES VERNE s’appuie sur les connaissances scientifiques de son époque, mais il fait également preuvre d’anticipation en imaginant la possibilité de descendre à des profondeurs encore inexplorées à cette date. L’OCÉANOGRAPHIE, la biologie marine, l’ichtyologie, dont Jules Verne fournit au fil des pages quelques descriptifs précis. La vision des océans vidés de leurs poissons et de leurs mammifères et « encombrés de MÉDUSES » est devenue une réalité du début du xxie siècle. « L’embranchement des zoophytes offrait de très curieux spécimens de ses deux groupes des polypes et des échinodermes. Dans le premier groupe, des tubipores, des gorgones disposées en éventail, des éponges douces de Syrie, des isis des Moluques, des pennatules, une virgulaire admirable des mers de Norvège, des ombellulaires variées, des alcyonnaires, toute une série de ces madrépores que mon maître MilneEdwards a si sagacement classés en sections11, et parmi lesquels je remarquai d’adorables flabellines, le “CHAR DE NEPTUNE” des Antilles, de superbes variétés de coraux, enfin toutes les espèces de ces curieux
polypiers dont l’assemblage forme des îles entières qui deviendront un jour des continents. » Vingt mille lieues sous les mers, première partie, chapitre 11 Les SOUS-MARINS : le roman est également prétexte à anticiper à partir de la technologie de l’époque en décrivant un sous-marin infiniment plus performant que les modèles qui existaient lorsque JULES VERNE écrit son roman. Ainsi nommé en hommage au Nautilus, mis au point en 1797 par l’ingénieur américain Robert Fulton, il marche à l’électricité, qu’il produit en utilisant les ressources minérales que le milieu marin offre généreusement au CAPITAINE NEMO. Dans la réalité, il faudra attendre trente ans après la parution du roman pour voir apparaître le Narval, premier sous-marin opérationnel qui utilise une propulsion mixte, machine à vapeur et électricité. LE PREMIER SOUS-MARIN NUCLÉAIRE EST NOMMÉ USS NAUTILUS (SSN-571) ET EST INAUGURÉ EN 1954. La plongée sous-marine, le scaphandre autonome, la chasse sousmarine : Jules Verne cite notamment les noms de Benoît Rouquayrol, Auguste Denayrouze.■
Illustration pour la sortie du film réalisé par Walt Disney.
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2.Voyage au centre de la Terre
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OYAGE AU CENTRE DE LA TERRE est un roman de sciencefiction, écrit en 1864 par Jules Verne. Il fut publié en édition originale in-18 le 25 novembre 1864, puis en gd in-8° le 13 mai 1867. Le texte de 1867 est différent de celui de 1864. Il comporte en effet deux chapitres de plus (45 au lieu de 43). Comme à l’habitude de JULES VERNE, le roman est un habile mélange de données scientifiques, d’extrapolations. L’introduction du roman reflète l’engouement d’alors pour une science jeune, la cryptologie. La suite enchaîne sur une description de l’ISLANDE de la fin du xixe siècle, puis sur une introduction à deux autres sciences en plein essor, la paléontologie et la GÉOLOGIE (on notera d’ailleurs les divergences entre celles couramment admises aujourd’hui).■
Résumé
A Hambourg, le professeur Otto Lidenbrock, minéralogiste, fait l’acquisition du manuscrit d’une saga islandaise dans lequel il trouve un cryptogramme composé de runes. A l’aide de son neveu Axel, il parvient à le déchiffrer : il s’agit des révélations d’un obscur alchimiste qui prétend avoir trouvé un passage menant au centre de la terre. Liddenbrock et Axel se rendent immédiatement en Islande où avec l’aide d’un guide, Hans Bjelke, ils gravissent le volcan éteint indiqué par le cryptogramme,
et trouvent à son sommet le passage vers le centre de la Terre. Ainsi commence leur aventure, qui les mènera jusqu’à une caverne aux dimensions inimaginables, un monde souterrain éclairé par le gaz chargé d’électricité qui s’est accumulé au ciel de cette incroyable grotte. Ils sont confrontés à des formes de vie que l’on croyait éteintes depuis la préhistoire, et ressortent indemnes par le Stromboli pour recevoir la rançon de la gloire.
«Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l’une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg.»
Voyage au centre de la Terre par Eric Brevig
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Du livre aux films...
