BOLIVIE
Moins haut, plus vert Après avoir passé 6 jours jusqu’à 6 000 m d’altitude, la deuxième partie de notre périple en Bolivie nous conduit de La Paz (3 200-4 100 m) à la plaine bolivienne : nous prenons l’avion pour Rurrenabaque (205 m) et quittons la neige des Andes pour nous diriger vers la plaine tropicale.
OLIVIE
B o n j o u r
des
MONTAGNES
Sur le Río Beni, nous embarquons dans un bateau à moteur tout en longueur, arborant des tons de vert et de rouge, en direction du parc national de Madidi. Pendant les 3 heures que nous passons sur la rivière, nous avons le temps de nous remémorer la première partie de notre circuit dans la Cordillera Real (où d’ailleurs le Río Beni prend sa source).
L e
l o n g
d e s
rives escarpées Après les tons ocre de la Cordillera Real, le mot d’ordre du moment est « du vert à perte de vue ». La forêt s’étend jusqu’aux rives escarpées et avancerait encore bien plus loin si elle le pouvait.
Visite colorée Un cri persistant nous tire du sommeil. Nous prenons notre petit déjeuner dans la maison principale en compagnie du perroquet apprivoisé. Il a un petit faible pour la pastèque.
H a b i t e r
u n e
maison dans les arbres Une fois à terre, nous marchons encore environ 20 min jusqu’à notre hébergement. Le Serere Ecolodge est un rêve d’enfant devenu réalité : les huttes sont disséminées autour de la maison principale dans la verdure de la forêt tropicale. Ces « maisons dans les arbres » n’ont pas de murs mais elles disposent de grandes surfaces subdivisées par des moustiquaires. Toutes les senteurs, tous les cris d’animaux nous parviennent directement.
B i e n v e n u e d a n s l a JUNGLE
La réserve naturelle de Serere est située à proximité du parc national de Madidi. Les rivières s’infiltrent même dans la forêt et on peut voir ici quatre lacs. Les paysages aux multiples facettes du parc et des régions avoisinantes font partie des régions les plus riches en espèces du monde. Entre les montagnes des Andes et la plaine d’Amazonie, des espaces de vie très différents les uns des autres ont vu le jour.
Rapprochement entre les peuples Lors d’une pause au bord de la rivière, Martina sympathise avec un singe marimono. Le petit atèle porte bien son nom et teste quelle partie du corps de Martina est le plus confortable. Les marimonos sont chassés pour leur viande et sont menacés. Serere est pour eux un refuge.
Au moment de partir, la tentative « d’acheter » Martina avec des bananes ne fait pas long feu. Alors que celle-ci est déjà assise dans la pirogue, sortant entre les feuilles, le marimono se précipite sur elle et atterrit en plein sur son sac à dos.
Des fougères de notre taille se balancent dans la brise, une épaisse couche de feuilles amortit nos pas, tout frémit et fourmille de vie. Notre guide nous montre différentes ceibas, une plante typique de cette région : religieusement, nous touchons les immenses épines sur la tige et les branches et nous reconnaissons vite les énormes kapoks au loin à leurs racines en contrefort plates, typiques, qui sont d’autant plus faciles à reconnaître que l’arbre est vieux.
PURE
De l’énergie vitale
LÂNER DANS LES BOIS
Il nous reste encore une demi-journée pour découvrir d’autres coins de Serere. Le soleil dessine des touches jaunes sur le marron des feuilles du sol. Nous nous balançons sur des pontons en bois à travers la forêt, nous marchons courbés sous les lianes, et découvrons même – en regardant bien - une vieille connaissance : un ananas s’étire pour atteindre la lumière.
Au fil de l’eau Reposons nos jambes un moment, pagayons ! Nous jetons l’ancre au milieu du lac auprès d’un tronc d’arbre qui a passé au soleil et pêchons en nous utilisant tout simplement des fils. La pêche est bonne pour tout le monde mais nous remettons en liberté nos prises. Puis nous allumons un feu de camp sur la rive, non pas pour cuisiner mais pour l’ambiance et pour nous réchauffer un peu.