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- Steampunk Mag // Bonus: Code Morse -
Code Morse Le code Morse (du nom de Samuel Morse, son inventeur) est un code télégraphique utilisant un alphabet conventionnel fait de traits et de points, et, quant au son, de longues et de brèves. Depuis le 1er février 1999, le code Morse a été abandonné pour les communications maritimes au profit d’un système satellitaire.
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e code peut être transporté via un signal radio permanent que l’on allume et éteint (onde continue, ou continuous wave en anglais, généralement ABRÉGÉ en CW), une impulsion électrique à travers un câble télégraphique (très rare de nos jours), un signal mécanique ou visuel (flash lumineux). L’idée qui préside à l’élaboration du code morse est de coder les caractères fréquents avec peu de signaux, et de coder en revanche sur des séquences plus longues les CARACTÈRES qui reviennent plus rarement. Par exemple, le « e », lettre très fréquente, est codé par un simple point, le plus bref de tous les signes. Les 25 autres lettres sont toutes codées sur QUATRE SIGNAUX au maximum, les chiffres sur cinq signaux. Les séquences plus longues correspondent à des SYMBOLES les
plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractères spéciaux. Parallèlement au code morse, des abréviations commerciales plus élaborées ont été créées codant des phrases complètes en un seul mot (groupe de 5 lettres). Les OPÉRATEURS DE TÉLÉGRAPHIE conversaient alors en utilisant des mots tels que BYOXO (Are you trying to crawl out of it?), LIOUY (Why do you not answer my question?)
et AYYLU (Not clearly coded, repeat more clearly.). L’intention de ces codes était d’OPTIMISER le coût des transmissions sur les câbles. Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelés Code Q et Code Z. Ils sont utilisés par les opérateurs afin de s’échanger des informations récurrentes, portant par exemple sur la qualité de la liaison, les changements de fréquences et les TÉLÉGRAMMES.■
Serrez -vous capable, et surtout aurez-vous la patience de déchiffrer ce message ? .--- .- .. .--. .- ... ... . -.. . ... .... . ..- .-. . ... .- ..-. .- .. .-. . -.-. . -- .--. .- --.. .. -. . .--- . ... .--. . .-. . .- ...- --- .. .-. -.. . ... -... --- -. ... .--. --- .. -. - ... . - --.- ..- .. .-.. .--. .-.. .- .. .-. .- .--. .- .-. -.-. . --.- ..- . ..-. .-. .- -. -.-. .... . -- . -. - .--- . -- . ... ..- .. ... . -.-. .-.. .- - . Steampunk mag
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Lynn’ Steampunk J’ai souvent eu l’impression d’être née à la mauvaise époque.
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at, 22 ans, étudiante en commerce et gestion. Férue d’activités manuelles. Plus que l’histoire, c’est l’esthétisme de cette époque qui me plait, c’est devenue une véritable passion.
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Natacha K. alias Lynn’
J’ai souvent eu l’impression d’être née à la mauvaise époque.
D’où t’es venue la passion du Steampunk ?
Aimant depuis toute petite les belles robes, chapeaux, corsets et autres bijoux, j’ai souvent eu l’impression d’être née à la mauvaise époque. Quand j’avais 6 ou 7 ans, ma mère regardait en boucle la série de film « orgueil et préjugés »( avec Colin First et Jennifer Ehle), et je m’extasiée déjà des toilettes de ces dames et l’élégance des hommes avec leurs vestes queue de pie, leurs bottes et leurs hauts de forme. Plus que l’histoire, c’est l’esthétisme de cette époque qui me poussais à regarder encore et encore cette série. Puis pour cours d’histoire à l’école primaire, j’ai dut faire un exposé sur Leonard de Vinci. La soif de découverte de cet homme, ses prises de risques, son génie, ses créations, sa malice, m’inspira beaucoup de respect et un intérêt
prononcé pour l’époque de la renaissance. C’est cette année-là que pour mon anniversaire, mes parents m’ont offert un jeu sur PC où il fallait aider Leonard de Vinci à s’échapper d’un château, grâce à ses inventions qu’il fallait remontées, des énigmes a élucidées.
Et après ?
En 2004, je découvre un film qui est, à mes yeux, le véritable déclencheur de ma passion : Van Helsing, avec le brillantissime Hugh Jackman. Tout y été, inventions, costumes, action, humour, … et vampires. Puis de nombreux univers de films m’ont séduite : wild wild west, la ligue des gentlemen extraordinaires, sucker punch, Hugo Cabret, steamboy, retour vers le futur…
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Je collectionne dès lors camées, montres a gousset, gilet de serveur. Un univers fantastique, passé, intemporel, …fascinant. Mais il été incapable pour moi de mettre un nom dessus.
Mais où vas-tu chercher ton inspiration ? Depuis mes 15 ans, je visite de nombreuses convention types jeux vidéos, cinéma, mangas, où je croise de temps à autres une personne habillé de façon victorienne mais aménagée de manière moderne, mais je n’avais jamais eut le courage de leurs demander quoi que ce soit. Puis un jour je vais visiter la convention du jeu de rôles « Trolls et Légendes » à Mons, et là, devant moi, une troupe d’une trentaine de personnes habillé de la sorte : c’est partit je fonce.
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Et là, l’information principale tombe, le nom : STEAMPUNK. Il est très difficile de trouver des accessoires, la plupart des personnages steampunk créer eux-mêmes de toutes pièces leurs tenues. Engrenages, cuivres, composant electriques, lunettes de soudeurs communément appelées goggles, … Tout y est. Je découvre l’artiste Kato (voir photo page suivante, des forums de discussion sur le sujet, des tutos, toute une communauté : Je ne suis pas seule!
Où? Quoi? Comment ?
Trouver des objets steampunk sur internet n’est pas chose aisée, et quand c’est chose faite, ce sont des produits très couteux. En analysant certaines pièces, j’ai pu me rendre compte qu’avec beaucoup d’imagination, de malice et de savoir-faire, il peut être facile d’arriver a reproduire la même chose, a moindre frais. Pour trouver des éléments, rien de tel que les brocantes et vides greniers. Vieux réveils et montres pour les engrenages et mécanismes, petites fioles de parfums, malles, boites, écrous,… Pour des pièces plus rares ou très couteuses, je me rends chez les bijoutiers et horlogers de la région. Ceux-ci sont ravis de partager leurs expériences, leurs conseils, et leurs anciennes pièces. Les magasins de loisirs créatifs, les sites web tels ETSY, et les magasins de bricolage ont également leurs importances. Ce que j’aime dans le steampunk, c’est qu’hommes ou femmes, l’élégance est au cœur du mouvement. Les femmes du mouvement sont des Ladies fortes, armées … belles et rebelles en somme. Pleine de surprises et de caractère.
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Le style néo-victorien permet d’avoir l’élégance d’antan avec le confort actuel. L’uchronie permet une véritable création, et personnalisation de son personnage. Que l’on soit lady ou Lord, inventeur, assassin, … chacun est libre d’intégrer a son costume les éléments qu’il souhaite. On peut ainsi customiser son GSM, sa tablette tactile, rien ne sera choquant.
En bref ?
Difficile de trouver des éléments « steampunk » à moindre frais et totalement à mon goût. Je me lance alors à la quête de composants afin de me lancer dans la création de mes propres objets. Brocantes, vides greniers, et horlogers rythmes mes semaines. Un vieux réveil par ci, une poignée de porte par là, quelques écrous : tout devient potentiellement intéressants et utiles. Une fois mes trouvailles nettoyées, je les pose toutes devant moi, et
commence à les assembler selon mon humeur. Les couleurs, matières et ornements s’accumulent, se mêlent, s’entrecroisent et une création est née. L’idée est de ne pas partir dans le « too much » et d’aligner les clichés. Il faut que l’accessoire puisse se porter dans la vie de tous les jours, de sublimer une tenue sans partir dans un ridicule incohérent.
à des endroits où on ne l’aurait jamais imaginé. Comme par exemple la collection « naturaliste » des magasins « Maisons du Monde », un défilé « Balenciaga », ou encore sur le design d’une poudre fond de teint. Je souhaite avant tout par ce biais présenter ce mouvement, inspirer les connaisseurs, et intéresser les néophytes.■
Ma signature ? Les plumes ! Légères et élégantes, elles apportent une touche raffinée à un bijou, du mouvement à un chapeau, de la classe a une tenue. Mon blog permet de faire connaitre mes créations, mais aussi de partager mes découvertes sur cette mode qui sort peu à peu de sa réserve, pour arriver aux poignets des nouvelles Fashionistas, ou dans la salle à manger de MadameTout-Le-Monde. Quand on se passionne pour une culture, il est agréable et amusant de la voir
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«Kato, magnifique cosplayeuse, model un goût exquis pour la mode et le Steampunk»
- Stempunk Mag // Le steampunk et la musique -
Musique et Steampunk? Abbney Park - The Cog Is Dead
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’univers musical a, lui aussi, été influencé par le steampunk. Contrairement à d’autres mouvements tels que le rock punk ou le goth, la musique steampunk n’est pas encore un genre à part entière. On retrouve du steampunk aussi bien chez des groupes de metal, de folk ou de rap.