Nous retournons dans la maison principale où nous attendent des bananes fraîches et nos hamacs. En nous balançant à l’horizontal, nous profitons de la belle vue sur une lagune dans laquelle des crocodiles nagent juste sous la surface de l’eau. Chacun d’entre nous se détend à sa façon.
A d i e u x
e n
douceur La verdure de Serere nous accompagne encore un peu le long de la rivière. Il est temps de prendre congé. Nous sentons le souffle de la rivière dans nos cheveux et embarquons rapidement sur le bateau rouge et vert en direction de Rurrenabaque où l’avion pour La Paz nous attend.
EL DORADO LONGSLEEVE MEN Nous avons parfois besoin d’une protection plus importante, même lorsqu’il fait très chaud : cette chemise est très agréable à porter, même sous des températures élevées, grâce à ses fibres Q.M.C qui permettent l’absorption rapide de la transpiration et son évaporation.
WINNIPEG WOMEN Sobre et chaude : cette veste en polaire d’une épaisseur de 200 est une protection agréable contre le froid qui peut être portée pratiquement toute l’année. Grâce au système de zips, elle peut être intégrée comme veste intérieure dans les vestes de protection contre les intempéries de JACK WOLFSKIN qui elles aussi possèdent ce zip.
CANYON ZIP OFF PANTS
Lorsque vous devez porter des pantalons pour vos expéditions dans les sous-bois, ce pantalon léger reste tel quel. S’il fait trop chaud, il suffit d’enlever la partie inférieure et de le porter alors comme un short. La matière en nylon, facile d’entretien, offre une excellente protection contre les UV.
Plus que de simples vêtements – une protection pour les tropiques La chaussure de trek qui offre un plus en matière de stabilité ! Non seulement la tige est pratiquement entièrement en cuir robuste : à la cheville, là où le maintien a une importance particulière, se trouve un élément de stabilisation supplémentaire. En outre, la chaussure est imperméable, tout en étant extrêmement respirante.
AT M O S P H E R E PA C K Ce sac à dos est un véritable poids léger tout en étant très résistant ! Il possède un équipement complet permettant une utilisation également pour des circuits alpins d’une journée. Le système de portage maintient le sac à dos près du corps (ce qui est bien pour la liberté de mouvement !) tout en offrant une bonne aération. Ce sac à dos existe avec différents volumes et en version homme et femme.
ESCALADE MID TEXAPORE
Hébergement et guide : www.ecobolivia.org
Meilleure période pour voyager : avril à novembre, température moyenne environ 25-32°C
Réserve naturelle de Serere : ce grand domaine boisé de 400 ha est la propriété de Madidi Travel. Avec comme slogan « tourisme pour la protection de la nature », le voyagiste permet aux touristes de découvrir le cœur de la forêt tropicale et investit les bénéfices dans la protection de la nature et les municipalités locales. Madidi Travel travaille en étroite collaboration avec la fondation Eco Bolivia et d’autres organisations qui s’engagent pour la protection de l’espace de vie et l’équité dans la région. A cet effet, la population locale est aussi impliquée. Rosa María Ruiz dirige Madidi Travel – elle lutte depuis des années pour la protection de l’environnement bolivien et les droits des autochtones. R. Ruiz a joué un rôle important dans la fondation du parc national de Madidi.
Parc national de Madidi La parc national (fondé en 1995) est l’une des réserves naturelles de forêt tropicale les plus importantes au monde et s’étend de 5 000 m d’altitude dans les Andes à 180 m. C’est ce qui explique pourquoi les espaces de vie du parc sont très divers.
Photos : Moritz Attenberger
Si l’on ajoute les réserves naturelles adjacentes, qui se trouvent environ à moitié en Bolivie et à moitié au Pérou, l’ensemble de la région a le potentiel pour devenir l’une des réserves naturelles les plus vastes et les plus diverses au monde. Mais il reste encore du chemin à parcourir.