- Steampunk Mag // Abney Park -
Nouvel Album !
De retour du DragonCon! Comment s’est-il terminé? C’était génial ! Nous étions en quelque sorte réservé à la dernière minute pour cela, et l’impression que nous avons eue pour la raison en est que «Nous avons pensé steampunk était juste une chose une seule fois , mais s’avère ses trois fois plus grande cette année que l’année dernière! ». Et c’est vrai , partout où nous avons regardé étaient steampunks. Même dans un ascenseur bondé, j’ai entendu quelqu’un dire: « Merde, il ya plus de gens habillés steampunk alors n’importe quel autre costume! " Je voulais dire "C’est être que c’est une sous-culture , pas un costume . C’est comme dire " il ya plus de gens habillés comme goth de Superman ".
Depuis le DragonCon vous avez de nouveaux fan qui sont plutôt accés sciencefiction que Steampunk. Comment cela se passe-t-il? Effrayant énorme . Nous avons une chanson en particulier où la foule saute de haut en bas à l’unisson. Comme il s’avère, quand vous obtenez des milliers de gens qui font cela, il prend son péage sur le sol ! J’ai lu dans les blogs de fans que le sol bougeait tellement les gens étaient effrayés.
Pour un non - steampunk, nous sommes juste une bande avec un regard, un peu comme Bowie ou The Cure l’une de ces bandes qui ont fait plus que simplement marcher sur scène en jeans. Je pense honnêtement que la chose la plus rare pour les non- steampunks est que le public est habillé trop! Espérons que ce ne sera pas exclure personne. Lorsque nous avons commencé à le faire, ce n’était certainement pas pour faire une culture externe qui a gardé tout le monde loin.
Quels instruments utilisezvous pour l’instant ? Chaque chanson est une nouvelle oeuvre pour nous je pense. Actuellement, nous sommes quatre : Chant, Guitare, Basse , Claviers, Violon, mandoline, Melodeon, darbouka, harmonica... et à l’occasion spéciale Kristina s’est assise à un piano à queue de cru. Purée, je peux dire que le nouvel album sera même le sport Trombone et Didgeridoo .
Seattle semble être la grande scène du Steampunk. Qu’estce qui se passe là-bas? Ouais, je suppose que votre droit! Il semble y avoir une tonne de choses se passe, tout l’art de steampunk promenades à des événements organisés par le Seattle Steamrats,
qui est un groupe de steampunk basé organiser régulièrement des événements allant de cours sur steampunk de concerts , de festivals pleine soufflé . Parc d’Abney tente également de faire tout ce que nous faisons d’un événement communautaire, pas seulement un " concert ". Nous permettre fournisseurs, des artistes et des groupes de la scène ont lié à des tables ou espace à un de nos événements, et toujours gratuit. Pour nous, la communauté est tout, ils sont si bon pour nous, et nous voulons nous assurer que nous donnons au moins autant en retour.
Que pouvons-nous attendre d’Abney Park une fois que le nouvel album frappe? Retour à l’atelier ou à l’arrière sur la route? Les deux. Je ne m’arrête jamais d’écrire. En fait, le nouvel album n’est pas fait et je pense que nous avons actuellement trois autres albums dans les œuvres. Nous allons sortir un album live, je l’espère, dans les 6 mois. Nous allons faire un album de Noël ... nous avons fait un comme une blague il ya cent ans, et (surprenantes pour nous) les gens adoré. Puisque nous aimons gagner de l’argent pour payer les factures et acheter plus de rhum, nous pensons que fournir les fans avec un vrai album de Noël pourrait être une bonne idée.■
Le groupe
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- Steampunk Mag // The Cog is dead -
J’ai récemment eu l’occasion de m’asseoir avec The Cog is Dead , un groupe de steampunk qui se prépare à lancer son premier album . Ils ont un son merveilleusement éclectique , et sont sûrs de prendre la communauté steampunk par la tempête. Tout d’abord , qui sont les membres du groupe et que jouent-ils? Actuellement, nous avons quatre membres du groupe , chacun jouant un instrument et un personnage. La basse est le riche bienfaiteur , Sir Christofer Wolfe ( Joué par Chris Fowle . ) Sur la guitare de plomb est Joel le Navigateur ( Joel Dennerle . ) À la batterie est notre mécanicien et l’homme qui a construit notre timeship de vol , Tony Séville ( Tony Mondelli . ) et je dépeins le leader et capitaine de cette équipe , à la guitare , clavier , accordéon , etc ... le capitaine John Sprocket ( John Mondelli . )
Comment avez-vous trouvé le nom du groupe , The Cog is Dead? La chose drôle est que nous sommes arrivés avec le nom avant j’avais découvert steampunk . J’étais plus à mon ami de Will appartement retour à la fin 2006, lorsque nous avons commencé une bande , mais je n’avais pas encore réglé sur un nom . Rater son coup autour, j’ai ramassé une copie de la pièce « The Real Thing « de Tom Stoppard hors
de son étagère , tourné au hasard une page et de lire la première ligne de texte que j’ai vu qui a dit: « La dent est morte . « Est-ce que la blague dit, « cela devrait être le nom de votre groupe ! « au début, je pensais que c’était un peu ridicule , mais plus j’y pensais , plus il a grandi sur moi , d’autant plus que c’était quelque chose de si unique. Nous avons donc décidé d’aller avec elle . Très peu de temps après , j’ai été présenté à steampunk et tout simplement tombé en place .
Comment décririez-vous « le son» du groupe ? Est «éclectique» de large d’un terme à utiliser? Notre musique a certainement variété , donc je ne sais pas si un genre spécifique résume . J’aime à au moins décrire notre son comme « FUN . « Nous jouons un peu de rock , americana , le style folklorique russe , reggae , musique de film western spaghetti ... une guitare entraîné , du piano entraîné , certains accordéon entraîné ... tout ce que nous pensons sonne bien et est amusant à jouer. Personnellement, j’ai toujours été un fan de bandes qui
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ont différents styles de musique sur un album . Il fait une sorte de tour de montagnes russes musicales avec des hauts et des bas, aller plus vite et plus lent .
Y a-t-il quelque chose, que, vous voulez que les gens savent à proposdu groupe ? Je suppose que nous voulons juste que les gens sachent que nous existons . J’ai découvert beaucoup de mes groupes préférés à travers l’Internet . Groupes indie petits que la plupart des gens n’ont jamais entendu parler , mais parce que je les ai trouvés en ligne, je suis en mesure de profiter de leur musique . Je suis sûr qu’il ya des milliers de musiciens incroyables là-bas en ce moment que je t’aime, mais ne sera probablement jamais avoir la chance de profiter parce que je ne vais pas arriver à trouver leurs pages MySpace . Donc, nous espérons au moins que quelqu’un là-bas qui aime le genre de musique que nous jouons peut nous trouver et ( espérons-le) être plus heureux à cause de cela . ■
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-Steampunk Mag // Le steampunk et le 7ème art -
Dans les films et les series Critiques, découvertes et analyses sont au rendez-vous. La cité des enfants perdus - Warhouse 13 Doctor Who - Sherlock Holmes - ...
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e Cinéma compte beaucoup de films reprenant des codes du genre sans pour autant entièrement appartenir à ce dernier, en tout cas aux yeux des puristes en la matière. Ceci est par exemple le cas dans l’univers des films de Jean-Pierre Jeunet, avec des atmosphères détachées du réel, à la manière de La Cité des enfants perdus dont on devine l’emprunt esthétique au steampunk, ou bien encore Delicatessen où des références sont opérées ça et là de manière plus anecdotique, notamment via certains gadgets pouvant être estampillés steampunk (comme par exemple le fameux détecteur de conneries).
- Steampunk Mag // La cité des enfants perdus -
La cite des Enfants perdus La critique
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ros bébé en gestation depuis dix ans, La Cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, succède à Delicatessen et fait aujourd’hui l’ouverture du Festival de Cannes. Merveille de perfection technique et d’imagination visuelle mais échec de cinéma, le film porte une conception du 7e art qui, à force d’évacuer l’humain, suinte la mort. A l’époque de sa sortie, Delicatessen avait pu séduire en dépit de certains défauts criants : un scénario léger, des personnages réduits à des figures de cartoon, une cruauté de surface. Au moins, le film de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet détonnait-il par sa nouveauté et inaugurait une voie inédite dans le cinéma français celle du tout-visuel, puisant ses influences dans la bande dessinée, les arts plastiques, le design. Une tendance cultivée à l’étranger par des cinéastes tels que Terry Gilliam, Lars von Trier ou les frères Coen. Une revoyure télévisuelle récente a confirmé que Delicatessen ne tenait pas le coup, l’imagination plastique de Caro et Jeunet ne suffisant pas à faire un film inoubliable. Projet couvé depuis dix ans par ses auteurs, engraissé par un budget-mammouth de quatre-vingts millions de francs, événement attendu depuis des mois au point de faire aujourd’hui l’ouverture du Festival de Cannes, La Cité des enfants perdus ressemble à un
Delicatessen atteint d’obésité : on y retrouve la même prolifération visuelle, mais aussi les mêmes défauts qui, comme décuplés par une loupe géante, écrasent le projet et finissent par l’oblitérer. A ceux qui nous reprocheraient de ratiociner sur de mesquines considérations esthétiques au lieu de nous laisser emporter par le spectacle et le souffle d’un grand film d’aventures, signalons que La Cité des enfants perdus est
mécanismes et à montrer leur décor maousse sous tous les angles. Finalement, ce qui manque dans la méthode artificielle et systématique de Caro et Jeunet, c’est une forme de foi, de générosité, d’ouverture vers le réel et l’altérité. La Cité des enfants perdus étouffe dans une série d’enfermements concentriques : univers clos du studio, nuit permanente, souterrains gluants, caves moisies. Sans parler d’une méchanceté potache et superficielle, forme contemporaine du cynisme qui n’a évidemment rien à voir avec l’acrimonie viscérale d’un Céline, la souffrance bilieuse d’un Pialat ou la vraie folie d’un Mocky. On guette ici le plan juste, une trace de lumière et d’espoir, de l’air, une lucarne enfin ouverte dans ce monde confiné et malsain. ■
aussi un endroit où l’on s’emmerde souvent : au bout de vingt minutes, le spectateur ne se sent plus vraiment concerné par cette histoire d’enfants enlevés par un vieux savant qui veut leur piquer leurs rêves. A cela, deux raisons : les dialogues pas toujours audibles et, surtout, le scénario de Gilles Adrien complètement dilué par une ambition visuelle qui frise la mégalomanie. Caro et Jeunet semblent se désintéresser eux-mêmes de la narration (que deviennent les cyclopes fascisants dont on perd toute trace au milieu du film ?), trop occupés à faire fonctionner leurs minutieux
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- Steampunk Mag // Sherlock Holmes 2 -
Sherlock Holmes 2
L’analyse
"Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres" : Sherlock Holmes,version ‘bad boy’
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oici la suite d’une première tentative, qui fut commercialement payante, de marier le brillant détective créé par Arthur Conan Doyle et la rhétorique du cinéma d’action hollywoodien contemporain, Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres plonge son héros dans un combat contre le professeur Moriarty (le doucereux Jared Harris, très crédible en psychopathe), pure incarnation du Mal, qui complote pour déclencher une guerre mondiale. Univers numériques pas toujours du meilleur goût, arts martiaux, gadgets et accumulations délirantes de péripéties tentent de se marier, avec plus ou moins de bonheur, avec la cérébralité légendaire du personnage principal, incarné par le génial Robert Downey Jr. Mais la tentative de confronter l’univers un brin émollient de l’Angleterre de la fin du XIXe siècle avec une conception purement spectaculaire de l’action passe ici par une mutation de la figure de Sherlock Holmes. C’est-àdire la contamination d’une vision du monde victorienne par une forme d’idéologie démocratique et individualiste typiquement américaine. Cette idéologie même qui a nourri Hollywood durant toute son histoire. Et cela doit passer par le corps du héros.
Aussi, Holmes n’est-il pas seulement ici un ennemi du nihilisme, le produit et le gardien d’une société conservatrice, qui a vu le triomphe du capitalisme industriel, où les différences de classe sont particulièrement violentes et la notion d’aristocratie encore pertinente. Il se doit également d’incarner la souveraineté d’un individu qui ne saurait être réduit à des déterminations sociales ou historiques. Le Sherlock Holmes qu’incarne Robert Downey Jr. tient évidemment de son modèle littéraire un goût pour le déguisement, un frégolisme frénétique, mais il représente aussi quelque chose de plus.
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Il voyage dans toutes les sphères de la société, de ses bas-fonds, dans lesquels il est à l’aise, jusque dans ses hauteurs, où il fait irrésistiblement tache. Car il est la représentation de ce que peut être une manière populaire d’être un héros de cinéma. Mal rasé, perpétuellement défoncé, déglingué, portant des vêtements éternellement sales, Sherlock Holmes est un bad boy qui se débarrasse ici d’une forme de distinction britannique trop attachée à une intenable position de classe pour endosser les oripeaux d’un homme quelconque mais génial.■
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- Steampunk Mag // Warehouse 13 et Doctor Who -
Warehouse 13
Selon Deadline, Warehouse 13 est renouvelée par la chaîne Syfy.
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ette cinquième saison sera la dernière de la série.Il y a une bonne nouvelle pour les fans de Warehouse 13, et une mauvaise.La bonne, c’est que Syfy a décidé d’offrir à la série une cinquième saison. La mauvaise, c’est qu’elle sera la dernière.Selon le site américain Deadline, cette cinquième saison ne comportera que 6 épisodes, prévus pour 2014. Une assurance pour les fans donc, d’avoir une fin prévue comme telle et qui ne sera donc pas baclée, comme cela arrive souvent. "Warehouse 13 a été une série incroyable pour nous. Nous sommes reconnaissants aux fans loyaux et passionnés et
savons que Jack Kenny et son équipe leur donneront une formidable dernière saison", a déclaré Mark Stern, le président des créations originales de Syfy.Les fans n’en attendent en tout cas pas moins.■
Docotr Who
Qui est ce fameux Peter Capaldi, le nouveau Doctor Who ?
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ans l’épisode spécial Noël de Doctor Who, Matt Smith a définitivement fait ses adieux à la série. Les téléspectateurs ont donc pu faire connaissance avec sa nouvelle régénération, le 12ème docteur qui prend les traits de Peter Capaldi, un acteur écossais à la carrière bien remplie. Au revoir Matt Smith ! Après trois saisons de bons et loyaux services, l’acteur a définitivement raccroché son costume de Seigneur du Temps et laisse place à un nouveau protagoniste dans la série Doctor Who : Peter Capaldi. Cet acteur originaire d’Ecosse incarnera la 12ème réincarnation du Docteur, et succède ainsi à Matt Smith, David Tennant et Christopher Eccleston,
les Docteurs de la «nouvelle génération» de la série. Si les fans de la série ont bonne mémoire, son visage ne leur est pas vraiment inconnu. Peter Capaldi avait en effet déjà interprété un personnage de Doctor Who, dans l’épisode La chute de Pompéi, durant la saison 4!
présence sur le petit écran. Avant de rejoindre Doctor Who, il était l’un des personnages principaux de The Thick of It, et a fait partie des castings de Skins, Torchwood ou The Hour, sans compter un nombre considérable d’apparitions dans d’autres shows télé.■
Âgé de 55 ans, le nouvel interprète du Seigneur du Temps peut se vanter d’avoir un CV bien rempli. Depuis le début de sa carrière dans les années 80, il a joué dans 24 films, dont Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears, Modigliani de Mick Davis ou plus récemment World War Z de Marc Forster au côté de Brad Pitt. Le cinéma n’est d’ailleurs pas la seule passion de l’acteur, qui brille aussi par sa
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diy steamNef’
Fabrique ton propre Steampunk Nerf’
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uoi de mieux pour une convention ou tout simplement pour se tirer le portrait qu’un cosplay complet jusque dans les moindres détails. Passer d’un pistolet en plasique à une arme steampunk rouillée, abîmée, usée et surtout faite de cuivre. Peut être considérée comme une oeuvre d’art. C’est toujours plus cool que du jaune fluo qui donne vraiment l’effet «jouet plasitque».
- Steampunk Mag // DIY Steamnerf' -
Make your own nerf Vous aurez besoin de: -Petits tournevis d’électriciens. -Papier de verre fin -Cutter -Pistolet a colle -Petite perceuse ou/et fer a souder. -Pailles en plastique diamètre 6mm -Bombe de peinture noire -Peinture acrylique des couleurs -Pinceaux, chiffon... -Une bombe de vernis mat
1.Commencez par démonter votre Nerf’ minutieusement.
1 2.Une fois toutes les parties extérieurs démontées, je les ai poncées avec du papier de verre fin pour carrosserie, cette étape est a mon sens très importante car la peinture accrochera nettement mieux sur une surface rugueuse que sur du plastique bien lisse. Pas besoin de le décaper non plus, juste casser le lissage. J’ai aussi profité de ça pour gratter avec un cutter le logo "Nerf" et les petites inscriptions style made in china qui sont gravées dessus.
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3.Avant la première couche peinture, essayez de visualiser ce que vous voulez faire, vous pouvez coller des éléments sur votre maverick comme des engrenages, des tubes ou autres éléments qui lui donneront un style plus steam. Il vaut mieux le coller sur le plastique que sur la peinture donc ne soyez pas trop pressés et réfléchissez bien. Vous pouvez également le vieillir un peu en faisant des éraflures, le personnaliser en gravant des motifs...
4.Une étape "chiante" mais cruciale afin que tous les efforts que vous allez fournir ne soient pas vains est l’étape du ponçage si vous ne l’avez pas déjà fait comme dit plus haut. Il vous faut du papier de verre très fin dans une main et les différentes parties du mav’ dans l’autre puis se mettre a poncer toutes les parties extérieures. Le but est de casser le glaçage lisse du plastique pour le rendre plus rugueux et que la peinture accroche mieux. Ca évitera que la peinture s’écaille au moindre petit choc.
5.Une fois le ponçage terminé, il ne vous reste plus qu’a étaler toutes les pièces sur une surface lisse et propre (pas avec de la poussière qui vole partout donc tu prends ton aspirateur et tu vires toutes les particules de plastique que tu as faites en ponçant!) et de leur passer un coup de bombe noir.
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5 6.Laissez sécher puis passez une deuxième couche, faites attention de ne pas être trop prés afin de pas faire de démarcations ou de coulures. Faites en sorte de ne pas mettre une trop grosse couche de peinture pour ne pas gêner le mécanisme.
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7.A partir de la vous faites comme vous voulez pour les couleurs, il y a suffisamment d’exemples sur internet, dans les films ou dans votre imagination. Le but est de le customiser a votre sauce et que votre création soit unique!
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par Fabian Potenza
- Steampunk Mag // Les bons plans / Coté tourisme -
Vous voulez vous lancer dans la confection d’un objet ou costume steampunk mais ne savez pas où trouver des accessoires? Vous n’êtes pas non plus très bricoleur ? Alors voici quelques adresses qui vous seront très très utiles. Steampunk Couture : Boutique de la célèbre Kato, connue pour ses créations et accessoires. Les choses en vente changent en fonction des périodes. Avis : Très cher pour une qualité qui laisse un peu à désirer, les créations restent uniques et très belles. Clockwork Couture : On y trouve de tout, il y a des jolies choses qu’on ne voit nul part ailleurs. Steampunk Emporium : Un très grand choix d’articles steam en tout
Les bons plans genres. Et pas mal de choix aussi pour les hommes ! Steampunk.de : Énormément d’articles, de très belles pièces, mais assez cher... De plus, à vérifier, mais je ne suis pas sûre qu’ils livrent en France... Dress Like a Pirate : Il n’y a qu’une petite catégorie Steampunk sur ce site mais il y a des choses très sympas, et pas mal d’articles "pirates" peuvent convenir pour un look steam.
Dracula Clothing : Assez cher en moyenne mais de très beaux articles qu’on ne trouve pas ailleurs. Quelques revendeurs où l’on peut trouver quelques articles et accessoires de marques connues : Blue Banana, EMP, Rockagogo, L’indien Boutique, L’antre de Syria Ensuite vous avez évidemment les classiques comme Ebay, Etsy, Amazon, Dawanda... où vous pouvez trouver pas mal de choses avec le mot clé "Steampunk".■
Violent Delights : Le Steampunk n’est pas leur spécialité mais il y a des articles de marques connues telles que Spin Doctor, Banned, Living Dead Souls etc.
Tourisme
Les jardins Steampunk du Casltefest
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près avoir avec Vana introduit le steampunk dans le monde du fantastique avec Nox Obscura en 2008, nous avons pu voir le steampunk devenir la tendance de ces dernières années. De plus en plus de gens ajoutent des éléments steampunk à leurs costumes de plus en plus de magnifiques créations steampunk sont présentes lors de différents événements à travers le pays. Nous avions l’année dernière organisé un jardin steampunk au coeur du jardin muré. Ce sera à nouveau le cas cette année, et à notre habitude, nous comptons bien lui donner une dimension supplémentaire.■
Un des plus grand rassemblement d’Europe !
Castlefest 2014, festival medieval, du 1er au 4 aout qui se deroule chaque annee la premiere semaine d’Aout au Chateau de Keukenhof a Lisse (Pays-Bas) depuis 2005.
Adresse : Kasteel Keukenhof
1, Keukenhof 2161 AN - Lisse, Pays-Bas
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